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IndĂŠpendants et fiers de l'ĂŞtre Les 12 heures de la BD Chacun son concours
Ne pas jeter sur la voie publique
magazine gratuit Avr. - Mai. 2014
ÉDITO 5. Vos propres ébats à portée d'yeux NEWS 6. L'actu en bref STREET VIEWS 10. Le Skate de nos campagnes ACTU 12. Indépendants et fiers de l'être
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FOKUS 16. Entre éloquence et plaidoirie, mon cœur balance !
18. Chacun son concours PEOPLE 20. En route pour les 12 heures de la BD 22. Un jardin pour tous 24. Assistant de français : tentez l'aventure
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POITIERS JEUNES 26. Témoignages de Mano AMPHI-TAMINE 28. À vos douces utopies T'AS PAS L'OEIL 30. L'image qu'il ne fallait pas rater !
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+ couverture
Illustration de Simon Patrat
Vos propres ébats à portée d'yeux Vous avez toujours rêvé de pouvoir vous visualiser en plein ébats ? Oui oui vous avez très bien compris : Voir ce que votre amant(e) voit de vous en pleine action. Eh oui, grâce à des lunettes google, je vous l'accorde pas follement sexy, vous pourriez vivre une expérience érotique inédite. Cette dernière est promise par de jeunes développeurs, qui assurent avoir élaboré une appli qui vous filme pendant l'acte sexuel en question... les lunettes de réalité augmentée affichent alors en temps réel la perspective de votre partenaire. Parfait pour les narcissiques. Mais difficile d'être certain qu'une myriade d'yeux curieux n'en profitent pas. En effet, il faut quand même noter qu'un simple glissement de doigt ou une commande vocale suffisent à activer le partage des données. Sans compter que selon le site américain Mashable, les lunettes interactives pourraient être piratées. Si cette appli voit le jour, comptez 1100 euros par paires... La meilleure et la plus économique des applis du genre reste encore, semble-t-il, le bon vieux miroir.■ C.Prot
Radio Pulsar - Maison des étudiants - Bât A6 - 1, rue N. F. Borges - 86000 Poitiers. Tel. : 05 49 88 33 04 - E-mail : info@magazinebouge.fr Directeur de la publication : Nicolas Ragot. Rédactrice en chef : Danièle Tisserand. Coordinatrice de rédaction : Célia Prot. Graphiste : Simon Patrat. Chargé de developpement : JonathanAlix.Rédacteurs:DorianAntunaCastillo,MarineRousseau,KévinRenaud,CéliaProt,AgatheGirard,BastienLion,CamilleMartin,AllisonGuignepain, Sophie Ouvrard, Clémentine Bridoux, Jonathan Alix. Crédits photos et illustrations : Salomé Ory, Antoine Besse, Jardinature, Simon Patrat. Publicité : Tel. : 05 49 88 33 04 pub@magazinebouge.fr. ISSN : 1763-1459 - Dépôt légal : à parution. Imprimé par : Imprimerie Megatop - rue du Cerisier noir - 86530 Naintré - Tel. : 06 09 59 54 90. Magazine tiré à 7000 ex. - Imprimé en France. Les manuscrits et documents non insérés ne seront pas rendus. Radio Pulsar est une association de loi 1901. Radio Pulsar remercie la mairie de Poitiers, Poitiers Jeunes, la Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale et l’Université de Poitiers pour leur soutien actif dans la réalisation de ce magazine.
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Edito - 5
news
Le Festival À Corps a 20 ans
Choc des titans pour l'ADIV Né en 1994 le Festival À Corps souffle ses 20 bougies. Ses missions : transmettre, échanger, croiser les regards... Le festival réunit amateurs et professionnels de la danse dans l’énergie d’une semaine unique. À Corps 2014 relève deux nouveaux défis : traiter avec conviction une forme spécifique de la scène contemporaine, le solo, et s’ouvrir à des performances dans l’espace public.
Rendez-vous le vendredi 18 avril à 20h30... Pour ses 10 ans le CEP Poitiers Saint-Benoît Volley ball organise une rencontre sportive d'un autre type : Un match d’improvisation théâtrale à la Hune de Saint Benoit. C'est là que l'ADIV rentre dans le bal. L'Amicale Des Improvisateurs de la Vienne défie l'équipe des comédiens de la série télé Hero Corp : Arnaud Tsamère, Arnaud Joyet, Simon Astier et Jennie Anne Walker. Tarif plein : 20 € Tarif réduit (étudiants, chômeurs, RSA, moins de 18 ans) : 15 €
C’est quand ?
La Nuit du Dub #14
C'est quoi ?
DU 11 au 18 avril (animations à partir du 4).
C’est qui ? Le Festival À Corps est le fruit d’un partenariat original entre le TAP, l’Université de Poitiers et le Centre de Beaulieu. Étudiants et lycéens, français et étrangers sont invités à présenter leurs travaux chorégraphiques sur une scène et, dans une dynamique d’ateliers et de rencontres, à partager leur expérience entre eux mais aussi avec les artistes professionnels.
C’est où ? Le Festival investit tous les coins et recoins de la ville. Le TAP Castille, TAP Auditorium, TAP Théâtre, place Alphonse Lepetit, église Sainte Radegonde, BU Droits et Lettres, stade de la Madeleine, place de Provence, chapelle des Augustins du CRDP, centre de Beaulieu, Maison des Étudiants... 6 - News
L'association Djahkooloo, Culture Dub et les Studios de Virecourt vous présentent la Nuit du Dub#14. Le rendez-vous incontournable du printemps c'est le 17 mai de 22h à 5h du matin à Benassay. Au programme : Ackboo, Mahom, Dubamix, Shamani Sound System, Culture Dub Sound feat Sista Bethsabée... Entrée 12 euros (hors frais de location).
La rédaction de Bouge vous livre les dernières actualités de Radio Pulsar. Au programme de ce numéro : trois nouvelles émissions et chroniques.
La rédaction de Bouge vous livre trois bonnes raisons de na pas rater l'édition 2012 de la journée desAirlines associations de Poitiers, le 23 Pulsar septembre dans de Blossac. Embarquez pourles le allées mondedu deparc la world musique
avec Pulsar Airlines. Chaque dimanche de
Un rendez-voUs toUs deUx 11h à 12h, promenez vos les oreilles aux ans quatre Cet évènement incontournable lieu que coins de la planête tout en n'a restant près de tous lestransistor...Pulsar deux ans. Au cœurAirlines du parc vous de Blossac, votre garantit venez découvrir, cemusical 23 septembre, 450voyage asso- en un dépaysement total ! Bon ciations réparties dans 14 villages aux thémanotre compagnie ! tiques différentes. Cette année, deux nouveautés village services aux associations et un La: un Mixerie autre, développement durable et responsable. Pour vous les dj's ! Le concept est on ne peut Siplus voussimple ratez cette occasion découvrir ; vous envoyezdevotre mix etlaRadio vie associative poitevine vous devrez attendre Pulsar le diffuse. deux ans àavant prochaine Ouvert touslamais avec édition tout de! même une
Resto - Bistro - Expo
What's up on the 95.9 ?
Crédit photo : Alain Montaufier / Mairie de Poitiers
News
LA S E R RUR ER IE
20ème journée des associations
sélection pour assurer une couleur musicale
troUver originale proche de Une notreactivité programmation, il vous suffit
Chaque semaine, en partenariat avec le
deUx radios co-animent Confort Moderne, découvrez le La podiUm minute en
Radio Pulsar et Radio Accords retrouvent aux +. Une équipe affutée de se chroniqueurs pour animer le podium culturel vous de cette influences riches et varièes propose un journée desun associations. De 13hdans à 18h, lessalle focus sur artiste à découvrir notre deux stationspréférée! poitevines vous présenteront de concert des groupes de musique, des clubs de danse, des troupes de théâtre et beaucoup Diffusions : d'autres activités culturelles. L'occasion de Mardi 12h40 vous plonger Jeudi 12h40dans l'univers de ces associations de faire connaissance avec les Samediet12h10 équipes de Radio Pulsar et Radio Accords.
© amelie_rault@hotmail.com
Cette journée va vous permettre de d'écrire à lamixerie@gmail.com endécouvrir laissant une des loisirs plusde différents les uns que petite bio,tous un lien téléchargement du les fichier autres. Vous voulez vous (bien respecter 1hpratiquer de mix) etun unsport, visuel. Chaque initier à uneensuite pratiquepodcasté musicale,sur vous investir mix sera notre site, sur pour planète, apporter votre aide votre unelapage dédiée ! La Mixerie, tousetles jeudi de soutien des personnes en difficulté... cette 23h à à 00h. journée est faite pour trouver l'activité qui vous correspond et +faire des rencontres. La minute en
Ouvert 7 j / 7 jusqu’à 2h00 Nombreux cocktails Formule du midi Brunch le week-end Cuisine traditionnelle & du monde 28 rue des Grandes écoles - Poitiers www.laserrurerie.com - info@laserrurerie.com 05 49 41 05 41
news
Un sourire pour l'autisme
Mois des associations au CRIJ
Du 2 au 6 avril, retrouvez le festival Un sourire pour l'autisme proposé par l'association Activités et Loisirs Éducatifs pour Personnes avec Autisme (ALEPA). Cinq jours pour découvrir le handicap de l'autisme autrement. Avec des animations grand public, formations, sensibilisation, colloque, concert, soirée slam, séance Ciné-ma Différence, journée familiale à Blossac... Le bleu a été choisi comme la couleur de l'autisme au niveau national : dress code, cocktail, décoration... Serez-vous observateurs ?
Ce mois d'avril est l'occasion de découvrir les nombreuses associations en résidence au Centre Régional Informations Jeunesse, 64 rue Gambetta. Le programme est chargé et les rendez-vous plus que variés : découvrez la science en vous amusant avec les Petits Débrouillards, participez à un atelier intergénérationnel avec Uniscité et Cordiem, à un petit déjeuner autour du bénévolat de compétence, ou encore à un point d'infos sur les Kaps, colocations à projets solidaires de l'AFEV. Et bien d'autres rendez-vous encore. Infos : poitiers.pourlesjeunes.com
EPLUCHONS L'UNI N Plus d'infos au CRIJ/ Centre d'Information Europe Direct de la Vienne, 64 rue Gambetta à Poitiers ou au 05 16 39 10 32 et sur www.leuropeenvienne.eu
25 mai 2014 : Elections européennes
9 avril, venez participer au débat
Les municipales se terminent à peine, que vous allez pouvoir une nouvelle fois exercer votre devoir de citoyen en vous rendant aux urnes pour élire vos député(e)s européen(ne)s, le 25 mai 2014. Pourquoi voter ? Parce que le Parlement européen est la seule institution de l'Union européenne à être directement élue par les citoyens, parce que votre vote contribuera à désigner le prochain président de la Commission européenne, parce que le Parlement européen vote des législations qui ont un impact sur votre quotidien et enfin pour choisir un projet politique pour l'Europe.
Le 25 mai 2014, tous les citoyens majeurs pourront faire entendre leur voix en votant pour leurs député(e)s européen(ne)s. Les connaissez-vous ? Connaissez-vous leur travail ? Quels sont leurs pouvoirs ? L'association Sauvons l'Europe, avec le soutien de la Maison de l'Europe, organise un débat citoyen entre plusieurs candidats aux élections européennes, pour leur permettre de répondre à toutes vos questions et "Choisir l'Europe que vous voulez". Rendez-vous le 9 avril à l'Espace Mendès France de 18h à 20h. Pour en savoir plus : www.leuropeenvienne.eu
Concours Écrire l'Europe
L’élargissement de l’UE, qu’est-ce que cela signifie pour toi? La Commission européenne veut savoir ce que les jeunes en pensent et propose un concours pour gagner des prix. Si vous avez entre 15 et 25 ans, vous pouvez faire part de vos idées sur la question par le biais d'un article ou dans un blog en 700 mots maximum. Date limite de participation : le 11 mai 2014. Pour en savoir plus : tapez "Écrire l'Europe" sur n'importe quel moteur de recherche.
8 - News
.. ALLO OUiE, J'eCOUTE ? "Allo Ouie J'écoute" change de format et devient une sélection de titres que vous pouvez entendre sur Pulsar. Une tracklist idéale pour votre lecteur mp3 concoctée par notre programmateur Johnny Bionic!
street views
Le skate de nos campagnes Insolites, performances ou encore coups de cœur, la rubrique Street Views porte un regard sur les cultures de la rue au sens large. Du skateboard à la danse, de la musique au graphisme, Street Views vous en met plein les mirettes ! Rédaction : J. Alix - Crédit Photo : Antoine Besse
A
près un clip très réussi et réalisè en 2012 pour le beatmaker Hoosky, que vous avez forcément entendu sur Pulsar, Antoine Besse du collectif Kloudbox, change d'angle et braque sa caméra sur l'une de ses passions : le skateboard. Le Skate Moderne, court-métrage entre documentaire et fiction montre une vision de cette pratique habituellement urbaine, qui n'est pas sans rappeller la célébre émission tv Strip tease. Entre tracteurs et vastes prairies, on y voit une carticature, pas si loin de la réalité, d'un groupe de skateurs originaire du fin fond de la Dordogne qui pense et vit pour la planche à roulettes dans un environnement totalement en marge de leur pratique : le milieu rural et son milieu agricole. Le Skate Moderne est une ode légérement sublimée de la réalité des pratiques urbaines en milieu rural qui ne laisse pas indifférent...■
10 - Street views
Indépendants et fiers de l’être 12 - Actu
actu
E
n matière de vente de livres, les chiffres sont assez paradoxaux : si le chiffre d’affaires des librairies indépendantes a reculé de 5,4% entre 2003 et 2010*, le livre est pourtant le bien culturel le plus vendu en 2012, avec un chiffre d’affaire cinq fois plus important que celui du secteur musical par exemple**. A côté des mastodontes (Cultura, la Fnac, Amazon …), touchés de plein fouet par ce que l’on appelle parfois la « crise du livre », et qui comptent donc de moins en moins sur leur rayon librairie, les indépendants survivent avec un certain brio. En échange d’une certaine instabilité financière, ils conservent un atout en tout point inestimable et recherché par leurs lecteurs : la liberté.
Libres comme l’air
Alors que les chiffres du secteur du livre ne cessent, pour la majorité d’entre eux, de chuter, la résistance s’organise. Dans l’édition comme dans la vente, l’indépendance signifie un certain danger, certes, mais aussi une expertise et un contact plus proche avec les lecteurs. Petit tour d’horizon pictavien de ces irréductibles passeurs de mots. Rédaction : B. Lion - Illustration : S. Patrat
Christine Drugmant, directrice de la librairie La Belle Aventure***, explique : « L’indépendance est une notion duelle. Nous sommes seuls financièrement, car nous n’avons rien ni personne sur qui nous appuyer en cas de problème. Mais de cette solitude découle également une liberté de choix professionnels et d’action. Grâce à cela, nous avons un avantage sur la grande distribution : là où elle présente le livre comme un moyen de faire du commerce, nous inversons les choses. Le commerce est le moyen, et non pas la fin. Notre fin, c’est le livre et le lien avec les lecteurs. Nous mettons donc en place des espaces personnalisés, des animations, des rencontres … Tout ça au service du livre ». Le même schéma se reproduit ainsi avec tous les membres, plus ou moins éloignés, de la famille du livre, y compris du coté la bande dessinée. De plus en plus pointus, les fans de ce genre longtemps considéré comme impur ou déviant, se tournent vers des librairies spécialisées pour ne plus se perdre dans les immenses rayons des grandes enseignes. C’est le cas de Mathis, 19 ans : « Par plaisir, mais aussi par principe, j’achète toujours mes BD chez des spécialistes. D’une part parce que j’espère encourager, à mon échelle, ce genre de librairie, mais aussi parce que c’est toujours agréable de pouvoir discuter de sa passion avec d’autres clients, et surtout avec le commerçant, qui peut en plus me faire découvrir des merveilles que je ne soupçonnais Actu - 13
actu
Liberté d’édition Bouge vous fait découvrir deux des quelques maisons d'édition indépendantes pictaviennes: Flblb et Le Lézard Noir. La première s’occupe principalement de bande dessinée mais aussi de romans-photos, de flipbooks1 et de livres jeunesse réalisés en ateliers. La ligne éditoriale de Flblb (prononcez Fleubeuleub) ? « Disons que nous aimons publier des œuvres qui nous font rire, et que nous aimons les auteurs qui ont également des préoccupations politiques. Notre catalogue est construit comme un arbre généalogique : chaque livre que nous publions est relié à des livres précédents, d'une façon ou d'une autre », répond Thomas Dupuis, l’un des deux responsables de la maison. L'aventure commence en 1996 avec un fanzine étudiant déjà nommé Flblb, avec Grégory Jarry, l’autre partie du duo. Six ans plus tard, en 2002, ils commencent la publication de livres en librairie. Aujourd’hui, ils publient « entre 5 et 10 livres par an, avec des tirages variant entre 500 et 4000 exemplaires » et ont « plus de 100 titres au catalogue ». Stéphane Duval, du Lézard Noir, se considère plus comme un "chasseur" qu’un éditeur. Son objectif ? « Publier des romans graphiques japonais à l’esthétique proche du dessin occidental et faire ainsi découvrir une facette méconnue de la culture nippone. ». Plus qu’une simple activité annexe, le Lézard Noir est une "quête initiatique". « Je me considère comme un découvreur au même titre que les explorateurs. Je pars régulièrement au Japon pour fouiller les librairies et dénicher des perles comme Le Vagabond de Tokyo. Parfois ça marche bien, parfois non, mais lorsque je publie une œuvre, c’est que je considère que je dois le faire, que ça apporte quelque chose. » Une passion qu’il a également décliné en édition jeunesse avec le Petit Lézard. Il détient son record de vente avec Moomim et les brigands, « une œuvre de la littérature scandinave » qu’il a vendu à 9000 exemplaires. Un flip book est une réunion d'images assemblées destinée à être feuilletée pour donner une impression de mouvement et créer une séquence animée à partir d'un simple petit livre et sans l'aide d'une machine.
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14 - Actu
pas ». C’est justement ce que revendique Franck Mançois, gérant de la librairie Bulles d’encre**** : « Nous sommes à poitiers depuis 18 ans et notre engagement a toujours été le même », rappelle t-il, « nous nous devons de proposer autre chose, une certaine vision artistique. Si quelqu’un entre chez nous en cherchant une BD dont il ne se souvient ni du nom, ni des auteurs, mais juste vaguement de la couverture, il doit ressortir avec ! »
Flou artistique Mais qu’en est t-il de l’avenir de ce type d’indépendance, et même du support livre ? On l’a vu, le prix à payer pour un tel statut peut parfois être lourd à supporter : « C’est extrêmement difficile », confie Christine Drugmant, « tout le système évolue pour étouffer l’indépendance. Nous sommes des commerces de proximité, comme les boulangeries ou les épiceries… De la même manière, nous sommes un peu obsolètes, surtout en centreville. C’est d’ailleurs pour cela que la Librairie de l’Université déménage ». La condition de libraire indépendant nécessite inévitablement un certain réalisme. Comme le souligne Franck Mançois, « on ne devient pas libraire pour s’enrichir ! » Pour les libraires, comme pour les éditeurs, la vie ne se résume d’ailleurs pas qu’à des lettres mais aussi à des chiffres. Nombre d’exemplaires vendus, stocks, prix uniques, subventions, aides, taxes… Quoi qu’il arrive, toutes ces données numérales ont de quoi ramener sur terre n’importe quel rêveur. Stéphane Duval, directeur du Lézard Noir (cf. encadré) explique : « il faut trouver un équilibre entre feeling et raison. Un projet de livre, c’est minimum 10000€ mis en jeu, et il faut faire plus que le rembourser ! »
La tête haute Mais alors, où trouver des ressources pour garder le moral et l’envie de persévérer dans un contexte aussi compliqué ? « Nous avons la chance d’être l’un des deux seuls marchés, avec les médicaments, encadrés par le gouvernement », poursuit Christine Drugmant, « c’est quasiment unique au monde. Dans la culture anglo-saxonne en particulier, les librairies indépendantes ne sont qu’un lointain souvenir. Chez nous, la majorité des grandes villes en abritent au moins une ». Cette
Resto - Bistro - Expo
LA S E R RU R ER IE
particularité française existe grâce à la loi Lang de 1981, qui impose le prix unique du livre, fixé par l’éditeur. Sur le plan local, le marché du livre peut également fonctionner comme une carte de visite. Pour Stéphane Duval, « Poitiers est une ville avec une culture alternative assez forte. Qu'elle héberge des maisons d’éditions comme le Lézard Noir permet une valorisation de l’image de la ville. Quand l’Express ou Télérama ont parlé de moi, ils ont cité « l’éditeur poitevin ». Cela ne peut être que bénéfique ». Enfin, là où certains voient l’arrivée et l’explosion du numérique d’un très mauvais œil, la directrice de la Belle Aventure relativise : « cela va forcément entraîner une redéfinition des médias et de la création. Mais pour autant, tout ne sera pas remplacé par des flux numériques. Le livre va continuer à exister, tout simplement parce qu’il amène autre chose, une expérience impossible à retranscrire autrement ».■
© amelie_rault@hotmail.com
*www.lemotif.fr/fr/etudes-et-donnees/chiffres-cles/ marche-du-livre/bdd/article/1831 **www.sne.fr/img/pdf/Telechargements/chiffrescles_ juin2013.pdf *** 15 rue des Grandes Écoles **** 63 rue de la Cathédrale
Ouvert 7 j / 7 jusqu’à 2h00 Nombreux cocktails Formule du midi Brunch le week-end Cuisine traditionnelle & du monde 28 rue des Grandes écoles - Poitiers www.laserrurerie.com - info@laserrurerie.com 05 49 41 05 41
fokus
Entre éloquence et plaidoirie, mon cœur balance !
Visualisez la salle de la cour d’assises de Poitiers, remplie d’une foule hilare devant les répliques politiquement incorrectes d’un juriste défendant corps et âme l’idée qu’il faut « fumer l’opium du peuple », ou « qu’il n’y a pas de salut pour les salauds ». Non, personne n’a mis de substances psychotropes dans votre bouteille d’eau, vous vous trouvez simplement à la finale du concours d’éloquence Lysias. Parés de leur plus belle rhétorique, rehaussée d’un humour corrosif, les étudiants de Droit savent faire rire et rêver. Rédaction et photo : S. Ouvrard 16 - Fokus
Les règles du jeu Kevin Sagnier, étudiant en M2 de Droit Spécialité Techniques de l'information et de la communication, gagnant du concours d’éloquence de Poitiers en 2013 et finaliste du concours au niveau national nous éclaire : « L’appel à candidatures est géré par le BDE de la fac de Droit. Le concours se déroule ensuite en trois étapes : un tour de chauffe, non éliminatoire, puis la demi-finale et la finale. Nous disposons de dix minutes de passage avec notre texte préparé, et de deux minutes optionnelles de droit de réponse à notre adversaire, en fonction de ce qu’il a présenté. » Il ajoute, enthousiaste : « L’objectif est de rédiger un texte humoristique, presque de faire un one-man show. L’esprit du concours n’est pas de se prendre au sérieux avec un style pompeux, ni de se rouler par terre en citant Voltaire. »
Comme si vous y étiez
fokus
L
e concours comprend deux spécialités : l’éloquence et la plaidoirie. Cette dernière se subdivise en droit civil et droit pénal. Le sujet, amené de manière comique, nous est remis à l’avance, chacun des candidats ayant un rôle attribué », détaille Dieudonné Nguemadgi, étudiant en droit des assurances qui a participé l’an passé au concours de plaidoirie. En effet côté humour, il suffit de se pencher sur le nom des clients fictifs tel que « Jenny Peurien. » L'étudiant rebondit, toujours souriant, « ce concours se déroule dans une ambiance zen, les gens s’esclaffent. Cela permet de faire les choses autrement, de pouvoir imaginer de quelle manière les avocats s’y prennent pour défendre un client devant un jury».
doirie assesseurs [à ses sœurs]. Mais bon il s’est quand même donné la peine de s’exprimer à travers sa prose qu’il juge magistrale, il n’a pas peur de coller son nom à côté de sa plaidoirie, il l’assigne [la signe]. Mais bon il est content et souhaite me voir comme un con damné [condamné]. » Cette année, c’est Matthieu Ristord, qui nous régale à coup d’humour et de jeux de mots, sur le thème l’égo est-il un je intelligent. « Baissant les bras à contrecœur, comme le prisonnier le fait de son pantalon », « L’éloquence ne veut plus de moi, qu’à cela ne tienne, je ferais sans cette catin qui me trompe ouvertement. Cela fait trop longtemps que je la surprends dans d’autres bouches. » « Ce sujet m’a ramené dans ma plus tendre enfance. L’époque bénie où emboiter des cubes me mettait en joie […] l’égo [légo] est un je [jeu] d’enfant » sont autant de phrases ayant fait rire l’assemblée. Vous en voulez encore ? Avec plaisir : « Comme je dois parler de moi, mais j’aime parler de moi, j’aime me dévoiler tout entier surtout à ceux qui n’ont rien demandé, c’est d’ailleurs ce que faisait sans arrière-pensée le maître en la matière avec le personnel du Sofitel. » Mathieu a été convaincant, c’est en effet lui qui représentera notre chère ville à Paris.
Au-delà de la finale de Poitiers « Directement après le concours, le gagnant de chaque fac représente cette dernière au niveau national, à Paris, courant avril. La dernière épreuve se déroule au Conseil d’État, avec un jury composé de magistrats de la cour de Cassation et du fondateur du concours. Ce ne sont pas des personnes que l’on rencontre tous les jours » assure Kévin, avant d'ajouter, « chaque lauréat peut être jury du premier tour dans une autre ville l’année suivant sa victoire. En plus de permettre d’écrire d’une manière adaptée à l’oral, pour transmettre rapidement une information avec des phrases percutantes, cette expérience donne des idées. L’an dernier, on a créé les battles d’éloquence, sur le même modèle, mais plus détendu à la Maison Des Étudiants, avec des questions du type les poissons doivent-ils se méfier des appâts rances ». ■
« Cette épreuve, qui se déroule au palais de justice, est exigeante, mais il y a un super esprit et une admiration mutuelle entre les participants », se remémore Kévin. L’an passé, à la question, faut-il casser les codes, il avait répondu avec de nombreux jeux de mots sur le vocabulaire juridique, le tout en ayant un petit mot pour son adversaire : « La plaidoirie en elle-même doit répondre à certains canons pour qu’ici au tribunal elle ne retombe *Le Parquet en droit français est une entité juridique qui pas sur le parquet*. Pierre, accordant beaucoup correspond au Ministère Public (procureur de la répud'importance à la famille, devait dédier la plai- blique, procureur général).
Fokus - 17
fokus
Chacun son
concours
La période des concours approche et avec elle, son traditionnel stress. Bouge vous propose de découvrir deux manières d'envisager cette épreuve avec Jeanne et Bastien, deux étudiants pour qui le mot concours n'a pas la même signification. Rédaction : A. Girard et K. Renaud - Illustration : S.Patrat
À
la seule évocation du mot concours j'ai mal au ventre », nous confie Bastien, étudiant qui s’apprête à passer les concours d'entrée en école de journalisme. Dans ce domaine, comme dans beaucoup d'autres, la sélection est rude. C'est également un point que souligne Jeanne concernant l'entrée au conservatoire de danse de Paris, « ils sont très exigeants pour la technique, surtout en classique ». Nous l'aurons compris, un concours demande précision et investissement personnel. D'ailleurs Bastien consacre une partie de son temps libre aux révisions , « environ trois heures par semaine, parfois plus, parfois moins ». Le tout étant pour lui de jongler habilement entre ses cours à l'université, ceux proposés par la prépa journalisme et ses activités extérieures. « Je fais tout ça pour élargir mes horizons, et ça me plaît vraiment ». Contrairement à Bastien, Jeanne nous avoue ne pas avoir augmenté ses heures d’entraînement. Selon elle, « danser à raison de quatre soirs par semaine est déjà suffisant, je trouve ridicule de s’acharner ».
Prendre du recul Lorsque nous demandons à Bastien ce qu'il fait concrètement pour se préparer, il sort de son sac un petit cahier rouge : « C'est un répertoire dans lequel j'écris les noms de personnalités qui me sont inconnues ». Une manière pour lui de pallier ses lacunes et d'archiver le tout. Aussi, il nous fait voir sa nouvelle acquisition, « une tablette, je ne l'ai pas achetée uniquement pour les concours, mais je dois admettre que c'est plus facile pour lire les journaux et moins encombrant aussi ». D'après Bastien, « dans le domaine du journalisme le plus important est de suivre l'actu des derniers mois et avec tous ses nouveaux abonnements il faut faire 18 - Fokus
le tri ». Il ajoute avec un sourire, « la seule chose qui me manque : le temps, mais on ne peut pas faire que ça ». Un avis que partage Jeanne, « C'est vrai, et puis on ne joue pas sa vie ». Le concours pour elle, c'est surtout pour l'expérience et la passion, « c'est génial de se dire que l'on a tenté et par dessus tout que l'on a dansé sur les traces d'immenses talents ». Jeanne choisit de prendre du recul et nous certifie que « devenir une machine de connaissances ne fait pas pour autant de toi un meilleur candidat ». Ne surtout pas rentrer dans le moule semble être sa préoccupation première. Pour Bastien c'est aussi important d'être raisonnable, « je suis les conseils des annales sauf lorsqu'ils me semblent être à coté de la plaque ». Si l'on demande à Bastien de nous dire ce qu'il pense de ses méthodes de préparation, il commence par une grimace : « Personnellement je trouve que je ne bosse pas assez, mais se préparer ou non à passer un concours, reste le choix de chacun ». Alors chers lecteurs, il semble que le plus important soit de décomplexer, car comme le dit si bien Jeanne, « il n'y a pas plus de candidat idéal qu'il n'y a de recette miracle. » ■
Radio Pulsar présente La Mixerie
Envoie ton mix et on le diffuse ! Chaque jeudi de 23h à minuit Infos : lamixerie@gmail.com
people
les 12 heures de la BD
En route pour
L'univers de la bande dessinée vous passionne depuis longtemps ou vous intrigue simplement ? L'association 9e art en vienne n'a pas fini de vous surprendre et de faire appel à vos talents. Mêmes infimes. Rédaction : C. Prot - Photo : Salomé Ory
Q
ue diriez-vous de participer à un marathon de la bande dessinée ? Non, n'imaginez pas l'habituel festival. Cette fois, l'association 9e art en Vienne*, invite vos petites mains à se lancer dans les 12 heures de la BD, le 12 avril. Un conseil, ménagez-vous une bonne nuit du vendredi au samedi pour tenir le coup. Le défi lancé par l'association : la réalisation collective d'une BD, le tout en 12 heures. Que vous soyez enfants, adultes, jeunes, vieux, gribouilleurs amateurs ou dessinateurs confirmés, vous aurez tous une place dans cette rencontre participative. « 9e art en Vienne propose de faire découvrir ou redécouvrir la bande dessinée en donnant la parole aux auteurs, aux professionnels et bien sûr au public. Les activités collectives comme ces 12 heures permettent d'aborder la BD sous un autre angle », explique Paul Ferret, président de l'association.
Un exemplaire pour chacun Ce samedi 12 avril, « pour une ou douze heures, venez apporter votre pierre à l'édifice en dessinant, écrivant, encrant, colorisant, scannant, ou juste en ayant une belle idée », vous encourage Paul. Pour vous épauler dans ce défi, l'atelier Bidibull' de Saint Benoît** et Thomas Gilbert, scénariste et auteur du remarqué Oklahoma Boy. « Sur un thème donné par ce scénariste bruxellois, vous pourrez vous lancer et découvrir toutes les étapes de la réalisation d'une bande dessinée. À l'issue de la journée, tous les participants repartiront avec un livret reprenant l'intégrale de l'ouvrage, édité par l'association », s'enthousiasme son président. Et si ces 12 heures vous donnent envie d'aller plus loin, d'approfondir vos connaissances de cet univers qu'est le 9e art, notez que l'association vous concocte, cette année encore, de nombreux 20 - People
Regards croisés, véritable marque de fabrique de l'association. « L'idée de ces rencontres est de soumettre au débat un ouvrage, une lecture, en donnant la parole aux auteurs ou éditeurs et à un spécialiste, le tout en intégrant le public aux échanges et débats. » D'ici septembre, une soirée en présence de Max Cabanes, élu Grand prix de la ville d'Angoulême en 1990, retracera l'évolution de sa carrière et de ses techniques, en effet l'auteur a pris le virage du numérique en 1999 et réalise depuis l'intégralité de ses planches à la tablette graphique. « Le petit plus : il vous proposera de suivre son travail en direct lors d'une prestation vidéo projetée ». Vous l'aurez compris, la fine équipe en a sous la semelle.■ ** *
Bidibull' : www.bidibull.com
9aev.org
people
Un jardin pour tous Vous souhaitez manger des légumes sains et locaux chaque semaine, participer à la récolte et acquérir des notions de jardinage, le tout dans un moment convivial... la solution ? Rejoignez Jardinature, un jardin partagé et associatif au cœur de Poitiers. Rédaction : C. Prot - Photo : Jardinature
À
quelques pas du centre ville, 19 chemin du Sémaphore, découvrez Jardinature, ses quatre serres et ses 7000 m² de jardin partagé. Cette seule et unique parcelle cultivée par une centaine de mains, vit et donne des légumes depuis près de 15 ans, entre le Clain, le centre-ville, le jardin aux insectes et la grotte à Calvin. La particularité de ce jardin associatif ? « Nous n'avons pas de hiérarchie, chez nous, tous les membres du conseil d'administration sont co-président », précise Claire Vahnée, l'une des membres. Le ton et l'esprit de Jardinature semble se dessiner dès cette première explication. Pour le reste, l'organisation et la vie de cette association de passionnés est tout aussi limpide. « Ce type de jardin est né à Lyon. Il en existe très peu en France. Souvent, les personnes se retrouvent dans un jardin où chacun dispose d'une parcelle, et d'autres se tournent vers les associations pour le maintien de l'agriculture 22 - People
paysanne (Amap). Ici la participation de tous et le partage d'une même parcelle est au cœur de notre activité. »
Respecter l'environnement Le challenge des adhérents de Jardinature et de son salarié est de parvenir à organiser toute la production pour qu'il y ait des légumes toute l'année, pour 70 personnes, couples ou familles. « Notre objectif est de réaliser 35 à 40 récoltes au cours des 52 semaines d'une année afin de proposer autant de panier de 3 à 4 kilos à chaque adhérent. » Pour y parvenir, en ce début de saison maraîchère, l'association lance un appel à adhérents, « actuellement, nous avons déjà 50 cagettes (comprendre personnes, familles ou couple) pour que l'activité soit pérenne il en faudrait encore une vingtaine », explique Claire, avant de poursuivre, « le jardin est un vrai lieu de partage de savoirs. Chacun apporte à l'autre. Nous sommes sensibilisés petit
à petit à l'importance des saisons, du métier de maraîcher... Nous apprenons les pratiques bio, respectueuses de l'environnement, sans utiliser le moindre produit chimique, en produisant nous mêmes les semis et plants pour rester autonomes », s'enthousiasme Claire. « Je suis arrivée à Poitiers il y a trois ans déjà et Jardinature a été l'occasion de rencontrer du monde, de me faire un réseau. En dehors des récoltes, les temps festifs sont nombreux, en mai par exemple, nous allons organiser une petite fête pour présenter les aménagements faits au jardin et le travail sur les plantes aromatiques et médicinales de notre service civique, présent depuis septembre. » Sans compter la possibilité d'organiser des barbecues en plus petit comité, de venir simplement profiter du jardin, pour se poser...
Une organisation aux petits oignons Les adhérents à la main plus ou moins verte, s'organisent comme sur des roulettes. Les samedis matins sonnent l'heure du désherbage, des récoltes, de la répartition dans les cagettes. « Chaque adhérent s'engage à venir un samedi par mois. L'organisation se fait par quartier ». Oubliés Poitiers Sud, Poitiers Ouest et compagnie, le tout est renommé avec des noms de circonstance : sauge, safran, marjolaine... « Dans chacun il y a un chef de quartier qui gère l'organisation et qui s'assure que deux ou trois personnes par quartier seront présentes le samedi. D'autre part, chaque semaine il y a un chef de récolte qui passe organiser en amont les missions du samedi avec Étienne notre salarié ». Et si vous n'êtes pas de récolte le samedi, ne vous inquiétez pas, vous avez du samedi midi jusqu'au mardi soir pour passer quand vous le souhaitez au jardin récupérer votre panier. N'attendez pas une seconde, poireaux, salades, radis, navets vous attendent déjà, et les fèves et premières carottes primeurs pointeront vite le bout de leur nez. Vous contribuerez à montrer qu'en se regroupant, en y croyant, avoir des légumes et un salarié maraîcher toute l'année, c'est possible.■ Adhésion : 35 euros. Donne droit d'entrer au jardin, de participer aux travaux et de venir profiter du jardin. Paniers : 355 euros/an pour 35 à 40 paniers. Tarif réduit (étudiants et demandeurs d'emploi) : 240 euros
people
Assistant de français : tentez
l'aventure
Vous avez envie de partir à l’étranger pour améliorer votre niveau de langue, mais vous avez peur qu’Erasmus vous détourne de la voie de la studiosité ? Depuis plusieurs années maintenant, le Centre International d’Etudes Pédagogiques (CIEP) propose aux étudiants de devenir assistants de français à l’étranger. Focus sur cette alternative au séjour Erasmus. Rédaction : D. Antuna Castillo et A. Guignepain - Illustration : S. Patrat
P
artir dans un pays étranger pour y apporter la richesse et l’authenticité de la langue et de la culture françaises. C’est ainsi qu’est décrite l’expérience d’assistant de français à l’étranger sur le site du CIEP. En clair, les assistants sont affectés dans des établissements scolaires pour "assister" le professeur de français. Cela permet d’améliorer les compétences des élèves à l’oral et d’approfondir leurs connaissances de la culture française. « Ça nous permet aussi de voir comment les collégiens et les lycéens d’un autre pays voient la France. », nous confie Romain, étudiant en L3 de LTMI.« Dans mes classes, il y a des fans de Stromae ou de Maître Gims par exemple, mais aussi de comédies musicales comme Adam et Eve ou Dracula ». Un répertoire musical restreint, dirons-nous.
Anticiper pour éviter les surprises Comme pour Erasmus, les destinations proposées sont très nombreuses, de l’Espagne à l’Angleterre en passant par le Pérou, la Chine ou la NouvelleZélande, le séjour dure de sept mois à un an. Romain lui a choisi l'option année complète en Allemagne. Les inscriptions sont ouvertes à partir d’octobre jusqu’en janvier ou février (selon les destinations). Mais il vaut mieux s’y prendre bien en amont pour éviter les surprises de dernières minutes. « En Allemagne par exemple, le premier loyer à donner équivaut à trois mois de location donc c’est assez cher, surtout que je ne m’y attendais pas du tout. Il faut donc soit prévoir le coût, soit comme j’ai finalement dû le faire, demander de l'aide à des connaissances sur place. Les surprises administratives comme celle-ci ne sont pas celles 24 - People
qui font le plus plaisir ». Lors de l’inscription, des tests d’éligibilité sont exigés pour établir les destinations les plus appropriées à chaque profil. Des évaluations de compétences linguistiques sont également proposées pour juger de vos aptitudes. Finalement, la plus grande difficulté semble concerner la vie sociale. « Si je ne devais donner qu'un conseil, ça serait sans doute de se trouver une colocation vivante et de l’occupation, explique Romain. C'est assez difficile de faire des rencontres dans l’établissement et on y travaille seulement 15 heures par semaine, voire moins ». L'assistanat fait de plus en plus d'adeptes. Plus qu'un séjour à l'étranger classique, son caractère formateur est une plus-value au cursus universitaire qui apporte expérience professionnelle et autonomie. ■
poitiers jeunes
Témoignages de
Mano
Clémentine, volontaire à Poitiers Jeunes a recueilli les impressions de cinq groupes à l'affiche du festival Mano, fruit d'un échange musical entre Marburg, Northampton et Poitiers. Découvrez le regard porté par ces jeunes groupes sur l'univers de la musique dans des pays bien différents. Propos recueillis par Clémentine Bridoux - Crédit photo : Poitiers Jeunes
Nostalgia
Pays : Tunisie Genre : musique du monde /fusion Pourquoi faites-vous de la musique ? Personne interviewée : Malek Tout d’abord par passion, cela m’apporte également un équilibre personnel, je me suis aussi rendu compte que cela plaisait aux filles, alors j’ai continué ! Est-ce différent de jouer dans un pays étranger? En Tunisie, nous jouons plus en anglais car c’est ce que le public attend, à l’inverse, ici en Allemagne, nous avons présenté plus de morceaux en arabe. Comment la musique est-elle perçue dans votre pays et êtes-vous aidés ? Nous devons nous occuper de la totalité de l’organisation des concerts, de la billetterie à la recherche de subventions. Il y a peu d’associations culturelles musicales, c’est pourquoi nous avons décidé d’en créer une basée sur du jumelage musical. Un mot sur le festival ? Des rencontres.
Samson
Pays : Slovénie Genre : musique d’Europe de l’Est Personnes interviewées : Daniel, Jure & Gregor
26 - Poitiers Jeunes
Pourquoi faites-vous de la musique ? La musique est la base de toutes choses : nous nous sentons vivants grâce à ses vibrations. Est-ce différent de jouer dans un pays étranger? Il n’y aucune différence. Comment la musique est-elle perçue dans votre pays et êtes-vous aidés ? La musique n’est pas particulièrement soutenue : l’Etat ne nous donne que le minimum. De notre côté, nous ne sommes pas un groupe officiel, et de toute façon nous voulons rester libres. Un mot sur le festival ? Relax !
poitiers jeunes
72% Morissey Pays : Royaume-Uni Genre : instrumental noise rock Personne interviewée : Joel (à gauche sur la photo !)
Pourquoi faites-vous de la musique ? Mon père est musicien, j’ai toujours eu un instrument dans les mains … c’est donc la suite naturelle. Est-ce différent de jouer dans un pays étranger? Les allemands sont plus réceptifs, et surtout dansent beaucoup ! Comment la musique est-elle perçue dans votre pays et êtes-vous aidés ? Chez nous, c’est « Do it yourself and no money ! » Un mot sur le festival ? É norme !
The Last Of The Meheecans Pays : France Genre : Stoner rock Personne interviewée : Sébastien
Pourquoi faites-vous de la musique ? Par passion, mais c’est aussi un moyen de rencontrer des gens et de s’exprimer. Malgré le travail que cela demande, l’excitation est toujours présente. Est-ce différent de jouer dans un pays étranger? Oui et non, le dialogue avec le public est différent à cause de la barrière de la langue, mais la musique reste universelle. Comment la musique est-elle perçue dans votre pays et êtes-vous aidés ? Nous avons un coup de pouce de Poitiers Jeunes, mais cela reste difficile de trouver des lieux pour jouer quand on débute. Un mot sur le festival ? Dépaysant !
Riff
Pays : Roumanie Genre : Hard-Rock Personne interviewée : tous Pourquoi faites-vous de la musique ? Pourquoi pas… ! Est-ce différent de jouer dans un pays étranger? Oui, ici le public est plus jeune. Il y a plus d’effervescence autour de la musique, car en Roumanie la musique attire plus les personnes âgées. Comment la musique est-elle perçue dans votre pays et êtes-vous aidés ? L’État ne nous aide pas et ne prend pas en compte la musique. Un mot sur le festival ? Organisé ! Poitiers Jeunes - 27
amphi-tamine
À vos douces utopies À chachun ses utopies entre rève et réalité, est le thème du nouveau projet transdisciplinaire proposé par le service culturel de l'Université. Embarquez dans cette univers entre utopies collectives et individuelles. Rédaction : Camille Martin - Illustration : Université de Poitiers
R
appelez-vous, en 1516, un écrivain publiait sa désormais célèbre Utopia. Inventeur du mot, Thomas More donne alors naissance à un véritable mouvement. De l'écriture à la peinture, de la sculpture au 7ème art, de la musique à l'architecture, aucun domaine n'a été épargné. L'idée : représenter un idéal, une perfection ! À l'instar de l'Eldorado qui croise le chemin de Candide, de la vie faussement parfaite que vit Truman Burbank dans The Truman Show... Des utopies, il peut en exister des milliers, voir des milliards, il ne tient
28 - Amphi-tamine
qu'à vous d'inventer la vôtre. Cette année, l'Université vous accompagne dans vos utopies. Une notion mise à l'honneur par le cycle "À chacun..." Au programme des ateliers, des conférences, des spectacles, des expositions et des projections. L'université ouvre ses portes à l'imaginaire et au merveilleux, au fantastique et à l'extraordinaire, au fantasme et à la fiction, et vous pousse allégrement à la découverte d'une pluralité d'utopies. Ainsi, vous deviendrez tantôt philosophe en participant à une table ronde sur la liberté, tantôt réalisateur avec un atelier de réalisation de
Polysémie des mots Aucune limite spatiale pour ce thème culturel proposé en 2014, les bâtiments de l'Université et bien d'autres lieux incontournables de la ville seront investis durant les prochains mois. Venez avec vos rêves et votre imagination et surtout avec vos propres utopies. Un monde robotique, une société sans guerre ? C'est à vous de choisir. Pour Valentine, étudiante à Poitiers, une société utopique serait, « la liberté des êtres humains de pouvoir mener leur vie comme ils l'entendent, de manière à ne pas être contraints de rentrer dans le moule de la société : école, travail, retraite », quant à Guillaume ce serait « un monde où il n'y aurait pas de violence verbale ou physique, pas d'inégalité, un certain respect de la perception, des comportements et des actions des autres et en même temps bien sûr, que ce monde plaise à tout le monde ».
Si vous ne le connaissiez pas avant, sachez que le cycle "À chacun..." s'efforce chaque année de faire découvrir un terme polysémique de la langue française. Sont déjà passés au crible, les termes couleurs, animaux et corps. En 2014, c'est un terme bien plus vaste qui s'invite à Poitiers, le but étant de faire découvrir l'utopie sous toutes ses formes et ses déclinaisons, pour permettre à chacun de se questionner, de se faire un avis, ou simplement d'apprécier les différents spectacles et expositions mis en place.* Le thème du festival inspire votre âme de poète, ou vous rappelle une citation ? Allez vous exprimer librement sur le mur virtuel prévu à cet effet sur le site web officiel d' "À chacun". N'oubliez pas , il n'est nullement question d'une utopie, mais d'une pluralité, d'une diversité, d'une immensité d'utopies. Et si l'envie vous prennait de vous intéresser à un monde plus sombre, un univers plus chaotique, ce grand thème abordera aussi le sujet des dystopies, appelées aussi contre-utopies. Car on ne peut tenter de définir un terme sans traiter de son contraire.■ *
amphi-tamine
courts métrages, tantôt critique d'art en visitant les expositions de tableaux et dessins, ou encore spectateur devant la pièce de théâtre Rêver peut-être?
Programmation : www.achacun.univ-poitiers.fr
Programmation à venir : Jeudi 3 Avril, à 15h30 Au Carré Bleu Cinéma : À travers les utopies au cinéma Jeudi 17 Avril , de 10h à 17h Faculté SHA, hôtel fumé Journée d'études : Nouveaux médias et passé : quelles utilisations, quelles représentations? Vendredi 11 Avril, à 19h Place du Maréchal Leclerc Performance dansée : Les Sisyphes Mardi 6 Mai, à 18h Médiathèque François Mitterand Table ronde : La liberté, réalité ou utopie moderne Mardi 13 Mai , à 18h30 Faculté de Droit, centre-ville, salle Savatier Conférence patrimoine : Pierre Girieud et les peintures murales de la salle Savatier Jeudi 22 Mai , de 14h à 17h30 Faculté SHA , Hôtel Fumé, amphithéâtre Pierre Bourdieu Utopies et sciences sociales. approche critique, approche heuristique.
Amphi-tamine - 29
t'as pas l'oeil
À
l'occasion de la 12ème édition de Campus en Festival, le hall de la maison des étudiants a été littéralement transformé. De quoi faire rêver les étudiants qui ont l'habitude de traverser un espace, il faut bien le reconnaître, assez peu chaleureux. Grâce au collectif manceau les Baltringos, le hall a été habillé pendant une semaine, d'un costume végétal des plus agréables. Fleurs géantes de lycra, perches de châtaigniers, feuillages en tous genres, parasols blancs, lumières joviales, chaises et tables de bars donnaient l'impression de vivre hors du temps sur une terrasse intérieur. Et si nous croisions les doigts pour que, très vite, ce genre de déco revienne prendre possession des lieux ? Rédaction et photo : C.Prot
21h-23h Scrogneugneu Amateurs de rock indé et d’électro dé-
à 10h30 et 12h10 LE 12 MINUTES
Votre nouveau rendez-vous consacré à
l'information locale.
Mardi à 6h40 Mercredi à 7h40
et
Vincent
épluchent,
Pour tout savoir de l'actualité du
Mercredi à 11h10 Jeudi à 11h10 Dimanche à 17h00 900 secondes
Direct de la Vienne.
le CRIJ-Centre d'Information Europe
européenne. Chronique réalisée par
semaine un nouveau sujet sur l'Union
décortiquent et expliquent chaque
Cindy
La mobilité, vos droits de citoyens...
Jeudi à 9h40 Vendredi à 11h40 et Samedi à 13h40 Épluchons l'Union les nouveautés et propose quelques exclus.
Et le vendredi, l'agenda Le Weekend
Des Fauchés, présenté par l'UNISCITÉ.
Du lundi au vendredi à 6h30, 8h30 et 12h30 Le samedi à 8h30 et 12h30
Johnny Bionic invite artistes, musiciens,
18h-19h Jazz Product Le Jazz n'aura bientôt plus de mystère
avec des impros, des textes, de la mu-
surtout leur univers musical !
s'exprimer, présenter leurs activités et
Une heure de délire consacrée au slam,
19h-20h Slamatoova
étudiants.
teurs, adhérents d'associations...à venir
l'Engagement
sociations qui recrutent des bénévoles
de
porteurs de projets, dj's, programma-
Plateforme
17h-18h Johnny Fais-Moi Mal !
Mercredi
paroles dédié aux sexualités.
propose chaque semaine un espace de
et son acolyte MILO, Romance etc. vous
Animée en direct par AUDREY PETBURN
23h-00h La Cabine Du Désir
ethno.
jours, qu’il soit roots, steppa, électro ou
→
d'échanges sur la santé des jeunes,
Le magazine d'information et
18h-19h à ta Santé !
Jeudi
synth pop, électro rock…
new wave, house, trip hop, hip hop,
tique, qui évolue à travers des sons
Une heure de programmation éclec-
23h-00h une semaine sur deux Arty Eighty
novo pop, électronique et rock.
exclusivités et des introuvables entre
de musique. Des nouveautés, des
dans un voyage au cœur de la drôle
François et Franck nous entrainent
21h-23h L'Indépen-dance
cales de l’indie-rock à l’électro-pop.
L’actualité des dernières sorties musi-
virtuel.
L'histoire du dub de ses origines à nos
system
20h-21h Novorama
sound
Pulsar
en
AlexDub, Loob et Nico transforment
Solidaire de l'Afev met en avant les as-
La
18h-19h à l'asso
Mardi
Dj Kingkongpingpong passe en revue
Louse présentée par Johnny Bionic.
Du lundi au vendredi, toutes les heures de 6h à 12h et de 14h à 18h Samedi, toutes les heures de 7h à 12h puis à 16h Dimanche, toutes les heures de 7h à 12h Flashs nationaux
janté, ce rendez-vous est fait pour vous.
En + le mercredi, la chronique Kulture
du genre.
dessinées et font le tour de l’actualité
Poitou-Charentes.
et au développement durable en
tent les dernières sorties en bandes
Du lundi au vendredi, en direct à 8h40 et rediffusé
Crapule et ses chroniqueurs commen-
20h-21h X-Bulles
entièrement en anglais.
Confort Moderne.
Informations
de Tao, sur fond de jazz, hip-hop ou
zones underground de toute la planète.
vous concoctent la seule émission
Chronique sur un artiste à découvrir au
électro.
Les déambulations musico-littéraires
instrumental en provenance directe des
21h-23h Culture Dub
19h-20h Trick Bag
Un condensé de l’actu techno et hip-hop
Emma la Prophète et Pénélope la Snob
indemne.
Jazz/Bop vous ne vous laissera pas
votre texte à vous !
20h-21h Technogramma Time
pour vous. Ce rendez-vous Free/
sique, des fausses pubs, des invités, et
18h-19h And The Tap Drips
Lundi
Journaux nationaux
Mardi à 12h40 Jeudi à 12h40 Samedi à 12h10 La minute en +
Confort Moderne.
de l'éducation à l'environnement
La chronique du réseau des acteurs
vous
Mardi à 8h10 Mercredi à 15h30 Jeudi à 10h40 Vendredi à 7h10 Samedi à 14h30 et Dimanche à 10h40 Ça fourmille près de chez
Les chroniques
Découpez selon les pointillés. Pliez les 5 colonnes en accordéon (partie noire sur le dessus). Puis repliez le tout en deux. La grille tient dans votre poche !
sur le site radio-pulsar.org
Pour connaître les titres diffusés à l'antenne en dehors des émissions, retrouvez*
électronique de prestige. Collage
sonore
à
nariat ou question relative à nos
Bienvenue dans l'univers des jeux vidéos. Présentation des nouveautés, initiation des néophites...Rien ne résiste
tions compliquées sur les sciences naturelles.
Envoie ton mix et on le diffuse !
Infos : lamixerie@gmail.com
05 49 88 33 04
techno, acid, hardteck, ambient, lounge
Progressive trance & house, electro,
14h-15h Polémix et La voix Off
apaiser les corps et les âmes.
ground en 120 minutes.
Dimanche
Un mix signé Atmosphere pour
Le tour de l’actualité du hip hop under-
21h-23h Takeoff 2.0
23h-00h Le Satellite
21h-23h 16Rimes
et combat les clichés.
Découvrir c’est s’ouvrir…
Le hip hop qui sort des sentiers battus
20h-21h Turn It Up Show
86000 Poitiers sur artistes/labels, infos, dj sets, invités.
Jamaïque.
bénévoles.
de 5 salariés et d'une centaine de
la Vienne depuis 1983, constituée
qui émet sur le département de
Pulsar est une radio associative
contact@radio-pulsar.org
1, rue Neuma Fechine Borges électroniques sur Pulsar : news, loupes
rait presque sous les palmiers de la
Maison des étudiants – Bât. A6
néenne des villes du Poitou-Charentes.
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Radio Pulsar - Magazine Bouge
Marseille à Poitiers, la plus méditerra-
C’est depuis 1999 l’émission qui sensi-
19h-21h Rastapuls
21h-23h Atmosphere
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à leur sens critique et à leur oeil expé-
18h-19h Groove is in the house
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19h-20h Tea Time Ciné
radiophonique.
Le
15h-16h Cosmorama
qu'on ne les racontera jamais à l'école.
L'Histoire de France et le monde tels
Tout sur le punk. Sortez vos rangers et
20h-21h Punx
accents résolument électro.
Samedi
Carte blanche d'une heure à un artiste
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Benjamin vous distille une indie pop et
23h-00h Friday Night Live
19h-20h Kérosène
fraîche
and more !
sans langue de bois et sans tabou.
Découpez selon les pointillés. Pliez les 5 colonnes en accordéon (partie noire sur le dessus). Puis repliez le tout en deux. La grille tient dans votre poche !
QUI JOUE MON TUBE ?
grille de programmation rentrée 2013