Guild Mag the end

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THE END

Hiver 2006

Comics Manga Cine Tv...

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Beyonder présente : L Edito Il y a un peu plus de deux ans déjà voyait le jour un nouveau journal sur le net. Mais attention pas n'importe quel journal. Celui fait par et pour les forumers TM. Traitant sans tabous tous les sujets d'actualité (des Catherinettes aux poissons d'Avril), tous les moyens d'expression (de la nouvelle de June Maker a la BD de Héro) et vous faisant découvrir les grands talents d'aujourd'hui et d'hier (de l'interview de Stan Lee à celui de Geoff). Bref cette fenêtre ouverte sur nos passions a été un lieu privilégié de partage, d'émotion mais aussi d'engueulades. Bref un condensé de vie que vous avez suivi pas à pas. Aujourd'hui vous tenez entre vos mains un numéro de luxe (avec une mise en page plus belle que jamais et un calendrier non pas de l'avant, mais de l'arrière, de toute beauté). Ce numéro est aussi historique, en effet c'est le dernier numéro du Guild Mag ®. Le dernier après 15 numéros (toutes versions confondues). Mais rassurez vous si votre journal disparaît ce n'est que pour laisser place à une nouvelle version plus moderne, plus interactive et surtout plus réactive. Vous en saurez plus prochainement sur la nouvelle révolution éditoriale du Forumverse TM.

Couverture : Geoff Encrage : Mollo Couleur : Studio Durton!

1 Nous espérons que vous aurez autant de joie à nous retrouver sous notre nouvelle forme que vous en aviez à nous lire sous l'ancienne et nous vous remercions de votre fidélité. Je voudrais aussi en profiter pour remercier, de manière toute personnelle et sincère, tous ceux qui à travers leurs articles, dessins, Interviews , mise en page et correction des fautes d orthographe ont contribué à faire du Guild Mag ® autre chose qu'un énième fanzine sans âme errant sur le net.

OURS Rédaction : la sémillante Forumverse.net

équipe

de

Guild-Mag est imprimé sur PDF Creator Guild-Mag est une revue électronique (webzine) gratuite sans aucune obligation d achat du tout.. Aucun séquoia n a été maltraité durant l impression virtuel de ce PDF.

L'année 2006 sera donc celle du renouveau et de l'audace. Qu'elle soit aussi votre année. Que le bonheur soit votre allié, que le sourire soit votre invité et que la joie embellisse vos soirées. "Bonne année" Beyonder créateur du Guild Mag

®

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ZOOM SUR...

THE CROW IS ALIVE !!! La rentrée sera corvidée ou ne seras pas.

Aleksi Briclot, Guile, Soul, Carine, Matthieu Vatin, Frankel De plus, il est en tirage limité à 300 exemplaires, et seulement disponible sur les salons, ou par le site internet www.thefrenchcrow.com , un vrai collector, quoi !

The Crow ça vous dit quelque chose beaucoup à ce nom se remémorent de excellent film d Alex Proyas avec Brandon Lee (1994) (ne parlons pas des horribles suites The Crow, la Cité des Anges ni de Salvation et encore moins de Salvation directement sorti en vidéo pour ne pas ternir la mémoire du fils de Bruce Lee) ou encore la très bonne, mais hélas inachevée, série The Crow Stairway to Heaven diffusée sur M6 en 1999.

Bref on ne saurait trop vous conseiller de garder un il sur le site de The French Crow si vous ne voulez pas rater le corbeau. Mr Bey et Yoann Boisseau

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Si vous désirez vous replonger dans cette ambiance noire mais pourtant pleine d amour soyez heureux. French Crow réédite le premier « The Crow » alors si vous ne l avez pas encore, courrez vite l acheter, car rarement j ai été plus honnête qu en vous disant que s il y a un comics à lire c est bien celui-là. Puis pourquoi bouder notre plaisir quand on sait que la malédiction du Crow ne frappe pas que les américains et les canadiens. Et oui, nous aussi, les petits Français, avons droit quand on meurt le sentiment de vengeance bouillonnant dans nos veines a être reconduit sur Terre par un corbeau pour châtier nos assassins et rétablir le bien... French Crow narre les aventures des Corbeaux Français dans deux magnifiques tomes. Le premier comportant 4 histoires, avec une couverture de James O'Barr est sorti en 2001. Le second, comportant 2 histoires, avec une couverture

d'Aleksi, sorti cette année et le tome trois est déjà en préparation Mais puisque le Guild-Mag vous dit que la rentrée sera corvidé ou ne seras pas il faut nous croire. Le 15 Septembre est sorti le Portfolio The French Crow : From Time to Times. Au programme, 13 illustrations par différents auteurs : Davidô, Christophe Hénin,


!SPIDER-WOMAN

ZOOM SUR...

Zoom sur un personnage des années 70-80 qui revient sur le devant de la scène grâce à l un de ses plus grands fans, le scénariste Brian Bendis.

Nom réel : Jessica Drew Autres alias : Arachné Identités : Secrète Nationalité : Anglaise Lieu de naissance : Londres Situation de famille : Célibataire Taille : 175 cm Poids : 58 kg Cheveux : noirs Yeux : verts Parents connus : Jonathan Drew (père, mort) ; Merriem Drew (mère, morte) Groupes d appartenance : SHIELD, anciennement Spider Society, HYDRA, Drew et Mc Cabe investigations. 1ere apparence : Marvel Spotlight 32 (1977)

Histoire : Le scientifique Jonathan Drew effectue des recherches avec son partenaire Herbert Edgar Wyndham (qui deviendra plus tard le maître de l évolution) sur l uranium qu ils ont découvert en grandes quantités dans un pays proche des balkans. Ils y ont d ailleurs construit une grande cité artificielle où vit avec eux la jeune fille du professeur Drew. Jusqu au jour ou la forte exposition de l uranium empoisonne Jessica au point de tomber gravement malade. Son père décide, pour la sauver, de lui injecter un sérum à base araignée et de la placer dans un accélérateur génétique que son associé Wyndham avait construit auparavant. Elle y reste enfermé durant plusieurs années et se réveille amnésique ignorant même que son père est mort depuis longtemps. Seule et effrayée, elle s enfuit vers le village le plus proche. Par accident, elle tue un des villageois avec un rayon vénéneux. Traquée par la populace, elle doit son salut au comte Otto Vermis qui l entraîna à maîtriser ses pouvoirs afin de la faire entrer dans l organisation terroriste HYDRA. Ne connaissant pas le but véritable de l HYDRA, la première mission de Jessica (sous le pseudo Arachné) fut de tuée le directeur du SHIELD qui n était autre que Nick Fury. L attentat échoua et elle fut capturée par sa cible. Celui-ci lui apprit la vérité sur son mentor, le comte Vermis, et sur le but véritable de sa mission. Folle de rage, elle s enfuit en Angleterre ou elle apprend toute la vérité sur ses origines de la bouche du magicien Modred.

Décidée à refaire sa vie, elle s installa sur la cote ouest ou tout d abord, elle devient chasseuse de primes et ensuite, avec l aide de Fury, détective privé. Durant cette période, elle affronta des adversaires plutôt atypiques comme le Suaire, les frères Grimm ou bien le Loup Garou. Mais durant un affrontement avec son ennemie jurée Morgane, elle se retrouva entre la vie et la mort. Sauvé par le Dr Strange et les Vengeurs, elle perdit néanmoins ses pouvoirs. Elle reprit alors ses activités de détective privé et s installa sur l île de Madripoor avec son associée Lindsay Mc Cabe. Mais malgré tout le passé la rattrapa et elle fut contrainte de revenir à New York afin d aider la voyante Madame Web à prendre en charge la nouvelle Spider woman. C est durant cette période que Jessica retrouva l usage de ses pouvoirs. Mais aventure fut de courte durée car elle retira son soutien à mattie franklin (spider woman 3) après avoir apprit que celle-ci se droguait. Aujourd hui, elle est devenu agent spécial du SHIELD. Pouvoirs : Tout comme Spider man, Jessica Drew a la force proportionnelle d une araignée et peut, elle aussi, grimper aux murs. De plus, elle peut surfer sur les courants aériens, peut projeter un rayon venimeux et est immunisé contre les poisons et les radiations. Enfin, son métabolisme peut générer des phéromones capables d attirer les hommes. Gwen

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BO ET BD MUSIQUE

Quand les héros font un max de bruit. "La BD c'est un peu de la pop music. Avec des rythmes lents ou ultra rapide" disent certains dessinateurs (Cookie pour ne pas le citer). Les relations entre ces deux modes d'expression sont forts. Il n'y a qu'a voir comment Métal Hurlant (la BD française créée en 1975) a su rallier à elle toute une génération de musicos : Devo, Bleu Oyster Cult, Cheap Trick, Black Sabbath dans le film animé de 79. Ou comment une BD faisant chanter ses pages n'attendait que les guitares électriques pour dessiner la musique sur grand écran.

Mais que devient cette synergie quand les relations deviennent pécuniaires ? Que dire de la qualité des BD mettant en scènes le groupe Kiss (par Marvel et Image) ou des mésaventures de Nightcat, la chanteuse super-héroique, créée spécialement par Marvel en association avec la maison de disque RCA? La faiblesse résidé évidemment, comme pour la majorité des gros coups, sur le manque de réelle idée scénaristique permettant d'exploiter durablement une licence.

Pourtant les personnages de fiction issus des "illustrés" ont toujours inspiré les compositeurs, sans que les producteurs n'aient à les inciter à exploiter un filon. Si Bécassine reste connue pour être la cousine à Chantal Goya ses amis américains ne sont pas en reste : Serge Lama passe auprès des femmes pour Superman en 71 et Céline Dion a un fils avec Superman en 1991. Mais restons pragmatiques ce sont surtout des groupes underground qui sont inspirés par les supers héros. Que dire du WolvBleus, du groupe X-Man (dont le nom fait référence sans les nommer aux X-Men pour des questions de droit ), du Superman des Stereophonics... et de Prince avec son fameux Batdance ? Heureusement parfois pour certaines occasions commandées l'alchimie opère naturellement. C'est Jack Nicholson et Tim Burton (acteur et réalisateur) qui ont demandé à Prince d'écrire pour Batman (le film de 1989). Au final des 8 morceaux que proposa le compositeur funk Tim Burton n'en a retenu que 5 qui se sont ajoutés à la musique de Danny Elfman qui avait déjà été embauché pour la BO. Mais suite au retard de Prince la Batdance qui devint le son d'une époque ne figure pas dans le film. Pourtant c'est ce titre très énergique, ayant quelques sonorités communes au black album qui restera dans les mémoires. Cela ne signifie pas pour autant que la musique de Danny Elfman passe inaperçue. Mais cette dernière ne restera pas associée aux années 80 (elle n'était pas destinée à être jouée en boite de nuit ou à la radio), mais à un personnage (tout comme John Williams à donné une identité

sonore à Superman). Danny Elfman composera les musiques du dessin animé Batman et ne s'arrêtera pas a ce super héros. Spider-Man, Flash... seront aussi musicalement "habillés" par ce "tailleur" hors paire. De là à croire que composer une musique pour super héros est un métier à part entière. Ainsi à John Williams et Danny Elfman (les maître incontestés du genre) peux-t-on associer Graeme Revell qui a composé la BO de Spawn et Daredevil et Marco Beltrami celles de Blade II et Hellboy. Il parait désormais évident qu'un B.O. de film de super héros ne peut plus se contenter d'un best of éclectique, il faut le talent de compositeurs confirmé pour pouvoir donner, à travers un thème musical, l'envergure, que donne un comics, à ces demi-dieux. Cette symphonie héroïque donne une dimension quasi-divine aux héros qui, s'ils y acquièrent notre admiration, perdent en proximité. Or le comics comme la musique se veulent avant tout des arts populaires proche de leur public. Ainsi certains comme Organic Comix ont décidé de recréer ce lien avec le lecteur. Une fois de plus le lien entre musique et dessin est renforcé à travers les performances en public de ces dessinateurs, qui les ont amené dans des dizaines de pays différents, tels de véritables concerts de bd. Mr Bey

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RÉQUISITOIRE CONTRE SPIDER-GIRL Françaises, français, belges, belges, madame la Présidente des schtroumpfs, mesdames et messieurs les avocats de la défense lascive, lecteurs chéris, mon amour. Spidergirl n est pas une bonne série. Oui, je sais, la chose est péremptoire, mais aime bien placer directement ma ligne directrice lorsque j argumente. Parlons chiffre pour commencer. C est un moyen comme un autre de déterminer la qualité d une série même s il ne doit pas être primordial. Spidergirl a été sauvée de l annulation plus de deux fois, par le soutient de ses lecteurs. Je ne nie pas la fidélité sans borne de ces mammifères bipèdes qui couvrirait de honte le moindre mammifère quadrupède aussi appelé chien, mais notons qu ils étaient en tel nombre que la série devait s arrêter tous les ans selon les critères de rentabilité en vogue dans la maison des Idées. Malgré leur soutient sans faille, je constate que cela n a pas débauché de nouvelles masses de lecteurs. Cette série stagne depuis des lustres dans les profondeurs du classement. Oui, mais de bonnes séries peuvent de pas vendre me direz-vous. Il est certaines productions Vertigo de qualité tirant moins que

le x-men mensuel dont il y aurait là aussi beaucoup à redire. Cependant, ces séries peux tirées deviennent souvent des classiques avec le temps, lorsque professionnels et lecteurs s entendent pour affirmer que ces comics apportent quelque chose à la bande dessinée de manière générale.

ne pique pas les mauvaises de ses petits camarades. Et alors, me direz-vous, une mauvaise idée de départ ne peut-elle en devenir une bonne ? La chose est théoriquement possible. Encore que l on ait plus souvent vu des utopies de Bisounours utilisées par un régime totalitaire que de nazis convertis au judaïsme.

Spidergirl apporte-t-elle Spidergirl aurait peut-être pu quelque chose à la bande devenir une bonne série. dessinée, madame la Malheureusement, il est rare Présidente ? que le soap-opera fasse un Depuis le début, un homme, Tolstoï (ou dans le cas précis, madame la Présidente, est un Watchmen). May faisant les responsable du délit. Tom boutiques, May se cherchant Defalco, le scénariste. Un un petit ami, toutes les ficelles homme dont le stock d idées Arana, la nouvelle Spidergirl ? du comics mainstream datées rendrait jaloux un Stan changées en cordages de Lee ramené des années 60 par machine à marine dans une série. voyager dans le temps. Un homme, qui, par Par ailleurs, il est important de noter que ailleurs, a choisit de baser sa série sur une des comme dans tout bon soap-opera qui se mauvaises idées qu il avait eu LUI-MEME lors respecte, au bout d un an, l histoire n avait pas de la saga du clone, à savoir faire croire que le progressé. Les Feux de l Amour ont leurs fans, bébé de Parker avait été enlevé par Osborn. madame la présidente, permettez-moi de ne Reconnaissons à Defalco son honnêteté, car à point me compter parmi eux. défaut d avoir de bonnes idées, au moins, lui entends certains, qui, du fond de la salle, me disent que j étais bien content quand Byrne

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officiait sur toutes les séries Spiderman (ou presque) et que Spidergirl assurait un niveau décent. Hein, hein, hein . C est petit. Certes. En temps de guerre, du pain sec vaut mieux que du pain moisit. Mais une fois abondance revenu, pourquoi continuer à manger du pain sec ? Et le dessin, pourrait-il sauver cette série de effroyable descente en flamme que je suis en train, moi, procureur sadique, de lui faire subir ? Reconnaissons au moins que le dessinateur est adapté à la série. Pat Olliffe (dessinateur principal) est dans le même état d esprit que son collègue scénariste. Pat Olliffe ? Mais si, souvenez-vous, homme qui copie Steve Ditko sans ses qualités de l époque, le tout près de 40 ans après ? Jeunes lecteurs (et lectrices) qui nous suivaient là, si vous aimez Spidergirl pour Pat Olliffe, ruez-vous plutôt sur les intégrales de Spiderman publiées par Panini, par ailleurs ils vous en remercieront, vous y trouverez les mêmes histoires, les mêmes dessins, mais au moins ça, c est du classique du comics, vous pourrez dire fièrement « je l ai lu ». Encrage, couleurs, rien n est fait pour enlever cette patine nostalgique d une série censée se passer dans le futur. Spidergirl, dernière rescapée d un univers MC2 moribond. Donc, madame la Présidente, Spidergirl est coupable. Mais comme Panini lui a déjà infligé la peine maximale , c est à dire la fin de parution, je me contenterai de requérir une tournée générale, pour Venom, série ayant elle aussi bien plombée le mag Spiderman. Santé ! Winter Guard

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LES COMICS DANS LA LITTÉRATURE

Les Extraordinaires Aventures de Kavalier & Clay de Michael Chabon Les comics ne sont plus considérés comme un sous art comme cela pouvait être le cas à ses origines dans les années 40. Désormais des livres de qualité sortent sur le sujet. De qualité certes puisque « Les Extraordinaires Aventures de Kavalier & Clay » a été récompensé par le Prix Pulitzer 2001. Qui aurait peu dire il y a plus de 60 ans qu on écrirait des livres sur les BD américaines ? Sûrement pas Josef Kavalier et Sam Clay, deux jeunes gens qui décident pour des raison personnelles de rentrer dans le business du comics en plein essort grâce à la création d un nouveau type de personnage (un dénommé Superman) pour toucher la « galette ». On est en 1939: Josef, un jeune juif qui a fui Prague

occupée par les nazis. Il désire ramener sa famille près de lui. Son cousin de Brooklyn, Sammy, veut prouver à sa mère qu il sait faire quelque chose de sa vie. A eux deux il vont créer un nouveau héros de bande dessinée: l Artiste de l évasion. Celui qui libère les peuples opprimés de toutes les formes du mal et de celles du nazisme en particulier.

comment avant Pearl Harbor il était difficile de « réveiller les consciences ». Bref un voyage dans le temps où il y a déjà 50 ans on se demandait déjà si Batman et Robin avaient une relation plus que filiale. Comme quoi en 50 ans on a pas encore répondu à toutes les questions existentielles.

Mon avis: Un style lourd, trop lourd, des lignes qui n en finissent plus de nous dire comment sont maillés les pull-overs et combien de bulles figurent dans le Coca. Toutefois l auteur arrive à force de matraquage de détaille à nous replonger dans l univers créative de cette époque, l odeur du tabac froid et du crayon que l on vient de tailler. On y croise de nombreux noms connus de la BD US (comme dans les films au ciné il faut trouver Stan Lee) et on voie l évolution des mentalités face à ce nouveau média sur toute une décennie, notamment comment la thèse du Docteur Wertham dans Seduction Of The Innocent a aboutie le 26 octobre 1954 à la création du Comics Code Authority qui fut ratifié par 26 éditeurs. En plus de la petite histoire des comics la vie des personnages est noyée dans la grande Histoire de la Seconde Guerre Mondiale et d une Amérique qui ne veux pas perdre de marchés avec une Allemagne hitlérienne. Et

Quelques mots sur l'auteur. Michael Chabon a été révélé, à tous ceux qui ne faisaient pas parti de sa famille ni de ses amis, par «Les Mystères de Pittsburgh» (Fixot, 1988), suivirent : «Des garçons épatants» (Robert Laffont, 1995), interprété au cinéma par Michael Douglas en 2001 et «Les LoupsGarous dans leur jeunesse» (Robert Laffont, 1999) Aller plus loin : Relire l intégral des comics « l Artiste de l évasion », si comme moi, après avoir lu ce livre vous êtes convaincu que Kavalier & Clay, telle Sentry, ont existé mais que nous les avons tous oubliés. Notes : Roman dans la Collection « Pavillons » aux Editions Robert Laffont, traduit de l américain par Isabelle D. Philippe. Bey

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LES COMICS DANS LA LITTÉRATURE

American Gods de Neil Gaiman Un roman peut-il être considéré comme un comics sans image ? Le fait que l auteur du roman soit l un des auteurs de comics les plus applaudis en matière de Fantastique est-il une justification pour cette comparaison ? Faut-il, pour que cette comparaison tienne, que le thème abordé soit celui de super héros en collant ? Les aventures de dieux d origine irlandaise, norvégienne, grecque, égyptienne, etc dans les USA d aujourd hui font-il l affaire ? Non bien sûr un roman est un roman, même il reprend des ficelles déjà exploité dans les comics. Des dieux déambulant parmi nous, des agents à la Matrix à leurs trousses, un héros, un mentor, une nemesis bref tout y est.

Au départ le héros, Ombre, est un être humain des plus banal, tout comme Peter Parker est un être humain normal avant d être mordu par une araignée radioactive. En sortant de prison il pensait retrouver sa femme et un emploi chez son meilleur ami. Hélas pour lui sa femme est morte dans un accident de voiture alors qu elle taillait une pipe au meilleur ami en question. Que reste-t-il à un homme qui à tout perdu si ce n est la foi. Mais pour cela il faut croire. Ombre est-il prêt à croire ? C est ce que pense Voyageur (aussi connu sous le nom d Odin, le "Père-de-tout" du Walhalla) qui prend Ombre comme homme de confiance. Et un homme de confiance il en a besoin en ces temps de guerre. Les anciens Dieux vont devoir lutter contre les nouveaux Dieux de la société de consommation, qu ils s appellent Avion, Internet, FBI, Mastercard, Centres commerciaux ou Télévision, sans oublier la grande prêtresse Media. Mon avis: Un road-trip jalonné de rencontres divines entre un épisode de Thor et de Matrix, des être mythologiques qui se réfugient dans les « coulisses » du monde quand les agents MM. Ville et Monde les poursuivent, des Déesses du sexe qui aspirent en elles leurs amants et « I Love Lucy »

La série "I Love Lucy" de 179 épisodes de 30 minutes (soit 6 saisons diffusées de 1951 à 1957) a introduit le personnage de Superman dans l'épisode 166 (du 14 janvier 1957). On y retrouve Lucille Ball (Lucy) et George Reeves (Superman). qui veux montrer ses seins. Bien qu on attende durant tout le livre que la guerre éclate les interludes racontant les origines de l Amérique sont les biens venus. On y découvre comment les hommes, et donc leurs dieux, ont colonisé au fil des millénaires cette terre, des Mongols d Asie Centrale jusqu aux conscrits Irlandais du XIXème siècle, en passant par les Vikings et les esclaves africains convoyés jusqu aux Antilles... Mais l histoire principale en elle-même repose sur cette guerre que Voyageur prépare, tout comme Gandalf prépare la Guerre contre Sauron dans le Seigneur des Anneaux. En effet cette comparaison entre ces deux personnages n a rien dût au hasard puisque Tolkien lui-même s est inspiré de ce dieux pour créer son personnage. Les deux magiciens utilisent approximativement la même magie : runes, incantations; ils partagent aussi leur science d'enchanteur. Et comme Gandalf, Odin possède un cheval magique capable de devancer les vents les

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plus tempétueux. Mais Tolkien ne s est pas inspiré Odin que pour la création du pèlerin gris. Voyageur le dieu borgne a aussi ses mauvais côtés... c'est un des personnages les plus complexe et ambivalent de la mythologie. En retrouvant les "bons" aspects de sa personnalité chez Gandalf, il est évident que ses "mauvais" aspects se retrouveront chez Sauron, l il de flammes (à noter qu Odin a lui aussi eu quelques mésaventures avec son il). En sachant tout cela on trépigne de joie au renversement final. Hélas ce renversement nous sabote la scène de Guerre que nous attendons au fil de toutes ces pages. « Cette scènes » alors qu on en attendait un chapitre ou du moins une bonne partie du livre. Dommage qu on reparte avec un sentiment d insatisfaction de cette aventure car les critiques elle ont bien aimé ce livre puisqu il a récolté le prix hugo et le prix Nebula 2002 du meilleur roman de SF, le prix Locus 2002 du meilleur roman de fantasy et enfin le Bram Stoker Award 2002 du meilleur roman fantastique Quelques mots sur l'auteur. Neil Gaiman né le 10 novembre 1960 à Portchester à travaillé sur plusieurs Comics : Angela (4 numéros), L'Orchidée Noire, Sandman, 1602 (8 numéros pour Marvel Comics mais aussi des romans : De bons présages, Neverwhere, Stardust, American Gods Notes : American Gods de Neil Gaiman aux éditions J'ai Lu, collection SF. Bey

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FAHRENHEIT JEUX

Support : PC/Xbox / Plastation 2 Genre : Aventure Développeur : Quantic Dream Editeur : Atari Interdit aux moins de 16 ans Prix : environ 45 euros New York, 2009. Sans raison apparente, des gens ordinaires tuent des inconnus dans des lieux publics... Bien qu'il n'existe aucun lien entre les meurtriers, tous semblent respecter le même rituel. Lucas Kane devient l'un de ces meurtriers lorsqu'un soir, il assassine un parfait inconnu dans les toilettes d'un restaurant. Traqué, incompris et complètement dépassé par les événements, Il devra garder toute sa lucidité pour s'en sortir et accomplir son destin. Fahrenheit peut commencer, et avec lui son système de jeu novateur. Fahrenheit n'appartient à aucun style de jeu en particulier. S'il fallait à tout prix lui trouver une famille, on le rangerait probablement parmi les jeux d'aventure, faute d'autre chose. En fait, le but initial des développeurs de Quantic Dream était de d offrir au joueur une immersion totale dans l aventure et d être non pas l acteur mais aussi le réalisateur de l histoire. Et cela de manière concrète en interprétant, tour à tour, les principaux protagonistes de cette aventure.

De ce fait, au contraire de nombreux jeux aventures on l on est plus intéressé par le but que par les héros que l on incarnent, Fahrenheit nous proposent de vivre la vie quotidienne de nos personnages ce qui nous permet de nous immerger encore plus dans le scénario. Par exemple, rien ne vous empêche de faire un petit câlin à votre petite amie avant de partir au boulot quitte à arriver en retard et de mettre en colère votre coéquipière. Cela permet accentuer le coté film interactif. De plus, certains choix fait auront une incidence sur le moral des personnages. Par exemple, sauver un enfant de la noyade sera plus ou moins risqué sachant que les flics seront dans les parages. Et votre moral à zéro pourrait vous conduire au suicide. Présenté par Quantic Dream comme révolutionnaire, le game play de Fahrenheit en est pas moins qu un curieux mélange de différents types. Tout d abord le « point and click » cher aux fans de jeux d aventure n est pas présent. A la place, des icônes feront leurs apparitions à chaque manipulation ou action possible. Par exemple, pour ouvrir une porte, vous devrez en plus d appuyer sur le bouton gauche tirer la souris vers le bas. Ensuite, la majorité des scènes d actions sont tributaires des Quick Time Events (QTE) autrefois utilisé dans le jeu Shenmue (Dreamcast). Au joueur de suivre les directions affichées pour accomplir une action. Cela va de la baston à jouer à la guitare ou bien même savoir analyser une autopsie. Malheureusement, cette méthode de QTE m a moyennement convaincus car en plus

user ses yeux avec les codes couleurs utilisé, ceux-ci se confondent souvent avec le décor ce qui est plutôt rageant sachant qu on risque peut être de louper une séquence intéressante. Enfin pas de gestions inventaires, pas d énigmes plus complexe que la recherche d un objet et pas non plus de QCM. Cela permet une souplesse du système et d une immersion plus importante dans l histoire. Pour finir, deux mots sur le coté technique du jeu. Sans être vraiment révolutionnaire, les concepteurs ont quand même réussi, grâce à la motion capture, à rendre les personnages vivants que ce soit par les animations presque naturels et aussi des expressions du visage vraiment bluffant. Aucun problème non plus à signaler du coté des voix françaises. Quantic Dream a fait appel aux doubleurs de Will Smith, Angelina Jolie et Keanu Reeves. Et cerise sur le gâteau, c est Angelo BAdalamenti (compositeur fétiche de David Lynch) qui s est occupé des thèmes principaux de Fahrenheit. Conclusion, Quantic Dream nous prouve, avec ce Fahrenheit, que les éditeurs sont à la recherche d un nouveau genre « plus cinématographique ». Reste à savoir si cela peut intéresser le plus grand nombre que ce soit les hard score gamers et le « grand public ». C est désormais à vous encourager ou pas cette initiative. Gwen

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CRITIQUES VF Par Gwen et Bey un des êtres les plus puissants de la planète ?

SUPREME POWER tome 3 "DR SPECTRUM" (Marvel Comics/Panini France) Les auteurs : Samm Barnes (scénariste), Travel Foreman (dessinateur) Référence VO : Dr Spectrum 01-06 L'histoire : L'engin spatial qui a conduit sur Terre le futur Hyperion renfermait un objet doté d'étranges pouvoirs, qui est aujourd'hui entre les mains du Docteur Spectrum. Mais qui est donc le colonel Joe Ledger,

Mon avis : Faites attention, ce volume 3 n est pas la suite directe de la série Supreme Power que j ai eu l honneur de chroniquer par deux fois. Bien que cette mini série prenne à sa source les évènements des premiers épisodes de la série mère, sa lecture n est pas indispensable. Bien qu il soit toujours intéressant d en savoir un peu plus sur les origines des personnages (surtout dans le cas précis ou on en parle très peu dans S.P.) , faire que cela dure 6 numéros est un peu longuet et notre intérêt amenuise. Visiblement, cela a été le cas du dessinateur Travel Foreman (vu cette été dans ClassWar) car on sent au fil des numéros qu il bâcle ses pages jusqu'à ne pas faire le dernier épisode. Pour conclure, les seules personnes à qui je conseillerais ce volume 3 seront ceux qui aiment pas avoir un trou à leurs collections et ils se reconnaîtront.

Collection MAX Comics 144 pages 12 euros

JUBILE (Marvel Comics/Panini France) Les auteurs : Robert Kirkman (scénario) Derec Donovan (dessin) Référence VO : Jubilé 0106 L'histoire : Une aventure inédite et complète en compagnie de la mutante Jubilé, l'acolyte de Wolverine. Une nouvelle vie commence pour la jeune fille avec les cours, les flirts, de vilains aliens sans oublier une petite visite de l'ami Wolvie ! Mon avis : Pour être tout à fait honnête, je attendais pas grand-chose de cette collection (Marvel Kids) car pour la plupart, nous allions avoir droit à des réactualisations de vielles séries avec de jeunes auteurs de maintenant fait pour les jeunes (ou kids si vous préférez). Mais en apprenant que la mini série Jubilée serait de la partie, cela a attiré ma curiosité. Ce n est pas que je sois fan de la jeune mutant asiatique (moi je serais plutôt belle plante verte) mais je me disais, au fond de moi-même, que cela pourrait un

précurseur à d autres séries moins grand public qui aurait parfaitement sa place dans cette collection. Mais revenons un peu a ce qui se passe dans le bouquin : Bien que essentiel du récit se passe quasiment dans le même endroit, Kirkman arrive à nous amuser avec sa galerie de personnages : le sportif bellâtre, le chef de gang, la copine mal dans sa peau et l assistante sociale pire que Joël Mazart. Ajoutez à cela beaucoup d actions, un peu de romance et aussi un certain humour et vous aurez là une belle petite surprise. Malheureusement, vu le peu de ventes aux USA, la série s est arrêtée au bout de 6 numéros et on sent que Kirkman a du bâclé ses intrigues. Dommage car cela partait bien et surtout j aurais bien aimer voir un épisode dessiné par Casey Jones (Guardians) le cover artiste même si Derec Donovan (anciennement Derec Aucoin) se défendait haut la main.

Collection Marvel Kids 144 pages 6.80 euros

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Invincible 01-06

INVINCIBLE tome 1« AFFAIRE DE FAMILLE » (Delcourt/ Image comics)

qui cache l identité secrète (ou pas) ou bien aussi « le pouvoir donne des responsabilités ». Ajoutez à cela certaine clins d oeil comme par exemple le superman communiste de Mark Millar (si si mais faut le trouver) et vous obtiendrez un récit fun qui plaira aussi bien aux novices qu aux anciens lecteurs.

Les auteurs : Robert Kirkman (scénario) Cory Walker (dessins)

Collection Contrebande 144 pages 13.95 euros

CRITIQUES VF Par Gwen et Bey

Référence VO :

L'histoire : Mark Grayson est un ado comme tous ceux de son âge ou presque. Il va au lycée, adore les filles (sans les comprendre) et passe le plus clair de son temps avec ses potes. La seule différence entre lui et les autres tient au fait que son père est le super héros le plus puissant de tous les temps et que luimême semble avoir hérité des mêmes pouvoirs ! Mon avis : Et si Superman avait eu un fils avec Lois Lane, aurait il lui aussi les mêmes pouvoirs que son géniteur ? C est en tout cas la question qu a du se poser Robert Kirkman en imaginant son histoire car les similitudes sont proches entre le père de Mark Grayson et l homme d acier de chez DC. Mais fort heureusement, l intérêt de histoire est plutôt de suivre les débuts fort mouvementés de notre jeune héros avec un aspect assez freudien dans son évolution. Il est intéressant de voir comment l auteur se moque de certaines aspect du super héros comme le costume

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CRITIQUES VF Par Gwen et Bey Apres des mois d attentes le voici enfin entre nos mains. De quoi je parle ? Mais du Marvel Icons 5 pardi. Le numéro qui est à la fois une fin et un recommencement. Voici enfin le renouveau attendu par les fans des séries Heroes. Mais jugez plutôt :

Marvel Icons 5 (Panini France)

New Avengers 1 Evasion - Brian Bendis (scenario) Dave Finch (dessins) Les vengeurs sont morts, vive les nouveaux vengeurs !!! Apres avoir détruit équipe durant la saga Dissassembled, voici que le (trop ?) prolifique Brian Bendis se charge de recréer une nouvelle équipe même si la recette pour ce faire est pas des plus originale. Alors bien sur on peut lui reprocher qu il se facilite la tache en utilisant soit des persos hyper connus soit « ses » persos à lui (qui ailleurs est à peu près le même cast qu une certaine mini série très en retard) mais bon cela peut s avérer intéressant au fil des numéros dans l interaction entre les différents protagonistes.

Avengers Finale (2/2)

Brian Bendis (scénario), Perez Mc Niven Cheung et various (dessins) Deuxième partie du numéro spécial qui conclut plus de 30 ans existence d un titre qui aura connu autant de hauts que de bas. Qui dit Final dit bien sur best of des meilleurs moments vécus par l équipe des Vengeurs. Tout les événements importants sont passés en revu par les plus grands dessinateurs du moment. Et, cerise sur le gâteau, un grand artiste emblématique de la série est chargé de la conclure et de la plus belle manière qui soit. Et malgré ce qui a été dit ici ou là, ce one shot est pas qu un prétexte à un reçit larmoyant, il rend surtout hommage aux scénaristes et dessinateur ayant travaillés sur les Vengeurs durant toutes ces années. Pour les neophtyes de la série, voici les références des souvenirs fait par chaque Vengeurs : Création de l équipe (Avengers 1) ; Sauvetage de Cap America (Avengers 4) ; Guerre Kree-Skrull (Avengers 89-97) ; Mariage de la Vision et de la Sorcière rouge (Avengers Giant Size Avengers 2) ; Korvac (Avengers 167-177) ; La mort de Thanos (Avengers Annual 7/Marvel Two in one 2) ; l attaque des Maîtres du mal (Avengers 273-277) ; Ultron Unlimited (Avengers V3 19-22)

Enfin bon on en est pas encore là, mais une chose est sur, New Avengers ne ressemble en rien à l ancienne monture et de ce point de vue là, Bendis a déjà réussi son pari. En tout cas revoir certains ou certaine comme Spider Woman est une réelle surprise qui peut (va) apporter de nouvelles intrigues. P.S. : Avez-vous reconnu tous les personnages que l on voit page 44 - 45 ? Si oui, étés vous capable d en nommer au moins 7 ? Il n y a pas de prix à gagner mais bon cela permet de voir ou en est notre culture marvelienne.

Fantastic Four 520 Avis de tempêtes - Mark Waid (scenario) Mike Wieringo (dessins) Résumé des épisodes précédents pour ceux qui commenceraient Marvel Icons avec ce numéro : Les Fantastiques viennent d essuyer une attaque surprise de Galactus le dévoreur des mondes. En fait, le géant à simplement éliminer l alien Zius qui lui dissimulait les planètes habitées, et s est emparé de Johnny Storm, à présent doté des talents de sa s ur et donc capable de se rendre invisible. C est Red qui a fait permuter leurs pouvoirs pour que Jane échappe à la mort promise par Zius. Retour au présent. Mark Waid nous prouve une fois de plus qu il peut être un magnifique conteur. Dans ce numéro, l humour côtoie aussi bien la gravité que émotion. On a dit ici ou là que waid n était pas à la hauteur pour écrire cette série. Je pense que cette épisode prouvera qu il a, au contraire, bien saisie ce qui est essence même de la série. De plus, il plonge l un des protagonistes dans une

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situation plutôt inédite aussi bien pour lui que pour nous ce qui augure de situations cocasses durant les numéros à venir. Tiens un autre petit jeux en passant : Seriez vous capable de citer tout les hérauts qui ont étés à la solde de ce grand mangeur qu est Galactus ?

Captain America 1 Hors du temps - Ed Brubaker (scénario) Steve Epting (dessins) Rien ne va plus pour la sentinelle de la liberté suite aux événements d'Avengers Dissassembled : Morts de vieux amis, trahison et enfin dissolution de l'équipe chère à son coeur. Steve Rogers broie du noir et utilise des méthodes, contraire à ses habitudes, plutôt violentes contre ses ennemis. Red Skrull, veut profiter de la faiblesse de son ennemi pour frappé un grand coup et enfin se débarrassé de son ennemi juré. A nouveau en possession du cube cosmique, notre cher nazi pense enfin avoir les cartes en mains pour y arriver. A première vue, vous allez me dire que tout cela sent le déjà vu et que finalement ce n est pas aujourd hui que l on va lire une bonne histoire de Cap America. SAUF si il n'y avait pas la dernière page de ce numéro. Pour sa première incursion sur un titre Marvel, Ed Brubaker réussit à nous étonner malgré cette enieme confrontation entre les deux frères ennemis. Comme à son habitude, Brubaker donne à cette épisode un ton très noir ce qui, je pense, est complètement justifié suites aux événements de cet été.

NEWS

ROBOTECH : UNE SUITE POUR LES 20 ANS DE LA SERIE !

Une suite à la célèbre saga Robotech, intitulée The Shadow Chronicles, va bientôt débouler sur les écrans américains. Côté comics, Wildstorm/DC publie depuis octobre une mini-série en 5 parties, qui servira d'introduction à cette nouvelle série TV. Celle-ci reprendra l'histoire là où elle s'était arrêtée, il y a 20 ans. Pour mémoire, rappelons que Robotech est en fait l'adaptation américaine de trois séries japonaises n'ayant aucun lien entre elles (Macross, Southern Cross et Mospeada) réunies en une seule et même saga. Ce nouvel opus de Robotech, s'il reprend les personnages de la période Macross, sera entièrement made in US.

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BLEU INDIGO

BLEU INDIGO : ENTRE ROMANCE ET PETITES CULOTTES

dévouée à son promis. Les années ayant passé, elle se décide à se mettre à la recherche de celui que sa famille avait choisi pour elle. En effet, les deux jeunes gens sont issus de bonnes familles japonaises. Mais Kaoru a quitté sa famille, refusant désormais tout contact avec elle. Jusqu au jour où Aoi débarque dans sa vie, avec ses kimonos traditionnels, son balai, sa délicieuse cuisine, et son garde du corps. On ne peut que craquer devant cette jeune femme si attentionnée et aimante. Bien sûr tout n est pas simple, sinon il n y aurait pas histoire. Leur relation doit rester secrète, pour la bienséance. Et voilà que Kaoru emménage chez Aoi, dans une maison qui va vite se transformer en pension de famille (syndrome Love Hina, quand tu nous tiens).

Ca commence comme du Love Hina

Mais alors pourquoi des petites culottes ?

Quand on a adoré un livre, un film, une série on parle souvent de Coup de C ur. Quand on a détesté, par contre, on pousse un coup de gueule. Et bien moi aujourd hui, je voudrais vous présenter mon « coup d mou ». Cette nouvelle rubrique accueillera les critiques d uvres (BD, films, etc.) qui tendent vers le bien, voire même vers le très bien, sans jamais l atteindre.

Titre : Bleu Indigo Auteur : Fumizuki Kou Editeur : Pika Edition Prix : 6,95 Nombre de volumes : 13 Sortie du volume 14 : 15/11/05

COUP D MOU

Un mec entouré de filles qui sont toutes plus ou moins amoureuses de lui Avec les archétypes habituels l'étrangère, la petite qui craque pour son "sempaï", celle qui boit comme un trou, celle à qui il faut pas se frotter Mais à la différence de ce loser de Keitaro (Love Hina) qui rate continuellement son entrée à la fac et se retrouve, on ne sait trop comment, toujours dans des situations délicates, le nez entre deux seins, par exemple, ici, notre héros, Kaoru, est étudiant, réussit ses études, est posé, attentif, gentil, et se retrouve souvent le nez entre deux seins. Oui ça c'est une constante.

Une zolie histoire d amour romantico-cucul d un amour qu il est pur et sincère histoire de Bleu Indigo, c est avant tout l histoire d Aoi, cette jeune fille qui a passé toute sa jeunesse à ne vivre que dans un seul but : épouser un jour l homme auquel elle est destinée, à savoir, Kaoru. Lorsqu ils étaient petits, ils jouaient ensemble. Puis il est parti loin elle, et depuis, elle n a eu de cesse de devenir la parfaite petite femme au foyer, aimante, bonne cuisinière, bonne ménagère, et

Et c est bien là toute la question ! Pourquoi dois-je subir les regards réprobateurs de mes compagnons de route, lecteurs éhontés de Step Up Love Story, qui me regardent de travers lorsqu ils feuillettent chez moi, la série Bleu Indigo ? Pourquoi les gens me regardent bizarrement dans le bus ou le métro, quand je suis limite au bord des larmes alors que s étalent devant moi des corps non pas dénudés mais carrément nus de jeunes filles se faisant des mamours dans des bains publics ? Pourquoi l auteur n a-t-il pas pu nous parler de sentiments profonds et si bien décrits sans user de moyens racoleurs pour agrémenter les pages de son manga ? Cette question restera sans réponse pour l instant. Alors oui, pour moi, Bleu Indigo est une jolie uvre ratée. Une uvre qui avait tout pour être une bonne série, et qui finalement peut aisément se ranger au rayon

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"saigne du nez", si on ne prend pas un minimum de temps pour s y attacher.

COUPS DE COEUR DE LA DIVA

Au fond du puits Si on parcourt superficiellement les pages de cette série, on passera non seulement à côté d une histoire d amour loin des éternels clichés shôjo, qui met en jeu toute une éducation traditionnelle japonaise, pas toujours reluisante pour la situation de la femme, mais aussi à côté d'une foule de sentiments, entre l'amitié naissante, la timidité, le déracinement, la passion artistique

Mi-sushi mi-ramen Au bout de 13 épisodes dont la qualité joue les montagnes russes, du pire au presque meilleur, on obtient une petite série sympathique, qui a l'air de se poursuivre encore et encore, sans toutefois trop lasser comme le fameux Love Hina. On ne dépasse pas la moyenne, mais si on sait prendre du recul, le jeu en vaut la chandelle. Dess

«Two can play that game» Quel est le point commun entre Bobby Brown et Mariah Carey? Si je vous lâche un « Whitney Houston », dont l un est le pire ami et l autre la meilleure ennemie, personne ne sera étonné. Mais je dirai plutôt que ce que ces deux stars américaines ont en commun c est le talent et la volonté d innover à chaque opus. Bobby ne nous a pas sorti d album depuis longtemps. Et c est bien dommage. Surtout quand la nostalgie nous reprend et que l on ré écoute son « Bobby Brown » qui date de 1992. Là, il prouvait

encore qu il était le « King of R B ». Un style novateur, une pêche d enfer, et un son qui aujourd hui encore sonne comme moderne et inimitable. intro de l album nous met déjà en bouche. Et quand un scratch tonitruant nous annonce le démarrage des choses sérieuses, on ne peut qu être agréablement surpris et entraîné par la bombe qu est « humpin around ». S ensuit alors une succession de titre méga-tubesque comme « two can play that game », « till the end of time » ou encore « somethin in common » LE duo avec sa femme. Celui-là, tout le monde l attendait. Et vu la bombe que c est, ils ont eu raison même si, pour Bobby, ça ne fait que le mettre un peu plus dans ombre de la belle Diva. Envie de danser, mais aussi envie d aimer. Voilà ce que provoque cette galette avec des « rap », des « flow » et une voix. Bobby, auteur, compositeur, interprète, danseur incroyable aussi, devrait penser à se remettre en scelle. Cela dit, en ce moment, aux Etats-Unis, il est objet d une nouvelle émission de télé réalité. Peut être, même si les média guettent plus les apparitions de Whitney que le principal héros luimême, peut être donc que cela lui donnera envie de revenir sur scène. Non pas en tant que guest de sa chérie, non pas en tant que danseur de sa belle, mais en tant que Bobby, star talentueuse et chanteur qui enflamme les foules ! Mariah, elle, est revenue cette année avec « the emmancipation of Mimi ». Mimi c est elle. album a deux titres forts. Déjà sortis en singles, « It s like that » et « We belong together ». Avec le superbe mec dans les clips qui jouait celui qui, tel

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un chevalier blanc, vient l empêcher de faire l erreur de sa vie : épouser quelqu un qu elle n aime pas vraiment. (C est pour Tommy ça ?)

sexy et on ne peut s empêcher de la trouver vulgaire. Dommage. En revanche, une originalité de la galette reste tout de même le livret. Les lyrics y sont tous. Et la pagination en colonnes est plutôt marante. Les remerciements aussi sont placés là ou on ne les attend pas : derrière l accroche du CD. C est un détail mais bon Mariah revient de loin entre dépressions, faillite et flops tant au niveau de ses amours que de celui de ses ventes. Et je dois dire que pour quelqu un qui ne la supportait plus depuis l album « Music Box », je suis heureux de la voir en forme vocalement mais aussi artistiquement. Je regrette pourtant toujours sa période « someday » mais bon Quoiqu il en soit, le pire ami et la meilleure ennemie de Whitney sont des artistes qui auront marqué et qui, j espère, continueront à créer pour le bonheur de nos oreilles des disques aussi puissants, et complets que ces deux là.

Forcément, il y a des invités sur l album. Snoop (même si on l entend à peine et que la star aurait pu en passer), Jermaine Dupri (là, c est une merveilleuse idée), Twista (très convaincant), et Nelly (là, je suis fan !!!!!). Mais le mieux sur cet album se sont les chansons ou elle est seule et prouve que malgré ses déboires, elle est une grande interprète. Et est-il besoin de rappeler qu elle écrit et compose aussi ? A ne louper sous aucun prétexte : « shake it off » rien qu a cause de ses « whoup whoup » au début de la chanson. Ou encore « circles » par ce que là, c est du bonheur en boucle. Et aussi « get your number » avec un sample de « illusion » ! A zapper d urgence : les photos de l album qui sont tellement retouchées qu on croirait que Céline Dion lui a conseillé son photographe. Et puis elle se veut

Les autres coups de c urs : Gwen Stephanie : « Hollaback girl » ! Mais pourquoi je n ai toujours pas son album moi ?! Nikka Costa : Jeune artiste découverte très jeune, elle poursuit sa carrière dans son coin et rien que pour la chanson éponyme « Everybody got their something » le disque qui date de 2001, vaut le coup. C est du Kelys mais en mieux. Cookie Maker

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LES COUPS DE COEUR DE KITTY ET KENNY DVD

Capitaine Sky et le monde de demain - Edition coupées, un mini making of (13 min !), un (trop) Collector **** long documentaire sur Jennifer Garner et ben est tout. Ça sent l édition collector à plein nez I, Robot - Edition Prestige **** Edition Collector, Keep Case, PAL, Tous publics - et l arnaque aussi. Edition Prestige, Digipack, 2 DVD, PAL, Tous Zone 2 Sortie le 23/09/2005 publics - Zone 2 de Kerry Conran avec Jude Law, Gwyneth Paltrow Sorti le 24/08/2005 de Alex Proyas avec Will Smith, Alan Tudyk Ce petit film n a pas reçu l accueil attendu en Non seulement c est un très bon film de SF, bien salle. Bien filmé, bien pensé, bien joué, il aurait inspiré de l uvre d Asimov, mais en plus les largement mérité un peu plus de succès. Son bonus valent le détour. On a en effet droit à un principal atout (et la cause principale de son commentaire audio du réalisateur (Alex Proyas), non-succès) : le fait que tous les décors soient le traditionnel making of, une sympathique des images de synthèses. Beau pari, sans doute galerie de photos, pas moins de quatre beau succès en DVD. En plus les bonus sont documentaires, des bandes-annonces, scènes sympa : outre les commentaires habituels, on retrouve un documentaire sur « le meilleur des coupées et autres bonus cachés. mondes », des scènes coupées et un court métrage ! Moulin Rouge ! - Edition Prestige ***** Coups de c ur

:-)

Edition Prestige, Digipack, 2 DVD, PAL, Tous Coups de gueule :-( publics - Zone 2 Elektra Sorti le 24/08/2005 de Baz Luhrmann avec Nicole Kidman, John Keep Case, PAL, Accord parental - Zone 2 Leguizamo Sortie le 14/09/2005 Ce film est une petite merveille, qui est de Rob Bowman avec Jennifer Garner, Terence aujourd hui une référence du genre. Déjà édité Stamp en DVD depuis quelques années, on le retrouve dans une présentation alléchante, avec une Soyons franche, c est moins pire que Daredevil. multitude de bonus ! Des commentaires, des Mais soyons franche, c est quand même pas documentaires, des scènes multi-angles, et j en génial Peu de recherche dans le film, tant dans passe. Bref, un coffret 2 DVD très agréable, et le scénario que dans la mise en scène. On aurait pu penser que le DVD rattraperait le coup avec bien rempli. des bonus sympa bien sur En fait, les bonus sont quasi inexistants : quelques scènes

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Http://mlavaur.club.fr/index.htm


ASTERIX : LE CIEL LUI TOMBE SUR LA TETE

Scénario: Uderzo Dessinateur: Uderzo Editeur: Albert Rene Date de parution: 10/2005 Collection: Asterix, numéro 33 Nombre de pages: 48 pages Format: 23 cm x 30 cm histoire Les méchants Nagmas menacent le petit village gaulois. En effet ils en ont après la potion magique. Les Nagmas ne sont pas un nouveau modèle de légionnaires romains tout neufs ! Ce sont des extraterrestres ! Heureusement nos valeureux moustachus sont aidés par les Tadsylwines, les gentils extraterrestres. Mon avis Le pitch a de quoi surprendre les inconditionnels d Astérix. Le fantastique est un

élément des aventures gauloises mais cet apport technologique ne prend pas. L histoire est une excuse à cracher sur les mangas (oui les Nagmas ) et dire qu ils sont violents et sans imagination. Le problème quand on s avance sur ce terrain glissant c est qu il faut être irréprochable et franchement les aventures des braves gaulois ont par le passé n ont pas brillé par des résolutions pacifiques (oui les baffes pacifiques je ne connais pas). De plus on sent qu Uderzo ne connaît pas la production actuelle des mangas. On a l impression qu il est resté à Goldorak et c est vraiment dommage car tous les arguments tombent à l eau. Cet album attriste beaucoup en fait. Qu un album soit raté, je peux pardonner car tous ceux qu Uderzo a écrits et dessinés ne sont pas à jeter. Je pense au Grand Fossé en particulier. Mais dans cet album j ai ressenti cette chose qui sort des bd des années pré-60. J ai ressenti du racisme primaire avec un Nagma représenté comme un jaune belliqueux (il ne manque que le couteau entre les dents). De cette histoire métaphorique on en retient de la maladresse et une histoire poussive où il ne se passe rien. La fin abonde d ailleurs dans ce sens. Uderzo est plus clément vis à vis des comics qui sont représentés sous la forme des Tadsylwines. Enfin dire qu ils sont idiots et sans personnalité est pas forcément un compliment non plus.

Pour en revenir à ce qui manque à cet album pour en faire un Astérix digne de ce nom c est aussi le fait que les membres du village ne servent que de décors (bagarre et cie). Il n y a pas de vie dans ce village et les romains sont encore plus inexistants. Au niveau graphique c est le même constat de vide avec des décors minimalistes et des détails humoristiques qui brillent par leur absence. Un grand gâchis qui marquera peut-être une rupture définitive avec un public jusqu alors indulgent. De même que les valeurs mises en avant dans cet album ne sont vraiment pas les miennes. Thanos

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MA VIE DE SUPER HEROINE JEUX

en avais rêvé, Ncsoft a fait ! Me faire vivre les aventures d Odessa Powers, superhéroïne de son état, accompagnée de tous ses potes super-héros. Ca se passe sur le net, sur PC, et ça s appelle City of Heroes. Laissez-moi vous embarquer dans les rues de Paragon City ! Recette pour une addiction totale En peu de temps, je suis devenue accroc à City of Heroes, CoH comme je l'appelle désormais. Je joue CoH, je rêve CoH, je bloggue CoH, je photographie CoH... Ma vie sociale en a pris un petit coup et mes conversations ressemblent de plus en plus à un langage codé avec les autres initiés. Mais comment en suis-je arrivée là ? Mémo-aire-pé-gé Après avoir testé et approuvé une bonne quantité de jeu sur PC, comme les King's Quest, ou encore le récent Neverwinter Nights qui m'a tenue éveillée des soirées entières une discussion avec notre très cher chroniquer musique, Cookie, a déclenché quelque chose en moi. J'avais un petit à priori sur les fameux MMORPG (Jeux de rôles en ligne massivement multi-joueurs), ces jeux où on se connecte à un serveur en même temps que de nombreux autres internautes et où l'on peut jouer avec des inconnus. Je ne suis pas sociable. Je ne souhaite pas réellement me créer de

nouvelles connaissances, quoique... J'avais peur de tomber sur des dingues de jeu, également... Mais là... les super héros, merde... c'est une partie de mon monde, de mon univers. Pouvoir créer Odessa ? La jouer ? Avec ses pouvoirs ? Huuuh... Les comics, les super-héros tout ça, l'ambiance me branchait définitivement. Cookie a fini de me convaincre en me parlant fringues... Et oui, la garde-robe qu'on peut utiliser pour créer son perso est impressionnante et permet de multiples combinaisons, notamment avec les couleurs. Raaaah, j'allais pouvoir rejouer à la barbie !!! Un essai Tout s'est accéléré quand un magazine de jeux pc a sorti un numéro avec une offre de 15 jours d'essai gratuit du jeu. Mes amis se sont mis à essayer, j'ai acheté le magasine dans la semaine et créé mon perso, mon Odessa. Ô bonheur. Un petit blaster avec des pouvoirs d'énergie, trop trop fort ! 15 jours, c'est vite passé. Essai transformé. On s'abonne. Mes persos J'ai actuellement 7 personnages à mon actif (on peut en créer jusqu'à 8), de catégories différentes (blaster, tank, contrôleur, défenseur, ravageur) et d'origines différentes (expérimentation, magie, mutation, technologie, prodige). Je me suis attachée à chacun d'entre eux

même si je ne pratique pas vraiment le RolePlay, qui est plutôt rare dans ce jeu.. Des soirées de "ouf" Alors pourquoi j'aime ce jeu ? Il n'y a pas que l'aspect individuel du trip... Il y a aussi l'effet de groupe. Comme nous sommes nombreux à avoir le jeu, on est presque jamais seuls en ligne. Et quand on se donne des rendez-vous, on arrive à faire un groupe entier à 8 persos (maxi), et là c'est la folie. Imaginez 8 persos qui partent en mission ! Déjà, lors des combats on ne distingue plus grand chose. Ensuite chacun apporte sa petite touche, sa personnalité. Y en a pour tous les goûts. Je prends même des photos de nous tous les soirs avec les imprim-écran ! En plus de ses petites soirées, nous avons donc créé un SuperGroupe qui nous permet de revêtir les couleurs forumiales quand on le souhaite et qui réunit tous nos persos. Ca sert surtout pour la communication, pas mal pour

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le fun du costume de team, et sinon pour l'instant, à pas grand chose d'autre. La critique Passons à la critique du jeu en lui-même. J'ai dit tout le bien que je pensais de ce jeu. Cependant, ce n'est pas LE jeu idéal que ça aurait pu être. Alors, sans penser aux contraintes techniques, voici ce que moi j'aurais ajouté s'il y avait eu des améliorations à apporter à ce jeu déjà très sympa. - La visibilité de l'écran, la navigation. C'est la gerbe. On doit tenir la souris, ou plutôt maintenir la souris pour se diriger, et en général ça bouge pas mal et c'est assez difficile à suivre. Quand on est dans un endroit confiné, on a du mal à gérer ses angles de vue. Alors c'est sûr, si on était en vrai combat, on aurait aussi sans doute du mal à regarder tous les ennemis en face, et ça reproduit assez bien cet effet, mais ça donne juste mal au crâne. - Les costumes. Moi j'aurais encore ajouté des possibilités supplémentaires, comme des pagnes à la Kazar ou Jane de la jungle, des jupes supplémentaires... Egalement au niveau des couleurs où j'aurais mis certaines couleurs de peau dans le nuancier classique. Alors je sais qu'on doit garder des couleurs web... Il faudrait aussi pouvoir choisir de se faire des mèches de couleurs. - les pouvoirs. On devrait pouvoir choisir les effets de ses pouvoirs. Oui, ça serait bordélique et on ne reconnaîtrait plus les pouvoirs des uns et des autres... Mais j'aurais aimé pouvoir choisir la couleur des effets de mes pouvoirs, ainsi que par exemple la taille et l'aspect des "griffes" ou des armes utilisées. - les QG. Peut-être que ça existe, peut-être que c'est prévu. Un Super Groupe devrait pouvoir avoir un QG, une maison à soi. Edit : Apparemment c'est prévu dans la version City of Vilains donc

probablement un jour dans CoH. - les SGroupes. On devrait avoir le droit de faire partie de plusieurs Super Groupes. Ben ouais, le Fauve il faisait partie des X-Men et de X-Factor et des Vengeurs. Alors ok ptet pas à la même période mais c'est tout comme... - les immeubles dans la ville. Il n'y a pas assez d'interactivité. On ne peut entrer aux différents endroits que si la mission en cours le permet. On devrait pouvoir visiter toute la ville continuellement, immeubles compris. - le système de communication. Il est totalement à revoir. Avoir des commandes avec des / quand des boutons ou un simple clic serait tellement plus facile. Pour répondre à une personne qui nous parle, on doit taper /reply, si une autre personne nous a parlé entre temps, c'est foutu, on doit retaper le nom exact de l'autre afin de lui parler. Bref, ce système est réellement à améliorer. - la liste d'amis. On devrait pouvoir choisir de ne pas figurer dans la liste d'amis de quelqu'un. En effet, il suffit qu'un pauvre troll vienne vous mettre dans sa liste d'amis pour qu'à chaque fois qu'il parle à tous ses amis, vous profitiez de son babillage... Ca c'est pas top. Ou alors peut-être peut-on bloquer ses messages temporairement ? On peut en tout cas se mettre en invisible. Mais on l'est alors pour toute sa liste ! - Les décors. Comme dans tous les jeux de ce genre, les décors sont tout le temps les mêmes. C'est vrai que ça simplifie la programmation, et c'est sans doute moins lourd à télécharger... Mais ça finit par être lassant de fighter des gars légèrement différents, aux mêmes endroits. J'ai également expérimenté les missions commandos (TF) mais notre groupe n'a pas assuré, et c'est à refaire avant de se prononcer. C'est un enchainement de missions à réaliser avec le groupe identique. On peut arrêter et reprendre plus tard.

Le 31 octobre sort City of Vilains, la version maléfique de CoH, pour jouer des super-vilains. Bien évidemment, je vais me l'acheter. L'abonnement aux 2 étant groupé, il suffit d'acheter le jeu pour avoir accès à la partie CoV. Les prévisions m'ont l'air on ne peut plus attirantes. Alors qui sait, bientôt un second article sur mon test de CoV. Odessa Fiche technique : Plate-forme : PC Editeur : Ncsoft Genre : Jeu de rôle Config jouable : Processeur 1 Ghz, 512 Mo de RAM, Carte 3D 64 Mo Config recommandée : Processeur 2 Ghz, 768 Mo de RAM, Carte 3D 128 Mo Joueurs concernés : Tous joueurs Multijoueur : oui Version française : Intégrale Package : Livret couleurs de 32 pages + Guide de réference rapide et des commandes slash + 1 mini BD de PvPonline N&B de 16 pages en français + le poster de la carte de la ville + 1 BD couleurs City of Heroes de 88 pages en français + 1 mois de jeu offert Jouable via Internet : oui Exclusivement en ligne : oui Compatible Windows 2000 : oui DirectX : 9.0 Prix de l'abonnement : 1-mois : 12.99 ( 12.99/mois) 3-mois : 34.99 ( 11.66/mois) 6-mois : 64.99 ( 10.83/mois) Cartes prépayées sur Amazon : 10 euros par mois. Prix de la boîte : 20 euros, dont un mois gratuit. (merci au site http://fr.cityofheroes.com/ pour les infos et aux previews yahoo pour la fiche technique)

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