Magazine n°7

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SAUVONS NOTRE PEAU ! Détoxifions-nous avec le bio PRÊT-À-DÉGUSTER Petit-déjeuner & goûter, des recettes qui changent SE NOURRIR À L’ANCIENNE Histoires d’ici, 100 % terroir

DÉCO DE FÊTES ALIMENTATION Carnet tendances Le vrai de coût du bio etetlad’ambiances vérité sur le gluten

INSPIRATIONS DE SAISON ET MISES EN BEAUTÉ MAISON

JARDINERIE DÉCO TENDANCE NATURELLE Mettons desfrais couleurs Appel d’air ! à notre automne

LE JARDIN, MEILLEUR AMÉNAGER UN POINTANTI-STRESS D’EAU ? Notre bien-être Un lotus dans lapuise mareses racines dans la nature

SAVOURONS AU JARDIN L’AUTOMNE GOURMAND Le bio des noussols veutetdu bien sains Détox gestes



SOMMAIRE BOTANIC, LE MAGAZINE EST RÉALISÉ PAR FREE PRESSE Savoie Technolac 18, Allée du Lac St Andre 73 382 Le-Bourget-du-lac cedex Tél : 00 33 (0)4 79 65 46 10 Fax : 00 33 (0)4 79 65 46 12 Site Internet : www.freepresse.com Directeur de la rédaction / Rédacteur en chef Claude Borrani claude@freepresse.com 00 33 (0)4 79 65 46 13

4 Édito 6 Actus 12

Henri Clément

« Quitter l’agrochimie pour revenir à l’agronomie »

32 HISTOIRES D’ICI

A. CHILDERIC

INTRODUCTION

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Production industrielle. Ceci n’est pas une pomme. Des chiffres. Le marché du bio en France : ça marche ! Gilles-éric Séralini

Avec le bio, on se détoxifie progressivement !

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Histoires d’ici. Des confitures à l’ancienne 100 % bio Fruits et légumes. Sauvons notre peau... Et la leur ! Terre nourricière. Au commencement était le sol. Pas besoin d’en rajouter.

Les additifs ne nous veulent pas du bien.

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Rédaction Myriam Cornu, Loïc Martin, Isabelle Abbé, Mélanie Pontet, Laurence Nave-Sinègre, Valérie Cornu, Benoît Nave Contributeurs photos Stylisme : Philippe de Stefano Studio Kalice / Arnaud Childeric, Aurélie Jeannette, Loïc Lagneau, Laurence Nave-Sinègre photos, Stéphane Rambaud, Shutterstock, Istock, Fotolia, DR, Y. Monel.

NOTRE MAISON, NOTRE DÉCORATION 62 Moodboard. Inspirations de saison.

De toute beauté ou remplacée.

Botanic lance la première orchidée bio !

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La nature s’invite au salon. Mon (b)eau sapin !

NOTRE JARDIN & TERRASSE

Égayons nos automnes ! Les plaisirs de la couleur. 83 Shopping. Bulbes. 84 Les formations terreaux 88 Shopping terreaux 90 Cagnes-sur-Mer La nouvelle jardinerie naturelle 92 La ferme des possibles. «Cultivons nos valeurs» 96 Avec botanic. Passons-nous des pesticides ! 98 Favoriser la biodiversité. Et si on s’y mettait aussi ?

Publicité — Directeur du service commercial et développement Kamel Beghidja (46 11) kamelb@freepresse.com — Chefs de publicité Fanny Marguet (46 10) fanny@freepresse.com Michel Ianone (+33 (0)6 16 10 45 81) michel@freepresse.com Administration et relations clients Laurence Rémy laurence@freepresse.com

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Dépôt Légal : à parution

78 ÉGAYONS NOS AUTOMNES !

A. JEANNETTE

Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle par quelque procédé que ce soit des pages publiées dans le présent magazine faites sans l’autorisation de l’éditeur est illicite et constitue une contrefaçon. Magazine imprimé en france sur papier PEFC (organisme chargé de promouvoir la gestion durable de la forêt).

NOTRE BIEN-ÊTRE 108

Le jardin, meilleur anti-stress ?

114 Beauté. De l’huile dans nos rouages. 116

Le bien-être à la carte... même au travail !

NOTRE ANIMAL 122

Billet d’humeur.

« Les animaux ne sont plus des meubles », du pipi de chat ?

124 Indonésie. Pour qu’il y ait encore du corail. 127 Shopping. Comme un coq en pâte. 128 Shopping. Le 7e ciel des oiseaux. 130

À lire / à déguster.

Petite sélection d’ouvrages inspirants.

122 LES ANIMAUX NE SONT PAS DES MEUBLES !

A. CHILDERIC

CRÉDIT DE COUVERTURE / PHOTO PRINCIPALE : STÉPHANE RAMBAUD / VIGNETTES : STUDIO KALICE / ARNAUD CHILDERIC

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62. MOODBOARD

A. JEANNETTE

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Rédactrice en chef adjointe Myriam Cornu myriam@presse-communication.pro Direction artistique & maquette Sonia Roussin www.soniaroussin.com

DOSSIER : NOTRE ALIMENTATION BIO 20

Conseiller éditorial et coordinateur Botanic Stéphane D’Halluin


A. CHILDERIC

ÉDITO

Le bio «fait maison» ou le bio «tout cuit» dans notre bec ou presque (avec les Marchés bio botanic et leur banc fruits et légumes), c’est bon pour notre santé. Et bon tout court !

C’est du bio ! La France est devenue, en 2014, le troisième pays européen en terme de surfaces cultivées en bio, passant devant l’Allemagne. C’est du beau ! Un progrès dû notamment à l’évolution des habitudes des consommateurs. Vos habitudes. Ce choix « Agriculture biologique » est un changement remarquable dans lequel tous les Français sont impliqués. Cette nouvelle, nous la célébrons chez botanic avec Histoires d’ici. Notre gamme 100 % bio, aux recettes de terroir, pour des goûts ancestraux. Pour nous, continuer à déployer le bio, c’est aussi travailler à la recherche de fournisseurs en local. Un travail de longue haleine, dont vous récolterez les fruits (bio) bientôt. Ce sera le cas dès novembre au magasin de Fegersheim. Nous y ouvrons un Marché bio dont les «rayons» fruits et légumes, frais (fromages, laitages), pain, vin et bière sont représentés en partie par des fournisseurs se trouvant à moins de 100 km. Une démarche « locavore » qui nous est chère. Tout autant que la démarche qui consiste à éliminer les produits toxiques de notre environnement. La 4e édition de notre opération « Passons-nous des pesticides », cet automne, a été une réussite grâce à vous et à votre engagement pour un jardinage au naturel. Des nouvelles très positives qui nous donnent la pêche et nous portent : la preuve, avec l’ouverture de notre 66e magasin, à Cagnes-sur-Mer. Avec son Marché bio et un concept innovant qui sera ainsi testé « grandeur nature » et nous aidera à remodeler l’ensemble de nos magasins. En attendant, célébrons tous ce moment si important pour les équipes des magasins et pour nos clients : les festivités de fin d’année qui approchent. Et qui nous donnent, chaque saison, l’occasion de revivre ensemble la féérie des Villages de Noël botanic. Luc Blanchet, Horticulteur et Président de botanic

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PAR MYRIAM CORNU

GASTRO-BIO

La Bio dans les étoiles

C’était en avril dernier et c’était vraiment inspirant ! Ce festival, organisé à Annonay par la fondation Ekibio, réunissait des spécialistes des questions alimentaires : grands chefs comme Régis Marcon, Marc Veyrat ou Jérôme Douzelet, hommes et femmes politiques engagés, comme José Bové ou Corine Lepage, et personnages très charismatiques, qu’il faut avoir entendus une fois dans sa vie, comme Vandana Shiva ou Olivier de Shutter. À noter impérativement dans vos tablettes, au printemps prochain. www.youtube.com/watch?v=aSMzQGf-CgQ et www.labiodanslesetoiles.com

Beautés naturelles

HANDI’CHIENS

ORCHIDÉES SUPERSTARS !

DR

En septembre dernier, la Route de l’Orchidée a investi le quartier du Marais, à Paris, de la rue Bachaumont à la rue Vieille du Temple. Dans trois espaces – boutiques et restaurant – plus de 400 orchidées ont été mises en valeur au travers d’installations artistiques réalisées par Patrick Nadeau, designer et Orchid Stylist, expert en design et architecture végétale qui place l’orchidée comme la star de tous les intérieurs. Et ce dans toute sa diversité. www.orchidsinfo.eu/fr

Des nouvelles d’Hermine Souvenons-nous de Sabine, cette maman dont parlait le dernier numéro de ce magazine. Eh bien, nous avons des nouvelles de la petite chienne d’assistance qu’elle a élevée avec ses enfants : Hermine est retournée au centre Handi’chiens d’Alençon, pour être remise à la personne qui avait besoin d’elle. Le centre avait fait l’objet d’un reportage de M6, qui avait montré la remise d’un chien d’éveil à un petit garçon trisomique et sa maman. Autant de témoignages qui nous incitent à aider. Pour le faire, rendez-vous sur www.handichiens.org.

Sciences

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Pour que les papillons n’aient plus le bourdon Des chercheurs du Centre des sciences de la conservation (Muséum national d’Histoire naturelle/CNRS/UPMC) et de l’Observatoire départemental de la biodiversité urbaine de Seine-Saint-Denis démontrent pour la première fois les effets de l’emploi de pesticides par les particuliers en France. Les scientifiques se sont basés sur des données de sciences participatives et montrent, à l’échelle d’un pays, l’impact de l’utilisation des pesticides par les amateurs sur les papillons et bourdons des jardins privés de France. Ces résultats, de dimension nationale, montrent pour la première fois que les comportements individuels, dans un cadre privé, ont un impact sur la biodiversité. Et c’est vraiment une nouvelle encourageante : cela signifie qu’on peut tous agir, chacun à son échelle et dans son propre jardin !

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PAR MYRIAM CORNU

RÉ-INVENTER LA VIE

FESTIVAL

Art, villes & paysage

ON DIT « ENCORE ! »

Le festival « Art, villes & paysage » organisé par la Maison de la Culture d’Amiens se déroulait du 13 juin au 11 octobre dans les Hortillonnages de la ville. Cette 6e édition essaimait aussi en ville, au pied de la Cathédrale. Miroir aux alouettes, sculpture en châtaigner, souche en laine de mouton, île pop-up, waders en feutre, nids à « humains », cabane de chasse en trompe-l’œil, houblonnière, volcan et jardin de curé revisité, les créations faisaient la part belle à la matière, estompant les frontières entre naturel et artificiel, pour proposer aux visiteurs une approche drôle, sensible, critique ou charnelle de la nature. En barque ou à pied, on découvrait 38 œuvres, jardins paysagers et installations plasticiennes. Une escapade artistique et organique dans un site d’exception à programmer du printemps à l’automne prochain.

BANLIEUE / (UNCOMMON) (2013) ©YANN MONEL - MCA

Lionel Astruc, directeur de la fondation Ekibio, a écrit quinze livres (notamment chez Actes Sud) consacrés aux pionniers de la transition écologique comme Pierre Rabhi, Vandana Shiva ou Rob Hopkins (on peut d’ailleurs découvrir une petite sélection d’ouvrages inspirants, de sa part, à la fin de ce magazine.) Sa femme, Nina, a été reporter photographe pour les magazines de décoration puis professeur des écoles, passionnée de pédagogies nouvelles. Ensemble, ils viennent de créer les jouets encore! Une bande de lapins en coton bio qui inventent un nouvel avenir dans un quartier plein de copains. Ici, l’entraide et l’écologie priment et la nature sauvage n’est jamais loin. Pour que nos enfants ré-inventent un monde nouveau encore et encore !

On passe à l’action ! COMPTAGE NATIONAL DES OISEAUX

Comptons, comptons, comptons et non pas les petits moutons, mais les oiseaux. ! Quand on veut, tous les jours, une fois par mois, ou même ponctuellement. L’observatoire fonctionne toute l’année, avec deux temps forts : le dernier week-end de janvier (oiseaux hivernants) et le dernier week-end de mai (nicheurs). On peut contribuer seulement lors de ces animations ou sur autant de semaines qu’on le souhaite. À tester avec nos ados ! http://www.oiseauxdesjardins.fr/

Journées Jardins Art et Soin

© ENCORE!

Jardin Art et Soin (JAS), dont botanic est partenaire, soutient et accompagne la conception de jardins de soin dans les établissements médicaux qui accueillent des personnes atteintes de déficits cognitifs ou moteurs liés à des maladies à impact neurologique. Chaque année, des propriétaires de jardin rejoignent JAS en ouvrant leur jardin le temps d’une journée ou d’un week-end. http://jardinsartetsoin.fr

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PAR MYRIAM CORNU

CORTIGRIMPE

Quel chouette projet, quelle belle naissance ! Un espace d’escalade indoor / bistro bio vient d’ouvrir à Metz-Tessy, près d’Annecy, juste derrière le magasin botanic. « Corti », un nom qui affirme des valeurs et une originalité dans le domaine de la grimpe. Le «corti», c’est le jardin en patois, et derrière ce lien avec les origines montagnardes de certains des fondateurs, il y a des valeurs qu’ils souhaitent partager, notamment au travers des cours enfants (en photo), mais pas seulement : le dépassement de soi, l’amour de la nature et une certaine idée du bien-être. On vote pour !

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Escalado-resto-bistrot bio

Maison des insectes UN PETIT COUP DE POUCE À LA NATURE Neudorff nous aide dans notre envie de mettre en œuvre des actions bénéfiques dans la lutte biologique au jardin de façon naturelle. La maison des Insectes en bois naturel permet la nidification et l’hibernation des insectes utiles comme les abeilles sauvages, les chrysopes, les coccinelles, qui régulent le développement des ravageurs au jardin, comme les pucerons. Fabriquée à la main en France en collaboration avec des Esat (Etablissement et service d’aide par le travail pour personnes handicapées), cette Maison démontre l’engagement social de Neudorff qui soutient le travail de personnes handicapées.

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NOS ARBRES PRÉFÉRÉS

Bonnes nouvelles LES JEUNES, AVENIR DE L’ÉCOLOGIE

Les étudiants associent la «ville intelligente» à la nature, l’environnement et l’écologie. L’Essec, qui a mené une enquête sur les étudiants et la ville de demain, nous enseigne que lorsqu’on demande aux étudiants de définir la «ville intelligente», les termes qui apparaissent le plus souvent sont «nature», «environnement» et «écologie». 61 % des étudiants associent la «ville intelligente» à une «ville durable, qui se développe en harmonie avec son environnement naturel». Plus d’un étudiant sur deux déclare qu’une mauvaise qualité de l’air pourrait le conduire à refuser une opportunité professionnelle dans une ville. Source : Harris Interactive

LE CHÊNE, L’OLIVIER ET LE CERISIER La dernière vague de l’Observatoire de la vie quotidienne des Français réalisé par BVA pour Doméo et la Presse régionale porte sur les Français, la nature et les animaux. Les résultats révèlent que la rose, l’orchidée, le muguet et la pivoine sont les fleurs préférées des Français ; le chêne, l’olivier et le cerisier étant les arbres qui ont les faveurs, des Français. Autre enseignement de l’étude : s’ils avaient le choix, 64 % des Français préféreraient vivre à la campagne plutôt qu’en ville. Enfin, près de la moitié des Français se promène au moins une fois par mois dans des bois ou des forêts.

HEUREUX ÉLUS

Arbres de l’année Initiée par Terre Sauvage et l’Office national des forêts (ONF), l’opération met en exergue des arbres remarquables, témoins des liens forts qui se tissent entre l’homme et la nature. Le cèdre bleu pleureur de l’Atlas et le fromager de Saül (Guyane) l’emportent en 2015 !

EN PRISE DIRECT

Botanic s’engage en local Le magasin de Suresnes s’est engagé aux côtés des jardins familiaux de Suresnes par l’intermédiaire de son directeur, David Demarest. « L’objectif était de sensibiliser les jardiniers amateurs aux méthodes de jardinage naturel sur la préparation du sol et de leur faire découvrir et essayer nos outils : la fourche écologique et le nouveau cultivateur à roue. Les conseillers du magasin, Agnès et Nicolas en tête, ont aussi accueilli les jardiniers avec une dégustation de nos produits Histoires d’ici et, à la fin de l’atelier, nous leur avons offert ces deux outils ce qui a été très apprécié par l’association et les élus locaux. » Le botanic Suresnes ne s’arrête pas là puisqu’il a aussi tissé un partenariat avec la régie de Nanterre sur le recyclage des déchets verts. « Nous sommes fiers de participer à ce projet et de donner un peu de «bien-être» à des populations défavorisées, au passage. »

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LES 10 ANS DE L’ABEILLE SENTINELLE DE L’ENVIRONNEMENT

HENRI CLÉMENT « Quitter l’agrochimie pour revenir à l’agronomie » PROPOS RECUEILLIS PAR VALÉRIE CORNU

L’Union nationale de l’apiculture française fête ses 70 ans en 2015 et également les 10 ans de son programme de sensibilisation « Abeille, sentinelle de l’environnement ». Henri Clément, porte-parole du syndicat et rédacteur en chef de la revue « Abeilles & Fleurs », nous fait l’amitié de tirer un bilan des actions menées dans le partage de valeurs entre l’Unaf et botanic. Il est urgent d’écouter ses conclusions.

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Pourquoi tant de foin autour d’un si frêle insecte, pourrions-nous demander ? Les abeilles pollinisent 80 % des plantes à fleurs du monde. La pollinisation est le processus de reproduction végétal. Elles jouent ainsi un rôle fondamental dans notre alimentation !


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A. CHILDERIC


A. CHILDERIC

Nécessaires à la reproduction végétale, les abeilles sont menacées de disparition par l’utilisation irraisonnée des pesticides néo-nicotinoïdes. On estime le service écologique qu’elles nous rendent à 153 milliards d’euros, soit environ 10 % de la valeur de la production mondiale destinée à la consommation humaine (chiffres Projet Alarm). Notre seule chance de sauver, à terme, nos ressources alimentaires est de changer de système agricole radicalement, en faveur du bio.

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« Dès 1995, on a été confronté à des problèmes d’intoxication d’abeilles, à des pertes de récoltes et à des surmortalités toute l’année. »

Botanic : Comment est né le programme « Abeille, sentinelle de l’environnement » ? Henri Clément : « Dès 1995, on a été confronté à des problèmes d’intoxication d’abeilles, à des pertes de récoltes et à des surmortalités toute l’année. À partir de 1997, nous avons tiré la sonnette d’alarme et nous nous sommes beaucoup battus contre les fameux néonicotinoïdes : il y a eu beaucoup d’articles de presse, de manifestations… et à partir de 1999, on a obtenu le retrait du Gaucho sur le tournesol, en 2004 le retrait de ce même Gaucho sur le maïs et celui du Régent. Nous faisions signer beaucoup de pétitions sur les marchés, parce qu’en France les apiculteurs vendent, pour la moitié de la production, directement aux consommateurs. Donc on recevait 150 à 200 000 pétitions qui arrivaient à l’UNAF et on s’est rendu compte que le grand public soutenait le combat des apiculteurs, était conscient des enjeux que représente l’abeille mais ignorait encore beaucoup de choses à son sujet : les causes de sa mortalité, les produits de la ruche… On s’est dit qu’il fallait rapprocher les concitoyens des abeilles. »

Botanic : Pouvez-vous sélectionner quelques faits marquants ? Henri Clément : « Oui : l’organisation du congrès mondial de l’apiculture, Apimondia, en 2009 à Montpellier a été un véritable tremplin pour le programme Abeille, sentinelle de l’environnement avec plus de 30 000 visiteurs sur l’espace grand public et 10 000 congressistes de 300 nationalités différentes sur les rencontres scientifiques et techniques. À cette occasion, le grand public a vraiment compris que l’abeille était au cœur de notre vie et posait des questions fondamentales : quelle est notre relation à l’alimentation ? à l’agriculture ? à la santé ? etc. C’est pourquoi en 2010, avec plus 50 partenaires, collectivités et entreprises, sur toute la France, notre équipe a eu l’idée de créer les « APIdays », les journées nationales de l’Abeille, sentinelle de l’environnement.

Botanic : Comment cela s’est-il concrétisé ? Henri Clément : « Par hasard, j’ai retrouvé, à cette époque, un ami perdu de vue depuis longtemps qui avait une grosse agence de communication : comme il était fan du combat que l’on menait, je lui ai installé une ruche dans son bureau, à côté de la Bastille. À partir de là, le concept de l’Abeille, sentinelle de l’environnement® était lancé, un concept déposé : installer des ruches en milieu urbain avec le soutien de collectivités territoriales ou d’entreprises véritablement engagées comme botanic. Ces ruches évidemment produisent du miel, mais ce n’est pas le seul objectif : c’est surtout un support de sensibilisation pour parler des problèmes d’abeille et des problèmes environnementaux. Le premier partenaire a été le conseil régional du Languedoc-Roussillon et, depuis, cinq régions, quatre conseils départementaux, de nombreuses villes et des entreprises adhèrent au programme et mettent en place des actions de sensibilisation auprès de leurs publics. »

C’est, depuis, un énorme succès ! En juin de chaque année, nos apiculteurs et partenaires organisent des ateliers gratuits, festifs et pédagogiques autour de l’abeille et des ruchers. Cette année, encore, plus de 40 000 personnes sont venues y assister. Avec la création du site internet www.abeillesentinelle.net, l’UNAF a créé du lien avec la jeune génération ainsi qu’à l’international. Désormais, la Charte Abeille, sentinelle de l’environnement peut être signée en ligne et nous avons plus de 6 000 « like » sur notre page facebook ! Mais au delà de la fête et des dégustations de miel, on continue à se mobiliser pour expliquer les surmortalités d’abeilles, qui n’ont pas diminué depuis le début de ce programme.

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« Aujourd’hui, la prise de conscience des enjeux que représente l’abeille est partagée par une très grande majorité de nos concitoyens »

Botanic : Quel bilan tirez-vous de ces 10 premières années ? Henri Clément : « Il y a plusieurs effets de l’opération Abeille sentinelle de l’environnement® : • Une large contribution à médiatiser notre combat : il n’y a jamais eu autant de reportages, d’articles, de documentaires, de livres sur le sujet des abeilles, ce qui est très bien. • Le soutien de la population n’a jamais été aussi fort : on a fait réaliser un sondage il y a 3 ans par l’agence de sondage IPSOS : 89 % des Français étaient attentifs aux abeilles et connaissaient les causes de surmortalité. • Le programme a permis, notamment, aux élus de terrain de modifier leur vision de l’apiculture : il y a encore 10 ans, on prenait les apiculteurs pour des rigolos, des hippies, des babas cool. Maintenant l’apiculture est une vraie filière, avec une économie, des enjeux importants. • De plus en plus de concitoyens installent des ruches et s’initient à l’apiculture et ça, c’est formidable. Aujourd’hui la prise de conscience des enjeux que représente l’abeille est partagée par une très grande majorité de nos concitoyens, par une bonne part des élus de terrain. Par contre, au niveau des pouvoirs politiques (Ministère de l’agriculture, notamment), les décisions n’arrivent pas. »

En 2013, l’Agence européenne a reconnu la toxicité des molécules contre lesquelles on luttait et elle vient de le reconfirmer : c’est une très bonne chose car, pendant longtemps, on a dit que c’était la faute des apiculteurs qui ne savaient pas s’occuper de leurs ruches. Ou la faute du varroa. L’Agence européenne a reconnu qu’il y a une faille dans l’homologation et que ces produits représentent une vraie toxicité pour les abeilles et pas uniquement : pour les organismes au sol, les petits mammifères, les oiseaux, l’eau… En juin 2015, la ville de Paris a rejoint le programme ASE. C’est un signe fort, des ruches vont être installés et de gros projets vont être mis en place. » Botanic : botanic est partenaire de ce programme, ce n’est pas un hasard ? Henri Clément : « Botanic est le symbole des entreprises que l’on souhaite voir devenir partenaires, c’est-à-dire des gens qui ont un vrai engagement, avec notamment la suppression des pesticides. Botanic et l’Unaf partagent les mêmes valeurs : cela aurait été illogique qu’on ne se rencontre pas et qu’on ne travaille pas ensemble ! Nous menons les mêmes combats avec la même éthique et les mêmes intérêts donc à partir de là, on ne peut que s’entendre. »

La survie des abeilles est un gage de biodiversité. Les fleurs ont grand besoin de leur service de pollinisation.

SHUTTERSTOCK

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Botanic : Que peut-on espérer et souhaiter aux abeilles pour les 10 prochaines années ? Henri Clément : « On peut espérer que les abeilles retrouvent un environnement beaucoup plus sain. Et pour cela, il faut que les pouvoirs publics, d’une part, appliquent la réglementation européenne en matière d’homologation et, d’autre part, que l’agriculture évolue vers une agriculture plus responsable, plus durable : qu’on quitte l’agrochimie pour revenir à l’agronomie. »•

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A. JEANNETTE


NOTRE ALIMENTATION BIO Se régaler et protéger sa santé

Industriel CECI N’EST PAS UNE POMME

En France LES CHIFFRES DU BIO

Le chef et le chercheur DÉTOXIFIONS-NOUS !

Marché bio DES CONFITURES À L’ANCIENNE

Les priorités SAUVONS NOTRE PEAU !

De la graine à l’assiette TOUT COMMENCE PAR LE SOL

Appli E DIRE NON AUX ADDITIFS

Shopping gourmand NOËL BIO

Des simples fruits et légumes bruts aux recettes pour enfants, en passant par les mets les plus raffinés pour nos fêtes de fin d’année, le bio est toujours aussi sain et savoureux !

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NOTRE ALIMENTATION BIO

PRODUCTION INDUSTRIELLE

CECI N’EST PAS UNE POMME PAR BENOÎT NAVE, OSTÉOPATHE-NUTRITIONNISTE

Elles sont belles, belles à croquer. Et vous n’allez pas vous en priver, c’est la pleine saison. Certaines pommes, brillantes, rutilantes, attirent l’œil sur les étals ! Mais qu’ont-elles dans le ventre ? Que valent vraiment les pommes produites par l’agro-alimentaire, d’un point de vue nutritionnel ? Faut-il les préférer bio ?

L

Entamons cette journée par une de ces belles pommes bien roulées, de supermarché. Elle a clairement fière allure, et si son ramage se rapporte à son « pelage », on en fera vite la reine des pommes ! Très certainement pleine de vitalité. Mais manque de chance pour les rois du marketing alimentaire, plus le produit est « beau comme un sou neuf », plus on peut être dubitatif. Alors j’ai eu envie d’en savoir un peu plus sur les qualités nutritionnelles de ce fruit. Et de le comparer à une autre pomme, cueillie dans un verger identique à celui de nos grands-parents. Pour mieux appréhender cette courte analyse, de succinctes descriptions biochimiques s’imposent. Les fruits, comme les légumes, sont composés d’eau essentiellement, 85%, puis de sucres pour 12 à 14%, de fibres pour 2 à 3%, puis de vitamines, de minéraux, d’oligoéléments, pour les 5% restants. Ces 95 premiers pourcents sont issus de la photosynthèse (apport d’énergie sous forme de lumière) et de l’eau présente dans le sol (grâce à plus ou moins d’arrosage). Mais la vitalité d’un aliment se mesure à sa densité nutritionnelle, dans ces 5% restants. C’est là que se trouvent tous les éléments clés permettant une infinité de réactions se déroulant dans notre organisme à chaque instant. Et c’est là que se joue notre santé !

e professoral Plan national nutrition santé nous l’assène : « Mangez vos cinq fruits et légumes par jour » et vous aurez votre « ration » de vitamines, minéraux et antioxydants en tous genres ! Mais tiens, au fait, sur quelle base nous a-t-on donc « pondu » cette « loi » nutritionnelle ?

« Notre « bien-nourrir » (et notre santé) se joue dans 5 % du fruit ! » On nous a pondu cette « injonction » nutritionnelle sur la teneur moyenne en antioxydants des végétaux, évidemment. Ces antioxydants qui nous protègent des cancers et autres phénomènes de vieillissement prématurés. Mais pas les teneurs moyennes des végétaux d’aujourd’hui, non, et c’est là qu’il y a tromperie sur la marchandise ! La référence est celle des végétaux que l’on consommait il y a 30 ou 40 ans ! Pas de problème, pourrions-nous nous dire. Comme la science a progressé, il est bien probable que les fruits et légumes actuels soient de bien meilleure qualité. La preuve, cette pomme semble si parfaite. Alors, qu’a-t-elle dans le ventre ? Que vaut-elle vraiment d’un point de vue nutritionnel ?

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NOTRE ALIMENTATION BIO

UNE PARTIE DES SOURCES DE CET ARTICLE

A. CHILDERIC

Cet article se base en partie sur les données scientifiques de l’excellent ouvrage de Claude Aubert, co-fondateur des éditions Terre Vivante, «Manger bio, c’est mieux !» dont la lecture nous est chaudement recommandée. Pour choisir notre alimentation en toute conscience.

Or le constat est accablant pour les fruits issus de productions intensives. Si l’on prend l’exemple de la vitamine C, une Grany contient 2 à 3 mg de vitamine C pour 100 gr. Une Reinette ou une Ariane 20 à 30 mg, une Transparente de Croncels 400 mg ! Par ailleurs, il est quand même nettement préférable de peler un fruit non bio : une douzaine de produits chimiques différents sont nécessaires pour lui donner une couleur et un aspect dignes des standards de beauté voulus par l’industrie (et le consommateur final, a priori…). Ce pelage n’est pas nécessaire (et même largement peu recommandé !) pour un fruit de verger non traité ou un fruit issu de l’agriculture biologique. Or 80 % de la vitamine C se trouve dans la peau de la pomme. Faites vos comptes au final : 20 % de 3 mg = 0,6 mg contre 30 à 400 mg. Facteur 50 à 700 ! Pour rappel, il faut entre 60 et 100 mg de vitamine C quotidiennement… soit une centaine de Grany, trois reinettes ou un quart de Croncels !

« Il faudrait manger 100 pommes «industrielles» par jour pour couvrir nos besoins, contre un quart de Croncels bio ! »

Étude «Still No Free Lunch» par Bryan Halwail La base de données des United Nation’s Food and Agriculture Organization compile les informations sur la composition de la nourriture à l’échelle internationale : www.fao.org/infoods/tables _europe_en.stm. « A study on the mineral depletion of the foods ».Thomas D. dans Nutrition Health “Historical changes in the mineral content of fruits and vegetables”, Anne-Marie Mayer, British Food Journal. Études diverses du nutritionniste japonais, Professeurr Kiyoko Yoshida, Standard Tables of Food Composition. “Essential trace elements for plants, animals and humans,” NJF Seminar no. 370, Iceland “Trace elements in crops from Swedish and Icelandic in the trace element contents of cereal products and vegetables in three decades in Finland.” Eckholm and Finally. « Antioxidant activity of fresh apples,” Nature, Eberhardt, Lee, Liu. « Health benefits of fruit and vegetables are from additive and synergistic combinations of phytochemicals,” American Journal of Clinical Nutrition, Rui Hai Liu.

détriment d’autres qualités (nutritionnelles). Les sols dans lesquels les arbres fruitiers sont cultivés, en monoculture, désherbés constamment, labourés au tracteur, se sont considérablement appauvris. Et en fin de chaine, cette pomme qui n’en est déjà plus tout à fait une, va subir de nombreux traitements chimiques. Puis elle sera cueillie bien avant maturité, pour se retrouver stockée des mois (parfois plus d’un an !) avant d’être vendue et donc consommée. Bref, la quête éperdue aux rendements sans cesse croissants se traduit par l’apparition d’hologrammes de végétaux. Votre pomme de supermarché a l’aspect, l’odeur, le goût de la pomme, mais n’en est qu’un fantôme d’un point de vue nutritionnel, vidé de toute substance vitale ! On vous vend… du vent ! •

Qu’est-ce qui explique une telle différence ? Tout ! La variété. Certaines sont plus riches que d’autres, naturellement. Les sélections issues de recherches agronomiques ont privilégié l’aspect, la capacité à supporter les transports et les chocs, au

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A. CHILDERIC

NOTRE ALIMENTATION BIO

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NOTRE ALIMENTATION BIO

DES CHIFFRES

Le marché du bio en France : ça marche !

SHUTTERSTOCK

PAR MÉLANIE PONTET

Non, le bio n’est plus aujourd’hui l’affaire de quelques poignées de Français. La tendance prend chaque année un peu plus d’ampleur sur l’hexagone, tant du côté de la production que de la consommation. Et c’est tant mieux !

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n nous parle souvent de nos exemplaires voisins allemands ou hollandais et encore plus des Scandinaves... Mais les Français ne sont pas de si mauvais élèves qu’on tend à le croire quand il s’agit de produire et consommer bio. C’est en tout cas ce qu’il ressort d’une étude très étoffée menée par l’Agence Bio, l’Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique*. Les enseignements ? La production bio augmente progressivement sur l’hexagone, au même titre que la consommation. • * Etude Production, consommation, restauration, emploi... : la bio se développe sur tous les fronts. www.agencebio.org

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NOTRE ALIMENTATION BIO RADIOGRAPHIE DU BIO EN FRANCE CÔTÉ PRODUCTION De plus en plus de terres bio

Un secteur créateur d’emploi

1,1 millions d’hectares en 2014, soit + 4% par rapport à 2013 Equivalent à 26 500 exploitations travaillant en bio Mais il y a encore du boulot : les terres bio représentent seulement 4,14% de la surface globale des terres agricoles françaises

100 000 emplois en France Les fermes bio génèrent plus de 66 000 emplois dans les zones rurales. Parallèlement, près de 1700 exploitants se sont convertis ou engagés en bio sur le 1er semestre 2015 (+16%).

Top 5 des régions côté surface de production bio

Les palmes selon les départements

1. Midi-Pyrénées (145 409 ha) 2. Pays de la Loire (115 570 ha) 3. Languedoc-Roussillon (100 789 ha) 4. Rhône-Alpes (96 331 ha) 5. Provence-Alpes-Côte d’Azur (93 184 ha)

La Drôme pour son nombre de fermes La Loire-Atlantique pour ses surfaces engagées Le Gers pour les nouvelles surfaces en conversion Le Var pour sa part en surface agricole en bio

CÔTÉ CONSOMMATION Un marché en croissance 5 milliards d’euros

Une consommation occasionnelle pour une majorité de Français

En 2014, le marché des produits alimentaires issus de l’agriculture biologique a été estimé à plus de 5 milliards d’euros, soit une hausse de + de 10% par rapport à 2013. La consommation à domicile par les ménages atteint les 4,83 milliards d’euros TTC (+10 % vs 2013)

Le Bio est véritablement entré dans le quotidien des Français. D’après le Baromètre Agence BIO / CSA de janvier 2015 2, les Français sont plus nombreux à consommer des produits bio et de plus en plus souvent.

EN 2014, près de 9 Français sur 10 en ont consommé au moins occasionnellement

Une consommation au delà de l’alimentation

6 sur 10 régulièrement (au moins une fois par mois) 1 sur 10 au quotidien (au moins une fois par jour) 12 % déclarent ne jamais en consommer ( contre 46 % en 2003) Le défi ? Voir augmenter le nombre de consommateurs quotidiens encore faible

67 % des Français déclarent également acheter des produits fabriqués à partir d’ingrédients bio, autres que des produits alimentaires. Une habitude en cohérence avec le développement durable.

Qu’achète-t-on? 22% de produits épicerie et à plus de 50% des produits frais (dont 19% pour la crèmerie et 12% pour la viande)

Le bio plus présent dans la restauration collective

Quelle est l’image du bio en France ?

Les achats de produits bio en restauration collective ont progressé de +11 % en 2014 vs 2013 Une habitude en cohérence avec le développement durable.

D’où viennent les produits bio consommés en France ?

Bons pour l’environnement (87 %), Bons pour la santé (87 %) Ont du goût (84 %) Sont des produits qu’on a plaisir à consommer (77 %) Sont des produits porteurs d’avenir (77 %)

76 % des produits bio consommés en France proviennent de France. 24


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« Restaurant. Restaurer la santé. Remettre debout. Reconstituer. « Que ton alimentation soit ton seul médicament » nous a laissé Hippocrate. J’adore cette idée et j’y adhère. » Jérôme Douzelet

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A. CHILDERIC

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GILLES-ÉRIC SÉRALINI

Passer au bio entraîne notre détoxification progressive ! PROPOS RECUEILLIS PAR MYRIAM CORNU

Cela a été le choc de cette journée « La bio dans les étoiles » : parmi les excellents ateliers et conférences de ce festival immanquable, le duo Gilles-Éric Séralini-Jérôme Douzelet nous a beaucoup marqués. Le chercheur et le chef. Le premier, très connu pour ses études démasquant la toxicité du Round-Up et des pesticides, a débuté en mettant au point des médicaments contre le cancer. S’intéressant ensuite aux causes de la maladie. Interview de Gilles-Éric Séralini. Ou la vérité des « plaisirs cuisinés et des poisons cachés » couchée sur le papier. Ou comment améliorer notre santé durablement, par des solutions faciles. 100 % positives !

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« Gilles-Éric Séralini (démontre bien) l’alliance improbable, dans nos assiettes, des molécules dérivées du pétrole (les pesticides) et de la nourriture offerte par la nature. C’est tout l’industrie agrochimique et agroalimentaire qui est invitée à se mettre à table et à se remettre en cause » Jean-Marie Pelt

Botanic : Cher professeur, pourquoi faut-il manger bio, d’après vous ?

ISTOCK

Gilles-Éric Séralini : Le premier argument, c’est le goût ! Avec le bio, on retrouve les arômes, les plaisirs, le sexe, l’amour ! Tous les pesticides chimiques sont des inhibiteurs de tout cela. Les plantes utilisent les arômes pour attirer les insectes. C’est une fonction qui date de millions d’années. Ces molécules qu’on appelle arômes sont des hormones sexuelles. Quand on met des produits qui sont, finalement, des dérivés de pétrole (les pesticides), on empêche les hormones sexuelles et nerveuses de fonctionner. Quand on se sert de pétrole, cela perturbe nos propres arômes et nos propres hormones sexuelles et nerveuses.

« Il faut bien réaliser que manger 5 fruits et légumes par jour, s’ils sont contaminés, c’est presque pire que de ne pas en consommer ! » estime Gilles-Éric Séralini. « Les pesticides contenus par les fruits et légumes produits en conventionnel sont des « spams » de la communication cellulaire, ils empêchent notre corps de faire son travail de nettoyage. »

Botanic : Cet argument est en soit suffisamment fort ! (rires) Mais y a-t-il d’autres ? On entend souvent dire: « Le bio, pour mes enfants, oui, c’est utile mais moi, bof, c’est trop tard, j’ai mangé des saloperies (pardon pour le terme) pendant trente ans… » Que répondez-vous ?

Botanic : Comment les pesticides (en réalité, des résidus de pétrole, pour résumé) empêchent-ils notre « autopurification » exactement ? G-É. S. : Les résidus de synthèse, artificiels, sont beaucoup trop collants. Le système s’emballe et ne peut pas gérer, les enzymes fonctionnent moins bien et les bons ordres ne sont pas donnés à nos glandes. Le système ne peut pas clarifier notre corps. La détoxification naturelle est rendue impossible. Le « test » fait sur la famille suédoise (lire aussi l’article « Sauvons notre peau… et la leur ! » de ce magazine et faire un tour sur Internet, sur l’excellent site du fils de Gilles-Éric : www.spark-vie.com) est un indicateur, un « donneur d’idées », même s’il ne compte dans la bibliothèque scientifique. On y apprend la rapidité avec laquelle le corps se « lave ».

G-É. S. : La très, très bonne raison de passer au bio est la détoxification. Les pesticides se mettent sur nos papilles et empêchent les molécules aromatiques de développer leurs arômes. Cela nous empêche de les détecter. Quand nos récepteurs ne sont plus saturés et stimulent nos voies nerveuses, cela favorise la sécrétion d’enzymes de digestion et d’enzymes hépatiques de détoxification. Ces enzymes servent à supprimer les « ordures », nos déchets métaboliques. Ces enzymes ont pour rôle d’oxyder les déchets. On en a découvert plus de 480 ! Il y a plusieurs familles, adaptées à chaque métabolisme. C’est un peu comme un système immunitaire intégré aux cellules.

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EXTRAITS DE

« PLAISIRS CUISINÉS OU POISONS CACHÉS »

A. CHILDERIC

• MORCEAUX CHOISIS • « Le repas est l’acceptation de l’ouverture du corps à ce qui, demain, constituera physiquement notre chair. » Gilles-Éric Séralini

LA « FIN » DANS LE MONDE ? OUI, ON PEUT NOURRIR 9 MILLIARDS D’HUMAINS AVEC LE BIO !

C’est même ainsi qu’on y arrivera et qu’on peut éradiquer la faim. En 2050, l’agriculture devra nourrir neuf milliards d’êtres humains , si nous n’avons pas créé trop de maladies et dérèglements climatiques avec nos polluants avant. L’agro-alimentaire appauvrit la terre, là où l’écologie sait tirer le meilleur de chaque sol, même le plus « âpre ». La Bio dans les étoiles, cette journée menée par Lionel Astruc (de la fondation Ekibio) l’a prouvée, à Annonay en avril dernier. Tout cela nous a été expliqué par la très charismatique Vandana Shiva, qui fait tant, dans le monde, pour nous alerter sur les semences. Par un José Bové, loin des clichés de « militant dans le dur » mais plein de bon sens paysan. Par Corinne Lepage, avec un éclairage juridique et politique sérieux. Et par l’extrêmement percutant Olivier de Shutter. Spécialiste des droits économiques et sociaux, il a été de 2008 à 2014 le Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’alimentation. Il est à présent membre du Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations Unies. Dans les rapports qu’il a remis à l’Assemblée générale des Nations Unies et au Conseil des Droits de l’Homme, il a plaidé pour une réorientation des systèmes agroalimentaires vers l’agroécologie et vers des innovations sociales permettant d’aller vers des systèmes plus résiliants et plus durables.

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« Le pétrole des pesticides singe les arômes naturels. Les poisons s’installent dans nos cellules. Ils brouillent nos communications cellulaires. Ils empêchent la nature, pourtant si bien faite, de faire son œuvre dans notre corps, cette machine si bien organisée au départ. » « Le plastique qui sert d’isolant pour empêcher les microbes d’entrer dans un aliment emballé, jouera le même rôle une fois accumulé dans l’intimité de nos cellules : celui d’un isolant ! Cela les empêchera de communiquer normalement. Or, ces échanges d’informations entre les cellules sont à la base de leur équilibre et donc de notre santé à long terme. » Gilles-Éric Séralini « La question des semences est au cœur du problème. L’association Kokopelli m’offre une diversité de graines anciennes, pour le potager de mon restaurant, et une infinité de saveurs et de plaisirs que toute une vie ne suffirait pas à explorer. La nature semble ne pas avoir de limites. Dans les assiettes que je sers, ces fruits et légumes rares provoquent surprises et ravissements. De la même manière, les soins que nous essayons d’apporter à notre terre et à nos modes de culture naturels sont à la fois les exhausteurs et les révélateurs du goût. Ici, pas besoin de glutamate !* » Jérôme Douzelet (* ajouté dans de nombreux aliments du commerce, il change la perception du goût, donne de l’appétit artificiellement et provoque diabète et excitabilité nerveuse, débusquezle sur les étiquettes : c’est le E621.)


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Les gros lobbys font tout pour asphyxier le Criigen, qui mène ces études scientifiques-vérité. Nous pouvons lutter et soutenir le Criigen : www.criigen.org Le Mas de Rivet, restaurant de Jérôme Douzelet, est sis à Barjac, ce village qui s’est illustré dans le film de Jean-Paul Jaud, « Nos enfants nous accuseront », pour avoir mis sur pied une des premières cantines biologiques. Gilles-Éric, le chercheur, à gauche et Jérôme Douzelet, le chef, à droite.

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DR

« Non, le bio n’est pas cher ! C’est ne pas manger sainement qui nous coûte si cher, au final. »

de fausses déclarations autour des pesticides, comment peut-on collectivement accepter cela ? Des détergents corrosifs, distillats de pétrole, sont mélangés à des graisses animales (tendons, etc, tout ce qui ne sert à rien), une vraie « glue ». Le tout est brûlé ou oxydé. Ces produits corrosifs, mélangés à ce « savon » toxique, voilà ce qu’est un pesticide. Pour que les produits puissent être autorisés, ils sont testés à long terme sans ces adjuvants, or c’est cette « glue » qui permet aux pesticides de pénétrer dans les corps.

Botanic : Côté études, il y a des arguments en faveur du bio ? G-É. S. : Bien entendu ! Pour n’en citer qu’une : un grosse étude scientifique vient d’être publiée qui démontre que les femmes enceintes s’alimentant en bio ont des bébés avec beaucoup moins de malformations congénitales, notamment des malformations sexuelles. De notre côté, mon équipe et moi avons travaillé sur des cultures cellulaires à partir de cordons ombilicaux, de placenta. Nous les avons contaminées. Quand les cellules étaient atteintes à 50 % de polluants, nous avons essayé de les détoxifier à l’aide d’extraits de plantes. Nous avons réussi à les détoxifier. Cela a même fonctionné à titre préventif.

Botanic : On peut être tenté de baisser les bras, par rapport à ces histoires de pesticides. Tant tout cela nous dépasse. Que peut-on faire, concrètement ?

Botanic : L’alimentation provenant de l’Agriculture biologique est donc clairement un « améliorateur » de notre santé générale ?

G-É. S. : Il y a deux types de solutions. La première est personnelle. Demander, exiger, sélectionner les produits les plus sains. Choisir les réseaux les plus courts. Consommer local. S’alimenter avec des produits issus de l’Agriculture biologique. Faire son jardin ou participer à un jardin partagé. Se détoxifier avec des arômes naturels, comme nous faisons lors de nos séminaires au Mas de Rivet avec le chef Jérôme Douzelet.

G-É. S. : Oui. Nous savons que nous avons un système interne de détoxification. Nous avons été livrés avec, à la naissance. Les reins sont d’ailleurs les premiers organes touchés quand des rats sont exposés aux pesticides, dans nos expériences scientifiques publiées (notamment via les OGM agricoles, faits pour en contenir).

La seconde solution est collective. Il faut exiger la transparence. Réclamer des analyses sur des formules complètes et pas seulement des éléments. Il faut faire lever la confidentialité sur les analyses de sang des animaux. C’est complètement illégal, mais qui s’en offusque ? Les gens ne s’en préoccupent pas, car il s’agit de sang de rats. Or cela va aux rats… avant d’aller aux animaux que nous mangeons ou dans la chair de nos enfants et petits-enfants. Les pesticides sont payés indirectement par des subventions et donc par nos impôts : nous avons le droit d’avoir quelques exigences. Ces « spams » de la communication cellulaire sont en train de détruire nos systèmes pourtant naturellement si bien conçus. •

Botanic : N’a-t-on pas raté quelque chose, à l’échelle des media français, à propos des pesticides ? Avons-nous clairement expliqué ce qu’ils étaient ? G-É. S. : Les pesticides, ces produits de synthèse, tout sauf naturels, sont issus du pétrole. Ce qu’il est important de comprendre, c’est qu’il y a des substances déclarées et plein d’autres qui ne sont pas déclarées. Les effets cocktails, les chercheurs s’en occupent en général pour les molécules actives. Nous, nous en occupons aussi pour les adjuvants, qu’on imagine souvent ne pas poser de problèmes. Or, ils rendent les « principes actifs déclarés » (comme le glyphosate du Roundup) mille fois plus toxiques. Il y a

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Le carbone existe en quantité finie dans le monde. C’est lui qui permet, par le miracle de la photosynthèse, tout le cycle de la vie. Or, cette « dose » de carbone d’origine est sans cesse recyclée. « Ce grand cycle du carbone prend de quelques instants à quelques millions d’années » explique le chercheur Séralini. « Donc tout ce que nous mettons aujourd’hui dans la terre ou la mer arrivera dans le corps de nos bébés demain, ou bien dans des décennies ! » répond le chef Douzelet.

POUR DEVENIR UN EXPERT EN DÉTOXIFICATION

Le chef Jérôme Douzelet accueille, au Mas de Rivet, des séminaires Criigen (remboursés en formation professionnelle) de détoxification. Avec Gilles-Éric Séralini et d’autres intervenants de haut vol, il nous explique comment nous y prendre pour optimiser cette « purification » de notre corps, et de celle de notre famille. « Nous visitons aussi un jardin de plus de 400 plantes détoxifiantes, commenté par un botaniste. C’est passionnant ! » raconte le chef. À destination de tous, ces séminaires peuvent être très intéressants pour les restaurateurs, les personnes en charge de restauration collective, de professionnels de santé… Pour s’inscrire : www.criigen.org ou www.spark-vie.com

Qu’est-ce qu’un pesticide, au fond ? « Des résidus de pétrole mélangés à des graisses animales ( ces parties inutiles qu’on « recycle » par recherche de profit) et brûlés, oxydés. Ces produits corrosifs, mélangés à ce « savon » toxique, forment une « glue » : voici un pesticide. C’est cette « glue » qui permet au pesticide de pénétrer dans notre corps et s’y accumuler » résume Gilles-Éric Séralini. Les produits certifiés Agriculture biologique sont préservés de ce fléau.

« Les coûts externes de l’alimentation non bio sont prélevés sur nos impôts. Ils ne sont pas pris en compte dans le prix indiqué sur l’étiquette. Réalisons donc que leur vrai coût de revient sort en fait de la poche du contribuable. Sans compter le trou de la Sécurité sociale… Le véritable prix, pour la société et pour l’acheteur de carottes « pesticidées » et sous plastique, sera donc infiniment plus elevé mais masqué que le prix du même produit bio, qui n’est pas subventionné, ou de manière anecdotique, et qui pollue d’autant moins qu’il est commercialisé en circuit court. Et ce coût caché, indépendamment de l’appauvrissement qu’il provoque chez l’agriculteur moyen va surtout enrichir un système pollueur mais jamais payeur, néfaste pour l’environnement et notre santé. » Jérôme Douzelet

« Plaisirs cuisinés ou poisons cachés », dialogue entre un chef et un scientifique, par Jérôme Douzelet et Gilles-Éric Séralini, aux éditions Actes Sud, collection Domaine du possible / Colibris. Prix Chapitre Nature de l’Essai 2015.

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HISTOIRES D’ICI

DES CONFITURES À L’ANCIENNE 100 % BIO PAR MYRIAM CORNU REPORTAGE EN IMAGES STUDIO KALICE / ARNAUD CHILDERIC

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Montpezat, Lot-et-Garonne. Dans ces coteaux de la vallée des Serres, près de Bordeaux, poussent en liberté des tomates, des fraises, des framboises, des mûres, des potimarrons, des figues, des prunes, des coings, des pommes et, même, des kakis, des kiwis et des baies de goji françaises ! C’est dans cette ferme que naissent les confitures «Histoires d’ici». La gamme 100 % bio imaginée par botanic pour nourrir sainement les gourmands.

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avid Klockenbring, gérant de Biolo’Klock le fournisseur soigneusement sélectionné par botanic pour la réalisation des confitures Histoires d’ici - donne tout de suite le ton : ici, on fait de la confiture à l’ancienne. Les fruits sont soit cultivés, sans aucun traitement, sur l’exploitation familiale qui jouxte l’atelier de production de la confiture (surtout les fraises, figues, reines-claude, quetsches et rhubarbe) ; soit rigoureusement choisis auprès de petits producteurs exclusivement français, pour Histoires d’ici, notamment en Bourgogne, en Alsace ou en Roussillon, dans la Drôme. Ici, tout est 100 % bio. Et depuis longtemps ! Lydie, sœur et bras droit de David se souvient : « Nous sommes tombés dans la marmite (de confiture) quand nous étions petits ! Notre grandpère, déjà, avait la fibre du 100 % naturel et Biolo’Klock est ainsi labellisé « bio » depuis 1972. » Un savoir-faire ancestral passe donc de mains en mains, ici, même si on sait s’ouvrir aux conseils et expertises extérieurs. « Cet hiver, je me suis pris de passion pour la permaculture » explique David. « Nous n’en sommes qu’aux débuts, même si je me rends compte qu’il y a déjà pas mal de choses que nous faisions d’instinct. Je veux le mettre en place de façon pointue. J’ai embauché Augustin, un jeune ingénieur agronome, qui va m’aider à organiser mieux la ferme, et je vais encore embaucher un jeune, spécialiste et passionné de permaculture. »

« Ici, la nature n’a pas à reprendre ses droits. Elle ne les a jamais perdus… »

« Cet objectif de permaculture, signifie, pour moi, à terme, aucune intervention mécanique » poursuit David. « Nous avons mis en place un système de « fixateurs d’azote » : certaines variétés de plantes ou d’arbres « captent » l’azote pour le redistribuer au sol. C’est un atout naturel incroyable ! » D’où une impression de « verger flou », de jardin à l’anglaise, avec une profusion de plantes et d’herbes en tous genres, qui s’épanouissent librement un peu partout entre les rangs de fruits. Rien à voir avec ce qu’on aurait pu imaginer, avec des plantations très strictes, plantées au cordeau, dans un alignement industriel et sans une « mauvaise herbe ».

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Un poulailler dans un verger ? Une trentaine de courageuses ouvrières logent en effet dans la cabane construite par David Klockenbring, le gérant de Biolo’Klock (en photo ci-dessous). Dès l’ouverture des portes (automatique, avec le détecteur de lumière), elles s’en vont lutter contre les vers des cerisiers, sous lesquels leur confortable poulailler est installé.

Des assistantes ont été embauchées qui se promènent, elles aussi, en totale liberté dans tout le verger : de jolies petites poulettes qui « distribuent » de l’azote, de-ci, de-là. « J’ai acheté une trentaine de poules pondeuses bio à la retraite, sourit David. Elles déambulent librement, grattant le sol, traquant les bactéries, semant leurs plumes un peu partout (très bon pour la terre) et pondant des œufs pour la famille et la vente au marché ». Des nichoirs ont également été installés, pour inviter chauve-souris et mésanges chasseuses de carpocapses, ces larves capables de ravager les arbres fruitiers. Autres caractéristiques de la permaculture made in Biolo’klock :

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Le mot qui vient à l’esprit, pour cette «exploitation», c’est liberté ! La nature n’est pas «domestiquée». Le travail de David et son équipe se fait en symbiose, en harmonie totale avec la nature, avec le rythme des saisons. Ici, la terre est respectée, le temps fait son œuvre. On ne touchera pas aux nouvelles plantations de rhubarbe avant 18 mois, le temps de les laisser devenir robustes. «Je vais installer une haie vive sur tout le pourtour de l’exploitation» détaille David. «Comme une peau, comme une protection (contre le vent et autres) et une invitation (lancée aux oiseaux et autres hôtes).»

« Biolo’Klock, l’arche de Noé du fruit ! »

la culture sur buttes, le semis de rangs de consoude, pour les apports en potassium… « Je vais aussi de plus en plus insister l’engrais vert. Nous plantons ainsi de la luserne, de l’oseille, des légumineuses. Et nous allons insister sur le paillage. En mai, juin et juillet, pas la moindre goutte d’eau, toutes les prunes tombaient… Il faut être très prévoyant.» Ici, pas de sages rangées de fruits. Pas de vergers « au carré ». « Il y a beaucoup de diversité dans notre verger, car cela favorise la résistance des arbres aux nuisibles. Comme nous refusons tout traitement, préventif ou curatif, il faut trouver d’autres moyens de protéger nos fruitiers » précise David. Chaque insecte attaquant une variété en particulier, faire se côtoyer un figuier et un noyer évite de voir toute une colonie s’abattre sur un secteur et mettre tout « à terre ». Augustin, le chef de culture, se donne d’ailleurs pour mission

Chez Biolo’Klock, quelques potimarrons et légumes d’hiver pour le marché s’épanouissent au milieu des cassis, des mûres et des cynorrhodons. Chez botanic, les gammes légumes sont travaillées de plus en plus dans le sens du concept «De la graine à l’assiette». On peut trouver les mêmes variétés sur les bancs des Marchés bio botanic et au rayon graines et plants. «Nous essayons de présenter l’offre bio la plus complète du marché» sourit Laurent Davier, responsable du marché jardinerie naturelle. «Nous sélectionnons les variétés les plus productives, qui présentent l’intérêt gustatif le plus vif et la meilleure résistance.»

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« Les fruits proviennent quasiment tous de France ! » prioritaire de faire le plan de l’exploitation car les récoltes ne sont pas simples, avec l’embauche d’une quinzaine de saisonniers. Il n’est pas facile de suivre les « folies » de David ! « J’ai planté beaucoup de variétés, c’est vrai, sourit David Klockenbring, qui a commencé à faire de la framboise car sa femme lui « ramenait des confitures de l’extérieur ! ». Les poiriers sont ainsi disséminés entre les pommiers, les plaqueminiers du Japon (qui donnent le kaki), les actinidiers (arbres à kiwis)… Les baies de Goji trouvent leur bonheur dans ce petit coin du Sud-Ouest, ainsi que les oliviers, les néfliers du Japon, les cognassiers, les fraises, la rhubarbe, les quetsches… Ces beaux fruits gorgés de soleil et d’amour du travail bien fait

Confitures, jus, fruits secs ou au sirop, tous les fruits transformés dans l’atelier artisanal sont 100 % France, hormis les petites baies (framboises myrtilles) pour lesquelles il faut compléter, la production bio n’étant pas suffisante sur le territoire. Tout juste sorties des fours, nous avons la chance de déguster les tomates et poires séchées ! À se damner. Une véritable danse sur les papilles. Ci-contre, des kakis gorgés de soleil.

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alors que nous remontons le verger pour visiter la partie historique de la ferme. Là où tout a commencé, avec son grand-père et son père. Dans ce coin aussi, la richesse des variétés est de mise. Ici, un immense fèvier d’Amérique. « Il fait plein de pousses, nous allons les disséminer sur le verger : il pompe l’azote de l’air et le redistribue par les racines.» Là, un chêne liège, véritable immeuble à insectes : dans chaque trou, ou presque, un habitant ! La vie fourmille partout sur l’exploitation. Libre. « Sauvage » ou presque. Comme le nom du lieu-dit où est installée le petit atelier artisanal de production. •

seront transformés à 20 mètres de là, dans l’atelier de production familial. Une rangée de dix gazinières les y attendent, ainsi que des marmites identiques à celles de nos grands-mères. « C’est d’ailleurs ce qui ressort le plus dans les remarques de nos clients : dans vos confitures, disent-ils, on retrouve le goût de celles de ma grandmère » rebondit David. « C’est le plus beau des compliments. On travaille la confiture pour qu’elle conserve de la consistance, on y met le moins de sucre possible, pour préserver toutes les qualités gustatives du fruit. Et puis il y a des secrets de fabrication que nous gardons pour nous… comme les grands-mères ! » confie David,

Augustin, le jeune chef de culture, vient vérifier la qualité de la dernière récolte de fraises.

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FRUITS ET LÉGUMES

Sauvons notre peau… et la leur ! PAR BENOÎT NAVE

La seule alimentation « santé » possible est une alimentation essentiellement basée sur des produits issus de l’agriculture biologique. Des études de plus en plus nombreuses le montrent ! Pour une raison simple : dans les fruits et les légumes, le meilleur est dans la peau.

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’essentiel est dans la peau ! Jusqu’à 75 à 80 % des vitamines et antioxydants selon les variétés, mais au moins 25 à 50 % pour la plupart des fruits et légumes. Les Néozélandais s’étonnent d’ailleurs systématiquement de nous voir manger les kiwis sans la peau, là où les huit dixièmes de la vitamine C se trouvent ! En effet, c’est grâce à cette peau que les végétaux se défendent des agressions extérieures, c’est la raison pour laquelle y sont concentrés autant d’éléments nutritifs : fibres, minéraux, vitamines, pigments antioxydants.

Même si l’idéal est de manger sainement dès l’enfance, il n’est jamais trop tard pour redonner un grand coup de boost à son organisme. Passer au bio, même si on a mangé «industriel» pendant 30 ans, équivaut à une vraie cure de jouvence. L’organisme se détoxifie en une semaine avec les produits bruts de l’Agriculture biologique.

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« Notre corps, même après avoir été malmené par une alimentation « industrielle », peut retrouver ses capacités de détoxication en quelques jours avec le bio ! » Par ailleurs, la peau, pour autant qu’elle soit « consommable », est aussi bien plus riche en fibres que le cœur de nombreux fruits ou légumes. Ces mêmes fibres dont notre alimentation est souvent peu riche et qui nous protègent de certaines pathologies intestinales (diverticules ou, plus grave, cancers). Lorsqu’elle ne l’est pas, comme c’est le cas pour le citron par exemple, elle peut encore être d’une très grande richesse aromatique et/ou thérapeutique, c’est là que se longent les huiles essentielles.

Dans les fruits et légumes, le meilleur est dans la peau. Dès lors qu’elle est consommable, privilégiez les produits bio : nul besoin de les éplucher !

Cette grande richesse, notre corps en est gourmand, friand ! Toutes nos fonctions se sont affinées au cours des 7 millions d’années d’évolution qui font ce que l’homme est aujourd’hui. Ces fonctions se sont affinées grâce à ce que nous avons puisé de nos aliments durant cette période. L’agriculture biologique nous offre la possibilité de remettre en conformité notre alimentation avec nos besoins réels. Des besoins qui ne sont plus respectés depuis quelques décennies à cause d’une nourriture, appauvrie en nutriments, s’est transformé en un cocktail de produits chimiques. La faute aux modes de culture et aux sélections de variétés dont le but n’est que d’augmenter les rendements. Au détriment de la qualité.

Mais par chance, notre corps, même après avoir été malmené des années par une alimentation inadaptée à nos systèmes, peut retrouver ses capacités de détoxication en quelques jours seulement ! Pour autant qu’on lui en donne les moyens et les outils, sous la forme d’aliments contenant les nutriments indispensables à remplir ces fonctions. Et pour autant qu’on ne continue pas à le surcharger de toxiques. Ce qui signifie que - quel que soit notre âge - nous avons tous intérêt à préférer une alimentation issue de l’agriculture biologique, même très égoïstement, pas pour « sauver la planète » mais pour sauver notre peau… • 44


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SE DÉTOXIQUER PAR LE BIO LA PREUVE PAR L’EXPÉRIENCE

Une étude menée par des scientifiques de l’Institut suédois de recherche environnementale a été menée très récemment mesurant l’influence sur notre corps d’un changement d’alimentation, en passant d’une alimentation « standard » à une alimentation strictement composée de produits issus de l’Agriculture biologique. Pendant 3 semaines, les taux de pesticides ont été mesurés dans les urines d’une famille de 5 personnes (deux adultes et trois enfants, 3, 10 et 12 ans). Le changement d’alimentation n’intervenant qu’à l’issue de la 1ère semaine. Les résultats ont été spectaculaires ! Au cours de la première semaine, on retrouvait 8 pesticides différents, mais dès le 5e jour de la deuxième semaine, on constatait une disparition quasi totale de tous les pesticides. Le corps possède bel et bien une très grande capacité à s’autodétoxifier. Pour autant qu’on lui en laisse la possibilité !


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Un potager sain et savoureux, c’est, à la base, une terre saine. On croit souvent bien faire mais certaines habitudes «plombent» nos sols : nous avons tendance à mettre trop d’engrais, par exemple. C’est le genre de problèmes que dépiste le kit d’analyse des sols conçu par botanic et le Lams de Lydia et Claude Bourguignon.

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TERRE NOURRICIÈRE

Au commencement était le sol PAR MYRIAM CORNU

Comment faire, quand on est un simple jardinier du dimanche, pour juger la qualité de son sol ? Pour savoir si on le traite bien ou si on fait des erreurs ? Heureusement, botanic y a pensé et a concocté, avec le Laboratoire d’analyses microbiologiques des sols, un kit d’analyses, facile à utiliser. L’équipe de Lydia et Claude Bourguignon met ainsi ses connaissances d’experts à notre disposition et nous guident, avec les conseillers botanic, vers les meilleures solutions pour notre potager ou notre verger. Car, en matière d’alimentation, tout part évidemment du sol !

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e geste est simple : on achète le kit d’analyses chez botanic, on lit les consignes : c’est-à-dire qu’on remplit des petits sachets de prélèvements de terre de son potager ou de son verger, ou de son jardin d’ornement, au choix. On glisse le sachet dans l’enveloppe prévue à cet effet, on attend trois semaines et on reçoit (voir le « Cas pratique » plus loin dans cet article) le compte-rendu des experts et leurs recommandations. Notre conseiller botanic est mis en copie, si on le souhaite. Mais quel chemin a emprunté notre échantillon ? « Quand on reçoit un prélèvement » explique Sébastien Laprevote, technicien au Lams, « on le prend en charge au labo : on le tamise, pour récupérer des particules de terre de l’ordre de 2 mm. On va se charger de l’analyse biologique, pour mesure l’activité du sol, puis de l’analyse chimique. Pelouse, jardin gourmand, on remplit la fiche de sol à la lumière de l’usage qui en fait. » L’équipe de spécialistes mesure donc le niveau de fertilité de notre sol. Y compris lorsqu’il l’est… trop ! « J’ai eu, par exemple, le cas d’une dame qui fleurissait une belle balconnière mais se demandait pourquoi toutes ses plantes mouraient » souligne Sébastien, «En fait, sa terre était sur-fertilisée. Saturée d’éléments nutritifs, elle brûlait les plantes. Ce sur-plus créé une charge électrique au niveau du sol et les plantes ne peuvent plus absorber les éléments nutritifs. Le mieux est l’ennemi du bien ! » Mais n’allons pas croire que le cas de cette cliente botanic soit isolé : a priori, nous avons un peu tous tendance à faire pareil ! Une fois les analyses effectuées, Sébastien est donc à même de nous délivrer des conseils pour stimuler notre sol et faire démarrer une superbe activité biologique. Ou des conseils pour la maintenir et pour produire des plantes en bonne santé et de beaux légumes. Un sol qui fonctionne bien signifie effectivement de

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Il suffit de quelques grammes de terre pour que les experts nous délivrent leur rapport personnalisé.

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« «Avec ce kit, botanic met à disposition du grand public une innovation très utile, pour les jardiniers comme pour l’environnement» estime Claude Bourguignon, éminent spécialiste des sols. »

belles plantations et un potager qui « donne » bien. Ainsi, on peut envoyer des échantillons du sol qu’on utilise pour son jardin gourmand ou bien envoyer des prélèvements d’une terre « vierge » sur laquelle on envisage de réaliser un verger. « Nous avons aussi des cas de clients qui ont des problèmes de pousse dans leur potager » poursuit le technicien du Lams en charge de nos kits botanic d’analyse de sols. « Cela peut provenir d’un manque de matière organique ou d’un accès d’un élément, qu’il faudra équilibrer par des moyens simples (lire aussi le « Cas pratique »). Les analyses chimiques sont ainsi un peu apparentées à de la « cuisine » : on extrait l’élément qui nous intéresse, on l’analyse par spectométrie et on compare aux « normales », ces valeurs de référence compulsées à leurs débuts par Lydia et Claude Bourguignon, en fonction des sols (forestiers, à dominance sableuse, etc) et des altitudes. Potassium, magnésium, azote, calcium, phosphore, pH, taux de matière organique, avec les résultats que nous recevons de la part du Lams, nous savons exactement à quels taux nous en tenir, chez nous.

MIEUX CONNAÎTRE SON SOL UN GESTE FORT POUR L’ENVIRONNEMENT

Claude Bourguignon, qui dirige le Lams avec Lydia, son épouse et Emmanuel, son fils, nous explique en quoi connaître son sol est un acte écologique important. « Mieux connaître son sol permet de ne pas y mettre n’importe quoi. Protéger l’air, l’eau et le sol est une priorité, pour l’avenir de notre planète. Faire analyser sa terre permet de prendre conscience à quel point son sol est vivant. On n’a jamais donné cette possibilité aux gens, avant que botanic ne propose ce kit d’analyse des sols. C’est très innovant, pour le grand public. Et cela peut faire des petits : plus nous serons nombreux à nous préoccuper de tout cela, plus nous arriverons à inverser la tendance. En effet, l’effondrement des qualités nutritionnelles des fruits et des légumes, depuis 50 ans, est directement relié à la qualité des sols. Nous travaillons de plus en plus avec les vignerons : ils ont bien compris que, dès qu’ils retrouvent de la vie dans leur sol, leur vin est meilleur. Les primes et les guides reconnaissent leur travail. Tout le monde s’y retrouve. »

« On constate que des potagers de particuliers ont des teneurs incroyablement élevées en azote. Cela représente parfois des quantités astronomiques ! Ils sont sur-fertilisés. Il faut s’en tenir à un certain niveau de fertilisation, ne pas doper son potager ! Le sol donnera ce qu’il peut, et pas plus. Plus la production serait élevée, plus la qualité nutritive et gustative serait médiocre, car on « dilue ». C’est pareil que pour les grandes cultures. Au final, avec un potager de jardinier, conclut sagement Sébastien Laprevote, il ne faut pas être dans la recherche de l’ultra rendement. » • 48


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Nous avons joué le jeu et testé, grandeur nature, ce kit d’analyses des sols. D’abord, le process est simple, vraiment. Et rapide. Un vrai jeu d’enfants. Et, d’ailleurs, nous avons effectué les prélèvements avec eux, pour les sensibiliser et profiter de cette petite expérience pour transmettre quelques valeurs : la terre, c’est sensible, c’est primordial, c’est à protéger. Elle nous le rend bien ! La zone de test : un potager « à l’ancienne », en moyenne montagne, situé dans le Beaufortain, en Savoie à 1 000 m d’altitude. Retourné à l’aide d’un petit « treuil », sans passage de tracteur, ou parfois à l’aide d’un cheval (à l’ancienne, on vous dit !). Fertilisé au fumier des vaches tarines du coin, celles qui donnent le bon beaufort. Cultivé sans pesticides. Jamais malade. On se dit qu’il doit être exemplaire, non ? Eh bien, oui, il l’est ! Au sens de « il est un exemple classique » de ce qui se passe communément, il est trop fertilisé ! « Résultat ? » commente notre spécialiste : « une teneur en magnésium trop élevée. C’est paradoxal mais cela créé des carences induites. L’équilibre électrique de la solution du sol est modifié qui fait que les plantes absorbent trop de magnésium au détriment du reste. » En cause ? Probablement le fumier utilisé, trop riche en éléments fertilisants ! Or on sait apporter des éléments au sol mais on ne sait pas

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en retirer. Donc il faut équilibrer en réalisant un apport de potassium, d’où l’achat chez botanic de potasse organique conseillé par le Lams. « Ce n’est pas un « vilain petit canard », c’est fréquent. Les doses de fumier utilisé sont souvent énormes. On a envie de « bien faire » et on n’a pas la main assez légère. On est trop généreux alors qu’il faudrait faire des apports ciblés, ne mettre que ce qu’il faut. Le dosage est très important. Qui peut le plus peut le moins : le sol est un équilibre. Ce potager, par exemple, pourrait souffrir d’accidents de culture. Les légumes racines, notamment, comme les pommes de terre, pourraient voir des productions faiblardes. Les carences en potassium pourraient marquer le feuillage » précise Sébastien Laprevote. « Mais attention, on est ici en présence d’un très bon potager, très bien équilibré au niveau de l’activité biologique : on voit que les micro-organismes y travaillent très, très bien et le jardinier bénéficie de l’assistance d’ouvriers silencieux et invisibles mais néanmoins extrèmement performants ! » plaisante le technicien, qui fait référence à la faune présente en nombre. « On sent que ce sol a un très bon turn-over. Il est en effet important de bien changer l’emplacement de ses variétés d’année en année. Cette rotation des cultures est un gage de réussite. »

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Le potager gourmand que nous avons fait analyser se trouve en moyenne montagne, à 1 000 mètres d’altitude. Il est cultivé selon le principe de la jardinerie naturelle, sans pesticides.


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er Un courrpiagnement (nonges) d’accomnté dans ces pa gé représe ituellement rédi es est hab pliquer, en term pour ex , le rapport. simples

Il est important de « situer » le sol et sa « destination ».

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Eh, dis donc, il est bien nourri celui-ci !

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Oups ! Un mauvais rapport Potassium / magnésium. LE point à équilibrer !

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Tous

nos remerciements à

Sébastien Laprevote,

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Lams. 52

Des tomates, des carottes, des choux, des betteraves, des aromatiques, des pommes de terre, des haricots !…


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NOTRE ALIMENTATION BIO RECETTES FACILES

Petit-déjeuner et goûter gourmands : un jeu d’enfants ! PAR LAURENCE NAVE-SINÈGRE

LES CHOUQUETTES DE PÉPÈTE

PAIN D’ÉPICES DES DÉLICES

Faire chauffer 250 ml d’eau et 75 gr d’huile de colza bio, amener à ébullition légère puis retirer du feu.

Ingrédients 250 gr de miel liquide. 150 gr de Mix pâtisserie « Ma Vie Sans Gluten ». 1 sachet de levure Ma Vie Sans Gluten. 50 gr de farine de sarrasin. 100 ml de crème d’amande. 1 c à c de mélange d’épices à pain d’épice Cook. 1 c à c d’anis vert Cook. (Option, ajouter 1 c à c de poudre d’écorce d’orange).

Mes douceurs sans gluten et sans lait de vache, garanties pleines d’énergie et sans allergies, pour démarrer la matinée ou se régaler en fin de journée. Testées et approuvées par Julie et Benjamin !

Jeter alors en une fois 150 gr de Mix pâtisserie « Ma Vie Sans Gluten ». Remuer jusqu’à obtenir un amalgame. Attendre quelques minutes que ce ne soit plus trop chaud et ajouter 4 œufs. Ajouter alors 75 gr de sucre en poudre. Déposer des petits paquets d’un bonne cuillérée à soupe chacun sur une plaque recouverte d’une feuille de papier cuisson et mettre au four 25 min à 210°C. À la sortie du four, saupoudrez de sucre. Dégustez !

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Verser dans un moule allant au cuit vapeur. Faire cuire 50 min au cuit vapeur.


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PÂTE À TARTINER CRÈMES « J’ADORE ÇA ! » BOULES « CEST BON ÇA ! » CHOCO POUR MON COCO CHOCOLAT-AVOCAT COCO-AVOCAT

Dans une casserole à feux doux, faire fondre 1 plaquette de chocolat à pâtisser Dardenne avec 5 cuillérées à soupe d’huile de coco.

(POUR 4 PORTIONS)

(POUR UNE DIZAINE)

Dans un blender, mettre en morceaux 2 avocats à maturité.

Une fois le mélange liquide et homogène, ajouter 2 grosses cuillérées à soupe de purée d’amande.

Ajouter 200 ml de boisson végétale (l’amande est idéale, mais vous pouvez mettre riz ou quinoa…).

Couler dans un joli pot en verre, mettre au réfrigérateur au moins 4 h pour une reprise en masse.

Mettre en route jusqu’à obtention d’un mélange homogène et lisse.

Dans un saladier, écraser 2 beaux avocats à maturité. Ajouter une cuillérée à café de jus de citron (pour éviter le noircissement à l’air). Ajouter une belle cuillérée à soupe de sucre en poudre et de la noix de coco râpée, jusqu’à obtenir une consistance épaisse, ne coulant pas en formant une boule.

Sortir quelques heures avant de déguster. Laisser par la suite à température ambiante.

Ajouter alors 6 cuillérées à soupe de poudre de cacao Biocao de Naturgreen et 2 cuillérées à soupe de sucre en poudre.

Plonger quelques minutes dans un saladier d’eau chaude si la pâte est un peu dure.

Remettre en route le blender jusqu’à obtenir votre crème onctueuse.

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Dans une assiette creuse, déposer de la coco râpée. Prendre du mélange à la main, façonner une boule, la rouler dans l’assiette creuse puis déposer vos boules coco sur un plat. Mettre au réfrigérateur au moins 1 heure et déguster. Se conservent au réfrigérateur 2-3 jours… si elles ne sont pas toutes terminées avant !


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PAS BESOIN D’EN RAJOUTER

Les additifs ne nous veulent pas du bien PAR MYRIAM CORNU

Un bonbon d’un blanc éclatant au brillant « miroir ». Un autre rouge cerise ou bleu schtroumpf. Des raviolis si pratiques à glisser dans une petite assiette. Une farine ultra blanche. Mais au bout du chemin… de l’hyperactivité, des maladies auto-immunes diverses. Les responsables ? Les « E », ces addifitifs, qu’on peut éviter facilement grâce à une simple application : E-Numbers.

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le transport ou l’entreposage, afin d’en améliorer la conservation, l’aspect, le goût, etc. Ils deviennent ainsi colorants alimentaires, conservateurs, émulsifiants, épaississants, stabilisants, gélifiants, exhausteurs de goût ou édulcorants…

es additifs alimentaires, ces gros méchants, causent des lésions de la barrière intestinale. Cette barrière protège nos tissus lymphoïdes (si on résume grossièrement, notre système immunitaire) de l’impact des composés toxiques qui ne devraient pas y avoir accès. « Cette barrière organique affaiblie par les additifs toxiques » explique Coop Info Santé, un blog coopératif de professionnels de santé français, « se voit violée par des particules, des solvants dégénératifs qui migrent au cœur des cellules, au delà des barrières de protection de l’organisme jusque et y compris dans le cerveau entrainant de nouvelles maladies de dégénérescence qui deviennent pandémiques. » Des additifs impliqués dans la plupart des phénomènes auto-immuns et une alimentation qui nourrit un cancer, un Alzheimer, une neurodégénérescence, un autisme… Les additifs alimentaires sont ajoutés aux produits alimentaires dans des buts multiples. Ils peuvent être intégrés pour la fabrication, la transformation, la préparation, le conditionnement,

Les débusquer est simple : lire les étiquettes et, en cas de doute, dégainer son smartphone et son application E-Numbers qui pour moins de 2 euros vous guide efficacement, simplement et rapidement dans vos emplettes. Elle classe les additifs de 1 (vert) à 5 (rouge) en fonction de leur dangerosité (certains en effet sont sans danger) et vous expose les risques. Le plus sûr étant encore de manger le plus simplement possible, des produits bruts, que nous transformerons nous-mêmes, et bio bien évidemment ! • À LIRE AUSSI : Additifs alimentaires, le guide indispensable pour ne plus vous empoisonner de Corine Gouget aux Éditions Chariots d’or.

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NOTRE ALIMENTATION BIO

E220 Anhyride sulfureux, un conservateur. Risques : cancer, allergie, asthme. Utilisé comme agent blanchissant dans la farine. Classé risque 5 par l’application E-numbers. Le max.

E122 Un colorant (rouge). Responsable d’une hyperactivité chez l’enfant. Utilisé dans de nombreux produits.

E250 Un conservateur fixateur de couleur (boîtes de plats préparés, jambon blanc industriel). « Danger ! Cancer ! Ne pas donner aux enfants » conseille E-Numbers.

E940 Gaz d’emballage (propulseur, anti-gel) utilisé dans les produits en conserve et surgelés. Classé 5 (rouge).

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Une farine doit montrer patte blanche, à défaut d’être parfaitement immaculée. Issue d’une agriculture sans pesticides, elle ne doit pas comporter d’additifs blanchissants. Les farines Priméal, sélectionnées par botanic, donnent le (bon) exemple.

Phosphates d’aluminium acide sodique utilisé dans les pâtisseries. Neurotoxique. Risques pour la santé : problèmes de reins, Alzheimer, problèmes cardiaques, etc.

MAIS AU FAIT, À QUOI SERVENT LES ADDITIFS ?

Tout simplement à améliorer les marges des industriels… Les additifs permettent de retenir l’eau, par exemple, dans les jambons. Un cocktail d’eau (peu coûteuse), de conservateurs, d’arômes est injecté à un jambon basique qui « gagne » ainsi 25 % de son poids. À lire absolument sur ces sujets d’alimentation non bio : « Vous êtes fous d’avaler ça ! », Éditions Flammarion, par Christophe Brusset, ancien trader dans l’agro-alimentaire.

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1. LE CALENDRIER DE L’AVENT Les enfants peuvent entrer dans la magie de Noël dès le 1er décembre avec le calendrier de l’Avent gourmand Belledonne. Un chocolat est à découvrir chaque jour, ainsi que des jeux amusants au dos du calendrier et une surprise gourmande le 24 décembre. 130 g - Prix indicatif : 10 €

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2. BALLOTIN COLLECTION DÉCOUVERTE Assortiment de bonbons au chocolat. 140 g (pralinés et ballotin découverte) et 160 g (choco menthe) Prix indicatif : 11€ (9.50€ pour les Choco-menthe)

4. COFFRET NOIR INTENSE Assortiment de 27 bonbons de chocolat noir 72% : 5 praliné Café, 4 Ronde d’Agrumes, 10 Noir Intense, 4 Praliné Cajou Orange confite, 4 Dôme Coco. 240 g. Prix indicatif : 18€

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3. MAÏS SOUFFLÉ Billes de maïs soufflé enrobées de chocolat au lait et de chocolat blanc. Les billes rouges sont au chocolat blanc teintées avec du jus de betterave pour un effet coloré au naturel ! 100 g - Prix indicatif : 6,30 €

5. BÛCHE POIRECHOCOLAT Une génoise moelleuse à la farine de riz, ganache de chocolat noir et mousseline de poire au caramel, dont les finitions sont au délicieux velours de chocolat noir. 420 g - Prix indicatif : 18,95 €

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7. CHANCELIÈRE DÉCOUVERTE À SUSPENDRE Un écrin original pour cet assortiment de 5 bonbons de chocolat. Accrochez-le dans votre sapin ou en sur votre table pour une décoration originale et gourmande noir ou lait. 40 g Prix indicatif : 4.90€

6. TRUFFES EDITION SPÉCIALE 120 ANS Truffes traditionnelles de chocolat noir 72% enrobées de chocolat amer. 140 g - Prix indicatif : 7,80 €

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9. BISCUITS MONSIEUR NOËL, AU PAIN D’ÉPICES

8. BRIOCHE DES ROIS AUX FRUITS CONFITS Une brioche moelleuse, généreusement garnie d’orange et de citron confits, ainsi que de raisins secs et une parure d’amandes effilées légèrement torréfiées. 350 g - Prix indicatif : 11 € - Pour 6-8 personnes

Ce petit personnage en pain d’épices issu des contes traditionnels contribue à nourrir l’imaginaire des enfants autour de la magie de Noël. Pour varier les plaisirs, découvrez Monsieur Noël au pain d’épices, et Monsieur Noël au pain d’épices enrobé d’un délicieux chocolat noir 55%. Monsieur Noël au pain d’épices 75 g - Prix indicatif : 2,80 € Monsieur Noël au pain d’épices au chocolat noir 66 g - Prix indicatif : 3,60 €

10. CHOCOLATS PRALINÉS MONSIEUR NOËL Boîte de 12 chocolats pralinés en forme de bonhomme : 4 chocolats au lait pralinés relevés d’une pointe d’épices de Noël, 4 chocolats noirs pralinés, 4 chocolats blancs pralinés. 120g - Prix indicatif : 6,75 €


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NOTRE MAISON NOTRE DÉCO Pour un Noël au naturel

Moodboard INSPIRATIONS DE SAISON

La nature s’invite au salon MON (B)EAU SAPIN !

Nouveau concept BOTANIC OUVRE À CAGNES-SUR-MER !

Qu’il est doux, le temps de l’hiver, quand on sait le réchauffer, le mettre en lumière. Qu’il est bon de patienter jusqu’aux fêtes, de les préparer avec les enfants, pour un Noël au naturel et dans la joie.

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Inspirations de saison PHOTOS AURÉLIE JEANNETTE

L’arrivée de novembre signe le lancement du village de Noël dans les magasins botanic. Et l’arrivée de la magie. Nos maisons y gagnent un petit supplément d’âme, quelques grammes de douceur et un soupçon de lumière en plus. Matières naturelles, fourrures (fausses, bien sûr !), cuivres, touches boisées, végétal mêlé, teintes chatoyantes, chaleur des bougies, tous les sens sont conviés à la fête.

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DE TOUTE BEAUTÉ OU REMPLACÉE

Botanic lance la première orchidée bio ! PAR MYRIAM CORNU

Des orchidées bio, nous n’avions pas encore vu cela ! Botanic lance, en exclusivité sur le marché français, un produit cultivé dans des serres géothermiques, avec des engrais organiques. Le fournisseur qu’elle a sélectionné est le seul producteur biologique de plantes d’intérieur des Pays-Bas. Traitements bio et savoirfaire de leader au menu, pour des orchidées d’une telle qualité que botanic nous la garantit.

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naturelles. Ces beautés font, de fait, l’objet de deux certifications différentes. Le Label Skal, tout d’abord, délivré par l’organisme hollandais de certification de produits biologiques (le producteur étant hollandais). L’écolabel européen, ensuite. Toujours dans une démarche écologique, cette orchidée bio n’est pas conditionnée en pot spécifique, mais simplement dans un pot en plastique habituel. Pas de packaging superflu, non plus. Ces belles plantes existent pour le moment en six couleurs. De quoi les assortir à nos tables de fêtes ou aux couleurs que nous avons choisies pour notre sapin, cette année. •

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u cœur du Bouquet de garanties botanic (un pack de 9 garanties gratuites), des petites nouvelles : les orchidées bio, dont la floraison est assurée pendant 45 jours au moins. La nature, lorsqu’on lui laisse le temps de faire son œuvre, produit des plantes fortes, gage de satisfaction dans le temps. Ces orchidées-là bénéficient d’une méthode de production particulière. Grâce à une serre géothermique, plus aucun gaz à effet de serre n’est produit : la serre est maintenue à une chaleur parfaite par une alimentation en eau provenant des nappes

10 à 12 fleurs pour 2 branches. 17,95 euros.

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LA NATURE S’INVITE AU SALON

Mon (b)eau sapin ! PAR VALÉRIE CORNU

L’eau, c’est décidément la vie. Y compris pour le roi des forêts qui devient, le temps des fêtes, le souverain de notre salon. Botanic, en tant que spécialiste, le sait bien et nous facilite (une fois de plus) la vie en prolongeant celle de notre royal végétal. La jardinerie naturelle, sûre et fière du travail de son producteur et de ses équipes en magasin, va même jusqu’à le proposer sous garantie !

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onserver la beauté de son sapin plus longtemps, c’est possible. Et facile ! Nouveauté cette année, botanic propose une buche à réserve d’eau permettant au sapin d’avoir le pied dans l’eau ce qui allonge leur durée de vie. C’est loin d’être un détail quand on sait toute l’expertise mise en œuvre tout au long de la chaîne (depuis le fournisseur de botanic jusqu’à la mise en rayon) et tout le soin apporté, pour nous livrer des sapins de toute beauté. Un engagement de chaque instant qui permet à la jardinerie naturelle de nous assurer d’une garantie « Fraîcheur » jusqu’à Noël. « Le sapin est une véritable culture, un savoir-faire depuis plusieurs générations chez notre fournisseur » témoigne Éric Bouvier, acheteur végétal extérieur chez botanic. « Leurs sapins sont plantés pour être utilisés pendant les fêtes (MPS* chez une partie des fournisseurs) et non pas prélevés sauvagement en forêt. »

Savourons toute la magie de Noël sans sacrifier à nos valeurs : choisissons des sapins issus d’une culture respectueuse.

UNE BEAUTÉ PRÉSERVÉE

Qualité et fraîcheur sont au rendez-vous, pour nous. Et les vendeurs botanic s’attachent à les préserver, en magasin. « Toute cette chaîne d’exigence nous permet aujourd’hui de nous engager sur la fraîcheur de votre sapin. Si une fois votre Nordman acheté et installé dans son pied à réserve d’eau, vous n’êtes pas satisfait, botanic s’engage à remplacer ou rembourser votre sapin ». Laurent Davier, responsable marché jardinerie, confirme : « Nous allons être les premiers à proposer cette garantie. Nous pouvons nous permettre cet engagement fort car nos sapins sont coupés très tardivement, quelques jours avant leur arrivée en magasin : leurs réserves de sève sont importantes. Celle en eau, dans la bûche support, est un système innovant qui va permettre de conserver votre sapin bien vert. C’est un vrai plus ! »

* MPS : Programme environnemental pour l’horticulture, Milieu Programma Sierteelt en néerlandais.

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ET SI JE N’AIME PAS LES SAPINS ?

Pour sortir des sentiers battus, botanic propose une offre « itinéraire bis » qui nous mène droit au Sud, avec des végétaux d’extérieurs déjà décorés et en pots. Des oliviers sont par exemple proposés dans certains magasins, destinés à être replantés après Noël. Original et durable donc !

complémentaires de décoration, cerise sur le sapin. Et, pour finir, on nous reprend même notre arbre après les fêtes… contre un bon d’achat valable sur l’ensemble du magasin !

LE SAPIN, UNE AFFAIRE DE FAMILLE

Les créateurs de botanic, maraîchers à la base, ont, dès l’origine, attaché une valeur particulière à ce végétal si symbolique, qui réunit joyeusement les familles autour de lui. Le Village de Noël, chez botanic, c’est toute une histoire. Et pour faire de la préparation des festivités une fête à elle seule, botanic met le paquet. D’abord, en nous offrant le choix : différentes essences, différentes tailles sont proposées (les sapins sont présentés, pour qu’on puisse se décider plus facilement). Ces professionnels spécialistes des sapins classiques savent s’ouvrir sur d’autres horizons (lire encadré) pour proposer des sapins… qui ne sont pas des sapins, pour ceux qui en ont envie.

UNE VIE APRÈS LA MORT DE NOTRE SAPIN

« Chaque client ayant acheté son sapin botanic naturel coupé peut nous le ramener » complète Laurent Davier. « Les sapins sont broyés, valorisés en compost vert. En remerciement, le client repart avec un bon d’achat de 10 €. » Plus de 20 000 sapins sont ainsi ramenés, chaque année, depuis 4 ans. Un beau geste pour l’environnement et un vrai avantage pour nous, qui pouvons recycler utilement notre vieux sapin, grâce à un magasin ouvert 7 jours sur 7. Diversité de l’offre et sens du service, les valeurs de botanic prennent tout leur sens, on le voit, au moment de Noël. •

Ensuite, un vendeur peut nous servir (tailler le pied, poser la buche, gérer l’emballage) et même charger notre sapin dans la voiture. Une fois l’affaire faite, on file picorer tous les produits

* CONDITIONS : valable sur l’achat d’un sapin de variété Nordmann coupé, retour avant le 24 décembre avec le sapin et la preuve d’achat. Conditions détaillées en magasin.

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Sapin coupé naturel floqué de coton blanc, sapin Pungens (apprécié pour son feuillage vert bleuté et son odeur parfumée), sapin Nordmann (qu’on aime pour son feuillage vert brillant et qui garde bien ses aiguilles), épicéa (le « véritable » sapin de Noël, au feuillage vert foncé et à l’odeur parfumée), sapin Nobilis (variété réputée pour sa couleur bleutée, son parfum et sa ramure robuste.), de nombreuses espèces sont sélectionnées par botanic. On trouvera également, forcément, la taille qui convient à notre espace.

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NOTRE JARDIN & TERRASSE Tous les goûts sont dans notre nature

Egayons nos automnes LES PLASIRS DE LA COULEUR

Formations terreaux Ô MA TERRE !

Cagnes-sur-mer LA NOUVELLE JARDINERIE NATURELLE

La Ferme des Possibles « CULTIVONS NOS VALEURS »

Tous ensemble PASSONS-NOUS DES PESTICIDES !

Les engagements botanic FAVORISER LA BIODIVERSITÉ : ET SI ON S’Y METTAIT AUSSI ?

Jardiner, s’occuper de son potager, créer un verger, mener de petites actions toutes simples en faveur de la biodiversité, avec les enfants, autant de plaisirs simples à notre portée cet automne.

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ÉGAYONS NOS AUTOMNES !

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Les plaisirs de la couleur PAR MYRIAM CORNU

Novembre, c’est le moment de colorer ses extérieurs pour lutter contre la grisaille. Les plantes non gélives et les graminées, notamment, vont ramener un peu de pep’s à notre environnement en cette période un peu terne. Les jardinières toutes prêtes nous tendent aussi les bras en magasins. Constituées de plantes résistantes au gel, elles sont faciles à vivre et nous permettent d’ajouter des touches de nature chez nous en deux temps trois mouvements. Nos balcons, nos terrasses et jardins méritent un peu d’attention et de nombreuses beautés sont enclines à les parer : jacinthes, hellébores, fusain, gaulthéria… Il est aussi temps de songer à l’avenir et de planter quelques bulbes pour être sûr de parsemer son jardin de touches de couleurs et d’éclat dès le printemps éclos.

Le rosé délicat des bruyères symbolise la joie. En feng shui, il incarne la tendresse et l’amour.

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Le Morei Bois et Nature est l’un des préférés de la rédaction ! Une beauté signée Poterie d’Albi.

Le pot Bahia Grand Sub bleu fait merveille dans les décors méditerranéens. Poterie d’Albi.

D

e nombreuses fleurs d’automne sont à notre portée. Les petites baies rouges, roses ou blanches des gaulthérias feront merveille en hiver, on les installe dès maintenant. Les roses de Noël (hellébores) font partie des rares plantes à fleurir durant la rude saison. Les chrysanthèmes, heuchères, pensées accompagnent les cyclamens qui pourront rester en beauté jusqu’au printemps, si on prend soin d’ôter les feuilles fanées ou jaunies au fur et à mesure. Les bruyères, qui fleurissent à longueur d’année, changent de couleur au fil des saisons. LE « FLACON » COMPTE AUTANT QUE LA PLANTE

« On pourra varier les tailles de pots, sur les balcons et terrasses, pour créer des zones de vie distinctes et jouer sur le volume.»

On peut apporter une attention toute particulière aux pots qu’on utilise, une fois l’automne venu. Ce sont eux, aussi, qui vont créer le spectacle. On les choisira en camaïeux ou, au contraire, tout en contrastes, pour apporter du relief et du piment à nos environnements. On pourra varier les tailles de pots, sur les balcons et terrasses, pour créer des zones de vie distinctes et jouer sur le volume. On peut aussi installer des aromatiques (ciboulette ou romarin) dans ces jolis pots aux couleurs vives et au brillant intense. Dans cette catégorie, la Poterie d’Albi bouillonne de créativité et nous propose une gamme très large, mettant son sens de la couleur au service de nos extérieurs (et intérieurs !).

Dans cet atelier artisanal de Poterie d’Albi, classé «Patrimoine vivant», on met en œuvre tout un savoir-faire autour de l’émail, de la création des teintes jusqu’à la mise en couleur avant cuisson, comme pour ces vases Soleil couchant qui deviendront rouge vif (photo).

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Bois de Santal (à gauche), Sydney de couleur coquelicot (à droite), Bahia Métal, lequel aura les faveurs de notre intérieur ? Poterie d’Albi.

« Toutes faites à la main, artisanalement, à Albi comme leur nom l’indique, ces poteries sont les reines des couleurs grâce à leurs émaux crées sur-mesure… » LA SIGNATURE « POTERIE D’ALBI », UNE QUALITÉ INIMITABLE

Toutes faites à la main, artisanalement, à Albi comme leur nom l’indique, ces poteries sont les reines des couleurs grâce à leurs émaux crées spécialement par Lore Camillo et sa maman, chargées du design de ces pots de grande qualité. Ces émaux sont leur signature. Le rouge d’Albi est ainsi clairement incomparable. « Nous cherchons dans nos palettes des bleus très profonds ou des caramels bien cuivrés » détaille Lore, gérante des Poteries d’Albi. Le résultat ? Des poteries qui ont un cachet inimitable et le plaisir du « fait main », pour des pièces uniques. Botanic développe d’ailleurs des produits complétement exclusifs avec ce fabricant français de renom. « Ils sont seuls en France, ce sont les derniers des mohicans, on a envie de les soutenir » commente Phillippe Jaeger, acheteur botanic. Soutenir le « made in France », une excellente raison en effet, de choisir Poterie d’Albi. Mais pas la seule ! Il s’agit surtout de se faire plaisir, et d’en profiter au quotidien, moyennant le respect de quelques conseils d’entretien. « Changer de pot, c’est mettre une pointe de couleur différente » conclut Lore Camillo, maîtresse de cérémonie de Poterie d’Albi. « C’est un moyen simple de changer de déco à moindres frais. » Ne nous en privons pas ! •

LES ASTUCES DE LORE CAMILLO GÉRANTE DE POTERIE D’ALBI

• « Les pots craignent le gel. Tous sont troués, il faut les poser sur quelque chose, qu’ils reposent sur de petits taquets, par exemple. Il ne faut pas qu’ils aient le cul (c’est le terme technique !) dans l’eau. Botanic vend des supports, il faut les utiliser. Ne pas laisser les pieds dans la terre ou l’humidité. » • « Une terrasse abritée, qui ne prend pas directement la pluie, est un emplacement idéal pour une Poterie d’Albi. » • « Votre pot doit être bien drainé. Botanic propose de bons systèmes, comme des billes d’argile. » • Botanic joue la profondeur de gamme, pour une grande diversité de formes et de coloris. « Chaque client peut commander une pièce ou plusieurs dans l’un des magasins botanic » explique la sympathique gérante. « Nous pouvons travailler avec beaucoup de réactivité et de souplesse, avec notre petite équipe super bien rôdée. Botanic est ainsi livré à la semaine. »

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L’automne, saison des bulbes. Il est temps de planter et de faire son choix : camaïeux de teintes en harmonie ou fleurs multicolores, tout est permis.

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SHOPPING BULBES

CAMAÏEUX DE BLANC BOTANIC®

CAMAÏEUX DE JAUNE BOTANIC®

CAMAÏEUX DE ROSE BOTANIC®

Mélange de 60 bulbes Assortiment de Jacinthes orientalis Carnegie, Narcisses triandus Tresamble, Tulipes Fosteriana Purissima, Alliums neapolitanum, Iris hollandais White van Vliet - En valisette carton recyclable Prix indicatif : 11,95 €

Mélange de 60 bulbes Assortiment de Jacinthes orientalis City of Harlem, Narcisses Tête à Tête, Tulipes Triomphe Yokohama, Crocus chrystanthus Dorothy, Tulipes Dasystemon Tarda. En valisette carton recyclable Prix indicatif : 11,95 €

Mélange de 60 bulbes Assortiment de Jacinthes orientalis Fondant, Tulipes Double Tardive Up Star, Tulipes Triomphe Mistress, Alliums oreophilum, Anémones coronaria Sylphide. En valisette carton recyclable Prix indicatif : 11,95 €

CAMAÏEUX DE ROUGE BOTANIC®

COLLECTION D’ALLIUMS BOTANIC®

COLLECTION DE BULBES BOTANIC®

Mélange de 60 bulbes Assortiment de Jacinthes orientalis Jan Bos, Tulipes Double hâtive Abba, Renoncules asiaticus rouge, Tulipes Triomphe Seadov, Anémones coronaria Hollandia. En valisette carton recyclable. Prix indicatif : 11,95 €

Mélange de 50 bulbes Assortiment d’Alliums Purple Sensation, Alliums christophii, Alliums nigrum, Alliums sphaerocephalon, Alliums caeruleum. En valisette carton recyclable Prix indicatif : 11,95 €

Mélanges de 135 bulbes Assortiment de Muscari armeniacum, Anémones coronaria de Caen, Narcisses Grande Coupe Ice Follies, Narcisses Tête à Tête, Tulipes Triomphe Passionale. En valisette carton recyclable Prix indicatif : 13,95 €

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LES FORMATIONS TERREAUX BOTANIC

ô ma terre ! PAR ISABELLE ABBÉ REPORTAGE PHOTO MATT RAYNAUD (sauf mention)

Afin d’améliorer leur connaissance des produits et pouvoir nous apporter les meilleurs conseils, les collaborateurs botanic partent régulièrement à la rencontre de leurs fournisseurs. Ils ont ainsi été reçus par ceux d’Or brun, de Carmantrand, de Biolandes et de Floragard, des fournisseurs au sommet de leur art. Les conseillers botanic ont ainsi pu découvrir le processus de sélection des matières premières, la transformation et l’assemblage des produits et faire le lien avec leur utilisation finale. Des formations aux petits oignons dont nous serons les premiers à tirer profit !

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Comme la terre nourricière s’épuise, elle doit être enrichie. Du compost vert ou des fumiers lui amèneront les éléments nutritifs dont elle a besoin. Une bonne terre abrite une multitude d’organismes vivants qui contribuent à la fertilité et à l’aération du sol, assurant ainsi une meilleure reprise des végétaux, le système racinaire pouvant se développer.

ans le souci permanent de nous apporter les meilleurs produits, botanic sélectionne ses fournisseurs selon un cahier des charges rigoureux. Les terreaux n’échappent pas à la règle car pour avoir de belle plantes, une seule recette : les terreaux doivent être vivants et nourriciers. Les fournisseurs botanic de terres, terreaux, amendement (améliorant de sol) et paillage (protecteur du sol) s’engagent, notamment en utilisant des matières premières naturelles (produits à 100 % attestés utilisables en Agriculture biologique par Ecocert). Ils s’engagent aussi en respectant l’environnement et en assurant une gestion durable de leurs filières et matières premières.

« Il y a de la vie dans le terreau ! » Le paillage (paille, chanvre, plaquettes de bois du Jura et même chips de coco) peut être posé autour des végétaux afin de protéger le sol de l’érosion, du froid comme du chaud, pour favoriser un développement de la microbiologie du sol en surface, économiser l’eau d’arrosage et limiter le désherbage. Toute une chaîne de compétences se met en œuvre pour réaliser des mélanges d’une grande technicité et adaptés à chaque besoin : un terreau sera différent selon qu’il sera utilisé en bac ou en pleine terre, dans un potager, un verger ou pour des arbustes, des plantes à fleurs ou des agrumes.

1. La scierie Cuby valorise sa filière de bois française depuis plusieurs générations pour offrir des paillages de grande qualité. 2. Une terre vivante facilite la reprise des végétaux à la plantation. Des terreaux de bonne qualité garantissent une rétention en eau utile pour diminuer les besoins d’arrosage. Un bon terreau doit permettre un bon drainage.

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Afin de nous apporter les conseils adéquats, les collaborateurs botanic partent régulièrement à la rencontre des fournisseurs. Ces moments de rencontre permettent d’échanger sur les processus de sélection des matières premières, la transformation et l’assemblage des produits et faire le lien avec leur utilisation finale. Petite visite guidée en images avec Floragard, fournisseur de terreaux avec tourbe destinés à la culture en bacs et terrasse, Or brun, fournisseur de terres végétales et fumiers compostés, Biolandes, fournisseur de paillage et terre de bruyères et enfin au cœur de la Scierie Cuby, fournisseur de mulch du Jura et plaquette forestière. • 1. Chez Or Brun, on assemble fumier composté et terre végétale. L’apport de fumier amène la vie dans le sol, vers de terre, champignons et autre micro-faune, pour une terre riche et vivante. 2. Ces rencontres sont, aussi et avant tout, des rencontres d’hommes, passionnés par le jardinage au naturel et soucieux de notre impact sur l’environnement. 3. Les végétaux, pour produire la vie, épuisent peu à peu le sol. Il faut donc en prendre soin en lui apportant des éléments nutritifs naturels qui respectent l’environnement. 4. Afin d’optimiser la croissance de nos plants, nous pouvons bénéficier en magasin de la même qualité de terreau que celle utilisée pour la mise en pot des plants vendus. Une vraie chaîne de compétences au service d’une alimentation plus saine, de la graine à l’assiette, du potager à la table du déjeuner.

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Pour en savoir plus sur la formation des collaborateurs botanic, rendez-vous sur Youtube > botanic de la fourche à la fourchette. 86


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NOTRE JARDIN 1. TERREAUX PLANTES VERTES ET FLEURIES D’INTÉRIEUR 20L - Prix indicatif : 6.95€

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SHOPPING 4. PLAQUETTES FORESTIÈRES DU JURA Plaquettes forestières du Jura 60L Prix indicatif : 12.95€

3. FUMIER DE FERME 20Kg Prix indicatif : 9.75€

5. TERRE POTAGER ET VERGER Terre potager et verger 40L Prix indicatif : 10.95€

2. TERREAU POTAGER ET AROMATIQUES En bacs 40L - Prix indicatif : 10.95€

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AVEC BOTANIC

Passons-nous des pesticides ! PAR MYRIAM CORNU

Et si on s’était trompé ? Pesticides, ce mot… « Peste-icide. » On parle d’éradiquer la peste ? Non, plutôt de la semer. Disons-le plus simplement : les pesticides, pour résumer, ce sont du pétrole. Qui a envie de manger du pétrole ? Qui a envie que nos sols en soient jonchés ? Pour lutter contre ce fléau (et ce panneau dans lequel nous avons pu tomber), botanic organise, au printemps et à l’automne, une collecte géante de produits toxiques et nous les échange contre des bons d’achat. Sympa !

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rès heureuse nouvelle, les députés ont décidé cet été d’avancer de 2 ans les échéances d’interdiction de pesticides prévues par la loi Labbé du 6 février 2014. Ils souhaitent que les collectivités n’utilisent plus de pesticides dans les espaces verts et sur les voiries dès 2017. Ils ont également avancé de deux ans d’utilisation des pesticides par les jardiniers amateurs. Cette interdiction prendra effet en 2019. Tous les produits utilisables en Agriculture biologiques, les produits de bio-contrôle, sont eux non seulement autorisés mais promus.

nombre. C’est pour cette raison que nous avons décidé de mettre en place quelque chose de pérenne, qui devienne un rendez-vous bien identifié dans la mémoire des gens, et qui se tranforme ainsi en réflexe. C’est un gros coût pour la société mais c’est un effort que nous acceptons de faire, pour le service offert aux clients. » Et c’est un acte fort, qui montre que botanic est toujours fortement engagé sur cette question cruciale des pesticides. « Nous avons la chance de compter sur des partenaires experts, comme EcoDDS, qui nous soutiennent financièrement. »

Chez botanic, les pesticides et leurs compagnons toxiques ont disparu des rayons dès 2008, sur décision des équipes botanic, qui n’ont pas attendu la loi pour faire les choses bien. Une décision qui donne une belle longueur d’avance à botanic, la jardinerie naturelle, qui va même plus loin depuis le printemps 2014.

DES SOLUTIONS ALTERNATIVES À NOTRE PORTÉE

En échange de l’effort que nous faisons de trier nos produits et de les ramener à notre magasin, botanic nous offre des bons d’achats. Une façon agréable d’échanger ces produits chimiques contre des solutions naturelles, tout aussi efficaces mais bien plus respectueuses de notre santé et de celle de nos enfants. Car botanic, au total, ce sont plus de 800 produits ou méthodes naturelles pour traiter son jardin, en préventif ou en curatif. À l’image du Savon liquide de Neudorff, par exemple, à base d’extrait végétal et d’huile de pin. Un nettoyant pour les feuilles envahies de pucerons et autres insectes. Ou à l’image de la fourche écologique botanic. Alternative au bêchage, elle permet un labour manuel sans se casser le dos, tout en favorisant le développement de la microfaune du jardin. En effet, dire non aux pesticides, c’est dire oui au jardinage naturel, de la préparation de son sol en respectant la terre, jusqu’à l’économie d’eau. Car décider de se passer des pesticides, c’est bien, mais être guidé sur la meilleure façon de le faire, c’est encore mieux ! •

DE PLUS EN PLUS CONCERNÉS, À CHAQUE COLLECTE

La campagne « Passons-nous des pesticides » organisée par les magasins a ainsi permis la collecte de 15,6 tonnes de produits ramenés sur trois collectes. Une telle réussite que l’idée est devenue, depuis, un service récurrent. Sur plusieurs week-ends printaniers et automnaux, les magasins se mobilisent pour la « cueillette » de ces toxiques qui traînaient dans nos garages et qui seront traités par un spécialiste de la question. « Cette opération est partie d’une idée des magasins eux-mêmes. » se réjouit Stéphane d’Halluin, responsable du Développement durable chez botanic. « Chaque fois, le tonnage recueilli augmente et nos clients nos clients se sentent fois concernés en plus grand

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« Dire non aux pesticides, c’est dire oui au jardinage naturel, de la préparation de son sol en respectant la terre, jusqu’à l’économie d’eau. C’est nourrir, pailler, composter. »

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LA FERME DES POSSIBLES

« Cultivons nos valeurs »

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PAR ISABELLE ABBÉ

Ici, rien n’est laissé au hasard. Chaque chose est à sa place. Et à cette place, on cultive la science ancestrale de l’agroforesterie agrémentée d’un gros zeste de bon sens. À la Ferme des Possibles, dans le Vaucluse, Nicolas Borde fait la démonstration que la permaculture est la culture de l’avenir. Ce mouvement, créé dans les années 1970, est né de l’émergence de la conscience écologiste. Au delà d’un mode de pensée, c’est un mode d’agir. Une approche qui a tant plu à botanic que la jardinerie naturelle y forme ses futurs directeurs.

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« La permaculture est une science utilisant des principes d’écologie et le savoir des sociétés traditionnelles pour reproduire la diversité, la stabilité et la résilience des écosytèmes naturels. »

es Australiens Bill Mollison et David Holmgren, dans les années 70, font un constat simple : l’agriculture industrielle menace la biodiversité et la fertilité des sols, il faut donc créer et développer des systèmes agricoles stables et résilients. En utilisant des principes écologiques et en s’appuyant sur les savoir-faire traditionnels, en laissant à la nature « sauvage » le plus de place possible, on cherche à concevoir des cultures, des lieux de vie auto-suffisants, respectueux de l’environnement et des êtres vivants, très économes en énergie et véritablement durables. Une éthique, des valeurs et surtout beaucoup de bon sens. A 36 ans, Nicolas Borde se définit comme un agro-écolologiste. Fils d’agriculteur, il quitte la ferme familiale pour des études de commerce qui l’amènent vers différents métiers comme contrôleur de gestion ou chef de projet puis vers la création de sa société de conseil. Un chemin qui s’ouvre et pourtant… Difficile de laisser tomber le patrimoine familial et ses valeurs quand on se dit que « nous sommes ce que l’on mange ». Difficile de voir la nature si maltraitée quand on a envie d’« être un acteur quotidien de l’évolution de l’agriculture ». Décision est prise, il y retourne. Il a la chance de pouvoir récupérer le foncier agricole familial pour créer, en 2013, la Ferme des Possibles. Sur 2 hectares, ce sont 70 essences d’arbres et arbustes utiles

(bois de chauffage, paillage…) qui se côtoient pour laisser s’épanouir 45 variétés de fruits et légumes. Ce sont ainsi quelques 700 arbres qui ont été plantés. Certains ne sont encore pas en production puisqu’il faudra encore attendre l’année prochaine pour les arbres fruitiers et encore 5 ou 6 ans pour les oliviers ou les chênes truffiers. Les cultures maraîchères, elles, sont organisées de telle manière que chaque élément d’un système soit connecté de manière optimale aux autres éléments. On associe par exemple l’oignon à la courge ou le persil à la tomate. Comme l’explique le passionné Nicolas Borde : « L’arbre est un ascenseur naturel d’oligo-éléments grâce à son système racinaire et en fait profiter les cultures proches les protégeant aussi du soleil et du vent. Les arbres sont également des hôtels pour les auxiliaires utiles aux cultures biologiques : insectes, oiseaux... Résultat : 0 pesticide et seulement 2 kg de bouillie bordelaise et soufres utilisés sur 2 hectares. Les efforts se concrétisent puisque notre conversion

Les directeurs botanic nouvellement nommés effectuent une formation à la Ferme des Possibles pour s’imprégner des valeurs qui inspirent la jardinerie naturelle.

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70 essences d’arbres, environ 40 variétés de fruits et légumes et des volailles, le tout proposé, de saison, au marché ou en vente à la ferme.

« Va prendre tes leçons dans la nature, c’est là qu’est notre avenir.» Léonard de Vinci

au bio se terminera en octobre 2015. » Les traitements complémentaires sont des décoctions maisons à base de prêle, d’orties, d’ail ou de fougère. Cette approche ne laisse évidemment pas botanic insensible qui devient partenaire de ce projet. Et pour aller encore un peu plus loin, l’équipe de direction se rend sur place et décide de monter une journée de formation destinée aux futurs directeurs de magasins : « Cultivons nos valeurs à la Ferme des Possibles ».

mètres de haie brise-vent pour protéger les cultures. 150 arbres sont parrainés par des particuliers qui peuvent, en contrepartie, récupérer des produits de la ferme. Les fruits et légumes sont vendus en majorité aux particuliers mais également aux restaurateurs locaux. Une partie est également transformée sur place et vendue sous forme de préparations culinaires. La permaculture reste encore très confidentielle en France. Ce sont, aujourd’hui, quelques convaincus qui essaient de nous faire partager leur expérience et de nous ouvrir à une nouvelle voie. Pourtant, nous dépassons allègrement les limites écologiques de notre planète et sommes en train d’amorcer une descente énergétique qui nous obligera, de toute façon, à nous réorganiser. Alors si nous commencions, dès à présent, à agir, tous ensemble ? •

Sylvie Lavieille, Responsable Département Recrutement et Formation chez botanic, a monté cette formation en collaboration avec Nicolas Borde. « Nous avons voulu de cette journée qu’elle soit basée sur l’échange de valeurs. On trouve des analogies entre la vie à la ferme et la vie en magasin. Nous nous adressons à des directeurs de magasins qui doivent réfléchir, innover, organiser, gérer, commercialiser et partager. Ce lieu est idéal pour créer ce type d’échanges et s’appuyer sur l’expérience forte de Nicolas. » Et ce sont des futurs directeurs heureux qui ont pu bénéficier de cette journée où simplicité et partage sont les maîtres mots. Nicolas Borde déborde d’idées pour pérenniser sa ferme qui est encore loin de sa vitesse de croisière. Un projet collectif et l’aide financière d’un partenaire ont permis la plantation de 150

Pour parrainer un amandier, un figuier, un olivier ou tout autre arbre, c’est très facile : www.lafermedespossibles.fr

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CAGNES-SUR-MER

La nouvelle jardinerie naturelle PAR MYRIAM CORNU

Botanic ouvre un nouveau magasin à Cagnes-sur-Mer. Et quand on dit « nouveau », c’est vraiment nouveau ! Un magasin situé dans un écrin d’un genre nouveau : le Polygone Riviera, le « premier lifestyle mall de France ». Un magasin avec un Marché bio, bien sûr, pour bien montrer l’engagement de la jardinerie naturelle en matière d’alimentation Agriculture biologique. Un magasin, aussi, avec un espace Bien-être très innovant. Coulisses.

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’abord, ce magasin botanic se situera, chose exceptionnelle, dans un « lifestyle mall », un « centre commercial » d’un genre nouveau, mélange de shopping, d’art et de divertissement où la nature est omniprésente. Cadre apaisant aux 1000 arbres égrennés sur 4 hectares, le Polygone Riviera offre au visiteur une véritable « expérience » de shopping à ciel ouvert. Impossible pour nous de découvrir cela en images pour l’instant : évidemment, comme tout lancement, les choses se gèrent en flux tendu et il va nous falloir patienter pour visualiser cela concrètement. L’essentiel est de se plonger dans le concept : un magasin qui incarne les nouvelles orientations de botanic. Qui repense ses espaces dans une nouvelle logique et qui met en valeurs les rayons phares de botanic : jardin, plantes & décoration, marché bio, bien-être & santé et animalerie. Pour une vie au naturel, dans tous les « rayons » de notre vie, justement Notre visite commencera peut-être par la Serre aux orchidées pour un voyage en terre de beauté. Un instant féérique, dans cette merveille de variété. Teintes subtiles à foison et floraison assurée. On ne manquera pas non plus l’Espace pédagogique. Pour passer à une vie 100 % exempte de pesticides. À un jardinage au naturel. Un lieu où l’on trouvera toutes les recettes et conseils pour gérer les éventuels tracas et, surtout, apprendre à ne jamais en avoir !

ISTOCK / NIKOLAY DONETSK

BEAUTÉ ET VITALITÉ COMME PRIORITÉS

L’espace qui ne laissera personne indifférent est celui qui nous permettra d’aménager et embellir notre environnement au naturel, en réunissant les plantes et la décoration. Nos intérieurs y gagneront en sérénité, en joie, en pétillance ou en « zénitude », c’est selon. Nous y apprendrons à mixer les objets déco en harmonie avec le végétal : art de la table, cadres, lanternes, caches pot, sellettes

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« Nous innovons complètement à Cagnes avec le bien-être qui devient un univers à part entière, un cocon de calme tenu par un naturopathe, auprès duquel on pourra prendre de précieux conseils »

pour plantes, bougeoirs… Pour amener un supplément d’âme à nos pièces à vivre, d’autant plus agréables au quotidien. Naturellement sain et gourmand, l’espace potager nous proposera les « bons plants » pour manger bio en faisant pousser les meilleurs aliments dans notre propre potager. À moins que nous ne préférions les cueillir directement sur le banc fruits et légumes du Marché bio, sûrs que nous sommes de leur provenance 100 % Agriculture biologique. Mais continuons la visite : « Nous innovons complètement à Cagnes avec le bien-être qui devient un univers à part entière, un cocon de calme tenu par un naturopathe, auprès duquel on pourra prendre de précieux conseils » explique Philippe Poniwiera, responsable du Marché de la maison. L’idée est qu’on puisse trouver tout ce qu’il faut pour prendre soin de sa beauté (extérieure) et de sa vitalité (intérieure) dans le même espace. Huiles de massage, jus, extraits liquides de plantes, compléments alimentaires, cosmétiques bios, relaxation, senteurs, accessoires de bains, gants, brosses, loofas côtoyeront oligo-éléments, produits de la ruche, huiles essentielles… « Nous aurons dans cet espace des points vraiment remarquables. On y trouvera notre gamme de tisanerie. » Des tisanes simples (mais néanmoins savoureuses) ou des tisanes à vertus, les plantes étant capables de tels miracles. « Et notre gamme de gemmothérapie, ces soins nés des bourgeons. » Grande nouveauté, et exclusivité, nous pourrons découvrir les bienfaits du bol d’air Jacquier. Ce petit appareil qui permet une ultra oxygénation des cellules. « Encore une fois, ce sont les plantes qui nous apportent la vitalité, avec le bol d’air Jacquier » sourit Philippe. Une méthode naturelle qui doit tout aux extraits de résine de pin et qui nous apporte énergie et longévité. « Cet appareil nécessite qu’on soit guidés, au début, donc c’est notre naturopathe qui va nous prendre en mains, pour les premières séances, et lors de

l’initiation gratuite destinée à faire découvrir le produit. » L’espace Animal nous proposera, lui aussi, tout ce qu’il faut pour choyer notre petit compagnon au plus près de sa nature. De l’espace hygiène, avec tous les produits de soin, aux gammes d’alimentation spécifiques : sans céréales pour les chiens et les chats, par exemple, puisqu’ils sont carnivores. Une attention de tous les instants et de tous les besoins. UNE RELATION GÉNÉREUSE, DE NATURE

Dans un espace dédié, un conseiller pourra nous guider sur les services internes à botanic, mais aussi nous orienter sur de bons professionnels locaux, par exemple. Bien entendu, le magasin de Cagnes proposera l’aide au chargement dans notre voiture, sur simple demande à notre passage en caisse. On y pratiquera aussi les journées Club, pour les porteurs de la carte Club, la cerise sur le gâteau (bio). Des journées qui ont été réaménagées (avec plusieurs jours d’affilée où nous pouvons profiter d’une remise de 15 % sur l’ensemble du magasin, au lieu d’un seul) et des dégustations offertes autour des produits gourmands Histoires d’ici. En bref, tout est fait par botanic, à Cagnes comme ailleurs en France, pour nous chouchouter et rendre notre vie encore plus belle, au naturel. • 97


NOTRE JARDIN

LES ENGAGEMENTS BOTANIC

Favoriser la biodiversité, si on s’y mettait aussi ? PAR MÉLANIE PONTET

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La fameuse loi sur la biodiversité devait -enfinêtre adoptée dans les semaines à venir. Mais elle vient à nouveau de subir un report… Pourquoi ne pas commencer dès à présent à changer quelques habitudes à notre propre échelle pour la favoriser au quotidien, sans attendre que les législateurs ne statuent ? Agissons vite à notre niveau.

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ientôt quatre ans qu’elle est envisagée, un an qu’elle est discutée, tricotée et « redétricotée » entre Assemblée nationale et Sénat... La loi sur la biodiversité sera bien adoptée dans les semaines et mois à venir. Reste à savoir ce qui en découlera finalement après une ribambelle de débats, modifications et autres aller-retours. Alors en attendant que les politiques s’accordent sur ce sujet d’environnement crucial, rien ne nous empêche, à notre échelle de simple citoyen, d’entreprendre dès maintenant nos propres actions pour favoriser cette fameuse biodiversité. Mais qu’entend-on exactement par biodiversité, finalement ? Ce terme générique réunit tout le vivant et la dynamique des interactions en son sein. Autrement dit, il regroupe tous les milieux naturels et formes de vie, de la plante aux animaux, en passant par les êtres humains ou les champignons mais comprend également toutes les interactions qu’il peut exister entre ces organismes euxmêmes.

DE L’URGENCE DE PROTÉGER LA BIODIVERSITÉ...

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Et aujourd’hui, tout le monde a intérêt à s’inquiéter de ce sujet. Et pour cause... Si les scientifiques ont recensé au moins 1,8 million d’espèces animales et végétales à la surface de la planète, ils estiment, parallèlement, que la moitié pourrait disparaître d’ici un siècle sachant que le rythme actuel de leur disparition est déjà 100 à 1000 fois supérieur au taux naturel d’extinction. Principal responsable de cette érosion de la biodiversité ? Les activités humaines. De quoi réfléchir. Et se remettre en question.

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NOTRE JARDIN COMMENT FAVORISER LA BIODIVERSITÉ DE PROXIMITÉ EN 6 LEÇONS

RÉFLEXE 1

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J’arrête les pesticides et engrais chimiques de synthèse

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Passons-nous des pesticides : tout le monde a à y gagner. Y compris les animaux de nos jardins, qui contribuent à nous nourrir sainement.

POURQUOI ? On ne parle pas du problème des pesticides chimiques ??? Au delà des dangers qu’ils représentent pour la santé de l’être humain et de toute la faune et la flore, les engrais chimiques sont très énergivores pour leur fabrication et donc pas écolo pour un sou. Autre inconvénient, ils épuisent le sol et deviennent comme une drogue pour ce dernier. Une certaine dépendance se créée en effet pour les végétaux qui, « shootés » par ces produits, ne parviennent plus à se développer sans. Enfin, autre excellente raison de les oublier définitivement, ils tuent la micro faune du sol à petit feu.

DU CÔTÉ DE L’ACTU... Précurseur en la matière, botanic a déjà adopté cette mesure dans ses rayons depuis 2008 en les remplaçant par des produits favorables à un jardinage naturel. Une démarche plus qu’avant-gardiste puisqu’à partir du 1er janvier 2017, ces pesticides ne seront plus proposés en libre-service dans tous les magasins revendeurs de l’hexagone et qu’en 2019, ils seront même interdits à la vente. Seront autorisés les produits dits « produits de bio contrôle* »

et des substances de bases. Ou comment soigner son jardin ou ses fleurs avec des larves de coccinelle , sans risque pour la santé et l’environnement. *Le biocontrôle est un ensemble de méthodes de protection des végétaux par l’utilisation de mécanismes naturels.

MES NOUVELLES HABITUDES Avant de chercher à traiter mes végétaux, j’apprends à connaître les besoins et caractéristiques de mon sol avant tout. Est-il argileux, limoneux ou plutôt sableux ? Botanic propose ainsi des kits d’analyse du sol pour connaître son profil et ses carences (lire aussi l’article complet réalisé à ce sujet dans le dossier Alimentation bio). Suivant les résultats, et selon mon projet de plantation, la région dans laquelle je vis, je me tourne vers des terreaux et amendements variés mais respectueux à l’image du fumier de cheval, de mouton, des engrais naturels à base de déchets végétaux ou animaux, de plumes, de sang séché, etc. Autant d’atouts pour rendre son sol plus fertile.

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RÉFLEXE 2

A. CHILDERIC

J’opte pour des haies vives

Pour donner un coup de pouce à la nature, nous pouvons acquérir les produits concoctés par botanic avec la LPO, Ligue de protection des oiseaux.

POURQUOI ? Les haies traditionnelles de thuyas ou de lauriers sont largement répandues depuis des années aux quatre coins du territoire. Une habitude prise par les foyers français mais une mauvaise habitude, ces végétaux étant tout sauf accueillants pour la biodiversité. Signe de ce désamour : on n’y trouvera pas de nid d’oiseau.

LA BIODIVERSITÉ EN CHIFFRES

— 35% des Français déclarent que l’érosion de la biodiversité a déjà un impact sur leur quotidien Enquête du CREDOC 2013 sur «Les Français et la biodiversité» — 36% des espèces sont menacées — 1/5 mammifères dont les orangs-outangs et les ours polaires — 1/8 oiseaux — 1/3 amphibiens — 70% de toutes les plantes — 30 % des abeilles ont disparu en 2014 Chiffres du Ministère du Développement Durable

MES NOUVELLES HABITUDES À l’automne et/ou au printemps, je profite des conseils et de la pédagogie des vendeurs botanic pour m’orienter vers des haies vives recommandées par l’association LPO (cf encadré ci-joint) pour favoriser la faune. Composées de plusieurs variétés d’arbustes, elles créent un véritable écosystème dans le jardin favorable à la faune sauvage (oiseaux, abeilles, hérissons, etc.) et sont, de plus, moins sensibles aux maladies et parasites.

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NOTRE JARDIN

A. CHILDERIC

RÉFLEXE 3

Je crée un petit bassin aquatique

POURQUOI ? Un simple petit bassin d’eau aménagé favorise la biodiversité et permet l’accueil d’oiseaux mais aussi d’insectes comme les libellules et de batraciens.

A. CHILDERIC

MES NOUVELLES HABITUDES

Botanic, en spécialiste du jardin aquatique, propose des solutions pour tous les espaces, même les plus exigus.

Pas besoin de disposer d’un terrain de plusieurs hectares ! Certains adoptent ce geste biodiversité sur de simples terrasses ou balcons. L’idée ? Je crée un petit espace aquatique avec une structure bassin commercialisée dans les magasins botanic, des pierres de lave, du terreau et quelques plantes aquatiques comme des nénuphars en pleine terre ou en surface. Une idée esthétique et définitivement idéale pour la biodiversité !

RÉFLEXE 4

J’installe des nichoirs et abris à animaux

MES NOUVELLES HABITUDES Je laisse place à mon imagination et m’inspire de l’offre très large de nichoirs pour accueillir les oiseaux dans le jardin, d’hôtels à insectes et autres abris à hérissons proposée dans les magasins botanic. C’est esthétique, original et s’impose comme un nid douillet pour toute une faune en demande que j’incite ainsi à nicher et à se reproduire.

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A. CHILDERIC

POURQUOI ? Les sites propices à l’accueil des oiseaux, insectes et autres hérissons sont de plus en plus rares... En ville notamment où les vieux arbres et anciennes maisons et jardins ne sont pas légion. Installer des nichoirs et abris permet donc de les accueillir dans nos espaces verts même petits. Et, coup double, des espèces comme la mésange bleue, pour ne citer qu’elle ont, en plus, le mérite de se nourrir allègrement de pucerons et insectes. Dans un verger, elles détruisent même jusqu’à 90 % des larves hivernantes des carpocapses, c’està-dire le ver des pommes et des poires. Mieux qu’un pesticide, non ?

Dans la nature, chacun a son rôle, chacun a sa tâche. Toutes les missions sont importantes !


ISTOCK

ISTOCK

NOTRE JARDIN

RÉFLEXE 5

J’utilise des semences ornementales et potagères

Le choix des variétés est un axe primordial : il faut favoriser la diversité, là aussi.

POURQUOI ? L’idée est ici d’enrichir la diversité des espèces qui poussent naturellement dans son espace vert pour valoriser la biodiversité et promouvoir l’accueil de papillons et insectes auxiliaires.

MES NOUVELLES HABITUDES Je transforme une partie de la pelouse en prairie fleurie pour accueillir diverses variétés de fleurs comme le coquelicot, la nielle ou le bleuet pour faire le bonheur des papillons et insectes. Je mise sur des végétaux méllifères comme le campanule, la bruyère, la lavande ou l’aubépine. Autrement dit des espèces qui attirent les abeilles et boostent ainsi la production de miel. Autre réflexe, je réalise un petit potager en primant sur des variétés différentes, de tomates et tout particulièrement celles issues de l’agriculture biologique, par exemple, pour œuvrer encore plus en faveur de la biodiversité.

LES GRANDES LIGNES DE LA LOI SUR LA BIODIVERSITÉ

A. CHILDERIC

— Création de l’Agence française de la biodiversité, unique interlocuteur pour les différents acteurs de la biodiversité, associations, entreprises, collectivités locales... — Elargissement des zones soumises à contraintes environnementales lorsque la survie d’une espèce est menacée — Renforcement des sanctions pour le commerce illicite d’espèces protégées — Renforcement des compensations pour les dégâts causés lors de projets d’aménagements (construction de route, ligne de chemins de fer, projets immobiliers...) — Création d’un concept de «solidarité écologique entre territoires» pour aborder l’écosystème comme un tout, et plus un ensemble de particularités régionales.

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NOTRE JARDIN

RÉFLEXE 6

J’évite les espèces exotiques envahissantes

POURQUOI ?

ISTOCK

Le sujet est relativement récent mais non moins important. Il concerne des tas d’espèces de plantes qui ont pris possession de nos extérieurs depuis des années mais qui s’affichent néfastes pour nos plantes indigènes, autrement dit les plantes locales d’origine. Leur tord ? Elles s’accaparent une part importante des ressources des plantes indigènes quand elles ne s’en nourrissent pas directement. Ces espèces sont considérées comme une menace pour la biodiversité. Botanic travaille depuis deux ans dans un groupe de recherche interprofessionnel pour les identifier précisément et prendre des engagements et des décisions concrètes vis-à-vis de ces espèces.

En évitant le «béton vert», ces alignements d’arbustes d’une seule espèce, peu accueillants pour les petits hôtes de nos jardins, nous y invitons la vie !

A. CHILDERIC

MES NOUVELLES HABITUDES

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Herbes de la Pampa, renouée ou rosier du Japon et autres Balsamine de l’Himalaya ne sont plus les bienvenus dans nos espaces verts... Je me renseigne sur ces espèces qui ne sont pas compatibles avec nos plantes autochtones pour les éviter voire les supprimer. Au contraire, je mise sur des plantes d’origine locale adaptées au sol, à la région et respectueuses de leur écosystème.


A. CHILDERIC

BOTANIC ET LA LPO, DEUX ACTEURS POUR UN OBJECTIF : FAVORISER LA BIODIVERSITÉ

Association emblématique née en 1912, la LPO se bat pour la protection des espèces, la préservation des espaces ainsi que l’éducation et la sensibilisation à l’environnement. Botanic soutient depuis plusieurs années les initiatives de cette association en soutenant notamment le programme Refuges LPO qui donne l’opportunité aux particuliers, associations et collectivités d’inscrire leurs terrains dans le réseau des Refuges LPO, premier réseau français de jardins écologiques en faveur de la biodiversité. Objectif de ces quelque 17 000 refuges déjà implantés : accueillir la faune et la flore tout en apprenant à réduire son impact sur l’environnement en jardinant « nature ». Botanic collabore également avec la LPO dans le cadre de la sélection de certains produits présents dans ses magasins (haies vives, alimentation oiseaux, semences biodiversité, nichoirs…).

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A. CHILDÈRIC


NOTRE BIEN-ÊTRE La nature, source de vitalité

Stress LE JARDIN, LA SOLUTION

Beauté METTONS DE L’HUILE DANS NOS ROUAGES

Chez botanic LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL

Les plantes nous apportent de multiples bienfaits. Beauté et vitalité, en premier lieu. S’entourer de végétal et s’en occuper serait l’une des meilleures méthodes pour lutter contre le stress ambiant !

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NOTRE BIEN-ÊTRE

Le jardin, meilleur anti-stress ? PAR MÉLANIE PONTET

Alors que le stress s’impose comme un véritable mal moderne de nos sociétés, pourquoi ne pas prêter attention à ces études prouvant que le jardin et les végétaux possèdent un véritable pouvoir pour le combattre ?

Le bloggueur Nicolas Berthel (www.autourdupotager.com) ne va pas nous dire le contraire : jardiner, c’est la meilleure des détentes.

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A. CHILDERIC

NOTRE BIEN-ÊTRE

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ANNASUNNY / ISTOCK

NOTRE BIEN-ÊTRE

E

t si le meilleur remède contre le stress était votre jardin ? Et plus globalement tous ces espaces verts et sites marqués par la présence de végétaux ? Une idée qui ne date pas d’hier et qui semble faire de plus en plus d’émules dans ces temps marqués par un mal-être et une angoisse toujours plus grands. Déjà, dans les années 1980, Ulrich et Simon, deux chercheurs américains, prouvaient par leur étude clinique, que dans les 5 minutes qui suivaient le contact avec une plante, des changements physiologiques entraînant une baisse du stress étaient observables. Leur constat ? Le contact avec ces éléments naturels permet un rééquilibrage du rythme cardiaque, une baisse de la pression artérielle et de la tension musculaire.

« Le jardin figure le contact essentiel de l’être avec la nature, la proposition juste entre le petit monde intérieur et l’immensité du monde extérieur afin que l’équilibre soit rétabli et la sérénité atteinte». » Roberto Burle Marx Aujourd’hui, ce sont désormais les hôpitaux et écoles qui se tournent vers ces études très sérieuses. Ces établissements sont toujours plus nombreux à intégrer des jardins à leur structure. Leur simple vue depuis une fenêtre réduirait en effet les angoisses et favoriserait même le rétablissement des patients. Tandis que l’intégration d’espaces verts dans les écoles estomperait significativement les sentiments négatifs de crainte, d’angoisse voire de violences. Autre avantage notable, il apporterait parallèlement de profondes améliorations au développement psychologique des enfants en diminuant notamment les syndromes d’hyperactivité ou de troubles de l’attention selon une étude du Cornell College of Human Ecology de l’Université du Michigan. De quoi nous donner une bonne raison supplémentaire d’avoir la main verte. Et l’envie de développer un environnement plus vert pour faire face, avec une solution 100% naturelle, à ce véritable mal moderne. •

Et ces deux chercheurs n’ont pas réalisé des travaux restant isolés... Au fil des années, de nombreux scientifiques au quatre coins de la planète se sont intéressés eux aussi à ce pouvoir des plantes sur le stress humain. Au Canada, l’association « Canadian Horticultural Therapy » a ainsi démontré par la suite que les personnes qui travaillent sur un ordinateur dans un bureau où il y a des plantes sont 12 % plus productives et moins stressées que celles qui effectuent le même travail dans un bureau qui en est dépourvu.

Les femmes et les citadins sont les plus stressés, en France, et le premier remède cité pour lutter contre ce poison est le jardinage, parmi les principales activités pratiquées et ne pas laisser d’espace.

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NOTRE BIEN-ÊTRE

IMOKI

Les Français et le stress

2 À 3 MILLIARDS C’est le coût social estimé du stress (dépenses de soin, liées à l’absentéisme, aux cessations d’activités et décès prématurés...) Etude INRS et Arts & Métiers Paristech 2007, Le coût du stress professionnel en France

4 / 10 SALARIÉS sont touchés par le stress et même jusqu’à

57% CHEZ LES CADRES SUPÉRIEURS

3e RANG EUROPÉEN

Enquête ANACT / CSA, juin 2009

Pour la France parmi les pays européens recensant le plus grand nombre de dépressions liées au travail Rapport sur la détermination, la mesure et le suivi des risques 12 mars 2008, remis par P. Nasse et P. Légeron à Xavier Bertrand, ministre du travail.

psychosociaux liés aux travail,

Les Français et le jardin

81%

1 / 2

des Français pratiquent le jardinage dont 33% régulièrement les

estime que les loisirs en plein air comme le jardinage permettent de se ressourcer (52%)

Observatoire Campinggaz, Français et les loisirs en plein air, 2012

Observatoire Campinggaz, les

Français et les loisirs en plein air, 2012

2 / 5

de faire une pause (42%) Observatoire Campinggaz, les Français et les loisirs en plein air, 2012

7 / 10

ont un jardin contre 9/10 Anglais et 3/10 Espagnols Enquête UNEP IPSOS 2013, Jardin et espaces verts, l’exception culturelle française ?

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NOTRE BIEN-ÊTRE Les Français et le jardin

(suite)

N°2

Le jardin est la 2e « pièce » la plus importante de la maison aux yeux des Français après le séjour et donc avant la cuisine ANNASUNNY / ISTOCK

Enquête UNEP IPSOS 2013, Jardin et espaces verts, l’exception culturelle française ?

7 / 10 EUROPÉENS

choisissent leur lieu d’habitation en fonction de sa proximité avec un espace vert Enquête UNEP IPSOS 2013, Jardin et espaces verts, l’exception culturelle française ?

9 / 10

considèrent que le vert est un élément essentiel de la vie de tous les jours et éprouvent le besoin quotidien d’un contact avec les végétaux.

57%

96% CHEZ LES FEMMES

des Français estiment que le jardinage leur plait beaucoup

14% PASSIONNÉMENT

Enquête UNEP IPSOS 2013, Jardin et espaces verts, l’exception culturelle française ?

Observatoire Campinggaz, les Français et les loisirs en plein air, 2012

72% possèdent des

PLANTES VERTES

EN POTS À L’INTÉRIEUR de leur résidence principale

Attitudes et comportements des consommateurs en matière de végétal, Etude CSA pour France Agrimer et Val’Hor. Réalisé auprès de 1 002 répondants représentatifs de la population française en 2011.

84%

sont d’accord avec l’idée que les végétaux permettent de

SE DÉTENDRE et de penser à autre chose

1

2 se dit AMATEUR Français /

avec un niveau moyen de connaissance mais intéressé

Attitudes et comportements des consommateurs en matière de végétal, Etude CSA pour France Agrimer et Val’Hor. Réalisé auprès de 1 002 répondants représentatifs de la population française en 2011.

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83%

sont tout à fait d’accord ou plutôt d’accord avec l’idée que s’occuper des végétaux est associé à une notion de

PLAISIR

.

Attitudes et comportements des consommateurs en matière de végétal, Etude CSA pour France Agrimer et Val’Hor. Réalisé auprès de 1 002 répondants représentatifs de la population française en 2011.



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NOTRE BIEN-ÊTRE

BEAUTÉ

De l’huile dans nos rouages PAR LAURENCE NAVE-SINÈGRE BIOPHYSICIEN

En passe d’arriver au terme de ma bouteille de démaquillant et toujours avec l’objectif de nourrir mon corps avec des produits aussi naturels que possible, me voilà replongée dans ma bibliographie, et parcourant les linéaires en quête des produits en adéquation avec ma philosophie, limite « Décroissante » concernant ma consommation au profit de la « Croissance » de mon bien-être : utiliser des produits simples, basiques, le moins manufacturés possibles et être « cré-active » !

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DR

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artant du principe que la peau est recouverte d’un film hydrolipidique (eau+gras/huile) et que le gras se mélange au gras et non à l’eau (propriété lipophile et hydrophobe) et que la plupart des maquillages sont composés de corps gras - CQFD - l’idéal sera d’émulsionner tout cela ainsi que l’excès de sébum (encore du gras !) de la journée avec une bonne huile végétale bio. N’ayez crainte si vous semblez avoir revêtu votre maquillage de camouflage ! Reste à passer un coton imbibé d’une eau florale (à sec serait aussi utile mais bien moins confortable) et voilà votre démaquillage à l’« eau micellaire » réinventé ! Reste à mettre votre crème habituelle… ou pas, car seuls les impuretés seront parties, restera ce petit film propre d’huile symbiotique de votre peau. Au rayon des huiles végétales et des eaux florales bio, le choix est assez varié. Pour vos débuts, je conseille l’huile de jojoba, une toute petite quantité suffit, elle est sans odeur et ne colle pas du tout. Une fois habituée à votre geste quotidien, variez ! Tout comme pour l’alimentation, vous apporterez chaque fois des nutriments différents mais essentiels à votre peau. Le jojoba peut rester la base, la noisette sera l’alliée des peaux grasses, la calophylle celles des peaux irritées/inflammées. On utilisera la rose musquée pour les cicatrices (de blessures comme de boutons), l’argan ou l’avocat pour les peaux sèches, les noyaux d’abricot pour l’éclat du teint ! Pour ce qui est des eaux florales, elles ont toutes plus ou moins les mêmes propriété nettoyantes et apaisantes avec leur petite spécificités comme l’action anti-inflammatoire de la camomille et de l‘hamamélis, ré-équilibrantes des peaux grasses pour la lavande ou la rose, et décongestionnante des yeux pour le bleuet. •

L’huile n’en finit plus de nous gorger de bien-être. Dans notre alimentation comme dans notre beauté, faisons lui une place de choix. Et surtout, varions les plaisirs, c’est si bon pour notre peau !

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DR

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NOTRE BIEN-ÊTRE

Le bien-être à la carte… même au travail ! PAR ISABELLE ABBÉ

Résolument novateur dans sa politique de gestion des ressources humaines, botanic déploie depuis 2 ans un dispositif original « Bien chez botanic » qui entend affirmer ses valeurs et vise à améliorer les conditions de vie, au quotidien, de tous les collaborateurs.

L

es piliers fondateurs de la politique RH de botanic s’articulent autour de trois axes principaux : 1) Ancrer des relations interpersonnelles constructives et positives afin de gagner en satisfaction et en efficacité. 2) Établir un environnement au travail favorable au bien-être de chacun. 3) Ancrer une prévention santé et hygiène de vie omniprésente.

« Aider les collaborateurs à prendre soin de leur santé par des actions concrètes est une préoccupation quotidienne dans cette entreprise où il doit, décidemment, faire bon travailler. »

LE HATHA YOGA, UN NOUVEL OUTIL À DISPOSITION DES SALARIÉS

C’est aujourd’hui au tour du yoga de faire son apparition chez botanic et plus précisément à celui du Hatha yoga. Cette forme de yoga a été codifiée en Inde, avant d’atteindre l’Occident au XXe siècle. Il signifie « yoga d’effort » et concerne principalement le contrôle du corps et le maintien de sa santé par les postures correctes et la discipline du souffle. Les séances ont lieu pendant le temps de la pause déjeuner et sur une base de volontariat. Moyennant une participation financière, chacun peut prendre part à cette pratique qui vise, à travers des postures dynamiques et statiques, au développement de la conscience respiratoire, à une meilleure perception corporelle et une meilleure connaissance de soi. Cette pratique, encore récente dans l’entreprise, fait encore face à quelques freins : regard des autres, méconnaissance de soi, mais ce nouvel outil à disposition des salariés pourrait rapidement faire

des émules et trouver ses adeptes pour une discipline en plein essor. Aider les collaborateurs à prendre soin de leur santé par des actions concrètes est une préoccupation quotidienne dans cette entreprise où il doit, décidemment, faire bon travailler. Car le yoga est loin d’être la seule action mise en place par l’entreprise pour favoriser leur bien-être. L’accompagnement des équipes d’encadrement se fait, de longue date, au travers de formations comme la communication juste : « La communication juste consiste à écouter le collaborateur, à reformuler pour s’assurer d’une bonne compréhension » explique la directrice des Ressources Humaines, Valérie Cotro. Ou encore le management par le calme. : « Gérer ses équipes par le stress ou la pression les rendent tout à fait inefficaces. Le management par le calme, grâce aux neurosciences, explique le fonctionnement du cerveau pour gagner en prévention du stress et donc en efficacité relationnelle. Chez botanic, cela fait 10 ans qu’on impose cette façon de diriger aujourd’hui totalement ancrée dans la culture de l’entreprise ».

Outre l’installation de salles de ressourcement, des formations à l’hygiène de vie sont mises en place : hygiène alimentaire, physique, nerveuse et respiratoire.

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NOTRE BIEN-ÊTRE

Les meilleures choses sont parfois les plus simples. Favoriser le bien-être de ses collaborateurs est plus une question d’intention que de moyens. « La relaxation en entreprise est un changement culturel et demande du temps pour qu’elle s’inscrive durablement » complète Valérie Cotro. « Nous expliquons aux managers que c’est un outil de prévention de santé qui améliore la vigilance, la créativité et donc l’efficacité au travail. »

Côté santé, une véritable politique de prévention sécurité s’est mise en place dans l’entreprise. Des formations gestes et postures ont été dispensées afin de minimiser au mieux ceux qui pourraient impacter durablement la santé. Afin d’inciter chaque salarié à être acteur de sa propre santé, l’entreprise a mis en place une palette de méthodes douces où chacun peut piocher à sa guise. LES SALLES DE RESSOURCEMENT, S’OFFRIR UN PAISIBLE MOMENT

Ces lieux dédiés à la relaxation guidée sont accessibles à tout moment par tout collaborateur. Des programmes de 8, 15 ou 30 minutes sont proposés. En fermant les yeux, et en se détendant, le rythme cérébral de l’utilisateur change et passe sur le rythme Alpha. Ce rythme caractérise un état de conscience apaisé que l’on retrouve particulièrement lors d’une méditation légère ou d’une séance de relaxation. Aujourd’hui, ce sont 12 salles qui sont en place dans les magasins et au siège social. LE MASSAGE ASSIS, ÉVACUER LES SOUCIS

Dans la palette des outils bien-être et santé, les salariés, 5 fois par an, peuvent bénéficier de massages assis. Ce moment de détente vise à la réduction des tensions musculaires, à la prévention des lombalgies et lutte contre fatigue et stress. Comme l’explique Valérie Cotro, à l’origine du projet « Bien chez botanic » et qui en assure le déploiement : « Ce projet est basé tant sur le volet social qu’économique. Des salariés qui se sentent bien dans leur peau travaillent mieux : moins d’absentéisme, moins d’accident de travail, du personnel plus motivé ». CQFD. • 118



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A. CHILDÈRIC


NOTRE ANIMAL Respecté au plus près de sa nature

Billet d’humeur LES ANIMAUX NE SONT PLUS DES MEUBLES

Indonésie POUR QU’IL Y AIT ENCORE DU CORAIL

Shopping PRENDRE SOIN DE NOS COMPAGNONS

Chez botanic, chaque animal mérite le même respect. Les gammes d’alimentation sont ainsi pensées en fonction des caractéristiques de chaque espèce.

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A. CHILDERIC


NOTRE ANIMAL

BILLET D’HUMEUR

« Les animaux ne sont plus des meubles »

Du pipi de chat ? PAR VALÉRIE CORNU

L’année 2015 marque un tournant : c’est officiel, les animaux ne sont plus des meubles. Le Parlement les a reconnus en tant qu’« êtres vivants doués de sensibilité ». Une décision à la portée avant tout symbolique ?

O

Mais, malheureusement, cela s’arrête là. Si certains étaient plutôt réticents à l’adoption de cette loi, c’est notamment par crainte pour les filières agricoles de l’élevage. Et c’est là que le bât blesse, pardonnez-moi le jeu de mots. Cette rectification ne concerne ni les animaux d’élevage ni les animaux sauvages : leur valeur intrinsèque serait-elle moins élevée ? La situation des animaux d’élevage est régie par le Code rural : l’un des objectifs de ce dernier, qui considère les animaux comme des « êtres sensibles », est de « de veiller au bien-être et à la santé des animaux ». Et malgré cela, on voit naitre des projets de ferme pour 1000 vaches ou des poulaillers pour 250 000 cocottes !

Cette disposition fait suite à une pétition lancée en 2013 par la fondation de protection animale 30 Millions d’amis. Aucun des deux courants n’a été entendus mais d’aucuns souhaitaient obtenir un statut juridique spécifique pour les animaux (entre les hommes et les biens) alors que d’autres désiraient faire supprimer l’article 1er bis du projet de loi. Ces députés craignaient en effet « une mise en accusation de l’élevage et de la production, voire de la consommation de viande » ou encore des menaces sur la louveterie, la chasse à courre ainsi que des « conflits juridiques » pénalisants pour les laboratoires ou les abattoirs.

Les animaux sauvages ne sont guère mieux lotis. Ils sont pris en compte par le Code environnemental et classés en deux catégories : espèce nuisible ou espèce protégée. On ne parle plus de sensibilité : la question est simplement de savoir s’ils causent du tort et s’il faut les éliminer. Ou, au contraire, « tout faire » pour les préserver. Que Pan-Pan vive en liberté dans la garrigue, dans une cage au quatrième étage d’un immeuble parisien ou qu’il soit issu de la cuniculture, le statut d’un petit lapin est donc bien différent ! Pour le bien-être de tous les animaux, cet amendement n’est donc pas un point final mais une première étape, indispensable à de plus grandes aspirations. •

A. CHILDERIC

n attendait depuis plusieurs mois que l’évidence soit prise en compte et c’est enfin chose faite : dans le Code civil, Rantanplan n’a plus le même statut que mon buffet livré en kit. Il y est désormais considéré comme « un être vivant doué de sensibilité ». Il aura fallu presque 2 ans et moult débats animés afin que les termes du Code civil rejoigne ceux du pénal, du rural et du droit européen qui, eux, faisaient déjà la distinction. Alors oui, c’est une bonne nouvelle. L’harmonisation des différents codes et l’éclaircissement des termes juridiques employés pourront permettre une meilleure protection de l’animal avec une plus grande application des peines encourues en cas de maltraitance envers les animaux domestiques. En France, même si les condamnations sont rares, la peine maximale pour avoir commis un acte de cruauté envers un animal est de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende. On peut également y voir une ouverture sur un avenir meilleur pour la protection animale et une évolution des mentalités : l’annonce du vote a remis sur le devant de la scène certaines conditions de vie indignes pour des « êtres sensibles ». En précurseur, la France ouvre ainsi la voie aux autres pays, notamment l’Allemagne ou la Suisse qui ont encore beaucoup de chemin à faire pour remettre les animaux à leur place dans les textes.

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A. CHILDÈRIC HANDI’CHIENS


NOTRE ANIMAL

INDONÉSIE

Pour qu’il y ait encore du corail PAR VALÉRIE CORNU

Qui n’a pas rêvé de plonger au cœur d’un récif corallien et de nager au milieu de poissons multicolores ? C’est le quotidien de Martin Colognoli, qui a fondé en 2010, avec Guillaume Holzer, l’association de conservation marine Coral Guardian. Mais s’il a la chance de côtoyer ces magnifiques écosystèmes marins figurant parmi les plus beaux du monde, c’est malheureusement parce qu’ils ont besoin d’être protégés et restaurés.

L

C’est pour toutes ces raisons que Coral Guardian mène une action de repeuplement du récif corallien en Indonésie. Chaque projet est mené à bien selon un protocole archi précis en ce qui concerne le choix de la zone de réhabilitation, la conception et l’implantation de récifs artificiels et enfin le suivi biologique sur 5 ans.

a surpêche, la pêche à l’explosif, le réchauffement climatique, la pollution et les tempêtes nuisent au bon développement du corail. Or si ce dernier est très prisé par les plongeurs et participe en grande partie au succès touristique de certaines régions, il remplit également d’autres fonctions qu’on méconnait parfois. En effet, ces labyrinthes de calcaire vivants regorgent d’une quantité exceptionnelle d’espèces animales et végétales qui permettent, outre la formation ultérieure d’autres écosystèmes, la survie économique et alimentaire des habitants proches des récifs. Le récif corallien joue également un rôle non négligeable dans la protection côtière : il absorbe l’énergie des vagues et diminue ainsi la force de leur impact sur la côte, limitant ainsi l’érosion. Sources de médicaments et de modèles biologiques, certains organismes récifaux sont d’ores et déjà utilisés dans le traitement de certaines maladies.

QUAND BOTANIC EST PIONNIER Depuis de nombreuses années déjà, botanic a mis en place des actions au niveau du corail d’élevage qui ornent les aquariums. Comme le souligne Jean-Michel Tavernier, acheteur/chef de produit animalerie : « L’enseigne est pionnière dans la coraliculture, elle propose des produits français issus de la ferme de corail de Camaret notamment ».

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A. CHILDÈRIC

CORAL GUARDIAN / ADOPT A CORAL

CORAL GUARDIAN

CORAL GUARDIAN / ADOPT A CORAL

CORAL GUARDIAN

NOTRE ANIMAL

« Ces labyrinthes de calcaire vivants regorgent d’une quantité exceptionnelle d’espèces animales et végétales. »

En surfant sur www.coralguardian.org, nous pouvons participer directement à la restauration d’un récif corralien indonésien !

En plus des objectifs environnementaux, l’association mise sur les impacts sociaux (cohésion sociale, souveraineté alimentaire) et économiques (création d’emplois durables, diversification des revenus, amélioration des ressources de pêche) de ces restaurations de récifs. À chaque étape de la réhabilitation, la population est impliquée dans le processus : protection de la zone restaurée, sensibilisation, valorisation par le tourisme ou la coraliculture, et autonomisation des communautés locales. Et avec plus de 3500 coraux transplantés en 3 ans dans « le triangle du corail », on peut dire que l’action de Coral Guardian a été rondement menée ! •

ADOPTONS UN CORAIL ! Prendre sous son aile un chat, un chien, c’est classique… Mais adopter un corail, c’est original ! Et c’est ce que nous propose l’association Coral Guardian : moyennant 30 €, nous pouvons choisir le nom de notre bouture de corail qui sera transplantée. Nous recevrons un certificat d’adoption avec photo et localisation GPS pour aller lui rendre visite ! Pour rejoindre ce joli programme de conservation participative : www.coralguardian.org

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NOTRE ANIMAL

1. GRIFFOIR DÉCO – WOUAPY

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Sofo – Coloris noir - 76 x 12 x 30 cm – Prix indicatif : 46.90 €

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2. COUSSIN ET CORBEILLE CAMPAGNE - BOBBY Tissu en coton et polyester - Flanelle en polyester et laine - Résistant à l’usure et facile d’entretien - Déhoussable et lavable en machine 30°C Coloris beige ou noir - Coussin : 3 tailles S, M ou L - Ref. 256955... Prix indicatif : à partir de 37.90 € - Corbeille : 3 tailles XS, S ou M Prix indicatif : à partir de 49.90 € 3

3. JOUETS - BOBBY En cuir et corde, intérieur en fibre de coco Résistant - 4 modèles au choix : Fredo le chat, Loulou le hibou, Charlie l’ours et Jojo le requin H. 30 cm - Ref. 256851... - Prix indicatif : 11.50 €

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4. CROQUETTES MAXIMA GRAIN FREE – COTECNICA

5. GAMELLE DOUBLE « THE BONE BOWL » - HING

Alimentation pour chat riche en protéines (70% de viande fraîche) et faible teneur en glucides - Sans céréales - Sans aucun conservateur chimique Permet une meilleure digestibilité - Mélange Adulte : en sac de 1kg Prix indicatif : 12.90 € ; en sac de 3kg Prix indicatif : 29.90 € - Existe aussi en mélange pour chat Stérilisé et Hair & Skin (pour favoriser le soin du pelage et de la peau).

Support en forme d’os avec pieds antidérapants - 2 soucoupes amovibles en inox Ø 36 cm x 22 cm x H 8 cm - Coloris au choix : blanc, noir, bleu, orange, rouge, rose ou vert Prix indicatif : 29,95 €

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6. CORBEILLE MISTY - BOBBY Tissu en coton et polyester - Fourrure polyester - Résistant à l’usure et facile d’entretien Déhoussable et lavable en machine 30°C - Coloris beige ou noir - 3 tailles XS, S ou M Prix indicatif : à partir de 49.90 €

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NOTRE ANIMAL 2

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SHOPPING

1. NICHOIR MARGUERITE GARDIF

2. NICHOIR LE REFUGE GARDIF

En pin douglas français non traité certifié PEFC- Fabriqué en France Ouverture sur le côté de 28 mm avec un loquet en plastique - Pour les mésanges bleues, les mésanges huppées et mésanges nonnettes H26x13x13cm Prix de vente indicatif : 26,90 €

En pin douglas français non traité certifié PEFC - Fabriqué en France Grande ouverture et loquet en plastique sur le devant - Pour les rouges-gorges et rouges-queues noirs H 30 x 21 x 16 cm Prix de vente indicatif : 26,90 €

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5. SIFFLET APPEAU LES ZAPOS Sifflet Moineau domestique En skaï, métal, 2 laiton L11,3 cm Ø1,3cm Prix de vente indicatif : 13,95 €

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4. CABANE DES OISEAUX GASCO

6. TABLE DES OISEAUX - GASCO

Nichoir à monter soi-même. En écorce de liège 100% recyclé, bois de pin et cordelette de chanvre A placer à plus de 2 m de hauteur pour éviter les prédateurs. H2,5 x 60 x 25 cm Prix de vente indicatif : 14,90 €

Mangeoire à monter soi-même. En écorce de liège 100% recyclé, bois de pin et cordelette de chanvre A placer à plus de 2m de hauteur pour éviter les prédateurs H2,5 x 60 x 25 cm - Réf : 260108 Prix de vente indicatif : 14,90 €

3. MANGEOIRE PIC NIC - GARDIF En pin douglas français non traité certifié PFEC Fabriquée en France. Mangeoire carrée 2 pans sur pied. Avec une grille en acier perforée pour une aération optimale des graines H34 x 33 x 36 c Le pied H123 x 63 x 63 cm, poteau d’une largeur de 5,5 cm, pour une hauteur totale de 157 cm Prix de vente indicatif : 139 €

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7. CERCLE VIP - GASCO

8. TOUR VIP - GASCO

Mangeoire en terre cuite (100% argile) H10  x 22,50  x 22,50 cm Prix de vente indicatif : 29,90 €

Mangeoire en terre cuite (100% argile) H10  x 22,50  x 22,50 cm Prix de vente indicatif : 29,90 €



À LIRE / À DÉGUSTER

Petite sélection d’ouvrages inspirants PAR MYRIAM CORNU

LA SÉLECTION DE LIONEL ASTRUC, DE LA FONDATION EKIBIO • Manuel de cuisine alternative « Gilles Daveau est quelqu’un que je suis depuis longtemps. Son propos est très pertinent dans la période qu’on traverse. Il nous fait découvrir une cuisine à tendance végétarienne à laquelle il est facile pour un grand nombre d’adhérer, au quotidien. Il a mis beaucoup de gourmandise là-dedans. » À déguster impérativement ! • Plaidoyer pour l’altruisme « Cet ouvrage de Matthieu Ricard m’a beaucoup marqué. Avec sa double formation scientifique et spirituelle, il arrive à démontrer tous les bénéfices de l’altruisme, avec à la fois des études et des témoignages simples à l’appui. Il nous explique comment, lorsque nous développons ces connexions dans notre cerveau, nous développons aussi patience, courage et autres qualités. Quand on s’intéresse aux autres, cela nous apporte beaucoup, individuellement. » • Le syndrôme du poisson lune «Un « manifeste d’anti-management ». Cet entrepreneur atypique et ses 114 salariés fabriquent des enveloppes. Une entreprise (Pocheco) destinée à péricliter, en toute logique, à l’ère des e-mails et qui, en réalité, fait la démonstration que, lorsqu’on met l’écologie au premier plan (dans une démarche globale très aboutie), cela génère des économies. Attirant notre attention sur la « dématérialisation », il montre aussi, au passage, l’impact écologique réel des mails (à cause des centres de données). Un récit qui se dévore comme un roman, au fil des anecdotes. Le titre du livre évoque une espèce rare dont la croissance est infinie. Un exemple à ne pas suivre lorsque l’on dépend de ressources naturelles limitées. Mieux vaut investir dans l’écologie que dans la croissance ! »

MANGER BIO, C’EST MIEUX ! CLAUDE AUBERT, DENIS LAIRON, ANDRÉ LEFEBVRE Éditions Terre Vivante

Nouvelles preuves scientifiques à l’appui, comme le proclame la couverture, cet ouvrage incontournable dresse une radiographie objective de l’alimentation d’aujourd’hui. On y pèse le pour et surtout le contre de l’alimentation en conventionnel. Et on en ressort encore plus convaincu par le bio !

LA CUISINE BIO DES JOURS DE FÊTE MARIE CHIOCA. Éditions Terre vivante

En 110 recettes salées ou sucrées mais toujours bluffantes, Marie Chioca remet les grandes tablées à l’honneur avec des plats sains, équilibrés et très gourmands, de l’apéritif aux mignardises.

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MON CAHIER RÉGIME PALÉO MÉLANIE PONTET Solar éditions

7 petits euros 90 pour remettre en question son alimentation et sa manière de vivre. Les conseils de Mélanie Pontet (auteur d’articles dans ce magazine) pour booster santé et tonus, pour éviter tous les aspects toxiques de l’alimentation moderne. On passe, étapes par étapes, au régime paléo sans se prendre la tête en éliminant le lait, le gluten, le sel, le sucre et les produits raffinés, pour se libérer de toute dépendance, définitivement et sans stress ! L’ouvrage se veut ludique et pratique avec des tests, des listes de courses, des programmes d’entraînements pour une activité sportive ‘Paléo’ et des recettes, pour cuisiner facilement et savoureusement » explique la belle Mélanie.

VOUS ÊTES FOUS D’AVALER ÇA ! CHRISTOPHE BRUSSET Flammarion

Dirigeant au sein d’un grand groupe de l’agro-alimentaire, l’auteur dénonce les pratiques malhonnêtes du secteur, tant en France qu’à l’étranger : matières premières frelatées, contenus mensongers, contrôles et règles d’hygiène contournés, complaisance de certains États, fraudes diverses, etc. Beurk !

LES SECRETS DE LA BOULANGE BIO MARIE CHIOCA, DELPHINE PASLIN. Éditions Terre vivante

Pains, viennoiseries, pizzas… 110 recettes salées et sucrées, avec ou sans machine, avec ou sans gluten.




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