TRANSPORTS
AMOUREUX
par les élèves de la 4ème frida kahlo
Je vais chez ma sœur à Bellegarde pour prendre des nouvelles car elle est en froid avec le reste de la famille et nous nous voyons très rarement. Vu que ce sont les vacances scolaires, j’en profite pour passer du temps avec elle. Nous sommes le vendredi 11 janvier à 18h10 ; le TGV est prêt à partir. Nous nous dépêchons de prendre place dans le compartiment avec Jules qui est impatient de voir ses cousins et sa tante qu’il n’a pas vus depuis bien longtemps. Alors que je suis assise, je remarque en face de moi un jeune homme que je trouve plutôt beau. Son visage, et plus particulièrement ses yeux verts, m’éblouissent. Mon fils est assis à côté de moi ; je me sens toute bizarre à proximité de cet homme que je trouve si beau. Nos regards se croisent rapidement puis je le vois qui pose un regard tendre sur Jules. Ils échangent un sourire. Puis, Jules se replonge dans son jeu vidéo. Comme moi, il n’est pas très doué pour les relations sociales. Puis, j’entends mon portable sonner. C’est maman qui s’inquiète toujours pour nous. Je vois que mon voisin se donne une contenance mais qu’il s’intéresse à ma conversation téléphonique. Soudain, une voix annonce : ‘’nous allons bientôt arriver à Bellegarde. « Mon fils est tout heureux d’arriver chez sa tante et chez ses cousins, il commence à sautiller partout dans le TGV. Je lui dis de se calmer car nous sommes arrivés à la gare de Bellegarde ; il faut que nous descendions à cet arrêt. Nous échangeons un dernier sourire avec le bel inconnu et nous descendons. Jules me prend la main : « Tu crois que j’aurai un nouveau papa un jour ? »
Océane Andreu
C’était un vendredi vers 18h10, Nathalie se rendait chez sa sœur à Bellegarde. C’est alors qu’elle le vit...
Dernier rappel ! Dans 10 minutes arrêt à Bellegarde !
Arrivée en gare, elle eut comme un regret...
Arrêt !
… et se rendit chez sa sœur.
Ce matin-là, je me préparais mentalement et physiquement pour la rentrée. Celle-ci d’ailleurs m’angoissait énormément car je ne savais pas avec qui j’allais me retrouver en classe et pour moi cela déterminerait toute mon année scolaire. L’heure de la rentrée arrivait et j’étais toujours aussi anxieuse au point que je ne savais pas du tout comment m’habiller et je cherchais mes affaires partout. Malgré toute ma bonne volonté, je me retrouvais en retard. Je sortis de chez moi en courant pour me rendre le plus vite possible au prochain arrêt de bus. J’entrai précipitamment et m’installai à la première place que je trouvai. C’est à ce moment - là que je remarquai qu’un garçon se trouvait à coté de moi. Il était vraiment pas mal avec ses beaux yeux verts et sa peau métisse. Il était aussi grand et musclé ce que je trouvais particulièrement séduisant. J’avais vraiment envie d’en apprendre davantage sur lui mais je n’osais pas lui adresser la parole. Alors, j’espérais vraiment qu’il soit un élève du même lycée que moi. Pendant tout le trajet, je le regardais. Lui faisait de même, jusqu’au moment où ses yeux cédèrent. J’aimais bien quand il passait sa main dans ses cheveux pour replacer sa mèche et son sourire me faisait rougir. Quand nos regards se recroisèrent, tu commença à rire. Ton rire était particulièrement discret et touchant. J’étais totalement sous le charme. Puis, quand nous arrivâmes à l’arrêt du lycée, je descendis et dépitée, je vis que toi, tu restais dans le bus. Alors j’allais au lycée…mon sac trop lourd sur le dos, direction ma classe avec le sentiment d’être passé à coté de l’amour de ma vie.
Nora Andrieu
Léna arrivait à l’arrêt de bus lorsqu’elle vit un garçon...
Le bus se rendait au lycée.
Le jour de la rentrée Léna attendait à coté Waouh ! Il est d’un garçon nommé magnifique ! Samuel
J’espère être dans la même classe J’espère que lui. Être dans la même classe que lui
Où est ma classe ?
Et la mienne ?
Hop hop hop ! Dans vos Hop hop hop Classes !!! Dans vos classes !!!!!!
Ce jour-là je me trouvais dans un train en direction de Paris. J’étais là pour un objectif professionnel. L’angoisse me tenaillait car j’allais passer un concours... Un concours pour devenir détective privé. Depuis toujours, j’avais le goût de l’investigation, le sens du détail. Perdue dans mes pensées, je me suis assise à côté d’un jeune homme. Pour ajouter à mon anxiété, il y avait des enfants qui hurlaient dans le compartiment. Je voulais réviser car il ne fallait pas que je rate cet examen qui me tenait vraiment à cœur. Sur mon ordinateur, il y avait un fichier sur les différent types de caméras ; il fallait absolument que je mémorise ces informations. Malgré mes tentatives de concentration, je ne pouvais m’empêcher de trouver cet homme, celui qui se trouvait en face de moi, vraiment charmant. Il avait l’air tellement professionnel ! Il portait un beau costume avec inscrit son prénom sur la poche de sa veste. Il était musclé, grand, brun et surtout métis, caractéristique qui me séduisait par dessus tout. Il avait l’air excédé par le vacarme produit par ces enfants mal élevés comme moi alors je lui parlai et lui dit que ces garnements étaient vraiment trop bruyants et qu’ils n’avaient pas leur place en première classe. Il acquiesça. Il avait l’air très occupé ; j’avais pourtant envie de poursuivre l’échange. Il était en appel visionnage avec un jeune homme qui avait l’air d’être un de ses amis ou un collègue. J’adorais la façon dont il parlait, sa voix était à la fois douce et grave. J’étais sous le charme et en plus je ne pouvais m’empêcher de constater que nous avions un point commun : l’intérêt pour l’informatique. J’aurais aimé faire connaissance avec lui mais hélas ce dernier descendit au prochain arrêt juste avant le mien. Il m’adressa juste un sourire gêné en sortant. Ah si seulement...
Noémie Boulay
Ce jour là, Chanel se trouvait en direction de Paris pour un examen de détective privé. Bonjour, je peux m’asseoir ici ?
Nancy Paris
Bonjour, bien sûr !
Excusez-moi, je dois descendre.
Pas de souci !
Au revoir
Au revoir
J’aurais dû lui parler davantage
Ce jour-là, je rentrai chez moi en train. J’étais allée chez mes parents, à Marseille pour l’enterrement de mon père. Dans le train, j’avais eu beaucoup de mal à m’endormir, mais la fatigue avait finalement pris le dessus. A mon réveil, je m’aperçus que les gens autour de moi avaient disparu. Au bout de quelques minutes, je me rendis compte qu’il y avait un homme à proximité. Il me fixait. Je me sentais observée mais je trouvais cela plutôt agréable. Pour une fois, un homme me portait de l’attention. Je n’étais pas dans un état d’esprit qui me permettait d’engager la moindre conversation aussi, je fis semblant de l’ignorer. Je faisais comme s’il n’existait pas. Je sentais toutefois que son regard ne me quittait pas. Le train arriva à Pau, son terminus. Je descendis et j’achetai un café à la gare avant de me diriger vers la voiture de ma tante qui m’attendait. Sur la route vers chez moi, je commençai à regretter de ne pas lui avoir parlé, l’envie de faire demi-tour me prit mais je me ravisai devant l’absurdité de cette idée. Je l’avais vu partir dans une autre direction et je ne pourrais jamais le rattraper. J’étais dépitée car je savais que j’aurais le regret de ne pas avoir abordé cet homme pendant le reste de ma vie...
Pierre Bricard
Il est beau, lui !
Elle est belle… Il faudrait que je lui parle...
Une heure après le départ, le train arriva en gare de Pau.
Bonjour, tatie !
Bonjour !
Le trajet s’est bien passé ?
Oui...
Comme tous les jours, je me rendais à mon cabinet dentaire en prenant le métro. Il faisait encore nuit et pourtant le marchand de fruits était déjà là. Il avait de magnifiques abricots, mon fruit préféré, j’en pris une livre. En retard, je courus pour arriver enfin au quai. Mais bien sûr, le métro était parti quelques secondes plus tôt. J’attendis avec impatience le prochain train. J’attrapai mon portable pour consulter mes messages, j’en avais un de ma secrétaire qui était déjà arrivée au cabinet. Enfin, le métro arriva, je me précipitai dans la rame la plus proche. Je m’installai en face d’un homme qui mangeait un croissant, nous nous sourîmes. Il était habillé avec un costume noir très chic, sûrement pour son travail. Il avait de jolis yeux noisette et une petite fossette craquante sur la joue droite. Cet inconnu avait un certain charisme qui m’attirait. Quand j’eus fini mon abricot, il me tendit un sac de chez « Paul » pour jeter le noyau. Après cela, je lui souris et je ne pus détacher mon regard du sien. J’espérais qu’il allait me parler, mais il mit ses écouteurs ce qui mit fin à notre échange. Soudain, mon portable sonna, je répondis, c’était encore ma secrétaire qui s’impatientait car les patients attendaient. Je sentais que l’homme m’observait et cela me plaisait. L’horloge de la rame indiquait 6h30. Je sortis de mon sac mon baume parfumé au jasmin et je le déposai délicatement sur mes lèvres. A cet instant, je me surpris à rêver que l’homme m’enlaçait. A cette pensée, je rougis et je vis qu’il le remarquait. Soudain, j’entendis que la station « chemin-vert » était la prochaine. Je me levai, j’espérais encore une fois qu’il allait me parler, je le regardai avec insistance pour lui faire passer un message. Je voulais lui dire que j’étais sous le charme mais cela m’effrayait. Alors, je lui souris une dernière fois avant de descendre en pensant avec regret que je ne le reverrais plus jamais.
Pauline Caussé
Tôt le matin Jasmine se rendait à son travail
Alors qu’elle mangeait un abricot, elle vit quelqu’un entrer dans la rame du métro.
Quand elle eut fini son abricot, le jeune homme en face d’elle lui tendit gentiment son sac « PAUL » pour jeter son noyau.
Elle se rendit compte qu’elle était tombée sous le charme de cet inconnu.
Ce lundi matin, j’ai pris le métro Retiro à Madrid. Ma valise en main, je me rendais à un stage de rock. Un petit séjour encadré par des professionnels qui allait, j’en étais certaine, changer ma vie. J’avais besoin de conseils avisés pour créer mon groupe, le rêve de ma vie. Plongée dans mes pensées, je me suis assise à côté d’un jeune homme. En me voyant, il a réajusté sa chemise comme pour soigner sa présentation. Dès le premier regard, je suis tombée sous le charme : un vrai coup de foudre, il avait les yeux de la couleur de l’océan. En observant son attitude, je pensai, ou plutôt, espérai qu’il avait ressenti les mêmes émotions que moi. Ce trajet était peut-être aussi pour moi la promesse d’un nouvel avenir sentimental. D’un coup mes pensées furent interrompues. Une voix annonçait le prochain arrêt qui était le mien. Impuissante, je quittai le métro en laissant uniquement à ce bel inconnu un petit sourire en guise d’au-revoir. Durant le trajet qu’il me restait à parcourir à pied, je ne pouvais empêcher les questions d’affluer dans mon esprit : Qu’avait-il ressenti en me voyant ? Comme moi avait-il eu la sensation d’un coup de foudre ? Mon manque de confiance et de courage m’avait-il fait perdre la chance de rencontrer l’âme-soeur ? Avait-t-il aussi senti son coeur battre la chamade ? Etait-il déjà en couple ? Cette dernière supposition m’était insupportable. Bouleversée, je me dis que j’avais perdu une incroyable chance de rencontrer un homme qui était à mes yeux l’être parfait : peutêtre l’homme de ma vie.
Alix Castro-Lembeye
Un lundi matin, alors qu’elle se rendait à un stage de rock, Estelle fit une rencontre étonnante qui allait bouleverser sa journée.
?!
Pourquoi ne pas lui avoir parlé ?!
Aujourd’hui, en ce beau jour d’hiver, je vais rendre visite à ma mère qui habite aux Champs Élysées, pour son anniversaire. Je monte à la station de métro Malakoff. Je me plonge dans mon livre, un récit sur l’attentat du Bataclan mais je suis gênée par le bruit incessant du frottement des roues sur les rails. A un moment, je lève la tête et c’est là que je l’aperçois. Il doit avoir la soixantaine. L’homme s’approche de moi et me demande si j’étais présent ce soir noir. Je lui réponds «oui, j’étais dans un café juste en face de la salle de spectacle .» Je lui explique que quand j’ai entendu les coups de feu, je me suis précipitée derrière le bar du café. Je lui pose la même question. Il me dit alors, les yeux remplis d’émotions, qu’il était au concert et qu’il a fait «le mort». Un silence entre nous. Je pense qu’il a beaucoup de chance de s’en être sorti indemne, lui si près du danger. Après quelques minutes, je lui demande s’il aime lire. Il me répond qu’il apprécie beaucoup, mais qu’il n’a pas trop le temps, à cause de son travail. Il m’explique que ça lui fait penser à d’autres choses et le transporte dans d’autres mondes. Je pense que nous avons le même goût pour les livres, que peut-être nous pourrions… mais, nous n’avons pas le même âge et nous ne venons visiblement pas de la même classe sociale. Pourtant, son attitude et sa manière de s’habiller lui donnent un style retro que j’aime bien. Je me demande si pour lui c’est comme pour moi. Nous ne pouvons pas rester cinq secondes sans nous regarder, mais quand nos regards se croisent, nous baissons les yeux. Nous sommes réservés, un autre point commun. Tout à coup, une voix artificiellement chaleureuse interrompt notre discussion : «Arrêt Champs Élysées». Je me lève machinalement, je descends sur le quai puis je me retourne. Le métro repart déjà. Je n’ai même pas eu le temps de me renseigner sur lui, ni de lui dire au revoir. Je reste sur ce quai, sans bouger. J’aimerais tant revoir cet homme...
Louis Cazenave
C’était un jour d’hiver, Guillaume prenait le train à Malakoff.
Ça parle de l’attentat, non ?
Oui...
Mais, je le connais ce livre !
Ils parlèrent pendant plusieurs minutes de ce livre.
Elle est vraiment belle...
J’aurais dû lui demander son téléphone et plus d’informations...
Ce jour-là, je prenais le train Corail de Nancy vers Paris pour ma réunion. J’étais tranquille comme d’ habitude même si l’attitude des gens m’énervaient : tout le monde jetait ses déchets partout par terre. Et les bancs étaient remplis de chewing-gums. L’horloge était en retard de quatre minutes et le train de cinq minutes. Celui-ci tout de même finit par arriver. Je rentrai dans le wagon de première classe. Je m’assis sur le siège qui ma foi était tellement confortable que j’aurais pu m’y m’endormir. J’allumais mon ordinateur quand une femme me demanda si elle pouvait s’asseoir à côté de moi. Celle-ci était vêtue d’un tailleur comme si elle allait avoir un entretien très important. D’une vingtaine d’années peut-être, elle avait des cheveux bruns et des yeux noirs qui contrastaient joliment avec sa peau blanche. Elle avait l’air préoccupée. Puis, mon patron m’appela car la réunion allait commencer dans quelques minutes et j’allais avoir du retard. Mon chef voulait me dire quelque chose d’autre mais des mioches faisaient beaucoup de bruit dans le wagon et je n’entendis son propos que de manière entrecoupée. La femme s’adressa alors à moi en me disant que les enfants ne devraient pas être en première classe surtout quand ils avaient une voix de canard. J’appréciai cette remarque, cette critique sur les enfants tellement adulés de nos jours. Hélas, notre contact ne s’éternisa pas car la voix machinale de la gare annonçait l’arrivée à la station où je devais descendre. Mais malheureusement sur ces paroles, je dus la quitter car mon arrêt était là et il n’attendait plus que moi. Donc il me fallut partir avec un grand regret de ne pas avoir pu rester avec elle plus longtemps ou lui demander son adresse ou bien seulement son numéro de téléphone. Pendant tout le trajet, je ne voyais plus que son visage sur le visage des autres personnes. Et pendant la réunion, je n’arrêtais pas de penser à elle. Mais comment entrer à nouveau en contact avec elle ?
Fabien Cosset
Un jour dans le train...
Une belle jeune femme rejoignit sa place.
Qu’elle est belle !
Pourquoi, ne lui ai-je pas parlé !?
Ça s’est passé le lundi 8 juin 2017, en montant dans le métro pour aller au lycée. L’angoisse me tenaillait parce que je passais le bas ce jour-là et je devais être à 11h dans la salle de français. Comme il n’y avait plus de place devant, j’étais allé m’asseoir dans la dernière rame. La pression montait et en plus le métro était en retard. Mon cœur palpitait. Toutes les analyses de textes, tous ces poèmes si difficilement assimilés commençaient à se mêler dans mon esprit. Pour vaincre l’angoisse, j’écoutais dans mon ipod le dernier morceau de Niska. Arrivé à la station, une jeune fille monta dans le métro et se dirigea vers moi, ou plutôt vers les dernières places restantes. L’adolescente s’approcha de plus en plus, elle avait la peau métisse, des yeux magnifiques l’illuminèrent lorsqu’elle se passa la main dans les cheveux pour dégager son visage. Quand nos regards se croisèrent, mon cœur battit la chamade, j’étais sous le charme. C’était le coup de foudre. En passant à côté de moi, elle me marcha sur le pied. « - Pardon, s’excusa-t-elle « - Ce n’est pas grave », répondis-je avec un sourire embarrassé. Je devins tout rouge. Elle s’assit au rang à ma gauche. Dès que nous nous regardions, nous tournions aussitôt la tête, gênés. Je vis qu’elle relevait ses cheveux avec un geste délicat de la main gauche ; cela me fit penser à ma chère grand-mère qui accomplissait ce mouvement avec la même élégance. Cette coïncidence me troubla. Puis, les portes du métro s’ouvrirent. C’était mon arrêt, je descendis pour aller passer mon épreuve. Ça allait être compliqué de rester concentré après une rencontre d’une telle intensité. Mais j’aurais vraiment dû aller lui parler, faire preuve de courage pour une fois car je pense que peut-être quelque chose aurait pu naître entre nous. C’était beau cet amour passager et pour ça je remercie tout de même la RATP.
Axel Despérés
Le lundi matin alors que Brandon prenait le métro pour aller passer le bac, il fit une superbe rencontre.
Il vit une très belle jeune fille entrer...
Elle est belle !!
Je peux m’asseoir ?
Je vous en prie !
Il regretta de ne pas avoir osé lui parler...
Trois jours auparavant, je m’étais rendu à Londres pour un entretien d’ embauche. J’avais postulé pour une mission dans l’ ingénierie. Ma démarche était très importante et j’avais été comblé car le patron m’avait embauché dans son entreprise. Il m’avait laissé trois jours pour rentrer à Paris, rassembler mes affaires et revenir car le poste était à pouvoir immédiatement. Le jour J était arrivé, j’étais à la fois angoissé et excité par ce nouveau départ dans ma vie. Pressé, je me rendis à la gare. Là, je m’achetai un billet aller sans retour pour la capitale anglaise. Perdu dans mes pensées, je montai à l’arrière de l’Eurostar. C’est là que je vis cette jeune femme métisse aux yeux noirs, comme une apparition divine. Elle me perturba tellement que ma valise me glissa des mains. Je venais de vivre un véritable coup de foudre. Dans ma tête, je me posai une foule de questions : Avait-elle déjà un compagnon ? Est-ce qu’elle m’avait remarqué ? Où habitait-elle ? Quel était son style de garçon ? Avais-je mes chances ? Toutes ces interrogations me hantaient mais je n’avais pas pour autant le courage d’ aller lui parler. Pendant ce temps, elle s’entortillait une mèche de cheveux avec un geste si délicat que cela acheva de me séduire. Hélas, une voix enregistrée retentit dans le train. Elle signalait aux passagers qu’ils étaient arrivés à la gare de Londres. Dépité par cette information, je vis descendre celle qui m’avait tant charmé sans pouvoir la retenir. Je partis vers mon nouveau travail avec l’immense regret de ne pas avoir établi le moindre contact, même anodin avec elle. J’essayai de me raisonner en me disant qu’un futur professionnel m’attendait et qu’il existait plein d’autres filles mais, en vain. Je ne pouvais m’empêcher de penser que j’avais peut-être raté l’ amour de ma vie...
Jason Dhennin
La journée avait commencé dans le bureau de mon patron.
Ensuite je dus me rendre à la gare de Paris pour prendre l'Eurostar.
C’est alors que je la vis et elle était très belle.
Arrivé à mon travail, je regrettais de ne pas avoir été lui parler.
Je me trouvais dans le métro ligne 13 à Malakoff pour me rendre aux Champs-Élysées où m’attendaient des copains pour une partie de cartes. J’étais très heureux à l’idée de retrouver mes amis que je n’avais pas vus depuis déjà trois mois. J’étais assis, lorsque je t’ai vu monter et t’asseoir en face de moi. Tu étais si jeune, si belle avec tes longs cheveux bruns que, dès que je t’ai aperçue, j’ai senti mon cœur battre la chamade. Je ne pouvais plus détourner mon regard de toi. Tu lisais un livre sur l’attentat du Bataclan. Je n’osais pas engager la conversation parce que je croyais que tu me trouverais vieux et moche alors que toi tu étais si charmante. Je me suis quand même lancé et j’ai enfin entamé la discussion sur le livre que tu lisais. On a parlé de ce terrible attentat ;j’ai essayé de ne pas être trop indiscret car tu étais peutêtre touchée de près par l’événement. Je te regardais dans les yeux, tes yeux si scintillants, bleu azur. Mon cœur battait de plus en plus vite, je me sentais stupide. Est-ce que tu ressentais les mêmes sentiments que moi ? C’est alors que le métro s’est arrêté, tu t’es levée et tu es descendue en me saluant seulement d’un petit geste de la main. Je n’ai pas eu le courage de te laisser ma carte, trop de monde. J’aurais dû te retenir, te parler plus longtemps. Alors Dieu seul sait si on aura l’occasion de se revoir. En tout cas, depuis notre rencontre, je pense chaque jour aux paroles de la chanson « Dommage » de BigFlo et Oli : « J’aurais dû y aller, j’aurais dû le faire crois-moi, c’est peut-être la dernière fois ! » J’espère que tu trouveras et que tu liras ma petite annonce et que tu reviendras un jour dans ce métro, sache qu’en ce qui me concerne, je t’attendrai tous les jours.
Nicolas Fourticq
MÉTRO LIGNE 13
Je lisais un livre sur le Bataclan, quand il arriva...
C’est un livre sur le Bataclan ? Toi aussi, tu l’as lu ?
Tu descends bientôt ?
Euh Euh… Bah...
Elle est trop belle !
Oui, Bientôt.
D’accord, heu….
Le métro arriva à l’arrêt Champs Élysées et je descendis...
Un samedi soir, je pris le TGV pour fêter l’anniversaire de mariage de mes grands-parents en Bretagne. Ils fêtaient leurs noces de platine; 26 ans à filer le parfait amour ! Alors que je m’installais à la place indiquée sur mon billet, je te vis à quelques rangs de moi. J’étais dans ta diagonale, tu étais en train de lire «Le diable s’habille en Prada», roman que je venais moi même de lire. Cette coïncidence aurait pu être un bon sujet de conversation entre nous mais hélas, tu étais accompagnée de celle qui me semblait être ta maman, c’est donc pour cela que je n’ai pas osé venir te parler. Je portais plusieurs bagages dont un violon car j’allais interpréter une composition en l’honneur de mes chers grands-parents. Je t’observais discrètement et remarquais soudain un détail qui n’en était pas un: tu portais des converse en cuir marron, un jean slim et une chemise exactement comme moi. Cette ressemblance me troubla encore plus. J’ignorais si tu m’avais remarqué. Moi, j’éprouvais aussitôt des sentiments pour toi. Dès le premier regard. Je ne fis que te regarder tout le long du trajet. Quand le TGV s’arrêta, ce fut un véritable désastre. Nous nous jetâmes un dernier regard avant de nous quitter. Même séparé de toi, je ne pensais plus qu’à toi et je brûlais d’amour pour toi. Même en quittant le quai, je pleurais en pensant à toi...que je ne reverrai pas.
Tonin Fourtiq
C’est l’histoire d’un homme dans un train en direction de la Bretagne...
...qui vit entrer dans son wagon une très belle jeune femme.
Au premier regard, il eut le coup de foudre, elle aussi !
Il se sentit triste lorsqu’il dut descendre du train. Elle aussi.
Ce soir-là, j’étais dans le train, je rentrais chez moi en Bretagne avec ma mère, nous rentrions de chez ma grand-mère, à qui nous étions allées rendre visite pour son anniversaire. Dehors, le soleil se couchait peu à peu. Il était tard, les pieds sur le siège j’entendais les autres passagers parler entre eux, échanger des banalités. Ma mère elle, était sur son téléphone à parler de tout et de rien avec ses amies. Pour tromper l’ennui, je me mis à lire un livre passionnant «Le diable s’habille en prada», celui que m’avait conseillé ma mère, quelques semaines plus tôt. Quelques minutes plus tard, j’entendis un enfant pleurer. Perturbée dans ma lecture, je levai les yeux et remarquai alors ce jeune homme assis non loin de moi. Je ne savais pas ce qu’il regardait derrière ses lunettes carrées translucides, ni même ce qu’il pensait mais je savais qu’il avait les mêmes goûts que moi : un jean slim, des converses marron et une chemise, il avait exactement le même style que moi. J’éprouvais immédiatement un coup de foudre pour ce bel inconnu que je venais de rencontrer absolument par hasard. A force de le regarder, il se tourna vers moi puis me sourit. Je lui souris à mon tour. Ma mère remarqua cet échange silencieux et me fit un geste de la main. Docile, je me remis à lire mais je pensais trop à lui, il occupait toutes mes pensées, j’avais beau essayer de me concentrer sur mon livre, rien ne fonctionnait, il était si séduisant ! Je l’imaginais (m’appuyant sur l’étui qui se trouvait à ses pieds) violon à la main en train de jouer un morceau des plus harmonieux. A l’arrêt de train, nos chemins se séparèrent hélas. Aujourd’hui je regrette de ne pas avoir engagé la conversation avec lui. Je me demande encore maintenant s’ il m’a remarquée, s’il était déjà amoureux d’une autre fille à ce moment-là, si lui aussi aurait voulu avoir l’audace de venir me parler, si il s’est rendu compte que j’étais habillée exactement comme lui. Beaucoup de questions tournent en boucle dans ma tête, mais je me dis que si je n’ai pas eu de nouvelles de lui c’est que tout ça n’était qu’éphémère.
Mayliss Ferreira
C’était un samedi soir dans un TGV vers la Bretagne..
La fille était plongée dans son livre.
À l’arrêt du train...
Une mère et sa fille rentraient chez elles.
Quand elle remarqua ce jeune garçon.
...leurs chemins se séparèrent.
Comme d’habitude , je suis en retard et dois aller au lycée je me prépare donc, je prends ma douche et je m’habille mais je ne me presse pas car j’ai contrôle de maths aujourd’hui. Je parcours en marchant le trajet qui m’amène à la station de métro la plus proche. J’en profite pour admirer les gratte-ciel qui survolent les nuages. Je suis à un peu plus de dix minutes du centre ville où se trouve la station. J’arrive enfin à destination mais malheureusement il y a beaucoup de monde dans la file d’attente et ce n’est qu’au bout de vingt minutes que la place est libre. Je m’installe tranquillement et c’est là que je la vois, cette fille ravissante aux cheveux semblables à de l’or. Lorsque je l’aperçois, c’est aussitôt le coup de foudre ! D’ailleurs mon cœur bat la chamade. Elle me regarde, je la regarde mais, tout à coup la porte du tram s’ouvre et là, la jeune fille me susurre d’une voix douce : « c’est ma station » et elle disparaît aussi vite qu’elle est apparue. Je suis totalement desespéré ; je n’ai même pas été capable de bondir de mon fauteuil pour aller lui avouer mes sentiments. Au lieu de cela, comme un imbécile, je lui ai juste bafouillé : « GEUGNII !!! » et la porte s’est refermée et je l’ai vue s’éloigner de moi. Et aujourd’hui je le regrette encore !
Hugo Coudert
Ce jour-là, j’étais fatigué et je voulais rentrer chez moi.
Bonjour...
Je devrais lui parler...
c’est ma station, au revoir..
Je regrettais de ne pas avoir pu lui parler.
Cette nuit-là, j’avais dormi profondément si bien que, malgré mes bonnes résolutions pour la rentrée, j’étais en retard. Je courais pour prendre le prochain bus quand je te vis en train de marcher dans la même direction que moi. Une fois dans le car, tu t’assis devant moi à gauche. Je ne pouvais pas faire autre chose que t’observer. Quand tu mis tes cheveux derrière tes oreilles, je pus enfin découvrir ton visage : tes yeux verts, ton petit nez, ta bouche vermeille... Le trajet me parut beaucoup trop court. Dès que ton regard avait croisé le mien, j’étais tombé amoureux. Je ne voyais plus que toi, les autres, autour de moi, n’avaient plus d’importance. Lorsque tu te retournas vers moi et que tu soutins mon regard, une gêne m’envahit et j’eus une impression de vertige. Quelques secondes plus tard, je te regardai de nouveau. Tu te mis à rire et mon attirance pour toi ne fit alors qu’augmenter. J’étais dans ma bulle, le bruit pourtant incessant du bus ne me dérangeait pas. Ta beauté m’hypnotisait. L’amour me transportait. Le trajet ne durait que vingt minutes et il ne restait que cinq courtes minutes de voyage en ta compagnie. Je me demandais si tu ressentais la même chose que moi, si toi aussi ton cœur battait la chamade, si tu éprouvais cette attirance, si tu avais également des papillons dans le ventre. Soudain, à l’arrêt de la rue Picasso, tu te levas. Je me mis à espérer que tu viennes à côté de moi vu le regard avenant que tu m’avais lancé mais non, tu te dirigeas vers la porte du bus. Depuis ce jour, je ne te revis jamais ce qui provoqua chez moi un profond sentiment de manque. C’est pourquoi je décidai de passer une annonce dans Libération, journal que j’avais vu dépasser de ton sac.
Xavier Gicquel
J’espère être dans la même classe qu’elle.
C’était le jour de la rentrée, Jules attendait à l’arrêt de bus.
Arrivés au lycée, tous deux allèrent voir avec qui ils étaient en classe.
Déception pour Jules, ils n’étaient pas dans la même classe.
Ce jour -là, je me trouvais dans mon bus. Je m’occupais de la ligne 19. Je me souviens qu’il faisait très beau; il faut dire que nous étions au début de l’été. Lorsqu’elle est entrée, j’ai tout de suite remarqué ses yeux bleus qui avait la même couleur que l’eau de la mer la nuit. La jeune femme a pris son ticket et elle est allée s’installer sur la travée de gauche. C’était une situation idéale pour que je puisse continuer à l’observer. Elle avait de longs cheveux bruns frisés qui tombaient sur ses épaules. Elle avait à ses pieds un sac sport qui me fit dire qu’elle était sportive. j’étais sous le charme; je la trouvais si belle! J’ en avais du mal à conduire mon bus tellement j’étais fasciné. Je rêvais; j’étais comme sur un nuage. J’essayais de ralentir ma vitesse pour rester plus longtemps avec elle, pour continuer à rêver. Je voulais que cela dure une éternité mais malheureusement, nous étions presque arrivés. Pendant ce temps, elle écoutait de la musique, toute calme. Et puis, à un moment, elle me regarda. Je tournai la tête aussitôt car j’étais très timide. Elle s’est mise à bouger et j’ai ainsi compris qu’elle allait bientôt descendre. J’étais bouleversé à l’idée de savoir que tu allais partir et que je n’avais rien fait pour entrer vraiment en contact avec toi. A l arrêt de bus, tu es descendue puis je t’ai vue t’éloigner sans pouvoir rien faire. Si seulement elle pouvait reprendre un jour le bus de la ligne 19...
Yohann Guesnon
Comme chaque jeudi, Manon prenait le bus pour aller au yoga.
Bonjour, je voudrais un ticket.
Vous allez faire du sport ?
Bonjour, ça fera 1 euro 50.
Oui, je vais au yoga.
J’aurais dû lui parler davantage ! Il est mignon ce chauffeur.
Ce jour-là, je suis monté dans le métro à Paris car j’avais un rendez-vous professionnel en lien avec l’agence immobilière que je dirige. Avant d’entrer dans le compartiment, j’ai acheté un croissant chez «Paul» car je n’avais pas eu le temps d’avaler le moindre petit-déjeuner. J’étais angoissé par ce rendez-vous dont l’importance était capitale... C’est peu de temps après que tu es montée dans la rame et que tu es entrée, comme un éclair, dans ma vie. Tu t’es assise sur la banquette qui était devant moi, tu étais très séduisante avec ton jean, ton pull noir, tes beaux cheveux blonds, tes yeux verts encadrés par de jolies lunettes. On s’est souri. Je t’ai tendu mon sac «Paul» pour que tu y jettes le noyau de l’abricot que tu avais mangé avec gourmandise. J’ai rougi car j’ étais mal à l’aise et pourtant fier d’avoir osé ce contact. Après, tu as reçu un coup de fil très important je suppose car tu t’es empressée d’y répondre mais je n’ai pas entendu de quoi tu parlais car j’ai mis mes écouteurs dans mes oreilles pour me donner une contenance et parce que je ne voulais pas que tu croies que je t’écoutais. Puis, tu as sorti de ton sac un baume que tu as déposé délicatement sur tes lèvres. «Station chemin-Vert», a annoncé la voix monocorde du chauffeur. Tu t’es levée pour sortir puis tu t’es retournée et tu m’as souri. En te laissant partir, j’ai compris que j’avais loupé le bonheur de ma vie. Après ton départ, j’étais comme anéanti. Les idées se mêlaient dans ma tête : Si je t’avais demandé ton numéro de téléphone, nous aurions pu vivre un amour fou. Je brûlais d’amour pour toi mais je n’ai pas eu le courage d’aller te voir pour te déclarer ma flamme. Etais-tu en couple? Me trouvais-tu beau? Avais-tu des sentiments pour moi ? Des questions, des regrets et aucune chance de... à moins que...
Enzo Hourcade
C’était un lundi, tôt le matin dans les couloirs du métro. Alors que Thomas se rendait à un rendez-vous, il vit Jasmine manger un abricot.
J’ai faim !
Il est bon cet abricot.
Tenez, voici un sac pour jeter votre noyau.
Merci !
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BIP BIIIIP
Jasmine partit et Thomas ne la revit plus jamais...
Ce matin-là, je me trouvais dans le métro, nerveuse, angoissée à l’idée de rencontrer le professeur à qui je devais, depuis quelques jours, présenter mes nouveaux dessins. Ne pouvant contrôler l’inquiétude qui me rongeait, je vérifiais sans arrêt que mes œuvre ne s’étaient pas envolées. Cela faisait presque une heure que j’étais là, à voir défiler les stations doutant, comme d’habitude, de mes talents artistiques. Au milieu de tous les gens qui entraient dans le wagon, un jeune homme se détacha des autres et aussitôt mon cœur se mit à battre la chamade. Il vint s’asseoir sur le seul siège libre, c’est-à-dire celui qui était juste là, à côté de moi. Il était pourtant habillé comme tous les lycéens avec un jean, des baskets et un t-shirt mais il avait quelque chose de plus que les autres. Il me paraissait plus séduisant et plus fort que les autres. C’était comme si nous étions destinés à nous rencontrer dans ce métro, à cette heure et à ces places. Le métro repartit en direction de la station de St.Petersbourg. Il me fixait avec assurance moi qui tenais toujours fermement mon bloc à dessins. Le métro s’arrêta quelques minutes à la station de St.Petersbourg, il me fixait toujours ce qui, étrangement, ne me dérangeait pas. Puis, quelques minutes plus tard, le métro arriva à la station à laquelle je devais descendre. J’adressai alors un sourire au bel inconnu comme un appel au dialogue, et, voyant qu’il ne réagissait pas, je me dirigeai à contre-cœur vers la porte, j’espérai qu’il se lève et me retienne mais il ne bougea pas de son siège à mon plus grand désespoir. «C’est ma station», lui dis-je Il me répondit alors une phrase inintelligible, ce qui me surprit : « Guegni» Sur le chemin, ma tête tentait de l’oublier mais mon cœur ne le voulait pas. Pourtant je savais que je ne le reverrai jamais… hélas.
Elodie Hourugou
Cela faisait déjà une heure que j’étais dans le métro à voir défiler les stations...
J’étais nerveuse et angoissée à l’idée de rencontrer le directeur artistique de mon lycée.
Et aussitôt mon cœur se mit à battre la chamade.
Un jeune homme entra dans le métro...
La porte de la rame s’ouvrit...
En me dirigeant vers la porte je lançai un sourire et m’adressai au bel inconnu.
Il me répondit une phrase inintelligible. Je savais que je ne le reverrais sûrement jamais et cette pensée me brisa le cœur.
Guegni C’est ma station.
Il était pourtant habillé comme tous les lycéens.
Aujourd’hui, je vais à Bellegarde pour me rendre chez mes parents, car je viens de vendre ma maison. Celle-ci me paraissait en effet trop petite. Je ne me sens pas très à l’aise parce que je ne sais pas si je vais trouver une nouvelle maison qui me conviendra. Soudain, dans le train, je vois cette femme assise avec son enfant adorable. Il est blond avec des lunettes bleues, il me paraît vraiment très mignon. La jeune mère consulte sans cesse son téléphone portable, envoie des messages. Moi aussi j’aime beaucoup regarder mon portable, jouer à des jeux, aller sur les réseaux sociaux. Son fils lui s’amuse avec sa Nintendo Switch, plus précisément il tente de battre son record sur Mario Bros, jeu que je connais bien car il existait déjà à mon époque. Ce garçonnet si attendrissant me fait beaucoup penser à Léo, mon neveu de sept ans. Soudain, mon téléphone vibre, c’est un message de mon père. Il me demande si tout va bien et je lui réponds oui en le rassurant sur le fait que j’arrive bientôt. La jeune femme me regarde d’un air interrogateur comme si elle voulait savoir pourquoi je suis là. Elle est brune, a les yeux verts, ses cheveux sont longs, elle porte un jean et un t-shirt noir. Quand je la regarde, sa beauté me rend heureux ce qui n’est pas habituel car je suis plutôt d’un tempérament triste. Vraiment, je suis sous le charme de ce couple mère-fils. Puis elle répond à un appel, cela m’a l’air d’être une personne de sa famille, je n’entends pas très bien ce qu’elle dit. Je la trouve décidément très belle, son enfant est très beau également. Même si nous n’avons échangé aucun mot, cette rencontre a illuminé ma journée. Puis la voix monocorde de la SNCF retentit. Nous somme arrivés. Je suis triste de ne pas avoir eu de conversation avec cette dame qui aurait pu être la femme de ma vie.
Stanislas Hutnik
François rejoignait ses parents à Bellegarde car il avait vendu sa maison.
En rejoignant sa place, il vit une belle jeune femme et son enfant.
Bonjour Bonjour
Elle est belle !
Zut, faut que j’y aille...
J’aurais dû lui parler...
Je revenais de mon long et superbe voyage à Rome. Ce voyage avait été épuisant car j’avais dû marcher énormément pour observer les beautés de la capitale italienne. Dans le TER, je m’installais au fond sur la banquette en U. C’est alors que je vis une femme sublime allongée sur la banquette opposée. Elle dormit une partie du voyage en utilisant son sac de couchage comme oreiller. Elle était vêtue d’un pull bleu et d’un jean, une tenue classique qui semblait lui allait parfaitement. Elle avait l’air de revenir d’un long voyage également, si j’en croyais l’état d’épuisement dans lequel elle avait l’air de se trouver. Je la contemplai pendant tout le trajet. Comme elle était belle ! Elle se réveilla à peine lorsque le train arriva à destination. Elle prit ses affaires et sortit tel un fantôme. Je n’avais pas eu le temps de lui parler ni d’établir le moindre contact. Je sortis moi aussi, avec un temps de retard, dépité. J’allais dans la direction opposée. Quand tout à coup mon esprit me dit qu’il fallait que je fasse demi-tour pour me donner une chance de... je fis donc volteface plus vite que la lumière. Je me retrouvai alors devant le TER le regard perdu. Puis, je la vis s’engouffrer dans une voiture. Le temps que je fasse les 50 mètres qui nous séparaient, elle s’était déjà envolée. Si un jour tu vois ce message, bouteille à la mer postée dans Libération, je t’en supplie reviens me voir pour m’éviter de passer ma vie à t’attendre à la gare.
Clément Labat
DANS LE TRAIN, JE VIS UNE JEUNE FILLE SUBLIME...
Z ZZ
QUELQUE HEURES PLUS TARD, LE TRAIN ARRIVA EN GARE...
ET JE LA VIS ENTRER DANS UN TAXI...
Ce jour-là, très pressée je partais en direction du tribunal où je devais défendre mon client et dieu sait que cela ne serait pas une mince affaire car j’avais eu beau chercher, aucune circonstance atténuante pour convaincre les jurés, rien ne pouvait y faire, mon client était coupable ! Préoccupée par le sort de celui que j’aurais tant de mal à défendre, je partis Quai de la rappée et pris machinalement un journal gratuit pour me distraire. Lorsque je m’engouffrais dans une rame, je me retrouvai en face d’un homme au style yéyé, qui provoqua aussitôt en moi une sensation nouvelle. Cet homme était singulier, il m’intriguait. Sa différence m’attirait, son pull bleu turquoise et ses lunettes « peace and love », alors que moi je portais la tenue réglementaire de toute avocate : une veste et une jupe, des plus classiques. Il avait quelque chose, un je ne sais quoi, qui suscitait mon attention. Nos regards se croisèrent, mais il m’était impossible de savoir ce qu’il pouvait penser de moi. Voulant masquer mon trouble, je repris mon journal. Rien d’intéressant, seulement des scandales politiques qui avaient le don de m’énerver. Mais son visage me hantait, je le voyais partout et cette sensation douce et étrange à la fois ne me quittait pas ; mon cœur battait plus fort, mes joues étaient brûlantes et certainement toutes rouges. Je n’avais jamais ressenti cela, c’était tout nouveau pour moi. Il était difficile de me l’avouer, mais cet inconnu me plaisait. J’aurais tellement aimé avoir le courage de lui parler ou même de lui marcher sur le pied pour entrer en contact avec lui. Mais non, je restais là inerte et désolée moi, l’avocate si éloquente d’habitude. Gare de l’Est, l’homme descendit. J’aurais aimé pouvoir le retenir. Un sentiment de colère contre moi-même m’ envahit : je n’allais plus jamais le revoir. J’essayais de me convaincre que ce n’était qu’un simple passager parmi des milliers d’autres, en vain. Si seulement j’avais pu lui faire passer un message autrement que par la voix. Peu après, je me ressaisis, retrouvai ma raison. J’avais complètement déliré, tout cela n’était qu’un rêve mais j’avais malgré tout ce goût amer du rendez-vous raté...
Nina Labat
Il était 8h45 je montais dans le métro... quand je le vis.
Je n’arrêtais pas de penser à lui...
Si seulement j’avais eu le courage de lui parler ou de lui marcher sur le pied pour entrer en contact avec lui...
9h30, je me réveillai fatigué mais heureux de partir faire mes études, je pris mon petit-déjeuner puis je partis à la gare. Arrivé sur le quai, je m’assis et pris un livre en attendant mon train. C’est là que je vis cette fille ravissante. Je la dévisageais pendant dix bonnes minutes tandis qu’elle n’avait même pas conscience que j’étais là. Elle avait l’air d’être jeune. Quand on la regardait on comprenait vite qu’elle aimait la musique et particulièrement le rock. Cela se voyait à ses vêtements : un tee-shirt où était dessiné une guitare et un slim noir avec des doc martens. Elle avait aussi à ses pieds une valise en forme de guitare. Je perdais mes moyens quand je la regardais ; j’avais l’impression que mon cœur allait exploser. Soudain, elle se leva et alla prendre un ticket dans le distributeur. Le rythme de mon cœur s’accéléra. J’espérais qu’elle prendrait le même train que moi mais mes espoirs furent déçus car je la vis traverser et se poster sur le quai d’en face. Je pouvais continuer à la regarder, à tomber sous le charme mais les possibilités de communication étaient encore plus difficiles désormais. J’aurais tellement voulu lui parler mais la distance et mon manque d’audace me l’interdisaient. 10H30. Je la regardai encore et toujours et elle aussi se mit enfin à me regarder mais c’était trop tard ; dans un bruit assourdissant, elle monta dans le train qui partait vers Amiens. Dépité par la situation, je repensais à ces vers troublants de Baudelaire : « Ô toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais ! »
Florian Mannevy
Enfin !
Un jour à la gare...
BOUM
Merci.
Mon bus arriva...
NON, NON ! Ne pars pas..
Aujourd’hui, je me rends chez ma grand mère qui est souffrante. Dans l’euro-star, le temps me paraît trop long ; je ne sais pas comment m’occuper... Tout à coup, un souvenir me revient ; j’ai légèrement oublié la promesse que j’ai faite à ma grand-mère : celle de trouver mon âme-sœur avant Noël or nous sommes à une semaine de l’échéance. Je sais que ça n’est pas pour cette année. Lentement, je me laisse gagner par le sommeil... Je viens de me réveiller ; c’est la fin du trajet. Je ne suis pas encore tout à fait réveillée ; je ne fais pas attention aux gens, à l’environnement autour de moi. En me retournant, je donne un coup d’épaule à un jeune homme qui se trouve à côté de moi, assez bien habillé et très beau, il me plaît beaucoup. Dans le feu de l’action, il a fait tomber sa valise devant moi. Nous nous regardons et nous mettons à rougir, un vrai coup de cœur. Il m’attire et j’ai l’air de lui plaire. J’aurais aimé lui parler mais ma timidité m’en a empêché. Nous restons une bonne minute comme cela à nous contempler mais, tout à coup, une femme nous demande de nous décaler car nous gênons le passage. Nous sommes séparés, emportés par les autres passagers. Je regrette ce que j’ai fait ou plutôt ce que je n’ai pas fait. Je ne sais rien de lui, pas même son identité. Avons-nous droit à une seconde chance dans la vie ? Comment le retrouver ?
Sarah Mercié
Un jour dans l’Eurostar...
Deux inconnus ne savaient pas encore qu’aujourd’hui ils allaient tomber amoureux ...
Excusez moi... Je...j’ai fait tomber ma valise.
Ce fut un réel coup de foudre.
Hélas le temps pressait et tous deux durent Retourner à leur vie...
Ce jour-là, je suis montée à bord du bus pour me rendre à mon cours de yoga. Je t’ai acheté un ticket et tu m’as rendu la monnaie machinalement. Je suis allée m’installer à ma place habituelle au deuxième rang à droite contre la vitre. J’aime bien cet endroit car j’apprécie de pouvoir regarder le paysage lorsque je voyage. Au début, je n’avais pas remarqué que tu m’observais mais peu à peu, j’ai senti que quelqu’un me dévisageait. En cherchant, je me suis rendu compte que c’était toi, le chauffeur du car. A ce moment-là, je t’ai lancé un petit sourire que tu m’as renvoyé. J’étais un petit peu gênée parce que la situation me semblait bizarre. En plus, tu avais l’air plus âgé que moi. Pendant tout le trajet, tu m’as regardé dans ton rétroviseur. Je te trouvais plutôt pas mal avec tes beaux yeux bleus, tu portais des lunettes noires encadrées par des cheveux un peu grisonnants. Je dis dire que la belle chemise à carreaux bleu et blanche que tu portais t’allait particulièrement bien. Quand je te regardais, tu tournais la tête mais je sentais bien que tu étais embarrassé et non pas indifférent. L’arrêt de bus où je devais descendre se rapprochait de plus en plus ; j’aurais pourtant bien voulu que ce trajet s’éternise. Mais malheureusement, mon cours de yoga allait bientôt commencer. C’est donc le cœur lourd que je descendis du bus et que je me séparais de toi qui étais peut - être l’homme de ma vie.
Inès Ramon
Une jeune femme prenait le bus pour aller aux Mureaux...
Le chauffeur n’arrêtait pas de la regarder.
La jeune femme dut partir pour rejoindre son cour de yoga. Vous voulez Venir avec moi ?
Avec plaisir ! Je vous rejoins là-bas.
Le bus s’arrêta et elle descendit.
À la sortie du cours…
Elle lui proposa de venir chez elle.
C’était le lundi 8 juin, par un jour de pluie. Je me dépêchai de prendre le métro qui allait bientôt partir. J’étais angoissée parce que ce jourlà, je passais un important entretien pour entrer dans une prestigieuse université. Quand j’entrai dans le métro, la douce musique de fond : « Hello » d’Adele me calma. Tout à coup, alors que je me dirigeais vers un siège, je sentis que je marchais sur le pied d’un jeune homme. Nos jambes s’étaient touchées sans que nous le fassions intentionnellement. Il tenait dans sa main un Ipod bleu. Celui-ci était branché à des écouteurs qu’il portait aux oreilles. Je vis brièvement sur l’écran le titre de son morceau de musique qui était mon préféré : « Dommage » de Bigflo et Oli. Je lui dis alors encore troublée de ma maladresse : « Pardon » Il me répondit alors de sa voix calme et douce : « Ce n’est pas grave » Je levai la tête et me mis à observer ses yeux qui étaient d’une couleur aussi belle qu’étincelante, reflétant l’insouciance et la fougue. Ils me laissèrent sans voix. Nos yeux se rencontrèrent mais nous détournâmes le regard aussitôt. C’était comme si nous étions seuls au monde accompagnés par la musique du métro qui nous entraînaient dans un tout autre univers. Je sentis à ce moment précis que mon visage brûlait, tellement mon émotion était intense. J’étais convaincue d’avoir rencontré l’âme sœur. Mais quand la sonnerie du métro retentit, je revins à la réalité et constatai avec déception que le beau jeune homme partait. Au fur et à mesure qu’il marchait, je voyais sa silhouette disparaître petit à petit. Je pensai alors que j’aurais dû lui parler davantage et ne pas laisser ma timidité prendre le dessus. Aujourd’hui, je voudrais le revoir et lui parler encore une fois. Demain, je passerai une annonce dans le journal « Libération » en priant pour qu’il le lise. En tout cas, c’était vraiment une aventure que j’espérais avec un lendemain...
Ludivine Rougé
C’était le matin, le lundi 8 juin dans le métro...
À ce moment là elle ne savait pas qu’elle rencontrerait son premier amour, Elle lui avait marché sur le pied
Pardon Ce n’est pas grave
La jeune fille se sentit angoissée car elle ne l’avait pas remarqué. Il est beau !
Arrivé à son arrêt, il la quitta. Elle se sentit un peu triste J’espère qu’il n’a pas de petite amie...
Quelques jours plus tard...
Bonjour, c’est bien ici le bureau du journal « Libération » ?
Ce jour là, j’ai pris le Métro pour me rendre à Toulouse où se trouvait mon magasin de vinyles, celui que j’avais crée il y avait trois ans de cela. J’étais en train d’écouter le dernier album de Johnny Hallyday que je trouvais particulièrement bien réalisé quand, soudain, une jeune femme surgit de nulle part. Cette fille était très jolie avec son regard en coin et ses beaux cheveux longs. En plus, elle portait une petite tenue bcbg qui lui allait à merveille. Ses petites ballerines noires complétaient parfaitement cet ensemble qui me paraissait très élégant. Je passais une bonne partie du trajet à observer cette magnifique femme que j’avais très envie de côtoyer mais que je ne parvenais pas à aborder à cause de ma trop grande timidité. J’avais aussi conscience que nos styles étaient totalement différents et qu’en lui parlant, je prenais le risque de me faire rejeter. Elle dut s’apercevoir que je la dévisageais avec insistance car elle commença à feuilleter un journal gratuit pour échapper à mon regard. La jeune femme semblait très gênée et elle baissait la tête. Son attitude m’incita encore moins à engager la discussion. Mon regard se porta sur mon pantalon en patte d’éléphant et tout à coup je me sentis ridicule. Je réalisais que je n’étais pas à la hauteur de cette femme splendide. La voix de la RATP retentit pour annoncer que nous étions arrivés à destination. J’étais dépité mais intérieurement, je remerciais le réseau ferroviaire et la SNCF de m’avoir permis de faire cette rencontre même si cela n’était qu’ une rencontre passagère...
Matys Touzet
Alors que le métro arrivait à quai, je vis entrer Éléonore..
Elle est magnifique... Nos regards se croisèrent.
Je me sentais bizarre après cette rencontre même si je me disais qu’elle n’était que passagère.
J’avais des papillons dans le ventre et j’étais bouche bée face à cette fille resplendissante.
transports amoureux Une bande-dessinée réalisée par les élèves de la 4ème Frida Kahlo (2017-2018) du collège Joseph Peyré de Garlin. Les élèves sont les auteurs de ces récits de rencontres amoureuses inspirés de petites annonces parues dans Libération qui sont destinées à retrouver l’âme sœur croisée au gré des voyages effectués dans les transports en commun. La réalisation de ce travail a débuté par un atelier animé par Marion Duclos (auteur et illustratrice de bande-dessinée), en partenariat avec la médiathèque de Garlin. Les élèves ont ensuite eu à choisir la technique de réalisation (pastel, peinture, encre, feutre,…). Un projet interdisciplinaire : Français (Mme Vittu) / Arts plastiques (Mme Lupiac)
Merci à la Médiathèque de Garlin.