EDITO
Un numéro pétillant... Tandis que le magazine “L’Ami des jardins” vient de fêter son 1000ème numéro, Les Cahiers Marseillais présentent leur numéro 10 !
c’est le numéro central de nos quotidiens avec le système décimal, c’est le numéro de Zidane, c’est également un symbole de complétude, comme les dix doigts de la main... Bref ce magazine est parfait... ou presque ! On a tenté de faire au mieux disons ! A vous de juger. Sur fond de crise des retraites, de grèves des transports, de poubelles qui s’entassent, nous avons essayé de rassembler des idées positives, des dates pour passer de bons moments, nous avons rencontré des gens sympas, nous sommes sortis entre amis... Encore une fois nous avons essayé de mettre un peu plus de bonne humeur et de gaieté dans le quotidien des Marseillais. Noël, les fêtes de fin d’année, les vacances, les bons repas, la famille et bien sûr les amis, c’est tout ce dont on a besoin entre deux pages des Cahiers Marseillais !
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Julie Mauduy
Les C ahiers Marseillais
Directeur Commercial :
CM#10 - Bimestriel
Yann LECAT - 06 09 11 66 11 yann@cahiersmarseillais.com
w w w . c a h i e r s m a r s e i l l a i s. c o m Fac ebo o k : C a hi ers M a rseillais Twi t t er.c om /ca hi ersmars édité à
20 000 exemplaires par sarl JMYL MEDIA 38 av. Benjamin Delessert 13010 Directrice de Publication :
Julie MAUDUY julie@cahiersmarseillais.com
ont collaboré à ce numéro : Viviane Karsenty / Capucine Imbert / Emy-Line Cault / Eric Péguin / Isaac Tattoo-Washington / Séverine Manna / Julie Bluteau / Emmanuelle Guita / Bénédicte Brun / Julie Gence / Marcelline of Marseille / Emmanuelle Guita Graphisme / Mise en page
Couvertures
Julien Lardet Design - 06 98 61 36 92 Sommaire et illustrations
Bénédicte Dejean Imprimerie
Horizon - Gemenos Remerciements :
François / Eric / Julie / Josiane / JeanPierre / Julien / Manue / Marion / Alain I S S N 2 1 0 3 - 3 3 6 6
Les Cahiers Marseillais
Ce magazine est dédié à la pétillante Fleur qui nous manque.
Asso : Urgence AVC p.26 Magali et Christophe p.28 Un commençant : Café Lulli p.18
Spécialités gourmandes à présenter à Noël p.60
Festival Tous Courts p.52
Lecture p.53
Jean-Philippe Durand p.34
l’humeur de Marcelline p.12
Histoire : l’hôtel-Dieu p.20
Expat : Thaïlande p.10
Des idées !!! p.40 Recettes p.62
Plaisir Collectif p.54
CM#10 nov. - déc. 2010
Marine enfin en cuisine ! p.08
Catégorique ! p.58 Xavier Grindel p.32
Supers Jeux p.42
Le Tarot Marseillais un jeu pour passionné p.44
Ensemble Télémaque p.48
Edito Sous le Sapin Marine enfin en cuisine ! Expat l’humeur de Marcelline Bloggueuses Un commençant Histoire : l’hôtel-Dieu Fils rouges Asso
p.03 p.06 p.08 p.10 p.12 p.14 p.18 p.20 p.24 p.26
Figures Libres Magali et Christophe p.28 Michel Athénour p.30 Xavier Grindel p.32 Jean-Philippe Durand p.34 Jeux et Jouets Bonnes adresses p.38 Des idées !!! p.40 Supers Jeux p.42 Le Tarot Marseillais passionnant p.44
Michel Athénour p.30
Listes des 13 et quelques desserts... p.56 Fils rouges p.24
Culture Ensemble Télémaque p.48 Concerts p.50 Expos p.51 Festival Tous Courts p.52 Lecture p.53 Plaisir Collectif p.54 Desserts de Noël Listes des 13... p.56 Catégorique ! p.58 Spécialités p.60 Recettes p.62 Antisèches de chloé p.66
Sous le sapin... Voici quelques idées pour les grands enfants très sages que nous avons été tout au long de l’année ! Pour un jeune couple qui vient de s’installer, le cadeau incontournable c’est bien la cocotte minute ! Cet ustensile indispensable dont le premier brevet fut déposé en 1927, et qui ne fut pas commercialisé avant les années 50 - aconnu bien des améliorations. Et aujourd’hui la cocotte des années 2010 est révolutionnaire ! Elle nous fait gagner encore plus de temps et du coup elle est plus éconologique : moins d’énergie utilisée et moins d’eau aussi ! Exemple concret : pour cuire 100g de haricots verts, il faut environ 9 min avec la nouvelle cocotte du futur, soit 36% de moins qu’avec la vieille cocotte authentique de maman et 68% de moins qu’avec la casserole de mémé ! Et 500ml d’eau suffisent contre respectivement 750ml et 1300ml… Certe l’investissement est élevé mais une cocotte c’est pour la vie (ou presque) ! Acticook - SEB - environ 200¤
Elle est toute mimi, très design et son nom c’est Pett. Pett comme pet, “animal de compagnie” en anglais. Designée par l’équipe créative de Diesel, cette lampe allie parfaitement le côté industriel cher à la marque, au côté rock tout aussi intrinsèquement lié à Diesel. Déclinée en noir, blanc, turquoise et fuchsia, cette lampe est l’amie idéale de tous les bureau. Abat-jour réglable en plastique et piètement en alu, elle a tout d’une lampe racée qui sublime une atmosphère... En clair elle nous plaît beaucoup beaucoup ! 185¤ Boutique Diesel - 39 rue grignan - 6ème
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Sous le sapin...
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Cahier Général
Voilà une idée qui fera plaisir aux plus jeunes comme aux plus vieux : un atelier d’oenologie ! Et ce n’est pas réservé aux hommes ! Un atelier peut se dérouler sur une matinée, une journée ou même un week-end, c’est vous qui voyez, fonction de votre budget ! L’avantage c’est que Tata Dadet ne choisira plus le vin qu’elle vous sert pour votre anniversaire sur la couleur de l’étiquette... ! A Marseille vous avez le choix, il existe différentes adresses et si le porte-monnaie le permet, vous pouvez même offrir le week-end qui va avec en Drôme Provençale, à Suze la Rousse par exemple, ou bien à Gigondas, voire même dans le Bordelais !
Restaurant La Trilogie des Cépages 35 rue de la Paix - 1er - 04 91 33 96 03 www.trilogiedescepages.com www.toutrouge.com www.terroirexperience.com www.les-aiguieres.com
Agencer les extérieurs n’est pas une mince affaire en terme de temps et de budget également. Alors Noël peut-être l’occasion d’offrir de magnifiques poteries signées Ravel, grande maison aubagnaise qui existe depuis 173 ans ! Ici le modèle Cajou qui s’élance pour porter aux nues une plante grimpante par exemple, mais il en existe tant d’autres.... Poterie Ravel - av des Goums - Aubagne 04 42 82 42 00 www.poterie-ravel.com
Les bons souvenirs en famille, avec les enfants, les petits enfants, tous les cousins ou même avec chéri, s’immortalisent avec des photos. Nos amis américains raffolent de rendez-vous annuels chez un photographe pour un cliché posé et souriant, et pourquoi pas nous ?! Et bien oui, pour Noël vous pouvez offrir une séance photo à vos parents, avec leurs petits enfants, MAIS avec une photographe qui sait saisir l’instant et qui capture dans ses images beaucoup de vie et d’amour ! C’est une idée originale pour un cadeau qui reste à vie ! www.moment-photo.fr
A-t-elle gagné Masterchef ? Je n’en sais rien à l’heure où nous nous rencontrons, et qu’importe ! La jolie Marine a déjà réussi sa reconversion, pour le plaisir de nos papilles... Est-il nécessaire de la présenter ? Etrangement non, car nombre d’entre vous a suivi son aventure dans Masterchef (émission diffusée sur TF1 cet automne), et alors que nous faisons des photos au “Cabanon Design” rue St Jacques, les passants s’arrêtent pour l’observer à travers la vitrine.
Cette aventure hors du commun lui a permis de connaître la satisfaction du résultat abouti, de découvrir le travail en équipe, et à présent quand elle dit “ma vie c’est la cuisine”, on ne peut que la croire tant elle est touchante de sincérité, d’humilité et d’émotion. C’est aussi ça la cuisine !
par Julie Mauduy
Ce concours télévisé s’est présenté comme un accélérateur : son congés formation avait été refusé par l’Education Nationale, alors quelle aubaine ! “L’objet [de Masterchef] n’est pas la formation, mais en cuisinant tous les jours avec des conseils formateurs de grands chefs” ça aide quand même ! Aujourd’hui Marine officie aux Grandes Tables de la Friche, où elle est stagiaire ! Notre Marseillaise prépare son CAP de cuisine qu’elle présentera en candidat libre. Son plan de carrière commence à se dessiner : pratiquer au contact d’autres chefs, intégrer des brigades, faire ses armes dans différentes cuisines, bref ouvrir son resto ce n’est pas pour tout de suite nous dit-elle !
Sa cuisine est inspirée de l’Asie mais aussi de l’Italie, la viande “n’occupe pas une place centrale” dans ses recettes, d’ailleurs voici deux recettes végétariennes...
Les Grandes Tables 41 rue Jobin - 3ème 04 95 04 95 85 lesgrandestables.com
et son blog bellelurette.fr
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Les petits plats de Marine
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Cahier Général
Expat
Allo, allo, Marseillais, Marseillaises du bout du monde, racontez-nous votre chemin ! Nous voici en Thaïlande sur l’île de Koh Samui où Nikita est installée depuis 11 ans. Elle vit une existance zen, en apportant du rêve aux touristes... Tout un programme pour cette Marseillaise qui a décidé de changer de vie ! Qu'est ce qui vous a amené là-bas ?
Vous avez immédiatement décidé de rester et de créé votre société ? Comme ma vie en France n’avait plus aucun sens, j’ai donc décidé de venir vivre ici après de nombreux voyages dans la même année. J’ai d’abord ouvert un beauty salon et après deux ans j’ai décidé d’aller travailler au japon. De retour à Koh Samui j’ai eu des jets ski ; j’ai aussi eu en gérance un bar, et après quelques réflexions, j’ai enfin décidé d’ouvrir ma compagnie et de servir les touristes français principalement, et de partager ma propre expérience de la Thaïlande avec toutes les astuces pour ne pas perdre de temps et d’argent bien sûr ! Ouvrir Nikita Show Room m’a permis de vivre ici et faire ce que j’ai toujours eu envie de faire depuis toute enfant : apporter aux gens du rêve !
Quels sont les principales différences entre Marseille et Koh Samui ? oh la !!! Très grosses différences de vie ! Ici la qualité de vie est essentielle. Les thaïs ont
Par Emmanuelle Guita
J’ai quitte la France à cause d’une séparation avec mon ex-mari, qui lors d’un de nos voyages en Thaïlande en famille, un jour décide de partir seul pour faire du shopping. Je l’ai rejoins pour la Saint Valentin et.....horreur !! J’apprends qu’il est avec une fille thaïlandaise d’un des plus gros gogo bar de Bangkok. Et le comble : je vois sur la table de nuit un imprimé de l’ambassade de France pour ramener une thaïlandaise…
www.nikitashowroom.com
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Expat
P 11
Cahier Général
toujours le sourire et ne sont pas du tout stressés ! Les démarches professionnelles sont très faciles et ne demandent pas des jours d’attente pour ouvrir un commerce. Les locations d’appartements ou de villas sont réglées en un seul jour : on paie et on a les clefs, pas de caution, une simple photocopie de passeport !! L’Asie est zen, et lorsqu’ on commence à voyager, on se rend compte qu’il y a vraiment une différence de comportement. Les gens deviennent froid et méchants en Europe dû à la qualité de vie qu’ils ont (boulot, métro, dodo) et même en vacances sur la côte d’Azur, ils oublient de sourire quand on leur demande un renseignement… Ici il n’y a pas d’agression et pas de vols ! On ne met jamais un anti vol à un scooter, on ne ferme presque jamais nos voitures et nos maisons !!! Et à Marseille malgré les services de la ville, les rues sont sales à cause des ordures. J’ai été choquée cette année !!
Quelles relations entretenez-vous avec Marseille ? Je suis toujours heureuse de revenir voir ma famille et mes nombreux amis. Mais au bout d’une semaine mon île me manque ! J’ai de nombreux clients Marseillais qui viennent à Koh Samui et avec qui je garde de supers relations. Je rentre le moins possible en France sauf pour voir ma famille et ma fille !
Retrouvez toute l'actualité des tendances sur www.madmoisellejulie.fr Tendances, Mode, Luxe, Calme et Volupté...
Non, vous ne lirez pas sur ces deux pages les mots : « grève », « poubelles » ou encore « froid hivernal ». Les 6 découvertes de cet automne sont une évasion des sens et de l'esprit vers un pays nommé rêve : du design, de la mode, de la bonne musique, des beaux bijoux et toujours des nouveautés... Enjoy ! Mode & Défilés > Aviatrice ou transalpine Place à deux tendances phares de la saison, aperçues sur les plus grands défilés. D'un côté le blouson d'aviateur, pièce phare du dressing de la modeuse Alexa Chung, repris par les plus célèbres designers comme Isabel Marant (photo) ou Burberry. De l'autre, le pull alpin, aux motifs tout droits venus des sports d'hiver, qui ont notamment inspiré Proenza Schouler (photo) ou D&G. La bonne nouvelle : on les shoppe dans les grandes enseignes comme Zara sans plumer son porte-monnaie !
Mode & Design > Love Helmets Jamais une balade en scooter n'a été aussi tendance. Les Love Helmets sont la création d'une jeune entreprise marseillaise. Le principe ? On personnalise entièrement son casque, du motif jusqu'à la nuque, en cuir, à sequins ou en vinyle. Les designs soignés et colorés sont signés Anthony Dettori. Grâce au Helmets Configurator, on voit directement le résultat avant de l'acheter sur la boutique en ligne. www.lovehelmets.com en vente chez Oogie Lifestore à La Bergerie et à l’Ornythorinque
Musique > Andromakers Tout droit venues d'Aix en Provence, Nadège et Lucille, deux jeunes artistes talentueuses, proposent un son électro pop inspiré des précurseurs du genre, telles Cocorosie ou Au Revoir Simone. Sélectionnées par le concours CQFD des Inrocks, elles se préparent à sortir leur premier EP en novembre, et seront sur la scène de Seconde Nature le 12 du même mois. http://www.myspace.com/andromakers
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Cahier Général
Nouveaux créateurs > Björkvin Depuis 2005, ce duo de créateurs danois livre des collections pour homme et femme entre streetwear et causal chic. Tee-shirts sérigraphiés et colorés, vestes réversibles et robes féminines ont débarqué depuis peu en France, dans des boutiques triées sur le volet. Des essentiels et des basiques pour mettre un peu de couleurs vives dans nos quotidiens. À Marseille, on les retrouve notamment chez Oogie. www.bjorkvin.com Oogie Lifestore, 55 cours Julien - 6ème
Luxe & Co > Gas Bijoux débarque rue Paradis Déjà 40 ans que la marque marseillaise Gas Bijoux nous pare de ses boucles d'oreilles, de ses sautoirs et autres bracelets. Même les stars, comme Eva Longoria, ont succombé à leur beauté. Une nouvelle adresse vient d'ouvrir à Marseille, rue Paradis, juste à côté de la boutique Gas by Marie, au numéro 106. Dans un espace épuré, moderne et féminin, on y retrouve les éditions limitées, les dernières collections comme la ligne Safari. Et on ne loupera pas le mur de grisris où sont exposés les bijoux porte-bonheurs. À noter qu'une boutique en ligne ouvrira bientôt ses portes sur le site de la marque. Nouvel Espace Gas Bijoux 106 rue Paradis - 6ème www.gasbijoux.fr
Nouveauté > Classe Affaire Une envolée pop au son des dernières nouveautés : c'est le programme concocté par l'équipage de la nouvelle émission de Radio Grenouille, Classe Affaire. Un jeudi sur deux, de 20h à 21h, l'équipage, composé de Lord Library, Monsieur Clouseau et Madmoiselle Julie, fait un point sur les dernières sorties d'albums et les labels phares. Escales coups de coeur, atterrissages en douceur... On retrouve également chaque jour toutes les sélections de l'équipage musical sur la page Facebook “Classe Affaire”. Attachez vos ceintures ! Sur le 88.8 FM www.grenouille888.org Les jeudis 11 et 25 novembre et le 9 et le 23 décembre
ns la mode a d e in uc p a C é r Qu’a repé ces temps-ci ?
bloggueuse
La Perle Petits créateurs et grands joailliers ont choisi cet hiver la perle. Perle d’eau douce ou de Tahiti, perle baroque ou perle gold, elle devient star, se fait shootée et pose sur papier glacé. Morganne Bello la démocratise. Dinh Van la magnifie. La jeune Maison Claverin frappe encore plus fort avec une perle qui devient rock et charme, chic et trendy. La perle contraste avec le côté « trash » d’une petite tête de mort en or ou elle adoucit une petite étoile diamantée. En collier, bague ou bracelet, osez la porter et n’ayez pas peur d’un look BCBG !
Bracelet Dinh Van
Bijoux Claverin en vente Printemps la Valentine chez Lulli - 1er chez Frojo - 6ème www.dinhvan.com
Mes Mocassins pour un look preppy On a porté des ballerines. On a essayé des derbys. On a cherché des richelieus. On a vu, vu et revu dans les magazines les baskets compensés d’Isabel Marant, les Clarks à semelles compensées en crêpe, et la version habillée de la chaussure de montagne !!!!!!!!!! Baaaahhh !! Ok on peut suivre la mode, mais pas à tout prix quand même ! Pour un look chic et preppy, à la Alexia Chung, il nous faudra une paire de mocassins. Bien entendu, on évitera le look coincé en associant ses chaussures à tout tailleur et autre petite robe classique. Le mocassin se portera avec un jean slim ou boyfriend, de préférence court ou retroussé et s’assortira à un tee-shirt oversize et un blazer plus chic ! De Tod’s à Sebago, en passant par GH Bass, Jonak, Zadig & Voltaire et Zara, vous n’aurez pas de mal à trouver chaussure à votre pied !
par FranKc Orsoni
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Cahier Général
A cette époque, Marseille est déchirée dans la lutte qui oppose le parti des ligueurs1 et du parlement face à celui des royalistes et bigarrats2… Je sais, vous vous demandez bien de quoi je suis en train de parler : où veut-elle en venir ? Un peu de patience je vous prie, j’y arrive ! Depuis la mort de Charles IX (roi de France de 1560 à 1574), la lutte des deux partis déchire la Provence : le premier, celui des ligueurs, souhaite comme roi le cardinal de Bourbon3 ; quant au second, il reconnaît Henri IV4 (vous savez, celui assassiné par Ravaillac !). Cette division remet en cause l’attachement de la Provence au royaume de France. Je passerai ici sur de nombreux détails afin d’en arriver à ce qui nous intéresse. A Marseille, lors des élections d’octobre 1589, c’est le parti des royalistes qui l’emporte, commerce oblige ! Cependant, le 20 février 1590, après une première tentative avortée, Casaulx5 s’empare de l’hôtel de ville avec sa milice et avec l’aide de quelques canons… : il devient alors le maître de Marseille pour cinq ans. Elu premier consul de la ville en octobre de la même année (il le restera jusqu’à sa mort), il devient le maître légal de la cité et décide de ne pas perdre de temps : il commence par se débarrasser de ses anciens alliés, le duc de Savoie6 et la Ligue, en repoussant leurs armées qui tentaient d’envahir la ville, et repousse également une attaque du parti opposé7. Casaulx manque d’argent et la guerre ruine le commerce de la cité : les impôts augmentent, les notables et marchands commencent à quitter Marseille pour la Ciotat et Toulon, plus tranquilles. Au fur et à mesure que la pauvreté de Marseille augmente, Casaulx voit son principal soutien, la base populaire, lui faire défaut. Dans ce contexte difficile, accompagné de la radicalisation de son régime,
texte par Bénédicte Brun - photo ©Romain Foucque
L’hôtel-Dieu est né en 1593 de la fusion des hôpitaux Saint-Jacques de Galice et celui du Saint-Esprit. Mais il faudra attendre près de 3 siècles avant de voir s’ériger le monument tel que nous le connaissons aujourd’hui. Afin de bien comprendre comment l’hôtel-Dieu a vu le jour, un petit retour en arrière s’impose : plongeons dans l’histoire de Marseille !
Histoire
Aujourd’hui, dans la perspective de Marseille capitale européenne de la culture 2013 et dans celle de décrocher le forum mondial de l’eau au printemps 2012, l’Hôtel-Dieu se verra transformé en palace 4 étoiles. Tous les éléments anciens classés devraient être conservés, tout comme ceux représentatifs de l’image de la région, comme la pierre provençale ; les jardins devraient être aménagés et un espace muséal aura pour fonction de rappeler l’histoire de l’Hôtel-Dieu. Le futur Hôtel devrait comprendre des salles de conférence, deux restaurants (un restaurant gastronomique et une brasserie), un spa, 20 suites appartements et 140 chambres. On peut se demander pourquoi un tel bâtiment, appartenant au patrimoine public, échappe encore aux Marseillais et nous ne pouvons que regretter, à mon sens, que la Ville n’en ait pas fait un musée (denrée rare chez nous…).
1. La Ligue catholique (ou Sainte Ligue ou encore Sainte Union), parti ultra catholique, voulait mettre fin au protestantisme en France. Son succès fut tel qu’elle mit en danger la monarchie, parvenant même à chasser le roi Henri III (roi de France de 1574 à 1589) de la capitale. Elle déclina face aux succès du roi Henri IV (roi de France de 1589 à 1610). 2. Surnom des royalistes 3. Charles Ier de Bourbon (1523-1590) était un prince de sang de la maison des Bourbons ; il devint, durant les guerres de religion, l’un des chefs les plus éminents de la Ligue et fut même proclamé par celle-ci, lors de l’avènement de son neveu Henri IV en 1589, roi de France sous le nom de Charles X. 4. Henri IV, roi de Navarre (Henri III de Navarre, 1572-1610) puis roi de France. Protestant avant d’accéder au trône, il dut se convertir au catholicisme afin d’être accepté en tant que roi. Il signa l’édit de Nantes (1598), qui autorisait la liberté de culte dans tout le pays pour les protestants et mettait ainsi fin, temporairement, aux guerres de religion. Il fut assassiné par un fanatique, François Ravaillac, le 16 mai 1610. 5. Charles de Casaulx (1547-1596) : capitaine de la milice bourgeoise de Marseille, il prit la tête du parti des ligueurs. 6. Charles Emmanuel Ier de Savoie (1562-1630), duc de Savoie et prince de Piémont (1580-1630) : allié à l’Espagne, il profita des guerres de religion pour s’emparer du marquisat de Saluces en 1588 et reçut des ligueurs le titre de comte de Provence en 1590. 7. Casaulx et Marseille durent également faire face au comte de Carcès, chef de la Ligue en Provence, qui tenta lui aussi de s’emparer de la ville : le 6 août 1592, les deux armées s’affrontèrent aux pieds de la porte d’Aix. 8. Jean-Baptiste Mansart de Jouy (1705-1779), architecte français, petit-fils de Jules Hardouin-Mansart (1er architecte du Roi Louis XIV).
texte par Bénédicte Brun - photo ©Romain Foucque
le premier consul se soucie de la santé publique (nous y voilà !). Afin d’en faciliter la gestion, il fusionne les hôpitaux du Saint-Esprit et de SaintJacques de Galice et entreprend les travaux du futur hôtel-Dieu. Sa construction est plutôt lente : décidée en 1593, elle n’est toujours pas achevée en 1618. Agrandi à partir de septembre 1692, il est décidé, suite à un don de l’abbé de saint-Victor en 1723, de tout reconstruire selon les plans de l’architecte Hardouin-Mansart8. Il s’agissait de rivaliser avec les hôtels Dieu de Lille et surtout de Lyon, dessinés par ses homologues de l’Académie royale d’architecture. Cependant, les difficultés financières stoppèrent le projet de Hardouin-Mansart en 1788 : son hôtel n’était qu’à moitié réalisé. Il fut réaménagé entre 1860 et 1866 par l’architecte des hôpitaux de Marseille, Blanchet. Le résultat est aujourd’hui devant nos yeux : c’est là que les pavillons aux extrémités des deux ailes furent construits, ainsi que la surélévation d’un étage. L’Hôtel-Dieu fut enfin inauguré par Napoléon III, le 15 novembre 1866. A partir de la fin du XXème siècle, l’établissement a servi à l’enseignement de professions médicales et paramédicales jusqu’en novembre 2006. Ajoutons enfin qu’il est classé monument historique depuis le 14 octobre 1963.
Fil Rouge
Marc Emig, premier Marseillais en lice pour le Vendée-Globe, et grand chouchou des Cahiers Marseillais avance dans sa préparation ! Mais l’infatigable enfant de Malmousque est également un homme au grand coeur qui va donner de son temps au Téléthon 2010 ! Alors qu’il se ressource en cueillant des champignons en Pour soutenir Marc Emig même à Noël ! Bourgogne, Marc fait un point sur son implication dans le Téléthon. “Je navigue souvent en solitaire, donc sur la terre ferme, j’ai besoin d’être en contact avec les autres, de me En association avec la célèbre sentir utile, et en accord avec mes valeurs”. Tout d’abord et incontournable marque Le il va passer du temps avec les bénévoles et avec les en- Marseillais, le projet Marc Emig fants. “C’est extrêmement dur de voir des enfants qui et moi propose des polos pour souffrent de maladies génétiques, de problèmes qu’on homme (25¤) et des débardeurs ne peut soigner” et sa participation au combat se fera pour femme (20¤) à l’effigie de l’aventure. Une idée de cadeau de par le rire, l’échange et les sorties en mer ! Noël qui permet de contribueren Durant la Foire de Marseille, une opération Téléthon’g plus à l’engagement de Marc Emig a permis à des centaines de Marseillais de dessiner dans le Vendée-Globe 2012. sur des tongs blanches. Le gagnant de ce concours On peut les commander par le site marcemigetmoi.com, mais on les partira donc sur les flots avec Marc Emig ! trouve également dans le magasin Evidemment il n’y aura pas que ça, le programme Le Marseillais du Vieux-Port. La de ce premier week-end de décembre sera chargé mais “c’est surtout aller vers autres, qui me tarde”. gamme a été dessinée par l'agence CBW et fabriquée par le Marseillais. www.marcemigetmoi.com
En clair, c’est le must-have de tout Marseillais qui se respecte : solidaire de ses sportifs et fier de tout ce qui peut valoriser sa ville ! Alors qui n’est pas encore équipé ?! par Julie Mauduy
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Fil Rouge
P 25
Cahier Général
texte et photos par Julie Mauduy
Episode 3 Souvenez-vous, le projet Prôtis a pour but de reconstruire avec les méthodes antiques, un ou deux bateaux, répliques des épaves retrouvées derrière la mairie. Le CNRS travaille donc avec le chantier naval de Denis Borg pour mettre en marche ce beau projet. Côté mortaises et tenons, Denis et Thierry ont avancé. Oui vous savez les tenons viennent s’emboîter dans les mortaises et le tout est tenu par des chevilles de bois. Et c’est aujourd’hui sur ces chevilles que l’on s’attarde car elles doivent être « tronconiques ». En clair c’est un cône, mais octogonal… ouais bon, il y en a 4000 au moins à fabriquer à la main, et avec des outils proches de ceux de l’antiquité… On approche de la fin de la phase expérimentale, bientôt ce sera la construction ! Les bois qui permettront de construire seront livrés en novembre (du pin d’Alep et du chêne vert). La marine nationale et plus particulièrement le Capitaine de vaisseau Patrice Robert, commandant de la Marine à Marseille, a dégagé une partie des terrains pour stocker tout ça. Et oui, c’est volumineux ! Le CNRS filme et photographie toutes les phases pour garder en mémoire et produire un film documentaire scientifique à portée ethnograhique. Et peut-être qu’un documentaire grand public verra le jour sur ce projet hors du commun. Il faut préciser que dans les pays nordiques, la reproduction de bateaux viking est aujourd’hui «acquise ». Mais chez eux il n’y a pas eu la même rupture technique dont nous parlerons au prochain épisode…
L’association Urgence AVC a un rôle important d’information auprès du public sur les AVC. Dans la prise en charge de cet accident, le facteur temps est primordial et l’entourage doit pouvoir réagir vite. Rappelons que les AVC sont la 3ème cause de décès et 1ère cause de handicap en France. Il existe deux types d’AVC : lorsque le caillot obstrue une artère cérébrale, on parle d’un AVC ischémique (80% des cas) et le second cas est dû à la rupture d’une artère cérébrale, il est dit AVC hémorragique. Merci
L’association est en étroite collaboration avec la société « Olea medical », implantée à La Ciotat, qui met au point des logiciels d’imageries cérébrales « qui aident les médecins à faire une analyse rapide et plus précise » explique le président d’Oléa médical et trésorier de l’association Fayçal Djeridane. Un AVC peut arriver à n’importe quel âge, c’est pourquoi il faut connaître les symptômes. Savoir déceler un AVC permet d’adopter la bonne conduite. Si une personne éprouve d’une manière très soudaine des difficultés ou une impossibilité à se mouvoir soit de manière générale soit d’un côté du corps ; rencontre des troubles de la parole ou une perte de la vue, il faut immédiatement composer le 15 (SAMU) qui mettra en place avec un service neurovasculaire un plan d’urgence.
transmettent aux bénévoles qui www.urgence-avc.org l’information !
par Séverine Manna
Urgence AVC (accidents vasculaires cérébraux) est une association qui informe des dangers des AVC avec le concours du professeur François Nicoli, du centre hospitalier universitaire de la Timone, responsable du service des urgences Neurovasculaires.
Figures Libres
faciliter la vie des gens Rencontre à quelques jours du lancement de Mymarseille.com, avec les créateurs de ce nouveau site qui révolutionne l’immobilier. Oui, rien de moins ! Je ne peux que vous conseiller de le tester, moi en avant-première je l’ai adopté ! Reste plus qu’à trouver le budget pour acheter une maison... D’où est née l’idée de créer MyMarseille.com ?
C : C’est du service aux particuliers. Soigner les intérêts des particuliers. En gros on prend le contrepied du BonCoin parce qu’on ne vend pas un vélo comme une maison. Et puis on a constaté qu’en Angleterre 95% du marché immobilier passe par les agents professionnels contre 50% seulement en France. C’est qu’il y a un problème ! A mon sens, les agents immobiliers n’apportent pas de service supplémentaire qui amène à se dire “j’ai besoin d’un professionnel”. Aux Etats-Unis l’agent immobilier s’occupe même du transfert des factures d’électricité, des assurances.
par Julie Mauduy
Christophe : Je vis à Marseille depuis une dizaine d’années. Je travaillais dans une boîte d’internet, et à mes heures perdues je faisais un peu d’immobilier à titre personnel. Je me suis très rapidement rendu compte de la pauvreté des annonces sur internet. Avec toutes les possibilités offertes par cet outil, c’est dommage de ne pas en dire plus. Souvent je me déplaçais pour rien : une fois arrivé devant le pas de porte je savais que ça n’irait pas. C’est une perte de temps et d’énergie incroyable ! Il n’existe aucun site avec des annonces transparentes : géolocalisation, visite 3D, de bonnes photos haute définition, des plans… Magali : Après les années de réflexion de Christophe, nous avons travaillé ensemble sur ce projet qui a mis 18 mois à aboutir. Je venais du marketing sportif...
Le concept de Mymarseille c’est quoi alors : leboncoin.fr ou bien une agence immobilière ?
CM#10
Figures Libres
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M : Le fondement c’est de tout faire pour faciliter la vie de la femme enceinte qui cherche un appartement rapidement, en lui fournissant tous les outils.
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En fait vous avez créé l’agence immobilière qui manquait ! M : Nous avons fait un benchmark (étude s'appuyant sur plusieurs expériences étrangères de projets déjà réalisés ndlr.) et il n’existe nulle part dans le monde un équivalent avec les mêmes prestations. C : l’objet c’est vraiment apporter du service aux gens. Notre cible n’a pas le temps : pas le temps de visiter ou pas le temps de mettre en vente… C’est une nouvelle génération qui a des attentes et qui n’est pas non plus prête à payer une commission pour rien. M : On n’ouvre pas une agence immobilière lambda. Mymarseille.com c’est une plateforme qui techniquement est un condensé de tout ce qui se fait de mieux dans le monde. Comme ça évolue en permanence, on évoluera aussi pour être toujours au top des technologies. Et par ailleurs notre zone c’est Marseille : tout Marseille mais que Marseille !
Mais alors comment ça marche si j’ai une maison à vendre ? C : Il y a 4 packs : le premier est gratuit et correspond à une annonce de particulier à particulier. Ce sont vos photos, vos mots… Ensuite il y a le pack Malin avec votre annonce mais un photographe professionnel vient faire des photos de votre bien, une visite virtuelle et un plan. Pour un acheteur, c’est important d’avoir ces paramètres. Et puis il y a deux packs plus professionnels. Le premier avec un mandat non exclusif, le second avec un mandat exclusif. Dans les deux cas, nous mettons le photographe à disposition, nous rédigeons l’annonce, nous commandons tous les diagnostics (obligatoires même pour la location dès janvier 2011 ndlr.), le détail du métrage Carrez par pièce, la hauteur sous plafond, les sols, les huisseries, les charges (il y en a tellement qu’on a dû couper ! ndlr.)… Ce sont des annonces très précises. On propose déjà beaucoup de services, au fur et à mesure on en développera d’autres comme le home-staging par exemple. M : Tout dépend ensuite de l’état d’esprit du vendeur, mais le fait d’être sur un site unique permet de naviguer facilement d’un pack à l’autre. Et par exemple pour la location, une fois que l’annonce est créée, elle peut être activée ou désactivée à volonté selon si le bien est loué ou pas.
Quel est l’intérêt de la géolocalisation ? C : Si le propriétaire ne souhaite pas mettre l’adresse exacte, l’acheteur potentiel peut savoir à 50m près où ça se trouve. Notre carte est interactive, on peut voir les transports en commun, les théâtres, les écoles… et on peut même calculer la distance entre deux points, par exemple entre le bien à vendre et votre travail ! M : Dans la partie recherche vous pouvez également taper le nom d’un quartier pour voir les annonces qui s’y trouvent ! Ce n’est pas tout un arrondissement qui intéresse les acheteurs généralement. Et puis lorsque vous changez les critères de recherche la page ne recharge pas, les modifications se font en direct… En fait, on a mis en place tous les outils pour que la recherche sur Mymarseille.com soit simple, pratique, efficace et agréable.
Figure Libre
Se lancer... Vous ne le connaissez pas, mais il est déjà entré dans votre vie un jour. Michel Athénour est un serial-faiseur-de-site-internet. Non, il n’est pas webmaster, il est créateur... et chef d’entreprise ! Vous êtes co-fondateur de Cityvox que tout le monde connaît, était-ce votre premier projet et comment est-il né ? Oui, c'était mon premier projet. A l'époque j'étais consultant, et j'ai croisé la route de 3 autres personnes qui avaient à peu près mon âge, et qui avaient travaillé ensemble à l'organisation de la Coup du Monde 1998. On était en pleine euphorie internet, juste avant que n'éclate la bulle, et on sentait bien qu'il y avait des opportunités extraordinaires. On ne savait pas faire grand chose, on n'avait pas de compétences particulières sur le Web... mais tout monde était comme nous ! Alors on s'est lancés. Et ça a donné Cityvox.
Quelle était votre formation ? ESCP Europe. A l'époque ça s'appelait ESCP, avant ça Sup de Co, après ça ESCP-EAP. Ne me demandez pas comment ça s'appellera dans 5 ans : je n'en sais rien !
Cityvox a été racheté par Orange en 2008, avez-vous immédiatement développé d’autres sites internet ? Quasiment. En septembre je quittais Cityvox, en octobre je partais en Patagonie, et au bout de 3 semaines je n'avais qu'une envie : rentrer et recommencer à lancer des sites internet... La société a été créée le 19 décembre.
C'est à la fois un guide et un comparateur. On analyse l'offre des principaux acteurs du marché en Europe, on compare les prix et les disponibilités : ça, c'est le comparateur. D'autres le font également, mais on va un peu plus loin, car on compare plus d'hôtels (plus de 100 000 en Europe !) ; on est totalement transparent vis à vis des internautes (c'est assez rare ...) et on a conçu des pages très simples, qui font vraiment gagner du temps. Plus important encore : on fait un vrai travail d'éditeur, pour identifier les meilleures adresses, celles qui sortent du lot, pour répondre à des besoins très précis chez la majorité des internautes (exemple : 10 hôtels romantiques à Honfleur, pour tous les budgets), et on dit clairement les plus et les moins des hôtels qu'on a sélectionnés. Un peu comme le font les guides... papier !
Chambresapart.fr puis Hotelhotel.com, c’est une irrépressible envie de vacances ? Peut-être ! J'ai longtemps vécu à Nice, qui est tournée vers le tourisme, où on a un peu l'impression d'être toujours en vacances. Et j'ai même travaillé comme chasseur bagagiste dans un hôtel niçois, comme job d'été. Peut-être que ça vient de là ? C'est vrai que, des deux sites,
par Julie Mauduy
Pouvez-vous nous parler d’hotelhotel.com ?
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www.chambresapart.fr www.hotehotel.com
Chambresapart.fr est vraiment le site "plaisir", celui que j'aurais aimé trouver pour mon usage perso, et qui n'existait pas. Hotelhotel est plus généraliste, plus fonctionnel, plus classique finalement.
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Lorsque vous naviguez sur internet, êtes-vous satisfait des sites internet que vous visitez ? Pas toujours non, car j'ai souvent du mal à m'y retrouver, alors que je suis moi-même sensé m'y connaître. Il y a encore beaucoup de progrès à faire en terme d'ergonomie, de transparence, etc.
J’imagine que vous avez d’autres idées à développer, êtes-vous de ceux qui ont toujours de nouvelles idées ? Oui, plein ! Notamment sur Iphone (et Android) : il y a de nombreux services à développer, mais je n'arrive pas à tout faire. La vraie valeur, ce n'est pas l'idée, mais son exécution. Je crois que c'était d'ailleurs le sujet de l'un des premiers billets du blog Autrement... (http://www.autrementleblog.fr/la-genese-dune-idee/)
Si vous étiez un cahier... Vous seriez un blog ? Non, je serais un cahier. Je veux dire, un vrai cahier, avec du papier, une couverture, mon nom sur dessus, et beaucoup de notes manuscrites...
être en quête d’innovation... Hyper tendance, les couleurs du béton ciré envahissent nos intérieurs. Et saviez-vous qu’une entreprise aixoise crée, fabrique et distribue des bétons cirés pour Monsieur et Madame tout le monde ?! Alors nous sommes partis à la rencontre de Xavier Grindel, grand manitou des bétons cirés Mercadier... Comment avez-vous atterri dans le béton ciré ?
Comment vous est venu l’idée de monter votre société ? Avec ma femme, nous avons décidé de changer de vie. On s’est installés dans notre maison de campagne à Aix-en-Provence. Pour redécorer la maison on a eu besoin de conseils de déco sans passer par un décorateur. Il y avait un manque de ce côté-là, alors elle a ouvert une boîte de décoration puis un point de vente de peintures Farrow Ball (UK). C’était un concept “faites-le vous-même” avec des conseils. Elle faisait en parallèle du conseil en licence de marque, puis elle a senti émerger la demande de Béton ciré. Elle a cherché et n’a rien trouvé, c’était un secteur verrouillé au niveau des particuliers. Alors j’ai ressorti les cahiers d’ingénieurs pour créer, les mains dans le béton dans le garage. C’est comme cela que l’on a vendu notre 1ère gamme. Et elle existe toujours !
Texte et Photos par Julie Mauduy
Je suis à l’origine ingénieur. J’ai fait une école de Commerce et j’ai travaillé dans le Marketing. J’ai été Directeur Europe des licences de Disney pour les produits de décoration de la maison.
Vous avez rapidement rencontré rapidement le succès ?
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Cahier On a fait notre trou parce qu’on était les 1ers sur le marché des particuliers, avec Figures Libres vidéo et mode d’emploi. En plus on a démarré avec un panel de 60 couleurs, alors que nos concurrents faisaient du béton ciré avec 6 couleurs. Il y a énormément de concurrents, il faut toujours être en quête d’innovation. On est arrivé au bon moment. C’est un univers nouveau, n’importe qui peut faire du béton ciré. Dans quelques années, il y aura des normes fixées par le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment). C’est un tout petit marché avant gardiste, les architectes ne préconisent que très peu le béton ciré.
Qu’est ce que c’est le Béton ciré ? C’est un produit de recouvrement qui est une alternative à la moquette, parquet, carrelage. A l’origine il était utilisé dans des lieux publics puis il est entré dans des appartements, lofts, etc… On travaille la chape, la dalle d’origine, on lisse et on cire pour protéger. Mais le gros défaut, c’est que les gens pensent que le béton est un cache misère. Aujourd’hui, on propose des produits qui s’appliquent sur 2 à 4 mm pour recouvrir un sol existant par exemple. On a plus de 100 coloris à présent.
On peut mettre du béton ciré partout ? Le Béton ciré tient sur tous les supports rigides (hormis le plastique). Vieille tables de cuisine en mélaminé, agglo, médium, carrelage... Le tout c’est que le support soit stable. Si le support se fissure, le béton ciré se fissure...
Vous avez créé un centre de formation au béton ciré ? Oui, il y a 3 ans on a lancé une marque pour les professionnels, avec des contenants différents. La galère c’était surtout pour les artisans : il fallait ouvrir un centre de formation pour eux. Leurs clients non satisfaits se détournaient du béton ciré. Et depuis on propose aussi des modules pour particuliers, des sessions d’une journée ou 2. Avec l’agrément centre de formation professionnelle les salariés peuvent passer par le CIF (congé individuel de formation).
Vous “agréez” des artisans ? Le système de partenaire applicateur n’est pas une agrément mais l’idée c’est que chaque année il doivent faire une journée de formation, des chantiers avec nos produits, satisfaire les clients, et travailler en conformité avec nos recommandations.
Comment nommez-vous vos couleurs ? Derrière chaque couleur, se cache une histoire. Par exemple “Bioutifoul” qui est un rose indien, est dû à un voyage ; “Trop c’est trop” est un très beau vert, mais personne n’achètera jamais cette couleur (rires) ; “Tino Rosso” c’est un rouge créé pour un chantier en Corse ; “Nini” c’est ni blanc, ni gris... C’est mieux que des chiffres impersonnels !
www.mercadier.fr
Êtes-vous un homme de l’ombre ? Oui et non. J’ai toujours été quelqu’un de très sérieux, rigoureux, qui ne cherche pas à tout prix la reconnaissance ou l’exposition médiatique. Ça n’a jamais été mon moteur. J’assume d’être sur devant de la scène et je ne me sens pas frustré en dehors. J’ai conscience d’être un privilégié, d’avoir la chance de vivre de ma passion. Le reste est accessoire.
lorsque ça marche moins bien. Ils ont peu de porte de sortie. Moi, même quand j’ai commencé en pro ça restait accessoire et c’était le jeu qui primait. Je me disais : j’ai une embellie c’est super, j’ai eu la chance de goûter à ça mais bon même si ça ne dure pas ce n’est pas grave !
Le haut niveau était-il votre objectif ? Votre carrière professionnelle, quand débute-t-elle ? A 23 ans. J’ai signé tard mon premier contrat professionnel. Je n’étais pas en centre de formation, j’ai passé ma maîtrise en 82. Je jouais au Toulouse Fontaines Club et j’ai commencé à jouer en professionnel avec une licence amateur alors que j’étais encore étudiant. Je pense que ça a été une chance puisque j’ai pu vivre une adolescence et une vie d’étudiant que les footballeurs actuellement ne connaissent pas. Ça a énormément apporté à ma carrière : beaucoup de recul sur la profession, beaucoup moins de pression aussi. De nos jours, les jeunes entrent à 15 ans dans un centre de formation, ils vivent football tous les jours, ils ont la pression lorsqu’ils ont des pépins ou
Pas du tout. Je suis originaire de Lyon et lorsque je jouais à l’OL à 18 ans, ils estimaient que je n’avais pas les capacités pour devenir professionnel. Comme la politique du club est de privilégier les jeunes qui ont un potentiel pour être pro, on m’a envoyé une jolie lettre en me disant qu’il fallait que je trouve un autre club. Je suis parti à Toulouse pour mes études, et de toute façon le foot pro, même si j’en rêvais, c’était un monde inaccessible.
Quelles sont les capacités que vous avez dû développer pour progresser ? J’avais des capacités d’endurance et techniques puis une fraîcheur mentale et une motivation à toute épreuve. Je jouais chaque match comme si c’était le dernier. Et ça a été comme cela pendant longtemps : que ce soit mon premier match pro, mon premier
par Eric Peguin
Oh Bonne Mère ! Je suis attendu par Jean-Philippe Durand au centre d’entraînement de l’Olympique de Marseille ! J’ai la pression… pas comme lui apparemment. C’était une de mes idoles en 93, j’oublie toutes mes questions... que faire ? Tout simplement le fan ! Je lui parle de sa carrière, son poste, Marseille, tout y passe !!! Il répond sans détour et me livre son analyse pleine de sagesse et de professionnalisme. Un pur régal !! Morceaux choisis…
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match en 1ère division, en coupe d’Europe, en Equipe de France, c’était pareil. Je me disais c’est super d’arriver là, même s’il n’y en a qu’un ce n’est pas grave. Je dédramatisais les situations ce qui ne m’empêchait pas d’avoir la motivation !
Quelles ont été les rencontres qui vous ont permis d’intégrer le haut niveau ? La personne numéro 1 est mon père qui était professeur de gym. Il m’a inculqué le goût de l’effort, du sport, du dépassement de soi et une hygiène de vie. Il était très rigoureux. J’ai été initié à beaucoup de sports avec des valeurs nobles.
Vous restez à l’OM en D2, pourquoi ce choix ? Je suis arrivé à l’OM en 91 avec un profil atypique pour le club. Pas forcément une personnalité qui rentre dans le moule marseillais. Mais finalement je m’y suis senti vraiment bien. L’amalgame entre ma capacité à prendre du recul et le chaudron marseillais a fait un bon mix. J’étais très à l’aise à la fois dans le club et dans cette ville. Dans les moments difficiles, je me sentais même plus à l’aise que dans les moments faciles. J’étais imprégné. A la base j’y avais signé pour un an et ça a duré 6 ans en tant que joueur. J’avais l’impression que c’était un choix écrit. Pour moi, c’était une année en 2ème division et de toute façon on allait remonter ! Je ne me voyais pas partir même si j’ai eu des offres pour rester en 1ère division. C’est difficile à expliquer mais au fond de moi je savais que l’histoire n’était pas finie.
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autour de Rolland Courbis et je n’avais pas la place dans son staff. Le club avait de grandes ambitions niveau marketing, commercial, image de marque et produits dérivés car c’était un club neuf. Quand on a gagné la Coupe d’Europe, au siège il y avait 5 salariés ! C’était un club “amateur”. Il fallait structurer, et M. Roussier m’a proposé de travailler dans ces axes intéressants. Pouvoir toucher un autre domaine à l’intérieur d’un club de foot, je trouvais ça très bien. J’étais là au démarrage d’OM TV... Je découvrais un monde passionnant !
Quel message faites-vous passer aux jeunes joueurs qui rêvent d’être pro ? Rêver c’est bien, ça donne une motivation, un but. Mais avant tout il ne faut pas se déconnecter du monde dans lequel on vit. Même si le foot pro et les clubs font tout pour que les joueurs soient assistés dans un monde clos, je crois qu’au contraire il faut tout le temps s’ouvrir, s’intéresser à ce qui se passe car de toute façon à un moment on revient à la “vraie vie”. L’entourage à un rôle majeur à jouer. En étant sur le devant de la scène, médiatisé, on a la tête qui enfle un peu, c’est humain. La preuve, des grands chefs d’entreprise qui deviennent présidents de club et qui pètent les plombs aussi car ils sont médiatisés. A la tête de leurs multinationales ils n’avaient pas la même pression. Ils ont 40, 50, 60 ans, de l’expérience… alors on peut imaginer ce qui arrive à 18-20 ans ! S’ils redescendent sur terre et prennent du recul, ils peuvent alors devenir de grands joueurs.
Après votre carrière, vous devenez responsable de la communication à l’OM, était-ce programmé dans votre « après football » ? Non. M. Roussier était président, M. Dreyfus venait de racheter depuis 6 mois, le club était sportivement organisé
Quelles expériences retirezvous de ce poste ? En tant que joueur, on n’est que dans le sportif, les entraînements, les déplacements et les matchs. Du coup, on apprécie mal le travail
view alité de cette inter retrouvez l’intégr com s. ai ahiersmarseill sur le site www.c des dirigeants, des différents services… J’ai découvert la face cachée de l’OM.
Vous intégrez par la suite le staff technique, pour quelles raisons ? Après 4 ans à la communication, j’ai quitté le club un an pour passer mes diplômes d’entraîneur et faire une formation de manager général. Mon ambition était de revenir dans le sportif, pas forcément à l’OM. J’ai postulé là où je pouvais. L’opportunité m’a été donnée par Alain Perrin tout juste nommé. Je l’ai rencontré, il souhaitait créer une cellule de recrutement qui n’existait pas. Il m’offrait l’opportunité d’être à la fois entraîneur adjoint sur le terrain et aussi de mettre en place cette cellule. Ce qui m’a séduit c’est qu’il avait une vision sur la saison en cours et qu’il voulait construire quelque chose qui pérennise le club.
Responsable de la cellule recrutement, quelles sont les missions quotidiennes ?
Combien êtes-vous dans cette cellule ? Sur Marseille, nous sommes 3 en permanence. Plus Josip Skoblar, dans les pays de l’Est qui nous fait des comptes rendu de match, et un correspondant en Amérique du Sud. Lorsque l’on suit un joueur, on fait en sorte que tout le monde puisse le voir, c’est toujours enrichissant de croiser les informations.
N’est-il pas difficile de mettre une politique en place, quand le responsable du centre de formation change tous les 3 ans environ ? Avoir de la continuité dans l’encadrement est très important, les changements nous pénalisent. L’arrivée d’Henri Stambouli va beaucoup nous apporter sur la durée. L’implication de la section pro chez les jeunes aussi... En espérant qu’à l’avenir dans notre effectif, on n’ait plus un ou 2 jeunes qui sortent de notre centre de formation mais 5 !
Pourquoi l’OM est un tremplin seulement? C’est un problème économique, on n’a pas les moyens de garder les meilleurs joueurs. Lyon qui a plus d’argent que nous a eu les même soucis. Ils ont perdu leurs meilleurs joueurs. S’ils les avaient gardé, ils auraient peut être pu gagner la Champions League une année. Hormis le stade, l’OM n’a rien à envier à personne en termes d’engouement, de pouvoir d’attraction mais bon, financièrement c’est impossible !
Natif de Lyon, pourquoi êtes vous resté à Marseille ? Qu’est ce qui vous rattache à cette ville ? Forcément l’aspect professionnel ! En dehors du soleil, ma femme est marseillaise, mes 2 filles sont nées ici. Je me sens très bien et je me sens privilégié de vivre ici. Il n’y a aucune raison pour que j’aille vivre ailleurs. Au départ l’identité et la culture ne me correspondaient pas mais j’ai trouvé ma place. Je pense que foncièrement ici les gens ont un bon fond. Ils aiment vivre dehors, ils sont avenants. Cela m’a ouvert par rapport à mon caractère un peu renfermé. Cela m’a apporté à titre personnel, de vivre dans une ville comme Marseille.
par Eric Peguin
D’abord en relation avec l’entraîneur, il s’agit de superviser les adversaires. C’est la vision à très court terme. En Championnat, en Coupe d’Europe, en Coupe de la Ligue et en Coupe de France, on présente avant chaque match un rapport sur l’équipe adverse. Ce sont des rapports oraux mais aussi écrits et consignés sur informatique. Puis il y a le recrutement de joueurs. A court terme sur les joueurs susceptibles d’être titulaires dans notre équipe en fonction des postes recherchés ; à moyen terme sur des 16 /20 ans en France ou à l’étranger. On suit également les compétitions internationales. C’est un outil extraordinaire, sur la fiche du joueur on a tout l’historique des matchs : qui l’a vu, quand, quel contexte, ce que l’on en a retenu... Au bout de quelques années il y a des joueurs dont on ne se rappelle plus, donc cet outil est primordial. Puis ce logiciel est consultable par l’entraîneur, le directeur sportif et les dirigeants quand ils le souhaitent. Après il y a des paramètres financiers, contractuels. On travaille sur des cibles réalistes qui sont en accord avec le marché de l’OM. Ça n’empêche pas d’avoir de l’ambition et d’essayer de récupérer des joueurs de haut niveau mais parfois on sait d’avance que ce sera très compliqué !
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Nos magasins de jouets... Peter Pan Ne plus grandir, rester un enfant, c'est le royaume de Peter Pan et celui de cette boutique au mille trésors. Une fois passé le seuil de la porte, par la vitrine enchanteuse attiré, on part à la découverte de ce coffre à jouet géant : en bois, de sociétés, mécaniques, culturels mais aussi boîtes à musique, accessoires de cirque, figurines de dessins animés, le choix semble être sans limite et infini. A la fois à l'écoute des grands enfants que nous sommes restés, mais aussi des jeunes bambins qui nous entourent, le personnel semble tout connaître de cette caverne d'Ali Baba dans ses moindres recoins. Le plus étonnant et rassurant à la fois est de voir plusieurs générations de marseillais défilées tout au long de la journée pour se procurer un joujou original, signe que le jouet à « l'ancienne » conserve sa place dans nos coeurs et trouve la sienne dans celle de nos minots. Ce magasin installé depuis des décennies au 33 Cours Lieutaud (sous la passerelle au niveau du métro Cours Julien) a très bien su jongler entre les revendeurs de moto, les échoppes pour adultes et les époques en imposant son petit brin de nostalgie, tout en luttant farouchement contre les assauts de la suprématie du grand dieu jeu vidéo. A (re)découvrir de toute urgence, pour penser « original » pour les fêtes de Noël !
Les minots de Marseille Ouvert en septembre 2003 à la place aux huiles, les Minots de Marseille peut se targuer d'avoir su fédérer de nombreux clients au fil des ans. Le concept : proposer des joujous en bois, des accessoires « rétro » de puériculture, des dinosaures, des trains électriques, des châteaux forts, puzzles, maisons de poupées, instruments de musique, des peluches et tant d'autres trouvailles pour la plupart fabriquées en France ! L’idée était tellement lumineuse qu’une autre boutique a ouvert au centre commercial Grand V à la Valentine ! Misant aussi sur l'avenir tout en proposant des jouets à la mode d'antan, les Minots de Marseille met à disposition une boutique en ligne « Jouets de toujours ». De l'éveil en passant par les jouets éducatifs, ce site est à l'image des magasins avec un soin apporté particulièrement au service, à la qualité, à l'accueil et à l'originalité des produits présentés. Pousser la porte des Minots c’est déjà partager avec notre descendance, perpétuer la tradition du cadeau qui fait rêver et le savoir-faire artisanal. Un rien bobo pour les uns, un tantinet désuet pour d'autres, les Minots de Marseille a le mérite d'offrir un univers enchanteur pour petits et grands ou casse noisette est le prince du royaume... 26 Place aux Huiles - 1er - 04 96 11 00 16 ou Grand V - 117 Traverse de la Montre 11ème - 04 91 93 88 64 www.jouets-de-toujours.com
par Isaac-Tatoo Washington
Peter Pan - Cours Lieutaud - 6ème - 04 91 92 86 27
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... Marseillais !
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Cahier Jeux et Jouets
Funingoes librairie Internationale spécialiste jeune enfance 25 rue Jean fiolle - 6ème 04 91 53 34 80 www.funingoes.com
Cette année le Père Noël a des envies d’authenticité, d’originalité... Il cherche le cadeau qui interpellera, qui offrira de beaux souvenirs... Bref il nous a refilé quelques tuyaux alors en exclusivité pour vos, quelques unes des adresses préférées du Père Noël !
Les Petites Crabouilles Jouets, rêves et douceur 37 rue Papety - 7ème 04 91 52 65 78 www.lespetitescrabouilles.com
Arthur mon héros tabliers et créations, jouets en bois et fantaisies 24 avenue de Mazargues 8ème 04 91 71 62 21 arthurmonheros.canalblog.com
Alcalay Jouets il y a tout depuis toujours ! 3 rue de la république 2ème 04 91 90 90 69
Théo des Collines premiers jouets et équipement bébé 550 rue paradis 8ème 04 91 22 25 27 www.theo-des-collines.fr
Jeu de société Souvenez-vous de ces longues nuits quasiment blanches à jouer au Monopoly en cachette avec des copains sans que les parents entendent... Souvenezvous deces après-midi de pluie en famille, ponctuées par des fou-rires lorsque la banque était tenue par un Madoff ou un Kerviel en culotte courte...
Mais la triche et les chamailleries sont finies avec l’unité centrale du nouveau Monopoly Révolution édité pour les 75 ans de ce jeu. Cette fois la banque est électronique et les paiements s’effectuent en CB... comme son nom l’indique c’est la Révolution ! 55¤
Et puis pour affirmer que nous sommes bien à Marseille, de Marseille et fiers d’être Marseillais, le désormais incontournable Monopoly édition Marseille (celui-là il est pas électronique, si vous voyez ce qe je veux dire... 50¤
Super jeux
Il était une fois une maman architecte qui décida de fabriquer un jeu pour sa fille. Admirative de cette création orginale et tant amusante, d’autres mamans lui demandèrent de produire ce nouveau jeu pour que tous les enfants puissent jouer avec...
C’était au début du siècle... en 2000 ! Aujourd’hui Christine Fabre travaille avec Angelika Pietri, une maman admirative et amie, dans leur petit bureau au Redon. Elle ont réussi à faire produire cette invention en carton contre-plaqué très solide, mais aussi recyclable, et biodégradable ! D’ailleurs en 2003, le “Vrai Jeu de la Maîtresse” a été primé médaille d’argent au concours Lépine, et en 2007 il a reçu l’étoile d’argent du carton ondulé, une distinction en reconnaissance de l’originalité du concept, remise par les professionnels du carton ! De ce concept sont nées d’autres idées : des châteaux forts pour les garçons, une maison-livre, des jeux à emporter pour jouer en voyage... Pour les 10 ans du “Vrai Jeu de la Maîtresse”, les personnages ont été relookés, habillés différemment... Et elles ont encore tout plein d’idées à développer !
par Julie Mauduy
Il s’agit de l’histoire vraie du “Vrai Jeu de la Maîtresse” ! Voyant sa fille jouer à la maîtresse face à une chambre vide, Christine bricole avec quelques cartons et de la peinture, de petits personnages avec des bureaux pour que la pitchoune s’adresse à une “vraie” classe. Voilà comment est née la merveilleuse aventure de Grandeur-Nature, entreprise marseillaise qui fait parler d’elle partout en France !
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Cahier Jeux et Jouets
Les jouets Grandeur Nature sont disponibles dans tous les bons magasins de jouet comme Arthur, mon héros ou Les Minots de Marseille
Comment jouer ? Il n’y a pas de règle, seuls les enfants peuvent définir les limites ! Avant toute chose, il faut construire ses 4 personnages en dégrapant les cartons. Personnages mais aussi cahiers, règles, lettres, chiffres, tableau noir, cartes de cantine, ardoises, bons points... tout y est ! Les personnages sont extrêmement légers puisqu’en carton. Et un autre avantage non négligeable : ils sont délicatement percés, de façon à s’accrocher au mur ou derrière la porte une fois qu’on a fini de jouer !
Un symbole… une énigme… un patrimoine Se poser la question « qu’est ce que le Tarot de Marseille ? » c’est presque aussi étrange que de tenter de répondre à « qu’est ce que Marseille ? ». Le tarot de Marseille ressemble à sa ville de naissance. Il est original, unique, d’une exceptionnelle beauté, il est le point de rencontre de plusieurs civilisations. Il offre ses mystères et ses savoirs à tout homme curieux d’entrer dans un monde à la fois énigmatique et universel.
Histoire et légendes du Tarot Aussi loin que l’on remonte, le Tarot semble avoir pris naissance en Egypte. La légende veut qu’il ait été un outil philosophique, scientifique et technique permettant de
Sur la piste du Tarot de Marseille Concernant l’histoire du Tarot de Marseille, des thèses souvent différentes et contradictoires existent. Plusieurs pistent se
par Viviane Karsenty
Lorsque pour la première fois on se retrouve devant les 78 cartes du « Tarot Marseillais » on croit tout comprendre ! Puis… plus rien ! On se trouve confronté à quelque chose de déroutant avec des symboles aussi énigmatiques que l’histoire de l’humanité. Une sorte de livre d’images avec des symboles qui personnifient la quête des hommes vers leur propre découverte.
faire voyager des informations « déchiffrables » par les seuls initiés. Pour d’autres, le Tarot viendrait du moyen âge et son arrivée se serait faite grâce aux templiers qui, au XIIIème siècle eurent des contacts avec de grands savants Arabes et juifs. Il reste que l’origine du mot est obscure. Pour les uns, Tarot est dérivé de deux termes Egyptiens : Tar (la voie) et Ro (roi). D’autres y voit un rapprochement de la Loi Juive (Tora). Le dictionnaire de l’académie française est plus prosaïque. Pour lui : « sont dites tarotées les cartes dont le dos est marqué de grisailles en compartiments ». Tous sont unanimes : le Tarot à été créé avec des symboles complexes afin que seuls les « initiés » puissent le déchiffrer et l’utiliser.
jeu pour passionnés
Singularité Le Tarot de Marseille et l’ART
Le Tarot de Marseille se singularise par un type graphique bien particulier, version française d’un modèle Italien (milanais peut être). Il désigne en effet un ensemble de cartes à couleur « latines » avec des allégories Médiévales et Renaissance bien reconnaissables sur les Atouts. Le plus connu et le plus apprécié des Tarots de Marseille serait apparu au XIVème siècle. Il compte 78 cartes appelées lames ou Arcanes divisées en deux groupes : 22 Arcanes Majeurs et 56 Arcanes Mineurs. Par les premiers, on trouve le Mat (le fou), le bateleur, la papesse, l’impératrice, l’empereur, le pape, l’amoureux, l’arcane sans nom (la mort). Les 22 Arcanes majeurs sont tous numérotés de façon Romaine, excepté le Mat (le fou). Quant aux Arcanes Mineurs, ils correspondent aux éléments, aux saisons, aux signes astrologiques. Chaque décor avec son personnage, ses animaux mis en scène dans des paysages a évidemment une symbolique particulière.
L’âme du jeu Les variations graphiques d’illustrations font discerner aux spécialistes différents type de Tarot de Marseille. De la même façon, il existe un nombre infini d’interprétation, des symboles. De fait, on ne compte plus les façons de « tirer les tarots de Marseille ». Gravé dans sa version actuelle au XVIIIème siècle « le Tarot de Marseille » on l’aura compris poursuivra sa traversée des âgés. Quelle que soit son utilisation, le Tarot de Marseille, comme la ville qui l’a engendrée sait garder ses secrets. Dans tous les cas, faute de toucher l’âme des hommes, le Tarot est sûr de continuer à toucher
Au cours du mois de janvier 1941 André Breton chef de file du surréalisme à l’idée de créer le « jeu de Marseille » inspiré du Tarot de Marseille. Les surréalistes sont réfugiés à l’époque à la Villa AIR-Bel à Marseille. Constitué de trente deux cartes ce jeu reflète les préoccupations de chacun des surréalistes à cette période où ils ne disposent plus que de crayons de couleur et d’encre(rouge et noire). Le principe des séries traditionnelles est conservé mais les noms et les honneurs sont changés. Ainsi les quatre couleurs (carreau, cœur, pique, trèfle) ont respectivement pour symboles : La roue sanglante (révolution) La flamme (Amour) L’étoile noire (le rêve) La serrure (la connaissance) « Le jeu de Marseille ». Autour d’André Breton et des surréalistes à Marseille en 1940-1941 éditions Alors Hors du temps, Marseille, 2003, avec la reproduction de toutes les cartes « Varian Fry et les candidats l’exil. Marseille 1940-1941 » éditions Actes sud, Arles 1999
par Viviane Karsenty
croisent selon que l’on considère qu’il est un simple jeu de cartes, un objet historique, ou un outil dédié à l’art divinatoire. Ne pas confondre en effet la TAROLOGIE qui désigne la science qui étudie l’iconographie des Tarots et des cartes et la TAROMANCIE qui désigne l’usage divinatoire non reconnu par les scientifiques. Il reste que l’on s’accorde à dire que l’un et l’autre sont liés puisque l’exercice de la TAROMANCIE exige à l’évidence, un minimum de connaissance sur le symbolisme des cartes.
L’ensemble Télémaque Tout d’abord « ensemble » : et bien ce sont plusieurs musiciens (17 en l’occurrence) qui ont décidé de travailler ensemble, de répéter ensemble, de jouer ensemble et de se produire sur scène ensemble, sous la direction de Raoul Lay. Oui, il y a toujours un chef chez les musiciens et il mène les autres à la baguette ! (Inutile de sourire, elle est bien trop facile, mais je ne pouvais pas m’en empêcher). Ensuite « Télémaque » : fils de Ulysse et Pénélope, personnage présent dans les 4 premiers livres de l’Odysée… Télémaque, entre bien d’autres choses, est « celui qui écoute les musiques nouvelles » ! L’ensemble Télémaque s’est donné pour vocation de diffuser et de créer les musiques d’aujourd’hui, de mettre leurs instruments au service de compositeurs contemporains. Robert Coinel, Edgar Varèse, Maurice Ravel... Bon alors on admettra que Ravel est décédé en 1937, mais sa musique a ceci d’intéressant qu’elle est toujours actuelle 80 ans plus tard.
par Julie Mauduy // Photos © Agnès Mellon
Avant toute chose tordons le cou à ce terme barbare de « musique savante ». Cela désigne la musique classique, mais aussi contempoiraine ; cela désigne les musiques transmises par partitions, en opposition à des musiques populaires ou traditionnelles qui sont transmises oralement ; cela désigne une musique jouée en concert, avec des musiciens face à un public… En gros cela désigne la musique. Et le mot savant a été ajouté par certaines personnes qui par manque de curiosité ou de culture musicale, ont peur d’approcher des musiciens. Mais un musicien dit « classique » ne mord pas plus qu’un musicien pop en tournée avec U2 ou Zazie !
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Le mois des compositeurs
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Cahier Culture
Laissons ces interrogations aux experts, essayons d’en savoir plus sur le travail de l’ensemble Télémaque. Sous la direction de Raoul Lay, depuis 1994, Télémaque tourne sur les scènes musicales les plus innovantes en France mais aussi à l’étranger. On citera au hasard, le Festival d’Okinawa au Japon, l’Auditorium National de Madrid, Gaudeamus Music Week à Amsterdam, la Cité de la Musique à Paris… Mais ils sont basés à Marseille et c’est ici qu’ils répètent, qu’ils habitent et qu’ils se produisent également. D’ici la fin 2011, l’ensemble Télémaque entrera en résidence à l’ancien « Rio » ancien cinéma de l’Estaque, reconverti en Pic (Pôle instrumental contemporain). Bref ils sont partout !
Le Mois des Compositeurs-trices Oui parce que dans ce monde de macho-macho men, les compositrices sont minoritaires. Et encore le mot est faible. Disons que par un hasard bienfaisant, sur les 13 compositeurs représentés lors de cet événement, 4 sont des femmes, et c’est un pourcentage élevé ! Le Mois des compositeurs c’est le 1er événement du genre proposé par Télémaque à Marseille. Vous ne serez donc pas étonnés d’apprendre qu’il y aura des concerts, mais pas que. De nos jours, la musique est souvent considérée comme un accessoire, un support à une pièce de théâtre, de danse ou à un film. Le concert a quelque peu perdu de son attrait. Pourtant selon Raoul Lay, le concert a un véritable avenir. C’est un moment où l’on se retrouve. Où l’on communie et où l’on communique ses émotions. Une sorte de décrochage, un renoncement à l’accélération de notre temps… de quoi elle nous parle ?! Des emails, des textos, des messages instantanés qui font de nos vies des tourbillons. Tout à coup là en suspend, dans le suspens d’une partition, le spectateur se laisse emporter par le son. La musique apporte bien plus que l’image nous explique Raoul Lay, qui n’est cependant pas en reste de collaborations avec les autres arts, toute l’année. 3 concerts donc, dont les répétitions générales seront ouvertes aux collégiens. Mais aussi 3
rencontres à l’Alcazar, pour parler de ces compositeurs du XXème sans intellectualiser de trop, avec des musiciens qui viendront donner des exemples et des respirations. Pass 3 concerts 21¤ Tout le progrqmme est à retrouver sur www.ensemble-telemaque.com
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Raul Paz
11 novembre Espace Julien
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Expo
P 51
Cahier Culture
L’Espace Ecureuil Vous savez ce que c’est ? Et bien c’est une salle d’exposition, un lieu de mécénat culturel de la Fondation d’entreprise Ecureuil pour l’Art, la Culture et la Solidarité. Plus simplement c’est ouvert gratuitement à tous et en plus les expositions proposées sont très souvent intéressantes. En plus c’est en centre ville donc idéal pour y faire un petit tour entre deux boutiques ! Oui c’est aussi ça Marseille. Au programme de cette fin d’année, une dizaine de conférences et deux expositions : Jusqu’au 19 novembre « Jouons ensemble & Créons ensemble » par Handicap International et la Fondation Regard de Provence Du 25 novembre au 22 décembre « Ki Juice » Peintures et installations de Christophe Valery Ouvert du Mardi au Vendredi de 10h à 18h et le samedi de 14h à 18h. Entrée libre et gratuite 26 rue Montgrand 6ème - 04 91 57 26 49
Vœux d’Artistes Depuis 17 ans, chaque année avant Noël, une exposition envahit la maison de l’Artisanat et des Métiers d’Art. Une exposition qui réunit une vingtaine d’artistes qui produisent pour l’occasion des œuvres carrées de 20cm de côté. Des œuvres qui sont vendues à l’issue de cette exposition dans un but précis : aider à améliorer le quotidien des enfants atteints de cancers et de leucémies, hospitalisés dans les services de la Timone. Peintures, photographies, gravures, collages, illustrations et cette année il y aura même deux dessins au feutre acrylique réalisés par Jane Birkin, et vendus eux par tirage au sort. Bref, encore une fois, entre deux boutiques, passez donc faire un tour dans cette exposition et qui sait si vous ne trouverez pas une bonne idée de cadeau de Noël à l’intérieur ! Du 18 au28 novembre Maison de l’Artisanat et des Métiers d’Art 21 cours d’Estienne d’Orves - 1er
Stijn Ruys from Brussel C’est du design au sens pur du terme. cette exposition proposée par la 3ème Rue Galerie du Corbusier, montre le travaille de Stijn Ruys. “Mon travail résulte d’une analyse en profondeur de la définition et de la fonction d’une pièce de mobilier. Qu’est-ce qu’une “armoire”, une “chaise”, une “table”? Machinalement, l’objet que nous associons au mot “chaise” comporte quatre pieds, un siège, et un dossier. Je veux rompre avec cette vision stéréotypée du mobilier, et créer un langage formel qui mette l’accent sur la tension visuelle. Dans cette optique, je perturbe volontairement les attentes du spectateur-usager par des interventions subtiles. La valeur pratique et la valeur esthétique de l’objet sont à mes yeux d’égale importance ; ainsi, mes pièces de mobilier sont toujours fonctionnelles, même si la perception que l’on en a peut suggérer le contraire.” Jusqu’au 8 janvier 2011 3ème Rue Galerie mercredi > samedi 10h-13h et 15h30-19h30 Cité Radieuse Le Corbusier (3ème étage) 280 bd Michelet 8ème 04 91 78 23 61 www.3emeruegalerie.com
Festival
www.festivaltouscourts.com
Le Festival Tous Courts est bien plus long qu’il ne veut l’avouer ! Riche en projections et en rencontres, cette 28ème édition ne manquera pas de séduire les cinéphiles comme les novices. Car il s’agit bien de découvrir et de faire connaissance avec l’univers du cinéma au travers des univers des cinéastes qui se plongent dans le courtmétrage comme dans un laboratoire d’expériences, comme dans une école, comme dans un révélateur de talent... Deux semaines durant lesquelles il y aura plusieurs compétitions, plusieurs thématiques, plusieurs soirées… bref pas le temps de s’ennuyer ! Tant de choses dont on pourrait vous parler alors pif paf pouf, voilà une petite sélection qui a retenu notre attention : La compétition internationale de courts métrages, avec 60 films en lice, venus de 24 pays. Des histoires prenantes, des images saisissantes, et au final qu’importent les mots, souvent les yeux suffisent pour comprendre. Il y aura des « courts en liberté » autour de la thématique des vacances : liberté de style et de ton, pour découvrir un panorama de ce que le 7ème art pense des vacances… La Nuit du Court sera cette année « sans dessous dessus »… ne cherchez pas l’erreur, il n’y en a pas ! De 22h30 jusqu’à l’aube, une nuit espiègle pour découvrir tant de talents ! Chaque édition propose désormais au public d’entrer dans l’envers du décor du cinéma et pour 2010, c’est la musique de film qui dévoilera ses secrets. Comment compositeur et réalisateurs travaillent-ils ensemble ?
Une question à laquelle un réalisateur (Franck Llopis) et un compositeur (Yves de Bujadoux) tenteront de répondre lors d’un atelier public gratuit. Egalement au programme des lectures de scenarii, des rencontres à l’issue des séances… et la possibilité pour des vidéastes amateurs comme vous de projeter en public vos réalisations de moins de 15 minutes. Du mardi au vendredi de 19h à 21h le Sam’s Pub projettera les films des courageux qui se seront inscrits ! Attention les inscriptions pour ce « Vidéo Off » se font par email jusqu’au 20 novembre, alors jetez-vous à l’eau (Jennifer@festivaltouscourts.com) ! Entre prix spécial du jury, prix du public, grand prix, prix Fujifilm, prix Cinécourts, Prix de la meilleure musique originale, prix du jury jeune, prix de la Régie Culturelle Régionale PACA, prix des télévisions francophones, prix RTP2 Onda Curta… il va s’en passer des choses durant ce festival ! Il ne vous reste plus qu’à consulter la programmation directement sur le site, parce que nous on ne sait plus où donner de la tête !
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Lecture
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Cahier Culture
Gas a 40 ans. Waouh ! Et c’est toujours une marque phare dans la mode actuelle... quelle belle histoire ! Que ce soit en France comme à l’étranger. Mais connaissez-vous l’histoire d’André Gas, son créateur visionnaire, qui a imposé dès la fin des années 60 ses créations « haute-fantaisie » à toute la jet-set tropézienne ? Major de promotion des Beaux-Arts, il ne s’est pas enfermé dans un atelier pour peindre ou sculpter non, André Gas a immédiatement décidé de prendre ses pinces, ses perles et ses grigris pour se lancer à l’assaut des plages de St Tropez. Il a toujours eu une vision bohème chic de la femme, et c’est à l’occasion du 40ème anniversaire de Gas Bijoux que les éditions Assouline ont décidé de consacrer un livre de leur collection “Mémoire des marques”. Bien évidemment le père Noël ne se privera pas de l’offrir aux fashionistas, accompagné peut-être d’une réédition d’un bijoux d’époque… il est vraiment sympa ce père Noël ! Gas Bijoux par Elodie Baërd aux éditions Assouline - 80 pages - 16¤
La liste d’Anne-Marie
La liste d’Alain La liste de Fanny
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Cahier Noël
Alors là je sais que je fonce au cœur de la polémique. Se frotter aux 13 desserts c’est un risque à prendre mais cette année c’est décidé, je me jette dans la fosse aux lions. Tous les articles qui abordent le sujet - à moins d’être écrit par un être suffisant commencent par préciser que la liste des 13 desserts varie d’une ville à l’autre, d’un quartier à l’autre, voire même d’une famille à l’autre. Le Golfe du Lion a conquit d’ailleurs le pourtour méditerranéen jusqu’en Catalogne, mais là on s’éloigne de la tradition provençale. Wikipedia se lance même à annoncer que le chiffre 13 ne serait apparu qu’en 1925 dans un article du journal La Pignato sous la plume du Docteur Joseph Fallen… Il n’en fallait pas moins pour en vexer quelques uns. Treize desserts pardi ! C’est pour la Cène : Jésus-Christ et ses douze apôtres ! A côté de la crèche, ça y va bien ! On remarque que les 13 desserts ne sont surtout pas moins, mais ils sont parfois plus... gourmandise oblige ! Alors pour ceux qui sont Marseillais depuis peu, ou ceux qui ne se souviendrai pas bien des traditions provençales de Noël, voici un petit Cahier qui devrait à la fois vous remémorer des choses mais également vous mettre en appétit !
Partie à la rencontre de Marseillais, j’ai compilé les listes de 13 desserts qu’ils ont bien gentiment accepté de me transmettre... Et puis nous avons déniché des spécialités très appréciées ! Alors, votre table de Noël ressemble-t-elle plus à celle d’Anne-Marie ou bien à celle d’Alain ?
La Tradition Revenons quelques instants sur la notion de tradition. Celle qui à laquelle nous référons tous et que nous envisageons comme “un trajet qui mène du passé vers le présent”. Considérée comme une rémanence, un leg du passé au présent, la tradition dans l’esprit de chacun vient de temps immémorables. Et pourtant ! Les 13 desserts en sont le parfait exemple, car si on suit son évolution, cette tradition participe
d'une dynamique réelle : acte de transmettre pour conserver, mais aussi acte d'innover, car on ajoute selon les villes des particularités. Par ailleurs dans les écrits de Mistral, il n’est aucunement fait référence à un tel nombre de desserts. Et dans des récits de 1896, on en dénombre 11... Bref, la tradition est mouvante et c’est tant mieux car certains des 13 desserts d’antan sont aujourd’hui en voie de disparition...
Les 13 desserts Catégorique ! On peut classer les 13 et quelques desserts possibles en trois catégories : les mendiants, les fruits et les gourmandises locales. Les mendiants : amandes, figues sèchées, noix, noisettes, raisins secs de corinthe (les blancs), raisins secs de malaga (les noirs), dattes... Les fruits : tous les fruits frais peuvent y passer, mais on retrouve plus fréquemment dans les archives les pommes, le verdau (melon de Noël), les poires, les oranges, les mandarines et clémentines, le raisin frais. Ensuite tous les délires sont permis : ananas, litchis, mangues, fraises, bananes, etc. Et les sorbes ou cormes... mais ça n’existent aujourd’hui quasiment plus. Vous en avez déjà vu vous ? Les gourmandises locales : l’incontournable pompe à l’huile, parfois la pompe au beurre, les calissons pour les aixois, les capouns pour les niçois, le nougat noir et le nougat blanc, les dattes fourrées à la pâte d’amande, la pâte de coing, bûche glacée, chocolats, Espérantines, papillottes... ouais, enfin, faudrait pas exagérer quand même !
Le Saviez-vous ?
Les mendiants sont au nombre de 4 car ils représentent les 4 ordres religieux catholiques ayant fait voeux de pauvreté. Les couleurs des robes des moines correspondent aux couleurs des ces sucreries. Noix ou Noisettes pour les Augustins. Figues sèches pour les Franciscains. Amandes pour les Carmes. Raisins secs pour les Dominicains.
Spécialités Lou Capoun C’est une spécialité niçoise que la grandmère de Philippe préparait chaque année pour les fêtes de fin d’année. Composés de figue sèche, de noix, et de graines de fenouil, cette spécialité enroulé dans une feuille de laurier sauce est douce et savoureuse. Alors encouragé par des amis, Philippe a décidé de créer un site internet pour partager avec le plus grand nombre, et il a décliné la recette de sa grand-mère en bouchée individuelle qu’il a nommées “capounets” ! Certe c’est énergétique pour les sportif, mais c’est avant tout de la gourmandise ! Et ce sera du plus bel effet sur la table à Noël ! www.delicedeprovence.com 9,50¤ les 150g de Capounets en ballotins Pensez à commander groupé car les frais de port s’élèvent à 5,50¤ !
Les Calissons On ne les présente plus ces friandises aixoises qui surprennent les estrangers et s’exportent dans le monde entier ! La recette est secrète bien sûr, mais on sait qu’il a des amandes douces, du melon provençal, des écorces d’orange, le tout dressé sur un lit d’hostie et recouvert d’un écrin de glace royale... Ça fond dans la bouche et ça évoque notre enfance ! Oui le Calisson est symbôle de provence, et c’est naturellement qu’il trouve sa place dans les 13 desserts. Aujourd’hui les confiseurs aixois proposent des déclinaisons : califruits ou califleurs (à la violette, au citron, à la figue...), mais aussi “choco d’aix” (ben là, on comprend bien qu’ils sont au chocolat), ou encore les “calinous” qui sont des bouchées de calissons tous mini-jolis... www.calisson.com www.riederer.fr et plein d’autres adresses
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Spécialités
P 61
Cahier Noël
L’Espérantine de Marseille Crée à l’occasion des 2600 ans de Marseille, cette spécialité à base de cacao à 70% est un symbole de la méditerranée. Avant tout ce qu’il faut savoir c’est que les matières grasses habituellement apportées par le lait dans les chocolats fourrés proviennent en l’occurence de l’huile d’olive. Et les saveurs typiques de notre belle région, amande, écorce d’orange confite et menthe, communient parfaitement avec le chocolat. Et les professionnels ne se sont pas trompés en élisant en 2000 l’Espérantine de Marseille “Meilleure confiserie de France” lors du salon INTERSUC de Paris. La forme même de l’Espérantine est un hommage à notre région : la feuille d’olivier. Bref, une gourmandise qui a tout à fait sa place parmis les 13 et quelques desserts du Noël provençal ! el Peri
place Gabri châlet de noël un ns da us vo bre Et rendez− re au 31 décem b m ve no 5 2 du
www.esperantine-de-marseille.com 15 rue des Vignerons - 6ème 04 91 67 40 31
Le Vin cuit Dans la tradition provençale, les 13 desserts (de votre choix) sont accompagnés de vin cuit. Si pour certains cela s’apparente à une forme de torture (n’est-ce pas François), d’autres sont adeptes de ce vin bien particulier qui devrait bientôt recevoir son AOC... Le vin cuit est fait avec le moût de raisin frais pressé. Ce moût peut servir à produire du vin (par fermentation), des apéritifs (vins de liqueur par mutage à l'eau-de-vie) et du vin cuit par chauffage. Le vin cuit est élaboré par concentration jusqu'à moitié du moût chauffé. Le sucre arrête alors les ferments ; on lui ajoute un peu de moût frais pour relancer la vinification par fermentation naturelle lente. La fermentation peut se poursuivre plusieurs jours ou mois jusqu'à parvenir aux 14 ou 15 degrés d'alcool qui l'interrompent. Une année de maturation en fût peaufine ce nectar appelé vin cuit, qui est bien un vin (de raisin) qui a été cuit ! www.masdecadenet.fr www.grandboise.com et bien d’autres domaines de la région proposent leur vin cuit...
La bûche en Provence (lou cacho-fio)
Le plus vieux de la tablée va allumer la bûche de Noël dans le feu, en prononçant cette phrase que l’on aime tant :
"A l’an que ven ! Se sian pas mai que siguen pas men "
(A l'An prochain, si nous ne sommes pas plus, que nous ne soyons pas moins)
Où manger tard le soir ?
Objets trouvés 41 bd de Briançon 13003 Marseille 04 91 14 68 97
Brasserie Paulaner - 8 avenue du Prado 6ème-jusqu’à 23h. 04 91 37 95 96 Don Carléone - 128 rue Sainte 7ème-jusqu’à 22h30 / 23h30 le WE. 04 91 33 85 24 Mélo Café - 68 cours Julien 6ème-jusqu’à 23h / 2h le we. 04 91 42 77 68 La Tasca - 102 rue Ferrari 5ème-jusqu’à 1h. 04 91 42 26 02 Dos Hermanas - 18 rue Bussy l’Indien 6ème-jusqu’à 1h. 04 96 12 00 23 La Part des Anges - 33 rue Sainte 1er-jusqu’à 2h. 04 91 33 55 70 Le Mas de Lulli - 4 rue Lulli 1er-jusqu’à 5h. 04 91 33 25 90 O’Stop - 16 rue Saint-Saens 1er-jusqu’à 6h30. 04 91 33 85 34 Fuxia L’épicerie - 27 rue Saint-Saens 1er-jusqu’à 23h30. 04 91 55 02 63
Epiceries/boulangeries de la nuit Maloula - 130 rue de Lodi 6ème Alimentation de nuit - 30 bd Baille 6ème - 19h-6h Supérette de nuit - 25 bd Baille 6ème - jour + nuit, 7/7 Midnight Express- 8 cours Lieutaud 6ème Boulangerie Au Blé d’Or - 68 bd Baille 6ème - 24/24 7/7 sauf mercredi 1h. 04 91 78 22 54
Pour éviter la panne sèche... Office de Tourisme de Marseille 4 la Canebière 13001 Marseille 0826 500 500 marseille-tourisme.com
Shell - 44 bd des Dames 2ème- 04 91 90 93 88 (6h-21h30 et CB 24/24) Relais Elf - 70 bd F. Duparc 4ème- 04 91 49 50 98 (6h-00h) Total Chanot - 35 bd Rabatau 8ème- 04 91 29 42 85 (6h-00h+CB 24/24) Esso Express - 14 av Mar de Lattre de Tassigny 9ème (24/24 CB) Shell - 41 av. A. Ansaldi 14ème- 04 91 98 02 06 (5h-1h30) Agip - 104 bd Charles Livon 7ème- 04 91 52 68 48 (6h-22h)
Se déplacer à/de/dans Marseille Les utiles en Urgence Pompiers 18 - SAMU 15 - Gendarmerie 17 ou 112 depuis un mobile - Pharmacie de garde 32 37 Centre Anti-Poison de Marseille 04 91 75 25 25 S.O.S médecins 36 24 ou 04 91 52 91 52 Enfance maltraitée (n° vert) 119 ou 04 91 22 15 52 Sida info service (anonyme et gratuit) 0800 840 800 - Tabac info service 39 89 - Drogue info service 0800 23 13 13 - Alcooliques anonymes 04 91 42 99 03 - Accueil sans-abris/Samu-Social 115 - Urgences de la ville de Marseille 0800 30 63 06 - S.O.S Amitié 04 91 76 10 10 - S.O.S femme battue 04 91 24 61 50 - S.O.S Viol 04 91 33 16 60 Allô Mairie 0 810 81 38 13 - Accident de plongée 04 91 74 49 96 - Urgences vétérinaires 04 91 13 44 44 Urgences Dentaires 0 892 566 766 -
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