Magazine n°5

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BEAUTÉS TARDIVES Balcons et terrasses d’automne PLANTATIONS Préparez vos potées fleuries du printemps JARDIN GOURMAND Des arbres vigoureux et généreux en fruits

AUTOMNE HIVER 2014 - 2015

ENGAGÉS MAIS PAS ENRAGÉS ! ALIMENTATION Des associations et des pourleun monde plus beau Le vrai coût du bio et lahommes vérité sur gluten

ALIMENTATION TENDANCE DÉCO & BIO Ces idées Appel d’airreçues frais !qui nous font la peau

BOTANIC SE LANCE AMÉNAGER UN POINT DANS D’EAU L’APICULTURE Les abeilles n’ont plus le bourdon ! Un lotus dans la mare

TOUTES LES AMBIANCES DE NOËL SONT DANS LA NATURE DE BOTANIC !

JARDINERIE AU JARDIN NATURELLE Nymphéa, des plantes Détox des les solsnoces et gestes sains et de l’eau



SOMMAIRE

BOTANIC, LE MAGAZINE est réalisé par FREE PRESSE SAVOIE Technolac 18, ALLÉE DU LAC ST ANDRE 73 382 LE-BOURGET-DU-LAC CEDEX Tél : 00 33 (0)4 79 65 46 10 Fax : 00 33 (0)4 79 65 46 12 Site Internet : www.freepresse.com DIRECTEUR DE LA RÉDACTION / RÉDACTEUR EN CHEF CLAUDE BORRANI

claude@freepresse.com 00 33 (0)4 79 65 46 13

CONSEILLER ÉDITORIAL ET COORDINATEUR BOTANIC GILLES PANTEIX

gil.73@orange.fr

RÉDACTRICE EN CHEF ADJOINTE MYRIAM CORNU

myriam@freepresse.com

ÉDITO ACTUS

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AU JARDIN

Le printemps se prépare maintenant !

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PLANTES & BULBES

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POTS ET BACS POUR AMÉNAGER BALCONS ET TERRASSES

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www.soniaroussin.com RÉDACTION MYRIAM CORNU, LOÏC MARTIN, PATRICIA PARQUET, ISABELLE ABBÉ, LAURENCE NAVE-SINÈGRE, BENOÎT NAVE, MÉLANIE PONTET, VALÉRIE CORNU, GÉRALDINE RICHARD, NOLWENN PATRIGEON

A. CHILDERIC

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DIRECTION ARTISTIQUE SONIA ROUSSIN

P. 20

NOURRIR LE SOL, LES ENGRAIS NATURELS

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DES JARDINS GOURMANDS ET GÉNÉREUX EN FRUITS

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STYLISME PHOTO PHILIPPE DE STEFANO

NYMPHÉA, LES NOCES DE LA TERRE ET DE L’EAU

PUBLICITÉ — DIRECTEUR DU SERVICE COMMERCIAL ET DÉVELOPPEMENT KAMEL BEGHIDJA (46 11)

S. DELPEYROUX

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PORTFOLIO STÉPHANE DELPEYROUX

P. 38 46

DOSSIER LES ENGAGÉS

Ces associations et ces hommes qui travaillent à faire un monde plus beau.

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«ENGAGÉS MAIS PAS ENRAGÉS !»

— CHEFS DE PUBLICITÉ FANNY MARGUET MICHEL IANNONE (46 10)

mobile : 06 16 10 45 81 michel@freepresse.com ADMINISTRATION ET RELATIONS CLIENTS LAURENCE RÉMY

laurence@freepresse.com DÉPÔT LÉGAL : À PARUTION

LE FRANÇAIS, UN CONSOMMATEUR TOUJOURS PLUS RESPONSABLE

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kamelb@freepresse.com fanny@freepresse.com

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CONTRIBUTEURS PHOTOS ARNAUD CHILDERIC, AURÉLIE JEANNETTE, BOTANIC, CHRISTOPHE GOUSSARD, LOIC LAGNEAU, B&G MÉDIAS, APIDIS, MYRIAM-GAUTHIER MOREAU, SÉBASTIEN PERNETT, LAYROU MEIJEAN, CPIE SAVOIE VIVANTE, CÉCILE DUBART, MAXIME BEAUFEY, MICHEL BINDLER, AXELLE CHAREYRON, ISTOCK (EMBRA, DENIRA777, MOMCILOG, 4FR, VALENTYNVOLKOV, ELISAE, TROPPER2000, EUROBANKS, J-WILDMAN), DR

L’AZALÉE, UNE BEAUTÉ À REDÉCOUVRIR

S’ENGAGER POUR LA NATURE B&G MÉDIAS

CRÉDITS DE COUVERTURE : AURÉLIE JEANNETTE ; VIGNETTES (PHOTO 1) : CHRISTOPHE GOUSSARD ; VIGNETTES (PHOTO 2,3 & 4) : ARNAUD CHILDERIC

INTRODUCTION

P. 32 3

Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle par quelque procédé que ce soit des pages publiées dans le présent magazine faites sans l’autorisation de l’éditeur est illicite et constitue une contrefaçon. MAGAZINE IMPRIMÉ EN FRANCE sur papier PEFC (organisme chargé de promouvoir la gestion durable de la forêt).


SOMMAIRE

72 DÉCORATION

Tous les goûts sont dans la nature de botanic, pour une maison enchantée.

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MON (TRÈS TRÈS) BEAU SAPIN, ROI DU SALON !

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FOCUS LUMIÈRE

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PORTFOLIO BEAUTÉS DE NOËL

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BIEN-ÊTRE & MARCHÉ BIO

Les tactiques botanic pour se faire du bien et aller bien.

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RECETTES ENFANTINES

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FILIÈRE BIO : AU SECOURS DU MIEL DE QUALITÉ

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LE LAIT DE VACHE NOUS FAIT-IL LA PEAU ?

LA SANTÉ PAR LES HUILES D’OLIVE BIO

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NATUROPATHIE D’AUTOMNE

PHOTOS A. JEANNETTE / STYLISME P. DE STEFANO

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COSMÉTIQUES DE FÊTE

104 L’ESSENTIEL DES HUILES ESSENTIELLES

P. 76

106 ANIMALERIE

À plumes ou à poils, ils sont nos plus fidèles compagnons !

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CORAIL, UNE FERME BRETONNE PAS COMME LES AUTRES

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LE LAPIN NAIN D’ÉLEVAGE FRANÇAIS HAPPY-CULTURE, LES ABEILLES N’ONT PLUS LE BOURDON

A. CHILDERIC

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OISEAUX DE LA NATURE, COMMENT S’EN OCCUPER ?

P. 98 4

P. 110

A. CHILDERIC



A. CHILDERIC

ÉDITO

Engagés mais pas enragés !

L’engagement de botanic autour de la jardinerie naturelle, par exemple, est durable et fort.

Des associations et des hommes travaillent à faire de la planète un monde plus beau sans ménager leur énergie ! Militants, sans être dans le dur, ils agissent dans le bon sens pour faire de demain une source d’espoir et de joie. Le premier numéro de ce magazine consacrait son dossier « Demain, la terre » aux donneurs d’alerte. Dans ce numéro-ci, botanic souhaitait mettre en lumière des structures qu’elle soutient avec fidélité. Au delà d’aides financières ou opérationnelles, le meilleur service qu’on puisse leur rendre est de parler d’eux et de leurs actions, pour les aider à nous rendre service à tous, collectivement.

S

par exemple. Il a découvert, avec botanic, qu’on peut faire du commerce, mais pas n’importe comment. Cette forme d’engagement, une certaine force de conviction, des valeurs assumées mais pas « extrémistes », nous les partageons avec les associations que nous mettons à l’honneur dans ces pages.•

téphane D’halluin, notre responsable Développement durable et relations extérieures, coordonne nos partenariats. Il nous guide sur les causes à soutenir, en relation avec le jardin ou non, notamment autour de l’environnement et du respect de la nature. Il nous emmène avec lui par sa sincérité, son grand cœur. Il nous donne envie de l’aider, quand on le peut, car il se mouille. Il ne s’arrête jamais. Ni le week-end, ni pendant les vacances. Il ne survole pas le développement durable, il le VIT ! En même temps, il est ouvert d’esprit. Il a changé d’avis sur certaines notions économiques,

Luc Blanchet , Horticulteur et Président de botanic

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PAR MYRIAM CORNU

BOTANIC PART EN CAMPAGNE

Disons non aux pesticides ! Une première campagne de reprise des pesticides en magasins avait eu lieu en mars dernier, qui a été un succès. Du coup, botanic a décidé de rendre l’opération pérenne : on peut donc maintenant, au printemps et à l’automne, rapporter ses vieux bidons qui traînent à la cave et repartir avec des bons d’achat. Botanic se charge du traitement de ces produits toxiques et nous, nous n’avons plus aucune raison de résister au jardinage naturel !

Pesticides Ne les laissons pas nous tuer à petit feu ! Mais pourquoi devrions-nous leur faire confiance ? L’étude du professeur Séralini sur le maïs NK603 et le Roundup a été republiée cet été. Et si les conclusions ne sont plus nouvelles, on peut à nouveau réfléchir sur ce triste constat : le manque de transparence est total dans les tests de toxicologie réglementaires. Leurs protocoles ont été imposés par les industriels et maintenus par des experts en conflits d’intérêts. Cela touche autant les OGM que les pesticides, avec par exemple l’absence de test sur des pesticides en formulation ou sur les effets cocktail. Comment les industriels et les autorités peuvent-ils assurer la sécurité de leur produit s’ils n’ont aucune réponse à ces questions eux-mêmes ?!

Huile Émile Noël NOUVELLE RÉCOLTE COLLECTOR, INNOVANTE ET ÉCOLOGIQUE ! Issue des premières olives de la saison 2014, la nouvelle récolte d’Émile Noël se caractérise par des arômes d’herbe fraîchement coupée et d’un fruité vert intense. Cette huile vierge extra de qualité, est non filtrée et obtenue par extraction à froid, pour maintenir ses propriétés nutritionnelles. Elle sera disponible fin novembre dans les rayons botanic dans son packaging respectueux de l’environnement.

PREMIÈRE

Une usine française valorise nos déchets « hors tri » La première usine en France capable de trier industriellement les déchets ménagers et urbains issus de la poubelle grise a été inaugurée cet été en Haute-Loire. Cette nouvelle technologie brevetée 100 % française permet un recyclage des ordures ménagères de la poubelle grise. Jusqu’ici, ils étaient 100% incinérés ou enfouis avec les conséquences que l’on connaît pour l’environnement. Dix années de travail et de recherche ont été nécessaires pour aboutir à un nouveau cycle de vie pour plus de 90 % de ces déchets (contre 0 % à ce jour) par la valorisation en matières organiques, la réutilisation pour des emballages recyclables et l’utilisation des déchets en potentiel énergétique.

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Api-days

Amateurs de nature, les artistes en herbe de l’atelier Art Vivant avaient proposé au magasin botanic de Villeneuve-lez-Avignon d’exposer leurs œuvres. Une vingtaine de sculptures d’insectes surdimensionnés (60 x 40 cm), sont ainsi exposées durant tout le mois d’octobre. Réalisées en papier et carton, elles n’utilisent bien sûr que des matériaux recyclés !

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PAR MYRIAM CORNU

NATURE & SCULPTURE

Jours heureux pour les abeilles

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Marc Maisonnet, le référent apiculture de botanic, participait cette année encore aux Api-Days, ces journées destinées à la sensibilisation du grand public aux problèmes des abeilles. De nombreux magasins botanic jouent le jeu et les enfants, très curieux, ne sont pas en reste ! De quoi former de futures « sentinelles » pour les sentinelles de l’environnement que sont les abeilles, dont trop d’espèces sont menacées.

Au nom de la loi

Espaces verts

LES PESTICIDES INTERDITS EN 2016

UNE BELLE AVANCÉE POUR LES PNPP

Le gouvernement vient de faire adopter un amendement avançant au 1er mai 2016 l’interdiction de ces substances toxiques dans les espaces verts et promenades ouvertes au public. Soit 3 ans et demi plus tôt que l’échéance du 1er janvier 2020, prévue par la loi du 6 février 2014. Expliquant que cette anticipation est « techniquement réalisable », car « il existe des solutions alternatives à l’emploi des pesticides chimiques, avec de nombreuses références techniques. De plus l’interdiction n’est pas totale puisque les produits autorisés en agriculture biologique, les produits de bio-contrôle et les produits à faible risque continuent d’être autorisés ». Depuis le temps que botanic le dit (et le fait !).

Botanic soutient l’Aspro PNPP depuis 8 ans et c’est non sans fierté et sans soulagement qu’elle peut se réjouir de la nouvelle loi d’orientation agricole qui va contribuer à faciliter la mise sur le marché des préparations naturelles peu préoccupantes, les purins d’orties et compagnie. Les PNPP vont toutes rester du domaine public. Celles qui ne revendiquent pas d’action phytopharmaceutique (combattre directement un pathogène, une maladie, une espèce...) sont enfin reconnues comme Biostimulants dans la LAAF (Loi d’avenir de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt) votée cet été à l’Assemblée nationale. Un vote de bon sens qui prend en compte la réalité de terrain.

Huiles Vigean Le jeu des sept familles Vous êtes plutôt olive myrte citronnée ou olive gingembre ? Au jeu des sept familles, Vigean gagne à tous les coups ! Cette nouvelle gamme d’huiles aromatiques traduit au mieux le savoir-faire à la française. Pour la première, une robe aux beaux reflets dorés d’où s’échappent des notes de myrte et de citronnelle harmonieuses. L’attaque en bouche se révèle vive et raffinée avec une texture satinée du meilleur effet. Les accents citronnés et épicés s’imposent avec grâce. Un délice dans une soupe de concombre aux langoustines. À moins que nous ne préfériez la seconde, une grande huile de gastronomie, à la bouche à la fois puissante et distinguée ! Le fin du fin.

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PAR MYRIAM CORNU

ÉCOLOGIE MODERNE LES MINI FERMES URBAINES

A. CHILDERIC

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L’objectif de Farmili, jeune start-up lyonnaise ? Contribuer à faire du jardin la plus belle pièce de la maison ! Et réhabiliter le petit élevage familial dans les zones périurbaines. L’une de ses réalisations avait été choisie par la paysagiste Laure Planchais, chargée d’illustrer de manière pédagogique les pratiques du jardin de demain par le Ministère de l’écologie, dans le cadre des Journées du patrimoine. Réduction des déchets et ponte d’œufs frais tous les matins au menu. En plus d’une très belle pièce de mobilier vintage au jardin !

Echologia DES VACANCES QUI ONT DU SENS

PARTENAIRES PARTICULIERS

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Né d’un projet fou de deux amis d’enfance, Echologia, un parc exceptionnel de 70 hectares, se veut le plus grand observatoire écologique d’Europe. Dans le plus grand parc écologique de France et d’Europe, Echologia propose des hébergements insolites pour une étape pédagogique et ludique près de Laval, en Mayenne. Cabanes dans les arbres, sur l’eau, à flanc de falaise, tipis ou yourtes mongoles, tous ces hébergements qui sortent de l’ordinaire sont en parfaite harmonie et dans un pur respect de la nature. Tout, ici, a été pensé dans les moindres détails : protection de la faune, de la flore, habitat écologique, fonctionnement éco-responsable exemplaire et expérimental, restauration en circuit court, baignades naturelles et activités sportives…

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Du vert dans la ville

Le botanic Saint-Genst-Lerpt est partenaire de « Quartier libre » qui souhaite amener le jardin dans les quartiers de Saint-Étienne. Cette année, le magasin a par exemple offert des aromatiques et du potager dans le cadre de l’achat de potagers au carré par l’association qui met en place des mini jardins collectifs dans la cité de Monreynaud. Le personnel du magasin a aussi participé à plusieurs animations dans le quartier pour expliquer le principe des potagers au carré. Parce que chacun peut agir, à son niveau, pour rendre le monde plus beau !



NOS VALEURS

AUTHENTICITÉ, AUDACE, BIEN-ÊTRE, PROXIMITÉ, IMPLICATION

LE CLUB DES CINQ PAR DAVID ANDRÉ POUR BOTANIC

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Non seulement botanic a des valeurs mais elle n’hésite pas à les afficher ! L’enseigne veut les partager parce qu’en dépit de son humilité, elle a l’audace de penser que ce sont elles qui feront de notre monde un monde meilleur. Entreprise responsable, elle vise non seulement la performance économique mais aussi la performance sociale et environnementale. Parce que le « comment commercer » compte autant pour elle que le « pourquoi commercer ».

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A. JEANNETTE


AU JARDIN Le printemps se prépare maintenant ! 18 PLANTES & BULBES

20 POTS ET BACS POUR AMÉNAGER BALCONS ET TERRASSES

24 NOURRIR LE SOL, LES ENGRAIS NATURELS

26 DES JARDINS GOURMANDS ET GÉNÉREUX EN FRUITS

30 L’AZALÉE, UNE BEAUTÉ À REDÉCOUVRIR

32 NYMPHÉA LES NOCES DE LA TERRE ET DE L’EAU

38 PORTFOLIO STÉPHANE DELPEYROUX

Botanic s’engage, au quotidien, pour le concept de jardinerie naturelle. L’enseigne familiale ne se contente pas de belles paroles, elle met à notre disposition de vraies (et simples !) solutions pour que nous puissions, ensemble, respecter la planète et notre propre bien-être !

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AU JARDIN

PLANTATIONS DE BULBES EN POTS

À vos bacs, prêts ! PAR ISABELLE ABBÉ

Quelle joie de voir les premières fleurs éclore à la sortie de l’hiver ! Préparez vos potées fleuries de printemps en plantant des bulbes à l’automne, c’est le moment ! Des plantations de bulbes réalisées en octobre ou novembre enchanteront vos terrasses, balcons ou rebords de fenêtre en mars, avril et mai, en attendant les floraisons de pleine terre.

QUEL POT OU BAC CHOISIR ?

QUE PLANTER DANS VOTRE POT ?

• • •

Deux critères vont guider vos choix : • la période de floraison • l’esthétique, évidemment. Vous allez disposer vos différents bulbes dans votre pot en respectant impérativement la profondeur de plantation préconisée. En effet, si les tulipes doivent être enterrées à 20 cm de la surface, les narcisses doivent être plantées entre 10 et 15 cm, tandis que les anémones doivent se trouver sous seulement 2-3 cm de terre. Il est également important, surtout pour les gros bulbes, de respecter le sens de plantation, c’est-à-dire pointe vers le haut.

La profondeur du pot doit être au mois de 25 cm. Le diamètre et la forme du pot restent à votre libre envie ! Le pot doit être résistant au gel puisqu’il va rester dehors tout l’hiver, quelle que soit la région où vous habitez. Les pots en résine sont bien adaptés à cet usage. Il doit être troué pour pouvoir évacuer l’excès d’eau.

COMMENT GARNIR VOTRE POT ?

• Le fond du pot doit être couvert d’une couche d’environ 3 à 5 cm de billes d’argile ou de graviers. Ils assurent un bon drainage. L’excès d’humidité peut amener à un pourrissement du bulbe. • Le reste du pot sera pour moitié composé de terre végétale (ou terre de jardin) et de terreau de plantation (il est compact et granuleux) pour le reste. Laissez vos pots à l’extérieur, pour qu’ils profitent de la pluie, tout en veillant à ce que les coupelles qui les accueillent ne reste pas remplies d’eau.

Les bulbes peuvent être plantés les uns contre les autres. Évitez cependant de les planter trop près des parois du pot, certains pourraient être endommagés par le gel. N’ajoutez aucun engrais, la terre, à elle seule, est suffisamment riche pour assurer le développement et la floraison de tous ces bulbes ! Organisez ensuite vos bulbes selon vos envies : couleurs, variétés, dates de floraison…

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Planifiez avec soin le contenu de vos pots afin d’obtenir une succession de fleurs. Choisissez, autant que possible, des floraisons qui se chevauchent afin que vos pots soient continuellement fleuris. Pour obtenir des pots bien garnis, plantez les bulbes en couches successives. Parmi les bulbes adaptés à la floraison en étages, on va trouver les crocus (floraison précoce), les narcisses et les muscaris (floraison de mi-saison) et les tulipes (floraison de fin de saison). La très longue floraison des muscaris sert de lien entre les autres floraisons. Quelques idées de bulbes à plantation printanière : les Dahlias, les Bégonias, les Lys, les Cannas, les Freesias mais aussi les Nerines, les Jacinthes du Cap se déclinent en variétés diverses et variées présentant une grande diversité de fleurissement et une large palette de couleurs. POUR COUVRIR LA TERRE DU POT, VOUS POUVEZ OPTER

• pour un paillage minéral : graviers blancs ou de couleurs, ardoise • pour un paillage végétal : pensées ou viola par exemple qui napperont la terre tout en assurant un fleurissement permanent. •


AU JARDIN

QUE FAIRE DES BULBES APRÈS LA FLORAISON ?

Une fois la floraison terminée, vos bulbes sont réutilisables pour l’année suivante. La terre devra être changée chaque année pour assurer vitalité et floraison de vos bulbes.

A. CHILDERIC

Laissez-les en terre après la floraison. Coupez les fleurs fanées et attendez que les feuilles jaunissent. Aux alentours du mois de juin, récupérez les bulbes, installez-les dans une caisse avec de la tourbe sèche et stockez dans un endroit noir et tempéré pour un repos bien mérité !

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A. CHILDERIC


AU JARDIN

Pots et bacs pour aménager balcons et terrasses PAR PATRICIA PARQUET

L’automne est le moment idéal pour planter des végétaux. De quoi s’offrir une terrasse ou un balcon attractif l’hiver. Voici une sélection d’arbustes et de plantes à feuillages persistants pour réaliser de jolis pots et bacs. À vous de composer !

Le design s’invite aussi à l’extérieur. Finies les jardinières de Mamie ! Les silhouettes élancées et les pots colorés se font la belle sur nos balcons !

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A. CHILDERIC

« Pour l’entretien, sachez que l’hiver les plantes en bac meurent de soif contrairement à ce que l’on pense. » SUR LE BALCON, JOUER AVEC LES MÉLANGES

Comment s’y prendre ? Il faut commencer par mettre du terreau dans les bacs adaptés à la surface du balcon et ajouter de la terre de jardin afin de bien conserver l’humidité. Installer en premier les plantes arbustes de pépinière. Mettre les plantes structurantes les plus grandes. Devant et autour du balcon, on termine par poser les plantes les plus petites. À côté des graminées, pensez aux plantes bi-annuelles fleuries (cyclamens, pensées à petites fleurs) que l’on peut changer régulièrement pour avoir un aspect différent. Pour l’entretien, sachez que l’hiver les plantes en bac meurent de soif contrairement à ce que l’on pense. Il faut donc veiller à les arroser, même lorsqu’il fait froid. Arrosez si le terreau n’est pas humide. Pas besoin de tailler, on enlève simplement les fleurs fanées.

A. CHILDERIC

Les arbres fruitiers nains trouvent facilement place dans de tout petits espaces, sur nos balcons ou terrasses.

A. CHILDERIC

’hiver, contempler ses plantes aux subtiles touches de couleurs, c’est excellent pour le moral. Dans les bacs, il suffit donc de choisir des arbustes dont les feuilles ne tomberont pas. Il en existe de nombreuses variétés que l’on mélange pour le plus grand plaisir des yeux. Le nandina, appelé le bambou sacré, est une plante ornementale persistante au feuillage rouge. Le skimmia du Japon garde ses baies rouges en hiver. Le leucothoe est intéressant car son feuillage rouge change de couleur au cours de l’hiver. Parmi les plantes panachées, le pieris japonica qui se développe lentement possède un feuillage teinté de rose, de rouge, de blanc. Pour une touche de jaune, on préférera le choisya. Le laurier thym est intéressant car il fleurit un peu l’automne et offre des fleurs blanches tôt le printemps. Dans le choix des végétaux, il faut jouer avec les hauteurs. Les graminées sont des plantes basses. Parmi elles, les carex forment des coussins à feuilles brun doré ou se déclinent en blanc. Pour un aspect contemporain, l’ophiopogon est une herbe noire graphique qui offre des contrastes très intéressants et surprenants. Pensez également aux conifères rocailleux, tels que le genévrier de rocaille (variétés naines adaptées au bac), le pin de rocaille ou encore les petits thuyas en boule.

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AU JARDIN

« Les végétaux bénéficieront d’un volume de terre plus important dans les grands bacs en terrasse. » DES COULEURS FLAMBOYANTES SUR LA TERRASSE

Les végétaux bénéficieront d’un volume de terre plus important dans les grands bacs en terrasse. Le laurier, le thym, le bambou peuvent être mélangés à des arbustes qui fleurissent au printemps comme le genêt, le forsythia qui offriront des couleurs jaunes dorées et les variétés de lilas à petites fleurs. Dans d’autres gros pots séparés, l’érable du Japon offrira de belles masses de feuillage flamboyant l’automne. Il existe également une grande variété de rosiers dont le nouveau Knock Out, un rosier paysager. Les arbres fruitiers nains (griottes, pommes, poires, nectarines…) trouveront facilement leur place. Pour un espace plus champêtre et sauvage à la fois, il existe une grande variété de végétaux tels que l’érable champêtre, rustique et à croissance lente. Pour le Sud, l’arbousier appelé « l’arbre à fraises » en raison de ses fruits qui ressemblent aux fraises est très prisé. •

A. CHILDERIC

Pas besoin de pleine terre pour s’offrir les joies d’un mini monde végétal ! Une emprise au sol réduite pour cette cascade de verdoyance.

POUR PASSER UN ÉTÉ INDIEN À la fin de l’été, les jardinières font grise mine. L’automne est donc le moment propice pour leur redonner un peu d’éclat. Pour obtenir des jardinières et des bacs décoratifs, on joue avec les couleurs, les formes des feuillages et les graminées pour obtenir des compositions originales. Depuis le mois de septembre, les magasins botanic proposent de découvrir la collection Eté indien qui comprend près de 60 variétés de plantes à feuillages. La gamme comprend : • Les vivaces à feuillages décoratifs et les graminées à feuillages persistants. Parmi elles, les carex et les heuchères offrent une grande variété de feuillages colorés. • Les fleurs d’automne les mini-chrysanthèmes, les mini cyclamens, les sédums fleuris.

• Les petits arbustes les lierres (plantes retombantes), les fusains à feuilles décoratives, les mulen bachia (idéal pour le Sud de la France), les sédums décoratifs (tonalités de gris, jaune, argenté).

UN CONSEIL A. CHILDERIC

Plus on varie les plantes, plus on obtient un effet paysager. Pour vous aider à réaliser des compositions originales, à oser les mélanges, botanic vous donne rendez-vous en magasin. Vous découvrirez de nombreuses compositions dans des pots et bacs colorés et repartirez avec plein d’idées !

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A. CHILDERIC


A. CHILDERIC

Le compost, une manière simple, gratuite et naturelle de renforcer les qualités de son sol. «Il nous faut favoriser l’implantation des organismes vivants dans notre sol afin que les plantes soient bien nourries : ce sont les microbes (bactéries et champignons) qui rendent les éléments assimilables par les plantations. Or, les engrais chimiques ne stimulent qu’une population très réduite de microbes» explique Lydia Bourguignon, maître ès sciences agroalimentaires, fondatrice du célèbre Laboratoire d’analyse microbiologique des sols.

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AU JARDIN

ENGRAIS NATURELS

Nourrir son sol, c’est facile ! PAR PATRICIA PARQUET

L’automne est la saison idéale pour nourrir le sol. Depuis de nombreuses années, botanic a fait le choix de supprimer les produits chimiques et propose des engrais naturels. Gros plan sur les fumiers compostés, la corne broyée, la corne torréfiée et le sang desséché, parfaits pour booster le sol et les plantes. Sans nuire à sa santé ni à la planète !

DES ENGRAIS SIMPLES ET NATURELS

L’engrais naturel apporte principalement au sol des minéraux dont le but est de renforcer le système immunitaire de la plante. Grâce à l’absence de résidu dans le sol, l’engrais naturel respecte la vie du sol et ne la modifie pas contrairement aux engrais chimiques qui détruisent le sol. La corne broyée est un engrais d’origine animale, à base de corne de vache. Elle se présente sous deux formes : broyée (en copeaux) ou torréfiée (en poudre). L’avantage : elle apporte de l’azote au sol ce qui favorisera l’enracinement de la plante et le bon développement des tiges et des feuilles. On préconise d’utiliser la corne broyée en automne. La corne torréfiée est, quant à elle, broyée plus finement, ce qui présente l’avantage d’être plus rapidement assimilable par la plante. Il suffit de griffer le sol et de verser l’engrais. Le sang desséché, à base de sang de volaille, apporte de l’azote et de la potasse. Il favorise le développement des parties vertes de la plante, améliore l’enracinement et la production de fruits. Présenté sous forme de poudre, il se met facilement dans les fleurs et plantes en pots, au début du printemps. De quoi donner un vrai coup de sang à vos géraniums dès la sortie de l’hiver. Cela booste rapidement la plante et augmente sa capacité à lutter contre les maladies. •

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ne plante est semblable au corps humain. Si son alimentation est à la fois saine et équilibrée, elle a moins de risque de tomber malade. Nous nourrissons la terre qui à son tour nourrira les plantes. La nature nous apprend la patience. Tout doit se faire en douceur. On va nourrir le sol afin d’améliorer sa structure. Le sol capte les éléments dont il a besoin et les restituera à la plante au printemps quand elle en a besoin. La vie dans le sol est très importante car elle représente la richesse d’un terroir. Un sol sain, c’est-à-dire correctement nourrit à l’aide de produits biologiques, offrira des légumes et des fruits sains, riches en goût et excellents pour la santé. C’est le même phénomène pour les fleurs qui bien nourries seront plus jolies et plus résistantes. L’automne est la meilleure saison pour nourrir son sol qui disposera de tout l’hiver pour dégrader les matières organiques. GRANDES VARIÉTÉS DE FUMIER

BON A SAVOIR

Comment le nourrir ? En fonction du résultat et des plantes, on enrichira plus ou moins le sol. Les amendements biologiques améliorent la structure et la fertilité du sol. Tous ne possèdent pas les mêmes propriétés nutritives, il faut donc les adapter aux cultures. Pour les fruits et les fleurs, le fumier de cheval convient très bien. Pour un amendement de fond, pour tous les fruits et légumes du jardin, le fumier de ferme est le plus adapté. Si l’on souhaite vitaliser son gazon, un compost vert épandu à l’automne nourrira la terre en douceur. Pour les plantes en bac et pots, on recommande le fumier lombric composté. Il est sans odeur et a l’avantage d’être facilement assimilé par les plantes qui seront plus vigoureuses et solides. Un conseil : n’enfouissez pas le fumier profondément dans le sol, cela est inutile.

Une carte d’identité de votre sol Grâce à botanic, vous pouvez connaître et mieux comprendre votre sol. En partenariat avec le Lams, un laboratoire indépendant d’analyse de sol, botanic propose un kit d’analyse qui permet à chacun d’obtenir une carte d’identité de son sol. Pour cela, il suffit d’envoyer un échantillon de terre et de répondre à un questionnaire. Les experts du laboratoire, connus dans le monde entier, livrent un diagnostic et proposent une liste de produits biologiques disponibles auprès de botanic pour rectifier son sol de façon durable, tout en respectant l’environnement. En vente au prix de 149 € (125 € prix Club).

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A. CHILDERIC

Investissez quelques minutes de votre temps, cet automne, pour faire de la place Ă un petit nouveau : un hardi et garni fruitier aura fait son trou au jardin, au printemps prochain.

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AU JARDIN

Des jardins gourmands et généreux en fruits PAR PATRICIA PARQUET

Ils sont beaux et bons à la fois. Les arbres fruitiers se plantent aussi bien pour leur qualité ornementale que gourmande. Botanic propose près de 50 variétés pour leur offrir, cet automne, une place dans votre jardin.

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A. CHILDERIC

roquer une pomme fraîchement cueillie, manger délicatement avec les doigts une grosse framboise gorgée de jus sont des plaisirs qui ne s’oublient pas. Les fruitiers sont sans aucun doute les arbres préférés des Français. Ils offrent généreusement leurs fruits dès le retour des beaux jours, à condition de s’en occuper dès l’automne. Lorsqu’on les plante en pleine terre, ces arbres vont bénéficier de l’automne et de l’hiver pour s’enraciner. Bien installées pour le printemps, ils passeront plus facilement leur premier été. Pour les planter, choisir tout d’abord l’emplacement, réaliser un trou de 40 centimètres de profondeur, mettre du terreau au fond, glisser la plante, remplir généreusement d’eau l’espace vide et reboucher avec la terre retirée. La boue ainsi créée favorisera la croissance des racines.

Le meilleur moyen de se gorger en nutriments est de réduire le circuit de la «graine» à l’assiette. Une fois cueilli, le fruit, pour conserver son plein potentiel, doit être consommé au plus vite. S’il a poussé sur des sols riches, dont on maîtrise la qualité phyto-sanitaire, on est certain qu’il va nous nourrir correctement. Ce qui impacte directement notre santé… et celle de nos enfants !

« Croquer une pomme fraîchement cueillie, manger délicatement avec les doigts une grosse framboise gorgée de jus sont des plaisirs qui ne s’oublient pas. » EN PALMETTE, EN GOBELET ET ½ TIGE : CHACUN SA FORME

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Il est important de choisir la forme adaptée à votre fruitier, en fonction de la place dont vous disposez. Les arbres en palmette se présentent sous la forme d’un double U. Botanic propose des plantes qui ont déjà 7 années de culture. L’intérêt : on peut avoir une récolte dès la première année. Adaptés aux petits espaces, ils se plantent facilement en limite de jardin. Pour une variété identique, vous devrez choisir entre deux tailles de tronc différentes. En gobelet, la taille est plus petite (compter 80 cm avant le départ des branches). Cela facilite la récolte qui est à portée de main. Un arbre ½ tige sera plus haut (1,30 m avant le départ des branches). Il dégagera de l’espace en dessous, facilitant le passage.

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AU JARDIN

« Près de 50 variétés différentes sont proposées par botanic, en provenance de producteurs français. Elles sont sélectionnées pour leur qualité gustative, leur rendement et leur bonne résistance aux maladies. » Botanic propose également des arbres en racine nue uniquement en novembre. Ils n’ont pas eu de cycle de culture dans le pot car ils proviennent directement des champs. Cela favorise une reprise rapide. Les variétés sont nombreuses et les prix moins élevés. LA SÉLECTION BOTANIC : 50 BONNES RAISONS DE SE FAIRE DU BIEN AVEC DU BON

A. CHILDERIC

Près de 50 variétés différentes sont proposées par botanic, en provenance de producteurs français. Les variétés sont sélectionnées pour leur qualité gustative, leur rendement et leur bonne résistance aux maladies. Cet automne, des nouveautés sont à découvrir comme le cerisier Bigarreau Sunburst, le pêcher Grosse Mignonne (ancienne variété du XVIIe siècle, résistant aux maladies, donne de gros fruits), le pommier Grand Alexandre (variété ancienne, aux fruits de grosse taille). Pour les petits fruits, là aussi il y a du nouveau. Les framboises Black Jewel offrent de gros fruits noirs. Sucré, à manger frais, en tarte ou confiture, le kiwai (produit de petits kiwis qui se mangent avec la peau). Des variétés très résistantes ayant le label AB (agriculture biologique) sont à découvrir : framboise Willamett, framboise zeva, mais aussi des cassissiers, des myrtilles, des groseillers et des figuiers. Si vous ne possédez pas de jardin, optez pour les arbres fruitiers nains que l’on cultive en bac. Il en existe plusieurs variétés (griottes, pommes, poires, nectarines). Sachez enfin que le type de climat et la qualité du sol vous aideront à choisir vos arbres fruitiers. L’exposition idéale est au soleil, à l’abri, du vent et du froid. •

Très bien tolérés par les intestins fragiles (la framboise est l’un des rares fruits qu’on peut consommer sans risque le soir, par exemple), ces rubis d’enfance sont un appel à la gourmandise !

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Les astuces botanic

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Votre lopin de terre est exigu ? Pensez aux arbres «miniatures», comme le pêcher nain.

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• Pensez à mettre un tuteur aux arbres fruitiers lors de la plantation pour éviter qu’ils ne vibrent en cas de vent. Les racines pousseront plus vite ! • Si vous souhaitez avoir des fruits l’année qui suit votre achat, privilégiez les fruitiers en palmette. Sinon, un peu de patience, il faut bien attendre 2 à 3 ans avant la première récolte. • Pour les petits fruitiers, si vous souhaitez plusieurs récoltes pendant la saison, choisissez une variété remontante. Si, au contraire, une unique récolte abondante est préférable, prenez un non remontant. • Tous les arbres fruitiers et petits fruits sont garantis un an.



AU JARDIN

L’azalée, une beauté à redécouvrir PAR PATRICIA PARQUET

Plante de saison proposée par botanic en automne et en hiver, l’azalée offre une abondance de fleurs pour égayer nos intérieurs. Découvrez les nouveaux coloris !

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ifficile de s’en passer. L’azalée est une plante traditionnelle de la saison. Elle fait son apparition dès septembre et on la retrouve jusqu’au mois de mars. Son intérêt ? Cette plante fleurie est bien adaptée à l’intérieur. En fonction des variétés, sa floraison est abondante et peut durer entre 4 et 5 semaines. Elle forme une jolie boule. La couronne de fleurs varie entre 25 et 40 cm. Elle est comparable à un gros bouquet de fleurs, colorées et éclatantes. Du plus bel effet dans le salon ou dans un coin de la cuisine.

« Des couleurs électriques ou plus douces, l’azalée possède aujourd’hui tous les charmes pour colorer nos hivers ! » Dès le mois de janvier, botanic propose des variétés particulières aux couleurs pastel (bicolore) et lilas. De nouveaux tons pour alterner avec les azalées rouges, roses et blanches plus traditionnelles. On joue aussi avec les formes, tige ou pyramide, pour décorer. De septembre à novembre, les feuillages des azalées offrent un joli vert tendre. Les variétés tardives, à découvrir en début d’année, sont d’un vert plus foncé. Pour mettre en valeur les coloris, on joue aussi sur la couleur des cache-pots. Il est recommandé d’installer son azalée dans un lieu lumineux, sans soleil direct, loin d’une source de chaleur. L’azalée craint le froid et les températures élevées. Un conseil pour la garder plus longtemps : évitez de surchauffer la pièce dans laquelle elle se trouve. Pensez à l’arroser tous les trois jours, lorsque la terre est sèche. L’eau ne doit pas stagner dans le pot ou la sous-coupe car les racines risqueraient de pourrir. Botanic travaille en collaboration avec un producteur belge, certifié MPS*, un label de qualité qui garantit que la culture des azalées est respectueuse de l’environnement. Une raison de plus pour se faire plaisir ou… faire plaisir. •

La belle en version rose classique sied à tous les intérieurs. De nouveaux coloris, lilas ou bicolores, vont arriver dès le mois de janvier. Pour twister la traditionnelle azalée !

* MPS concerne exclusivement l’horticulture :

ce label encourage des pratiques de cultures respectueuses de l’environnement.

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NOUVEAU : DES AZALÉES PASTEL



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AU JARDIN

Nymphéa, les noces de la terre et de l’eau Botanic et Nymphéa, une symbiose pour un jardin plus vivant et bientôt au service de l’environnement grâce aux fantastiques ressources du végétal ! L’enseigne de jardinerie naturelle et la pépinière de plantes aquatiques partagent une même valeur : l’eau. Un bien collectif précieux que les deux entreprises défendent avec passion et expertise.

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PAR B&G MÉDIAS


AU JARDIN

DE L’ORNEMENT À L’ÉCOLOGIE

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Il y a longtemps que les chemins de botanic et de Nymphéa se sont croisés, grâce à des personnes passionnées. Côté botanic, c’est Alain Thomas, qui animait une structure dédiée au monde aquatique, avant de faire bénéficier l’enseigne de son expertise. Côté Nymphéa, l’expérience du végétal aquatique a trouvé son maître avec Philippe Prohin, qui les produit depuis de longues années. Nymphéa est donc devenu fournisseur de plantes aquatiques pour la jardinerie naturelle. Mais ce n’est là que le début de l’histoire. Car nous sommes à une époque où le bassin est surtout décoratif (lire aussi notre encadré). La prise de conscience environnementale gagne aussi les espaces aquatiques, qui ne sont plus seulement ornementaux, mais aussi un espace de vie et de biodiversité. Une évolution qui coule de source pour botanic comme pour Nymphéa, deux entreprises aux valeurs solides et anciennes en la matière. Par sa démarche globale, botanic se tourne résolument vers un jardinage responsable en offrant une large palette de solutions aux jardiniers. Botanic encourage donc les clients de l’enseigne à s’intéresser aux bassins, à la vie qui s’y développe. Quant à Nymphéa, la production se diversifie vers les végétaux de phyto-épuration, c’est-à-dire les plantes de milieu humide pouvant dépolluer l’eau ou le sol en surface. Une idée qui mènera loin Philippe Prohin. AUX GRANDS MAUX, LES GRANDS REMÈDES

« Les plantes sont capables de mener à bien d’indispensables missions d’épuration de l’eau ! »

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Nymphéa s’intéresse ainsi à la création de zones de traitement des eaux usées, qui ont pour mission de débarrasser l’eau de ses polluants. Le savoir-faire de l’entreprise lui permet de fournir, mais aussi d’installer, des zones végétalisées dans les stations d’épuration. Pour assurer une production de plantes capables de mener à bien leur mission d’épuration de façon constante, Nymphéa se dote d’un référentiel de bonnes pratiques, document de référence édité par l’Afnor en matière de production de végétaux aquacoles. Ce document n’a pas le caractère contraignant d’une norme mais définit les bonnes méthodes pour produire des végétaux de façon fiable et éco-responsable. Sur l’exploitation, un certain nombre de pratiques respectueuses sont ainsi confirmées et renforcée, comme la production des végétaux en cycle fermé pour éviter toute pollution du milieu environnant, ou encore un soin particulier porté au choix des végétaux pour ne pas contribuer aux invasions biologiques. Nous sommes en Camargue et ici, on ne plaisante pas avec ces choses-là ! Nymphéa se voit ainsi confier la fourniture des végétaux destinés à une nouvelle génération de zones d’épuration, les zones Libellule («Liberté biologique et de lutte contre les polluants émergents»). Il s’agit d’espaces aquatiques que l’on créé en aval des stations d’épuration pour rejeter une eau encore plus propre après son traitement par la station d’épuration elle-même. La zone Libellule a une vocation de traitement complémentaire de l’eau, mais doit aussi accueillir une vie sauvage. Et dans certains cas, elle peut devenir un espace naturel fréquenté par le public, qui peut se familiariser avec le milieu aquatique. La seule zone Libellule ouverte au public se situe à trois kilomètres de chez Nymphéa…

Aération de l’eau dans une zone de traitement modèle qu’ont visité les équipes botanic.

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Philippe Prohin, responsable de la pépinière Nymphéa et de son unité de recherche.

PETIT OU GRAND LE POINT D’EAU, UNE SOURCE DE VIE

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Dans les jardins, le bassin a longtemps tenu un rôle purement esthétique, avec des exigences particulières, comme une eau claire, des plantes à floraison colorée, des abords nets et souvent maçonnés. Cet usage s’essouffle pour laisser place depuis quelques années à une autre approche des bassins et des zones aquatiques, plus en harmonie avec la nature. Aujourd’hui, un espace aquatique offre l’occasion d’accueillir une grande diversité d’organismes vivants, quelle que soit la surface de l’eau. Un petit bassin en conteneur destiné à décorer un balcon ou une grande étendue d’eau libre se coloniseront rapidement d’habitants et un écosystème se met en place. Depuis la plantation jusqu’à l’arrivée des libellules et même d’animaux plus grands, l’évolution du bassin est un jeu passionnant ! Ce processus rapide et captivant ne réclame pas beaucoup d’intervention. Il suffit de bien penser le bassin au départ, grâce à l’information dispensée par les professionnels qui sont aussi des passionnés.


AU JARDIN

DEMAIN, DES EAUX PLUS PURES

PLUS DE VIE, MOINS DE POLLUANTS

Actuellement, en sortie de station de retraitement, les eaux usées ne sont «nettoyées» que de 80% des éléments qui les polluent. Les 20% de la pollution aquatique peuvent donc rejoindre le milieu naturel. C’est pour faire avancer cette situation dans le sens d’une eau plus propre que la réglementation est appelée à se renforcer. Mais les polluants qui échappent aujourd’hui au retraitement ne sont pas les plus faciles à éliminer. Il s’agit de matières que l’on ne filtre pas aussi facilement que les polluants majeurs (comme l’azote). Au contraire, ces micropolluants sont tenaces. Il s’agit d’éléments tels que les métaux lourds (que l’on appelle aussi «éléments traces métalliques» ou ETM) ainsi que les perturbateurs endocriniens (tels que les résidus d’hormones, d’origine médicamenteuse par exemple) dont on connaît les effets néfastes sur l’environnement, en particulier les poissons de rivière.

Pour mieux comprendre l’épuration par les plantes et la façon dont on peut les employer pour épurer l’eau, un partenariat s’est noué entre des acteurs techniques comme Suez Environnement et Nymphéa, et des institutions de recherche, comme l’Université de Tours, l’École des hautes études en santé publiques et d’autres. Dans ce vaste projet financé par les acteurs publics, Nymphéa a la mission d’étudier quelles sont les meilleures combinaisons de plantes et de substrat en matière d’épuration végétale. Dans la pépinière, on trouve donc depuis quelques mois une partie de laboratoire, à savoir des cultures contrôlées sous serre en conteneurs spéciaux, suivies par une équipe de chercheurs. Nymphéa a embauché, à cette occasion, une ingénieure pour suivre les expérimentations. DES BÉNÉFICES EN CASCADE

En se fournissant auprès de Nymphéa, botanic est donc assuré d’offrir à ses clients bien plus que des plantes aquatiques ! Régulièrement, l’enseigne emmène ses équipes (personnels des rayons bassins et plantes aquatiques de ses magasins) sur place, afin de se familiariser aux enjeux de demain, de conforter leurs connaissances dans ce domaine et d’en faire bénéficier les clients de botanic. L’enseigne s’intéresse de près à la technologie étudiée par Nymphéa afin de proposer à ses clients, dans le futur, des solutions pour dépolluer les eaux «grises» des particuliers et leur offrir les outils pour un jardin plus vivant. •

Pour que les eaux soient plus propres demain, il faut donc que la technique soit au point, à un coût et une efficacité raisonnables. Pour cela, les plantes jouent un rôle clé car le végétal constitue une ressource fantastique et encore inexploitée. Car les zones Libellule, aujourd’hui, fonctionnent de façon empirique. Comment être sûr de débarrasser l’eau de ses polluants, de léguer des cours d’eau moins pollués à nos enfants ? En menant dès maintenant une recherche avec les plantes. Et nous retrouvons Nymphéa au détour de cet enjeu.

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Ci-dessous : Alain Thomas, acheteur botanic.

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Découverte de la diversité des végétaux aquatiques et échanges sur les pratiques écologiques : les équipes botanic sont à l’écoute !



PORTFOLIO

STÉPHANE DELPEYROUX Voyage intemporel

Stéphane Delpeyroux a effectué des études universitaires scientifiques dans les domaines de la biologie et de l’écologie. Diplômé en gestion de la biodiversité, il travaille pour une association de protection des milieux aquatiques dans l’Eure. Fervent défenseur de l’environnement, il tente, à son échelle, de sensibiliser le grand public aux perturbations humaines via la photographie d’art. Ses sujets de prédilection ? La nature vierge et les paysages impactés par les activités anthropiques. Lisons son message en noir et blanc et en pose longue.

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Moeraki Boulders, Nouvelle-ZĂŠlande

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PORTFOLIO

Mangrove du cap Tribulation, Australie

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Chutes d’Iguazu, Argentine

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PolynĂŠsie francaise, Raiatea

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Mont Bromo, Java

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Laguna Colorada, Bolivie

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STÉPHANE DELPEYROUX PROCHAINE EXPOSITION

Parc du Kakadu, Australie

Stéphane Delpeyroux sera présent au 18 e festival de photos animalière et de nature de Montier en Der (Haute Marne) du 20 au 23 novembre 2014. Montier en Der est devenu au fil des ans l’évènement incontournable pour les photographes amateurs et professionnels, pour les amoureux de la nature et le grand public. Il reçoit plus de 80 expositions et plus de 40 000 visiteurs chaque année. En 2015, le programme de Stéphane va être chargé mais les dates ne sont pas encore bien définies (festival de photos nature de Namur en Belgique, en octobre 2015, et d’autres). POUR EN DÉGUSTER PLUS :

http://www.festiphoto-montier.org www.stephane-delpeyroux.com

La réalisation de l’exposition a été soutenue par le festival de photo de Montier en Der, Déclic Editions et Innova.

Parc national de Sajama, Bolivie

Daintree Forest, Australie

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ENGAGÉS MAIS PAS ENRAGÉS Ces associations et ces hommes qui travaillent à faire un monde plus beau.

48 ASSOCIATIONS ENGAGÉES : PORTRAITS

64 S’ENGAGER POUR LA NATURE

65 LE FRANÇAIS, UN CONSOMMATEUR TOUJOURS PLUS RESPONSABLE

Ils ne ménagent pas leur énergie : des hommes et des femmes, par le biais d’associations ou non, «militent» pour un monde meilleur, plus respectueux de la planète et de l’humain, sans être dans le dur. Botanic les soutient, avec fidélité, comme elle choisit des fournisseurs toujours préoccupés de développement durable. Chez Floragard, fournisseur terreau pour botanic (ici en photo avec Alain Thomas de botanic), par exemple, on est très soucieux de l’environnement : pour chaque hectare exploité, un nouvel hectare est remis en eau selon un principe de compensation.

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ENGAGÉS MAIS PAS ENRAGÉS !

DES ASSOCIATIONS & DES HOMMES

Elles font front pour un monde meilleur. Des associations ou structures de toutes tailles (mais souvent dénuées de gros moyens) tissent chaque jour la toile d’un avenir plus responsable. Militants, sans être dans le dur, les humains qui les composent travaillent à faire de la planète un monde plus beau et ne ménagent pas leur énergie ! Botanic les soutient, avec fidélité. La jardinerie naturelle a décidé de mettre leurs actions en lumière. Présentations.

Botanic soutient financièrement certaines des associations qui suivent depuis des années car elle considère avoir un rôle sociétal à jouer. De Aspro PNPP (l’association qui milite pour la reconnaissance officielle des purins d’ortie et compagnie) en passant par de petites associations locales ou par Générations futures, botanic se concentre sur les actions autour de l’univers du jardin, du bio, de la santé, de la préservation de la nature… Certaines des associations de ce dossier, comme Terre de liens, ne sont, elles, pas partenaires à proprement parler (pas encore ?) mais botanic est 100 % en phase avec la démarche et souhaite, au moins, vous alerter sur leurs actions. Botanic soutient bien d’autres projets comme la Ferme des possibles ou encore le projet d’une ancienne salariée, Christine Viron, qui a crée son entreprise autour des cantines scolaires bio. Loin des effets de mode, botanic a choisi de soutenir les associations de manière durable et de relayer leurs actions, restant fidèle à son engagement lorsqu’elle en prend un. Ainsi botanic soutient-elle certaines structures depuis plus de dix ans ! Petit tour d’horizon.

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ENGAGÉS MAIS PAS ENRAGÉS !

DES ASSOCIATIONS & DES HOMMES

Jardins du MIP à Grasse Voyage au pays d’essences

Incontournable en Pays de Grasse, le Musée international de la parfumerie (MIP) a enrichi son parcours d’un Conservatoire des plantes à parfum, mémoire de cet art spécialité locale et gardien de la culture olfactive. Didier Bordat, directeur de région pour le littoral, s’est impliqué dans la naissance de ce conservatoire botanique à ciel ouvert. Visite guidée de ces lieux enchantés terrain d’apprentissage et de sensibilisation ludique au jardinage biologique, thème si cher à botanic. PAR LAURENCE NAVE-SINÈGRE* * Biophysicien Diplômé d’État, ancienne assistante parfumeur, ancienne assistante scientifique en recherche clinique en dermo-cosmétologie.

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e parfum qu’exhale fleur, feuille, racine, active de nombreuses zones cérébrales, associant l’information à un contexte sensoriel global et émotionnel, pouvant laisser son empreinte pour la vie. C’est dire si ces Jardins, invitation à 90 minutes de flânerie, prennent tout leur « sens », faisant appel tant à l’odorat qu’à la vue et au toucher.

« Vétiver, onagre, on peut enfin mettre un «visage» sur les senteurs ! »

Sur le sentier olfactif, on découvre par exemple une multitude de menthes : menthe-chocolat, menthe-banane ou encore menthe-pamplemousse dans lesquelles il faut sans hésiter plonger et frotter les mains pour tenter de distinguer subtilement la note de fond qui se cache derrière la note principale… On peut également mettre forme, couleur, visuel sur des noms comme le vétiver, l’onagre et tant d’autres. Une immersion dans une encyclopédie vivante des plantes qui composent vos parfums, cosmétiques, arômes alimentaires, huiles essentielles… Autant d’objets et produits qui entourent votre vie quotidienne. DR

Trésor classique des parfumeurs, la rose.

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À Mouans-Sartoux, on peut visiter les jardins du Musée de la parfumerie au printemps et en été de 10 h à 19 h et en automne (octobre-novembre) de 10 h à 17h30. Fermeture le lundi.

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UN JARDIN GÉRÉ DE MANIÈRE NATURELLE

Une fois un petit canal bordé de pierres sèches traversé, on découvre la crèche des enfants du pays, des champs de roses, de lavande, de jasmin, d’iris, âgés d’environ 1 an, de quoi préserver la descendance. Au-delà de l’entretien de ces bijoux de la parfumerie, tout a été pensé pour votre plaisir, de la signalétique en cursive au mobilier de jardin en harmonie avec les lieux, de l’entrée sous un tilleul, à l’aire de pique-nique sous les cyprès, en passant par des pauses régulières à l’ombre de pergolas végétalisées. Le jardin a obtenu le label LPO et met tout en œuvre pour l’honorer, ce qui permet de voir au sein d’une première petite marre, ou sur les lotus jonchant le canal, des nuées féériques de libellules bleues ou rouges. Témoins de la volonté de favoriser la biodiversité, des « hôtels » à insectes ont également été installés sur certains arbres.

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Ce domaine de 3,5 hectares sera des plus attractifs vers la mi-mai, mais vous y trouverez tout au long de l’année un intérêt. Si toutefois vous y voyiez en été quelques feuilles jaunies ou mauvaises herbes, ne vous offusquez pas : la philosophie est bien de rester le plus fidèle possible aux conditions de vie de ces plantes dans leur milieu naturel. •

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JARDINS DU MIP 979 chemin des Gourettes, 06370 Mouans-Sartoux Tél. +33 (0) 4 92 98 92 69 HORAIRES Printemps - été (15 mars - 30 Septembre) : 10h à 19h Automne (Oct. - Nov.) : 10h à 17h30. Fermeture le lundi Fermetures annuelles : 1er Mai, 1er Décembre au 14 Mars TARIFS Plein tarif : 3 euros (4 euros pendant exposition temporaire été) 1/2 tarif : étudiants de plus de 18 ans, groupes à partir de 10personnes — Gratuité (sur justificatif) : - de 18 ans, chômeurs, handicapés, ICOM Billet commun MIP & Jardins du MIP Plein tarif : 5 euros (7 euros pendant exposition temporaire été MIP)

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ENGAGÉS MAIS PAS ENRAGÉS !

DES ASSOCIATIONS & DES HOMMES

Terre de liens Pour une agriculture bio et humaine

Soucieuses de la disparition galopante du foncier agricole au profit de la spéculation financière, une dizaine de personnes a décidé de se rassembler, dans les années 2000, autour d’un collectif rassemblant associations, agriculteurs biologiques et biodynamiques et finance solidaire pour que la terre reste vivable, vivante et active. Terre de liens était née. PAR ISABELLE ABBÉ

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C. DUBART - TDL

’action de Terre de liens porte, tout d’abord, sur l’acquisition de terres agricoles afin d’en enrayer la disparition, puis sur l’accueil et l’accompagnement des paysans pour leur accès à la terre. Face au besoin grandissant de capitaux pour financer les projets d’acquisition, un appel public à l’épargne est lancé. Le succès est immédiat et dépasse même les espérances. Il marque l’apparition de Foncière Terre de Liens, entreprise d’investissement solidaire ouverte aux citoyens, permettant l’acquisition de fermes pour y implanter des activités agri-rurales diversifiées. Ces fermes sont louées à des paysans engagés dans une agriculture de proximité, biologique et à taille humaine. RECONNUE D’UTILITÉ PUBLIQUE

Pour soutenir l’association : www.terredeliens.org.

Et si vous faisiez pousser des fermes ? C’est ce que nous invite à faire Terre de liens, en nous proposant par exemple d’épargner solidaire et utile.

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C. DUBART - TDL

Le collectif prenant toujours plus d’ampleur, il faut maintenant garantir des pratiques agricoles vertueuses et respectueuses de l’environnement, à très long terme. La Fondation Terre de iens, vient alors compléter le dispositif. Elle est reconnue d’utilité publique depuis mai 2013. Elle est habilitée à recevoir legs et donations afin de faciliter la transmission intergénérationnelle de terrains et des installations agricole en contrepartie de la préservation de l’usage agricole et biologique. Après 15 ans d’existence, le bilan de ce dispositif original est sans appel : Terre de Liens, c’est aujourd’hui 150 fermiers, 60 salariés, 250 administrateurs associatifs sur tout le territoire et 12 000 membres (adhérents, actionnaires et donateurs). •


ENGAGÉS MAIS PAS ENRAGÉS !

DES ASSOCIATIONS & DES HOMMES

Réseau de Cocagne Échangeons plus que des légumes !

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Des paniers frais, variés, bio chaque semaine, un circuit court, local, voilà les avantages que représentent les Jardins de Cocagne pour leurs clients. Un nouvel espoir, un avenir, le goût de la vie et le chemin du travail retrouvé, voilà ce qu’ils sont pour leurs employés. Botanic soutient, depuis 7 ans, cette association qui s’occupe de réinsertion par l’entremise de l’agriculture biologique. PAR MYRIAM CORNU

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e principe est simple : les Jardins de Cocagne permettent à des personnes en grande difficulté de retrouver un emploi et de (re) construire un projet personnel et professionnel. « Lutter contre les exclusions et la précarité en mobilisant les conditions d’un retour à l’emploi durable » fait partie de la Charte de ces structures. Les personnes recrutées bénéficient d’un contrat de travail et retrouvent un statut social, une activité et un salaire. L’impératif de production suscite une dynamique de travail et une reconnaissance d’utilité pour la société. On peut soutenir cette association d’une bienveillance infinie (y compris pour nous, puisque son autre objectif avoué est de nourrir sainement !) en achetant chaque semaine un assortiment de 5-6 légumes bio, de saison, locaux et solidaires : notre panier Cocagne ! •

On peut participer à des actions d’aide alimentaire en co-finançant des paniers en direction de familles en difficulté grâce au programme « 30 000 paniers solidaires ». Et lutter ainsi, chaque jour, contre l’exclusion.

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LE RÉSEAU COCAGNE EN CHIFFRES 120 Jardins de Cocagne, 9 Cocagne Innovation, 2 Fleurs de Cocagne, 2 Table de Cocagne, 2 Planète Sésame, 4 700 salariés des Jardins, 22 000 familles d’adhérents-consommateurs, 1500 bénévoles ! Une vraie ruche bienveillante !

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Les paniers de Cocagne près de chez vous www.reseaucocagne.asso.fr

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C. GOUSSARD

C. GOUSSARD

En réconciliant le social, l’économie et l’environnement, les Jardins de Cocagne sont devenus en deux décennies des acteurs majeurs de l’insertion par l’activité économique et un des plus gros maraîchers d’agriculture biologique diversifiée en France.

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DES ASSOCIATIONS & DES HOMMES

CPIE Savoie Vivante Pour un territoire toujours plus vert et dynamique

CPIE Savoie Vivante favorise depuis plus de 30 ans les initiatives sociales et environnementales sur son territoire. Un champ d’action très large pour cette association ancrée au cœur du département de la Savoie. PAR MÉLANIE PONTET

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ivante ! Ce n’est pas un hasard si cet adjectif fait partie de l’identité de cette association basée à Chambéry. Tournée plus que jamais vers l’avenir, CPIE Savoie Vivante multiplie notamment les actions auprès du jeune public grâce à un axe fort d’éducation à l’environnement et au développement durable. Une mission développée auprès des établissement scolaires et extra-scolaires qui font appel à l’association pour recueillir conseils et méthodologie à suivre afin de mettre en place leur projet de jardin pédagogique. À l’instar des jardins partagés toujours plus nombreux à pousser dans les villes et villages, ces potagers prennent racine directement dans l’école, le centre social, ou au cœur de la ville, et permettent de réunir les enfants autour de thématiques fortes comme la biodiversité, l’eau, le compost ou l’alimentation. Une activité fédératrice, enrichissante et valorisante soutenue par botanic via un don de matériel destiné à équiper ces graines de jardiniers.

DU DIALOGUE ET DES IDÉES CPIE SAVOIE VIVANTE

Fer de lance de l’association de bientôt 36 ans, cet axe est néanmoins loin d’être le seul cheval de bataille de la structure. Son champ de compétence se veut en effet bien plus large avec un objectif global : impulser et favoriser la dynamique des initiatives sociales et/ou environnementales en Savoie. Ou comment cette association labellisée CPIE (Centre permanent d’initiatives pour l’environnement) ne cesse de mettre son savoir et son expérience au service de son territoire. CPIE Savoie Vivante s’adresse ainsi à tous les publics, de l’élu à l’association en passant par l’école, le centre social, l’acteur socio-professionnel ou même le simple habitant. Moteur, l’organisme joue avant tout un rôle de conseiller et veut faciliter les échanges et le dialogue pour permettre à des projets divers de voir le jour. « Il peut s’agir d’accompagner une communauté de communes dans ses actions : bourse au co-voiturage,

réforme des rythmes scolaires, formation des salariés, une association d’animation voulant développer une offre de services pour les habitants d’un territoire... Et bien d’autres exemples encore » précise Fanny Floret, animatrice de l’association. Seul point commun : l’esprit d’initiative et le dialogue territorial. • En savoir plus : www.savoievivante-cpie.org

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CPIE SAVOIE VIVANTE CPIE SAVOIE VIVANTE

Des actions peuvent être proposées autour de la nature, dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires.

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DES ASSOCIATIONS & DES HOMMES

Ligue pour la protection des oiseaux La nature au cœur du sujet

Association emblématique, la LPO se bat pour préserver les espèces et les espaces. En 2014, elle a largement contribué à ce que les journées du Patrimoine intègrent la thématique nature. Une première. PAR MÉLANIE PONTET

Lâcher de gypaète.

L’ASSOCIATION COMPTE 400 SALARIÉS !

d’espaces naturels et, grâce à son agrément « Protection de l’environnement », elle est même en mesure de porter plainte et de se constituer partie civile contre les infractions relatives à la protection de la nature et de l’environnement.

La nature, sa mise en valeur et sa protection, c’est justement le fer de lance de la LPO. Forte de ses 46 000 adhérents, 5000 bénévoles actifs et 400 salariés sur le territoire national, cette association a vu le jour en 1912 pour mettre un terme au massacre du macareux moine en Bretagne. Oiseau marin devenu, depuis, son symbole. Depuis, elle a étoffé de manière significative son domaine de compétences en se consacrant à la protection des espèces, la préservation des espaces ainsi qu’à l’éducation et la sensibilisation à l’environnement. Un statut référence dans l’hexagone consolidé, s’il le fallait, par sa qualité de représentant officiel en France du réseau BirdLife International.

Des initiatives et un état d’esprit soutenu par botanic. L’enseigne a intégré dans ses rayons des produits sélectionnés par la LPO (nichoirs, mangeoires, etc.). Certaines des boutiques adhèrent par ailleurs au programme Refuges LPO qui offre l’opportunité aux particuliers, associations et collectivités d’inscrire leurs terrains dans le réseau des Refuges LPO, premier réseau français de jardins écologiques en faveur de la biodiversité. Depuis sa création, plus de 17 000 Refuges ont ainsi vu le jour sur plus de 26 000 hectares. Les ambitions de ce réseau sont simples : accueillir la faune et la flore tout en apprenant à réduire son impact sur l’environnement et jardiner nature. Autrement dit rejoindre les « Biodiv’acteurs » passionnés et investis qui forment les rangs de l’association depuis des décennies. À vous de jouer ? •

BOTANIC ENGAGÉE AUPRÈS DE LA LPO

Engagée, l’association s’investit sur des missions larges comme la mise en œuvre de plans nationaux de restauration d’oiseaux, d’actions d’éducation et de sensibilisation à l’environnement auprès des scolaires du grand public. Via son réseau de délégations, elle s’impose comme l’un des principaux conservatoires nationaux

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S. PERNETT

C

’est tout simplement la première association de protection de la nature en France. Et ce n’est pas un hasard si un peu plus de 100 ans après sa création et via l’initiative de son président, Allain Bougrain-Dubourg, elle a largement contribué à ce que les 31e journées du Patrimoine aient été placées sous la thématique « patrimoine culturel, patrimoine naturel. » Une initiative forte pour cette édition 2014 qui inclut pour la toute première fois le patrimoine naturel dans les festivités. Un coup d’éclat pour une bonne campagne de com’ ? Ce n’est clairement pas l’idée, l’objectif étant que la thématique « nature » soit définitivement intégrée à cet événement national comme une richesse à part entière.


L. MEIJEAN

DR

L’association veille aussi à assurer le suivi des oiseaux, après le lâcher.

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ENGAGÉS MAIS PAS ENRAGÉS !

DES ASSOCIATIONS & DES HOMMES

Jardin, art et soin Les fleurs sèment la santé

M. BINDLER

Botanic est un (petit) partenaire de « Jardin, Art et Soin ». Sa contribution financière reste certes modeste mais la collaboration est si durable et d’une telle qualité que les liens sont extrêmement forts. Puisqu’il s’agit directement de la santé des patients, « JAS » ne pouvait qu’être touchée par les engagements de botanic autour de la jardinerie naturelle, sans pesticides, sans polluants. PAR MYRIAM CORNU

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M. BINDLER

es jardins fleurissent autour de l’association JAS dont ce magazine botanic vous a déjà parlé à de nombreuses reprises, tant le concept est cher à l’enseigne de jardinerie naturelle. À l’origine, une idée simple et belle : le jardin, ce havre de paix, cet espace d’échange, de créativité et de liberté, doit prendre sa place dans les établissements hospitaliers ou les milieux spécialisés. Histoire de réinsuffler un peu de joie (et de vie, tout simplement) aux patients ! Et, mieux encore, de les soigner. Comme nous l’explique Alain Calender, fondateur et président de Jardin, Art et Soin, médecin des Hôpitaux de Lyon, spécialisé en génétique des cancers et maladies neurologiques. DE VRAIS FONDEMENTS THÉRAPEUTIQUES

M. BINDLER

« Nous intégrons les jardins dans la prise en charge et la prévention de la dépendance, qu’elle soit liée à la maladie (autismes, épilepsies, maladie d’Alzheimer, retard mental, affections du système nerveux périphérique), à l’avancée en âge, ou tout autre type de handicap affectant les fonctions cognitives et/ou motrices, La stimulation des circuits sensoriels, des mouvements et de la mémoire est fondamentale pour comprendre l’effet positif des thérapies cognitives en complément des stratégies thérapeutiques conventionnelles. Les jardins contribuent à donner aux patients les outils nécessaires pour retrouver autonomie, repères du temps, projets de vie, mouvement et dynamisme social. Sur des bases médicales et scientifiques, JAS intervient avec détermination pour offrir un nouveau concept de soin dans le cadre des maladies à impact neurologique. » Petit à petit, les projets sortent de terre et c’est ainsi qu’un nouveau jardin de soin a vu le jour à l’Institut Mutualiste

Montsouris, à Paris, à destination d’adolescents hospitalisés, ou encore à l’EHPAD de Crémieu, où les personnes âgées retrouvent le contact avec la nature. Et le sourire. •

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A. CHAREYRON

A. CHAREYRON

Le jardin de l’EHPAD Jeanne de Chantal, à Crémieu, inauguré par le député maire et le paysagiste André Gayraud, concepteur de cette réalisation.

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ENGAGÉS MAIS PAS ENRAGÉS !

DES ASSOCIATIONS & DES HOMMES

STRATÉGIE NATIONALE POUR LA BIODIVERSITÉ

Botanic, acteur officiel ? PAR NOLWENN PATRIGEON

Œuvrant sur le terrain et de manière concrète depuis de longues années, botanic, en toute légitimité, pourrait occuper une place officielle parmi les acteurs de la préservation de la biodiversité. Explications de texte.

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A. CHILDERIC

n le sait, de gros enjeux se jouent aujourd’hui autour de la biodiversité. Des sonnettes d’alarme ont été tirées et en 2010 des accords sans précédents ont été signés à Nagoya, au Japon. Ces derniers visent à mieux protéger les espèces et les écosystèmes de la planète et à en partager plus équitablement les bénéfices. Chaque pays a ensuite pu décliner sa propre stratégie permettant d’atteindre les objectifs fixés. La France est très concernée par cette problématique notamment en tant que deuxième espace maritime au monde avec ses régions outre mer, elle doit faire face à une responsabilité particulière dans la préservation du milieu marin. Une loi est donc prévue pour 2015. Elle permettrait entre autres de créer des zones en mer qui protègent le cycle biologique de certaines espèces de poissons ; elle obligera également une entreprise qui exploite une molécule dont elle tire ensuite un bénéfice de le partager. Une autre mesure phare de cette loi Biodiversité sera la création d’une Agence Française pour la Biodiversité. Celle-ci permettrait de rassembler tous les acteurs et de former un interlocuteur unique qui piloterait la politique de protection de la biodiversité.

BOTANIC, BIENTÔT ACTEUR OFFICIEL DE LA BIODIVERSITÉ ?

C’est dans ce cadre qu’un appel à reconnaissance de la Stratégie nationale pour la biodiversité a été lancé pour que tous les acteurs, publics et privés, dans tous les secteurs d’activités, puissent contribuer à la préservation de la biodiversité sur une base volontaire.

NOVAFLORE

« Avec la mesure phare de cette loi Biodiversité sera la création d’une Agence française pour la biodiversité. »

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Stéphane D’halluin, responsable du service Développement Durable de botanic a déposé un dossier auprès du ministère, mettant en avant les engagements de botanic pour le jardinage naturel. Avec ses partis-pris forts comme celui d’avoir supprimé les pesticides et engrais chimiques de ses rayons, la diffusion d’outils pédagogiques sur le jardinage naturel, son soutien et son étroite collaboration avec des organisations comme la LPO (ligue protectrice des oiseaux) ou l’UNAF (Union national des apiculteurs de France)… botanic espère bien être retenu et avoir ainsi une place parmi les acteurs officiels de la préservation de la biodiversité. Réponse cet automne ! •


DR

ABEILLES

Les aider à survivre, un enjeu majeur PAR VALÉRIE CORNU

Fervent défenseur du jardinage naturel, botanic n’a pas choisi de défendre l’abeille de façon durable par hasard : plus qu’un symbole, elle est un véritable baromètre de l’environnement. L’abeille n’est, en effet, pas un insecte comme les autres : la population de cette « sentinelle de l’environnement » se trouve en déclin et il est grand temps d’inverser la tendance. Depuis plusieurs années, botanic œuvre en ce sens : notamment en soutenant financièrement le programme « Abeille, sentinelle de l’environnement » de l’UNAF (Union nationale de l’apiculture française), avec la présence de ruches dans différents magasins, ainsi qu’en participant à l’organisation des APIdays chaque année en juin.

Preuve que la situation des abeilles n’est pas au beau fixe, des actions sont également mises en place au niveau européen avec le plan Urban Bees qui incite la population citadine à installer des nichoirs et à entretenir les espaces fleuris. Botanic a également soutenu ce plan financièrement pendant 5 ans espérant ainsi voir augmenter le nombre et la variété des espèces d’abeilles sauvages en milieu urbains et périurbains. Parce que même en ville, on peut être un acteur pour la biodiversité et préserver une espèce incontournable dans la pollinisation de 80 % des plantes à fleurs !

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Yes we can ! Chacun peut soutenir l’action de ces associations tout simplement en facilitant la vie des abeilles ! Le site www.urbanbees.eu fourmille d’informations très détaillées pour reconnaître les différentes espèces, leur créer et entretenir un environnement favorable diversifié. On y trouve des fiches pratiques pour construire des nichoirs de différentes tailles en recyclant des matériaux. Les contemplatifs pourront recenser les nichoirs occupés et en transmettant leurs résultats.


ENGAGÉS MAIS PAS ENRAGÉS !

DES ASSOCIATIONS & DES HOMMES

Le Français, un consommateur toujours plus responsable PAR MÉLANIE PONTET

Amateurs d’une consommation plus intelligente, plus simple, plus naturelle mais aussi plus engagée, les Français auraient pris un nouveau virage ces dix dernières années. C’est le bilan d’une étude consacrée à la consommation responsable menée sur dix ans. Et c’est tant mieux !

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ne bouffée d’optimisme ! Non, nous les Français ne sommes pas de simples « consommateursspectateurs ». Contraints notamment par la crise économique à changer de comportements, nous mettons la main à la pâte pour en terminer avec un modèle de consommation que l’on considère désormais obsolète. Mieux, nous devenons des acteurs investis de cette nouvelle tendance selon une étude annuelle menée sur 10 ans (2004 à 2014) par Ethicity (Groupe Greenflex) et Kantar Media Intelligence. Conscients de notre rôle à jouer, nous sommes 82 % à avoir constaté au cours de ces dix dernières années une amélioration de nos possibilités d’action par la consommation (choisir des produits écologiques, locaux, etc.) Concrètement, nous nous tournons vers des produits plus simples, plus robustes, davantage respectueux de la nature, de notre santé et de nos

valeurs et convictions. Out le gaspillage, on cherche désormais à consommer « plus malin » via l’achat de produits de saison, la comparaison des prix mais aussi en donnant une seconde vie à certains produits par le troc ou l’échange. Autre tendance forte observée par cette étude : une vague du « Do-it-yourself », le fait-maison, avec 69,7 % des Français qui avouent faire plus de choses par eux-mêmes côté cuisine, couture ou bricolage. Alors bien sûr, on se félicite pour cette prise de conscience. Mais si la sauce a si bien pris, c’est qu’elle correspond aussi à une offre globale plus large et accessible qui nous facilite la tâche. Des exemples ? Le tri sélectif rendu plus simple ou la baisse des prix du bio dont le chiffre d’affaires a explosé de 166 % entre 2005 et 2012... Une preuve que tout le monde a un rôle fort et déterminant à jouer dans cette quête essentielle d’une consommation toujours plus responsable. Alors, on s’y met tous ? •

A. CHILDERIC

Les Français font toujours plus de choses par eux-mêmes, en cuisine par exemple. Ils cherchent à acheter «malin» et se tournent de plus en plus systématiquement vers les produits de saison. Les marchés bio botanic répondent parfaitement à cette tendance.

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ENGAGÉS MAIS PAS ENRAGÉS !

DES ASSOCIATIONS & DES HOMMES

Sciences participatives : je m’engage pour la nature ! PAR GÉRALDINE RICHARD

La communauté scientifique ne peut à elle seule récolter toutes les données nécessaires à l’amélioration des connaissances sur la biodiversité. C’est sur la base de ce postulat que le Muséum national d’histoire naturelle est devenu il y a 20 ans un pionnier des sciences participatives en France. Amateurs ou experts, tous les passionnés de faune et de flore peuvent participer à différentes missions. En 2014, un programme chargé nous attend !

Wanted : espèces invasives !

Pour respecter la nature dès le plus jeune âge, le Muséum a créé « Vigie-Nature École ». Testé trois ans en Ile-de-France, ce programme a été étendu à toutes les académies en 2014. L’objectif : faire découvrir aux élèves la biodiversité qui les entoure via des programmes de recherche et d’observation ludiques et encadrés. Toutes les infos sur : www.vigienature-ecole.fr

En France, certaines espèces sont menaçantes, d’autres menacées. Pour aider les scientifiques à comprendre ces phénomènes et mettre en place les actions nécessaires, le Muséum lance des appels à témoins concernant :

Institution historique créée en 1635, le Muséum lle national d’histoire nature et ure se consacre à la nat ses relations avec l’espèce s humaine. Réparti sur 12 site e iqu tor en France, le cœur his is, du muséum se situe à Par s. nte au Jardin des Pla www.mnhn.fr

A. CHILDERIC

Sensibiliser les enfants

La communauté des Herbonautes Sur lesherbonautes.mnhn.fr, inscrivezvous pour participer à des missions dont l’objectif est de créer une base de données scientifiques, à partir des millions de photos des plantes de l’herbier de Paris, le plus grand du monde.

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Le ver plat Plathelminthe, prédateur féroce des animaux de sol. Apportez votre aide sur le blog bit.ly/Plathelminthe Le frelon asiatique, arrivé en France il y a 10 ans, fait des ravages chez les abeilles domestiques. Pour faire part de vos observations sur son expansion : inpn.mnhn.fr/espèce/ signalement/vespa L’écureuil roux, s’il n’est pour le moment pas considéré en danger, est cependant fragilisé. Vos témoignages sur ecureuils.mnhn.fr


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A. JEANNETTE


DÉCORATION Tous les goûts sont dans la nature de botanic, pour une maison enchantée.

68 MON (TRÈS TRÈS) BEAU SAPIN, ROI DU SALON !

72 FOCUS LUMIÈRE

76 PORTFOLIO BEAUTÉS DE NOËL

Botanic cultive toujours une longueur d’avance. Le concept qui lui est cher de «jardinerie naturelle» n’exclut pas un attrait marqué pour la technologie. Associée à Powatag, botanic est ainsi la première à proposer un service de livraison de sapin naturel à domicile. La seule mission qui vous incombera toujours : installer les jolies boules avec vos enfants. Et regarder leurs yeux briller !

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A. JEANNETTE

DÉCORATION

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DÉCORATION

Mon (très très) beau sapin, roi du salon ! PAR VALÉRIE CORNU

À l’heure où nous songions à la rentrée des classes, certains pensaient à Noël depuis longtemps : il faut dire que les sapins ne poussent pas comme des champignons !

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L. LAGNEAU

u’il soit coupé ou en pot, givré pour l’intérieur ou l’extérieur, flocké d’une des dizaines de couleurs possibles, avec ou sans paillettes, votre sapin sera forcément le roi du salon pendant les fêtes. Et chez botanic, on veille au grain : chez le fournisseur, des parcelles de plantation sont étiquetées botanic et la qualité y est régulièrement contrôlée. Emmanuel Guénin, spécialiste de la question « sapins de Noël » chez botanic, explique qu’ une « petite dizaine de variétés sont ainsi bichonnées durant toute leur croissance pour avoir une belle forme triangulaire, des branches réparties de façon homogène à tous les étages et de jolies aiguilles vertes ». En gardant toujours un œil sur le calendrier : ils seront coupés le plus tardivement possible pour garantir leur fraicheur.

Cultivé et raciné en pot, il bénéficie d’un temps de culture qui a permis aux racines de coloniser le pot. À la différence des sapins arrachés et rempotés juste avant l’expédition, le sapin botanic est en pleine forme, sa tenue en intérieur est optimum. Ne pas oublier de l’arroser quotidiennement.

BOTANIC, DES JARDINIERS PIONNIERS… ET BRANCHÉS !

« Avec l’application Powatag, botanic fait avancer le monde de la jardinerie et cultive le sens du service avec des sapins naturels livrés directement chez soi ! » Passée l’excitation de la venue du gros barbu chargé de cadeaux et après avoir fièrement égayé vos soirées, ça commence à sentir le sapin pour lui… Une fois de plus, botanic a pensé à tout avec une opération de recyclage : « En janvier 2014, près de 22 000 sapins naturels ont été ramenés dans les magasins botanic » selon Laurent Davier, responsable marché du jardin. « Nous les avons recyclés en compost vert. » Avec des horaires d’ouverture de magasins larges, ce service est bien plus simple qu’un dépôt en déchetterie et plus intéressant : en échange de votre ticket de caisse, vous repartez avec un bon d’achat de 7 €, valable 2 mois. On peut même aller plus loin en conservant le socle du sapin : l’an prochain, y siègera le nouveau résineux. Une belle occasion que cette fête (familiale par excellence) pour initier les plus petits aux bons gestes pour l’environnement. • 69

La technologie au service de la jardinerie, le virtuel en renfort au naturel : Powatag, c’est une petite application qui va nous faciliter la vie… et les envies, il faut bien le dire. Plateforme de shopping miniature, qui se love dans notre smartphone, le Powatag, encore méconnu, est une application qui permet de faire ses achats sans tracas. Après la suppression des pesticides de ses rayons, après le concept de potager au carré qu’elle a lancé (et qui a été depuis allégrement copié et… c’est tant mieux !), botanic se montre une nouvelle fois à la pointe et largement à l’écoute des besoins de ses clients et de leurs mode de vie : elle est la première jardinerie à mettre des produits à notre disposition via Powatag. Comme le Comptoir des Cotonniers et Princesse Tam Tam, botanic se lance sur l’application et fait avancer la jardinerie avec un grand sens du service : on pourra se faire livrer son sapin naturel directement chez soi pour Noël. Paré de rouge et blanc si on choisit le kit incluant la décoration, ou totalement nu, si on choisit le pack de base. Parce qu’on peut être amateur de jolies choses et ne pas transiger sur leur praticité ! Adieu les épines dans le coffre, bonjour le temps précieux économisé qu’on pourra partager avec les enfants, histoire de finir de décorer le plus beau des sapins de Noël, bien réel et… naturel.


DÉCORATION 2

Objets de convoitise SHOPPING

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1. PLAID FAMILLE

2. ORNEMENT

3. FLEUR

4. BANC

En 100% coton - Coloris : rouge 130 x 170 cm - Prix indicatif : 37,50 €

En dolomite - Coloris : rouge/blanc - Ø 8,5 cm - Existe en 3 modèles (oiseau, tête de cerf, cerfs) - Réf. 212068 - Prix indicatif : 2,95 €

En feutrine - H 3 cm - Réf. 212247 Prix indicatif : 1,65 €

En paulownia - 110 x 33 x 45 cm Réf. 213850 - Prix indicatif : 149€

5. TABOURET

6. LANTERNE MAISON

7. POMME ROUGE

8. POT TOSCANE

En paulownia - Ø 30 x 42 cm Prix indicatif : 42,95 €

En métal peint - 9,5 x 10 x 15 cm Existe en 2 coloris : rouge et blanc Réf. 212475 - Prix indicatif : 6,99 €

En résine - À suspendre Existe en 3 tailles Prix indicatifs : 1,20 € à 1,99 €

EDA Fabriqué en France En plastique injecté Ø 48 x H 40 cm - Coloris : tomate (existe en plusieurs coloris) - Prix indicatif : 24,95 €

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DÉCORATION

Focus Lumière PAR MÉLANIE PONTET

En décembre, les lumières s’emparent de la maison et du jardin pour leur donner une dimension féérique et magique. Une décoration à la portée de tous qui vient sublimer nos espaces et réchauffer nos cœurs !

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lles ont longtemps été la chasse gardée du célèbre sapin. Terminé ! Les lumières et guirlandes lumineuses ne sont plus seulement l’apanage du roi des forêts. Elles s’invitent partout dans la maison et passent même la porte d’entrée pour sublimer nos extérieurs et notre jardin. Une tradition instaurée depuis des lustres dans les pays nordiques et qui a déferlé dans les pays latins il y a 3 ou 4 ans. Les raisons d’un tel succès ? Probablement un contexte morose qui donne encore plus de pouvoir et de magie à ces lumières créant, à moindre frais, une atmosphère chaleureuse et féérique dont on a bien besoin. « Les Français accordent aussi de plus en plus d’attention à leur décoration, leurs plantes et leur jardin, explique Bernard Condeminal, responsable merchandising Marché de la maison chez botanic. La saison d’hiver veut que la maison et les végétaux soient endormis. Les passionnés ont donc à cœur de les « réveiller » pour qu’ils soient vivants et attrayants toute l’année. »

deux entreprises françaises comme fournisseurs principaux. Blachère est reconnu depuis près de 40 ans pour ses décorations lumineuses et notamment pour ses guirlandes intérieures. Festilight excelle de son côté pour l’extérieur et se distingue pour une collection « raccordable ». L’astuce : un système qui permet, années après années, de compléter son éclairage en ajoutant des guirlandes sur un même adapteur, à l’image d’un jeu de logo où tout s’imbrique. C’EST SIMPLE... MAIS C’EST BEAU !

Et c’est l’une des clés de notre attrait pour ces décorations lumineuses : tout semble à la fois ludique, créatif et simple. Pas besoin d’être un pro du bricolage ou de la déco pour parvenir à des résultats très esthétiques. Il suffit donc d’un peu d’imagination pour sublimer l’intérieur et l’extérieur de la maison. Et pour ceux qui manquent d’inspiration, botanic décline des tas d’idées chaque hiver au cœur de ses villages de Noël qui s’emparent des magasins. Les guirlandes prennent ainsi possession d’une lanterne, d’un vase, d’une cloche à suspendre, d’une bouteille ou d’un bocal. Elles illuminent nos plantes intérieures, nos centres de tables et viennent entourer de simples branches de bois mortes pour créer de véritables chutes de lumières. Du côté du jardin, on ne résiste pas au filet lumineux qui vient entourer nos buis boules et autres buissons de mille feux. Ni aux guirlandes qui vont habiller pendant quelques mois nos arbres fruitiers de leurs feuilles dévêtus. Ou comment, avec de petits détails, transformer son « chez-soi » en petit paradis féérique. •

PEU GOURMAND EN ÉNERGIE MAIS EXIGEANT CÔTÉ SÉCURITÉ

Et on aurait tort de se priver à l’heure où les guirlandes et autres accessoires lumineux proposés chez botanic nous offrent une totale sécurité et l’assurance d’une faible consommation électrique. Les led ont pris possession des rayons pour un éclairage puissant (et des factures d’électricité très light !) tandis que les régulateurs permettent de varier les intensités de lumière et de programmer les temps d’éclairage. Pour répondre à des impératifs de qualité élevés, botanic s’est tourné vers

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DÉCORATION

Lumières FOCUS

Étincelantes, de nature

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1. ETOILE À SUSPENDRE

2. LANTERNE

3. BOUGEOIR

4. LANTERNE ÉTOILE

En papier - Existe en 4 modèles : imprimé journal, noir à fleurs blanches, noir et cerf doré Existe en 2 tailles - Petit format : Ø 51 cm - Réf. 213285... Prix indicatif : 8 € Grand format : Ø 68 cm - Réf. 213286... - Prix indicatif : 12 €

En verre, fer et corde Existe en 2 tailles - Petit modèle : H 16,5 cm - Réf. 214841 Prix indicatif : 27,95 € Grand modèle : H 24 cm - Réf. 214840 - Prix indicatif : 29,95 €

En manguier, métal et verre L 45 cm - Réf. 213559 Prix indicatif : 39,95 €

En fer et en contreplaqué Existe en 2 tailles - Petit modèle : 11 x 11 x 24cm - Réf.213693 Prix indicatif : 18,50€ Grand modèle : 19 x 19 x 40cm Réf. 213700 - Prix indicatif : 27,50 €

5. CLOCHE RONDE FEDDE AVEC POT

6. GUIRLANDE BOULE

7. PHOTOPHORE

8. PHOTOPHORE MERLI

En verre - 20 Leds - 24 V - 2 W Blanc chaud - Effet moiré métallisé - L 1,90 m - Réf. 122812 Prix indicatif : 14,95 €

En étain et en verre Existe en 2 tailles : Petit modèle : 14 x 10 x 14 cm - Réf. 214149 Prix indicatif : 10,95 € Grand modèle : 18 x 12 x 16 cm - Réf. 214148 / Prix indicatif : 16,50 €

En verre, laine, bille de bois et mini pomme de pin - H 8 x Ø 8 cm Existe en 2 modèles - Réf. 215365 Prix indicatif : 4,99 €

En terre cuite grise et en verre Existe en 2 modèles - Petit modèle H 30,5 x Ø 13,5 cm Réf. 216786 Prix indicatif : 11 € / Grand modèle H 41 cm x Ø 17,5 cm - Réf. 213341 - Prix indicatif : 14 €

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DÉCORATION

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A. JEANNETTE

PHOTOS AURÉLIE JEANNETTE STYLISME PHILIPPE DE STEFANO

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DÉCORATION

Quand la glace et les frimas ne font plus frissonner ! Plongeons dans les délices des ambiances givrées d’une décoration botanic qui s’empare de la nature pour la réinterpréter en objets. Des objets qui sont autant d’hommages à sa beauté.

Jardin givré 77


DÉCORATION

Jardin d’hiver

Des fleurs précieuses comme dans des écrins de diamant. Le verre qui reflète et accroche la lumière. Des touches de luxe sans ostentation, joyaux de la nature.

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DÉCORATION

Nos âmes d’enfants qui dansent devant un feu de bois. Des rires et des cris d’une joie pure, venue du fond des âges et des forêts enchantées. Les animaux et la nature s’invitent au salon. À moins que ce ne soit l’inverse… Nous ne sommes plus confinés à l’intérieur, nous marchons dans la forêt des rêves.

Forêt enchantée 81


DÉCORATION

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1. FLOCON

2. SERRE

3. PLAID

4. TABOURET

En bois, jute, plastique et acrylique - 17 cm - Réf. 214505 - Prix indicatif : 4,50 €

En acier et en verre - Coloris : noir antique - 90 x 35 x 95 cm Réf. 213751 - Prix indicatif : 249 €

En fourrure synthétique 130 x 150 cm - Coloris : gris/noir Réf. 213890 - Prix indicatif : 68 €

En paulownia et fourrure synthétique - Ø 30 x 42 cm - Coloris fourrure : blanche / pieds : naturel Réf. 213874 - Prix indicatif : 42,95 €

5. PENDENTIF ÉTOILE

6. BOULE EN BOIS

7. OREILLER ÉCUREUIL

8. BOULE

En aluminium nickelé Coloris : argent - Existe en 2 tailles Petit modèle : 23 x 0,5 x 15 cm Réf. 215353 - Prix indicatif : 6,50 € Grand modèle : 28 x 0,5 x 20 cm Réf. 215354- Prix indicatif : 8,75 €

En vigne et noisetier blanchis Ø 10 cm - Réf. 216089 Prix indicatif : 3,75 €

En polyester - 40 x 40 cm - Réf. 213306 - Prix indicatif : 13,95 €

En verre - Coloris : blanc / argent / champagne - Boîte de 20 boules - Ø 4 cm - Réf. 212796 - Prix indicatif : 5,75 €

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1. PRODUIT texte et prix € • 1. PRODUIT texte et prix €


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A. CHILDERIC


BIEN-ÊTRE & MARCHÉ BIO Les tactiques botanic pour se faire du bien et aller bien

86 RECETTES ENFANTINES

90 LE LAIT DE VACHE NOUS FAIT-IL LA PEAU ?

94 LA SANTÉ PAR LES HUILES D’OLIVE BIO

96 MIEL

98 NATUROPATHIE D’AUTOMNE

100 COSMÉTIQUES DE FÊTE

104 L’ESSENTIEL DES HUILES ESSENTIELLES

Se faire du bien, prendre soin de soi, commence par l’assiette. Bien manger, c’est préserver sa santé et celle de sa famille. L’hiver arrive, cocoonons-nous !

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BIEN-ÊTRE & MARCHÉ BIO

UN GOÛTER & UN DÎNER AU GOÛT D’ENFANCE

DEUX RECETTES POUR MES ENFANTS, SANS GLUTEN ET SANS LAIT DE VACHE PAR LAURENCE NAVE

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* BIOPHYSICIEN DIPLÔMÉ D’ÉTAT, ANCIENNE ASSISTANTE PARFUMEUR, ANCIENNE ASSISTANTE SCIENTIFIQUE EN RECHERCHE CLINIQUE EN DERMO-COSMÉTOLOGIE.

En apéritif, brochettes de chèvre-pomme-châtaignes au miel de mon amie. En entrée, verrine de carottes et courges à la noix de muscade. Cuire les carottes et la courge à la vapeur. Mélanger les légumes cuits avec de la purée d’amande au blender jusqu’à obtenir la consistance souhaitée. Saler, poivrer et ajouter la muscade.

Verrine de betteraves et sa douceur de brebis. Peler les betteraves cuites, les mixer au blender avec du yaourt de brebis. Pas besoin d’assaisonner !

Verrines enneigées. Radis noir mixés au blender avec, dans un premier temps, un lait d’amande épais ajouté petit à petit (pour que lemélange ne soit pas liquide mais que le mixage puisse se faire), puis ajouter de la purée d’amande jusqu’à obtenir l’onctuosité souhaitée. Un soupçon de sel rose de l’Himalaya.

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Place au plat ! Gaufre de pomme de terre (6 gaufres)

— 400 gr de pomme de terre cuire et réduire en purée — 2 œufs — 2 c à s d’huile d’olive — 2 c à s de farine — Sel poivre et éventuellement pecorino Il n’y a plus qu’à mélanger et mettre dans le gaufrier. Attention à ne pas remplir toute la surface (afin que ça ne déborde pas en refermant).


DR

BIEN-ÊTRE & MARCHÉ BIO

rt Un doux desse e citronnée. ch La petite tou

lait d’amande Faire bouillir du exemple, rl’ Amande, par (Amandina de Pe chet de x). Ajouter un sa pour son crémeu de sucre. Rajouter un peu bio-flan citron. ine 500 ml, une diza Et surtout pour citron. ile essentielle de de gouttes d’Hu ritable igérateur. Un vé Une nuit au réfr ol. digestif sans alco

Pour le goûter Moelleux amande noisette poires au sirop sans lait ni gluten — 3 œufs — 200 gr de poudre (100 gr d’amande et 100 gr de noisette) — 100 gr du sirop des poires — 50 gr de sucre roux — 1 grosse cuillère à soupe de Mix Ma Vie sans gluten

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Couler dans un plat rond de 24 cm Disposer les quarts de poires Agrémenter de quelques gouttes d’alcool d’amande sur toute la surface (je mets 2 doigts au bout de la bouteille et agite sur le dessus du gâteau). Cuire 35 min à 180°C


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FILIERE BIO

Botanic et Apidis au secours du miel de qualité PAR GÉRALDINE RICHARD

Menacés autant par l’homme et l’agriculture intensive que par le frelon asiatique, le miel et les abeilles sont aujourd’hui en difficulté. Face à cela, botanic, dont le respect de la nature est l’une des valeurs principales, a mis en place un programme d’apiculture biologique.

L

a famille Perronneau est apicultrice depuis cinq générations. Originaire de Haute-Savoie, c’est désormais à Dijon qu’est basée la maison familiale sous l’appellation Apidis. « Mon grand-père a choisi Dijon pour son accessibilité stratégique aux différentes zones de transhumance », confie Thomas Decombard, attaché de direction et neveu de la famille. Chaque année, en effet, les cheptels de ruches voyagent près de dix fois à travers la France à la recherche des champs de fleurs désirés, produisant ainsi 17 variétés de miel mono floral (lavande, acacia, romarin…). Fort de 4500 ruches, Apidis en possède 1000 en agriculture biologique. 140 de plus ont vu le jour grâce au partenariat développé avec botanic. « Nous avions déjà soutenu des apiculteurs dans leur passage d’une agriculture conventionnelle vers une agriculture biologique, mais les ruches n’ont pas survécu. Botanic s’est alors tourné vers la famille Perronneau, déjà experte dans ce domaine », explique Florian Jacquet, acheteur marché bio chez botanic.

Pour produire un miel biologique, les contraintes sont grandes. Parmi elles : • Autour des ruches, un rayon de 5 km (distance la plus extrême qu’une abeille parcourt en butinant) doit être garantie sans pesticide et exempte d’infrastructures industrielles. • Le terrain devant les ruches doit être fauché manuellement exclusivement. • Contre les parasites, seuls le thymol (contenu dans le thym) et l’acide formique (produit par les fourmis) sont autorisés. • Le miel doit être extrait à froid.

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Exclusivement orienté vers le bio et précurseur dans ce domaine, il était logique que botanic trouve son bonheur dans l’apiculture pratiquée par la famille Perronneau. Une belle façon pour Apidis de valoriser ses produits et le travail acharné que cela nécessite. Il ne reste plus qu’à convaincre d’autres apiculteurs de rejoindre le mouvement… •


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ALIMENTATION ET SANTÉ

M-G MOREAU

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Le lait de vache : à consommer avec modération ? PAR BENOÎT NAVE* * OSTÉOPATHE DO À ANNECY, RESPONSABLE DE LA PRÉPARATION PHYSIQUE ET NUTRITIONNELLE DE PLUSIEURS ATHLÈTES DE NIVEAU MONDIAL, « PASSIONNÉ PAR LA PRÉSERVATION OU LA RESTAURATION DE LA SANTÉ OPTIMALE », « CONSCIENT (QU’IL N’EST) ICI QUE POUR PEU DE TEMPS ET DE L’INCROYABLE CAPITAL ÉCOLOGIQUE QUE L’ON NOUS CONFIE POUR QUELQUE TEMPS QU’IL FAUT PRÉSERVER, LUI AUSSI. » PHOTOS ISSUES DE L’OUVRAGE LAITS ET YAOURTS VÉGÉTAUX FAITS MAISON, AUX ÉDITIONS LA PLAGE.

Le lait de vache est comme une drogue : très riche en caséine, il provoque une dépendance par la fabrication de caséinomorphine une fois introduit dans nos organismes humains. On nous abreuve, en outre, de messages nous incitant à en consommer sans modération (pour le sacro-saint calcium censé empêcher la fragilité de nos os) mais les produits laitiers sont-ils vraiment nos amis pour la vie ? Le point sans langue de bois.

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M-G MOREAU

Les alternatives existent et elles sont savoureuses, en plus. Essayez donc la crème de coco à la place de la traditionnelle crème fraîche. Vous aimez les glaces ? Prenez des sorbets (purées de fruits).

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ous l’appellation « lait » s’entend évidemment le lait et ses dérivés (crèmes, fromages et desserts lactés). Ce produit de l’agriculture et ses dérivés sont depuis plusieurs décennies consommés en très grande quantité en Occident. Si les Scandinaves, Anglais et Américains nous devancent allègrement dans leur consommation quotidienne de lait en tant que boisson, nous les rattrapons peu ou prou grâce à notre consommation de fromages, de beurre, de desserts lactés et de crème. En France, environ 8,5% de la production totale de lait est commercialisée sous forme de boisson alors qu’environ 45% des 315 millions d’hectolitres produits annuellement sont transformés en fromage. Depuis plusieurs années se multiplient ci et là des écrits vilipendant le lait et ses dérivés pendant que d’autres ne cessent de vanter ses mérites d’aliment complet et indispensable à l’équilibre nutritionnel. Lequel de ces deux clans a raison ?

PARLONS D’ABORD DES INTÉRÊTS NUTRITIONNELS DU LAIT D’UN STRICT POINT DE VUE QUANTITATIF.

M-G MOREAU

Le lait est bien évidemment riche sur le plan minéral avec une teneur élevée en calcium (125mg/100ml). Il contient le phosphore nécessaire à l’assimilation du calcium. Il contient aussi des vitamines liposolubles D et A lorsqu’il n’est pas écrémé (la vitamine D est indispensable aussi à une bonne assimilation du calcium). Il apporte des sucres (lactose), des graisses (35 gr/l pour le lait entier) et des protéines. Ces dernières se classent en deux fractions principales : la caséine d’une part, qui représente 80% des protéines du lait, et deux protéines coagulables, la lactalbumine et la lactoglobuline. Comme on le voit, le lait paraît un aliment remarquablement complet. Notons aussi qu’il est alcalin, ce qui n’est pas inintéressant dans une alimentation moderne très nettement acidifiante.

seront alors retrouvées plus tard dans la circulation sanguine, induisant une réaction immunitaire. Au moins 40% des individus, (cf Denis Riché*), présentent une hyper perméabilité. Il serait étonnant que 40% de la population présente la même faiblesse génétique à moins que la nature et l’évolution n’aient vraiment mal fait les choses ! L’explication ne peut donc venir que de notre mode de vie occidental moderne, et donc de notre hygiène (ou plutôt manque d’hygiène) alimentaire.

Mais la blanche pureté et l’analyse nutritionnelle du lait n’en font malheureusement pas un aliment aussi parfait qu’il semble pourtant l’être. On sait depuis longtemps que certains individus sont notablement intolérants au lactose. Mais on a aussi, plus récemment, mis en relation de nombreuses pathologies autoimmunes et une consommation très exagérée de produits laitiers ! Diabète sucré juvénile, polyarthrite rhumatoïde, scléroses en plaques, néphropathies à IgA, maladie de Crohn pour ne citer que celles-ci, ont vu leur évolution ralentie voire stoppée par la suppression des produits laitiers, puis ont repris leur évolution à la réintroduction des laitages. Chez les sportifs en relative bonne santé, des pathologies musculo-tendineuses chroniques semblent avoir aussi pour origine une intolérance aux laitages. En fait, il semble que chez de nombreux individus une certaine fragilité (selon Jean Seignalet, médecin immunologiste qui a mis en place en France tous les traitements de rejet anti-greffes) mais plus probablement un déséquilibre alimentaire chronique provoquent une hyper perméabilité intestinale qui autorise le passage de protéines laitières non dégradées. Ces protéines

COMMENT SE FAIT-IL QUE CES PROTÉINES DE LAIT ENTRAÎNENT DE TELLES RÉACTIONS ?

Tout d’abord le lait n’est pas exactement un aliment. Ou pas uniquement un aliment. C’est ce qui en fait sa qualité mais aussi probablement sa toxicité. Les laits de vache, de brebis, de chèvre, ou humain, sont tous différents, nettement, dans leur composition. Ils sont en fait adaptés à chaque espèce animale. Même s’ils sont tous blancs ! En effet, il ne faut pas perdre de vue que le lait est l’unique aliment du petit mammifère en cours de croissance jusqu’à son sevrage, qu’il est aussi un complexe organique de transition assurant au nouveau-né les minéraux, vitamines, nutriments, hormones, cellules immunitaires, facteurs de croissance propres

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« La blanche pureté et l’analyse nutritionnelle du lait n’en font malheureusement pas un aliment aussi parfait qu’il semble pourtant l’être. »

souvent !), alors il n’est pas nécessaire de bannir les laitages mais il est probablement raisonnable de ne pas en faire en aliment de base. Quelques laitages par semaine seront digérés et métabolisés sans problème alors qu’une consommation pluriquotidienne ne semble pas recommandable. Mais comme le lait, et dérivés, sont des produit gras, il est vraiment important de s’assurer du mode de production. En agriculture biologique si possible, ou de la ferme voisine qui élève ses bovins en pâturage. Car les gras « cristallisent » nos ennemis publics numéro 1 : pesticides et autres polluants.

à chaque espèce et devant assurer une bonne croissance du jeune mammifère. Sans oublier tous les toxiques que ces animaux on pu/du ingérer au cours de l’élevage (antibiotiques). Des composants optimaux pour la race bovine ne le sont pas pour la race humaine. L’organisme est sûrement fort capable de se « débrouiller » avec un laitage de vache de temps en temps, mais n’est probablement pas apte à le métaboliser lorsqu’il est ingéré pluri-quotidiennement, comme c’est généralement le cas.

Bien sûr la majorité d’entre vous va se poser la question du calcium et de l’ostéoporose. Tout d’abord si vous avez voyagé quelque peu vous aurez remarqué que les peuples africains ou asiatiques ne consomment quasiment, voire jamais, aucun laitage, même ceux qui ne sont pas dénutris. Ce qui ne les mène pas pour autant tout droit à l’ostéoporose. Dans ces pays, le nombre de femmes ostéoporotiques est même très nettement plus faible que dans les pays occidentaux où la consommation de laitage est la plus forte. Ensuite, il apparaît que la réaction immune en cas d’intolérance aux laitages aggrave la déminéralisation osseuse. Le remède est pire que le mal ! Si vous êtes malgré tout soucieux de votre balance calcique, il vous reste bien d’autres possibilités : aliments non transformés (non industrialisés), poissons gras, légumineuses, fruits oléagineux (surtout le sésame et l’amande) sont de très bonnes sources de calcium*. •

À CE STADE DE VOTRE LECTURE, VOUS VOUS DEMANDEZ PROBABLEMENT : ET MOI ?

Il est en fait assez aisé de pressentir une hyper sensibilité aux laitages, de nombreux petits symptômes pouvant vous mettre sur la voie. Une fragilité veineuse (de petits vaisseaux qui éclatent, les jambes gonflées, rougeurs diffuses), un terrain allergique (rhume des foins, par exemple) ou asthmatique, des eczémas ou psoriasis, de fréquentes infections de la sphère ORL, entre autres, doivent vous mener à penser que vous êtes peut-être hyper sensible aux laitages. Si tous ces problèmes ne vous concernent pas, ou ne concernent qu’un seul type de lait (vache le plus

*Des études indépendantes menées par l’université de Harvard on démontré que l’ingestion quotidienne de plusieurs laitages ne modifiait en rien la tendance ostéoporotique. Ce qui corrobore les statistiques sur les taux d’ostéoporose dans les pays forts consommateurs de laitages…

Et moi, dans tout ça ? Si vous n’êtes pas convaincus, vous pouvez réaliser un test simple. Il vous suffit de supprimer durant 3 semaines la totalité de vos aliments contenant du lait (attention aux préparations toutes faites, aux pâtisseries industrielles, aux pizzas etc.). Il faut par contre être absolument strict, sinon on ne peut rien en conclure. Si vous constatez une amélioration de vos symptômes, vous savez que les laitages ne sont pas vos amis. Il vous faudra alors les éviter totalement quelques mois, avant de les réintroduire. Mais vous les consommerez alors avec parcimonie (maximum 3 à 5 portions par semaine). Attention, une réintroduction trop massive et vous risqueriez de voir les symptômes réapparaître aussitôt. Il arrive aussi fréquemment que les aliments à base de lait de chèvre et/ou de brebis soient bien mieux tolérés ! Les facteurs de croissance, la teneur en caséine (une protéine présente massivement dans le lait de vache et très peu présente dans le lait humain) y sont assez nettement différents. Voilà une alternative savoureuse.

Aux Éditions La Plage, de nombreux ouvrages inspirants. Laits et yaourts végétaux faits maison par Anne Brunner Prix : 13,50 euros

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Non, le gras ne fait pas grossir !

ISTOCK / DENIRA777

Le gras apporté en quantités normales (et c’est plus que l’on ne croit généralement !) ne fait pas sécréter d’insuline, contrairement aux sucres, céréales et féculents raffinés. Sécrétée en excès, l’insuline, substance fabriquée par notre corps, nous fait vieillir, mourir beaucoup plus vite, beaucoup plus jeune, beaucoup plus malade ! C’est la sécrétion d’insuline qui favorise le phénomène de stockage, pas le gras. En mangeant plus gras que ce qu’on imagine être bien, on grossit moins parce qu’on a simplement moins faim. Avec une alimentation plus riche en bonnes graisses, on subit moins les hypoglycémies réactionnelles (le caractéristique « coup de faim » de 11 h et/ou de 17 h). Surtout quand le système hormonal féminin s’en mêle… Les graisses sont aussi essentielles pour assimiler les anti-oxydants des carottes ou des tomates, par exemple. Elles nous empêchent donc, en sus, de vieillir prématurément ! 94


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NUTRITION

De l’huile (bio) dans nos rouages ! PAR BENOÎT NAVE

Depuis des décennies, les lipides (matière grasse chez les êtres vivants) ont été vilipendés, accusés d’être à l’origine des pires maux (obésité, maladies cardiovasculaires…). Essentiels, ils assurent de nombreuses fonctions vitales ! Nos hormones, notre cerveau, notre système immunitaire, notre intestin sont très vites perturbés par des apports en graisses inadéquats. Et, cerise sur le gâteau (sans sucre), le gras ne nous fait pas grossir, contrairement à ce qu’on croit ! Faisons la peau à ces idées reçues qui se font la nôtre.

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« Le gras ne fait pas grossir. Ce sont les sucres, le gluten et l’excès de « cru » qui nous font gonfler et grossir. »

n quelques décennies, si nos apports en graisses ont diminué (sous l’influence des lobby pharmaceutiques et agro-alimentaires), c’est surtout l’équilibre entre les différents types d’acides gras qui a été rompu. Le problème est que notre corps ne fonctionne pas différemment d’il y a dix mille ans ! L’alimentation, jusqu’au paléolithique, amenait quasiment 1 acide gras oméga-3 pour 1 oméga-6. Le rapport est maintenant souvent de 1 pour 15 ! Il nous en faudrait au pire 1 pour 4. Notre physiologie n’avait pas prévu cela ! Sans parler de l’augmentation considérable des apports en graisses saturées (nous mangeons beaucoup plus de viande qu’auparavant, fromages, laitages, charcuteries)…

De ces déséquilibres naissent de nombreuses pathologies (cardiovasculaires, mais aussi inflammatoires, neurologiques, tumorales), qui ne sont essentiellement que des « maladies de civilisation ». Les graisses, les bonnes, sont essentielles à notre bonne santé. Outre celles trouvées dans les poissons bleus (sardines, maquereaux, harengs, truites, etc.), on privilégiera celles les huiles végétales, remarquables sources d’acides gras essentiels lorsqu’issues de cultures de qualité. Il y a évidemment l’huile d’olive, mais aussi et surtout celle de colza, la meilleure source d’oméga-3. Idéalement, il nous faudrait une cuillère à soupe de chacune d’entre elle par jour. Intéressantes nutritionnellement et gustativement, l’huile de noix, chanvre, lin et cameline peuvent trouver place dans votre réfrigérateur, en bouteille de 50 cl maximum* ! Afin de préserver au mieux ces équilibres mis à mal par notre alimentation occidentale moderne, il convient d’éviter les huiles très riches en oméga-6, et donc, exit les huiles de pépins de raisin et de tournesol ! Enfin, les graisses ayant tendance à fixer les métaux lourds, pesticides, autres formes de polluants et toxiques, il est indispensable de s’approvisionner en huiles issues de l’agriculture biologique ! •

Attention à bien choisir des huiles de culture biologique : les gras fixent toutes les « cochonneries », pesticides et autres ! S’il y n’avait qu’un seul produit à consommer « bio », ce serait bien celui-ci. Les molécules aromatiques étant transportées par les graisses, elles sont en outre intéressantes d’un point de vue gastronomique !

* Toutes les huiles très riches en acides gras poly-insaturés (sauf olive) sont très sensibles à la lumière, à l’oxygène et à la chaleur.

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ARCADIE

Nos assiettes ont un goût de paradis PAR BENOIT NAVE

Vous connaissez probablement Cook ? Cette marque propose une gamme complète d’épices bio. Or, il est primordial de choisir ses épices en bio parce qu’on prend la plante « complète » : on n’épluche pas, on ne se débarrasse pas des résidus qui ont pu se fixer. Notre santé passe par ces minuscules trésors. Ce qui donne leur goût aux épices, ce sont des essences qui ont des propriétés stimulantes d’un grand nombre de fonctions de l’organisme. 96

M. BEAUFEY

À Madagascar, Arcadie développe un commerce équitable et solidaire permettant à plusieurs milliers de familles de vivre décemment. Mais cette démarche est appliquée aussi en France par la cueillette de 12 plantes médicinales sauvages en Auvergne ou bien avec le tilleul de la Drôme et du Vercors. L’objectif est de maintenir la production traditionnelle, mise à mal depuis plusieurs années par les importations à bas prix et de qualité médiocre.


M. BEAUFEY

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epuis 1991, Arcadie importe de Madagascar des épices biologiques, les premières épices certifées bio du monde. Madagascar, l’une des économies les plus pauvres du monde, a été préservée de l’invasion des pesticides. Dans une superficie à peine supérieure à celle de la France, on y trouve la gamme presque complète des épices utilisées en Europe : la muscade, le poivre, le curcuma, le gingembre et la fameuse “vanille Bourbon”. Les plantes ont toutes des compétences variées. La mélisse, par exemple, est un puissant (etc reprendre légende ci dessous) Les épices sont généreuses en propriétés. Anti-oxydantes pour la plupart, elles sont aussi des stimulants gastriques qui favorisent une bonne digestion (gingembre), des anti-fongiques naturels (l’ail), des anti-spasmodiques intestinal (cardamome, anis vert), etc. L’une de mes épices préférées est le curcuma, très puissamment anti-oxydant. C’est l’oxydation qui fait vieillir notre ADN, c’est le vieillissement de notre ADN qui provoque les mutations génétiques des cellules à l’origine des tumeurs. Donc des cancers. Vous voyez ce que je veux dire ? C’est aussi, au passage, un antiinflammatoire. Or l’inflammation chronique provoque aussi

« Les épices sont généreuses en propriétés. Anti-oxydantes pour la plupart, elles sont aussi de puissants stimulants gastriques… » la mutation génétique des cellules. Donc le curcuma est une vraie arme anti-cancer car il joue sur tous les tableaux de la prévention. Le principe actif du curcuma (la curcumine) est d’autant plus actif et bio disponible qu’il est associé au principe actif du poivre noir (la piperine), associée à un corps gras. Mettez en partout, dans tous les plats, dans les riz, les lentilles, légumes cuisinés, poissons, ne lésinez pas, faites-vous du bien… et du bon ! • 97


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LA CHRONIQUE NATURO DE VALÉRIE COTRO

Programme de prévention pour conserver sa bonne humeur ! Figurez-vous que notre humeur, donc notre état d’esprit, dépend largement de la façon dont nous traitons notre corps. Avec l’été peu généreux en soleil que nous venons de connaître, nous n’avons pas refait le stock de vitamine D (anti-dépresseur naturel). Nous ne sommes pas tous bien «ressourcés» à cause de cette météo capricieuse. Comment contrer cela et conserver la banane pour la rentrée et tout au long de l’hiver ? En suivant ces quelques conseils nutrition, respiration et hygiène de vie. PAR VALÉRIE COTRO,

son r e n g i o S ntation alime Que ton aliment soit ton médicament : cette citation d’Hippocrate, père de la naturopathie, a tout son sens et a été reprise par bon nombre de médecins comme le professeur Seignalet (lire notamment son ouvrage « L’alimentation ou la troisième médecine »). Certains aliments ont la vertu de prévenir le stress et conserver la bonne humeur ! • Les oléagineux : riches en magnésium (améliore la résistance au stress) : les amandes et les noix du Brésil sont les plus intéressantes. • Les poissons gras, riches en vitamine D (vitamine de l’humeur par excellence) et en omega 3 et 6 : acides gras essentiels permettant la souplesse des membranes cellulaires et jouant un rôle sur la fluidité du sang, les processus inflammatoires, le système immunitaire, les réactions allergiques et la régulation hormonale. Leur rôle est fondamental dans le fonctionnement du système nerveux.

NATUROPATHE, DIRECTRICE DES RESSOURCES HUMAINES CHEZ BOTANIC

• Les céréales semi-complètes ou complètes pour leur richesse en vitamines du groupe B (amélioration du fonctionnement du système nerveux notamment) et en glutamine (favorise la relaxation, la sociabilité et l’altruisme). Nous privilégierons les céréales pauvres ou sans gluten dans la mesure du possible : riz, sarrazin, millet, petit épeautre. • Volailles, fruits de mer, œufs, fromages pour leur richesse en acides aminés favorisant la détente comme le tryptophane, la tyrosine ou la taurine. • Les algues pour leur richesse en minéraux et protéines, plus particulièrement la chlorelle, la spiruline, la klamath (excellente pour améliorer la lucidité et la concentration). • Les légumes frais de saison et locaux, si possible crus ou cuits vapeur pour conserver les vitamines. Les légumes ont un apport important en calcium/magnésium et vitaminique (primordial pour prévenir les carences).

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Travailler son souffle au quotidien Travailler son souffle au quotidien : une respiration abdominale 5 mn par jour en prenant deux ou trois grandes respirations et expirations profondes. Dans la mesure du possible le midi, si le soleil est au rendez-vous et après la pause déjeuner, aller marcher au contact de la nature pendant 15/20 mn pour se recentrer. Ces moments « à soi » sont à privilégier pour aborder la seconde partie de la journée avec calme et lucidité.

Se ménager des temps de repos Se ménager des temps de repos régulièrement dans la semaine comme pratiquer la sieste par exemple, permettant à l’organisme de recharger la batterie et aussi au système nerveux de déconnecter un temps pour mieux repartir ensuite. Une sieste de 15/20 mn suffit pour rester en forme le reste de la journée. Notons que la relaxation permet au système immunitaire d’améliorer la production de globules blancs si nécessaires en inter saison pour affronter les maux d’hiver. •


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COSMÉTIQUES DE FÊTES

Mon programme anti grise-mine PAR LAURENCE NAVE-SINÈGRE* * BIOPHYSICIEN DIPLÔMÉ D’ÉTAT, ANCIENNE ASSISTANTE PARFUMEUR, ANCIENNE ASSISTANTE SCIENTIFIQUE EN RECHERCHE CLINIQUE EN DERMO-COSMÉTOLOGIE.

Ce n’est certes pas le meilleur moment de l’année pour s’exposer sous son meilleur jour : le temps ne se prête pas au teint hâlé et aux joues roses, les cheveux sont sous le bonnet, les mains dans les gants, il fait froid. Pourtant, il est temps de nous préparer pour les réveillons, dîners de fête et les photos qui nous immortalisent autour du sapin, de la famille et des cadeaux.

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as question de se livrer à un gommage intense la veille d’un grand jour, sous peine de voir sortir ces vilaines petites choses sur le menton. Non, la préparation se fait en douceur une à 3 semaines avant. 3 semaines étant l’idéal : cela représente le temps approximatif d’un renouvellement cellulaire, donc de quoi faire « peau neuve ».

« Mangue et brocoli au menu de nos chers cheveux, pour les empêcher de vieillir prématurément ! »

Donc, pour être belle sur les photos et éviter que Maman et Mamie ne vous gratifient d’un « Qu’est-ce que tu as mauvaise mine, ma chérie ! », cap sur le visage mais aussi les cheveux et les mains. Les cheveux sont le reflet de notre état général et de notre état d’âme. On oublie souvent d’en prendre autant soin

que du reste. Or, si vos cheveux resplendissent, il se peut que, juste en les regardant, vous resplendissiez également un peu plus ! Première chose, se passer la brosse dans les cheveux, pour éviter de tirer dessus quand ils seront mouillés. Ensuite, la technique idéale est de procéder à deux shampooings. Le premier, un shampooing classique va servir à enlever la « saleté », ensuite un shampoing adapté à votre type de cheveux (gras, sec…). Une fois la chevelure débarrassée de toute saleté, les actifs pourront faire leur travail. Si vous vous lavez les cheveux pendant la douche, commencez par eux. Lorsque vous allez faire ce deuxième shampooing, vous allez pouvoir le laisser poser pendant que vous vous occupez du « reste ». Maintenant, il est temps d’apporter la touche de douceur en appliquant une crème tout en massant et en fermant les yeux, en humant sa bonne odeur. Mon fidèle compagnon personnel est le masque à la mangue et au brocoli de SANTE, qu’on trouve chez botanic. La mangue possède un fort pouvoir gainant et hydratant grâce à son taux élevé d’acides gras essentiels. Le brocoli est extrêmement riche en antioxydants et en soufre constituant essentiel de l’acide aminé cystéine (contenu dans la kératine, matière première principale du cheveu).

Après Shampooing & Masque capillaire 2 en 1 Mangue/ Brocoli – SANTE (Label Naturkosmetik) Crème Visage hydratante basis Sensitiv Aloe Vera/Jojoba (karité, hamamélis, Mélisse) – Lavera (Label Naturkosmetik)

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Allez hop, on prend ses mimines en mains ! Si vous avez l’intention de mettre un joli vernis, pensez que la main entière risque d’être vue. Pauvres mains, qu’elles sont sollicitées ! Ne serait-ce que par le lavage : l’épiderme revêt en surface un film dit hydrolipidique, qui joue un rôle de barrière contre le dessèchement et les agressions. Lorsque vous vous lavez les mains, il est détruit l’espace de quelques heures. L’opération répétée plusieurs fois par jour, imaginez comme vos mains luttent. Alors, si vous n’y pensez pas toute l’année, essayez durant 3 semaines – le temps d’un renouvellement cellulaire - à balader partout avec vous votre crème pour les préserver, les embellir, sans ressentir cette désagréable sensation de tiraillement. Massez aussi vos ongles le soir dans le canapé en regardant la télé. La crème Basis Sensitive au beurre de karité et à l’amande douce de Lavera sera votre alliée. Pensez à mettre des gants pour faire la vaisselle ou quelque travaux plus importants. L’ALOE VERA, UNE BÉNÉDICTION POUR LE TEINT

Passons au visage. Là, je vous propose une cure de produits à l’aloé vera : Lle Gel Natif de Pur Aloe, la crème Basis Sensitive au jojoba et l’aloe vera de Lavera pour les peaux normales à sèches ou en crème de nuit ou la crème Aloe Vera Soft de Melvita plus aqueuse (et pour cause, elle contient 60 % d’aloe vera), pour des peaux moins sèches ou en crème de jour et pourquoi pas en baume pour ces messieurs.

« Des bons soins associés à une attention portée au contenu de vos assiettes, et même plus besoin de paillettes ! »

Aloe Vera Soft Baume hydratant tous types de peau-MELVITA (Label Cosmebio) Crème pour les mains basis Sensitiv Karité/Amande douce - Lavera : Ce produit a obtenu une mention « très bien » par le magazine de consommateurs allemand Öko Test (Magazin 03/2012). (Label Naturkosmetik)

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Gel Natif d’Aloe Vera à 98%– Pure Aloe, Ciel d’Azur (Label Cosmebio)

L’aloe vera est une plante grasse qui renferme des trésors pour nous ressourcer : hydratant, nourrissant, astringent, tonifiant, raffermissant, nettoyant, adoucissant (liste non exhaustive), c’est une bénédiction pour les teints ternes. L’aloe vera a un pH proche de celui de la peau, ne l’altère donc pas et peut même l’aider à se rééquilibrer si besoin. Grâce à sa richesse en eau et en nutriments, il permet d’augmenter le contenu en eau de la couche cornée et de préserver son intégrité. Tout comme la plante arrive à garder son eau en milieu aride, il permet à la peau de s’auto-hydrater. Grâce à certains acides aminés et au zinc, il agit comme astringent en éliminant les cellules mortes de l’épiderme, permettant à la peau de mieux respirer. Il resserre les pores et permet d’avoir une meilleure micro-circulation sanguine. Grâce à certains polysaccharides, il stimule les fibroblastes qui produisent le collagène et les fibres d’élastine ce qui confère à la peau une meilleure élasticité et réduit les rides. Alors début décembre, ou au moins une semaine avant les fêtes, appliquez le gel Natif Pur Aloe matin et soir sur une peau propre et avant votre crème de jour et/ou de nuit en allant jusqu’au décolleté, même un peu plus bas si vous le souhaitez.

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Si vous avez une peau grasse, pensez au masque d’argile (argile verte Catier), mais pas le jour même ou la veille ! Et munissez-vous d’une huile essentielle de tea tree, magique en cas d’éruption disgracieuse. Maintenant que votre peau est prête, osez les paillettes mais n’oubliez pas que l’extérieur est le reflet de l’intérieur alors pensez à l’alimentation saine qui est une excellente cosmétique !

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HUILES LES ESSENTIELLES

Testé et approuvé sur mes enfants ! PAR LAURENCE NAVE-SINÈGRE* * BIOPHYSICIEN DIPLÔMÉ D’ÉTAT, ANCIENNE ASSISTANTE PARFUMEUR, ANCIENNE ASSISTANTE SCIENTIFIQUE EN RECHERCHE CLINIQUE EN DERMO-COSMÉTOLOGIE.

Dans une petite trousse qui la suit partout, Laurence cache ses trésors : cinq minuscules flacons d’huiles essentielles. Grande adepte du naturel et du bio, maman de Julie et Benjamin, ce biophysicien dévoile le contenu de sa panoplie de secours.

CITRON

HÉLICHRYSE (L’immortelle)

ORANGE DOUCE

Indispensable, antibactérien, l’une des rares à pouvoir s’utiliser sans huile végétale si besoin (bien que recommandé pour les peaux fragiles). En cas de nez bouché ou de gorge irritée, on mélange 3-4 gouttes dans une huile végétale type amande douce (ou d’olive) et on masse les zones malades. Idem, en cas d’otite quelques gouttes pures en massage tout autour de l’oreille. Si l’enfant est petit, tester d’abord dans le pli du coude avec une goutte pour voir si il n’y a pas de réaction vive, sinon mélanger à une huile végétale. Le pli du coude est une zone très sensible qui est d’ailleurs utilisée en recherche clinique pour les essais d’allergie. Le donner en plus à raison de 2-3 gouttes dans une cuillérée de miel 3 fois par jour.

En cas de gastro-entérite, je mets 2-3 gouttes dans un pot de compote fraiche (ou en gourde) mais pas froide, je remue juste le dessus et je donne cuillérée par cuillérée à discrétion. 1 goutte dans une cuillère de compote à renouveler 3-4 fois par jour, désinfecte de l’intérieur et est anti-nauséeux. Vous pouvez également rajouter 1 goutte de tea tree.

Pour les bleus et bosses, redoutable efficacité. En revanche, ne pas dépasser 3-4 gouttes 3 fois par jour et temporairement chez les enfants en-dessous de 3 ans. Éviter chez la femme enceinte. Si vous êtes enceinte et que vous devez l’appliquer à un enfant, lavez-vous juste les mains correctement (ne surtout pas en mettre sur votre ventre).

Tellement apaisante, en massage 1 à 3 gouttes mélangées à une huile végétale dans le creux de la main. Faites un petit massage douceur à votre bout’chou, une fois qu’il est au lit sur le plexus solaire, plaisir des sens et des essences… et, petit plus, l’odeur restera dans la chambre.

CREDIT ISTOCK / TROPPER2000

TEA TREE

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ISTOCK / VALENTYNVOLKOV

RAVINTSARE (issu de l’arbre à camphre) (Attention ne pas confondre avec ravensara) C’est le remède pour les rhumes, nez bouchés, bronchites, tous ces petits désagréments de l’hiver. Aucun risque pour les enfants même à partir de 3 mois. L’idéal est de mettre 4 gouttes mélangées à une huile végétale dans le creux de la main et masser le thorax et le haut du dos. On peut également en mettre 2 gouttes dans une cuillérée à café de miel.


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A. CHILDERIC


ANIMALERIE À plumes ou à poils, ils sont nos plus fidèles compagnons !

108 CORAIL, UNE FERME BRETONNE PAS COMME LES AUTRES

109 LE LAPIN NAIN D’ÉLEVAGE FRANÇAIS

110 HAPPY-CULTURE, LES ABEILLES N’ONT PLUS LE BOURDON

113 OISEAUX DE LA NATURE, COMMENT S’EN OCCUPER ?

Tous les animaux vendus par botanic ont été élevés dans le plus grand respect. Alimentation, jouets, abris, le meilleur est sélectionné pour tous les autres non vendus par l’enseigne (poules, chats, chiens, etc.).

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DR

Les coraux se trouvent dans toute la partie Sud du globe, sur une bande allant de l’Amérique centrale jusqu’au cœur de l’océan Pacifique.

CORAIL

Une ferme bretonne pas comme les autres PAR GÉRALDINE RICHARD

À Camaret-sur-Mer (Finistère), une drôle d’entreprise a vu le jour en 2008 : une ferme. Mais ici ni poules, ni chèvres : Johan Kergoat et Rémi Plouhinec élèvent des coraux. Bienvenue à la Ferme de Corail.

Dans leur ferme, les deux entrepreneurs cultivent du corail tropical, à destination des aquariums. « Avoir des animaux plus résistants et plus colorés à proposer en magasin est l’une des raison qui nous a motivés à réaliser notre projet », confientils. « Nous sommes entrés en contact avec botanic lors d’une bourse aquariophile à Montpellier en 2008, et avons commencé à travailler avec l’enseigne deux ans plus tard. L’intérêt pour nous est de pouvoir commercialiser nos coraux sur toute la France », explique Johan. Après environ six mois passés en Bretagne dans des bacs réunissant toutes les conditions nécessaires à leur développement (température idéale,

utilisation d’eau de mer, reproduction de la lumière marine), les coraux prennent la route du reste de l’hexagone, afin d’être acheminés vers les différents magasins.

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QUAND BOTANIC PROTÈGE LE CORAIL

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Le corail, fragile être vivant, doit faire face à l’exploitation, à la destruction et aux changements climatiques. Certains types de coraux sont déjà protégés par la convention de Washington, un accord international visant à ce que le commerce de la faune et de la flore sauvage ne menace pas la survie des espèces. D’autres devraient suivre. En s’associant avec la Ferme de Corail, botanic assure son soutien à la filière de la coralliculture. •


ISTOCK / ELISAE

Le lapin nain d’élevage français PAR GÉRALDINE RICHARD

Animal de compagnie très apprécié, le lapin nain n’en demeure pas moins un animal à la base « sauvage », à qui il faut apprendre à avoir confiance en l’homme.

Laurent Davalo a fondé le Closeau en 1989 : un centre situé au Sud de la Bretagne, dans un environnement de plein air idéal pour l’élevage de rongeurs et surtout de lagomorphes, la famille à laquelle appartient le lapin nain. Dans ce centre d’élevage français, on garantit des animaux de qualité, aussi bien au niveau sanitaire qu’en termes de variétés et de couleurs proposées. Parmi les plus populaires, il existe le lapin nain à poils ras, l’extra nain, à tête de lion, angora, angora nounours, bélier ou encore bélier tête de lion angora. Et on en voit de toutes les couleurs : « Il y en a une quantité presque infinie puisque si deux lapins de couleurs différentes s’accouplent, ils peuvent en

créer de nouvelles ! » s’amuse Laurent Davalo. Mais il y a tout de même des dominantes dans cette importante palette, comme le bleu, le chamois, le tricolore, le blanc de halot (blanc avec le tour de l’œil noir), le chocolat, le noir et blanc, le zibeline et le gris tacheté. DE L’AFFECTION POUR NOS PETITS

Cinq à sept semaines après leur naissance – qui se fait obligatoirement en centre spécialisé, la naissance en animalerie étant interdite – les petits lapins prennent la direction des jardineries, pour ensuite faire le bonheur des enfants « et des parents », explique le fondateur du Closeau. Pour choisir un lapin nain en

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bonne santé, il est important de vérifier les facteurs suivants : l’animal doit être alerte et éveillé, son pelage lustré et fourni, son nez propre. Une fois dans son nouveau foyer, le lapin nain s’habitue très rapidement à son nouvel environnement et s’accommode du rythme de vie de ses propriétaires : « Le lapin nain ne craint pas la solitude en journée mais sera très content de vous retrouver le soir » confie Laurent Davalo. Un lapin nain a besoin de se sentir en confiance et apprécie d’être câliné et pris dans les bras. Toutes ces qualités n’effacent pas son principal défaut : il aime ronger. Alors attention à ce que vous laisser traîner lorsque vous autorisez votre lapin à gambader ! •


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A. CHILDERIC


ANIMALERIE

HAPPY-CULTURE

Les abeilles n’ont plus le bourdon ! PAR VALÉRIE CORNU

Fervent défenseur des abeilles, botanic propose aujourd’hui des solutions pratiques pour que l’on puisse s’adonner à l’apiculture. Initiation !

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as besoin d’être propriétaire d’un grand mas provençal pour abriter Maya : un petit balcon en région parisienne lui conviendra tout autant ! On compte d’ailleurs près de 300 ruches sur les toits de la capitale ! Mais avant d’installer quoi que ce soit, consultez l’arrêté préfectoral de votre département qui régit l’implantation des ruches : certaines distances par rapport aux routes et aux voisins sont à respecter. D’un point de vue administratif, vous devez également déclarer votre ruche aux services sanitaires : ils pourront, par exemple, prendre des mesures de mise en quarantaine en cas de maladie contagieuse. Et enfin, vous pouvez assurer votre ruche (quelques euros par an et par ruche) pour dormir sur vos deux oreilles ! Tout ceci étant fait, il ne vous reste plus qu’à installer votre ruche : « Un grand mètre carré suffit pour placer la ruche, avec une zone dégagée sur l’avant pour qu’elles puissent prendre leur envol » d’après un client botanic, Yvon Gachet, jeune Savoyard qui a eu sa première ruche à 12 ans. Aujourd’hui, il en compte 5 et récolte entre 15 kg et 50 kg de miel par ruche chaque année. On peut également installer un point d’eau à proximité ; pour la nourriture, elles sont capables de voler plusieurs kilomètres pour trouver de jolies fleurs à butiner. Pour garnir votre ruche de ces petites bêtes, rendez visite à un apiculteur près de chez vous ou sur Internet, sur des sites spécialisés : il vous en coûtera une centaine d’euros (tarif indicatif pour un essaim avec sa reine).

« Toutes les ruches que nous vendons sont fabriquées en France » se réjouit Alain Thomas de botanic. ADOPTEZ DES ABEILLES

Il ne vous aura fallu que ces quelques interventions et la société des abeilles est en marche… Ne reste plus qu’à la chouchouter ! Muni de votre protection textile et surtout de votre enfumoir (la fumée calme les abeilles), vous allez leur rendre une petite visite de temps en temps pour les soins courants. Et la tâche s’avère très aisée et économique puisque ces petits insectes sont très autonomes : un traitement peu onéreux (une dizaine d’euros) en cas de maladie, un peu de sirop (mélange de sucre et d’eau) si la nourriture venait à manquer, voilà tout ! Si on ne veut vraiment pas extraire le miel produit, il faudra bien surveiller l’état de l’habitat de ces demoiselles : lorsque la ruche est pleine, la moitié des abeilles va partir créer un nouvel essaim ailleurs. Pour extraire le précieux nectar, il vous faudra un extracteur et surtout être plus attentifs : « Ce qui est le plus contraignant dans la récolte du miel, c’est de comprendre et de suivre le rythme des abeilles. Pour bien les connaître, il faut les observer toute l’année » nous explique Yvon. Et si tout cela vous donne des ailes, vous pourrez également extraire la cire : de belles récoltes en perspectives à moindre coût, en plus de la pollinisation accrue des fleurs et fruitiers voisins ! Pour vous lancer, tout le matériel nécessaire est disponible dans la boutique en ligne www.boutique.botanic.com et dans 7 magasins botanic : Cesson-Bois Sénart (77), Francheville (69), Labège (31), Saint-Jean-de-Vedas (34), Mulhouse (68), Ville-La-Grand (74) et Villeneuve-les-Avignon (30). • 111


ANIMALERIE

Apiculture SHOPPING

Ma première ruche Les indispensables

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1. UNE RUCHE

2. DES CADRES GARNIS

3. UN LIVRE

4. UNE VAREUSE, CHAPEAU ET TOILE

L’incontournable de la panoplie. Sans un hôtel confortable, les abeilles ne resteront pas chez vous ! Prix indicatif : 105 €

Même si vous ne voulez pas récolter le miel, leur production sera mieux construite et l’entretien sera bien plus facile. Ces cadres seront indispensables pour produire du miel : la structure facilite la production en faisant économiser leur énergie et leur temps aux abeilles. Prix indicatif : 4,99 € l’unité

Les bons gestes de l’apiculteur. Prix indicatif : 9,90 €

Les visites régulières seront bien plus sympathiques sans piqures ! Prix indicatif : 29,50 € / Modèle présenté en version combinaison complète.

5. UN ENFUMOIR

La fumée calmant les abeilles, elles seront moins dérangées puisqu’elles vont rester dans la ruche. Prix indicatif : 39,95 €

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Oiseaux de la nature : comment s’en occuper ? PAR GÉRALDINE RICHARD

On ne fait pas vraiment attention à eux et pourtant, ils sont bien là. Rouge-gorge, mésange, sittelle torchepot, pic épeiche ou encore accenteurs mouchet, les oiseaux de la nature évoluent autour de nos jardins en toute liberté. Bruno Van Elsande, PDG de la société Gardif, nous explique comment les aider.

A l’origine spécialiste de la monoculture, Gardif s’est lancé il y a une quinzaine d’années dans une nouvelle activité, l’oiseau de la nature. Au programme, la création et la vente de mangeoires et d’habitats. Gardif s’est intéressé aux us et coutumes des espèces, et développe aujourd’hui des produits qui leur sont totalement adaptés. Les mangeoires par exemple peuvent s’ouvrir afin d’être lavées, une condition indispensable au nichage futur des oiseaux. Elles sont aussi faites de manière à ce que les graines ne germent pas et qu’elles soient protégés

des changements météo. Enfin, certains habitats sont construits dans des matières nobles comme le cèdre rouge, qui a la capacité de ne pas pourrir. NOURRIR ET PROTÉGER

« Il est important de mettre en place des produits respectueux de la nature, qui répondent aux besoins des oiseaux (insectivores, granivores, frugivores…) en fonction des saisons. En automne et en hiver, il faut se focaliser sur le nourrissage, au printemps sur le nichage. Et, toute l’année, penser à l’abreuvoir »,

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explique Bruno Van Elsande. En matière de nourriture, la gamme Grain de Vie conçue par un fournisseur français vient de faire son apparition sur les rayons des magasins botanic. Grâce à ses graines multiples, elle permet d’attirer un maximum d’espèces, y compris des oiseaux migrateurs. Pratiquement 100 % des graines sont ainsi consommées. En offrant aux oiseaux de la nature nourriture et refuge, vous les aidez dans leur fragilité et leur vulnérabilité. Ainsi, ils continueront de s’envoler, participant au rêve qu’a l’homme d’en faire autant… •


BIBLIOTHÈQUE

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L’agenda botanic du jardinage au naturel

Un agenda du jardinier qui fera de vous un expert pour traiter, soigner et embellir naturellement votre jardin à chaque saison de l’année ! Vous saurez tout ce qui doit être réalisé semaine après semaine, dans le verger, le potager, les espaces boisés et les massifs, pour vos plantes d’intérieur, sur les terrasses et balcons, et même pour votre jardin aquatique ! Un agenda du jardinier pour vous faire comprendre et aimer le jardin.

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