le magazine d’informations de la ville
décembre 2008
N°3
Noël Un mois de festivités pour petits et grands, pour toutes les bourses.
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Sport Large éventail d’activités sportives pour les jeunes.
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Des retraités pleins d’avenir Les seniors sont de plus en plus actifs. Le centre communal d’action sociale propose aux plus de soixante ans de très nombreuses activités.
Cirque Lever de rideau sur le National Palace.
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Roulez, petits bolides ! Push-cars et caisses à bretelles… 400 bolides ont sillonné Vierzon, à la Toussaint, à l’initiative des Francas du Cher et grâce à l’aide logistique de la Ville. Une quinzaine de centres de loisirs du département étaient réunis.
Les rendez-vous de la ville
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À Vierzon, il y a une vie après la retraite
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• Les premières Assises de la
citoyenneté ont fait le plein
p. 12
• Le Kollectif s’engage
Retour sur l’actualité de la ville
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pour la culture • L’audit a rendu son verdict • Noël, un rendez-vous festif pour tous
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• Vierzon s’invite
à l’Assemblée nationale • Des salariés entre
inquiétude et colère • Plan local de déplacements urbains : priorité au centre ville, sans oublier les quartiers
Rencontre avec Cyril Ferdoël et Béatrice Durand p. 16
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L’exposition Denbac va se construire avec vous
Actualité sportive et culturelle p. 18 21 • Grand choix pour petits sportifs • Le National Palace, entre cirque et cabaret
p. 22
Expression des groupes politiques p. 23
à Vierzon est une publication de la Ville de Vierzon • Place de l’Hôtel-de-Ville. 18100 Vierzon • Tél. : 02 48 52 65 00 • www.ville-vierzon.fr • Directeur de la publication : Nicolas Sansu, maire de Vierzon • Directrice de la rédaction : Annie Fadeau, directrice de la communication • Conception maquette : Anatome / Claire Viallon • Rédaction et réalisation : Anatome / Florence Haguenauer • Photos : Ville de Vierzon (François Faucon) • Impression : Imprimerie Rapide. 6 bis, passage Lévêque. 18 100 Vierzon • Tirage : 15 000 exemplaires • Diffusion : Adrexo • ISSN : en cours
Le cirque c’est de la balle En face de la gare, de l’autre côté des rails, la maison d’Amédée Ringenbach a repris vie depuis deux ans. À l’emplacement des anciennes usines Brouhot, là où le fondateur du Cirque national avait installé ses quartiers d’hiver dès 1946, son fils Albert et ses petits-enfants ont posé leurs valises de saltimbanques. Après des années de tournées nationales et internationales, ils proposent un spectacle haut en couleur, entre cirque et cabaret. Par Isabelle Friedmann
Franchissez le portail, traversez la cour pavée, puis pénétrez sous le chapiteau du National Palace. Lové entre d’anciens bâtiments de pierre, il vous ouvre ses rideaux de velours rouge et vous accueille dans une chaleur toute théâtrale. Sous l’œil vigilant des pères fondateurs du cirque Ringenbach, dont les portraits ornent la salle, les spectateurs sont invités à s’asseoir à table, car ici le spectacle se déguste au sens propre et au sens figuré. Ne seraient-ce ces câbles de trapèze qui pendent audessus de vos têtes et annoncent de fortes émotions aériennes, la sérénité des lieux serait parfaite ! Entre cirque et music-hall, entre tradition et modernité, la famille Ringenbach s’est lancée, depuis février 2007, dans un difficile numéro d’équilibriste. « À la fin de l’année nous aurons accueilli 14 000 spectateurs, explique Eddie Ringenbach. Mais notre objectif est d ’avoir plus de monde encore pour pouvoir donner quatre spectacles par semaine. »
Une histoire de famille En cette fin d’année, propice au monde du spectacle, le téléphone sonne sans arrêt, pour des réservations. « Les gens viennent de partout, du Cher, mais aussi du 41, 45, 36, 58, 37, ou encore de Rouen et de Paris. Quand ils viennent pour notre spectacle, certains réservent aussi des chambres sur Vierzon », explique Sascha Cort, le beau-frère d’Eddie. Car le National Palace est une épopée familiale : sous le regard attentif
[initiation]
Les enfants d’abord 1 800 enfants ont été accueillis au National Palace, entre mai et août 2008, pour « une journée au cirque » ou des stages de trois jours. Ouvertes aux jeunes des centres aérés et des écoles de la région, ces formules permettent de découvrir l’univers du cirque, via des démonstrations vivantes, des films pédagogiques et des initiations pratiques.
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Albert Ringenbach, le patriarche Acrobate sur boule, fildefériste, funambule et dresseur hors pair, Albert Ringenbach a passé sa vie sous les plus grands chapiteaux, et… sur les routes. Aujourd’hui, le patriarche est heureux de s’être arrêté à Vierzon. « C’est un rêve d’enfant », confie-t-il. Celui d’avoir monté son propre cirque, mais aussi de vivre entouré des siens. « Avant, quand nous étions tous éparpillés dans
des cirques différents, je ne pouvais pas dormir si je n’avais pas eu des nouvelles de tout le monde. » Imaginez le stress quand vos enfants travaillent à 10 mètres du sol et votre femme dompte des fauves. « Il nous a parfois interdit certains numéros, trop dangereux », raconte aujourd’hui sa fille, Isabelle, qui voudrait éloigner son fils des trapèzes volants qu’elle affectionne tant. Retraité de la scène, Albert Ringenbach n’a pas pour autant tiré sa révérence. En coulisses, il veille sur les artistes, enfile son smoking et vient saluer, en fin de soirée, les spectateurs du National Palace.
Aérienne Isabelle « J’ai commencé à cheval, toute petite, c’est une tradition chez les Gruss, la famille du côté de maman ; puis mon père m’a initiée à l’aérien. Une passion. Le dimanche, je grimpe à la corde, dans mon salon, quand Sascha regarde la télé… Je n’ai pas l’habitude de rester sans rien faire, je suis encore dans l’adrénaline du spectacle du samedi soir. »
et exigeant de Bella et Albert Ringenbach, les doyens, Eddie, le fils, Isabelle et Yolande, les filles, Romina, la belle-fille, et Sascha, le gendre, font tourner le chapiteau. Sur scène comme en coulisses, chacun a son rôle. Côté ombre : comptabilité, gestion, développement commercial, son, lumières, achats ; sous les feux de la rampe : tandems aériens, numéros de jonglage inédits ou duo comique. Investie corps et âme dans cette nouvelle aventure, après des années sur les routes de France et d’Europe, la famille Ringenbach a aussi sollicité d’autres talents pour monter un spectacle inédit en région Centre : proches parents des familles Gruss et Bouglione ou danseuses de cabaret, ils sont au total une quinzaine sur scène pour chaque spectacle. Sans compter Tchad, le tigre, petit dernier
de cette grande famille. Enfin, non loin de là, les petits-enfants de Bella et Albert se préparent à entrer en scène. « On voudrait qu’ils fassent du judo ou de la poterie, s’amuse Sacha, mais ils sont attirés par notre métier. » La relève est là.
Spécial Noël Du 10 au 28 décembre, les mercredis, samedis et dimanches, à 14h30, le Père Noël fait son cirque au National Palace. Réservez votre place. À partir du 14 février, Allures, le nouveau spectacle, dévoilera ses chorégraphies inédites, ses numéros comiques, ses trapèzes et son tableau de magie avec Tchad, le tigre de la famille.
Tchad, entre Sibérie, Bengale et Cher Successeur de Guiliack, mort à 23 ans, il y a deux ans, Tchad est arrivé dans la famille Ringenbach alors qu’il n’avait que six jours. Avec du sang sibérien et des ancêtres du Bengale, c’est à Vierzon qu’il a donc grandi, nourri au biberon par Bella, comme un bébé. « À six mois, quand nous l’avons installé dans sa cage, il pleurait parfois la nuit et j’allais le consoler », raconte sa mère adoptive. Aujourd’hui, Tchad a 2 ans, pèse 210 kilos, dévore 8 kilos de viande par jour, mais n’a pas encore tout à fait atteint sa taille adulte. Cajolé par Eddie, il apprend le métier du cirque et prépare pour l’année 2009 une apparition magique dans un nouveau numéro. National Palace 4, rue du Cavalier – 18100 Vierzon Tél. : 02 48 71 20 87 contact@national-palace.com www.national-palace.com
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Le maire, Nicolas Sansu et le Conseil municipal vous souhaitent
joyeuses fêtes
et vous convient à une réception à l’occasion de la nouvelle année
jeudi 8 janvier 2009 salle Madeleine Sologne - 18 h 30