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autour du monde

N°12 - 4,90 € juin-juillet 2010

s o d a s e d g a m le !

t n e g u o b qui

e d n o m u d Le tour

s e i g r e n des é es l b a l e v u o n re

actu : Les éco-lonies de vacances - | décryptage : L’Afrique du Sud, une histoire incroyable | globe-trotter : Christopher et les Wai Wai du Vénézuela | upground : Jessica, Jordan et Ondine, jeunes aventuriers | Concours de journaux scolaires...

|édito| Bonnes vacances

”écocitoyennes”!

Dans quelques jours, les vacances commencent ! Et pour beaucoup de jeunes, le mot « vacances » est synonyme d’action.

Nombreux sont ceux qui participent à ce qu’on pourrait appeler des « écolonies », des colos écolos consacrées à l’observation et à la préservation de la nature. Ils comptent par exemple les oiseaux migrateurs, observent les papillons, étudient les baleines pour les plus chanceux… D’autres choisissent de se perfectionner en Sciences ou en Astronomie. Ils fabriquent des mini fusées, des engins électriques ou observent les étoiles. D’autres encore prêtent leurs muscles à la planète. Ils défrichent un morceau de forêt, construisent un puits ou des habitations pour certaines populations qui en auraient besoin…

Tous ont la même envie : se retrouver entre jeunes, pour s’éclater bien sûr, mais aussi pour aider et se sentir utiles.

Bravo à eux et bonnes vacances écocitoyennes !

PS : Pour les retardataires, il existe des éco-lonies toute l’année, à la Toussaint, Noël ou Pâques.

Retrouver nos idées, p. 6.

[informations] L’Arctic en ballon, par JL Etienne | Cet été ça va bouger ! Des colos écolos ! | Des bêtes, pas si bêtes | Des robinsons totalement givrés ! | Le thon, c’est non ! |Architectes fous et tour solaire...

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[décryptage] L’Afrique du Sud : le pays de la coupe du monde de football a connu une histoire mouvementée. Découvrez ses personnages de légende, de Chaka le guerrier à Mandela le sauveur.

[Grrreeny] La Biodiversité Ce bébé tigre nous raconte avec beaucoup d’humour ce qu’est la biodiversité et pourquoi nous devons la protéger (par l’auteur de Kidpaddle)

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[globetrotters]

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A la pousuite des Wai Wai Christopher est parti à la rencontre de ce peuple amérindien, qui vit dans un des endroits les plus sauvage du monde, au Vénézuela.

[métier] Policier des rivages Julien est garde-littoral sur l’île-aux-Moines. Ses missions ? Servir et protéger les espaces naturels du Conservatoire du littoral.

Mathilde Bréchet, rédactrice en chef ez is, retrouv Chaque mo et es n u je de le portrait es d n ei s u ns a leurs actio es èg ll o c , C ns, MJ associatio le ssi s rs... Mais au ou quartie , globedes Zellidja es r u t en v a seuls, au ui partent trot ters q nde ! bout du mo

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[livres]

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Spécial BD Eté oblige, voici une sélection des BD que nous avons préférées dans l’année. Bonne lecture !

Et en bonus, deux pages de la BD ”Des Bêtes !“, en page 9 et 31.

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7) Files

[les dossiers de 7]

Les énergies renouvelables Le soleil, la terre, l’eau, les plantes sont des formes d’énergies qui, cumulées, peuvent être une alernative aux énergies fossiles et polluantes que sont le pétrole et le charbon.

Tour d’horizon de ces énergies renouvelables et des utilisations que les hommes en ont fait à travers les siècles.

| D N U O R |UPGeneration g toi !]

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Notre ruisseau n’est pas une POUBELLE !

Quand Arnaud, 12 ans, a découvert la pollution subie par le ruisseau qui traverse sa commune, il a monté avec des amis l’Association pour la Protection du Ruisseau de Villaudric, dont il est le président. Ensemble, ils sont passés à l’action : nettoyer les lieux et sensibiliser les habitants.

Des jeunes exceptionnels !

Jordan, un américain de 13 ans, a conquis l’Everest, Jessica, une australienne de 16 ans, a fait le tour du monde en voilier en solitaire, et Ondine, 13 ans, fait des conférence dans les écoles pour sauvergarder les requins.

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L’Arctic en ballon 4

C’est fait ! Jean-Louis Etienne a réussi la première traversée en solitaire du Pôle Nord en ballon. Parti le 5 avril 2010 du Spitzberg, l’explorateur s’est posé en Sibérie le 10 avril après un peu plus de 5 jours et 3 130 kilomètres de vol. Mais l’opération a été mouvementée : Jean-Louis Etienne s’est rapproché à moins de 200 km du pôle Nord avant d’être emporté par un vent violent qui l’a dévié vers la Sibérie.

Cette météo capricieuse l’a empêché de collecter les données scientifiques qu’il s’était donné pour but de rapporter afin d’étudier la fonte de la banquise. Car l’explorateur français, connu pour ses expéditions arctiques et antarctiques (dont la Transantarctica, traversée du continent austral à pied avec des chiens) donne à ses exploits un but environnemental.

Pas toujours facile de combiner sciences et exploration en milieu extrême…

Le Marineland d’Antibes vient d’accueillir deux ours blanc. Ils bénéficient d’un espace de 2 200 mètres carrés avec grottes réfrigérées et eau de mer à 14°C toute l’année. Coût de l’opération : 3,5 millions d’euros. Une telle somme n’auraitelle pas été plus utile pour favoriser la préservation de l’ours dans son habitat naturel ?

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Complètement GIVRÉS Pince-mi et pince-moi sont sur un glaçon. Le glaçon fond, qu’est-ce qui reste ? Depuis le 8 juin, quatre naufragés volontaires (parmi lesquels une femme, la navigatrice Anne Quéméré) se laissent emporter sur un morceau de banquise du Pôle Nord d’environ 1000 mètres carrés. But du « jeu » ? Montrer en direct la disparition de la banquise polaire. Les glaces marines assurent l’équilibre thermique de notre hémisphère, sans elles, le réchauffement de la planète serait encore plus rapide qu’aujourd’hui. Or les chercheurs pensent que les banquises permanentes du pôle Nord

pourraient disparaître dans une dizaine d’années.

Les « Robinsons des glaces » -c’est le nom que se sont donné les naufragés volontaires- se laissent emporter par le courant en étudiant la vitesse de fonte de leur «radeau de glace».

Pas (complètement) fous, ils se sont équipés de kayaks pour rejoindre la côte la plus proche quand la plaque aura fondu sous leurs pieds... www.lesrobinsonsdesglaces.org

Archi-FOUS En 2016, les Jeux Olympiques d’été se dérouleront à Rio de Janeiro, au Brésil. D’ambitieux projets voient le jour pour accueillir cette grande fête du sport. Rafaa, un cabinet suisse d’architecture a imaginé la Solar City Tower. C’est une tour de 105 mètres de haut comprenant une centrale solaire qui alimenterait en énergie le village olympique pendant la journée. L’excédent d’énergie serait utilisé pour pomper l’eau de mer dans la tour.

Pourquoi donc ? Parce qu’à la tombée de la nuit, cette eau serait libérée et permettrait en redescendant de générer à nouveau de l’électricité grâce à un système de turbines. Cette énergie servirait alors à l’éclairage du village olympique.

A certaines occasions, l’eau serait libérée pour former une énorme cascade en milieu urbain.

Cette fois, pour le seul plaisir des yeux…

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Le thon, c’est non !

Le thon rouge continuera à être commercialisé.

C’est ce qui a été décidé lors de la Conférence des espèces menacées (CITES).

Les Japonais, qui aiment le thon rouge comme les français aiment le bon vin, ont obtenu satisfaction.

Les scientifiques sont dépités. D’après eux, la pêche actuelle représente un danger pour l’espèce.

Coupe du monde et droits de l’homme

L’afrique du Sud La coupe du monde de football en Afrique du Sud, ça vous dit quelque chose ? Bon, on ne reviendra pas sur le piteux état de notre équipe nationale, mais voici l’occasion de se pencher sur cet étrange pays à l’histoire mouvementée et aux couleurs multiples.

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Le Cap, une oasis ou un enfer ?

Le Cap de Bonne-Espérance marque le passage, à la pointe extrême du continent africain, entre les océans atlantique et indien. Le 25 mars 1647, un navire hollandais, le Nieuwe-Haarlem, en route vers les Indes, fait naufrage, laissant soixante survivants sur ces côtes. Cet incident de l’Histoire allait avoir de lourdes conséquences pour cette partie du monde. Quelques années plus tard, d’autres Hollandais viennent s’installer à leur tour et fondent une première colonie.

Contrairement à la légende, le pays n’était pas vide de toute population. Deux peuples noirs, les Khoï (Hottentots) et les San (Bushmen), y vivent encore comme en pleine préhistoire. Les Khoï

pratiquent l’élevage, alors que les San ne vivent que de chasse et de cueillette. Ils sont rapidement dominés par les Blancs, qui les utilisent comme ouvriers ou esclaves. Peu à peu, les tribus se réfugient dans des zones moins hospitalières, dans le désert du Kalahari pour les uns ou vers l’Est pour les autres.

Ces premiers colons hollandais sont bientôt rejoints par une vague d’immigrants français.

Les Huguenots viennent de France, chassés en raison de leur adhésion à la religion protestante.

Seulement quatre navires, emportant moins de 200 familles, ont effectué le voyage. A leur arrivée, les Français reçoivent «autant de terres qu’ils peuvent en cultiver». Et c’est ainsi que se crée le «Franschhoek», le coin des Français, où

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Qui Que Quiz ?

Saviez-vous que toutes les secondes, 4 enfants naissent dans le monde ? Mais d’après vous, y a-t-il autant de filles que de garçons ?

Oui, strictement autant /A Non, il y a plus de filles /B Non, il y a plus de garçons /C La réponse, p. 46

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AΠΠ les vignerons venus du Lubéron commencent à cultiver la vigne dès le début du XVIIIe siècle.

Mais cette vie relativement paisible ne pouvait durer éternellement. Des conflits éclatent entre les colons blancs et les éleveurs africains. La Compagnie des Indes Orientales est dissoute en 1799, et les colons qui vivaient jusque là grâce à ce comptoir maritime décident de se tourner vers l’intérieur des terres. Bientôt, les paysans balncs sud-africains («Boers» en néerlandais) choisissent de partir vers des terres moins peuplées. Tout comme au Far-West, ils attellent des chariots et partent à l’aventure, traversant montagnes et prairies pour chercher de nouvelles terres. C’est ce qu’on appelle «le Trek».

Une autre menace vient du Nord, les Zoulou arrivent !

L’histoire africaine a retenu le nom d’un personnage terrible, dont la légende se raconte de génération en génération. Ce guerrier s’appelle Chaka. Il est né en 1787 environ, dans une tribu au sud du Mozambique actuel, au nord de la rivière Tugela. Le chef Senza Ngakona avait quatre épouses mais aucune ne lui avait donné

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de fils. Lorsqu’il rencontra la jeune danseuse Nandi («la délicieuse»), il en tomba aussitôt amoureux. Rapidement, elle donna naissance à Chaka et devint la favorite du chef. Mais les autres femmes eurent bientôt des fils, à leur tour, et elles réclamèrent que le chef renvoie cette étrangère et son fils bâtard. Brimé et humilié par les habitants du village de sa mère, Chaka grandit et devient rapidement le berger le plus fort de la tribu. On raconte qu’il a même tué un lion et sauvé une jeune fille des griffes des hyènes.

Chaka veut se venger de l’injustice sa mère et lui ont subie. Il se met sous les ordres du roi Dingiswayo. A la mort du chef Senza, Chaka vient récupérer la chefferie du clan et massacre presque tous ses demi-frères. Mais au cours des luttes entre différentes tribus, son protecteur, le roi, est assassiné. Les soldats de Dingiswayo demandent alors à Chaka de devenir leur chef. Il transforme le nom de sa tribu, les Ngouni, en Zoulou, ce qui signifie : «le ciel». Chaka se compare à un grand nuage où gronde le tonnerre : «Moi aussi, je

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Texte extrait de Sors tes griffes pour ta planète, Les carnets de Grrreeny - Tome 1 Editions MAD Fabrik S.A. 80 p. 9,90 €

énergie atomique

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Un jour, il y a environ 13,7 milliards d’années, une petite étincelle provoqua une énorme explosion.

Ce Big Bang donna naissance à notre univers. C’est du moins une façon simplifiée pour expliquer la formation des planètes, des étoiles et des galaxies.

Nous savons aujourd’hui que l’univers primordial était extrêmement chaud et dense.

La température dépassait 10 milliards de degrés. En «explosant», l’univers s’est progressivement refroidi, permettant la formation des atomes. Les premiers noyaux qui sont apparus étaient ceux de l’hydrogène, du lithium et de l’hélium.

Aujourd’hui, pour produire des énergies proches de cette énergie originelle, qui est toujours contenue dans les étoiles comme notre Soleil, on divise le noyau d’un atome (fission nucléaire), ou on fusionne deux noyaux atomiques (fusion nucléaire), d’hydrogène, de lithium ou d’hélium. C’est l’énergie atomique, présente dans les armes nucléaires ou dans les centrales atomiques.

L’hydrogène est le plus léger des atomes, mais aussi l’un des plus puissants. Le Soleil, par exemple, est constitué principalement d’hydrogène, dont la fusion dégage une énergie pharaonique. Les scientifiques étudient la possibilité d’utiliser l’hydrogène pour produire de l’électricité et faire avancer nos véhicules. L’hydrogène est déjà le carburant de certaines fusées comme Ariane V. Cette énergie, abondante et non polluante fait partie des solutions du futur.

Mais l’hydrogène n’existe pas à l’état pur dans la nature. Nous sommes obligés de l’extraire de molécules le contenant : c’est le cas du méthane, du charbon et du pétrole (qui ne sont pas renouvelables), mais surtout de l’eau.

L’eau contient de l’hydrogène et de l’oxygène.

Au moyen d’électricité, nous sommes capables de séparer et récupérer l’hydrogène de l’eau. Le stockage et le transport sont en revanche problématiques.

De nombreux constructeurs automobiles travaillent sur la pile à combustible, un moteur électrique alimenté par de l’hydrogène, qui ne génère aucune pollution puisqu’il ne dégage que de l’eau.

L’énergie nucléaire n’est pas seulement utilisée pour la guerre. C’est aussi une source d’énergie permettant de générer de l’électricité. La France est le pays le plus dépendant, avec 78 % de son électricité issus du nucléaire. Pourtant, les opposants à cette énergie sont nombreux. Les risques d’accidents sont notamment leur craintes.

De plus, nous ne savons pas, à l’heure actuelle, traiter les déchets radioactifs. Enfin, les réserves de combustibles nucléaires, comme l’uranium, sont limitées.

De leur côté, les pro-nucléaire répondent que cette énergie émet peu de CO2.

L’oxygène. 62,5 % de notre corps est fait d’oxygène ! Cet atome est indispensable à notre vie (nous le respirons). C’est aussi lui qui constitue la couche d’ozone qui nous protège de certains rayons du soleil nocifs.

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L’azote. 75 % de l’air est constitué d’azote. On en trouve aussi dans la composition des protéines (15 %). Ses utilisations sont multiples et variées.

On utilise l’azote liquide comme engrais (polluant !), dans les sachets de salade sous vide, dans les airbags ou encore dans les musées pour conserver une momie par exemple !

Le carbone. Cet atome se mélange à l’oxygène et forme le gaz carbonique (CO2), dont se nourrissent les plantes. C’est un gaz à effet de serre, qui peut, si sa concentration augmente, entraîner un réchauffement de la planète. La combustion du pétrole et du charbon dégage du CO2.

Des Bêtes, volume 3 François Roussel Editions MaxMilo 48 p. 11,80 €

e t i u s r u o A la p i a W i a W des

Par Christopher Chriv

Janvier 2008 - je suis en cours d’Anthropologie (l’étude des modes de vie et civilisations). Le cours est un peu ennuyeux et je somnole quand, tout d’un coup, j’entends le prof dire : «Wai Wai». Je ne sais pas ce que veut dire ce mot, mais j’en tombe amoureux. Wai Wai, wouay wouay, c’est un drôle de nom que porte une petite communauté d’amérindiens au beau milieu de l’Amazonie.

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31 * Une communauté entrée en contact avec

une autre civilsation que la sienne et qui l’a assimilée en partie.

Ils sont à peu près deux cents, seuls au milieu d’un territoire grand comme l’Ile-de-France et pourtant, même s’ils sont extrêmement difficiles d’accès, le prof dit qu’ils passent pour être la communauté la plus acculturée* du bassin amazonien. Le paradoxe et le nom m’attirent, et c’est le coup de foudre : je décide alors que je ferai tout pour aller rendre visite aux Wouay Wouay du Guyana.

France et le Suriname. Pour traverser, j’embarque sur une pirogue et prends un taxi vers Paramaribo, la capitale du pays. C’est ici que des centaines de clandestins se rendent chaque année au Brésil, Vénézuela, Guyana, Suriname ou en Guyane française. Ils cherchent du travail, à rejoindre leur famille ou à acheminer de l’or, du bois récolté illégalement, des pierres précieuses, des armes, des motos…

Deux mois de voyage rocambolesque

Le Guyana, petit pays méconnu d’Amérique du Sud

Juin 2009 - grâce à une bourse Zellidja, j’embarque pour un voyage de trois mois en direction de Masakenyari, petit village au sud du Guyana.

Après avoir passé trois jours à Cayenne (Guyane française), je prends un bus collectif jusqu’au Maroni, le fleuve qui sert de frontière entre la

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Le Guyana est un petit pays méconnu des Français, situé entre le Brésil, le Vénézuela et le Suriname. Un pays que les explorateurs du XVIe siècle appelaient « El Dorado ». Connu pour ses grandes quantités de réserves d’or, le pays n’en reste pas moins parmi les plus pauvres du monde.

” Le pays des Wai Wai est l’un des endroits les plus sauvages au monde ”

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La violence et la criminalité sont tristement monnaie courante. Le gouvernement, à l’inverse, est bien faible. Disposant de peu de moyens, rongé par la corruption et les détournements, il ne dispose que d’un pouvoir fantôme.

Dans un pays fortement métissé entre descendants d’esclaves et migrants venus d’Inde, les Amérindiens forment un groupe un peu à part, une minorité quasiment exclue des arcanes du pouvoir et de l’actualité. Et pourtant, lorsque l’on parle de la culture du Guyana, c’est toujours l’héritage amérindien qui est mis en avant, un peu comme si cette culture servait de « mascotte culturelle ».

Au milieu de tout cela, les Wai Wai occupent une place très particulière. Il s’agit de la communauté amérindienne la moins nombreuse parmi celles du Guyana, au nombre de neuf. Ils sont à peine 250, tous localisés dans un seul village : Masakenyari, à l’extrême sud du pays. C’est un

ux ué mais heure ig at F . er h op hrist C’est moi, C squ’au bout ! d’être allé ju

Janice, André et leurs deu enfant s, seront mes compagnons durant deux semx ain es...

endroit tellement peu accessible que tous les gens que je rencontre me disent : « Mais c’est au bout du monde que tu vas ! »

Un territoire impossible d’accès ?

8 Juillet – j’arrive à Georgetown (capitale du Guyana), le corps en compote et des angoisses plein la tête. Maintenant, tout ce qu’il me reste à faire est de trouver des Wai Wai !... J’écume les associations amérindiennes, je rends visite au ministre des affaires amérindiennes, aux organisations qui travaillent avec eux, aux associations qui existent… Mais tous me répondent la même chose : « Il n’y a aucun Wai Wai en ville, et de toute façon, leur village est impossible d’accès parce que d’avril à octobre, c’est la saison des pluies et les routes sont impraticables ! Vous n’y arriverez jamais.»

Complètement découragé à l’idée de rester bloqué à Georgetown, je traîne dans les cafés et parle des Wai Wai avec tous ceux qui passent : des jeunes, des pas jeunes, des travailleurs, des chômeurs, des militaires, des Amérindiens, des expatriés...

Tous me disent que les Wai Wai les fascinent. Tous rêvent d’aller dans leur pays, considéré comme l’un des endroits les plus beaux qui existent sur terre, parce qu’un des plus sauvages et des mieux préservés au monde. Un territoire grand comme l’Ile-de-France, tellement dense et touffu que ces milliers de kilomètres carrés n’ont jamais été explorés par l’homme. Une terre qui regorge de trésors inconnus, d’inscriptions gravées par de mystérieux hommes du passé et surtout, de ressources naturelles à foison au premier rang

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Le village paisible de Masakenyari

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Un voyage initiatique

à les voir rester là-bas. Mais les Wai Wai, eux, ne rêvent que d’une chose : connecter leur village au reste du pays, au reste du monde. Ouvrir une route et faire venir du monde, pour à la fois repeupler le village et s’offrir une sortie de secours.

Vivre un mois avec eux m’a fait prendre conscience que la distance à laquelle ils se trouvent n’est pas une protection, bien au contraire. On les imagine très indépendants du monde moderne, en auto-suffisance, éloignés de tous les soucis du quotidien occidental, mais c’est tout l’inverse qui se produit. Vivre avec Janice m’a fait prendre conscience de l’état de manque permanent dans laquelle elle était : manque d’argent, de moyens financiers pour envoyer ses enfants à l’école, manque de produits de première nécessité...

Sel, sucre, farine : des ingrédients qui, certes, ne sont pas vitaux, mais sans lesquels la nourriture est bien insipide. Croyez-moi, un mois sans sel ni sucre, c’est très, très dur à vivre !

Retour en France en octobre par le Brésil – et bilan. Cette aventure a été un beau voyage initiatique, et m’a permis d’en apprendre plus sur moi-même et mes envies que quinze années d’école. Depuis, je suis convaincu que la meilleure manière d’apprendre est de vivre les choses et non pas de les apprendre dans des livres. Ma vocation a toujours été d’être journaliste et je me suis longtemps posé la question de savoir si je devais intégrer ou non une école. Ce voyage m’a donné la réponse : c’est en mettant les pieds dans le plat que j’arriverai à faire le journalisme dont j’ai toujours rêvé. Pour y arriver, j’ai monté un nouveau projet, un peu fou, un peu dingue : réaliser chaque mois un grand reportage et faire un tour du monde de six ans ! Je vais essayer de créer mon métier, tenter d’inventer ma propre façon de faire du journalisme grâce à ce projet.

Départ le 27 juin 2010... À l’heure où vous lisez ces lignes, je suis déjà parti ! Et pour me suivre, rendez-vous sur www.christopherchriv.com dès le mois de septembre !

Jason, perplexe devant son diner, une tête d’alligator !

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A 16 ans, l’Australienne Jessica Watson est devenue la plus jeune navigatrice à avoir effectué un tour du monde à la voile en solitaire, sans assistance et sans escale. Un périple de 7 mois au cours duquel elle a affronté seule des vagues de 12 mètres de haut et chaviré plusieurs fois. Le 15 mai, des milliers de personnes l’attendaient au port de Sydney. Jessica a amarré son long voilier peint en rose fluo, baptisé «Ella’s Pink Lady», mettant pied à terre pour la première fois en 210 jours. Très émue, elle a éclaté en sanglots en retrouvant les bras de ses parents.

L’émotion passée, Jessica a fait rire le public en répondant au Premier Ministre australien qui venait de l’appeler «la nouvelle héroïne de l’Australie». «Je ne suis pas d’accord avec le Premier Ministre», a-t-elle dit, «je suis une fille ordinaire qui

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Extraordinaire, ma chère Watson !

a cru en son rêve».

Le tour du monde de Jessica Watson ne sera cependant pas reconnu comme un record mondial officiel, le World Sailing Speed Record Council étant réservé aux plus de 18 ans. Vraiment trop injuste !

Plus d’infos : www.jessicawatson.com.au (en anglais)

Pas de chance pour Abby…

L’Américaine Abby Sunderland tentait un tour du monde à la voile semblable à celui de Jessica Watson. Mais il ne s’est pas aussi bien terminé. Agée de 16 ans comme Jessica, Abby a démâté en raison de très mauvaises conditions météorologiques. Impossible de continuer sans voile ! Elle a donc actionné sa balise de détresse et elle a été récupérée par les secours à 3 000 kilomètres au sud de la Réunion.

Ondine et les requins : le combat continue Vous souvenez-vous d’Ondine ? Cette adolescente de 12 ans avait conçu une très belle exposition sur les requins. Nous en avions parlé dans le numéro 10 de Sept autour du Monde. Ondine, qui a maintenant 13 ans, continue à se battre pour la protection de ces animaux. Elle a reçu un trophée de la Fondation EDF, ce qui va lui permettre de proposer gratuitement son exposition à la rentrée, dans les écoles de France. Ondine a également inauguré avec la navigatrice Maud Fontenoy, l’école de la manifestation «Les Enfants de la Mer», à Argelès. Ce n’est pas tout : elle intervient dans le film de Jean-Paul Jaud, «Severn, la voix des enfants», où elle raconte son combat. Ce film sortira fin 2010. Ne le manquez pas.

Le blog d’Ondine : http://passiondesrequins.skyrock.com/

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, |UPGROUND| generation

L’Everest, à 13 ans C’est à peine croyable ! Jordan Romero, un américain de 13 ans, est devenu le 22 mai le plus jeune alpiniste à avoir gravi le sommet de l’Everest, le plus haut sommet du monde (8 850 mètres) ! Accompagné par son père et sa belle-mère, tous deux alpinistes, Jordan est redescendu «KO» mais heureux.

Le pari était franchement fou. L’Everest a déjà coûté la vie à plus de 200 alpinistes - on estime que plus de 14 000 alpinistes ont déjà tenté l’ascension et que plus de 4 000 l’ont réussie, bien aidés par les porteurs sherpas. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Jordan s’est beaucoup entraîné. Avant l’Everest, il avait déjà atteint les sommets du Kilimandjaro en Tanzanie (5 895 mètres), du Kosciuszko en Australie (2 228 mètres), de l’Elbrouz en Russie (5 633 mètres), de l’Aconcagua en Argentine (6 959 mètres) et du McKinley en Alaska (6 193 mètres).

Prochaine étape, la Lune ?

, Plus d’infos : www.jordanromero.com (en anglais)

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, Arnaud, 12 ans et son asso

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Notre ruisseau n’est pas une POUBELLE !

Quand Arnaud, 12 ans, a découvert la pollution subie par le ruisseau qui traverse sa commune, il a monté avec des amis l’Association pour la Protection du Ruisseau de Villaudric, dont il est le président. Ensemble, ils sont passés à l’action : nettoyer les lieux et sensibiliser les habitants.

Au cours d’une excursion avec des amis, en 2008, nous avons longé le ruisseau qui passe sur Villaudric et nous avons été très surpris par la saleté des lieux. On voyait, sur le bord, des sacs plastiques, des canettes vides, des vieux papiers… Bref, plein de déchets ! Choqués, nous avons ramassé tout ce que nous avons pu transporter et nous avons ensuite trié les déchets avant de les jeter.

Ménage de printemps Mes copains et moi, nous habitons Villaudric, une commune située en Haute-Garonne, à une trentaine de kilomètres de Toulouse. Le ruisseau, pour nous, est un lieu de balade et de jeu. Mais

avec tous ces déchets, c’est repoussant !

Comme personne ne s’occupait de cette pollution, nous avons décidé de créer une association pour régler le problème. C’est ainsi qu’est née l’Association pour la Protection du Ruisseau de Villaudric. Nous sommes une dizaine de jeunes à en faire partie. Nous avons entre 9 et 15 ans et pour commencer, nous avons organisé une « journée citoyenne », le 28 juin 2009, avec nettoyage du ruisseau par les personnes de bonne volonté. Ce jour-là, nous étions une vingtaine. Un bon début…

Depuis, nous avons aussi reçu l’aide de l’Inner Wheel, une association internationale féminine de bénévolat et de service. Avec les membres

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, |UPGROUND| generation

du club Inner Wheel Toulouse-Garonne, nous tout ce qui est jeté en amont de Villaudric (et il y a avons reçu - attention les yeux ! - le «Grand Prix environ 8 km de ruisseau en amont). La pollution de Solidarité de l’Inter-clubs service, de la région ne se limite donc pas à ce qui se passe sur la toulousaine et de la ville de Toulouse». Ce prix commune. a été remis au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée en novembre à Toulouse. Pour nous, Conclusion, pour sensibiliser encore plus c’était une surprise complète largement la car nous avions été conviés population, nous Ce serait quand même sans savoir pourquoi. Nous aimerions organiser sympa de vivre dans un un salon de étions très fiers ! l ’e n v i r o n n e m e n t monde plus propre ! à l’automne 2010.

Tous à l’eau !

L’école primaire de Villaudric prépare une exposition sur l’environnement et les énergies Cette année, nous organisons notre prochaine renouvelables. Et nous essayons de faire venir un «journée citoyenne». Ce sera le 27 juin 2010, avec chercheur du CNRS* pour une conférence sur les un slogan : «Tous à l’eau, tous au ruisseau !» risques environnementaux et les déchets.

On sent que les habitants sont de plus en plus Nous espérons mobiliser de plus en plus de conscients des problèmes de pollution. Alors volontaires. Mais nous savons déjà qu’il nous les choses peuvent évoluer dans le bon sens. faudra continuer notre action au cours des Ce serait quand même sympa de vivre dans un prochaines années. Car le ruisseau transporte monde plus propre !

* CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique)

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Réseau National des Juniors Associations 3, rue Récamier, 75007 Paris Tél : 01 43 58 98 70 contact@juniorassociation.org www.juniorassociation.org

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L’association Mountain Riders lutte pour la préservation de l’environnement et en particulier des montagnes. Chaque été, lorsque la neige fond, des tonnes de détritus apparaissent, jetés en pleine nature par des skieurs et randonneurs peu scrupuleux.

En 2009, les bénévoles de l’association ont ramassé : 3 tonnes de déchets /A 30 tonnes de déchets /B La réponse, p. 46 50 tonnes de déchets /C

ajoutent tension et suspens aux dialogues qui sont souvent très drôles !

Les Enfants venus d’ailleurs L’intégrale L’Autre monde Dessin : Bannister / Scénario : Nykko Ed. Dupuis 144 p. , 15,50 €

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brochette de pingouins froussards ou encore nos deux cafards querelleurs.

Cet album et ses 46 planches de délicieux humour noir nous rappelle que la vie est belle, mais aussi cruelle !

Des Bêtes, la vie est belle François Roussel Ed. Max Milo BD 48 p., 11,80 €

Le monde des ombres Découvrez les aventures palpitantes de quatre ados courageux, qui vont affronter les forces maléfiques d’un monde inconnu. Rébecca, Maxime, Théo et Noé, ont découvert par hasard le passage vers un autre monde, fait d’étranges paysages, de personnages au langage inconnu, de dragons immenses, et surtout, des ombres... Ces créatures insatiables n’auront de cesse de les pourchasser tandis qu’ils cherchent à retrouver la porte magique qui les renverra dans leur monde. Voilà une bande dessinée très divertissante, qui fera hérisser vos poils de tête et remplira joyeusement vos soirées de vacances. Les illustrations et les couleurs

Nos amies les bêêêêtes Et revoilà nos amies les Bêtes !

Toujours aussi grinçant, François Roussel, l’auteur de cette BD, nous raconte les malheurs de ses bêtes favorites. Tome 4 oblige, nous retrouvons avec grand plaisir Jean-Emmanuel le termite la plus idiot de la savane, Yannick l’ornithorynque et son vilain bec de canard, notre éternelle

Ingmar et le tueur de l’île de la cité Revoilà le héros le plus froussard de tous les temps !

Mais aussi le plus drôle !

Ingmar, notre cher petit Viking gringalet est de retour avec une nouvelle mission. Il est question d’amour cette fois, de ruse et de trahison. Alors

que son frère et ses congénères barbares sont venus envahir Paris, Ingmar tente en secret de sauver la belle Cuneen, dont il a reçu une lettre de détresse. Ingmar, n’écoutant que son demi-courage, débarque à Paris, où tout le monde ne parle que du mystérieux tueur de l’île de la cité. Bienvenue au IXe siècle, au cœur d’une histoire vraiment drôle, superbement illustrée !

Ingmar – tome 4, le siège de Paris Dessin : Spissert Scénario : Bourhis Ed. Dupuis 48 p., 9,95 €

45 Vert de rage !

Sors tes griffes pour ta Planète Collection Les carnets de Grrreeny Midam, Araceli Cancino Ed. MAD Fabrik S.A. 80 p., 9,90 €

Grrrenny est un bébé tigre qui n’a pas sa langue dans sa poche. Il faut dire qu’il a de quoi être un poil sur les nerfs : après une baignade dans un lac totalement pollué, sa belle fourrure est devenue entièrement verte ! Voici donc ce mini Tigrou fluo parti en guerre contre la pollution. Avec ses amis, Chaka le chacal téméraire, Kamel le caméléon rebelle, Lili, la coquette antilope et Reniffle le cochon crasseux, ils ont décidé d’informer les jeunes sur les menaces qui pèsent sur la planète. Cet album et ces drôles de bestioles sont nés de l’imagination fertile de Midam, auteur du célèbre Kid Paddle. A lire sans modération !

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Qui Que Quiz ?

L’an dernier, 1 enfant sur 3 n’est pas parti en vacances.

Heureusement, des associations comme le Secours populaire français, agissent pour offrir à ces enfants quelques jours de liberté dans l’année. Ainsi, en 2009, combien en ont bénéficié ?

1 250 /A 7 800 /B 83 600 /C La réponse, p. 46

n

3

Libri

2/ Réponse C : L’Afrique du Sud détient l’un des taux de criminalité les plus hautes du monde, avec en moyenne 50 meurtres par jour. C’est plus que le nombre de morts sur la route : environ 16 000 par an (contre 4 300 en France).

le mag des ados écolos

PROTÉGEONS NOTRE PLANÈTE !

1/ Réponse B : On compte 105 naissances de filles pour 100 garçons. Mais ces chiffres sont une moyenne. Dans de nombreux pays, notamment en Asie, on compte plus de garçons que de filles. La raison est cruelle : bien souvent, les parents ont recours à l’avortement ou l’abandon lorsqu’il s’agit d’une fille. Les filles finiront par quitter la famille pour suivre leur époux, à qui les parents devront en plus, donner une dot. Les garçons, en revanche, restent dans la famille et transmettent leur nom à la descendance.

NOUVEAU !

Qui, Que, Quiz ? bimestriel - n°5 - décembre 2007/janvier2008

autour du monde portables, jeans, consoles, PC, fast-food...

GUERRE À !

LA CONSO

+ supplément 16 pages

Junior AssOciations

!.

France métropolitaine : 3,90 € - DOM : 4,50€ - TOM: 570 XPF BEL/LUX : 4,30€ - CAN : 7.35$CAD- SUISSE : 7,60 CHF

SEPT autour du monde, magazine bimestriel publié par les éditions Cabrera, EURL au capital de 5000 € • Siège social : 17, rue Henry Monnier - 75009 Paris • Rédaction : 2 rue Victor Beausse -

93100 Montreuil •

Tél. 01 48 57 35 87 • Courriel :

septautourdumonde@yahoo.fr • Publication régie par la loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse • Comité de direction : Alice Bréchet, Mathilde

3/ Réponse C : En 2009, 83 600 enfants sont partis en vacances grâce au Secours populaire français. Espérons qu’il y en aura encore plus cette année. Le 19 août, 40 000 enfants participeront à la « Journée des oubliés des vacances » à Paris : musées, bateau-mouche, l’escalade, pique-nique géant... Et du 4 juillet au 21 août, 1000 enfants partiront dans le Lot-et-Garonne, dans le village Kinder.

4/ Réponse B : En 2009, 3500 bénévoles ont enfilé gants et chaussures de marche munis de leurs sacs-poubelles pour collecter quelque 30 tonnes de déchets : des canettes, emballages plastiques, bouteilles, papiers, métaux, piles et des milliers de mégots. Qu’ils se trouvent dans les Alpes, les Pyrénées, les Vosges, le Massif Central ou à l’étranger, ils ont offert de leur temps pour que la montagne reste propre..

Bravo !

Bréchet, Laurence Jehanno • Dépôt légal : juillet 2010 • Création : 4 novembre 2006 • Impression : IMPRIMERIE BRAILLY, 62 Route du Millénaire, 69230 Saint-Genis-Laval • ISSN : 19562055 • Commission paritaire : 1112K89171 • Directrice de la publication et rédactrice en chef : Mathilde Bréchet • Maquette : Eva Jérôme et M. Ramis • Couverture : Laemle. Ont collaboré à ce numéro : Mathilde Bréchet, Christopher Chriv, Claire Goujon-Charpy, Eva Jérôme, Miguel Ramis et nos partenaires : Association Zellidja, le Réseau national des Junior associations et Planète Sciences. Merci à Olivier Boutet et son manchot génial, François Roussel pour ses bestioles et Midam pour son adorable tigre ! Crédits photos et illustrations : p. 4 : Thierry Rivière. Arnaud et l’APERV. Jordan Romero © • p. 5 : J.L. Etienne - © Francis Latreille / 7e Continent – Cabinet Rafaa. p. 6 à : (D.R.) Ecoles Nicolas Hulot pour la Nature et l’homme – Camps Nicolas Vanier – Arnaud Trollé et pierre Soisson (Savoir-faire et découverte) – Réseau Ecole et Nature – Vacances propres UCPA p. 9 et 30 : « Des Bêtes », François Roussel, éd. Max Milo M. Ramis. • p.10 à 13 : Miguel Ramis. • p. 14-17 : Les Carnets de Grrreny, Midam, éd.

Mad Fabrik • p. 17-18 : Laemle, Anlor, Thierry Rivière, Mathieu Binand. p.20 : Fusée Ariane / ESA © - Laemle • p. 22 : Photodic® volumes Nature, Wildlife and environnement 2. P. 23 : Thierry Rivière • p. 24 : Akuyo Energy • p. 26 : Mathieu Binand – Eva Jérôme. P 27 et 28 : Anlor. P. 31 à 35 : Christopher Chriv • p. 36 : © Jessica Watson - © Jordan Romero - © Ondine Eliot • p. 38 : Jets d’Encre / festival Expresso • p. 39 : Un Enfant par la main – Olivier Boutet • p. 40 à 41 : Arnaud et l’association APERV • p. 42 à 43 : Julien Leperlier.

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