magazine gratuit - sept 2014 magazineJUIN gratuit
#56
Anniversaire de l'IVG
Voyager tranquille : Trucs et astuces Fiche pratique : Monter son association
Ne pas jeter sur la voie publique
MARS.AVR.MAI 2015
ÉDITO 5. Liberté NEWS 6. L'actu en bref STREET VIEWS 10. Minimal Covers ACTU 12. L'IVG, Bilan de santé
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FOKUS 16. Trucs et astuces pour voyager Tranquille 18. Un Tour de Poitiers en canne blanche PEOPLE 20. Plongeon dans l'invasion urbaine photographique
22. Les Lézards Optiques font nuit blanche 24. La chorale de l'université entre diversité et complicité
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FICHE PRATIQUE 26. Créer son association : les 5 étapes clés AMPHI-TAMINE 28. Assistants, mais pas assistés T'AS PAS L'OEIL 30. Passage de micro à Pulsar
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+ couverture
Illustration de Gabriel Menant
Images en portée"
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© Jean-Marc Rama / Archives départementales de la Vienne
19 JU IN 2015 U A I A M 4 U D N IO T E X PO SI
AUX SOURCES DE NOTRE HISTOIRE... 30, rue des Champs-Balais (quartier de la Gibauderie) 86000 POITIERS Tél. : 05 49 03 04 05 - www.archives-vienne.cg86.fr
" Liberté Parce que Bouge paraît pour la première fois depuis les attentats du 7 janvier contre Charlie Hebdo, le choix de l'édito s'est rapidement imposé. Non pas pour revenir sur l'atrocité de ces actes ou sur l'effroi qu'ils nous ont inspiré mais pour rappeler comme la liberté d'expression est précieuse et devrait rester inviolable. On pensait que ça coulait de source, visiblement pas tant que ça. Alors nous ne le répéterons jamais trop. Cette liberté d'expression, de choix, de ton, ma hiérarchie me l'a toujours laissée dans mon travail de rédaction et de coordination de ce magazine et ce, même si nous recevons des subventions de telle ou telle institution, le soutien de telle autre association, même si nous vendons tel ou tel encart publicitaire... Je suis heureuse de n'avoir jamais dû me vendre ou orienter mes sujets par la force d'un élément extérieur. C'est pour lutter pour cette liberté que je me suis lancée dans le métier de journaliste, et c'est plus encore pour pouvoir continuer à me regarder en face et être en adéquation avec mes valeurs que j'ai choisi d'exercer ce même métier dans le secteur associatif. En lisant ce magazine, en le conseillant autour de vous, en le laissant traîner dans votre salon, dans vos chiottes même, vous participez à cette liberté et vous nous donner envie avec Bouge, la Radio et tant d'autres supports de ne jamais rien lâcher pour conserver cette liberté...et bien au chaud. C.Prot a trouvé Charlie
Radio Pulsar - Maison des étudiants - Bât A6 - 1, rue N. F. Borges - 86000 Poitiers. Tel. : 05 49 88 33 04 - E-mail : info@magazinebouge.fr Directrice de la publication : Danièle Tisserand. Rédactrice en Chef : Célia Prot. Graphiste : Gabriel Menant. Chargé de developpement : Jonathan Alix. Rédacteurs : Dorian Antuna Castillo, Célia Prot, Agathe Girard, Bastien Lion, Manon Bahuaud, Dominique Lopez, Morgane Pourteau, Lisa Darrault, Jonathan Alix. Crédits photos et illustrations : Gabriel Menant, Joscelin Renaud, Marine Restau Queen, Sophie Ouvrard. Publicité : Tel. : 05 49 88 33 04 pub@magazinebouge.fr. ISSN : 1763-1459 - Dépôt légal : à parution. Imprimé par : Imprimerie Sipap Oudin 2 rue des transporteurs Poitiers 86000 . Magazine tiré à 5000 ex. - Imprimé en France. Les manuscrits et documents non insérés ne seront pas rendus. Radio Pulsar est une association de loi 1901. Radio Pulsar remercie la mairie de Poitiers, la Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale et l’Université de Poitiers pour leur soutien actif dans la réalisation de ce magazine.
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Edito - 5
news
Trouver Sonnette à son pied #9 C'est quoi ? C'est le festival gratuit qui fait du bien au printemps. Le principe : des spectacles en tous genres (théâtre, musique, chants, performances, danse...) chez l'habitant. L'occasion de découvrir des lieux insolites, des habitations nichées à flancs de coteaux, des jardins au plus près du Clain et encore bien d'autres surprises. À vous de vous repérer sur le plan délivré dans le programme pour dénicher le spectacle qui vous branche parmi les maisons pictaviennes.
C'est quand ? Le week end des 2 et 3 mai 2015.
C'est qui ? Trouver Sonnette à Son pied est une association qui organise depuis 2001 divers événements culturels et en particulier ce festival printanier. Un festival qui n'aurait pas lieu sans la participation des bénévoles. Et si vous avez vous même envie de mettre la main à la pâte c'est possible : rendez-vous sur le site www.trouversonnette.org pour vous inscrire. Et pour vos questions : tspbenevoles@gmail.com.
C'est où ? On vous parlait côteaux et bords de Clain, vous l'avez deviné, Trouver Sonnette à Son Pied investit le quartier du Pont Joubert.
6 - News
L'incontournable carnaval revient le 11 mars à partir de 15h30 dans le centre ville. Impossible de passer à côté de l'affiche colorée de cette édition 2015. Et pour cause cette année le festival va être haut en couleur et en plumes. Laissez vous embarquer par le thème : le carnaval des emplumés. Une fois les clés de la ville remises par le maire, lâchez-vous, dansez, déambulez et montrez vos plus beaux costumes... que vous soyez petits ou grands.
Venez pitcher votre projet Le 17 mars rendez-vous à la MCL Le Local pour assister à une soirée Pecha Kucha. Pecha Ku quoi ? Explications : le Pecha Kucha est un format de présentation orale associé à la projection de 20 diapositives se succédant toutes les 20 secondes. Voilà une belle occasion de découvrir en s'amusant les projets présentés, d'échanger avec leurs créateurs, de faire part de vos idées, le tout autour d'un café.
La rédaction de Bouge vous livre les dernières nouveautés radiophoniques. Un nouveau collègue et deux émissions. L'Édition de le matin Eh bien c'est tous les matins, du lundi au vendredi à 8h20. Retrouvez l'incontournable 12 minutes agrémenté et magnifié de deux chroniques. Au total c'est 10 chroniques différentes qui vous attendent chaque semaine. Dom votre voix masculine du matin, accompagné de son équipe de bénévoles va vous mettre des infos et du son dans les oreilles dès le réveil. L’Édition de le matin c'est l'émission qui vous veut du bien ! Pop culture, science fiction, anecdotes ou actus en tout genre, c'est un petit déjeuner plein d'infos qui vous est servi !
Resto - Bistro - Expo
What's up on the 95.9 ?
LA SER RURERIE
News
Un nouveau graphiste dans la troupe
Jeudisco C'est tout nouveau et comme son nom l'indique ça va être disco le jeudi de 23h à minuit sur le 95.9. Chaque semaine, différents animateurs et dj's se relaient pour émoustiller vos oreilles avec une sélection d'une heure de disco et autres rythmes bien groovy. Servez-vous un petit verre et dansez derrière votre poste les amis.
© amelie_rault@hotmail.com
Depuis la rentrée de janvier, Gabriel a rejoint l'équipe de Pulsar. Le comeback du site c'est lui, le logo de l’Édition de le matin, celui des soirées Face B et la mise en page et les illustrations de ce nouveau Bouge, c'est lui aussi. Création de sites internets, de logos, réalisation de chartes graphiques, illustrations, bandes dessinées, photos numériques et argentiques, font partie des compétences de notre nouveau collègue à qui l'on souhaite une fois encore la bienvenue. Son site : www.gabrielmenant.com
Ouvert 7 j / 7 jusqu’à 2h00 Nombreux cocktails Formule du midi Brunch le week-end Cuisine traditionnelle & du monde 28 rue des Grandes écoles - Poitiers www.laserrurerie.com - info@laserrurerie.com 05 49 41 05 41
news
Campus en festival
Argyle part en tournée
Mars, cette année encore, sera placé sous le signe de Campus en Festival. Le campus et le centre-ville vont prendre des allures de fête du 18 au 26 mars. C'est le moment de venir découvrir le dynamisme culturel et l'engagement des associations étudiantes. Concerts, théâtre, danse, projections, expositions, préparez-vous à une symphonie de couleurs poétiques citoyennes et artistiques.
EPLUCHONS L'UNI N
Ce printemps va être riche en concerts pour Argyle. Le moment de découvrir ou de redécouvrir leur nouvel album, sorti, en 2014, Gold Rust. Le groupe poitevin vous emmène dans un univers et une ambiance électrique proposant un mélange étudié de rock, pop et pop rock. Le tout dans un cocktail des plus explosifs. Surtout sur scène. En tournéev donc à Poitiers bien sûr mais aussi en Belgique, en Allemagne, en République Tchèque et en Suisse. Toutes les dates ici : www.argyle.fr et là : www.facebook.com/argylemusic.
Plus d'infos au CRIJ/ Centre d'Information Europe Direct de la Vienne, 64 rue Gambetta à Poitiers ou au 05 16 39 10 32 et sur www.leuropeenvienne.eu
Les Poitevins font leur tour d'Europe
Citoyens européens, fêtez l'Europe à Poitiers
Tout comme Étienne et son vélo électrique solaire que Bouge vous présentait dans son précédent numéro, Suzanne Alibert, originaire de la Rochelle, va faire un tour d'Europe. Sa mission : identifier ce que l'Europe nous apporte au quotidien et interroger les jeunes sur la citoyenneté européenne. Elle se déplacera avec tous les moyens de transport possibles et imaginables. Pour en savoir plus sur leurs projets et les rencontrer, rendez-vous le 26 mars 2015 à 18h30 sur le campus, amphi B de chimie (faculté de sciences fondamentales et appliquées - Bâtiment B27, 4 rue Michel Bruet). Plus d'infos sur www.leuropeenvienne.eu
En mai, à l'occasion du mois de l'Europe, la diversité européenne sera mise à l'honneur par le CRIJ Poitou-Charentes - Centre Information Europe Direct / Maison de l'Europe de la Vienne. Conférences, débats, activités ludiques et animations vous attendent. Vous êtes une association regroupant des ressortissants européens ou un citoyen européen installé à Poitiers et vous souhaitez vous associer à cette manifestation ? Faites-vous connaitre auprès de Camille Gangarossa au 05 16 39 10 32.
2015: Année européenne du développement L’année européenne pour le développement vise à associer les citoyens européens, en particulier les jeunes, au débat sur le thème «notre monde, notre dignité, notre avenir». C’est une occasion unique de faire connaître l’engagement de l’Europe en faveur de l’éradication de la pauvreté dans le monde et d’inciter davantage d’Européens à s'engager dans des actions pour le développement. A cette occasion, le Parlement européen organise un concours photo, avec une thématique différente tous les mois. Les gagnants de chaque mois seront finalistes pour le prix du jury. À vos marques, prêts, photographiez ! Plus d'infos : http://goo.gl/xKd8VG 8 - News
.. ALLO OUiE, J'eCOUTE ? Notre programmateur Johnny vous a concocté une playlsit idéale pour votre lecteur mp3 ! 1 -Ace Cosgrove - War Sounds 2 - Killason - The Rize 3 - Sameer Ahmad – Siwak 4 - Thylacine - Closing feat. Dyllan 5 - Acid Baby Jesus - Row By Row 6 - Courtney Barnett - Pedestrian At Best 9 - Baston - Alamo 7 - Communions - Love Stands Still 8 - Cannery Terror – Cheese 9 - FM Belfast – Everything 10 - Kim Tim - Only For The View 11 - Mild High Club – Windowpane 12 - Alvvays - Adult Diversion 13 - Nicky Lars - La Femme Psyche 14 - Totorro - Chevalier Bulltoe 15 - Laake – Shiver 16 - Pointe du lac - Ça ressemble à de la crème aux œufs 17 - Panda Bear - Boys Latin 18 - Chevalien - All Rats 19 - Champs – Desire 20 - Etienne Jaumet - La visite 21 - Kylie Minogue - Slow (Francophilippe remix) 22 - Molecule - Leitmotiv (Version by Turbo Turbo) 23 - Matias Aguayo - Rrrrr 24 - Les Loups - Last Danse 25 - The Acid - Ghost (Maya Jane Coles Remix)
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street views
Minimal Covers Insolites, performances ou encore coups de coeur, la rubrique Street Views porte un regard sur les cultures de la rue au sens large. Du skateboard à la danse, de la musique au graphisme, Street Views vous en met plein les mirettes ! Rédaction : J. Alix
Crédit : E.Bellegarde
N
ous le savons tous, les pochettes de disques font l'objet d'une réflexion minutieuse de la part des artistes. Il s'agit pour eux d'être identifié immédiatement et de passer un message fort via un simple visuel. Parfois une illustration, parfois une photo ou juste un texte, c'est très souvent ce qui va attirer l'attention avant même l'écoute. Certaines covers sont devenues si cultes qu'elles ont muté en symboles à exploiter. Par exemple, Ramones, Sex Pistols, ou encore Kiss sont presque perçus comme des marques...Horreur ! Fort de sa culture, Emmanuel Bellegarde s'est amusé à styliser l'identité des pochettes de disques en minimisant autant que possible leurs symboles forts. Compilées dans un recueil nommé Discover, ce n'est pas moins de 80 illustrations revues et corrigées. On compte parmi celles-ci Elvis Presley ou encore Lady Gaga mais aussi Bjork, Sex Pistols, Kraftwerk... Un joli travail graphique pour un vrai blindtest visuel ! Discover est disponible aux éditions Le Requin Marteau ■
10 - Street views
de le matin
L'ĂŠmission qui vous veut du bien de 8h20 Ă 9h
L'IVG
bilan de santĂŠ
12 - Actu
actu Cette année, nous fêtons un anniversaire pas comme les autres : la légalisation de l’Interruption Volontaire de Grossesse. À cette occasion, Bouge est allé se mêler à l’enthousiasme féministe du Planning Familial de Poitiers*. Rédaction : A.GIRARD et M.BAHUAUD
Il y a 40 ans, le 17 janvier 1975, une avancée importante pour le droit des femmes est promulguée à l’Assemblée Nationale : l’Interruption Volontaire de Grossesse est autorisée, avorter n’est plus interdit. Josseline nous précise, «ça a toujours existé, mais rendre l’acte légal faisait que l’on se sentait moins en faute». Elle se souvient qu’à l’époque, avant même que ce droit ne leur soit accordé, les femmes se tournaient vers le Planning Familial « ils ont dirigé une de mes amies en Angleterre, où l’avortement était autorisé ». Il faut savoir que le Planning Familial n’a pas toujours été celui que l'on connaît aujourd’hui. En effet, il est créé en 1956, sous le nom de Maternité Heureuse, dont le combat principal était le droit à la contraception (qui sera obtenu en 1967). «Cette organisation respectait davantage la loi et n'était pas aussi subversive qu’elle peut l’être aujourd’hui. » Françoise ajoute, «la loi Veil est arrivée dans de mauvaises conditions puisque les gens n’en voulaient pas ». Le sujet a longtemps fait débat et il a fallu faire des compromis. L'un d’entre eux concerne la clause de conscience, « cette clause, nous confie Françoise, permet au médecin de pouvoir choisir en son âme et conscience, de pratiquer ou non l’IVG. Toutefois, en cas de refus, il aura obligation de diriger la patiente vers un confrère ». Avec du recul, l’équipe du Planning prend conscience que de nombreuses évolutions sont à noter dans nos sociétés. « Ne serait-ce que sur le plan des combats menés, constate Josseline, en 1980 le Planning s’intéressait davantage aux violences faites aux femmes par exemple .». Marie, jeune membre du Planning poursuit, « Hier, comme aujourd’hui, une partie de la société reste hétéro-normée, à la recherche d’une famille, un papa, une maman et leurs enfants à tout prix ». « C’est vrai, dit Josseline, par exemple il est mal vu qu’une femme âgée de trente ans, ayant un mari et des enfants, veuille recourir à l’avortement. Et pourtant, selon moi c’est un événement qui fait partie de la vie. »
« Au planning on veut faire bouger les choses »
Le Planning Familial est une association type 1901, qu'il ne faut pas confondre avec un Centre Actu - 13
actu
Pour aller plus loin L’IVG en quelques dates 29 décembre 1967 : la loi Neuwirth autorise la contraception mais avec des restrictions (interdite pour les mineurs). Cinq ans ont été nécessaires à sa mise en application. Avril 1973 : création du MLAC, mouvement pour la liberté de l'avortement et de la contraception. 29 novembre 1974 : la loi Veil est votée à l'Assemblée nationale. Promulguée environ deux mois plus tard, elle sera reconduite en 1979. 31 décembre 1982 : la loi Roudy est votée, l'avortement est désormais remboursé par la Sécurité sociale. 1er juin 1999 : La pilule du lendemain est en vente libre dans les pharmacies. 4 juillet 2001 : Nouvelle actualisation de la loi sur la contraception et l’avortement : suppression de l'autorisation parentale pour les mineures, allongement du délai légal de recours à l'IVG de 10 à 12 semaines. 4 août 2014 : Suppression de la notion de situation de « détresse » pour les femmes désireuses d'avorter. 16 janvier 2015 : La ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé la mise en place d'un numéro unique d'information et la gratuité des actes associés à l'IVG (échographies, examens biologiques...) Ils seront donc intégralement remboursés.
14 - Actu
de Planification**. Contrairement à ce dernier, il ne prend pas en charge l’avortement mais il est un centre d’information et d’accompagnement qui oriente les femmes dans leurs choix. L’équipe du Planning accomplit au quotidien trois types de missions. La première : les permanences par téléphone ou dans les locaux qui deviennent un lieu de libre-échange dans lequel aucun sujet n’est tabou. « Dans ces échanges je trouve que la solidarité est fantastique », sourit Arlette. L’animation est la deuxième mission du Planning, elle se fait généralement au sein d'établissements scolaires, spécialisés, auprès d’adolescents ou de personnes atteintes de handicap. La troisième consiste à effectuer des formations, notamment auprès de professionnels qui seront amenés par la suite à aborder la thématique de la sexualité. Pour Josseline, il est moins question d’accompagnement que de transmettre des idées sur la vision des femmes. « Ce n’est pas du service, c’est du militantisme, au Planning Familial on veut faire bouger les choses», insiste-t-elle. A Poitiers, l’équipe est composée de quinze membres actifs, toutes femmes et bénévoles âgées de 20 à 70 ans. En France, d’autres Plannings Familiaux engagent des salariés, un choix que n’a pas fait Poitiers. Plutôt que de parler de bénévoles, elles préfèrent nettement l’appellation de militantes. A l’origine, le titre qui leur est attribué est celui de conseillère conjugale. « Si ce titre nous permet d’avoir des subventions, on ne se revendique pas réparatrice de couple », confie Josseline. Au planning, les échanges se font sans jugement, et toutes s’accordent à dire qu'elles ne dispensent pas de conseils, «nous ne sommes pas des "sachantes", nous partageons et apportons des informations si nécessaire, en aucun cas on ne décide pour elles ».
Passer le relais Toutes constatent qu’il est difficile de mener à bien un tel combat, le militantisme n’est pas franchement à la mode. On compte 76 adhérents au Planning Familial en France, DOM-TOM compris. Selon Françoise, « ce qui fait la force des actions c’est de former des réseaux ». Par exemple, les manifestations à Paris, permettent de réunir plus
Resto - Bistro - Expo
LA SER RURERIE
* Planning Familial : 20 rue du Fief des Hausses à Poitiers. 05 49 47 76 49. Permanence dans les locaux le lundi soir de 18h à 20h et par téléphone tous les jours de 12h à 22h. Ouvert 7 j / 7 jusqu’à 2h00 **Les Centres de planification ou d’éducation familiale Nombreux cocktails vous écoutent, vous informent et vous accompagnent Formule du des midi dans vos démarches. Ils assurent entretiens préaBrunch le week-end lables à l’interruption volontaire de grossesse et des entretiens relatifs à la contraception&àdu la suite d’une Cuisine traditionnelle monde IVG. Ils peuvent aussi réaliser des IVG par mode médicamenteux (jusqu’à 5 semaines de grossesse). Plusieurs adresses à Poitiers : www.sante.gouv.fr/les-centres-de28 rue des Grandes écoles - Poitiers planification.html#poitoucharentes www.laserrurerie.com - info@laserrurerie.com
05 49 41 05 41
© amelie_rault@hotmail.com
de militants et ainsi de véhiculer un message plus fort. Aussi, il arrive qu’un membre de l’équipe soit amené à effectuer des déplacements en Afrique, ou ailleurs. C’est un bon moyen, d’après elles, de transmettre à l’étranger une vision différente des femmes. Et ce combat pour les femmes est aussi à mener d’une génération à une autre, c’est ce qu’elles appellent la politique de relais. « Les jeunes pensent qu’il n’y a plus rien à faire, c’est faux, rien n’est jamais acquis », insiste Françoise. D’où l’importance pour les anciennes de l’équipe d’accueillir et de former au mieux les nouvelles arrivées. Avec du recul, Josseline conclut, «l’état des lieux est plutôt positif, même si pour l'instnant, nous voyons toujours le verre à moitié vide et que nous devons encore le remplir ». « Nous, les vieilles, nous nous sommes battues, alors maintenant mobilisez-vous les jeunes ! », nous glisse Françoise en nous proposant notre première formation.
fokus
Trucs et astuces pour
voyager tranquille « Les voyages forment la jeunesse. » Autant vous dire que la première fois que j’ai entendu cette phrase, mon imagination s’est emballée : découvrir les temples abandonnés du Cambodge, déambuler sur Time Square, boire une bière en Irlande… C'était devenu une évidence : je devais voyager ! Rédaction : Dom / Illustrations : G.Menant
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i une ni deux j’ai pris mon ordinateur et là, face à la barre de recherche, je me suis posé quelques questions, à commencer par la plus simple : où partir ? Au vu de mes moyens financiers, il me fallait viser l’Europe. Petite astuce : tracez une ligne de Berlin à Rome : bam, à gauche c’est plus cher qu’à droite. Facile. Après la destination exacte c’est selon les goûts. Cependant ayez à l’esprit que partir en Grèce en février c’est peut-être rater une occasion de se baigner dans l’Adriatique.
Voyager seul ou entre potes ? Je me suis aussi demandé si je devais partir seul ou avec quelqu’un. « Devais » ? Aucune obligation, c’est une question d’affinité en fait. Je voulais bouger beaucoup et rencontrer du monde. Pas évident de trouver quelqu’un qui accepte de se lever à 4h du mat’ pour repartir le soir même. Et c’est en général plus facile d’approcher le reste du monde quand on est seul. La barrière de la langue vous poussera à parler avec votre acolyte plutôt qu’avec vos hôtes. Peur de la solitude ? Prenez de quoi communiquer depuis l'étranger : portable, tablette… Mais faites attention pour cela d'avoir du Wi-Fi à portée de clic ! Vous en trouverez dans les cafés, les auberges, et parfois même dans la rue.
A pieds, à cheval ou en avion...
16 - Fokus
Pour ma part j’étais toujours devant mon écran et avant de prendre mon billet je devais encore faire un choix : est-ce que j’allais partir en avion, en bus ou en train ? Si j’avais été du genre sportif j’aurais pu envisager le vélo, mais bon, on ne se refait pas. Le train a un côté romantique assez sympa, mais si vous partez pour une courte période, l’avion
reste une excellente solution. Et niveau prix c’est bien souvent le moins cher aussi. Quant au bus eh bien… sachez faire preuve de patience ! J’avais enfin élu ma destination, comment m'y rendre et j’avais choisi de partir seul. Enfin seul avec mon… bagage. Si vous n’avez jamais pris l’avion, sachez que les compagnies low cost ont des gabarits à respecter essentiellement pour les bagages à mains. Le sac à dos de randonnée 100 litres de votre magasin de sport fétiche vous pouvez oublier. Pour ce que vous allez mettre dans le sac, imaginez-vous une fois sur place. Vous arrivez à l’hôtel, vous prenez une douche, vous sortez le soir, vous vous tachez, bref essayez de penser au maximum de situations possibles. Et si vous avez moyen de planquer un peu d’argent sur vous à tout moment, c’est pas plus mal.
Où dormir ce soir ? Il ne me restait plus qu’à trouver un logement sur place. Et quand on a 20 ans, il n’y a pas 36 solutions : l’auberge de jeunesse ou chez l’habitant. Pour les hostels comme disent les angliches, selon les pays vous en trouverez entre cinq et vingt euros, parfois avec le petit déj' en prime. Attention pour les hyper connectés à vérifier que le Wifi vous y attend. Autre chose, n’hésitez pas à regarder sur la carte où se situe votre logement. Et s’il est facilement accessible. Pour les budgets les plus serrés, ou pour ceux qui veulent rencontrer du monde, pourquoi ne pas dormir chez l’habitant ? Couchsurfing, Wwoofing, AirBnB, Servas … Ou peut-être le cousin du pote de votre voisin de palier qui s’avère être en Erasmus en Écosse ; les solutions sont légions. Et croyezmoi, on trouve toujours le moyen de s’évader !
fokus Stop champêtre pour deux -1 grand volume de patience -Du sourire -Des oreilles tolérantes -1 dose de fermeté -1 carton -1 feutre Écrivez votre destination sur le carton. Positionnezvous au bord d’une route, ajoutez la patience. Une fois qu’une voiture s’arrête, empressez-vous d’incorporer le sourire et la fermeté. Vous n’aurez que quelques secondes pour séduire votre sauveur et sinon, lui dire non. Si vous êtes monté, c’est que vous avez accepté les règles du conducteur. Vos oreilles tolérantes écouteront sa musique et peut-être sa vie s’il veut la raconter. Mais c’est aussi ça, le plaisir du stop...
Les prix gonflent « On devrait se dépêcher d'acheter nos billets avant que ça augmente ! »
La cagnotte online « Hé mais attend tu me dois pas cinq Kunas pour la bière d'hier ? » C'est pas toujours évident de régler les histoires d'argent, qu'on parte seul ou à plusieurs. Alors n'hésitez pas à vous faire aider. Des sites et applis comme Tricount, Kidoikoi et Bonscomptesentreamis ne manquent pas. En quelques clics créez vos comptes directement en ligne ou sur votre mobile. Entrez les participants ainsi que leurs dépenses et l'appli vous dira simplement ce que chacun doit. Oubliés le pot commun en vacances, la feuille de comptes ou le fichier excel. Pour ce qui est des conversions pas toujours évidentes, essayez de connaître au moins l'équivalent de 1 euro, ça sert toujours pour les petites transactions du genre ticket de bus ou café. Oui parce que bon il y a certes des applis pour ça aussi, mais vous vous voyez faire attendre le serveur : « Attendez 80 couronnes … Quoi mais c'est 8€ ! » (prix moyen d'un demi à Oslo).
En fait, pas tout à fait. Si les prix changent, c’est à cause du Yield Management. Explications. Vous consultez un prix, en prévision d’un voyage. Mais vous n’achetez pas immédiatement, préférant garder un temps de réflexion. On vous comprend, on fait pareil hein. Lors de votre seconde visite, le prix a augmenté. Merci qui ? Merci les cookies du site ! Votre envie a été enregistrée et le prix a évolué. Pour ne plus vous faire berner, changez d'ordi avant de payer ! Fokus - 17
fokus
Un tour de Poitiers en canne blanche L’accessibilité des lieux publics est une problématique qui occupe de nombreux débats depuis des années, notamment après l’adoption de la Loi pour l’égalité des droits et des chances de 2005. Qu’en est-il à Poitiers ? Notre ville est-elle accessible ? Récit d’une balade en canne blanche dans le centre ville.
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Rédaction : Morgane Pourteau
amedi matin, 10 heures, je rejoins Marine, service civique à l’association Handisup Centre Ouest qui accompagne les étudiants en situation de handicap à l’Université de Poitiers. Elle est un guide occasionnel dans mes déplacements depuis plusieurs mois maintenant et nous devons aujourd’hui nous rendre à un salon pour représenter notre association. Aussitôt sorties, nous devons remonter la rue de la Chaîne puis passer près de l’Hôtel Fumé dans le quartier du conservatoire. C’est une route que je connais bien puisque je l’emprunte quotidiennement pour aller à la fac. Elle monte, elle monte mais ce n'est pas là la plus grosse difficulté. Le plus laborieux je crois, est encore de se déplacer à deux et avec la canne sur les trottoirs étroits, d’autant plus avec les voitures et les poubelles qui occupent parfois l’espace.
L'obstacle des pavés Il en est de même quasiment jusqu’à la place du Marché. La force de l’habitude fait que les déplacements sont plus aisés maintenant mais ce n’est pas toujours simple. Notre Dame présente un nouvel obstacle, les pavés, rendus légèrement glissants par la pluie. C’est très joli les pavés, ils donnent au centre-ville son charme presque médiéval mais la canne a tendance à y buter, que cela soit sur la place ou même plus loin dans les rues piétonnes. Un détour pour acheter le petit déjeuner et il est agréable de voir que des rampes ont été prévues dans certains magasins. Ça n’est pas toujours le cas, des bars et des boutiques restent encore 18 - Fokus
inaccessibles aux personnes en fauteuils, on sait donc, à force, où aller boire un verre quand c’est le cas. Nous sautons ensuite dans le bus, et là, je peux vous dire que le prendre seule a été un apprentissage. Heureusement, quelques uns sont équipés de l’annonce vocale des arrêts et les conducteurs sont disponibles pour vous indiquer lorsque vous arrivez à destination. On me laisse une place assise car l’équilibre et moi, ça fait trois, les personnes sont le plus souvent heureuses de coopérer. Et lorsque l’on se déplace en fauteuil roulant, les rampes d’accès sont là pour aider la plupart du temps. Se déplacer dans Poitiers en canne ou en fauteuil est parfois un périple donnant lieu à des mésaventures ou péripéties cocasses. Mais il est important de noter qu'il y a tout de même des choses mises en œuvre : des trottoirs abaissés et des rampes pour les fauteuils, un feu sonore au carrefour de la poste. Accompagné et en trouvant des astuces, on s’en sort mais le chemin vers l’accessibilité totale des espaces publics n’est pas un long fleuve tranquille.
Les Accessifs : Du 18 au 24 mai, les Accessifs proposent aux Poitevins une semaine d'animations pour tous autour du handicap : Sport, musique, expos, conférences, jeux... Retrouvez sur Pulsar dans l'Édition de le matin des chroniques réalisées pendant le festival sans oublier un focus dans l'émission de lutte contre les disciminations Onde à toi le mardi de 17h à 18h.
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Plongeon dans l'invasion
urbaine photographique
Labo-photo, collages et performances street art vous attendent du 12 au 28 mars. Mélanie Le Grand invite les poitevins à découvrir sa création hÉros*. De l'espace intime du labophoto et de la rencontre avec l'artiste se développe un chantier participatif artistique dans l'espace public. Rédaction : C.Prot - Photo : M.Le Grand
Tout a commencé le mois dernier, les 4, 5 et 6 février, par une rencontre à la Maison des Étudiants, articulée autour du labo-photo et de l'intime. Les téméraires qui s'étaient inscrits ont été invités à partager un espace, rendu pour l'occasion, intime et délicat, « où le corps de chacun est révélé dans toute sa beauté et sa pudeur », livre l'artiste parisienne. Comment ? Là est toute la magie de hÉros. Mélanie Le Grand** privilégie un autre rapport au corps, un rapport différent de celui souvent imposé dans notre société : « À l'aide d'un appareil photo installé au plafond que je peux actionner grâce à une télécommande, nous réalisons des prises de vues peu habituelles, où les proportions sont différentes. Nous quittons enfin le rapport frontal quotidien des miroirs et du regard de nos pairs ». Si l'artiste recours si souvent au « nous » c'est tout simplement parce qu'elle ne s'imaginait pas rester en retrait et diriger froidement ses modèles issus de tous milieux sociaux, de tous âges et de tous genres. « Pour ce projet qui questionne le corps, la nudité, je me mets moi même en scène. Toujours grâce à la télécommande à distance je peux moi aussi prendre part aux photos »
Mettre en avant leur puissance C'est dans cette ambiance de partage et de confiance mutuelle que les participants sont venus relever le challenge. « Poser nu c'est une façon de se dépasser. La pudeur est toujours présente au début, c'est un sacré défi. Mais je suis là pour les accompagner, d'abord individuellement, pour les mener vers un réel lâcher prise. Tout est occasion d'expérience et nous permet d'acquérir une plus grande confiance dans ce que nous offre notre 20 - People
corps », se réjouit-elle avant de poursuivre, « je peux sentir quand ils sont mal à l'aise, quand une partie de leur corps les complexe... Quand ils manquent de confiance, je fais en sorte de les faire se grandir, de mettre en avant une puissance cachée. Je me laisse guider par eux pour m'inspirer et les diriger délicatement. »
Arrêter de vouloir être beau Et si l'occasion n'est pas donnée tous les jours de se regarder avec des inconnus, le pari du lâcher prise, de la prise de confiance est remporté haut la main. « La sortie des séances était révélatrice. Les participants étaient apaisés, détendus », s'enthousiasme Jean Luc Auvin, initiateur de ce projet avec Zo Prod. Conquise par ces moments hors du temps, Mélanie Le Grand ajoute, « le premier soir, une personne a lâché, « c'est tellement bien le moment où on arrête de vouloir être beau ». Pour moi tout était dit ». Chaque étape de création s'avère précieuse dans ce projet. Bien sûr, la rencontre individuelle avec chacun permet par effet miroir de déceler sa beauté dans le regard de l'autre, mais les compositions photographiques collectives sont, elles, des moments où « l'on se lâche, c'est une étape importante, on se touche, on se regarde. Cet instant où nous avons enlevé nos paréos pour nous installer en cercle, tel un mandala humain, était merveilleux, empreint d'une sensibilité particulière ». Si ces labos-photos étaient vraiment placés sous le signe de l'espace intime, protégé, les créations n'ont pas vocation à rester secrètes. Bien au contraire, ces prises de vues inspirées des formes végétales et de la mythologie hindoue, sont
destinées à prendre vie lors de nouveaux ateliers et performances de collage dans l'espace public. Rendez-vous les 12-13 et 19-20 mars pour créer une œuvre collective dont vous êtes les hÉros sur les murs de la Maison des Étudiants. « Lors des ateliers des 12 et 13 mars, la mission sera de préparer le terrain, en créant le début de la narration sur les murs : repérage à la craie et collages de la structure de base, découpe et peinture des éléments, mise en place du mouvement et des équipes de performeurs, précise Jean Luc Auvin alias Dj Korto, avant de poursuivre, à l'occasion de Campus en Festival, les deux performances des 19 et 20 mars vont faire naître et apparaître les personnages, immortalisés lors des labos-photos, dans la composition faite de découpage, collage et peinture, le tout dans un joyeux ballet collectif. » C'est Dj Korto lui-même qui se chargera du live : Musique, témoignages, ambiances sonores lors des séances seront compilés.
Et parce qu'une si belle aventure ne peut pas s'arrêter en si bon chemin, hÉros vous attend le 22 mars à 18 heures, au Dietrich pour une programmation dédiée au street-art, avec la projection d'images réalisées à la Maison des Etudiants. Enfin, du 24 au 28 mars, Mélanie Le Grand déménage dans le quartier Montierneuf, dans la galerie du Mouton noir, départ d'une visite guidée à la découverte de ce nouveau décor pour ses affiches, objets d'une nouvelle composition qui habillera les murs du quartier lors d'un nouveau chantier participatif. * Initié par ZOPROD, programmé par la Maison des Etudiants de l'Université de Poitiers pour "Campus en festival", soutenu par la Ville de Poitiers (Culture et Patrimoine), accueilli par la galerie Le Mouton Noir. Partenaires : cinéma Le Dietrich, le PlanB, la Maison des 3 Quartiers ** www.labomel.fr Sur Facebook : hÉros : invasion urbaine photographique
people
Les Lézards Optiques font nuit blanche Le vendredi 20 mars, de 19 heures à 2 heures du matin, aura lieu, dans le bâtiment de la fac de Lettres et Langues, la quatrième Nuit des Lézards Optiques. Cette année le thème choisi est « R.A.S. », un sigle resté longtemps mystérieux et qui devrait en inspirer plus d'un. rédaction : Dorian Antuna Castillo crédit photo ; Lézards Optiques
« Notre envie est de montrer les locaux de la fac sous un autre angle. Nous y travaillons depuis trois ou quatre ans pour certains, ou on est amené à y être pour autant d'années et ça presque tous les jours. L'idée est de les redécouvrir, de les transformer ». Pour Soline, présidente de l’association des Lézards Optiques et organisatrice de la Nuit, le but de cette soirée est donc clair : s’amuser et faire la fête dans un endroit où l’on a plutôt l’habitude de travailler et, il faut bien le dire, de s’ennuyer parfois. C’est dans cette optique que les Lézards souhaitent transformer les locaux du Campus l’espace d’une soirée comme lors des précédentes éditions. « Cette année sera la quatrième édition de la Nuit, explique Louise, secrétaire de l’association, co-organisatrice de la soirée et véritable habituée, j'étais là pour la Nuit Monochrome 22 - People
en 2012 lors de la première édition, en 2013 pour la Nuit Post Apocal’Optique et je n'ai évidemment pas raté la Nuit de l’Utoparty en 2014 ». Les années précédentes, la Nuit des Lézards Optiques avait rencontré un grand succès auprès des étudiants, heureux de pouvoir faire la fête à l’intérieur des locaux mêmes de leur fac, sur des thèmes originaux et quelque peu déjantés. Cette année le thème est « R.A.S. », rien à voir avec l'habituel rien à signaler mais plutôt avec « Rétrofuturiste/Androïde/Science-Fiction ». Un concept suffisamment large pour englober un grand nombre de créations et d’initiatives qui seront au cœur de la soirée. « On mise beaucoup sur ce thème fédérateur et toutefois original qui va nous permettre de véritablement transformer nos locaux et de nous amuser autour de la com-
munication de l'événement, expose Soline, je pense que les gens trouveront pas mal d’idées de costumes autour de celui-ci. Car la soirée est aussi le moment de venir à la fac comme on n’y vient jamais, costumés, maquillés … C’est aussi ça qui crée l’ambiance de la soirée ! ». Recherche bénévoles Et afin d’organiser cet événement titanesque, sept membres actifs se sont investis, avec chacun un pôle de travail spécifique : administration, communication, programmation, décoration, artistes, matériel/technique. « Avec l’équipe de référents, nous travaillons depuis novembre sur la théorie (nos idées de thème, ce qu’ils évoquent, nos envies de programmation et de décoration), retrace Soline, c’est en janvier qu’a commencé le côté pratique (shooting, construction des décors …), et en mars le très concret avec l’installation, la diffusion d’affiches et d’un teaser …» L’association accepte volontiers tout bénévole motivé à les aider pour l’organisation ou l’installation, jusqu’au dernier moment. Car les référents ne reçoivent quasiment aucune aide extérieure, mis à part celle de deux professeurs qui les épaulent sur l'aspect administratif, ce qui leur permet d’avoir carte blanche pour laisser libre cours à leurs idées, mais les obligent aussi à se débrouiller par leurs propres moyens tout au long de l’élaboration de l’événement. La Nuit s’inscrira dans l’événement poitevin « Campus en Festival », qui se tient du 18 au 26 mars. Tout au long de la nuit seront proposés nombreux concerts, performances théâtrales, danses, projections, jeux … dans l’ensemble du bâtiment A3 de la faculté de Lettres et Langues. Pour Louise, « le but est d’amener les étudiants à voir la fac sous un tout autre aspect, et donc de la transformer un maximum pour créer un univers spécial ». Ainsi de nombreux artistes seront présents au cours de la Nuit pour amuser, éblouir ou surprendre les étudiants. La seule condition est de rester dans le thème, volontairement large pour pouvoir englober le plus de performances et de créations originales possibles. « Beaucoup de choses seront en continu, d’autres à des moments précis, ce qui permet d’avoir peu de temps morts pendant la soirée », se réjouit Soline.
salle diff’art - programmation 2015 sam 14 chill bump + pigeon john m a r s 2 pépites du hip hop 20h30 / 10€-12€-14€
sam 28 demented are go + 6 feet down m a r s Concerts explosifs de psychobilly 20h30 / 8€-10€-12€ sam 4 lofofora + bunkum a v r i l Légende du hardcore 20h30 / 12€-14€-16€ ven 17 oldelaf + jenny a v r i l chanson et humour décalés
20h30 / 15€-18€-20€
sam 25 set&match + anna kova a v r i l La nouvelle génération du hip hop 20h30 / 14€-17€ sam 23 m a i
seven hate + we want sound Le retour du
punk rock
20h30 / 8€-10€-12€
ven 29 souleymane diamanka m a i Une pointure du slam 20h30 / entrée libre www.sallediffart.com
15 rue Salvador Allende 79200 PARTHENAY 05.49.94.48.10
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La Chorale de l'Université entre diversité et complicité
En 2014, leur concert de Noël affichait complet. Aujourd’hui encore, ils sont une centaine, de tous âges et toutes nationalités, à partager ces moments artistiques et humains. Bouge a recontré une chorale pas comme les autres. Rédaction : Agathe Girard, Lisa Darrault
toujours quelqu’un pour indiquer la prononciation « En 1985, la chorale ne comptait encore que 25 », s'enthousiasme Julie. « Ça me plaît car, même membres, se souvient Dorothée Maillard, chef de si parfois c’est un peu du yaourt, c’est comme chœur et directrice artistique, depuis l’effectif est une initiation », ajoute amusée Héloïse, étudiante en constante augmentation ». En effet, comptez française. 35 étudiants, de nombreux retraités, ainsi que quelques professeurs et personnels de l’Université, Un point de rencontres et vous obtiendrez le chœur de Poitiers. « J’aime simplement entendre des chants à Ces choristes se retrouvent le mercredi, de 20h15 quatre voix plutôt qu’une », remarque Héloïse. Un à 22h30, dans la salle de musique de l’ESPE*. point avec lequel Julie s'accorde, « c’est vrai, on Parvenir à gérer tout ce monde demande une peut tous chanter sans être dans une chorale. certaine organisation. Julie, étudiante tchèque, Mais depuis que j’ai arrêté, ce qui me manque nous explique, « la plupart du temps, on chante le plus c’est le côté social. La chorale facilite les d’abord ensemble avant de se séparer en fonction rencontres, sans compter que ce sont des gens des groupes (basse, ténor, alto et soprano) et puis que je n'aurais sûrement jamais connu en restant on se retrouve à la fin pour chanter. On est pas des dans mon domaine d’études ». Héloïse reste professionnels, juste des amateurs. Il ne faut pas toutefois perplexe, « je ne suis pas sûre que l’on forcément savoir lire une partition et Dorothée ne puisse parler de cohésion de groupe, le nombre nous parle pas trop de jargon musical. Elle trouve important de choristes fait que malheureusement un équilibre et sans être trop exigeante, on arrive à nous ne pouvons pas tous nous connaître ». une harmonie ». Il semble que les répétitions ne suffisent pas à canaliser l’énergie de ces 90 choristes qui, en dehors des mercredi, se retrouvent pour des Des chants d’ici et ailleurs Un nouveau répertoire est proposé chaque année soirées cinéma, bowling,… Héloïse précise, « ces par Dorothée au Conseil d'Administration. Cette activités rassemblent un groupe plus ou moins année il y a du gospel comme Rock’ in my soul, nombreux. J'y suis allée une ou deux fois, et j'y ai de la pop avec Imagine de John Lennon, ou des passé un bon moment ». Cette bonne ambiance musiques de films comme celles du Seigneur des fait sourire la chef de chœur : « c'est certain, Anneaux ou Exodus. « Pour moi la diversité, c’est malgré les univers différents, tout ce petit monde surtout de chanter dans beaucoup de langues s'entend plutôt bien ». étrangères, grâce aux différentes nationalité, il y a * École Supérieure du Professorat et de l’Éducation. 24 - People
Fiche Pratique
Créer son association : Les 5 étapes clés Vous avez un projet et ne savez pas vraiment comment le mettre en œuvre, quelle structure lui donner, vous manquez de fonds ? Avez-vous pensé à créer votre association ? Lancez-vous, c'est pas sorcier. Rédaction: C.Prot
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C'est quoi une association ? Partons du commencement, la loi 1901 donne une définition : « convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun, d'une façon permanente, leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices ». En gros, retenez que pour créer votre asso vous devez être au moins deux et majeurs et porter un projet à but non lucratif. Après, lâchez-vous, votre projet peut être fou, original, passer pour étrange, peu importe vous n'avez pas de contrainte... Si ce n'est bien sûr de respecter la loi. Ouh ça fait peur. Créer votre association vous permettra d'avoir une existence juridique, nécessaire pour ouvrir un compte en banque, émettre des factures, recevoir des subventions...
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1- Réfléchir et rédiger les statuts
2- La déclaration à la (Sous)-Préfecture
Vous avez mûri votre projet, c'est maintenant certain vous souhaitez créer votre association. Pour ne pas naviguer seul, pensez à vous entourer d'un noyau dur de personnes motivées. Ensemble votre premier chantier sera de rédiger les statuts de l'association. Si ça vous paraît obscur et complètement flou, ne les négligez surtout pas. C'est eux qui définissent et plantent les bases de votre mode de fonctionnement (adhérents, cotisations, conseil d'administration, bureau, élection...) Parmi les points cruciaux : l'objet social. C'est lui qui cible votre projet associatif et vos activités. Il ne doit donc être ni trop restreint ni trop vaste.
Une fois les statuts rédigés c'est l'étape à suivre. N'oubliez aucune info : - C'est à Madame ou Monsieur le Préfet que vous devez adresser votre missive de déclaration non pas d'amour mais d'association. Faites y figurer le nom de l'asso, son objet et l'adresse de son siège social. Sans oublier les noms, prénoms, date et lieu de naissance, adresse, profession et fonction des personnes chargées de l'administration de l'association (président, trésorier, éventuellement secrétaire...) Joignez y deux exemplaires des statuts, datés et signés par deux membres du bureau.
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Le petit coup de pouce sur le site d'animafac : www.animafac.net/media/FP-Rediger-ses-statuts.pdf
26 - Fiche Pratique
Notez qu'en cas de modification de ces infos et qu'à chaque changement de dirigeants vous avez l'obligation de les déclarer à la Préfecture dans un délai de 3 mois.
Une dernière étape : la publication au fameux JO qui marque la naissance de l'association. Comptez 44 euros. Pour recevoir l'extrait de parution : n'oubliez pas de joindre une enveloppe timbrée et libellée à l'adresse du siège social de l'association.
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Le coup de pouce : il existe des formulaires officiels de déclaration ; cerfa n°13973 (création) et n°13971 (déclaration des dirigeants). En ligne sur vosdroits.service-public.fr
ATTENTION : conservez précieusement le
récépissé envoyé par la préfecture tout comme l'extrait de parution au JO. Ils attesteront de l'existence juridique de votre association et seront indispensables pour toutes demandes de financement.
4. Les astuces en plus L'assurance : Votre association est responsable des dommages causés à un tiers ou à ses membres. Plusieurs types d'assurances existent, la plus répandue étant souvent la « responsabilité civile ».
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Le compte en banque : Bien sûr, certaines banques sont historiquement plus sensibles à la cause associative, après à vous de faire votre choix et d'aller vers celle qui vous propose une relation de confiance avec un conseiller. Concernant le compte, il est important de définir les pouvoirs de chacun des membres : signature des chèques, gestion des opérations... Si c'est la tâche attribuée en toute logique au trésorier, il devra demander la délégation de signature au président pour la signature de chèque notamment. Le numéro de SIRET : Il est accordé sur simple demande par l'INSEE, c'est un identifiant d'établissement. Il est indispensable pour émettre vos factures, dans le cadre de l'embauche d'un salarié et de demande de certaines subventions publiques.
Pour l'obtenir : adressez un courrier à la direction régionale de l'INSEE dépendant de votre siège social (insee.fr) en joignant une copie des statuts, de l'extrait de parution au JO et du récépissé de la préfecture.
Fiche Pratique
3. Déclaration au Journal Officiel
5. Faites vous plaisir
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Tout cela vous paraît fastidieux, mais Bouge s'engage, ce n'est pas insurmontable. Loin de là. Vous êtes maintenant fin prêt à vous lancer dans l'aventure. Petit à petit construisez vos projets, vos actions, et laissez à chacun le temps de trouver sa place. Quand chacun se sent bien, les énergies et les idées de tous se combinent autour d'un projet commun enrichissant.
Le mot de Poitiers Jeunes : Poitiers Jeunes accompagne les porteurs de projets et peut les épauler dans leurs démarches. L'équipe vous conseille, « de vous assurer que l'ensemble des membres est sur la même longueur d'onde, de ne pas hésiter au moment de la désignation des membres du bureau à faire un rappel des rôles de chacun et surtout de prendre conscience de la responsabilité du président qui devient le responsable légal. Le petit plus ? Si le projet à vocation à s'ouvrir à de nouveaux membres, on peut réfléchir dès le départ à la façon d'intégrer ces adhérents ». Autres lieux ressources : La Ligue de l'enseignement : www.laligue86.org 18 rue de la brouette du vinaigrier à Poitiers. Le CRIJ : www.ij-poitou-charentes.org 64 rue Gambetta à Poitiers
Fiche Pratique - 27
Amphi-tamine
Assistants, mais pas assistés Depuis deux ans maintenant, les étudiants du master pro assistant réalisateur ont rejoint la colonie de l’UFR Lettres et Langues. Qui sont-ils, que font-ils, où vont-ils, pourquoi le font-ils ? Enquête sur une formation peu connue et sur un métier qui gagnerait à l’être. Rédaction : Bastien Lion
C’est une histoire rocambolesque qui est à l’origine du master assistant réalisateur. Créé en septembre 2012 sur l’idée d’un maître de conférence ayant quitté le navire entre temps, c’est sous l’égide de Laurence Moinereau, arrivée in extremis au poste de directrice, que s’ouvrait cette formation unique en France, avec un premier effectif composé exclusivement d’étudiants poitevins. Deux ans plus tard, un peu d’eau a coulé sous les ponts et le master commence, doucement mais sûrement, à se faire une petite réputation nationale : « Pour la première fois cette année, on a un effectif composé à 50% d’étudiants venus d’un peu partout dans le pays, explique Laurence Moinereau, c’est bien mais j’attends encore da28 - Amphi-tamine
vantage de candidatures dans les années à venir. Notre formation est la seule du genre en France, du moins dans le public. Même les grandes écoles que sont Louis Lumière et la Femis n’en proposent pas de telles. »
Entre théorie et pratique Au programme de ce cursus donc, des exercices à la fois théoriques et pratiques destinés à former ces cinéastes en herbe à un métier méconnu mais pourtant essentiel dans la machinerie que représente un tournage. Dans cette optique, plusieurs intervenants viennent briefer les étudiants, chacun ayant une spécialité à mettre en avant, du scénario à la production en passant par la régie ou le script. En fait, ce sont tous les métiers liés de près ou de loin à celui d’assistant réalisateur qui sont explorés. Anaïs, Fabien et Camille, étudiants et membres de l’association du master, apprécient cette polyvalence : « Les conditions sont vraiment réunies pour qu’on ressorte de ces deux années avec un véritable bagage technique mais aussi une vraie connaissance du métier. Nous ne sommes que huit par promo et on a la possibilité de multiplier les projets, ce qui est très formateur ».
Un pied dans la porte Mais où mène tout cela, vous demandez-vous ? Pour le savoir, nous avons discuté avec Gildas Madelenat, qui nous a exprimé son ressenti : « L’intérêt est gigantesque, détaille-t-il, le fait de rencontrer tous ces professionnels offre des possibilités d’insertion fulgurante. Cette formation est un vrai tremplin qui ouvre vers l’extérieur, vers l’ailleurs. Toutefois, il ne faut pas se leurrer, le seul diplôme ne suffit pas : il faut savoir se débrouiller, et ne pas avoir peur de bouger à droite ou à gauche. » À sa sortie du master, Gildas a pris la route de la capitale. Depuis, ses projets sont allés du simple court-métrage au webdocumentaire, en passant par l’organisation de la cérémonie d’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football. Un éclectisme que l’intéressé résume parfaitement : « dans ce métier, plus tu touches à tout, plus tu as de chances de trouver du boulot ! »
Amphi-tamine
Ces projets se concrétisent en trois volets. Des stages individuels, d’abord, où les étudiants sont invités à participer activement à de véritables tournages. Ainsi, Fabien a travaillé « pendant quatre mois sur le tournage d’un film de Benoît Jacquot » tandis qu’Anaïs a, entre autre, rejoint l’équipe de la série Hero Corp pendant quelques semaines. Ensuite, un tournage professionnel est organisé durant l’année pendant lequel les étudiants en Master 1 assistent une vraie équipe technique du chef-opérateur au perchiste, et les étudiants en Master 2, divisés en deux groupes, alternent chacun leur tour aux postes de premier, deuxième, troisième (…) assistant réalisateur, le second groupe assurant la tâche de … cantiniers. Quand on vous dit que tous les métiers du cinéma sont explorés ! Atout phare de ce projet commun, le tournage est chapeauté par un réalisateur pro, avec cette année la présence de Paul Vecchiali, 84 ans et plus de 40 longs et courts-métrages au compteur. Enfin, derniers projets envisageables, ceux développés en parallèle avec l’AMPAR, l’association du master, qui permettent de sortir du cadre universitaire et de développer un peu plus le sens créatif des étudiants.
Assistant réalisateur, quésaco ? Qui est donc ce fidèle bras droit du réalisateur, cet agent de l’ombre anciennement appelé « chef de plateau » ? C’est ce que tente de nous expliquer Laurence Moinereau : « Il y a deux écoles d’assistanat. L’anglosaxonne, qui s’apparente plus à de la simple gestion de plateau, dans son aspect le plus pragmatique, et la française, qui possède une dimension un peu plus artistique. Je préfère cette dernière. Selon moi, l’étudiant, et donc l’assistant-réalisateur idéal, doit être organisé, réactif, disponible, avoir la tête sur les épaules, un certain sens du timing et un engagement à toutes épreuves. Ça c’est pour le côté pratique. Mais, de manière aussi importante, il doit avoir une véritable culture cinéphile, qui l’aidera à développer une certaine vision de la mise en scène qui peut lui permettre de conseiller le réalisateur. Il doit aussi être doué d’une certaine humilité, comprendre qu'il faut se mettre au service d'un projet qui n'est pas le sien. C’est donc une voie déconseillée aux ego encombrants. Enfin, il y a un véritable aspect humain. Il doit pouvoir nouer des liens, gérer et communiquer avec son équipe. Le cinéaste peut-être autiste et rester dans sa bulle durant un tournage. Pour l’assistant, c’est inimaginable. » Amphi-tamine - 29
t'as pas l'oeil
Passage de micro à Pulsar Imaginez combien de salariés se sont croisés en plus de trente années à Pulsar... Et ce n'est pas fini. Les départs et les arrivées sont toujours au goût du jour. Le sang neuf c'est toujours bien. Rédaction : Célia Prot
C
ette année 2015 sonne l'heure d'un tournant pour Pulsar. Aucun virage à 180° n'est au programme, mais un changement de direction. Danièle Tisserand notre « patronne », notre « chef » comme on aime l'appeler, quitte la radio après 12 années de passion, d'enthousiasme, de ténacité et d'humanité. Successivement stagiaire, journaliste bénévole, salariée à partir de 2003, la coordinatrice de rédaction est propulsée directrice en 2010. Figure incontournable de la station, elle nous a donné notre chance à tous et c'est comme ça que tous ensemble, les uns après les autres, nous nous sommes toujours attelés à faire de Pulsar la radio que vous aimez. Dès le 1er avril, c'est avec cette même volonté de porter Pulsar toujours plus loin que Sylvain Cousin prendra sa suite. Ce passionné de musique qui fut coordinateur et animateur de projets associatifs (au PRMA Poitou-Charentes, au Confort Moderne) et rédacteur en chef d'un magazine culturel à Reims, entre autre, arrive avec des idées et des projets plein la tête. Convaincu par l'importance de l'implication citoyenne, conscient du projet associatif existant qui prend racine autant dans l'expression médiatique et culturelle que dans l'éducation populaire et la coopération, il partage les valeurs et le fonctionnement de Radio Pulsar. « L'atout de Radio Pulsar, c'est sa nature même : une structure indépendante qui produit et diffuse ses propres contenus, un espace citoyen de collaboration et de transmission, un média de prescription et de défrichage culturel... », analyse-t-il à juste titre.
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