Memoire de l'intervention oujda

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INTRODUCTION: RAPROCHEMENT HISTORIQUE ET DE MONUMENTS D’OUJDA Située dans le nord du Maroc, la région de l'Oriental s'étend sur 82820 km ², soit 11,6% du pays. Il s'agit de la troisième plus grande région du Royaume. Elle est bordée au nord par la mer Méditerranée; à l'ouest par les provinces d'Alhoceima, Taza et Boulemane; à l'est par l'Algérie, et au sud-ouest par la province d'Errachidia. Selon le Centre d'études et de recherches démographiques du Hautcommissaire, la population de la région a atteint près de 1.992.000 personnes en 2010, soit 6,3% de la population totale du Maroc. La grande partie du territoire de l’Oriental est dans une zone semi-désertique et aride. L'économie de la région est caractérisée par la prédominance du secteur tertiaire (commerce et services), ainsi que la pêche et l'agriculture. L'Agence de Développement de l'Oriental (ADO) a été créé en mai 2006 suite à l'initiative royale de création d'un plan de développement pour la région de l'Oriental, afin de fournir le soutien et l'assistance nécessaires pour les différents acteurs nationaux et locaux concernés dans la promotion et le développement de la région. En ce sens, nous pourrions souligner les principaux exposants de développement: 

La position géographique stratégique.

Le potentiel naturel (ressources en eau, la richesse agricole, les mines de charbon, le plomb, le zinc, l'argent, le fer...).

Le potentiel touristique (Ressorts et plages de Saidia, Oasis de Figuig et d'autres sites d'intérêt historique et écologique.

Certains des projets qui composent le plan de développement de la région d l’Oriental sont la création d'une zone franche á Nador et Selouane; la construction d'un port pétrolier à Nador; l'élargissement de la route reliant


Nador à Oujda; la construction de la ligne de chemin de fer Nador-Taourirt; l'autoroute reliant Fès à Oujda; l'achèvement de la rocade méditerranée; la création de deux centres de tourisme internationaux (un à Saidia et un à Nador); la mise en œuvre d'un centre de technologie à Oujda dédié aux énergies renouvelables, et d'un autre agroindustriel à Berkane; et en plus, la construction d'un collège médical et d'un centre hospitalier universitaire à Oujda. Oujda est la huitième ville du Maroc et la capitale de l'Oriental. Située à l'extrémité orientale du Rif, près des montagnes de Beni-Snassem, la ville est seulement à 15 km de la frontière ouest de l'Algérie et à 60 km environ de la mer Méditerranée, ce qui lui permet de jouer un rôle important du point de point politique et socio-économique, étant une ville clé dans les routes reliant l'Europe et l'Afrique. Ce fait a marqué le développement historique de la ville, qui de son origine a été un centre de convergence de commerce et de communication, et un passage obligé des points fondamentaux comme ceux reliant la côte, le plateau d'Arfa (sud de Berguent) et l'oasis de Figuig. Cela a conditionné la réalité ethnologique d'Oujda qui, influencée par la mixité sociale, a une population de berbères - premiers colons - (la plus part du Rif et Zenete), d'arabes (établies à la fin du VIIe siècle), et finalement les algériens, les juifs, les français et les espagnols (en particulier à l'époque du protectorat). Probablement cette dernière période historique, le protectorat, a laissé l'empreinte la plus profonde dans le tissu social et urbain d'Oujda. Il faut souligner la construction de la première école franco-musulmane du Maroc (1907)- l'École Sidi Ziane- et l'introduction de nouveaux langages architecturaux, inconnus jusqu'à ce moment, et qui auront une incidence sur le paysage urbain jusqu'à présent. Les valeurs historiques et artistiques d'Oujda n'ont pas échappé au gouvernement du Maroc; pour cela, la Médina a été considérée comme la référence culturelle qui complète le tourisme «soleil et plage» de Saidia. Compte tenu de l'augmentation du nombre de visiteurs dans la ville au cours


des dernières années, on a investi dans les infrastructures hôtelières pour augmenter les séjours et on a amélioré les communications au niveau national et international avec la construction de trois aéroports à Alhucemas, Nador et Oujda.

Les origines d'Oujda La première preuve de l'activité humaine sur le territoire, a été documentée dans des grottes près de la ville, en identifiant d'objets de silex, des points, des grattoirs, etc. Des vestiges archéologiques du néolithique ont été trouvées dans la région de Sedd et le confluent des rivières Nachef et Isly. Dans l'environnement d'Oujda et Taourirt des tumulus sont apparus sous diverses formes, caractérisés par la pauvreté des meubles- restes d'ossements humains, des perles, des morceaux de cuir, des fers de lance, etc. - Mais sans doute la découverte la plus importante de cette période a été le dolmen découvert en 1884 par Charles Vilain dans le territoire des Iznassen Ayt. Pour certains historiens, l'Oujda serait la Lanigare mentionnée par Ptolémée, ou la Stabulum située à l'ouest de Nigrensis (Tafna). Avant l'arrivée des Romains, les populations à l'est de la rivière Muluya appartenaient au royaume de Massesils. Selon Salluste le romain, la rivière Mulucca (Muluya) séparait le royaume de Jugurtha, roi de Numidie, de celui de Boccus I, roi de Mauritanie. Le "Castellum de Melwiya" serait le Jebel Mahsseur situé à 20 km au sud d'Oujda. Certaines traditions locales conservent une empreinte de la Rome classique: Une partie de la tribu des Ayt Al-Bakia Iznassen prétend être un descendant de conquérants romains. Les persécutions antisémites des Wisigoths et de Justinien ont attiré de nombreux juifs à la région, mais comme avant, à partir du deuxième siècle le judaïsme s'était répandu dans la région, en s'établissant comme des clans semi-nomades. Dans l'Antiquité tardive (c.VI) la région était composée de


nombreux villages, et selon l'historien Abu Hamid al-Ghazali, ils étaient habités par des chrétiens, sous le règne du roi Al-Al-Ablak Fortas.

Fondation de la ville La ville d’Oujda est fondée par Ziri Ibn Atiyya, chef berbère de la tribu des Maghraouas, du groupe des Zénètes. Lorsque ceux-ci ont été rejetés du Maghreb central, à l'ouest par les Sanhadja, leur chef Ziri ibn Atiyya était en faveur du calife de Cordoue en obtenant le consentement de ce dernier pour occuper la région de Fès, et il a pris le contrôle des deux Maghreb. La L'insécurité à Fès et le désir d'approcher le Maghreb central, lieu d'origine de sa tribu, a conduit à la fondation de la ville de Wadjda (994) dans la plaine des Angads, près de la source de Sidi Yahya des montagnes de Beni-Snassem pouvant éventuellement lui servir de refuge. La ville a été pendant quatrevingts ans l'émirat Maghrawa de Fès et peu à peu, elle a pris de l'importance grâce à son statut de ville relais sur deux grandes voies commerciales: la voie nord-sud, qui relie la Méditerranée avec Sigilmassa et la voie ouest-est de Fès à l'orient. Sa situation stratégique l'exposera à plusieurs invasions destructrices durant son histoire.

Dynasties des Almoravides et des Almohades Les Almoravides ont gouverné la ville depuis 1081, date à laquelle elle a été prise par Yussuf Ibn Taixfín jusqu'à 1144 quand il est tombé dans les mains d'Ali ibn Abd al Mumin, le calife almohade. Sous le mandat d'An-Nâsir Muhammad (1198-1211) la ville était protégée par la construction de fortifications. La direction Abdalwadites à Tlemcen en 1236 et l'effondrement almohade en 1248, a fait de l'Oujda une zone frontalière exposée aux invasions.

Dynasties Abdalwadita, Mérinide y Saadiens


En 1271, le mérinide Abu Yusuf Yaqub Ibn Abd-al-Haqq (1258-86) a défait l'abdalwadita Abu Yahya Ibn Y Yaghmuràssan Ibn Zayyan (1236-1283) en assiégeant et en détruisant la ville d'Oujda. En 1296, son fils, Abu Yaqub Yusuf (1286-1307) a fait détruire les fortifications, mais il a restauré les parties en ruine et il a construit un palais, des bains et une mosquée. C'est ce dernier qui a commencé le premier site de Tlemcen, qui a duré 8 ans. En 1335, elle a été conquise et démantelée par Abou-l-Hasan Ali (1331-1348). Pendant le mandat mérinide, la ville était constamment attaquée par des tribus arabes fidèles aux abdalwaditas.

XVIe au XIXe siècle Entre le XVIe et les XIXe siècles, la ville a été scénario de plusieurs événements dans le cadre d'une rivalité permanente entre les sultans du Maroc et les ottomans d’Alger. Oujda appartenait au Maroc à l'époque où l'Etat était fort, mais pendant les périodes de faiblesse ou de guerres civiles, elle a été ajoutée à la wilaya de Tlemcen sous la domination ottomane. Moulay Ismail (16721727) a fermement établi son pouvoir au cours de son règne au Maroc (1692) et il a établi des arabes dans la ville au sud de Marrakech. Les défenses de la ville ont été renforcées et des plusieurs Kasbahs étaient crées autour de la ville. Les tribus des plaines ont été organisées mais, à sa mort, les Ottomans sont retournés, et la ville est devenue une partie de la ville d'Oran. En 1797, les chérifs marocains ont pris possession de la ville et une préfecture s'était installée.

Protectorat français du Maroc A partir du XIXe siècle, la ville est constamment menacée par la présence française en Algérie. Dans la bataille d'Isly (1844) le maréchal Bugeaud a vaincu Moulay Abderahmane et les Français ont occupé pour la première fois Oujda, puis en 1857 ils sont venus pour s'installer dans la ville pendant deux ans.


En Mars 1907, ils se sont installés en permanence à Oujda, cinq ans avant la mise en place du protectorat. Mais la vérité est que l'occupation du nord-est du Maroc était décidé et accordé entre l'Espagne et la France après le "traité d'Algésiras" en 1906. Selon le «traité de protectorat", signé à Fès en 1912, le nord du Maroc serait divisé en deux zones, séparées par la rivière Moulouya: l'un au nord espagnol, autour de la prison de Melilla; et l'autre français, s'étendent au sud jusqu'à l'oasis de Figuig. Le nom d'Oujda a été déclaré comme le seul nom officiel au lieu de Wadjda ou Wajda. Les Marocains ont accepté cette nomination des années plus tard. En 1910, la ville comptait sur 6466 habitants.

XXe siècle Depuis 1907, Oujda a été la base de la Légion Étrangère et a servi de plateforme pour la conquête du Maroc. Une gare a été construite (1910) pour les marchandises, étant la deuxième gare au Maroc après Casablanca. Entre 1913 et 1920, ont été construits les bâtiments administratifs (bureau de poste, banques ...) Les nouveaux quartiers et la planification urbaine est construit de manière orthogonales avec des roues larges qui sont conservés jusqu'à présent. En 1936 Oujda avait 34 500 habitants, surtout des français "pieds-noirs" venus d'Algérie. La colonie juive était très grande et elle dominait 30% des entreprises, mais cette communauté a émigré en Israël entre 1948 et 1955. En 1951, elle a atteint les 80.000 d'habitants, avec deux tiers des Marocains et un tiers des Algériens d'origine française ou espagnole, qui a augmenté au cours de la guerre d'indépendance algérienne (1954-1962). La Légion a abandonnée le Maroc en 1956. La ville a subi des fermetures de la frontière, au moins trois fois, lorsque les relations avec l'Algérie sont tendues. Le 28 Août 1994, la frontière a été fermée pour la dernière fois quand la ville avait 352 000 habitants. Actuellement, la


préfecture d'Oujda-Angad a une surface approximative de 19000 km ² et une population d'environ cinq cents personnes.

La médina d'Oujda La médina d'Oujda est un témoignage vivant de l'histoire mouvementée de la ville et un vrai reflet de leurs manifestations culturelles, sociales et économiques. Nous pouvons certainement considérer la Médine comme l'épicentre de la grande ville qui est arrivée à nos jours caractérisé par les contrastes propres d'un développement accéléré et qui n'a pas renoncé à son passé étant conscient de la grande valeur qu'elle représente pour planifier la politique culturelle de l'une des capitales plus prometteuse du Maroc . Ainsi, aujourd’hui nous pouvons voir le développement du commerce, de la culture et des lieux de loisirs pour la population d'Oujda autour de la médina et des ses environs, où les espaces publiques et verts deviennent très importants. Les autorités culturelles marocaines ont été conscients de cela et ont vu la Médina d'Oujda et son patrimoine culturel comme un pilier de l'économie et donc de son développement. Par conséquent, au cours des cinq dernières années, ils ont promu le tourisme culturel dans la ville, en menant d'activités parallèles qui aident à favoriser la conservation et une meilleure compréhension de la médina du point de vue patrimoniale. Parallèlement à ces activités et depuis quelque temps, aux alentours de la Médina, se tient chaque année le festival de musique Gharnati, dans le bâtiment "Dar Essebti" (1938) et le Parc Lalla Meriem, annexe au mur, qui apporte "per se" une valeur ajoutée au patrimoine de la ville, où les visiteurs peuvent profiter de nombreuses espèces végétales uniques.


Analyse et événements patrimoniales de la Médina  Surface: 28 Ha  Population: 7.065 habitants  Nombre des foyers: ca 1.800  Densité de population: 252 habitants / Ha  Périmètre: 2,1 km  Distance:

 Place 16 août (A) à la Galerie d’Art (C) = 570 m ·  Bab Sidi Abdelwahab (B) à Bab el Gharbi (D) = 580 m

Bien que l'origine de la médina d'Oujda a été marquée par le caractère militaire et de défens de ses murs, flanquée de tours et d'une grande Kasbah; actuellement la Médina est caractérisée par son empreinte commerciale, et ses traditions religieuse, sociales et culturelles propres du monde arabe avec des lieux typiques comme le Hammams, Zaouïas, Mosquées et un important réseau de rues étroites et de passages couverts (de sbats) où commerçants et artisans font leurs échanges et tâches quotidiennes. L'existence d'un quartier juif dans la médina et la construction de l'Église de San Luis D'Anjou ont constitué des événements qui ont plus fortement marquées des différences par rapport à leurs homologues. Par conséquence, pour comprendre et connaître la médina dans son ensemble il est nécessaire d'analyser leurs éléments principaux de façon indépendante, car les changements constants, les démolitions, les ajouts et ségrégations à travers l'histoire ont fait de la médina d'Oujda un lieu exceptionnel sans équivalent et, donc, de grand intérêt.


Muraille Les murs de la médina d'Oujda ont été démolis et reconstruits à plusieurs reprises. C'est une des raisons pour lesquelles actuellement seulement 2000 mètres environ de la muraille sont conservés. Une partie des structures des murs conservés ont été reconstruites par Driss Ben Yaï en 1896. Les murs d'Oujda incarnent le caractère et l'influence de ceux qui ont participé à chaque instant de son histoire (berbères, arabes andalous et ottomans). La structure du mur est d'environ 1m d'épaisseur à la base et elle présente un chemin de ronde protégé par un parapet de 1,80 mètre, équipé avec des créneaux et merlons surmontés d'une petite pyramide. La muraille présente les empreintes des boulins utilisés dans sa construction.

Bab Sidi Abdelwahab Située à l'ouest de la Médina, c'est une porte monumentale de forme ogivale, avec une embrasure en arc brisé, flanquée de deux tours défensives. Appelée aussi Porte de têtes car au-dessus de celle-ci on faisait accrocher les têtes coupées des rebelles. La porte s'ouvrait sur les jardins de l'est de la Médina et sur un ensemble de routes qui reliaient le sud et l'intérieur du Maroc. Elle contenait deux grandes esplanades. Une esplanade interne, où plusieurs rues commerçantes de la ville convergeaient et une esplanade externe qui jouait le rôle de marché permanent fourni par les marchandises prévenantes de divers lieux. Actuellement cette porte relie le souk aux dattes et les marchés de l'intérieur de la Médina avec une grande esplanade à l'extérieur des murailles où se trouve un complexe commercial moderne appelé "souk extérieur".


Bab el Gharbi Située à l'ouest de la Médina, elle est une porte arabe typique qui donne accès à la tour. Près de la Kasbah, aujourd'hui disparue, à l'époque du protectorat, cette porte jouissait d'un statut officiel, car elle était l’accès des troupes françaises à l’enceinte fortifiée.

Bab Ahl Jamel Plus petite que les deux précédents, Bab Ahl Jamel est l'une des trois portes qui restent. Aujourd'hui relie la Médina avec le boulevard Mohamed V.

La Kasbah Aujourd'hui gravement endommagé par la démolition des tours et des murs, elle a gardé son caractère de défense et militaire pendant l'occupation française. Construite par Mérinides, la Kasbah est située au sud-ouest de la Médina occupant une superficie d'environ 2 hectares "Elle était entouré par pans de murailles de 6 à 7 m de haut flanquées d'une douzaine de tours carrées. La partie sud fait partie de la muraille et correspond probablement à l'époque de la fondation de la ville. Le secteur nord-ouest a dû être construite par le mérinide Yacoub Ibn Youssef". Comme le reste de Kasbahs du Maroc, celle d'Oujda représentait le centre du pouvoir politique et militaire, mais aussi religieux et culturel. Située intra-muros dans la médina, on pouvait y accéder par ses angles nordouest et nord-est. La légende raconte qu'elle était entourée de jardins, y compris un fossé sur le côté sud, où se trouve actuellement le parc Lalla Meriem. Aujourd'hui, elle est le siège de certaines administrations.


La Grande Mosquée. Jamaa Lekbir La grande mosquée ou Jamaa Lekbir fut construite en 1298 par le sultan mérinide Abu Yâacoub Yussuf. Son architecture présente un mélange de styles arabe et d’Al-Andalous, étant la sebka le principal élément décoratif de son minaret. A ses côtés a été construite une madrasa (école coranique), actuellement considérée comme un élément important du patrimoine de mérinide.

Hammam El Bali Ce Hammam a été construit en 1820 et son style est d’Al-Andalous.

Place El Attarine Dans cette ancienne place il y avait des parfumeries. Actuellement on y vend des tissus et des vêtements.

Place Souk El Ma Où se trouvait l’Hôtel Figari - d'une grande importance à l'époque du protectorat -.

Alcaicería Haddada Cette galerie partage un bâtiment avec une mosquée et elle se trouve sous le temple lui-même. Elle est très populaire, il y a des magasins de vêtements, de tissus et de la mercerie. L’Alcaicería prend son nom du quartier dans lequel les forgerons et les armuriers y étaient installés.


Bâtiment Musée de la Résistance Le bâtiment Musée de la Résistance. Il fut le siège de l'état-major à l'époque du protectorat français, et la première succursale de la Banque du Maroc. Le bâtiment, de style néo-mauresque a été conçu par les architectes Auguste Cadet et Edmond Brion, et il a été ouvert en Septembre 1926.

Église Saint Louis Située dans le sud-est de la Médina, cette église date de l'époque du protectorat français. Elle a été construite en 1919 et fonctionne encore aujourd'hui. Elle représente la tolérance entre les communautés religieuses.

Parc Ethnologique Lalla Meryem Adjacent à la muraille dans le sud et hors les murs. Il est le siège de l'union de l'initiative touristique de la région de l'Est. Il contient un musée dont la fonction socioculturelle est très importante au niveau régional. Il dispose d'un patrimoine important pour les plantes et vise à devenir un jardin botanique. Il est également l'un des sièges à côté de Dar Essebti où il a lieu le festival annuel de musique Gharnati.

Dar Essebti Construite en 1938, cette maison est actuellement le centre d'étude et de recherche de la musique Gharnati. La riche décoration picturale des voûtes et le carrelage sont très remarquables.


Quartier juif Il est situé dans le centre de la Médina, près de la place Souk el Ma. Au début du XX e siècle il a été occupé par des cordonniers, des bijoutiers et des teinturiers juifs. Actuellement, il y a quelques magasins dirigés par des commerçants locaux. La synagogue qui faisait autrefois partie de ce quartier, est maintenant isolée dans le quartier d'Oulad Amrane.

VISITE À OUJDA Une fois consultée la bibliographie et de la documentation existante sur la Médina d'Oujda, l'élaboration du contenu du projet a été conçu après la visite sur le terrain à la ville d'Oujda. En ce sens, et afin de favoriser sa fonction de formation, on procède à la collecte de documentation graphique et photographique, de caractère historique, capable d'illustrer le contenu qui sera décrit ensuite. Le discours du projet général s'articulera autour de quatre blocs thématiques, qui couvriront les événements historiques et les manifestations culturelles les plus importantes et uniques de la Médine. Bien que l'objectif soit de couvrir toutes les périodes de l'histoire de la Médina d'Oujda, on ne reviendra pas à l'ordre chronologique pour présenter le patrimoine de la Médina. Il suffit de quatre blocs thématiques pour développer sa richesse matérielle et immatérielle de sa création à nos jours. Comme indiqué dans les chapitres précédents, la présence de l'activité commerciale dans la médina a été une constante qui a survécu jusqu'à ce jour. En ce sens, Il ne faut pas oublié que le commerce lui-même a stimulé l'activité artisanale et a généré des espaces urbains spécifiques au cœur de la Médina et ses environs immédiats. Par conséquent, le commerce dans la Médina d'Oujda a été l'un des blocs thématiques choisis pour donner un sens au centre


d'interprétation. Il est structuré en trois sections qui se concentreront sur la relation du commerce lui-même avec la Médina; le commerce intra-muros: les souks comme phénomène urbain, l'emplacement topographique et le développement de leur gendres;

et le commerce hors de murs: origine,

développement et état actuel. La culture populaire couvrira d'autres points; il serait impossible de comprendre la Médina, ses espaces publics, les bâtiments et les jardins environnants... sans entrer dans les coutumes, les traditions et la vie quotidienne de ceux qui font de cet espace quelque chose de vivant. Pour formuler cette section il doit être considéré comme point de départ l'artisanat marocain présent dans la Médina, avec une attention particulière à sa propre production. Ainsi, le tannage et la fabrication de cuir, la teinture et la broderie tissue, la céramique, la forge ou les travaux de vannerie seront discutés. L'artisanat, en tant que manifestation de la culture populaire sera accompagné par la présence de la musique Gharnati dans la Médina. L'Oujda est connue comme l'une des capitales internationales de la musique Gharnati, et en fait, elle a un Centre d'études de ce genre et chaque année durant le mois de Juin ce tient un festival au parc Lalla Meryem, adjacent à la muraille de la Médina. Dans ce bloc, la musique d’Al-Andalous et en particulier la musique Gharnati seront développées dans le cadre de la richesse culturelle Oujdìi. De même, il sera fait référence à la vente d'instruments de musique traditionnels dans la Médine et transversalement on divulguera l'intérêt culturel du bâtiment Dar Essebti- siège du centre d'études de musique Gharnati- et du parc Lalla Meryem. Dédié au patrimoine bâti dans la Médina d'Oujda, le troisième bloc est structuré autour de trois points qui présenteront les immobiliers les plus précieux dans la Médina et les transformations urbaines les plus pertinentes.


A)

La muraille. D’un côté, on va prêter attention aux techniques de

construction, aux périodes de bâtiments et aux transformations; et de l’autre côté aux accès à travers les portes monumentales de la Médina; B)

Le patrimoine immobilier de la Médina. L'architecture et les espaces

urbains. Un espace dédié à l'analyse des places et bâtiments les plus représentatifs. C)

Réforme urbaine et destruction du patrimoine. Pour récupérer les

images d'espaces urbains détériorés, des pans de la muraille démolis et des portes de la Médina démantelées tout au long du XXe siècle. Le dernier bloc thématique sera consacré à la présence française à Oujda. Contributions à l'architecture et à l'urbanisme.

1.- Le commerce à la Médina 1.1.- Sa relation historique avec la ville. Dans ce bloc thématique on verra le lien permanent de la médina d'Oujda avec le commerce dès ses origines jusqu'à

aujourd'hui.

On

fera

référence à la fondation de la ville et à l'importance de sa situation géographique

au

carrefour

des

grandes routes commerciales de l'époque. Des photographies de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle seront utilisées pour illustrer la survie des activités commerciales dans certains districts de la Médina, à la fois intra-muros et extra-muros. 1.2.- Commerce intérieur-intramuros1.2.1.- Souks. Introduction au souk comme espace commercial et ses implications urbaines. Les “Sbats” - passages couverts-, le cas de la Médina d'Oujda. Identification et localisation des souks par produit et guilde de


commerçants. ● Cuir (vêtements et accessoires) ● Tissus ●

Bijouterie (l’origine juive de la

guilde). Dans le cas du commerce de la bijouterie-joaillerie dans la Médina d’Oujda, il sera mentionné la présence de la communauté juive à Oujda, l'identification / localisation de la Mellah

(quartier

juif)

dans

la

topographie de la médina et le lien de groupe ethnique avec la corporation des bijoutiers. ●

Dattes

(Fruits

secs)

On

soulignera la présence de vendeurs de fruits secs aussi dans le souk que dans d’autres zones de la ville. On mentionnera l’importance de cet aliment pour les nomades et en particulier on mettra l’accent sur la grande variété de dattes présentes à la médina d’Oujda, notamment les dattes de Figuig. “Le Souk des Dattes de la Médina d’Oujda”.


● Les marchés couverts. En expliquant l'importance de cet espace pour le commerce dans la ville. Selon la formule de "hier et aujourd'hui" on présentera les photos de l’Alcaicería ancienne d'Oujda située sur le site actuellement occupé par les marchés. 1.3.- Commerce extérieur -extramuros de la médina- Situé près de l'Esplanade de Bab el Ouahab ou Porte des

têtes.

historique

La

présence

de

l'activité

commerciale

dans

cet

espace sera développée. Pour illustrer ce contenu, des photographies de la fin du XIXe siècle et début du XXe siècle seront utilisées. ● Origine (Lieu où les caravanes de chameaux faisaient des arrêts) ● Développement (Ajout d'architectures à la muraille. Stands) ● État actuel. (Souk extérieur / Centre de commerce)

2.- Culture populaire Ce bloc est destiné à mettre l'accent sur les aspects culturels qui font partie de la Médina dans son devenir quotidienne, comme l'artisanat dans ses différentes facettes, ou la vie quotidienne à la Médine d'Oujda. Ainsi, on ne pouvait pas oublier le parc Lalla Meryem et le musée près du centre d'interprétation et l’espace de loisir du citoyen d'Oujda. Transversalement au bloc, le prestigieux festival annuel de musique Gharnati, qui s'est tenue dans ce cadre magnifique, à proximité des murs sera présenté.


2.1.- Artisanat dans la médina ● L'artisanat traditionnel marocain En commençant par une introduction à l'artisanat au Maroc, la production artisanale et la présence curieux de filateurs dans le quartier d'Oulad el Gadi sera présenté. a) Forge, céramique, travaux de plâtrerie et vannerie. b) Le tannage du cuir et la teinture de tissus au Maroc. Les filateurs d'Oujda (production semi-artisanale de bobines de fil dans le quartier d'Oulad el Gadi. Fabrication et vente).

2.2.- La musique Gharnati dans la médina d'Oujda La musique Gharnati sera utilisée dans le centre d’interprétation pour accompagner une production audiovisuelle ou pour entretenir les visiteurs.


 La musique d’Al-Andalous (Origine et développement)  Le festival annuel de Musique Gharnati. Le parc Lalla Meryem.  Vente d’instruments de musique d’Al-Andalous dans la médina. Le centre d’études de musique Gharnati. La maison -Dar Essebti-. Bâtiment du début du XXe siècle remarquable par sa décoration artisanale (Menuiserie polychromée et carrelage).

3.- Patrimoine bâti dans la Médina d’Oujda Dans ce cas, le bloc est divisé en trois sections. Elles bénéficieront de l'appui de la photographie historique et, une fois de plus, on utilisera la formule «Hier et Aujourd'hui" pour exposer les transformations subies au cours du XXe siècle Dans ce cas, un documentaire (mémoire) sera utilisé pour présenter chaque propriété.

3.1. La muraille Technique de construction, les périodes du bâtiment et transformations Les murs de la médina d'Oujda ont été démolis et reconstruits à plusieurs reprises. C'est une des raisons pour lesquelles actuellement seulement 2000 mètres environ de la muraille sont conservés. Une partie des structures des murs conservés ont été reconstruites par Driss Ben Yaï en 1896. Les murs d'Oujda incarnent le caractère et l'influence de ceux qui ont participé à chaque instant de son histoire (berbères, arabes andalou et ottomans). La structure du mur est d'environ 1m d'épaisseur à la base et elle présente un chemin de ronde protégé par un parapet de 1,80 mètre équipé avec des créneaux et merlons surmontés d'une petite pyramide. La muraille présente les empreintes des boulins utilisés dans sa construction.


Les accès. Les portes de la Médina 

Bab Sidi Abdel Wahab Située à l'ouest de la Médina, c'est une porte monumentale de forme ogivale, avec une embrasure flanquée défensives.

en

arc

brisé,

deux

tours

Appelée

aussi

de

Porte de têtes parce que au-dessus de celle-ci on faisait accrocher les têtes coupées des rebelles. La porte s'ouvrait sur les jardins de l'est de la Médina et sur un ensemble de routes qui reliaient le sud et l'intérieur du Maroc. Elle contenait deux grandes esplanades. Une esplanade interne, où plusieurs rues commerçantes de la ville convergeaient et une esplanade externe qui jouait le rôle de marché permanent fourni par les marchandises prévenantes de divers lieux. Actuellement cette porte relie le souk aux dattes et les marchés d l'intérieur de la Médina avec une grande esplanade à l'extérieur des murailles où se trouve un complexe commercial moderne appelé « souk extérieur ».

Bab El Gharbi

Située à l'ouest de la Médina, elle est une porte arabe typique pour accéder dans la tour. Près de la Kasbah, aujourd'hui disparue, à l'époque du protectorat, cette porte jouissait d'un statut officiel, car elle donné accès aux troupes à l'enceinte fortifiée.


Bab Ahl Jamel

Plus petite que les deux précédents, Bab Ahl Jamel est l'une des trois portes qui restent. Aujourd'hui relie la Médina avec le boulevard Mohamed V. 3.2.-Le patrimoine immobilier de la médina. L’architecture et les espaces urbains La grande mosquée. Jamaa Lekbir. La grande mosquée Jamaa Lekbir fut construite en 1298 par le sultan mérinide Abu Yâacoub Yussuf. Son architecture présente un mélange de styles arabe et d’Al-Andalous, étant la sebka le principal élément décoratif de son minaret. A ses côtés a été construite une madrasa (école coranique), actuellement considérée comme un élément important du patrimoine de mérinide. Hamman El Bali. Ce Hammam a été construit en 1820 et son style est d’AlAndalous. Alcaicería Haddada. Cette galerie partage un bâtiment avec une mosquée et elle se trouve sous le temple lui-même. Elle est très populaire, il y a des magasins de vêtements, de tissus et de la mercerie. L’Alcaicería prend son nom du quartier dans lequel les forgerons et les armuriers y étaient installés. Place El Attarine. Dans cette ancienne place il y avait des parfumeries. Place Souk El Ma. Où se trouvait l’Hôtel Figari - d'une grande importance à l'époque du protectorat -. Place Jamaâ El Haddada. En face de la mosquée et l’alcaicería Haddada.


3.3.-Réforme urbaine et destruction du patrimoine La muraille Comme déjà mentionné ci-dessus, une grande partie de la muraille est disparue. La dernière démolition menée par les Français au début du XXe siècle, affecte près de la moitié de l'enceinte dans les flancs ouest et nord. L'objectif était de construire des espaces ouverts pour donner de la continuité au tissu urbain traditionnel avec la nouvelle conception urbaine. Bab Khemis Un peu plus modeste que les autres, il était le principal point pour les visiteurs et les commerçants provenant de l'Algérie. Les jeudis se tient le marché hebdomadaire. Elle communiquait directement avec la rue Mazouzi, l'axe principal du commerce dans la médina. Bab Oulad Amrane Cette porte communiquait le district du même nom avec les jardins et les vergers situés en face d'elle à l'extérieur de la médina. La partie nord et nordouest de la muraille a été démolie et ses terres ont été occupées par les magasins de la rue de Marrakech. Outre les portes menant à la médina, il y avait les intra-muros qui séparaient quelques quartiers des autres. Elles se fermaient l'après-midi, et aujourd'hui elles sont pratiquement disparues.


La Kasbah Aujourd'hui gravement endommagé par la démolition des tours et des murs, elle a gardé son caractère de défense et militaire pendant l'occupation française. Construite par Mérinides, la Kasbah est située au sud-ouest de la Médina occupant une superficie d'environ 2 hectares "Elle était entouré par pans de murailles de 6 à 7 m de haut flanquées d'une douzaine de tours carrées. La partie sud fait partie de la muraille et correspond probablement à l'époque de la fondation de la ville. Le secteur nord-ouest a dû être construite par le mérinide Yacoub Ibn Youssef". Comme le reste de Kasbahs du Maroc, celle d'Oujda représentait le centre du pouvoir politique et militaire, mais aussi religieux et culturel. Située intra-muros dans la médina, on pouvait y accéder par ses angles nordouest et nord-est. La légende raconte qu'elle était entourée de jardins, y compris un fossé sur le côté sud, où se trouve actuellement le parc Lalla Meriem. Aujourd'hui, elle est le siège de certaines administrations.

L'ancienne Alcaicería Haddada Elle était près de Bab Sidi Abdel Wahab, à proximité de des actuels marchés couverts.

4.- La présence française à Oujda. Contributions à l'architecture et à l'urbanisme. Suivant le schéma du bloc précédent, l'objectif de cette section sera d’illustrer l’occupation française pendant le protectorat et ses conséquences pour la ville d’un point de vue urbain et socioculturel. Prenant comme point de départ la construction des trois bâtiments les plus emblématiques de cette période, et


en accordant une attention particulière à la démolition du mur au nord et au nord-ouest, l'ouverture de la médina à l'expansion urbaine planifiée par les français sera discutée, comme un point de départ de la croissance de la ville aujourd'hui. École Sidi Ziyane. Première école francomusulmane au Maroc. Elle a été construite en 1907.

Bâtiment Musée de la résistance. Siège de l'état-major à l'époque du protectorat français, et la première succursale de la Banque du Maroc. Bâtiment de style de néo-arabe conçu par les architectes Auguste Cadet et Edmond Brion, ouvert en septembre 1926.

Église de Saint Louis d’Anjou. Située dans le sud-est de la Médina, date de l’époque du protectorat français. Construite en 1919 et fonctionne encore aujourd'hui. Elle représente la tolérance entre les communautés religieuses.

Démolition du mur nord et au nord-ouest et l'ouverture de la médina au nouvel espace urbain. Place 16 Août. Projection de nouveaux espaces urbains.


ACTIONS MÉNÉES DANS LA GALERIE D'ARTE ET TRANSFORMATION EN CENTRE D'INTERPRÉTATION INTRODUCTION 1.

NATURE DU PROJET

2.

OBJECTIFS

3.

PLANIFICATION ET DÉVELOPPEMENT DU PROJET 4.1. Proposition d’intervention muséologique 4.1.1. Localisation 4.1.2. Conditions de l’espace d’action 4.1.3. Étude de public 4.1.4. Proposition de contenus du Centre d’Interprétation 4.2. Proposition d’intervention muséologique 4.2.1. Proposition d’exposition de muséification du

Centre

d’Interprétation 4.2.2. Équipement technique A) Point d’Accueil B) Centre d’Interprétation 

Introduction accès Espace d’Exposition

Espace d’exposition mural. La Médine et son architecture

Espace d’exposition modulaire. Les sujets de la Médine: Culture, Commerce et la présence française

Espace d’exposition audiovisuel. Présent et aujourd’hui de la Médine d’Oujda

C) Salles d'Expositions Temporaires 4.2.3. Actions supplémentaires et d'autres équipements 4.2.4. Plan de signalisation 4.3. Plan de gestion: fonctionnement du centre 4.4. Plan de diffusion et de promotion


1. INTRODUCTION Après la résolution de la Présidence de la Diputación de Almeria, numéro 1.646, concernant l’attribution du Contrat Mineur à l’entreprise Arte &cia. Gestión Cultural y Ocio, S.L., pour l'assistance technique pour l'approvisionnement du Centre d'Interprétation du Patrimoine, la Signalisation de l’Itinéraire Touristique et l'Aménagement du Parc Lalla Meryem à réaliser dans la ville marocaine d'Oujda (Région de l’Oriental), nous présentons la première action à mener: Approvisionnement du Centre d'Interprétation du Patrimoine, ancienne Galerie d’Art à Oujda. Le projet de création d'un Centre sur la Médine d'Oujda implique une notion de développement et d'éducation, de promotion touristique et de conservation de la Médina elle-même et son milieu humain. Il offrira ses connaissances par le biais d'une exposition d'interprétation didactique qui vise à faciliter la compréhension de leur objet, qui est parfois difficile à reconnaître, et mettra en valeur la ville historique en ce qui concerne la nouvelle ville en expansion. L'objectif général du projet est de créer un centre animé et dynamique qui sert aussi de point de départ pour réaliser des itinéraires thématiques à travers la Médine, devenant un lieu d'accueil et réception de visiteurs.

2. NATURE DU PROJET Cette initiative vise à refléter l'intérêt implicite dans la prise de conscience de l'importance de la conservation et le respect du patrimoine et sa diffusion pour pouvoir l'évaluer et aider à améliorer le milieu économique de l’endroit en offrant des alternatives pour son développement. En bref, la création de ce centre vise à faciliter la compréhension et l'apprentissage sur la Médine d'Oujda, à estimer sa richesse historique issue de ses caractéristiques urbaines et humaines et à augmenter la sensibilisation de


la population afin d'assurer sa conservation et son développement durable, et à favoriser les activités économiques toute en respectant la conservation des ressources qui peuvent impliquer la création d'emplois et l'amélioration de la qualité de vie de ses utilisateurs (résidents et visiteurs). Il s'agit, donc, d'un projet de diffusion et didactique pour rapprocher les caractéristiques patrimoniales et sociales de la Médine d'Oujda des divers secteurs de la population, à travers d'outils intéressants et de propositions interprétatives

qui

nous

permettront

de

connaître

et

de

rendre

compréhensible cette thématique dans un environnement urbain qui est remarquable par ses grandes valeurs historiques, entre autres.

3. OBJECTIFS  Contribuer à l'étude et à la diffusion du patrimoine de la Médine d'Oujda dès son contexte à l'interprétation de celle-ci, et éviter que cette séparation décharge de contenu significatif la muséalisation produite par la recherche et l'interprétation du patrimoine urbain.  Rapprocher la Médine du public général et de la population scolaires en particulier. Construire un centre du patrimoine qui sert de tremplin pour augmenter la culture générale du visiteur, lui faire "plonger" dans la réalité de la transformation de la ville à travers l'histoire.  Développer une planification appropriée de contenues et d'équipement technique pour que le Centre d'Interprétation puisse renforcer la connaissance, la recherche et la communication de la Médina d'Oujda et devenir une référence dans ce domaine pour son d'étude, éducation et jouissance, outre de promouvoir cet endroit urbain en tant que destination culturelle de qualité.  Rigueur scientifique dans la correcte diffusion de l'interprétation de l'héritage historique préservée dans la Médina d'Oujda. Il est nécessaire d'agir avec la même rigueur dans tous les aspects du projet, aussi dans l'aspect qui est souvent considérée comme scientifique que dans tout ce qui a un rapport avec la conservation, la restitution, la diffusion, la conception et la mise en œuvre de muséalisation.


Étude de publique. Créer les conditions innovateurs et les espaces de participation dont l'accès soit le plus large possible permettant à tout le publique (enfants, scolaires, étudiants d'université, adultes, handicapés physiques et mentaux, et les personnes âgées) l'entrée et la jouissance de la Médina en favorisant la sensibilisation du public par rapport à cette témoignage urbain historique de la ville.

 Conception d'un endroit d'exposition pédagogique, dynamique et interactif dans lequel l'utilisateur participe activement à l'exposition, en s'intégrant pleinement dans le sujet. Permettre la jouissance des valeurs de la Médina d'Oujda par la compréhension pendant le temps de la visite.  Encourager l'acquisition de connaissances, le développement des compétences, les habiletés, les attitudes et la compréhension pour que les utilisateurs apprennent d'une manière attirante et qu'ils pensent au Centre d'Interprétation comme un lieu de découverte, de renforcement de leur imagination et de leur créativité pour qu’ils apprennent à penser, à donner de sens et à partager la Médina qui raconte l'histoire de la ville d'Oujda.  Encourager l’observation. L'observation est le début de toute connaissance. Qui sait observer, sait aussi comment être une meilleure personne et se sent plus concerné par son environnement et par les autres. L'un des objectifs de ce projet est d'inviter l'utilisateur à réfléchir sur ce que nous voyons et comment nous voyons, pour profiter d'une visite pleine de dynamisme en suscitant la curiosité  Conception des stratégies de communication. Établir un processus de

communication avec le public où le contenu thématique exposé transmet de l'information utile, mise à jour, et attirante pour le spectateur. Communiquer le contenu à l'utilisateur pour qu’il reçoit le message, en permettant sa complicité, à fin de provoquer et d'offrir ce qui est uniquement humain, le plaisir d'observer, réfléchir et apprendre .  Promotion et diffusion touristique. Promouvoir les expériences. Grâce à l'exposition pédagogique, le projet veut faire de la visite une expérience unique pour le visiteur ainsi qu'ouvrir la porte à l'environnement urbain et historique de l'extérieure. La diffusion du patrimoine de la Médina d'Oujda à travers


l'accessibilité de son l'histoire à un large éventail de public différent. Développer des outils et des ressources pour la diffusion et la communication de la Médina visant à renforcer l'expérience offerte par des itinéraires touristiques établis dedans la Médina et qui sont indissociables de la création du Centre d'Interprétation.  Encourager l'intérêt pour le respect et la participation à la conservation pour l'intégrité, l'authenticité et la mise en valeur de la Médina pour pouvoir étudier et connaître l'évolution de la ville et de ses habitants et transmettre ces connaissances aux générations futures, étant justifiées par la protection du patrimoine historique.  Favoriser l'élan touristique et le développement dans la région, en offrant aux visiteurs une nouvelle offre culturelle et touristique. Provoquer un impact économique et d'emploi en attirant des visiteurs venus d'autres lieux et à travers l'élaboration des programmes, des ateliers, des tours et des initiatives au tour du Centre d'Interprétation.

4. PLANIFICATION ET DÉVELOPPEMENT DU PROJET 4.1. Proposition d’intervention muséologique 4.1.1. Localisation Le Centre d'Interprétation et d’Accueil touristique, sera placé dans le bâtiment de la Galerie d'Art, Boulevard Maghred Arabe, le bâtiment sera dont annexe à la muraille de la Médina d'Oujda et à côté de l'une des portes d'accès à la Médina elle-même. 4.1.2. Conditions de l’espace d’action Il s'agit d'un bâtiment de construction récent, annexe à la muraille de la Médina et composé de:  Rez-de-chaussée avec une salle diaphane ayant des portes d'accès: l'une à l'est, qui est la porte de la façade principale; et l'autre sur le côté sud de l'immeuble, qui connecte directement avec la médina elle-même car elle est à


côté de l'une des entrées de celle-ci, et connecte aussi avec le parc Lalla Meryem qui est en face de cette deuxième porte du bâtiment de la Galerie d'Art.  La seule salle du bâtiment, d'une surface utile totale de 194, 45 m2, est idéal pour accueillir le Centre d'Interprétation ainsi qu’un point d'accueil pour les visiteurs qui sert de point de départ pour des itinéraires touristiques de la Médina.  Grâce à la structure de la salle, il est facilement divisible en trois zones disposées en parallèle, l'espace central est idéal comme point d'accueil des visiteurs, une seconde (le plus grand) pour le Centre d'Interprétation et un troisième comme une salle d'expositions temporaires et point de lecture.  La salle dispose de prises électriques dans tout le périmètre, il y a un total de 24 prises espacés de 1,95 m.  La salle dispose de différents types d'éclairage, éclairage zénithal sur les plafonds avec des tubes fluorescents et une seconde éclairage composée des lampes halogènes sur rail projetées sur les murs d'exposition.

4.1.3. Études de public Le Centre d'Interprétation et d’Accueil touristique doit s'adresser à ceux qui cherchent le loisir, la jouissance ou la culture, c'est-à-dire au grand public, à des personnes de tous âges qui viennent pendant leur temps de loisir pour des raisons diverses, personnes provenant de différents milieux de vie, de différents métiers, éducation, culture. Donc la muséalisation devrait s'adresser à cette grande majorité non formée des visiteurs réels et potentiels d'âges différents qui ont un minimum de curiosité. On peut distinguer trois groupes de visiteurs:


a)

Les visiteurs spontanés: ils arrivent au lieu volontairement et individuellement ou en petits groupes et leur composition est hétérogène.

b) Les groupes d’adultes: leur visite est souvent programmée et annoncé à l'avance, peuvent être motivés par des fins de divertissement ou d'éducation. c) Les groupes scolaires: des enfants ou des adolescents qui visitent l'endroit comme une activité éducative dans les programmes scolaires. Par conséquent, la visite n'est pas due à une initiative volontaire, mais aux besoins de formation.

Le rôle principal de l'espace d'exposition du Centre d'Interprétation de la Médina d'Oujda mettra l'accent sur l'éducation et la jouissance de ses utilisateurs. Il vise à guider la pensée et la curiosité, à travers l'histoire et le patrimoine de la Médina d'Oujda, vers de nouvelles considérations sur la Médina d'aujourd'hui. La proposition didactique de muséalisation à l'objectif de former à travers son exposé et des outils parallèles complémentant la visite, pour le développement des intérêts et des connaissances dans la pensée humaine. La stratégie d’exposition du Centre doit faire des efforts pour offrir à l'utilisateur des outils lui permettant d'être actif et d'agir avec le message de l'exposition, de l'interpréter en fonction de leurs expériences et possibilités. Nous devons créer un centre participatif à travers la création d'un environnement dans lequel l'exposition n'est pas seulement pour être observée. Le visiteur est qui matérialise les propositions, puisque ses intérêts et possibilités

marquent les conditions et les limites de l'efficacité de

l'exposition. Le public peut être large et hétérogène, il n'est généralement pas uniforme. Pas tout le monde partage les mêmes intérêts ou a le même rythme ou la même information préalable. Le Centre sera visité par une variété de


public, par multiples groupes sociaux et par des visiteurs qui ont des intérêts, des intentions et des attentes différents. Si nous analysons les dernières tendances dans les systèmes de communication utilisés dans les centres et les espaces d'exposition, nous pouvons tirer un certain nombre de conclusions que nous devons prendre en compte pour le développement thématique de l'exposition: 

Le visiteur, en règle générale, ne reste pas longtemps dans les centres d'information; nous devons tenter d'augmenter ce temps en fonction de ses attentes.

Nous

ne

devrions

pas

saturer

de

contenu

les

panneaux

d'interprétation, nous devons attirer les visiteurs à l'aide des informations spécifiques pour promouvoir la curiosité et l'intérêt pour ce qui est présenté. 

Les images aident à la fluidité de la visite, permettant la compréhension rapide et facile du message. Pour cette raison, notre proposition et complémenté par l'audiovisuelle, les scénographies et des photos murales.

Nous devons nous assurer que les visiteurs sont satisfaits de leur apprentissage au Centre de manière qu'ils recommandent cette visite à d’autres personnes.

4.1.4. Proposition général de contenus du Centre d’Interprétation Il est nécessaire d'envisager l'existence d'un contexte original pour le développement de contenus qui rendront compréhensibles les caractéristiques de la Médina d'Oujda. La proposition de ce Centre d'Interprétation veut qu’il devient un espace de rencontre avec la Médina d'Oujda, où les visiteurs tout au long du parcours, peuvent interagir avec ce que qu'ils voient, sentent et perçoivent en utilisant le


plus nombre de sens. Notre moteur est la valorisation et la préservation de l'histoire et du patrimoine de la Médina, son rapport avec le milieu humain ainsi qu'un développement durable entretenu au fil des ans, un usage humain historique qui a influencé son état actuel de conservation et a aidé à ce qu'est aujourd’hui la Médine. Les contenus doivent être développés sur la base de la collecte d'informations sur le sujet en question. Les différents espaces d'exposition visent à créer un espace culturel, récréatif et de diffusion pour aider à promouvoir la Médina d'Oujda, à diffuser sa richesse patrimoniale ainsi qu'à promouvoir les valeurs et les comportements qui aident à sa préservation. Ainsi, le discours de l'exposition du Centre d'Interprétation est distribué par les domaines thématiques suivants: A. Présentation de la Médina d’Oujda  Origine de la Médina  Morphologie de la Médina  Développement de la Médina tout au long de son histoire B. Patrimoine bâti dans la Médina d'Oujda B.1. La muraille  Techniques de construction, périodes de bâtiments et transformations  Les accès. Portes de la Médina  Bab Sidi Abdel Wahab  Bab El Gharbi  Bab Ahl Jamel


B.2. Le patrimoine immobilier de la Médina. L'architecture et les espaces urbains  La grande mosqué. Jamma Lekbir  Hamman El Bali  Alcaicería Haddada  Place El Attarine  Place Souk El Ma  Place Jamaâ El Haddada B.3. Réforme urbaine et destruction du patrimoine:  La muraille  Bab Khemis  Bab Oulad Amran  La Kasbah  L’ancienne Alcaicería Haddada C. Le commerce à la Médina C.1. Sa relation historique avec la ville. C.2. Commerce intérieur-intramuros- Souks:  Cuir (vêtements et accessoires –chaussé, sacs, portefeuilles…)  Tissus  Bijouterie (l’origine juive de la guilde).  Des dattes (Fruits secs)  Les marchés couverts. C.3. Commerce extérieur -extramuros de la médina Origine  Développement  État actuel (Souk extérieur)


D. Culture populaire D.1. Commerce intérieur-intramuros- Souks  Forge, céramique et travaux de plâtrerie  Le tannage du cuir et la teinture de tissus au Maroc. Les filateurs d'Oujda (production semi-artisanale de bobines de fil dans le quartier d'Oulad el Gadi. Fabrication et vente. D.2. La musique Gharnati dans la médina d'Oujda  La musique d’Al-Andalous. Origine et développement  Le festival annuel de Musique Gharnati. Le parc Lalla Meryem  Vente d’instruments de musique d’Al-Andalous dans la Médina  Le Centre d’Études de Musique Gharnati-Dar EssebtiE. La présence française à Oujda. Contributions à la Médine  L’école Sidi Ziyane  Bâtiment Musée de la résistance. État-major à l'époque du protectorat.  Église de Saint Louis d’Anjou  Démolition d’une partie du mur et ouverture de la médina au nouvel espace urbain. Place 16 Août. Projection de nouveaux espaces urbains. F. Présent et future de la Médina d’Oujda


4.2. Proposition d’intervention muséographique 4.2.1. Proposition d’exposition muséologique du Centre d’Interprétation Cette

proposition

spécifie

l'équipement

minimum

nécessaire,

l'approvisionnement et l'installation; son contenu sera expliqué d'une manière simple et informative en exerçant également le rôle d’interprétation de la Médina d’ Oujda et une passerelle vers le tourisme dans la région, grâce à des soutiens graphiques et visuels qui répondent aux exigences des visiteurs et qui susciteront la curiosité et l'intérêt pour la Médina. La visite au Centre d'interprétation offrira un parcours logique, une exposition visuellement ordonnée qui permettra de maximiser l'espace disponible. L'assemblage des différents composants de l'équipement d'exposition s'insère dans l'espace, permettant une bonne mobilité et circulation des visiteurs, conformément à la réglementation d'accessibilité aux lieux de rassemblement public. Au cours de la visite au centre, les panneaux informatifs et les photos murales ainsi que d'autres éléments d'affichage tels que scénographies, points d'information, modules interactifs d'interprétation etc., seront une ressource d'impact visuel, où le message de l'exposition sera résumé pour guider la visite et fournir un nouveau contenu au visiteur, en facilitant une visite compréhensible et autosuffisant sans besoin d'un guide. Le traitement graphique de ces derniers sera très attirant grâce à l'utilisation de photographies et d'illustrations, et prêtera attention à la sélection du contenu à présenter, d'une manière brève et concise pour qu'il soit facilement assimilable. En outre, grâce à l'image, le spectateur retiendra de différents sentiments de ce qu'il regarde, en lui suscitant la curiosité d'apprendre les aspects de l'exposition montrés dans d'autres formats. Le projet contiendra tous les aspects techniques et artistiques qui sont nécessaires pour sa muséalisation, tous les éléments et le contenu nécessaire pour un espace de cette taille; de cette façon aucun travail supplémentaire ne


sera nécessaire dans cette étude et le Centre d'interprétation pourra ouvrir ses portes avec les nouvelles propositions. De même, la coordination entre toutes les actions menées par un personnel qualifié et spécialiste dans la matière sera garantie; le résultat sera une bonne œuvre finale grâce à l'utilisation des composants de qualité avec une résistance à l'usage, d'entretien et remplacement facile, d'origine écologiquement viable et d'une consommation énergétique minimale. Pour faciliter la compréhension de ce projet, nous décomposons les différentes installations et les ressources réparties dans différentes régions géographiques et thématiques, afin d'évaluer séparément chacune des interventions.

A - Point d’Accueil de visiteurs B - Centre d’Interprétation: Espace d’Exposition B.1. Introduction accès Espace d’Exposition B.2. Espace d’exposition mural. La Médine et son architecture B.3 Espace d’exposition modulaire. Les sujets de la Médine: Culture, Commerce et la présence française B.4) Espace d’exposition audiovisuel. Présent et aujourd’hui de la Médine d’Oujda C - Salles d'Expositions Temporaires

Ce projet de muséographique se concentre sur la dotation d'outils expositoires et de ressources pédagogiques utiles ainsi que d'une signalisation appropriée et nécessaire pour susciter l'intérêt, diffuser et interpréter la Médina d'Oujda, transmettre des connaissances et attirer des visiteurs à travers d'un parcours logique dans le centre d'interprétation et d'Accueil touristique.


L'installation proposée est éminemment visuelle et intuitive, au service de la compréhension et de l'interprétation de la médina, sans l'utilisation d’éléments d'interprétation classiques pour ajuster le style aux caractéristiques contemporaines en muséologie. L'approche de la proposition d'exposition permettra d'effectuer des visites guidées ou autoguidées, puisque le discours visuel, oral et écrit des supports du musée suffira comme un moyen de connaissance, formation, acquisition et transmission du message de l'exposition.

4.2.1. Équipement technique A - Point d’Accueil de visiteurs L'espace d'accueil au public sera le premier contact avec le Centre d'interprétation. Ce point, en plus de recevoir le visiteur aux installations du Centre, va servir de point d'information sur la Médina et les itinéraires touristiques établis pour leur connaissance, en liant le Centre d'interprétation avec son environnement. Il aura un comptoir d'accueil en face de l'entrée principale du bâtiment. Il aura aussi une chaise de réceptionniste (1) et une étagère pour les publications et le possible merchandising (2). Cette étagère, sur la paroi frontale derrière le comptoir d'accueil, aura un auvent en bois similaire à ceux qui couvrent les boutiques du souk de la Médina. Le projet comprend l'installation d'un écran tactile, ce domaine de liaison entre le centre et l'extérieur par l'autre porte du Centre où les itinéraires touristiques commencent, va servir de point d'information sur la Médina et les itinéraires touristiques établis pour leurs connaissances (3).


Image 1:

Disposition de l’Espace d’Accueil Touristique

B – Centre d’Interprétation. Espace d’Exposition B.1. Introduction accès Espace d’Exposition C'est le point de départ pour la visite à l'espace d'exposition du Centre d'interprétation. Il est proposé la finition des murs de cet espace avec la peinture couleur RAL 3011. Cette zone sera marquée par vinyle blanc mat avec le nom du centre d'interprétation et un court texte d'introduction à l'espace d'exposition, en trois langues (français, arabe et espagnol) et dans lequel les intentions du Centre d'interprétation seront exposées ainsi que sa participation dans le cadre du projet CALMARR. À cet égard, les textes ci-dessus mentionnés doivent être accompagnés par l'image de marque du projet CALMARR.


Image 2: Accès à l’espace d’exposition (I)

Image 3: Accès à l’espace d’exposition (II)


B.2. Espace d’exposition mural. La Médine et son architecture Après être entré dans l'espace d'exposition du Centre d'interprétation, nous entrons dans le parcours proprement dit du discours muséologique projeté pour lui même. En ce sens, la partie descriptive murale sera destiné à la présentation de la Médina d'Oujda et de son patrimoine urbain et architectural.

Image 4: Espace d’exposition et disposition générale des éléments Pour cela il aura cinq panneaux muraux rétroéclairés dans lesquels les thèmes suivants seront présentés de manière unilatérale:  Origine de la Médina  Morphologie et développement de la Médina  Les murs de la Médina  Architecture monumentale de la Médina  Le patrimoine architectural disparu


Les détails techniques de chacun des panneaux muraux sont les suivants: a) Boîte à lumière 200x80x12 cm, construite en DM construit 16 mm. en peinture ignifuge noir mat. Technologie de rétro-éclairage LED. Prise de courant à l'arrière. Côté acrylique translucide pour un éclairage latéral externe. b) Graphique pour la boîte à lumière imprimée en toile de rétro éclairage pour une résolution d'impression de 720ppp. c) PVC noir de 5 mm. de 200x50 cm. pour la fixation graphique de textes, imprimée sur vinyle mat laminé.

Image 5: Espace d’exposition. Parement de l’entrée

Image 6: Espace d’exposition. Parement nord


Image 7: Modèle de panneau rétroéclairé En outre, pour cet espace d'exposition murale sera disponible un panneau de mur courbe pour le montage sur le coin de la salle, et dans lequel une chronologie sur le développement de la médina d'Oujda sera exposée. La chronologie sera accompagnée par des images significatives, qui seront rétroéclairées par des photos disposées à l'arrière du panneau. Voici les caractéristiques de ce panneau courbe: a) PVC noir 5 mm. de 200x250 cm. graphique imprimée sur vinyle mat laminé pour une résolution d'impression de 720 ppp. b) Baguettes latérales pour la fixation au mur, faites en bois et finis en peinture noire ignifuge


B.3 Espace d’exposition modulaire. Les sujets de la Médine: Culture, Commerce et la présence française Le développement d'interprétation des grands thèmes de la Médina aura lieu par le biais d'un module sur le terrain, occupant l'axe central de la salle où les visiteurs peuvent voir une carte en grand format de la médina autour de laquelle ils pourront se rapprocher des thèmes abordés. Le module présente les caractéristiques techniques suivantes: a) Module en forme de trapèze avec une base de 280x250 et une hauteur de 40 cm b) Structure en DM, finition en peinture ignifuge noire c) Levé inférieur dans la structure de 7 cm d'élévation, en DM avec finition en peinture ignifuge noire et estampé autour du périmètre pour la ventilation de lumières intérieures d) Éclairage intérieur par de lampes LED e) Plan de la Médina d'Oujda par graphique supérieure de 200x250 cm. imprimée en toile de rétro éclairage pour une résolution d'impression de 720 f) Graphiques latérales thématiques par méthacrylates ave vinyle imprimé blanc et transparent g) Textes en vinyle blanc mat


Image 8: Module pour le sol de l’espace d’exposition B.4) Espace d’exposition audiovisuel. Présent de la Médine d’Oujda Le discours final de l'exposition sera présenté par projection audiovisuel en écran LED 42. La durée du contenu ne doit pas dépasser 5 minutes. Pendant ce temps, le visiteur peut se rapprocher du présent et future de la Médina d'Oujda d'une manière attirante et laquelle sera bientôt parcourue à travers les itinéraires conçus. L'écran LED 42 "sera fini sur le mur à travers le module en DM de 166 mm. et avec la peinture ignifuge en couleur noire. Devant l'écran sera disponible un banc où les visiteurs pourront faire un confortable arrêt pour voir le contenu audiovisuel qui leur est offert. Les bancs, trois au total, seront en bois de pin et vernis. Les dimensions de chacun des bancs seront de 40x120x40 cm.

C – Salle d'Expositions Temporaires L'espace d'exposition temporaire servira comme un point de connexion permanente entre le Centre d'Interprétation et la société d'Oujda, comme une galerie d'art qui puisse accueillir différentes expositions d'art. Outre les actions supplémentaires proposées ci-dessous, l'espace sera planifié


avec deux fauteuils et des tables qui pourront accueillir tous au Centre d'interprétation. (1) Le projet comprend l'installation d'un totem multifonctionnel; d'une part, comme support d'information pour les expositions temporaires, et d'autre part, comme support informatif du parc Lalla Meriem. (2)

Image 9: Disposition de l’Espace d’expositions temporaires

4.2.3. Actions supplémentaires et d'autres équipements Comme il est indiqué à propos du matériel d'exposition, les murs de l'espace d'exposition du Centre d'interprétation seront peints avec la peinture plastique couleur RAL 3011. Ce traitement de la couleur des plinthes à une hauteur de 3 m., en coïncidant avec la ligne de rails existant sur les murs.


L'espace d'exposition sera indépendant des autres zones du Centre d'interprétation par des rangées de transennes; il faudra tamiser autant que possible la vision à l'intérieur de la zone d'exposition. Ces lignes vont séparer, d'abord, le Point d'Accueil de visiteurs de l'espace d'exposition et, d'autre part, celle-ci de l'accès aux salles de bains des installations. Les transennes seront finies en vernis. Il est proposé la nécessité d'utiliser un tapis par de raisons non seulement esthétiques,

mais

pour

délimiter

des

espaces

dans

un

bâtiment

multifonctionnel. Tapis à poils coupés, haute qualité, composition 100% polypropylène et ignifuge Le Centre d'interprétation offrira à ses visiteurs les poubelles et les compléments de décoration comme des plantes pour créer une atmosphère confortable et accueillante dans le centre.

Image 10: Les murs de l’espace d’exposition (RAL 3011)


De même, il est nécessaire de distinguer l'espace des expositions temporaires par l'utilisation d'une autre couleur plus appropriée pour les diverses expositions qui peuvent être planifiées dans l'avenir. Cette peinture plastique pourrait être de RAL 7047. Cet traitement de la couleur s'appliquera des plinthes à une hauteur de 3 m., en coïncidant avec la ligne de rails existante sur les murs.

Image 11: les murs de l’espace d’expositions temporaires (RAL 7047) 4.2.4. Plan de signalisation La signalisation extérieure est essentielle dans le projet muséographique pour fournir le Centre d'interprétation de l'identité qu'elle mérite et donner aux visiteurs un outil visuel et utile à trouver. Ainsi, la zone externe se compose de: 1. Une plaque de 50x70 cm. à côté de la porte principale d'entrée avec le nom du Centre (en arabe, français et espagnol) et des logos de la société nécessairement.


2. Une plaque de 28x40 cm. à côté de la porte principale d'entrée avec le nom du Centre (en arabe, français et espagnol) et des logos de la société nécessairement. En ce qui concerne la signalisation intérieure, tous les espaces de services du centre d'interprétation seront convenablement indiqués, suivant le thème de la législation et sécurité nécessaire pour assurer la sécurité des espaces de rassemblement public, en indiquant les issues de secours, les extincteurs, les escaliers... et en plus la signalisation des services: les toilettes, les magasins, l'accès aux étages, information du contenu...

4.2.5. Plan de diffusion et communication Quand nous parlons de diffusion nous nous référons à communiquer, à faire connaître et à promouvoir parmi la population les valeurs de la Médina d'Oujda. Dans ce projet, nous essayons de décrire brièvement le matériel promotionnel et la diffusion de l'intervention pour l'action culturelle, les outils méthodologiques qui fournissent des informations utiles pour la visite, en fournissant un matériel supplémentaire comme des ressources de base pour le public. Tous les médias d'interprétation et les modules d'exposition seront unifiés avec les mêmes critères visuels pour fournir un contenu similaire et créer une image très suggestive du centre, parfois un contenu difficile à comprendre, à interpréter et d'une lecture dense. Il est intéressant d'avoir des publications sur les thèmes du Centre d'interprétation et les activités qui peuvent être promues pour chaque public cible. L'édition de brochures ou de guides descriptives offre une exposition exacte, pertinente et détaillée de l'exposition, en informant et invitant à visiter le Centre d'interprétation et à participer à des propositions proposées.


4.2.6. Plan de gestion: Fonctionnement du centre Le défi de la gestion est de planifier et de fournir constamment ce qu'on pourrait appeler des expériences culturelles satisfaisantes, qui reproduisent dans une société plus ouverte et plus formée ce dialogue entre ce qui est exposé et le visiteur. Voici quelques-unes des clés:  Penser à l'expérience complète de l'utilisateur du début à la fin, de la recherche d'informations pour évaluer l'opportunité d'y participer, à se faire une opinion après l'entraînement. À cet égard, il faut être conscient de l'importance potentielle des aspects périphériques de l'activité elle-même pour une expérience globale.  Fournir l'expérience d'une composante culturelle claire qui mène à l'épanouissement personnel, de manière à provoquer des situations pour apprendre, comprendre, revivre ou recréer d'autres réalités possibles.  Faire l'expérience satisfaisante pour l'utilisateur qui a beaucoup de alternatives compétitives pour les loisirs, à travers l'adaptation d'attentes et la capacité d’encadrer l'exposition, en créant une relation appropriée entre l'effort nécessaire et les outils prévues. La gestion et le fonctionnement proposés du Centre exigeront la présence d'une personne pour le bon fonctionnement du Centre d'interprétation, en tant que guide dans l'espace d'accueil. Le rôle de cette personne est de rester dans l'espace d'accueil pour répondre aux demandes des touristes, donner des informations sur le centre, programmer les visites et les ateliers de groupes organisés et pour le contrôle statistique des visiteurs. Le profil demandé pour ce poste sera une formation académique avec un minimum de connaissances sur le territoire, des compétences pour traiter directement avec le visiteur, une connaissance de plusieurs langues (arabe et français requis), et des compétences pour la mise en œuvre et le contrôle des dispositifs audiovisuels et multimédia.


Concernant le nettoyage du centre d'exposition, le personnel de nettoyage en charge du nettoyage des bureaux municipaux s'occupera aussi du Centre d'interprĂŠtation. Une alternative pour la gestion des ressources humaines du Centre d'interprĂŠtation

(gestion,

nettoyage,

entretien

et

revitalisation)

est

d'embaucher une entreprise de services culturels externe qui sera responsable de l'embauche, le contrĂ´le et la supervision du fonctionnement de cet espace d'exposition.


SIGNALISATION D’UN ITINIERAIRE TOURISTIQUE INTÉRPRETATIF DANS L’ENCEINTE DE LA MÉDINA ACTIONS MÉNÉES DANS LE PARC LALLA MERYEM

1. INTRODUCTION 2. NATURE DU PROJET 3. OBJECTIFS 4.

PLANIFICATION ET DÉVELOPPEMENT DU PROJET 4.1. Proposition de planification de l’itinéraire 4.1.1. Localisation 4.1.2. Conditions de l’espace d’action 4.1.3. Bifurcation en deux Itinéraires ▪ Route Commerciale de la Médina d’Oujda ▪ Route Culturelle de la Médina d’Oujda 4.2. Équipement technique A) Tables d’interprétation B) Signales 4.3. Actions supplémentaires 4.4. Plan de gestion: fonctionnement des Routes


1. INTRODUCTION Après la résolution de la Présidence de la Diputación de Almeria, numéro 1.646, concernant l’attribution du Contrat Mineur à l’entreprise Arte &cia. Gestión

Cultural

y

Ocio,

S.L.,

pour

l'assistance

technique

pour

l'approvisionnement du Centre d'Interprétation du Patrimoine, la Signalisation de l’Itinéraire Touristique et l'Aménagement du Parc Lalla Meryem à réaliser dans la ville marocaine d'Oujda (Région Oriental), nous présentons le Bloque II, deuxième action à mener dans ledit contrat: Projet de Signalisation d’un Itinéraire Touristique Interprétatif dans l’enceinte de la Médina à Oujda

Le projet de signalisation d’un Itinéraire Touristique Interprétatif dans l’enceinte de la Médine à Oujda implique une notion de développement et d'éducation, de promotion touristique et de conservation de la Médina ellemême et son milieu humain. Il offrira ses connaissances par le biais d'une visite guidée par les points proposés visant à faciliter la compréhension de son sujet, qui est parfois difficile à reconnaître, et mettra en valeur la ville historique.

2. NATURE DU PROJET Cette initiative vise à refléter l'intérêt implicite dans la prise de conscience de l'importance de la conservation et le respect du patrimoine et sa diffusion pour pouvoir l'évaluer et à aider à améliorer le milieu économique de l’endroit en offrant des alternatives pour son développement. En bref, la planification des Routes touristiques culturelles proposées dans la Médina d’Oujda, vise à faciliter la compréhension et l'apprentissage sur la Médina d'Oujda, à estimer sa richesse historique issue de ses caractéristiques urbaines et humaines et à augmenter la sensibilisation des personnes afin d'assurer sa conservation et son développement durable, et à favoriser les


activités économiques toute en respectant la conservation des ressources qui peuvent impliquer la création d'emplois et l'amélioration de la qualité de vie de ses utilisateurs (résidents et visiteurs). Il s'agit, donc, d’une action de diffusion et didactique pour connaître les caractéristiques patrimoniales et sociales de la Médina d'Oujda, proposée comme une visite sur le terrain ayant un contact direct avec la réalité sociale, patrimoniale et commerciale d’Oujda.

3. OBJECTIFS Étant donné la nature du Projet de Signalisation des Routes touristiques Culturelles de la Médina d’Oujda, il est évident que l’élaboration de ce projet a eu une claire objective à atteindre, celui d’inclure le territoire mentionné dans l’offre touristique de la Région de l’Orientale de Maroc, notamment, la ville d’Oujda, contribuant ainsi à sa diversité et par conséquent à renforcer le flux de visiteurs pendant la basse et la haute saison touristique en ajoutant ainsi une valeur au développement économique et social de la Région grâce au tourisme culturel. Nous présentons ici les objectifs spécifiques qui ont, à notre avis, plus d’importance et qu’ils s’avèrent nécessaires pour l’exécution du projet: 

Renforcer et développer des nouveaux territoires et produits touristiques.

Diversifier l’Offre Touristique Régionale et promouvoir la création de nouveaux flux de visiteurs pendant la basse et la haute saison

Trouver des nouvelles niches de marché régional, national et international

Favoriser une meilleure répartition géographique et saisonnière de la demande touristique

Identifier des opportunités d’entreprise touristique pour la population locale.


4. PLANIFICATION ET DÉVELOPPEMENT DU PROJET 4.1. Proposition de planification de l’itinéraire Définition et éléments propres des Itinéraires Culturels : Aspects conceptuels. La définition d’Itinéraire Culturel pourra être considérée comme toute voie de communication terrestre, aquatique ou d’une autre type, physiquement déterminée et caractérisée par le fait d’avoir sa propre et spécifique dynamique et fonctionnalité historique au service d’une finalité précise et spécifique, qui possède les conditions suivantes: a)

Être le résultat et le reflet de mouvements interactifs de personnes, ainsi que des échanges multidimensionnels, continues et réciproques de marchandises, des idées, des connaissances et des valeurs entre les peuples, les pays, les régions ou continents, au cours de longues périodes.

b) Avoir généré des rapports fructueux dans l'espace et dans le temps, avec des cultures touchées qui se manifeste dans son patrimoine matériel et immatériel. c) c) Avoir intégré dans un système dynamique des relations historiques et des biens culturels liés à son existence.

Eléments de définition des itinéraires Culturels 

Contexte: Les itinéraires culturels s'inscrivent dans un contexte naturel

et / ou culturel dans lequel ils contribuent à caractériser et à enrichir avec de nouvelles dimensions dans un processus interactif. 

Contenu: Ils doivent nécessairement être soutenus par l'existence

d'éléments tangibles qui représentent le témoignage du patrimoine et la confirmation physique de son existence. Les facteurs intangibles contribuent à donner du sens et de la signification aux différents éléments de l'ensemble.


a) L'élément physique essentiel qui détermine l'existence d'un Itinéraire Culturel est la voie de communication lui-même comme un canal utilisé au service d'un projet conçu ou provenant de l'activité humaine pour atteindre un objectif spécifique. b) D'autres éléments fondamentaux sont des manifestations du patrimoine matériel liées à sa fonctionnalité en tan que route historique - tels que des postes, des douanes, des zones de stockage, de repos et de ravitaillement, des hôpitaux, des marchés, des ports, des bâtiments défensifs, des ponts, des voies de communication et de transport, des établissements industriels, minières et d'autres industries telles que celles liées à la production et au commerce qui montrent la mise en œuvre et le progrès technique, scientifique et sociale des différentes époques, les villes, les paysages culturels, les lieux sacrés, de culte et de dévotion, etc. - ainsi que des éléments culturels immatériels attestant le processus de communication et de dialogue entre les peuples impliqués dans son itinéraire. 

Valeur d'ensemble partagée: Le concept de l'Itinéraire Culturel est un

ensemble d'une valeur supérieure à l'ensemble de ses éléments et lui donne du sens. a) L'Itinéraire Culturel constitue un bien culturel enrichi par la diversité des cultures produites par lui, et en les transcendant avec une valeur d'ensemble parce qu’il offre toute une série des caractéristiques essentielles et les mêmes valeurs partagées. b) Dans son identité globale, la valeur de ses parties réside dans son intérêt commun, pluriel et participatif. c) Sa grande transcendance permet un lien culturel entre les peuples, les pays, les régions et les continents. d) Cette envergure est importante du point de vue territorial et du traitement complet des différents éléments constituant le patrimoine.


D'ailleurs, sa diversité culturelle devient une alternative aux processus d'homogénéisation culturelle. 

Dynamisme: les Itinéraires Culturels sont un facteur de dynamisation

qui agit de fil conducteur des influences culturelles réciproques et d'ailleurs il se manifeste grâce à son tracé historique de caractère physique et d'éléments patrimoniaux. a) La dynamique du chemin n'est répond pas à des lois naturelles ou à d'événements accidentels mais à des processus et des intérêts purement humains, donc compréhensibles seulement comme des phénomènes culturels. b) Outre les biens patrimoniaux matériels ou immatériels, ce flux vital de la culture se manifeste dans l'esprit et les traditions qui constituent le patrimoine immatériel des Itinéraires Culturels. c) À travers les Itinéraires culturels, définis comme des éléments dynamiques de la communication culturelle entre les peuples, le patrimoine peut être vu dans son véritable dimension spatiale et historique, ce qui contribue à la conservation totale et durable de l'ensemble. 

L'environnement: L'Itinéraire Culturel est étroitement liée à son

environnement dont il fait une partie inséparable. a) L'environnement géographique a contribué à la conception du tracé de l'Itinéraire Culturel par son influence au cours des temps. b) b) L'environnement, soit naturel ou culturel (urbain ou rural), est le cadre de l'Itinéraire Culturel est il lui fournit d'une atmosphère particulière, caractérisée par des éléments et des valeurs à la fois de nature physique et immatériel, et il est fondamental pour sa compréhension, sa conservation et sa jouissance. c) Un Itinéraire Culturel connecte et met en rapport la géographie et des


divers biens patrimoniaux, constituant un ensemble unitaire. Dans les Itinéraires Culturels et dans leur environnement ses divers paysages naturels et culturels sont présents, et ils sont l'un des différents composants de l'itinéraire et ils ne doivent être confondus avec celui ci. Les paysages variés, qui ont des caractéristiques propres et distinctes selon les différentes zones, régions et comarques, aident à caractériser les différentes sections de l'ensemble de l'Itinéraire en lui enrichissant de sa diversité. d) Le lien avec la nature est particulièrement sensible dans certaines parties, dans d'autres il prédomine le milieu urbain ou rural de l'environnement, et dans les zones où il y a des monuments isolés des autres bâtiments (tels que sanctuaires, mosquées, monastères, des fontaines, des ponts, des carrefours etc.), c'est le rapport de ceux-ci avec son paysage qui donne de caractère à cette étape de l'Itinéraire Culturel. e) La protection et la conservation des Itinéraires Culturels exigent une compréhension profonde des caractéristiques historiques, naturelles et culturelles de leur environnement. Les interventions qui s'avéreront nécessaires doivent être intégrées dans ce contexte en respectant ses caractéristiques et en facilitant sa lecture, sans dénaturer le paysage traditionnel, soit naturel, culturel ou mixte. f) La délimitation de l'environnement de l'Itinéraire Culturel doit être élaborée, en indiquant clairement les limites d'une zone tampon bien définie et réglementée qui préserve dans son authenticité et son intégrité, les valeurs culturelles, matérielles et immatérielles qui lui sont propres. Cette protection doit inclure les valeurs des différents paysages qui font partie de l'Itinéraire Culturel et qui lui donne un environnement caractéristique.


Avec ces prémisses que pratiquement tous les experts suivent lors de la planification des routes et d'itinéraires culturels, nous proposons pour ce projet dans la Médine d'Oujda le développement des aspects suivants.

4.1.1. Localisation

L’ancienne Médina d'Oujda est un témoignage vivant de l'histoire mouvementée de la ville et un vrai reflet de leurs manifestations culturelles, sociales et économiques. Nous pouvons certainement considérer la Médina comme l'épicentre de la grande ville qui est arrivée à nos jours caractérisé par les contrastes propres d'un développement accéléré et qui n'a pas renoncé à son passé étant conscient de la grande valeur qu'elle représente pour planifier la politique culturelle de l'une des capitales plus prometteuse du Maroc

4.1.2. Conditions de l’espace d’action La configuration urbaine même de la Médina nous introduit dans un territoire de caractéristiques propres et assez bien définies où l'on peut observer des aspects qui définissent la société d'Oujda. Ainsi, aujourd’hui nous pouvons voir le développement du commerce, de la culture et des lieux de loisir pour la population d'Oujda autours de la médina et des ses environs, où les espaces publiques et verts deviennent très importants.

4.1.3. Bifurcation en deux Itinéraires

Notre projet a mis l'accent sur ces aspects qui définissent l'environnement (le commerce et la culture), en proposant deux lignes essentielles pour la thématisassions de ceux-ci:


Route Commerciale de la Médina d’Oujda Voici le développement linéaire proposé: Itinéraire 1: ÉCONOMIQUE-COMMERCIALE De la Délégation de Tourisme au Souk nouveau à l'extérieur Délégation de Tourisme – Synagogue – Axe du commerce rue Mouzazi – Souk Bijouterie – Place Souk el Ma – Place el Attarine (Connexion avec ITIN. 2) – Alcaicería/Mosquée – Marchés couverts – Marché aux dattes – Porte des Têtes ou Sidi Abdelwahab – Souks extérieurs

On a choisi cette route parce que la population et surtout par le travail commercial, si importante dans la Médina comme centre pour l'achat et vente de différents produits, a produit la distribution par zones de matériaux et produits dans cet espace urbain. Nous observons qu'il y a plusieurs zones pour la vente de l'or, les textiles, la nourriture (viande, poisson, dates ...) Le début de cette route sera la Délégation de Tourisme, qui sans être un centre d'accueil et d'information touristique, il est le centre de gestion du tourisme de la Région de l'Oriental du Maroc, en plus d'être un endroit facilement accessible aux visiteurs. Le parcours à travers la Médina ajoute de la valeur aux produits et matériaux offerts pour la vente, et la route finit dans les nouveaux Souks ou Souks extérieurs très importants dans la configuration commerciale actuelle de la ville, puisque ils ont servi à décongestionner les espaces internes de la Médina.


Route Culturelle de la Médina d’Oujda Voici le développement linéaire proposé: Itinéraire 2: SOCIOCULTUREL De la Galerie d’Art (Centre d’Interprétions) à la Place el Attarine Galerie d’Art – Dar Essebti (Activités culturelles) – Parc Laia Meryem – Murs – Porte el Gharbi (Point d’arrivée autocars) – Musée de la Résistance – École sidi Ziane – Tribunal de Mariage – Kasbah – Place des 3 Fontaines – Grande Mosquée – Place el Attarine (Connexion ITIN. 1) Cette route nous plonge dans l'histoire et la culture d'Oujda, avec des bâtiments et des monuments emblématiques de la ville, à partir du Centre d'interprétation proposé comme action principale du projet du Calmarr dans la ville marocaine. La relation entre le bâtiment du centre d'interprétation et les routes sera directe, puisque tous les deux vont intervenir comme des compléments pour montrer toute la réalité culturelle d'Oujda d'un point de vue interprétatif. Zone d’influence des Itinéraires


Développement schématique de points à visiter des routes touristiques et culturelles

4.2. Équipement technique A) Tables d’interprétation Dans la planification des routes culturelles, Il est nécessaire de définir les points de début et de fin. Il semble évident mais souvent ils ne sont pas prévus de cette façon. En ce sens, la planification des routes à travers la Médina d'Oujda, en plus d'avoir l'élément d'identité très marqué, car le parcours sera autour des zones de la vie quotidienne de la population de la ville, a été planifiée dans les "nouveaux endroits" de la ville d'Oujda. Les quatre points proposés mettent l'accent, en quelque sorte, sur la nécessité de relier le nouveau avec la tradition et, à cet égard, l'idée est claire en ce qui concerne la Place de la Nouvelle Mosquée et les nouveaux marchés et la Porte Abdel Wahab (les Têtes).


Tout aussi importantes sont les nouvelles opportunités pour le tourisme qui sont offertes pour l'avenir. Bab el Gharbi est le nouvel espace « d’accueil » urbain de la ville car c'est l'endroit où les touristes venant à la ville d'autres parties de la région de l'Est font un arrêt. Par conséquent, il faut profiter de cette enclave comme un point d'information de la nouvelle stratégie de tourisme culturel. La délégation du Tourisme va devenir un centre d'information touristique, selon les propositions de la Délégation et complète parfaitement les informations de tourisme culturel pour le visiteur. Enfin, nous nous concentrons sur le Nouveau Enclave Culturel que le Centre d'interprétation et d'Accueil de Tourisme d'Oujda représente et qui deviendra une réalité avec ce projet Calmarr. Les tables panoramiques seront placées à proximité des emplacements suivants:

Port Bab el Gharbi

Bâtiment Galerie d’Art (Future Centre d’Interprétation d’Oujda)


Porte d’Abdel Wahab (Têtes) Office de Tourisme (Place 16 Août) (face à la zone de développement commercial)

Vue frontale Table panoramique de Routes

Vue latérale Table panoramique de Routes


B) Signaux 

Signaliser une Médina

La réalité de l'action dans la médina d'Oujda, en ce qui concerne la signalisation, est problématique car signaler un endroit vivant, en constante évolution, est compliqué. Nous connaissons ces faiblesses et nous voulons les utiliser comme un élan pour travailler dans ces enclaves particulières et uniques. La signalisation de l'environnement des Places Attarine ou Souk el Ma, peut suivre une méthodologie spatiale différente. Chaque point de signalisation sera traitée au moment du placement, en lui rapportant à la spécificité spatiale, commerciale, sociale, monumentale ... qui sera nécessaire pour une correcte visualisation pour maintenir le parcours de la Route. 

Points de signalisation

Itinéraires:

Itinéraire 1: ÉCONOMIQUE-COMMERCIALE De la Délégation de Tourisme au Souk nouveau à l'extérieur Délégation de Tourisme – Synagogue – Axe du commerce rue Mouzazi – Souk Bijouterie – Place Souk el Ma – Place el Attarine (Connexion avec ITIN. 2) – Alcaicería/Mosquée – Marchés couverts – Marché aux dattes – Porte des Têtes ou Sidi Abdelwahab – Souks extérieurs Itinéraire 2: SOCIOCULTUREL De la Galerie d’Art (Centre d’Interprétion) à la Place el Attarine Gallerie d’Art – Dar Essebti (Activités culturelles) – Parc Laia Meryem – Murs – Porte el Gharbi (Point d’arrivée autocars) – Musée de la Résistance – École sidi Ziane – Tribunal de Mariage – Kasbah – Place des 3 Fontaines – Grande Mosquée – Place el Attarine (Connexion ITIN. 1) 

Matériaux proposés


Nous proposons la nécessité de maintenir le même design que l'on retrouve dans le travail de la céramique et la forge de la Maison des Artisans d'Oujda. Les matériaux pour les signaux doivent se conformer à l'esthétique de l'artisanat d'Oujda, laissant à l'entreprise le choix et la justification de cette considération.

Céramique, signalisation et artisanat de l'Oujda

4.3. Actions supplémentaires La planification des routes touristiques culturelles de la Médina d'Oujda vise à être un point de départ pour de nouvelles actions supplémentaires. Nous croyons que l'infrastructure proposée pour la signalisation servira à des travaux à exécuter par des guides touristiques, des enseignants, de la police et, finalement, par des citoyens de la ville pour donner des informations sur la Médina. Nous proposons qu'il y ait un travail commun des entreprises avec la Région de l'Est et la Délégation du tourisme du Ministère et avec la municipalité, pour la conception d'actions supplémentaires à partir des possibilités réelles d'utilisation des éléments.

4.4. Plan de gestion: Fonctionnement des Routes


Pour un bon fonctionnement de la fonction principale de la planification de routes touristiques culturelles, il doit être incorporé dans la stratégie de l'Office de Tourisme de la Région de l'Est, le potentiel du tourisme culturel qui offre Oujda et il est conseillé de faire une liaison plus directe de la communication entre le flux touristique principale, comme à Sidia, avec la ville d'Oujda pour recevoir ce segment touristique, en atteignant les objectifs proposés à partir de différentes administrations.


ACTIONS MÉNÉES DANS LE BÂTIMENT DE LA GALERIE D'ART ET TRANSFORMATION EN CENTRE D'INTERPRÉTATION

1.

INTRODUCTION

2.

NATURE DU PROJET

3.

OBJECTIFS

4.

PLANIFICATION ET DÉVELOPPEMENT DU PROJET 4.1. Études de public 4.2. Proposition de signalisation 4.2.1. Conditions de l’espace d’action 4.2.2. Signalisation et diffusion 4.2.3. Proposition de contenu 4.3. Mise en œuvre d’un jardin d’enfants


1. INTRODUTION Le parc Lalla Meriem est situé à côté de la médina d'Oujda et le boulevard Magherb L'Arabie. Créé dans les années 1910, sa conception est attribuée à l'architecte français René Maitre-chef des services municipaux entre 1929 et 1938 -. Il s'étend sur une surface de 16000 m². Le parc le plus ancien de la ville était autrefois un symbole de l'architecture marocaine, où des soirées artistiques, des danses, et des rencontres intellectuels s'organisaient. Aujourd'hui, le parc est un lieu de repos pour les citoyens des alentours, sans que personne ne prête intérêt sur leur patrimoine. La réalité actuelle de ce lieu efface en quelque sorte ses valeurs, apparaissant comme un "annexe de la médina" qui loin d'être considéré comme un espace urbain, il montre le caractère périphérique de ces zones suburbaines de la ville qui ont été isolées par de nombreuses circonstances. Par conséquent, l'objectif principal du projet devrait être de récupérer la vocation qui lui a été attribué il y a des années. Cet objectif, implique aussi une notion de développement et d'éducation, de promotion touristique et de conservation à travers de la mise en valeur de ses biens potentiels du point de vu de l’architecture et de la botanique. Le projet veut mettre l’accent sur le caractère de l’espace culturel en reprenant les valeurs qui étaient à l’origine de la conception du parc. Pour ce faire, nous proposons la correcte signalisation de ses espèces végétales; la mise en œuvre d’un jardin d’enfants et la mise en marche de toute une série d’actions visant à relancer la circulation de piétons.


2. NATURE DU PROJET Cette initiative vise à refléter l'intérêt implicite dans la prise de conscience de l'importance de la conservation et le respect du patrimoine et sa diffusion pour pouvoir l'évaluer et à améliorer le milieu économique de la région en offrant des alternatives pour son développement. Le plan de diffusion et de signalisation vise à faciliter la compréhension et l'apprentissage de cet espace, à estimer sa richesse historique grâce à la caractéristique de son architecture et à son botanique qui lui son propres à travers de la sensibilisation du public afin d'assurer sa conservation et son développement durable. Il s'agit, donc, d'un projet de diffusion et didactique qui a l’objectif de rapprocher les caractéristiques patrimoniales et sociales du parc de divers secteurs de la population, à travers d'une correcte signalisation qui nous permettra de connaître et de rendre compréhensible ses biens dans un environnement urbain

qui est remarquable par ses grandes valeurs

historiques, entre autres.

3. OBJETIFS Contribuer à l'étude et à la diffusion du parc Lalla Merymen dès son contexte urbain à l'interprétation de celle-ci. Inclure le parc dans un réseau d’itinéraires de la médina et promouvoir l’usage et jouissance de sa terrasse en tant que point de rencontre à fin de reprendre l’usage original de cet espace qui était consacré autrefois aux réunions informelles. À cet égard et a fin de promouvoir la circulation des piétons du parc, nous proposons l’ouverture de l’accès 4, proche du centre d’interprétation, qui pourrait être l’un des points de départ des itinéraires culturels de la médina.


Rapprocher le parc du public général et de la population scolaires en particulier. Faire du parc un lieu de référence pour la promotion de la culture et la connaissance de la Médina. Développer une planification appropriée de contenu pour rapprocher la connaissance de la botanique des ses visiteurs ainsi que pour diffuser les activités menées proposées pendant l’année –des expositions, activités de conservation, le festival de musique gharnati, etc.Rigueur scientifique dans la diffusion des espèces végétales que contient le parc de sorte que sa diffusion entraîne sa mise en valeur en tant que bien patrimonial. Étude de publique. Aménager les espaces de visite de façon que l'accès soit le plus large possible permettant à tout le publique (enfants, scolaires, étudiants d'université, adultes, handicapés physiques et mentaux, et les personnes âgées) l'entrée et la jouissance des équipements tout en favorisant la sensibilisation du visiteur par rapport à cette espace urbain.

Conception d'un itinéraire pédagogique, dynamique et interactif dans lequel l'utilisateur participe activement à l'exposition des espèces. Permettre la jouissance des espèces végétales par la compréhension pendant le temps de la visite. Encourager l'acquisition de connaissances, à travers des contenus appropriés favorisant l’acquisition de connaissances d'une manière attirante et simple de sorte que les utilisateurs sentent le parc comme un lieu de découverte. Encourager l’observation. L'observation est le début de toute connaissance. Qui sait observer, sait aussi comment être une meilleure personne et se sentir plus concerné par son environnement et par les autres. L'un des objectifs de ce projet est d'inviter l'utilisateur à réfléchir sur ce que nous voyons et comment nous voyons, pour profiter d'une visite pleine de dynamisme en suscitant la curiosité. Conception des stratégies de communication. Établir un processus de


communication avec le public où le contenu thématique exposé transmet de l'information utile, mise à jour, et attirante pour le spectateur. Communiquer le contenu à l'utilisateur pour qu’il reçoit le message, en permettant sa complicité, à fin de provoquer et d'offrir ce qui est uniquement humain, le plaisir d'observer, réfléchir et apprendre. Favoriser l'élan touristique et le développement dans la région, en offrant aux visiteurs une nouvelle offre culturelle et touristique. Provoquer un impact économique et d'emploi en attirant des visiteurs venus d'autres lieux et à travers l'élaboration des programmes, des ateliers, des tours et des initiatives au tour du Parc Lalla Meryem.

4. PLANIFICATION ET DÉVELOPPEMENT DU PROJET 4.1. Étude de public Le Parc Lalla Meryem doit s'adresser à ceux qui cherchent les loisirs, la jouissance ou la culture, c'est-à-dire au grand public, à des personnes de tous âges qui viennent pendant leur temps de loisir pour des raisons diverses, personnes provenant de différents milieux de vie, de différents métiers, éducation, culture. Donc le plan de diffusion et signalisation devrait s'adresser à cette grande majorité non formée des visiteurs réels et potentiels d'âges différents qui ont un minimum de curiosité. On peut distinguer trois groupes de visiteurs:  Les visiteurs spontanés: ils arrivent au lieu volontairement et individuellement ou en petits groupes et leur composition est hétérogène  Les groupes d’adultes: leur visite est souvent programmée et annoncé à l'avance, peuvent être motivés par des fins de divertissement ou d'éducation  Les groupes scolaires: des enfants ou des adolescents qui visitent


l'endroit comme une activité éducative dans les programmes scolaires. Par conséquent, la visite n'est pas due à une initiative volontaire, mais aux besoins de formation. L’objectif principal de la visite au parc sera l'éducation et la jouissance des utilisateurs en guidant leur pensée et leur curiosité, à travers d’une information approprié dans les affiches, vers de nouvelles considérations sur la botanique, l’origine géographique des espèces, leurs périodes de floraison, leur nom scientifique, etc.

Le public peut être large et hétérogène, il n'est généralement pas uniforme. Pas tout le monde partage les mêmes intérêts ou ont le même rythme ou la même information préalable. La visite aux jardins doit s’adresser au public le plus nombreux et aux multiples groupes sociaux et aux visiteurs qui ont des intérêts, des intentions et des attentes différentes. Si nous analysons les dernières tendances dans les systèmes de communication, nous pouvons tirer un certain nombre de conclusions que nous devons prendre en compte pour le développement thématique de l'exposition: Le visiteur, en règle générale, ne reste pas longtemps dans les centres d'information; nous devons tenter d'augmenter ce temps en fonction de ses attentes. Nous ne devrions pas saturer de contenu les affiches d’information, nous devons attirer les visiteurs à l'aide des informations spécifiques pour promouvoir la curiosité et l'intérêt pour ce qui est exposé. Les images aident à la fluidité de la visite, permettant la compréhension rapide et facile du message. Pour cette raison, notre proposition et complémentée par une photographie de chaque espèce et d’une mappemonde où il sera indiqué l’origine géographique de ceux-ci.


Nous devons nous assurer que les visiteurs sont satisfaits de leur apprentissage tout au long du parcours de manière qu'ils recommandent cette visite à d’autres personnes.

4.2. Proposition de signalisation 4.2.1. Conditions de l’espace d’action Le Parc Lalla Meryem possède une grande variété d'espèces autochtones. Structuré en trois niveaux interconnectés; son parcours donne l'impression de traverser trois jardins différents, caractéristique typique du jardin mauresque.

Le pavage a été récemment rénové avec des carreaux de terre cuite et les escaliers ont été revêtus. Les parterres ont été délimités par des haies végétales.


Surface occupée par les constructions :

Surface ( m2)

Office

Kiosque

Bassin

Of. de tourisme

64.71

76.93

71.00

36.40

Grotte

Annexe service zones verts

20

100.00

Description détaillée des bancs: Dimensions Longueur

1,50 m

Profondeur

0,40 m

Hauteur

0,50 m

Fontaines et bassins

Constructions et espaces d’importance


Plan d’emplacement du Parc Lalla Meryem


Inventaire de la flore Le parc contient environ 60 espèces, environ 500 spécimens entre les arbres et arbustes: 

Inventaire d’arbustes du Parc Lalla Meriem.

GENDRE

SPÉCIMEN

1

Malvaviscus

arboreus

2

Senecio

petasitis

3

Justicia

adhatoda

4

Myoporum

laitum

5

Cestrum

nocturnum

6

Jasminum

mesnyi

7

Lantana

camara

8

Punica

granatum

9

Nerium

oleander

10

Hibiscus

syriacus

11

Euonymus

japonicus

12

Yucca

elephantipes

13

Rosas

modernas

14

Acanthus

mollis

15

Bougainvillea

spp

16

Datura

arborea

17

Ligustrum

ovalifolium

18

Geranium

spp.

19

Buxus

sempervirens

20

Plumbago

auriculata

21

Ligustrum

lucidum

22

Duranta

repens

23

Vitex

agnus cactus

NOM COMMUN (en français) Guimauve Senecio Justicia Myoporum Jasmin de nuit Jasmin primevère Lantana Granadier Laurier-rose Althéa Fusain Yucca gigantea Rosier Acanthe molle Bougainvillier Brugmansia Troène de Chine Geranium Buis commun Dentelaire du Cap Troène à feuilles brillantes Duranta Gattilier

NUM ÉRO (UNIT ÉS) 4 7 29 1 38 2 5 10 6 38 10 76 30 4 52 52 4 13 41 7 41 7 1


 Inventaire d’arbres du Parc Lalla Meriem.

24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59

GENDRE

SPÉCIMEN

Phytolacca Brachychiton Cupressus Araucaria Schinus Schinus Sophora Tamarix Tipuana Jacaranda Eucalyptus Celtis Cercis Laurus Citrus Phoenix Washingtonia Wachingtonia Chamaerops Ficus Ficus Ficus Pistacia Sapindus Melia Fraxinus Morus Morus Grevillea Citrus Citrus Pinus Pinus Casuarina Callistemon Brachichiton

dioica populneus sempervirens excelsa molle terebinthifolius japonica aphylla tipu mimosifolia gonphocephala australis siliquastrum nobilis aurantium canariensis filifera robusta humilis retusa benjamina carica atlantica saponaria azedarach exelcior alba nigra robusta paradisi limonum hallepensis Mill. Pinea L. equisetifolia L. citrinus acérifolius

NOM COMMUN (en français) Belombra Brachychiton Cyprès commun Araucaria Poivrier sauvage Faux-poivrier Sophora du Japon Tamaris Tipuana Tipu Jaracanda

Eucalyptus gonphocephala

Celtis Australis L’Arbre de Judée Laurier Bigaradier Phoenix cariensis Washingtonia Washingtonia robusta Palmier nain Ficus retusa Figuier pleureur Figuier Pistacia atlantica Saponaire Olivier de Bohême Frêne commun Mûrier blanc Mûrier noir Chêne soyeux d’Australie

Pomelo Citronnier Pin de’Alep Pin parasol Filao Callistemon citrinus Brachichiton acérifolius

NUMÉRO (UNITÉS) 1 3 49 2 5 8 7 9 12 13 16 6 13 26 22 2

1 10 4 1 3

3 5


4.2.2. Signalisation et diffusion Le parc Lalla Meriem est situé près de la médina d’Oujda et le boulevard Magherb El Arabie. Dans le plan de diffusion et signalisation de cet espace il est proposé l’installation de :  Un totem dans le centre d’interprétation de la médina d’Oujda qui indique l’accès le plus proche au parc.  Une table de localisation qui contiendra les éléments les plus représentatifs de l'architecture et des espaces, l'emplacement particulier des espèces végétales, la cour de récréation, et l'emplacement du visiteur même dans l'enceinte du parc Lalla Meryem. 

3 tables panoramiques d’interprétation contenant les 59 espèces de

plantes qui aura le parc, et qui seront installées autour de la table de localisation pour rapporter le contenu des quatre modules. Cette action vise à contourner l'excès de signes dans les domaines du jardin pour ne pas "contaminer" trop le paysage et changer la vraie nature de celui-ci. En ce sens, nous devons insister sur le fait que «l'espace Lalla Meriem" n'a pas été conçu comme un jardin botanique per se mais comme un jardin public ou cour de récréation; la conception de ses parterres et l'emplacement de ses espèces n'obéissent pas à une intention didactique; la signalisation d'une espèce qui est à 15 m de la zone du parcours serait inutile pour la simple raison de ne pas pouvoir être identifiée facilement et le cas échéant, l'information pourrait être consultée de loin dans une affiche. Ce fait, ainsi que promouvoir l'accessibilité à ceux qui souffrent d'un handicap physique, a promu l'installation de la table de localisation et le 3 tables d'interprétation pour l'accès à l'information.


Conception de la table panoramique de localisation

Conception de la table panoramique d’interprétation 4.2.3. Proposition de contenu Table panoramique de localisation La table sert à situer le visiteur dedans l’enceinte, et aussi à identifier l'emplacement de l'espèce dans le parc. Toutefois, les informations sur l'histoire du parc, ainsi que l'emplacement de ses espaces les plus représentatifs seront y attachés.

.


Proposition de conception et contenu de la table Compte tenu des considérations exposées dans les chapitres précédents, Il est proposé de compléter les tables panoramiques d'interprétation avec le contenu suivant pour chaque espèce:  Une photo couleur de l'espèce.  Nom commun  Nom scientifique  Famille botanique.  Origine géographique  Description  Autres considérations

En ce qui concerne la conception des tables d'interprétation, il est proposé de


les remplir avec environ 20 espèces de plantes par unité, pour qu’un total de près de 60 restent uniformément réparties.

Proposition de Conception et contenu de chaque espèce de plant - Table panoramique d’interprétation -

4.3. Mise en œuvre d’une cour de récréation Conformément à la proposition "d'ouvrir" le parc à tous les visiteurs, il est proposé l'installation d’une cour de récréation dans l'enceinte selon un critère de sélection des installations dont les matériaux et les couleurs soient plus alignés avec l'environnement immédiat de son emplacement. Dans le cas où la proposition soit l'installation d'un module compact, celui ne doit pas dépasser une surface de 20m ² dans la zone (30 m² compte tenu de la zone de sécurité). L'installation de la cour de récréation va varier en fonction de la proposition et conformément à l'accord avec les institutions municipales qui dirigent cet espace.


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