Magazine n°10

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PRINTEMPS 2017

le magazine de la jardinerie naturelle, source de bien-être

PETITS ESPACES

Balcons et terrasses

PLANTES AQUATIQUES Faciles et pratiques

LA BELLE IDÉE

Un jardin qui sent bon

PESTICIDES

Botanic fait sans, et alors ?

Jardin, maison, fruits et légumes Vivons au naturel !


5 Édito 7 Bonnes nouvelles 11 Good vibrations

Yolaine de la Bigne

12 L’association du mois GoodPlanet

15 Idées de lectures

Petit marché à dévorer

Le végétal, c’est tendance !

Recettes naturelles

Zéro phyto, 100 % bio

Les enfants ! Vous venez jardiner ?

Herbes saines et gourmande.

La qualité sans se ruiner

Pesticides : 10 printemps que botanic fait sans. Et alors ?

La nature reprend le pouvoir jusque sur les balcons de nos villes

Faciles, pratiques et esthétiques !

En 5 étapes, créer son premier jardin potager

Senteurs végétales : un jardin mis au parfum

Naissance des collections, le style botanic

Balcons et terrasses

10 bonnes raisons de choisir le bio

La nature prend soin de nous !

Le bio nous sauve la peau

Avec botanic, je teste mon taux de naturalité !

Non, les chiens ne sont pas des poules

17 Repérage 18 DIY

20 À voir

22 Botanic fait son cinéma 24 Recettes Terre Vivante 30 Gastronomie potagère 42 Bio

45 Enquête 51 Pour une vie au naturel

56 Rencontre : Alain Baraton

62 Pas-à-pas : plantes aquatiques 68 Pas-à-pas : potager 72 Petits espaces 76 Coulisses

80 Inspirations de saison 92 Mangeons au naturel 98 Tisanes

102 Cosmétiques 104 Quizz

PHOTOS ET PHOTO DE COUVERTURE : A. CHILDERIC

108 Nos animaux 110 Du bio pour nos cocottes 114 Billet d’humeur (de chien)


Pesticides : 10e printemps que botanic fait sans. Et alors ?

LUC BLANCHET, PRÉSIDENT DE BOTANIC ET HORTICULTEUR

“ Ce n’était pas impossible. Alors nous l’avons fait ! ”

A. CHILDERIC

Botanic fête son dixième printemps sans pesticides. Nous avions commandé une étude à Générations Futures, l’association présentée dans la percutante émission Cash Investigation sur les pesticides. François Veillerette, directeur de cette ONG, est l’un des spécialistes français sur le sujet, avec Gilles-Éric Séralini. Il a mené une batterie de tests sur les produits que nous proposions à l’époque. Les résultats étaient sans appel. Nous avons décidé de ne plus commercialiser de produits contenant des pesticides chimiques, en prenant évidemment le temps de respecter la législation qui encadre les relations aux fournisseurs. Et depuis, alors ? C’est comment ? Eh bien, il y eut des moments difficiles, avouons-le. Il a fallu convaincre nos clients de faire autrement. Les guider, les conseiller, leur apprendre à changer certaines habitudes. Il a fallu, d’abord, former nos équipes. Tout cela a requis quelques efforts, c’est vrai. Mais ce n’était pas impossible. Alors nous l’avons fait. Une loi récente interdit les pesticides à court terme. Portée par le sénateur Labbé à l’origine, elle s’inspire en partie de ce qu’accomplit botanic, qu’elle cite dans son préambule, rendant ainsi hommage à notre engagement au quotidien. Car depuis dix ans, nous continuons notre chemin. Notamment avec les «récoltes» de pesticides que nous organisons depuis 4 ans. Chaque printemps et automne, nous aidons les jardiniers à se débarrasser des pesticides qui traîneraient encore dans leur cave ou dans la cabane de jardin et les invitons à essayer l’une des 800 solutions naturelles que nous proposons dans nos magasins. Mais en proposant aussi une alimentation 100 % Agriculture biologique, avec des fruits et légumes livrés trois fois par semaine sur nos marchés bio et une épicerie fine bio, des aliments pour chats et chiens bio également, une gamme bien-être bio et un large choix de décoration inspirée du végétal, entre autres. Pour que tous les jours, nous puissions tous vivre le plus possible au naturel.


A. CHILDERIC

UN VILLAGE 0 DÉCHET ET 0 CARBONE AU COEUR DE PARIS ! Attention, projet innovant et durable ! Le WikiVillage Factory propose un endroit qui combine économie circulaire, sociale et solidaire, innovation et agriculture urbaine. Le cœur du projet s’axe autour d’une pensée : penser global, agir local. Basé quartier Saint-Blaise, dans le 20e, le projet de REI Habitat se veut « le QG français de la ville résiliente » promouvant un savant mix d’économie sociale et de développement durable. Ils exposent leur idée en ces termes : « Rassembler en un seul et même lieu des laboratoires de recherche, des espaces de résidence et de travail, des lieux de création artistique, des maisons partagées, un café social, des fermes urbaines indoor et outdoor, un fablab ouvert sur le quartier et crèche solidaire. Bref, fonder le premier cluster de référence dédié à la transition écologique et à l’innovation sociale et environnementale. » On applaudit !

L’ONU appelle le monde à passer à l’Agriculture biologique L’ONU appelle à renoncer à l’agriculture industrielle. La rapporteuse spéciale sur le droit à l’alimentation dresse un réquisitoire des conséquences délétères des pesticides sur la faune, la flore et l’être humain. Hilal Elver a été claire : « Être tributaire de pesticides dangereux est une solution à court terme qui porte atteinte au droit à une alimentation suffisante et au droit à la santé des générations actuelles et des générations futures. » Hilal Elver, dans le droit fil des positions d’Olivier De Schutter, achève son réquisitoire implacable sur une série de recommandations très fermes en direction des États. Car c’est à eux qu’il appartient de soutenir une agriculture libérée des pesticides dangereux et l’agroécologie. Et de promouvoir une alimentation issue de l’Agriculture biologique. Source : Le journal de l’environnement

La part de l’alimentation bio, sans produits phytosanitaires ni OGM, a bondi de 20 % en 2016 et les surfaces cultivées en bio ont progressé de 16 %.

PERMIS DE VÉGÉTALISER

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Une loi adoptée par les élus du conseil de Paris permet aux Parisiens d’acquérir un permis pour végétaliser le lieu qui leur plait le plus ! Une chouette idée pour sauver nos villes du 100 % béton…


HAPPY APIDAYS !

A. CHILDERIC

www.abeillesentinelle.net/apiday.html

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Plus de 90 lieux fêteront les APIdays vendredi 23 et samedi 24 juin. Ces journées nationales du programme Abeille sentinelle de l’environnement® sont l’occasion de découvrir des animations et expositions pédagogiques ludiques gratuites. Chaque année, plusieurs milliers d’enfants et adultes participent à cette grande fête de l’abeille devenue un rendez-vous incontournable des passionnés de nature et d’apiculture ! On y va ?

ON SORT ! DR

Au printemps, le jardin fait salon ! Et botanic y sera. Une belle occasion d’aller découvrir de nouvelles idées, de s’inspirer : Jardin en Seine aura lieu du 21 au 23 avril à Suresnes, Scène de jardin du 18 au 21 mai au domaine de Lacroix-Laval (Métropole de Lyon), Journées des plantes du 26 au 28 mai à Albertas, Vivre côté Sud du 2 au 5 juin à Aix-en-Provence.

ÉCHANGES DE BONS PROCÉDÉS

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Il suffit parfois d’un peu d’humanité. Les uns, minuscules et en début de vie, avaient besoin d’amour et de soins. Les autres, retraités, avaient beaucoup d’amour à donner. Un refuge pour animaux a donc eu la belle idée de demander le soutien d’un établissement de soins pour les aînés. Les chatons ont rapidement doublé de poids et les retraités ont apprécié de se sentir nécessaires.

ENCORE !

www.encorejouets.com

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En bois de hêtre massif issu de forêts européennes éco gérées (FSC), l’univers encore ! est composé de jouets en coton bio cousus et brodés à la main par un atelier de réinsertion. Dans le « quartier lapin », tous les habitants sont des copains et on s’amuse beaucoup tout en apprenant les principes de l’écologie et… plantant des carottes !


GOOD VIBRATIONS

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A. CHILDERIC

YOLAINE DE LA BIGNE

Yolaine de la Bigne interviewe l’éthologue Frans de Waal, éminent spécialiste de l’intelligence animale.

Botanic : « 10 ans, l’heure d’un petit bilan. Si vous regardez en arrière, Yolaine, que voyezvous ? » Yolaine de la Bigne : « Nous sommes dans une année de totale transition, collectivement. Dans un monde qui est en train de se bouleverser… dans le bon sens ! Néoplanète va suivre cette évolution. Si on dresse un bilan général, on s’aperçoit que ce n’est pas brillant, ces temps-ci, pour la presse environnementale. La presse indépendante a un mal fou à vivre, et encore plus sur le sujet de l’environnement. Les grands media appartiennent à de grands groupes industriels. C’est un triste constat mais c’est ainsi. »

Botanic : « C’est le contexte général, mais pour vous, personnellement ? » Yolaine de la Bigne : « Notre bilan, à l’issue de ces dix ans, est un peu lapidaire mais il tient en une petite formule : « Ça, c’est fait ! ». Il y a dix ans, l’idée que l’environnement concerne tout le monde passait mal. Les gens ne comprenaient pas forcément les informations très techniques qui leur étaient données. Aujourd’hui, la grande presse a pris le relais. Prenez les particules fines : Libération, 20 minutes, l’intelligence de l’animal tout le monde en parle et c’est tant mieux. J’estime que Néoplanète a fait le job, même si on a toujours notre mot à dire bien sûr. Je trouve seulement qu’aujourd’hui, des défis hallucinants nous attendent. Nous sommes confrontés au défi de l’intelligence collective. Comment l’humanité va gérer tous ces défis : politiques, économiques, scientifiques (l’intelligence artificielle…). » Botanic : « Cette intelligence revêt de nombreux aspects. Vous mettez désormais la priorité sur l’intelligence animale ? » Yolaine de la Bigne : « Exactement ! C’est devenu

mon cheval de bataille. On parle beaucoup de la sixième extinction animale. Lorsque j’interviewais les grands spécialistes du sujet, je leur demandais toujours si les animaux allaient disparaître. Deux sur trois me répondaient : « Non, c’est l’homme qui va disparaître. L’animal a une capacité de résilience que l’homme ne possède pas. Car l’animal est indispensable à la biodiversité. L’éléphant est indispensable à la forêt. La forêt indispensable pour l’eau. Il y a déjà une grosse tension sur l’eau, et cela devrait empirer. Ces animaux sont absolument indispensables à l’homme. » Botanic : « La biodiversité est un sujet cher à botanic. Tout comme le respect de la nature de l’animal et le respect de son bien-être. Vous dites que l’homme a encore beaucoup à apprendre, sur l’animal et de l’animal, n’est-ce pas ? » Yolaine de la Bigne : « Elle a toujours son mot à dire, bien sûr. L’éthologie nous enseigne que nous avons commis beaucoup d’erreurs, jusqu’ici. Cette science étudie le comportement animal afin de mieux comprendre le comportement de l’homme. Cela fait des siècles que l’humain, avec prétention, assène que le rire est le propre

PAR MYRIAM CORNU

de l’homme. Or, les animaux sont drôles. Ils sont tendres, très solidaires entre eux. On peut voir des cérémonies d’éléphants extraordinaires, pas si éloignées de nos rituels mortuaires. Cela remet en question des siècles de philosophie et de spiritualité. Et nous offre un nouvel horizon de pensée. » Botanic : « Forte de ces constats, vous avez créé la première Université d’été de l’animal. Qu’en avez-vous tiré ? » Yolaine de la Bigne : « Nous avons assisté à des moments très forts ! Très émouvants. Parfois même magiques et poétiques. Je repense à ces chants de baleines… On découvre des choses hallucinantes. Les chants vibratoires des baleines leur permettent de se soigner entre elles. Elles se parlent de leur territoire et d’on ne sait quoi ? Ce sont les mâles qui chantent, à partir de 50 ans. Mais on a entendu des chants « d’école de musique », avec des petits qui faisaient leurs gammes, c’était si drôle ! Les mâles ont des chants particuliers certaines périodes de l’année, provoquant des changements chimiques sur le phytoplancton, en vue de fournir aux

« L’animal est-il l’avenir de l’homme ? » sous la direction de Yolaine de la Bigne, paru le 26 avril aux éditions Larousse. femelles gestantes ce dont elles ont besoin. Des expérimentations sont menées actuellement dans des vignes, pour étudier si ces chants peuvent « booster » les végétaux. Les animaux, à nos côtés pour faire de meilleures récoltes, cela aurait de l’allure, non ? » •

Pour soutenir les projets de Néoplanète, nous retrouvons la campagne Ulule sur www.neoplanete.fr

A. CHILDERIC

Elle a créé Néoplanète il y a dix ans. Yolaine de la Bigne est à l’origine de la « web radio de la planète » qui souhaite nous aider à « changer d’ère ». Un anniversaire qui lui a donné envie d’offrir un nouvel élan à son action, désormais dirigée fortement vers les animaux. Et qu’elle honore d’une actualité bouillonnante : la parution d’un livre et le lancement d’une campagne ulule. Pour aller encore plus loin. Yolaine de la Bigne, l’intervieweuse interviewée.


L’ASSOCIATION DU MOIS

GOODPLANET

BIENVENUE AU DOMAINE DE LONGCHAMP !

GoodPlanet se destine à sensibiliser le grand public à la protection de l’environnement et à promouvoir le développement durable. Elle mène aujourd’hui de grandes actions, seule ou en partenariat avec de grands mécènes comme Action carbone solidaire. Elle porte le touchant film de Yann Arthus-Bertrand, « Human », pétri d’humanisme, comme son nom le laisse bien entendre. Son webmagazine, goodplanet.info, fait le point sur toutes les actualités de l’environnement. Propose des vidéos mettant en valeur des solutions repérées partout dans le monde, pour inspirer les consciences. Sa campagne « La solution est dans l’assiette » est l’un des symboles de ce que nous pouvons, tous, entreprendre pour rendre le monde meilleur. « L’alimentation est l’une des clés pour mener cette révolution car c’est un domaine où chacun peut agir pour réduire concrètement et facilement son impact » nous rappelle GoodPlanet. « En France, elle représente 27  % de l’empreinte carbone des ménages. Or, une réduction des émissions de gaz à effet de serre est possible à toutes les étapes de la chaîne alimentaire : agriculteurs, industriels, distributeurs, restaurateurs, élus et consommateurs, nous pouvons tous agir pour le climat ! » C’est le message porté par ce programme ludique qui répertorie 60 solutions concrètes et 100 initiatives exemplaires pour réduire les émissions de gaz à effet de serre générées par notre alimentation. « La solution est dans l’assiette ! » nous rapeplle aussi qu’il ne tient qu’à nous de les rejoindre en faisant de nos fourchettes un emblème. •

PAR MYRIAM CORNU

E. SOURGET

Botanic est partenaire de la fondation GoodPlanet dans le cadre du projet du château de Longchamp (bois de Boulogne, carrefour de Longchamp) qui vise à faire de ce site un lieu de vie, ouvert au public, où l’art est au service de l’environnement et de l’homme, en cohérence avec les engagements de Yann ArthusBertrand… et de la jardinerie naturelle.

CREDIT

La fondation GoodPlanet a eu un rêve : le Domaine de Longchamp. Et ce rêve, elle l’a fait devenir réalité. Ce lieu ouvert au public et sur le monde, inauguré en mai, se veut temple du vivre ensemble et du développement durable. Familles, scolaires, institutionnels, artistes… y seront accueillis autour d’une programmation multiple : expositions, projections de documentaires, conférences et séminaires organisés par des entreprises ou des associations engagées, parcours et ateliers pédagogiques pour les écoles, potager en permaculture, restauration bio, concerts, moments festifs… Botanic a souhaité renforcer son engagement à long terme vers un développement durable en soutenant le programme du Domaine de Longchamp. « Botanic veut soutenir l’action de GoodPlanet en mettant à disposition de la fondation les plantes, fleurs, arbustes, arbres, outils et produits manufacturés (nichoirs, hôtels à insectes, ruches…) nécessaires à la remise en état de ce parc de 3 hectares, ainsi que de la roseraie, du potager et du verger » explique Jean Bourgitteau, directeur de région botanic Paris et Centre.

LE DOMAINE DE LONGCHAMP, EMBLÈME DE L’ACTION GOODPLANET

E. SOURGET

En 2005, Yann Arthus-Bertrand créait l’association GoodPlanet, dans le prolongement de son travail artistique et de son engagement pour l’environnement. Reconnue d’utilité publique en 2009, elle s’est donné pour objectif de mettre l’écologie au cœur des consciences et susciter l’envie d’agir concrètement. Elle invite le public à un mode de vie plus respectueux de la terre et de ses habitants. Le Domaine de Longchamp, qui sera inauguré en mai, est justement la terre d’accueil du grand projet de Yann Arthus-Bertrand : « La Fondation GoodPlanet – Domaine de Longchamp devient une réalité. Ce lieu dédié à l’écologie et l’humanisme pour tous publics est la concrétisation d’un de mes rêves les plus chers. » Mot d’ordre ? Agir rend heureux !


IDÉES DE LECTURES

PETIT MARCHÉ À DÉVORER

Une tisane à la main, un soir d’été, un bon bouquin. Franchement… what else?

Mon petit jardin en permaculture Durable, esthétique et productif !

Comment récolter 300 kg de fruits et légumes sur 150 m² ? Joseph Chauffrey invite les lecteurs dans son jardin urbain. Il leur dévoile comment transformer leur jardin en un lieu vivant et ultra-productif grâce à la permaculture. Il cultive un potager de 25 m² et un verger, optimisant les moindres espaces (toit du garage, bottes de paille sur la terrasse, cultures verticales…). Il propose des solutions accessibles et rapides, aux résultats visibles dès la première année. Plus qu’un témoignage, une véritable expérimentation, dans un but d’autosuffisance et selon une démarche scientifique. Joseph Chauffrey est éducateur à l’environnement pour la Métropole Rouen-Normandie : il forme et anime des réseaux de jardiniers, et travaille avec les professionnels des espaces verts sur les problématiques de végétalisation des villes. 120 pages, 14 €, coll. Facile & bio. Éditions Terre Vivante.

J’ai rendez-vous avec le vent, le soleil et la lune Le guide de la permaculture urbaine

Les clés d’un sol vivant

Sur les pavés, l’abondance !

Comment améliorer la terre de son jardin ?

Comment pratiquer la permaculture dans un petit jardin, dans une cour, sur un balcon ou même en appartement ? L’auteur présente un panel d’expérimentations menées en France et au Canada. Elle en tire des conseils pratiques pour réussir, même si l’on n’a jamais mis les mains dans la terre. Elle invite aussi à repenser la place de la nature en ville et les relations entre les citadins et leur environnement. Carine Mayo, auteur de plusieurs ouvrages sur l’écologie urbaine, est journaliste spécialisée dans l’environnement. 192 pages, 22 €, coll. Conseils d’expert. Éditions Terre Vivante.

Le sol est l’élément fondamental du jardin. Cet ouvrage très concret permet de découvrir la vie souterraine et explique les gestes pratiques à mettre en place dans son jardin. Blaise Leclerc donne les clés pour enrichir son terrain à l’aide d’apports adaptés et de techniques écologiques appropriées. Blaise Leclerc est docteur en agronomie et jardinier depuis plus de 30 ans. Expert à l’Institut technique de l’agriculture biologique (ITAB), il est spécialiste des relations entre agriculture et environnement. 176 pages, 25 €, coll. Conseils d’expert. Éditions Terre Vivante.

13 méditations pour les 7/12 ans

Pour les enfants, qui sont naturellement curieux, méditer est un formidable terrain de jeu. En se familiarisant avec la méditation, l’enfant découvre que l’attention et la concentration se développent sans effort et de manière joyeuse. Plus présents, vivants et détendus, ils deviennent également plus autonomes. 13 méditations sont proposées donc 6 guidées. Manuel pratique et ludique, il propose de petites histoires traditionnelles et des exercices de méditation, assis et en mouvement, guidés pas à pas, pour partager un moment de méditation familiale. De Laurent Dupeyrat, Johanne Bernard, illustrations : Alice Gilles. 96 pages plus 6 vidéos, 15 €. Éditions de la Martinière

PAR MYRIAM CORNU


REPÉRAGES

VU SUR LE WEB

Le végétal, c’est tendance !

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HINALYS

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Sur les réseaux sociaux, on voit fleurir les belles idées autour du végétal. Comme sur le compte Instagram de la jeune Hinalys, où elle utilise les fleurs pour nous mettre l’eau à la bouche ! Quelques pétales sur un plat simple et voilà une recette sublimée. Quelques touches de nature et voilà un intérieur magnifié. Avec des contenants multipliés, des cactus, des étagères à plantes, le végétal comme un tableau et des plantes à feuillage graphique, c’est tendance !


BIEN-ÊTRE LAIT ONCTUEUX MAISON UN DIY SIMPLISSIME Il nous faut : • Deux cuillères à soupe de crème fraîche bio entière ou à 30 % • Quatre cuillères à soupe de lait végétal (amande ou coco) • Une cuillère à café d’huile d’olive • Une cuillère à café de miel de fleurs La recette : 1. Mélanger la crème fraîche et le lait végétal dans un bol propre. 2. Ajouter l’huile d’olive et le miel. 3. Mélanger vigoureusement le tout ou utiliser un batteur pour obtenir la consistance légère d’une crème fouettée. 4. Faire bouillir le pot et le couvercle destinés à la crème. 5. Déposer la crème dans le pot une fois refroidi. 6. Conserver au frigo entre deux utilisations.

Pas besoin de faire compliqué, la cuisine et la cosmétique naturelle sont souvent complémentaires !

DR / ISTOCK

RECETTES NATURELLES

Do-it-yourself Facile à réaliser et 100 % personnalisée, la cosmétique maison est l’alliée des beautés au naturel. Contrairement aux idées reçues, elle ne nécessite pas forcément une batterie d’accessoires et ingrédients. Le contenu de nos placards et frigos suffit souvent pour la confection d’un lait hydratant, d’un shampoing et d’un masque pour les cheveux. On s’y met ? En savoir plus et trouver d’autres Do-it-yourself : www.botanic.com

PAR MYRIAM CORNU

DR / ISTOCK

Parce que ce lait hydratant minute ne contient aucun conservateur, il peut se garder jusqu’à deux semaines au frigo. Il est possible de concevoir un lait corporel qui dure plus longtemps. Il suffit de remplacer la crème fraîche par une crème végétale épaisse (type amande, avoine ou coco) et d’intégrer à la préparation quelques gouttes de conservateur naturel (vitamine E ou extrait de pépins de pamplemousse). N’hésitons pas non plus à ajouter quelques gouttes d’huile essentielle de géranium et de lavande en fin de préparation. On peut penser au cacao ou à la poudre de henné.

SHAMPOING SEC L’ALLIÉ DES PRESSÉ(E)S !

MASQUE INTENSIF CHEVEUX TOUS FANS DE L’HUILE D’ARGAN !

Devenu l’accessoire chouchou de nombreux coquets et coquettes, ce soin beauté de dépannage par excellence est utilisé essentiellement pour espacer les lavages. Pour prendre soin de nos chevelures avec des produits naturels et faire des économies, lançons-nous dans la confection d’un shampoing sec 100 % « home made ».

100 % naturelle, l’huile d’argan est réputée pour sa générosité en matière de beauté capillaire. On l’utilise d’ailleurs pure en masque avant shampoing pour régénérer en profondeur le cheveu et lui redonner de l’éclat. Combinée à quelques fruits et à d’autres huiles végétales, elle fait des miracles en masque « d’attaque » sur les chevelures fatiguées et ternes.

Il nous faut : Côté proportions, remplir les 3/4 du contenant (de notre choix) avec la farine puis ajouter : • 1 cuillère à café d’argile blanche, • 1 cuillère à café de bicarbonate, • quelques pincées d’ingrédients optionnels (cacao, henné, huiles essentielles, etc.).

Il nous faut : • 4 cuillères à soupe d’huile précieuse d’argan Douce Nature • 1 avocat bien mûr • 1 demi-banane • 1 cuillère à soupe d’huile de jojoba

La recette : On doit seulement mélanger le tout à l’aide d’une spatule en bois propre ! Qui dit shampoing sec dit poudre absorbante ! Ce rôle peut être confié à de la farine de riz ou de la maïzena. L’argile blanche, la plus douce de toutes, est également une option naturelle très efficace. L’idéal consiste à combiner les effets purifiants de l’argile avec le côté très absorbant et soyeux de la farine ou de la maïzena. Le bicarbonate de soude - ce produit multi-usages et multi-bienfaits - est là pour rééquilibrer la transpiration du cuir chevelu, absorber les odeurs et limiter l’apparition des pellicules. Quelques gouttes d’huiles essentielles de Lemongrass et de Bois de Rose suffisent à parfumer et redynamiser les cheveux fins et ternes. Enfin, pour de beaux reflets intenses et chauds, on peut penser au cacao ou à la poudre de henné.

La recette : Le mélange doit intégrer la demi-banane et l’avocat préalablement écrasés ensemble. Ces derniers nourrissent le cuir chevelu, l’apaisent et fortifient la fibre capillaire. L’huile d’argan et l’huile de jojoba nourrissent la fibre et les racines et rééquilibrent les chevelures aux pointes sèches et racines grasses. Très facile à réaliser, ce masque est à laisser poser une heure pour une efficacité optimale. N’hésitons pas à bien insister sur le shampoing suivant, car les huiles utilisées ont tendance à laisser une pellicule grasse peu esthétique. L’huile de jojoba peut être remplacée par une huile d’olive bio de cuisine. Elle complète l’effet apaisant de la banane et redonne brillance aux cheveux ternes.


À VOIR

DOCUMENTAIRE

Dès le 1er janvier 2017, les communes et les collectivités n’auront plus le droit d’utiliser de pesticides de synthèse pour entretenir les espaces publics. C’est un pas vers la diminution de notre dépendance aux pesticides et vers la préservation de la santé des citoyens et de la nature et de la biodiversité. Cette loi, c’est le fruit du travail d’un sénateur, Joël Labbé, et de la société civile, notamment les associations partenaires du projet « Zéro Phyto 100% Bio ». Mais sur les 36 000 communes françaises, certaines ont pris une avance considérable sur la loi, et ce, depuis de très nombreuses années ! Comment ont-elles fait pour s’affranchir des pesticides ? Le documentaire y répond en partie...

Le film est sorti en avant-première pendant la Semaine pour les alternatives aux pesticides en mars dernier mais sa diffusion au cinéma aura lieu dans quelques mois : ne le manquez pas !

Après Insecticide Mon Amour, le réalisateur Guillaume Bodin présente Zéro phyto 100 % bio, son nouveau documentaire. Une enquête passionnante sur plusieurs communes françaises qui n’ont pas attendu l’entrée en vigueur de la loi du 1er janvier 2017 dite « loi Labbé », interdisant l’utilisation de pesticides dans les espaces publics pour changer leurs pratiques. Ce film met aussi en avant les pionniers de la restauration collective biologique. Une réalisation et une diffusion rendues possible par l’engagement des contributrices et contributeurs de la campagne de financement participatif.

SOURCE WWW.0PHYTO-100POUR100BIO.FR

Les associations Générations Futures, Bio Consom’acteurs et Agir pour l’environnement sont partenaires, depuis l’origine, du film de Guillaume Bodin. Ce documentaire met en lumière l’œuvre de ces associations, mais d’autres ONG également, d’entreprises, d’agriculteurs, d’ingénieurs, d’artisans qui ensemble contribuent à l’amélioration de la qualité des repas dans les collectivités et de la gestion des espaces verts.

UNE PETITE RÉVOLUTION EN MARCHE À Versailles, Miramas, Grande-Synthe, Langouët et Laurenan, la présence de pesticides chimiques de synthèse dans les espaces publics est déjà de l’histoire ancienne. À budget constant, voire inférieur, ces villes et villages arrivent à maîtriser les herbes folles autrement et fleurir ou cultiver des surfaces auparavant inutilisées. Cette dynamique écologique renforce les liens sociaux, permet de préserver la santé des techniciens comme des citoyens et engendre d’autres projets, notamment culturels. Privilégier les espèces vivaces et endémiques, aider les professionnels et les citoyens à adopter de nouveaux réflexes, inciter les entreprises à innover pour mieux répondre aux nouvelles pratiques paysagères sont autant d’actions qui participent à une gestion écologique globale des villes, tout en respectant la santé des habitants.

UNE RESTAURATION COLLECTIVE 100 % LOCALE ET BIO Le projet de loi imposant 20 % de produits issus de l’Agriculture biologique dans la restauration collective subit des avaries, mais cela n’a pas empêché certaines communes de prendre les devants.

La restauration collective publique peut jouer un rôle majeur dans la transition vers le 100% bio : à elles seules, les cantines françaises drainent 8 millions de repas par jour. C’est un levier important pour développer la bio.

A. CHILDERIC

A. CHILDERIC

Zéro phyto, 100 % bio !

À Langouët comme à Paris, dans les 2e et 5e arrondissements, les élus ont adopté des mesures drastiques pour améliorer la qualité des repas et collaborent étroitement avec des agriculteurs bio et des associations de leur région. Comme le dit le maire de Barjac, « nourrir, c’est aimer », alors pourquoi « lésiner » quand il s’agit de nourrir nos enfants ? Conscients de leurs responsabilités en termes de santé publique et d’environnement, ces acteurs de terrain ne livrent pas de solutions toutes prêtes, mais décrivent plutôt les étapes qu’ils ont franchies pour mener à bien leurs projets. Leur expérience montre que toutes les communes, quelles que soient leur taille et leur couleur politique, peuvent changer leurs pratiques. Un documentaire d’utilité publique à diffuser le plus largement possible. •


À VOIR

LE JARDIN SE FAIT UNE TOILE

Quand botanic fait son cinéma !

ROCK’N ROLL DE GUILLAUME CANET

DE PLUS BELLE DE ANNE-GAËLLE DAVAL

Avec Marion Cotillard, Guillaume Canet, Gilles Lellouche, Camille Rowe, Johnny Hallyday. Sorti en février dernier.

Avec Nicole Garcia, Jonathan Cohen, Olivia Bonamy et, dans les rôles titres, Florence Foresti et Mathieu Kassovitz. Sorti en mars dernier.

Le synopsis : Guillaume Canet, 43 ans, est épanoui dans sa vie, il a tout pour être heureux. Sur un tournage, une jolie comédienne de 20 ans va le stopper net dans son élan, en lui apprenant qu’il n’est pas très « rock », qu’il ne l’a d’ailleurs jamais vraiment été, et pour l’achever, qu’il a beaucoup chuté dans la « liste » des acteurs qu’on aimerait bien se taper… Sa vie de famille avec Marion, son fils, sa maison de campagne, ses chevaux, lui donnent une image ringarde et plus vraiment sexy… Guillaume a compris qu’il y a urgence à tout changer. Et il va aller loin, très loin, sous le regard médusé et impuissant de son entourage.

Le synopsis : Lucie est guérie, sa maladie est presque un lointain souvenir. Sa famille la pousse à aller de l’avant, vivre, voir du monde… C’est ainsi qu’elle fait la connaissance de Clovis, charmant… charmeur… et terriblement arrogant. Intrigué par sa franchise et sa répartie, Clovis va tout faire pour séduire Lucie, qui n’a pourtant aucune envie de se laisser faire. Au contact de Dalila, prof de danse haut en couleur, Lucie va réapprendre à aimer, à s’aimer, pour devenir enfin la femme qu’elle n’a jamais su être. Pour sa mère, pour sa fille, pour Clovis… •

Dans le film Rock’n roll, un carré potager botanic trône au milieu du salon : un clin d’œil à l’engagement de Marion Cotillard en matière de respect de l’environnement ?

Dans le film De plus belle, Florence Foresti joue une… collaboratrice de l’enseigne botanic, évidemment passionnée de jardinage !

DR

© JEAN CLAUDE LOTHER [2017] LES PRODUCTIONS DU TRESOR PATHE PRODUCTION – M6 FILMS – APPALOOSA CINEMA – CANEO FILMS

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Florence Foresti en passionnée de jardinage (et des produits botanic) et le carré potager botanic en star de la déco du salon de Marion Cotillard et Guillaume Canet, voilà ce qu’on a pu voir au cinéma récemment. Chouette, non ?


A. CHILDERIC

IDÉES D’ACTIVITÉS

PAR GHISLAINE DENIAU PHOTOS JEAN-JACQUES RAYNAL

TERRE VIVANTE

Qui pouvait être plus légitime que botanic - dont l’expertise dans le domaine du végétal n’est plus à prouver - pour créer une jolie marque de tisanes ? Une sélection pointue de plantes de haute qualité, un grand soin apporté tout au long de la production, tout est fait pour nous proposer le meilleur de la plante.

A. CHILDERIC

Les enfants ! Vous venez jardiner ? Pour fêter le printemps, les éditions Terre Vivante nous offrent ces idées d’activités à partager avec nos petits. Tirées du livre « Les enfants ! Vous venez jardiner ? » de Ghislaine Deniau, elles reflètent les valeurs du centre écologique Terre Vivante et celles de botanic. Il y est question de jardinage au naturel, de partage, de gestes simples qui reconnectent chacun à la terre… et à soi-même.


IDÉES D’ACTIVITÉS

IDÉES D’ACTIVITÉS

Sirop de menthe

(ou de thym, de lavande, de sarriette…) « Maman, ça a le goût de la vraie menthe ! ». Voici la remarque d’un enfant étonné qui goûte au sirop de menthe maison pour la première fois. La surprise ne s’arrête pas là… sa couleur n’est pas verte comme celle des sirops industriels, mais légèrement brune ! De quoi en bluff er plus d’un lors du prochain anniversaire entre copains… Pour 35 cl de sirop

Tchin tchin capucine

Préparation : 20 minutes + 3 à 4 jours d’insolation Cuisson : 5 à 10 minutes

Jolie, comestible, attrayante pour les pucerons et donc pour les mangeurs de pucerons, la capucine a tout pour plaire ! Du jaune pâle au rouge carmin, en passant par le rose et l’orange, il y en a pour tous les goûts ! Choisissez des variétés naines, sauf si vous souhaitez les faire grimper le long d’une balustrade.

Matériel • 1 pot en verre avec couvercle de 37 cl • 1 entonnoir • 1 bouteille fermant hermétiquement Ingrédients • 3 belles poignées de feuilles de menthe fraîche (sans les tiges) • 200 g de sucre blond • 250 ml d’eau • Quelques gouttes de jus de citron

Quand semer ? À partir de fin mars au chaud (à l’intérieur, dans une serre chauffée, etc.) ou à partir de mi-avril en pleine terre. Quand récolter ? Les fleurs se récoltent en bouton, à peine ouvertes ou pleinement épanouies. Pas à pas 1. À l’emplacement désiré (au pied de plantes hautes, à proximité de plantes sensibles aux pucerons ou aux abords d’une rambarde de balcon pour les grimpantes), déposez 3 graines dans un trou de 3 cm de profondeur creusé à la main. Arrosez abondamment avec un arrosoir muni d’une pomme. 2. Selon le rendu souhaité, vous pouvez décider d’éclaircir, c’est-à-dire de ne conserver que le plus beau pied parmi ceux qui ont germé, ou de tous les garder. Dans le deuxième cas, ils seront alors plus petits et la composition sera plus feuillue. 3. Arrosez régulièrement et éliminez les fleurs fanées pour favoriser une floraison plus longue. 4. Récoltez de temps à autre boutons, fleurs et graines fraîches, toutes comestibles, pour agrémenter vos salades.

Conseils — La capucine attire les pucerons qui coloniseront moins les autres plantes sensibles. Placez-la à proximité des haricots, brocolis, pommiers, etc. Si toutefois vos plantes souffrent d’une véritable invasion, pulvérisez- les avec une eau savonneuse (savon noir). — Si vous manquez de temps, achetez vos capucines en plants et repiquez-les en mai, après les dernières gelées. La capucine se ressème toute seule, plusieurs années de suite. — Comme elle n’apprécie pas trop la sécheresse, paillez dès qu’elle atteint 15 cm de hauteur. En bac : ici et là au pied de plantes hautes. En pot ou en jardinière : la capucine craint les substrats trop souvent ou trop longtemps secs. Elle les préfère un peu drainant et peu riche. Cette jolie plante habille aisément le pied des plants de tomates. Idées-cuisine pour enfants réticents La capucine égaie les plats et met en appétit ! Néanmoins, les enfants n’aiment pas forcément son petit goût piquant. À tester !

1. Par une belle journée, cueillez quelques branches de menthe pour en détacher les feuilles. 2. Ciselez les feuilles à l’aide de ciseaux ou de ciseaux à herbes. 3. Versez un fond de sucre dans le pot en verre. Recouvrez d’une poignée de feuilles de menthe ciselées, puis ajoutez une nouvelle épaisseur de sucre. Recouvrez à nouveau de feuilles de menthe et ainsi de suite, jusqu’à épuisement des ingrédients. Exposez le pot fermé au soleil. 4. Après quelques jours, transvasez le contenu du pot dans une casserole. Recouvrez avec les 250 ml d’eau, ajoutez le jus de citron et éventuellement quelques feuilles de menthe fraîche. Faites chauffer pendant quelques minutes à feu doux, jusqu’à dissolution complète du sucre et stoppez juste avant ébullition. Filtrez le mélange au-dessus d’un saladier à l’aide d’un chinois, puis versez le sirop dans la bouteille grâce à l’entonnoir. 5. Fermez et retournez la bouteille pendant quelques minutes afin de stériliser le goulot (comme pour les pots de confi ture). Laissez refroidir et conservez au réfrigérateur.

Avec l’enfant — Amusez-vous à lui faire goûter les sirops les yeux bandés. — Lequel préfère-t-il ? — Le sirop du commerce ou le sirop maison ?


IDÉES D’ACTIVITÉS

IDÉES D’ACTIVITÉS

Exquises tomates cerise Généralement appréciée des enfants, la tomate, très éducative, permet de comprendre que certains fruits et légumes ne poussent pas en hiver, même si on les trouve sur les étals ! Les variétés à petits fruits, très productives, permettent des récoltes plus précoces. Quel plaisir de les picorer ! Quand planter ? Après les dernières gelées, généralement entre début et mi-mai. Quand récolter ? De mi-juillet à début août, jusqu’aux premiers froids.

Entrée pour 4 personnes Préparation : 30 minutes

Pas à pas 1. Faites tremper le godet dans une bassine d’eau. Creusez un trou d’environ 20 cm de profondeur et de largeur avant d’extraire le plant du godet. 2. Ouvrez le chevelu racinaire. 3. Jetez une pelletée de compost bien mûr au fond du trou de plantation, puis mélangez-le avec un peu de terre. Déposez le pied de tomate sur le mélange, de biais de préférence, afin que la tige se retrouve enterrée sur 10 cm minimum. Elle développera ainsi davantage de racines. Recouvrez de terre. Tassez du plat de la main. Arrosez (voir geste 5). 4. Insérez dans le sol, à proximité du plant, un grand tuteur assez solide qui dépasse d’1,5 m minimum. Couvrez le sol de feuilles mortes ou de paille. Si vous plantez plusieurs pieds, séparez- les de 60 à 80 cm.

Ingrédients • 8 longs radis avec leurs fanes • 1 paquet d’amandes effilées (ou graines de courges) • 1 belle salade de riz avec maïs, comté, cœur de laitue, thon, etc. •1 morceau d’emmental

Avec l’enfant • Choisissez ensemble la ou les variétés qui vous inspirent : en forme de poire, de prune, de cerise… ? Jaune, verte, noire, rouge, zébrée… ? • Aidez votre enfant à attacher le pied au tuteur avec du raphia, au fur et à mesure de sa croissance.

1. Coupez les fanes à 2 ou 3 mm de la base d’un premier radis pour former un museau de souris. N’éliminez surtout pas la racine qui représente la queue du petit rongeur. Aplanissez le ventre à l’aide d’un couteau puis, avec un cure-dent, percez 2 petits trous de chaque côté du museau pour y insérer 4 tiges de radis (2 cm de longueur). Voilà les moustaches ! 2. Effectuez 2 incisions sur les côtés, à l’arrière des moustaches pour que votre enfant puisse y glisser 2 amandes effilées en guide d’oreilles ! 3. Répétez les étapes 1 à 2 pour créer 7 autres radis-souris. 4. Coupez 8 tranches d’emmental de 5 mm d’épaisseur et les disposez en soleil sur la salade de riz. Installez chaque radis-souris sur une tranche.

Conseils — Paillez sur une bonne épaisseur, arrosez abondamment tous les 3-4 jours par temps chaud. En cas d’absence, mettez en place un tuyau goutte à goutte avec programmateur automatique ou confiez l’arrosage au voisin ! — La tomate est principalement sensible au mildiou. Si vous ne vivez pas dans le Sud et que vous ne cultivez pas sous abri, traitez préventivement à la décoction de prêle. — Attention aux limaces en fi n de saison ! En cas d’attaque sérieuse, dissimulez quelques granulés de phosphate de fer sous le paillage. — Les tomates apprécient le voisinage des plantes suivantes : soucis, basilic, capucines, tagètes…

Salade de radis-souris Comment donner envie aux enfants de goûter les radis ? S’ils ne sont pas trop piquants, cette suggestion de présentation devrait aiguiser leur curiosité. 30 min !

Avec l’enfant • La fabrication des radis-souris étant délicate et précise, les enfants les plus jeunes auront besoin d’être guidés de près. Ne vous attendez pas à ce qu’ils fabriquent tous les radis-souris. Les oreilles peuvent aussi être réalisées avec de fines tranches de radis. • Amusez-vous à croquer dans l’un des morceaux de comté pour faire comme si la souris était prise en flagrant délit de gourmandise.

À lire et surtout à pratiquer LES ENFANTS ! VOUS VENEZ JARDINER ?

Comment transmettre le goût du jardinage aux enfants ? Il suffit de peu de choses : un coin de jardin, quelques gestes simples, des plantes faciles à cultiver et des astuces pour éviter les écueils. Cet ouvrage destiné aux adultes propose 45 activités originales pour accompagner les 3-12 ans et leur donner envie de plonger les mains dans la terre. L’auteur, Ghislaine Deniau, est responsable pédagogique au Centre écologique Terre vivante depuis plus de 10 ans. Elle y anime des ateliers de jardinage et de découverte à destination des écoles et des centres de loisirs. Paru en mars – 120 pages – 14 € collection Facile & bio – éd. Terre vivante. En librairies, jardineries, magasins bio et sur boutique.terrevivante.org


GASTRONOMIE POTAGÈRE

SAINES ET GOURMANDES

Herbes (pas si) folles Potagères ou sauvages, elles ont le don de tout enchanter ! Le chic pour apporter la finesse et la fraîcheur en cuisine. Et si nous invitions les herbes sur nos tables d’été ? Pour nous y aider, un extrait d’un livre merveilleux signé du triplement étoilé Régis Marcon et sobrement intitulé « Herbes ». « Sauvages ou cultivées, elles ont le pouvoir de charmer comme par magie de leur parfum et arôme les amateurs de bonne cuisine » raconte le grand chef nature. Gros plan sur ces herbes qui donnent une élégance folle aux jolis plats d’été et subliment les recettes les plus simples. Photographies : Philippe Barret Stylisme : Nathalie Nannini Textes botaniques : Camille Thiry Recettes : Régis Marcon, chef du Clos des Cimes, à Saint-Bonnet-Le-Froid, trois étoiles Michelin

PAR MYRIAM CORNU






Herbier gourmand

MARCON FAIT DANSER LES SAISONS « La cuisine ne peut être vraie et délicieuse que lorsqu’elle nous rapproche de la nature ». Ainsi débute l’ouvrage de Régis Marcon, que nous avions eu la chance de rencontrer dans le cadre du festival La bio dans les étoiles, organisé par la fondation Ekibio. « Nous tenons de nos parents la tradition d’herboriser » poursuit ce chef attaché « aux valeurs médicinales reconnues par les anciens ». « Cette touche verte compose des harmonies fraîches, piquantes, alliacées, mentholées ou subtilement amères», laissons-nous surprendre par «l»inépuisable palette des herbes», ces ingrédients incontournables de la cuisine de Régis Marcon. Et conjuguons-les en des recettes simples ou plus sophistiquées, pour nous régaler au naturel. « Herbes », 70 herbes potagères et sauvages déclinées en 130 recettes. Éditions de La Martinière.


BIO

JUSTE PRIX

A. CHILDERIC

A. CHILDERIC

La qualité sans se ruiner On peut avoir envie de bien se nourrir sans que son porte-monnaie n’ait à en souffrir. C’est ce qu’a pensé botanic quand elle a eu l’idée de mettre sur pied la gamme «Tous les jours sont bio». 55 produits de «première nécessité» accessibles sans trop dépenser. PAR MYRIAM CORNU

M. GIBAUD

A. CHILDERIC

« Ce que nous avons cherché ? » demande Florian Jacquet, acheteur botanic, « ce n’est pas le premier prix. C’est le meilleur rapport qualité -prix. » La réponse de la jardinerie naturelle ? 55 produits du quotidien estampillés d’un repère simple : «Tous les jours sont bio». Seize d’entre eux ont été conçus spécialement pour botanic, d’après un cahier des charges rigoureux. Des petits frères de ces produits sont amenés à voir le jour, petit à petit. À leurs côtés, des produits sélectionnés chez les partenaires fournisseurs de botanic. Qu’ont-ils de plus, ces produits ? Ils ont surtout quelque chose de moins : ils sont moins chers ! Pour nos budgets serrés. Mais leur attractivité en terme de prix ne signifie pas une qualité au rabais. Sont concernés : les basiques de nos placards, céréales, jus d’orange, tartinables, compote, riz, pâte, farine, sauce tomate, maïs, lait végétal, thé, café, lait, emmenthal, crème fraîche, jambon, pâté et même du vin (rouge et rosé), légumes (haricots verts, petits pois)… Ces produits alimentaire de base s’accompagnent de produits cosmétiques : dentifrice, gel douche, et de produit d’entretien : lessive, liquide vaisselle… « Le gros plus incontournable de ces produits » rappelle Florian, « c’est qu’ils sont tous bio, évidemment. Nous avons vraiment veillé à leur qualité. Nous n’avons pas renié le contenu du produit pour aller chercher absolument le prix. » Un vrai travail a été réalisé autour de la qualité, à tous points de vue. Le coulis de tomate est cuisiné selon la véritable recette de la passata avec de belles tomates italiennes. Les céréales sont riches en fibres. La boisson végétale a été produite avec une entreprise italienne de référence, actrice majeure du secteur en bio. « Par ailleurs, nous essayons toujours de privilégier les filières courtes, donc nous sommes plutôt sur de l’origine France. Les galettes de riz sont issues des filières de Camargue. Pour la compote, les pommes pro-

viennent de Rhône-Alpes. Nous travaillons principalement avec des entreprises françaises, largement capables de proposer un rapport qualité-prix optimum. » Cet amour pour le local, les circuits courts et le travail bien fait, botanic le cultive de différentes façons. « Nous avons fait un gros travail de recherche de fournisseurs locaux» poursuit Florian Jacquet « Pour chacun de nos magasins, nous avons cherché sur cette année à trouver des filières de maraîchage bio. Nous travaillons sur le pain, le vin et la bière, le frais (charcuteries et fromages), et les fruits et légumes donc. Nous n’avons pas encore réussi pour chacun (trouver des maraîchers non loin de Paris n’est pas si facile) mais un tiers de nos magasins proposent déjà des fruits et légumes issus de maraîchers à moins de 60 km de chez eux ! Cela se fait petit à petit. Nous faisons des référencements au fur et à mesure que nous trouvons des producteurs. Et nous avons fait des réservations pour l’an prochain, des engagements de cultures. Nous avons vraiment cette volonté d’augmenter les parts de nos fournisseurs locaux mais, en parallèle, nous nous appuyons bien sur notre grossiste car cela a de très bons côtés, aussi, de centraliser. On parle souvent de l’empreinte carbone mais un seul camion qui livre, plutôt que 20 producteurs, c’est aussi un argument à prendre en compte. » Les étals des marchés bio botanic sont livrés trois fois par semaine au minimum, plutôt entre 5 à 6 fois par semaine pour certains magasins. « C’est ainsi que nous pouvons tenir notre engagement fraîcheur de 72 h, qui est d’ailleurs garanti » confirme l’acheteur botanic. Avec une centaine de produits sur les étals, cette cadence de livraison est de toute façon rationnelle. On le voit donc, ces deux filières sont complémentaires. Les deux méthodes cheminent bien ensemble… dans notre intérêt à nous, les clients ! •


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NOTRE ENQUÊTE

Faut pas pousser le purin dans les orties ! Purin d’ortie, petit lait ou huile de neem, ces « formules magiques » appartiennent à la famille des Préparations naturelles peu préoccupantes (surnom pour les intimes : les « PNPP »). Des préparations naturelles utilisées depuis des générations pour combattre insectes et maladies au potager ou en agriculture. Mais des préparations, aussi, qui font face à des blocages politiques -et économiques- pour être commercialisées et utilisées. PAR MÉLANIE PONTET


Ce sont des techniques de grand-mère. Des potions - pas de sorciers mais de simples jardiniers, utilisées depuis des décennies pour combattre maladies et/ou insectes de manière simple et naturelle et se présenter comme une alternative aux pesticides chimiques. Toutes ces méthodes de jardinage au naturel sont réunies sous un terme pas très convivial en apparence : les PNPP, pour Préparations naturelles peu préoccupantes. Mais pour le « peu préoccupantes », on repassera car elles sont loin d’être aussi anodines et de laisser indifférents. Elles font même l’objet depuis plusieurs années d’évolution de la législation et ont, à plusieurs reprises, fait figure de « hors-la-loi ». Oui, utiliser du purin d’ortie dans son potager n’est donc pas un acte si simple. Et si cette technique quasi ancestrale était risquée ? Enfin, surtout visiblement pour le chiffre d’affaires de l’industrie des produits phytosanitaires…

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Purins d’ortie et compagnie, le livre de Bernard Bertrand, Jean-Paul Collaert et Éric Petiot, a déjà été édité quatre fois. Preuve s’il en fallait du succès de ces préparations naturelles pour soigner les plantes sans chimie.

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LA GUERRE DES ORTIES A BIEN EU LIEU Ce n’est pas la guerre des boutons mais elle en a pourtant probablement causé beaucoup chez les défenseurs de ces PNPP dont la commercialisation est loin d’être un chemin de sinécure. Avec notamment un coup dur en 2006 par l’adoption d’une loi agricole qui soumet ces produits à la même procédure européenne que les pesticides chimiques. Un affront cumulé à la nécessité de signer un chèque de 40 000 € pour les enregistrer sur les registres officiels et la nécessité de répondre à des critères d’homologation comme la stabilité, impossible à tenir pour ces produits naturels. Non inscrits sur cette liste européenne, impossible pour eux de décrocher l’autorisation de mise sur le marché. Il faudra attendre le 30 avril 2016 pour voir valider un nouveau décret relatif à l’autorisation de celles qu’on appelle désormais substances naturelles à usage biostimulant ! Une nouvelle étape alors que la proposition de loi de Stéphane Le Foll datait... d’octobre 2014.


NOTRE ENQUÊTE

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LES DIFFÉRENTES TECHNIQUES POUR UTILISER LES PNPP

Parce que, décidément, ces biostimulants sont plus préoccupants qu’ils n’y paraissent, ils doivent composer avec l’interdiction de communiquer sur leur efficacité et de faire figurer des « allégations » comme « contre telle ou telle maladie », « contre tel ou tel insecte ». Une situation qui frise l’hypocrisie voire le non sens quand on sait que, parallèlement, les engrais et pesticides chimiques seront bientôt interdits à la vente pour les particuliers. « L’efficacité de ces produits ne se démontre pas dans des laboratoires mais sur le terrain... Si des roseraies réputées, des parcs de châteaux prestigieux ou des producteurs conséquents les utilisent, c’est bien que le résultat est là ! » Excès de zèle pour plaire aux industries phytosanitaires ou principe de précaution pour ces produits naturels mais pas sans risque, chacun choisira son camp. En tout cas, il est certain que purin d’ortie et compagnie doivent être utilisés à bon escient, à bon dosage et avec les précautions requises au risque d’être dangereux et/ou polluants. Même s’ils sont naturels. •

La décoction : en faisant bouillir les plantes dans l’eau après les avoir infusées au préalable. Adapté pour des plantes coriaces comme la prêle ou la sauge. Le purin : en laissant fermenter des végétaux dans l’eau à température ambiante et pendant plusieurs jours. L’infusion : en infusant des plantes finement hachées dans une eau frémissante. La macération : en laissant infuser des plantes finement hachées pendant 24h dans de l’eau froide puis en filtrant le liquide par deux fois pour le pulvériser ensuite.

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Ces biostimulants sont ainsi autorisés au détail près qu’ils doivent être inscrits sur une liste publiée par le ministère de l’agriculture, un « ministère qui a provoqué un véritable blocage » selon Jean-François Lyphout, président de l’Aspro PNPP. Cette liste a été publiée à la va-vite en reprenant la liste des espèces végétales autorisées pour un usage phytothérapeutique donc en médecine !» Seule une centaine de biostimulants a donc été validée parmi lesquelles, la « star », le purin d’ortie. Mais pas le purin de fougère (contre les pucerons et limaces) ou de prêle (contre les maladies comme le mildiou). « Et en occultant totalement aussi les espèces minérales ou animales comme l’argile ou le petit-lait, pourtant très utilisés. » Officiellement, cette liste doit être complétée au fur et à mesure que l’ANSES, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, s’assure de leur non nocivité sur les santés humaine et animale, ainsi que sur l’environnement. Mais depuis un an, c’est silence radio. « On nous a demandé de faire un protocole. Nous avons proposé une liste de 860 PNPP qui est prête à être signée par le ministre mais, en face, pas de retour. On protège les marchés et les grosses entreprises phytosanitaires.»

AUTORISÉS.. SANS POUVOIR COMMUNIQUER SUR LEUR EFFICACITÉ

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QUE DIT LA LOI ?

Envie de tester l’efficacité des préparations naturelles sur vos plantations ? Les conseillers botanic peuvent nous aider et nous orienter.


POUR UNE VIE AU NATUREL

Pesticides,

10 printemps que botanic fait sans. Et alors ? A. CHILDERIC

Alors que la loi interdisant les pesticides dans les jardins et espaces verts n’était même pas encore discutée, botanic « pulvérisait » ces produits phytosanitaires hors de ses rayons en 2008. Une décennie plus tard, législations et mentalités ont évolué. Et botanic poursuit son rôle de précurseur de solutions simples et adaptées pour un jardin au naturel.


Révolution ? Hérésie ? Mauvaise blague ? Acte précurseur ? Coup de com’ ? On a tout entendu – ou presque - chez botanic à l’époque. Un véritable tremblement de terre dans le monde de la jardinerie. Déjà convaincue de la nocivité des pesticides et engrais chimiques sur l’environnement et la santé, botanic annonce en effet en 2006 sa volonté de ne plus vendre ces produits de synthèse. Après 3 ans de transition et en dépit d’un manque à gagner économique, l’enseigne atteint son objectif : engrais et pesticides chimiques ont disparu des ses rayons au 1er janvier 2008 remplacés par des solutions alternatives naturelles. Un acte engagé qui fera de botanic la seule enseigne de jardinerie à tenir un tel parti-pris pendant près d’une décennie. Près de dix ans plus tard, ces produits phytosanitaires ne peuvent plus être vendus en libre-service et seulement derrière des vitrines et/ou comptoirs avant de disparaître en 2019 (cf encadré) contre 2022 prévu initialement. Un bon en avant. Une évolution des mentalités et des lois conséquente. De là à ériger botanic en Robin des bois... « Nous avons amené une petite pierre à l’édifice mais cette prise de conscience collective a pu avoir lieu grâce au travail acharné des associations, de certains politiques convaincus et un relais important des médias » tempère Laurent Davier, responsable marché jardin chez botanic. On connaît l’humilité de la jardinerie naturelle. Mais, tout de même, on sait qu’elle a inspiré la loi en partie, puisqu’elle comptait au rang des exemples présentés par le sénateur Labbé pour prouver qu’il est possible de se passer des pesticides, avec un peu de volonté. Et que, depuis cet acte fort, botanic n’a cessé de prolonger l’effort de cet engagement pionnier pour nous proposer, au quotidien, toutes les solutions, faciles et pratiques, pour jardiner, manger et vivre au naturel.

PAR MÉLANIE PONTET

Dix ans de prise de conscience et de changements de comportements Et pourtant, au départ, le pari n’était pas gagné. « En 2008, beaucoup de clients étaient déstabilisés quand on leur expliquait les dangers d’un désherbant sur la santé de sa famille, de celle des animaux ou pour les nappes phréatiques, raconte Laurent Davier. Comment allait-il pouvoir conserver ses allées propres sans ce produit chimique puissant ? » Pédagogie, prise de conscience et offre toujours plus conséquente et pertinente ont fait le travail. « On est désormais davantage prêt à faire des concessions : mettre un peu plus d’huile de coude ou utiliser un produit naturel pour un résultat peut-être un peu moins durable mais sain. » Et si la mutation a été progressive et constante ces dix dernières années, la « mission » n’en est pas pour autant terminée.

PLUS NATUREL MAIS PLUS SIMPLE AUSSI ! Précurseur en la matière il y a dix ans, botanic n’est pas vraiment du genre à admirer son chef d’œuvre et se gargariser d’avoir reçu des bons points. À l’aise dans ce rôle de leader investi, l’enseigne continue de regarder devant. D’anticiper nos attentes de clients d’aujourd’hui et de demain. En magasin avec du conseil, de la pédagogie. Et en dehors. Avec, par exemple, l’application botanic qui permet d’interroger un conseiller sur des questions précises sur la culture de ses plantes ou de son potager. Dopé par l’explosion du digital, on se prend pour un jardinier expert avec, en fond, le soutien d’un spécialiste botanic : on envoie une photo depuis son jardin de ses plants de tomates attaqués par un parasite et l’expert botanic, via l’application, établit un diagnostic et nous explique comment les soigner au naturel. En parallèle et en continu, botanic travaille au plus près de ses fournisseurs et fabricants pour les soutenir dans ce développement de solutions naturelles plus efficaces. D’où le lancement en exclusivité, par exemple, d’un pulvérisateur adapté pour les purins ou encore des dosettes d’engrais hydrosolubles à l’image des pastilles de lavevaisselle qui ne nécessitent aucun calcul savant puisqu’elles n’ont plus qu’à être plongées dans l’eau de l’arrosoir !

1 COMBAT CONTRE LES PESTICIDES, 7 DATES 2006 : botanic annonce sa volonté de ne plus vendre de produits phytosanitaires. 2008 : botanic devient la première et seule enseigne de jardinerie à ne plus commercialiser d’engrais et pesticides chimiques de synthèse et les remplace par 800 solutions alternatives pour jardiner au naturel. 2014 : Botanic lance des opérations de reprise de pesticides au printemps et à l’automne. 6 février 2014 : la loi Labbé est votée et programme l’interdiction de la vente et de l’utilisation des pesticides à venir pour les particuliers et par les collectivités. 2015 : la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte prévoit la mise en place de l’objectif « zéro pesticide » dans les espaces publics puis dans les jardins privés et dans le commerce. er 1 janvier 2017 : les pesticides sont interdits à la vente en libre service. 1er janvier 2019 : les pesticides chimiques seront interdits à la vente pour les particuliers.

A. CHILDERIC

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POUR UNE VIE AU NATUREL


POUR UNE VIE AU NATUREL

REPOUSSER LES PESTICIDES, DE LA GRAINE.. À L’ASSIETTE

A. CHILDERIC

Une question se pose désormais : nous, jardiniers amateurs fiers de nos potagers naturels et forts d’avis éclairés sur le sujet, continuons-nous de consommer en parallèle fruits, légumes et autres produits conventionnels cultivés et renforcés à coups de produits phytosanitaires ? « La législation n’a pas encore évolué pour cette agriculture mais le consommateur a le pouvoir de sanctionner les produits qu’il souhaite. » Optimiste quant à une mutation vers une agriculture elle aussi naturelle à l’avenir, Laurent Davier salue la bonne santé des magasins bio. « Les principales chaînes ont toutes plus ou moins l’objectif de doubler leur nombre de magasins ces prochaines années. Pas un hasard, si ? » Botanic de son côté propose depuis 2008 des « Marchés bio » dans certains de ses magasins. D’ici au printemps 2018, chaque magasin disposera de cet espace « Marché bio ». L’idée ? « Se nourrir sainement de la graine à l’assiette » avec une variété de tomates, par exemple, proposée en graines, en plants et un peu plus tard dans la saison, en fruits et même en coulis. De quoi avoir les « armes » pour une consommation résolument engagée... et dégagée de pesticides de la graine, à l’assiette ! •

Botanic travaille aux côtés de ses fournisseurs pour les soutenir dans le développement de solutions naturelles de plus en plus efficaces. D’où le lancement en exclusivité, par exemple, d’un pulvérisateur adapté pour les purins ou encore de dosettes d’engrais hydrosolubles. À l’image des pastilles de lave-vaisselle, elles ne nécessitent aucun calcul savant : il suffit de les plonger dans l’eau de notre arrosoir !

LE 10e PRINTEMPS SANS PESTICIDE CHEZ BOTANIC, C’EST QUOI ?

Botanic® Saint-Genis-Pouilly (01) Botanic® Manosque (04) Botanic® Sisteron (04) Botanic® Barcelonnette (04) Botanic® Gap (05) Botanic® Cagnes-sur-Mer (06) Botanic® Mouans-Sartoux (06) Botanic® Cliron (08) Botanic® Vivier-au-Court (08) Botanic® Villechétif (10) Botanic® Vitrolles (13) Botanic® Aix-en-Provence (13) Botanic® Venelles (13) Botanic® Saint-Mitre-les-Remparts (13) Botanic® Dijon (21) Botanic® Quétigny (21) Botanic® Valence (26) Botanic® Villeneuve-les-Avignon (30) Botanic® Labège (31) Botanic® Blagnac (31) Botanic® Saint-Jean-de-Védas (34) Botanic® Clapiers (34)Botanic® Isle d’Abeau (38) Botanic® Seyssins (38) Botanic® Montbonnot (38) Botanic® La Fouillouse (42) Botanic® Saint-Genest-Lerp (42) - Botanic® Orléans (45) Botanic® Heillecourt (54) - Botanic® Sémecourt (57) Botanic® Nevers (58) Botanic® Varennes-Vauzelles (58) Botanic® Beaumont (63) Botanic® Perpignan (66) - Botanic® Strasbourg-Beck (67) Botanic® Obernai (67) Botanic® Haguenau (67) Botanic® Schweighouse-sur-Moder (67) Botanic® Fegersheim (67) Botanic® Mulhouse (68) Botanic® Villeurbanne (69) Botanic® Ecully (69) Botanic® Francheville (69) Botanic® Villefranche-sur-Saône (69) Botanic® Saint-Priest (69) Botanic® Mâcon (71) Botanic® Sargé-Lès-Le Mans (72) Botanic® Albertville (73) Botanic® La Ravoire (73) Botanic® Ville-la-Grand (74) Botanic® Thonon-les-Bains (74) Botanic® Gaillard (74) Botanic® Metz Tessy (74) Botanic® Seynod (74) Botanic® Sallanches (74) Botanic® Annecy-le-Vieux (74) Botanic® Cesson Bois Sénart (77) Botanic® Pontault-Combault (77) Botanic® Sainte-Maxime (83) Botanic® La-Seyne-sur-Mer (83) Botanic® Le Pontet (84) Botanic® Epinal (88) Botanic® Auxerre (89) Botanic® Brétigny-sur-Orge (91) Botanic® Suresnes (92) Botanic® Rueil-Malmaison (92)

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Botanic® c’est 66 points de vente en France et une boutique en ligne : botanic.com

Avoir évolué vers un jardinage au naturel, c’est bien mais que faire des produits chimiques accumulés ? Depuis 2014, botanic orchestre son « Printemps » et sa « Rentrée » sans pesticide dans le cadre de la Semaine pour les alternatives aux pesticides, une opération internationale. Objectif : nous débarrasser - en toute sécurité - de ces produits. Collecte : les produits doivent être rapportés dans leur emballage d’origine. Bon de 5 € : remis en échange des produits rapportés, à valoir à partir de 35 € d’achat sur le rayon jardin et le marché bio. Élimination : les produits collectés sont pris en charge par Triadis, spécialiste de la gestion des déchets, puis acheminés vers des centres de traitement agréés en vue de leur élimination avec la certitude que leur destruction ne provoque aucune pollution. 1 chiffre : 35 tonnes le poids des produits phytosanitaires (liquide, solide, aérosol) récupérés et détruits grâce à cette opération mise en place par botanic. www.semaine-sans-pesticides.fr


DR

BALCONS & TERRASSES

INTERVIEW

A. CHILDERIC

« La nature reprend le pouvoir, jusque sur les balcons de nos villes ! »

A. CHILDERIC

ALAIN BARATON

Botanic est fière d’être partenaire de la chronique « Main verte » d’Alain Baraton sur France 5. Des jardins du château de Versailles qu’il gère jusqu’aux balcons des citadins qu’il admire, « l’artiste-jardinier » a un œil aiguisé sur le jardinage et son évolution. Entre deux sujets à préparer pour l’émission La Quotidienne autour des plantes increvables ou des murs végétaux intérieurs, le mæstro nous fait l’honneur de nous parler du jardinage moderne, au naturel. PAR MYRIAM CORNU


BALCONS & TERRASSES

Tout ce qui s’approche, de près ou de loin, à un terrarium est très tendance ! « Je vois bien les citadins se lancer dans des créations de plus en plus sophistiquées et subtiles, créer comme de minuscules jardins japonais » lance Alain Baraton.

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Botanic : « Alain, vous faisiez interdire, dès 1999, l’utilisation d’insecticides dans les jardins du château de Versailles. Vous vous doutez que, chez botanic, nous ne pouvons que vous applaudir ! Qu’avezvous fait, depuis, dans ce genre ? » Alain Baraton : « Depuis cette année, nous n’utilisons plus du tout de désherbant chimique, nous sommes vraiment en zéro phyto ! Ce changement a été très bien perçu en interne. Nos jardiniers sont les premiers à le demander, pour leur santé, celle de leurs enfants, celle de la planète. » Botanic : « C’est une excellente nouvelle, on aurait pu craindre des réticences à faire autrement. La fameuse peur du changement… » Alain Baraton : « Ah, mais la nouvelle génération de jardiniers ne ressemble pas du tout à l’ancienne. L’évolution des mentalités fait qu’on n’est plus du tout dans la compétition, je trouve. Ce n’est plus du tout qui fait le «plus» mais qui fait le «meilleur». Les jardiniers modernes ne sont plus du tout dans le «dur labeur». Il faut travailler pour avoir un beau jardin. Les jardiniers d’aujourd’hui vont au théâtre, aiment l’art contemporain. Ils ne vivent pas comme leurs prédécesseurs. Aujourd’hui, tout le monde peut jardiner, sans se fatiguer, surtout avec des produits comme ceux que propose botanic, qui veille à ce que tout soit accessible. »

Botanic : « C’est très gentil pour l’enseigne, Alain ! » Alain Baraton : « Je ne cherche pas à être gentil, je suis sincère. Le jardinier d’aujourd’hui se renseigne, compare. Si des magasins comme botanic continuent d’exister, ce n’est pas sans raison. Botanic a éjecté les pesticides de ses rayons d’elle-même et, très honnêtement, sur ce coup-là ils ont été bons. Ils ont pris cette décision courageuse mais ils ne sont pas devenus intégristes pour autant. C’était un peu le danger qui les guettaient. Ils ont parfaitement su rester à leur place. Ils ne sont pas devenus des bobos écolos à deux balles. Je dis « à deux balles » parce que la finalité de botanic est tout de même de vendre au final et cela, l’enseigne ne cherche pas à nous le faire oublier. Ils sont devenus une marque de référence. Et, vraiment, je ne le dis pas pour vous faire plaisir. C’est le fond de ma pensée. » Botanic : « Tout de même, passer au zéro phyto demande de changer de méthode. Il faut faire autrement, apprendre, cela peut être difficile ? » Alain Baraton : « Au final, pas tant que cela. C’est l’avantage aussi : on se repose les bonnes questions. On observe la nature. Sous Louis XIV, les allées étaient recouvertes de sable. Nous allons nous en inspirer. Nous prenons exemples sur nos anciens, là, pour le coup. Tout repose sur le fait qu’une plante bien traitée et maintenue dans un certain équilibre est moins malade. Donc elle n’a pas besoin de traitement. Rendons le sourire aux plantes et elles seront moins malades ! Il y a bien longtemps qu’on a cessé de vouloir contraindre la nature à Versailles. On tient compte de nombreux éléments. Il est absurde de semer des espèces grosses demandeuses d’eau à certains endroits, par exemple. »

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INTERVIEW

Botanic : « C’est un peu votre marque de fabrique, non ? Ce côté « retour à la nature » ? » Alain Baraton : « C’est vrai ! Pour la plupart des jardiniers, avant, une belle pelouse, c’était une pelouse régulièrement tondue. Au carré. Pour moi, une belle pelouse, c’est une pelouse dans laquelle on se roule ! Le jardin est un lieu de vie et de liberté. C’est Louis XIV qui a construit les jardins. Il s’agissait de jardins de pouvoir, d’autorité. Les plantes devaient être au garde-à-vous. Sous Louis XV, le jardin est devenu un lieu de plaisir, de rendez-vous. Un jardin, c’est fait pour en profiter ! Moi, j’aime le jardin vivant ! J’aime quand le visiteur peut s’approprier les lieux. J’ai arrêté ce côté « green ». On laisse les herbes monter en graines, au printemps. Du coup, bleuets et coquelicots fleurissent, c’est d’autant plus beau. » Botanic : « En somme, vous laissez la nature reprendre le pouvoir ? » Alain Baraton : « Exactement ! Depuis deux ans, on a libéré la taille des arbres autour du Grand Canal. Les études disent que l’arbre n’aime pas les tailles. Garder l’esprit du lieu, c’est ce qui m’importe. » Botanic : « Les émissions fleurissent à la télévision autour de la cuisine, ce qui a largement contribué à la démocratiser. Est-ce ce que vous cherchez à faire, avec votre chronique sur France 5, dans l’émission La Quotidienne ? » Alain Baraton : « J’ai envie de participer à rendre ses lettres de noblesse à mon métier. J’ai toujours voulu que les jardiniers arrêtent d’être pris pour des pitres. Je suis né en 1957. Il n’était pas aisé, quand j’étais jeune,

« Décorer sa maison au naturel, intérieur comme extérieur, est très tendance. Tout comme jardiner. Framboisiers prêts-à-poser, carrés potagers sur sa terrasse, botanic facilite vraiment la vie des jardiniers modernes, c’est ce que j’aime » témoigne Alain Baraton.

de séduire en disant qu’on était jardinier. J’essaie de donner un petit côté « artistes » aux jardiniers. Le métier a, de toute façon, largement changé. Quand j’ai pris des responsabilités à Versailles, en 1981, il n’y avait pas de femmes dans l’équipe. Aujourd’hui, il y en a près de la moitié. Des jeunes femmes très féminines, aussi belles que professionnelles, compétentes. Il y a aussi une vraie évolution de ce côté-là. De très jeunes filles se destinent au métier et viennent parfois à ma rencontre, j’en suis très touché : les a priori sont tombés. Le jardin, maintenant, a quelques très bons journalistes télé. Le jardin est très moderne. Fini, le côté ! Quand je fais des conférences, j’ai en face de moi des hommes, des femmes, de toutes conditions et de tous âges. » Botanic : « Notre jardinerie naturelle est partenaire de votre émission. Qu’aimez-vous, en dehors de son engagement, chez botanic ? » Alain Baraton : « Elle facilite la vie, justement, des jardiniers modernes ! Avec ses produits prêts-à-poser, des framboisiers qu’on pose dans leurs pots, directement sur son balcon, des plantes aquatiques prêtes-à-poser. Ses potagers roulants pour nos terrasse exigües. Les plantes faciles pour l’intérieur, également, qui sont même sous garanties. Quantité de gens se privaient de décoration végétale. Aujourd’hui, on a la qualité sans se fatiguer, avec botanic. »


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INTERVIEW

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« André Lenôtre contraignait la nature. C’était dans l’esprit du temps. Dorénavant, nous laissons la nature reprendre le pouvoir ! »

Botanic : « Quelles tendances pouvons-nous repérer, en ce moment ? » Alain Baraton : « Les gens ont impérativement besoin de vivre un contact avec la nature. Tous ceux qui peuvent avoir un jardin en ont un bien entendu. Mais tous les autres font comme ils peuvent : quelques plantes d’intérieur, un balcon bien fleuri, une terrasse à la décoration végétale plus fournie. Deux plantes sont très à la mode : le bambou et le camélia. Les tableaux végétaux ont toujours le vent en poupe. Ce que les gens désirent, c’est une décoration vivante et qui les accompagne. On sent aujourd’hui un gros attrait pour les plantes d’intérieur. Les terrariums végétaux, ces serres miniatures, sont très à la mode, en intérieur. Et ce n’est que le début ! Les jardins japonais miniatures, pour l’intérieur, vont arriver. Les gens ont besoin de réaliser leur propre décor. On va aller vers ce qu’on pourrait appeler de la maquette végétale. » Botanic : « Alain, à votre avis, que fait le Parisien branché, en terme de jardinage ? » Alain Baraton : « Quand on lève la tête, on peut admirer quelques balcons luxuriants. On sent un besoin de vert énorme ! C’est devenu quelque chose d’habituel de croiser des Parisiens avec un sac de terreau, des accessoires pour balcons ou terrasses, des tulipes ou des gérariums à la main. Aujourd’hui, on peut se faire plaisir tout simplement. Beaucoup ont compris qu’on peut dépenser moins en faisant l’acquisition de petits végétaux. Le geste simple d’arroser ses plantes quand on rentre du travail, fait du bien. Je crois qu’à lui seul, il peut donner envie de vivre ! » •

Plus d’infos : retrouvez les émissions d’Alain Baraton sur Internet sur le site www.france5.fr

« Rendons le sourire aux plantes : elles seront moins malades ! » Jardinier en chef du Domaine national de Trianon et du Grand Parc de Versailles, Alain Baraton est également chroniqueur sur France Inter.

À DÉGUSTER EN TERRASSE

Le camélia de ma mère

Alain Baraton nous raconte « son » camélia, à partir d’une certaine plante qui avait appartenu à sa mère et qu’il n’a jamais oubliée. Camélia de sa mère, camélia de la reine, camélia d’Asie, camélia qui est à l’origine du thé, du blanc au rouge en passant par le rose, c’est la fleur qui offre le plus de nuances. Au fil des fleurs, c’est le fil des souvenirs que l’on remonte pour découvrir, entre deux bouquets, une histoire, un visage, une passion. À partir du 5 avril aux Éditions Grasset.


PAS À PAS BALCONS & TERRASSES

PAS-À-PAS

Faciles, pratiques et esthétiques !

LA SOLUTION ULTRA PRATIQUE

Les prêts-à-poser botanic Pour les moins expérimentés ou les plus pressés d’entre nous, tout a été prévu ! Les magasins botanic proposent des plantes aquatiques prêtes-à-poser pour les balcons et les terrasses. Présentées avec un joli cache-pot, elles ont tout pour plaire. «Il ne reste plus qu’à remplir d’eau» souligne Diane De Marinis, chargée marketing chez botanic. Dans des pots de 7,5 ou 10 litres, on profite de variétés aquatiques adaptées à la culture en pots ou bacs et de compositions harmonieusement réalisées. Pas besoin d’être un expert, il suffit de compléter régulièrement le niveau d’eau, surtout en été, pour en profiter durablement. Pratique et esthétique !

PAR VALÉRIE CORNU

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On connait tous l’effet calme et reposant d’un petit point d’eau dans son jardin. Oui mais comment faire lorsque l’espace se fait rare et qu’on ne dispose que d’un balcon ? Les solutions existent pour les petites surfaces : en utilisant les prêts-à-poser et en suivant quelques conseils simples, notre balcon nous apportera bientôt toute la sérénité recherchée et un beau coup de pouce à la biodiversité. Alors, on se jette à l’eau ?

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L. LAGNEAU

PLANTES AQUATIQUES


Voici quelques étapes simples pour réussir un jardin d’eau sur votre balcon ou votre terrasse. Il vous apportera de la fraîcheur et favorisera la biodiversité.

D’ABORD, CHOISIR L’EMPLACEMENT Pour que le petit jardin d’eau puisse vous satisfaire pleinement, il lui faut une place lumineuse. Si le soleil donne directement sur votre balcon, des plantes hautes feront office de pare-soleil. Il faudra également surveiller ses proches voisins : éloigner le des grands arbres qui pourraient laisser tomber leurs feuilles et « polluer » l’eau.

ENSUITE, CHOISIR LE CONTENANT IDÉAL ! Tous les contenants étanches feront l’affaire ! De la petite bassine aux bacs modulables, de la vasque au jardin d’eau malin à suspendre, botanic a pensé à tout ! On pourra exploiter toutes les surfaces, même les plus petites.

LA SÉLECTION DES PLANTES AQUATIQUES On se fait plaisir et le choix est vaste : graphiques, colorées, odorantes, élégantes ou encore oxygénantes. Agréables, ces plantes procurent un peu d’ombre, atout indéniable pour le plein été. Leur élégance esthétique apporte un petit côté «pas comme les autres» aux balcons et terrasses.

LA TOUCHE DÉCO Notre nouveau bassin devient un vrai point d’attraction. Animons-le avec une petite pompe solaire créant un joli jet d’eau. Ou envelopponsle de mystère avec un diffuseur flottant qui produira une brume et un éclairage discrets. Et si on est attiré par l’ambiance zen, quelques galets et le tour est joué. Un nouvel espace de fraîcheur, de vie et de biodiversité sur notre balcon ou terrasse. Voilà le jardin d’eau qui nous ressemble… effet reposant garanti ! •

TOUTE SIMPLE, LA MISE EN EAU

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Un peu d’eau du robinet, un arrosoir et le tour est joué : pas besoin de s’embêter avec ces mini-bassins aquatiques d’un genre nouveau. Et, bonne nouvelle, cette simplicité d’adaptation préfigure une réelle simplicité d’entretien. Vraiment faciles, les plantes aquatiques !

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1. Bassine ronde n°75 En zinc et corde. 29,95 € 2. Pot carré Rio MCollections Exclusivité botanic® qui existe aussi en plus petits litrages (27 et 64 l). En rotin synthétique et bac polypropylène étanche. 125 litres. 99 €

3 et 5. Plantes aquatiques botanic® prêtes-à-poser Idéales en terrasse ou sur balcon, prêtes-à-poser. Roseau commun panaché (3) et jonc des jardiniers (4). 7,5 litres. 29,90 € Neuf variétés différentes en prêt-à-poser avec pot étanche de 7,5 l.

4. Héron décoratif En métal recyclé, deux modèles au choix. 86 € 6. Thalie blanchie Cerdys Plante aquatique prête-à-poser en balcon ou terrasse. En pot de 10 l à réserve d’eau. 59 €


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5 étapes Créer son premier potager

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PAR MÉLANIE PONTET

Pour profiter de fruits et légumes au naturel, on n’a encore rien trouvé de mieux… que les produire soi-même ! On prendra soin de choisir des plants bio, naturellement.

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Un petit bout de terrain à exploiter, quelques mètres pour y installer un carré potager ou même de simples jardinières sur la terrasse... Rien n’est trop petit pour se lancer dans son premier potager. Le résultat ? Un petit coin de nature et le bonheur de cueillir -et déguster le fruit de son travail. On se lance en toute simplicité avec Pascal Houilliez, spécialiste botanic.


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1 LE CHOIX DU SUPPORT : 20/20 POUR LE CARRÉ POTAGER !

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2 L’EXPOSITION : « LET THE SUN SHINE »! Il est essentiel de s’assurer d’une bonne orientation par rapport au soleil. « Six heures minimum d’exposition sont nécessaires pour la culture notamment de légumes comme la tomate, le poivron ou l’aubergine dont la qualité gustative va dépendre de leur exposition. Les seuls à s’acclimater à l’ombre sont les petits pois et les salades. »

3 LA PRÉPARATION DU SOL, PASSAGE OBLIGÉ ? PAS FORCÉMENT !

Même si l’espace est réduit, on joue les bonnes associations. Botanic a tout prévu, avec ses «mélanges» tout prêts. Comme par exemple, son Duo aromatique basilic fin vert et basilic purple opal dont le feuillage menu et le feuillage pourpre s’associent parfaitement. Ou son duo basilic feuille de laitue et sauge officinale.

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Si votre choix s’est porté sur un carré potager, la tâche sera bien plus aisée : vous n’aurez qu’à mêler terre naturelle et terreau à un peu de compost et de fumier. Pour l’option pleine terre, on commence à travailler le sol en novembre ou février-mars avec une fourche écologique. « Avec ses cinq dents, elle permet de déstructurer et de décompacter le sol et de former des mottes. » On oublie donc la traditionnelle bèche, conseille notre spécialiste. Elle enfouit les dix premiers centimètres initiaux de notre terrain « Alors même qu’ils sont les plus riches en micro-organismes (lichen, champignons, levures...). » Après avoir laissé reposer le sol, on le travaille de nouveau au début du printemps en utilisant par exemple un râteau pour casser les mottes. Une fois la terre bien meuble, on lui apporte fumier et compost à enfouir légèrement. En quelle quantité ? « Environ 300 gr/m2, soit la valeur d’un saladier. »

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Il faut d’abord se décider : où va-t-on planter ? Pleine terre, si on en dispose, carré potager sur la terrasse ou même jardinières sur le balcon pour les plus petits espaces ! Avec l’offre disponible chez botanic, désormais tout est possible. Les carrés hors-sol permettent des plantations sur-élevées pour un entretien plus simple. La production est également favorisée puisque « La terre se réchauffe plus rapidement », précise notre expert. Ludique, simple et esthétique, la méthode exige en revanche un investissement plus important (achat du matériel puis du terreau pour les remplir). Pour la bonne vieille méthode en pleine terre, simple et efficace, le coût est moindre et c’est davantage l’huile de coude qui est sollicitée. Atout maître : la possibilité de travailler des surfaces plus grandes.

4 LES BONS CHOIX POUR NE PAS SE « PLANTER » Patience, on ne devient pas le roi du jardin en une saison ! Pour que cette expérience soit ponctuée de réussite et de plaisir, mieux vaut débuter en toute simplicité avec seulement quelques variétés. Les cultures les plus faciles selon notre expert ? « La tomate cerise qui ne nécessite aucune taille et qui est très résistante aux maladies ou sa cousine la tomate cocktail, très productive aussi et peu sensible. » On peut également opter pour les plantes aromatiques délicieusement odorantes, les pommes de terre « avec quelques plants de variétés originales comme les rattes » ou les fraises « avec des variétés remontantes pour avoir des fruits en mai puis de nouveau à l’automne. » Et pourquoi pas une petite rangée de haricots ? « En choisissant des variétés de haricots grimpants si on appréhende le moment de les ramasser ! » À éviter en revanche pour s’initier : asperges, ail, oignon ou choux (mis à part le brocoli) qui exigent plus de technique. Ce sera pour bientôt mais patience !

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5 DE L’IMPORTANCE DE BIEN ORGANISER L’ESPACE, MÊME RÉDUIT Pour une plantation en pleine terre, c’est l’heure de délimiter ses allées et pourquoi pas d’ailleurs les recouvrir de paille pour faciliter l’accès aux plants et empêcher la pousse des mauvaises herbes. Vient ensuite l’heure de tracer ses sillons au cordeau pour de belles lignes droites. Pour le carré potager, place à l’imagination ! Quel critère va vous guider ? La couleur, les odeurs ? Attention certains légumes cohabitent mal, comme la carotte et le chou. « Il faut éviter aussi de mettre à côté des plants à gros et petit développement comme la courgette et le persil. » Autre astuce : mêler légumes et fleurs. Pour les couleurs et senteurs mais aussi pour profiter des qualités de ces dernières. « La courgette donne davantage si elle est pollennisée. Planter des soucis, capucines ou cosmos à proximité permettra d’attirer les abeilles. » Plantés aux pieds des tomates, les œillets d’Inde, eux, les protègent des ravageurs qui attaquent leurs racines. « Pourquoi pas un carré tomates cerise, basilic, persil, œillet d’Inde par exemple ? ». Enfin, dernier conseil, bien anticiper les espacements recommandés sur les emballages ! Et maintenant, jardinez gaiement, avec ou sans vos enfants ! •

1. Cagette botanic® de fleurs au choix Origine France. Cagette de six plants annuels à choisir parmi plus de 80 variétés sélectionnées par les spécialistes végétaux botanic. Exposition ombre, mi-ombre ou ensoleillée. 16,50 € 2. Fraisier Cijosée bio prêt-à-poser botanic® Gourmand ! Issu de l’Agriculture biologique en pot de 2,5 l.. 9,90 € 3. Kit de plants bio pour potager au carré botanic® Sains et savoureux, issus de l’Agriculture biologique. Cagette en bois de six mottes pressées. 12,50 € 4. Potager urbain à roulettes Herstera Compact ! En métal rouge. 145 €

5. Potager urbain Noocity® Innovation botanic® ! Toute prête, structure aluminium, toile géotextile en polyester avec protection UV. Existe en trois tailles. Grand modèle, 400 l. Réserve d’eau de 90 l. 295 € 6. Pulvérisateur Tecnoma Pure Fabriqué en France. Pulvérisateur idéal pour toutes les recettes faites maison (type purin d’ortie). 5 l. 7. Engrais potager et aromatiques Le problème principal, concernant les engrais, est le dosage, d’après les experts du sujet. Celui-ci, déjà dosé, nous facilite la vie. Engrais organo-minéral utilisable en Agriculture biologique.

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8. Petits fruits prêts-à-poser Cerdys Pratique ! Mûrier ou framboisier Little Black Prince prêts-à-poser sur son balcon ! 9. Tuteur papillon blanc Utile ! En métal recyclé peint. 15,95 € 10. Bassin-potager aquaponie botanic® L’aquaponie à portée de mains ! Idéal dans un petit jardin, sur un balcon ou une terrasse. Une solution simple et ludique pour s’initier au potager urbain avec l’aide de poissons (leurs déjections vont nourrir vos plantes). Pour la désinfection, c’est une lampe à UV qui s’occupe de tout ! 750 €

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BALCONS & TERRASSES

PETITS ESPACES

PAR VALÉRIE CORNU

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SENTEURS VÉGÉTALES

Un jardin mis au parfum Choisir le bon emplacement de chaque plante sur sa terrasse pour harmoniser les couleurs et les volumes est une évidence pour beaucoup de jardiniers. Si la contemplation s’avère source de plaisir, l’odorat peut également être mis à l’honneur grâce à quelques plantes aux senteurs originales ! Mais si on veut tenir compte de ce critère, quels végétaux choisir ? Allez, on se met au parfum !


BALCONS & TERRASSES

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Les espèces de végétaux, qui en plus de leur beauté, possédent des qualités olfactives sont nombreuses. Du côté des arbustes, le très robuste oranger du Mexique - avec son feuillage persistant allant du vert au doré et ses bouquets de fleurs blanches - distillera une odeur éthérée de fleur d’oranger. Toutes les combinaisons sont possibles et comme nous le conseille Pascal Houillez, adjoint acheteur marché aux fleurs : « Il peut être intéressant de jouer sur les différentes subtilités d’une odeur, comme en associant les différentes plantes dégageant des effluves citronnées par exemple ». De fait, toute la grande famille des agrumes embaumera votre jardin : le citronnier, le mandarinier ou même le yuzu et le kumquat apporteront un zeste de soleil ! Si on a envie d’une plante grimpante qui fleure bon la douceur, le jasmin étoilé sera parfait avec son odeur suave, vanillée. Du côté des incontournables, la rose tient évidemment la première place. Les variétés présentant l’atout supplémentaire d’une émanation agréable sont nombreuses : tous les rosiers anglais produisant de grosses fleurs joueront ce rôle. Lorsque l’on a la possibilité de créer un massif, on pense pivoines ! Elles développeront des fragrances intéressantes. Sur les quelque 30 espèces existantes, presque un tiers est parfumé, à l’image de la pivoine blanche Alésia à l’odeur de rose ou encore la pivoine Sarah Bernard avec ses grandes fleurs doubles. Mais pas besoin de produire de grosses fleurs pour envoûter le jardin : il suffit de songer à la rustique giroflée ! Son odeur suave rappelle celui du clou de girofle. En plus de leur pouvoir odorant, certaines plantes joindront l’utile à l’agréable en éloignant certains troubles-fête : l’arôme de citronnelle contenu dans les feuilles du géranium odorant repoussera les moustiques ou les mouches. Les fourmis fuiront sous l’agréable

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Ravir les yeux autant que les narines, voici le nouvel objectif de notre petit jardin ! Qu’il soit sur un balcon ou dans un espace plus confortable.

« Cette saison, je veux un balcon qui sente bon ! »

parfum persistant de la mélisse officinale. La lavande quant à elle, en plus de faire de l’œil à nos belles abeilles, écartera les pucerons en plus de nous bercer d’odeurs de Sud. Mais il faut bien l’avouer, la plupart du temps notre nez est en accord avec celui des petites bêtes : si l’efficacité est quasiment garantie, l’odeur est bien souvent désagréable pour nous. À l’image de la «rue des jardiniers» qui, avec son odeur forte et pénétrante sera d’une efficience inégalée pour refouler les mouches et les reptiles. Toutes ces plantes peuvent cohabiter entre elles donc si on les associe, il est probable que ça sente le sapin pour toutes ces petites bestioles ! Impossible de parler balcon qui sent bon sans évoquer les grands classiques. Classiques, donc, mais toujours appréciées, les plantes aromatiques raviront notre odorat avant même d’agrémenter nos plats : la citronnelle, le basilic citron ou cannelle, la sauge ananas sont autant de variétés pouvant émoustiller notre nez, même au balcon. Ensuite, on pense immédiatement au lilas, qui nous annonce le printemps. Blanc, rose, violet ou bleu, il flatte nos narines autant que nos yeux. Puis vient la glycine, encore plus odorante lorsqu’on choisit une glycine du Japon. On peut aussi se tourner vers les élancées clématites, le rustique chèvrefeuille, les narcisses pleine de simplicité élégantes, les violettes de Toulouse, les magnolias de Claude François, ou encore certaines azalées. Le jasmin, enfin, offre fleurs magnifiques et parfum magnétique. Il tend ses promesses de terrasses ensoleillées et bien accompagnées. Vivement l’été ! •


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COULISSES

NAISSANCE D’UNE COLLECTION

Le stylisme de l’uniVERT botanic ! Tous les produits des collections destinées à embellir l’environnement de vie portent le sceau du «style botanic». Ce style tellement en lien avec nos attentes de clients : notre soif de bien-être, de retour à la nature. Notre envie de décorer au naturel. Un style qui répond à une vraie tendance : notre désir de vivre «dedans dehors». Les collections naissent toutes avec cette empreinte nature et jardin chère à la jardinerie naturelle. Passons en coulisses avec Marie Vo, directrice du concept botanic.

PAR MYRIAM CORNU

Ils sont les garants du « style botanic »: Marie Vo (directrice du concept botanic) et Philippe de Stefano (styliste-décorateur végétal, consultant extérieur) œuvrent aux côtés des acheteurs et des responsables de marché botanic. Des évocations de planches de nuances, des planches de couleurs, guident la naissance des collections.

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Botanic : « Marie, la réputation de botanic en matière de décoration n’est plus à faire, racontez-nous comment naissent vos collections ? » Marie Vo : « Toutes nos collections doivent être fidèles au style botanic. Ce style est inscrit dans les gènes de notre marque . Nous le repartageons régulièrement entre nous avec Philippe de Stefano (lire son portrait en encadré) et les services achats. Ensuite, pour chaque saison printemps-été et automne-hiver, nous produisons des carnets de tendances, que nous communiquons aux responsables de marché et aux acheteurs. Ils pourront à la suite partir à la recherche des produits désirés. Nous partageons ces cahiers aussi avec le service communication et relations presse pour que les prises de vue se fassent en lien avec les tendances. » Botanic : « Comment qualifiez-vous ce style ? » Marie Vo : « Le style botanic repose sur une empreinte nature-jardin. Nous concevons des produits pour les clients amoureux de la nature. Nous nous inspirons de toutes les symboliques du jardin et de la nature, que nous interprétons pour la décoration extérieure et intérieure. La patte «botanic» repose sur ce cadre «nature et jardin». Ce style donne leur empreinte à l’ensemble des produits botanic. Il impacte les produits, le merchandising et les associations de produits qui vont être réalisées dans les magasins et dans les outils de communication. » Botanic : «Vous travaillez constamment autour de l’empreinte nature ? » Marie Vo : « C’est vrai. Toujours avec des typologies de design qui tourne autour de la nature, un design assez simplifié, des symboles en terme de

formes et de graphismes autour des codes nature. Nous misons beaucoup sur la multiplicité des matières, également : les différentes essences de bois, les métaux et leurs divers traitements, les textiles naturels, les collections végétales. On s’inspire du jardin le plus possible, avec des pots de jardin en terre cuite détournés. On décline tout ce qui est châssis, petites serres. On décline les cagettes, les caisses à pomme. » Botanic : « Revenons sur les «codes nature», précisez-nous à quoi cela fait référence ? » Marie Vo : « Tout ce qui touche graphiquement aux feuilles, aux arbres, aux branches (que nous déclinons en claustras, en soliflores, en gouttes d’eau pour suspendre des fleurs, etc.), tout ce qui évoque la chlorophylle. Tous les éléments de la nature : les fruits, les cerises. Les animaux du jardin sont aussi une belle source d’inspiration du style botanic. Lorsque les acheteurs partent à la recherche de produits à faire fabriquer ou à sélectionner pour botanic, c’est une source d’inspiration. » Botanic : « Que réclamez-vous aux produits qui seront finalement sélectionnés et mis en rayon chez botanic ? » Marie Vo : « Tous nos produits doivent répondre à notre cahier des charges de départ. L’expression de la «naturalité», la qualité, la durabilité, le travail bien fait. Nous faisons très attention aux finitions, à la qualité générale. Nos produits doivent aussi être simples, fonctionnels, beaux ET utiles. Nous essayons chaque fois de penser en terme d’accessibilité pour le client. Et enfin, le style botanic, c’est une certaine idée de la modernité qui s’accompagne de pérénité. Nous ne marchons pas du tout sur les terres


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COULISSES

PORTRAIT de la grande distribution dans la consommation à outrance. Nous cherchons l’intemporel tout en étant attentif aux tendances, ajoutées par pointes. » Botanic : « Comment procédez-vous pour réussir ce tour de force d’être à la fois dans la modernité et l’intemporalité ? » Marie Vo : « Nous mélangeons les influences : le côté campagne, le plus contemporain et une touche de charme, pour inscrire nos ambiances dans la durée. Nous mixons un peu tout cela. Nous ne sommes pas stéréotypés. Chez nous, la vieille armoire s’associe avec les vases contemporains. Une touche que le client peut repérer chez botanic au fil des saisons. C’est ce qui va typer l’empreinte de notre jardinerie. Cette subtilité des mélanges, qui lui parle d’intemporel. Tout cela fait la base de notre style mais il faut bien que nous nous renouvelions. Aussi, chaque année, nous connaissons deux moments phares qui vont imprégner le printemps-été et l’automne-hiver. » Botanic : « À quoi ressemblent ces temps forts ? » Marie Vo : « Environ 18 mois avant les saisons concernées, nous définissons nos ambiances, avec Philippe de Stefano. Ce moment-clé va impacter les collections des produits qui embellissent les univers intérieurs et extérieurs . En janvier pour le printemps suivant, nous réunissons tous les acheteurs pour leur présenter les cahiers de tendances en lien avec leurs familles de produits. Les acheteurs reviendront avec leurs trésors en mai-juin. Chaque cahier contient une longue liste de tous les produits que nous aimerions voir développer pour botanic. Les « incontournables » seront les produits reflets des grandes tendances sur lesquelles botanic souhaite prendre la parole. »

« Chez botanic, on remet du sens. Exit la consommation à outrance ! »

Botanic : « Marie, il va falloir vous replonger dans votre travail de l’an dernier, pour nous dire ce que vous aviez déniché comme produits tendance pour ce printemps ? » Marie Vo : « Les suspensions ont toujours une bonne cote : les plantes suspendues, avec du verre, du macramé. Autres tendances de fond : le zinc, l’acier corten, la vannerie. Les plantes graphiques, aux feuillages décoratifs. Nous sommes très vigilants à intégrer quelques pointes répondant à la tendance du moment mais, encore une fois, nous ne voulons pas de consommation à outrance. Et nous restons fidèles à nos valeurs : nous voulons que nos produits durent. »

Botanic : « Vous travaillez avec un designer graphique, il se base sur ces considérations ? » Marie Vo : « Nous faisons développer de nombreux produits en propre (mobilier intérieur, décoration, décors de Noël, etc). Les tendances sont répertoriées sous forme d’ambiances. Avec, pour chaque ambiance, des planches évocatrices des espaces de vie intérieur et extérieur, des nuanciers couleurs, des choix matières, des images ou croquis de produits. Pour chaque ambiance, nous nous racontons une histoire, pour l’intérieur de la maison, et l’extérieur : jardin, rebord de fenêtre, balcon, terrasse. Nos carnets de tendance reflètent la lecture du monde qui est le nôtre. Avec un dénominateur toujours commun : la nature et le jardin. » •

Styliste-décorateur pour l’enseigne botanic, Philippe de Stefano pose «la nature en source de toutes ses inspirations» et en tire les carnets de tendance qu’il réalise avec Marie Vo. « Je propose des axes qui correspondent à l’univers botanic, qui soient en accord avec la marque. » Ces cahiers d’inspiration reflètent donc un certain art de vivre la maison sous le signe du végétal et de vivre le jardin au naturel. «Le «style botanic», c’est la naturalité et une certaine simplicité.» Les sources d’inspiration sont multiples : lecture de magazines professionnels, fréquentation de salons, visites à l’étranger forment le terreau sur lequel s’appuie le décorateur. « Aujourd’hui, on parle de « visions », de « courants ». Exit la consommation à outrance ! J’aime travailler avec botanic, parce que ça a du sens. Ils vont toujours dans le sens éthique, écologique. Cet engagement de botanic autour de ces valeurs, cela me correspond. Créativité, inspiration, simplicité sont des mots-phares pour la jardinerie naturelle. C’est ce que j’essaie de faire au quotidien avec botanic. »

A. CHILDERIC

Philippe de Stefano


Balcons et terrasses Aménager de petits coins cosy nécessite de trouver des solutions gain de place. Des astuces déco peuvent mettre l’ambiance à peu de frais. Créer de brefs espaces de convivialité est désormais chose aisée. PHOTOS ARNAUD CHILDERIC STYLISME PHILIPPE DE STEFANO

INSPIRATIONS DE SAISON BALCONS & TERRASSES

INSPIRATIONS DE SAISON


BALCONS & TERRASSES

INSPIRATIONS DE SAISON


L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Consommez avec modération. BALCONS & TERRASSES

INSPIRATIONS DE SAISON


BALCONS & TERRASSES

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Consommez avec modération.

INSPIRATIONS DE SAISON


BALCONS & TERRASSES

INSPIRATIONS DE SAISON


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BALCONS & TERRASSES

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1. Plaid Mingle En coton vert anis. 42,50 € 2. Carillon cascade En verre et bois flotté dans un camaïeu de vert. 39,95 € 3. Lanterne avec anse En bambou et verre. 32,50 €

4. Salon bas Costa En teck certifié FCS et coussins taupe en polyester déhoussables. 1599 €

7. Corbeilles Bamboo En bambou de coloris vert et naturel. Existe en trois tailles. Modèle moyen. 19,50 €

5. Boîte en céramiques et liège Boîtes rondes en bleu, gris ou anis. 8,99 €

8. Jardinière occultante En acier galvanisé anthracite. 259 €

6. Braséro Modern Ronda En acier laqué noir. 69,90 €


BIEN-ÊTRE

MANGEONS AU NATUREL

10 bonnes raisons de choisir le bio ! Pour bénéficier du label bio, la nourriture doit répondre à un cahier des charges strict et rigoureusement contrôlé. Mais quel est (vraiment) l’intérêt pour nous de manger bio ? Début de réponse en dix points ! PAR MYRIAM CORNU PHOTOS ARNAUD CHILDERIC

1 — SE RÉGALER ! « Les plantes dopées aux engrais poussent trop vite et les pesticides empêchent la formation de parfums aromatiques. Ces derniers sont la base de la stimulation fabuleuse de nos papilles ! » explique le professeur Gilles-Éric Séralini, bien connu pour ses batailles contre les engrais chimiques. Les qualités gustatives des aliments bio sont supérieures. Si les fruits et légumes non bio ont souvent pour eux leur physique (merci la « chirurgie esthétique » des additifs), les aliments bio, eux, sont plus savoureux, car ils se gorgent des richesses de la terre.

2 — MANGER VRAIMENT ! Cette plus grande qualité des sols fait qu’on ne mange pas des « trucs vides » quand on déguste de la nourriture bio. Du coup, quand on rapporte le prix au fait qu’on a besoin de moins manger (car les aliments sont plus nutritifs), on voit les choses plus objectivement. La qualité nutritionnelle des aliments est notamment augmentée par la rotation des cultures, l’un des principes fondamentaux de la bio (au même titre que l’interdiction d’usage des OGM).


BIEN-ÊTRE

3 - SE DÉTOXIFIER !

« La très, très bonne raison de passer au bio est la détoxification » explique Gilles-Éric Séralini, LE scientifique spécialiste du sujet. « Les pesticides se mettent sur nos papilles et empêchent les molécules aromatiques de développer leurs arômes. Cela nous empêche de les détecter. Quand nos récepteurs ne sont plus saturés et stimulent nos voies nerveuses, cela favorise la sécrétion d’enzymes de digestion et d’enzymes hépatiques de détoxification. » Ces enzymes (plus de 480 !) servent à supprimer les « ordures », nos déchets métaboliques. Un peu comme un système immunitaire intégré aux cellules. « Il n’est jamais trop tard pour se mettre au bio, qui est exempt de pesticides » résume le professeur Séralini. « Dès qu’on opte pour l’alimentation bio, on remet en branle nos circuits de purification et d’auto-nettoyage. On se désempoisonne. »

4 - RESPECTER NOTRE SANTÉ « Consommer bio, c’est se faire plaisir sans nuire ! » résume l’association BioConsomacteurs.

En mangeant au naturel, on a plus de chances d’échapper aux maladies (et nos bébés aussi) parce qu’on échappe aux pesticides : « Ces dérivés de pétrole perturbent nos propres arômes et nos propres hormones sexuelles et nerveuses » résume Séralini. « Et non, le bio n’est pas cher ! C’est ne pas manger sainement qui nous coûte si cher, au final. » Un avis que partage Jérôme Douzelet, le chef qui organise des séminaires avec le professeur Séralini. « Restaurant. Restaurer la santé. Remettre debout. Reconstituer. « Que ton alimentation soit ton seul médicament » nous a laissé Hippocrate. J’adore cette idée et j’y adhère. »

5 - RESPECTER LA SANTÉ DES PLANTES

L’agriculture biologique prévient les maladies des plantes. Les associations de plantes et les rotations des cultures permettent de lutter préventivement contre les maladies. Les défenses naturelles des plantes et leur croissance sont renforcées par des préparations à base de plantes (lire aussi notre article sur les PNPP). Lorsque c’est nécessaire, des traitements naturels sont utilisés.

6 - RESPECTER LA TERRE ! Les modes de production du bio sont respectueux de la terre. L’agriculture biologique préserve la fertilité des sols. Manger bio, c’est donc miser sur le long terme, viser la sauvegarde d’une terre nourricière pour nos enfants. Aucun engrais chimique n’est utilisé pour la production de nourriture bio. L’activité biologique des sols est entretenue. Manger bio, c’est aussi protéger l’eau ! Et les nappes souterraines.


BIEN-ÊTRE

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Consommez avec modération.

Assurer une rémunération correcte aux personnes qui travaillent dur pour nous fournir à manger. Contribuer à la santé des agriculteurs et au maintien de l’activité dans les campagnes. La solution pour l’avenir passe en effet, certainement, par le fait d’arrêter d’agglutiner tout le monde en ville…

9 - FAVORISER LA BIODIVERSITÉ Une expertise scientifique de l’Inra conclut, dès 2008, que : « L’agriculture biologique est un mode de production favorable à la biodiversité. » Ce n’est pas (et n’était déjà pas) un scoop mais « le fait que cela soit ainsi souligné par une expertise de l’Inra à la demande du ministère de l’Agriculture a valeur de symbole » souligne l’association BioConsomacteurs.

8 - RESPECTER LES ANIMAUX !

La bio respecte les animaux et nous, nous respectons les animaux : le bien-être animal est un autre des principes fondamentaux de la bio. Les animaux vivent dans des conditions dignes : ils mangent bio, disposent de parcours en plein air, sont soignés en limitant les médicaments allopathiques (vaccins, antibiotiques).

M. GIBAUD

7 - RESPECTER LES HOMMES !

10 - AVOIR UNE BONNE OCCASION DE FAIRE UN TOUR CHEZ BOTANIC ! Au printemps 2018, tous les magasins botanic auront leur marché bio. Pour l’instant, 41 magasins sur 67 possèdent un espace alimentation et toutes les références y sont bio. Du banc Fruits et légumes jusqu’à l’alimentation pour bébé, en passant par la bière ou le vin. Avec même des produits créés surmesure par l’enseigne selon un cahier des charges strict : la gamme Histoire d’ici. Et un ensemble de produits sélectionnés pour leur attractivité côté prix et leur grande qualité, avec la gamme Tous les jours sont bio. •

« Comme ils ont eu le temps de grandir sans activateurs artificiels de croissance, les aliments bio sont plus nutritifs » explique l’association BioConsomacteurs. Et d’une qualité nutritionnelle supérieure. La composition des aliments bio a été comparée à celles des aliments non bio par l’AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments). Verdict largement en faveur du bio avec : plus de matière sèche, des teneurs en vitamine C, magnésium, fer et zinc supérieures (donc une meilleure santé et un moindre stress ressenti par les consommateurs).

Source : « La bio en questions. 25 bonnes raisons de devenir bio consom’acteur » de l’association BioConsomacteurs.


A. CHILDERIC

A. CHILDERIC

BIEN-ÊTRE

PAR MYRIAM CORNU

TISANES

A. CHILDERIC

La nature prend soin de nous Qui pouvait être plus légitime que botanic - dont l’expertise dans le domaine du végétal n’est plus à prouver - pour créer une jolie marque de tisanes ? Une sélection pointue de plantes de haute qualité, un grand soin apporté tout au long de la production, tout est fait pour nous proposer le meilleur de la plante.

Verveine, ortie, tilleul, sauge, mélisse… Les plantes peuvent venir à notre secours dès qu’il s’agit de prendre soin de nous. Qui mieux que botanic, spécialiste du végétal, pouvait nous concocter des tisanes soucieuses de notre bien-être ? La jardinerie lance donc sa propre gamme pour prendre soin de nous au naturel qui rassemble 35 références au total. Toutes bio, naturellement. Un éventail de plantes séchées au service de nos articulations, yeux et peau, système nerveux ou immunitaire, énergie, circulation, digestion… Coulisses d’une naissance.


A. CHILDERIC

BIEN-ÊTRE

D’ici au printemps 2018, chaque magasin botanic disposera d’un espace Bien-être. Certains d’entre eux en possèdent déjà un. Et ont même la chance d’y accueillir un naturopathe, quelques jours par semaine. « Nous proposons à nos clients des solutions naturelles provenant de la plante, sous différentes formes : plantes séchées, gemmothérapie, extrait de plantes fraîches… Nous sommes en mesure de le faire car nous savons conseiller nos clients » explique Virginie Gibert, responsable du marché bio et de l’espace bien-être. « La nature est une source infinie de bienfaits. Pour en proposer le meilleur à nos clients, nous avons décidé de créer la gamme La nature prend soin de nous, avec une sélection de produits qualitatifs. » Et la qualité, en matière de végétal, botanic sait ce que c’est ! « Notre travail au quotidien a assis notre légitimité en matière de sélection du végétal » poursuit Virginie Gibert. « Et aujourd’hui, nous sommes capables de vous le proposer dans notre espace Bien-être. » Le résultat ? Des plantes individuelles vendues en vrac, dans une boîte au sachet protecteur. Un produit naturel de qualité, donc, qui permet de faire ses propres associations. Sur les conseils de son naturopathe ou sur la base de ses goûts perso. « On peut en effet réaliser ses propres mélanges selon ses envies. Cela laisse le choix. » Avec des plantes respectées dans leur intégralité. « On ne les hache pas » confirme Virginie. La sélection, reparlons-en. Effectuée en fonction des qualités organoleptiques, notamment, mais aussi visuelle, elle a permis à l’équipe chargée de la conception de faire une sacrée découverte tout de même : « Nous savions que la façon de produire la plante, sa provenance exacte, tout cela donnerait des différences de goût… mais à ce point ! » témoigne Virginie. « Vraiment, c’était flagrant ! Même lors de l’infusion. Odeur puis saveur, c’est fou les différences qu’on a pu constater.

A. CHILDERIC

« Dans les espaces Bien-être de botanic, le comptoir du naturopathe proposera un espace tisannière avec des dégustations pour faire connaître les plantes du moment » détaille Marina Fontanel, qui a géré les aspects communication, la réalisation du packaging, le lancement auprès des équipes. Au-delà du goût, il s’agit aussi de faire découvrir les vertus des différentes plantes. « Au printemps, nous pourrons donc goûter les plantes ayant trait à la détox, par exemple, et nous suivrons le fil des saisons. »

Valérie Cotro, la DRH de botanic, est ellemême naturopathe diplômée : son influence est évidemment très bénéfique. Elle a concocté, avec Philippe Lavelatte, le naturopathe qui prend soin des salariés de l’enseigne, des « classes virtuelles », une formation de 110 heures à destination des conseillers de vente. Pour les magasins qui se sont attachés les services de conseillers de vente déjà naturopathes, les choses sont encore plus faciles, évidemment.

Et pourtant, toutes les plantes étaient cultivées en bio, évidemment. » Au « cahier des charges » de ces belles plantes, forcément, le critère du bio est un préalable incontournable. « Nous avons aussi favorisé autant que possible l’origine France. Nous voulions valoriser le savoir-faire de nos filières françaises, ce qui est tout aussi important pour nos clients. » Les meilleures plantes ont donc franchi la barrière impitoyable du casting. Ensuite, les meilleures parties de ces plantes ont été sélectionnées car toutes n’ont pas la même vertu. «Prenons l’exemple de l’aubier de tilleul. On sélectionne une partie de l’écorce. Mais selon les fournisseurs, la qualité de l’aubier change étonnamment. C’est un vrai travail de spécialiste. À la dégustation, on le sent tout de suite» souligne Marina Fontanel, qui a supervisé le lancement de la marque La nature prend soin de nous. « Ce qui est très intéressant » poursuit Virginie, « c’est le côté très, très artisanal du circuit ». « Toutes les cueillettes sont faites dans le respect des traditions. On est à mille lieues de l’agriculture intensive ! C’est très intéressant, de contribuer à la valorisation de cette filière. Autre spécificité, nous avons fait le choix de travailler avec un CAT, un Centre d’aide par le travail. Parce que, chez nous, une infusion n’est pas juste une infusion. C’est beaucoup plus que cela ! » •


COSMÉTIQUES

ISTOCK

Le bio nous sauve la peau

Le référentiel cosmétiques biologiques évolue : depuis le 1er janvier, le référentiel européen Cosmos est entré en vigueur. Concrètement, la mention Cosmos apparaîtra sous les logos nationaux (comme Cosmébio) sur tous les nouveaux produits.

Ils veulent parfois notre peau : les produits «de beauté» peuvent être bien éloignés de ce qu’on voudrait qu’ils soient. Pour prendre soin de soi au naturel, mieux vaut choisir des gammes estampillées bio et savoir décrypter, au moins un peu, les étiquettes. Explication de texte.

ISTOCK / BGREENARTPHOTOGRAPHY

PAR MYRIAM CORNU

L’ UFC Que choisir a disséqué certains produits de beauté. Et le résultat n’est pas joli, joli… « (La liste est longue des produits pour lesquels) nous avons repéré un ou plusieurs ingrédients indésirables» explique le magazine. « Irritants, allergènes, perturbateurs endocriniens… les substances toxiques ne sont pas rares dans les produits d’hygiène et de beauté, qu’il s’agisse de gels douche, dentifrices, shampooings, déodorants, crèmes hydratantes, laits corporels ou produits antirides. » « (Ces composés ») qui nous paraissent problématiques dans l’état actuel des connaissances scientifiques» engendrent un niveau de risque d’autant plus élevé lorsque l’utilisateur est encore plus susceptible d’être sensible aux composés irritants, notamment. « Les perturbateurs endocriniens sont particulièrement à bannir pour certaines populations, telles que femmes enceintes, tout-petits et adolescents. » Une excellente raison (supplémentaire) de choisir le bio ou de concocter ses propres produits soi-même à base d’ingrédients bio et naturels. Nous avons demandé à Nelly Lapierre, chef de produit chez Douce Nature, de nous expliquer ce que contiennent les cosmétiques bio. « La cosmétique biologique implique d’utiliser des ingrédients naturels. Très concrètement, dans un gel douche, on va retrouver : de l’eau, des extraits de plantes bio, des tensio-actifs d’origine végétale. Au niveau du parfum, on retrouve des arômes naturels bio ou des huiles essentielles. Le produit doit, au minimum, être constitué de 95 % d’ingrédients d’origine naturelle. La tolérance restant est due aux conservateurs qui permettent de garantir la stabilité, afin qu’on puisse garder les cosmétiques chez soi suffisamment longtemps. » Si on regarde uniquement les ingrédients végétaux, 95 % doivent être issus de l’Agriculture biologique, au moins. « Chez Douce Nature, nous allons plus loin que les labels : toute notre gamme est sans sulfates. Ils sont autorisés en bio mais ils ont mauvaise presse alors pour éviter tout souci, nous avons tranché : zéro sulfate dans l’ensemble de nos produits. Nous allons plus loin dès qu’une alternative est possible. » Nelly, pendant qu’on vous tient, on aimerait savoir : on lit parfois « dioxyde de titane » sur des produits pourtant bio. On pensait que c’était nocif. « C’est une matière première qui peut être polémique lorsqu’elle est utilsée sous forme de nanoparticules. Les nanoparticules pénètrent la barrière cutanée. Ce sont eux qui sont néfastes. Dans le bio,

les nanoparticules sont interdites. Le dioxyde de titane est dangereux sous cette forme. » Sa mauvaise réputation provient donc d’un raccourci que nous faisons habituellement, intéressant à savoir. Pour choisir - en toute conscience - les produits qui ont le droit de prendre soin de nous. Ou pas. •

POUR NOS BÉBÉS

Choisir des produits sains

Pesticides, dioxines : qu’y a-t-il vraiment dans les couches pour nos bébés? Le magazine 60 millions de consommateurs a publié cet hiver une étude révèlant que 10 grandes marques sur 12 de couches pour bébé contiennent des produits toxiques. Des pesticides, des dioxines ou encore des composés organiques volatiles ont été détectés. L’association dénonce le manque de transparence des industriels qui ne sont pas obligés de détailler la composition des produits sur l’emballage. Nous avons donc demandé à la marque Tidoo, présente dans les magasins botanic, ce qu’il en est pour elle. « Nous vous réaffirmons que Tidoo s’engage pour des changes sans HAP ou TBT, sans latex ou petrolatum/paraffine liquide, sans OGM ou lotion, sans parabènes, ni phénoxyéthanol, sans conservateurs ni parfum » répond Geoffroy Blondel de Joigny, co-créateur de la marque. « La cellulose de bois de notre matelas absorbant est blanchie sans chlore, certifiée FSC et TCF. Nos changes sont labellisés « SWAN », « Hypoallergéniques » et « Testés sous contrôle dermatologique » poursuit-il avant de conclure : « Soyez assurée que Tidoo a cœur à développer des produits sains pour bébé et pour notre environnement. »

A. CHILDERIC

ISTOCK / BGREENARTPHOTOGRAPHY

BIEN-ÊTRE


MA VIE AU NATUREL

Je réponds (en toute honnêteté !) aux questions suivantes puis je file à la fin calculer mon « score de naturalité » ! PAR MYRIAM CORNU

POUR MON BIEN-ÊTRE

MON MONDE VÉGÉTAL…

À LA MAISON…

Lorsque je me sens un peu fatiguée ou que je dois affronter une période bien dense au bureau :

Au jardin, mes gestes persos pour la planète :

Pour entretenir ma maison, je suis impitoyable :

Je fais une petite cure de spiruline (cette algue regorge d’un fer bien assimilable par l’organisme), gelée royale (je sais que les abeilles sont mes amies et qu’elles ont besoin de notre protection, ces temps-ci) ou ginseng : rien que le nom me donne un coup de fouet (et hop, une énergie de samouraï !). Je mise tout sur l’aide de petites bulles brunes fort sucrées ou d’une boisson au nom de taureau, facile de foncer toute la journée ! Je fais le plein de vitamine C : l’acérola en regorge. Cette petite baie rouge est une source naturelle de bienfaits, notamment pour l’hiver.

Alerte au petit bobo ! Mes réflexes :

Je suis très rationnelle : j’appelle mon médecin illico ou je fonce voir ma pharmacienne, je leur fais pleinement confiance. Je dégaine ma trousse à huiles essentielles, véritables armes naturelles (je suis une groupie de l’aromathérapie). La phytothérapie me vient tout de suite à l’esprit : gemmothérapie, infusions, extraits standardisés de plantes, extraits secs, gellules, je pense «plantes» sous quelle forme que ce soit. Je sais toujours comment la nature peut m’aider.

J’ai recours à certains produits dont je sais qu’ils ne sont pas tout à fait au top, mais en toute honnêteté, j’ai l’impression que faire autrement me prendrait trop de temps. Je soigne mon potager au naturel, sans aucun recours aux pesticides. Les conseillers botanic m’ont bien aidé(e) avec plein d’astuces pour me faciliter la vie et m’orienter sur les bons outils. J’avais encore quelques bidons de pesticides qui traînaient dans mon garage. Je sais aujourd’hui combien ils sont toxiques, je les ai donc amenés aux collectes botanic et la jardinerie naturelle m’a offert un bon d’achat. Je vais passer au jardinage au naturel et aux traitements biologiques mais j’utilise déjà des plants et semences bio.

Pour mon balcon ou ma terrasse :

Pour prendre soin de mon corps (et de mes têtes blondes) :

J’ai installé un récupérateur d’eau de pluie, je fais mon compost, j’ai paillé mon sol. J’ai installé un récupérateur d’eau de pluie, je fais mon compost, j’ai paillé mon sol ET je fais mon possible pour accueillir la micro-faune (abeilles, papillons...) et favoriser la biodiversité. J’ai opté pour l’arrosage raisonné, j’économise l’eau.

Dans mon potager, je dirais que, la plupart du temps :

J’ai fait mienne la devise des naturopathes : je n’applique sur ma peau que ce que je pourrais ingérer. Je choisis des produits aux actifs naturels, estampillés bio et garantis par un label (même si j’ai parfois du mal à m’y retrouver, avec ces fameux labels). Je sélectionne avec soin des produits adaptés à chacun (type de peau, enfant, etc.).

J’ai choisi quelques plantes pour leurs qualités olfactives ou leurs propriétés (dissuader les moustiques, par exemple). J’ai installé des lanternes et des luminaires qui se rechargent à l’énergie solaire, pour profiter des petits apéros estivaux. Je cultive mes plantes aromatiques sur mon balcon, des baies pour les enfants, framboises gourmandes, groseilles acidulées.

DANS MA CUISINE

Pour rester en forme, j’ai un petit truc :

Côté cuisine, mon alimentation s’approche de cette phrase :

Je mange bio depuis peu. J’ai appris qu’on peut se détoxifier rapidement, quand on passe à ce mode d’alimentation. Je mange bio, bien entendu, mais jamais des produits issus de la grande distribution, je limite aussi ma consommation de viande rouge et je me fournis en noix de cajou et biscuits du rayon vrac, au marché bio de botanic. Je fais les courses où je peux, quand j’ai le temps. Les repas sont un passage obligé, pas une priorité.

Je fais le plein de fruits et de légumes de saison, frais, provenant de producteurs locaux ou de l’Agriculture biologique. Je consomme beaucoup de légumes surgelés mais je les choisis systématiquement bio. Je préfère les légumes de mon supermarché habituel : pratique de faire toutes ses courses au même endroit !

J’essaie de dormir le plus possible. Je bois régulièrement des tisanes : cela m’hydrate bien et j’aime l’effet détox. Corps-âme-esprit, les trois piliers de la naturopathie. Pour me chouchouter et aller bien sur tous les plans, je pratique une activité douce en plein air comme le jardinage. Il m’arrive de me balader en forêt en famille, nous nous ressourçons au contact du monde végétal.

Pour préparer les repas de ma petite famille :

DR . ISTOCK

Avec botanic, je teste mon taux de naturalité !

MA VIE AU NATUREL

Détergents, sprays, lingettes jetables, je choisis des produits très efficaces. Tant pis pour leurs parfums de synthèse, ils sentent vraiment trop bon. Et ils décapent tout ! Je prends des produits d’entretien écologiques, à la qualité certifiée par les écolabels européens (Ecocert, Nature et Progrès...). Je choisis des produits ultra simples comme le bicarbonate de soude, le vinaigre d’alcool, le savon noir, le savon de Marseille, le jus de citron, le sel, l’huile végétale… Faciles (car multi-usages), économiques, non toxiques : avec eux, pas de hic !

De drôles de mauvaises odeurs se sont installées chez moi. Comment vais-je lutter ?

Je vais assainir ma maison naturellement. Je commence par aérer intégralement mon intérieur, fenêtres grandes ouvertes. Puis je diffuse un peu d’huiles essentielles (bergamote ou clou de girofle pour la cuisine, menthe poivrée pour les toilettes). Je vaporise mon parfum d’ambiance préféré, celui que j’avais repéré à la télé. Trois pschitts plus tard, me voilà débarrassée. Je cours acheter un absorbeur d’odeurs écologiquement « clean» : j’en ai vu chez botanic la dernière fois, à côté du vinaigre blanc.

Pour la décoration de ma maison, je mise beaucoup sur :

Les idées des magazines de déco : trop canon ! Les plantes d’intérieur. J’opte pour des plantes grasses et de petits cactus (peu de besoins en eau et en entretien, une bonne lutte contre les ondes) et je joue la multitude et les différences de tailles et de contenants. Dans mon bureau aussi, un bel aloé graphique pour lutter contre les émanations de formaldéhyde. Les matières naturelles. Bois flotté, galets, je cueille ces petites beautés dans la nature avec mes enfants.

MON ANIMAL ET MOI Pour nourrir Zébulette, j’aime bien :

Les croquettes adaptées à sa nature, sans céréale, pour protéger sa physiologie de petit carnivore. Les croquettes les plus chères, au supermarché. Celles qu’on voit dans la pub avec l’animal si mignon qui lui ressemble tant. Lui donner des plantes «amies des animaux», en complément des croquettes sans céréale. Ces plantes à vertus, 100 % bio, sont des «sucreries» naturelles et saines : Zébulette en rafole !

Me débrouiller tout(e) seul(e). Je sais employer l’argile, par exemple, que ce soit en usage interne (pour absorber des substances toxiques, par exemple) ou en usage externe (pour ses articulations ou ses os, entre autres). Les produits de soins comme la nouvelle gamme naturelle de botanic, aux huiles essentielles, qui ne contient plus de produits insecticides chimiques. Filer chez le vétérinaire. Lui seul sait quel médicament est le plus adapté. Cela me paraît plus sûr.

Pour soigner mon chaton ou mon vieux chien, je préfère :


A. CHILDERIC

Majorité de

Je suis une... Petite graine !

Je suis bien partie mais il me reste encore beaucoup à apprendre pour améliorer mon score de naturalité. J’ai besoin d’être bien conseillé(e). De trouver des informations fiables et faciles d’accès. Les conseillères et conseillers de botanic me guideront parmi les rayons pour m’aider à jardiner au naturel, à prendre soin de ma famille et de mes animaux et à nous nourrir sainement. Pour une vie la plus naturelle possible !

Résultat

Majorité de

Je suis sur la (très bonne) voie d’une vie la plus naturelle possible. Je fréquente assidûment l’espace Bien-être de mon magasin botanic où la naturopathe m’enseigne chaque fois de nouvelles astuces pour prendre soin de mes enfants et moi au naturel. Je fais encore quelques choix dont je sais qu’ils ne sont pas les meilleurs, pour la planète et pour ma santé, mais j’ai du mal à sacrifier un certain confort. Mes conseillères et conseillers botanic sont là pour m’orienter sur les alternatives à la fois bonnes pour la planète et ma famille et respectant mes désirs de qualité. Une certaine idée du confort. Majorité de

Je suis une... Belle plante !

La naturalité, je ne sais même pas ce que cela veut dire. Je SUIS naturelle, un point c’est tout. Je peux transmettre, enseigner les bonnes pratiques, conseiller mes copines. Je sais où trouver les bons produits, reconnaître les bons labels, les bons producteurs. Je fais confiance à des magasins comme botanic qui respectent leurs fournisseurs. J’ai trouvé en botanic mon alliée privilégié pour mon quotidien et ma vie au naturel, dans tous les domaines : maison, alimentation, animalerie, jardin et potager, bien-être...

A. CHILDERIC

ILL. : ILARIA BERNAREGGI, ARTEM KOVYAZIN, BAKUNETSU KAITO

Je suis une... Jeune pousse !

La vie au naturel selon botanic

«Naturel» «Bio», on lit ces termes à tout bout de champ (même les champs pas toujours très «clean»). C’est quoi, au juste, la vie au naturel selon botanic ? C’est une vie la plus respectueuse possible de la qualité de vie de chacun. Animaux compris. Nature comprise. Une vie confortable mais qui se tisse autour des valeurs de simplicité, d’économie (d’énergie, de temps, d’argent). Une vie la plus saine possible, la plus douce. Ce n’est pas un truc de hippies sur un plateau isolé avec des chèvres. La vie au naturel selon botanic, c’est une certaine idée du bonheur, sain et gourmand ! C’est jardiner, manger et vivre au naturel, tout simplement.


BIEN-ÊTRE ANIMAL

BIEN-ÊTRE ANIMAL

POUR EUX AUSSI

Des soins au naturel Parce qu’on veut le meilleur pour elle ou lui. Parce que notre petit chat ou notre gros toutou méritent, tout comme nos enfants et nous, des soins les plus respectueux possible. Bref, parce qu’ils le valent bien, c’est décidé, on passe en mode «naturel» pour nos petits compagnons aussi.

Chez botanic, les produits chimiques destinés à lutter contre les tiques et les puces des chats et chiens sont remplacés progressivement par des solutions naturelles. « L’arrêt des molécules chimiques en animalerie est cohérent avec notre identité et nos valeurs» explique Nicolas Boulay, responsable marché chez botanic. De la même manière que les jardiniers ont appris à s’occuper de leur jardin au naturel, les propriétaires d’animaux vont, nous l’espérons, aborder autrement la santé de leurs compagnons. » Ça a l’air très chouette, dit comme ça, Nicolas, mais nous, nous faisons quoi avec nos chiens et chats, alors ? « Nous vous proposons désormais en rayon des soins au naturel, par les plantes, des solutions insectifuges qui encouragent à la prévention de l’arrivée des parasites » répond le responsable de marché animalerie. Géraniol, margoza, pyrèthre et consorts viennent au secours de nos animaux, remplaçant les antiparasitaires chimiques. Une gamme naturelle complète avec des solutions pour les animaux (lotion en spray, en pipette, shampoing) et l’habitat (poudre pour tapis et panier, fumigènes…). « La première gamme que nous avons lancée cette année a pour nom Natura Soin et nous sommes les premiers à la lancer sur le marché français en magasin spécialisé. » Ce qui a plu à Botanic ? « Avec cette gamme, nous sommes vraiment sur le bien-être animal qui nous est si cher. Le Docteur Jacqueline Pekert, Vétérinaire homéopathe de référence, a très fortement participé à la création de cette gamme et c’est une caution

A. CHILDERIC

Les spécialités Natura Soins ont bénéficié de l’expertise du Docteur Jacqueline Peker qui s’est investie dans leur développement. Personnalité incontournable dans le monde de l’homéopathie vétérinaire, elle est un peu la « Françoise Dolto » des animaux.

C.HUCHET

A. CHILDERIC

A. CHILDERIC

A. CHILDERIC

PAR MYRIAM CORNU

très forte à nos yeux. » Cette gamme de produits Natura Soins traite à la fois la partie anti-parasitaire dans l’habitat mais aussi d’autres soins sous la forme de compléments alimentaires. « On peut en effet largement contribuer au bien-être de son petit compagnon via ce biais : arthroses, problèmes dermatologiques, on couvre pas mal de problèmes récurrents chez les chiens et chats » détaille le spécialiste botanic. Second lancement, les Fleurs de Bach pour animaux ! «Quand nous cherchions quelqu’un pour former nos équipes de conseillers aux soins au naturel pour animaux, nous sommes tombés sur quelqu’un qui nous a dit : «Les Fleurs de Bach, c’est très efficace sur les animaux !». Or, si elles n’étaient pas utilisé en animalerie, nous propositions déjà des Fleurs de Bach pour les humains. Cela nous a paru très cohérent. Nous avons donc sélectionné huit références que nous avons étudié pour les animaux de compagnie.» Ces Fleurs de Bach pour animaux traitent plutôt cette fois de soucis de « comportement », de bien-être plutôt psychique. Obéissance, stress, voyages, arrivée d’un bébé, botanic est la première à s’intéresser aux Fleurs de Bach pour nous aider à gérer cela avec nos animaux de compagnie. Alors, et maintenant ? « Eh bien maintenant que tout cela se trouve à disposition en rayon, il nous reste à peaufiner la formation de nos équipes. Les collaborateurs ont super bien réagi à ces nouveautés. Nous avions un

Une gamme de Fleurs de Bach pour animaux, c’est une première !

vrai souci de cohérence, c’est vrai. Mais nous savons que nos clients vont bien accueillir ces nouveautés : les gens se rendent bien compte que c’est l’avenir. Nous sommes tous de plus en plus sur la prévention plutôt que sur l’administration de solutions curatives chimiques. C’est un mouvement de fond. » À nous de surfer sur la vague, pour que Rex, Minou et compagnie soient heureux… comme des poissons dans l’eau ! •


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DR GASCO

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DU BIO POUR NOS COCOTTES

Un menu gastro avec Gasco ! Gasco roule pour nos poules !

25 ans après sa création, la petite entreprise du Sud-Ouest a pris de l’ampleur sans perdre ses valeurs. Pour le plus grand bonheur de nos animaux de compagnie et dans le respect de nos propres valeurs. Gasco - un nom tiré de la «Gascogne» en hommage à son cher terroir - fournit l’enseigne botanic en une alimentation bio pour volaille qu’elle produit avec soin dans le premier département bio de France : le Gers. De la haute gastronomie pour nos poulettes.

Le Gers a inspiré à Gasco un concept d’excellence, résumant son engagement pour le meilleur avec : • des matières premières garanties Sans OGM • une production tracée et maitrisée • un respect total de l’environnement • une valorisation des acteurs de la filière • une passion pour les animaux et pour son métier.

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PAR VALÉRIE CORNU

Une bonne nourriture saine est primordiale pour nos poulettes. Quelques coquilles d’huîtres, riches en iode et en calcium, mélangées à leur alimentation, et c’est parfait ! Et qui dit bonne alimentation bio pour elles, dit œufs bio pour nous ! Et, donc, Omega 3 de qualité.


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Spécialisée dans la production d’aliments pour les chiens, les chats, les rongeurs, les oiseaux et la basse-cour, la société Gasco créée en 1992 par un agriculteur est devenue une filiale de la coopérative de proximité Gersycoop dans les années 2000. Aujourd’hui, cette entreprise à taille humaine valorise la production des quelques 1200 adhérents de la coopérative en transformant les céréales en aliments pour animaux, stockant et expédiant ainsi le produit fini. Née dans le Gers - ce dont elle n’est pas peu fière, à juste titre la société s’est ouverte au marché national en 2009 avec le premier référencement national à cette date et une collaboration avec les magasins botanic. Plutôt qu’une finalité, cette expansion a donné de nouvelles ambitions à l’entreprise. Comme le précise Serge, responsable agronomique, « Gasco a tenté l’aventure et lancé sa première gamme d’aliments bio en 2011, en voulant soutenir les agriculteurs qui se sont engagés à respecter la mesure agro-environnementale de réduction des produits phytosanitaires ». Depuis, la filière se développe et la société maintient le cap avec deux contrôles par an et une traçabilité des matières premières. La qualité des produits, une démarche complète de la graine à l’aliment respectant l’environnement, l’approvisionnement via la coopérative et le côté novateur et dynamique

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de Gasco a permis une collaboration naturelle avec botanic, les deux enseignes partageant les mêmes valeurs. Et puisque le bien-être animal reste au centre des préoccupations, certains nouveaux produits arrivent en rayon. En restant à l’écoute des consommateurs et des distributeurs, l’entreprise décide ou non, en fonction de ses capacités techniques et surtout des matières premières disponibles, de lancer un nouvel aliment. C’est ainsi que la gamme « Cot et co » propose des mélanges différents pour les poules pondeuses ou pour les jeunes poules : « Leurs besoins journaliers sont réellement différents, il faut donc adapter leur alimentation » précise David Poques, le responsable de l’activité oisellerie. Et si choisir une alimentation saine, sans OGM, aura des effets sur l’animal et sa production, cela aura également une conséquence positive sur notre alimentation et un impact plus général sur l’environnement. L’entreprise n’étant pas délocalisable, elle est un acteur important du territoire en terme d’emplois. En proposant des aliments composés à 100% d’ingrédients agricoles issus de mode de production biologique, elle soutient ce type d’exploitation cher au Gers (lire aussi notre encadré). Et pour ne pas faire de jaloux, les oiseaux de la nature bénéficieront également tout bientôt de cette alimentation de qualité : parce qu’ils ne comptent pas attendre que les poules aient des dents pour en profiter ! •

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GASCO, PRODUITS DE TERROIR

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DR GASCO

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Le Gers, premier département bio de France : c’est ce qu’il ressort de l’enquête publiée le 20 septembre dernier par l’Agence française pour le développement et la promotion de l’Agriculture biologique. L’Agence nationale du bio parle d’une «croissance historique» relevant que le marché du bio avait bondi de 20% au premier semestre 2016 par rapport à l’an dernier. Le Conseil départemental mène une politique de soutien au développement de l’agriculture biologique. Avec plus de 1000 fermes bio, le Gers se classe en effet en tête des départements bio que ce soit pour la surface agricole utile ou la conversion des exploitations agricoles conventionnelles en bio. Le bio couvre aujourd’hui 15% de la SAU du département. Un écrin parfait pour les productions Cot et Cot bio de Gasco.

En octobre dernier, le Gers fêtait sa millième ferme bio. Le département est au premier rang de l’Agriculture biologique en France. Ci-dessus, un collaborateur Gasco à l’œuvre.

1. Pondeuse granulé bio L’aliment complet et bio de la basse-cour Cot et Co. 10 kg. 19,99 € 2. Spéciale basse-cour bio Un mélange basse-cour d’excellence Gasco. 8 kg. 11,50 €

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Le Gers, premier département bio

3. Biscuit aux insectes La friandise de la basse-cour fabriquée France. 5,99 € 4. La table des oiseaux Piou-piou et les autres, à table ! Une jolie mangeoire pour inviter la biodiversité de proximité au jardin. 13,99 €

5. Mélange pondeuse bio Menu complet répondant aux besoins nutritionnels des poules pondeuses. 8 kg. 15,95 € 6. Tournesol noir bio Pour l’alimentation de nos poules, oiseaux et lapins. 15 kg. 35,90 €


BILLET D'HUMEUR (DE CHIEN)

NON, LES CHIENS NE SONT PAS DES POULES !

« Le constat, c’est que de plus en plus d’aliments pour chien sont orientés vers la naturalité » se réjouit Nicolas Boulay, responsable marché animalerie chez botanic. Comprenez : cette alimentation se base de plus en plus sur des ingrédients naturels. Sans conservateurs et sans anti-oxydants, ils sont plus « clean ». C’est déjà le cas sur plusieurs croquettes de synthèse. « La naturalité, c’est aussi revenir aux sources originelles de ce que sont nos animaux de compagnie, à ce qui est la nature vraie de l’animal, à ses besoins primaires. »

Notre ami le chat est un pur carnivore. Le chien est devenu un peu omnivore au fil du temps mais, à la base, c’est un carnivore aussi. Leurs tubes digestifs sont courts, ils ont besoin d’une assimilation rapide de ce qu’on leur donne. Donc des protéines d’origine animale. « Les glucides ne sont ainsi pas conseillés » poursuit le spécialiste animalerie. « Les temps d’assimilation sont trop longs. Ce n’est pas adapté à leur physiologie et cela favorise l’embonpoint. Une alimentation sans céréale est la plus adaptée à la nature du chat et du chien, c’est pour cette raison que nous avons développé une gamme de croquettes sans céréale en magasin » conclut l’expert botanic. Car si les poules n’ont toujours pas de dents, les chiens, eux, en possèdent bien. •

PAR MYRIAM CORNU

MAGAZINE Botanic® - SDS - 300, rue Louis Rustin - CS 44106 Archamps - 74162 Saint-Julien-en-Genevois Cedex SAS au capital de 14 832 603 € - Siret 310 473 178 00088 RCS Thonon. Tél. Service client botanic® : 0 811 90 74 74 (prix d’un appel local depuis un poste fixe). Directeur de publication : Luc Blanchet Rédactrice en chef : Myriam Cornu ( myriam@presse-communication.pro ) Conseillers éditoriaux et coordinateurs botanic : Stéphane D’Halluin & Marie Ferré Rédaction : Myriam Cornu, Mélanie Pontet, Valérie Cornu, Loïc Lagneau Graphisme : D.D.B Nouveau Monde Publicité : Stéphane Broda (sbroda@botanic.com) Photo de couverture : Arnaud Childeric Photographes : Arnaud Childeric / stylisme Philippe De Stefano, Loïc Lagneau, Hinalys, Erwan Sourget, Jean-Jacques Raynal, Matthias Gibaud, Dr Gasco, Istock, Jean Claude Lother [2017] Les Productions du Tresor Pathe Production – M6 Films – Appaloosa Cinema – Caneo Films illustrations : Ilaria Bernareggi, Artem Kovyazin, Bakunetsu Kaito Imprimé en Italie : MUSUMECI Dépôt Légal : à parution. Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle par quelque procédé que ce soit du présent numéro est interdite et constituerait une contrefaçon sanctionnée par les articles 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

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Vous ne le saviez pas ? Mais si, bien entendu ! Si certains l’ont oublié, les chiens, eux, s’en souviennent. C’est pour cette raison et pour être au diapason que botanic propose des croquettes pour chiens et chats sans céréales.



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