ACTIVITÉ 3: EDUCATION, FORMATION ET ÉCHANGES D’EXPÉRIENCES DANS LE SECTOR DU TOURISM Action 2: Échanges d’expériences
INTRODUCTION Le projet CALMARR propose depuis le début de sa planification initiale, des instruments permettant d'échanger des expériences avec d'autres territoires. Dans ce cadre, on prévoit la réalisation de trois visites d'apprentissage pour analyser des exemples de développement du tourisme au niveau européen et international, sur la base de l'évaluation du patrimoine historique et culturel. Á cet égard, Après le progrès des preuves de diagnostic, mises en évidence dans la Commission de Pilotage développée le 18 Avril 2013, et après la réunion de l'équipe technique du projet avec l'équipe de rédaction du plan stratégique associé au projet CALMARR le 24 avril 2013 , il a été déterminé le besoin de planifier en détail l'évolution de visites d'échange d'expériences, en proposant des diverses options pour transférer les résultats obtenus aux municipalités du Bajo Andarax et aussi à la société marocaine qui agit en tant que partenaire dans ce projet . La sélection et l'organisation de ces visites s'inscrivent dans les lignes d'action qui répondent aux objectifs suivants: Répondre aux lignes stratégiques définies dans le plan stratégique du projet CALMARR. Identifier et enregistrer les preuves qui peuvent servir comme des outils pour le développement de futures actions au niveau régional ou municipal Établir des formules d'enregistrement qui permettent d'accéder à des renseignements obtenus après le développement de l'échange.
Établir des relations de coopération pour des actions futures avec des sociétés qui agissent comme des hôtes de ces visites. Obtenir des éléments permettant de faire avancer le processus de construction régionale. Obtenir des éléments permettant de faire avancer le processus de construction régionale. Apprendre des processus de diversification développés sur la base de la mise en valeur patrimoniale et de l'appui à la création de produits touristiques. En ce qui concerne son transfert sur le territoire du projet, ces actions répondent aux objectifs stratégiques suivants: Faire avancer des formules de coopération territoriale: inter-régionales, intra-provinciales et intra-régionales. Explorer des nouvelles formules d'améliorer l'employabilité de la population active dans la région. Proposer des nouveaux gisements d'emploi liés à la mise en valeur du patrimoine local. Établir des stratégies pour la mise en valeur du tourisme Établir des stratégies de thématisassions du tourisme. Concevoir des produits touristiques En bref, il s'agit de connaître directement des expériences remarquables et de les documenter correctement pour une référence ultérieure par un agent des territoires impliqué dans le projet CALMARR. Dans les pages suivantes, il est disponible un commentaire de chacune des visites effectuées.
9 juillet 2013
LA RÉGION DU MOYEN GUADALQUIVIR (Cordoue - Espagne) Le choix de cette région pour notre visite répond aux raisons suivantes: ll s'agit d’un territoire POCTEFEX. Il ne s’agit pas d’une région traditionnellement touristique. Il s'agit d'un quartier de banlieue, avec la possibilité de travailler dans l'offre de courte portée dans les environs de Cordoue. Au cours des dernières années on a essayé de faire du tourisme un secteur de dynamisme économique autour d'un thème principal: l'orange. La stratégie du tourisme repose sur la coopération à travers la création de partenariats pour la mise en valeur de l'orange comme une ressource touristique et avec la création de systèmes de promotion générique et spécifique ainsi que la création de produits touristiques. La
dépression
du
Guadalquivir
traverse la province de Cordoue de l'est à l'ouest. La capitale est située dans un espace central intraprovincial divisant les municipalités situées le long de ses rives. La région
Moyen
Guadalquivir
se
compose de 13 municipalités et deux entités locales mineures. Le groupe du développement rural du Guadalquivir encourage un projet touristique de grande envergure qui vise à mettre en valeur une marque et par conséquence à construire une destination touristique dans la province de Cordoue. Ce travail est effectué en collaboration avec les communautés de
Haut et Vega del Guadalquivir et leurs centres d'initiatives touristiques respectifs.
La visite a parcouru les endroits suivants: Le Palais de Moratalla avec ses jardins du XIXe siècle, déclaré d'intérêt artistique depuis 1983, est situé au cœur de la Vallée du Guadalquivir, avec huit hectares d'espaces verts, où on trouve le symbolisme de JCN Forestier avec des authentiques sentiers naturels qui nous conduisent à des ressorts et des fontaines, des arbres anciens, des variétés de fruits, de la végétation sauvage et ornementale. Une enclave naturelle référentielle de personnages historiques importants. Jésus Orcaray, directeur du Groupe de développement rural Moyen Guadalquivir pose les difficultés pour
marquer
des
lignes
stratégiques dans un territoire avec différentes unités administratives, qui partagent des intérêts et qui tournent autour d'un axe inclusif, économique
et
socialement:
le
fleuve Guadalquivir. Il est important de tenir en compte dès le début de
l'activité de l'ADR, à la fin des années quatre-vingt dix, que celle-ci produit déjà des résultats de collaboration public-privé dans le développement de projets. En ce qui concerne la stratégie spécifique de tourisme du GDR MoyenGuadalquivir,
on
nous
montre
comment
l'évolution
des
politiques
d'intervention structurelle a été, en valorisant les ressources endogènes du territoire, vers des politiques participatives où l'entrepreneuriat est un élément essentiel dans la conception et le développement d'actions. Entreprise Pascual Jus Le climat particulier de la vallée du Guadalquivir, ayant 4000 heures de soleil par an, ainsi que des contrastes thermiques donnent aux oranges produites dans cet endroit une apparence, un arôme et une saveur qui les rend uniques. Sa couleur intense est produite par la forte concentration de minéraux et de vitamines et avec sa contribution en fibres donnent une faible acidité et une grande douceur. L’arôme citrique, floral, frais et doux des oranges de la vallée du Guadalquivir est bien connu pour ses propriétés antidépressives et ainsi il est certifié par la marque enregistrée qui est détenue par l'Association pour la Promotion des oranges de la vallée Guadalquivir, selon Julio Alcaraz, responsable
technique
de
Projets
agronomiques
du
Groupe
de
développement rural du Moyen Guadalquivir. Nous sommes reçus par Alejandra, la technique de l'entreprise. Elle développe une brève explication autour de la procédure de transformation de l’orange et elle nous accompagne sur une visite guidée à l'usine. Elle l'analyse l'expérience à travers les visites effectuées, en soulignant l'afflux de visites éducatives et
l'intérêt montré à cet égard
par les personnes intéressées dans l'agro-
tourisme, mettant l'accent sur la mise en valeur du produit à tous les stades de la chaîne, de sa culture dans les champs, la qualité requise pour l'entrée à l'usine et d'autres processus jusqu'à sa transformation en jus. Centrale fruitière et maraîchère Zamexfruit L'entreprise est engagée dans le traitement et la commercialisation des oranges de la vallée et le bassin grâce l'une des installations les plus modernes de la région. Son centre logistique, situé dans la province de Cordoue, Palma del Rio, a été lancé en 1999 et il est l'un des lieux emblématiques des routes de l'agrotourisme. Notre hôte est Alvaro Zamora, directeur Zamexfruit et président de l '«Association pour la promotion des oranges de la Vallée du Guadalquivir." Il s'occupe de l'interprétation de la visite, ce qu’il fait souvent pour des groupes de profils différents. La visite se termine par une réunion et une série de questions sur la stratégie proposée en matière de coopération pour la mise en valeur d'un produit endogène, l'orange, avec un ancrage territorial clair. En bref, ce sont des expériences qui mettent en valeur les formules de coopération entre les entreprises et les autres acteurs du territoire, permettant l'interprétation de cette ressource et permettant de maximiser son potentiel de développement comme ressource du tourisme.
28 - 31 octobre 2013
LA VALLÉE DE SOUSA ET LA ROTA DO ROMANICO (Porto Portugal) La pertinence de cette région en tant que destination des visites d'apprentissage et d'échange d'expériences est donnée, en premier lieu, par sa similitude avec le Bajo Andarax, en ce qui concerne:
Une structure organisationnelle très similaire:
Une
organisationnelle composée
de
structure très
7
similaire:
municipalités,
réunies dans la Communauté intermunicipale de Tâmega et Sousa.
Le lien entre eux, fondé sur un héritage commun, avec les potentiels et les lacunes communes
Son emplacement périphérique près de la ville de Porto.
En outre, la vallée de Sousa, à travers la Rota do Romanico, a proposée, il y a un peu plus de dix ans, une forme de développement durable qui coïncide essentiellement avec celle proposée par le projet CALMARR pour les territoires participants du Bajo Andarax et la Région Oriental du Maroc, dont les objectifs sont: Promouvoir l'aménagement du territoire à travers la mise en valeur du patrimoine Créer un nouveau secteur productif capable de générer de la richesse Changer l'image interne et externe de la région Qualifier les ressources humaines dans la région
Assurer l'employabilité qualifiée Á cet égard, la visite permet de connaître l'évolution du territoire et les résultats obtenus jusqu'à présent, à partir d'une situation de départ très similaire à celle des territoires de CALMARR.
La région de Tâmega et Sousa possède un patrimoine architectural roman important, avec un total
de
58
monuments classés: monastères, églises, chapelles, monuments,
ponts,
châteaux et tours qui, composent l'actuelle Route romane. La création du Centre d'études de l'art roman a proposé, depuis son début, la production et la diffusion de la connaissance comme une clé pour la compréhension de son héritage historique et culturel, avec le but d'ouvrir de nouvelles perspectives pour le territoire et ses habitants à travers un projet stratégique de moyen à long terme dont les premiers résultats sont maintenant une réalité: Récupération des édifices monumentaux pour
son utilisation
touristique comme des Musées, des Centres d'Information Touristiques ou Centres d'Interprétation du Patrimoine: le Salvador de Paço de Sousa, la Tour de Vilar, le Monastère de Santa María de Pombeiro.
La récupération, la signalisation et l'animation des centres historiques
de la ville, comme s'il s'agissait de musées vivants qui sont eux-mêmes des produits de tourisme culturel et de tourisme d'expériences: Amarante, Filgueiras. Conception des produits d'agrotourisme de tourisme gastronomique et œnologique dans des propriétés: Quinta de Aveleda.
L'intégration de nouvelles technologies: visites interactives et des visites guidées, boutiques en ligne.
Toutes ces actions ont contribué à stimuler l'économie locale et la vie de ses habitants, conduisant à l'émergence et à la consolidation des activités parallèles: le commerce, l'hôtellerie, la restauration, l'artisanat...
Du 11 au 14 novembre 2013
LA BRETAGNE (France) Le plan stratégique du projet CALMARR identifie comme des ressources touristiques les archéologiques de premier ordre existants dans les territoires d'action, parmi lesquels le site archéologique de los Millares attire un spécial intérêt. De moindre importance, mais aussi de grand intérêt, est le site de URCi
et
Bayyana
l'ensemble
et
mégalithique
Gador, tous dans le Bajo Andarax, tandis que dans la région orientale du Maroc il y a des peintures rupestres dans l'oasis de Ich, Figuig et de différentes grottes de grand intérêt à Nador et Taourirt
et
Berkane.
Cependant, l'interprétation, la mise en valeur et l'utilisation de ces ressources sont souvent difficiles pour des raisons liées à leur état de conservation, la difficulté d'accès, la propriété, les figures de protection, etc. L'intérêt de cette visite est de connaître l'expérience acquise dans la Bretagne française, avec des exemples de récréation d'espaces archéologiques remarquables, autant pour sa capacité d'agir du point de vue de la culture et du tourisme, que pour sa versatilité et l'accessibilité. Les principales ressources de la Grande-Bretagne à visiter sont:
Les alignements de menhirs de Carnac. Vestiges archéologiques préhistoriques et pas Galois. Monument mis en valeur et interprété qui conforme un ensemble archéologique de premier ordre dans le monde entier. Il dispose d'un centre d'interprétation qui permettra de recueillir des idées en vue d'améliorer l'attractivité de l'environnement du site de Los Millares et des grottes de la région orientale du Maroc. La solution adoptée pour l'interprétation de cette ressource est de grand intérêt. L'ensemble monolithique de Locmariaquer. Il a des importants vestiges funéraires de l'époque Néolithique à proximité du site de Carnac. Les deux complexes sont de magnifiques exemples de la mise en valeur des ressources touristiques archéologiques.
Après ces visites on se rencontre avec les maires de Guer et de Monteneuf, Jean-Luc Bléher et Daniel Huet, respectivement, et aussi avec le Chef du Service de Développement Économique de la Communauté des Pays de Guer.
L'ensemble archéologique "Pierres Droites" de Les Landes à Monteneuf. Il a le plus grand nombre de menhirs de l'intérieur de la Bretagne. Il offre des activités scientifiques et de loisirs qui nous permettent de comprendre comment développer un produit culturel et touristique sur la base de l'expérience. Nous comptons sur la présence et les explications de Tardie C et E. Bellamy, responsable de l'animation de l’Association Pierres Droites. La Roche aux Fées. Il est le plus grand dolmen en France. Construit à l'époque du Néolithique, il est remarquable pour sa forme de passage couvert. Ici, nous avons eu l'occasion de tenir une réunion avec Armelle Floch, du Comité Régional du Tourisme et avec Lauren Guriec, de la Communauté des Pays de la Roche aux Fées, qui ont souligné surtout l'importance de la coopération entre les villages voisins pour la mise en valeur de l'endroit, avec la participation de la population dans le projet touristique
qui
a
réussit
à
impliquer
les
agriculteurs
pour
l'homogénéisation du paysage. Une association s’occupe de la gestion de cette ressource.
Mont Saint-Michel. Il est le troisième site touristique le plus visité en France avec presque 3,5 millions de visiteurs chaque année. Cette village, grâce à son excellence du patrimoine et touristique, nous offre des concepts et des idées qui pourraient être incorporés dans les sites du patrimoine dans le cadre du projet. Réunion technique dans le Centre d'interprétation avec Anne Garçon, responsable de la promotion. La particularité de toutes ces ressources et des actions qui se sont menées pour faire un usage touristique a, sans aucun doute, l'objectif de profiter de la présence des visiteurs pour les rendre conscients de la richesse du patrimoine et de l'importance de sa conservation.
Tous ces sites ont un Centre d'Interprétation qui a des matériaux de promotion touristique et d'information pour les visiteurs, une boutique des renseignements, de vulgarisation et didactique et des produits locaux. Les différents centres travaillent en coordination les uns avec les autres et ils ont leur propre Agence de Voyage, tout au long du Mont Saint-Michel. Dans tous ces centres s'organisent de diverses activités pour les différents profils des visiteurs: Des programmes des activités en famille et des activités scolaires: jeu d'indices pour reconstruire l'histoire du lieu, récréation d'une cabane familiale, cuisiner au feu de bois... Ateliers: le feu, polissage des pierres, fabrication d'objets et d'outils préhistoriques du néolithique ... Jeux: tir à l'arc et à la fronde, glissement et déplacement de menhirs...
CONCLUSIONS DES VISITES D'ÉCHANGE L'échange d'expérience a conduit à la découverte de paramètres clés pour l'élaboration d'une d'offre touristique solide, définie et attirante. Selon l'avis des participants aux activités, les plus importantes sont les suivantes: La participation de la population est essentielle. Les habitants du territoire sont les principaux agents touristiques. La participation du tissu productif local (producteurs agricoles, artisans, ...) est essentielle et repose sur la maintenance, le développement et la gestion des complexes, l'exposition et la commercialisation des produits locaux et la création d'un réseau de coopération pour promouvoir le tourisme dans la région. Il
est
important
d'encourager
et
de
promouvoir
l'associationnisme. L'objectif est de susciter une prise de conscience sur la richesse du patrimoine et de créer des synergies, tout en favorisant la coopération et la participation des institutions, des agences, des associations, des producteurs et des habitants de la région pour enrichir et renforcer la mise en valeur du patrimoine. La création d'une offre touristique doit commencer par l'identification des ressources qui peuvent être transformées en produits touristiques. L'éventail d'activités doit viser les différents profils de visiteurs, d'âges différentes et d'intérêts et d'attentes divers, à travers la conception de produits touristiques attirants au niveau familial, scolaire, historique, culturel, expérientiel, gastronomique, dans la nature...