Magazine n°3 by BOTANIC

COLLECTIF Les jardins suspendus de Lyon BEAUX Couleurs nature de Fred Renaud

AUTOMNE HIVER 2013-2014

EXERCICES DE STYLE Les jardins de demain

AMBIANCE

Quand noël rime avec enfance et élégance

LES AUDACIEUX ! Ces personnalités engagées qui comptent dans l’univers botanic.

DESIGN

La déco passe au vert

1 MAGAZINE ACHETÉ = 2 € REVERSÉS À L’ASSOCIATION JARDIN ART & SOIN ANIMAUX

Nos petits en bonne compagnie

BOTANIC MAGAZINE N°3 - 3,50 E

ALIMENTATION Bio : par où commencer

Botanic, LE MAGAZINE est réalisé par FREE PRESSE SAVOIE Technolac 18, ALLÉE DU LAC ST ANDRE 73 382 LE-BOURGET-DU-LAC CEDEX Tél : 00 33 (0)4 79 65 46 10 Fax : 00 33 (0)4 79 65 46 12 Site Internet : www.freepresse.com

INTRODUCTION

16 10 18 /

ÉDITO

INTRODUCTION

ACTUS

22 34 36 40 44 /

EXERCICE DE STYLE JARDINS, JARDIN !

CHÂTEAU SAINT-BERNARD ÉLU JARDIN DE L’ANNÉE

ALEXIS TRICOIRE, LE PLASTICIEN DU VÉGÉTAL

TOUCANNE UN ÉTÉ DE WOOF !

COLLECTIFS LES JARDINS SUSPENDUS DE PERRACHE

JEAN-PIERRE DELAGARDE

JARDINS

P. 20

PORTFOLIO

51 56 /

PORTFOLIO PHILOMÈNE251 FEMMES ET FLEURS

AMBIANCES NOËL AU VILLAGE

70 72 76 77 /

UN HIVER COSY

PLANTES D’INTÉRIEUR POUR UNE TOUCHE NATURELLE

BORN IN HAUTE-SAVOIE L’ORCHIDÉE EN FOLIE !

CULTIVÉES POUR DURER DES PLANTES VERTES DE TRADITION HORTICOLE

78 /

PHILOMÈNE

DÉCORATION

P. 51

MISE AU VERT UNE BELLE BIBLIOTHÈQUE AURELIE JEANNETTE

CRÉDITS DE COUVERTURE : Frédéric Renaud - Tarin des aulnes / oiseau exotique - Pas besoin de grands voyages, un jardin en hiver peut accueillir de nombreuses espèces d’oiseaux colorés comme ce tarin des aulnes. Photos du jardin : Jean-Pierre Delagarde / Décoration ours & ambiance : Aurélie Jeannette /Enfants : Istockphoto.com - Graffizone

SOMMAIRE

P. 56 3

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION / RÉDACTEUR EN CHEF Claude Borrani claude@freepresse.com 00 33 (0)4 79 65 46 13 CONSEILLER ÉDITORIAL ET COORDINATEUR BOTANIC Gilles Panteix gil.73@orange.fr RÉDACTRICE EN CHEF ADJOINTE Myriam Cornu myriam@freepresse.com DIRECTION ARTISTIQUE Sonia Roussin sonia.roussin@gmail.com RÉDACTION Myriam Cornu, Loïc Martin, Séverine Denis, Patricia Parquet, Isabelle Abbé, Pénélope Verney CONTRIBUTEURS PHOTOS : Jean-Pierre Delagarde, Aurelie Jeannette, Arnaud Childeric, Botanic, Frédéric Renaud, Istockphoto.com / Rich Legg, Fotolia, Plush Studios, Ludovic Di Orio, Marc Chatelain, Gilles Briens, Jean-Pierre Delagarde, Paule kingleur, Yann Monel, Pe Lessard, Studio Erick Saillet, Fotolia, Séverine denis, Anne-Lore Mesnage, Istockphoto.com, Bios, , Franck Bodenmann, DR / Mobalapa, Istockphoto.com / Graffizone, Louis Collet, Jean-Jacques Fasquel, Olivier Davenel. CONTRIBUTEURS ILLUSTRATIONS Philomène, Lætitia Locteau, Istock.com / Olya_Nikiparonak, Istock.com / loliputa. PUBLICITÉ DIRECTEUR DU SERVICE COMMERCIAL ET DÉVELOPPEMENT Kamel Beghidja (46 11) kamelb@freepresse.com CHEFS DE PUBLICITÉ Fanny Marguet (46 10) fanny@freepresse.com Julie Rivière (46 10) julie@freepresse.com ADMINISTRATION ET RELATIONS CLIENTS Laurence Rémy laurence@freepresse.com Dépôt Légal : à parution Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle par quelque procédé que ce soit des pages publiées dans le présent magazine faites sans l’autorisation de l’éditeur est illicite et constitue une contrefaçon. MAGAZINE IMPRIMÉ EN FRANCE sur papier PEFC (organisme chargé de promouvoir la gestion durable de la forêt).

ARNAUD CHILDERIC

P. 98

P. 116

P. 88

BOTANIC

TA NIC

SOMMAIRE

82 84 86 88 98 102 106 108 110 /

MARIA PELLETIER FEMME DE CONVICTIONS

ASSOCIATION DE BIENFAITEURS LES JARDINS SECRETS DE L’AJJH

CLIENTS ILS FONT PARTIE DU CLUB

DIRECTRICES MAGASINS AU FÉMININ

L’INTERVIEW CLAUDE BUREAUX

/ PÉPINÈRES DU LAC DES SAPINS

LA BELLE INDISCIPLINÉE

FREDERIC RENAUD

LES AUDACIEUX

/ MAÎTRE-COMPOSTEUR

PORTRAIT D’UN SPÉCIALISTE

/ PLANTES

LA NATUROPATHIE DE VALÉRIE

/ ALIMENTATION BIO

PAR OÙ COMMENCER ?

ANIMAUX

116

/ PORTFOLIO

126

FREDERIC RENAUD COULEURS NATURE

/ HIVER

LES AILES DU DÉSIR

P. 34

ISTOCKPHOTO.COM / RICH LEGG

EDITORIAL

Trouver l’apaisement, les mains dans la terre.

Le temps, trésor oublié Ceux qui l’ont éprouvé vous le confirmeront : le jardin, quel qu’il soit, vide la tête ! Comme si les mains dans la terre dégageaient une énergie naturelle apaisante, une bouffée d’oxygène spirituelle qui nous rendrait meilleurs. Cet art du « lâcher-prise » bio est précisément l’objet de l’association « Jardin art et soin » (JAS) avec laquelle nous réitérons notre opération consistant à lui reverser les bénéfices des ventes du magazine que vous tenez entre les mains. En concevant et finançant des « Jardins de soin » au sein des institutions médicales, en faisant passer l’idée sur l’absolue nécessité de remettre l’Homme, en bonne santé ou souffrant, dans un cadre lui permettant de retrouver ses forces vives, JAS nous prouve concrètement combien les jardins, la terre, sont inscrits dans l’ADN de l’humain en bonne santé physique et mentale.

FOTOLIA

EDITORIAL

Composition de fleurs et de pommes.

FOTOLIA

Panier de bulbes d’automne.

De cette expérience, et de beaucoup d’autres liées au jardin, émanent finalement une certaine éthique (pas en toc !) qui transcende les clichés de notre époque : le jardin nous oblige à prendre le temps, à respecter les rythmes de la croissance naturelle et à comprendre que l’on récolte ce que l’on sème. Il en va ainsi, par exemple, avec le « WWoofing » que nous abordons dans ce numéro 3 et dont l’objet consiste à travailler bénévolement dans une ferme d’agriculture bio en échange du gîte et du couvert, bien sûr sans blabla, juste en étant présent à ce que l’on fait ! Éthique encore le choix de botanic de faciliter l’accès des femmes à des postes à responsabilité comme les 12 directrices de magasins que nous vous présentons dans ce numéro. Luc Blanchet , Horticulteur et Président de botanic

INTRODUCTION

Jardins d’automne Faites durer le plaisir ! PAR MYRIAM CORNU

PLUSH STUDIOS

Les feuillages roussissent, les floraisons d’été ont cédé la place aux asters et autres compères. Voici venu l’automne et, en cette saison charnière, des gestes d’amour pour votre petit coin de nature s’imposent. Mémo en guise de triptyque avec Laurent, responsable Marché aux fleurs et pépinière au botanic d’Albertville.

INTRODUCTION

’automne ne signe pas la fin du jardin : loin de là ! Certes, les fleurs typiques de l’été ont fané, mais les acidulées asters prennent le

relais, n’hésitant pas à éclore un peu partout dans le jardin, telles des feux d’artifices. Pour prolonger le plaisir du jardin, des mains dans On peut encore planter quelques beautés : ici, un bambou, là, un cerisier ou un framboisier. Pour

L DI ORIO

la terre, l’automne est une période bénie.

redonner un peu de chaleur à nos extérieurs et y amener de la couleur, on plantera queques

ou des choux d’ornement, en clin d’œil au potager

Violas Cornuta, pour égayer nos pensées,

dénudé. On y ajoutera quelques sauvageonnes, des graminées « pepsy » qui danseront au gré du

Cet été, votre jardin a bien travaillé. À vous maintenant !

vent, des bruyères, des brassées de marguerites

ARNAUD CHILDERIC

d’automne ou de graciles cyclamens.

Avant les floraisons, place aux plantations ! Anticiper le printemps se fait pendant l’automne.

INTRODUCTION

Un automne prévoyant donnera naissance à un chatoyant printemps.

Faire place nette, c’est bien. Il faut ensuite amender, autrement dit nourrir la terre. Elle vous le rendra après l’hiver. Pendant qu’elle est encore meuble, on prendra plaisir à biner,

Puis il faudra penser à nettoyer ! Un automne

gratter en surface, pour apporter un peu d’air

prévoyant donnera naissance à un chatoyant

au sol, le faire respirer. Puis on fera un apport

printemps. Il faut retailler, rabattre, raccourcir.

de fumier bovin et d’algues, de fumier de cheval

Éviter que les branches ne prennent trop

ou de fumier de ferme (qui contient du fumier de

d’ampleur. Les protéger de la casse sous la

nos chères petites cocottes). Autant d’éléments

neige. Il faut élaguer vos érables, tailler vos arbres

parfaitement naturels qui viendront fortifier la

d’alignement et vos arbustes d’ornement. Les

terre. Après la dernière tonte, on jettera enfin

arbres fruitiers attendront le plein hiver (leur sève

quelques poignées d’engrais sur notre pelouse,

sera redescendue).

pour l’aider à resplendir après l’hiver.

Geste primordial de l’automne : le nettoyage !

Enfin, on sèmera pour l’avenir… On ajoutera un

MARC CHATELAIN

rosier près de l’entrée, pour fêter la naissance

La saison se prête bien au déplacement de certaines plantes. On peut aussi se débarrasser d’intrus, de plantes invasives. Faire place nette, en quelque sorte, avant l’hiver !

MARC CHATELAIN

INTRODUCTION

On peut protéger les systèmes racinaires pour l’hivernage, par le paillage. du petit dernier. On imaginera une haie vive pour faire écran à un nouveau lotissement. On MARC CHATELAIN

les classiques tulipes, toujours si appréciées, les narcisses à qui personne ne résiste, les crocus que certains malicieux plantent dans leur gazon. Puis, on protégera les systèmes racinaires pour

MARC CHATELAIN

multipliera les bulbes à floraisons printanières :

l’hivernage, par le paillage. Plaquettes d’aulne ou écorces de pin, peu importe, pourvu qu’ils

évitent un embêtant désherbage au printemps ! Un printemps qui sera un vrai ravissement, avec

On récolte les dernières salades d’hiver.

tous ces beaux gestes prévenants que vous •

MARC CHATELAIN

aurez accomplis cet automne…

On peut repiquer salade et oignons blancs pour le printemps.

MARC CHATELAIN

À l’automne, on plante quelques aromatiques, on met un peu d’ail en terre, on s’occupe des bulbes à fleurs (jacinthes, crocus, narcisses)…

ARNAUD CHILDERIC

JARDIN ART ET SOIN

GILLES BRIENS

Le Jardin de soin de l’hôpital des Charpennes (Villeurbanne) est parrainé par le château Saint-Bernard (photo).

botanic est fière de soutenir cette association qui, depuis 2011, se développe dans plusieurs régions françaises. Le soutien financier de l’enseigne représente 6870 euros pour l’année dernière dont une partie des ventes du second numéro du magazine que vous tenez entre les mains. Ce numéro 3, lui aussi, contribuera à soutenir les actions de l’association et à la création de Jardins de soin dans les hôpitaux et les établissements spécialisés accueillant des personnes en souffrance. Pour surfer plus loin : www.jardinsartetsoin.fr

FÊTES DE FIN D’ANNÉES FAITES BRILLER LES IDÉES !

— FOURCHES & FOURCHETTES La photographe Anne-Lore Mesnage a suivi les enfants d’Harfleur dans leur Ecole du Goût : de classes en cuisines, de potagers

botanic vous invite

en cantines, de fermes en restaurants,

à fêter la fin de l’année

les bambins ont été invités à exercer leurs

avec elle : les Villages

petites papilles de futurs grands goûteurs.

de Noël seront inaugurés

Du 10 octobre au 30 novembre 2013, Centre culturel La Forge de Harfleur. DR

dès le 6 novembre. On pourra s’inspirer de l’univers féérique

Pour surfer plus loin : www.anneloremesnage.com

ITINÉRAIRE BIS - APPRENDRE À BAISSER SON EMPREINTE ÉCOLOGIQUE

imaginé cette année par les designers pour créer chez soi une

Rythmé par une centaine de questions ludiques, toujours instructives, souvent

ambiance de Noël

cocasses et par de nombreux défis, ce jeu s’adresse (dès 10 ans) à tous ceux qui

unique. On y repérera

veulent relever le défi de la transition énergétique.

ainsi une accueillante

Pour surfer plus loin : www.elkaeditions.fr

couronne de porte, un élégant centre

NEUDORFF - UN ABRI SUR MESURE POUR LES HÔTES SQUATTEURS

de table, des illumi-

Vos plantes sont envahies de pucerons ? Neudorff propose un abri pour chrysopes et coccinelles : la larve de chrysope engloutit

nations intérieures et

jusqu’à cent pucerons lors de son développement… Et les coccinelles finiront les restes ! Vous souhaitez encourager la pollinisation

extérieures festives

dans votre jardin ? C’est un abri pour abeilles maçonnes qu’il vous faut : très bonnes pollinisatrices d’arbres fruitiers comme de plantes

à souhait ou des

florales. Et pour allier les deux : l’abri pour guêpes solitaires et abeilles sauvages, ces dernières contribuent au maintien de la biodiversité

gourmandises en tous

et les guêpes se délectent de divers insectes, tels les cicadelles, pucerons et larves de chrysomèle. Et en plus, vous soutenez une bonne

genres, en attendant les sapins naturels.

action : pour leur fabrication, Neudorff fait appel à des ESAT (Établissement et service d’aide par le travail pour personnes handicapées). Pour surfer plus loin : www.neudorff.fr

ACTUS

EXPO — LAETITIA LOCTEAU — L’illustratrice nature Laetitia Locteau présente, durant 4 mois, ses encres de Chine qui magnifient les oiseaux, comme cette spatule blanche d’une grande élégance. Du lundi 30 septembre au mercredi 22 janvier, au Lycée Bel Air de Fontenay-le-Comte (85). http://laetitialocteau.blogspot.com

JEAN-PIERRE DELAGARDE

JARDINS Nature et culture de l’homme moderne. 22/

EXERCICE DE STYLE JARDINS, JARDIN !

34/

CHÂTEAU SAINT BERNARD ÉLU JARDIN DE L’ANNÉE “L’âge peut être bon pour la santé, on peut progresser tout le temps, cet héritage ne s’est pas arrêté et il peut être vivant. Ce que je vois ici, à Jardins, Jardin chaque année, montre un progrès constant dans la qualité, la liberté de création, la délicatesse et la surprise, qui montrent à quel point il y a plus de possible que l’on ne croit dans la vie, plus de bonheur et de diversité dans un espace même limité.” Erik Orsenna, de l’Académie Française, à propos des 10 ans de Jardins, Jardin.

36/

ALEXIS TRICOIRE, LE PLASTICIEN DU VÉGÉTAL

40/

TOUCANNE UN ÉTÉ DE WOOF !

44/

COLLECTIFS LES JARDINS SUSPENDUS DE PERRACHE

51/

PORTFOLIO FEMMES & FLEURS

56/

AMBIANCES DE NOËL

Photo : «Brôderie» par Christian Fournet et Le Figaro Magazine.

JARDINS

Ville & nature Du céladon dans la cité PAR SÉVERINE DENIS

Designers, paysagistes, architectes, jardiniers, étudiants : des créateurs de tous poils participent à l’invention d’une ville en symbiose avec la nature. L’espace projets de « Jardins, Jardin » donne la parole à ces créateurs contre l’asphyxie de la ville, pour les cités vertes de demain.

Conjuguer vie moderne et retour à la nature…

’association Jardins, Jardin organise depuis plus de dix ans une manifestation étonnante combinant jardin et design.

partagé. C’est pour l’y aider que « Jardins,

un axe énergétique, économique, territorial,

C’est le rendez-vous d’experts animés de la

Jardin » existe. De merveilleux projets présentés

comportemental ou esthétique. Ils répondent à

même envie : imaginer une cité verte pour

aboutiront à des produits qu’il pourra se procurer.

différentes problématiques, comme la gestion de

demain. « Jardins, Jardin » initie une réflexion

Des idées qui surprennent par leur façon créative

l’eau, l’espace restreint, etc. À l’immobilisme de la

profonde en repensant les rapports entre ville

de voir les choses.

ville étouffante, figée, aseptisée, s’oppose alors le

et nature.

mouvement de la nature : oxygénée, bucolique, LA NATURE EN MOUVEMENT

cyclique, fertile… Les villes avaient englouti les

LES NOCES DU MINÉRAL ET DU VÉGÉTAL

Les travaux de chacun des participants

plantes. Grâce à l’exposition « Jardins, Jardin »,

Des designers, architectes, horticulteurs, artisans

s’orientent - selon la spécialité de l’école – vers

la nature reprend ses droits.

•

d’art, pépiniéristes imaginent - ensemble ! - une ville plus humaine, où cohabitent le minéral et le végétal. Le résultat : époustouflant ! Le désir ? Restructurer le cadre urbain, en redonnant une place centrale à la nature. Les propositions conjuguent vie moderne et retour à la nature. L’insertion végétale dans nos cités pose des contraintes techniques particulières. Des JEAN-PIERRE DELAGARDE

expérimentations tentent de les contourner : concepteurs, entreprises de création paysagère et jardiniers échangent sur des techniques et pratiques inédites, partagent leur savoir et leur savoir-faire. De nouvelles idées naissent ! DES FANTASMES AUX SOLUTIONS CONCRÈTES POUR ALLER VOIR DE PLUS PRÈS Ne ratez pas la prochaine édition de « Jardins, Jardin » aux Tuileries du 5 au 9 juin 2014.

Le citadin glorifie cet art de vivre et part à la reconquête végétale de son environnement. Son fantasme de jardin nourricier prend forme : il investit l’extérieur, son balcon ou un jardin

PAULE KINGLEUR PAULE KINGLEUR

Quand la nature réenchante les trottoirs…

PAULE KINGLEUR

JARDINS

«JARDIN PLAISIR» PAR HORTICULTURE ET JARDINS.

JARDINS

«Jardins, Jardin» a lieu aux premières lueurs de juin, en plein cœur de Paris, aux Tuileries. L’événement du jardin urbain et du design d’extérieur fêtait, cette année, ses dix ans. Photo : « Jardin Plaisir » par Horticulture et Jardins.

JEAN-PIERRE DELAGARDE

JARDINS

Une « pluie d’éloges » et une fréquentation record ont salué cette rencontre ouverte sous le signe du 400è anniversaire de la naissance d’André Le Nôtre par un feux d’artifice baroque au musée du Louvre.

JEAN-PIERRE DELAGARDE

JARDIN

JARDINS

Jardins, jardin questionnait cette année les paysagistes sur les “nouvelles perspectives urbaines” mais aussi sur “le plaisir au jardin” et l’agriculture urbaine. Les 14 jardins et 10 terrasses ont prouvé la vitalité et les capacités d’innovation de la création sur des espaces de 15 à 150 m2 avec une foultitude d’idées neuves. Le perfectionnisme des jardins, qui ont nécessité 12 jours de montage, a été salué, tout comme l’éclairage très soigné qui a fait la beauté des trois nocturnes.

JEAN-PIERRE DELAGARDE

Photo : « Le Houblon et les Faisans » par Vertdéco (détail).

Le grand public se presse dorénavant pour venir découvrir les innovations de la fine fleur du monde du jardin. Photos : « Design bucolique » par Opus Paysage Résidences Décoration Hôtel&Lodge.

JEAN-PIERRE DELAGARDE

JARDINS

« Instant Grand Siècle » Nicolas Gilsoul pour Laurent Perrier.

JEAN-PIERRE DELAGARDE

JARDINS

«Jardin de Réminiscence» par Olivier Riols.

«Le Baobab» par Amaury Gallon, L’ami des jardins et de la Maison.

JEAN-PIERRE DELAGARDE

JARDINS

Ci-contre : «Bosquet de Divers (Cité)» par Gally.

JEAN-PIERRE DELAGARDE

En haut et en page de droite : “Entre Métal et gazon” par Guillaume Gosse de Gore / Mon Jardin ma Maison (détail).

JEAN-PIERRE DELAGARDE

34 DR

JARDINS

Jardin de l’année 2013 Château Saint-Bernard, une aventure collective

Botanic est un partenaire engagé depuis 9 ans auprès de l’AJJH : « L’intérêt de botanic pour les jardiniers qui essayent, s’aventurent, expérimentent dans leur jardin comme sur leur balcon ne se dément pas. Nos jardineries accompagnent tous ceux qui (ré)apprennent à jardiner avec la nature et pas contre elle ! » Luc Blanchet, horticulteur, président de botanic.

PAR MYRIAM CORNU

À Saint-Bernard, dans l’Ain, une histoire de conte de fées a redonné vie à un beau château alangui. Élu Jardin de l’année par l’Association des journalistes du jardin et de l’horticulture, il est soutenu et encouragé depuis l’origine par botanic qui, dès 1996, lui offrait des milliers de bulbes.

’Association des journalistes du

400 villageois signent avec lui devant la

jardin et de l’horticulture fédère les

renaissance du château en plantant 220 000

forces vives de l’univers du jardin.

bulbes dans la friche qui l’entoure. Dès l’année

L’association concourt à améliorer

suivante, le château sera classé en totalité au

le travail des 155 membres actifs, journalistes

titre de Monuments Historiques. Aujourd’hui

(papiers, web, radio, TV), photographes,

naturalisées, les jonquilles éclosent par milliers

illustrateurs, et des 147 membres bienfaiteurs,

dans un jardin contemporain relié à l’édifice

agences de presse et acteurs du monde du

du XIIIe sièce par une trame d’arbres fruitiers

jardin. Au sein de l’AJJH, un jury piloté par Soazig

taillés en palmette. Douze jardins s’alanguissent

Default remet trois prix à des jardiniers généreux,

paisiblement sur deux hectares, dont celui des

complices de la nature et amateurs de défis ! Celui

sorcières, de la roseraie et le potager cultivé par

du Jardin de l’année a été décerné cette année

les enfants de l’école maternelle voisine. Stéphane

au jardin Saint-Bernard, dans l’Ain. C’est en 1996

Chavassen, jardinier, veille toute l’année aux

que Gilles Briens, l’actuel propriétaire, avait eu

productions florales et fruitières partagées avec

un coup de cœur pour cette forteresse en péril

le village et des associations caritatives. Une

en 1996, entreprenant des travaux d’urgence.

aventure collective plus que vive !

•

JARDINS

Alexis Tricoire, plasticien du végétal PAR SÉVERINE DENIS

YANN MONEL

Designer traditionnel talentueux, Alexis Tricoire est tombé dans la marmite du vert avec les « Folies végétales » de Patrick Blanc, dont il a réalisé la scénographie pour la fondation EDF-Electra. Cette rencontre en 2006 va permettre de concilier son travail de plasticien et sa philosophie environnementaliste : réintroduire un peu de vert dans le gris de nos villes.

Alexis Tricoire (à gauche) propose ses alliances végétales inattendues, tel son lustre de Babylone : bulle de nature lumineuse, décorative et fonctionnelle.

JARDINS

la lumière stimule la croissance des plantes

laissant aucune place à l’émotion

qu’elle héberge.

sensorielle que nous apportait la

Dans le même esprit, son Tipi-Harmonie invite

spontanéité de la nature. Le tout

à la régression primale : l’homme manifeste le

urbain, dans sa frénésie, a oublié notre nature

besoin de se réfugier dans la nature, dans un

profonde et son besoin de se ressourcer. Le

jardin d’Eden, sa mère nourricière… Ce tipi, lieu

bien-être du citadin passe aujourd’hui par la

propice à l’introspection comme à la rencontre,

réintégration du végétal dans son environnement

rappelle les cabanes d’enfance tout autant que

quotidien. Même dans le peu d’espace que nous

les habitations des peuples premiers.

laisse la ville…

Une de ses dernières réalisations, la Forêt-ivre

Le travail de mise en scène du végétal d’Alexis

met en scène des arbres-toupies afin d’attirer

Tricoire n’est pas à but uniquement décoratif,

l’attention sur le réchauffement planétaire. Ces

il transforme le végétal en œuvre d’art, certes,

arbres inclinés imitent le mouvement des forêts

mais parallèlement ses réalisations incitent à

de Sibérie, victimes de la fonte du permafrost,

une réflexion sur la place de la nature en ville.

conséquence majeure du dérèglement climatique.

Le succès de son Lustre-Babylone le prouve :

Autant d’interventions vertes dans cet univers

une mini-serre en suspension abritant une nature

minéral… Alexis Tricoire, avec ses réalisations

miniature, clamant qu’elle est fragile, qu’elle a

monumentales autant qu’avec ses créations

besoin de protection. Cet éclairage d’intérieur

végétales d’objets du quotidien, permet au citadin

se compose d’une ampoule fluocompacte dont

de « retrouver sa relation affective avec la nature ».•

Les fameux arbres toupies de la forêt ivre.

PE LESSARD

n béton lisse s’est imposé, ne

STUDIO ERICK SAILLET

Une cascade de lustres Babylone, suspension végétale lumineuse, végétalisant un centre commercial.

Le Tipi Harmonie, dont la surface constituée de liège et de caoutchouc recyclé est agrémentée de lierres et de fougères.

POUR SURFER PLUS LOIN www.vegetal-atmosphere.fr

JARDINS

La forêt ivre : manifeste contre le chaos climatique eu pôle nord.

OLIVIER DAVENEL

JARDINS

Toucanne Un été de WWOOF ! TEXTE JEAN-JACQUES FASQUEL

Le WWOOFing consiste à travailler bénévolement (une trentaine d’heures par semaine) dans une exploitation agricole « bio » en échange du gîte et du couvert. Jean-Jacques Fasquel, notre maîtrecomposteur, a tenté l’aventure. Retour d’expérience !

« Comme Louis Collet, des fermes proposent aujourd’hui des séjours «alternatifs», des vacances «avec du sens».

’est Place des Lices, sur

Pie Noir). Sans oublier une basse-cour de poules

le marché de Rennes, que

et canards sous l’autorité de quelques paons.

Louis m’avait donné rendez-

Et quatre chats et deux chiens, Max et Tao, qui

vous pour démarrer mon

vivent en douce harmonie.

expérience de WWOOFing. Le trajet du retour

Même si c’est la pleine saison de production,

vers les Jardins de Toucanne me permet d’en

Louis sait prendre le temps et m’emmène visiter

apprendre un peu plus sur mon hôte. Installé

le joli petit village de Bécherel puis écouter un

en maraichage bio à Boisgervilly à 35 km de

concert à l’Apéro’Zique de St Pern. Je m’endors

Rennes, il y a une dizaine d’années, il exploite

sereinement dans la petite caravane qui sera mon

1,5 hectares pour produire fruits (raisin, fraises,

« chez-moi » pendant cette semaine.

pommes, poires, mûres, prunes, rhubarbe) et

Mais c’est lundi et il faut quand même s’y mettre !

légumes (tomates, cucurbitacées diverses,

Sans pleurer, je ramasse divers oignons qui

poivrons, poireaux, pommes de terre, oignons,

avaient été mis à sécher et que nous monterons

herbes aromatiques). Sur 5 hectares de prairies

ensuite au grenier. Suit une journée de chasse

paissent quelques vaches allaitantes (Bretonne

aux chénopodes qui ont envahi le champ

JARDINS

de courges. Mardi commence par une cueillette de prunes. Puis, armé d’une faucille, je coupe les chardons en fleurs qui ont envahi la prairie… avant qu’ils ne sèment à tout vent leurs graines. Au menu du mercredi, nous sortons de l’étable plus de 5 remorques de fumier qui, après compostage, viendront amender les Jardins de Toucanne. Le jeudi soir, Louis fait le marché LOUIS COLLET

d’Iffendic, il nous faut donc récolter les produits. Puis nous passerons la soirée chez Séverine qui vend des galettes bio sur ce même marché et qui, ce soir, organise une fête. Dure, dure la vie de WWOOFeur ! Le réveil du vendredi est… plus difficile eu égard

Il est 5 h, Boisgervilly s’éveille et nous voici dans

aux agapes de la veille. Mais pas de temps à

la nuit en route vers la même place des Lices où

perdre car les quantités à récolter pour le

j’avais rencontré Louis il y a une semaine. Il est tout

grand marché hebdomadaire de Rennes sont

juste 6 h, déjà nombreux sont les commerçants

conséquentes. Dernier et toujours succulent

à s’être installés, la ville se réveille doucement

repas végétarien pris en commun et il est temps

comme les clients qui arrivent progressivement.

de préparer mon sac car demain les trompettes

J’en reconnais certains. Presque plus d’hésitation

sonneront bien tôt.

pour ré-achalander, renseigner… et une certaine

Chez Louis, on vit au rythme des Pie Noir de Bretagne mais aussi… à celui des maraîchers bio !

fierté de vendre des produits que j’ai participé à produire et récolter. Mais le train m’attend, je quitte Louis à regret car au delà du partage du quotidien d’un maraîcher bio, j’ai également fait une très belle rencontre humaine. »

Au menu, pour ces fruits et légumes biologiques ? Vente directe et circuit court !

JEAN-JACQUES FASQUEL

LOUIS COLLET

Maraîchage sous tunnels ou en plein champ, on apprend ici les bonnes techniques pour produire de bons légumes.

•

JARDINS

Collectifs Les jardins suspendus de Perrache Trois protagonistes et une idée : l’envie de développer un jardin collectif. Puis enfin l’opportunité… Un espace unique et atypique : le jardin public au 4e étage au-dessus de l’échangeur de la gare de Lyon Perrache. Et un nom qui invite à la poésie : les jardins suspendus.

PAR SÉVERINE DENIS

n espace de verdure au centre de la ville de Lyon, où les citadins peuvent venir respirer, s’isoler du tourbillon de la cité. Ce rêve

est aujourd’hui possible grâce à l’engagement de Bruno Savi, Véronique Roger et Cédric Chardon, tous les trois motivés par la création de jardins partagés. À l’œuvre depuis 2010, leur association propose un espace divisé entre parcelles collectives et individuelles, de type jardin ouvrier, mais animé d’une philosophie DR

encore plus aboutie. Sur une base participative, une trentaine d’adhérents gère les lieux collectivement. Aucun profil type ne s’impose en ces lieux : des habitants du quartier, des Lyonnais plus excentrés, des enfants, des parents, des grands-parents. Les envies et les motivations sont variées, mais tous sont animés d’une volonté d’apprendre Le plan de culture du jardin collectif : autrefois établi par le jardinierpilote, il est aujourd’hui de plus en plus délégué aux adhérents.

Des jardiniers à la tâche en plein coeur du 2eme arrondissement de Lyon !

Potimarron, tomates, salades batavia s’épanouissent au cœur de la ville.

JARDINS

et d’un désir de partager. « Les membres prennent part au travail collectif, à l’organisation et l’entretien de la parcelle commune puis, lorsqu’ils se sentent rassurés, ils expriment l’envie d’accéder à une parcelle individuelle. Mais, attention, la démarche doit être respectée : ils doivent impérativement continuer à s’investir dans la parcelle collective », explique Cédric Chardon, le jardinier-pilote. C’est lui qui orchestre les journées de jardinage collectif. Il offre un appui conséquent avec sa formation de paysagiste. Cela rassure les jardiniers amateurs, DR

qui avouent que, sans lui, ils n’auraient pas osé

La construction de la future cabane des jardins suspendus, imaginée par les étudiants en architecture.

se lancer. Cette émulsion positive aboutit à de nombreux projets. L’association s’est notamment rapprochée de l’école d’architecture en proposant aux élèves de créer une cabane s’harmonisant avec les lieux. De nombreux prototypes ont vu le jour, le projet le plus compatible a été retenu et des ateliers sont planifiés pour le construire. Tout le monde attend avec impatience son

FRANCK BODENMANN

installation ! Cette cabane offrira un nouvel

Paillage du potager.

Les jardins suspendus, c’est exactement cela : un espace de jardinage au-dessus des toits de la ville...

ARNAUD CHILDERIC

JARDINS

espace d’échange, de communication entre les jardiniers, voire avec le public, puisque l’accès aux jardins est possible toute la journée. Vous pouvez d’ailleurs venir observer la collection de légumes locaux, sélectionnés pour le bassin lyonnais et leur parallèle sauvage, afin de « comparer le travail de sélection qui a transformé le poireau perpétuel en poireau bleu de Solaize » renchérit Cédric, passionné par ses recherches botaniques ! Un blog sert d’annonce pour les journées de jardinage collectif, de lien pour les indications globales comme : « Si vous passez dans les ARNAUD CHILDERIC

prochains jours, merci de retournez le compost afin d’accélérer sa transformation ». Plus qu’une invitation, c’est l’aboutissement de participants motivés ouvrant de nouveaux espaces de vie, d’échange, de socialisation, tout en développant une sensibilité aux questions de l’environnement.

Semis de salades.

À quand un jardin suspendu dans votre quartier ? Cherchez bien, de nombreux terrains inoccupés mériteraient une réhabilitation de ce genre… •

POUR SURFER PLUS LOIN Centre d’échange de Lyon Perrache jardins.suspendus@yahoo.fr

http://jardins.suspendus.over-blog.com/

Un espace amical et apaisant à consommer avec modération !

Devant la basilique Notre-Dame de Fourvière, un potimarron « made in Lyon ».

PORTFOLIO

Femmes Fleurs Son vrai nom sonne comme celui d’une héroïne de roman mais Cléo d’Oréfice a choisi un pseudo d’artiste délibérément impersonnel. Il est volontairement l’archétype du pseudo internet parce que, petit 1, elle n’a « jamais désiré se mettre en avant via le dessin », petit 2, « ce n’est pas la dessinatrice qui compte mais le dessin lui-même », petit 3, elle avait sans doute un peu envie de se cacher. Mais ça, c’était avant ! Avant que le magazine botanic ne lui demande de partager ses créations féminines et végétales.

e blog sur lequel elle a commencé

d’exposer ou autre. Toutefois je suis évidemment

à publier ses dessins s’appelle

ravie (mais toujours étonnée) lorsqu’ils plaisent

« disparaitre ici » -référence au

(j’ai dû prendre beaucoup sur moi pour réussir

roman « Moins que zéro » de Bret

à les montrer). Généralement, mes dessins sont

Easton Ellis. Graphiste de métier, Philomène251

spontanés (d’où des compositions excessivement

affiche en revanche un côté totalement amateur

simples avec, souvent, un sujet unique). »

pour cette activité « personnelle, presque

Les plantes ont une place importante dans ses

secrète pendant longtemps » de dessinatrice.

dessins : « Je ne me l’explique pas vraiment,

« Beaucoup de gens font cela bien mieux que

si ce n’est que j’adore les plantes, qu’elles forment

moi, de toute façon ! Et je souhaite que ma

un répertoire de formes et de couleurs infini…

pratique du dessin reste purement récréative,

J’ai une collection assez importante de succulentes

libre, dénuée de contrainte. Bref, il y a une rupture

(avec une prédilection pour les echeverias) et de

complète entre mon univers professionnel (d’où

plantes à caudex et autres pachycaules. Bref, les

l’usage d’un pseudo) et ces dessins qui n’ont

plantes me fascinent, elles font partie de mon

par ailleurs pas de message. Ma production

cadre de vie et ressortent naturellement dans

n’a pas de «direction» (ni d’ambition en fait),

mes dessins. Mais, étrangement là encore, je ne

elle n’est pas (pré)méditée ou pensée en vue

dessine pas les plantes que je collectionne ! » •

POUR SURFER PLUS LOIN https://www.facebook.com/philomene251 http://philomene251.tumblr.com/ http://pinterest.com/philomene251/

PORTFOLIO

Magnolia. Techniques mixtes.

Lotus girl.

Carnaval rouge. Techniques mixtes.

Peut-ĂŞtre demain. Techniques mixtes.

PORTFOLIO

Peekaboo. Découpage et acrylique, 18 x 18 cm. Scarlett O’Ara. Techniques mixtes.

Songe d’une nuit d’été Acrylique et crayons de couleur sur papier, format A3.

Trust in me. Techniques mixtes.

JARDIN

AURELIE JEANNETTE

AMBIANCE

NOËL

Noël au Village

AURELIE JEANNETTE

Qui n’a jamais été flâner dans un Village de Noël botanic a incontestablement manqué quelque chose ! Pendant quelques semaines, les magasins se parent de blanc, de rouge, de vert, de bronze, de paillettes, de pampilles, de laine feutrée… Celle qui fait rimer botanic avec féerie s’appelle Marie. Elle pilote ce vaste chantier, détectant les tendances de son œil expert et dénichant les produits les plus aboutis, qui conféreront à nos intérieurs la magie qu’ils méritent pour les fêtes.

Il suffit de peu pour égayer sa demeure au cœur de l’hiver : quelques sources de lumières divines, des ors, un soupçon de fourrure…

AURELIE JEANNETTE

C’est à Marie Vo que botanic doit ses fantastiques Villages de Noël. Avec d’autres collaborateurs de l’enseigne, elle prépare cet événement important dans la vie de l’enseigne plus d’un an à l’avance…

AURELIE JEANNETTE

AMBIANCE

NOËL

AURELIE JEANNETTE

Le Père Noël doit avoir envie d’entrer… tout comme nos invités ! L’accès direct pour le paradis des petits, c’est ici ! Pour eux comme pour nous, la fin de l’année reste un moment à part, un temps de réconciliation parfois, d’apaisement.

AURELIE JEANNETTE

AMBIANCE

AURELIE JEANNETTE

Une ambiance Noël qui prend le contrepied des traditionnelles associations rougeblanc. Un appel d’air frais en plein hiver !

AURELIE JEANNETTE

AMBIANCE

NOﾃ記

AURELIE JEANNETTE

AMBIANCE

NOﾃ記

AURELIE JEANNETTE

AURELIE JEANNETTE AURELIE JEANNETTE

Tout comme le lièvre variable, l’hermine et le lagopède, qui passent au blanc l’hiver venu, on peut choisir de parer sa maison d’une déco couleur de neige. Pour une élégance chatoyante d’un accord ton sur ton entre l’intérieur et l’extérieur…

AURELIE JEANNETTE

AMBIANCE

AURELIE JEANNETTE

AMBIANCE

AURELIE JEANNETTE

NOËL

Noël, une occasion idéale de célébrer la nature en mixant les genres. Des photophores ouvragés côtoient ainsi avec grâce les récoltes de nos balades en forêt. Quelques boules lumineuses s’égayent dans des corbeilles de bois tressées… À Noël, tout est permis, tout est joli !

AMBIANCE

NOﾃ記

AURELIE JEANNETTE

Les fﾃｪtes sont celles de nos papilles comme de nos pupilles. Bougies chocolat et fondant gourmand, la table parfaite pour se souhaiter窶ｦ Joyeux Noﾃｫl !

DÉCORATION Pour des intérieurs feutrés et des extérieurs fûtés. 70/

UN HIVER COSY

72/

PLANTES D’INTÉRIEUR POUR UNE TOUCHE NATURELLE

76/

BORN IN HAUTE-SAVOIE L’ORCHIDÉE EN FOLIE !

77/

CULTIVÉES POUR DURER DES PLANTES VERTES DE TRADITION HORTICOLE

78/

MISE AU VERT UNE BELLE BIBLIOTHÈQUE

Faire rimer hiver avec douce atmosphère, cela tient parfois à peu de choses : un plaid tout doux, quelques fleurs délicates et l’ambiance se réchauffe.

DÉCORATION

Maison Un hiver cosy

COEUR À SUSPENDRE En bois, rafia et pommes

PAR MYRIAM CORNU

de pin : 19,95 euros.

De beaux vases flamboyants, de délicates touches de lumière, d’immaculés oiseaux de passage… de quoi réchauffer notre hiver et nous mettre à l’unisson de la nature !

GUIRLANDE KENO En métal (1 m), existe en trois modèles.

VASE SIDESTE DE LEONARDO

Prix indicatif : 11,50 euros.

En verre, coloris flammé

BOUGEOIR HERBAGE DE LEONARDO

rouge et orange qui embrasent l’hiver. H 39 cm, prix indicatif : 39,95 euros.

En verre, motif d’herbes

H 50 cm, prix indicatif :

sauvages de couleur sable,

49,95 euros. H 65 cm :

gris ou rouille : 7,95 euros.

54,95 euros.

DÉLICAT SAC LUMINEUX POLARIA En papier ignifugé perforé d’étoiles (motifs au choix). Prix indicatif : 7,90 euros.

DÉCORATION AILES DE MÉTAL Plusieurs modèles. « À suspendre », prix indicatif : 6,90 euros. « À poser », 5,50 euros . « En vol », 4,90 euros.

HIBOU DE CONTE DE FÉES

CAGE TOUTE SAGE En métal couleur de nuage.

En métal couleur de neige.

Petit modèle : 12,50 euros.

Petit modèle : 7,50 euros.

Grand modèle : 19,90 euros.

Grand modèle : 13,50 euros.

Les plantes agrémentent joliment le salon pour le rendre plus cosy, plus chaleureux surtout en hiver. Et ce n’est pas le chat qui dira le contraire !

JEANNETTE AURELIE

DÉCORATION

Plantes d’intérieur Pour une touche naturelle PAR PATRICIA PARQUET

Indispensables, les plantes embellissent avec grâce et poésie nos intérieurs. Qu’elles soient fleuries, vertes, grasses, exotiques, à poser ou à suspendre, elles apportent une touche de fraîcheur et de couleurs. De quoi réchauffer nos cœurs en hiver ! Voici ce qu’il faut savoir avant de faire votre choix.

ne plante amène de la vie et de la nature dans son intérieur. Elle apaise, apporte de la sérénité et du bien-être. Côté déco, elle rend votre intérieur plus chaleureux et moins impersonnel » précise Anouck

Mocellin, acheteuse serre aux plantes pour Botanic. Cette jeune femme part régulièrement en Hollande, en Belgique et partout en France pour dénicher les plantes, nouvelles stars de l’automne et de l’hiver. Comme un meuble, la plante trouvera une place qui lui sera destinée, l’endroit le plus approprié pour qu’elle soit visible et qu’elle s’épanouisse dans les meilleures conditions. TROIS QUESTIONS À SE POSER AVANT DE SE LANCER Tout d’abord, il est nécessaire de savoir à quelle pièce votre plante d’intérieur est destinée. Vous ne choisirez pas la même plante en fonction de la luminosité et l’atmosphère humide ou sèche. Une plante qui grandira dans votre salle de bains aura plus de mal à vivre près d’une fenêtre ensoleillée du salon ! Pour la salle d’eau, préférez les plantes qui aiment la chaleur et l’humidité. Quant au salon, c’est la pièce idéale pour installer de grandes plantes d’intérieur. Celles-ci ont besoin d’espace et se développeront plus rapidement avec une exposition lumineuse. Ensuite, demandez-vous si vous désirez une plante qui durera longtemps, dans JEANNETTE AURELIE

ce cas préférez une plante verte plutôt qu’une plante fleurie. Si vous privilégiez Le cadre végétal est facile à installer dans toutes les pièces de la maison.

les couleurs et les fleurs, dirigez-vous d’emblée vers les plantes fleuries, en sachant qu’elles seront plus éphémères. Et enfin, demandez-vous si vous allez privilégier une grande plante pour meubler un bel espace ou au contraire choisir une plante de taille plus réduite, à poser sur un meuble.

DÉCORATION

DÉCO VERTICALE : DES NOUVEAUTÉS RENVERSANTES Les plantes d’intérieur assurent la déco sur les murs : tableau végétal Wallflower™, cache-pot magnétique avec plante verte, plante fleurie ou mini-orchidée à coller sur le frigo ou tout support métallique. Les plantes se mettent en boules dans les Flowerball. Elles ont la tête au carré dans le Flowerbox, une composition de deux plantes vertes fixées dans de la mousse végétale à accrocher ou à poser. Elles font également un tube avec le Flowertube ! Du plus bel effet dans les pièces à vivre. DE LA COULEUR AVEC LES PLANTES FLEURIES Botanic est incontestablement le spécialiste des orchidées. Anouck Mocellin a sélectionné les différentes variétés avec le plus grand nombre de fleurs, mais aussi en fonction de la durée de floraison maximale et le port de la tige afin que ces fleurs puissent vivre le plus longtemps possible dans nos intérieurs. L’Azalée, variété saisonnière en rayon de septembre à mars, a été remise au goût du jour. Les produits proposés ont été rigoureusement sélectionnés auprès d’un spécialiste en Belgique. Le Poinsettia, appelé aussi l’étoile de Noël, est la plante emblématique des fêtes de fin d’année. Si 90 % arborent fièrement une couleur rouge, il existe des variétés panachées très originales. Pour une touche de déco plus exotique, préférez les Broméliacées. Toutes les six semaines, Botanic propose de nouvelles références en rayon. Ces plantes présentent de nombreux avantages : faciles d’entretien, résistantes, colorées, elles fleurissent longtemps. L’Anthurium est une plante tropicale avec un beau feuillage vernissé. Elle trouve aisément sa place en cuisine et dans la salle de bains. Très facile d’entretien, l’Amaryllis est une plante dont le bulbe pousse au fil du temps. Ses fleurs sont généreuses, ses couleurs resplendissantes. Ces plantes se plairont aisément dans le salon et la salle à manger. DES PLANTES VERTES POUR DÉCORER SALON, CHAMBRE ET SALLE DE BAINS En hiver, vous rêvez de partir au soleil sous les cocotiers ? Vous êtes nostalgiques de vos vacances ? Rien de tel qu’une plante tropicale comme le palmier dans son salon pour retrouver le moral. Les plus répandus sont l’Areca et le Kentia, cultivés en Hollande et acclimatés pour s’adapter à nos intérieurs. Prévoir de l’espace pour ces plantes résistantes et faciles d’entretien. Avec son feuillage élégant et original, le Dracaena, qui ressemble à un palmier sans en être un, trouvera aisément sa place dans une chambre. Comme le palmier dont l’entretien est semblable, il a besoin de lumière pour bien se développer. Le Ficus, jolie plante traditionnelle et le Yucca sont également des valeurs sûres pour embellir toutes les pièces de la maison. Très tendance, le Calathea avec ses feuillages graphiques qui bougent en fonction de la luminosité. Pour la salle de bains, les variétés de fougères s’adaptent très facilement au milieu humide.

JEANNETTE AURELIE

DÉCORATION

JEANNETTE AURELIE

Botanic est incontestablement le spécialiste des orchidées. Une fois la plante choisie, n’oubliez pas de choisir un joli contenant, comme des pots en céramique qui finalisent la décoration de votre orchidée.

PLANTES GRASSES, CACTUS ET BONSAÏS : ŒUVRE D’ART VIVANTE ! JEANNETTE AURELIE

Les plantes grasses telles que les Aloes, Crasulla, Echeveria et les cactus offrent les mêmes avantages : les différentes variétés sont graphiques, nécessitent peu d’entretien et elles apportent une petite touche de Sud dans nos intérieurs. Les bonsaïs, plutôt destinés aux connaisseurs et passionnés, nécessitent

JEANNETTE AURELIE

beaucoup d’entretien. Pour avoir un bonsaï, sans trop de contraintes,

La cuisine, un endroit adapté aux plantes vertes.

Voici le Flowerbox composé de deux plantes vertes plantées dans de la mousse végétale à accrocher ou poser. Le cube en céramique émaillé existe en 6 coloris au choix.

Botanic propose le bonsaï à réserve d’eau. Une touche zen de déco ! NOËL : PENSEZ AUX COMPOSITIONS Les compositions notamment pour les fêtes de fin d’année sont un cadeau très apprécié. Des plantes variées associées à de la mousse, des accessoires, des touches colorées égayent facilement votre table de fête !

•

DÉCORATION

Born in Haute-Savoie L’orchidée en folie ! PAR PATRICIA PARQUET

Des orchidées originaires de Haute-Savoie, c’est exceptionnel ! Les établissements VerdonnetBouchet fournissent des Phalaenopsis à botanic, devenue spécialiste en orchidées.

ymbole de la perfection, de la grâce féminine, l’orchidée est la star des plantes d’intérieur chez botanic. L’enseigne propose au total une

douzaine de variétés avec une très large palette de couleurs. Chacune d’entre elles est issue d’un producteur spécialiste, sélectionné en Hollande ou en France. Chaque plante est choisie en fonction de plusieurs critères : le nombre de fleurs, le stade de floraison et l’esthétisme de la plante. Les orchidées chez botanic sont sélectionnées pour fleurir plusieurs mois et offrir une satisfaction maximale. Tous les fournisseurs sont certifiés MPS, un label qui garantit de bonnes pratiques de culture et le respect de l’environnement. La principale variété d’orchidée est le Phalaenopsis, appelée aussi l’orchidée papillon en raison de sa forme. À quelques kilomètres du siège de botanic, les établissements Verdonnet-Bouchet en Haute-Savoie produisent des orchidées, ce qui reste assez exceptionnel en France et sont l’un des partenaires fournisseurs de l’entreprise. Les orchidées poussent sous des serres ultra modernes, inspirées du savoir-faire hollandais. Pour bien entretenir les orchidées, une fiche accompagne chaque plante. Il est nécessaire de les baigner une fois par semaine afin de réhydrater les racines. Elles ont besoin de lumière, mais pas de soleil direct, un peu d’engrais une fois par mois. L’orchidée n’aime pas le froid et craint les courants d’air. Ceux qui ont la main verte peuvent même réussir à les faire refleurir ! •

JEANNETTE AURELIE

Les orchidées sont des plantes très esthétiques. Elles trouvent facilement leur place dans un intérieur quel que soit son style.

DÉCORATION

Cultivées pour durer Des plantes vertes de tradition horticole Les Plantes vertes de tradition horticole sont le haut de gamme de la plante verte, présentées en exclusivité dans les magasins botanic. Cultivées au sein de l’entreprise familiale française Gardet, localisée dans le Rhône et la Loire et partenaire de Botanic depuis plus de 10 ans.

PAR PATRICIA PARQUET

mportées de l’étranger, ces plantes cultivées à des températures élevées sont recultivées dans des serres dédiées, dont la température oscille entre 18 et

22° C. Elles sont donc acclimatées pour s’adapter ensuite facilement à n’importe quelle pièce de nos maisons. Pendant au minimum 12 semaines, elles vont faire l’objet d’une attention très particulière, comme l’explique Gabriel Gardet, à l’origine plante verte dure longtemps, il est nécessaire d’avoir beaucoup de racines. Et pour cela, il faut

de ce partenariat avec botanic. « Pour qu’une

en prendre grand soin. Nous travaillons afin que

Le Zamioculcas, plante très résistante et à croissance rapide, se plaît bien dans les pièces peu ensoleillées.

Ces plantes présentent plusieurs avantages. Elles

chez le consommateur avec la meilleure qualité

sont enrichies en engrais organique, donc pas

possible. Ces plantes poussent sans traitement

besoin d’ajouter de l’engrais les premiers mois

ni engrais chimique. Les serres sont chauffées

et ne nécessitent pas de rempotage immédiat.

exclusivement aux déchets de bois et le terreau

Dans sa démarche de respect de l’environnement

utilisé limite l’usage de la tourbe par l’introduction

et de soutien des entreprises françaises, botanic

d’écorces broyées de noix de coco ».

propose ces plantes dans des pots en céramique design « Made in France », eux aussi ! Et pour continuer à les bichonner à votre tour, chaque variété possède une étiquette personnalisée avec des conseils d’entretien adaptés. Rien de plus simple pour continuer à leur offrir le meilleur. •

Cette fougère tropicale, appelée Nephrolepis Green Lady, est idéale pour une salle de bains lumineuse. Pensez à l’arroser car elle aime beaucoup l’eau !

Plante traditionnelle et rustique, le Yucca décore toutes les pièces de la maison car il s’adapte à toutes les températures.

ces plantes de tradition horticole parviennent

DÉCORATION

Mise au vert Une belle bibliothèque PAR MYRIAM CORNU

Toute bibliothèque qui se respecte se doit d’afficher la couleur : verte ! Petite sélection d’ouvrages pour une vie toujours plus tournée vers la nature.

POTAGER DE POCHE

PETIT POISSON NE DEVIENDRA PAS GRAND

LE PRODUIT INDISPENSABLE 100% NATUREL

MES COCOTTES À MOI

LA RÉFÉRENCE DU POTAGER BIO

Suite au succès de son premier

Vous ne pourrez plus dire :

Un ouvrage bourré d’astuces

Vous y pensez de plus en

Un guide qui présente aux

ouvrage Le potager en carrés,

pas assez de place à la maison

pour en même temps

plus souvent mais n’osez pas

amateurs du jardin comment

la méthode et ses secrets,

pour avoir un aquarium…

entretenir de la maison,

vous lancer dans l’élevage ?

convertir son potager en

Anne-Marie Nagelsein propose

Grand phénomène de mode,

alléger sa cuisine, prendre

Courrez acheter ce livre,

bio : quelles sont les astuces

un guide très pratique,

les nano-aquariums s’invitent

soin de son corps…

vous y découvrirez les

et techniques pour cesser

destiné à ceux qui débutent

dans nos appartements,

Si, tout ça est possible avec

premiers conseils pratiques

toute utilisation d’engrais

un potager carré sans rien

notamment chez les citadins

le bicarbonate ! Ce guide

pour débuter, aménager

chimique ou pesticide

y connaître. Écologique et

en mal d’espace ! Mais

vous livrera tous les secrets

un espace dédié, choisir

de synthèse ? Comment

ludique, ce guide est truffé de

petit aquarium ne veut pas

de ce produit naturel, simple

la race adéquate. Mais aussi

sélectionner mes graines ?

conseils pratiques pour éviter

dire petit entretien, bien

à utiliser et économique !

les problèmes auxquels vous

Quelles associations végétales

les erreurs classiques des

au contraire : ces espaces

Masque de beauté, recette

pourriez être confrontés et la

sont-elles favorables ? Quelle

débutants : fiches de culture,

restreints nécessitent une

de cuisine, remède contre

manière écologique de prévenir

attitude face aux invasions

optimisation des associations

attention particulière et

les aigreurs d’estomac : une

ces déconvenues ou d’y faire

et attaques de ravageurs ?

légumières et aromatiques…

ce guide vous indiquera

étendue incroyable de toutes

face. L’ouvrage de base pour

Quel amendement naturel

L’auteur nous livre tous les

la marche à suivre sur le

ses utilisations à découvrir.

vous lancer dans l’aventure

pour mon sol appauvri ? Vous

trucs et astuces accumulés

choix des espèces, plantes,

de l’élevage de poules,

trouverez dans cet ouvrage

par sa propre expérience

leur aménagement et leur

qu’elles soient destinées

les bases élémentaires si vous

de jardinière en carrés.

entretien général.

à la consommation familiale

souhaitez débuter un potager

ou juste pour leur ponte.

bio et même bien plus !

Nano-aquarium d’eau

Le bicarbonate malin,

Le guide pratique du

douce, installation,

tous les bienfaits de cet

potager en carrés, tout

entretien, plantes,

ingrédient miracle pour

J’élèverais bien des poules !

soigner, conserver

pour planifier et cultiver

poissons, crustacés

la maison et la santé

Michel Audureau et Patricia

Jean-Paul Thorez et

Anne-Marie Nagelsein,

Kai Alexander Quante,

Michel Droulhiole, Leduc.s

Méaille, éditions Terre

Christian Boué, éditions

éditions Ulmer, 19,90 euros

éditions Ulmer, 12,90 euros

éditions, 6 euros

Vivante, 12 euros

Terre Vivante, 35 euros

Le guide Terre Vivante du potager bio, cultiver,

LES AUDACIEUX... ET LES AUDACIEUSES Ils nous montrent le chemin. 82/

MARIA PELLETIER FEMME DE CONVICTIONS

84/

ASSOCIATION DE BIENFAITEURS LES JARDINS SECRETS DE L’AJJH

86/

CLIENTS ILS FONT PARTIE DU CLUB

88/

DIRECTRICES MAGASINS AU FÉMININ

98/

CLAUDE BUREAUX PROFESSION TRANSMETTEUR

102/

PÉPINIÈRE DU LAC DES SAPINS LA BELLE INDISCIPLINÉE

106/

MAÎTRE-COMPOSTEUR PORTRAIT D’UN SPÉCIALISTE

108/

SE SOIGNER AUTREMENT LA NATUROPATHIE DE VALÉRIE

110/

Claude Bureaux fait partie de ces personnalités engagées si chères à botanic. Son ambition ? Nous transmettre le goût du jardinage raisonné.

ALIMENTATION BIO PAR OÙ COMMENCER ?

LES AUDACIEUSES

Maria Pelletier Femme de convictions Marie Pelletier, PDG de l’entreprise Moulin Marion, vient d’être médaillée de la Légion d’honneur. Cette distinction, elle l’identifie plus comme le reflet d’un engagement du gouvernement à investir le secteur de l’écologie et de la santé publique qu’une récompense. Sa réaction ? Une lettre au président de la République pour exiger des engagements sur le terrain. Sa détermination et sa pugnacité ne finiront pas de nous étonner…

PAR SÉVERINE DENIS

n 1984, afin de sauver du chômage cinq salariés, elle reprend une entreprise familiale vieillissante avec une idée en tête : prendre

en considération les questions de santé publique ainsi que la préservation de l’environnement.

BIO —

L’opportunité d’embaucher un ingénieur agronome

Marie Pelletier, présidente de Bioconvergence Rhône-Alpes, présidente de l’ONG Générations Futures, membre du Comité National de l’Agriculture Biologique (CNAB), vice-présidente de conseil de surveillance ECOCERT, membre fondateur et membre du conseil d’administration du Réseau Environnement Santé (RES)

maitrisant des méthodes environnementales plus respectueuses lui a permis d’expérimenter ses convictions et de les frotter à la réalité : produire sain, c’est possible ! Il ne s’agit pas juste de transformer des céréales issues de l’agriculture biologique, mais tout le site de production est aujourd’hui écologique et responsable : géothermie, poêle à granulés bois, méthodes naturelles de conservation, absence de polluants rejetés dans la nature. Au sein de Bioconvergence, dont l’action réside dans l’incitation et le soutien des agriculteurs désirant se convertir à l’agriculture biologique, elle milite et partage sa vision globale du secteur : sensibiliser le grand public, informer les professionnels, harmoniser les pratiques, promouvoir les savoir-faire. « Quand on sait, on ne peut rester sans agir »

Refusant de se laisser utiliser, Marie Pelletier a prévenu le gouvernement : Générations Futures jugera dans les actes des politiques si sa Légion d’Honneur est un symbole de changement et non un simple affichage.

profère Maria. Dès 1992, elle participe à des groupes de travail, s’engage dans des instances nationales. « Mes engagements d’abord dans les syndicats professionnels et les institutions m’ont amenée à travailler avec les organisations non gouvernementales car il me semblait extrêmement important de ne pas couper le monde économique des réalités sociétales ». Pari réussi. Son entreprise florissante prouve que l’on peut coupler réalité économique et considérations environnementales, sociales et sanitaires.

•

LES AUDACIEUX

« Quand deux hommes se rencontrent avec un sou en poche, ils repartent avec un sou en poche. Quand deux hommes se rencontrent avec une idée en tête, ils repartent avec deux idées en tête ! »

LES AUDACIEUX

Association de bienfaiteurs Les jardins secrets de l’AJJH Tous les ans, l’association des journalistes du jardin et de l’horticulture (AJJH) désigne trois initiatives dans un palmarès récompensant les jardins dont la qualité et l’originalité les a séduits. Portrait de l’AJJH et de son président, Patrick Glémas.

’Association des journalistes du jardin et de l’horticulture est l’association qui se cache derrière l’organisation de concours destinés

à faire sortir de la confidentialité de talentueux jardiniers... Un jury de journalistes, chroniqueurs et photographes décerne trois titres : le prix du jardin de l’année, le prix du jardin coup de cœur (qui mérite un coup de pouce) et une mention spéciale à une initiative citoyenne, collective publique ou privée. Porteur de convictions, Patrick Glémas impose la philosophie de l’association qu’il préside : le groupe est plus fort que l’individu. Son activité principale, outre son métier de journaliste de presse jardin, consiste à organiser des rencontres

Les ambitions de l’AJJH et de Patrick Glémas, son président ? Apporter un coup de projecteur sur des jardins méconnus, aider les différents acteurs du jardin à travailler intelligemment et humainement ensemble et… révéler en chacun de nous l’amour de la nature !

interprofessionnelles pour favoriser un creuset d’échanges, comme ces concours de Jardin de l’année mais pas seulement. Généralement, les évènements sont orchestrés dans un jardin. Les participants y arrivent avec leurs contrariétés, mais elles s’évanouissent au contact des plantes : l’apaisement est visible, les dialogues sont plus riches… L’ambition de l’association ? Établir des relations humaines plus fortes : « Une fois que l’on s’est rencontré

en vrai, il est plus aisé de travailler ensemble »

dévoile-t-il, « Il est important de s’écouter… surtout quand on n’est pas d’accord ! ».

•

LES AUDACIEUX

Clients Ils font partie du club PAR EMMANUELLE CAILLAT

Pour qu’une entreprise existe, il faut que des clients adhèrent à ce qu’elle propose, que ses produits les séduisent. Chez botanic, on voit les clients comme des « consomm’acteurs ». Rencontre avec Marie Ferre qui, en tant que responsable de la relation clients et de la fidélisation, gère nos belles petites cartes Club et coordonne les actions des magasins où un gros travail d’équipe est réalisé, notamment par les responsables caisses.

ous sommes 390 000 à arborer fièrement la carte fidélité de botanic, la carte Club. Avec - 10 % sur l’ensemble de notre

panier le jour de notre choix, le précieux sésame est certes intéressant financièrement, mais la petite carte plastifiée va bien plus loin.

Les avantages que nous procure la carte sont autant de petites cerises sur le gâteau, le fruit symbolisant d’ailleurs le Club.

« Nous travaillons en équipe pour apporter aux clients Club une dynamique de plus en plus communautaire toujours plus d’avantages et de services. » confirme Marie Ferre. Nous avons déjà beaucoup à gagner avec cette carte Club. L’objectif est d’animer une vraie communauté FOTOLIA

d’amateurs de jardin au naturel, pour échanger des conseils et, bénéficier d’une vraie émulation entre « plantes » de la même espèce ! La carte Club est un outil de lien, inclue dans l’attention générale que botanic porte à ses

une fiche d’entretien pour vous guider. Vous

postale, email..) que vous laissez à botanic

clients. « Elle fait partie d’un tout, dans la logique

pouvez également être averti régulièrement des

ne sont jamais vendues ou échangées avec

transverse de notre entreprise. Nous essayons,

produits bénéficiant d’un prix spécial réservé aux

d’autres marques. Nous avons des valeurs strictes

par les diverses actions qui lui sont liées, de

membres du club... et profiter ainsi d’un avantage

concernant le recrutement des données : nous

coller à la saisonnalité des projets de nos clients

club très apprécié !

ne donnons, échangeons ou vendons rien. Nous

mises en place d’accompagner les projets de

Nous sommes également en train de mettre

sommes sollicités régulièrement et n’acceptons

nos clients au fil des saisons. Nous développons

en place des e-mailings qui annonceront tous

jamais. Et si nous prônons l’usage de l’e-mail

dorénavant des actions plus chaleureuses, plus

les prix Club qu’on retrouvera en magasin,

pour des raisons économiques et écologiques

personnelles : comme les buffets auxquels

les jours suivants. »

communiquons de plus en plus avec nos clients

nous convions tous les porteurs de la carte, qui

par e-mail, nous suivons des plannings très précis

viennent ainsi partager de bonnes choses avec

Fidèle à ses valeurs de respect, botanic utilise

pour ne pas nous montrer envahissants, pour

les équipes. » Des services ont aussi été imaginés

cet outil marketing avec parcimonie : botanic

ne pas importuner nos clients. » Une gentille

pour faciliter nos vies d’amateurs de naturel :

applique une politique stricte concernant

attention, en effet, mais personne n’a rien contre

« Dorénavant, lorsque vous achetez une plante

l’utilisation des données personnelles des ses

le fait de recevoir des bons d’achat dans sa boite

verte, vous recevez par e-mail, sous 48 heures,

clients. « Sachez que les informations adresse

mail, n’est-ce pas ?

•

LES AUDACIEUX

« Dès ce printemps, nous aurons bien plus que de l’argent à gagner avec la carte Club ! »

ARNAUD CHILDERIC

LES AUDACIEUSES

Directrices Magasins au féminin PAR PÉNÉLOPE VERNEY

Elles viennent de la grande distribution, de l’horticulture ou elles ont débuté comme vendeuses. Leurs points communs ? Elles sont curieuses, passionnées, ce sont des femmes et elles dirigent un magasin botanic. Petit portrait d’une fonction restée longtemps très masculine et dont les maîtres mots sont : « de l’amour et de l’énergie ! »* De gauche à droite, de haut en bas : Alexandra Delaigue, Corinne Journey, Dorothée Machils, Mylène Pech, Françoise Valezy, quelques-unes des directrices de magasins botanic.

hez botanic, près d’un quart des

à tout le monde, j’en suis la preuve vivante. J’ai

directeurs sont… des directrices.

débuté comme saisonnière à Saint-Étienne, avant

Un poste accessible à tous dès

de devenir vendeuse, puis responsable de rayon,

lors que les compétences et la

responsable commerce et directrice stagiaire.

passion sont là, indépendamment du sexe ou

Je m’épanouis à voir le personnel progresser.

du cursus de formation. Ce n’est pas Françoise

Je leur dis : ‘J’y suis arrivée, vous pouvez y arriver

Valezy, directrice depuis deux ans à Villefranche,

aussi’. » Et le bagage horticole ? Intéressant, mais

qui dira le contraire : « Botanic donne sa chance

pas indispensable, dixit Laurence Vaccarizi,

LES AUDACIEUSES

« Un directeur n’a pas vocation à être un spécialiste de l’horticulture. Il faut surtout savoir bien s’entourer. » Agnès de Turckeim.

directrice à Beaumont depuis deux ans : « Je suis une passionnée, j’apprends tous les jours. Le fait d’être curieuse me permet de compenser mon manque de connaissances techniques. » De toute façon, comme le souligne Corinne Journet, directrice à Villeurbanne depuis

me plaît : être au cœur de l’équipe et au cœur

remettre en cause tous les jours. J’aime les gens,

deux ans, « un directeur n’a pas vocation à être

de la relation clients. Je sais ce qui se passe,

le contact humain : c’est ce qui me stimule dans

un spécialiste de l’horticulture. Il faut surtout savoir

qui fait quoi, je suis informée des petits soucis.

ce poste. Je m’éclate complètement dans ce que

bien s’entourer. »

Je peux aussi bien être en caisse qu’au marché

je fais. Et ce, d’autant que je me retrouve vraiment

Alors, en quoi consiste le rôle d’une directrice de

aux fleurs, je suis partout. » Même constat pour

dans les valeurs de l’entreprise, en particulier sur

magasin botanic ? Agnès de Turckeim, directrice

Alexandra Delaigue, directrice à Épinal : « On

le plan des ressources humaines. »

à Clapiers depuis l’ouverture du magasin en

n’a pas de limites, il y a sans arrêt de nouveaux

Les ressources humaines, un domaine qui

2000, en dresse un portrait enthousiaste : « C’est

challenges, de nouvelles priorités. Il n’y a pas

semble au cœur des préoccupations de chacune

passionnant, on ne fait jamais la même chose,

deux journées qui se ressemblent. Rien n’est

des directrices de botanic, comme l’explique

on touche à tout : la gestion, le management, le

figé, on peut toujours rebondir. » « Parfois, je suis

Alexandra Delaigue : « Étant issue du terrain

commerce, le merchandising, la vente, la mise en

la variable d’ajustement du magasin, complète

et directrice d’un petit magasin, j’exerce un

rayons. Je m’organise pour faire tout le travail de

Corinne Journet, lorsqu’il faut remplacer au pied

management de proximité. Je suis aux côtés

bureau le matin tôt, à la fraîche, quand je suis au

levé un collaborateur absent. C’est un poste très

du personnel et pas enfermée dans mon bureau.

calme. Ensuite, je suis sur le terrain. C’est ce qui

riche. Il faut être créatif et très réactif, savoir se

Cela rejoint les principes de management

LDIORIO

Inutile d’être spécialiste, c’est vrai mais en tant que directrice, il faut s’intéresser à tout. De l’animalerie à l’alimentation bio, en passant par le marché aux fleurs et les équipements de compostage.

BOTANIC

Un management «made in femmes» qui se retrouve dans les valeurs de la marque, tout comme dans celles de la personne en charge des relations humaines sur le plan national. Une femme, là encore, Valérie Cotro !

BOTANIC

LES AUDACIEUSES

botanic qui visent au développement des hommes, à la communication, en faisant en sorte que les décisions viennent du personnel. » Même son de cloche chez Laurence Guyonneau, directrice à Sarge-Les-Le-Mans depuis huit ans : « Ici, l’humain est central. C’est sans doute lié au fait que Botanic est une entreprise familiale, il y a une vraie proximité avec la direction. Évidemment, on est là pour travailler, on n’est pas au pays des Bisounours ! Mais on pratique un management par le calme, l’arbitrage vie privée - vie professionnelle est fait autant que possible. » Plus qu’un axe stratégique de management, les relations humaines constituent une des grandes sources de satisfaction, comme l’exprime sobrement Émeline Bozonnet, directrice à Seyssins depuis neuf ans : « J’aime satisfaire les clients et que le personnel soit content de venir travailler. » Ou encore Carole Nezondet, directrice à La Toison

Les «maîtresses de maison» botanic veillent à ce que chacun se sente à l’aise dans leur magasin. La petite touche féminine en plus…

LES AUDACIEUSES

« Ici, l’humain est central. C’est sans doute lié au fait que botanic est une entreprise familiale, il y a une vraie proximité avec la direction… » Laurence Guyonneau. d’Or depuis janvier 2010, « Ce qui m’apporte

magasin Botanic par hasard, comme l’explique

le plus ? La relation aux équipes. » C’est d’ailleurs

Laurence Guyonneau : « Je suis fière d’être dans

ce qui a donné envie à Hélène Alves de Olivera,

une entreprise avant-gardiste, avec une direction

en pleine prise de poste à Quétigny, d’intégrer

qui se positionne avant les autres. L’arrêt de

l’entreprise : « Dans le contexte économique

commercialisation des produits chimiques avant

actuel, où l’on entend essentiellement parler de

tout le monde en est un bon exemple. » Alexandra

chiffre d’affaires et de productivité, on n’évoque

Delaigue a le même ressenti : « C’est primordial

pas souvent les hommes et les femmes. Pourtant,

d’appartenir à un groupe qui a des valeurs. Ce

dans une entreprise, tout part de l’homme. Chez

ne sont pas que des paroles : quand on a retiré

Botanic, des valeurs très importantes telles que

tous les engrais chimiques en 2008, cela a eu

l’écoute, la considération, le droit à l’erreur,

un impact important sur le chiffre d’affaires.

la convivialité font partie de l’entreprise. »

C’est valorisant. Je suis sensible aux choix de

Un travail riche et des valeurs dont elles se sentent

l’entreprise, qui sont des choix sains. En tant que

proches : on ne devient pas directrice d’un

maman, j’y suis particulièrement sensible. »

LDIORIO

Chez botanic, on pratique un management par le calme, l’arbitrage vie privée - vie professionnelle est fait autant que possible.

LDIORIO

L’aspect logistique est primordial à ce poste : il y faut un sens de l’organisation sans faille.

LES AUDACIEUSES

« J’échange beaucoup avec mes collaborateurs et le fait d’être une femme n’est peut-être pas neutre. » Françoise Valezy.

Belles plantes, animaux, produits bio, décoration… tous les univers Botanic intéressent les directrices, mais comme l’explique Émeline Bozonnet : « Le végétal, c’est l’image de Botanic. On doit être irréprochable. » Ou Françoise Valezy : « L’univers végétal, c’est notre cœur de métier. »

peut-être pas neutre. » Un propos que nuance

— MANAGEMENT AU FÉMININ —

Directeur, directrice : différence de terminaison.

Corinne Journet : « La seule chose qui peut être

Mais au-delà, le fait d’être une femme est-

compliquée lorsqu’on occupe ce type de poste

Femmes de tête au cœur de l’entreprise, elles dirigent toutes un magasin botanic :

il aujourd’hui encore source de difficultés ?

et qu’on est une femme, c’est la gestion de la vie

« Non, au contraire, affirme Carole Nezondet.

personnelle. Je suis divorcée avec deux enfants

Je n’ai jamais ressenti de préjugés, excepté à

en bas âge et le moindre grain de sable dans

une ou deux reprises avec des clients qui m’ont

l’organisation est compliqué à gérer. »

demandé à parler au directeur ! En revanche,

Le mot de la fin, plein de promesses, ira à Odile

je pense que cela peut constituer un atout en

Rodriguez, directrice à Auxerre : « J’ai envie

terme de sensibilité, d’écoute des équipes. Les

de dire aux femmes qui sont dans l’entreprise

hommes aussi sont à l’écoute, mais différemment

de ne pas se mettre de barrière. Il ne faut pas

je pense. » Un sentiment partagé par Françoise

avoir peur. Être directrice, c’est possible. » •

Valezy : « J’échange beaucoup avec mes collaborateurs et le fait d’être une femme n’est

* dixit Agnès de Turckeim, directrice à Clapiers.

BOTANIC

Diriger un magasin, lorsqu’on est une femme, signifie certainement y apporter une certaine douceur. Même s’il faut conserver une main de fer dans son gant de velours…

Laurence Vaccarizi (Beaumont), Carole Drissi (Blagnac), Dorothée Machils (Bretigny), Agnès de Turckeim (Clapiers), Alexandra Delaigue (Épinal), Carole Nezondet (La Toison d’Or), Odile Rodriguez (Auxerre), Émeline Bozonnet (Seyssins), Florence Guyonneau (Sarge-les-Le-Mans), Mylène Pech (Seynod), Corinne Journet (Villeurbanne), Françoise Valezy (Villefranche) et Hélène Alves de Olivera (Quetigny).

BOTANIC

LES AUDACIEUSES

« Transmettre mes connaissances, c’est ma façon à moi d’être immmortel. »

ARNAUD CHILDERIC

LES AUDACIEUX

L’interview Claude Bureaux PROPOS RECUEILLIS PAR MYRIAM CORNU

Il vit en France, n’a pas 100 ans et ne possède ni ordinateur, ni téléphone portable, ni télévision, ni automobile. Il ne prend pas l’avion. C’est ainsi qu’il « essaie de vivre ses convictions pour un jardinage sain et raisonné, pour le développement durable et pour la décroissance énergétique ». Et comme si cela n’était pas déjà assez audacieux, il ose dire : « Oui, j’ai été un pollueur ». Rencontre (explosive) d’un toqué de l’horticulture raisonnée.

Vivre en France en 2013 et ne pas posséder de portable, quelle audace, n’est-ce pas Claude Bureaux ?

LES AUDACIEUX

« Je rencontre des bandes d’allumés qui mettent de la musique pour faire pousser les plantes. Je n’ai pas eu besoin d’aller au Tibet pour apprendre qu’il faut respecter la Terre. » botanic : Claude, quels sont vos rapports avec botanic, vous travaillez pour l’enseigne ? Claude Bureaux : Pas du tout ! Je me contente de suivre ce qu’ils font. J’ai fait pas mal d’animation pour eux, à titre grâcieux. Je les ai connus à l’époque où ils démarraient. Cela fait 52 ans que je suis dans le métier et je n’ai pas manqué de les voir prendre le virage du bio. J’ai sympathisé avec des gens de botanic, y compris les patrons, et vite compris que nous partagions un certain nombre de valeurs. Le virage qu’ils ont pris m’a passionné. botanic : Vous vous retrouvez notamment sur le jardinage naturel… Claude coupe court à la question : Attention, il faut le dire : quand on a plus de 50 ans de métier, cela signifie aussi qu’on a été un sacré pollueur. Il faut être honnête. Je me suis tourné vers l’horticulture raisonnée après 1968. Époque où j’ai commencé à fréquenter des milieux écolos un peu bobos. Moi, je n’étais pas à la ARNAUD CHILDERIC

pointe… J’ai commencé à entendre parler de lutte intégrée en assistant à des conférences, en discutant avec des copains. On s’apercevait à l’époque qu’on utilisait – sans masque - des produits qui pouvaient nous envoyer au cercueil. Au fur et à mesure, je me suis posé des questions. J’ai vu le virage arriver mais, pour être honnête,

que j’ai rencontrés dans ma carrière m’ont

dans les années 60, on n’y pensait même

amené à réviser mon jugement, mes convictions

pas. Pour nous, c’était le progrès, à l’époque,

et croyances de l’époque. Cette profonde remise

les désherbants. Je suis un enfant de la génération

en question est venue petit à petit.

« Dans les années 60, quand j’ai débuté, les produits chimiques étaient vus comme un signe de progrès… »

on bombardait… Je me souviens de la première

botanic : Votre posture actuelle, sur le

conférence à laquelle j’ai assisté à propos des

jardinage raisonné, est donc le fruit d’une

OGM. J’étais époustoufflé… et drôlement

réflexion, d’un travail intellectuel, d’un

content : je faisais partie de ces générations

progrès de votre conscience ?

qui avaient une foi absolue en la science.

CB : Oui. Je me suis rendu compte grâce

La pollution… On ne se posait pas de cas

à des gens informés, comme les chercheurs du

éthiques. Puis, tous les chercheurs et naturalistes

Museum, que j’utilisais un produit qui contenait

FOTOLIA

du baby boom. En 1961, quand j’étais apprenti,

LES AUDACIEUX

BIO — Responsable de la mission et de la diffusion des connaissances, de l’action éducative et de la communication du Jardin des plantes de Paris et de l’Arboretum national de Chèvreloup au sein du département des jardins botaniques et zoologiques du Muséum National d’histoire naturelle. Conférencier et chroniqueur dans divers médias notamment sur France Info. Pratique et défend l’horticulture raisonnée, un jardinage qui respecte la nature. Ancien maître-jardinier au Jardin des plantes de Paris.

la même substance que mon grand-père avait

etc. J’aime les choses pratiques et je n’ai pas eu

pris sur la tête dans les tranchées. Et moi je

besoin d’aller au Tibet pour apprendre qu’il faut

fumais la pipe sur le terrain ! J’ai assisté à des

respecter la Terre. Certains sont prêts à raconter

débats entre les traditionnalistes et les bio,

tout et n’importe quoi : si ça m’enrage, c’est que

puis j’ai des copains qui se sont mis à faire de

cela peut nous planter auprès des ministères,

la culture bio. Mon attitude actuelle en faveur

des décideurs. Cela a failli être le cas avec le

du jardin familial est donc, clairement, le fruit

purin d’ortie parce que certains trouvaient malin

d’analyses, de contacts. Je n’ai rien appris dans

de clamer que cela allait tout soigner ! Quand on

le journal. Il faut faire très attention, ne pas tomber

n’a pas les compétences horticoles nécessaires,

dans un travers gourou, new age. Je rencontre

on se tait.

des allumés qui me disent: « Je parle aux plantes, je leur diffuse de la musique et ça les fait pousser »,

ARNAUD CHILDERIC

Élève de la célèbre école d’horticulture de Paris, l’Ecole du Breuil.

« Souvent, le particulier est encore plus pollueur que le pro… Cela a été prouvé par des analyses scientifiques : l’amateur de jardin familial pollue encore plus que les agriculteurs. Les dosages ne sont pas respectés. On se dit que, si on en met plus, cela sera plus efficace, et hop ! le flacon y passe. Alors que les agriculteurs, près de leurs sous, n’en mettent pas une goutte de trop. »

LES AUDACIEUX

botanic : Vous taire n’est pas dans vos

actions doivent être préventives. Je préfère prendre

botanic : Quel conseil principal donnez-vous,

habitudes. Vous êtes chroniqueur sur France

soin du jardin avant d’avoir à envisager une action

concernant les jardins familiaux ?

Infos, vous courez les salons pour y prêcher la

curative. Cela dit, quand on a un problème, il faut

CB : En période de crise, le jardin s’avère d’autant

bonne parole. C’est votre mission sur Terre ?

savoir s’en débarrasser. Opter pour des produits

plus important. Il n’est pas coûteux si on s’y prend

CB : (rires) La diffusion des connaissances,

bio dans la mesure du possible. Ensuite, il faut

de manière raisonnée : si on cultive des plantes

c’est mon esprit compagnonique. C’est pour les

avoir un discours raisonné, là encore. Ne pas se

compagnes, qui s’associent.

générations futures, on a ce travail de transmission

montrer pur et dur. Lorsqu’il s’agit de choisir entre

Des techniques doivent être mises en route toute

à effectuer. Les coffre-forts ne suivent pas les

la peste et le choléra, lorsqu’il y a péril grave, il faut

l’année. Les plantes peuvent s’aider les unes

corbillards et il en va de même pour l’académie

utiliser des produits. Regardez ce qui se passe

les autres, il y a toute une méthode. Donc notre

des sciences ! Transmettre mes connaissances,

avec l’ambroisie. Nous venant d’Amérique, cette

responsabilité à nous, c’est de transmettre, et à

c’est ma façon à moi de me rendre immmortel.

plante invasive est très allergisante. Dangereuse

vous, de vous former. Vous renseigner, apprendre,

Quand je n’étais qu’un apprenti, j’ai connu des

pour les asthmatiques et les enfants, elle doit

vous cultiver. Lisez des revues de jardinage,

vieux maîtres-jardiniers qui ne transmettaient

être combattue sans pitié. Tant pis si pour cela

intégrez une association de jardins familiaux.

qu’avec parcimonie. Ils conservaient jalousement

il faut employer la manière forte. Il faut agir avec

Et, enfin, mon conseil le plus précieux : achetez

leurs secrets jusqu’à la retraite, de peur de se

discernement.

avec la tête, pas avec les yeux !

•

voir poussés dehors. J’ai 67 ans, je sais qu’il est urgent de transmettre mon savoir. botanic : Quel est votre message exactement ? CB : Je me focalise surtout sur les jardins familiaux. J’ai toujours eu une action auprès du grand public. J’essaie de leur apprendre à se passer de traitement, à agir de manière raisonnée. 90 % de nos

« Mon conseil le plus précieux : achetez avec la tête, pas avec les yeux ! »

100

ARNAUD CHILDERIC

LES AUDACIEUX

POUR LIRE PLUS LOIN Les plantes au service des plantes : cultures associées, plantes compagnes, purins et extraits végétaux, BRF et paillages. Savoir tout faire : potager et verger - Conseils pour un jardinage raisonné. Sur les pas d’un maitre jardinier. Claude Bureaux et Nadia de Kermel.

101

LES AUDACIEUX

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LES AUDACIEUX

Pépinière du Lac des sapins La belle indisciplinée PAR SÉVERINE DENIS

Perché sur les monts du Beaujolais, entre Lyon et Roanne, Didier du Boullay cultive ses plantes vivaces et ses rosiers anciens dans le cadre idéal de la pépinière du Lac des Sapins.

’une formation initiale en économie,

paysage vallonné, au climat rude, où les hivers

Didier du Boullay a rapidement

sont interminables et les étés étouffants. C’est

préféré la vie au grand air et la

ici qu’il expérimente quantité de vivaces. « Les

polyvalence du métier de paysan.

plantes ont été testées in situ, nous pouvons

C’est pourquoi la pépinière est couplée à

donc attester de leur qualité de résistance ». Une

une exploitation agricole de viande, Didier se

rusticité minimale à -20 ° C est exigée, mais le

plaisant à dire qu’il désire conserver « les pieds

plus éprouvant pour les plantes reste l’amplitude

dans la boue ». Autodidacte passionné, ses

thermique… Produire des plantes robustes

recherches du lieu parfait pour s’installer se sont

et résistantes, sur la base de bonnes pratiques

cristallisées il y a un peu plus de 20 ans sur ce

traditionnelles et raisonnées nécessite

Helleborus white spotted lady.

Didier du Boullay n’était pas destiné à la vie rustique qu’il a choisie… c’est pourtant elle qui le rend heureux !

103

Des balades dans des cimetières pour faire refleurir des roses anciennes…

beaucoup de patience, d’observation, de main-d’œuvre : heureusement, les clients de la pépinière ne considèrent plus le prix comme premier critère… La passion communiquée par Didier du Boullay suffit aux plus fidèles. Outre les

Parallèlement, Didier, toujours à l’affut de variétés

précieux conseils qu’il distille quant à l’entretien

de rosiers, visite continuellement des jardins, des

de ces plantes, il propose 650 variétés de vivaces,

cimetières : « Je cherche des formes de roses

toutes plus décoratives les unes que les autres,

anciennes ou inconnues, je les multiplie, je les

de tailles, de formes, de couleurs si variées qu’il

teste ». Ainsi, chaque année, de nouvelles variétés

requiert un véritable talent d’en composer des

oubliées sont mises à l’épreuve, avec plus ou

associations harmonieuses. Elles permettent un

moins de succès ! Puis, les plants sont greffés

magnifique effet graphique dans les bordures

sur Rosa laxa, une variété de porte-greffe très

ou massifs, laissant libre cours à la fantaisie de

résistante aux dégâts du gel : le résultat, moins

chaque jardinier.

flatteur de prime abord, assure une résistance et une longévité indiscutable aux rosiers aboutis. Sur 20 ans, une vraie sélection des meilleurs rosiers s’est opérée : la rose se doit d’être odorante, proposer une bonne qualité de floraison, révéler son tempérament, provoquer le coup de cœur. Qu’elle offre ses pétales soyeux, veloutés, dentelés ou pointus, aérés ou en pompon, ou qu’elle propose ses boutons discrets ou opulents, d’un coloris pudiquement

SÉVERINE DENIS

C’est perché sur les monts du Beaujolais, entre Lyon et Roanne, que Didier du Boullay cultive son jardin…

pastel ou d’un rouge intense… Cherchez bien, la vôtre vous attend, là, quelque part, dans l’indisciplinée pépinière des sapins.

104

•

Passer son temps dans ses serres plutôt que faire carrière, le choix de Didier.

105

LES AUDACIEUX

Maître-composteur Portrait d’un spécialiste PHOTOS ANNE-LORE MESNAGE

Pionnier du compost collectif en pied d’immeuble à Paris, Jean-Jacques Fasquel est également Maître-Composteur et a créé CompoSt’ory pour accompagner collectivités, bailleurs et établissements scolaires dans la mise en place de cette gestion locale des déchets organiques.

ean-Jacques Fasquel a pensé son

également au compostage les acteurs de terrain

BIO —

projet en 2007 et il a rapidement

qui vont démultiplier cette gestion citoyenne de

pu se réjouir : « Après une année

proximité des déchets organiques. Cette nouvelle

Jean-Jacques Fasquel a 48 ans. Il a passé les 15 premières années de sa « carrière » professionnelle à des postes de communicant et de management en entreprise notamment dans le secteur des loisirs : de l’organisation de spectacles chez Arachnée Concerts à la direction de Bercy Village en passant par l’exploitation cinématographique chez Pathé.

d’explications et de pédagogie

activité est très cohérente et complémentaire

auprès des différentes parties prenantes

avec mon métier de consultant-formateur en

(bailleur, municipalité, association des locataires,

développement durable car quoi de plus belle

locataires…), nous nous sommes retrouvés en juin

illustration du développement durable que

2008 à une vingtaine de volontaires pour inaugurer

le compostage. »

notre site de compostage. Cinq ans plus tard,

Jean-Jacques utilise aussi ses talents de

nous sommes près de 80 foyers à composter

communicant pour donner envie et magnifier

plus de 8 tonnes de déchets ! »

ce compost qui peut être glamour et sexy pour

Deux ans plus tard, l’équipe crée un jardin partagé

peu qu’on réinvente l’imaginaire associé. Les

d’une quarantaine de parcelles individuelles et

déchets sont en fait des ressources, ordure peut

quelques parcelles collectives, puis ont également

s’écrire alors en deux mots : or dur.

•

été installés des nichoirs, des récupérateurs d’eau mais aussi quatre ruches et un petit verger (pommiers, cerisier, pécher et figuiers). Petit à petit, il fait de ce projet bénévole initial une partie de son activité professionnelle. « Je me suis passionné pour le compostage. J’ai eu envie et besoin d’aller plus loin, de compléter mon expérience de terrain en dévorant la littérature sur le sujet et en me formant. Le Maître-Composteur que je suis devenu

POUR ALLER PLUS LOIN

accompagne désormais d’autres projets collectifs

www.compostory.fr

de compostage aussi bien dans des immeubles

Le jardin Santerre http://jardinsanterre.blogspot.com/

que des établissements scolaires et je forme

106

Pionnier du compost collectif à Paris, Jean-Jacques accompagne collectivités, bailleurs et établissements scolaires dans la gestion des déchets organiques.

Fondateur en 2006 de JJ & DD, agence conseil en communication responsable et en développement durable, Jean-Jacques Fasquel exerce son métier de consultant indépendant en tant qu’entrepreneur-salarié de la Coopérative d’Activité et d’Emploi Port Parallèle. Il enseigne dans l’enseignement supérieur et travaille comme consultant formateur en entreprise.

ANNE-LORE MESNAGE

Quand les ordures deviennent de « l’or dur » !

107

LES AUDACIEUSES

Se soigner autrement La naturopathie de Valérie

ISTOCKPHOTO.COM

PAR ISABELLE ABBÉ

L’automne arrive, les journées raccourcissent, le soleil est plus paresseux, l’énergie repart vers le sol et c’est le stress de la rentrée ! Dépêchonsnous d’aller à la rencontre de Valérie Cotro, Directrice des ressources humaines de botanic et naturopathe, pour profiter de ses précieux conseils et changer de saison en toute sérénité et en pleine vitalité.

ommençons par le commencement

CONSEIL N°1

CONSEIL N°2

et reprenons nos bonnes habitudes

LE DRAINAGE

LA VITAMINE D

Drainage du foie et des reins

La vitamine D est essentielle pour le bon

rosé… Un nettoyage s’impose ! Le corps doit

Si vous vous sentez en forme et que vous en

fonctionnement du système immunitaire ainsi

retrouver son équilibre en éliminant les toxines

avez envie, optez pour une cure de 10 jours

que pour la formation et le développement du

accumulées. Il sera ainsi prêt à affronter les

à 3 semaines de drainage du foie et des reins.

squelette. Aujourd’hui, on la voit comme une

alimentaires ! Finis les barbecues, glaces, sodas ou petits verres de

petits maux saisonniers dès que les premiers

d’elle. Les dosages montrent qu’elle est très basse chez de nombreuses personnes. L’été nous a permis, normalement, de faire le plein de vitamines D par modification du cholestérol sous cutané sous l’action des UV. Mais cette première transformation en nécessite deux autres au niveau du foie et des reins. Ce qui explique que, malgré de bonnes conditions d’exposition, certains taux restent bas, même en fin d’été. De plus, ceux dont les taux sont corrects puisent dans leur stock qui va diminuer en quelques mois. Une enquête récente fait apparaitre que 80 % des Français ont un déficit en vitamine D au pic de l’hiver. Alors plein feux sur la vitamine D que l’on trouve principalement dans des aliments d’origine animale comme le jaune d’œuf et les foies de poissons gras des mers froides. N’hésitez donc pas à consommer des huiles de foie de flétan, de thon, de maquereau, de saumon ou de morue. Et, comme dit précédemment, il est important de drainer le foie et les reins dans cette période automnale.

froids s’installeront.

véritable hormone et elle ne cesse de faire parler Drainage du foie Vous pouvez utiliser, à convenance, curcuma, romarin ou chrysantellum. Drainage des reins Si vous êtes nerveux, bilieux ou angoissé, optez pour l’aubier de tilleul sauvage. Vous pouvez également utiliser la prêle ou la reine des prés. Administration En infusion ou décoction. Maximum 1 litre par jour, 3 à 4 cuillères à soupe par litre. Ou sous forme de gouttes en gemmothérapie (macéras de bourgeons, de jeunes pousses ou de radicelles). Et bien sûr, n’oubliez pas de boire de l’eau. Une eau faiblement minéralisée type Montcalm, Mont Roucous, Volvic…

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FOTOLIA

BOTANIC

MOBALPA

LES AUDACIEUSES

CONSEIL N°3

CONSEIL N°4

CONSEIL N°5

LA VITAMINE C

LA MONODIÈTE

L’AIR

La plupart des mammifères sont capables de

Elle consiste à consommer un seul aliment

Une activité physique douce et régulière est

la synthétiser au niveau du foie ou des reins (ce

simple de votre choix pendant 24 heures. Cet

essentielle. Bon nombre de médecins ou

n’est donc plus une vitamine pour eux), mais

aliment peut être un fruit, un légume ou une

scientifiques le répètent mais nous n’en faisons

la majorité des primates (dont l’être humain),

céréale (de préférence sans gluten). L’objectif

pas assez, en général. Attention l’excès inverse

certains oiseaux et poissons en sont incapables.

est de reposer le système digestif en facilitant la

n’est pas bénéfique non plus. Restons vigilants,

D’après la théorie de l’évolution, ceci serait

digestion et en limitant la production de toxines.

un excès de sport fatigue le corps, amène une

le résultat d’une mutation génétique, survenue il y

Si vous êtes plutôt nerveux ou bilieux, privilégiez

production importante d’acide et de radicaux

a 40 millions d’années, bloquant la transformation

une monodiète de pommes cuites (compote,

libres qui oxydent le corps et l’amène à vieillir

du glucose en acide ascorbique. Dépourvus de

pommes au four, vapeur !). Si vous êtes tonique

prématurément. L’idéal serait de pratiquer

cette capacité de synthèse, nous devons la trouver

et sanguin, avec une bonne force vitale de base,

un exercice physique doux de 30 minutes par jour,

dans notre alimentation. La vitamine C est anti-

votre choix se portera alors vers le raisin noir style

comme par exemple la marche active au contact

oxydante et utile pour l’immunité, l’assimilation

muscat car plus riche en polyphénols et autres

de la nature. Valérie Cotro, avec sa sagesse et

du fer, la synthèse du collagène, etc. Les apports

molécules protectrices. Si vous voulez élargir

son humilité, conclut ses conseils de naturopathie

journaliers recommandés sont de l’ordre de

cette pratique à toute la famille, vous pouvez

par cette phrase de bon sens qu’on peut méditer

100 mg. Elle participe donc à la lutte contre les

appliquer cette méthode deux soirs par semaine

sans fin : « Tout excès nuit en tout… »

radicaux libres, responsables du vieillissement

pendant au moins 1 mois en privilégiant le riz

prématuré de l’organisme. De nombreux fruits

semi-complet, par exemple, pour son apport

(kiwis, agrumes, fruits d’églantiers et d’aubépine)

en minéraux, son effet régulateur de l’intestin et

mais aussi de nombreux légumes (tous les choux

tonifiant au niveau de la rate.

notamment les brocolis, la pomme de terre, la mâche, l’aubergine, le poireau, la chicorée, le persil, la bette…) sont sources de vitamine C. Profitons de cette belle saison où les fruits et les légumes sont nombreux. Choisissez-les frais, locaux et bio car leur teneur énergétique est DR

bien supérieure. La vitamine C est très fragile car hydrosoluble. Favorisez une cuisson douce, à la vapeur, afin de conserver vitamines et éléments

POUR TOUS CONSEILS vcotro@botanic.com

nutritifs. Si vous optez pour une complémentation, évitez la vitamine C de synthèse au profit d’une vitamine naturelle de type acérola.

109

•

LES AUDACIEUX

Manger autrement Bio : par où commencer ?

otre première réaction face à un produit bio : pourquoi est-ce plus cher ? De nombreuses contraintes liées

au cahier des charges bio augmentent le prix de revient des produits, notamment à cause d’un besoin en main d’œuvre supérieur pour un rendement plus faible que celui de la production conventionnelle. Mais il ne faut pas négliger les coûts cachés, notamment sanitaires, des aliments « non bio ». Par exemple, notre facture d’eau s’alourdit de frais de dépollution liés aux excès de nitrates. Et de nombreux agriculteurs conventionnels ne peuvent vivre de manière décente qu’avec le maintien de subventions d’État. Alors mille fois bravo ! Outre la facette santé, votre démarche sera sociale et éthique ! LES GESTES DE BASE POUR MANGER BIO SANS PLOMBER SON BUDGET Apprenez à lire les étiquettes Les labels alimentaires AB et bio européen (la « feuille ») attestent du minimum de 95 %

d’ingrédients biologiques. Pour pousser plus loin, les labels Demeter et Nature et progrès s’engagent sur les principes de biodynamie ou de partage social. Privilégiez produits de saison et locaux Préférez les produits cultivés en plein air, plutôt que sous serre ou en hors-sol. Élargissez la gamme de vos achats : goûtez de nouveaux produits, comme les légumes oubliés, LUDOVIC DI ORIO

PAR SÉVERINE DENIS

Que ce soit pour prendre soin de la nature, soutenir un autre mode d’agriculture ou pour éviter OGM et pesticides, vous êtes enfin convaincus de la nécessité de vous y convertir. Mais par où commencer ?

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et si le prix vous rebute, faites-vous expliquer les raisons de ce prix (désherbage et récolte manuelle, par exemple). Vous verrez que vous achèterez un petit « supplément d’âme ».

MARC CHATELAIN

Pour le bio, botanic propose de nombreux basiques à des prix économiques. C’est indéniablement par là qu’il faut commencer ! Cultiver son jardin (naturel, évidemment) est une autre excellente façon de manger bio.

111

LES AUDACIEUX

Mangez simple

LUDOVIC DI ORIO

Fuyez les plats préparés, trop riches en graisses, sucre et sel. De plus, le coût de la transformation industrielle pèse lourd dans le tarif final. Évitez les cuissons à haute température, micro-ondes et barbecue notamment : cette méthode transforme les graisses animales en acide gras trans, très Limitez les intermédiaires

nocifs pour nos artères.

Sélectionnez les circuits de distribution courts : les AMAP, le réseau Cocagne, les paniers paysans et

Cuisinez plus

les marchés de producteurs locaux à proximité

Favorisez une cuisine plus imaginative, avec

de votre domicile.

des aliments simples, agrémentés d’épices et

Vous pourrez observer à quel point il est valorisant

d’aromates. Limitez les morceaux à cuisson

de faire vivre par vos achats des paysans qui

rapide de type filet. Sélectionnez plutôt macreuse

œuvrent pour la qualité de vie des générations

et jarret, qui sont d’excellentes viandes à mijoter

futures.

et coûtent moins de 10 euros du kilo en bio. Et renouvelez vos ustensiles en Téflon et avec

Restreignez votre consommation de viande

revêtement contenant du PFOA.

2 à 3 fois par semaine suffisent amplement à notre équilibre : notre régime alimentaire actuel

Achetez en vrac

est trop chargé en protéines carnées et laitières.

Les prix s’allègeront et vous réduirez par la même

Notre consommation s’est adaptée à un type de

occasion la production d’emballages plastiques.

production intensif plutôt que selon nos besoins, mais sans envisager les conséquences sanitaires

Évitez le gâchis

et économiques : augmentation des maladies

Achetez selon vos besoins, et adoptez des

cardio-vasculaires, bilan carbone catastrophique.

produits qui se conservent mieux : une boule

Plus de 15000 litres d’eau et 7 kilos de céréales

de pain plutôt qu’une baguette blanche.

sont requis pour produire 1 kilo de viande. Adoptez le poisson Privilégier sardine, hareng, maquereau : ces espèces ne sont pas menacées et constituent de très bonnes sources d’oméga 3. Et dans la mesure du possible, recherchez le label MSC. Éviter le poisson d’élevage : 5 kilos de poissons sauvages réduits en farine sont nécessaires pour nourrir et produire 1 kilo de saumon d’élevage. Augmentez votre portion de protéines végétales Pour obtenir l’intégralité des éléments nutritifs essentiels, il faut associer céréales (blé, mais, quinoa, riz) et légumineuses (fèves, flageolets, lentilles, haricots rouges, pois chiches, soja, pois cassés). Cette alimentation plus végétarienne vous aide à réduire les portions par un phénomène de satiété accentué par l’absorption de fibres.

BIOS

Consommer des produits de saison, se remettre en accord avec le rythme de la nature…

112

LES AUDACIEUX

Fuyez les produits trop raffinés Les céréales non raffinées sont plus rassasiantes et plus nutritives. D’ailleurs, une quantité trop importante d’aliments trop raffinés dans son alimentation augmente la consommation de DR

sucre, de sel et d’acide gras insaturés, ce qui favorise les maladies métaboliques. En tant que consommateurs, ne négligez pas votre impact sur les marchés : consommer bio encourage la production, c’est un cercle vertueux : vous participez au développement d’une agriculture plus respectueuse de votre

POUR APPROFONDIR LE SUJET

santé et de l’environnement. Le changement

L’excellent et très complet

peut trouver sa force dans les petites choses

« Manger bio, c’est pas du luxe »

du quotidien…

•

Lylian le Goff aux Éditions Terre Vivante.

113

Certes, le bio coûte un peu plus cher. Mais derrière des produits sains se cache un savoir-faire bien différent et un process plus exigeant.

ANIMAUX Protégeons-les pour mieux les admirer. 116/

PORTFOLIO COULEURS NATURE DE FRÉDÉRIC RENAUD

126/

HIVER LES AILES DU DÉSIR

CHEVÊCHETTE D’EUROPE / FEUILLES D’OR Pas plus grande qu’un merle, cette petite chouette, curieuse de nature, entonne son chant doux et flûté à la tombée de la nuit, dans les vieilles forêts de montagne.

114

115

FREDERIC RENAUD

116

SAUVAGES

Couleurs nature de Frédéric Renaud Frédéric Renaud signe la photo du Tarin des Aulnes qui fait la couverture de ce numéro 3 du magazine de Botanic. Graphiste de métier, il n’en est pas moins épris de nature. Il arpente les massifs alpins sur les traces de cette espèce très rare et difficile à observer mais saisit aussi d’autres beautés sauvages : celle des chamois, des hermines ou d’autres oiseaux de montagne.

riginaire du Haut-Doubs, Frédéric

pour une meilleure connaissance des espèces

Renaud vit toute son enfance au

montagnardes et forestières puis dans la

contact de la nature, passant le

photographie, qui fixe l’instant privilégié et permet

plus clair de son temps dans la

de partager des émotions simples et primaires

forêt à guetter et découvrir la faune. Plus tard,

vécues au contact de la faune sauvage. L’an

il s’expatrie à Grenoble pour se rapprocher des

dernier, Frédéric Renaud éditait son premier livre.

montagnes et y exercer son métier de graphiste

Consacré à la plus petite chouette d’Europe, il fait

et photographe dans les sports d’hiver. Au départ

figure d’objet rare. Réalisé avec son ami Denis

simple observateur, il s’est très vite intéressé

Simonin, l’ouvrage représente quatre années de

à la photographie animalière. Au-delà de la

suivi de la chouette chevêchette dans les massifs

passion, c’est devenu pour lui, au fil des ans,

alpins. Il concentre le meilleur des milliers de

un besoin essentiel, vital, que de s’immerger dans

photos collectées sur cette espèce et dévoile

la nature. Son plaisir est dans la recherche de

sa vie secrète et mystérieuse dans l’ambiance

l’animal, son observation patiente, respectueuse,

magique des forêts de montagne…

POUR SURFER PLUS LOIN CHEVÊCHE D’ATHÉNA. Familière des bocages et des plaines agricoles, la chouette chevêche trouve refuge dans les vieux arbres creux. Malheureusement, ceux-ci sont bien souvent détruits inutilement, fragilisant de plus en plus cette espèce.

WWW.ACONTREVENT.FR WWW. UNCHOUETTELIVRE.COM (POUR COMMANDER LE LIVRE PAR EXEMPLE, ESSENTIEL DANS VOTRE BIBLIOTHÈQUE)

117

•

SAUVAGES

TICHODROME ÉCHELETTE / L’OISEAU PAPILLON Dans une paroi verticale, un oiseau aux ailes pourpres semble butiner la falaise en fouillant de son long bec les plus infimes infractuosités de la roche.

118

SAUVAGES

CHEVREUIL / SOUS L’AVERSE Nous n’aimons pas la pluie, les animaux le savent et sortent plus volontiers ces jours-là. Il n’y a pas de mauvais temps pour eux, pour les photographes non plus...

119

SAUVAGES

TARIN DES AULNES / OISEAU EXOTIQUE Pas besoin de grands voyages, un jardin en hiver peut accueillir de nombreuses espèces d’oiseaux colorés comme ce tarin des aulnes qui fait la couverture de ce numéro.

HERMINE / BLANC SUR BLANC Parée de sa toison d’hiver, l’hermine surgit de son terrier pour des courses folles sur la neige fraîchement tombée.

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BIEN-ÊTRE

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SAUVAGES

CHAMOIS / UN AIR DE SAVANE Allongé dans les herbes sèches, la végétation prend une autre dimension, et le décor s’enflamme en attendant une improbable apparition.

CHEVRETTE / DANS LES HAUTES HERBES Qui observe qui dans cette partie de cache-cache ? De longues minutes à retenir son souffle , immobile, seul le déclenchement de l’appareil vient troubler le silence de ce face à face.

123

BIEN-Ă&#x160;TRE

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SAUVAGES

TÉTRAS LYRE / RÉVEIL AU CHANT DES COQS Après une courte nuit dans la neige, j’ai rendez-vous avec l’un des plus beaux spectacles que nous offre la montagne, les parades amoureuses des tétras lyres.

GRANDS CORBEAUX / HAUTES VOLTIGES Loopings, vols sur le dos, escadrilles en formation et pourtant pas de bruits de moteurs. C’est pourtant à un véritable meeting aérien que l’on peut assister pendant les rassemblements hivernaux des grands corbeaux.

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Hiver Les ailes du désir PAR SÉVERINE DENIS

Comment aider les oiseaux qui fréquentent mon jardin ? Nous avons posé la question à un spécialiste : la Ligue pour la protection des oiseaux, la LPO pour les intimes. Association fondée en 1912, elle compte aujourd’hui 46 000 adhérents, donc 5 000 membres actifs. S’appuyant sur de nombreuses associations locales, la LPO est présente sur tout le territoire français.

‘activité de la LPO s’articule autour de

La bonne nouvelle est que chacun d’entre nous,

trois grandes missions : la protection

à son échelle, dans son jardin ou sur son balcon,

des espèces, notamment d’oiseaux,

peut agir pour favoriser l’accueil de la faune

la préservation des espaces

et de la flore…

naturels (plus de 27 000 hectares se trouvent sous leur gestion) ainsi que la sensibilisation

C’est à ce niveau que botanic et la LPO ont

et l’éducation du grand public. « Ces missions

décidé de se rapprocher. Partageant des valeurs

sont interdépendantes, nous explique Marc

et une envie communes d’agir en faveur

Observez le bec des oiseaux de votre jardin. S’il est pointu et fin, il est insectivore ; s’il est plutôt conique et large à la base, c’est un granivore. Préconisez des mangeoires adaptées aux petites espèces pour éviter que les plus grosses (étourneaux, pigeons, tourterelles, …) ne monopolisent leur nourriture.

Baldeck, responsable partenariat de l’Association. Si l’on souhaite protéger durablement les espèces d’oiseaux, il est nécessaire d’engager en parallèle des actions de préservation des milieux naturels, mais aussi de sensibiliser le grand public aux enjeux écologiques actuels ».

TA N

OISEAUX

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FOTOLIA

OISEAUX de la biodiversité au jardin et du jardinage biologique, c’est tout naturellement que botanic s’est engagée à soutenir le développement du programme Refuges LPO. Pour la LPO, le partenariat avec botanic est un DR

soutien précieux et un formidable porte-voix pour diffuser ses idées vers le grand public.

« Outre les refuges et nichoirs (…), vous pouvez aider les oiseaux de votre jardin en mettant à leur disposition un point d’eau, à l’abri des prédateurs. » les points d’une charte comme « Je crée les

l’enseigne dans l’amélioration de ses pratiques.

conditions propices à l’installation de la faune et

« Aujourd’hui, une vingtaine de magasins botanic

le flore sauvages » ou « Je renonce aux produits

sont estampillés Refuge LPO et des animations

chimiques » comme le préconise botanic depuis

LPO s’y tiennent pour présenter le programme

2008… Et c’est précisément cette politique de

et promouvoir les aménagements favorables

développement durable assumée par botanic

à la préservation de la biodiversité auprès des

qui a su conquérir la LPO !

particuliers » nous confie Marc Baldeck.

Outre les refuges et nichoirs que vous pouvez

Créer un refuge LPO est une démarche simple

installer dans votre jardin ou sur votre balcon,

dont les détails sont disponibles sur le site Internet

vous pouvez aider les oiseaux de votre jardin en

de la LPO (www.lpo.fr). Cela consiste à suivre

mettant à leur disposition un point d’eau,

Un nichoir, pour observer notamment les mésanges. Et selon le diamètre du trou en façade, une mésange charbonnière ou une mésange bleue…

FOTOLIA

De l’eau, c’est un point essentiel pour les oiseaux de nos jardins !

C’est également une opportunité d’accompagner

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OISEAUX à l’abri des prédateurs. « C’est un point essentiel, ajoute Marie Anne Person, formatrice animalerie FRANCK BODENMANN

chez botanic. Un point d’eau accessible été comme hiver sera d’un grand secours aux oiseaux de votre jardin. Il faudra aussi être attentif à respecter la saison pour proposer de la nourriture adaptée comme les boules de graisse. » D’ailleurs, les magasins botanic ne distribuent ces produits qu’en fonction de cycle de vie des oiseaux. De fin septembre à février, vous les trouverez au comptoir « Oiseaux de la nature ». Pour les nichoirs, « les oiseaux font des repérages, s’amuse Marie Anne Person. « Vous pouvez les installer à toute période de l’année, mais ne vous attendez pas à y accueillir beaucoup d’oiseaux de votre jardin, la majorité des granivores se construisent un nid ouvert, vous y observerez surtout des mésanges. » D’ailleurs, si vous souhaitez observer une la mésange, proposez-lui des graines de tournesol et espionnez-la : elle va récupérer la graine, s’éloigner puis la prendre entre ses pattes pour la casser avant de la consommer… •

FOTOLIA

À croquer !

FRANCK BODENMANN

caractéristique vraiment étonnante chez FRANCK BODENMANN

Les rougegorges ne sont pas friands des mélanges de graines, proposezleur des graines de tournesol seules. Ou idéalement des insectes séchés.

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