Les Cahiers Marseillais 7 - CM7 mars avril mai 2010

EDITO

Marseille est une ville qui gagne indéniablement, Marseille gagne régulièrement ; et lorsque le score est de 3-0 en faveur de l’OM au Parc des Princes, c’est encore plus savoureux. Marseille a gagné le Forum Mondial de l’Eau, grâce à la qualité de notre eau et à nos structures d’accueil, ce qui drainera en 2012 des milliers de personnes (parlementaires, hauts représentants d’organisations internationales, ministres...). Marseille a également gagné son titre de Capitale Euroéenne de la Culture en 2013, un excellent coup de projecteur sur nos artistes, notre patrimoine et sur l’ensemble de la ville, avec pléthore de touristes à la clé et un bond économique décisif pour l’avenir. Marseille gagne aussi chaque année de nouveaux arrivants, venus dans la cité phocéenne pour leur vie professionnelle mais aussi personnelle dans un cadre de vie agréable, une grande ville en contact direct avec la nature, une station balnéaire qui n’est pas réservée aux retraités ! Sans que cela soit acquit dans les esprits, Marseille est une ville qui gagne. Et pourtant, que serait Marseille sans ses Marseillais ?

En football

Voltaire écrivait “l'enthousiasme est une maladie qui se gagne.” Alors contaminons nous les uns les autres, pour que la population dans son entier gagne. L’état d’esprit a amorcé son changement, mais il y a encore du chemin. Les Cahiers Marseillais vous offrent un apreçu du dynamisme qui prouvent que Marseille mérite de gagner.

Julie Mauduy

Les C ahiers Marseillais

Directeur Commercial :

Couvertures

Yann LECAT - 06 09 11 66 11 yann@cahiersmarseillais.com

Julien Lardet Design - 06 98 61 36 92

C M # 7 - Tr i m e s t r i e l

ont collaboré à ce numéro : Julie Séverine Bluteau / Emy-LineCault / Nelly Giordano / Séverine Manna / Capucine Imbert / Marcelline of Marseille / Isabelle Craduner / Isaac Tatoo Washington / Angèle Du Pontet / Jean-Pierre Mauduy / Julie Gence Graphisme / Mise en page

Bénédicte Dejean

w w w . c a h i e r s m a r s e i l l a i s. c o m Fac ebo ok : C a hi ers Marseillais Twi t t er.co m /c a hi ersmars édité à

20 000 exemplaires par sarl JMYL MEDIA 38 av. Benjamin Delessert 13010 Directrice de Publication :

Julie MAUDUY julie@cahiersmarseillais.com

Les Cahiers Marseillais

Sommaire et illustrations Imprimerie

Horizon - Gemenos Remerciements :

Julie / Julien / Bénédicte Dejean / Ben / Fée Marraine / Kristell / Sam / Marion Bienvenue à

Elise, au “Petit” et à Cancoillotte I S S N 2 1 0 3 - 3 3 6 6

il lu s tr a t i o n s p a r B ĂŠ nĂŠ d i ct e Dej ea n

: benedicte.dejean@gmail.com

CM#7 mars-avril-mai 2010

Edito p.03 Brèves p.06 Expat p.08 Recettes p.12 Sports p.14 Louis Braille p.16 l’Humeur de Marcelline p.18 Bloggueuses p.20 Cool Globes p.25 Asso p.26 Figures Libres Jean-Christophe Carteron p.28 Sebatsien Guidicelli p.30 Séverine et Chloé p.32 l’Expert : Patrimoine p.34 Ateliers Ateliers culinaires p.36 à la maison p.38 Loisirs créatifs p.42 Atteliers divers p.44 Mon Quartier les Aygalades p.46 la Madrague Montredon p.50 les 111 quartiers de Marseille p.52 Jardins p.54 le Saviez-vous p.56 Culture Ballet National de Marseille p.58 Lectures p.60 Gérald De Palmas : l’interview p.62 Agenda p.64 Musique p.69 A l’Abordage les Nauticales p.72 Beaux bateaux p.74 Portraits des mers p.76 Marinière p.78 Faire du bateau p.80

Brèves Les Victoires de l’impeccable !

C’est très original, c’est la première édition, et c’est une belle initiative ! Un évènement qui met à l’honneur un métier souvent dévalué : employé(e) de maison. Dans le langage courant on dit femme de ménage, sans se rendre compte de l’importance et de la valeur de ce métier. Shiva est une entreprise nationale parmi les leader du ménage et du repassage. Au coeur de la politique de Shiva, il y a la reconnaissance professionnelle et sociale des employé(e)s de maison. Cela passe notamment par une formation, un accompagnement, un comité d’entreprise et ainsi une appartenance sociale pour éviter aux employé(e)s de maison une certaine solitude professionnelle.

Les Victoires de l’Impeccable sont une sorte de nouvelle star du nettoyage, ouvertes à tous (6 mois d’expérience professionnelle minimum), pour dénicher la perle rare ! Jusqu’au 15 mars, ce sont les inscriptions. Puis le 25 mars, 10 finalistes monteront sur scène pour passer 3 épreuves chronométrées en public ! Le ou la gagnante se verra décerner un prix de 4000¤ et pourra participer à la finale nationale qui aura lieu en octobre à la capitale. www.shiva.fr - Shiva Marseille 78 bd Rabatau - 04 91 291 291

Le qui roulotte Le principe de ces bracelets : un ruban de coton sur lequel est imprimé votre message d’amour… La magie fait le reste : portez votre ruban de coton, il va «roulotter», jusqu'à cacher votre petit mot doux. C’est trop mignon et ça ne coûte que 7¤ ! On aime également le sticker pour avoir une carte bleue personnalisée (5¤) ! C’est original et il y a 10 modèles différents adaptables sur toutes les CB européennes. Evidemment ça ne gène pas l’utilisation de la carte, cela va de soi ! Un été en vacances, est un marque marseillaise créée par Guillaume Sicard, souvenez-vous, nous l’avions rencontré pour le CM1...

Marseille en Vacances 7 rue bailli de Suffren 1er - 04 91 46 52 21 www.uneteenvacances.com

Le David Enfin la brasserie Le David réouvre ses portes avec une nouvelle déco très accueillante. Bons petits plats, coquillages mais aussi coin prestige avec cave à champagnes, cognacs ou encore vins sont au rendez-vous. Pour déjeuner, dîner ou boire un verre au soleil c’est ouvert de 8h à 2h du matin tous les jours.

Brasserie Le David, avenue George Pompido - 8ème

Du pain Bio Aujourd’hui environ un français sur quatre mange régulièrement du bio. Alors Baguépi a pris le pari de faire des baguettes et des boules bio. Il ne s’agit pas de toute la production, mais les baguettes bio ne se différencient pas des baguettes classiques car elles évitent les pointes d’acidité que l’on peut parfois retrouver en bio. Bref une petite info qui nous plaît !

Le Fils du Boulanger - 18, av Foch - 4ème La Festivale - 70, Bd Notre-Dame - 6ème Fournil de la Millière - 126, Bd de la Millière - 11ème Boulangerie Artisanale du Port - 46-48, plage de l’Estaque - 16ème entre autres :

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Brèves

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Projets-a2.com C’est nouveau, et c’est marseillais ! L’idée est simple mais bien pensée. Ce site met votre mariage à l’honneur : il est d’abord composé d’un espace communautaire pour échanger avec vos invités, partager des photos, annoncer le programme... mais aussi d’un espace liste de mariage. A l’instar d’autres sites de listes, il y a des magasins et des enseignes partenaires pour choisir ses cadeaux, mais les futurs époux peuvent avoir des projets comme acheter une voiture dans un an ou bien faire la chambre du premier enfant quand il arrivera... En clair vous pouvez récupérer l’argent de votre corbeille pour vos projets si vous le souhaitez !

Ouverture prévue en mars www.projets-a2.com

Room Service à la maison Se sentir à la maison, comme dans un hôtel, lorsque vos désirs deviennent des ordres, c’est ce que vous propose cette nouvelle entreprise marseillaise. Ce site internet se base sur votre géolocalisation pour vous servir ce que vous souhaitez, où vous le souhaitez, quand vous le souhaitez. Il s’agit d’un moteur de recherche qui concentre des restaurants et autres partenaires des métiers de bouche. LeRoomService.com est une vitrine qui vous permet de consulter la carte, les tarifs, les promotions, les délais de livraison... vous réglez en ligne, LeRoomService vous livre. Lorsque vous surfez, le site vous indique en temps réel les prestataires ouverts.

Par ailleurs chacun peut laisser ses commentaires sur les différents prestataires pour guider les autres usagers et réciproquement. Bref c’est une excellente alternative aux soirs de flemme, aux déjeuners improvisés et aux petites envies inassouvies ! www.leroomservice.com

Un nouvel hôpital pour 2013 Le 26 février dernier la première pierre du futur Pôle Hospitalier Euroméditerranée a été posée.

Issu du regourpement de la Fondation Hôpital Ambroise Paré et de l’Association Paul Desbief, ce nouvel hôpital sera achevé fin 2012 pour une mise en service début 2013. En résumé : un bâtiment labellisé Haute Qualité Environnementale, une surface de 51 000m2, 80% de chambres individuelles, des urgences 24/24, dans un quartier facilement accessible par la RTM, une capacité de 500 lits, plus de 1000 emplois créés, un plateau technique complet... www.euromediterranee.fr

Tout autour du monde, les Marseillais expatriés sèment des bouts de notre ville et nous ramènent un bout d’ailleurs. Isabelle et Daniel Kandelman vivent dans la province de Québec depuis 34 ans. Il y ont trouvé leur équilibre entre nature, grandes universités et culture : le Canada et ses grands espaces, ses expressions et ses saisons.

Qu’est-ce qui vous a conduit au Canada ?

Outre le plaisir de découvrir un nouveau pays, nous sommes venus au Canada pour des raisons essentiellement professionnelles ; je souhaitais en effet faire une carrière universitaire en enseignement et recherche, et un poste de Professeur en médecine dentaire m'a été offert à l'époque par l'Université de Montréal, dans mon domaine de spécialité (trés spécifique à l'époque) : la prévention des maladies bucco-dentaires.

Nous pensions au départ rester le temps d'un mandat de 3 ans et nous (ma femme, mes deux enfants et moi-même) sommes finalement restés à Montréal.

Expat

Vous êtes Professeur à l'Université de Montréal, qui jouit d'une excellente réputation au niveau International, beaucoup d'étudiants étrangers viennent y étudier. Cette diversité est-elle une des clés du succès et de la notoriété des Universités Canadiennes ?

Vous êtes aussi un excellent pianiste, Québec est-elle une province de musique ?

Montréal, Québec et l'ensemble de la province jouissent d'une trés grande activité culturelle et artistique. En ce qui concerne la musique et seulement à titre d'exemple les deux facultés de musique de L'Université de Montréal et celle de l'Université Mc Gill forment chaque année toute une palette de grands musiciens qui font des carrières

Certaines expressions québecoises sont fleuries, quelles sont vos préférées ? " ma blonde " = ma copine ou ma petite amie (quel que soit la couleur des cheveux: brune rousse ou blonde) " se pêter les bretelles " = se prendre pour quelqu'un d'autre " pêteux de broue " = snob " magasinage " = shopping Il y en a tant !

Aujourd'hui quelles attaches gardezvous avec la France ?

J'ai gardé de nombreuses attaches familiales en France, amicales (notamment à Marseille) et professionnelles.

Revenez-vous souvent à Marseille ?

Je reviens une à deux fois par an et je ne peux manquer d'apprécier le ciel bleu, les oursinades, la mer, et de revoir mes chers amis Marseillais !

par Julie Mauduy

L' Université de Montréal et ses Institutions affiliées (HEC et École Polytechnique entreautres) constituent effectivement un énorme degré d'attraction notamment mais pas seulement, auprés des d'étudiants francophones ; de plus les échanges étudiants entre les facultés Françaises et Québecoises se sont considérablement développés au cours des dernières années ; les Universités Québécoises, l'Université de Montréal (l’UdeM), l'Université du Québec à Montréal (UQAM), l'Université Laval à Québec (toutes les trois francophones) et l'Université Mc Gill à Montréal (anglophone) recoivent actuellement de nombreux étudiants et particulièrement des étudiants français. L'UdeM jouit effectivement d'une trés grande notoriété de par sa taille, la grande diversité de ses programmes, l'originalité de ses initiatives pédagogiques, et la chaleur humaine qui règne sur son campus.

internationales grâce à la qualité et au renom de leurs professeurs ; d'autre part Montréal et Québec n'ont pas hésité à investir dans de magnifiques salles de concerts et dans l'organisation de nombreux festivals. Ces deux villes disposent à elles seules de 3 orchestres symphoniques et 3 grands orchestres de chambre. Idem pour le Jazz. Montréal organise chaque été un des plus grands festival de Jazz au monde ; il en va de même pour l'opéra, la danse, le théatre et le cinéma....

Brèves voyages

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Le saviez vous ?

Le 28 mars 1910, le premier hydravion au monde décollait au bord de l'étang de Berre, réussissant son vol et son amerrissage. Ce jour-là, l'ingénieur marseillais Henri Fabre devenait l'incontestable inventeur, constructeur et premier pilote de ce nouvel engin volant, l'hydravion.

Le jour J, près de Martigues, face au village de la Mède, Henri Fabre fit décoller son hydravion devant un public nombreux. L'appareil parcourut 800 mètres au-dessus de l'étang et se posa sur l'eau. Initialement nommé hydro-aéroplane (jusqu'en 1913), l’hydravion a demandé 4 années de travail à cet ingénieur Marseillais.

Aujourd’hui deux exemplaires de cet appareil historique sont visibles : le premier se trouve à l'aéroport de Marignane, le second est ex-

Voyager chic Le Flight Bag, redesigné par Airlines est le must have du voyageur chic ! Mélange de légende, de détails rescue (comme les sifflets de sauvetage), d’humour et d’allure rétro, c’est une collection incontournable ! (mixte) www.airlinesoriginals.com

Marseille - Québec Chaque été AirTransat propose 4 liaisons par semaine Marseille-Montréal. Pour la première année une cinquième connexion hebdomadaire sera possible : Marseille-Québec !

Patrimoine, arts, culture, festivités, la ville de Québec est un joyaux inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Et on n’est jamais déçu du voyage : des festivals gratuits aux espaces verts somptueux comme la Rivière Ste Anne, en passant par le Musée des Premières Nations, sans oublier les baleines...

La fête Nationale et le vol inaugural de cette ligne ce sera le 24 juin. Vous n’auriez pas un voyage prévu à cette date ? www.vacancestransat.fr www.marseille.aeroport.fr

posé au Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget. Une exposition sera d’ailleurs mise en place, visible depuis la salle d’embarquement de l’aéroport Marseille-Provence... avis aux voyageurs !

Oui, Chef !

Après avoir passé 10 ans au Charles Livon (près du Pharo), Christian Ernst s’est rapproché du centre ville en 2008 en créant un lieu globalement consacré à l’art culinaire. Un restaurant gastronomique, un atelier pour les cours de cuisine et un espace street food nommé « La Pause » (repas à emporter façon Daily new yorkais, revisité par notre chef). Un bon programme pour cet hyperactif pas encore quadragénaire. Ses journées s’étirent sur de très longues plages horaires, mais c’est le métier qui veut ça ! Quand on est passionné on ne compte pas.

Avant tout Christian Ernst se met à la place de son client : bien manger dans un restaurant c’est le minimum. Pour lui, les gourmands qui s’attardent autour de ses tables doivent en sortir avec « la banane », des

Son restaurant il l’a voulu à son image : en couleurs, contemporain, chaleureux, avec des coussins, des textures… Le service est bien entendu de qualité mais certainement pas guindé ! Le tralala des grands gastro, ce n’est pas ici ! En cuisine la brigade file droit et sert de parfaits « Oui Chef » !

par Julie Mauduy

étoiles plein les yeux. Savant mélange de complexité et de simplicité, Christian met dans sa cuisine du panache, de la sincérité. Il est en recherche permanente, la créativité fait partie de son quotidien. Tous les deux mois une toute nouvelle carte est proposée (et il y aussi les suggestions de la semaine bien sûr). Ce travail passe par la photo mais aussi et surtout par le goût : on mêle saveurs, textures, températures, aux couleurs, formes et montages dans les assiettes.

à vos cahiers... de recettes !

Pour ceux qui connaissent le célèbre chef Gordon Ramsay, et bien Christian Ernst n’a rien à lui envier car il fait lui aussi du consulting pour des grandes entreprises ou pour des restaurateurs !

“Faire plaisir dans la cuisine qu’on propose et se faire plaisir en la préparant”, c’est la devise de ce passionné. Pas de côté gadget, si le foie gras fume dans l’assiette c’est que ça a un intérêt gustatif.

C’est beau, c’est bon, c’est Ernst.

Pour les Cahiers Marseillais, Christian nous a livré des recettes pour une belle assiette qui surprendra vos hôtes à coups sûrs !

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Le Moment - 5 place Sadi Carnot 2ème 04 91 52 47 49 www.lemoment-marseille.com

Avant de se lancer dans une activité sportive, on peut passer voir son médecin généraliste pour vérifier que tout va bien côté mécanique. La plupart des clubs de sport exigent un certificat médical annuel d’ailleurs. Ensuite il faut se motiver : pourquoi est-ce que je veux faire du sport ?

- Ah oui, parce qu’au mariage de C & F, ma chemise ne doit pas trop me serrer…

- Parce que je n’ose pas me montrer en maillot généralement l’été…

- Parce que j’ai besoin de retrouver ma tonicité et mon souffle pour me sentir bien…

Chacun a ses raisons ! Quoiqu’il en soit, on reprend doucement : on privilégie les escaliers, on marche 30minutes par jour et on se réfère à un coach ou un entraineur, pour s’assurer de vraiment se faire du bien. Pour commencer, il est important de connaître ses limites et de ne pas les dépasser ; attention aux blessures d’avant saison, qui peuvent ruiner les espoirs de carrière ! Maintenant il faut choisir son ou ses sports !

Le Jiu-Jitsu : classique malgré ce que vous imaginez ! C’est un art martial brésilien ancêtre du Judo. Et même si vous n’avez jamais fait de karaté petit, vous pouvez vous inscrire ! Tous les soirs il y a des cours de 20h à 22h, et les élèves de tous niveaux s’entrainent ensemble pour progresser et se dépenser. On décharge son énergie et on se muscle en s’amusant. Certainement l’un des sports de combat les moins dangereux et des plus impressionnants (400¤ pour un an). sukatafrance.com 06 24 43 57 55

Le Wii Fit et autres coach virtuels : il faut beaucoup d’assiduité et de volonté. Il faut également être bien attentif aux instructions afin de prendre les bonnes postures et ne pas se faire mal. Ceci dit c’est très ludique !

par Julie Mauduy

Comme tous les ans, nous allons passer quelques semaines à nous préoccuper de notre poids ou de nos petites rondeurs, histoire que la tablette de chocolat n’est pas l’air trop fondue cet été au soleil ! Après les précautions d’usage, il faut faire un choix : quel sport pratiquer ?

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Sports

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Le Golf : faire quelques pas en plein air pour se défouler dans une petite balle qui n’a rien demandé ! Le golf permet de travailler la concentration (bon ok ça c’est pas très physique) mais aussi les muscles dorsaux, les abdo, les triceps, quadriceps... tous les -ceps ou presque sont sollicités ! En plus, au Golf Club Marseille, vous êtes dans la ville, près de la mer, et vous pouvez vous entrainer à loisir pendant que les minots sont au Parc Borely… (comptez 5¤ pour 80 balles et 25¤ pour 9 trous si vous n’êtes pas membre). www.golfclub-borely.com

Le Foot entre copains : pour faire du foot la difficulté c’est d’arriver à coordonner 22 emplois du temps ! Mais il y a le foot à 4 ou le Jorkyball (2 contre 2), à pratiquer en salle pour ne pas aller chercher le ballon toutes les 3 minutes, à l’autre bout de la plage ! C’est un excellent exercice cardio !

(28¤ pour 45min à diviser par 4). www.setsquash.com

Le surf : la Sardine Surf Club propose La Natation : un excellent moyen de faire travailler en douceur tous les muscles de votre corps. Pour les plus complexées ditesvous que de toute façon les maillots de piscine ne sont seyants pour personne !

des initiations sur la plage des planches à voiles dite “Epluchure”. Une bonne idée pour se dégourdir au grand air et prendre les premiers bains en combi ! www.sardine-surfclub.com 06 79 20 29 11

Un site internet qui nous sort la tête !

Oui, un site qui répertorie tous les sports, toutes les structures sportives, toutes les activités de loisirs de Marseille (et un peu de la région forcément !), ça existe ! Fairedusportamarseille est une initiative privée de l'agence sbgraphik. Construire des sites internet, Stéphane Brabant sait faire, alors il a allié son envie de sport à ses compétences pour créer cette plateforme qui est bien plus qu’un simple annuaire : détente, agenda sportif, zoom sur…, rubrique enfants, bref, une véritable mine d’informations, photos à l’appui ! Quand on cherche un club, quand on manque d’idée pour se dégourdir les jambes, ce site est un excellent moyen de trouver une activité. De la danse brésilienne au beach soccer, en passant par le deltaplane, la piscine, la pirogue polynésienne ou encore le VTT, c’est 139 sports qui vous attendent !

Alors rdv sur www.fairedusportamarseille.com www.sbgraphik.com

En 2009, nous avons célébré le bicentenaire de la naissance de Louis Braille, inventeur de l'écriture pour aveugles du même nom. Mais que sait-on réellement de ce génie français ?

Comment son invention est-elle devenue le langage universel des non-voyants ?

Louis Braille entend alors parler du système alphabétique de Charles Barbier de La Serre, initialement destiné à être utilisé par l'armée dans l'obscurité. Alors âgé de 12 ans, il se lance dans une étude approfondie du système Barbier à 12 points. Il y décèle les défauts et s'applique à les résoudre, en comparaison avec le système utilisé jusqu'alors.

A 16 ans, après de longues recherches à ses heures perdues, Louis met au point son propre système alphabétique, basé sur une combinaison de 6 points.

En 1829, tout juste nommé professeur, il rédige un procédé unique permettant d’écrire à la fois la langue, les mathématiques et la musique. Il s'agit de l'association de combinaisons de 6 points en relief, offrant 63 combinaisons différentes.

C'est la naissance du Braille !

Et depuis…

L'usage du braille s'est très vite répandu au niveau mondial. De nos jours, de nombreux objets de la vie courante tels que les montres, les médicaments, les jeux de société ou les appareils de mesures sont adaptés à l'usage des personnes aveugles, grâce à ce système révolutionnaire.

Nelly Giordano

Le petit Louis naît en 1809, en Seine-et-Marne. A seulement 3 ans, il se blesse gravement à un œil en jouant dans l’échoppe de son père. A partir de cet incident, Louis perd progressivement la vue et devient aveugle.

Par chance, il est doué d'une mémoire et d'une intelligence remarquables. Vers 10 ans, ses parents l'inscrivent à l'Institution Royale des jeunes Aveugles à Paris, où il suivra un enseignement complet.

Bicentenaire Braille

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Nelly Giordano

Y'aurait-il un trésor au pied de l'Arc-enciel ? Peut-être bien… Depuis 1858, l'Arcen-ciel Institut à Marseille, un des établissements de l'IRSAM (INSTITUT RÉGIONAL DES SOURD ET AVEUGLES DE MARSEILLE), prends soin des jeunes déficients visuels issus de la région PACA, Corse et DOM-TOM. L'Arc-en ciel, c'est une dose de couleurs dans l'univers des non-voyants. Un véritable "trésor" pour ces personnes confrontées aux difficultés de la vie dans nos villes qui ne tiennent pas compte de leur handicap. L'institut suit quotidiennement 260 jeunes déficients visuels, âgés de 0 à 21 ans. Comme nous l'explique Jean-Louis Séréni, directeur adjoint de l'Arcen-ciel Institut "Arc-en-ciel a pour objectif d'amener les mal-voyants et non-voyants vers une autonomie maximum et un choix de vie adulte, en fonction de leurs compétences et en tenant compte de leur handicap".

Au sein de l'institut, les jeunes sont pris en charge totalement de la maternelle au lycée avec un suivi médical et un accompagnement psychologique, social et pédagogique. "L'institut les accompagne dans leur rééducation ou apprentissage spécifique, comme la découverte du braille, la locomotion à l'aide de la canne blanche ou les AVJ (Autonomie des activités de la Vie Journalière ndlr.) ", souligne le directeur adjoint. La prise en charge doit se faire au plus tôt. "Il est essentiel pour chacun de ces jeunes d'apprendre à se repérer dans l'espace, à utiliser les outils adaptés en fonction des situations. Ils ont besoin d'ordonner leur vie et leur espace, de développer leur mémoire."

En effet, apprendre le braille c'est comme apprendre une langue étrangère : cela demande du temps et de la patience. Il faut

environ deux ans pour être en mesure de lire et d'écrire correctement la version abrégée du braille. Malheureusement, trop de grandes villes sont encore peu adaptées à la déficience visuelle. "A Marseille, les feux tricolores sonores sont trop peu nombreux et les rames de métro n'annoncent pas les stations, pas plus que les bus. Seul le tramway est pour les aveugles un moyen de circulation à peu près adapté", fait remarquer Jean-Louis Séréni.

"Nous espérons que les projets qui seront mis en place prochainement, notamment pour 2013, tiendront compte des problèmes d'accessibilité notamment pour les transports publics, les lieux de spectacle et de rencontres, les musées, les lieux touristiques de la ville et même les accueils en mairie", conclût-il.

Plus d'infos sur www.irsam.asso.fr

L’humeur de Marcelline

A Marseille on exagère. A Marseille on est fier. Ça fait partie de notre culture. Alors en 2013, montrons au monde que l’on est fier d’exagérer.

Et ça pourrait commencer par la propreté. Ce sujet fait partie des marronniers pour les journalistes nationaux : les dérives du fini-parti marseillais, des rats « gros comme des lapins »… surtout à l’approche d’échéances électorales. Certes les politiques ont leur part de responsabilités, et la gestion du ramassage n’a sans doute pas trouvé un rythme de croisière satisfaisant. Mais à l’origine de toutes ces immondices, il y a bien nous, les Marseillais.

On va les recevoir où les touristes en 2013 ?

Dans un remake de Naples en grève ? Je vois deux alternatives : soit on arrive tous ensemble à changer en profondeur les quelques gestes malheureux de nombreux marseillais(es) ; soit on demande à quelques artistes qui ont la tchatche de détourner ce décor en œuvres d’arts. Des oeuvres qui transmettraient un message écologique… du genre « protégez vos rues avant qu’elles ne deviennent comme ça » !

par Marcelline of Marseille

Alors on se ressaisit les enfants, et allons dans l’excès inverse : ayons une ville rutilante !

Parce qu’en 2013, on ne pourra pas faire les fanfarons si le mistral traine encore dans nos rues toutes les saletés que nous avons laissé trainer. La ville et MPM ont cosigné la Charte de la Propreté : « moins salir et mieux nettoyer ». C’est tout simple quand on y pense de moins salir, mais encore faut-il mettre en actes cette théorie qui nous enchante tous. Certainement que notre mistral chéri, qui inspira tant d’auteurs et d’artistes, ne nous facilite pas la tâche, mais mettre ses ordures dans un sac hermétiquement fermé, après 19h dans un conteneur, ce n’est pas la mer à boire ! Ne pas jeter son papier de chewing gum par terre ce n’est pas Marseille-Cassis à cloche-pied !

Il faudra une bonne dose de solidarité et de grandes campagnes de communication pour sensibiliser tout le monde. En attendant, moi je garde mon humeur et je placarde des affichettes dans mon quartier, pour que les voisins appellent Allô Mairie avant de laisser leurs vieux meubles sur les trottoirs !

ALLÔ MAIRIE 0810 813 813

lundi-vendredi de 8h à 18h30 le samedi de 7h30 à 17h30

ALLÔ MAIRIE 0810 813 813

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ALLÔ MAIRIE 0810 813 813

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ALLÔ MAIRIE 0810 813 813

lundi-vendredi de 8h à 18h30 le samedi de 7h30 à 17h30

http://nouveaux-arrivants-a-marseille.over-blog.com www.facebook.com/nouveauxarrivants.marseille

Isabelle est une nouvelle marseillaise. Alors pour aider ceux qui s’installent dans la cité phocéenne, comme elle auparavant, elle a créé le blog Nouveaux Arrivants à Marseille. Elle donne les infos pratiques pour s'installer rapidement, comprendre la ville, les quartiers, les arrondissements, les démarches administratives, mais aussi les services, les loisirs, les activités extra-scolaires... Petite sélection pour les Cahiers de ses coins préférés :

photo Fanny TORRANO

La Caravelle Le top of the pop! Un café ou une bière sur le balcon de la Caravelle... ça nous ennuie un peu de donner cette belle adresse car les places sont chères sur ce petit balcon-nounet surplombant le Vieux Port face à la Bonne Mère, elles se méritent !

34 Quai du Port 13002 Marseille

Les Champs de l’Opéra Poussez la porte du fleuriste les Champs de l’Opéra ; entrez dans ce jardin délicieusement parfumé et toujours très bien mis en scène, parsemé de tableaux de Cécile Colombo, de produits gourmands, de décors de maison… Choisissez votre verdure et prenez un café en terrasse chez le voisin Café Débout. Et avant de repartir choisissez un bouquet pour votre bien aimée !

46 Rue Francis Davso 13001 Marseille

72 % Pétanque Du savon de Marseille OUI MAIS façonné autrement ! Des savons de Marseille en arêtes de sardine, en poisson, en gâteau, en guirlandes, en plaques… Toute une collection de parfums irrésistibles : thym, romarin, concombre, feuille de tomate, melon… jusqu’au savon au chocolat en tablettes ! Ils sont beaux, ils sentent bons ! Une bien jolie échoppe où on adore faire notre stock de petits cadeaux de bienvenue !

10 rue du Petit Puits 13002 Marseille

http://moleskinedecapucine.blogspot.com

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Capucine s’amuse au travers de son "Moleskine virtuel". Plutôt qu’un carnet personnel qui resterait au fond de son sac, elle a décidé de partager la poésie de sa vie. Son blog est une revue de ce qu'elle aime, remarque, teste, goûte, de ce qui l'interpelle, l’attire et la repousse !

Dans la tendance, elle nous propose deux réflexions personnelles...

Pink Spring !

Rose fuchsia, rose indien, rose poudré, vieux rose et rose pâle, rose saumon et rose dragée, autant de qualificatifs et de déclinaisons de la couleur que l’on va porter cet été. Isabel Marant et Vanessa Bruno faisaient virevolter blouses et robes légères aux tons colorés et roses acidulés sur leurs podiums 2010.

Sous le signe de la gaieté, blonde ou brune, il faudra choisir la teinte rosée qui nous sied le mieux. J’opterai volontiers pour une robe rose indien dans l’espoir d’avoir prochainement une jolie peau bien hâlée !

Les Must Have du Printemps On va vouloir acheter : Un pantalon en toile à rayures bleues et blanches (Bash) // Une salopette ou une paire de bretelles // Un tee-shirt corail American Vintage // Une montre Swatch réédition du modèle original en rouge, mauve ou gris // De petits bijoux en or avec de la turquoise pour un style ethnique (modèle Lotus de Ginette NY disponible à partir de fin mars) // Plein de bracelets pour habiller nos poignets (Scooter)...

On pourra encore et toujours porter : Une chemise à carreaux, chez Zara à moins de 40¤ // Un détail imprimé liberty // Une marinière et pour un peu changer on optera pour la version 2010 de Claudie Pierlot // Du denim et encore du denim : chemise bleach, blouson et robe en jean (Bash, Wrangler, Levis, Gap, Zara, www.topshop.com) Bash - 65 rue Paradis 6ème American Vintage - 10 rue Sainte 1er Ginette NY chez Lully - 8 rue Sainte 1er // et chez FROJO - 17 rue Grignan 6ème Claudie Pierlot chez Mademoiselle - 34 rue Paradis 1er

www.madmoisellejulie.fr

Elle nous livre chaque jour sur son blog ses sélections shopping, l'actualité de la mode, du luxe et des tendances dans leur sens général, de l'art moderne au fooding en passant par la culture. On aime son ton, son humour, ses idées, et on n’est pas les seuls ! Voici son top 9 pour les 3 mois à venir...

Mode >> La Fashion Week Couture Eté 2010 La semaine de la Mode parisienne a été un feu d'artifice de créativité, avec des défilés plus somptueux les uns que les autres. Karl Lagerfeld pour Chanel, a osé le mélange entre geishas et poupées pastels, pendant que Riccardo Tisci chez Givenchy osait des tenues tout en contrastes, en noir et blanc. Mais la palme de l'originalité revient à Anne Valérie Hash, qui a recréé de nouvelles pièces à partir de vêtements fétiches de 14 personnalités...

Shopping >> Attention it-bag !

Hannah Mc Gibbon, directrice artistique chez Chloé depuis mars 2008, signe pour l'été 2010 une collection d'accessoires remarquables, au style néo-casual cher à la Maison. L'incontournable modèle Paraty (aperçu aux bras de Katie Holmes notamment) revient en plusieurs coloris estivaux, et se pare de python. So chic (et choc) !

Musique >> Jolie Cherie Ce trio de trois jeunes parisiens (Etienne, Samir et Melina) s'installe doucement mais sûrement dans la sphère électro made in France. Leur titre « Stars » est présent sur la dernière compil Kitsuné, et leur tube « Barcelona » vient d'être sélectionné par le site des Inrocks pour leur concours CQFD (Ceux Qu'il Faut Découvrir). Ca fait deux bonnes raisons de se ruer sur leur MySpace (et de voter pour elles, bien entendu). www.myspace.com/joliecheriemusic

Mode >> Mademoiselle est capricieuse Satchi et Cécile sont les deux créatrices corses de cette marque à mi-chemin entre Zadig & Voltaire et Chloé. Des matières soyeuses, des coupes simples, et des basiques remis au goût du jour dans un esprit rock & romantique. Short en cuir, blouses, combinaisons, blazer, robe bustier... l'été 2010 sera capricieux ou ne sera pas ! www.mademoiselleestcapricieuse.com Voss - 1 rue Saint Saens // Mademoiselle Cécile - 178 rue Paradis

Bloggeuse

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Luxe et compagnie >> Fifty Balloons C'est une petite caverne d'Ali Baba qui se trouve coincé entre la Plaine et le Cours Ju, au 30 rue des Trois Mages exactement. On y trouve un tas de jolis bijoux, souvent des pièces uniques de créateurs, des accessoires comme des sacs et même des vêtements.

Il y a notamment les créations de la marque « Objet Trouvé ». Un plaisir pour les yeux avec ces sautoirs fabuleux, et ces bagues « noeud-papillon » ou ailes d'ange...

30 A, Rue Trois Mages 6ème

Mode Homme >> Masky Depuis son ouverture début Décembre, le magasin Masky est devenu le nouveau spot à la mode de tout homme qui se respecte. Situé rue Grignan en face de Diesel, ce concept store propose tout un tas de vêtements de nouvelles marques comme Surface to Air, Björkvin ou Strellson (fondée par les créateurs d'Hugo Boss) ainsi que des accessoires (montres Casio, casques Love Helmets...) et des livres d'art moderne. A ne pas manquer !

64, rue Grignan 1er // www.masky.fr

Musique >> Nasser Le nouveau trio choc de l'électro a signé un premier EP chez Leonizer Records, et déjà tous les lieux branchés de la ville se les arrachent, de la Dame Noir au Cabaret Aléatoire. Nicolas, Simon et Romain -leurs initiales ont composé le nom de Nasser- ont en commun la passion de la musique entre rock et électro, et une envie de faire vibrer la scène. On se délecte de leur MySpace et plus spécialement des chansons « Come on » ou « Retrosexual ».

Le 12 Mars au Cabaret Aléatoire (Friche La Belle de Mai 41 rue Jobin 3ème) Le 2 Avril à l'Escale St Michel à Aubagne www.myspace.com/wearenasser

Accessoires >> Le retour des montres Timex 80 Les années 80 n'ont pas fini de nous faire vibrer. La preuve avec le retour des montres de cette décennie, Casio ou Timex 80, qui envahissent peu à peu les vitrines des magasins les plus design de la ville. Parmi eux l'excellent Eggöh qui propose de jolies choses pour chez soi, du mobilier intérieur, des bougies parfumées, des objets design et même des vêtements et accessoires ! Et justement, les Timex 80 y sont disponibles en multiples coloris...

117 Rue Paradis 6ème // www.facebook.com/eggoh

Design >> Demolition Arty C'est une invitation particulière qu'ont lancé Mr Pimpall et Miss Motley dans le cadre de la démolition et des travaux de leur futur hôtel La Maison du Panier. L'idée, organiser des interventions artistiques pour permettre aux artistes de s'approprier les lieux : la galerie Seize, la team de Kulte, ou encore Alix de Moussac ont déjà posé leur trace.

On peut admirer les photos sur le blog demolition-arty.blogspot.com ou participer en contactant Mr Pimpall au 06 61 72 51 77.

Balades instructives

Vous pensez bien connaître Marseille puisque vous y êtes né ! Mais laissezvous surprendre par les visites guidées organisées par l’office de tourisme. Allez-y faites les ramenards ! Quand vos amis venus visiter la ville vous poseront des questions en 2013 ou même avant, vous serez bien heureux d’avoir des connaissances documentées sur votre belle cité ! Ces visites donnent un accès des plus intéressants pour découvrir les beautés et richesses parfois bien gardées. C’est convivial et vivant : premièrement on fait une balade, donc c’est actif ; et puis un guide-conférencier agréé par le Ministère de la Culture, vous donne des clefs pour comprendre la ville, donc c’est aussi instructif !

Il y a plusieurs grands thèmes qui comportent chacun multitudes de balades : “La Canebière”, “L’Opéra et son atelier de couture” (le 17 mars), “Le jardin chinois”, “La Reconstruction”, “L'art de vivre au temps de Madame de Sévigné”, “La pagode bouddhiste Phap-Hoa” (le 31 mars), “Les Arcenaulx”... Plus ou moins historique, littéraire, gourmand, tous les délires sont possible car l’office de tourisme propose sans cesse de nouveaux thèmes.

Laissez vous prendre au jeu et allez sur www.marseille-tourisme.com rubrique « comment faire ? » puis « visites guidées » et découvrez le programme proposé !

Projet très cool !

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Les Vaches de la Cow Parade vous avaient intrigué ?

Et bien la prochaine invasion artistique urbaine à Marseille ce sera les « Cool Globes » !

par Julie Mauduy

Lancés à l’origine dans plusieurs villes américaines, ces globes imaginés par des artistes et des associations, sont vecteurs de messages pour la protection de la planète. Initialement le projet Cool Globes a débuté à Chicago : la première exposition a fait le tour de bon nombre de grandes villes américaines, avant d’aller à Coppenhage lors du sommet mondial. A Marseille ce seront des Globes inédits que des artistes marseillais et internationaux pourront créer.

Les inscriptions courent jusqu’au 31 mars 2010. Il faut avant cette date envoyer son/ses projet(s) au comité d’organisation. Le comité quant à lui se charge de présenter les projets à des entreprises ou acquéreurs de Globe. Le principe est simple : la réalisation du Globe est financée par une entreprise. Les Globes sont ensuite exposés pendant quelques mois. A l’issue de l’exposition, ils sont vendus aux enchères et la moitié des fonds récoltés est reversée à une association caritative œuvrant pour l’environnement.

Pour les artistes… les inscriptions c’est donc jusqu’au 31 mars !

Pour les entreprises… Le prix d’acquisition d’un Globe vierge est de 7500¤. Outre l’action de mécénat artistique et d’implication dans la lutte pour la protection de l’environnement, c’est une façon de communiquer très originale.

Pour le curieux… les artistes ont à leur disposition un espace au parc Chanot jusqu’au 31 mai (attention il y a des journées portes ouvertes. Cf. web) Pour les passants… et bien il faudra attendre le mardi 8 juin (journée mondiale des océans) pour contempler et admirer les différents Globes (exposés jusqu’au 8 octobre) ! www.coolgobles.com

Asso

A chaque tempête, à chaque grosse pluie, les plages de Marseille se retrouvent submergées de déchets en tous genres. A cela s’ajoutent les détritus laissés par des usagers mal appris qui n’ont que faire de l’environnement. Pollution visuelle, pollution olfactive parfois, et pollution pour la planète inévitablement.

A Marseille, la Surfrider 13 se mobilise régulièrement pour coordonner des nettoyages de plage, notamment avec Initiatives Océanes. Du 18 au 21 mars, scolaires et bénévoles viendront sur différentes plages de la ville. Le dimanche 21 mars, on vous attend avec vos gants sur les plages de l’Escale Borély !

Mais cette année, la Surfrider 13 organise la première journée d'Epluchures Beach. Une action revendicative pour tirer la sonnette d’alarme ! Cette journée sera hautement symbolique avec notamment un « enterrement de plage » et une manifestation sur l’eau. Bon et puis on est quand même là pour s’amuser, alors si le temps le permet, l’après-midi ce sera challenge amateur de Paddle. C’est le 2 mai et tout le monde peut participer ! Au plus on est au plus on sensibilise et au plus on s’amuse !

surfrider13.free.fr www.surfrider.eu www.surfrider.org www.initiativesoceanes.org

par Julie Mauduy et Emy-Line Cault

La Surfrider Foundation est une association qui a vu le jour à Malibu (USA) en 1984. Las de surfer sur des spots pollués, une poignée de surfers s’est mobilisé. Aujourd’hui on compte plus de 50 000 membres et une centaine d’antennes locales, à travers le monde. Cette association tient un rôle de vigie, notamment avec son laboratoire d’analyse qui surveille la qualité des eaux de baignade.

Le réseau étendu de ses sympathisants lui permet d’alerter très rapidement les autorités en cas d’agression des littoraux.

Figure Libre

formation, stratégie et avenir des mondes Jean-Christophe Carteron est Directeur de la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) de l’école Euromed Management. Mais qu’est-ce que c’est que ce métier !? La RSE, c’est simplement rendre les entreprises conscientes et responsables du monde qui les entoure tant au niveau écologique que social. Alors pour que la responsabilité sociale des entreprises et le développement durable se propagent, il faut que les futurs managers y soient formés ! Et ça c’est le métier de Jean-Christophe !

Pouvez-vous vous raconter ?

J’ai travaillé une dizaine d'années dans le secteur de l'aéronautique à des fonctions de responsable marketing (à Paris et à Greenwich - U.S.A.). Je suis rentré à l'école de management de Marseille en 2001 et j’ai dirigé le département marketing/promotion avant de me consacrer pleinement au développement durable. Je suis passionné par les approches systémiques et convaincu de la place centrale de l’homme dans toute stratégie d’entreprise.

Quel est le rôle du Directeur de la RSE d’Euromed Management ?

Nous vivons à une époque charnière où les modèles qui ont façonnés le monde et permis à l’humanité de faire des progrès considérables en terme de condition de vie semblent montrer leurs limites. Aux vues des enjeux sociétaux, écologiques, économiques, il est urgent de sortir d’une logique linéaire et courtermiste, de repenser l’économie en réintégrant l’ensemble des parties prenante et de repositionner l’entreprise dans ce nouveau schéma.

Le rôle d’un Directeur de DD (développement

Figure Libre durable) d’une grande école c’est de faire que la formation et la recherche académique permettent aux managers de demain d’être à même de répondre à ces enjeux.

Je coordonne aujourd'hui la stratégie de l'école sur le volet responsabilité managériale tant sur la formation, la recherche que sur les événements ou la gestion durable d'un campus de 3500 étudiants.

Le développement international d’Euromed Management semble vous tenir à cœur (avec l’école de Marrakech etc.), ça passe aussi par les sujets brûlants comme l’environnement, est-ce ça selon vous “l’enseignement responsable” ?

Oui, car la mission d’Euromed Management est de former des managers qui seront aussi les citoyens des mondes. Des mondes et non pas du monde, car notre planète est une mosaïque de peuples, de cultures, de systèmes économiques et politiques. Vivre et créer de la richesse dans ces mondes en 2025 demandera de comprendre et de maîtriser les enjeux démographiques, économiques, technologiques, politiques et climatiques. Il nous faudra savoir manager, décider, diriger en diversité et en complexité pour appréhender toutes les facettes des mondes dans lesquels nous évoluerons. C’est cette capacité à maîtriser à long terme la dynamique des changements et à apprendre tout au long de leur vie qu’Euromed Management propose à ses étudiants, une pédagogie axée sur la diversité, la complexité et l’innovation, et un engagement volontaire et ferme dans les valeurs du Global Compact, clés de nos formations et de notre regard sur les mondes.

Classée dans le top 10 des écoles de commerce françaises, quelle est selon vous la place d’Euromed Management dans Marseille ? Au plus proche des entreprises ?

Euromed Management est dirigée par un Conseil d'Administration composé de dirigeants de grandes entreprises qui se sont engagées pour l'avenir de l'Ecole.

Le Conseil d'Administration intègre également les collectivités territoriales, les acteurs du développement économique de Marseille-Provence et les représentants de l'Ecole. Nous sommes donc très impliqués dans le tissu économique. A tous les niveaux, pédagogiques et organisationnels de l’École, l’entreprise est notre partenaire privilégié. Nos jurys d’admission intègrent 500 cadres et dirigeants d’entreprises, et notre corps professoral accueille des intervenants issus de nombreuses sociétés nationales et internationales, venant de tous horizons.

Qu’est-ce qui a poussé à la création d’Euromed Management Marrakech ?

www.euromed-marseille.com Domaine de Luminy - Marseille Tél : 0 491 827 800

CRAMADE

Le choix du Maroc (qui vient d'accéder au statut de partenaire privilégié de l'Union Européenne) est en premier lieu dicté par le positionnement euro-méditerranéen de notre Ecole, et découle donc d’une suite logique. L’ambition de l’école, est de figurer parmi les meilleures écoles de management européennes et c’est ce positionnement euro-méditerranéen qui permet d’offrir à nos étudiants une lecture de la diversité des situations managériales, en particulier dans les zones où les spécificités régionales sont fortes. Il répond aussi à une volonté des institutions marocaines de former leurs futures élites et à une forte demande de formation, avec une croissance de 40 % des effectifs de l'enseignement supérieur prévue sur les dix prochaines années.

une entreprise pour faire rêver Sébastien Guidicelli est un jeune entrepreneur marseillais, amoureux des beaux espaces intérieurs, qui met son talent au service des particuliers et des entreprises. Dans un hôtel ou chez soi, on a besoin de se sentir bien, dans un environnement paisible qui nous ressemble. Son métier c’est de concilier l’esthétique, le confort, le bien-être à votre art de vivre !

Quel est votre parcours ?

J’ai une formation de management hôtelier, j’ai fait l’école de Lausanne, ce qui m’a permis de découvrir énormément d’hôtels dans le monde, de styles très différents. Les hôtels c’est ma passion. Le lobby, le restaurant, les ambiances... Ce qui me plaît c’est la partie développement des projets. J’ai appris à mettre en place un hôtel et à le gérer, mais la rénovation, la décoration, voire la création, c’est ce qui me faisait le plus envie. Puis j’ai travaillé dans la promotion immobilière de bureaux et de commerces, donc j’ai passé un Master promotion immobilière à Euromed…

D’où est venue l’idée de créer Art de Vivre ?

Vous parlez de voyages, pouvez-vous nous citer des lieux qui vous ont marqué ?

Ma femme a vécu aux Emirats, donc j’ai pu voir les hôtels de Dubaï et d’Oman comme le Zighy Bay. C’est un hôtel qui propose des petites villas en matériaux recyclables… Et puis grâce

par Julie Mauduy

J’ai vu beaucoup de choses, je suis très curieux de tout ce qui se fait en architecture, en design, en décoration… J’ai eu la chance de beaucoup voyager. L’envie de partager ces expériences et mes idées m’ont guidé. Ça fait deux ans que je travaille avec une équipe composée d’architectes, d’entrepreneurs… je ne prétends pas tout savoir, mais je m’entoure énormément.

Figure Libre

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à mes études, les hôtels de Suisse, de Belgique, de Grèce… J’ai pas mal parcouru les Etats-Unis, Singapour… et la France bien sûr. Par exemple le Couvent des Minimes, qui est un Hôtel Spa à Mane-en-Provence. C’est dans un ancien couvent qui garde son authenticité mais propose une décoration avec de beaux matériaux, c’est très intéressant, d’ailleurs ils ont été élus « Meilleur Hôtel de Charme d'Europe » ! Les hôtels c’est la base de mon inspiration, pour apporter à des particuliers confort et bienêtre, dans un espace pratique.

Comment se passe une rénovation ?

Avant tout il faut beaucoup dialoguer pour comprendre les besoins de tous ceux qui vivent dans la maison.

Quand on engage des travaux c’est pour rester dans le logement, il faut donc se projeter dans l’avenir, quand les enfants seront plus grands… Je m’intéresse toujours au mode de vie : est-ce que le point névralgique est plutôt dans la cuisine, est-ce que chacun a besoin de son espace personnel ? C’est une question de feeling. Il ne faut pas faire l’erreur d’aménager à son propre goût !

Je n’apporte pas d’idée dans un premier temps, mais j’écoute. Ensuite je me penche sur la faisabilité des différentes idées, en terme de construction, en terme de budget aussi. C’est environ une trentaine d’heures de travail pour proposer un avant projet qui soit solide, réalisable et je présente une estimation qui entre dans le budget.

Et en terme de budget comment ça marche, est-ce hors de prix de refaire sa maison ?

Tout dépend des projets ! Il faut compter entre 300 et 400¤ pour l’avant-projet (qui sont déduits du montant final des travaux. ndlr.). Ensuite tout dépend si c’est de l’esthétique ou de la rénovation en profondeur.

Art de Vivre création immobilière 06 22 61 73 51 artdevivreimmo@orange.fr

Info : un vrai coup de pouce !

Avec l’écosubvention, l’Etat vous verse de 20% à 35% du montant de vos travaux de rénovation thermique.70% de cette subvention est disponible au démarrage des travaux. Pour compléter l’écosubvention, l’Etat vous propose aussi : •Une aide supplémentaire versée sous forme de crédit d’impôt de 25% à 50%, même si vous n’êtes pas imposable.

•L’Eco-prêt à taux zéro, accessible selon conditions techniques particulières.

Pour plus d'informations : www.ademe.fr www.developpement-durable.gouv.fr 0810 060 050 (prix appel local)

Audace et volonté Séverine Grégoire et Chloé Ramade sont deux marseillaises ambitieuses et dans l’air du temps. Ces jeunes et jolies ont créé le site Internet incontournable de vente en ligne multimarque monshoowroom.com. Avec une dose d’insouciance, elles ont réussi à monter leur entreprise à seulement 24 ans. Imagination, audace, volonté et beaucoup de travail, des ingrédients incontournables d’une belle histoire comme on les aime…

Comment est né le projet ?

avons parler au hasard d’une discussion sur nos projets futurs. Au départ nous étions trois, conscientes des risques et des gros sacrifices nécessaires. La troisième ne nous a pas suivi mais nous avons persisté dans notre idée. Peu de gens nous ont soutenu mis à part nos vrais amis et nos familles. Les banques n’ont pas suivi, nous avons alors fait appel au CPEM (centre de promotion de l’emploi par la micro entreprise), et à force de démarches nous avons pu monter la société grâce à un prêt d’honneur et la vente de nos voitures etc. Le site a ouvert en septembre 2006.

par Julie Mauduy

Chloé : Séverine travaillait à l’Institut de la Mode et à la Fédération du Prêt-à-porter à Paris donc très implantée dans le milieu. Moi j’étais étudiante et je préparais une thèse sur le e-commerce en France pour être maître de conférence dans le e-marketing. J’adorais Internet, suivre les success story, comme celle de Ventes-privées qui était en pleine ascension.

Je me suis dit qu’il y avait quelque chose qui était en train de naître sur le e-commerce en sachant qu’en France il y a encore aujourd’hui beaucoup de retard dans ce domaine. Nous en

Figures Libres Quelles ont été les étapes de l’évolution de votre entreprise ?

C : après la première collection épuisée, nous étions coincées financièrement. Alors nous avons fait appel à des «Business Angels » qui ont mis 200 000¤. Ça nous a permis de nous installer dans des locaux adaptés et d’augmenter notre effectif.

Séverine : puis on est rapidement devenu leader sur notre marché. L’entreprise était rentable mais nous nous sommes posé la question de rester comme ça ou de donner un coup d’accélérateur pour creuser un écart définitif avec la concurrence et c’est l’option que nous avons choisi. Les «Business Angels » ont apporté cette fois-ci 4,3 millions ¤.

C : on était deux, aujourd’hui nous sommes 20 !

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ou périurbaine. Nous ne voulons pas travailler sur l’étranger mais (ndlr. avis aux expat !) nous livrons à l’étranger.

Quelle évolution pour votre site ?

C : Nous allons créer un espace 0-10 ans avec des marques comme petit bateau, diesel mais aussi des petits créateurs toujours avec des prix accessibles et tendances. Nous voulons préserver notre leadership sur le marché français féminin.

Pour les enfants et les hommes c’est plus compliqué car il n’y a pas de juste milieu entre trop cher, et trop mauvaise qualité.

Vous travaillez avec de jeunes créateurs...

S : Oui il y a toujours une touche d’originalité pour chaque saisons avec des nouveaux créateurs comme Ddikate ou Djwel... surtout au niveau des bijoux avec Un Jour mon prince, Les Etoiles de Lily…

Votre clientèle est-elle marseillaise ?

S : non, c’est dans la France entière, surtout urbaine

Vous attendiez vous à un tel succès ?

C : quand on est parti on avait une grosse dose d’insouciance, on ne réalisait pas a priori la lourdeur de l’infrastructure d’un site, l’engagement personnel que demande une entreprise. Mais dans nos rêves les plus fous on espérait ça (rires)…

L’expert : patrimoine

L’arrivée d’un premier enfant chamboule toute l’organisation d’une famille. Mais financièrement et juridiquement il y a également un impact. Petit memento des enjeux avec notre expert en patrimoine : Benjamin Nicoulaud.

Quels sont les aides et avantages fiscaux pour les jeunes couples ?

Si le revenu des deux parents actifs est inférieur à 45 000¤, l’arrivée d’un premier enfant emporte surtout l’avantage d’ouvrir droit à des aides comme la prime de naissance (885¤) ou l’allocation PAGE (178¤/mois).

Il existe également des aides sociales pour le financement des gardes d’enfant, ou pour apporter un complément de revenu aux mères qui se consacrent à leur pitchoun à l’issu du congé de maternité.

Et pour les couples plus aisés ?

Les couples bénéficiant de meilleurs revenus seront exclus des aides précitées mais bénéficieront à plein de l’impact fiscal de cette naissance. En effet, le premier enfant à charge va ajouter une demi part de quotient familial pour le calcul de l’impôt sur le revenu. Pour un revenu imposable de 45 000¤, le couple économisera environ 650¤ ; pour un revenu de 60 000¤, l’économie s’élève à près de 2 000¤. Il existe également des crédits d’impôt de 50% des sommes engagées pour les gardes à l’extérieur ou dans le cadre d’un emploi familial.

« héritier réservataire » qui héritera obligatoirement d’un minimum de 50% du patrimoine de ses parents.

L’enfant est protégé en cas de décès d’un des deux parents ?

Oui, le patrimoine de l’enfant sera géré jusqu’à sa majorité par l’autre parent sous le contrôle du juge des tutelles. Cette situation ne pose pas de problème lorsque les parents sont mariés. En revanche, elle peut s’avérer très gênante pour les couple PACSés ou en union libre. En effet, si le parent décédé accidentellement est celui qui a le plus financé la résidence principale, l’autre parent se retrouvera à habiter chez son enfant mineur.

J’imagine que cette situation est encore plus gênante si l’entreprise familiale est en jeu ?

Tout à fait ! Dans ce cas, le juge des tutelles devra donner son accord pour tous les actes importants de l’entreprise : ventes, emprunts…

Quelle solution pour éviter ce blocage ?

L’arrivée d’un premier enfant engendre-t-elle d’autres changements ?

Du point de vue successoral, l’arrivée de l’enfant va déshériter les parents et/ou les frères et sœurs du couple. L’enfant est un

Il existe différentes solutions pour organiser la détention de la résidence principale de couples non mariés : démembrement croisé, tontine… D’une manière générale, le recours à un testament est indispensable pour assurer la protection d’un conjoint non marié.

Olea Patrimoine - 57 rue Paradis Marseille 6ème - 09 81 82 60 02 // 06 28 35 54 38

Le Moment

L’Atelier de la Cuisine

Tous les samedis, ces ateliers sont ludiques et conviviaux. Pour Christian Ernst il est important de prendre confiance en soi et d’avoir le sourire ; ne l’oublions pas, quand on cuisine c’est pour faire plaisir et se faire plaisir !

Consultez le programme sur le site et réservez votre place ! Macarons, flans de brocolis, accras de morue, déclinaisons de poires... de bonnes idées.

ème

5 Place Sadi Carnot - 2 04 91 52 47 49 www.lemoment-marseille.com

6 Bd st Bruno - 4ème 04 91 36 18 09 www.latelierdelacuisine.com

photos par By R

Désormais les chefs sont à porté de fouet ! De plus en plus de restaurants ouvrent partie de leur cuisine pour proposer des ateliers aux particuliers mais aussi aux entreprises, à moins que ce ne soit un chef qui vienne dans votre cuisine... Nous avons sélectionné pour vous quelques bonnes adresses d’ateliers culinaires pour vous amuser entre copains et apprendre les bons tours de main !

Ateliers Culinaires

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Yvan Cadiou Cuisinier créateur, inspiré par le vallon des auffes, un univers à découvrir !! www.yvancadiou.com

Delouss Atelier de pâtes suivi d’un dîner, passez y déjeuner un midi pour avoir plus de renseignements !

5 rue Dieudé - 6ème 04 91 91 65 14 www.delouss.com

La Cerise sur le Gâteau cours de cuisine par Jérôme Cellier 19 rue St Jacques - 6ème 06 79 65 27 41

By R Malicieuse petite fée de la cuisine, Raphelle vous propose des ateliers entre copines à la maison. Pleine de bonnes idées Raphaëlle se fera un plaisir de vous donner quelques secrets pour cuisiner des petits plats délicieux...

Vous vous souvenez d’elle dans le CM#3 ?

06 63 11 45 57 saveurs-itinerantes.com byraphaelle.blogspot.com

à la maison a st uc es et le s R et r o uv ez le s ul ie G en ce da ns sé le ct io ns de J ’ à C ôté L a C u i si n e d e d is à 1 1 h 0 5 to us le s Sa m !

M é d i t e r r an ée 3 e c n a r F r su

Et si on faisait un atelier à la maison ? Avec les enfants, entre copines ou bien toute seule pour préparer un repas de famille... Un petit bouquet de table printannier, c’est du bel effet surtout quand on l’a fait soi-même ! Fastoche ! La preuve avec Julie Gence de France 3 Méditerranée qui nous dévoile ses petits secrets à retrouver dans l’émission La Cuisine d’à Côté.

Votre matériel : • de la mousse synthétique (dans les magasins de loisirs créatifs ou chez votre fleuriste) • du feuillage (du jardin) ou de la mousse naturelle (pour cacher la mousse synthétique) • de l’eau • des fleurs !

• des récipients bas (pour ne pas cacher les convives) • des ciseaux • un grand couteau

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On choisit son récipient et on coupe la mousse synthétique avec le graaaaand couteau pour qu’elle entre parfaitement. Attention, il ne faut pas mettre la mousse à ras bord, elle ne doit pas se voir au final !

On verse de l’eau pour bien imbiber la mousse synthétique.

A présent on coupe les fleurs pour ne garder que quelques centimètres de tige avant de les piquer dans la mousse.

Avec le feuillage on pique chaque feuille afin de tapisser la mousse synthétique. Si l’on préfère la mousse naturelle, on la dépose simplement sur la mousse synthétique, avant de piquer les fleurs !

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Tous les délires sont possibles, pas besoin de se ruiner en fleurs, on peut tout simplement utiliser les feuilles de l’ananas prévu pour le dessert en décoration de table ! Fanes de carottes, radis piqués dans la mousse, pâquerettes du jardin ou plantes aromatiques, à vous de composer. On évitera toutefois d’acheter des fleurs trop odorantes, qui pourraient indisposer les invités pendant le repas.

Le chic du chic, le fin du fin, enfin plutôt le plus amusant c’est d’avoir son propre atelier à la maison. Pour peu que vous ayez un peu de temps de temps en temps, votre atelier occupera au mieux votre temps.

Tous les loisirs créatifs et les activités manuelles aident à la détente. Les moments de concentration et de création sont de véritables moteurs pour le développement personnel. L’expression et l’exploration de vos qualités (patience, minutie, inventivité...) stimulent votre confiance en vous et procurent un état de bien-être. Ce peut être considéré comme un exutoire ou bien un révélateur de talent. Un retour soudain à la simplicité naturelle de la maternelle avec l’autorisation incontestable de jouer avec les outils de la maîtresse... un vieux phantasme quoi !

Perles, peinture, poterie, sculpture, bricolage, scrapbooking, autant d’activités qui demandent de l’espace. Et un espace ludique que l’on puisse laisser en l’état, tel le chateau de la Belle au Bois dormant, de façon à pouvoir se replonger dans l’ouvrage sans perdre un instant. Si l’atelier est dédié, il faut toutefois s’astreindre à un minimum d’organisation. Tiroirs étagères, boites et vieux pots de confiture, un univers baroque qui fera rêver votre entourage !

Au jardin

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Avoir un beau balcon fleuri ou pire encore un beau jardin bien entretenu, c’est du boulot. Et qu’importe l’ardeur à la tâche, si l’on a pas les connaissances, les fleurs bouderont. Il existe donc des stages organisés par le CFPPA (Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole) pour le grand public.

Le programme donnera les secrets pour avoir la main verte : les techniques de taille des rosiers, la création et entretien des gazons, l’entretien du jardin, créer son potager... Et pour aller plus loin, il y a même des ateliers pour avoir de bonnes relations avec son chien, bien nourrir son chien et son chat, ou encore découvrir la maréchalerie !

Comptez environ 30¤ par personne pour une demi-journée (4h) à Gardanne.

CFPPA de valabre à Gardanne Chemin de Gardanne (entre l’écomusée et Carrefour) 04 42 58 46 41

Le 13 mars : journée portes ouvertes au cfppa Valabres (de 9h à 17h) !

Ateliers créatifs

Pour les loisirs créatifs, nous avons trouvé des ateliers qui sont originaux, à des prix tout à fait raisonnables et très très pratiques. Pas besoin de faire une liste du matériel qu’on estime nécessaire, ni de se déplacer, l’atelier est directement installé dans le magasin Cultura.

Un véritable atelier installé au cœur du magasin, avec son lot de feuilles multicolores, de ciseaux en tous genres, de supports divers et variés, de pinceaux, etc. L’atelier comprends les fournitures de base, mais chacun travaille sur son projet et peut en toute liberté se servir en rayon (et régler toutefois en sortant bien évidemment !). Cela permet de faire un premier usage des outils avec les conseils bienveillants de l’animatrice. Pour le scrapbooking par exemple, libre à vous de venir avec vos photos pour débuter un projet d’album.

Tous les mois le programme est affiché en magasin : décor du bois, peinture et collage, perles et bijoux, scrapbooking, peinture sur porcelaine, travail de pâte Fimo… Il y en a pratiquement tous les jours, et souvent plusieurs par jour !

L’ambiance studieuse et conviviale, le décor coloré et créatif, tous les ingrédients sont là pour se délasser et retrouver une certaine gaieté enfantine. Selon le thème de l’atelier l’âge minimum varie de 6 ans à 12 ans, et il est même possible d’organiser des anniversaires pour enfant.

Ces ateliers durent de 1h30 à 4h, et il y a au maximum 6 participants de tous âges.

Cultura La Valentine Centre CCial La Valentine Traverse de la montre Marseille 11ème 04 91 87 93 10

Carnet d’adresses

Photo, peinture, sculpture, écriture, à vous de choisir et de trouver des adresses et des thèmes qui combleront vos envies. Inventez des ateliers avec vos amies, demandez à votre fleuriste de vous apprendre à faire des bouquets, faites de la pâte à sel avec les enfants, gardez vos pots de yaourts pour construire des petits trains, offrez des pêle-mêles ou des assiettes hand-made à vos amis...

Atelier Sculpture Les ateliers de la Méditerranée Michel Belity 6 rue neuve Ste Catherine 06 16 61 91 20

Atelier Scientifique Le printemps des chercheurs 2010 du 6 au 17 avril à l’Alcazar. Ateliers pratiques, démonstrations. Adulte et 12 ans et +. Thèmes : Alimentation / Cerveau / Climat / Ecologie / Terre

Art-thérapie & Couture, Atelier luminaire, Cosmétique naturelle, Thé Shiatsu & bricolage... Demandez le programme tous les samedis un atelier différent pour vous évader autour des loisirs créatifs écologiques et du patrimoine méditerranéen. Attention c’est sur inscription !

Association Caravane-Kafila Les ateliers de la Méditerranée 126, avenue des Chartreux 4ème 04 86 95 17 44 // www.ateliers-mediterranee.org

14 Cours Belsunce - 1er 04 91 82 81 45

Ateliers Bricolage

Ateliers Photographie Vol de nuit Organisation de journées autour de l’image le dimanche 2 Mai de 10h à 17h Organisation de stages Vacances de pâques du 6 au 9 avril et du 12 au 15 avril.

6 rue Sainte Marie 5ème 04 91 47 94 58 // voldenuits2001@hotmail.com

Leroy Merlin organise chaque semaine des ateliers pratiques pour que vous puissiez vous lancer sans peur de rater car dans l’atelier ça n’a pas de conséquence ! Installer un arrosage enterré, appliquer des peintures à effets déco, poser des spots encastrés...

Leroy-Merlin - Avenue François Chardigny La Valentine - 11ème 04 91 19 56 00 www.leroymerlin.fr

Camàyeux Il s’agit d’une plate-forme qui met en lien les photographes avec les différents marchés, mais qui sensibilise et éduque aussi le grand public et plus particulièrement la jeunesse.

55 avenue de Valdonne 13ème 09 71 35 24 69 www.camayeuxmarseille.com

Atelier Ecriture Cédric Fabre propose des ateliers collectifs pour dérider votre plume !

06 85 90 71 32

Quartier

Aigo = eau en provençal. C’est de là que vient le nom des Aygalades. Si aujourd’hui l’urbanisation et l’industrialisation demandent aux jeunes beaucoup d’efforts pour se figurer le quartier dans les temps passés, nombre sont encore ceux qui ont connu dans leur enfance la « coulée verte ».

Il y a tant à dire ! M. Ciabattini (président de l’Association des Amis des Aygalades) et son ami M. Marletti (président du CIQ) sont tous deux passionnés par l’histoire riche de leur quartier. Depuis plus de 30 ans, ils collectent avec soin tout ce qui concerne le coin, de la Préhistoire à nos jours. Leur collection recèle des trésors comme un cadastre napoléonien ou encore un livre de 1819 (édité à 50 exemplaires) intitulé « Les Aygalades, un village provençal » du Baron Périer.

Ceux qui ne savent rien pensent que les Aygalades c’est l’autoroute entourée de HLM. FAUX ! Savez-vous que l’autoroute Nord est venue naturellement se loger le long du ruisseau des Aygalades ?

Ce ruisseau est même en réalité un fleuve, car il se jette dans la mer : initialement vers la Joliette, puis après déviation, à Arenc. Aujourd’hui les bords ne sont pas entretenus et par conséquent dangereux, mais peut-être que dans un avenir proche…

Le monument le plus vu et le moins connu.

De l’autoroute Nord, vous pouvez distinguer sur la falaise, des ruines qui tiennent là en équilibre. Il s’agit d’un prieuré de moines Carmels. En 1238, les moines du Mont Carmel, chassés de Palestine, se réfugient aux Aygalades. A cette époque, le vallon est verdoyant, le ruisseau en

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Les Aygalades

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inonde régulièrement le fond permettant des cultures abondantes, et un élevage prospère.

Mais, me direz-vous, qu’est-ce que les moines Carmels sont venus faire aux Aygalades ? Certes le lieu ressemblait à leur mont d’origine, mais il y a une légende prégnante qui veut que Marie-Madeleine soit passée par là en allant faire pénitence à la Sainte Baume…

Entre le tunnel de St Antoine et les Crottes, il y a une vingtaine de grottes naturelles, certaines de plus de 40m.

L’une d’entre elles abrite une statue de Marie-Madeleine plus grande que celle de la Sainte Baume.

Cette grotte était cachée dans l’église des Aygalades, et fut redécouverte et restaurée dans la deuxième moitié du XXème siècle.

Aujourd’hui on peut la visiter.

Une légende qui draine des moines, des moines qui construisent un prieuré, une église, un village... l’histoire du quartier est née.

Au XVème siècle le Roi René se fait construire un pavillon de chasse non loin du prieuré. A la fin XIXème, il y a là des prairies, des forêts… et de beaux châteaux : c’est un lieu de villégiature des grandes et riches familles marseillaises. Le Comte Jules de Castellane possède un de ces castels, ainsi que sa fille, la Marquise d’Estourmel.

Les deux demeures étant séparées par une dense forêt et longeant le ruisseau.

Dans les années 1940 le Pavillon de chasse du Roi René, devenu propriété de la famille Falque est détruit pour laisser place à l’autoroute. Reste aujourd’hui les écuries, classées monument historique et abritant l’entreprise Colas. Au fil des quelques années d’expansion économique et de pénurie de logement d’après guerre, c’est quasiment l’ensemble du quartier qui est modifié.

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(suite) Les Aygalades Aujourd’hui survit encore la Bastide de la Guillermy. De l’autoroute en sortant de Marseille, elle est sur votre droite, avant le pont ferroviaire, légèrement en contre-bas. Construite en 1668, elle a successivement appartenu à de grandes familles provençales : Fonscolombe, Rousset, Rouart…

2013 L’avenir du quartier se joue peut-être autour de cette bastide. Les projets Euromediterranée, du forum mondial de l’eau en 2012 ainsi que Marseille-Provence CEC 2013, pourrait aider le quartier à retrouver la majesté qu’il a perdu en 50 ans. Les ruines du Prieuré devraient être rendues accessibles aux visiteurs ; les rives du ruisseau réaménagées pour en faire une promenade verdoyante, un grand ensemble aquatique ; et la bastide restaurée pour devenir une maison d’associations, une salle d’expositions qui permettrait de dévoiler entre autre les trésors cachés des Aygalades… Tout est à faire pour redonner à ce quartier, déjà

habité pendant la préhistoire, ses couleurs d’autrefois. Dans l’avenir l’autoroute sera bien moins bruyante (grâce notamment aux véhicules électriques), le quartier retrouvera sa tranquillité et son attractivité. Espéronsle, 2013 devrait sonner la renaissance des Aygalades. Reste plus qu’à attendre quelques années avant de pouvoir retourner se promener aux Aygalades comme le faisaient nos grandsparents avant nous...

Association des Amis des Aygalades 04 91 60 97 74 CIQ Aygalades 06 34 45 49 73 www.lacitedesartsdelarue.net

Mon quartier

Entre la Pointe Rouge et les Goudes, la Madrague de Montredon est un typique quartier marseillais gorgé de caractère. Florent, alias Johnny, figure phare connue de tous le dit bien « Même le soleil si pur, si radieux, sourit un instant en voyant notre village, car par tous les temps il envoie son rayon lumineux, c’est sa manière à lui de nous rendre hommage. » Un parfum d’authenticité que la Madrague se bat pour préserver. La mutation a commencé.

A l’origine la Madrague c’est quoi ?

Petit village d’ouvriers où tout le monde se connait, la vie y est simple, l’esprit chaleureux. Un lieu convivial, comme on les aime sous la chaleur de Marseille. Les habitants travaillaient pour la plupart dans l’une des trois activités qui étaient à elles seules les principales sources de revenus, faisant vivre le quartier.

125 hectares de nature, lacs et vue sur les collines, pour décompresser de l’agitation de la ville. Se balader ou se divertir à vous de choisir ! Aire de jeux, parcours d’accrobranche, sentiers de rando, centre équestre, tables de pic-nics...

Rassurez-vous, tout l’héritage de la Madrague n’a heureusement pas disparu. La pêche, activité importante pour l’époque, a persisté, et reste un élément à part entière, constituant en grande partie le visage du quartier. Logique, quand on sait que la « madrague » est en fait le nom d’un ensemble de filets, qui servait à attraper les thons rouges approchant de la côte... C’est pourquoi en Méditerranée il existe plusieurs endroits du même nom, à St Tropez ou à St Cyr les Lecques. Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à Marseille. A l’heure actuelle ce sont 14 pêcheurs qui subsistent malgré les difficultés actuelles du métier, dans le petit port de la Madrague de Montredon. La pêche, indissociable de notre belle ville, perdurera encore longtemps espérons le, surtout à la Madrague où elle illustre quelque peu ce coté pittoresque qui nous plaît tant.

par Chloé Duprat

Restaurant chaleureux surplombant une plagette. Cadre idyllique, accueil convivial, poissons excellents et planchas divines, on adore. Pour un déjeuner sympa ou en soirée avec ambiance romantique, tous les goûts s’y retrouvent. - 15, rue des Arapèdes - 04 91 72 68 04

Il y avait tout d’abord l’usine de la verrerie. La colline pour seule voisine, l’industrie qui était comme vous l’avez sans doute deviné, liée à la fabrication du verre, connu des jours heureux jusqu’en 1959. Date à laquelle le bâtiment fut détruit, pour faire place aux logements et à la résidence que vous connaissez peut-être.

La Madrague

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Malheureusement certains ne peuvent pas en dire autant. La plus ancienne des usines de Marseille, n’est plus. Installée depuis 1784 à la Madrague l’usine Legré-Mante employait à ses débuts 140 ouvriers. L’unique site de production d’acide tartrique en France a connu un réel essor en 1840 avec l’arrivée des eaux par le canal de Marseille.

Mais au fil du temps, le développement des machines et des technologies ont entrainé une réduction du personnel, le nombre de salariés tombant à 48 en 2008. Jusqu’alors c’était 5000 tonnes annuelles d’acide tartrique et de sels dérivés qui étaient produits et exportés à 75%. Contre toute attente en juillet dernier, l’usine détenue par le groupe Margnat a fermé ses portes après plus de 200 ans, emportant avec elle le souvenir d’une époque désormais révolue.

Un évènement qui a marqué les esprits. Au bar Amical à l’heure de l’apéro, notre Johnny local se souvient « Avant on devait attendre une table pour pouvoir jouer aux cartes tous ensemble. Aujourd’hui on est quatre à se retrouver pour une partie ». Lui qui fait partie du Comité de quartier essaye tant bien que mal de faire revivre cette ambiance familiale en passe de se perdre. Mais ne soyons pas trop pessimistes, la Madrague a plus d’un tour dans son sac ! Sous l’œil bienveillant de la Bonne Mère, le quartier est toujours un

endroit où il fait bon vivre. Les anciens sont encore là, fervents gardiens des souvenirs d’autrefois, aux côtés des minots qui prendront un jour la relève. Des petits nouveaux débarquent dans le village, lui redonnant du pep’s. La Madrague se transforme, la forme change mais le fond reste le même. Eté comme hiver, le soleil nous réchauffe le cœur et hop, dès que les beaux jours arrivent on profite de la mer sans modération. Lunettes, bronzette, serviettes, se donnent rendezvous sur la plage de la Verrerie, bien à l’abri des regards indiscrets. De l’Abri Cotié en passant par Chez Dédé pour un karaoké, les soirées sont des plus animées. Eh bien sûr, on n’oublie pas de passer chez Bella Pizza histoire de se ravitailler. Et si le cœur vous en dit, bien d’autres choses sont encore à découvrir… On se languit l’été à la Madrague, eh ma foi, c’est qu’à Marseille on ne s’ennuie pas !

Les 111 quartiers de Marseille

Jardins

C’est l’arrivée du printemps et le retour des fleurs. A cette occasion la ville de Marseille lance un concours pour inciter les Marseillais à prendre soin de leurs plantations et embellir la cité ! Le principe est simple, il suffit de s’inscrire avant le 23 avril 2010 dans une des 6 catégories : - Jardins visibles de la rue - Décorations florales en bordure de la voie publique - Balcons, terrasses, fenêtres, murs - Fleurissements collectifs : immeubles ou rues - Ecoles Ensuite, c’est à vous de jouer pour que vos plantations soient du plus bel effet ! Le jury, présidé par Madame Laure-Agnès Caradec (Adjointe au Maire déléguée aux Parcs et Jardins, aux Espaces Naturels, à la Piétonisation et aux Pistes Cyclables, à la Voirie, à la Circulation et au Stationnement), est constitué de professionnels de l’horticulture, d’élus des mairies de secteur, de techniciens et personnels de la Direction des Espaces Verts et de la Nature. Le jury se rendra aux adresses indiquées par les candidats pour juger les jardins et balcons. le bulletin d’inscription est téléchargeable sur www.marseille.fr

Partout, dans tous les quartiers, Marseille recèle des jardins cachés, invitant à la sieste ou à la contemplation, à la rêverie ou à l’extase...

Jardins

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Et que met-on dans son jardin ?

Jardin ou terrasse, il faut choisir des meubles d’extérieur. En fer forgé, en bois exotiques ou en plastique, il y en a pour tous les goûts et pour toutes les bourses ! Ce qui compte c’est d’entretenir une fois par an pour le bois, de protéger ses meubles en plastique et de vérifier si la rouille n’a pas de vélléité sur vos chaises en fer forgé... Voici une sélection de nos adresses préférées : Fermob - 32 av Jules Cantini - 6ème - www.fermob.com Alinéa - ZI les Paluds - Aubagne - www.alinea.fr Uno Più - 286 av du Millet - Aubagne - www.unopiu.fr Javarhino - 40 rue Antoine Ré - 10ème - www.javarhino13.com

Petites histoires marseillaises pour briller dans les dîners mondains...

La Belle de Mai a perpétué une tradition très ancienne jusqu’à la fin du 19ème siècle : pendant le mois de mai une jeune fille vêtue de blanc était couronnée de fleurs et parcourait le village sur un char pendant que ses amies demandaient de l’argent aux passants d’où La Belle de Mai...

La Vieille Charité a été construite dans le but d’accueillir les pauvres mendiants natifs de Marseille. La chapelle dans la cour fut construite par Pierre Puget. Ce bâtiment fut transformé pendant la guerre 14-18 en caserne, puis plus surprenant en entrepôt de mûrisserie de bananes. Le bâtiment fut classé monument historique et restauré de 1968 à 1986. Aujourd’hui la Vieille Charité abrite de nombreuses expositions ainsi que des musées d’archéologie, antiquité égyptienne, art africain etc.

Le nom de la rue du Panier vient d’une auberge où un panier était suspendu à l’entrée.

Le nom des Crottes signifie grottes qui sont des trous formés par l’exploitation de carrière de pierre, de sable mais aussi tout simplement des grottes naturelles comme on en trouve sur le territoire marseillais.

Le village de st Barnabé tient son nom d’un notaire, Barnabé Capelle, qui acheta une terre et offrit le retable de la chapelle du lieu. En mémoire de sa générosité la chapelle prend le nom de ce saint et par la suite tout le quartier fait de même.

La rue Saint-ferréol s’appelait sous la révolution Rue du Niveau car elle est la seule à Marseille qui n’a pratiquement aucune inclinaison.

par Emy-Line Cault

Le Vallon des Auffes a changé plusieurs fois de noms : Vallon de Garnier, Vallon des innocents, Vallon du Roy. C’est en 1750 qu’il devient le Vallon des Auffes (le pont actuel fut construit en 1863). Auffe vient d’une plante : l’Alfa, dont les feuilles sont utilisées pour la fabrication de sparteries. L’Alfa était autrefois traité par les auffiers, ouvriers en sparterie (objet fait avec des fibres végétales).

Chaque année 100 à 120 petits rats sont admis aux auditions (qui ont lieu en avril ou mai). Sélectionnés pour intégrer l’Ecole Nationale Supérieure de Danse de Marseille dès l’âge de 8 ans, garçons et filles exercent leurs corps et leurs sens artistiques : ils deviendront sûrement des danseurs professionnels. Bienvenu dans l’univers du Ballet National de Marseille.

Le bâtiment de Roland Simounet a des allures méditerranéennes, articulé autour du patio intérieur. Espaces, lumière, l’organisation même de l’édifice est dédiée à la danse et à la création. En 1992 Roland Petit, y avait installé avec bonheur sa compagnie et ses élèves.

Aujourd’hui c’est Frédéric Flamand qui mène tout ce petit monde à la baguette.

En entrant dans ce haut lieu de la danse française on est à la fois saisi par la modernité et la fonctionnalité de l’endroit. Il y a là 9 studios de répétition : un espace de création d’envergure avec en revanche un déficit au niveau de la diffusion.

Aucune salle de spectacle n’est réservée à la compagnie : la Criée, l’Opéra, le Gymnase, le Toursky… toutes ces scènes leur proposent des dates mais aucune ne les accueille en résidence.

Alors Frédéric Flamand a mis en place une astuce : deux des studios fusionnent pour laisser appa-

04 91 55 11 10 à la Penne s/Huveaune 04 91 24 70 42

04 91 54 70 54 à Martigues − 04 42 49 02 00

Ballet National de Marseille

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raître des gradins amovibles, offrant à 300 chanceux par mois la possibilité d’assister à une répétition. Et il faut être assez réactif pour y assister : abonnezvous à la newsletter et répondez rapidement lorsque vous recevez la date !

Frédéric Flamand, c’est un autre belge à Marseille…

Raymond Goetals, Eric Geretz, Frédéric Flamand, même accueil ? Pas tout à fait ! Si son travail est mondialement reconnu et ses créations puissantes, il n’a toutefois pas encore fait chanter les virages du Vélodrome. Mais retenez bien ce nom, car il collabore avec de grands architectes comme Zaha Hadid, Jean Nouvel, Thom Mayne ou Ay Weiwei pour la création de ses spectacles, amenant la danse au cœur de la société.

Le Ballet National de Marseille est la deuxième compagnie française, avec une petite quarantaine de danseurs et danseuses (50% - 50%, oui oui, il y a autant de filles que de garçons, au diable les clichés, la danse ce n’est pas que pour les filles et le foot n’est pas réservé aux garçons !). Luxembourg, Brésil, Pays-Bas, Angleterre, Italie… Ils donnent leurs représentations sur les scènes du monde entier. Les amoureux des ballets connaissent bien sûr, mais vous qui avez vaguement vu d’un œil un jour le Casse-Noisette à la télé, en vous disant que le nom était bien trouvé, vous devriez essayer de vous intéresser de plus près à ces performances qui offrent au public de réelles émotions corporelles !

Et pour 2013, le spectacle devrait être grandiose… mais chuut pour l’instant ce n’est encore qu’un projet…

Lecture

SARVIL - L’oublié de la Canebière de Georges Crescenzo et Michel Allione (Biographie) Une biographie ne peut être une pièce maîtresse de la littérature. Cette fois encore, je n’ai pas boudé mon plaisir.

C’est à un véritable voyage dans notre patrimoine provençal que celle-ci nous convie. Connaissezvous l’œuvre de René Sarvil ?... Non ? Oh, coquin de sort ! Mais, vous ne connaissez que lui ! Auteur, compositeur, il a écrit, pour les plus grands de l’époque (Maurice Chevalier, Edith Piaf, Fernandel, Reda Caire, Tino Rossi, Raimu, etc.) un millier de chansons sur 50 ans, parmi lesquelles : Un petit cabanon, Le chapeau de Zozo, Zou un peu d’aïoli, Le petit bal de la Belle de Mai, Sur le plancher des vaches, Vous avez l’éclat de la rose, Adieu Venise provençale. Si notre Cane, Cane, Canebière fait le tour de la terre, c’est à lui

qu’elle le doit ; et Le plus beau tango du monde c’est encore lui. Sans compter les multiples opérettes, telles : Au pays du soleil, Un de la Canebière, La revue marseillaise et bien d’autres dont les livrets sont curieusement signés Henri Alibert. Cruelle mémoire collective qui perpétue le souvenir du musicien (Vincent Scotto), celui des interprètes, mais oublie le parolier.

Il fallait rendre à « L’oublié de la Canebière » ce qui appartient à René Sarvil (de son vrai René Crescenzo). Ce livre y parvient et ce n’est pas là, la moindre de ses qualités. Je me suis embarqué à bord de ce ferry-boat littéraire. D’un quai à l’autre je l’ai savouré, découvrant, par le menu plus d’un demi-siècle de l’histoire du café-concert et du musichall avec les peines, les succès et les entourloupes. Georges Crescenzo, neveu de René Sarvil a déjà publié La véritable histoire de l’opérette marseillaise dans laquelle il parle un peu de Sarvil, aux côtés d’Alibert et de Vincent Scotto. Cette fois, avec l’aide de Michel Allione, journaliste à La Marseillaise et sans grossir le trait il réhabilite son oncle le grand René Sarvil.

SARVIL L’oublié de la Canebière par G. Crescenzo et Michel allione - Editions Autres Temps - 350 pages - 20 ¤

UN MANAGER DANS LA FRANCE DES TRENTE GLORIEUSES de Claude-Alain Sarre (autobiographie) L’auteur raconte de manière vive et précise son parcours au service des entreprises françaises durant les trente glorieuses. Parcours atypique : Sciences-Po, bachelier en droit, admissible à l’ENA, puis, entré comme employé aux écriture chez Citroën, il en est devenu PDG. Pour avoir entre autres présidé l’Institut de Développement industriel avant d’assumer la Direction générale des Affaires économiques du Patronat

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Lecture

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français, Claude-Alain Sarre a eu le privilège de participer activement, aux grands moments de l’industrie française.

Connu comme l’un des managers de cette période prospère, désigné « homme de l’année » par L’expansion en 1973, il nous livre, à travers sa trajectoire et, depuis la place qu’il occupait strictocensu, son témoignage sur cette période (1950-1990). On ne peut que regretter qu’un regard sur le mouvement social de mai 1968 n’ait pas trouvé place dans ces évocations. Plus que l’Histoire, la

petite Histoire de la direction des entreprises est passionnante. Le vocabulaire est riche, direct et on ne s’ennuie vraiment pas. Des anecdotes pittoresques, comme celle de ce responsable des embauches embarrassé à l’idée de recruter comme simple rédacteur quelqu’un qui a failli être énarque, font mouche. Claude-Alain Sarre nous présente également ses réflexions face à la crise structurelle qui frappe notre monde. Aujourd’hui, ayant pris du recul, devenu docteur en histoire, doctorant en philosophie en préparant une thèse sur « Le statut de l’éducation chez Aristode » il a publié pas moins de dix ouvrages.

Un manager dans la France des trente glorieuses - Le plaisir de servir de Claude-Alain Sarre – Éditions L’Harmattan - 270 pages - 26 ¤

PIERRE BARBIZET - Le chant du piano de Caline Barbizet Curieux sentiment que celui qui m’envahit au sortir de cet ouvrage. Quelque chose qui ressemble à l’envoûtement. Je connaissais (un peu) « les paillettes » et voilà que je découvre le parcours de l’artiste bien sûr, mais également celui de l’homme avec ses certitudes, avec ses interrogations, ses doutes.

Caline Barbizet nous entraîne avec une grande simplicité, sans complaisance aussi dans un voyage d’une infinie tendresse à travers les passions et la vie de son père. Elle chemine avec humilité et rigueur dans la carrière de cet homme hors du commun. Elle n’encense pas, elle narre avec sensibilité et on est pris. Pierre Barbizet

pianiste malgré lui qui devint Directeur du Conservatoire de Marseille, concertiste pointilleux quant au respect de l’auteur, pédagogue qui apprenait en enseignant, humaniste, homme de culture, de générosité, d’humour et de talent. On s’installe dans ce récit comme dans un fauteuil d’orchestre, on écoute parler Caline Barbizet et le pianiste entre en scène. La salle est pleine. « …Pierre a toujours eu le trac… » Il vient au piano, s’assied. Il joue une note. Il n’a rien à faire, ni à jouer fort, ni à jouer piano, toutes les notes sont là.

C’est sublime ! On ne sait d’où vient ce son. Peut-être du ciel !

PIERRE BARBIZET Le chant du piano - Biographie de Caline Barbizet - Éditions Jeanne Laffite – 187 pages - 24 ¤

Désolée les filles, il est marié, deux enfants ! Avec sa voix pleine de force et de douceur, Gérald de Palmas séduit à coup sûr. Son nouvel Album « Sortir » est un coffret de perles. On lui reprocherait presque d’être trop court (11 chansons seulement) ! En attendant les concerts à Aix et Marseille, nous avons passé un sympathique moment en sa compagnie…

Un petit peu quand je parle avec ma sœur qui vit toujours là-bas, et avec ma mère aussi qui est réunionnaise. Ça reste marqué dans l’esprit, quand j’y retourne la musique revient rapidement. Ça vient de la petite enfance et c’est inscrit très profondément.

Vous écrivez des chansons en Kréol ? (rires) non je n’en suis pas capable !

par Julie Mauduy

Vous êtes né à la Réunion, vous y êtes resté jusqu’à vos 11 ans. Ou koz Kréol ?

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Interview

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Pour la première fois une chanson en anglais et en duo avec Eagle Eye ! Comme s’est passée cette collaboration ?

J’ai toujours aimé chanter en anglais pour le fun, mais il fallait une justification pour mettre une chanson anglophone dans un album.

Je connaissais Eagle Eye depuis très longtemps à l’époque de « J’en rêve encore », nous faisions des concerts en double affiche. C’était l’époque de « Save Tonight »…

Nous avions de très bons contacts. Je l’ai rappelé, il avait du temps donc c’était cool.

Oui c’est un départ de l’île de la Réunion. Souvent dans mes chansons il y a des allusions à la Réunion. Plus j’avance en âge, plus les racines se font sentir. Je n’y vais pas assez souvent parce c’est loin.

ciens répètent, et ensuite on enregistre et c’est fait. Soit on enregistre nous-mêmes, on réenregistre, on travaille les sons comme du bois ou comme du métal. C’est un travail de sculpteur. Grâce aux filtres on transforme pour donner des caractères différents aux sonorités. C’est ce que j’appelle la partie bidouillage. J’enregistre une partie de guitare toute simple et on peut la mettre à l’envers, ajouter un filtre qui va mettre en avant une fréquence… avec l’informatique, les possibilités sont infinies.

Le nom de cet album « sortir », on le traduit comment ?

2 ans en studio, sont expliqués par les bidouillages…

C’est sortir d’une façon d’être, de penser, de vivre qui était la mienne jusque là. A 40 ans on fait une crise existentielle, je n’y ai pas échappé. C’est sortir d’un modèle de vie et de pensée. Etre plus en accord avec ce que je pense être au fond.

Intégrer ce genre de chose sans perdre mon identité musicale était certainement la partie la plus dure. Faire quelque chose de complètement différent dans un autre style ce n’est pas le plus compliqué. Garder ma propre identité avec d’autres univers c’est plus intéressant.

« Au bord de l’eau » raconte votre départ de la Réunion ?

Vous avez passé quelques années à Aixen-Provence, est-ce que vous gardez de bons souvenirs de la région ?

J’ai passé mon adolescence à Aix donc j’y ai lié des amitiés qui tiennent encore aujourd’hui, mes plus proches amis, que j’espère garder toute ma vie. Ma mère y habite toujours ! Le concert à Aix est particulier pour moi.

Sur votre site internet on peut lire que l’ambiance sonore de “Sortir”, c’est une acoustique dépouillée et des bidouillages instrumentaux… qu’est-ce que ça signifie concrètement des « bidouillages instrumentaux » ?

Alors je vais essayer d’être synthétique : quand on enregistre en studio, il y a plusieurs façons de faire de la musique. Soit les musi-

2 ans de studio et combien d’écriture ?

3 ans ! Je ne suis pas un rapide. Mais quand on est auteur, compositeur et qu’en plus on veut mettre la main à la pâte sur les arrangements et les instruments… ça fait beaucoup de métiers ! Quand on est simplement interprète, c’est plus rapide, quand il y a 11 personnes qui travaillent sur l’album. Tout seul, on ne peut pas écrire 12 textes simultanément, c’est ce qui fait que c’est long !

Si vous étiez un cahier ?

Je serai un cahier avec des portées et des notes, c’est ce qui me paraît le plus logique vu ce que j’ai dans la tête ! En espérant que ça dure encore longtemps !

Agenda concerts tous azimuts

Nous ne pouvons que trop vous conseiller de découvrir de nouveaux talents, ou d’écouter en live les artistes que vous appréciez. Alors bien sûr ce n’est pas exhaustif, mais c’est éclectique. A vous de choisir !

Festival avec le temps Si vous ne connaissez pas ce Festival c’est que vous êtes Inuits ! Dédiés à la chanson et à la création française d’aujourd’hui, ce Festival est un événement qui fait de plus en plus de bruit. Depuis 1997, le Festival avec le Temps a accueilli plus de 190 artistes comme Pauline Croze, Jean-Louis Murat, Sinsemilia, Arthur H, Emily Loizeau, Vincent Delerm… Le principe de chaque date est simple : une tête d’affiche avec une première partie assurée par un nouveau talent de la chanson française.

Au programme cette année : Da Silva, Miossec, Mickey 3D, Dominique A, Benjamin Biolay, Brigitte Fontaine et Jacques Higelin pour les têtes d’affiche. Parmi les découvertes on notera Cécile Hercule et Rimbaud… du 12 au 20 mars www.festival-avecletemps.com

Jean-Michel Jarre

Terez Montcalm Du jazz a l’état intemporel.

Terez Montcalm a une voix singulière qui vous secoue, qui vous transporte pleine de nuances et de sensations.

Des standards de Billie Holiday à ses propres créations, Terez Montcalm manie rimes et mots avec une touche très stylée. Un concert à ne pas manquer !

Ovni de la scène française, il a de multiples casquettes : auteur-compositeur, créaLe 27 mai à l’Espace Julien teur de concerts d’un genre nouveau, auteur de chansons à succès (“où sont les femmes ?”) et de bandes originales de films. Il est aussi le premier compositeur à faire entrer la musique électronique à l’Opéra de Paris, avec le ballet AOR en 1971. Son album concept « Oxygène » fut une mini révolution et son single un tube mondial. Ses concerts sont gigantesques avec des spectacles de sons, de lumière et de pyrotechnie futuriste autour du monde.

Il fait actuellement un world-tour et sera présent à Marseille pour son concert « 2010 » le samedi 20 Mars. Il est à noter que cette tournée devrait donner lieu à un album d'inédits dont il en présentera quelques morceaux à chaque étape de sa tournée...

Le 20 mars au Dôme

Théâtre tous azimuts

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Côté théâtre, il y a du classique bien sûr mais aussi des créations contemporaines. Humour, drame, réflexions sur la société, purs moments de détente, le théâtre c’est tout ça !

Les amoureux L’histoire de Eugenia et Fulgenzio, deux jeunes adultes, qui vont se marier mais leur égocentricité font que leur relation est volcanique ! Une pièce de Carlo Goldoni, écrivain italien du 18ème siècle, réformateur de la commedia dell’arte. du 4 au 8 mai Théâtre du Gymnase - 4 rue du théâtre français - 1er de 24¤ à 34¤

Le clan des divorcées Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le divorce. Cette comédie met en scène trois femmes différentes mais qui ont toutes un point commun : elles divorcent ! Avec Pascal Légitimus, Claire Gérard, Elodie Van Haezevelde, Alil Vardar, Hazis Vardar.

Du 6 au 22 avril Théâtre de la Grande Comédie 16 Quai de Rive Neuve - 1er

Bel Ami de Guy de Maupassant Le démon de midi L’influence des femmes et l’ascension fulgurante de Georges Duroy, sont les principaux ingrédients de cette œuvre de Maupassant. Sur fond de politique coloniale, on découvre les liens entre capitalisme, politique et presse sans oublier l’emprise des femmes dans les coulisses du pouvoir. Ode à l’arrivisme et à la séduction à dessein, Bel Ami est un classique incontournable brillamment mis en scène par Noëlle Casta.

Du 7 mai au 29 mai Théâtre Athanor

C’est un peu l’histoire de la crise de la quarantaine. Après quinze ans de vie commune et un petit garçon, Anne se rend compte que Julien, son mari, est tombé amoureux. Les thèmes de ce one woman show sont larges comme l’amour, l’amitié, la déprime mais toujours avec le sourire ! du 3 au 31 mars Théâtre de la Petite Comédie 16 Quai de Rive Neuve - 1er - 18¤

Expos My Botanical Garden Un art qui reflète le quotidien.

Denis Hérisson se pique à la sérigraphie, au custom ou encore à la peinture. Les supports et les textures tout y passe. Ce jeune graphiste diplômé de ESACOM s’invente un langage avec les images de tous les jours. C’est un univers graphique que Denis propose dans cette exposition. Le style pictogramme voire publicitaire de ses créations est ancré dans le présent.

Du 3 au 20 mars CentreDesignMarseille – 6 av de la Corse - 7ème // entrée libre

L'OM. 110 Ans. 110 Photographies.

11 Plasticiens marseillais.

A l’occasion des 110 ans du club de football de l’Olympique de Marseille, la Fondation Regards de Provence révèle 110 reproductions photographiques des moments forts du club depuis sa création et met à l’honneur les œuvres d’une équipe de 11 plasticiens marseillais sur le thème du football et de l’OM. Jusqu’au 9 mai Palais des Arts - Place carli - 6ème // 4,50 ¤ - Tarif spécial abonnés à l’OM : 3 ¤

UndArtGround - l’expo qui va vite C’était en décembre dernier. De retour dans sa belle phocéenne pour 2 mois, Julien Cassar (expat à Boston) a eu une idée : mettre en place une exposition-vente d’un genre plutôt rapide, à l’instar de ce qu’il peut voir aux USA. Location d’un local inoccupé depuis des années (remis en état en travaillant d’arrache-pied pendant un mois) ; puis réunion de 7 de ses amis artistes, pour une expo éphémère. Au programme de la soirée de vernissage du vin chaud (il faisait très froid), de la musique, et les artistes qui parlent avec les curieux qui s’attardent dans cette galerie improvisée. A moins de 100¤ par œuvre, le succès a dépassé les attentes. Les tableaux se sont tous vendus car non seulement les visiteurs ont trouvé de belles créations originales, rencontré les artistes, mais aussi payé une somme confortable pour le porte-monnaie par ces temps de crise...

Ce sont ces petits initiatives, aussi menues soient elles, qui font le dynamisme d’une ville. Julien quant à lui, est reparti vers les “states”, avec la profonde envie de voir Marseille révolutionnée par l’enjeu de 2013... Alors à vos idées, à vos curiosités, soyez, soyons créatifs !

Rendez-vous peut-être dans 2 ans pour la seconde édition de cette expo-express.

évènements La Folle Histoire des Arts de la Rue St Cannat, Mallemort, Velaux, Les Pennes-Mirabeau et Saint-Rémy-de-Provence Cet évènement itinérant raconte l’histoire des Arts de la Rue de façon vivante et spectaculaire, à partir du répertoire des compagnies ; de façon ludique et documentée, par son Bus-Expo et des actions spécifiques dans les collèges. En 2008, la 1ère édition de La Folle Histoire des Arts de la Rue était dédiée aux artistes des Bouches-du-Rhône, notamment pour marquer la richesse toute spécifique de notre département et sa légitimité à se revendiquer creuset de cette histoire.

L’édition 2010 s’ouvre aux répertoires d’artistes nationaux et internationaux. Spectacles déambulatoires et théâtre de rue seront présentés dans 5 villes des Bouches-du-Rhône : St Cannat, Mallemort, Velaux, Les Pennes-Mirabeau puis SaintRémy-de-Provence pour le florilège. du 6 avril au 24 mai www.follehistoire.fr

Festival de Bande Dessinée et autres Arts associés Aix-en-Provence Musées, Galeries, cafés, toute la ville d’Aix-en-Provence se pare aux couleurs de ce 7ème printemps de la BD. Pas moins de 60 auteurs (dessinateurs et scénaristes) se retrouveront pour des dédicaces et 13 expositions seront officiellement présentées dans les grands lieux de la ville (entrées gratuites). Tous les fans apprécieront et les novices découvriront les univers de la bande dessinée.

En parallèle l’intégrale de Tim Burton sera diffusée dans la salle Armand Lunel de la Cité du Livre (du 31 mars au 20 avril). De Pee Wee’s Big Adventure à Sweeney Todd en passant par Beetlejuice, Ed Wood, Big Fish et tous les autres... Certaines séances seront suivies de discussions avec des auteurs pour aborder l’univers burtonien.

Et pour clôturer en beauté ce merveilleux festival : chars, masques et costumes viendront parader dans la ville. Le Carnaval d’Aix-en-Provence sous la houlette de François Boucq ce sera le dimanche 25 avril ! du 22 mars au 25 avril à Aix en Provence Rencontres Dédicaces les 9, 10 et 11 avril à la Cité du Livre d’Aix www.bd-aix.com

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par Angèle Du Pontet

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Vous vous souvenez sans doute de “La Boulangerie”, le premier album de la Fine Equipe, et bien voici leur deuxième opus et non des moindres. A partir du 15 mars dans les bacs, le titre c’est “Fantastic Planet” et ça en jette !

Depuis le succès de leur premier album, Radio Nova bichonne La Fine Equipe ! Aujourd’hui “Fantastic Planet” est le résultat d’une collaboration internationale entre 6 artistes venus de divers horizons : Astrid Engberg (envoutante chanteuse Danoise), Mattic (rappeur américain très talentueux présent sur la tournée de Wax Tailor) et Blanka, oOgo, Mr Gib & Chomsk’ de la Fine Equipe. Les enregistrements nocturnes se sont enchainés au studio LFE : Mattic s’est chargé des plans de vol, tandis que La Fine Equipe aux machines, assure la qualité des beats.

Fortement conseillé aux fans de Madlib, Wax Tailor ou A Tribe Called, “Fantastic Planet” se nourrit de diverses influences.

Et c’est avec plaisir que nous embarquons pour un voyage intergalactique à bord du premier satellite de Nowadays Records (label récemment créé par la Fine Equipe).

“Relax your mind”, “That’s what it’s all about”... Bienvenu dans cette galaxie musicale où vous croiserez le hip hop, l’électro, le jazz, la soul ainsi que des météores de sons old school. C’est la French Touch 2.0, et c’est bien frais !

Album

Loin des considérations commerciales, ce disque respire la fraîcheur d'un jazz complètement décomplexé qui a digéré parfaitement ses influences.

Evoquant aussi bien Lalo Schiffrin, Roy Hargrove, le grand Herbie Hancock ou la génération plus électro menée par Erick Truffaz, les compositions de cet opus peuvent rappeler les meilleurs moments de Jazzmatazz, dont l'instigateur de ces volumes mythiques, Guru du groupe hip-hop Gangstarr, serait certainement sensible.

Grâce à des jeunes artistes, allant contre les lois dictées par un conglomérat de maison disques toutes puissantes, la musique a un bel avenir devant elle. C'est tout le mal que l'on souhaite à cette réalisation qui, pour ce printemps, apporte une spontanéité et une stature digne des plus grands.

par Isaac Tatoo Washington

Sortir de nos jours un 1er cd à l'ère du tout numérique reste un véritable défi qui va à l'encontre du bon sens et de la raison.

Electro, rock, jazz ou musique classique toutes les mouvances musicales subissent les affres d'un marché du disque en crise.

C'est dans ce contexte que sort le 1er album de Julien Daïan Quintet & Dj Borz : French paradox.

Chaque année le Salon Nautique de la Ciotat est l’occasion de venir rêver de grand large ou de cabotage et de rencontrer les acteurs majeurs du monde nautique. Cette année un nouveau cap et un nouveau nom : Les Nauticales. Notre territoire est tourné vers la mer, et le salon nautique organisé par MPM le revendique !

Acheter un bateau ou bien admirer de grands sportifs, s’essayer à la glisse ou découvrir les grandes aventures nautiques comme le Tour de France à la Voile, l’Audi Med Cup ou le projet « Marc Emig et moi » en vue du Vendée-Globe 2012 (voir p.76)… Autant de bonnes raisons de venir flâner le long des quais de la Ciotat. Décidément tourné vers la plaisance durable, les animations autour de l’éco-citoyenneté seront au rendez-vous, notamment grâce au Colombus de Jean-Yves Terlain, navire ambassadeur du WWF.

La journée des grands sportifs permettra aux parents comme aux pitchouns de comprendre comment on construit un champion. Les efforts, les sacrifices mais aussi les récompenses et la confiance en soi, l’implication et la passion. La passion vous la retrouverez également au pôle Patrimoine qui réunira pour la première fois le yachting de

Salon Nautique de la Ciotat

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tradition, les « Voiles du Vieux-Port » et des charpentiers marins comme Denis Borg (voir p.77). Car la mer c’est avant tout un appétit d’évasion, une envie ardente de se frotter aux éléments, l’homme et la nature ensemble dans le respect et l’humilité.

En quelques chiffres ce sera 180 exposants, 600 bateaux dont 200 à flot, plus de 50 000 visiteurs attendus. Et comme chaque année des sorties en mer gratuite (sur inscription préalable), des animations pour les petits et les grands, et généralement le ciel bleu et le soleil sont au rendez-vous !

Catherine Chabaud La marraine des Nauticales 2010 défend ardemment de l’éco-navigation !

Catherine chabaud est la première femme à terminer le tour du monde à la voile en solitaire lors de la troisième édition du Vendée Globe 96/97.

En 2002 elle annonce qu’elle arrête la course au large. La navigatrice mais aussi journaliste, consacre son temps à Reporter Bleu, Europe 1, aux conférences et aux séminaires. N’oublions pas qu’elle est aussi administratrice du Musée National de la Marine, vient d’entrer au Conseil Supérieur de la Navigation de Plaisance, et est chargée de mission pour le Grenelle de la mer !

moteurs

04 94 56 37 33 06 81 69 28 79 mys@mediaco.fr www.mediaco-yachts.com

Présenté au Salon Nautique de Paris sous forme de maquette, le Mediaco 45 – c’est son nom –, a été élaboré par le bureau Vaton Design. Depuis la rue Haxo, l’équipe de Gilles Vaton a travaillé notamment sur des carènes originales. Les recherches ont porté sur l’efficacité et la performance. C’est une synthèse des réalisations de l’architecte naval qui a été choisie. Ainsi ce nouveau bateau devrait faire preuve d’une grande stabilité même par mauvais temps.

Selon les calculs, le Mediaco 45 atteindra les 40 nœuds. Sa puissance de 640CV (2 fois 370CV Volvo) est également un atout qui a déjà donné quelques idées aux pilotes de port de Toulon : une version épurée et adaptée à un usage professionnel pourrait équiper des pilotines. Vitesse et stabilité, très bien mais c’est un bateau de plaisance... alors pour nous plaire, le confort a été lui aussi travaillé : élégance et design, avec une grande banquette convertible sur le pont arrière, un bimini top, 4 à 6 couchages et jusqu’à 2 salles d’eau selon la version.

Tout ceci est encore théorique mais le chantier, situé au Bahrein, commence dès le mois d’avril à travailler pour rendre ce rêve à la réalité.

Pour s’essayer à la vie à bord du Mediaco 45, il faudra débourser entre 380 000 et 460 000 euros.

illustrations André Msimon - www.adresimon.fr

Jusqu’ici Mediaco Yachts importait des horsbords haut de gamme produits au Bahrein. Aujourd’hui l’entreprise marseillaise lance la fabrication de son premier bébé : un bateau de plaisance aux caractéristiques bien étudiées pour allier confort et performances.

et voiles Les voiliers de tradition, à admirer pendant le Salon de la Ciotat ou dans le Vieux-Port (près du cntl) sont de majestueuses embarcations qui voguent dans notre imaginaire...

Nul besoin de commentaire !

En allant à la rencontre de Marc Emig, j’avais en tête le cliché du marin solitaire, taciturne, dans la veine d’un Eric Tabarly. Dès les premiers instants, j’ai compris qu’il était tout autre. Premier marseillais à se lancer dans l’aventure autour du monde du Vendée-Globe, Marc Emig a toute la verve, la bonhommie et la sympathie d’un vrai marseillais, avec le talent reconnu d’un vrai skipper. On va leur montrer à tous ces bretons !

Marc Emig est un enfant de Malmousque.

Dès son plus jeune âge il a commencé les régates en optimist… Ensuite il y a eu math sup, math spé et un diplôme d’ingénieur en quelque-chose-de-trop-compliqué-pour-queje-retienne, sans jamais lâcher la voile. Marc courrait en équipe : il a entre autre fini premier du Tour de France à la Voile 1994. Depuis 2003, c’est en solitaire qu’il court (1er bizuth de la Solitaire du Figaro cette année là).

Pour l’Office de la Mer c’est l’un des marins

les plus talentueux de sa génération, alors le Vendée-Globe, c’est pour la gagne qu’il y va. Et il a toutes ses chances !

Ce projet c’est une sorte de rêve. L’Everest de la voile, à portée de main. Mais le tour du monde en solitaire dans un bateau, un rêve ?!

Et bien lui aussi se demande « comment fontils ? », mais avec l’entrainement, le soutien, et son talent, il aura toutes les clés pour s’élancer en novembre 2012.

Les Cahiers vont suivre cette aventure de près, jusqu’au départ. On vous donnera des infos sur la préparation, l’achat du bateau (fin 2010 normalement), la préparation physique, diététique, psychologique, les petits détails auxquels on ne pense pas…

Photo CBW Méditerranée // texte par Julie Mauduy

Marc Emig et moi, ensemble autour du monde c’est le projet de tous les marseillais, y compris des Cahiers ! « Le premier Marseillais dans le Vendée-Globe, c’est mythique, que ce soit moi ou un autre » dit Marc, alors pour que cette réalité soit partagée, il a lancé une souscription. Le principe est simple : chacun peut faire un don sur le site internet. 1,75¤ ou 11¤ ou 162,40¤ ou 487¤… qu’importe le montant le nom de chaque donateur sera inscrit dans la cabine de Marc pour l’accompagner !

Vous auSsi ! z www.marcemigetmoi.com e p i c i t Par et sur Facebook et Twitter www.vendeeglobe.org www.cbw.fr

Portraits des mers

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texte et photos par Julie Mauduy

Un petit bout de monde face au Palais du Pharo et à la Major où le bois se transforme en embarcation rêveuse. Au bout de cette impasse, se tient le chantier naval de Denis Borg. Ici on est loin des grandes grues, on n’est pas dans l’industriel. C’est de la haute couture marine…

En 1956 papa Borg est arrivé de Tunisie avec son savoir-faire de charpentier de marine.

Dès sa plus tendre enfance, Denis arpente ce lieu plein de couleurs, de copeaux, d’outils en tous genres, bercé par les clapotis de l’eau. Alors après quelques années d’études et d’expériences diverses, en 2001, ce sympathique marseillais a repris le flambeau familial. Aujourd’hui il ne se verrait pas faire autre chose.

Son chantier est une EPV : entreprise du patrimoine vivant. Au quotidien, il donne et le plus souvent redonne vie aux traditionnelles barquettes marseillaises. « Le Pointu c’est pour les parisiens », car les navires d’ici ce sont les barquettes, les bettes ou encore les mourres de pouarc… C’est au XVIIIème siècle que les marchands du Sud de l’Italie ont apporté leur savoir-faire et leur main d’œuvre à Marseille. Aujourd’hui encore nos barquettes sont les descendantes directes de ces embarcations.

Deux à trois mois sont nécessaires pour restaurer une barquette, selon l’étendue des réparations. Denis utilise le frêne mais aussi des bois d’importation comme l’iroko et le niangon, imputrescibles et de meilleure qualité encore que le pin de sylvestre. Ces bateaux doivent être solides pour emmener en cabotage dans les calanques, encore quelques générations de marseillais…

Son savoir-faire et ses connaissances font de Denis un homme précieux pour Marseille : il travaille ardemment à la sauvegarde du patrimoine, notamment avec l’Office de la Mer et le CNRS. Pour 2013 il participe d’ailleurs à un grand projet… pas encore dévoilé !

fashion marinières

La marinière c’est ce fameux tricot rayé que vous avez sûrement dans votre garde-robe ou que vous allez bientôt acheter… En simple tee-shirt, tunique ou même robe, la marinière est devenue un basique. D’une simplicité à toute épreuve, rien ne prédisposait cette pièce à un tel succès !

La marinière faisait parti de l’uniforme du marin dès 1858 et évoquait la marginalité. A l’époque elle répondait à des règles très strictes : elle devait comporter 21 raies blanches larges de 20 millimètre et 20 ou 21 raies bleues de 10 millimètres. Les manches devaient contenir 15 raies blanches et bleues (avis à ceux et celles qui veulent compter…). La fameuse devait avoir les manches trois-quarts et son col au ras du cou.

Côté matière c’était du jersey car elle devait avant tout être confortable, et pratique pour la vie à bord et la navigation.

C’est en 1910 que la marinière apparaît dans la mode avec Coco chanel. Elle qui tenait une boutique à Deauville fut inspirée par les allers et venues des marins devant sa vitrine.

Mais le véritable précurseur de la marinière c’est Jean-Paul Gaultier qui en a fait sa marque de fabrique en la réutilisant dans ses collections, sur ses parfums et surtout en la portant lui-même.

Par la suite de grand couturiers intégrèrent la par Emy-Line Cault

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marinière dans leurs collections comme Yves Saint Laurent, Karl Lagarfield, Sonia Rykiel, Chanel ou encore Mickael Kors.

Aujourd’hui on trouve des marinières de toutes sortes : avec épaulettes, sequins, chaines… et à la portée de toutes les bourses. Petit Bateau, H&M, Naf Naf, mais aussi Le Marseillais… autant de marques où vous pourrez vous procurez ou vous re-procurer le fameux tricot rayé !!

par Séverine Manna

Les beaux jours arrivent, et on éprouve une envie de voguer sur les vagues de la grande bleue, cheveux au vent avec l’odeur iodée de l’eau…un doux parfum de liberté s’empare de nos êtres. Prenez les choses en main avec l’apprentissage à la navigation et la location d’un bateau.

Le permis est synonyme de liberté

L’apprentissage peut se faire soit en une semaine soit en un week-end, avec 8h de cours théoriques et d’explications de cas réels, pour que chaque élève soit prêt à naviguer ! Pour la pratique, il est nécessaire d’avoir 3 heures dont une collective et deux autres en individuel !

Photos Julie Mauduy

Le permis bateau côtier est accessible à tous ceux qui sont au minimum âgé de 16 ans et titulaire d’un certificat médical d’aptitude physique. Il suffit de faire une demande d’inscription auprès de son bateau-école et fournir 2 photos d’identité ainsi que les timbres fiscaux de 98 ¤.

on se met à l’eau

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Alors pour tous les angoissés ou tête en l’air, des livres et des sites Internet sont disponibles pour des cours et des exercices d’entraînements, so don’t panic ! Une fois passé l’examen, on peut donc piloter un bateau de jour comme de nuit à partir de 6 chevaux ainsi que les scooters de mer qui eux s’utilisent uniquement de jour.

Voilà le permis en poche, la navigation est possible !

Ceux qui n’ont pas la chance d’avoir un bateau doivent louer une embarcation pour avoir la joie de partir en mer. Il vous faudra organiser votre sortie un peu en avance afin de réserver le type de bateau souhaité. Sans permis, le cabotage reste faisable avec des bateaux de 5 chevaux. Location à la journée, demi-journée ou week-end, c’est à votre guise !

Les règles de sécurité à respecter : les gilets de sauvetage à vérifier, la fusée de détresse et la météo, soyez attentifs pour prendre de bons réflexes !

Quelques adresses www.monpermisbateau.com Bateau-école marseillaise de navigation 21 avenue de Montredon - 04 91 72 51 71 Ambition Mer 2 rue de la Loge 2ème - 04 91 91 09 26 MPS location www.plaisance-services.net - 06 21 56 29 29 Location Barques Marseille 22 rue de la Loge 2ème - 04 91 90 60 79 www.location-barques-marseille.com Soleil Rouge 216 quai du port 2ème - 0800 20 13 20 www.soleilrouge.com

VOCABUL AIRE la proue = l’avant la poupe = l’arrière bâbord = côté gauche tribord = côté droit le safran = partie immergée du gouvernail bout = cordage pare-battage = défenses d’un bateau évitant les chocs entre deux coques ou avec le quai

Où manger tard le soir ?

Brasserie Paulaner - 8 avenue du Prado 6ème-jusqu’à 23h. 04 91 37 95 96 Don Carléone - 128 rue Sainte 7ème-jusqu’à 23h30. 04 91 33 85 24 Mélo Café - 68 cours Julien 6ème-jusqu’à 23h / 2h le we. 04 91 42 77 68 La Tasca - 102 rue Ferrari 5ème-jusqu’à 1h. 04 91 42 26 02 Dos Hermanas - 18 rue Bussy l’Indien 6ème-jusqu’à 01h. 04 91 12 00 23 La Part des Anges - 33 rue Sainte 1er-jusqu’à 02h. 04 91 33 55 70 Le Mas de Lulli - 4 rue Lulli 1er-jusqu’à 6h. 04 91 33 25 90 O’Stop - 16 rue Saint-Saens 1er-jusqu’à 6h30. 04 91 33 85 34 Fuxia L’épicerie - 27 rue Saint-Saens 1er-jusqu’à 1h. 04 91 55 02 63

Epiceries/boulangeries de la nuit Maloula - 130 rue de Lodi 6ème Alimentation de nuit - 30 bd Baille 6ème - 19h-6h Supérette de nuit - 25 bd Baille 6ème - jour + nuit, 7/7 Midnight Express- 8 cours Lieutaud 6ème Boulangerie Au Blé d’Or - 68 bd Baille 6ème 24/24 7/7 sauf mercredi 22h. 04 91 78 22 54

Pour éviter la panne sèche...

4) 91 90 93 88 (6h-21h30 et CB 24/2

Shell - 44 bd des Dames 2ème- 04 e- 04 91 86 46 20 (6h-00h) Total Jarret - 70 bd F. Duparc 4èm ) 04 91 29 42 85 (6h-00h+CB 24/24 eTotal Chanot - 35 bd Rabatau 8èm CB) 4 (24/2 e re de Tassigny 9èm Esso Express - 14 av Mar de Latt 98 02 06 (5h-1h30) 91 04 e14èm ldi Ansa Shell - 41 av. A.

Se déplacer à/de/dans Marseil le SNCF - 36 35 Aéroport Marseille Provence et MP²

- 04 91 14 14 14 www.marseille.aeroport.fr www .mp2.aeroport.fr Métro/Bus/Tramway RTM - 04 91 91 92 10 www.rtm.fr Cartreize - 0811 880 113 Info route - Bison futé - 0800 100 200 (n°vert) Taxi Radio - 04 91 02 20 20 Taxi TUPP - 04 91 05 80 80 Taxi du Soleil - 04 91 03 60 03 Taxi Aéroport Marseille Provence - 04 42 14 24 44

Les utiles en Ur genc

e Pompiers 18 - SA MU 15 - Gendar merie 17 ou 112 depuis un mobil e - Pharmacie de garde 32 37 Centre Anti-Pois on de Marseille 04 91 75 25 25 S.O.S médecins 36 24 ou 04 91 52 91 52 - Enfance maltraitée (n° ve rt) 119 ou 04 91 22 15 52 - SIDA info service (n° vert) 0800 840 800 - Drogue tabac info servi ce (n° vert) 0800 23 13 13 - Alcooliques anon ymes 04 91 42 99 03 - Accueil sans-abris/Samu-S ocial 115 - Urgenc es de la ville de Marseille 08 00 30 63 06 - S.O .S Amitié 04 91 76 10 10 - S.O.S Vio l 04 91 33 16 60 - Tabac info service 0825 309 310 - Allô Mairie 0 810 81 38 13