AUTOMNE HIVER 2017
le magazine de la jardinerie naturelle, source de bien-être
CONSEILS
Réussir sa déco de fêtes
BELLES PLANTES
Faciles, les succulentes !
BELLES FEUILLES Jardins d’hiver
SANS PESTICIDES Ils s’engagent
Inspiration
La nature enchante Noël
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5 Edito 6 Bonnes nouvelles 8 L’association du mois
Générations futures
Les jardins de Cocagne : cultiver la solidarité grâce au maraîchage biologique
Marie-Monique Robin : «Le Roundup face à ses juges »
Astuces et conseils : réussir sa déco de fêtes
C’est joli chez vous : le Noël des bloggueuses
Poinsettia : la plante vedette de Noël
Dans les coulisses de la filière sapins
Gourmandises de saison
Fêtes de lumières
Philippe Collignon : « La beauté des plantes nous fait grandir »
Guillaume Bodin : Zéro phyto, 100 % Bio
Faciles à vivre
Les terrariums jouent la déco
Jardins d’hiver : une saison réinventée
5 raisons de manger «de saison»
Naturopathie : se préparer à l’hiver
Masque maison : un «one shot» apaisant et protecteur
Alimentation : respecter leur vraie nature
Nichoir «Le couffin»
Se préoccuper des Préparations naturelles peu préoccupantes
10 Good vibrations
12 L’invitée du mois 18 Instafans 20 Noël à la une 22 Tendance
32 Idées cadeaux 36 Végétal
38 Stars de salon 43 Coloriages 44 Traditions
46 Inspirations de saison
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54 L’interview jardin du mois 58 Engagé mais pas enragé 62 Belles plantes
68 C’est tendance ! 72 Belles feuilles
82 La santé dans nos paniers 86 Bien-être
92 Do-it-yourself cosmétologie 94 Animalerie
98 Billet d’humeur (de chien)
PHOTOS : A. CHILDERIC
97 Anatomie d’un produit
Fêter Noël en famille ? Quelle que soit la famille. La famille de son enfance ou la famille de son cœur. Songez au bonheur que cela représente. À la chance que nous avons tous de pouvoir nous retrouver, nous serrer devant le sapin, ce symbole végétal qui rassemble tout le monde. Ces fêtes sont sacrées à nos yeux. Nos équipes travaillent dans l’ombre pendant des mois afin de vous préparer le plus beau des Villages de Noël. Vous aurez plaisir, nous l’espérons, à venir glaner un joli cerf en bois ou une petite verrerie à accrocher à votre arbre, choisi avec soin dans notre forêt de sapins. Vous aimerez dénicher une petite lanterne qui éclairera les pas de vos enfants curieux. Cette période de l’année, emplie de joie et de beauté, ne me fait pas oublier qu’il reste des combats difficiles à mener. Comme celui que nous menons chez botanic® depuis 10 ans contre les pesticides. C’est pourquoi nous mettons en lumière dans ce magazine le travail réalisé par la journaliste Marie-Monique Robin, lanceur d’alerte. Après son célèbre «Le monde selon Monsanto», qui aura bientôt 10 ans lui aussi, elle revient à la charge contre les herbicides, si dangereux pour nous tous, avec son film «Le Roundup face à ses juges». Évoquer son travail et son enquête est une contribution bien humble. Mais c’est au moins l’occasion de vous faire partager les informations et c’est une façon, pour nous, de la remercier.
LUC BLANCHET, PRÉSIDENT DE botanic® ET HORTICULTEUR
A.CHILDERIC
Le cœur empli de gratitude, aussi, pour cette chance que nous avons de passer Noël en famille - en famille de cœur et de valeurs en tout cas - je vous souhaite donc de magnifiques fêtes dans la chaleur, la lumière et la simplicité… pour un Noël au naturel.
“ Les pesticides ? Dix ans qu’on fait sans, chez botanic®. Et déjà onze numéros de ce magazine qui met en avant le travail des lanceurs d’alerte. ”
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ESPACES VERTS PUBLICS
ENGAGÉS MAIS PAS ENRAGÉS
L’Observatoire Unep-Hortis des Villes Vertes a mené une enquête orientée autour de la loi Labbé et du lien entre jardin et santé. Les résultats indiquent qu’une très grande majorité des villes vertes interrogées (9 sur 10) ont anticipé l’interdiction des produits phytosanitaires et ce, malgré les freins. Des freins notamment socio-culturels. Dans 7 villes 10, la population n’est en effet pas favorable aux changements d’aspect de leurs espaces verts induits par cette transition ! Incroyable quand on songe à la dangerosité des produits bannis. Pour certaines de ces villes, la création de nouveaux espaces verts s’inscrit dans une réflexion globale sur la qualité de l’air en ville. Enfin, les jardins thérapeutiques, en plein essor en France, concernent 4 villes vertes interrogées sur 10 qui ont installé ou onze d’en installer à proximité des centres de soins. Étude menée en juin 2017 auprès de 23 villes parmi les plus vertes de France. Source : Jardins et santé : vers des villes saines ?
LUC NAROLLES
LE VÉGÉTAL AU SERVICE DE LA SANTÉ DES HABITANTS
La présidente de la COP 21 et ancienne ministre Ségolène Royal a remis les insignes de Chevalier de l’ordre national du Mérite à Luc Blanchet, président de botanic® et horticulteur.
SORTIE DVD
L’INTELLIGENCE DES ARBRES Si on l’a loupé en salle, on attendra avec impatience la sortie du DVD L’intelligence des arbres. Un forestier allemand, Peter Wohlleben, a observé les arbres de sa région communiquer les uns avec les autres, s’occuper avec amour de leur progéniture, de leurs anciens et des arbres voisins quand ils sont malades. Il a écrit le best-seller «La vie secrète des arbres» (vendu à plus d’1 million d’exemplaires) qui a émerveillé les amoureux de la nature. Ce documentaire montre le travail minutieux et passionnant des scientifiques, nécessaire à la compréhension des interactions entre les arbres ainsi que les conséquences de cette découverte. À voir ! DVD en pré-commande sur le site Internet www.jupiter-films.com
«L’agriculture «conventionnelle» européenne avec son uniformisation et sa mécanisation à outrance (une plante par parcelle, etc.), c’est quelque chose qui donne des performances médiocres et valorise très mal l’énergie du soleil. Alors que le but de l’agriculture, c’est d’abord de transformer une énergie solaire en une énergie assimilable par les humains. L’agriculture «conventionnelle» n’est bonne que d’un point de vue pour ce qui concerne le rendement : sur le rendement financier pour les actionnaires qui ont investi, c’est tout.» Jacques Caplat, agronome et ethnologue, dans le film de Guillaume Bodin, «Zéro phyto 100 % bio» où Christine Viron, ancienne collaboratrice de botanic®, témoigne à propos du bio dans les cantines (photo ci-dessus).
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POUR UN JARDIN AU NATUREL Se passer de pesticides chimiques au jardin, c’est possible, botanic® le fait depuis bientôt 10 ans ! Alors que, cet automne, une étude réalisée par la CLCV* informait que plus de quatre enseignes sur dix ne respectent pas la législation, botanic® lançait même sa 8e édition de collecte de pesticides. Entrée en vigueur en janvier dernier, la loi interdit en effet la vente en libre-service de pesticides, dorénavant. Organisée deux fois par an, la collecte botanic® a déjà sensibilisé de nombreux jardiniers amateurs puisqu’au total plus de 42 tonnes de pesticides ont pu être récupérées et détruites dans un centre de traitement des déchets agréé. Une opération d’envergure dans la lignée du positionnement de la jardinerie naturelle qui a supprimé définitivement de ses rayons les pesticides dès 2008. À la place, une offre ultra étoffée de solutions pour jardiner au naturel. * Consommation, logement et cadre de vie, association nationale de défense des consommateurs et usagers.
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AGRICULTURE
LA PHRASE DU MOIS CINÉMA
Luc Blanchet, président de botanic®, a été fait Chevalier de l’ordre national du Mérite. C’était le 28 septembre dernier, au Jardin des Plantes, en présence de Madame le Ministre Ségolène Royal, Monsieur le Sénateur Labbé, des Présidents d’associations, d’institutions et d’Organisations non-gouvernementales. «Vous méritez cette attention. Vous avez ouvert le chemin, vous avez un temps d’avance !» a déclaré Ségolène Royal, saluant «l’intelligence collective, le souci de réconciliation entre la valeur environnementale et la valeur économique.» Luc Blanchet l’a remerciée au nom de «l’entreprise familiale qu’est botanic®, une marque paysanne ayant la volonté d’entreprendre depuis 40 ans déjà autour de valeurs fortes : respect, loyauté et ténacité.» Il a rappelé que botanic® est une «vraie aventure collective» et partagé ses insignes de Chevalier avec «l’ensemble des 2200 collaborateurs de l’entreprise».
SANS PESTICIDES (SUITE) DR
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«Une ode à la vie, la nature, la transmission» en a dit L’express. Nous vous avions parlé du documentaire de Martin Esposito à sa sortie, dans le magazine botanic®. Il existe à présent en DVD, donc accessible à tous ! Une formidable occasion de voir (ou revoir) ce touchant documentaire tourné autour du pépé du réalisateur et de son potager au fil des saisons.
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LE POTAGER DE MON GRAND-PÈRE
Sans pesticides : une nouvelle reconnaissance pour botanic®
AVEC LE GAZ NATUREL, ÇA ROULE ! Voilà les p’tits nouveaux de la plateforme logistique de botanic®, qui roulent au gaz naturel. Cette plateforme, située à Auxine, se trouve à l’épicentre des magasins, pour une distribution rationnelle.
L’ASSOCIATION DU MOIS
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Cette association de défense de l’environnement s’implique particulièrement à nous sensibiliser au danger des produits chimiques, notamment les pesticides. On a souvent donné la parole à François Veillerette, son directeur. Cette fois, c’est Nadine Lauverjat - coordinatrice de Générations futures - qui prend le micro, pour évoquer l’actualité de l’association soutenue par botanic® depuis 10 ans.. «Les actions qu’on mène se collent à l’agenda réglementaire» sourit Nadine. «Depuis deux ans, il y a deux grandes questions qui nous mobilisent : les perturbateurs endocriniens et le glyphosate. En ces temps de renouvellement de l’autorisation, nous essayons d’influencer l’interdiction de la molécule. En avril dernier, nous avons fait des analyses d’urine sur toute l’équipe de «Par Jupiter !», l’émission de Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek sur France Inter, ainsi que sur des personnalités comme Marie Monique Robin (lire aussi notre interview) et Émilie Loizeau, et des citoyens lambdas. Sur 30 échantillons, tous avaient du glyphosate dans les urines. On s’est demandé comment cela pouvait arriver. Réponse, l’alimentation…» Une étude sort donc en septembre dernier avec une analyse d’aliments comme les pâtes, les légumes secs. Verdict : «Il en ressort une exposition importante de la population à des molécules classées cancérigènes probables.»
Couplée à cette action, la traduction d’un rapport des agences européennes qui dit le contraire de l’Organisation mondiale de la santé. «Les rapports n’ont tout simplement pas tenu compte d’un certain nombre d’études… Ce rapport technique montre comment les agences européennes ont violé les règles en vigueur leur permettant de dire que le glyphosate ne serait pas cancérigène probable.» Nicolas Hulot, le ministre de l’environnement, s’était positionné contre - dans la continuité de Ségolène Royal qui avait été ferme sur le sujet, lors du dernier vote. Mais une action de 250 membres du FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) semble l’avoir fait plié. «Les agriculteurs sont pourtant les premières victimes. Ils sont pris dans des systèmes d’investissements lourds. La chimie, c’est leur béquille. Ils ne savent pas comment faire sans. D’anciens ministres ont fait passer le glyphosate comme un outil d’agro-écologie. Certains agriculteurs y croient sincèrement. Pour eux, cette molécule n’est pas dangereuse. De bonne foi. Mais, chez Générations futures, nous œuvrons depuis si longtemps que nous avons du recul» poursuit Nadine Lauverjat. «Nous voyons une évolution positive. Les agriculteurs voient bien tout autour d’eux qu’il y a des maladies graves, des Parkinson, des cancers. Il y a beaucoup d’agriculteurs qui aiment beaucoup la nature. Beaucoup d’entre eux se sont convertis au bio quand ils ont constaté l’état des
PAR MYRIAM CORNU
sols. Mais le gouvernement est en train de flinguer cela parce qu’il est en train de couper les aides. Alors qu’il y a vraiment nécessité d’accompagner les agriculteurs dans leur démarche. On sent l’envie mais ensuite, c’est compliqué. Ils ne savent pas comment faire. Nous recevons plein de témoignages très touchants. Des gens qui voudraient passer au bio mais qui ont besoin d’aide. Les agriculteurs sont pris au piège par leur système. Le Grenelle de l’environnement avait créé une dynamique, il y a eu un effet positif immédiat. On a doublé les surfaces en bio, en France. Même si cela reste faible, on est passé de 2 % à un peu plus de 5 %. C’est très rageant parce qu’en France, on peut faire de la culture diversifiée. On a la possibilité d’alimenter en bio de manière plus large. On sent la nécessité du développement de la filière. On sent la pression des consommateurs. Le bio créé de la qualité, de l’emploi. On a toutes les cartes en mains, en France, pour faire les choses bien. Par le passé, on est allé à fond dans un modèle agricole mortifère, l’agriculture intensive. Aujourd’hui, on a d’un côté une pression citoyenne forte et de l’autre côté, un gouvernement qui va à l’envers. Ce n’est plus seulement l’écolomilitant qui nous appelle. C’est Monsieur et Madame Toulemonde. Surtout les Madame Toulemonde, d’ailleurs !» constate la coordinatrice de Générations futures. «Cette prise de conscience, concernant les
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GÉNÉRATIONS FUTURES
Photos de gauche : le sénateur Joël Labbé qui a fait interdire les pesticides, Nadine Lauverjat de Générations futures, Paul François, l’agriculteur qui a gagné contre Monsanto, Caroline veuve de Yannick, victime des pesticides. Des vidéos réalisées avec l’aide de PAN Europe vont sortir prochainement qui montrent comment les professionnels se passent du glyphosate. «Divers pays ont récolté des vidéos, qui ont été montées par nos collègues de PAN Europe» explique Nadine Lauverjat. «Un peu à la manière du film Demain, nous y montrons des solutions qui peuvent être reproduites. Pour nous, c’est essentiel» poursuit-elle, «on ne peut pas démontrer les dangers, sans présenter des alternatives qui marchent !»
perturbateurs endocriniens et les pesticides, est majoritairement portée par les mères.» Nadine, que peut «faire espoir» dans votre combat au quotidien ? «Il y a des lumières sur le chemin, comme la loi du sénateur Joël Labbé, qui interdit les pesticides dans les espaces publics, et privés, à court terme. Cela veut dire que c’est possible. Il y a des industriels, aussi, ou des entreprises, comme botanic®, qui montrent qu’on peut faire autrement. C’est tout cela qui donne espoir. On voit bien que certains élus peuvent faire changer le système. Des hommes politiques à la hauteur de leur temps.»•
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GOOD VIBRATIONS
LES JARDINS DE COCAGNE
Dans les Jardins de Cocagne, des personnes en situation d’exclusion cultivent des légumes bio. Leurs paniers sont vendus localement mais ils vont aussi pouvoir servir à montrer notre solidarité à des familles dans le besoin (voir bulletin de soutien ci-contre).
Qu’est-ce qui change, dans la vie, quand on rencontre le Jardin de Cocagne ? Réponse de Jean-Claude de l’association Graine de Cocagne à Saint-Marcel-lèsValence : « Mon travail m’apporte du bien-être et de la bonne fatigue. Depuis que je travaille sur le Jardin, j’ai un salaire, et j’ai pu retrouver un logement, après 10 ans dans la rue. »
A. CHILDERIC
Aujourd’hui en France, 8 millions de personnes sont en situation de précarité alimentaire. Contre cette injustice, les Jardins de Cocagne s’engagent en créant une immense chaîne de solidarité : opération 30 000 Paniers solidaires. L’ambition de Cocagne est de faire bénéficier des paniers bio et locaux, produits dans les Jardins de Cocagne, à un maximum de personnes en précarité qui n’y ont traditionnellement pas accès. Cette action, initiée en 2010, concerne aujourd’hui 36 structures Cocagne en France qui accompagnent près de 1 000 foyers par an. Le principe est simple : les salariés en parcours d’insertion produisent des légumes biologiques qui sont ensuite vendus à prix solidaires (3 € au lieu de 10 €) à des personnes en précarité. En finançant un panier solidaire, notre don a un double impact : pour les salariés en insertion qui cultivent les légumes, et pour les familles en précarité qui y ont accès. Stéphanie (Graine de Cocagne à Saint-Marcel-lès-Valence), que pensez-vous du programme 30 000 Paniers solidaires ? «L’alimentation est carrément importante. Notre santé et notre bien-être en dépendent ! C’est pour cela que l’initiative 30 000 Paniers Solidaires est belle : on a tous le droit de manger sainement ! On fait découvrir des recettes à des personnes qui ne mangent plus de légumes frais depuis des années !» •
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En France, aujourd’hui, 8 millions de personnes sont en situation de précarité alimentaire. Avec l’opération 30 000 Paniers solidairs, on peut faire quelque chose de vraiment utile !
RESEAU COCAGNE
Au fil des années, le concept a mûri et le Réseau Cocagne compte à présent plus d’une centaine d’entreprises solidaires en maraîchage biologique partout en France. Elles accompagnent vers l’emploi plus de 4 000 personnes chaque année. 50% d’entre eux sortent des Jardins de Cocagne avec un emploi durable ou entrent dans une formation qualifiante. En quoi consiste le travail dans le jardin de Cocagne ? Florent témoigne : « Je suis jardinier-maraîcher au Jardin de Cocagne de Villeneuve-d’Ascq. J’assure la préparation des cultures (labourage et semis), la récolte des légumes (en hiver, des rutabagas et des betteraves, par exemple) et l’entretien des serres. En plus du maraîchage, nous travaillons à la gestion du petit marché : composition et préparation des paniers des adhérents et vente des légumes, gestion de la caisse et animation du stand. » Grâce au réseau, ces femmes et ses hommes peuvent à nouveau envisager l’avenir et faire des projets. Dimitri du Jardin du Volvestre à Salles-sur-
AGIR CONTRE L’INJUSTICE ALIMENTAIRE
MARIE HENCKEL
Garonne (31) évoque les siens pour les prochains mois : « J’ai pris le temps de construire un projet avec le conseiller en insertion professionnelle. Pour moi, le respect de la nature et de la terre est très important. Je vais faire des stages en éco-construction et j’espère trouver rapidement un emploi dans ce secteur. »
MARIE HENCKEL
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Depuis 1991, les Jardins de Cocagne embauchent des personnes en situation d’exclusion sociale et professionnelle pour cultiver des légumes bio vendus localement sous forme de paniers. Avec le Réseau, avec patience et bienveillance, des femmes et des hommes en situation sociale difficile retrouvent travail, dignité et avenir. Parmi eux, Florent, Laurent, Stéphanie, Jean-Claude, Dimitri et Sébastien ont accepté de témoigner pour récolté faire découvrir leur quotidien dans les Jardins de Cocagne.
FONDATION-BETTENCOURT-SCHUELLER
CULTIVER LA SOLIDARITÉ GRÂCE AU MARAÎCHAGE BIOLOGIQUE
L’INVITÉE DU MOIS
MARIE-MONIQUE ROBIN
« LE ROUNDUP FACE À SES JUGES » Nous avons eu la chance d’évoquer avec Marie-Monique Robin son film et livre « Le Roundup face à ses juges », brûlant d’actualité (d’abord parce qu’il est sorti le 17 octobre sur Arte, ensuite parce que le glyphosate est un sujet de première importance de nos jours). Dans le droit fil de « Le monde selon Monsanto » et « Notre poison quotidien », cette enquête lève le voile sur tout ce qu’on nous cache. Après avoir parcouru le monde à l’affût de preuves, de témoignages, la journaliste d’investigation nous explique à quel point l’herbicide est responsable des maux actuels terribles que sont le cancer, les perturbateurs endocriniens et elle raconte - phénomène moins connu et d’une importance majeure - son rôle de chélateur de métaux… Le point avec Marie-Monique Robin. botanic® : Vous menez, depuis des années, l’enquête sur des sujets variés, tel que les voleurs d’organes ou les femmes battues. Qu’est-ce qui vous a poussée à faire ce documentaire-là ? Marie-Monique Robin : « C’est lié au Tribunal international Monsanto constitué d’éminents juristes qui a jugé l’activité de la multinationale et notamment l’usage de son produit phare, le Roundup, dont la molécule active est le glyphosate. J’étais la marraine de ce tribunal qui a eu lieu en octobre de l’année dernière, auquel Monsanto a refusé de participer. J’avais choisi les experts et les victimes de tous les continents qui allaient témoigner. On m’a souvent demandé de me plonger dans ce dossier polémique du glyphosate qui est lié notamment aux OGM, car j’ai une légitimité : mon livre « Le monde selon Monsanto » a été traduit en 25 langues et mon
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Marie-Monique Robin, journaliste et réalisatrice, est lauréate du Prix Albert-Londres (1995). Elle a réalisé de nombreux documentaires et reportages tournés en Amérique latine, Afrique, Europe et Asie. Elle est aussi l’auteure de plusieurs ouvrages, dont, à La Découverte et, en coédition avec Arte-Éditions, les best-sellers Le Monde selon Monsanto (2008, 2009), Notre poison quotidien (2011, 2013), Les Moissons du futur (2012, 2014) et Sacrée croissance ! (2014)
film est passé dans une cinquantaine de pays. « Le Roundup face à ses juges », c’est en quelque sorte la suite. Quand j’ai fait « Le monde selon Monsanto », dix ans plus tôt, il y avait très peu d’études à disposition. À présent, les documents scientifiques ne manquent pas. Le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer), qui dépend de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), a classé le glyphosate « cancérigène probable » en mars 2015. Cela m’a encouragée à mener une longue enquête, pour faire le bilan sanitaire et environnemental de la molécule. J’ai pu constater que, contrairement à ce qu’elle affirme, Monsanto sait pertinemment que le glyphosate est tératogène et cancérigène, et qu’il n’est pas biodégradable. On parle beaucoup du Roundup, car c’est le plus connu mais, depuis 2000, la molécule active découverte par un chercheur suisse en 1950, est tombée dans le domaine public et, derrière Monsanto il y a d’autres compagnies. 22 fabricants européens sont associés sous l’égide d’un groupement, le Glyphosate Task Force. » botanic® : Quels sont les effets du glyphosate, exactement ? Marie-Monique Robin : « L’herbicide est cancérigène, mais cela, on s’en doutait déjà en 2008. Mais il engendre d’autres problèmes très graves, car c’est un perturbateur endocrinien. Autre particularité du glyphosate ? C’est un chélateur de métaux. Il séquestre les métaux et les rend solubles. En 1964, il a été breveté pour cette fonction de chélation et utilisé, d’abord, comme détergent dans les chaudières et canalisations. Au Sri Lanka, plus de 30 000 paysans sont morts à cause du glyphosate qui contaminait leurs nappes phréatiques. En buvant l’eau de leur puits, ils ont attrapé une maladie rénale mortelle. Le glyphosate immobilise tous
Réveiller l’Europe
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METTRE LE GLYPHOSATE HORS LA LOI
PROPOS RECUEILLIS PAR MYRIAM CORNU
ICE, on connaît ce sigle pour le «In case of emergency» dans nos téléphones pour les pompiers. Mais cet acronyme signifie aussi «Initiative citoyenne européenne». Pour être prise en compte par la Commission européenne, une ICE doit récolter un million de signatures au sein d’au moins sept États membres différents. Des conditions remplies « en moins de cinq mois », soit le succès le plus fulgurant depuis la création de cet outil par l’Union européenne en 2012, pour la pétition lancée par une quarantaine d’associations pour obtenir l’interdiction au sein de l’Union européenne du glyphosate, le célèbre composant chimique de l’herbicide le plus vendu au monde.
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L’INVITÉE DU MOIS
les minéraux. Ces derniers sont séquestrés dans le sol et ne sont plus disponibles pour les plantes (et notre alimentation, donc). Les plantes sont malades, déficientes en minéraux à cause de cette fonction de chélation que possède le glyphosate. Le glyphosate est aussi un antibiotique très puissant qui détruit les bonnes bactéries du sol. De la même façon, il affecte la flore intestinale des cochons ou des vaches, et donc des mangeurs de viande issue d’élevages industriels. On soupçonne que le glyphosate est responsable d’un certain nombre de maladies, comme celle dite de « l’intestin poreux » ou la maladie de Crohn… » botanic® : Comme vous le dites, en dix ans, certaines choses ont changé : de nombreuses études font état du danger du glyphosate. Pourtant, au niveau de la loi, les choses n’ont pour l’instant pas avancé (en septembre 2017, ndlr). Ne vous sentez-vous pas découragée ? Marie-Monique Robin : « Absolument pas. Au contraire. Quand on voit l’impact qu’a eu le film «Le monde selon Monsanto»… Le film et le livre «Le Roundup face à ses juges» sont très attendus (l’interview a lieu en septembre, ndlr). Il faut dénoncer la collusion entre les agences de réglementation et les industriels. Il faut que les citoyens comprennent la situation. Qu’ils s’emparent de tout cela. On trouve ceci dans les statuts de la législation européenne : si une pétition rassemble plus d’un million de signatures (ICE Initiative citoyenne européenne, lire aussi notre encadré), l’Europe est obligée de s’emparer de la question. Or, la pétition en a reçu 1,3 million en 6 mois ! Un énorme boulot est fait par les associations, comme Générations futures et d’autres, et les journalistes d’investigation. Nous séparons le bon grain de l’ivraie. Le rapport de l’EFSA, par exemple, fourmille de copiés-collés des rapports de la Glyphosate Task Force : cela fait deux ans que je le clame. Ensuite, c’est aux citoyens de se mobiliser en masse. »
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botanic® : Vous prenez de gros risques pour nous informer, en tant de lanceur d’alerte ! Marie-Monique Robin : « Je dois me montrer très rigoureuse. Si on ne le fait pas, on se fait démonter. Le diable est dans le détail. Je ne suis pas attaquée parce que je suis hyper carrée. Je fais très attention à ce que j’écris, je vérifie tout. Avec « Le Roundup face à ses juges », nous espérons que nos révélations vont éclairer les consciences. »
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Le glyphosate, molécule de l’herbicide le plus vendu au monde, est l’une des plus toxiques de l’histoire industrielle. Chacun en a des résidus dans son organisme : il s’agit d’un énorme enjeu de santé publique.
botanic® : La sortie du film coïncide avec le moment où l’Europe doit se décider pour ou contre l’interdiction du glyphosate… Marie-Monique Robin : « C’est un hasard du calendrier parce qu’ils n’arrêtent pas de reculer le moment de statuer sur le dossier. Ça tombe très bien, mais c’est un simple hasard. Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique et solidaire, a pris position, pour la France, en faveur de l’interdiction du glyphosate. Il faut la majorité qualifiée. Qui représente 55 % des citoyens. » botanic® : Alors que botanic® a décidé, d’elle-même, de supprimer tous les pesticides et herbicides de ses rayons dès 2008, la France votait une loi en 2014, la loi dite Labbé, interdisant leur usage à l’horizon 2019. Vous avez suivi cela, j’imagine ? Marie-Monique Robin : « Le sénateur Joël Labbé, je le connais très bien. On travaille ensemble depuis longtemps. Il s’est emparé de mon travail, il connaît tout par cœur. On a tant besoin de relais politiques comme lui. La mission des journalistes d’investigation, c’est la sensibilisation du public et l’information de qualité. Ensuite, il faut des élus politiques qui font du travail de qualité. Quand je vois le nombre de communes qui avaient pris les devants de la loi pour gérer les espaces verts sans phyto… c’est vraiment très bien. » botanic® : Les associations jouent également un grand rôle, vous le souligniez, comme Générations futures. Marie-Monique Robin : « On travaille main dans la main avec les associations, on s’échange des informations, par exemple, et elles font beaucoup oui, pour faire avancer les choses, pour améliorer la transparence des informations. J’ai participé à une étude de Générations futures, avec Émilie Loizeau, entre autres, on a mesuré le taux de glyphosate
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L’INVITÉE DU MOIS
botanic® : Les paysans doivent aussi prendre conscience de leur responsabilité, non ? Ils tiennent le sort des sols entre leurs mains… Marie-Monique Robin : « J’ai toujours dit que, pour moi, ce sont les premières victimes de cette grande machine de désinformation qui s’active depuis la dernière Guerre mondiale. On avait toujours dit à mon père qui a une ferme, passée en bio depuis « Le monde selon Monsanto » : « Le glyphosate n’est pas dangereux, c’est biodégradable, etc ». On leur a beaucoup menti, aux paysans. Il faut une vraie loi de transition énergétique. C’est le grand désarroi dans nos campagnes. Je le dis depuis « Notre poison quotidien». Ils voient qu’il y a des malades partout mais ils font comme ils font depuis 30 ans : il faut les aider dans leur conversion au bio. Il faut les accompagner. » •
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dans nos urines. Je mange bio à la maison, je faisais donc partie de la fourchette basse. Une étude en Allemagne a testé 2 000 personnes. Celles qui mangent bio présentaient des taux quatre fois moindre. »
Pour aller plus loin
«LE ROUNDUP FACE À SES JUGES», UN LIVRE ET UN DVD En octobre de l’an dernier, s’est tenu à La Haye le procès du puissant herbicide, ouvrant la voie juridique vers une reconnaissance du crime d’« écocide ». Marie-Monique Robin prolonge dans son livre et son DVD, l’enquête de 2008 sur la firme Monsanto, responsable de l’un des plus grands scandales sanitaires et environnementaux de l’histoire moderne. Depuis plusieurs années, l’inquiétude ne cesse de croître quant aux dangers du pesticide le plus utilisé au monde : le glyphosate, dont 825 000 tonnes ont été déversés en 2014 dans les champs et les jardins. Prolongeant sa remarquable enquête de 2008 sur les dangereux produits toxiques produits par la firme américaine (Le Monde selon Monsanto, livre et film), qui eut un écho considérable, Marie-Monique Robin montre dans ce livre (et le film qui l’accompagne) que la dangerosité du Roundup est plus grande encore qu’on le craignait. Il rend malades ou tue les sols, les plantes, les animaux et les humains. Ce livre choc donne à comprendre les ressorts de l’un des plus grands scandales sanitaires et environnementaux de l’histoire moderne. Il montre aussi que la société civile mondiale se mobilise et que la notion juridique «d’écocide» avance.
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INSTAFANS
INSTAFANS
HOME STYLE BY AUDE B.
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URBANJUNGLE PAR ALIX BOUGAIN
INSTANATURE PAR LA REVANCHE D’UNE VEGGIE
HOMEDESIGN PAR NAIS ET LES CHIPMUNKS
CITATION DU JOUR CHEZ botanic® PAR MAMZAILESPISSENLIT
PLANTES GRASSES PAR POMPONPILOU
CHINER VINTAGE PAR PAULETTE CASAMOULE
FLEURS VINTAGE PAR MARTIN AND MILA
CREATION SUCCULENTE PAR VERY JULY LIFESTYLE
WATER JUNGLE PAR
I LOVE NATURE PAR LA REVANCHE
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D’UNE VEGGIE
DECO RUSTIQUE PAR ANAIS DECO NEWHOME
SUCCULENTES PAR MOTIFS ADDICT
NOËL À LA UNE
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Réussir sa déco Les conseils des équipes botanic®
Stars de salons Dans les coulisses de la filière sapins
Idées cadeaux Les bloggueuses s’en mêlent
Gourmandises Ces traditions qui réchauffent l’hiver
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Inspiration Beautés de saison
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NOËL À LA UNE
TENDANCE
ASTUCES ET CONSEILS
Réussir sa déco de Noël 23
PAR MYRIAM CORNU AVEC HÉLÈNE ALVES DE OLIVEIRA ET BERNARD CONDEMINAL, EXPERTS DÉCORATION botanic®
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Une belle table, de jolies lumières, voilà notre maison parée pour faire la fête et voir briller les yeux des enfants. Noël est une époque où notre créativité peut s’offrir une parenthèse enchantée, où les petites mains peuvent aider maman à vêtir les lieux de magie, de douceur et d’éclat. Réinterprétation des basiques, détournement d’objets vintage ou de brocante, guirlandes, toutes les idées sont dans la nature. Astuces et conseils made in botanic®.
Le fil rouge, chez botanic® ? «Des décos qui fascinent, qui rendent hommage à la féérie de Noël, mais que je peux reproduire à la maison sans me prendre la tête» résume Hélène Alves de Oliveira.
NOËL À LA UNE
TENDANCE
L’enfance «Noël en appelle à notre âme d’enfant» sourit Hélène Alves de Oliveira, chef de file de la décoration intérieure chez botanic® et directrice du magasin d’Aix-en-Provence. «S’il y a bien un moment de l’année où on doit la retrouver, c’est là !» Et cette parenthèse enchantée s’inscrit dans le temps de l’éphémère. On en profite d’autant mieux qu’on sait que cela ne va pas durer éternellement. «Alors on se fait plaisir, on se gâte, on se régale à embellir son intérieur» poursuit Bernard Condeminal, expert décoration chez botanic®.
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«Pour moi, Noël, c’est déjà un changement d’ambiance» avertit Hélène. «Une chaleur particulière, un certain sens du cocooning.» Pour mettre un peu de chaleur, on travaille sur les matières, avec des touchers «doudou», des tissus chatoyants «texturisants», des mailles. On change ses habituels coussins avec de nouvelles housses qui, pour un prix modique, vont transformer les lieux.
Pour trouver de belles idées d’assemblages, on se balade dans le Village de Noël des magasins botanic®. «Noël est une période magique, pour nos équipes» reconnaît Hélène. «Chez nous, Denise et Rachel font tout pour qu’on dise «Waouh !», ainsi que toutes les énergies mobilisées pour Noël car c’est toute une équipe qui œuvre (montage, décoration, remplissage, étiquetage, mises en situations). Cela implique beaucoup de polyvalence y compris des membres des autres équipes.». Éblouir mais en restant dans la simplicité, le naturel, voilà la clé d’une déco de Noël réussie. «Une belle déco doit interpeler. Chez botanic®, nous cherchons en magasins des idées qui soient simples à reproduire. On doit pouvoir se dire : «Je suis séduit mais je sais que je vais le réussir chez moi» résume Hélène. «Sur nos compositions de table de fête, tous les produits doivent être accessibles facilement, pour que je puisse repartir chez moi avec de belles idées et du concret.» Chez botanic®, on trouve de vrai(s) passionné(e)s en rayon, prêt(e)s à donner conseil. Mais alors, Hélène, et vous, où trouvez-vous l’inspiration ? «Je créé mes tableaux sur Pinterest, c’est une source d’idées merveilleuse, je pioche, je picore, sur Facebook aussi. Je m’inspire beaucoup de tout ce que je vois partout. J’essaie d’aller voir ailleurs, mais pas spécifiquement dans les jardineries. Dans la mode, la parfumerie. Et à l’étranger. Quand on voit comment ils font vivre Noël en Angleterre, par exemple…»
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La chaleur
L’inspiration
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La lumière est un «ambianceur» hors pair, bien sûr ! En un clin d’œil, elles peaufinent la plus soignée des décorations. Joie et gaieté ou bien élégance et douceur, les lumières apportent cette petite touche de glamour supplémentaire qui fait tout. On joue sur des apports de lumière d’appoint, dans des zones inhabituelles de la maison. On multiplie les photophores, de différentes tailles, pour une ambiance mille et une nuits. Bernard est d’accord : «La «scintillance» est vraiment associée à l’idée de Noël. Sur une base de guirlande, on peut personnaliser, détourner, faire parler sa créativité.»
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La lumière
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La simplicité
Créer un petit quelque chose de joli, ça fait énormément de bien au moral ! Le partager avec ses enfants, c’est encore mieux !
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«Je travaille toujours des choses simples» analyse Bernard. «Séduire en boutique, oui, mais il faut que chacun puisse réaliser facilement nos créations. Et rapidement, aussi. «C’est très beau, mais je n’arriverai pas à le refaire», très peu pour nous !»
Détournement «Détourner les objets, c’est très tendance. Ça donne envie, on le voit dans les yeux des gens. Tout ce qui est décor suspendu fonctionne très bien. Autour des tables ou au-dessus. Denise, dans notre magasin botanic®, avait réalisé une création qui a beaucoup marqué les esprits l’an dernier. Elle avait suspendu du bois flotté avec deux cordes, y avait ajouté des gouttes en verre, de la lumière et du végétal. C’était merveilleux ! Une décoration de conte de fées» raconte Hélène. Bernard, lui, aime mêler le jardin à la décoration intérieure : «On détourne des contenant extérieurs, qu’on utilise pour le jardin à la belle saison. On dispose beaucoup de lumières et on associe des produits destinés à l’extérieur : des claustras avec une jolie guirlande. Je me demande toujours, pour ma part, «Qu’est-ce que je peux faire en plus du sapin et de la table ?» Je débute la fête dès l’entrée, pour que la joie soit encore plus durable. J’essaie d’égayer l’hiver avec mon jardin. Ce qui donne la force du style botanic®, je trouve, c’est vraiment cela, associer l’intérieur et les extérieurs. On peut réaliser plein de petits éléments pour une ambiance nature : détourner de petits pots horticoles pour en faire des photophores, avec des boules, un petit lumignon et des mousses. Le contraste des matières est très intéressant : on pose ce petit centre de table rapide à faire et peu onéreux sur une belle nappe blanche brodée, c’est somptueux.»
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«Il n’y a pas trop de règle de base» confie l’experte botanic®. «Bien sûr, on pourrait dire d’éviter le côté «trop de couleurs», mais quand c’est bien fait… Ce n’est pas kitsch du tout.» Si on n’est pas sûr de soi, on mise sur l’harmonie. Coordonner, harmoniser, notamment dans les couleurs, cela permet d’éviter les fautes
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«Moi, je suis plutôt traditionnelle» glisse Hélène. «Chez botanic®, je m’y retrouve à fond. Mais si on est plus contemporain, on s’y retrouve aussi. Cette saison, nous proposons trois univers, le rouge, pour la tradition donc, le bleu et les tons de glace, pour une ambiance plus contemporaine, avec des argentés, des gris, des blancs. Et un univers pastel. Toute la partie sapin est majeure, également. On coordonne la couleur de son sapin avec sa décoration, on peut choisir un sapin tout blanc, par exemple.
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La règle de base
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La couleur et la gaieté
NOËL À LA UNE
TENDANCE
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NOËL À LA UNE
TENDANCE
Le végétal «On (re)donne une place de premier choix au végétal, au cœur de l’hiver. En dehors du sapin, évidemment. Sur la table et d’une manière générale, c’est ce qui signe une maison raffinée. On pense à la table de fête, bien sûr, mais cela peut aussi être un rebord de fenêtre.» «On a toujours un petit coin qui peut accueillir la magie. L’astuce en plus ? Une jardinière, une petite lumière, la brillance d’une boule ou deux, cela met tout de suite de l’ambiance. On est encore plus heureux de rentrer chez soi.» Bernard confirme : «Nous travaillons beaucoup en association avec du végétal : les branchages, c’est magnifique dans la déco, toujours dans l’esprit d’un budget raisonnable et raisonné. Parce que Noël est éphémère, ne l’oublions pas. Dans cette optique, j’aime bien l’idée de réutiliser des produits qu’on a déjà ou qu’on peut réutiliser après, autrement.»
Le sapin
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Les petits détails qui changent tout La couronne, sans hésiter, pour Hélène. «La couronne, c’est le message. Dès la porte d’entrée, on accueille le visiteur en se plaçant sous le signe de la fête. Les couronnes qu’on propose chez botanic® sont tellement belles qu’on ne s’embête pas, on achète cette couronne comme base puis on l’agrémente avec les enfants, cela fait un petit atelier sympa.» On peut y piquer quelques mini-boules, des plumes, des mousses, des baies, on la pulvérise de paillettes ou de fausse neige. L’astuce en plus : «Je m’en sers de centre de table.»
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«Là encore, j’aime l’idée du détournement» rappelle Bernard. «Mon sapin, je le valorise dans un contenant extérieur, une céramique ou un pot en fibre. Déjà, tout de suite, cela apporte une approche différente. En plus, si c’est un sapin naturel, cela permet de mettre de l’eau au fond. Cela permet de le garder encore plus longtemps, même s’il est coupé. Le sapin dans des vanneries, c’est très joli aussi. Les fibres grège sont intéressantes, pour un rendu plus contemporain. C’est hyper facile à faire, pour le coup, et tout de suite, tout est valorisé, et fonctionnel aussi.»
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NOËL À LA UNE
TENDANCE
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La famille et les amis «Passer de belles fêtes de famille ou entre amis, c’est la base, quelle que soit la déco !» conclut Bernard. «Le partage, pour botanic®, c’est très important. Être dans la recherche de convivialité : faire ensemble, avec les enfants, passer un bon moment, c’est avant tout cela, Noël vu par botanic® !» •
EN COULISSES Chef de file de la décoration intérieure chez botanic®, Hélène Alves de Oliveira fait le relais entre le siège et les magasins. «Le magasin que je dirige est ce que nous appelons chez nous un «magasin inspirationnel». Denise et Rachel sont des passionnées. Elles contribuent énormément à la notoriété de notre magasin en matière de déco. Le Noël chez botanic®, c’est un vrai rendez-vous. Nos clients ne manqueraient notre Village pour rien au monde. C’est le savoir-faire de l’équipe qui emmène nos clients. Noël, si on aime cela, les gens le sentent. Notre rôle, avec Bernard Condominal, animateur commercial sur la décoration, est de guider l’ensemble des équipes des magasins botanic® et de les inspirer. Ensuite, les magasins restent des espaces de liberté. Les équipes s’expriment. Mais une chose est sûre : du parking au magasin, on doit être transporté dans la féérie de Noël.»
Les choix de Jessica Les choix de Laëtitia
Le Noël des bloggueuses
— blog Laëtibricole
La guirlande led glissée dans une dame jeanne (une jolie bonbonne de verre) pour en faire une petite lumière tamisée. Le plaid bouclette irait à merveille dans mon salon pour réchauffer mon canapé. La couronne de sapin sur ma porte d’entrée pour fêter notre premier Noël dans notre nouvelle maison.
La guirlande Led, tant pis, comme Jessica, mais c’est incontournable à Noël, vraiment ! C’est le « must have » pour créer le sentiment de chaleur et le côté «Hygge» dans la maison. L’édredon est juste fait pour notre famille où la douceur rime aussi avec couleur dans cette maison remplie d’enfants. Et en Haute-Savoie, les édredons et plaids, c’est un peu comme une seconde peau dès qu’on rentre chez nous ;) Le choix de la rose de noël est également une évidence pour nous tous. Chaque année, elle fait partie du décor et la blanche symbolise la paix…
www.zess.fr
Lifestyle, mode, déco, maman, DIY, le blog de Zess, «photo addict et vintage lover», se balance au gré du vent sur la toile. «Chercheuse de trésors option petits prix, j’adore dénicher des pépites à shopper ! Je mets à jour mon blog au gré de mes coups de cœur» sourit Jessica.
Elles sont fans de déco. Sont les reines du détournement. Ont fait de la customisation une habitude quotidienne. Les bloggueuses inspirent, guident, conseillent et on les adore ! Voici les produits qu’elles ont repérés, dans le dossier de presse botanic®, et ce qu’elles en feraient, pour émerveiller la maison pendant les fêtes. 1. Guirlande led Bouquet 3 fils de cuivre 20 Leds blanc chaud - Sur piles - L 1 m Prix indicatif : 14,90 €
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3. Couronne de sapin avec pommes de pin En fibres synthétiques - Ø 60 cm Prix indicatif : 23,50 €
2. Plaid bouclettes En laine, acrylique et polyester Coloris gris - 130 x 170 cm Prix indicatif : 45 € Stephanie bricole
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1. Édredon Safeco Design et fabrication française En coton - 90 x 190 cm - Modèle Plume Coloris : fuchsia ou azur - Modèle Papyrus - Coloris : rouge ou bleu Prix indicatif : 69 €
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Laetibricole
Blue&berry
www.laetibricole.fr facebook/laetibricole instagram/laetibricole
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La baseline de son blog annonce directement la couleur : «Place aux rêves !». Un univers merveilleux où les animaux tiennent une place de choix, sublimés, vêtus comme des rois et des princesses. Chats, chiens, oiseaux, louves, lapines tiennent les premiers rôles de son blog qui présente ses travaux de couture et de bricolage déco. «Je suis adepte des objets et plantes botanic® pour mon intérieur, donc il me parle, votre petit catalogue ! En plus, j’habite en Haute-Savoie, où est née la jardinerie. Avec mes enfants, nous attendons la mise en place du petit marché de Noël dans notre botanic® pour profiter, comme les autres années, de l’ambiance et des coup de cœurs !»
2. Helleborus niger HGC® Jerry Origine France - La vraie rose de Noël à la floraison blanc éclatant Floraison précoce de novembre à janvier En pot de 1,5 L - Prix indicatif : 14,95 € Ci-contre. Bouquet 3 fils de cuivre 20 Leds blanc chaud - Sur piles - L. 1 m Prix indicatif : 14,90 €
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C’EST JOLI CHEZ VOUS
— blog Zess
NOËL À LA UNE
IDÉES CADEAUX
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Les choix de Stéphanie
Le sapin décoratif en pin : une belle alternative au sapin traditionnel ou comment faire entrer le slow design dans son intérieur… Les boules brindilles : discrètes et lumineuses à la fois ! Les oiseaux sur rondin : ils sublimeront de manière naturelle la décoration de ma table de Noël.
La lanterne en fer et verre : un joli support pour y apposer un adhésif ou un pochoir de Noël, le tout éclairé par une guirlande led déposée à l’intérieur. Le calendrier de l’Avent avec ses 24 maisonnettes en bois : il fera le bonheur des enfants tout en restant un élément de décoration très sobre et dans l’esprit scandinave. Le bougeoir Origin (fabriqué France) : un petit ruban de Noël noué tout autour et il ne restera qu’à allumer la bougie pour répandre une douce fragrance dans la maison.
Bienvenue
www.blueberryhome.fr
Blog déco lifestyle, le site d’Aurélie regorge de photos canon. Bonnes choses, belles choses, visites privées et slow design au menu. Parmi les produits botanic®, le choix aura été simple pour Aurélie : «Pour Noël, on mise sur le bois !» s’enthousiasme-t-elle.
chez botanic ! ®
JARDIN, MARCHÉ BIO, BIEN-ÊTRE & SANTÉ, PLANTES & DÉCORATION, ANIMALERIE : cinq univers à découvrir dans votre jardinerie naturelle.
1. Sapin décoratif En bois et fer - Coloris naturel Ø 58 x 87.5 cm Prix indicatif : 55 €
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2. Boules brindilles En verre et bois - 2 modèles au choix Ø 8 cm - coffret de 3 boules Prix indicatif : 8,50 € 3. Oiseau sur rondin En paulownia et métal Coloris naturel et argenté Petit modèle - Ø 6 x 17 cm Prix indicatif : 4,50 € Grand modèle - Ø 6,5 x 25.5 cm Prix indicatif : 5,99 €
BOTANIC C’EST : 65 MAGASINS et une boutique en ligne sur www.botanic.com
Jardin • Marché bio • Bien-être & santé • Plantes & décoration • Animalerie
— blog Stéphanie bricole
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www.stephaniebricole.com
1. Lanterne suspendue En verre et métal - mini fil de cuivre à Leds, fonctionne avec pile, plantes grasse et cache-pot vendu séparément 15 x 9 x 15 cm - Coloris : cuivre ou noir Prix indicatif : 39,95 €
Plus de 600 Do-it-yourself sur ce blog vieux de 8 ans, un pionnier ! «Le petit truc en plus, dans mes choix de produits botanic®» souligne Stéphanie, «c’est que la lanterne et le bougeoir pourront rester dans la maison toute l’année, voilà deux objets personnalisables à souhait et durables, comme on aime !»
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2. Maison Calendrier avent En contreplaqué - Coloris naturel blanchi et pailleté - 33 x 37,5 x 5,5 cm Prix indicatif : 39,95 € 3. Bougeoir Origin Nuit d’Ivoire En bois certifie PEFC - Cire 100% d’origine végétale - Parfum de Grasse Rechargeable - 6 parfums au choix Fabriqué en France Prix indicatif : 32,50 €
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Photos : Arnaud Childeric, L’Œil Derrière le Miroir • Photographie, Fotolia / Conception : triptik.fr.
— blog Blueberry Home
NOËL À LA UNE
Les choix d’Aurélie
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NOËL À LA UNE
VÉGÉTAL
POINSETTIA
La plante vedette de Noël PAR MYRIAM CORNU AVEC ANOUCK MOCELLIN ET DENIS MORTAL, EXPERTS VÉGÉTAL botanic®. Après le sapin, bien sûr, et avec l’azalée, c’est LA plante star de Noël. Mais connaît-on si bien le poinsettia ? Petite révision express sur cette plante qui porte bien son surnom «l’étoile de Noël». 36
Pourquoi associe-t-on le poinsettia avec la belle fête de Noël ? Cette plante hivernale est l’une des plantes fleuries d’intérieures classiques, associée à Noël, dans l’imaginaire collectif. On la trouve en rayons à partir de mi-novembre jusqu’à fin décembre. D’un point de vue esthétique, aussi, le poinsettia a des atouts pour être la star de la fête : ses couleurs «habituelles» vont bien avec un Noël «traditionnel». 90 % des poinsettias sont rouges, mais il en existe aussi des blancs, des roses tachetés, des bicolores. «Cela dit, les gens sont généralement attachés à la couleur qui, dans leur imaginaire, évoque le plus Noël» sourit Anouck Mocellin, chez botanic®. «Sur d’autres plantes, le fait de sortir des sentiers battus plaît. Mais là, il ne faut pas toucher à la tradition !»
SONNENDRUCKER
Visite chez un producteur
C’est bien beau, tout ça, mais il vient d’où, mon poinsettia ?
DR
L’Euphorbia pulcherrima ou encore étoile de Noël, c’est la spécialité des Sonnendrucker. «Nous produisons 90 000 poinsettias par an» se réjouit Richard qui, avec son frère Laurent, poursuit l’aventure débutée par son père il y a 60 ans. «C’est notre grande spécialité et nous pouvons le dire sans prétention, nous sommes reconnus pour ce produit typique des fêtes. Nous sélectionnons les bonnes variétés. Il faut 3 ans pour voir si une variété est apte à être mise sur le marché ou non. Nous faisons des tailles hors des standards hollandais ou allemands. De la petite plante de 15 cm à celle qui fait plus de 80 cm de haut et qui possède au moins 8 feuilles ou bractées. C’est une plante très sensible au transport, donc le fait de les produire localement limite les risques de détériorations. On ne les chauffe pas trop, pour bien les endurcir afin qu’elles soient résistantes chez vous. Derrière le poinsettia qui s’épanouit chez vous, c’est 6 mois de travail, à partir d’un tout petit plant.» Voilà qui, au final, donne des plantes bien élevées… et de toute beauté !
S’il existe d’autres coloris, le rouge reste le leader absolu des ventes : c’est lui qui «fait» le plus Noël !
Chez botanic®, les producteurs de poinsettia sont exclusivement français : Verdonnet, en Haute-Savoie, Dynavert dans le Sud et Sonnendrucker, en Alsace (lire aussi notre encadré). Chacun des producteurs fournit les magasins botanic® situés dans son environnement immédiat. Livrer localement, c’est agir rationnellement et écologiquement. Ce temps de transport court garantit de respecter au mieux la beauté des fleurs. Parmi les valeurs de botanic®, le «produit en France» et localement, ça compte.
Une fois à la maison, j’en fais quoi, de mon poinsettia ? On achète une plante «toute poussée», toute fleurie, on n’a rien à faire. Sauf l’arroser, bien évidemment ! Aucun geste technique en vue. La gamme proposée est large ! Cela va de la plante «baby» de 6 cm, idéale pour composer des décors, centres de table et autres, aux potées généreuses de 17 cm.
Le poinsettia est une plante très traditionnelle. Que peut-on faire pour la «twister» un peu ? On amène de la modernité avec le contenant, par exemple. «L’association plante-pot, c’est vraiment l’astuce tendance du moment» souligne Anouck. «En rayons, nous suggérons des sélections de pots, des collections de contenants, soit dans les mêmes tons pour faire ressortir le rouge du poinsettia, soit dans des tons plus contemporains, pour jouer le contraste, avec de l’anthracite par exemple.»
Le poinsettia cache-t-il quelque chose ? «Oui» répond Anouck Mocellin, «le poinsettia a un petit secret : la partie colorée n’est pas la fleur. Ce sont les bractées, qui le sont. Les fleurs, toutes petites, se cachent au centre. Elles sont à peine visibles.» •
Une fois qu’on lui a donné à boire, il faut absolument enlever le surplus. « La racine est très vite abimée par l’excès d’eau et, tout de suite derrière, cela fait tomber les feuilles » explique le producteur alsacien Richard Sonnendrucker. Attention, donc, à ne jamais laisser de l’eau stagnante dans le cache-pot.
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NOËL À LA UNE
TOUTE UNE HISTOIRE
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PAR MYRIAM CORNU AVEC ANOUCK MOCELLIN, CHARGÉE MARKETING VÉGÉTAL botanic®
STARS DE SALONS
Quand arrivent les fêtes, je me rends gaiement dans mon magasin botanic® préféré. Je fais mon choix dans la forêt de sapins. On lui met une étiquette et je continue mon shopping. Une fois en caisse, je retrouve mon sapin tout prêt à rejoindre mon salon et on me le charge même dans ma voiture. Facile !
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Dans les coulisses de la filière sapins
NOËL À LA UNE
Mon sapin aux petits soins
TOUTE UNE HISTOIRE
UN CARNET DE SOINS C’est tout nouveau : quand je choisis mon sapin, je reçois son carnet de soins, avec les conseils d’entretien.
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UNE GARANTIE QUI RASSURE La garantie fraîcheur s’élargit : tous les sapins naturels (sauf les épicéas) sont maintenant garantis, plus seulement les Nordman. Garanti frais jusqu’au 24 décembre, mon sapin sera beau pour Noël, j’en ai l’assurance. AUSSITÔT ACHETÉ, AUSSITÔT CHARGÉ (MAIS PAS PAR MOI !) Pas besoin de me battre avec les branches de mon beau sapin : on protège ma voiture et on la charge de mon majestueux nouveau compagnon naturel.
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Les sapins, chez botanic®, c’est toute une histoire : c’est qu’on ne plaisante pas avec Noël et encore moins avec la star végétale du moment. Les sapins que nous trouverons en magasin ont été réservés par botanic® plus de 8 mois à l’avance, chez les meilleurs producteurs, en prévision des fêtes. Eux-mêmes sélectionnés avec le plus grand soin, les producteurs vont en effet opérer un tri impitoyable pour que notre sapin ait fière allure, chez nous.
UNE FIN DE VIE PRISE EN CHARGE Après les fêtes, mon magasin reprend mon sapin. «Les études nous le disent» annonce Anouck, «les Français sont de plus en plus attentifs à la fin vie du sapin. Chez botanic®, nous nous chargeons de le recycler et nous offrons un bon d’achat, en contrepartie.»
DES SAPINS «HAUTE-CULTURE» Avec une nouveauté «haute-culture», cette année, dans la forêt de sapins botanic®. «Le Label rouge, qu’on connaissait jusqu’à présent sur l’alimentation se lance sur le végétal avec des exigences fortes qui nous correspondent» annonce Anouck Mocellin. «Tous nos sapins sont haut de gamme» rappelle l’experte botanic®, «mais ceux-ci font l’objet d’une sélection encore plus rigoureuse. Ils sont encore plus droits et touffus. Leur coupe est encore plus tardive, ils arrivent donc en rayon début décembre. Ils vont rester frais encore plus longtemps chez nos clients. Le cahier des charges est ultra pointu, à propos de l’espacement sur les parcelles, par exemple mais pas seulement, les exigences sont encore supérieures dans tous les compartiments.» Il ne restera plus, ensuite, qu’à disposer quelques jolis personnages de bois et notre sapin sera le plus beau du quartier. •
Lorsqu’un sapin est «né» beau, il n’est pas nécessaire d’en faire beaucoup. Quelques boules, une guirlande pourquoi pas, mais à lui seul, il apporte déjà sa noblesse de roi de la forêt à nos intérieurs.
TREEZMAS «Avec le service botanic® Treezmas, mon sapin n’est pas n’importe qui, il porte un prénom et le principe, c’est qu’il sera replanté» explique Anouck. Léon, 7 ans, est au centre de nos émotions et il paraît normal de traiter ce nouveau membre de la famille - certes éphémère - avec les plus grands égards. Au programme, conscience écologique et respect du vivant. Avec Treezmas, je commande sur Internet, un livreur amène mon sapin dans le salon et reviendra le chercher après la fête. Une gamme de quatre sapins en pot, un principe d’adoption de sapin sur Paris et sur Lyon et, pour le plus petit, une livraison sur toute la France.
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NOËL À LA UNE
TRADITIONS
Gourmandises de saison Panettones, bières ambrées et thés épicés signent la saison. Noël est là, et avec lui son petit panier gourmand. Des produits qui ont parfois une histoire bien particulière à raconter mais - toujours - des saveurs inégalables pour réchauffer l’hiver.
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THÉ DE NOËL ORANGE CANNELLE GINGEMBRE / Plant’Asia Un coffret idéal pour les cadeaux (en bio bien sûr) avec sa forme «livre» qui ajoute une touche d’élégance. Associé à l’orange, à la cannelle et au gingembre, ce grand thé noir nous plonge dans la magie de Noël. Thé noir, cannelle, gingembre, extraits d’orange douce et de citron, réglisse, écorce amère d’orange. DR
Noël est synonyme de festins, de goûters d’enfance, de gâteries et gourmandises diverses et variées. Une belle occasion de se chouchouter et de profiter de la vie.
LA BIÈRE DE NOËL / Brasserie du Léman Belle couleur ambrée, bulles très fines et nez épicé, la bière de Noël de la Brasserie artisanale du Léman apporte sa touche d’originalité pendant les fêtes. Ample en bouche, douce, avec une belle longueur, elle évoque le caramel et le café. Tous ses ingrédients sont issus de l’Agriculture biologique, bien sûr. Le dépôt de levure est naturel.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.
Du panettone (qui signifie «pain précieux»), riche, moelleux, généreux et parfumé, au pain d’épices, les biscuits font légion en cette saison de fêtes mais, parmi les plus attendus des produits dits «de Noël», on trouve aussi des boissons gourmandes. Pour les brasseurs artisanaux, à l’origine, novembre marquait la fin des récoltes de malt et de houblon. Afin de faire de la place pour leurs récoltes de matières premières, ils faisait un dernier brassin avec ce qu’il leur restait de l’année précédente. Plus chargées en malt et en houblon, ces bières étaient le plus souvent ambrées à brunes, et plus fortes en alcool. À ces ingrédients, on ajoutait épices et sucre pour le goût. Ce brassin spécial était ensuite offert aux employés de la brasserie et à ses meilleurs clients. Il deviendra ce qu’on appelle bière de Noël. Bien sûr, ce n’est plus un «besoin» pour les brasseurs, mais les fêtes sont une belle occasion de goûter des bières différentes,
souvent plus riches et donc parfaites pour l’hiver. Il se raconte qu’aucune tradition particulière ne serait en revanche derrière le thé de Noël, seulement «inventé» par une grande maison qui l’aurait inclus dans ses collections. Une idée qui aurait été reprise, depuis, par la plupart des maisons. À travers ces créations, notre imagination voyage dans l’univers de Noël. Elles peuvent rappeler le vin chaud, les goûters près du sapin, les thés épicés indiens… Écorces d’agrumes et épices s’entremêlent : clémentines, citron ou même kumquats s’associent à la cannelle, aux clous de girofles, à l’amande et à la vanille. Spécialisée dans les tisanes et infusions, « Provence d’antan» s’est inspirée de ce thé aux oranges, agrémenté de cannelle et gingembre, pour donner naissance à sa tisane de Noël. «En plus de son côté gourmand, cette boisson sans théine nous apporte une douce chaleur interne» sourit Philippe Petit, président de Araquelle qui distribue Provence d’antan. «C’est la saveur qui nous guide, lorsqu’on travaille sur nos formules. Nous travaillons avec Madagascar pour obtenir des plantes de très haute qualité, en bio bien sûr. Le côté piquant de notre tisane de Noël est extrêmement agréable quand on a bien froid. C’est lui, qui nous réchauffe.» Et c’est bien ce qu’on attend en cette saison, non ? •
THÉ DE NOËL BLANC PAIN D’ÉPICES PAMPLEMOUSSE / Plant’Asia Déguster un bon thé bio lorsqu’il fait froid, un plaisir aussi simple que certain. Surtout s’il s’agit du thé de Noël blanc au pain d’épices (cannelle, orange, gingembre et clous de girofle) et pamplemousse. En plus, le packaging en forme de livre est génial ! Thé blanc, écorce d’orange, gingembre, cannelle, clous de girofle, huile essentielle de pamplemousse.
BOÎTE MÉTAL / Pain de Belledonne En panne d’idées ? Voilà un cadeau utile et durable. La petite boîte en métal française, bien dans l’esprit vintage, nous sauve la mise avec ses gourmandises.
CUBE TISANE DE NOËL / Provence d’antan Cette infusion à la robe ambrée et au mélange festif d’épices, d’agrumes et de plantes, accompagnera nos fêtes de fin d’année, sur la table du goûter et du dîner, ou au pied du sapin. Réglisse, citron, cannelle, hibiscus, gingembre, clou de girofle, poivre, orange, rooïbos et noix de muscade.
CHAUSSETTE DE NOËL / Pain de Belledonne À suspendre dans l’arbre avec ses friandises. À Moins que vous ne préfériez Monsieur Noël en pain d’épices enrobé de chocolat ou non, ou alors l’inratable Calendrier de l’Avent ?
NOËL À LA UNE
MARCHÉ BIO
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NOËL À LA UNE
INSPIRATIONS DE SAISON
Fêtes de lumières Noël traditionnel ou Noël plus contemporain ? Noël en lumières, en tout cas ! La maison revêt ses habits de fêtes pour mettre du baume au cœur de l’hiver. Pour un Noël au naturel, on mêle le végétal, les matériaux bruts aux matières plus raffinées, pour composer une ambiance chic et élégante en toute simplicité. Pour des décors féériques. PHOTOS ARNAUD CHILDERIC STYLISME PHILIPPE DE STEFANO 46
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INSPIRATIONS DE SAISON
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1. Coussin - En polyester - Coloris marron - 55 x 55 cm Réf. 234754 - Prix indicatif : 26,95 € Coussin paillettes - En polyester - Coloris rose doré 45 x 45 x 8 cm - Réf. 348895 - Prix indicatif : 16,50 € 2. Boules brindilles - En verre et bois - 2 modèles au choix - Ø 8 cm - coffret de 3 boules - Réf. 357572 - Prix indicatif : 8,50 € 3. Coupe décoratives - En aluminium - Coloris doré effet strié - Petit modèle - 13 x 10 cm - Réf. 357145 -
Prix indicatif : 14,95 € / Moyen modèle -16 x 11 cm - Réf. 357144 - Prix indicatif : 21,50 € / Grand modèle - 19 x 13 cm - Réf. 357143 - Prix indicatif : 29 €
6. Maison Calendrier avent - En contreplaqué - Coloris naturel blanchi et pailleté - 33 x 37,5 x 5,5 cm - Réf. 357781 - Prix indicatif : 39,95 €
4. Figurine Cerf - En céramique - Coloris argenté 18 x 8 x 12 cm - Réf. 348907 - Prix indicatif : 10,50 €
7. Cloche Nino - Cloche en verre, corde et soucoupe en liège - Ø 23 x 28 cm - Réf. 287849 - Prix indicatif : 22,50 €
5. Figurine cerf à poser - En contreplaqué - Coloris vert ou blanc - 7 x 6,5 x 26,5 cm - 2 modèles au choix Réf. 357423 - Prix indicatif : 2,75 €
8. Plaid bouclettes - En laine, acrylique et polyester Coloris gris - 130 x 170 cm - Réf. 344163 - Prix indicatif : 45 €
L’INTERVIEW JARDIN DU MOIS
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PHILIPPE COLLIGNON
La beauté des plantes nous» fait grandir On a la chance de l’entendre «causer» jardins à la radio ou sur France Télévision, au fil de ses chroniques dans les émissions de Sophie Davant et William Leymergie, C’est au programme et Télématin. Passionné de nature depuis sa plus tendre enfance, Phillippe Collignon confie aux lecteurs du magazine de botanic® ce qui, pour lui, fait la beauté d’un jardin.
PROPOS RECUEILLIS PAR MYRIAM CORNU
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LES BASIQUES
Un beau jardin selon Philippe Collignon GILLES GUSTINE
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« Une plante bien plantée est une plante en bonne santé ! »
Quelques conseils simples du chroniqueur jardin de Télématin. 1. «Un bon jardin est un jardin qui se débrouille tout seul. Donc on choisit les bonnes plantes. Adaptées au coin. Adaptées à la météo, au vent. On choisit le bon endroit pour les planter.» 2. «Respecter les arbres. Un arbre ne se taille pas, d’après moi.» 3. «J’aime bien les jardins de graminées. Privilégiez les plantes qui ne nécessitent par d’arrosage.» 4. «Un jardin sauvage organisé, c’est mon idéal. Attention, hein, pas de bordel, chacun a sa place.» 5. «Il faut varier ses plantes. Et choisir des plantes résistantes.»
L’INTERVIEW JARDIN DU MOIS
Avant
L’INTERVIEW JARDIN DU MOIS
Après
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botanic® : « Philippe, parlez-nous un peu de votre parcours, je crois qu’il est passé par une jardinerie que l’on connaît bien, chez botanic® ? » Philippe Collignon : «Je suis né dans une famille d’ouvriers, avec un père maçon et un grand-père jardinier. C’est évidemment lui qui m’a initié, à 5 ans. Cela m’embêtait, au début, pour tout vous dire, d’arroser ses plantations. Mais je me suis vite pris de passion : à 7 ans, j’adorais éplucher les catalogues de vente de graines par correspondance ! » botanic® : « Vous avez enchaîné avec des études dans le domaine du jardin ? » Philippe : « Oui, j’ai fait mes études là-dedans. J’ai même été prof de botanique et de biologie végétale pendant six ans. Je suis aussi passé par la case jardinerie au Jardiland d’Annemasse, où j’ai rencontré la famille Blanchet, l’une des trois familles à la tête de botanic® encore aujourd’hui. J’ai même eu Luc Blanchet, l’actuel président de botanic®, en stage au rayon animalerie et aquariophilie qu’on m’avait chargé de relancer ! Il avait 14 ans, à l’époque, ce qui ne me rajeunit pas (rires). En parallèle à mon parcours en jardinerie, j’ai aussi fait une école supérieure de commerce, géré une boîte de paysagisme, puis participé à une télévision locale, à Lyon, où Christophe Dechavanne m’a repéré. Je n’ai pas chômé à cette époque ! » botanic® : « Déjà pour évoquer le jardin ? » Philippe : « Non, c’était pour l’émission « Coucou, c’est nous ! ». Cela fait maintenant des décennies que je suis sur France 2. Je suis aujourd’hui journaliste et réalisateur pour la télévision et la radio. »
« botanic®, pour moi, c’est la recherche du bien-être du jardinier ! »
botanic® : « C’est tendance, de nos jours, d’être chroniqueur jardin, n’est-ce pas ? » Philippe : « Oh, de toute façon, personnellement, ma colonne vertébrale, c’est vraiment le jardin. Alors, c’est vrai que c’est devenu tendance, mais pour ma part, j’ai ça dans la peau depuis tellement longtemps… Aujourd’hui, on cherche vraiment le retour à la nature, ça peut paraître bateau à dire mais… On voit toute une gamme de produits qui sont déclinés pour les urbains. La moindre petite parcelle est végétalisée. Les toits… Le citadin peut demander un permis pour jardiner en ville sur de toutes petites surfaces. C’est une vraie avancée. On voit fleurir les fêtes des plantes, aussi. Donc, oui, le jardin, c’est tendance, clairement. Je vois le jardin un peu différemment de mes prédecesseurs. Les noms latins, je peux vous les sortir, il n’y a pas de problème. Mais les jardiniers qui impressionnaient par leur savoir, c’était avant. Maintenant, ce n’est plus comme ça qu’on se la pète (rires) ! De nos jours, il faut avoir une vision de décoration, il faut avoir une vision du paysage. C’est ce que les gens attendent. Ce qui plaît le plus, dans nos émissions ? Les « avant-après ». Cela
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Page de gauche : photos de l’un des «Avant/ Après» réalisés dans le cadre des émissions de Philippe Collignon. L’un des sujets préférés des téléspectateurs.
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Philippe Collignon est aussi auteur de livres, comme Un potager pour les nuls ou Le potager perpétuel, co-écrit avec Bernard Bureau, pépiniériste en Anjou. Amoureux des plantes, Bernard Bureau a étoffé au fil des ans une gamme oubliée: celle des légumes anciens et perpétuels.
les fait rêver. Même ceux qui n’ont pas de jardin d’ailleurs. C’est une bouffée d’oxygène. C’est coloré, positif, gai. Moi, je vais voir des expos. Tenez, celle de Jeff Buckley, par exemple. Pourtant, je ne possède aucune œuvre chez moi, d’aucun artiste. Je vais chiner aux puces de Saint-Ouen, chaque mois. Pourtant, je n’achète rien. Mais la beauté nous fait grandir. Et on n’a pas besoin que la beauté nous appartienne. La beauté émet des vibrations positives. Il y a quelque chose de « vrai » dans l’art et dans le jardin qu’on ne retrouve pas ailleurs. »
botanic® : « botanic® et son engagement contre les pesticides, cela vous touche, alors ? » Philippe Collignon : « Carrément ! C’est super ! Ils ont été précurseurs et avant-gardistes, chez botanic®. Luc Blanchet a pris un gros risque et cela lui tenait à cœur. Il a pris un gros risque financier. Il faut ensuite accompagner les gens. Arrêter, ils sont pour, mais il leur faut changer leur façon de jardiner. Agir en prévention. »
botanic® : « Qu’est-ce qui est beau, pour vous, au jardin ? » Philippe : « Pour moi, ce n’est pas le jardin à la Française. Quand on pénètre dans le jardin de quelqu’un, on peut déduire des choses de sa personnalité. C’est peut-être de la psy de cuisine, mais… Un jardin très taillé, pour moi, cela signifie que cela file tout droit à la maison… On peut lire des traits de caractère du maître ou de la maîtresse des lieux, en observant son jardin. Un beau jardin, c’est celui qui procure un maximum de plaisir avec un soupçon de vigilance et de bienveillance du jardinier (lire aussi l’encadré Les basiques). Quand les gens me disent « Ma plante est malade », cela me fait tilt. Si elle est souvent attaquée, c’est qu’elle n’est pas dans le bon environnement. Une plante bien plantée est une plante en bonne santé. J’ai envie d’un jardin qui ne soit pas de l’esclavagisme, mais d’un jardin plaisir. Je suis contre les produits phytos. »
botanic® : « botanic® propose de nombreuses solutions qui facilitent la vie des jardiniers, pour un jardin plaisir. Est-ce cela qui vous plaît ? » Philippe : « Oui, c’est sûr, mais ce qui me plaît le plus, chez botanic®, c’est la mentalité. Chez botanic®, ils sont toujours à la recherche de choses nouvelles. Ils se comportent toujours en précurseurs, pas en suiveurs. Ils sont dans l’innovation perpétuelle. J’ai beaucoup aimé l’une de leurs dernières idées : leur espace naturopathie. Le fait qu’ils intègrent cela dans l’univers du jardinier. Avec même la présence de naturopathes. Ça m’épate ! Ce que j’aime le plus, voilà, c’est ça, c’est l’esprit botanic® ! La recherche du bien-être du jardinier. Par ses achats de plantes mais aussi par la prévention, y compris pour sa santé. Prévenir, c’est nourrir. D’où leur rayon « marché bio », aussi. Et ma fameuse naturopathie… j’y tiens ! (rires). » •
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NICOALS SPIESS
www.dahu.bio, c’est l’adresse Internet à suivre pour consulter la liste de tous les événements, projections-débats organisés en France. On peut aussi surveiller ce site pour les avant-premières (sortie de «La clef des terroirs, retour aux sources», en octobre 2018).
PHOTOS : GUILLAUME BODIN
ENGAGÉ MAIS PAS ENRAGÉ
botanic® est fière d’être partenaire du film de Guillaume Bodin, Zéro phyto, 100 % bio.
GUILLAUME BODIN
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Zéro phyto, 100 % bio Il y a 4 ans, Générations futures, dont faisait partie le réalisateur Guillaume Bodin, créait «Zéro phyto, 100 % bio», avec Agir pour l’environnement et Bio Consom’acteurs. Cette opération était destinée à mettre en avant les communes qui n’utilisaient plus de pesticides pour gérer leurs espaces verts. Lancé en 2015, un concours accompagne le mouvement et on demande à Guillaume de réaliser des vidéos de présentation, pour Internet. Finalement, un film «Zéro phyto, 100 % bio» sortira au cinéma le 31 janvier 2018 après une grande tournée d’avant-premières en France.
PROPOS RECUEILLIS PAR MYRIAM CORNU botanic® : Guillaume, vous avez suivi «Zéro phyto» depuis sa naissance. Quel succès a rencontré cette opération ? Guillaume Bodin : «Le réseau Générations futures, Agir pour l’environnement et Bioconsom’acteurs a accompagné le sénateur Joël Labbé de son expertise. Les pétitions qui ont été signées par les citoyens, l’exemple de la commune de Versailles qui a montré que se passer des pesticides est possible, celui de botanic®, qui a aussi montré qu’on peut faire autrement, tout cela a pesé. En 2015, ces associations ont lancé un concours pour primer les organismes municipaux les plus respectueux. On m’a demandé de réaliser de petites
vidéos pour Internet, afin d’interpeler élus et citoyens. J’ai vite senti qu’il y avait un vrai sujet pour le cinéma. Le sénateur Labbé utilise beaucoup le film. C’est un outil de communication pour les politiques engagés et un outil de pouvoir citoyen.» botanic® : «Vous-même, vous tournez partout en France pour le présenter ?» Guillaume Bodin : «J’ai fait une centaine de projections depuis mars dernier. Je ne me déplace qu’au cinéma. Les projections-débats font l’occasion d’une rencontre forte avec
«On entend encore quelquefois des gens dire que, sans pesticides, les espaces verts sont plus «sales». Mais les pesticides, c’est de la saleté bien plus grave : elle ne se voit pas !» s’étonne le réalisateur Guillaume Bodin.
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ENGAGÉ MAIS PAS ENRAGÉ
le public. Les questions tournent essentiellement autour des cantines bio, à présent. Concernant les pesticides, la loi Labbé est passée. Les gens considèrent qu’on est tranquilles puisque leur usage est interdit, à très court terme. Les gens, sur cette question des pesticides, veulent surtout savoir comment faire autrement. Il faut accompagner. On les oriente sur les organismes locaux qui enseignent les bons gestes du jardinage au naturel.» botanic® : «Revenons-en aux cantines bio. L’alimentation bio semble être l’une des préoccupations majeures de votre public ?» Guillaume Bodin : «Les gens n’ont pas envie d’avaler n’importe quoi. La commune de Versailles est très engagée sur la question des pesticides. Depuis dix ans, elle est 100 % sans produits phytosanitaires. La prochaine étape qu’elle vise ? Le bio dans les cantines. Ils ont mis cela en place cette année : elle est passée à 20 % de bio. Sur 5600 repas-jours, ça compte ! Côté vin, c’est pareil. Les gens sont de plus en plus prudents. Et heureusement, les choses bougent beaucoup dans ce domaine. Étant ouvrier viticole et ayant fait toutes mes études dans le vin, je suis bien la question.» botanic® : «La région bordelaise notamment est souvent montrée du doigt : son utilisation des pesticides s’est faite sans retenue, la population locale y est très inquiète.» Guillaume Bodin : «À juste titre mais heureusement, les choses avancent. Sur la Bourgogne, ça a bien bougé et sur le Bordelais, ça bouge aussi. Latour, premier des premiers grands crus classés, est passé en bio. Il l’a annoncé l’année dernière. Il y a 4 ans, le château Palmer, troisième grand cru classé, est passé en biodynamie. Les grands crus sont en train de prendre conscience de l’urgence de la situation. botanic® : «Pourtant 250 agriculteurs ont suffit à faire plier le gouvernement concernant l’interdiction du glyphosate. Cela vous inspire quoi ?» Guillaume Bodin : «Quand j’ai entendu cela à la radio, je me suis dit que les lobbys sont encore très forts. La FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) vend l’idée selon laquelle, sans la chimie, on ne peut rien faire. Mais la chimie, c’est totalement has been. Ils pensent que la bio n’a pas évolué depuis depuis 50 ans alors que les progrès sont énormes. Il faut vivre avec son temps, c’est la fin du règne de la chimie. Non seulement on arrive très bien à cultiver en bio sans Roundup et autre, mais en plus, avec les techniques nouvelles, on arrive à se passer totalement de traitements, même naturels. Nicolas Hulot, ministre de l’environnement, l’a d’ailleurs signalé aux agriculteurs : «J’entendais les mêmes arguments il y a 20 ans, pour l’amiante…» Le 8 novembre est sorti un film, Le sentinelle, qui montre la corrélation entre amiante et pesticides, le jeu des lobbys
extrêmement forts. Si les sociétés Monsanto et Bayer étaient autorisées à se rapprocher, la boucle serait bouclée. On nous vend de la maladie, pour enrichir les laboratoires pharmaceutiques.» botanic® : «L’argument des rendements et de la nécessité de nourrir le monde est complètement fallacieux, également. Un rapport de l’ONU, mené par Olivier de Schutter, le démontre noir sur blanc.» Guillaume Bodin : «L’agriculture bio a des rendements aussi bons, voire meilleurs. Mais bien sûr, c’est plus dur de faire de la bio. Il faut être à l’écoute. Il ne suffit pas de saupoudrer un produit. Avec ce type de culture, on arriverait bien mieux à nourrir tout le monde. Avec les méthodes actuelles et malgré la chimie, on voit bien qu’aujourd’hui, on est loin d’avoir enrayé la faim dans le monde…» botanic® : «Quel est le projet sur lequel vous travaillez, désormais ?» Guillaume Bodin : Mon premier film s’appelait «La clef des Terroirs». Je tourne la suite « La clef des terroirs / Retour aux sources». On m’avait fait la réflexion : je n’avais mis en avant que des vignerons. Je donne cette fois la parole aux vigneronnes. France, Valais suisse, Dolomites, Toscane, je montre des viticultrices qui travaillent tout en biodynamie. Très positif, ce film montrera comment de très grands vins réussissent très bien sans produits chimiques.» botanic® : «Votre premier film date de 2010. Qu’est-ce qui a changé, depuis ?» Guillaume Bodin : «De plus en plus de grands crus bougent. En Champagne, Rœderer est en cours de conversion en bio. J’ai fait des projections à Troyes, Reims, Épernay… Les salles étaient combles, avec un public essentiellement composé de vignerons. Ils sentent bien que le marché est en train de changer. Pour le côté digeste (ne pas avoir mal à la tête le lendemain), pour le goût. Les gens ne veulent plus boire de cette «saleté invisible», les pesticides.» •
La première de « La Clef des Terroirs, retour aux sources », la suite de La clef des terroirs, aura lieu à Florence en octobre 2018.
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SERRES AUX PLANTES
Faciles à vivre Elles ont le vent en poupe et c’est bien normal. Les succulentes, les cactées et les plantes graphiques donnent beaucoup, en échange de bien peu. Faciles d’entretien, elles multiplient les parutions dans les magazines de déco et sont les stars d’Instagram. Mises en scènes, en composition, toutes simples mais multipliées, elles servent notre créativité : les plantes grasses sont plus que jamais dans l’air de notre temps.
Côté entretien, c’est assez facile à comprendre : ces plantes sont riches en eau dans la «chair». Elles stockent l’eau dans leurs feuilles, et détestent les excès. Il faut les arroser copieusement mais pas souvent. Attendre que la terre soit bien sèche. Ne surtout pas donner un peu d’eau chaque jour.
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Pinterest, Instagram, les plantes grasses font l’objet de nombreuses productions d’images. Sources d’inspiration déco archi tendance, souvent très graphiques, les succulentes ont une allure folle : feuillage rond ou bien duveteux, long ou argenté, la richesse des couleurs et des formes de ces plantes est immense. Leur caractère esthétique se renforce encore quand on les associe entre elles. Trois petits pots identiques alignés avec des plantes différentes et voilà, la (belle) affaire est dans le pot ! On peut aussi choisir trois plantes identiques et trois pots très variés, cela fonctionne aussi. Plantes grasses, succulentes, cactus, quelle est la différence ? «Les deux premières, c’est la même chose» répond Denis Mortal, expert plante d’intérieur chez botanic®. «Quant aux cactus, pour faire simple, ils ont des épines !» Les succulentes, ce sont ces plantes à feuilles charnues, un peu grasses, qui ont cette capacité à stocker l’eau. Facilité et
créativité au programme, avec ces belles plantes !» Vous manquez cruellement de temps ? Les besoins en entretien des succulentes est quasi nul. Un peu d’eau et le tour est joué. Elles supportent très bien les oublis d’arrosage. «Elles sont faciles à vivre au quotidien parce que ce sont un peu de belles endormies : elles ont une croissance relativement faible. D’où les besoins limités en eau et en engrais» détaille Denis. Ces plantes, à l’origine, proviennent de zones arides. Donc le point important, c’est la lumière. Denis Mortal nous conseille de leur offrir beaucoup de luminosité, «elles en ont besoin pour supporter le manque d’eau. Attention, par contre aux coups de soleil, il faut les adapter progressivement si on veut leur faire une place au soleil.» À la belle saison, on n’hésitera pas à sortir ses succulentes. «À partir du mois de mai, un bon bol d’air leur fait le plus grand bien !» confirme l’expert botanic®. •
PAR MYRIAM CORNU
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3 4 1. Composition avec phalaenopsis twister 49,95 €.
3. Bonsaï Ficus retusa. 59,95 €.
2. Aloe vera rempoté en pot blanc. Gamme plantes faciles garanties 1 an. À partir de 12,99 €.
4. Plantes vertes rempotées en pot terre cuite. Diam. 9 cm. 3,99 €
5 5. Tradescantia zebrina rempotée en pot blanc. Diam. 15 cm. Gamme plantes faciles garanties 1 an. 12,99 €.
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6. Cymbidium deux branches et son cache-pot céramique. Diam. 14 cm. 45,95 €. En promo à 35,95€ du 13/12/2017 au 02/01/2018. 7. Paphiopedilum USA et son cache-pot céramique. Diam. 12 cm. 27,95 €
8. Phalaenopsis diam. 17 cm, trois branches et son cache-pot céramique. Floraison garantie 60 jours. 59,95 €. En promo à 45,95€ du 13/12/2017 au 02/01/2018.
9. Composition de deux phalaenopsis deux branches et fougères. 89,95 €. En prix club à 69,95 € du 13/12/2017 au 02/01/2018.
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C’EST TENDANCE !
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Le gros avantage du terrarium, c’est qu’on n’a pas besoin de beaucoup de place et que ce n’est pas onéreux. Un grand effet pour un petit investissement (en temps et en argent).
Le végétal, star de la déco L’éclat et la pureté de la verrerie, la fraîcheur des teintes vert anis et la grâce des coloris plus doux, les terrariums sont un terrain de créativité débridée. Ces mini-jardins pour citadins en manque de place et de nature sont de toutes les décos pointues saisies sur le vif pour Instagram ou Pinterest.
PAR MYRIAM CORNU AVEC DENIS MORTAL, EXPERT VÉGÉTAL botanic®
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Terrariums tout prêts (tout est confectionné en France) ou à concocter nous-mêmes avec les mini-pots de plantes et la toute nouvelle verrerie proposée par botanic®, telle est la question ! A moins que l’on préfère carrément un Kokedama ? Celui-ci n’a même pas besoin de pot !
C’EST TENDANCE !
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«Ultra déco, les suspensions gouttes en verre qui vont s’associer avec des plantes grasses ou des minifougères» juge Anouck Mocellin, chargée marketing végétal chez botanic®.
«C’est la grosse tendance» confirme Denis Mortal, acheteur plante d’intérieur chez botanic®, «les terrariums sont très en vogue. À l’origine, le mot terrarium désigne un contenant totalement fermé, souvent avec un bouchon en liège, mais aujourd’hui, on a élargi ce terme.» Flacon ouvert, fermé, peu importe ! Pourvu qu’on ait l’ivresse. Mais attention, avertit Denis, on ne choisit pas les mêmes plantes, selon le contenant. «Si on fait clos, on met des fougères (on en a toute une gamme), des hypoestes, du fittonia, des petites plantes au feuillage coloré, qui supporte de vivre dans des milieux humides confinés, des petits palmiers chamadorea, des asparagus». L’arrosage diffère aussi : «Dans le cas d’un vrai terrarium, en vase clos, on arrose une fois par mois.»
DES TERRARIUMS PRÊTS-À-POSER «On appelle aussi terrarium ces mini-plantes toutes prêtes dans une verrerie détournée» poursuit Denis, «c’est dans l’air du temps. Notre fournisseur Naturalys nous a concocté un mélange terrarium, avec de la terre spéciale, du terreau spécifique, de la pouzzolane, quelque chose de très aéré.» Un terrarium contenant nécessairement très peu de terre, on choisit forcément des plantes à faible développement. «Il va falloir apporter engrais et eau un peu régulièrement et, côté emplacement chez nous, veiller à la luminosité. Il faut éviter le plein sol évidemment, sinon cela va vite chauffer.»
LES ORCHIDÉES, POUR LE NIVEAU EXPERT Ces beautés graciles donnent très bien dans un terrarium mais on les réservera aux mains vertes, prévient Denis : «C’est superbe mais technique. Les débutants ne doivent pas commencer par là.» Mais qui sait, les terrariums rendent tellement accro qu’on en viendra peut-être là ? •
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Dans une coupe, petits graviers ou galets, se marient très bien avec certaines plantes. «Pour avoir un beau terrarium chez soi, c’est facile» glisse Anouck, «soit on achète une coupe toute faite chez botanic® (ça, c’est la solution «efficace et pas chère»), soit on se lance et on réalise sa petite création. Très moderne ou très traditionnel, le rendu est magnifique, avec des choses très simples.» On peut aussi réaliser des compositions beaucoup plus sophistiquées si on veut s’amuser, avec des orchidées par exemple. C’est sans limite !
«Un petit lit de graviers blancs dans une verrerie à suspendre, on associe des formes et des couleurs qui tranchent : du gris, du vert tendre, du rosé et voilà, c’est réussi !» souffle Anouck. «La gamme est tellement large : il y en a pour toutes les sensibilités donc pour tous les intérieurs. Du plus traditionnel au plus audacieux ou contemporain.
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7 1. Terrarium Jeroboam - Ficus ginseng (existe aussi en composition de plantes vertes) En verre et corde A poser ou suspendre - 28 x Ø 14 cm - Réf. 371722 Prix indicatif : 29,99 € 2. Composition en coupe - Davallia - En verre A poser 25 x Ø 25 cm - Réf. 208346 - Prix indicatif : 35,90 € 3. Kokedama - Sur une base de sphère de mousse naturelle, le kokedama est une décoration végétale d’inspiration japonaise qui met en valeur la plante de façon très originale, en intérieur comme en extérieur. Une mise en scène poétique et une jolie alternative
aux traditionnels pots et vases. Ficus Ginseng (existe en plusieurs variétés) Plateau de présentation en céramique vendu séparément - A poser - Ø 12 cm - Réf. 371196 Prix indicatif : 29,99 € 4. Terrarium globe En verre et corde - A poser ou suspendre - Plantes vertes variées 18 x Ø 12 cm - Réf. 371724 - Prix indicatif : 19,99 € 5. Terrarium Niggata 2 - Composé d’une orchidée Phalaenopsis et de deux plantes vertes - En verre A poser - 31 x Ø 25 cm - Réf. 371195 - Prix indicatif : 44,99 € 6. Terrarium Atsuji - Composé de trois plantes vertes
En verre - A poser 20,5 x Ø 25 cm - Réf. 371193 Prix indicatif : 35,99 € 7. Terrarium Bottle - En verre et corde A poser ou suspendre Plante verte variée - 18 x Ø 12 cm Réf. 371718 - Prix indicatif : 16,99 € Orchidée Phalaenopsis 25 x Ø 12 cm - Réf. 371719 - Prix indicatif : 19,99 € Plante verte variée - 25 x Ø 12 cm - Réf. 371720 Prix indicatif : 19,99 € 8. Porte-plante Campagne - En zinc et bois - Coloris vert reflets or - Ø 38 x 53 cm -Réf. 344053 - Prix indicatif : 48,50 € - Plantes vendues séparément
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JARDINS D’HIVER
Une saison réinventée
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Triste, le jardin en hiver ? Oh bien sûr, les brassées d’odeurs et les fleurs à foison ne sont plus de saison. Une raison de plus de savourer le printemps, une fois revenu. Mais l’hiver offre des trésors certes plus subtils mais non moins gracieux : couleurs chatoyantes et écorces vives peuvent même venir contraster avec la blancheur immaculée de la neige. Bien au-delà des simples effets de givre, on peut intentionnellement créer des jardins destinés à être beaux et colorés en plein cœur de l’hiver. L’astuce ? Une utilisation judicieuse d’arbres et arbustes aux écorces et aux tiges intensément colorées, de plantes aux feuillages persistants ou qui fleurissent à la «mauvaise» saison. Avec un peu de réflexion et d’anticipation (ce sera bon pour l’hiver prochain, si vous plantez cet automne), on peut parvenir à s’offrir un jardin d’hiver spectaculaire, surprenant et inédit. Comme ceux qu’a repérés Cédric Pollet au cours de 9 années de recherche et qu’il nous présente dans son ouvrage «Jardins d’hiver, une saison réinventée» aux éditions Ulmer. Extraits. Photographies : Cédric Pollet Un bouleau blanc comme neige s’élance vers les cieux, mis en valeur par les baies mauves de l’arbuste aux bonbons, le Callicarpa bodinieri aux couleurs acidulées qui égayent l’hiver. Jardin du Bois Marquis, France
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Telles des flammes dansantes, les tiges du bien-nommé cornouiller à bois rouge jaillissent des touffes vertes de Carex morrowii, une graminée bien vigoureuse. À travers leurs rameaux rutilants, on aperçoit les fleurs jaunes d’un Hamamelis x intermedia. Sur la gauche, les tiges vertes des Cornus sericea ‘Flaviramea’ sont bordés par des Helleborus x hybridus qui ne tarderont pas à fleurir : c’est d’ailleurs l’une des rares plantes à pouvoir le faire à des températures descendant sous zéro degré ! L’ossature de la composition est basée sur le graphisme épuré des bouleaux blancs de l’Himalaya. Hillier Gardens, Angleterre
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Les teintes vert tendre d’un parterre d’Hellébore de Corse font la ronde autour du tronc royal d’un Prunus rufa, cerisier de l’Himalaya. Derrière leurs têtes florales d’un jaune-vert lumineux, on distingue les fleurs jaunes d’un Hamamelis x intermedia. The Savill Garden, Angleterre
Sur la gauche, l’écorce acajou d’un cerisier du Tibet se mêle aux branches d’un cornouiller sanguin. Au centre, le tronc orangé du cerisier de Mandchourie jouxte un érable japonais flamboyant, au pied duquel pousse une vigoureuse bruyère arborescente à fleurs blanches. Tout à droite, la floraison jaune d’un Hamamelis x intermedia illumine le jardin. Étang de Launay, France
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Jardins d’hiver
UNE SAISON RÉINVENTÉE Paysagiste de formation, Cédric Pollet est photographe botaniste. Fasciné par la beauté des arbres, il est amoureux fou de leurs écorces ! Il a parcouru la France et l’Angleterre pendant près de dix ans à la recherche de 20 jardins d’exception. Dans cet ouvrage riche de 480 photos, il met en lumière des compositions destinées à inciter les jardiniers à «peindre» leur jardin et à réinventer cette saison hivernale souvent délaissée. Plus de 300 espèces et variétés sont conseillées. Un très beau livre cadeau (une belle idée pour Noël !) et d’inspiration pour les amateurs de jardins «qui changent» (de nombreuses photos montrent les jardins d’hiver à d’autres saisons car les plus réussis sont aussi beaux toute l’année). Le tronc blanc pur de ce bouleau de l’Himalaya s’allie aux tiges d’un cornouiller dont le vert acide contraste avec les couleurs douces d’un tapis de bruyère des neiges. À l’arrière, et pour jouer le contraste, quelques conifères érigés telles de véritables sentinelles. Hillier Gardens, Angleterre
Jardins d’hiver, une saison réinventée, par Cédric Pollet, aux éditions Ulmer - Collection Beaux livres Nature - 224 pages - 39,90 €
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5 6 botanic® c’est 65 points de vente en France et une boutique en ligne : botanic.com botanic Saint-Genis-Pouilly (01) botanic Manosque (04) botanic Sisteron (04) botanic Barcelonnette (04) botanic Gap (05) botanic Cagnes-sur-Mer (06) botanic Mouans-Sartoux (06) botanic Cliron (08) botanic® Vivier-au-Court (08) botanic® Villechétif (10) botanic® Vitrolles (13) botanic® Aix-en-Provence (13) botanic® Venelles (13) botanic® Saint-Mitre-les-Remparts (13) botanic® Dijon (21) botanic® Quétigny (21) botanic® Valence (26) botanic® Villeneuve-les-Avignon (30) botanic® Labège (31) botanic® Blagnac (31) botanic® Saint-Jean-de-Védas (34) botanic® Clapiers (34) botanic® Isle d’Abeau (38) botanic® Seyssins (38) botanic® Montbonnot (38) botanic® La Fouillouse (42) botanic® Saint-Genest-Lerp (42) - botanic® Orléans (45) botanic® Heillecourt (54) - botanic® Sémecourt (57) botanic® Nevers (58) botanic® Varennes-Vauzelles (58) botanic® Beaumont (63) botanic® Perpignan (66) - botanic® Strasbourg-Beck (67) botanic® Obernai (67) botanic® Haguenau (67) botanic® Fegersheim (67) botanic® Mulhouse (68) botanic® Villeurbanne (69) botanic® Ecully (69) botanic® Francheville (69) botanic® Villefranche-sur-Saône (69) botanic® Saint-Priest (69) botanic® Mâcon (71) botanic® Sargé-Lès-Le Mans (72) botanic® Albertville (73) botanic® La Ravoire (73) botanic® Ville-la-Grand (74) botanic® Thonon-les-Bains (74) botanic® Gaillard (74) botanic® Metz Tessy (74) botanic® Seynod (74) botanic® Sallanches (74) botanic® Annecy-le-Vieux (74) botanic® Cesson Bois Sénart (77) botanic® Pontault-Combault (77) botanic® Sainte-Maxime (83) botanic® La-Seyne-sur-Mer (83) botanic® Le Pontet (84) botanic® Epinal (88) botanic® Auxerre (89) botanic® Brétigny-sur-Orge (91) botanic® Suresnes (92) botanic® Rueil-Malmaison (92) ®
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1. Bac Charles MCOLLECTION - En rotin - Coloris naturel grisé - Petit modèle - 38 x 24 x 30 cm - Réf. 313980 Prix indicatif : 25 € / Modèle moyen - 48 x 34 x 35 cm Réf. 313983 -Prix indicatif : 49 € / Grand modèle - 58 x 44 x 40 cm - Réf.313984 - Prix indicatif : 69 € / Très grand modèle - 68 x54 x 45 cm - Réf. 313984 - Prix indicatif : 99 € 2. Bocal étiquette ardoise - En verre - Coloris naturel Petit modèle - Ø14,5 x 20 cm -Réf. 348893 - Prix indicatif : 9,50 € / Grand modèle - Ø18 x 28,5 cm - Réf. 348894 Prix indicatif : 16,95 € 3. Vase suspendu - En coton et verre - Coloris vert Ø 19,5 x 120 cm - Réf. 366506 - Prix indicatif : 17,50 €
4. Scleranthus Uniflorus - Réf. 290428 Sagina subulata « Aurea » - Réf. 290429 Raoulia australis - Réf. 290431 5. Pot rond Allure Ribbon ELHO - En plastique et fibre de bois - Coloris gris - Petit modèle - 39 x 31,3 cm 27 litres - Réf. 379155 - Prix indicatif : 59 € / Grand modèle Ø 46,8 x 37,6 cm - 50 litres - Réf. 379156 - Prix indicatif : 99 € 6. Pot 4 plantes - En zinc - Coloris acier galvanisé 24 x 24 x 21,5 cm - Réf. 344148 - Prix indicatif : 22,50 € Plantes vendues séparément
7. Chemin de table feuilles - En coton - Coloris beige rouge - 50 x 150 cm - Réf. 344454 - Prix indicatif : 18,50 € Coussin feuilles - En coton - Coloris beige rouge 30 x 50 cm - Réf. 344456 - Prix indicatif : 14,95 € 8. Acer Palmatum Blood good Feuillage pourpre foncé, devenant rouge orangé en automne Idéal pour petit jardin et terrasse 7 L - Existe en plusieurs tailles 60/80 cm - Réf. 308676 - Prix indicatif : 59 € 9. Composition d’hellébores. Plante vivace à la floraison hivernale. Pot carré coloris rouge de 1,5 L. 29,95 €
LA SANTÉ DANS NOS PANIERS
MARCHÉ BIO
5 raisons de manger « » de saison Ils ont tout bon, les fruits et légumes de saison. Cultivés pas loin de chez nous, respectés, ils suivent les cycles de la nature et nous offrent tout ce qu’il faut quand il faut. Benoît Nave, ostéopathe nutritionniste, nous explique pourquoi il faut vraiment les privilégier… même si les fraises nous manqueront jusqu’au printemps.
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POUR LE PLAISIR !
POUR NOTRE PLANÈTE
Tout d’abord pour des raisons gastronomiques. Les fruits et légumes ne sont jamais aussi savoureux que lorsqu’ils sont récoltés ou cueillis à maturation optimale. Ce qui exclut donc un temps de stockage et de transport long. Plus un végétal sera consommé proche de sa maturité optimale, plus il sera un concentré de saveurs et de nutriments. Donc la première raison, c’est le goût ! Et le plaisir, donc.
Manger de saison, c’est plus écologique. Pour des questions de transport, notamment. Si on mange hors saison, cela veut dire que les produits ont poussé au loin. Pour quelquesuns d’entre eux, comme la banane ou l’avocat (tous deux excellents pour notre santé), on ne peut faire autrement. Mais pour le reste, on attendra le printemps pour savourer maras des bois et bigarreaux. Enfin, pour être cultivés sans pesticides, les fruits et légumes doivent eux aussi respecter les saisons. Hors saison, ils doivent souvent être traités pour pouvoir pousser «artificiellement».
POUR NOTRE SANTÉ
Vitamine C
«En automne et en hiver, nous avons des besoins accrus en vitamine C pour lutter contre les infections (de plus, cette vitamine aide à lutter contre le froid» explique Benoît Nave, nutritionniste. «Cherchons notre vitamine C dans les crucifères, les choux, le brocolis, la betterave, le panais, le navet, la pomme de terre quand elle est cuite dans la peau, la pomme (là encore lorsqu’elle est mangée avec sa peau et de types «rustiques», Reine des reinettes, Ariane, etc.). Les fruits et légumes de saison répondent à nos besoins nutritionnels du moment : la nature est (décidément) bien faite !»
A. CHILDERIC
MANGEONS DES POMMES !
Notre organisme régule ses grandes fonctions aux rythmes des saisons. L’équilibre alimentaire est l’un des facteurs de cette régulation, en lien avec les températures, la quantité de lumière, entre autres. En effet, c’est aussi par la teneur en certains minéraux des aliments que notre corps va comprendre en quelle saison nous nous trouvons, et donc comment il doit s’adapter. La synthèse de vitamine D est, entre autres phénomènes, liée à ces informations fournies par nos aliments végétaux. La lutte contre le froid et les régulations de notre thyroïde, également, sont liées à ces informations ! Consommez au beau milieu de l’hiver des fruits et légumes, poussant à la chaleur et au soleil, et vous méprenez totalement votre organisme sur les régulations saisonnières qu’il sait normalement mettre en place pour vous adapter au mieux. Les fruits et légumes du moment sont plus riches en antioxydants. Le transport et le stockage réduisent considérablement la teneur en ces molécules qui protègent les cellules de notre corps du vieillissement et en vitamines.
POUR DES RAISONS ÉCONOMIQUES En général, quand on mange de saison, on mange plutôt local. Donc on dynamise tout le tissu économique de notre région plutôt que les grands groupes alimentaires. Ce qui favorise aussi le maintien des cours à des niveaux acceptables. C’est aussi économique pour nous, car les fruits et légumes de saison, réclamant moins de transport, sont moins chers.
POUR LA VARIÉTÉ Cela oblige à (re)découvrir des aliments auxquels on ne pensait plus : comme le panais et le topinambour, par exemple ! Pour sortir un peu de l’endive et du chou-fleur. Cela évite de manger la même chose à longueur d’année et de se lasser. Bref, on en revient… au goût et au plaisir ! •
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BIEN-ÊTRE
FOCUS
Tout savoir sur les huiles A. CHILDERIC
Huile d’olive ou de colza, beurre, utilisation à cru, on sait tout, on maîtrise ? Pas si sûr ! Gros plan sur les différentes huiles et leurs qualités. Et notamment sur leurs effets (ou non) sur la prise de poids et sur une huile santé méconnue, l’huile de coco.
PAR BENOÎT NAVE, OSTÉOPATHE-NUTRITIONNISTE 84
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Peut-on consommer des huiles et du gras quand on surveille sa ligne ? Oui ! Les prises de poids sont essentiellement dûes à une alimentation trop riche en produits céréaliers et sucres sous toutes leurs formes (baguette de pain, etc.). Les apports de gras, au contraire, ont un effet satiétant primordial dans la régulation du poids. Par ailleurs, les graisses sont les constituants essentiels de toutes les membranes de nos cellules, y compris cérébrales, elles favorisent donc - de bonne qualité - les échanges et la conduction de l’information. Quel type d’huile faut-il choisir ? Systématiquement bio ! En effet, les pesticides, métaux lourds et divers agents chimiques se lient très facilement aux graisses ! S’il y a bien une chose à consommer en bio, c’est l’huile. En ce qui concerne l’huile d’olive : choisir une huile vierge extra première pression à froid issues de l’Agriculture biologique. Vierge, car il n’a été utilisé aucun produit chimique favorisant l’extraction de l’huile, extra car l’acidité est inférieur à 0,8gr/100gr d’acide oléïque. L’appellation « première pression à froid » signifie que l’huile a été obtenue avec le premier jus, par des procédés n’entrainant pas une hausse élevée de la température de l’huile. La première pression à froid garantit la meilleur qualité possible. Quelle huile choisir pour quel usage ? Et d’abord, est-ce important de choisir DES huiles ? Selon les huiles et leur composition en acides gras, il sera préférable ou possible
de les utiliser crues ou chauffées. Plus une huile est riche en acides gras libres et en acides gras « poly-insaturés » (les fameux omega !) et moins elle tolère d’être chauffée. Il faut donc plusieurs types d’huiles pour cuisiner dans de bonnes conditions. Mais aussi pour assurer les besoins dans les différents types d’acides gras essentiels ! Quelles huiles consommer crues ? • L’huile de lin, de cameline, et de chanvre qui sont les plus riches en oméga 3, sont idéales pour rétablir les déséquilibres de notre alimentation moderne bien trop riche en oméga 6. De fait, elles ne supportent pas la chaleur et ne doivent être conservées et utilisées qu’à froid, consommées à crû. Les consommateurs réguliers de produits céréaliers (pain, céréales du petit déj, pâtes, pâtisseries…) devraient consommer quotidiennement l’une ou les deux huiles. Idéales pour accompagner vos crudités ou salades. Il faut absolument conserver ces huiles en petits contenants, au froid et à l’abri de la lumière, afin d’éviter une oxydation rapide des acides gras. • L’huile de noix est, elle aussi, riche en omega 3, mais dans une moindre mesure. Sa teneur en omega 6 en fait une huile équilibrée. Ses grandes qualités gastronomiques et organoleptiques lui font accompagner parfaitement les salades de pomme de terre, l’avocat, la mâche, entre autres.
• Autre huile à teneur intéressante en omega 3, l’huile de colza. Combinée à l’huile d’olive, elle permet d’obtenir un mélange très équilibré entre les différents acides gras (omega 3, 6, acide oléique). Pour la cuisson ? Certaines huiles supportent des températures relativement élevées. Et c’est tant mieux car le beurre ne supporte pas vraiment d’être chauffé. Pour une cuisine savoureuse, les grands chefs utilisent très souvent l’huile d’olive en cuisson, puis rajoutent une noisette de beurre en fin de cuisson, lorsque la recette s’y prête. Quelles sont donc les huiles adaptées à la cuisson ? • L’huile d’olive, évidemment, connue pour ses saveurs très variées selon les origines, reine des huiles du bassin méditerranéen. Ses qualités gastronomiques sont indéniables. Ainsi que ses effets bénéfiques sur le système cardiovasculaire et la thyroïde. Peut être chauffée jusqu’à 180° environ, se dégrade ensuite. Attention, sa consommation exclusive entraîne des carences en acides gras essentiels. Il faut la combiner à l’huile de lin, de noix et/ou de colza. Utilisée en cuisson ou crue, elle apporte un parfum indéniable à la cuisine. • Une huile particulière, l’huile de coco (parfois appelé coprah), presque exclusivement constituée d’acides gras saturées à chaine moyenne, est d’une
stabilité exceptionnelle. Ces acides gras à chaine moyenne (TCM) sont très bien assimilés par l’organisme sous forme d’énergie immédiatement disponible. Ils favorisent la sensation de satiété et diminuent le besoin de sucres. Cette huile est parfaite pour la cuisson, les fritures, les pâtisseries… Utilisez évidemment les huiles de première pression, là aussi, et en bio, cela va de soi. Préférez une huile désodorisée, si le léger goût coco vous embête, mais l’huile de coco est vraiment une des huiles santé par excellence. Que pensez-vous des mélanges d’huiles ? Ils sont excellents au bien-être ! J’utilise moi-même le mélange « bébé ». Le cerveau de mon petit Calixte, son intestin et son système immunitaire sont gourmands d’omega 3 et d’omega 6 en quantité égale. Je vous recommande d’ajouter une cuillère à café d’un mélange « bébé » sur chacun de ses repas dès le début de la diversification alimentaire. Et pour le vinaigre, je prends quoi ? En partenaire fréquent de l’huile, le choix du vinaigre a aussi son importance ! Certains vinaigres sont éminemment gastronomiques. Vinaigre de Xéres, balsamique, de framboise, de vin vieux, réhausseront votre préparation selon les circonstances. Mais au quotidien, et d’un point de vue santé, rien ne vaut le vinaigre de cidre. Le seul qui soit alcalin. •
MARIA SHANINA
ALISA ANTON
BIEN-ÊTRE
NATUROPATHIE
Se préparer à l’hiver
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Premiers frimas riment souvent avec premiers coups de froid, nez qui coulent, gorges qui piquent, nuits entrecoupées de quintes de toux exaspérantes. Nous avons demandé à Marie Pereira, naturopathe au botanic® de Villeurbanne, comment passer au travers. Conseils experts pour apprécier l’hiver.
JOANNA KOSINSKA
Marie Pereira est naturopathe et formatrice dans une école de naturopathie, sur les travaux dirigés de nutrition et en aromatologie. Les clients du botanic® de Villeurbanne ont la chance de pouvoir compter sur ses conseils experts un week-end sur deux et certains jours de semaine.* Elle en partage quelques-uns ici avec nous.
L’automne et l’hiver sont des saisons qui réclament à notre corps une immunité au top. La naturopathie nous y aide.
«Mon premier conseil est de veiller à son hygiène de vie tout au long de l’année, une alimentation équilibrée est indispensable pour couvrir les besoins de notre organisme en termes de nutriments et on adapte la ration en fonction de notre âge et de notre activité» affirme Marie. «Une alimentation équilibrée, c’est : des fruits et légumes frais et de saison à tous les repas pour l’apport en vitamines, minéraux et fibres. C’est aussi des acides gras de qualité et notamment des omega 3 que l’on peut trouver dans l’huile de colza ou de noix par exemple mais aussi dans les
poissons gras type saumon, sardines, hareng, maquereau… (lire aussi notre article sur les huiles). Enfin, des protéines au minimum une fois par jour. On peut alterner des protéines animales et végétales que l’on trouve dans les légumes secs comme les lentilles, les pois chiches et autres haricots secs mais aussi dans le quinoa et le sarrasin. Pour la viande, on favorise les viandes blanches comme la volaille par exemple. Les œufs nous apportent également des protéines de qualité. Il faut les cuisiner en gardant le jaune liquide pour profiter de tous ses bienfaits. Lors de mes conseils alimentaires, je vois souvent des clientes qui oublient l’importance d’un apport en protéines complètes. Or les protéines sont les briques de notre organisme, elles sont des composants essentiels à toutes les cellules de notre corps et elles entrent dans la fabrication de nombreux éléments comme les enzymes, les hormones, les anticorps, etc. L’apport doit être quotidien, dès le matin !»
PAR MYRIAM CORNU AVEC MARIE PEREIRA * horaires en magasin.
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BIEN-ÊTRE Vous pouvez retrouver Marie Pereira, naturopathe et formatrice dans une école de naturopathie (travaux dirigés de nutrition et aromatologie) au magasin botanic® de Villeurbanne (horaires en magasin). D’ici au printemps prochain, chaque rayon bien-être des magasins botanic® accueillera un ou une naturopathe. Une opportunité très pratique d’aller glaner les bons conseils à la source !
Bons réflexes d’hiver
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JOSPEH GONZALES
TEDDY KELLEY
Nos intestins
GARDIENS DE NOTRE IMMUNITÉ
Nouvelle habitude à prendre (pour beaucoup), consommer des protéines le matin. «Eh oui, nous sommes « digestivement » équipés pour manger protéiné et gras le matin» confirme Marie. «Ces familles d’aliments nous permettent de tenir jusqu’au déjeuner, sans coup de barre, ce qui nous évite aussi le mauvais grignotage !» Et si on n’aime pas manger salé, le matin, Marie, on fait comment ? «On peut aussi faire le plein de vitalité avec un smoothie amélioré (plus ou moins épais) et gourmand dans lequel on mixe des fruits de saison avec une banane (pour l’onctuosité et le goût) avec des amandes et/ou autres noix oléagineuses, des graines de chia ou de lin (pour les omega 3) et on peut aussi, pourquoi pas, compléter avec de la spiruline en micro-granules (Flament Vert France). Enfin, pour conclure, retenons cet adage d’Hippocrate, cher aux naturopathes, « Que ton alimentation soit ton premier médicament » !»
TAYLOR KISER
Deuxième pilier, l’activité physique. «En plus de libérer les tensions nerveuses et d’avoir une action sur le moral, cela stimule la circulation sanguine et toutes les fonctions de notre organisme. En plus de l’oxygénation, la respiration
TAYLOR KISER
«Le siège de notre immunité se trouve dans nos intestins» rappelle la naturopathe Marie Pereira. «Il faut nourrir nos bonnes bactéries, c’est essentiel, c’est la base. C’est pourquoi j’en reviens à l’alimentation. Je base une grande partie de mes conseils là-dessus. Une bonne hygiène alimentaire, un bon moral et tout ce qui apporte de la joie de vivre permettent d’avoir un système immunitaire solide et, donc, de passer au travers de pas mal de maux d’hiver.» Bon, mais si on est malade quand même, on fait quoi ? « Quand on est malade, on se met à la diète. On mange léger, pour mettre le système digestif au repos, on évite les mauvais sucres et mauvais gras, on favorise une alimentation type végétarienne pendant quelques jours et on se RE-PO-SE !»
À l’automne, après cette «première phase» vers un objectif santé, on passe la seconde ! La prévention. Il faut renforcer son immunité. On se fait aider de quelques petits assistants qu’on trouvera dans l’espace Bien-être de son magasin botanic® préféré.
ALISHA HIEB
DR
8 ASSISTANTS ULTRA EFFICACES
«L’aliment est notre premier médicament» rappelle Marie Pereira pour qui la nutrition est vraiment la base d’une bonne santé. «Si vous ne pouvez rien avaler le matin, prenez au moins une banane, et un petit encas d’oléagineux à emporter.»
1. La propolis (Laboratoire
Ladrôme, Ballot-Flurin et Aristée). «À la base, c’est le petit matériau de construction et réparation de la ruche» explique Marie. Antifongique, antiseptique, la propolis a toutes les vertus !
2. Le miel. En support des huiles essentielles, aussi. 3. L’échinacéa (A.Vogel). À ne pas utiliser sur le long
terme mais en cure. «Quand on est fatigué ou faible et qu’on risque d’attraper tous les petits virus. On le propose dans une boisson d’hiver avec du sureau, en extrait de plantes fraîches ou en petits comprimés» conseille Marie.
4. Les EPP, extraits de pépins de pamplemousse (Laboratoire Ladrôme). «En prévention, on en prend une fois par jour en cas de fatigue. En période aigüe, on passe à trois fois.»
5. La vitamine C (Naturland, Vit’all+ et sous forme liquide chez Salus). «Cela peut être de l’acerola ou, en dosage plus important, une vitamine C avec une diffusion lente très intéressante. Je la recommande pour les cas de fatigue ou de convalescence.»
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Avec ces trois piliers, on est équipé pour tenir au quotidien et pour réagir face aux difficultés de la vie. On est équipé pour lutter contre les microbes et les bactéries. On a un système immunitaire en forme. Bref, on est paré pour l’hiver ! •
Nouveau, à la suite des simples, botanic® sort ses mélanges tout prêts, dans la gamme de tisanes La nature prend soin de nous. A. CHILDERIC
6. Le magnésium, particulièrement en cas de
stress et de fatigue, particulièrement les ados, mais pas seulement… En fait, tout le monde devrait en prendre ! «On a de très bons produits chez Fitoform et Vit’all+. Un magnésium marin en comprimés et un complexe de magnésium sous trois formes qui entrent en synergie et sont bien assimilées par l’organisme» précise Marie Pereira. «Attention à bien choisir les compléments, il y a magnésium et magnésium, certains ne font qu’accélérer le transit…»
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Le pollen. «Un super complément alimentaire !» résume Marie. « Pollénergie nous le propose en surgelé : il ne perd quasiment rien de ses qualités, ainsi. C’est encore mieux qu’un pollen déshydraté. Une cuillère à soupe par jour, quand on est vraiment fatigué, pour un bon effet boost. De plus, le pollen, c’est excellent pour les intestins.»
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Les huiles essentielles (Laboratoire Ladrôme). «La très douce ravintsara, la plus anti-virale. Le niaouli, l’eucalyptus, le thym à linalol, la lavande (notamment pour les enfants). On les utilise en prévention, à raison d’une goutte ou deux sur les poignets ou la plante des pieds (juste avant d’enfiler les chaussettes), une fois par jour.
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En cas de pépin
CHRIS ABNEY
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Troisième pilier d’une bonne hygiène de vie, le sommeil. «Dormir, c’est réparateur, bien sûr. C’est ce qui nous permet de nous régénérer. Au besoin, on peut se faire aider des plantes. botanic® propose son expertise végétale avec la gamme de tisanes La nature prend soin de nous, par exemple : passiflore, aubépine, mélisse, oranger bigaradier, camomille, tilleul et puis, c’est tout nouveau, La nature prend soin de nous propose aussi dorénavant une tisane sommeil maison, un mélange tout prêt. Si on n’aime pas la tisane, on peut aussi s’aider de compléments alimentaires à base de plantes, on trouve du choix à l’espace Bien-Être.» On peut également compter sur l’aide des huiles essentielles. «La lavande fine par exemple, très douce. Elle a un large spectre d’action et notamment celui de calmer. Elle nous protège en même temps des petits rhumes et autres désagréments de saison.» Une ou 2 gouttes aux poignets, sur le plexus solaire ou sur l’oreiller.
SAMUEL EDWARDS
permet un massage du ventre ce qui favorise le transit.» Et si on n’aime pas le sport, Marie, on fait comment ? «Marcher à un bon rythme, c’est déjà bien. Mais toute activité qui nous fait bouger est de fait «exercice» ! Monter des escaliers, faire ses courses, son ménage… Évidemment l’idéal serait de bouger en plein air, dans la nature ! Au bureau, on peut faire attention à son maintien, contracter le ventre et le périnée, pour travailler les muscles profonds, c’est ce qu’on apprend dans la méthode Pilates. Et n’oublions pas une belle activité physique : jardiner, bien sûr !»
Et si on est déjà malade, Marie, que peut-on faire ? «Évidemment voir son médecin si nécessaire ou venir voir son naturopathe, en magasin botanic®, qui nous conseillera au plus juste en fonction des signes. Et on ne lésine pas sur les tisanes : thym, romarin, sauge, on pense aux épices, à la cannelle, au gingembre…»
1. EPF Echinacea 100 ml : favorise la résistance de l’organisme et stimule nos défenses naturelles. 16.95 €
4. Acérola bio : 30 comprimés à croquer. Un arôme fruits rouges pour cet apport de vitamine C. 10.30 €
6. Pollen de ciste Aristée : 250 g. En cas de fatigue persistante et/ou troubles intestinaux. 25 €
2. Hotdrink Sureau : pour la santé de l’appareil respiratoire et pour les propriétés anti-oxydantes. 11.30 €
5. Miel essentiel calme toux : 110 g. Né du mariage d’huiles essentielles et de miels aux vertus thérapeutiques. 9.85 €
7. Kidoupollen fortifiant bio Aristée : 190 g. Spécialement élaboré pour les enfants et adolescents de 6 à 14 ans. 16.50 €
3. Magnésium Eco Fitoform : 120 comprimés. Idéal en cas de fatigue passagère. 24.50 €
DO-IT-YOURSELF COSMÉTOLOGIE
MASQUE MAISON
UN «ONE SHOT» APAISANT ET PROTECTEUR Apaisant, défatigant, régénérant, purifiant… Chaque masque pour le visage agit en profondeur en un temps record. Dans le rayon beauté de nos magasins botanic®, les formules naturelles sont toujours de mise. Nous pouvons donc y aller les yeux fermés. Pour compléter, les adeptes du « c’est moi qui l’ai fait » pourront réaliser un masque minute avec l’une de ces huiles précieuses qui font des miracles, comme l’argan.
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Ah, la tendance du DIY… Le do-it-yourself a la cote et c’est tant mieux, clap clap, on applaudit des deux mains ! On aime particulièrement, en cosmétologie, la tendance aux masques one shot. Le principe ? Réaliser un masque frais à la maison pour un usage unique et ponctuel. Parce que la cosmétologie bio puise tous ses bienfaits dans la nature, n’ayons pas peur de nous y mettre à notre tour. Les masques « one shot » sont très faciles à réaliser puisqu’il s’agit de mélanger tous les ingrédients directement dans un contenant. Aussi surprenant que cela puisse paraître, la plupart des ingrédients sont aussi efficaces… que gourmands ! Parce qu’il ne contient aucun conservateur et des fruits frais, le masque « one shot » se conserve maximum 3 ou 4 jours. Pour le réutiliser le lendemain, il est recommandé de le mettre au frais dans un pot stérilisé et bien fermé. Plus d’idées DIY sur www.botanic.com
NOUS AVONS BESOIN DE — Une cuillère à café d’huile d’argan bio — Un demi-kiwi bien mûr — Un demi-avocat bien mûr — Une cuillère à café de sucre de canne complet — Quelques minutes ! Côté contenant, l’idéal consiste à opter pour un bol en verre préalablement stérilisé dans de l’eau bouillante. LA RECETTE 1. Écraser ensemble la chair du kiwi et celle de l’avocat. Attention, la consistance doit être assez crémeuse pour faciliter la pose. 2. Ajouter la cuillère à café d’huile d’argan. 3. Ajouter le sucre de canne et mélanger. 4. Étaler le masque sur la peau et laisser poser entre 15 et 20 min. Voilà votre peau régénérée ! Et n’oubliez pas que le premier allié de votre peau… c’est votre alimentation !
ALIMENTATION
FOTOLIA
ANIMALERIE
Respecter leur vraie nature Une gamme de croquettes sans céréales, parce que les chiens ne sont pas des poules, et de la viande de qualité pour nos toutous et nos matous. C’est la dernière création de botanic®, en rayon depuis septembre dernier.
des classiques poulet agneau. La gamme est toute récente, nous l’avons dans nos magasins depuis septembre, mais mes collègues ont fait le test sur leurs petits compagnons à poil, question appétence, la marque «Sa vraie nature» a tout bon ! On est fiers d’avoir créé de telles formules.»
UNE NOURRITURE TROP SAVOUREUSE ?
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Attention, le risque, c’est de voir nos petits chéris trop manger ! «De toute façon, je vous conseille de suivre la ration journalière recommandée, quelle que soit la marque. Sinon c’est du gaspillage. Le chien n’a pas forcément besoin de manger plus que la dose, il faut respecter la ration préconisée. Les coûts journaliers sont aussi impactés.» Rien ne saurait être trop bon, donc, pour nos chers petits amis. On respecte juste les doses. «Y compris pour le chat. Mais lui, on lui met sa ration journalière d’un coup (ou en deux fois) et il va gérer. Un chat a un petit estomac. Il va manger quelques croquettes seulement et viendra se resservir» poursuit Renaud avant de conclure : «Surtout avec une gamme sans céréale car il sera mieux rassasié avec cette alimentation parfaitement adaptée à sa nature.» •
De 24,90 € à 39,90 € pour le chat (sachets de 2 à 5 kg) et de 26,90 € à 64 € pour le chien (sachets de 2,5 et 12 kg). La gamme sera étoffée au printemps avec l’arrivée de croquettes bio.
PAR MYRIAM CORNU AVEC NICOLAS BOULAY ET RENAUD BLONDIN, EXPERTS ANIMALERIE botanic®
Chouchoutés, nous le sommes aussi ! Avec la garantie Rassasiés ou remboursés, botanic® nous assure d’une pleine satisfaction et, côté promotions, récompense notre fidélité avec le dixième sachet de croquettes offert.
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Chez botanic®, le rapport à la nature est très important. Et pour chacun. Chat et chien compris ! C’est pour respecter leur naturalité qu’une alimentation sans céréales a été pensée spécifiquement pour créer une marque de distributeur respectueuse du cahier des charges impitoyable de botanic®. Le résultat ? «Sa vraie nature», une gamme dont la particularité est la haute teneur en protéines. «On essaie de coller au plus près du régime carnivore de ces animaux, de s’approcher au maximum de leur nourriture originelle» raconte Nicolas Boulay, responsable marché animalerie. «On est allé vers de la protéine animale. C’est parfois la subtilité de la «pet food», comme on l’appelle techniquement, qui se dirige vers des protéines moins coûteuses. Chez botanic®, nous sommes allés chercher des sources de protéines assez variées, proches de ce que les animaux pourraient trouver dans la nature : faisan, agneau, poulet, sanglier, cerf, hareng…» Un niveau de protéines élevé et des sources de protéines diversifiées, pour minimiser les risques d’allergie et, surtout, une alimentation sans céréales, parce que les chiens ne sont pas des poules : voilà une nourriture de qualité pour nos petits compagnons. Renaud Blondin, du magasin botanic® de Varennes Vauzelles, fait partie de la commission animalerie qui a mis au point cette marque Sa vraie nature avec la centrale d’achat. «La grosse tendance du marché, c’est le «sans céréales»» confirme-t-il. «Il y a de plus en plus de demande en magasin car avec les articles de presse, Internet et autre, les Français sont de plus en plus renseignés. Ils viennent chez nous pour l’expertise de la gamme. Les gens savent qu’il y a «sans céréale» et «sans céréale». «Sa vraie nature» se démarque par sa concentration en viande et des saveurs différentes de ce qu’on a l’habitude de trouver. On sort
La gamme d’alimentation pour chiens et chats «Sa vraie nature» sort de l’ordinaire par sa richesse en viande déshydratée et sa haute teneur en protéines.
ANATOMIE D’UN PRODUIT
La mission que s’est confiée botanic®, c’est de nous trouver des produits beaux et pratiques, sains et respectueux de la planète, et de les mettre à disposition dans ses rayons, accompagnés de bons conseils. Ces produits, parfois, botanic® les fait carrément fabriquer pour nous, selon un cahier des charges qui suit ses valeurs. Et les nôtres. Gros plan sur l’un des produits de la gamme mangeoires et nichoirs.
NICHOIR LE COUFFIN À poser ou à suspendre, je permets d’attirer un grand nombre d’oiseaux des jardins et, du coup, je favorise la biodiversité de proximité. Avec moi, vous faites un geste simple pour notre planète.
Je suis fabriqué au cœur de la Savoie ! Mon pin douglas, certifié PEFC évidemment, provient des forêts françaises du Haut-Beaujolais.
Installez-moi en automne ou au début de l’hiver : il sera ainsi repéré par mes futurs habitants avant le printemps. 97
Je suis idéal pour accueillir les espèces nicheuses de petite taille comme les mésanges bleues ou nonnettes. L’épaisseur de mon bois et l’avancée de mon toit protègent leur portée des intempéries. Mon socle perforé régule l’aération du nid et l’ouverture du côté permet un grand nettoyage d’hiver (au printemps, les oiseaux nichent, il ne faut pas les déranger).
En rayon, je suis placé à côté d’autres produits qui peuvent aider les oiseaux du jardin, comme les mangeoires sur pied ou à suspendre. Nettoyage et remplissage facilités avec ces mangeoires à garnir avec des graines ou des fruits. La nourriture y sera à la fois à l’abri des intempéries et aérée.
Mettez-moi en hauteur, hors de portée des chats, par exemple et dans des endroits découverts, pour que les oiseaux ne soient pas attaqués par surprise.
Nichoir Le couffin 13 x 13 x H 26 cm 24,95 €
PAR MYRIAM CORNU
BILLET D’HUMEUR (DE CHIEN)
SE PRÉOCCUPER DES PRÉPARATIONS NATURELLES PEU PRÉOCCUPANTES
Jean-François Lyphout est président de l’Association pour la promotion des préparations naturelles peu préoccupantes (Aspro-PNPP). «Le législateur avait convenu qu’on ne peut parler de dangerosité à propos de plantes potentiellement assimilables par l’humain (et donc a fortiori par les plantes). La loi d’avenir agricole de 2014 a classé ces préparations en «biostimulants». Mais, en dépit des lois, les gros lobbies ont réussi leur coup puisqu’à multiplier les contrôles à droite à gauche, l’administration a rendu la vie des producteurs, des utilisateurs et des vendeurs très compliquée et verrouillé le système. Sur ces produits, les marges sont très faibles. Alors, financièrement, cela ne vaut pas le coup d’essayer de résister au harcèlement diffus qu’on sent autour des PNPP commercialisées.»
Attendez un peu, Jean-François, «lobbies» ? Pourquoi ce gros mot ? Quel rapport avec nos inoffensives petites «purées» d’orties ? Vous voulez dire que l’administration pourrait chercher la «peu préoccupante» petite bête là où les grosses vilaines dangereuses pour nos enfants et la planète sévissent (pour l’instant) sans s’inquiéter ? «C’est simple : si on ne peut pas utiliser les alternatives naturelles saines, alors on ne peut pas se passer de produits chimiques phytopharmaceutiques.» Réponse sans appel. «Ces biostimulants que sont les PNPP sont peu coûteux et accessibles à tous. Quand botanic® a arrêté de commercialiser des pesticides il y a dix ans (une décision courageuse et casse-gueule), c’était pour proposer des alternatives, non ?» questionne Jean-François Lyphout. «Bien sûr» répond Stéphane d’Halluin, responsable développement durable. «Parce que chez botanic®, nous estimons devoir des comptes à une instance qui prime par-dessus tout : la nature.» Jean-François, justement, pourquoi pensez-vous qu’on cherche à fragiliser l’utilisation de ces biostimulants au profit de produits chimiques dangereux pour tous : humains, animaux, végétaux, sols, faune, flore ? «Ce qui m’étonne, moi, c’est que personne ne s’en occupe, de ces préparations quand elles sont faites chez le particulier. Par contre, dès qu’il en est fait commerce… C’est une histoire de gros sous. C’est quand de l’argent s’échappe que cela inquiète les autorités. L’ancien ministre Le Foll le disait : c’est un enjeu économique.» Et la santé dans tout ça ? «Le purin d’ortie (ou de consoude comme bien d’autres car l’ortie n’est qu’un symbole, il y a un vaste panel de produits, derrière) fait du bien à nos plantations. Le purin garantit la santé de nos cultures, des usagers et des consommateurs. Pas celle des dividendes des lobbyistes et de leur portefeuille.» Alors, à qui profite le (non) crime ? •
PAR MYRIAM CORNU
MAGAZINE botanic® - SDS - 300, rue Louis Rustin - CS 44106 Archamps - 74162 Saint-Julien-en-Genevois Cedex SAS au capital de 14 832 603 € - Siret 310 473 178 00088 RCS Thonon. Tél. Service client botanic® : 0 811 90 74 74 (prix d’un appel local depuis un poste fixe). Directeur de publication : Luc Blanchet Rédactrice en chef : Myriam Cornu ( myriam@presse-communication.pro ) Conseillers éditoriaux et coordinateurs botanic : Stéphane D’Halluin & Marie Ferré Rédaction : Myriam Cornu, Benoît Nave Graphisme : D.D.B Nouveau Monde Publicité : Stéphane Broda (sbroda@botanic.com) Photo de couverture : Stéphane Rambaud Photographes : Arnaud Childeric, Aurelie Jeannette, Gilles Gustine, Teddy Kelley, Aliis Sinasalu, Alisa Anton, Maria Shanina, Taylor Kiser, Joanna Kosinska, Jospeh Gonzales, Alisha Hieb, Chris Abney, Samuel Edwards, Marie Henckel, Reseau Cocagne, Nicolas Spiess, Guillaume Bodin, Marie Henckel, Reseau Cocagne, FondationBettencourt-Schueller Imprimé en Italie : MUSUMECI Dépôt Légal : à parution. Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle par quelque procédé que ce soit du présent numéro est interdite et constituerait une contrefaçon sanctionnée par les articles 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
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A. CHILDERIC
À l’heure où on ne sait toujours pas si des poisons comme le glyphosate vont être interdits ou pas, la situation autour des Préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP) est aussi mouvementée que ridicule. C’est le législateur lui-même qui a classé ces préparations (des macérats de plantes, comme le purin d’ortie) «peu préoccupantes» en décembre 2006. Pourtant, les tracasseries administratives vont bon train.