Guild Mag 11

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Bonjour à tous, Pour ceux qui nous rejoignent, forumverse.info est un site communautaire réalisé par les Forumers, une petite communauté de passionnés qui s'est réunie autour de leur amour des comics et qui vous parlent désormais de toutes leurs passions geek... Le Guild-Mag est le Webzine réalisé par les Forumers qui vous parlent de leurs passions : comics, manga, BD, cinéma, DVD, musique, jeux vidéo, jeux de rôles, littérature... Voici sa seconde vie au format PDF (pour la quelle nous avons décidé de reprendre la numérotation originale). Vous pouvez retrouver les articles en ligne sur notre site et également devenir rédacteur si le cœur vous en dit. En attendant bonne lecture et à très bientôt sur nos pages.

Au programme de ce numéro spécial : • • • • • • • • • • • •

L'équipe de rédaction.

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Popeye Le Masque Castle Freak The Rocky Horror Picture Show The Terror Dementia 13 Arrête de ramer, t’attaques la falaise ! Le Grand Détournement Musclor alias Dolph Lundgren Le Graphique de Boscop Lucky Luke De La Nuit des morts Vivants à Shaun of the Dead The Dark / Les Nuits de la violence Bloody Mallory Ghosts On The Loose Teen Wolf Plan 9 of outer space Terreur extraterrestre Kung Pow : Enter the Fist Ken le Survivant : North Star la Légende

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KEN LE SURVIVANT : NORTH STAR LA LÉGENDE

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Ken le Survivant : North Star la Légende. Un titre qui promet bien des choses. Et pas que des bonnes. Vous le savez ma spécialité c’est les BD adaptées au ciné... Mais quelle idée j’ai eu de me spécialiser làdedans je vous jure ? Ce n’est pas toujours une sinécure. Mais avant de commenter cette adaptation du célèbre manga de Buronson et Tetsuo Hara voici : L’histoire Avant le cataclysme, de nombreux maîtres d’arts martiaux pouvaient enseigner leur art. Les deux plus grands étaient le maître de la Croix du Sud et le chevalier de Vega. Lord Shin (croix du sud) décide de tuer tous ceux qui pourraient s’opposer à lui, l’empêcher de rebâtir le monde à son image. Kenshiro (Ken) est rappelé à son destin par une petite fille aveugle. Il est le dernier des chevaliers de Vega et c’est à lui qu’incombe la protection des plus faibles. Qui sait si cette quête le ramènera auprès de sa douce femme Julia faite prisonnière par le méchant, depuis déjà pas mal d’années. Cette adaptation du manga de Buronson et Tetsuo Hara vendu à des millions d’exemplaires, mais que l’on connaît surtout à travers le dessin animé diffusé pour la première fois en

France le 31 août 1988 sur TF1 dans le Club Dorothée. Ce film à la Madmax bénéficie de décors somptueux, une ville abandonnée... enfin une ville, un village, enfin un quartier, enfin deux cabanes sur un fond représentant un ciel nuageux quoi... Un décor rentabilisé car toute l’action se passe pratiquement au même endroit. Visuellement les scènes de combats sont plutôt bien faites mais on ne peut s’empêcher de se demander, alors que dans le manga le personnage de Ken ressemble tellement à Bruce Lee, pourquoi ce n’est pas un chinois qui joue le rôle au lieu d’un sosie de Chuck Norris. Un bon film de testostérone américain qui nous fait replongr dans nos souvenirs d’enfant et nous remémore la polémique autour de ce dessin animé (rappelez-vous les associations de parents avaient voulu censurer la série à cause des gerbes de sang, les têtes qui explosent, les rapports tendus et cruels entre les personnages...) ce qui paraissait le summum de la violence dans ce dessin animé devient pure délire cartoonesque dans le film... un effet bien rafraîchissant qui évite à ce film de trop lorgner vers le style Steven Seagal.

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KUNG POW : ENTER THE FIST Où comment américaniser des classiques asiatiques Que penseriez-vous d’un film où un héros combattrait la vache Milka et arracherait les marmottes à leur travail d’emballage de chocolat pour un faire des armes de destruction massives ?... Ah bon ! Vous aussi ?!

Et bien laissez-moi vous dire que... humm heuuu. Et bien heuu... on n’est pas déçu du voyage. Voilà je crois que je ne peux pas exprimer autrement mon impression. Mais le mieux c’est que je vous en dise un peu plus quand même. L’histoire Elle est simple. Un méchant du nom de Master Pain terrorise les honnêtes gens. Une prophétie annonce que l’élu va sauver tout le monde. Mais hélas Master Pain retrouve l’élu alors qu’il est tout bébé, tue ses parents, et après un combat anthologique, laisse le bébé pour mort (première scène drôle). Mais en fait le bébé n’est pas vraiment mort, des rats et bien d’autres animaux l’on recueilli et lui ont enseigné le Kung-Fu. Une fois l’heure de sa destinée venue il repart à la recherche de l’assassin de ses parents (qui en plus lui a gaulé ses chaussures de bébé). Sur son chemin, bien des obstacles se dresseront devant lui, dont une vache experte en arts martiaux (la scène de combat est la deuxième et dernière scène drôle, mais rien que pour elle il faut voir le film). Mon avis Kung-Pow : Enter The Fist est

avant tout, comme le fut Forrest Gump, une prouesse technologique qui consiste en l’incrustation de l’acteur réalisateur Steve Oedekerk dans un vieux film de Hong-Kong datant de 1977 intitulé Tiger & Crane Fist. Parodiant bien évidemment le genre, le film est avant tout une grande potacherie dans le style du Grand Détournement (diffusion sur Canal+ le 31/12/1993). Tout réside dans le nouveau doublage du film, le montage exacerbant les défauts du film original (changement de couleurs des vêtements d’un personnage d’un plan à un autre, un personnage autre qui se lève soudainement de son lit alors qu’il était déjà debout...). Misant sur le tout ridicule, sans prise de tête, ce film fait preuve d’un humour un peu lourd et gratuit qui ne fait pas souvent mouche, mais quand il le fait, détruit tout sur son passage. Dommage que les quelques scènes d’anthologie soient si rares.

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TERREUR EXTRATERRESTRE Pour les fans de Ciné heuuu comment dire.... heuuuu.... ben de ciné particulier

Vous n’avez pas connu le bonheur du cinéclub, des séries B et des séries Z. Vous en faites pas, vous n’avez rien manqué si ce n’est des crises de fou rire bon enfant.

Terreur extraterrestre (Without Warning) film de Science-fiction US réalisé par Greydon Clark. 4 scénaristes (un 5e aurait été le bien venu je penses) : Lyn Freeman, Daniel rodnik, Ben Nett et Steve Mathis. La naïveté du scénario, du jeu d’acteur, des décors (et je ne mentionne pas les effets spéciaux limités à des étoiles de mer fluo et à un extraterrestre en carton) sont pour le moins reposants et je dirais même touchants. Une certaine poésie se dégage de cette bande de bras cassés qui tentent (sans vraiment y croire) de donner vie à une histoire qui tient en quelques lignes. La surenchère des clichés rend aussi ce film incontournable pour les amateurs du genre. L’histoire est connue et archi-connue, des jeunes partent en camping près d’un lac ou des meurtres étranges ont lieu. Ils seront bientôt tués les uns après les autres par le tueur venu d’une autre planète (et lanceur d’étoiles de mer fluo). Heureusement deux excentriques du village croient eux aussi dans l’existence des petits hommes verts. Mais seront-ils vraiment d’un quelconque secours ? Bon, si le scénario de départ ne casse pas trois pattes à un canard, la constance dans la nullité de ce film lui permet de dépasser le stade de film pour atteindre le stade de véritable nanar. Ne croyez pas qu’il soit si simple d’être un bon nanar. Etre un mauvais film ne suffit pas du tout à mériter cette distinction qui n’est pas péjorative, bien au contraire. Pour être un nanar, il faut exceller dans la médiocrité et réussir à laisser une trace indélébile dans la mémoire de ceux qui

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verront le film. Si cela reste un peu nébuleux pour vous, je m’en vais vous expliquer plus clairement par des exemples précis pourquoi ce film est un nanar et pourquoi il faut absolument le voir. Souvent on se sert de certaines images d’Epinal pour décrire une scène bateau : genre les vieux films où le conducteur ne regarde pas la route quand il conduit, où la fille qui quand elle entend un bruit suspect part dans les bois plutôt que d’aller au café qui se trouve sur sa gauche. Bon ces scènes, on les a en tête, mais en vérité il est presque impossible de trouver un film qui montre réellement ça, si ce n’est dans les parodies. Et bien Terreur Extraterrestre contient de telles scènes et cela le plus sérieusement du monde. Alors comment ne pas jubiler quand on voit l’héroïne du film dans la voiture garée à côté d’un café qui entendant un bruit suspect vers la foret alors qu’elle est à deux mètres du café. Autre scène culte, le couple vedette au milieu de la campagne se demande "qu’estce que c’est ?" au moins 10 fois... alors que l’on voie bien ce que c’est.... c’est une grange... pas de quoi s’extasier devant une grange en rase campagne tout de même. Ce qui est fort c’est du premier degré. Conclusion : Comme le dit le gimmick du film "nous sommes seul, sans espoir, sans secours", mais tout de même très impressionné par l’accumulation de médiocrité qui rend ce film si excellent.

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PLAN 9 OF OUTER SPACE

Le plus grand nanar du siècle !

Film US de 1956 réalisé par Edward D. Wood Jr qui est ce qui s’appelle un film culte.

Film mis en lumière par Tim Burton dans sa biographie d’Ed Wood où il évoque de la vie du réalisateur maudit, considéré de son vivant comme le plus mauvais de tous les temps, et aujourd’hui adulé et venéré par des milliers d’amateurs de bizarre et de fantastique à travers le monde. Son chef-d’oeuvre, le film que l’on considère souvent comme son plus mauvais (parmi une rude compétition) : Plan 9. Ce film contient le concentré des talents d’Ed Wood. Quels étaient ces talent me demanderiez vous... des centaines d’idées et projets divers et loufoques un charisme et une vitalité qui lui valut un entourage fidèle de parias de l’audiovisuel, une sincérité touchante qui compense son absence de connaissance de la syntaxe cinématographique. Vous voulez des exemples ? Rien de plus simple Plan 9 of outer space regorge de contresens filmiques : La mort d’un des acteurs principaux pendant le tournage oblige le réalisateur à engager un acteur non professionnel plus grand (20 centimètres !), lequel se cache le visage par sa cape le long du film Des erreurs de lumière (jour et nuit dans une même scène) des soucoupes volantes en carton

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des hordes d’extra-terrestres se limitant à trois méchants des pierre tombales en carton qui se cassent la gueule (et des acteurs qui manquent eux aussi de se casser la gueule)...

Ce film qui raconte comment une ville d’Amérique se retrouve avec une armée de zombie commandée par des extraterrestres qui veulent que les humains sachent ! Sachent quoi on ne sait pas trop. Mais ce film comme le message des extraterrestres doit être connu de tous... Et là aussi je ne sais pas trop pourquoi.

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TEEN WOLF Le Loup Garou du Campus

Vous connaissez la série TV pour préados de France 2 le Loup Garou du Campus. Et bien ce n’est qu’une pâle imitation d’un film avec le célèbrissime Michael J Fox Film de Rod Daniel avec Michael J. Fox, James Hampton et Susan Ursitti tourné en 1985 (en même temps que retour vers le Futur)... Ben ça ne nous rajeunit pas tout ça. Un bon petit film familial vraiment sans prétention qui a lancé Michael J Fox. L’histoire est celle de Scott Howard, un étudiant qui rêve de s’élever au rang de star du lycée et de quitter le statut d’élève insignifiant. C’est d’abord avec stupeur qu’il découvre qu’il est un loup garou (comme son père), mais avec le recul il réalise que sa puissance et son agilité hors du commun vont lui permettre d’accomplir des prouesses sportives et amoureuses.

Que retenir de ce film si ce n’est l’image plutôt absurde d’un loup qui joue au basket ou qui se prend pour John Travolta dans la Fievre du Samedi soir... ben une bonne humeur contagieuse. Puis il ne faut pas oublier que ce film a donné naissance (je ne parle pas du remake TV Le Loup Garou du Campus) a une série animée Australienne "Les P’tits LoupsGarous" qui non contente de pomper le film reprend la même scéne de transformation que celle du clip de Michael Jackson "Thriller". A noter que Scott porte le même blouson rouge et jaune que le chanteur à la différence près qu’à la place de la lettre M au niveau de la poitrine gauche dans le clip, se trouve un W dans le dessin animé. Une question s’impose donc : "who’s bad ?"

***** GHOSTS ON THE LOOSE Même pas peur Quand les Américains ridiculisent les Nazis. Film de William Beaudine tourné en 1943. C’est l’un des premiers films d’Ava Gardner, fraichement mariée à Mickey Rooney. A ses côtés dans cette commédie irrésistible, Dracula qui demande à être enterré en costume de vampire : Bela Lugiosi. Véritable monument burlesque ce film amène un sujet d’actualité. L’histoire parait pourtant ne rien avoir de militant au début : Un couple emménage dans une grande maison de banlieue qu’ils n’ont encore jamais visitée. Durant leur lune de miel, les East Side Kids décident de la remettre à neuf. Mais ils se trompent de maison et se retrouve dans la demeure

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hantée qui la jouxte. Seulement les fantômes ne sont pas réellement des revenants, mais des agents nazis infiltrés dans la société américaine. Alors que les États-Unis d’Amérique partir du 7 décembre 1941 entrent en guerre contre l’Allemagne nazie, l’industrie du cinéma et des divertissements en général s’engage dans l’effort de Guerre. Ce n’est donc pas un hasard si les fantômes sont plus que des fantômes. En plus de l’intéret historique de ce film, le classicisme dont il fait preuve lui permet d’atteindre un certain degré d’universalité. Il est aussi remarquable de constater que c’est un des rares film d’époque à donner un des premiers rôles à un Noir.

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BLOODY MALLORY La Buffy à la Française Julien Magnat, ancien critique dans L’écran fantastique, a subi les foudres de ses anciens confrères avec ce film qui ne leur était pas adressé, mais adressé à tous les cinéphages qui ont voué, par le passé, un culte au Rocky Horror Picture Show. Eux ont reconnu en Mallory une grande super-héroïne de cinéma.

Film de Julien Magnat avec Olivia Bonamy, Adria Collado et Jeffrey Ribier de 2001. Ce film, produit par Fidélité Productions sous son nouveau label Bee Movies, s’inscrit, avec Un jeu d’enfants et Requiem, dans la première vague des productions françaises de genre à faible budget. L’histoire est proche de l’univers de Buffy. La nuit de ses noces, Mallory découvre, non sans horreur, qu’elle a épousé un démon. Elle le tue aussitôt d’un coup de hache et décide de consacrer sa vie à la lutte contre cette monstrueuse engeance. Quelques années plus tard, la voici à la tête d’un gang anti-paranormal composé de Vena Cava, une drag-queen experte en explosifs, et de Talking Tina, une petite fille télépathe. Mallory doit enquêter sur l’enlèvement du Pape par une étrange créature. Le Vatican n’approuve guère ses méthodes, mais Mallory est la seule à

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pouvoir retrouver le Saint-Père dans les prochaines vingt-quatre heures, avant que les médias ne s’emparent de l’affaire. Hors norme, ce film ne se prend à aucun moment au sérieux, indécent d’exubérance, il pompe allègrement dans l’univers asiatique des mangas, ce sera même Kenji Kawai, compositeur des films de Mamoru Oshii et d’Hideo Nakata, notamment pour Ring, qui se charge ici des ambiances sonores. Puis juste retour des choses le film sera même adapté en manga. Une fois de plus les critiques cinés n’ont rien compris, jugeant le film au premier degré il a été jeté au pilori. Que de dégoût de ne pas voir ce film reconnu à sa juste valeur.

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THE DARK / LES NUITS DE LA VIOLENCE Attention la bête est lachée Si vous pensez que l’on va parler du film de John Fawcett de 2004 avec Sean Bean, Maria Bello et Maurice Roëves vous avez perdu.

Ce film de 1979 inédit en salles à Paris jusqu’en janvier 2006 a été réalisé par John "Bud" Cardos. Enfin c’est ce que dit l’affiche, mais d’après ce que j’ai compris un autre réalisateur avait commencé le film (à l’époque ça devait être qu’un énième polar) puis il s’est engueulé avec les producteurs et a été relevé de ses fonction en plein milieu du tournage. C’est à ce moment que les choses se gâtent et que le nouveau réalisateur décide de faire de ce polar une oeuvre culte de la science fiction. Si "nous ne sommes pas seul dans l’Univers" nous sommes bien seul dans la salle de ciné. Contrairement aux monuments du kitch que peuvent être les films d’Ed Wood, là le film est tous simplement nul. Les effets spéciaux dignes d’un Star Wars Turc. Pendant 92 minutes, on suit deux flics de Los Angeles dans leur enquête sur une série de meurtres par décapitation commis par une créature extra-terrestre. Enfin quand je dis enquête en fait il se rendent sur les lieux du crime et regardent la foule assis sur le capot de la voiture en se disant qu’ils n’arrivent pas à trouver de preuves. Le faire valoir, un flic goinfre qui dit que des conneries, pourrait presque passer pour le cerveau de l’équipe. Et pendant ce temps là un extraterrestre ressemblant vachement à un mec normal avec une

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veste de clodo lance des rayons laser avec les yeux façon "je dessine des traits sur la pellicule avec mon stabilo et je fait sauter trois pétards". Des cascades à la Hulk des années 70. Pourtant ce film à un caractère archéologique puisque on y retrouve des visages familier de la TV américaine notamment l’ancien Perry White de "Lois et Clark" (que l’on retrouve dans la série "24h" en ce moment sur Canal +) et le Black de la série "Deux Flics à Miami" (doublé façon Michel Leeb : "J’y vais ty manger là dis donc"). Si vous voulez les noms de cette brochette d’acteurs regardez ici (car sur leur CV ce film a du disparaître je pense) : William Devane, Cathy Lee Crosby, Richard Jaeckel, Keenan Wynn.

Bon même en me basant sur ma grille d’évaluation des bons nanars je ne peux décemment pas mettre plus de 3/20 à ce film, même si les costumes (notamment les robes des chambres psychédéliques et les moules burnes de toute beauté) font remonter un peu la note.

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DE LA NUIT DES MORTS VIVANTS À SHAUN OF THE DEAD Même pas peur. Haaaaaaa ! La satire sociale des vivants passe par la mise en action des morts.

La Nuit des morts vivants, film de George A.Romero de 1968 avec Juane Jones, Judith O’Dea, Karl Hardman et Marilyn Eastman résonne comme une critique sociale et raciale. Il est à considérer plus comme un film politique que d’épouvante. Car de l’épouvante il n’en reste plus grand chose aujourd’hui. Un peu comme les Oiseaux d’Alfred Hitchcock le film a mal vieilli en ce qui concerne sa capacité de nous terroriser.

mêmes thèmes ils évoluent dans le même univers. Dans la scène où Shaun et Ed regardent le journal télévisé, le présentateur emploie les mêmes paroles que le reporter visible dans La Nuit des morts vivants, expliquant qu’à la suite d’une mutation, les morts sortent des tombeaux pour dévorer les vivants.

d’horreur.

La boucle est bouclée avec Land of the dead (le quatrième épisode de la saga sur les mortsvivants de George A. Romero) puisqu’on y retrouve Edgar Wright et Simon Pegg, les deux créateurs de Shaun of the Dead qui y tiennent le rôle de deux zombies (qu’on peut apercevoir chez un photographe). Land of the dead est lui aussi un film socio-politique fortement marqué par le 11 septembre 2001. Ce film reprend ainsi la tradition de l’analyse morbide de la société initiée avec La Nuit des morts-vivants, de Zombie (1978) qui dénonce la société de consommation et du Jour des morts-vivants (1985) qui dénnonce les germes du totalitarisme [1].

Alors que dans le premier film, on suit les aventures d’un groupe qui doit accueillir contre son gré un homme noir poursuivi par les morts vivants dans une Amérique marquée par la guerre du Vietnam, le deuxième traite le thème de la crise de la trentaine en suivant les aventures de Shaun qui n’a pas fait grand-chose de sa vie.

Le message de ces films reste cependant toujours le même : ne soyons plus des zombis qui suivent le mouvement sans réfléchir. Réveillons nous et prenons notre vie en main si nous ne voulons pas être boulotés par la société. Mais en attendant la révolution, faites comme nous allez voir ces films et faites donc un peu marcher le business des loueurs de DVD.

Shaun of the Dead par contre n’est pas une parodie de film d’horreur, mais un film d’horreur drôle. Réalisé par Edgar Wrighten 2003 avec Simon Pegg, Nick Frost et Dylan Moran ce film aborde lui ausi des thèmes sociaux et humains imbriqués dans le contexte décalé des classiques du film

Si ces deux films ne traitent pas des [1] Tetralogie de George A. Romero

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LUCKY LUKE Terence Hill son nom n’est plus "Personne" mais "Luke". Une adaptation à peine mieux que celle d’Eric et Ramzy, du héros créé par Morris en 1949.

Film de Terence Hill avec lui même, Ron Carey et Bo Gray. Cette comédie américaino/italienne de 1991 est une énième variation sur le héros de Morris. La première adaptation étant un 45 tours de la collection Livre-Disque Decca éditée par Philips en 1964 "Lucky Luke : Le retour des Dalton" qui raconte les aventures des Dalton qui sont à la poursuite d’un héritage. L’histoire de ce film met une fois de plus en avant le cow-boy solitaire, contre l’avidité des Dalton. Lucky Luke débarque dans une petite ville du far-west, Daisy Town avec son cheval pour y mettre de l’ordre... Mais les habitants ne supportent pas la rigueur excessive du tireur le plus rapide de l’Ouest. Ce film qu’il faut voir au 130e degré à tout de même attiré 1 103 026 spectateurs. Une mention spéciale pour Mario Lurashi (le dresseur de Jolly Jumper) notamment pour la scène du massage cardiaque de notre canasson préféré, et un blâme pour Vera Marzot (aux costumes) qui n’a pas réussi à trouver de chemise jaune et de gilet noir pour Terence Hill. La BO elle est guillerette et s’intègre parfaitement à cette comédie familiale qui n’a pas beaucoup d’ambition. Dommage car ce film donnera tout de même suite à une série télé de 8 épisodes toujours réalisés par

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Terence Hill avec Terence Hill, Ron Carey et Bo Gray. Cette série est au même niveau que le film et n’a pas plus d’ambition, dommage quand on pense que Terence Hill a incarné un des plus grand personnage des Western dans Mon Nom est Personne. Un des épisodes est même sorti au cinéma sous le titre de "Lucky Luke 2". Les moyens, le respect du graphisme de Morris, la qualité des intrigues sont vraiment inexistants.

Même ainsi Terence Hill n’apprend pas de ses erreurs et décidera d’adapter de la même manière Don Camillo dans un série TV. Quelle peine. Quant à moi je regretterait toujours que le duo mythique des années 80, Terence Hill et Bud Spencer n’aient pas adapté une autre BD : "Astérix et Obélix". Ils avaient la carrure (le petit blond nerveux et le gros barbu) et l’humour adapté (pif paf pouf).

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LE GRAPHIQUE DE BOSCOP La Star Ac de 1976 Vous désirez voir des photos de Jérémy Manesse bébé ? Voici le film qu’il faut voir.

Film de Georges Dumoulin et Sotha Dumoulin avec Romain Bouteille, Catherine Mitry et Patrice Minet tourné en 1976.

références en tout genre. A noter que l’ambiance dans la salle participe aussi au spectacle.

L’histoire est tirée d’une pièce de théâtre du Café de la Gare [1] (comme Le dîner de cons) qui raconte comment un éboueur a construit un ordinateur qui lui fabrique des chansons grâce auxquelles il deviendra très vite une superstar. Parallèlement, son fils, Pissenlit, un jeune prodige, simule la débilité mentale, afin de pouvoir exercer son genie des mathématiques en toute quiétude. Cette fable moderne sur l’irrésistible besoin d’ascension qui mène les hommes, est à la fois drôle et désespérée. Une fois de plus c’est un conte qui passe ou qui casse, où l’humour potache fuse. Les Lyonnais ne s’y sont d’ailleurs pas trompé car le film est toujours projeté aux CNT Terreaux à Lyon depuis... avant 82 dans une séance spécial samedi minuit. Alors qu’à Paris certains réservent un culte au Rocky Horror Picture Show, certains Lyonnais ont vu le plus de 10 fois et rient encore à l’humour de ses dialogues, alternants calembours ignobles et

Bref un petit film devenu culte qui fait passer le Père Noel est une Ordure pour de la petite bière et qui malheureusement pour les non Lyonnais n’est trouvable qu’en VHS d’occasion.

[1] A l’affiche du 18 décembre 2005 au 28 février 2006, toujours Café de la Gare 41, rue du Temple 75004 Paris

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MUSCLOR ALIAS DOLPH LUNDGREN Par le pouvoir du crâne ancestral, je détiens la force toute puissante !

John Woo dirigera et produira une adaptation live des aventures de Musclor et des "Maîtres de l’univers" ! Après Dolph Lundgren c’est u tour du cinéaste hong-kongais de réaliser pour la Fox, ce projet écrit par Adam Rifkin. Pour le moment aucune date de tournage n’a été annoncée.

Créée en 1983 par Mattel d’après leur ligne de jouets et figurines, la série animée Les Maîtres de l’Univers a débarqué sur les écrans français dès janvier 1984, à travers 130 épisodes. La série originale produite par la société Filmation durera 2 saisons de 1983 à 1985. Suivra 2 saisons de la série She-ra, Princesse de Pouvoir entre 1985 et 1986. Jetlag produira une nouvelle série en 1990 qui se passe dans le futur The news aventures of He-man [1]. Pour finir une nouvelle série dont déjà deux saisons ont déjà été diffusée aux Etats Unis depuis 2002. Mais Musclor ne se limite pas à envahir notre petit écran. En 1985, pour célébrer les retrouvailles de Musclor et She-Ra un long métrage d’animation adapté des premiers épisodes de She-Ra, princess of Power : Le Secret de l’épée voie le jour. Mais ce n’est pas le pire des méfaits. En 1987, Gary Goddard a signé une première version live des aventures de Musclor avec Les Maîtres de l’Univers,

emmené par Dolph Lundgren, Frank Langella et une toute jeune Courteney Cox. L’histoire n’a pourtant que peu à voir avec la série animée. En effet si le film débute bien sur la planète Eternia. Le combat de Musclor et Skeletor se déplace sur Terre, à New York précisément. Il y trouvera de nouveaux amis, notre "amie" Courteney Cox. Si le début est prometteur (un disign qui n’est pas mauvais [2]) la suite du film fait largement penser à Highlander 2 avec ses combats d’épées sur des skate volants et des méchants post punk ridicules. Dire que c’est un de mes premiers souvenirs de cinéma (même que c’était au Grand Rex c’est dire)... La nouvelle série animée, les nouvelles aventures BD (chez Image Comics) ont relancé le filon puisqu’il est prévu que John Woo produise prochainement une adaptation live des aventures de Musclor. L’acteur The Rock est même préssenti comme candidat majeur pour se glisser sous l’armure de Musclor.

[1] rebaptisé en Français He-man, le héros du futur afin de se démarquer du dessin animé d’origine, tant le fossé entre les deux est énorme [2] à noter que monsieur Moebius n’y est pas étrangé puisqu’il y a travaillé

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LE MASQUE Un film que vous ne verrez pas chez tout le monde La Bretagne quel beau pays. Le beau temps, les mouettes, les amis, bref de quoi passer de bonnes vacances si des mésententes latentes ne venaient pas troubler ces congés entre amis. Court métrage de 26 minutes réalisé en 2005 et diffusé par Mamie Voilà Production avec Odessa, Thanos, Mollo, Durton, Cap, Orphan, Cookie et Gwen sur un scénario de Tanos et une réalisation d’Odessa. L’histoire commence comme dans le Projet Blairwitch, une bande de copains, caméra au poing filme leurs vacances, la vraie question est de savoir si ce sont de vraies archives ou pas, où commence la fiction et où s’arrête la réalité. Des rôles qui collent de près aux personnages. Donc vous vous attacherez très vite à cette bande de copains qui décident de squatter la maison de campagne des parents de l’un d’eux. Vous vous y retrouverez quand doucement l’ambiance commence à tourner au vinaigre. Un vilain secret pourrit les vacances. Cependant tout le monde ne semble pas touché. Comment Orphan gardet-il sa bonne humeur entraînante ?

Le jeu d’acteur révèle certaines surprises, entre coup d’oeil sur les dialogues (pas trop cachés) et le regard de tueur du personnage principal, on ne peut que reconnaître le talent du congre et des mouettes qui sont plus vrais que nature. Plus sérieusement ce film amateur change de tous les Fanfilms parodiant séries Tv et films. Une véritable tension psychologique s’installe doucement et on y croit. Preuve que le scénario proche des personnages mêlant judicieusement histoires vraies et inventions imaginaires, appuyé par une réalisation très proche du documentaire (émaillé tout de même par deux trois fondus enchaînés superflus) peut mettre des acteurs amateurs en valeur, car il ne faut pas oublier que c’est eux qui font le film. Ce qui m’amène à conclure : "un film incroyable, avec un Gwen épatant" [1].

[1] "Il n’est pas dit que l’on me fera dire ce que je n’ai pas dit. Alors je dirai tout ce que l’on m’aura fait dire".

***** DEMENTIA 13 Aux frontières de la folie Le premier film de Francis Ford Coppola si l’on exepte le film érotique soft qu’il préfère passer sous silence. Magnifique film à suspence en noir et blanc se déroulant en Irlande. Toute une famille est réunie autour de Lady Haloran. Au milieu des rancœurs, une série de meurtres à la hache provoque la terreur. L’intérêt de ce film réside dans la classicisme et l’ambiance familiale (qui tourne autour d’un secret bien sûr), mais surtout dans l’idée géniale de la multiplicité des complots. Si le fântome existe, c’est lui

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qui pousse tous les assassins potentiels à inventer des stratagèmes pour faire croire que la maison est hantée. Chacun est surpris par la mise en scène de l’autre et tous finissent plus ou moins par croire à l’existance de ce fântome. Le film n’est pas très effrayant mais avec du suspense (le scénario reprenant la structure de Psychose d’Hitchcock) et bien filmé. Un bon petit moment de ciné à voir absolument à la scéance de minuit.

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LE GRAND DÉTOURNEMENT Les films et les séries cultes amalgamés pour notre plus grand bonheur La télévision française regorge de bijoux tels que les détournements de Canal + diffusés une seule et unique fois et jamais commercialisés pour de sombres raisons de droits.

Si sur un site qui parle de BD (et notamment de comics) et de ciné/TV on ne parlait pas de Derrick contre Superman ou Eine Grosse Fünf ce film de 1992 réalisé par Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette, produit par Eve Vercel et Robert Nador pour Canal +, avec les voix de Evelyne Grandjean, Patrick Burgel, ce serait un véritable drame. Voir même une erreur professionnelle. Ce film est incontournable pour tous les fans de Derrick... heu je veux dire pour tous les téléphages d’avant, ceux qui regardaient la Cinq à l’époque où la télé passait des séries cultes comme Star Trek, Starsky et Hutch, Navarro. L’intrigue, ancrée dans la réalité audiovisuelle de l’époque raconte comment certains se battaient contre la disparition de la chaine de Berlusconi au profit d’ARTE. et notamment comment Derrick accompagné du Capitaine Kirk et des drôles de Dames voit ses plans contrés par Numéro 6 et Roger Moore qui, avec l’aide de Superman, le mettent hors d’état de nuire. Le principe est simple, Canal + décide de mélanger des extraits de différentes séries TV et de faire un doublage nouveau afin de raconter une histoire super dingue. D’autres "Détournements" deviendront mémorables, notamment La classe Américaine

écrit et réalisé par Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette, produit par Eve Vercel, Robert Nador et Michel Lecourt avec les voix de Christine Delaroche, Evelyne Grandjean, Marc Cassot, Patrick Guillemin, Raymond Loyer, Joël Martineau, JeanClaude Montalban, Roger Rudel, Lionel Abelansky, Alain Chabat, Dominique Farrugia, Jean-Yves Lafesse, Serge Hazanavicius. Ce film diffusé une seule fois le 31 décembre 1993 marquera les esprits. Ce film, mélange improbable de classiques hollywoodiens fait se rencontrer les plus grandes Stars américaines : John Wayne, Robert Redfort, Clark Gable, Paul Newman, Dustin Hoffman... pour ne citer qu’eux. Le tout dans une enquête policière ponctuée de flashbacks sur la vie de l’homme le plus classe du monde : Georges Abitbol qui est mort tragiquement lors d’une croisière dans l’atoll de PomPom Galli en murmurant : "Monde de merde". Dave, Peter et Steven découvront-ils le fin mot de l’histoire ? Pour le savoir il n’y a que le net, en effet aucune vidéo n’est officellement commercialisée.

Pour ces films mémorables, made in Canal + et tous les délires faits "maison" que ce soit des films amteurs ou des cours métrages semi-professionnels il faut une véritable réflection sur le Pir to Pir. Limiter le débat des télécharments sur Internet à des questions de gros sous sans parler de la diffusion d’une œuvre auprès du plus grand nombre, raison première de l’art, revient à faire de tous les "produits" culturels des produit purement commerciaux.

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ARRÊTE DE RAMER, T’ATTAQUES LA FALAISE ! N’en jetez plus... j’ai réussi à trouver un film pourri, même selon mes critères !!! Un film dont le titre (celui du générique et non pas de la jaquette) comporte une faute, c’est "arrête de ramer" et non pas "arrêtes de ramer", pour une fois que ce n’est pas une faute à moi...

Ce film de Michel Caputo de 1979 avec Bernadette Lafont, Patrick Messe, Michel Galabru, François Maistre, Bernard Haller reste pour moi un objet assez incompréhensible. Le fait d’avoir mangé des huîtres avariées la veille ou le côté embrouillé de l’histoire à eu raison de mes dernières forces. Je l’avoue je n’ai rien compris à ce film. Pour vous résumer le film j’ai plus vite fait de prendre le speach du DVD : "Le CID, revu et corrigé, trois siècles, plus tard. Chimène et Rodriguez ne couchent ensemble en attendant toujours qu’on les marie. Don Diègue a mis de l’eau dans son vin et Don Fernand, Roi d’Espagne, est devenu sénile." Puis pas la peine de chercher un autre résumé sur allociné... ce film n’est même pas référencé. On y trouve bien Arrête de ramer, t’es sur le sable"(Meatballs en VO, avec le trio Ivan Reitman-Harold Ramis-Bill Murray) sorti la même année. D’ailleurs le titre de ce film est volontairement calqué sur celui de ce film puisqu’au début ce chef d’œuvre français censé malmener gentiment l’œuvre de Corneille à travers une satire burlesque et farfelue devait s’appeler Qu’il est joli garçon l’assassin de Papa.

enfin dans les années 70. Hélas la bonne volonté ne suffit pas à excuser un jeu d’acteurs médiocre (ils ont l’air de savoir à peu près autant que moi pourquoi ils sont compromis avec ce film... qui parfois rigole à l’écran de leur propre improvisation faute de réelle direction d’acteur) et le déferlement de grand n’importe quoi. Alors on mélange gaiement les tirades originales de Corneille et répliques mémorables tel que "Et moi je vous emmerde à la petite cuillère !". J’ai failli lâcher prise accablée par tant de trépignements, de cris et de hurlements. En ce qui me concerne je n’ai vu aucun fil conducteur, aucun intérêt, aucun raccord de montage, aucune cohérence, de gags ou bien de scénario. Mais les grands malades que vous êtes, j’en suis sûr, vont s’empresser de vouloir voir ce film qui m’a tant déconcerté. Quand je dis qu’un nanar est à voir absolument personne ne suit mes conseils, mais pour faire l’inverse de ce que je dis là il y a du monde... Ha j’vous jure...

C’est je pense un des rares films qui contient des rires enregistrés. La volonté est effectivement d’avoir un film décalé transposant l’univers du Cid à aujourd’hui

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THE TERROR Le cauchemar prend forme Roger Corman ne s’illustre pas que dans les films d’épouvante, c’est lui qui lancera Robert De Niro dans Bloody Mama (1970). Mais il reste tout de même le pape du ciné Underground avec des films comme The Terror.

L’histoire est celle d’un jeune officier (Jack Nicholson (qui co-réalise le film) qui se retrouve après une campagne militaire, à demander l’asile à un Baron (Baron Von Leppe). Or ce dernier, bien entendu, comme son nom, son château et le bossu qui ouvre la porte le laissent deviner, cache un terrible secret. Il va tenter de cacher la vérité qu’abritent les murs de son sinistre château.

Plus cliché comme film il n’y a pas, c’est bien d’ailleurs ce qui fait la force de ce film qui respecte toutes les règles du genre, le baron Von machin truc, le larbin, les passages secrets, le fantôme... bref tout y est... on en sentirait presque le pop-corn.

***** CASTLE FREAK Un film ciné, comme si vous étiez devant M6 un vendredi soir

Un couple et sa fille aveugle héritent d’un château en Italie qui date du XIIe siècle. Cette demeure devient le théâtre de meurtres sanglants. Tout va crescendo, les bruits étranges annoncent l’horrible, des couloirs sombres fichent la pétoche. Quand les meurtres éclatent la vérité sort enfin au grand jour. Un monstre habite la maison. Un monstre oui, mais qu’a donc poussé cette créature à devenir un monstre et est-elle vraiment méchante ?

tellement le téléfilm qu’on s’attendrait à voir passer ce film sur M6 ou sur TF1 pour combler une heure creuse. L’histoire n’est pas inintéressante, on comprend mieux pourquoi Stuart Gordon signe ainsi une nouvelle adaptation de HP Lovecraft (Castle Freak étant une de ses nouvelles). Hélas les moyens ne sont pas au rendez-vous pour nous prendre au jeu. Il faudra que Stuart Gordon attende ReAnimator pour accéder à une bourse mieux remplie et de par le fait à un public plus large.

Par moment on s’attache à cette pauvre abomination de la nature, on arrive même à la comprendre, mais le tout sent

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THE ROCKY HORROR PICTURE SHOW Un film qui aurait gagné a avoir des slips rouges et non en cuir noir Richard O’Brien acteur au chômage écrit en 1973 une comédie musicale intitulée They Came from Denton High qui deviendra par la suite The Rocky Hor-roar Show, puis le définitif Rocky Horror Show. Si la pièce fait un carton dans les petites salles de théâtre anglaises et à Los Angeles, elle fera un four à Broadway et lors de sa sortie ciné. The Rocky Horror Show, avec ses costumes ridicules et ses trucages lamentables subira les foudres de la critique puis celles du public. Le film de Jim Sharman avec Tim Curry, Susan Sarandon et Barry Botswick ne marquera pas l’année 1975. Replaçons nous dans l’histoire du film. Après un mariage Brad et Janet décident de se fiancer. Alors qu’ils vont annoncer la bonne nouvelle à leur ancien prof, leur voiture tombe en panne en pleine fôret. Ils décident, alors qu’un orage éclate, de trouver refuge dans une mysterieuse maison. Ses occupants se livrent a de bien étranges experiences. Le propriétaire, Frank N’Furter, sorte de Frankenstein, a créé non pas une créature de terreur, mais de plaisir. Les invités à l’exhibition du monstre nommé Rocky font référence aux films de Dracula (ils viennent de la planète Transexuel de la galaxie... Transylavanie). Bien d’autres références sont à citer, nottament La Nuit du chasseur (les mots "hate" et "love" tatoués sur les mains de Meatloaf), King Kong (la mort de la créature)... Rien que la chanson du générique fait référence à plus de vingt films de série B de science fiction (Flash Gordon, Tarantula, Le Météore de la nuit,

Planète interdite...). Une fois celà dit on peu commencer à argumenter que les erreurs de montage, les effets spéciaux calamiteux sont bien évidemment à prendre au second degré. Ils sont là pour parodier les anciens films de science fiction des années 1930 à 1950. Hélas lors de la sortie du film les critiques et les spectateurs n’ont pas eu cette lecture du film ce qui explique son flop retentissant. Heureusement pour ce qui se révèlera au final être un chef-d’oeuvre du 9e art la Fox décide de rentabiliser le film en l’exploitant sur plusieurs mois ou années, en ne le projetant qu’une fois par semaine (le samedi à minuit) dans quelques salles du pays. Et c’est dans une salle de Greenwich Village à New York que le film attirera ses premiers incondicionnels. Petit à petit les gens se déguisent et le riz et l’eau volent pendant les scènes de mariage ou d’orage. Aujourd’hui encore vous pouvez assister à la projection au Studio Galande, une petite salle du Quartier Latin à Paris, où deux troupes différentes assurent deux représentations les vendredis et samedis à 22h10 [1]. Un Conseil : allez-y un vendredi 13, c’est soirée inversée.

[1] Adresse : Studio Galande, 42 rue Galande - Paris 5è Tarif : 7 euros Téléphone : 08 92 68 06 24.

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POPEYE Il y en a qui n’ont que ça à faire

Adapté du personnage, créé le 17 janvier 1929 par Elzie Crisler Segar, issu de planches parues dans la presse sous le nom The Thimble Theater, Popeye apparaît pour la première fois à la télé en dessin animé dans Popeye The Sailor en juillet 1933, produit par les Studios Fleischer (aussi producteur de Betty Boop). C’est en 1980 qu’arrive le drame. Un film, Popeye, est réalisé par Robert Altman avec Robin Williams interprétant le célèbre marin. L’intrigue comme dans le dessin animé relève du triangle amoureux entre Popeye, le célèbre marin, qui se bat contre Brutus pour remporter l’affection d’Olive. Tout est conforme au dessin animé, le style des personnages, les cascades, les décors, les chansons et même les voix truquées. Le petit problème, c’est que ce côté fidèle rend le film insupportable. On ne comprend rien à ce que disent les personnages qui parlent tous avec des voix de canard mâchant des chamalos. On devient épileptique à force de voir tous les personnages en arrière plan tomber et sauter dans tous les sens. On devient clostrophobe dans ce décor en carton pâte qui peine à donner un caractère aventurier à ce film. Puis pour finir on envie les mal-entendants qui échappent aux chansons monosyllabiques qui entrecoupent le film (il ne faut pas oublier que c’est un film Disney, donc les chansons on ne peut pas y écoper... écoper vous avez saisi le jeu de mots ?). Pourtant

la

dernière

partie

reprend

fidèlement le premier épisode du dessin animé. Brutus s’en va sur une île dans son rafiot avec Olive ligotée dans la cheminée du bateau, et Popeye le suit dans une autre embarcation avec Papi-Popeye, un mec qui bouffe des hamburgers on ne sait pas trop pourquoi, et l’enfant adoptif de Popeye et Olive. Seulement oubliez la scène de combat avec le dinosaure (de mémoire dans le dessin animé c’était un dinosaure) remplacé ici par une vraie pieuvre en latex véritable complètement statique et inamovible. Mais il faudra attendre donc la fin pour voir les fameux épinards (que Popeye en fait déteste !) et avoir droit à la chanson : I’m Popeye the Sailor Man I’m Popeye the Sailor Man I’m strong to the "Finich" ’Cause I eats me spinach I’m Popeye the Sailor Man. I’m one tough Gazookus Which hates all Palookas Wot ain’t on the up and square I biffs ’em and buffs ’em An’ always out-roughs ’em an’ none of ’em gits no-where. If anyone dasses to risk My "Fisk" it’s "Boff" an’ It’s "Wham" un ’erstan’ ? So, keep "Good Behavor" That’s your one life saver With Popeye the Sailor Man C’est donc soulagé d’avoir eu cette chanson chantée au moins une fois qu’on éteint son magnétoscope (et oui bizarrement le film n’est pas encore sorti en DVD) et que l’on retire la cassette pour la brûler dans le jardin. Si ce numéro vous a donné envie de "Cinéma Bis" (films pour le sale rejeton morveux, pustuleux et poisseux pour ados attardés, fiers de revendiquer un patrimoine culturel qui s'étendrait bien au-delà de la série "B", dans les méandres d'un cinéma ultra fauché "Z" criard et paillard). Je vous convie à a ller sur le site de la cinémathèque de Bercy. Vous y trouverez certainement un rendez-vous régulier que vous ne voudriez plus manquer et tout cela pour un prix modique. www.cinematheque.fr

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