FESTIVAL BERLIOZ 2010 programme

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« Mais le public arrive, l’heure sonne ; exténué, abîmé de fatigues de corps et d’esprit, le compositeur se présente au pupitre-chef, se soutenant à peine, incertain, éteint, dégoûté, jusqu’au moment où les applaudissements de l’auditoire, la verve des exécutants, l’amour qu’il a pour son œuvre le transforment tout à coup en machine électrique, d’où s’élancent, invisibles mais réelles, de foudroyantes irradiations. Et la compensation commence... Avec quelle joie furieuse il s’abandonne au bonheur de jouer de l’orchestre ! » Hector Berlioz, Lettre à Liszt, 28 Août 1843


Festival Berlioz _ 2010

_ édito Toujours plus ambitieux et plus populaire à la fois, le Festival Berlioz est chaque année l’occasion de redécouvrir le dauphinois Hector Berlioz, grande figure du siècle romantique, génie de la musique né en 1803 en Isère, au lendemain de la création des départements, acquis de la Révolution. Après une édition 2009, pleine de nouveautés, qui a séduit plus de 20 000 spectateurs, les principes de rendez-vous gratuits journaliers au Musée départemental Hector-Berlioz, sous la halle classée et en d’autres lieux à découvrir de La Côte-Saint-André sont développés. S’inscrivant dans la politique culturelle du Conseil général de l’Isère en proposant des manifestations de qualité accessibles au plus grand nombre et en élargissant son rayonnement, à partir de La Côte-Saint-André, dans toute la Bièvre et au-delà dans toute l’Isère, le Festival Berlioz propose près de 40 rendez-vous : des lectures aux grands concerts symphoniques en passant par un déjeuner sur l’herbe et un exceptionnel banquet, mais toujours en musique ! Nous saluons l’équipe du Festival mais aussi les nombreux bénévoles qui participent au succès de cette grande fête et portent haut et fort l’exceptionnelle vitalité de la culture en Isère. Nous souhaitons à tous un magnifique festival 2010 !

André Vallini

Claude Bertrand

Président du Conseil général Député de l’Isère

Vice-président du Conseil général, chargé de la culture et du patrimoine

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Festival Berlioz _ 2010

_au banquet d’Hector Enfant, assis près de son père, Hector écoute attentivement les vers du poète latin Virgile. Il y a notamment ce banquet extraordinaire organisé par la reine Didon pour Enée. Le petit garçon est impressionné. Les exploits du demi-dieu Enée le font beaucoup rêver. Sans doute comprend-il que l’amour n’empêcherait pas Enée d’accomplir son destin. Un peu comme lui, bientôt, si amoureux, si sûr aussi de son destin. Alors est née l’idée que cette histoire pourrait guider cette nouvelle édition du Festival Berlioz à La Côte-Saint-André. Et que les exploits de Berlioz méritaient bien douze jours de festin ! Des exploits de Berlioz comme de sa musique, il en sera question tout le temps : combats contre les siens qui ne voulaient pas d’un enfant musicien, combats contre le sort, combats contre l’institution, combats contre les us et les conservatismes, difficultés à être entendu (dans tous les sens du mot), difficultés à être aimé, succès inattendus, échecs invraisemblables, chefs-d’œuvre incomparables, et le pari tenu d’être encore aujourd’hui - et « pour quarante siècles de plus » - au programme... Dans ses feuilletons et Mémoires, dont un concert fêtera la nouvelle édition le 24 août, Berlioz raconte ces journées « festivalesques » (le drôle de mot est de lui) qui se terminent bien souvent en banquet. C’est pourquoi de festin - musical, littéraire, gastronomique et romantique - il sera tant question : en l’honneur de Berlioz bien sûr ; et pour nous souvenir de son siècle étourdissant, siècle de révolutions, de découvertes et d’inventions, où de puissants banquets républicains pouvaient faire basculer un pays ! « On se promettait de largement dîner et boire ; on pensa qu’un peu de musique ne gâterait rien, au contraire, bien des gens ayant besoin de cet accessoire pour faciliter leur digestion ; et l’on s’avisa de s’adresser à moi comme à un excellent digestif » ironise Berlioz. Mais que l’artiste soit rassuré ! Ce banquet, polyphonique et géorgien, comme le déjeuner sur l’herbe accompagné de sérénades en souvenir des joies napolitaines, sont un prolongement festif et familial à un programme musical exceptionnel dont le ton est donné, dès l’ouverture 2


le 18 août, avec Le Carnaval Romain, la cantate Cléopâtre et l’incomparable symphonie Harold en Italie. De Berlioz toujours : les ouvertures Benvenuto Cellini, Le Corsaire, Waverley ; les chefsd’œuvre que sont Les Nuits d’été et L’Enfance du Christ ; une douceur, Rêverie et caprice ; un grand bonheur, La Symphonie Fantastique ; et le gigantesque Te Deum pour clôturer la fête sur un vertige berliozien ! Mais nous retrouverons aussi ses idoles et ses contemporains - Beethoven, Gluck, Weber, Cherubini, Wagner, Schumann, Chopin, Liszt, Moussorgski, Borodine, Mendelssohn, Brahms - et une place nouvelle sera donnée à nos contemporains - Cuniot, Dalbavie, et Leroux avec une création mondiale, Envers Symphonie. Il faut noter encore les rendez-vous ouverts à tous, sans billet ni réservation : trois grands concerts sous la Halle, des petits concerts chaque jour au Musée, ainsi que des conférences, des lectures, des rencontres, souvent inattendues, comme avec Maryline Desbiolles (Prix Fémina pour son roman Anchise, qui est aussi le nom du père d’Enée...) et ses écrits où il est souvent question de festins et de passions. Disons enfin notre reconnaissance à ceux qui chaque année permettent cette aventure dans une petite ville, au soleil d’août, à la campagne. Ce festival, 17ème déjà grâce à la volonté du Conseil général de l’Isère et de ses partenaires, est un moment de partage en l’honneur d’un pays et de son plus célèbre enfant, et nous offre à nous divertir, à rêver, à écouter, à lire... mais aussi à penser, échanger, débattre, s’émouvoir ou rire vraiment - de ce « rire homérique » qui était celui de Berlioz. Inscrit dans une histoire initiée avec lui, cette 17ème édition nous rappelle que l’épopée festivalière a vraiment commencé il y a 170 ans ! Alors, dans la douceur des nuits d’été, ouvrons nos cœurs et nos oreilles, partageons le banquet d’Hector, et levons nos verres à ceux qui ont un rêve et n’y renoncent jamais. Bruno Messina Directeur artistique

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mercredi _ 17:00  Place Saint-André, arrivée sous la Grande Halle

Promenade musicale

Ensemble à vent de l’Isère Direction Eric Villevière Jean-Claude Borowiak mise en sons et en espace Jean-Charles Denis trompette A. Dvorak : 4ème mouvement de la symphonie n°9 dite du nouveau monde F. Raboutot : Six Attributs Mythologiques, Création J. M. Maury : Mister Jack, Concerto pour trompette F. Popy : Suite orientale Gratuit

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18 août _ 21:00  Château Louis XI

Ouverture à l’italienne

Les Musiciens du Louvre • Grenoble Direction Marc Minkowski Anne Sofie von Otter mezzo soprano, Lise Berthaud alto H. Berlioz : Le Carnaval romain, op. 9 (ouverture) H. Berlioz : Cléopâtre (cantate du prix de Rome) H. Berlioz : Harold en Italie, op. 16 Ah l’Italie et Berlioz… Il ne faut sans doute pas s’arrêter aux mots amers du jeune musicien qui eut le Prix de Rome et fut contraint de quitter Paris au moment où il le souhaitait le moins : le 30 décembre 1830, quelques jours après la création de La Symphonie Fantastique, et laissant derrière lui un début de succès et Camille Moke, sa fiancée (et première relation amoureuse connue). En lisant et en écoutant Berlioz, on se rend compte aussi d’une relation passionnée à ce pays. Et on ne peut nier l’influence majeure que l’Italie eut dans son œuvre. Des Sérénades à Subiaco et des Pifferari pour Noël à Rome, de La mer faisant la sieste au Sabbat du Vésuve à Naples, de Florence la bien-aimée - « C’est une ville que j’aime d’amour. Tout m’en plaît, son nom, son ciel, son fleuve, ses poutres, ses palais, son air, la grâce et l’ élégance de ses habitants, les environs, tout, je l’aime, je l’aime… » - ou encore de l’italienne Nice, où il vécut « les vingt plus beaux jours de [sa] vie », tout impressionne l’artiste et alimente ses passions. Sans doute aussi que le dauphinois Berlioz, de la lecture de Virgile offerte par son père à l’horizon majestueux des Alpes annonçant l’Italie, eut depuis son plus jeune âge une certaine aspiration transalpine… Ouverture exceptionnelle proposée par le maestro Minkowski et les Musiciens du Louvre•Grenoble, avec Le Carnaval Romain, la cantate Cléopâtre (du candidat au Prix de Rome qu’était encore le jeune Berlioz) par la diva Anne-Sofie Von Otter et le chef-d’oeuvre Harold en Italie, symphonie avec l’alto solo de la talentueuse Lise Berthaud, pour une traversée romantique des paysages italiens de Berlioz… Tarif A

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jeudi _ 17:00  La Côte-Saint-André : Église

Cycle Reicha I

Quatuor Debussy - Le Concert Impromptu Quatuor Debussy : Christophe Collette premier violon, Dorian Lamotte second violon, Vincent Deprecq alto, Alain Brunier violoncelle Le Concert Impromptu : Yves Charpentier flûte, Edith Rambaud hautbois, Jean-Christophe Murer clarinette, Eric Villevière cor, Vincent Legoupil basson G. Lekeu : Méditation pour quatuor à cordes A. Reicha : Thème et variations pour basson et quatuor A. Reicha : Quintette pour clarinette et quatuor, op. 89 Commande Festival Berlioz 2010 Tarif C

_ 19:00  Musée Hector-Berlioz

Sous le balcon d’Hector En collaboration avec le Musée Hector-Berlioz, cycle de petits concerts étonnants et autres moments musicaux entre amis, sous le balcon d’Hector, en relation aux textes savoureux, critiques, réjouissants et/ou féroces de Berlioz...

De mémoire de violons Trio La Soustraction des Fleurs : Jean-François Vrod violon, Frédéric Aurier violon , Sylvain Lemêtre zarb Entrée libre

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19 août _ 21:00  Château Louis XI

Berlioz et la Russie

Orchestre Les Siècles Direction François-Xavier Roth H. Berlioz : Benvenuto Cellini, op. 23 (Ouverture) A. Borodine : Danses polovtsiennes (Le Prince Igor, extrait) I. Stravinski : L’Oiseau de feu (Version 1910) Sait-on assez le lien fort de Berlioz à la Russie et les succès qu’il eut dans ce pays lors de ses deux voyages, en 1847 et vingt ans plus tard, au soir malheureux de sa vie, renouant le temps d’un dernier voyage avec la gloire et la chaleur d’un public aimant et reconnaissant ? Par Mikhaïl Glinka, père de l’école russe, rencontré dès 1832 en Italie, par Vladimir Stasov, critique et écrivain à qui il confie en 1862 le manuscrit du Te Deum pour la bibliothèque de St Petersbourg, par la princesse russo-polonaise Carolyne de Sayn-Wittgenstein, grand amour de l’ami Liszt, par le père de l’école russe de violon, le polonais Henryk Wieniaski, ou encore par les compositeurs romantiques et nationalistes Mili Balakirev et César Cui, du célèbre « groupe des cinq », Berlioz est acclamé, désiré, soutenu, étudié et/ou admiré en Russie. Après son interprétation saisissante de La Symphonie Fantastique en 2009 à La Côte-Saint-André (enregistrement disponible chez Actes Sud), François-Xavier Roth, à la direction de son orchestre Les Siècles, sur instruments d’époque, a imaginé un programme musical évoquant librement « Berlioz et la Russie ». Avec l’Ouverture de Benvenuto Cellini de Berlioz, les fameuses Danses polovtsiennes extraites de l’opéra Le Prince Igor (commencé en 1869, année de la mort de Berlioz) d’Alexandre Borodine, et L’oiseau de feu d’Igor Stravinski (élève de Rimski-Korsakov qui était comme Borodine membre du « groupe des cinq ») commande de Sergei Diaghilev en 1910 pour un ballet sur un conte national russe... Le concert du soir et celui du mercredi 25 août s’inscrivent en écho à Berlioz et la Russie, thème de la belle exposition proposée cet été par le Musée Hector-Berlioz à La Côte-Saint-André. Tarif A

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vendredi _ 15:00  Musée Hector-Berlioz

Trois images sonores de La Côte-Saint-André : 1803 - 1821 Conférence de Florent Caron et Julien Caron (dans le cadre d’un travail réalisé au Conservatoire de Paris - CNSMDP) Entrée libre

_ 17:00  Beaurepaire : Église

Cycle Reicha II

Quatuor Debussy - Le Concert Impromptu Quatuor Debussy : Christophe Collette premier violon, Dorian Lamotte second violon, Vincent Deprecq alto, Alain Brunier violoncelle Le Concert Impromptu : Yves Charpentier flûte, Edith Rambaud hautbois, Jean-Christophe Murer clarinette, Eric Villevière cor, Vincent Legoupil basson A. Reicha : Quintette pour flûte et quatuor, op.105 M.-J. Gebauer : Quintette à vent en Mi b M A. Reicha : Quintette à vent en Si b M, op. 88 Commande Festival Berlioz 2010 Tarif C

_ 19:00  Musée Hector-Berlioz

Sous le balcon d’Hector

De mémoire de violons Trio La Soustraction des Fleurs : Jean-François Vrod violon, Frédéric Aurier violon , Sylvain Lemêtre zarb Entrée libre

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20 août _ 21:00  Château Louis XI

Cinéma au Château

Sur les pas de Berlioz Documentaire de Philippe Allante - 2009

L’accompagnatrice Film de Claude Miller – France – 1992 Avec Richard Bohringer, Romane Bohringer, Claude Rich... Après le succès de la soirée cinéma de 2009 et l’émotion de revoir sur un grand écran La Symphonie fantastique de Christian-Jaque, permettant ainsi à tous les publics (même ceux peu habitués à la musique classique), et pour une somme modique, de découvrir un film en lien à Berlioz et le site du Château Louis XI transformé en salle de spectacle exceptionnelle grâce à l’audace et au talent des équipes techniques du festival, nous recommençons l’opération avec deux films plus récents. Le premier, un agréable documentaire de Philippe Allante, nous fait aller Sur les pas de Berlioz des paysages familiers de La Côte-Saint-André à Paris, en passant par la Villa Médicis à Rome, avec des extraits de concerts et des commentaires de chefs d’orchestre et spécialistes de Berlioz pour tenter de comprendre l’homme tout autant que l’artiste… Le second, une fiction du célèbre réalisateur Claude Miller (Garde à vue avec Serrault et Ventura, Mortelle Randonnée avec Adjani, ou encore L’Effrontée et La petite voleuse avec Charlotte Gainsbourg…) est parmi tous les films qui ont utilisé la musique de Berlioz, l’un des seuls lié au métier de musicien. L’histoire racontée par une jeune femme (Romane Bohringer) accompagnatrice d’une diva se passe pendant les moments tragiques de l’hiver 1942-1943 où on ne pouvait innocemment céder au plaisir d’entendre ou de chanter Les Nuits d’ été… Tarif D

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samedi _ 15:00  Musée Hector-Berlioz

Berlioz et la Chine Conférence du Professeur François Picard (Université Paris-Sorbonne) Entrée libre

_ 17:00  Marnans : Église

Cycle Reicha III

Quatuor Debussy - Le Concert Impromptu Quatuor Debussy : Christophe Collette premier violon, Dorian Lamotte second violon, Vincent Deprecq alto, Alain Brunier violoncelle Le Concert Impromptu : Yves Charpentier flûte, Edith Rambaud hautbois, Jean-Christophe Murer clarinette, Eric Villevière cor, Vincent Legoupil basson A. Reicha : Quintette pour cor et quatuor, op. 106 M.-J. Gebauer : Quintette pour hautbois et quatuor, op. 107 J. Massenet : Hérodiade, suite de danses Commande Festival Berlioz 2010 Tarif C

_ 19:00  Musée Hector-Berlioz

Sous le balcon d’Hector

De mémoire de violons Trio La Soustraction des Fleurs : Jean-François Vrod violon, Frédéric Aurier violon , Sylvain Lemêtre zarb Entrée libre

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21 août _ 21:00  Château Louis XI

Ordre et beauté

European Camerata Nathalie Stutzmann contralto, Laurent Quénelle 1er violon solo L. Cherubini : Médée (Ouverture) L. van Beethoven : Symphonie n°2 en Ré M, op. 36 H. Berlioz : Les Nuits d’ été, op. 7 Avec l’Ouverture de Médée de Cherubini, œuvre que Berlioz estimait - et « toute l’Europe » avec lui ! comme le chef-d’œuvre du compositeur (et directeur du Conservatoire de Paris avec qui il eut par ailleurs quelques prises de bec célèbres), et la Symphonie en ré (la deuxième) de Beethoven, où le compositeur au style encore très « mozartique » écrivait « ces délicieuses mélodies où il se montre le plus grand musicien qui ait jamais existé » et « qu’on ne peut entendre sans frémir de plaisir », Laurent Quénelle, premier violon solo de la très anglaise European Camerata, nous propose une première partie de programme parfaitement dans le ton de ce qu’on aimait entendre à Paris à l’époque où Berlioz chroniquait avec passion, engagement, humour et (parfois mauvais) esprit dans le Journal des débats… Et puis ensuite, changement de registre, ordre et beauté selon Berlioz, luxe d’un chef d’oeuvre construit à partir des mots doux et naïfs de Théophile Gauthier, ici offerts à la merveilleuse et troublante voix de Nathalie Stutzmann… Pour en donner plus encore la dimension intime, sans chef d’orchestre comme le veut le principe de l’European Camerata, la diva nous guidera dans ces Nuits d’ été de Berlioz, cycle de mélodies dont on oublie souvent qu’elles ne furent pas écrites pour la seule voix d’une mezzo-soprano ou d’une soprano dramatique (comme on les entend généralement), et présentées ici dans une version grave et rare, pour contralto. Proposition inédite et précieuse, calme et volupté pour une nuit d’été. Tarif A

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dimanche _ 11:00  Le Pavillon Berlioz

Promenade Berlioz, déjeuner sur l’herbe et sérénades Direction artistique Patrick Vaillant Melonious Quartet, Manu Théron, Daniel Malavergne... Gratuit

_ 17:00  Le Grand-Lemps : Église

Le sacre des Innocents (Création)

Ensemble Carpe Diem

Direction Jean-Pierre Arnaud François Duchesne alto, Valériane Bonnet violoncelle, Daphné De Driesen harpe, Sabine Raynaud flûte, Jean-Pierre Arnaud hautbois, Anne-Emmanuelle Davy soprano, Patrick Alliotte baryton, Hélène Bianco danseuse, récitante Le Songe d’Hérode d’après L’Enfance du Christ de H. Berlioz Le Cauchemar de Boris d’après les Mélodies Enfantines et Boris Godounov de M. Moussorgski Le Rêve d’Isolde d’après Tristan et Isolde de R.Wagner et Roméo et Juliette de H. Berlioz Tarif C

_ 19:00  Musée Hector-Berlioz

Sous le balcon d’Hector

De mémoire de violons Trio La Soustraction des Fleurs : Jean-François Vrod violon, Frédéric Aurier violon , Sylvain Lemêtre zarb Entrée libre

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22 août _ 21:00  Château Louis XI

L’Adieu des bergers

Orchestre National de Lyon Direction Serge Baudo Les Choeurs de Lyon - Bernard Tétu Chœur Emelthée Le Récitant : Sébastien Droy, Marie : Marie-Claude Chappuis Joseph : Olivier Lallouette, Hérode : Renaud Delaigue Le père : Markus Hollop H. Berlioz : L’Enfance du Christ, op. 25 Etrangement, le plus grand succès du vivant de Berlioz, L’Enfance du Christ, est né d’une mystification et d’une plaisanterie : Berlioz ayant d’abord écrit un chœur intitulé L’Adieu des bergers qu’il fit jouer comme une musique du passé en l’attribuant à un certain Pierre Ducré… Si Berlioz en a beaucoup ri, il n’en a pas moins pris cette tendre musique au sérieux l’intégrant ensuite au cœur d’une Trilogie sacrée (dans la deuxième partie, La Fuite en Egypte) qui devint l’œuvre la plus aimée du vivant de Berlioz et qui demeure un chef d’œuvre incomparable de lumière et de délicatesse. Ainsi, s’en serait-il moqué, dans L’Enfance du Christ la musique du sceptique Berlioz est nimbée d’une grâce et d’un mystère que certains qualifient de divin… Avec l’émotion de retrouver à la direction de l’Orchestre National de Lyon le maestro Serge Baudo, auquel le public du festival reste indéfectiblement reconnaissant, une distribution de grands talents lyriques français, le jeune chœur Emelthée et les Chœurs de Lyon - Bernard Tétu. Tarif B

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lundi 23 août _ 21:00  La Côte-Saint-André : Chapelle de la Fondation d’Auteuil

Banquet Polyphonique Géorgien

Concert et repas dans la grande tradition géorgienne

Ensemble Anchiskhati Chants de Géorgie Chefs cuisiniers Russudan Giorkhelidze, Gurguen Sadrobelachvili et Tina Tcholokachvili

Comme un clin d’œil à ces fameux banquets en l’honneur de Berlioz (Bordeaux, Weimar, Bonn, Londres, Grenoble, etc.) racontés de manière savoureuse dans ses divers articles ou lettres, le Festival Berlioz propose une expérience gastronomique et musicale unique. Trois cuisiniers, les valises pleines de recettes et d’épices inconnues, et le chœur d’hommes Anchiskhati, venus spécialement de Géorgie, partageront avec nous la tradition d’un banquet musical inouï, où les toasts à Berlioz seront portés et suivis de chants utilisant le krimananchuli, une technique vocale, sorte de jodel (mais plus spectaculaire encore que celui que nous connaissons dans les Alpes) originaire de Géorgie occidentale. Et aux esprits chagrins nous rappellerons trois points qui pourraient justifier cette soirée : 1. les banquets étaient fréquents au siècle de Berlioz (même la chute de la Monarchie de Juillet, en 1848, est le résultat d’une « campagne des banquets » ! ) ;

les pratiques vocales rustiques ont souvent fasciné ou fait rêver Berlioz (le Ranz des vaches en Suisse, les pifferari des Abruzzes, les laboureurs de Sardaigne, etc.) ;

2.

le vin et la fête n’étaient pas pour déplaire à Berlioz qui n’hésita jamais à porter le verre en l’air (en témoignent la correspondance, les Mémoires, Béatrice et Benedict ou encore Les Soirées de l’Orchestre…) « Et je veux être bon aujourd’ hui, mais bon comme ces gros canons de nos remparts, inoffensivement couchés au soleil et dans la gueule desquels les poules font leur nid. Je veux porter un toast tout simple, tout cordial […]. Je répète donc le toast » rajoute encore Berlioz : « Aux artistes que rien ne saurait avilir ni décourager, aux artistes véritables, à ceux qui vous ressemblent, aux persévérants, aux vaillants, aux forts ! »

3.

Avec la participation et la complicité du Festival 38 e Rugissants Tarif E

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mardi _ 15:00  Musée Hector-Berlioz

Chopin-Schumann Conférence de Brigitte François-Sappey (professeur honoraire du Conservatoire de Paris - CNSMDP) Entrée libre

_ 17:00  Semons : Église

Nicolas Stavy Nicolas Stavy piano

F. Chopin : Sonate n°2, op.35 en Si b m F. Chopin : Barcarolle, op. 60 R. Schumann : Arabesque, op. 18 R. Schumann : Kreisleriana, op. 16 Tarif C

_ 19:00  Musée Hector-Berlioz

Sous le balcon d’Hector

De la figure du pâtre à la modernité d’Adolf Sax Gavino Murgia flûtes, saxophone, launeddas, voix David Bursztein comédien Entrée libre

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24 août _ 21:00  Château Louis XI

Feuilletons et Mémoires

Ensemble Orchestral de Paris Direction Jean-François Heisser Isabelle Cals soprano, Daniel Mesguich récitant L. van Beethoven : Coriolan en Ut m, op. 62 (Ouverture) L. van Beethoven : Air « Ah ! Perfido... » C.-M. von Weber : Konzertstück pour piano et orchestre en Fa m, op. 79 L. Cherubini : Faniska (Ouverture) L. Cherubini : Médée, air de Médée « Du trouble affreux qui me dévore... » F.-J. Gossec : Symphonie « La chasse » G. Spontini : La Vestale, air de Julia « Toi que j’implore avec effroi... » « Qu’on me donne donc des partitions à écrire, des orchestres à conduire, des répétitions à diriger […] ; qu’on me fasse porter des pupitres, des contre-basses, des harpes, déplacer des estrades […] ; qu’on m’oblige ensuite, pour me reposer, à corriger pendant la nuit les fautes des graveurs ou des copistes ; je l’ai fait, je le fais, je le ferai […] ! Mais sempiternellement feuilletoniser pour vivre ! […] Parler ce soir d’un grand maître et demain d’un crétin avec le même sérieux, dans la même langue ! employer son temps, son intelligence, son courage, sa patience à ce labeur […] Oh ! c’est le comble de l’ humiliation ! mieux vaudrait être... ministre des Finances d’une république » ! A l’occasion de la nouvelle édition des Mémoires, soirée exceptionnelle autour de Berlioz écrivain : des pièces et grands airs des compositeurs adorés ou moqués dans les feuilletons à quelques extraits choisis des Mémoires… Avec l’Ensemble Orchestral de Paris, Jean-François Heisser à la direction et au piano, le retour de la merveilleuse Isabelle Cals (Juliette l’an dernier mais cette année Vestale !) et l’immense comédien Daniel Mesguich, directeur de la grande « Maison » où fut créée la Symphonie fantastique ! En partenariat avec le Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française Tarif A

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mercredi _ 15:00  Musée Hector-Berlioz

La Question du « Style français » à l’époque de Berlioz Conférence d’Alexandre Dratwicki (Directeur scientifique du Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française) Entrée libre

_ 17:00  Longechenal : Église

« Les sons retrouvés » ou le temps de Proust en musique

Vanessa Szigeti et Lorène de Ratuld Vanessa Szigeti violon, Lorène de Ratuld piano

R. Hahn : Nocturne pour violon et piano P. de Sarasate : Airs bohémiens pour violon et orchestre, op. 20 C.-M. Widor : Sonate pour violon et piano A. Bruneau : Romance L. Durosoir : Aquarelles M. Ravel : Sonate posthume Tarif C

_ 19:00  Musée Hector-Berlioz

Sous le balcon d’Hector

De la figure du pâtre à la modernité d’Adolf Sax Gavino Murgia flûtes, saxophone, launeddas, voix David Bursztein comédien Entrée libre

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25 août _ 21:00  Château Louis XI

Aventures (symphoniques) et frissons

Orchestre Génération Symphonique Direction Daniel Kawka Cyril Huvé piano H. Berlioz : Le Corsaire, op. 21 (Ouverture) F. Liszt : Grande Fantaisie symphonique sur Lélio de Berlioz N. Rimski-Korsakov : Antar (Symphonie n° 2) Avec La Symphonie fantastique Berlioz ouvre aux compositeurs de son siècle la voie pour un genre musical nouveau, très libre, où la composition s’affranchit des formes classiques pour suivre les chemins buissonniers du conte et de la narration… Son grand ami Liszt et, plus tard en Russie, Rimski-Korsakov, autre génie du « groupe des cinq », sauront prolonger cette idée au travers d’œuvres emblématiques comme les Préludes pour le premier et le célébrissime Shéhérazade pour le second. Le chef d’orchestre Daniel Kawka, à la tête d’une jeune et brillante formation, nous offre avec la complicité du pianiste Cyril Huvé (Victoire de la musique 2010 au titre de l’enregistrement de l’année pour son disque consacré à Mendelssohn) un programme exemplaire de ces symphonies et autres fantaisies fidèles à l’héritage berliozien. Après Le Corsaire (dont le titre renvoie au poème de Byron qui inspira à Berlioz le « personnage » de sa composition Harold en Italie) et avant la symphonie Antar, de Rimski-Korsakov, inspirée des aventures d’Antar, guerrier des légendes arabes, nous retrouverons Liszt et sa Grande Fantaisie symphonique sur Lélio. Berlioz en disait : « De poétiques superstitions, une madone protectrice, de riches dépouilles amoncelées dans les cavernes, des femmes échevelées palpitantes d’effroi, des cris d’ horreur mêlés au bruit des carabines, des sabres et des poignards, du sang et du lacryma-christi, un lit de lave bercé par les tremblements de terre » voilà « les motifs empruntés par Liszt » ! « Comme sa manière de voir en musique est absolument la même que la nôtre, nous osons à peine dire qu’ il a eu raison. » Avec le soutien de la SPEDIDAM Tarif A

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jeudi _ 15:00  Musée Hector-Berlioz

Maryline Desbiolles, romancière (Prix Fémina avec Anchise) Rencontre autour des thèmes du Festival Berlioz 2010, qui sont aussi souvent ceux des romans de l’auteur, de La Seiche en 1998 à La Scène en 2010 (aux éditions du Seuil). En partenariat avec la Médiathèque de La Côte-Saint-André Entrée libre

_ 17:00  Le Mottier : Église

Quatuor Habanera

Christian Wirth, Sylvain Malézieux, Fabrizio Mancuso & Gilles Tressos, saxophones C. Debussy : Lindaraja G. Pierné : Introduction et variations sur une ronde populaire E. Chausson : Quelques danses, op. 26 M. Ravel : Le Tombeau de Couperin C. Debussy : Sarabande - Danse (tarentelle styrienne) E. Chabrier : Pièces pittoresques Tarif C

_ 19:00  Musée Hector-Berlioz

Sous le balcon d’Hector

De la figure du pâtre à la modernité d’Adolf Sax Gavino Murgia flûtes, saxophone, launeddas, voix David Bursztein comédien Entrée libre

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26 août _ 21:00  Château Louis XI

Fleurs, fleuves et sommets

Orchestre des Pays de Savoie Direction Nicolas Chalvin Hervé Billaut piano, Naoko Ogihara violon R. Wagner : Siegfried Idyll L. van Beethoven : Concerto pour piano n° 4 en Sol M, op. 58 H. Berlioz : Rêverie et caprice, romance pour violon et orchestre, op. 8 L. van Beethoven : Symphonie n°1 en Ut M, op. 21 « Je suis dans un village dont le calme et la paix contrastent étrangement avec le tumulte qui régnait encore il y a peu de jours dans les villes voisines. Koenig’s-Winter est sur l’autre rive du Rhin, en face de Bonn. Ses paysans sont tout fiers de l’ illustration qui rejaillit vers eux. Plusieurs vieillards prétendent avoir connu Beethoven dans sa jeunesse. Traversant le fleuve en barque, il venait souvent alors, disent-ils, rêver et travailler dans leurs plaines. Beethoven eut, en effet, un grand amour pour la campagne ; ce sentiment a beaucoup influé sur son style, et il se fait jour quelquefois dans celles même de ses compositions dont la tendance n’a rien de pastoral. Il conserva jusqu’ à la fin de sa vie cette habitude d’errer seul dans les champs, sans tenir compte du gîte dont il aurait besoin pour la nuit, oubliant le manger et le dormir, et fort peu attentif, en conséquence, aux enclos réservés et aux ordonnances sur la chasse. On prétend, à ce sujet, qu’un jour, aux environ de Vienne, il fut arrêté par un garde qui s’obstinait à le prendre pour un braconnier tendant des pièges aux cailles, dans le blé en fleur où il était assis ». Il ne suffirait pas de grand-chose pour que cette évocation de Beethoven par Berlioz puisse être transposée aux rêveries de Berlioz lui-même, dans les paysages de La CôteSaint-André. Et s’accorder, le temps de cette idylle composée dans un moment de paix à Tribschen, entre lac et montagnes, à Wagner… Programme magnifique à découvrir sous la baguette de Nicolas Chalvin à la tête de l’Orchestre des Pays de Savoie. Avec Naoko Ogihara, au violon solo, et un trop rare et merveilleux pianiste, Hervé Billaut. Tarif A

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vendredi _ 15:00  Musée Hector-Berlioz

Maryline Desbiolles, romancière (Prix Fémina avec Anchise) Rencontre autour des thèmes du Festival Berlioz 2010, qui sont aussi souvent ceux des romans de l’auteur, de La Seiche en 1998 à La Scène en 2010 (aux éditions du Seuil). En partenariat avec la Médiathèque de La Côte-Saint-André Entrée libre

_ 17:00  La Frette : Église

Lidija et Sanja Bizjak Lidija et Sanja Bizjak piano à 4 mains

F. Chopin : Variations en Ré M sur un chant national polonais G. Fauré : Dolly, six pièces pour piano à 4 mains, op. 56 G. Fauré / A. Messager : Souvenir de Bayreuth E. Chabrier : Souvenir de Munich E. Chabrier : España, pour piano à 4 mains M. Ravel : La Valse Tarif C

_ 19:00  Musée Hector-Berlioz

Sous le balcon d’Hector

De la figure du pâtre à la modernité d’Adolf Sax Gavino Murgia flûtes, saxophone, launeddas, voix David Bursztein comédien Entrée libre

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27 août _ 21:00  Château Louis XI

Aimez-vous Brahms ?

La Chambre Philharmonique Direction Emmanuel Krivine Stéphanie-Marie Degand violon F. Mendelssohn : La Belle Mélusine (Ouverture), op. 32 J. Brahms : Concerto pour violon et orchestre en Ré M, op. 77 J. Brahms : Symphonie n°1 en Ut m, op. 68 En musique, une querelle profonde a divisé le romantisme européen : d’un côté les adeptes de la « musique du futur », au rang desquels Franz Liszt et Richard Wagner, de l’autre les « traditionalistes », attachés à une « musique pure », dont les développements ne devaient rien céder aux mythes et à l’histoire, au cœur desquels le magnifique Brahms… Inutile de dire que Berlioz était adoré des premiers et que la rencontre avec Brahms n’était pas chose aisée. Claude Rostand raconte ce moment de 1853 où « Johannes [Brahms] s’ était arrangé pour revenir de Hanovre suffisamment à temps afin d’assister » au concert de Berlioz à Leipzig. « Liszt, lui, était venu escorté d’un solide escadron d’Anti-Philistins destiné à soutenir la musique de Berlioz contre d’ éventuelles démonstrations de la part des réactionnaires mendelsshoniens ». Mais la bataille n’eut pas lieu. Berlioz triompha ce jour-là et Brahms, « par le charme de sa gentillesse et de sa modestie », allait adoucir les esprits … Quelques jours plus tard, Berlioz écrit à Joachim : « Brahms a beaucoup de succès ici. Il m’a vivement impressionné l’autre jour chez Brendel avec son Scherzo et son Adagio. Je vous remercie de m’avoir fait connaître ce jeune audacieux si timide qui s’avise de faire de la musique nouvelle. Il souffrira beaucoup… » En proposant au Festival Berlioz l’autre (et génial) versant du romantisme en musique, avec l’Ouverture de La Belle Mélusine de Mendelssohn et deux œuvres majeures de Brahms, la Symphonie n°1 et le Concerto pour violon, avec Stéphanie-Marie Degand en soliste, le maestro Krivine et La Chambre Philharmonique prennent pour notre plaisir le risque de réanimer le débat ! Tarif A

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samedi _ 11:00  La Halle

European Brass Orchestra Direction Sylvain Cambreling M. Moussorgski : Les tableaux d’une exposition Gratuit

_ 15:00  Musée Hector-Berlioz

Berlioz, artiste dauphinois, artiste européen Conférence de David Cairns, journaliste, musicien, biographe de Berlioz. Entrée libre

_ 17:00  La Côte-Saint-André : Église

Ensemble TM+

Direction Laurent Cuniot Sylvia Vadimova mezzo soprano, Julien Lepape piano, Jean-Pierre Arnaud hautbois H. Berlioz : Mélodies, pour voix et piano M. Ravel : Trois poèmes de Stéphane Mallarmé, pour voix et ensemble instrumental A. Caplet : Conte fantastique, pour harpe et quatuor à cordes L. Cuniot : Spring and all, pour voix et ensemble instrumental M.-A. Dalbavie : La marche des transitoires, pour hautbois et ensemble instrumental Tarif C

_ 19:00  Musée Hector-Berlioz

Sous le balcon d’Hector

De la figure du pâtre à la modernité d’Adolf Sax Gavino Murgia flûtes, saxophone, launeddas, voix David Bursztein comédien Entrée libre

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28 août _ 21:00  Château Louis XI

Symphonies Fantastiques

Orchestre National de Lorraine Direction Jacques Mercier P. Leroux : Envers Symphonie (Création mondiale, commande du Festival Berlioz 2010) H. Berlioz : Symphonie Fantastique, op. 14 « La musique moderne n’a donc rien à envier en puissance à celle des anciens. A présent, quels sont les modes d’action de notre art musical ? Voici tous ceux que nous connaissons ; et, bien qu’ ils soient fort nombreux, il n’est pas prouvé qu’on ne puisse dans la suite en découvrir encore quelques autres. » Un festival dédié à Berlioz qui ne prendrait pas le risque de la création et de la modernité rendrait-il complètement son hommage au génie qui en son temps prit tous les risques, y compris celui de déplaire aux adorateurs du passé, des sonorités connues et des formes figées ? Nous postulons que non. Aussi, nous avons tenté un pari et commandé à Philippe Leroux, compositeur français mondialement célébré et installé à Montréal, une symphonie d’aujourd’hui. Elève des plus grands compositeurs du siècle dernier, dont Olivier Messiaen, Iannis Xenakis, Pierre Schaeffer, Ivo Malec ou encore Claude Ballif (auteur notamment d’une singulière biographie de Berlioz), ancien pensionnaire de la Villa Médicis à Rome (où il se promena dans les pas de Berlioz) et compositeur dont les succès résonnent plus encore à l’étranger qu’en France (comme Berlioz en fit lui-aussi l’expérience) Philippe Leroux a accepté le défi et le cadre programmatique suggéré : une symphonie d’inspiration « fantastique », avec cinq mouvements et une « idée fixe »… Ainsi, le temps d’une soirée, avec l’Envers Symphonie de Philippe Leroux (en création mondiale à La Côte-Saint-André), et le chef d’œuvre éternel de Berlioz, La Symphonie Fantastique, irréversiblement audacieuse et moderne, l’Orchestre National de Lorraine, sous la baguette experte de son chef Jacques Mercier, rendra hommage à « l’ intelligence, l’ imagination, le génie » et, toujours selon les mots de Berlioz, cet « art nouveau que nous appelons musique » … Avec le soutien de la Sacem Tarif A

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dimanche _ 11:00  La Halle

Grand concert gratuit de clôture

Ensemble à vent de l’Isère Direction Eric Villevière F. Raboutot : Six Attributs Mythologiques, Création A. Dvorak : 4ème mouvement de la Symphonie n°9 dite du nouveau monde F. Popy : Suite orientale Gratuit

_ 17:00  Bourgoin-Jallieu : Église

European Brass Orchestra

(Orchestre Européen des Cuivres) Belgian Brass, Epsilon Brass, Mnozil Brass, Penta Brass, Spanish Brass Direction Sylvain Cambreling A. Copland : Fanfare for the common man F. Tull : Liturgical Symphony H. Tomasi : Fanfares Liturgiques D. Brosse : Fanfare for a new age H. Berlioz : Symphonie funèbre et triomphale, op. 15 Tarif C

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29 août _ 21:00  Château Louis XI

Colossal, Babylonien, Ninivite !

Orchestre Européen Hector Berlioz Direction François-Xavier Roth Les Chœurs de Lyon - Bernard Tétu Philippe Brandeis orgue, Pascal Bourgeois ténor H. Berlioz : Waverley, op. 1 (Ouverture) H. Berlioz : Te Deum, op. 22 Infatigable Berlioz ! Fallait-il qu’il ait l’intuition de son destin et une immense foi en son art pour ne jamais renoncer ! Des cantates pour le Prix de Rome aux Troyens, quelle œuvre fut acceptée et créée sans devoir affronter des montagnes de difficultés ou un humiliant désintérêt ? Ainsi du Te Deum, puissant cadet du Requiem, que Berlioz espérait créer à l’occasion du sacre de LouisNapoléon en 1852 (raté !), puis de son mariage en 1853 (encore raté !) pour finalement y parvenir lors de la première Exposition Universelle à Paris, en 1855... Au moins eut-il cette fois la consolation et le bonheur d’un accueil triomphal ! Avec l’Orchestre Européen Hector Berlioz, porté par le Festival et offert à la baguette magique de François-Xavier Roth, auxquels seront associés les voix mixtes, d’adultes et d’enfants, de plusieurs chœurs réunis et préparés par Les Chœurs de Lyon – Bernard Tétu, soit des centaines d’artistes sur scène, placés à l’opposé d’un orgue exceptionnel sous les pieds et doigts de Philippe Brandéis, organiste de Saint-Louis des Invalides, pour que ce Te Deum nous fasse entendre «le pape et l’empereur dialoguant des deux extrémités opposées de la nef»… Chef d’œuvre colossal, Babylonien et Ninivite (de Ninive, dans la région de Mossoul, mot de Berlioz impressionné par la redécouverte au 19è de la capitale de l’Empire assyrien que l’Occident moins romantique et cultivé du siècle d’après couvrirait de nouvelles ruines…) le Te Deum sera l’ambitieuse conclusion de l’édition 2010 du Festival Berlioz. Pour nous donner le goût de ne pas renoncer aux paris les plus fous et dans la joie d’entendre l’une des plus rares et géniales entreprises musicales de Berlioz ! Tarif B

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_ informations pratiques

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Accueil, information Billetterie du Festival Berlioz 38 place de la Halle - 38260 La Côte-Saint-André Tel : 04 74 20 20 79 www.festivalberlioz.com billetterie@aida38.fr

Pour réserver Billetterie en ligne www.festivalberlioz.com Par téléphone 04 74 20 20 79 Sur place à la billetterie du Festival : Du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 18h - le samedi de 10h à 13h. Pendant le Festival, tous les jours de 9h à 19h et au guichet 1h avant les concerts. Par courrier en renvoyant le bulletin de réservation avant le 13 août 2010. Points de vente Réseau Fnac, Carrefour, Géant, Magasins U, Casino : 0 892 683 622 (0,34€/min) et www.fnac.com

Tarif abonné

Tarif réduit

Plein tarif

abonnement nominatif à partir de 4 concerts achetés au Château

moins de 18 ans, chômeurs, handicapés (joindre justificatif)

1ere série

40€

32€

15€

2eme série

32€

26€

15€

1ere série

50€

15€

2

40€

15€

Tarifs à l’unité Tarif A

Tarif B

eme

série

Tarif C

20€

Tarif D

8€

Tarif E

15 €

8€

Repas + concert : 40€ / 26€ pour les moins de 15 ans

Abonnements en vente auprès de la billetterie du Festival ou par courrier en renvoyant le bulletin de réservation.

Tarif groupe (à partir de 10 personnes) Groupes, associations, collectivités, comités d’entreprises : Venez groupés et bénéficiez de 15% de réduction ! (hors Banquet polyphonique géorgien) Contactez-nous au 04 74 20 20 79

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Modalités d’accès aux concerts Placement Le placement est libre dans toutes les églises et au Musée Hector-Berlioz. Les places sont numérotées au Château Louis XI.

2ème série

2ème série 1ère série

Impair

Pair

Scène Ouverture des portes Concerts au Château Louis XI : 45 mn avant le concert. Concerts dans les églises : 20 mn avant le concert. Les concerts commencent à l’heure précise. En conséquence, prévoir une marge de temps suffisante pour le stationnement et l’éventuel retrait des billets. Pour le bon déroulement des concerts et dans le respect des artistes, les retardataires pourront uniquement accéder à la salle pendant l’entracte ou éventuellement entre deux mouvements.

Réservations Les places réservées sont à retirer le jour même sur le lieu du concert, au plus tard 15 minutes avant le début des concerts.

Accès aux Personnes à Mobilité Réduite La plupart des sites du Festival vous sont accessibles et des places vous sont réservées. Si vous avez un handicap qui nécessite un accueil adapté, merci de le signaler lors de l’achat de votre billet.

Plein-air La cour du Château Louis XI est entièrement couverte. Le public est donc protégé des intempéries. Cependant, nous vous invitons à vous couvrir, les soirées de fin d’été pouvant être parfois fraîches.

Avertissements Il est absolument interdit de fumer ou de manger pendant les concerts. L’utilisation de tout appareil de prise de vue ou de son est prohibée. Les téléphones portables doivent être coupés. Nous informons les spectateurs que certains concerts pourront faire l’objet d’une captation audiovisuelle.

Le Festival Berlioz ne peut être tenu pour responsable d’éventuelles modifications de programmation. Le Festival Berlioz se réserve le droit, si nécessaire, de procéder à toute modification de date, d’horaire, de programme, de distribution ou de lieu. Ces modifications ne peuvent donner lieu à dédommagement. La revente des billets est interdite (Loi du 27 juin 1979). Le prix des places indiqué dans ce programme est hors frais d’agence éventuels.

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Lyon / A43 >

Rue de la Halle

Place St André

Rue de la République

Grenoble / A48 >

< Beaurepaire / A7

Office du tourisme

Château Louis XI Conçu sur mesure pour le Festival Berlioz, l’auditorium de la cour du Château Louis XI permet d’accueillir 1400 spectateurs dans des conditions de visibilité et d’acoustique dignes des grandes salles de concert. Inauguré en 2003 à l’occasion du bicentenaire de la naissance d’Hector Berlioz, il est devenu, depuis 2005, le lieu principal des concerts du Festival.

Églises Outre la programmation au Château Louis XI, le Festival Berlioz propose une série de concerts dans les églises de La Côte-Saint-André (Église Saint-André et Chapelle de la Fondation d’Auteuil) et des communes de la plaine de la Bièvre (Beaurepaire, Longechenal, Le Grand Lemps, Marnans, Le Mottier, La Frette, Semons et Bourgoin-Jallieu).

La Halle Construite au XIIIe siècle et classée en 1925 à l’inventaire des Monuments historiques, la Halle a accueilli jusqu’en 2004 les concerts du Festival Berlioz et est désormais un lieu de manifestations gratuites et festives.

Musée Hector-Berlioz Ce lieu privilégié permet d’imaginer l’existence d’Hector Berlioz au temps de sa jeunesse, puisqu’il vécut ici de 1803 à 1821, avant de quitter le Dauphiné pour Paris.

Le Pavillon Berlioz Le Pavillon Berlioz est un espace comprenant le pavillon comme la ferme et les vignes qui ont appartenu à la famille Berlioz jusqu’en 1864. Il nous permet de goûter aux joies typiquement dauphinoises de l’enfance et d’appréhender Berlioz dans sa légende (c’est ici qu’il aurait été « maudit » par sa mère parce qu’il avait choisi d’être artiste). C’est aussi le lieu idéal pour ces repas joyeux entre amis, accompagnés de ces fameuses sérénades qu’il aimera tant, plus tard, en Italie...

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Se rendre au Festival Pensez aux moyens de transports doux ou alternatifs En bus Des lignes régulières sont assurées par Transisère, réseau départemental. Renseignements au 08 20 08 38 38 ou sur le site Internet de Transisère : www.transisere.com

En train Gare Gare Gare Gare Gare

TGV de Grenoble / 40 mn TGV de Lyon Part-Dieu / 40mn TGV de Lyon Saint-Exupéry / 30 mn TGV de Valence / 40 mn de Chambéry / 1h15

En voiture / Pensez au co-voiturage Venant de Grenoble Autoroute A48 direction Lyon ; sortie n° 9 (Aéroport de Grenoble-Isère) ; prendre la D119 ; après l’aéroport, prendre la D71. Venant de Lyon Autoroute A43 direction Grenoble-Chambéry ; A 48 direction Grenoble ; sortie n° 9 (Aéroport de GrenobleIsère) ; prendre la D119 ; après l’aéroport, prendre la D71. Venant de Valence Autouroute A7 direction Lyon ; sortie n° 12 (Annonay, Beaurepaire) ; prendre la D519 direction Beaurepaire puis D73. Venant de Chambéry Autoroute A43 direction Lyon puis A48 direction Grenoble ; sortie n° 9 (Aéroport de Grenoble-Isère) ; prendre la D119 ; après l’aéroport, prendre la D71.

En avion Aéroport Grenoble Isère à 15mn de la Côte-Saint-André. Aéroport international de Lyon Saint-Exupéry à 30 mn de la Côte-Saint-André.

Stationnement dans La Côte-Saint-André Pour des raisons de sécurité, il est interdit de stationner aux abords du Château. Les festivaliers sont invités à respecter les règles de circulation et à stationner exclusivement sur les parkings prévus à cet effet. Les accès aux différents parkings sont fléchés, des bénévoles sont chargés d’orienter les véhicules en fonction des capacités d’accueil.

Navette gratuite vers le Château Une navette gratuite est à votre disposition entre le parking de l’Office du Tourisme de la Côte-SaintAndré et le Château Louis XI. Accessible à tous, cette navette est néanmoins réservée en priorité aux personnes ayant des difficultés à se déplacer.

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Restauration et hébergement sur place Dans la journée et en soirée, de nombreux restaurants et cafés de la CôteSaint-André vous accueillent entre deux concerts Dès 19h sur les terrasses du Château Louis XI, vous pourrez boire un verre et vous restaurer en attendant le début du concert. Pour des informations détaillées sur les hôtels, les gîtes, les restaurants et des informations touristiques et visites guidées : Contactez Office du Tourisme du Pays de Bièvre-Liers BP 12 - Place Hector Berlioz 38260 La Côte-Saint-André Tél. 04 74 20 61 43 - Fax 04 74 20 56 25 office-tourisme@cc-bievre-liers.fr

Plus d’informations sur www.festivalberlioz.com

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Le Musée Hector-Berlioz 69, rue de la République / 38260 La Côte-Saint-André / 04 74 20 24 88 www.musee-hector-berlioz.fr Installé dans la maison natale du compositeur, le musée évoque la vie et l’œuvre du musicien romantique. Tout en conservant l’atmosphère de la fin du XVIIIe siècle de cette demeure, une muséographie contemporaine permet au simple visiteur comme au plus érudit, au plus petit comme au plus grand, de découvrir la personnalité hors du commun d’Hector Berlioz. Né le 11 décembre 1803, l’enfant de La Côte qui deviendra l’une des plus grandes gloires musicales, reçoit de son père en ces murs une éducation marquée par les idées d’un médecin éclairé du XVIIIe siècle. Hector découvre ici la littérature et la géographie mais aussi la musique et… ses premiers sentiments amoureux. Bien avant de partir pour Paris et des études de médecine qu’il abandonnera très vite puis parcourir le monde à la conquête d’un public, c’est dans cette maison qu’il s’initie à la pratique instrumentale et, découvrant dans la bibliothèque de son père le Traité de l’Harmonie de Rameau, qu’il se révèlera compositeur. A l’écoute des sonorités environnantes et des mélopées populaires, il écrit dès l’âge de douze ans ses premières romances. Mobilier et tableaux d’époque, partitions originales, correspondance et instruments de musique mis en scène dans les pièces historiques de la maison ou les expositions permanentes, témoignent de la vie tumultueuse d’un compositeur qui fut aussi écrivain et théoricien de la musique. Alors que les visiteurs parcourent les pièces, des voix de comédiens interprétant des extraits des Mémoires leur content grâce à un audioguide (en français, en anglais et en allemand) la vie d’Hector Berlioz. Quant à sa musique - Symphonie Fantastique, Damnation de Faust, Harold en Italie… et bien d’autres œuvres -, elle se fait entendre à volonté dans l’auditorium. Pour profiter encore du musée, un jardin paysagé dévoile la maison natale sous son aspect le plus séduisant. Il accueille durant le Festival : concerts, spectacles et rencontres autour de la musique.

Exposition temporaire : Berlioz en Russie Prophète du romantisme, Hector Berlioz (1803 - 1869) vécut une existence à l’image de sa musique : géniale, passionnée et parfois incomprise. Après deux grands voyages en Allemagne, ce n’est qu’assez tard dans sa carrière (1847) que Berlioz part en Russie. Le succès qu’il rencontre hors de France l’encourage à renouveler l’expérience, comme il l’écrit lui-même à sa sœur Nanci en 1843 : « Si l’Empereur de Russie me veut, je me vends à lui... ». À vingt ans d’intervalle, Berlioz s’est rendu deux fois en Russie (1847 et 1867-68) où il rencontra un succès triomphal. Même si le musicien n’eut pas d’élève ou de disciple à proprement parler, c’est en Russie que l’influence de Berlioz s’est fait le plus directement sentir. Il faut citer les relations fortes entre Glinka et Berlioz, ainsi qu’avec l’orchestre de Rimski-Korsakov qui doit beaucoup aux leçons de Berlioz. L’on dit aussi que Moussorgski mourra en 1881 avec à son chevet le Traité d’Instrumentation du compositeur français. Plus tard, Tchaikovski, Scriabine, Prokofiev et Stravinsky écouteront avec le plus grand intérêt l’œuvre de Berlioz... L’exposition sera l’occasion de présenter au grand public les collections du musée : remarquables portraits photographiques du musicien réalisés en Russie, présents reçus lors de ses voyages, diplômes honorifiques, correspondance, partitions, carnets de voyages...

Pendant le Festival Berlioz, le musée est ouvert tous les jours de 10h à 20h

Entrée gratuite

L’exposition temporaire, l’auditorium et le jardin sont accessibles au public à mobilité réduite. La boutique du musée propose un large choix de publications, CD, DVD et cartes postales consacrés à Berlioz et sa musique.

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Palazzetto Bru Zane - Centre de musique romantique française Créé à l’initiative du Docteur Nicole Bru, le Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française est une réalisation de la Fondation Bru, créée en 2005. Éducation et recherche, valorisation et transmission du patrimoine, environnement, sont les domaines clés choisis par Nicole Bru pour pérenniser le nom et les actions des fondateurs des Laboratoires UPSA. Unissant ambition artistique et exigence scientifique, le Palazzetto Bru Zane est une nouvelle traduction de l’esprit humaniste qui guide les actions de la Fondation Bru. Il témoigne aussi de la passion d’une vie pour la musique. Situé à Venise, ce centre a pour vocation d’apporter au répertoire musical français du grand XIXe siècle un rayonnement international. Les objectifs sont pluriels. Lieu de programmation, d’enseignement et de travail vivant, il se veut également un centre de ressources documentaires, de recherche, d’édition et de diffusion des savoirs. Le Palazzetto Bru Zane est partenaire de la soirée «Feuilletons et mémoires» (24 Août), des concerts de Vanessa Szigeti et Lorène de Ratuld (25 Août), du Quatuor Habanera (26 Août) et de Lidija et Sanja Bizjak (27 Août).

Le mécénat au cœur du Festival Le mécénat culturel est avant tout une démarche philanthropique qui a pour objectif principal le soutien financier à un projet culturel. Le mécénat culturel s’inscrit dans la stratégie globale de l’entreprise : - affirmer les valeurs de l’entreprise en participant au succès d’un événement culturel ancré dans le territoire et mettre ainsi ses compétences au service de l’intérêt général. - améliorer son image en développant de nouveaux moyens de communication, vis-à-vis de ses clients ou du grand public et vis-à-vis de ses salariés et collaborateurs. - participer à l’attractivité d’un territoire en soutenant son développement culturel. Soutenir le Festival Berlioz, c’est mettre en valeur l’image de votre entreprise en l’associant au succès d’un événement culturel d’ampleur nationale et en investissant dans des valeurs humaines. Mais c’est aussi : des tarifs préférentiels, un accueil personnalisé pendant le Festival, des invitations, un accompagnement dans la réalisation d’opérations de relations publiques, des encouragements fiscaux...

Créé en 2005 et présidé par Jean-François Perrin, le club Benvenuto réunit les entreprises désireuses de soutenir le Festival. Le Club est ouvert aux entreprises de la région voulant jouer un rôle citoyen dans leur territoire, comme aux entreprises nationales et internationales souhaitant bénéficier de l’image d’un des premiers festivals français de musique symphonique. Ce partenariat privé, parallèlement au soutien des collectivités publiques, est primordial pour que le Festival Berlioz poursuive son développement vers des projets ambitieux et de qualité. Cela fait du Club Benvenuto le partenaire privilégié du Festival tout au long de l’année. L’équipe du Festival remercie encore les entreprises qui portent avec elle ce projet. Pour tout renseignement, contactez Laurence Kahn / 04 76 24 92 20 / l.kahn@aida38.fr

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Le Festival est organisé par l’Agence iséroise de diffusion artistique

www.aida38.fr L’Agence iséroise de diffusion artistique (a.i.d.a.), est un établissement public de coopération culturelle (E.P.C.C.) mis en place et subventionné depuis 2004 par le Conseil général de l’Isère, la commune de La Côte-Saint-André et la Communauté de communes du Pays de Bièvre-Liers. L’a.i.d.a est présidée par Claude Bertrand, Vice-président du Conseil général en charge de la Culture et du Patrimoine. Elle est administrée par un conseil d’administration composé de représentants des tutelles territoriales qui la subventionnent et de personnalités qualifiées. Proche du Conseil général de l’Isère, l’a.i.d.a est considérée comme son outil principal pour la mise en place de sa politique culturelle. Parallèlement à l’organisation du Festival Berlioz, l’a.i.d.a. organise d’autres activités culturelles majeures du département de l’Isère : les tournées du Chapiteau de l’Isère et les Allées Chantent. Le Conseil général fait parfois appel à elle pour la mise en place d’autres événements culturels ponctuels.

Siège social a.i.d.a. 7 avenue des maquis du Grésivaudan 38700 La Tronche Tél 04 76 24 92 20

Equipe de l’a.i.d.a. Bruno Messina Directeur et programmation, François Thévenet Directeur adjoint, Corinne Morel Secrétaire Raphaël Di Pardo Administrateur, Danièle Carrara Gestion Comptable, Guy Charrier Technicien Comptable, Julie Nicollet Secrétaire Laurence Kahn et Christophe Monge Communication, partenariats, relations presse Aude Soyer Régisseuse générale et toute l’équipe des techniciens intermittents du spectacle, Fatima Honoré, Véronique Rafin Billetterie Laure Gonthier Chargée du Chapiteau de l’Isère, Juan-Francisco Bonil Stagiaire ainsi que l’ensemble des bénévoles qui s’engagent à nos côtés

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La vibration, le ton, la juste note, l’harmonie font aussi le monde de la couleur, notre monde. Apprêts textiles - Décreusage de la soie - Teinture Quai du Rhône - BP 104 - 01701 Miribel Cedex Téléphone : 04 78 55 83 90 - télécopies : 04 78 55 83 99 et 04 78 55 03 67 www.proverbio.fr

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www.festivalberlioz.com Découvrez de nombreuses informations complémentaires (photos d’artistes, biographies, présentation des orchestres...) et réservez en ligne vos billets pour l’édition 2010 Bureau du Festival Berlioz 38 place de la Halle 38260 La Côte-Saint-André 04 74 20 31 37 festival.berlioz@aida38.fr

Contact presse nationale et internationale Image Musique Valérie Weill / valerie.weill@imagemusique.com Tél./Fax : +33 (0)1 47 63 26 08

Contact presse régionale Festival Berlioz Laurence Kahn / l.kahn@aida38.fr Christophe Monge / c.monge@aida38.fr Tél.: +33 (0)4 76 24 92 26

Remerciements Les directeurs et services du Conseil général de l’Isère Les services de la Ville de La Côte-Saint-André et de la Communauté de communes du Pays de Bièvre Liers Les communes de Beaurepaire, le Grand-Lemps, Longechenal, Le Mottier, Marnans, Semons, BourgoinJallieu, La Frette Jean Boyer, Sénateur honoraire et fondateur du Festival Berlioz L’ensemble des bénévoles et l’association des Amis du Festival Berlioz La Fondation d’Auteuil pour l’hébergement de l’équipe du Festival et des artistes invités Hortival Fleurs pour la décoration florale des lieux de concert La Côte-Saint-André commerces plus L’Association Nationale Hector Berlioz Monir Tayeb et Michel Austin de www.hberlioz.com La Ville de Grenoble MC2:Grenoble / Répac La Rampe / Office de tourisme de la Côte-Saint-André / Ecole de Musique de La Côte-Saint-André Et tous ceux, nombreux, qui nous accompagnent et nous soutiennent pour le succès du Festival Berlioz Directeur de la publication, textes de présentation : Bruno Messina Sauf mentions contraires, les textes de citations en italique sont d’Hector Berlioz Publication, suivi de réalisation et conception : a.i.d.a. Création, conception et réalisation graphique : www.brestbrestbrest.fr Création : Arnaud Jarsaillon / Maquette : Rémy Poncet Impression : Deux-Ponts Tirage à 15000 ex. sur papier 100% recyclé. Licences : 1-1034156 / 2-1034110 / 3-1034111 Les informations contenues dans cette plaquette sont non contractuelles et susceptibles d’être modifiées.

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Le Festival Berlioz est subventionné par

Partenaires média

Avec le concours de

Avec le soutien des mécènes du Festival

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La musique est libre ; elle fait ce qu’elle veut, sans permission. Hector Berlioz

infos / 04 74 20 20 79 / www.festivalberlioz.com


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