Blaise Jacob designer graphique & directeur artistique
Portfolio
Édition
02
14,90 €
Conception, réalisation et direction artistique de la revue France Culture Papiers, une coédition France Culture-Bayard éditions. Travail en collaboration avec David Alazraki.
ÉTÉ 2012
ÉTÉ 2012
02
HIER ET AUJOURD’HUI
Le retour des rois
TRANSVERSALES
Radiographie de la France…
Bertrand Tavernier Intime avec Frédéric Taddeï
Daniel Spoerri
Sous l'herbe, le déjeuner
Raclure blanche !
Pauvres et blancs dans l'Amérique profonde
Rousseau Le visionnaire
Fiction
Bertrand Leclair THÉMATIQUES
L'assassin à la Simca 1000 Archive
1974 Mendès France La crise, déjà !
Avignon
Jean Vilar Agnès Varda
conversation d'anthologie
GÉRARD DEPARDIEU
06
Le 06 virus du cybersavoir
La pensée durable
HIER ET AUJOURD’HUI
HIER ET AUJOURD’HUI
L'œil sur Moscou
ÉTÉ 2013
MICHEL ROCARD
ÉTÉ 2013
05
Walt Disney,
Proust
Il y a 100 ans, Du côté de chez Swann
THÉMATIQUES
Le Goff Vous avez dit Jacques Ruwen Ogien prostitution ? Alain Corbin
TRANSVERSALES
THÉMATIQUES
l'empire du réconfort
TRANSVERSALES
PRINTEMPS 2013
PRINTEMPS 2013
14,90 E
05
14,90 E
Édition
Vivre en clandestinité
Alain Resnais,
le magicien de la rencontre
Un Tour avec Antoine Blondin
Édition
Doubles pages du magazine France Culture Papiers
TRANSVERSALES INTÉGRALE
LES PIEDS SUR TERRE Sonia Kronlund
Lundi au vendredi / 13h30 à 14h
fondamentales du potentiel critique de la culture autrichienne et viennoise : Peter Handke était à l’internat, Barbara Frischmuth était à l’internat, Thomas Bernhard était dans un sanatorium, ce Trois lieux de socialisation ont qui revenait au même… effectivement marqué ma vie, ou plutôt mon enfance et ma jeunesse. D’abord, le stade de foot, Le troisième lieu, c’est la cuisine de votre à cause de mon père, qui était un joueur de foot grand-mère… professionnel très célèbre. Il m’emmenait toujours avec lui les dimanches quand il jouait, il m’asseyait R. M. : Oui, c’est chez elle que je passais la plupart quelque part et puis il disparaissait. Il faut dire que des vacances. Grand-mère cuisinait tout le temps. j’étais déjà myope à l’époque, je ne le voyais pas et J’étais assis à côté d’elle dans la cuisine et je l’écoucela me flanquait de grosses trouilles. Je savais qu’il tais me raconter des histoires. C’est comme ça que était encore là seulement parce que j’entendais les j’ai beaucoup appris sur Vienne, sur l’Autriche, autres spectateurs. Il jouait en bas sur le terrain. mais aussi sur l’Europe, car les problèmes de cette génération n’étaient pas des problèmes locaux. J’entendais qu’on lui hurlait dessus et en même temps qu’on l’acclamait. Et j’ai appris une chose : quand quelqu’un est célèbre, il doit s’attendre à Robert Menasse, on a l’impression qu’il vous passer pour un génie aux yeux de certains et à n’être faut quitter Vienne pour pouvoir écrire un roman… qu’un idiot ou un incapable aux yeux des autres. Puis, il y a eu l’internat, un autre lieu important R. M. : Oui, c’est vrai, j’ai passé une grande partie d’un point de vue biographique. Personnellement, de ma vie adulte dans d’autres villes, à l’étranger. je m’en serais bien passé, mais j’y suis arrivé au J’ai passé huit ans à São Paulo, au Brésil, puis, j’ai moment de la séparapratiquement vécu dix ans à Amsterdam. tion de mes parents, « Devenir philosophe, ce n'est Aujourd’hui, j’habite j’avais six ans. Depuis cet âge et jusqu’à ma en partie à Bruxelles. J’ai pas devenir professeur dix-huitième année, aussi séjourné un temps de philosophie, c'est j’ai pratiquement passé à Berlin. J’ai vraiment le toute mon existence sentiment d’être vienpresque le contraire » dans un établissement nois quand je ne suis fermé, derrière des pas à Vienne. J’éprouve murs, ici, à Vienne. Ça me fait rire quand on me un grand soulagement quand je peux prendre de demande si j’ai grandi à Vienne. D’un côté, je suis la distance, quand je peux porter un regard comobligé de dire que oui. Mais j’aurais tout aussi bien plètement distancié sur Vienne ou sur l’Autriche. pu me trouver sur Mars. Je ne percevais rien de Vienne, je ne découvrais rien de la ville, et je ne Durant vos années de formation à l’univerconnaissais absolument rien d’elle. C’est la raison sité de Vienne, vous avez étudié l’histoire et la philosophie. Cela ne vous amène pourtant pas pour laquelle j’ai toujours eu des fantasmes de à devenir philosophe. On trouve d’ailleurs dans fuite, ce désir ardent de surmonter l’enfermement. vos romans beaucoup de philosophes ratés ! C’est ce qui vous rapproche de votre compa compatriote Robert Musil ? R. M. : Peut-être, mais je considère que je suis bel et bien devenu un philosophe ! Un philosophe R. M. : C’est un phénomène très caractéristique de au vrai sens du terme, amoureux de l’esprit et de l’Autriche. La grande majorité des écrivains – pas la sagesse. Philo/sophia ne veut rien dire d’autre. seulement aujourd’hui, mais si l’on regarde bien Devenir philosophe, ce n’est pas devenir professeur tout au long du xxe siècle –, tous les artistes impor imporde philosophie, c’est presque le contraire. tants, qu’ils soient écrivains ou poètes, ont fait l’expérience de l’internat. Et ce sont précisément Vous êtes peu connu en France en tant qu’esces gens-là qui ont le plus de facilité à penser ausayiste. C’est pourtant une partie de votre œuvre delà des évidences. C’est, je pense, l’une des raisons à laquelle vous tenez beaucoup… Christine Lecerf : Est-il exact de dire qu’à Vienne trois lieux vous ont particulièrement marqué ? Robert Menasse :
Pourquoi les
DEALERS
vivent-ils chez leur
19/12/12
MAMAN ?*
TRANSVERSALES
Cela se passe aujourd’hui dans les quartiers Nord de Marseille – la « multinationale du deal ». Ils ont entre dix-sept et vingt ans et, bien sûr, aucun n’a donné son vrai nom. Assis sur une chaise, parfois un canapé, ils guettent. Plus loin, à l’entrée de l’immeuble, un collègue, sacoche en bandoulière, vend, tandis qu’un autre fait patienter les clients. Tous ont été ou sont encore chouffe, charbonneur ou rabatteur : ils racontent leur commerce au quotidien.
Reportage : Pascale Pascariello Réalisation : Alexandra Malka
Façade d'un immeuble de la cité de La Busserine, dans les quartiers Nord de Marseille.
*
« Pourquoi les dealers vivent-ils chez leur maman ? » est le titre d’un chapitre de Sudhir Venkatesh, dans Steven D. Lewis et Stephen J. Dubner (dir.), Freakonomics, New York, Éditions William Morrow, 2006.
& INVITÉS Djibril, 18 ans, guetteur à La Castellane et à La Bricarde.
Franck, 17 ans, lycéen et charbonneur dans un quartier Nord de Marseille.
Lamine, 19 ans, charbonneur dans un quartier Nord de Marseille.
Karim, 18 ans, lycéen et charbonneur à La Busserine.
Wilfried, 20 ans, charbonneur à La Busserine.
Jean, 20 ans, en CAP plomberie, charbonneur et ravitailleur dans un quartier Nord de Marseille.
Statue du poète Peter Altenberg au Café Central de Vienne. Autriche.
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GRANDES TRAVERSÉES Martin Quenehen
THÉMATIQUES
Image tirée du film de Tony Randall, The Alphabet Murders (ABC contre Hercule Poirot), 1965.
Été 2012
Été 2012
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Du lundi au vendredi / 9h à 12h
Un homme invisible
THÉMATIQUES AVANT-PREMIÈRE
France Culture Papiers
Mais je me rappelle très bien la première porte de camion à laquelle je me suis présenté en disant : « Bonjour, je m’appelle Jérôme, j’ai des préservatifs et si vous voulez je vous les offre. » D’abord, la personne a été très réticente pendant deux ou trois minutes, mais elle les a pris, je ne sais pas ce qu’elle en a fait. Au bout du quatrième ou cinquième camion, elles s’étaient déjà téléphoné entre elles pour dire que quelqu’un passait avec une Volvo break et qu’il donnait des préservatifs. Quand elles m’ont vu revenir, une semaine plus tard environ, j’ai été accueilli à bras ouverts. Ces demoiselles et ces dames m’ont demandé si je n’avais pas la possibilité d’en commercialiser. Disons que, maintenant, je leur offre pratiquement toute la panoplie des produits dont elles ont besoin dans leur activité, je suis devenu l’épicier des prostituées. Depuis fin 2006, j’ai créé ma marque. Nous avons trois variétés, dont un modèle que j’ai fait fabriquer spécialement pour la prostitution, qui est un modèle que j’appelle « renforcé » pour que les filles soient en sécurité totale. Elles jouent avec leur vie vingt ou trente fois par jour, on n’a donc le droit à aucune erreur, il faut une qualité irréprochable. Nous y sommes arrivés avec la collaboration de notre fabricant qui est en Asie, en Malaisie – la Malaisie étant le pays qui produit le meilleur latex, à ma connaissance, au niveau technique. Nous avons élaboré ce produit qui apporte une satisfaction totale aux personnes qui travaillent dans le milieu du sexe.
« En 2010, on va avoir distribué pas loin du million de préservatifs »
& INVITÉ Jean-Emmanuel Derny est détective privé et président du Syndicat national des agents de recherches privées (SNARP). Il est l’auteur de Détectives privés : des agents très discrets (Paris, L’Harmattan, 2012). Diffusion le
19/08/13
Agatha Christie, avec son célèbre personnage d’Hercule Poirot, en a fait un mythe : le détective privé, objet de tous les fantasmes des apprentis chercheurs de vérité, est devenu un héros, un justicier qui confond le méchant de l’histoire. Mais, dans la réalité, qu’en est-il du travail clandestin d’un détective de chair et d’os ? Pour le savoir, suivons-en un qui nous embarque avec lui dans l’une de ses filatures…
Ah ! On va faire demi-tour parce qu’un camion garé a apparemment besoin de matériel. Elle veut ces fameux tampons qui viennent d’Europe du Nord, de Suède, et permettent à ces dames de tra travailler tout en ayant leurs règles. Mais, malheureu malheureusement, ce n’est pas distribué en pharmacie, allez savoir pourquoi ! On les trouve dans tous les pays d’Europe du Nord – en Allemagne, en Belgique – et, en France, ce n’est commercialisé que par le biais d’Internet et cela vaut très cher, vingt-cinq euros les dix. Encore un pari : j’en ai acheté quatre mille d’un coup et ça me permet de commercialiser les six tampons pour dix euros, donc moins de la moitié du prix que l’on trouve sur Internet. À Lyon et en proches banlieues, entre les filles qui sont en camion, les filles qui sont à pied et les filles en appartement, on peut estimer qu’il y a entre deux cents et deux cent cinquante prostituées. En pré2005, j’ai dû commercialiser sept ou huit mille pré distriservatifs et maintenant, en 2010, on va avoir distri bué pas loin du million de préservatifs. Rien que la semaine dernière, on a fait cent trente paquets de préservatifs dans la semaine. Désormais, le chiffre d’affaires sur douze mois, tout compris, se situe aux alentours de cent cinquante mille euros. Bien sûr, il n’y a pas que les préservatifs : auprès des prostituées, je distribue des draps d’examen, qui leur servent de draps en papier, du Sopalin©, du gel désinfectant, du lubrifiant, beaucoup de bougies, pour mettre dans leur camionnette, des lingettes et puis quelques sex toys, mais c’est vraiment très marginal.
fourrière, contre la mairie, contre tous ceux qui ne veulent pas, qui disent : « Ce sont des pauvres filles, ce sont des victimes ! » Des victimes de quoi ? J’ai l’air d’une victime, franchement ? Moi, personne ne me pousse au boulot. Si, ce qui me pousse c’est que la vie coûte de plus en plus cher. Par exemple, tous les ans, il faut faire des contrôles techniques parce qu’on a des camions, il faut bien que je les paye. Et vu qu’on gagne de moins en moins d’argent parce qu’on est de plus en plus nombreuses… Bientôt, on sera plus nombreuses que les clients. Nous sommes obligées de gagner notre vie, nous sommes obli obligées d’aller au boulot. Avant, c’était un métier où on gagnait beaucoup d’argent, maintenant, c’est terminé, ou alors, il faudrait faire dix-huit heures par jour, mais je n’ai plus vingt ans. Tu sais, quand tu as fait cinq heures déjà, c’est pas mal ! J. B. : Quand de belles femmes crient « Jérôme », je
me dis que ça doit en faire rêver un paquet ! Pour résister à la tentation des filles et de leurs proposi propositions de négoce, c’est simple, je me dis que si jamais je commence à monter dans un camion, à accepter une relation, une transaction de prestation contre une boîte de préservatifs, c’est fini, parce que le téléphone va fonctionner, ça va se savoir comme une traînée de poudre. Je sais très bien que, le jour où je craque, je mets un coup de canif dans le contrat, je risque de perdre mon boulot. Comme on dit dans certains pays du Moyen-Orient, c’est le plaisir des yeux, un point c’est tout. On n’arrive pas à travailler, regardez ! Ils font fuir tous les clients ! Comment on va vivre ? On ne fait pas de mal, on ne fait que du bien. Je voulais être assistante maternelle agréée, mais ils m’ont refusé l’agrément, qu’est-ce que je peux faire ? Je pars à cinq kilomètres de Lyon juste pour gagner cent euros. Et je suis veuve avec deux enfants… Qu’ils me donnent donc du travail, dans ce cas-là, j’arrête tout ça ! Depuis que je connais Jérôme, on parle de tout et de rien. Il peut aussi me donner des conseils.
J. B. : Nous sommes veufs tous les deux, c’est peutêtre ce qui nous a rapprochés. Nous sommes potes. À demain, bonne chance !
Quelques fois, ce sont des rendez-vous dans des lieux un petit peu lugubres. Allez, on va livrer Claudine. Mademoiselle Claudine, comment va ? Tu es toute seule dans le quartier ? Ah non, il y a la miss, derrière. Oui, ça arrive de tous les pays en ce moment, c’est l’enfer ! Il y a un arrivage d’Espagne, de Guinée équatoriale, des Nigériennes, des filles de l’Est. Les maquereaux se sont faits arrêter la semaine dernière. Claudine :
Le plus dur dans la concurrence c’est le fait qu’elles soient jeunes ou bien qu’on suspecte les tarifs à la baisse ? J. B. :
Qu’elles soient jeunes oui, parce que certaines ne doivent pas avoir l’âge légal. Mais aussi, c’est parce qu’elles font n’importe quoi, sans capote. Avant, si une fille travaillait mal, elle était virée. Maintenant, ce n’est plus pareil. Hier, la fourrière a encore enlevé des camions. Tous les jours. Je ne sais pas où ils veulent en venir. De toute façon, des prostituées, il y en aura tout le temps. Alors qu’ils nous trouvent un endroit où aller pour qu’on n’embête personne, comme ils font pour les gitans, un terrain. Ils ne veulent pas, car, soi-disant, la ville de Lyon pourrait tomber pour proxénétisme. Claudine :
Femme : Karène, « la maison des chats » : Toute la semaine, ils nous ont dit de partir. Il n’y a que les samedis et dimanches où on nous fout la paix. Ce qu’ils n’ont pas compris c’est qu’après quatre ou cinq jours, nous allons revenir, ça va changer quoi ? Nous ne partirons pas, comment est-ce qu’il faut leur dire ? Vous voulez qu’on s’en aille d’ici ? Okay, Okay trouvez-moi une solution, c’est tout. Puisque la prostitution n’est pas illégale en France, donnez-nous des endroits où l’on soit libres, travailleurs indépendants. J’ai un chiffre d’affaires que je déclare aux impôts, j’ai une société parce qu’il faut que ce soit légal. Nous n’avons pas de retraite, pas de sécurité sociale, nous ne cotisons à rien, il y en a qui sont encore sur le tapin à soixante-dix ans, vous trouvez ça normal ? Je veux bien qu’ils rallongent le temps de travail et que les retraites ne soient pas pour tout de suite, mais soixante-dix ou soixante-quinze ans, il ne faut pas pousser ! Je suis en colère contre tout, contre la
J. B. : On a une tradition : on se cogne la tête trois fois, c’est pour lui porter chance pour son travail. On fait ça depuis un an maintenant. Femme : C’est mon médecin. J. B. : Allez, on garde le moral ! Femme : Le veuf et la veuve.
« Nous n’avons pas de retraite, pas de sécurité sociale, nous ne cotisons à rien, il y en a qui sont encore sur le tapin à soixante-dix ans »
Production : Martin Quenehen Réalisation : Julie Beressi Prise de son : Laurent Grout Été 2013
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France Culture Papiers
Printemps 2013
Printemps 2013
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Édition
D’HIER À AUJOURD’HUI
Lucien Buysse, ici dans le col d’Aubisque, lors de la mythique étape du Tour 1926, Bayonne-Luchon, qu’il remporta au bout de dix-sept heures et douze minutes de course.
D’HIER À AUJOURD’HUI
Jacques Anquetil, lors du Tour 1958. Au cours de l’étape Gap-Briançon, il est victime d’une crevaison. Contraint de s’arrêter, il en profite pour se désaltérer pendant qu’un technicien change sa roue.
À propos de cet article, j’ai reçu deux lettres : dans l’une, on m’accusait d’avoir été payé par Bobet et, dans l’autre, on imaginait que j’avais touché de l’argent de Robic.
Un Tour avec Antoine Blondin
P. C. : Vous savez comme cela s’est terminé ? Il s’est fait sifflé à son arrivée au Parc des Princes !
les étapes contre la montre du Tour faisaient soixante-dix kilomètres, un garçon inconnu a battu Coppi. Il s’appelait Papasian. Vous souvenez-vous de la fameuse randonnée
J. D. : Pensez-vous qu’on puisse être un champion sans être intelligent ?
de Koblet3, sur la route de Brive-Agen, savez-vous qui a terminé second ? C’était Marcel Michel. Et je dois vous
étonnant, dans tous les domaines, « sur la face visible et sur la face cachée » – pour reprendre l’expression d’Antoine Blondin –, c’est incontestablement Jacques Anquetil2. Je ne voudrais pas trop m’avancer, car tout cela
mais on ne peut pas être un champion durable sans une certaine forme d’intelligence.
avouer que je l’avais oublié, jusqu’à il y a trois semaines. Je saute dans un taxi, Faubourg Montmartre, le chauffeur me dit : « Vous ne me reconnaissez pas ? » Je réponds que non. Il me dit : « Marcel Michel, j’ai terminé deuxième derrière Koblet à Agen. » J’ai vérifié, c’était vrai.
J. D. : De temps en temps, après le Tour de France, je reprends la liste des arrivants : il y a des hommes qui ont
J. D. : Il existe une trilogie des courses historiques et la troisième est la Bayonne-Luchon, une étape du Tour de
2 Jacques Anquetil (1934-1987) est un coureur cycliste français. Surnommé « Maître Jacques », il est le premier quintuple vainqueur du Tour de France.
3 Hugo Koblet (1925-1964) coureurs cyclistes suisses.
4 Lucien Buysse (1892-1980), un coureur cycliste belge, remporte le Tour de France en 1926.
1 Eddy Merckx (né en 1945) est un coureur cycliste belge. Surnommé il a « le Cannibale » ou « l’Ogre de Tervuren » pour son insatiabilité, notamment gagné cinq Tours de France et cinq Tours d’Italie.
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PAROLES D'INVITÉS
ans. » Je lui pose la question de savoir s’il n’avait pas envie d’autre chose, de lire, d’ouvrir son esprit, de rêver à quelque chose. Il me répond : « Rien, non, je suis à la rue, c’est tout ! » Je lui ai dit : « Mais dis donc, tu sais que t’es même pas sympathique ! D’habitude, la rue rend les gens plutôt sympathiques ! Cette espèce de fainéantise de l’âme que tu as ne te rend pas sympathique. Je pense que même les livres ne voudraient pas de toi. » Je lui ai dit : « Retourne dans ta rue et va plus près du caniveau s’il te plaît. »
14/01/12
Fils de…
« Seul a compté le présent pour moi » Jean-Michel Djian : Gérard Depardieu, quand vous retournez aujourd’hui à Châteauroux, votre lieu de naissance, quels souvenirs remontent à la surface ? Qu’y trouvez-vous de changé ? D’une manière ou d’une autre y êtes-vous encore ?
Gérard Depardieu : Non, je n’y suis plus depuis long longtemps. L’esprit que j’ai de Châteauroux, ce sont les Américains, je suis parti avec eux, en 1963. Mais avant cela, j’étais déjà sur les routes. J’y suis retourné pour faire un film, Michou d’Auber, et j’ai vu à quel point les portes étaient petites. On ne se rend pas compte quand on est jeune de la petitesse des choses. Les maisons étaient petites, les esprits aussi. J’habitais au 39, rue du Maréchal-Joffre. Dans un coin de rue, c’était une maison grise n’est-ce pas ?
G. D. : Dans un coin de rue, oui. En dessous, il y avait la voisine, la Mamette, Milou, son mari, et son fils Jeannot, qui n’était pas marié, qui était un vieux garçon, une sorte de Tanguy (rires). Je suis retourné voir les trois pièces dans lesquelles on vivait. C’était un autre monde, mais en même temps c’est le monde d’où je viens et dont je suis fier. Il y avait du rêve, énormément de rêve. Maintenant, je trouve qu’il n’y en a plus, que les gens se laissent aller ((long silence). L’autre jour, je vois sur le trottoir un jeune de vingthuit ans. Je lui demande depuis combien de temps il est dans la rue. Il m’a répondu « Depuis l’âge de vingt
Vous les surnommez toujours Dédé et la Lilette ?
G. D. : Oui. Ils se sont aimés, beaucoup aimés. Comme ils ont pu. Mais je pense qu’il y a eu un petit malentendu avec le père de ma mère et la mère de mon père. On a, je crois, subtilisé leur histoire d’amour. Il y avait de moins en moins de paroles, de moins en moins de communication et c’est ce qui a fait que je suis parti. J’ai pris les jambes de ma mère si je puis dire, et, à treize ans, j’ai quitté ce monde qui me laisse toujours de très jolis refrains dans la tête.
Agnès Varda
Michaël Levinas
PROJECTION PRIVÉE
MOVIMENTO
DU GRAIN À MOUDRE
Samedi de 15h à 16h
Samedi de 14h à 15h
Du lundi au jeudi de 18h20 à 19h
Agnès Varda à l’Academy centrale des Beaux-Arts de Pékin, en mars 2012.
17/12/11
LE PRIVILÈGE DE L’ART Première page : portrait de Gérard Depardieu, en 2003. Page de gauche : François Truffaut et Gérard Depardieu pendant le tournage du Dernier métro, en 1980.
Cinéaste
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France Culture Papiers
Printemps 2013
Printemps 2013
III
« Je suis arrivé dans l’armée par le biais du parachutisme sportif. Quand on est un étudiant pas très argenté, la préparation militaire parachutiste permet de sauter aux frais de la nation. Mais, en contrepartie, on se doit de servir, quand on est appelé sous les drapeaux, dans un régiment de parachutistes. C’est pour cela que je ne suis pas allé grossir les rangs des médiévistes mais que je me suis retrouvé à l’école militaire de Saint-Cyr ! »
« Je pense que la vieillesse génère de la liberté. Comme si on n’avait plus à prouver qu’on existe comme cinéaste. Ce n’est pas que je l’aie prouvé, mais enfin, j’ai fait trois, quatre films qu’on peut retenir. Par ailleurs, il y a une légèreté, curieusement, qui arrive avec l’âge, et qui peut s’accompagner du poids. Je suis plus… lourde que quand j’étais jeune, mais j’ai l’esprit beaucoup plus léger. Et pourtant, j’absorbe quotidiennement, comme tout le monde, mais très violemment, les horreurs du monde, la douleur des autres, les souffrances sporadiques et la souffrance générale qui s’est installée dans le monde, dans un monde chaotique. Et en même temps, puisqu’on est privilégié, puisqu’on est favorisé de pouvoir exercer l’art du cinéma, l’art de l’installation, et que je pense que ce n’est pas complètement inutile, je me dédouane et j’essaie de tenir quand même une relative joie de vivre. »
Ce que vous constatez là, vous le constatez aussi bien à Châteauroux qu’à Paris ?
G. D. : Non. Même si les villes de province sont un peu oubliées par Paris, Châteauroux reste toujours Châteauroux. Ce sont des gens discrets qui ne font pas trop de bruit, qui ne sont pas des bourgeois. Ce sont des Berrichons qui se tiennent à leur place, qui ne dérangent personne et n’ont pas du tout envie qu’on parle d’eux. C’est un peu étouffant. Je suis donc retourné là-bas, dans le petit village où on tournait Michou d’Auber, qui racontait un peu ma jeunesse. Le temps où j’ai été élevé avec des Algériens. Car celui qui m’a appris le français était un Algérien, il s’appelait le professeur Souabi, professeur d’arabe littéraire. Je n’ai pas eu, à Châteauroux, de relation avec l’État, avec ces fonctionnaires qui font la France. À part avec quelques agents de la police, mais qui ont toujours été extrêmement sympathiques (et qui le sont toujours, je dois dire). Ils font un métier très difficile et pénible, surtout quand on parle à des gens comme celui à qui j’ai parlé l’autre jour sur le trottoir Mais le souvenir que j’ai de Châteauroux c’est celui d’un père merveilleux, d’une mère très belle.
PARACHUTÉ À SAINT-CYR
« J’ai vécu dans l’enfance avec des personnages tout à fait exceptionnels. Dans la chambre d’à côté de mon berceau, il y avait des gens fabuleux. Si je disais que j’ai rencontré la princesse Marie Bonaparte à 3 ans et demi, la célèbre compagne intellectuelle de Freud ! Ça ne me rajeunit pas, mais enfin, j’en ai un souvenir ! Mon père venait d’Europe de l’Est, avec sa passion pour la France, l’amour de la France, l’amour aussi pour le Bonaparte qui avait bouleversé la société et les repères du XIXe siècle… Et je revois, dans ce bureau, la descendante de Bonaparte parler avec Emmanuel Levinas. Je n’ai jamais appartenu à la jet set, mais j’ai vécu cette sensation que l’exception est possible dans la quotidienneté. »
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France Culture Papiers
Compositeur, musicien, écrivain, pédagogue
Été 2012
France Culture Papiers
J. D. : Il y a d’ailleurs un aspect passionnant dans le cas d’Anquetil : il a toujours « annoncé la couleur ». Par exemple, en 1961, il a dit qu’il ferait le Tour en prenant le maillot jaune à la première étape et qu’il le garderait jusqu’au bout et il l’a fait ! Cela me semble exceptionnel.
P. C. : Je crois que, dans certains cas, on peut devenir ce qu’on appelle un « champion » sans être très intelligent,
A. B. : Ceux-là, nous n’avons aucune raison d’en parler, non ? P. C. : Certains disparaissent. Un jour, dans une grande étape contre la montre du Tour de France, à l’époque où
est considéré comme l’un des meilleurs
Été 2013
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CHRONIQUES
13/02/12
G. D. : Rien, aucune.
parcouru les quatre mille cinq cents kilomètres du Tour et qui sont pourtant totalement inconnus, même des techniciens.
P. C. : Le plus accompli, pour moi, c’est Coppi, parce qu’il a réalisé des exploits à peu près sur tous les terrains : dans des courses par étapes, dans des courses de ville à ville – comme Paris-Roubaix –, dans la Flèche wallonne (une course cycliste d’un jour, une classique se disputant en Belgique au printemps), il a battu le record du monde de l’heure. Il s’est affirmé partout ! Pour le coureur le plus percutant, je dirais, peut-être, Merckx1. Mais le plus
est très subjectif, mais je crois que c’est celui qui, en valeur
Franchissement du col de la Croix-de-Fer, en Savoie, lors de la dix-huitième étape du Tour de France 1956.
pure, en potentialité stricte, était le mieux servi de tous.
France 1926 disputée sur trois cent vingt-six kilomètres à travers tous les cols des Pyrénées, par un temps effroyable, et qui fit appel aux dernières ressources de l’énergie humaine. Quand Buysse4 gagna les allées des Tigny, au bout de dix-sept heures et douze minutes d’effort, le second, l’Italien Bartolomeo Aimo (1889-1970), se trouvait encore à vingt-cinq minutes. Il y avait eu constamment brouillards, orages, tempêtes, éclairs, pluies torrentielles et incessantes. Sur environ soixante-seize partants, à neuf heures du soir, il y avait, en tout et pour tout, une vingtaine d’arrivants. À neuf heures du soir, non seulement la course n’était pas terminée, mais, vers les onze heures et demie, on avait classé vingt-sept rescapés supplémentaires. C’est alors qu’un conducteur d’autocar absolument furibond s’approcha de Casalis (le secrétaire général de l’organisation du Tour de l’époque) et il lui cria : « J’en ai amené dix depuis Bagnères, et il n’y en a toujours que seulement quatre qui m’ont payé ! » Mais, comme il fallait que la course continue, on jeta un voile sur ce passé « glorieux ». À ce propos, puisque nous faisons – pour reprendre les mots d’Antoine Blondin – une « analyse
J. D. : Quel est le champion qui, à vos yeux, a été le plus extraordinaire et, surtout, est-ce pour ses qualités athlétiques ou également pour ses qualités humaines ?
Robert Bresse
Ancien directeur du musée de l’Armée, président de la Fondation de la France libre
LA FABRIQUE DE L’HISTOIRE Du lundi au vendredi de 9h06 à 10h
03/01/12
22/11/12
Nouveau jeu de sociétés
Le monde selon Étienne Klein LE JEUDI DE 7H17 À 7H24 Étienne Klein est un physicien, docteur en philosophie des sciences. Il est professeur à l’École centrale de Paris et dirige le laboratoire de recherche sur les sciences de la matière du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA).
« Il y a une tendance que l’année 2011 a très nettement mise en évidence : l’entrée en force des sociétés dans le jeu mondial. Pour le Printemps arabe, c’est évident. Le mouvement des Indignés marque aussi le réveil des sociétés. Le monde n’est plus géré autour d’un tapis vert par quelques diplomates en cravate, ou par des soldats. On est sorti de la fameuse dialectique de Raymond Aron du diplomate et du soldat. Cela fait du bien à la citoyenneté. On est en train de vivre l’agonie de l’oligarchie. »
LE TOUR
DE LA QUESTION IL Y A QUELQUES SEMAINES, JE VOUS PARLAIS D’UN JOLI saut : celui de Félix Baumgartner qui s’est offert une petite chute de trente-neuf kilomètres. Mais, le 15 novembre dernier, nous avons pu assister à une autre arrivée en parachute, en fait en parapente, encore plus belle et plus émouvante, celle de Lionel Daudet qui, lui, nous arrivait d’une hauteur de cinq cents kilomètres : record mondial littéralement explosé. Cinq cents kilomètres, oui ! Je m’explique : celui qu’on appelle « Dod » dans le petit monde des alpinistes bouclait ce jour-là son tour de la France exacte, après être parti quinze mois plus tôt, le 10 août 2011, en parapente, depuis le sommet du mont Blanc. Entre temps, il a effectué sans moyens mécaniques le tour de la France, en suivant à un mètre près la ligne de frontière, c’est-à-dire en gardant un pied en France et un pied hors de France, ce qui représente plus de cinq cents kilomètres de dénivelé positif et donc de dénivelé négatif (c’est pourquoi je disais qu’il nous est redescendu de bien plus haut que Baumgartner). Il a escaladé plus de mille deux cents sommets et marché plus de six mille kilomètres. Regardez par où passe précisément la frontière dans les Alpes ou les Pyrénées et vous mesurerez la hauteur de l’exploit, sans même compter les innombrables clôtures et autres grillages de propriétés privées qu’il a dû aussi escalader, le lac Léman qu’il a traversé en kayak, les serviettes de plage entre lesquelles il a dû slalomer, la foudre qu’il n’a eu besoin de traverser (c’est elle qui l’a traversé quelque part dans les Alpes depuis le bas du dos jusqu’au bout des pieds), sans compter non plus les chasseurs qui ont failli le
Bertrand Badie
Professeur de relations internationales à Sciences Po Paris
DU GRAIN À MOUDRE 03/01/12
Du lundi au jeudi de 18h20 à 19h
prendre pour cible dans les Ardennes, ni la Corse dont il a fait le tour en voilier, j’en passe et des meilleures, et aussi des pires. Le plus facile pour lui a sans doute été la traversée du CERN*. J’ai eu la chance de pouvoir l’accompagner ce jour-là, au CERN, au travers duquel passe la frontière franco-suisse : traversée tranquille,
« Les physiciens ont constaté que la matière, telle qu’ils la connaissent, ne constitue qu’une part très faible du contenu de l’univers, et que tout le reste leur échappe »
Orphelins à 63 ans « On gagne tous en ce moment trois heures de vie par jour, en gros, en Europe. Bien sûr, tout n’est pas égal : il y a sept ans d’écart d’espérance de vie entre un instituteur et un ouvrier. Mais notre société a donné à sa population 40 % de vie en plus en trois générations : c’est une rupture gigantesque. Jusque-là, et depuis mille ans, la durée de vie s’allongeait d’à peu près deux années par siècle ! On entre dans une société de quatre générations. En moyenne, on prend sa retraite ou on perd ses parents à l’âge de 63 ans. On vit toute sa vie sous le regard de ses parents. » Jean Viard
car, au CERN, seules les énergies des particules sont hautes. Le relief, lui, est plat de chez plat : pour un grimpeur, c’est aussi reposant qu’une sieste. Lionel Daudet doit avoir aujourd’hui beaucoup de choses à dire sur la notion de frontière, sur ce qu’elle représente, sur ce qu’elle symbolise, même quand on coïncine la voit pas, sur ce qu’elle devient. Curieuse coïnci dence : au moment où « Dod » achevait son aventure circulaire, en fait très zigzagante, dans une prairie de Chamonix, commençait à Bordeaux un colloque
organisé par Allain Glykos**, dont l’objectif était d’ex d’explorer une autre frontière que celle de la France : la frontière qui sépare la connaissance de l’ignorance. ignoBonne idée que ce colloque intitulé « Savoir igno rer », car la connaissance et l’ignorance se tiennent un peu par la barbichette ou, pour le dire plus sérieu sérieusement, par une étrange dialectique. Ignorer qu’on ignore, c’est ne pas savoir du tout. Mais savoir qu’on ignore, c’est vraiment savoir, car cela suppose de savoir tout ce qui est déjà su et d’être capable de détecter ce qui fait trou dans la connaissance. C’est croire savoir sans vraiment savoir qui constitue la vraie pathologie du savoir. C’est pourquoi, au fond, l’ignorance est la grande affaire des savants. Elle est le pays dont le savoir est le pays limitrophe. À ce titre, elle est une chose trop sérieuse pour être laissée aux seuls ignares : c’est une affaire de spécialistes. Savoir ignorer, ce n’est pas ignorer le savoir, mais savoir ce que le savoir oublie ou ne contient pas et, dès lors, constamment l’inquiéter. En somme, savoir ignorer, c’est faire de la science. Les physiciens savent que de nouveaux savoirs peuvent accroître l’ignorance : grâce à une découverte, on comprend qu’on ne savait pas qu’on ne savait pas et, d’un coup, les perspectives changent, l’horizon de la connaissance se reconfigure. Par exemple, à la fin des années 1920, les physiciens de premier plan pensaient que l’électron et le proton suffisaient à rendre compte de la totalité de la matière. Mais les années qui suivirent n’ont pas cessé de leur donner tort : de nouvelles particules furent détectées les unes après les autres, à un train d’enfer, à com commencer par le neutron, le positron (l’antiparticule de l’électron), le muon et le pion. Aujourd’hui, alors même que plusieurs centaines de particules ont été découvertes grâce aux accélérateurs de particules au CERN ou ailleurs, les physiciens savent qu’ils ignorent la nature des éléments principaux du mobilier ontologique de l’univers : ils ont constaté que la matière, telle qu’ils la connaissent, ne consti constitue qu’une part très faible du contenu de l’univers, et que tout le reste leur échappe. En somme, ce qu’ils ont appris leur permet de dire qu’ils en savent moins qu’avant, quand ils croyaient savoir. Apprendre va de pair avec désapprendre. Que s’est-il passé ? Depuis plusieurs décennies, ils observent les galaxies et ce qu’ils voient les a conduits à supposer que la partie visible des galaxies est enveloppée par une masse énorme de
matière invisible, ce qu’ils appellent la matière « noire ». Cette matière est noire au sens où elle demeure mystérieuse, où son statut est obscur, mais elle n’est nullement noire au sens physique du terme. Il s’agit plutôt d’une matière qui n’émet ni n’absorbe de lumière, qui est même parfaitement transparente à la lumière. De quoi est-elle faite ? Personne n’en sait rien, même si d’aucuns ont des idées, qui parlent de « neutralinos », de « fermions de Majorana » ou d’autres étrangetés. Pour cesser de ne pas savoir comment répondre à cette question, il va falloir faire le tour de la question – comme Dod a fait le tour de la France – en explorant, comme lui au mètre près, la frontière qui sépare ce que nous savons de ce que nous ne savons pas. Il va falloir grimper dans le ciel des idées, faire de temps en temps des rappels, explorer le champ des possibles, zigzaguer, avaler des arêtes, tout essayer et, à la fin, seulement à la fin, découvrir ce qu’on peut dire de la matière noire, en connaissance de cause. Vous voyez, il n’y a pas besoin de beaucoup chercher pour trouver un trait d’union reliant la physique et l’alpinisme. Ça rappelle d’ailleurs le bon vieux temps, quand les physiciens avaient des mollets et grimpaient sur les sommets pour cueillir les rayons cosmiques qui furent découverts – autre coïncidence – il y a tout juste cent ans. Mais c’est une autre histoire, voire une autre chronique...
Lionel Daudet, photographié près de Bardonecchia, en Italie, le 27 septembre dernier. Il a relevé le défi de boucler le tour de France en un an, sans moyens motorisés, en suivant au plus près les frontières du pays.
*L’Organisation européenne pour la recherche nucléaire, ou Laboratoire européen pour la physique des particules, couramment désignée sous l’acronyme CERN – du nom du Conseil européen pour la recherche nucléaire, organe provisoire institué en 1952 – est le plus grand centre de physique des particules du monde. **Allain Glykos, romancier, est professeur de philosophie à la faculté de sciences de Bordeaux.
Sociologue, directeur de recherche au CNRS
Été 2012
69
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France Culture Papiers
Printemps 2013
Printemps 2013
121
Édition
Collection La fabrique de l’histoire, une coédition France Culture-Bayard éditions.
Édition
Couvertures d’essais. Conception et direction artistique. Bayard Éditions.
Édition
Collections Les petites conférences. Conception et direction artistique. Bayard Éditions.
Édition
Collection JBK, une collaboration avec Jacques Binsztok.
Édition
Premiers daguerréotypes pris en Terre Sainte, au début xxe. Bayard Éditions.
Introduction
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C
e livre présente les premières photos de Terre sainte, prises dès la fin du XIXe siècle, en un temps où pas abouti. En mars 1862, le père d’Alzon continue à réplus d’un site y est encore à l’état de jachère, où Jérusalem présente, pour qui la connaît aujourd’hui, fléchir à une implantation, un visage tout autre et, en plus d’un endroit, désert, à l’heure où des hommes arpentent cette terre à dos de mules, de chevaux ou de chameaux, et où commencent à se construire des bâtiments concernant cette fois les pèDepuis la naissance que l’on voit encore aujourd’hui et qui demeurent riches d’une immense mémoire. res assomptionnistes. Il écrit du père Emmanuel d’Alzon1 L’ensemble de ces archives photographiques est lié à l’histoire de la congrégation de l’Assomption, mais leur au frère Vincent de Paul il y a deux cents ans, dans intérêt est beaucoup plus large. Elles procurent en effet un document unique, au regard de l’histoire comme Bailly : « J’ai fait ouvrir une l’histoire de France et du de l’archéologie, et en définitive aussi du pèlerinage moderne. négociation pour savoir s’il y monde, les fleuves ont charcharaurait possibilité d’acheter le rié des eaux de toutes coucouCénacle à Jérusalem, que j’y leurs, tranquilles et monotones parfois, tumultueuses, tragiques et sombres en d’autres circonstancirconstanmettrai une somme assez ronde. » Mais ces tentatives n’aboutiront pas. Ce sont ses disciples qui ces. Ce fut aussi le cas pour le père d’Alzon. Né vingt et un ans après la Révolution française, il a mèneront à bien son rêve, et de quelle manière ! connu et vécu les bouleversements politiques et religieux de l’après-Révolution. À l’époque qui fut L’ouvrage que nous présentons ici est né d’abord du désir de mettre en valeur quelques la sienne, avec sa vision de la société et de l’Église, le père d’Alzon n’est pas resté au bord de la rive. aspects des premières années assomptionnistes à Jérusalem. Ces quelques photos des pionniers Il a été un témoin et surtout un acteur engagé. Il a su transmettre sa passion pour le Royaume à ses assomptionnistes, qui nous donnent l’occasion de célébrer le deuxième centenaire de la naissance héritiers, toujours prêts, comme lui, à se porter là où Dieu dans sa transcendance leur semblait en de notre fondateur, ont été sauvées des nombreux bouleversements que la Terre sainte a connus danger, et là où l’homme leur paraissait défiguré comme image de Dieu. dans le courant du xxe siècle. On doit à la ténacité du père Jean-Michel de Tarragon, dominicain L’aventure des Assomptionnistes à Jérusalem est tout à fait cohérente avec les projets du et chercheur à l’École biblique, d’avoir veillé sur ce fonds de photos et d’avoir numérisé toutes ces fondateur, y compris dans son désir personnel de s’implanter en Terre sainte. Dans les années plaques photographiques de Notre-Dame de France. Les images parlent d’elles-mêmes. Elles don1860, il incitait les religieuses de l’Assomption à venir en Palestine. En septembre 1861, il écrivait nent à voir la stabilité de certains paysages bibliques, comme si le temps s’était arrêté. Mais la main à la mère Marie-Eugénie de Jésus, leur fondatrice : « Le Cénacle et le tombeau de la Sainte Vierge des hommes s’est inscrite presque partout, visible dans les multiples constructions qui aujourd’hui sont, depuis quelque temps, mes deux grandes préoccupations. » Peu après, dans un autre courcourtransforment le paysage. Seul le lac de Tibériade, dans son apparente stabilité, donne l’illusion rier, il se fait plus précis : « Votre lettre m’arrive à l’instant. Ce que je voulais vous dire, le voici : d’immobiliser le flux du temps qui passe. premièrement que le tombeau de la Sainte Vierge me semblerait admirablement gardé par les AsAsEn plus des images, nous disposons de témoignages écrits, d’autant plus émouvants qu’ils somptiades;; deuxièmement que ce tombeau, occupé par des schismatiques, appartient aux Latins et somptiades sont anonymes. Ils racontent la monotonie des jours, avec leurs joies et leurs peines. Ce n’est pas la que des négociations ont lieu pour le leur faire rendre ; troisièmement qu’il n’est pas plus exposé et grande histoire, même si, ici ou là, elle peut faire irruption à travers des allusions à des personnages même moins que tout autre point de la Syrie et de la Judée ; quatrièmement que le patriarche, Mgr connus (Dreyfus, par exemple) ou à des événements de l’actualité internationale (l’incident de FaValerga, pourrait être mis dans nos intérêts ; cinquièmement que si vous faites un établissement en choda2). C’est la vie banale de jeunes étudiants, déracinés de leur pays, éblouis par la Terre sainte Orient, je voudrais vous le voir former à Jérusalem, au tombeau de la Sainte Vierge. » Ce projet n’a où ils sont venus faire leurs études théologiques. Le plus souvent ces éphémérides, journal quotidien
Il y a un siècle… l’assomption de Jérusalem
1 . Le P. Emmanuel d’Alzon (1810-1880) fonda la congrégation des Augustins de l’Assomption ou Assomptionnistes à Nîmes, en 1845, reconnue officiellement en 1850.
13
Le père Germer-Durand, assomptionniste, non loin des remparts de Jérusalem, sur le lieu des « Larmes de saint Pierre », que l’on nommera Saint-Pierre-en-Gallicante (c’està-dire « au-chant-du-coq »). Le terrain fut acheté par le comte de Piellat en 1882 et cédé aux Assomptionnistes en 1887.
2 . Ville où se déroula en 1898 un incident qui opposa, dans la région du Nil, les expéditions coloniales anglaise et française.
née en terre d’exil, au bord des fleuves de Babylone, prend alors toute son importance, avec les Écritures, qui en sont indissociables. À partir de 135 ap. J. C., date de la seconde révolte juive, la Palestine est l’ombre d’ellemême. C’est le temps d’une certaine opulence, liée à la Pax romana, mais le pays vit sous l’autorité vigilante et la poigne ferme de la 10e légion, la Fretensis, dont le seul nom en a fait trembler plus d’un : invitation à l’ordre, à la soumission et au silence. La statue d’Hadrien trône majestueusement au milieu de l’esplanade du Temple qui a été rasée, tandis que le forum recouvre tout l’espace de ce qui [re] deviendra, plus tard, après cette longue parenthèse, le Saint-Sépulcre. Autour de Lydda et de Tibériade sont alors rassemblées par les sages juifs les grandes traditions de la Mishna, qui accompagne la lecture de la Torah et deviendra peu à peu, enrichie d’autres commentaires, le Talmud, qui guide et régit aujourd’hui encore le judaïsme. Les communautés chrétiennes sont importantes et vivantes (Eusèbe de Césarée, Justin, et bientôt Jérôme, Cyrille de Jérusalem, etc.), mais les persécutions de Dioclétien, sans pitié.
La période byzantine
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En 313, Constantin instaure une politique de paix envers les chrétiens. Hélène, sa mère, vient en Palestine en 326, et Constantin fait construire sur le lieu du Golgotha et du Saint-Sépulcre une grande basilique, dont la dédicace est célébrée en 335 au milieu d’une foule d’évêques et de pèlerins. Une seconde basilique s’élève au sommet du mont des Oliviers, l’Éléona, une troisième à Bethléem, et d’autres églises encore, nombreuses, sur les Lieux saints, dans tout le pays. La fameuse mosaïque de Madaba, au nord-est de la mer Morte, atteste au vie siècle de cette vivacité du christianisme de Terre sainte. Elle trace la carte immense de ces églises, monastères et haltes jalonnant, de façon plus large, l’ensemble du Proche-Orient, qui connaît une nouvelle effervescence.
Les dominations perse et arabe La région rencontre cependant la brutalité et la bise glaciale que font souffler Chosroès II et la nouvelle puissance perse. Jérusalem est prise et pillée en 614, et tout le pays dévasté. Seule reste debout la basilique de Bethléem. Au bout de treize ans, on parvient à relever la tête et à reconstruire, mais en 637, c’est un nouveau coup terrible, porté cette fois par les Arabes, qui s’emparent de Jérusalem et de l’ensemble de la terre. Les Byzantins, pris dans des querelles intestines et affaiblis par les Perses, ne font plus le poids. Le viie siècle voit alors se construire le dôme du Rocher et la mosquée al-Aqsa. La domination musulmane, d’abord clémente – comme une domination cependant peut l’être ! – devient beaucoup plus lourde. Pépin le Bref puis Charlemagne parviennent à négocier avec les califes un protectorat sur la Ville sainte. Des moines latins viennent s’y installer et restaurent les édifices religieux. S’ouvrent alors deux siècles de paix relative en Terre sainte. C’est à nouveau le temps des pèlerins, nombreux et venant de partout. En 1009, cependant, le calife Hakim, en une véritable vague de folie, s’en prend à tout et détruit le Saint-Sépulcre. Fatimides d’Égypte et Turcs seldjoukides s’affrontent. Les seconds l’emportent et prennent Jérusalem en 1070.
Le temps des croisades En 1095, ils sont nombreux, les chevaliers qui répondent à l’appel du pape Urbain II à se porter au secours de cette Terre, pour reprendre le tombeau du Christ. Entreprise mêlée, qui fut pourtant un mouvement de foi et un mouvement pèlerin. Cette première croisade parvient à
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Édition
Rites, fêtes et célébrations de l’humanité, Bayard Éditions.
Édition
Collection de Dictionnaires, Bayard Éditions.
Conception des affiches et progammes du festival Shakespeare, à Tournon, ardèche.
14e rencontres du Jeune Théâtre de Tous Horizons
SHAKE SPEARE 13e rencontre du Jeune Théâtre de Tous Horizons DU 27 JUILLET AU 04 AOÛT 2012 Conception graphique : Frédéric Guille / Blaise Jacob
Affiches
Du 26 juillet au 3 août 2013 Ville de Tain l’hermiTage
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Tournon sur Rhône Tain l’Hermitage Lamastre, Mauves Communes de l’Ardèche Verte
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pays de l’herbasse
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21 JUILLET AU 3 AOÛT 2010 WWW.FESTIVALSHAKESPEARE.FR / O. T. TOURNON : 04.75.08.10.23 / O. T. TAIN L’HERMITAGE : 04.75.08.06.81
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Conception graphique : BLAISE JACOB
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Édition
La Gazette
Rencontres du Jeune Théâtre de
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juillet au 3
août 2010
e» une cure de « Shakespear
Soirée d’ouverture du Festival-Concert
unnconte « Chat qu’expire d’hiver » Le pour enfants !
Pour fêter comme il se doit la onzième édition du festival, nous vous inviinvitons, vous, tournonais, tainois, ardéchois, drômois, vacanciers, commercommerçants, artisans, artistes, enfants, adolescents, parents, grands-parents, membres d’associations, sportifs et âmes errantes…. à la soirée d’ouverd’ouverture ! Au programme, la présentation du Festival, suivie d’un apéritif et W. Shakespeare d’un concert à partager ! Une première soirée festive pleine de surprises ! De
Pot d’ouverture du Festival
Alors… Bienvenue à tous les festivaliers ! Bienvenue au public ! Bienvenue au Festival
Shakespeare ! 19h30 - Tournon Caveau du Château MerCredi 21 juillet du platane et les Tigres les festivaliers concocté par 19h30 t - Cour d’honneur du Château de tournon entrée Gratuite Entrée gratuite
De même étoffe 21h du Château - Tournon que les rêves d’Honneur Cour – Tournon du Sycomore éâtre ThUn « Pestacle de Chat qu’expire » pour les enfants tous ceux qui le 1H15 sont restés. / Durée : Thetéâtre
Au 1er jour, il y avait une île. Une île qu’aucune carte n’indiquera jamais.
Le pouvoir est source de catastrophes, que les lois soient strictes ou bienveillantes. Il entraîne une série de mensonges et de tromperies, il révèle la nature brutale, souvent cachée, de l’homme. Que se passe-t-il quand le bien-être personnel et le plaisir dominent l’ordre hiérarchique établi ? La pièce de William Shakespeare Mesure pour Mesure aborde la question de l’hypocrisie et met en lumière le doublevisage que peut montrer un homme. C’est une triste comédie qui nous montre ce qu’un homme est prêt à sacrifier pour ne pas échouer. La logique de « œil pour œil, dent pour dent » est-elle encore d’actualité ? Ou sommes-nous prêts à pardonner, même si nous ne sommes pas sans reproches ?
Le voilà le chagrin a emporté son fils aîné, il s’effondre. viendra le condamné à l’amertume des regrets. Mais le temps Les jeunes acteurs slovaques nous proposent viendra Printemps et son espiègle messager, une comédie espiègle, se portant un réel mesmesles morts sage sur les différents visages de l’hypocrisie et des danses où la plaine se ravive. Où rendorment, chassés par les vivants.les conséquences que peut entraîner l’abus de pouvoir. Les caractéristiques du théâtre de la Renaissance sont alliées à celles d’un théâtre
plus actuel et la langue de Shakespeare à un Dispensant le destin, de Sicile en Bohème, manants. des langage théâtral moderne. La puissance du Les vents se jouent des rois autant que texte repose sur l’expression des émotions, enfant, d’un jouets Comme desiF per! dans les mains les échanges rapides et spontanés entre pereXCluS Qui s’amuse du monde et de la mort elle-même.
Une île au bout du ciel, pleine de bruits étranges et entourée de sommeil. aurait Shakespeare Ainsila mer, Sicile...». en qui De jeun 2 jour,une il y eutfois un garçon voulait voir derrière un drôle d’ani d’anide la «IlAuétait esLéontès troup qui esfutdepris roi Les festivaliers vous invitent au lancement malnous passagerconter des songes et une jeune fille du qui écoutait le chant des oiseaux. l’histoire du Sycomore incarnent ici Après les pu Il ordonne Les jeunes comédiens Au 3 jour, il y eut unaussi qu’un jour,qu’insensée. viendrait la tempête. 14ème édition du Festival violente jalousie rêve. Le rêve LeShakespeare ! Pubdiscours The deSwan trame d’une étrange vieille bien- d’une Ce spectacle pour enfants à partir de 7 ans, création pour le Festival, l’emprison- des pantins pris dans la ami, puis traditionnels mais incontournables proche plus son Dans la magie ’été musicien. l’assassinat est là… est le fruit d’une de écriture collective inspirée desaison l’univers Shakespearien déferle la cour du château ! SAnté S SA nté CheerS! !Z ZAdu intrigant et d’undans le Théâtre femme offert! par des festiaccouchement, vals… son sent jour et comme venue, un apéritif vous sera au et de ses personnages, pour livrer un conte surde l’innocence et la fin dede découvrir Shakespea de sa femme depuis 11 ans nement VAChè VAC V hè ZdAroVié ! boutique à jouets, ils vous invitent à maintenant, le re à tra-vieille à déguster devant d’une versfi tout leur accompagnés llevision Festivalsa petite l’enfance. contemporaine ShakeSycomore et la Ville de Tournon, de concerts de pleine vous tempête, ! d’exiler, en21speare Au programme donne SALUte! ProSt !S SALU te! par avant groupes coopératio de Conte. cemusiques proposée neuf partager décalée locaux, mais c’est juillet au 3 août rendez-vou n avec le Theater n annonce l’sodu thétiques trèsque spectacles aux es- tout un où e, souffl avant à Tournon, une mise en bouche théâtrale un dans Im Polyn, temps différentes Enfi Tain, née. За Ваше ЗдороВье! Donat, de juste St Vendredi 23 juillet rencontres. Jeunes gon, fruit d’un travail Lamastre et Mauves. du répertoire shakespear : sept pièces d’ici collectif où chaet d’ailleurs, La confirmés, Tempête cun trouve sa Pendant ien, dont une débutants et « Les Tigres du Platane ». près/ de 14h30 et 18h - espace Charles trenet tain jouée pour place selon Na zdravie ! Be Seha ! 15 l’Hermitage jours, ème
ème
e am une tempête russe ate envahissentthéâtr nos villes ! ur L
phénomène prévu cette nuit ! Songe d’une Nuit d’Eté Thésée, roi d’Athènes, est sur le point d’époud’épouser Hippolyte. En ces temps de fête, la tragédie fait irruption sous les traits de la belle Hermia et de son amant Lysandre. Contraints de fuir la ville de nuit, ils se réfugient dans la forêt. PenPendant ce temps, Quince, Bottom et quelques compagnons artisans se réunissent pour prépréparer un spectacle mémorable en l’honneur des mariés. Mais, sous la lune changeante, celui qui se cache dans l’arbre creux va être dérangé par tout ce beau monde …
Le petit Shakespeare
ConCert
Célébrissime comédie shakespearienne, le Célébrissime Songe fait se télescoper trois mondes (les nobles, les artisans et les fées) et permet de conjuguer l’amour à tous les temps : du ridi ridicule au tragique, du désir à l’aveuglement, de la déraison au sublime. Puck, lutin facétieux en est le messager espiègle et insouciant. jeudi 22 juillet 21h00 - Cour d’honneur t du Château de tournon le théâtre du Sycomore ((tournon) / direction artistique : Christophe Marachian
festival shakespeare 2010
SaMedi 24 juillet 21h00 - Cour d’honneur du Château / tournon the BoriS Company (Slovaquie) / direction artistique : Peter Weinciller SPeCtaCle en SloVaQue – SouStitre en FFranÇaiS et anGlaiS
plus tences, la première fois des jeunes de ses compénovices et passionné différentes troupes ses disponibilit au festival, ils une réécriture Shakespeare fêtes,l’année Francejeudi 29 juillet és et ses envies. partageron et une proposition Le Festival Sans oublier la venant d’Ardèche,de théâtre amateur pirée t et échangero trentaine de bénévoles insnt accueillant de l’univers de pratique leur qui de la Drôme, 14h30 - MjC donat sur l’Herbasse jC / St d russie 2010 à sa façon en cette et leur Lyon, Shakespeare pour viennent culture de d’Allemagne, du à travers apporter leur ateliers, Maroc, d’Italie, les enfants. des créations soutien à Mardi 3 août troupe venant tout communes droit de des St Petersbourg de Russie et de l’équipe pendant ! Le Festival Slovaquie vous , des discussions, des propo- grammatioShakespeare, c’est une nous Tous 11h00 – Salle des Pénitents / Mauves découvrir le charme etle temps du Festival. sorties,àdes les festivaliers pro- Cevous invitons soirées... n de spectacles vous invitent programme venir à leurcette à amateurs vous est concocté SPeCtaCle anS / tariF SPéCial le à P Partir de 7 an l’esthétique théâtrale russes à travers rencontre et partager par eux des les jeunes du Théâtre avec moments conviviaux, 30/05/13 11:42 héâtre du Sycomore ((tournon) / le théâtre tempête qui va vous décoiffer ! du Sycomore, en riches festifs et direction artistique : Christophe Marachian Prospero est un duc mais d’un genre peu communen: ilémotions. aime les sciences Shakespeare, qui a si souvent présenté des histoires de vengeance san san-
! ةحصلاب
Laissez-vous aller à songer sous le ciel étoilé de cette première soirée dans la cour du château !
sonnages et l’utilisation du grotesque. Le seul élément libérateur est alors le rire. Rire de soimême et du monde qui nous entoure...
11e rencontre du jeune théâtre de tous horizons
Hemett jeudi 22 juillet Caveau du Château de tournon Dégagé, naturel, à l’aise. Fruit de l’urgence et de l’instant. Il y a chez Hemett des souvenirs, des envies, des rêves. Les sentiments que l’on écoute et les images que l’on ressent. Les notes, elles, servent à faire passer les messages. http://www.myspace.com/hemettmusic
plus que le pouvoir. Son frère Antonio en tire avantage et s’empare de son trône, bannissant Prospero et sa petite fille, Miranda, en les en envoyant sur une île lointaine. Mais un jour, le destin conduit le navire contenant à son bord, Alonso, Roi de Naples et son frère Sébastien, complices du cruel Antonio, ainsi que Ferdinand, fils d’Alonso, et son fidèle Gonzalo, près de cette terre d’exil. Prospero, maîtrisant une force magique, fait alors éclater une tempête sur les voyageurs, qui échouent, sains et saufs sur l’île. Miranda et Ferdinand se rencontrent et tombent amoureux l’un de l’autre…
glantes, a cette fois remplacé cette histoire d’injustice assez commune par une idée de pardon, d’amnistie. lundi undi 26 juillet 21h00 – Cour d’honneur du Château / tournon t SPeCtaCle en ruSSe et anGlaiS Student’s Folk theatre (russie) / direction artistique : Victor Borisenko
rOck’ môssieUrs
ConCertS
Une Ombre
lundi 26 juillet Caveau du Château de tournon
SaMedi 24 juillet Caveau du Château de tournon t Laissez-vous entrainer dans un brouillard londonien. Qu’apercevezvous ? Une ombre? vous? ombre ? Une silhouette? silhouette ? Ou plutôt une atmosphère…
Imaginez maintenant ce ressenti dans une musique mélancolique. Remplacez la langue de Shakespeare par celle de Molière. Ouvrez grand vos oreilles… http://www.myspace.com/uneombre38
Le petit Shakespeare
Rock’Môssieurs est un groupe de rock dynamique mais sans prétention fondé en 2007 par quatre jeunes amis passionnés de musique, avec chacun leur univers musical propre, de U2 à ACDC, en passant par le jazz ou la musique celtique. Mais c’est autour d’un même son rock qu’ils se sont retrouvés et qu’ils composent pour les guitares de Xavier et Jimmy, la batterie de Mathieu et le violon de Charles. http://www.myspace.com/rockmossieurs
festival shakespeare 2010
11e rencontre du jeune théâtre de tous horizons
12 spectacles aux esthétiques très différentes : des pièces du répertoire shakespearien, dont une jouée pour la première fois au festival, des réécritures et adaptations, et des textes ou montages d’autres auteurs, contemporains ou non, mais toujours en lien avec l’univers de Shakespeare.
peare Un Shakesîchi et DES RETROUVAILLES EN rafrassant ! MUSIQUE ! rafraîchi
ÉDIT
Le Festival Shakespeare, c’est une programmation de spectacles amateurs accompagnés de concerts de groupes de musique locaux, mais c’est avant tout un temps de rencontres. Jeunes d’ici et d’ailleurs, débutants et plus confirmés, novices et passionnés, ils partageront et échangeront leur pratique et leur culture à travers des ateliers, des créations communes, des discussions, des sorties, des soirées... Tous les festivaliers vous invitent à venir à leur rencontre et partager avec eux des moments conviviaux, festifs et riches en émotions. Alors laissez-vous tenter : Shakespeare c’est tragique, comique, poétique, moderne, déjanté, sérieux, c’est surtout pour tous les goûts !
Le petit Shakespeare
Pratique et rencontre du spectacle vivant... échange culturel... travail collectif et place de l’expression individuelle... tels sont les thèmes que défend le Théâtre du Sycomore depuis bientôt vingt ans, toujours avec le même objectif: objectif : l’épanouissement du jeune à travers la pratique du théâtre. C’est au travers du Festival Shakespeare, qui fête cette année ses 12 ans, que le Sycomore a porté cette philosophie et a créé un outil culturel et éducatif complet, tant par sa qualité que par sa volonté du respect des valeurs qui font la force du Théâtre du Sycomore.
Z
Le Festival Shakespeare est le temps fort d’une saison artistique en direction des jeunes ponctuée d’autres rencontres et projets culturels. En effet, le Théâtre du Sycomore travaille à l’année avec différents groupes (collégiens, lycéens, étudiants) en atelier théâtre et a pour ambition de leur donner envie de se frotter à la littérature classique et de se l’approprier, notamment par le biais de Shakespeare. Il défend une démarche qui place le participant au cœur de sa pratique et tend à lui permettre d’être son propre metteur en scène. Les représentations des spectacles créés ont lieu en fin d’année scolaire, pen pen-dant le Festival Shakespeare, dans le cadre de différents partenariats établis à l’occasion du Festival ou dans le cadre des actions de la FNCTA 07 dont l’association est adhérente.
UN DESTIN DE ROI POUR OUVRIR LE FESTIVAL !
Ainsi l’ensemble des actions menées au cours d’une saison, à la dimension à la fois culturelle et pédagogique, a la volonté de resresponsabiliser les jeunes, placés réellement au cœur des projets de groupe, de les amener à développer le respect de l’autre, de les ouvrir à d’autres cultures et de leur permettre de développer leur propre sens artistique, leur sensibilité, leur personnalité, leur propre vision du monde par la sensibilisation à l’art.
Un projet pour des jeunes porté jeunes!! par des jeunes
M
Le projet est élaboré et monmonté collectivement par une équipe composée d’environ 15 jeunes de l’association du Théâtre du Sycomore. Chacun trouve sa place selon ses compétences, ses disponibidisponibilités et ses envies. Tous les aspects sont abordés et discutés avec tous, de la réflexion à la réalisation, lors de réunions de travail régulières tout au long de la saison, les plus expérimentés « parrainant » les plus jeunes. Cette année, des jeunes de Pass’Ados du Pays de l’Hermitage, de la FNCTA 07 et de la colo « T Temps emps Jeunes » venants venants de toutes parts sont présents pendant tout le Festival pour participer aux actions et prêter main forte au Théâtre du Sycomore ! Si vous souhaitez vous investir dans le proprojet, devenir bénévole, n’hésitez pas à nous contacter !
Lundi 25 Juillet/Entrée Gratuite Parade musicale dans les rues du centre ville de Tournon : RDV à 18h45 - Salle Georges Brassens / Pot d’ouverture du Festival : 19h30 - Caveau du Château de Tournon Pour fêter ces douzièmes retrouvailles, nous vous invitons, vous, tournonais, tainois, ardéchois, drômois, vacanciers, commerçants, artisans, artistes, enfants, adolescents, parents, grandsparents, membres d’associations, sportifs et âmes errantes…à une parade musicale emmenée par la batukada du Centre Socio-culturel de Tournon nous guidant vers le pot d’ouverture du Festival ! A Après près la présentation du Festival, un apéritif de bienvenue vous sera offert par l’association et la mairie de Tournon. A nos retrouvailles avec les festivaliers et le public public!! Bienvenue au Festival Shakespeare! Shakespeare !
MACBETH
William Shakespeare
Lundi 25 juillet / 21 h / Cour d’Honneur du château / Tournon Le Théâtre du Sycomore (Tournon) / Direction artistique : Christophe Marachian avant & après le spectacle : Concert Sur la lande battue des vents, Macbeth, vaillant guerrier écossais de retour de la bataille, rencontre des sorcières qui lui prédisent un grand destin : Ill sera roi. Mais le bon Duncan qui vient de mener ses troupes à la victoire contre les armées du roi de Norvège occupe le trône et son fils Malcom doit lui succéder. Cédera t-il à la tentation en prenant un
JACOB
Bienvenue !
LE THÉÂTRE DU SYCOMORE
: BLAISE
Une belle veillée d’été pour du jaMaiS Vu ! er… se laisser cont
Place à Shakespeare, à la musique, aux jeunes et au plaisir !
Un spectacle dynamique, plein de mouvement, d’humour, de couleurs, de poésie shakespearienne… Mesure pour Mesure, une pièce méconnue de Shakespeare à découvrir pour la première fois au Festival !
Qui a dit que Shakespeare n’était réservé qu’aux vieux sages ? Aux connaisseurs ? À une élite ? Certainement pas les quelques 200 jeunes qui participent au Festival Shakespeare !!! Avis à la population ! Venez découvrir un Shakespeare pour tous, dépoussiéré, rajeuni et rafraichissant ! Le Festival Shakespeare vous donne rendez-vous du 25 juillet au 2 août à Tournon, Tain, Lamastre et Mauves pour sa 12e édition ! Et oui, il n’échappe pas à la règle, lui aussi vieillit ! Mais ce qui n’enlève rien au dynamisme et à la créativité des 200 jeunes comédiens amateurs, musiciens et bénévoles qui participeront aux festivités de cet été. Venant d’Ardèche, de la Drôme, d’Isère, du Rhône, de toute la France, d’Allemagne, du Maroc, de Roumanie, d’Angleterre ou d’ailleurs, ils vous présentent un Shakespeare contemporain et rafraichi ! Au programme des pièces classiques de Shakespeare mais pas seulement !
graphique
Mesure19h30 - Château – Tournon
à partir de Soirée d'ouverture Vendredi 26 juillet pour Mesure
Conception
rajeunissante !
Ouverture de ce mythique bar shakespearien une heure avant et à l’issue des représentations. Pour vous rafraîchir, discuter des spectacles, rencontrer les équipes artistiques, ou écouter de jeunes talents, n’hésitez pas à entrer dans ce lieu !
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du jeune théât re de tous horizons / 21
LE PETIT
Le Festival Shakespeare vous donne rendez-vous du 26 juillet au 3 août pour sa 14ème édition, à Tournon, Tain, Lamastre, Mauves et sur le territoire Ardèche Verte. Plus de 200 jeunes comédiens amateurs, musiciens et bénévoles venant d’Ardèche, de la Drôme, de Lyon et de toute la France, mais aussi d’Allemagne, de Finlande, d’Iran, de Singapour, de Russie et de Lituanie, vous ont concocté un programme haut en couleur pour (re) découvrir Shakespeare avec un œil nouveau ! Vous connaissez déjà (ou allez découvrir) le Festival Shakespeare pour ses spectacles, concerts et autres actions destinés au public, mais savez-vous que c’est avant tout un espace de rencontre pour des jeunes venant de divers horizons ? Partager avec d’autres jeunes sa passion du théâtre, se confronter à différentes pratiques artistiques, découvrir de nouvelles cultures, échanger à travers des ateliers, des créations communes, des discussions, des sorties, des repas, des soirées… c’est aussi tout cela le festival ! Sa force et sa longévité viennent, sans nul doute, du fait qu’il soit pensé et réalisé par les jeunes eux-mêmes ! Parce qu’à 20 ans, on a encore cette folie, cette fougue, cette rage qui fait que tout devient possible ! La réussite du projet passe essentiellement par l’implication pendant toute l’année d’une équipe d’environ 15 jeunes de l’association, renforcée sur le temps du festival par notamment d’autres adhérents du Théâtre du Sycomore, par les jeunes de Pass’Ados – MJC de Tain l’Hermitage, de la FNCTA 07 et de la colo « Temps Jeunes » et par nos amis allemands du Theater Im Polygon. Aujourd’hui encore plus qu’hier, « créer, c’est résister »… et créer ensemble l’est encore plus !
Tous Horizons
Le petit
Edito 14e édition pour le Festival Shakespeare cet été ! Laissez-vous emporter par la fougue, la vitalité, la rage des 200 jeunes participants du festival… Shakespeare est plus que jamais d’actualité, et à travers lui, les jeunes ont des choses à dire…
14e édition
Du 26 juillet au 3 août 2013
: BLAISE JACOB
www.festivalshakespeare.fr
Conception graphique
FESTIVAL SHAKESPEARE
Conception des affiches et progammes du festival Shakespeare, à Tournon, ardèche.
LA PLEINE SAISON DES AMOURS !
raccourci sanglant jusqu’à la couronne ? Ou restera t-il cette homme vertueux que tous respectent ? « Etoiles, cachez vos feux, n’éclairez pas mes noirs désirs cachés...» Macbeth est un être choisi, un vivant parmi l’armée des ombres mouvantes. Les forces du mal qui le mettent à l’épreuve ne l’obligent à rien. Il est le maître de son destin, seul décideur de son élévation ou de sa chute. Il est le reflet de chacun d’entre nous. « Le beau est laid, le laid est beau… » Le groupe de lycéens du théâtre du Sycomore ouvrent le festival avec une mise en scène de Macbeth résolument moderne, succession de tableaux aussi beaux que forts en émotions.
ROMÉO ET JULIETTE
William Shakespeare
Mardi 26 juillet / 21 h / Cour d’Honneur du château / Tournon Theater im Polygon (Allemagne) / Direction artistique : Peter Hauser SPECTACLE EN ALLEMAND “L’amour, doux ? Rude, brutal, violent, oui, et pique comme une épine”. Quelques jours, féroces et pleins d’énergie, suffisent ici à tout gâcher. Cette émotion dont tout dépend... L’Amour. Le premier véritable grand Amour. Plus rien ne sera comme avant. Et parce que nous aimons cette émotion, parce que nous la cherchons et parce que nous la connaissons tous un peu ou souhaitons la connaître, nous partons pour Vérone. Nous y retrouvons les amants, nous y retrouvons les deux familles ennemies. Mais elles ne sont pas en mesure d’empêcher l’amour qui nait entre leurs enfants et c’est une destinée impitoyable qui finira par unir les deux familles. Le Theater im Polygon s’attaque à l’histoire d’Amour la plus connue à travers le monde avec cette approche dynamique, comique et tout en improvisation qui lui est propre et qui va encore nous réjouir cette année !
DES CONCERTS TOUS LES SOIRS DANS « L’ESPACE ADOS »
d’après William Shakespeare
SANTÉ ! CHEERS ! PROST ! SANATATE ! BE SEHA !! ةحصلاب
Mardi 26 juillet / 21 h / Cour d’Honneur du château / Tournon Théâtre du Sycomore - Theater im Polygon - Sigma Art Foundation / direction artistique : Arthur Dumas et Basile Lambert Pour vous ouvrir les papilles juste avant Roméo et Juliette, nous vous proposons de découvrir la création collective autour de Titus Andronicus créée pour le festival par des jeunes des troupes française, allemande et roumaine. Comment émerge un langage commun quand nos références diffèrent? Comment rendre universelles les interprétations individuelles d’une même histoire? Clé de voute de cet atelier sur Titus Andronicus : la volonté de confronter trois groupes d’origines diverses face à la question de la communication théâtrale. Le talent de Shakespeare à écrire au delà des mots, au delà des époques et des frontières, et sa capacité à donner corps à ses textes, en fait le matériau idéal pour convoquer un tel projet.
En première partie
TITUS ANDRONICUS
Des concerts chaque soir dans « l’espace Ados » La MJC-Centre social de Tain, Pass’Ados et les bénévoles du Festival animent « l’Espace Ados ». Dans le caveau du Château ou dans le hall de la salle Charles Trenet, l’espace Ados vous propose des concerts tous les soirs de représentation, avant et après les spectacles. Vous pourrez découvrir des jeunes groupes locaux de tous styles dans un espace convivial décoré et aménagé spécialement chaque soir ! Entrée libre aux concerts. Découvrez le programme musical de l’Espace Ados sur le tract spécial Concerts ou sur www.festivalshakespeare.fr
Le Pub The Swan Ouverture de ce mythique bar shakespearien au caveau du Château et dans le Hall de l’Espace C.Trenet une heure avant et à l’issue des représentations. Pour vous rafraîchir, discuter des spectacles, rencontrer les équipes artistiques, ou écouter de jeunes talents, n’hésitez pas à entrer dans ce lieu !
Festival Shakespeare 12ème édition
Rencontre du jeune théâtre de tous horizons
À l’instar des gladiateurs ou des héros antiques, les acteurs de trois nationalités exhibent l’histoire de Titus Andronicus et la déploient comme une lutte, comme un combat spectaculaire, pour laisser une trace indélébile de leur passage. Avant & après les spectacles : Concert Le petit Shakespeare
Festival Shakespeare 12ème édition
Rencontre du jeune théâtre de tous horizons
Affiches
Recherches d’affiches pour le groupe d’afro-funk Charlie’s all Star. Projets non-retenus.
Affiches
Affiches pour le groupe de pop Duckbilled Platypus.
Blaise Jacob 63 rue de Meaux 75019 PARIS +33603408700 blaise.jacob@hotmail.fr