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Évangile selon Jean, 1 à 12 (Parole vivante

Nicodème pour mieux lui expliquer la nouvelle naissance. Naître « d’eau », c’est naître physiquement (« une seconde fois entrer dans le sein de sa mère et naître »). La nouvelle naissance est une naissance de l’esprit. Une naissance physique nécessite deux parents, tout comme une naissance spirituelle : l’Esprit de Dieu (Jean 3:5) et la parole de Dieu (Jac. 1:18 ; 1 Pi. 1:23-25). L’Esprit de Dieu anime la parole de Dieu et dès que le pécheur croit, l’Esprit lui communique la vie de Dieu.

La nouvelle naissance se produit-elle par le baptême de l’eau ? Ce n’est pas ce que Jésus affirme. Dans le Nouveau Testament, le baptême est lié à la mort, et non à la naissance. L’eau physique ne peut opérer de changements spirituels dans une personne. En Jean 3:14-21 l’accent est mis sur le fait de croire, car le salut vient par la foi (Éph. 2:8-9). La présence du Saint-Esprit dans une personne est la preuve de son salut (Rom. 8:9). L’Esprit entre dans votre vie lorsque vous avez cru (Actes 10:43-48 ; Éph. 1:13-14).

Le baptême d’eau montre sans aucun doute notre obéissance à Christ et notre témoignage en sa faveur (Matt. 28:18-20; Actes 2:41). Ce baptême n’est toutefois pas un critère essentiel pour le salut. Autrement, aucun des saints de l’Ancien Testament n’aurait été sauvé, encore moins le brigand sur la croix (Luc 23:39-43). La foi en la promesse divine demeure l’unique chemin vers le salut indépendamment des époques. Bien que la preuve extérieure de cette foi ait changé au fil du temps.

La naissance humaine implique un travail (Jean 16:21) ; eh bien celle d’en haut aussi. Notre Sauveur a dû travailler à la croix afin que nous devenions membres de la famille de Dieu (Ésaïe 53:11). Les croyants engagés doivent également travailler par la prière et le témoignage lorsqu’ils veulent amener des pécheurs à Christ (1 Cor. 4:15 ; Gal. 4:19).

Tout comme l’enfant hérite de la nature de ses parents, il en est de même pour les enfants de Dieu. Nous devenons « participants à la nature divine » (2 Pi. 1:4). La nature détermine l’appétit, raison pour laquelle

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