Guide des Métiers n°2 by Elodie Veillon

Le Guide

des

Métiers Orientation

et de l’

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2 ° n n o i t i d E

IPSSA

che - Etrelles Vitré - La Guer

Editorial La première édition du « guide des métiers et de l’orientation » ayant été appréciée des jeunes et de leur famille, nous sommes heureux de mettre à votre disposition la deuxième édition dans les secteurs qui sont de notre compétence : commerce, service, environnement, métiers du paysage, horticulture, alimentaire, agriculture … Cette nouvelle édition, à votre demande, traite de plus de métiers ou fonctions. Elle est complétée de témoignages de professionnels qui éclairent sur leur parcours et leur vision de leur métier. Qu’ils soient, ici, remerciés de leur contribution à l’information des jeunes et de leur famille. Si vous avez 13, 17, 20 ans ou plus, il n’est pas toujours facile de savoir ce que vous avez envie de faire de votre parcours professionnel. Pour vous, parents, il n’est pas toujours aisé de connaître les métiers et surtout les nouveaux métiers ou nouvelles fonctions des différents secteurs professionnels: le monde change ; il est important de s’inscrire dans ce changement. Important de se préparer à ces nouveaux métiers. Ce guide a été conçu pour être librement feuilleté et apporter des informations par secteur professionnel. Le sommaire vous permet d’aller directement au métier recherché. Nos formations préparent à des métiers passionnants, souvent en lien avec les sciences de la vie et la nature et en synergie avec les professionnels, partenaires privilégiés de ces formations. Vous pouvez retrouver ce guide sur le site internet de nos lycées. Nous sommes à votre disposition pour vous apporter des informations qui contribueront, je l’espère, à votre réflexion et vous aideront dans votre choix. Dominique de Lansalut Chef d’établissement Du Campus Lande du Breil – Rennes Et de l’IPSSA de Vitré – Etrelles – La Guerche

Directeur de publication : Dominique de Lansalut Rédaction : Elodie Guimard, Catherine Le Bras, Jean-Marc Esnault Conception graphique : Elodie Guimard © Campus La Lande du Breil 2010 Toute reproduction, même partielle, est interdite. CREDITS PHOTOS : © Fotolia - © Campus Lande du Breil - © IPSSA - © Gringoire Environnement

Sommaire C

ommerce..........................p.6>11

Acheteur Assistant Commercial Attaché commercial export Caviste Marchandiseur Manager de rayon Promoteur des ventes Vendeur conseil en animalerie Vendeur en jardinerie Vendeur spécialisé en alimentation Technico-commercial Interview : Responsable de secteur

griculture...........................p.12>17

Animateur d’organisations agricoles ou para-agricoles Comptable Conseiller agricole Contrôleur de gestion Contrôleur de performance Responsable d’approvisionnement en agrofournitures Technicien d’élevage Vétérinaire Auxiliaire vétérinaire Interviews : Chef d’exploitation et Comptable Conseil

gro alimentaire.....................p.18>22

Auditeur qualité Conducteur de ligne en industries pharmaceutique & cosmétique Ingénieur agroalimentaire Opérateur de fabrication de produits alimentaires Pilote d’installation des industries agro-alimentaires Planificateur de production Préparateur en pharmacie Technicien de l’industrie pharmaceutique ou cosmétique Interview : Technicien Recherche et Développement

aysage...............................p.24>27

Assistant concepteur paysagiste Chef d’entreprise Chef d’équipe en espaces verts Jardinier d’espaces verts Paysagiste d’intérieur Responsable espaces verts en collectivité territoriale Interview : Maçon du paysage

nvironnement.......................p.28>31

Animateur Environnement Eco-conseiller Garde d’espaces naturels Garde-moniteur Ingénieur d’études des milieux naturels Ingénieur environnement Responsable hygiène, sécurité, environnement Technicien forestier Technicien de rivière

orticulture..........................p.32>34

Chef d’exploitation horticole Chef de culture Conseiller en productions végétales spécialisées Maraîcher Ouvrier serriste

ervice Social......................p.36>39

Agent d’accueil Agent territorial spécialisé des écoles maternelles Animateur socio culturel Assistant maternel Auxiliaire de vie sociale Conseiller en développement local Educateur de jeunes enfants Employé à domicile Infirmier Interview : Aide-soignante

Guide des formations Formations 4ème - 3ème de l’enseignement Agricole

Divers

Services

Horticulture Environnement

Paysage

Agroalimentaire Agriculture

Commerce

Bac Pro Conseil Vente - Animaux de compagnie Bac Pro Conseil Vente - Produits horticoles et du jardin Bac Pro Conseil Vente - Produits alimentaires Bac Pro Commerce BTS Technico-commercial (TC) - Vins & Spiritueux BTS Technico-commercial (TC) - Produits Alimentaires & Boissons BTS Management des Unités Commerciales (MUC) g Responsable de secteur en distribution - «Distrimanager» Collaborateur en jardinerie & animalerie CS Transformation des produits fermiers 2nde Générale & Technologique Bac Technologique & du Vivant (STAV) g q Sciences & Technologies g de l’Agronomie g ( ) - Production BTS Analyse & Conduite des Systèmes d’Exploitation (ACSE) Préqualification & découverte des métiers de l’Agriculture & de l’Agroalimentaire CAP Industries Agro Alimentaire (IAA) - Conducteur de machines automatisées Bac Pro Bio-Industries de Transformation (BIT) BTS Sciences & Technologies des Aliments (STA) - Aliments & Produits transformés BTS Sciences & Technologies des Aliments (STA) - Industrie du lait Licence Pro Procédés Industriels & analyse en chimie & agro alimentaire CAP Travaux Paysagers BPA Travaux d’Aménagements Paysagers (en 1 & 2 ans) BP Aménagements Paysagers Bac Pro Aménagements paysagers BTS Aménagements Paysagers (Projet rentrée 2011) 2nde Générale et Technologique Bac Technologique Sciences & Technologies de l’Agronomie & du Vivant (STAV) - Aménagement CAP Productions Florales & Légumières BP Productions Horticoles Bac Pro Productions Végétales Agroéquipement - Horticulture CAP Services en Milieu Rural CAP Petite Enfance 2nde Pro Services Bac pro Services en Milieu Rural Préparation aux Concours d’entrée en Ecole ou Institut de Formation : Aide-Soignant / Auxiliaire de Puériculture / Infirmier / Educateur de jeunes enfants Formations courtes : paysage, transformation des produits fermiers, agroalimentaire, santé & sécurité au travail, autorisation de conduite (valant CACES), accompagnement à la VAE, anglais

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Commerce & de la Vente E

Le goût du contact !!

n France, ce sont plus de 3 millions de personnes qui travaillent dans ce secteur et tous ont le même objectif : répondre aux besoins des consommateurs. Le secteur du commerce et de la vente regroupe un large éventail de professionnels: technico-commercial, acheteur, chef de secteur, marchandiseur, chef de produit, commercial de terrain, chargé de clientèle,... et a pour atout majeur d’ouvrir ses portes aux débutants. Passage obligé pour ceux qui souhaitent se lancer dans une carrière commerciale, la vente est devenue un tremplin vers des postes hautement stratégiques. De l’agro-alimentaire à la banque, aujourd’hui, nombreux sont les secteurs d’activités qui recrutent des profils commerciaux. Dans les rayons d’une grande surface, dans une boutique, en entreprise, chez les grossistes, sur les marchés,… la vente est multiforme. De même, elle s’adapte au produit, car on ne vend pas des produits alimentaires comme on vend des assurances. C’est en définitive le produit qui crée le vendeur avec un profil et une spécialisation. A l’écoute des clients, les professionnels du commerce et de la vente doivent comprendre, négocier et fidéliser au quotidien ! Une force commerciale dont les entreprises ne peuvent se passer.

Zoom sur le metier de ... …Acheteur …Assistant Commercial …Attaché commercial export …Caviste …Marchandiseur ...Manager de rayon …Promoteur des ventes

…Vendeur conseil en animalerie …Vendeur en fleuristerie …Vendeur en jardinerie …Vendeur spécialisé en alimentation …Technico-commercial ...Téléconseiller Interview : Responsable de secteur

Acheteur Intermédiaire entre les services de son entreprise et les fournisseurs, en relation étroite avec la production, son rôle consiste à acheter des produits en grande quantité, aux meilleures conditions d’achat (prix, quantité…) et avec les meilleurs délais de livraison, afin de ravitailler les rayons d’un magasin ou approvisionner une usine. Cela nécessite pour l’acheteur une bonne connaissance de l’entreprise, de ses besoins ainsi que ceux des consommateurs, et des fluctuations du marché. Il peut exercer sa fonction dans différents secteurs : industrie, alimentaire, horticulture… mais quels que soient les produits à acheter, son objectif reste le même : réduire au minimum les stocks et le coût de production (ou de vente des produits), afin d’augmenter le résultat de l’entreprise. Dans l’industrie, l’acheteur travaille avec le service marketing et dans la distribution, c’est avec les chefs de rayon et marchandiseurs qu’il sera en relation. Dans le secteur industriel, une double compétence technique et commerciale est impérative.

Assistant Commercial Indispensable collaborateur au développement des ventes, il occupe un poste essentiel de l’entreprise. Jouant un rôle d’animation et d’interface entre les collaborateurs et assurant le développement, le suivi administratif et commercial de la clientèle, l’assistant commercial doit promouvoir l’image de la société auprès des clients. Réactivité, autonomie, organisation, polyvalence, discré-

tion, un bon sens des relations humaines sont ses atouts majeurs.

Attache commercial export Sa mission consiste à assurer la commercialisation de produits industriels auprès d’un portefeuille de clients étrangers ou de grands comptes (industries, grossistes, grande distribution, centrales d’achats…). A ce titre et sous l’autorité du responsable export, l’attaché commercial export exerce au sein d’une entreprise industrielle (fournitures, équipementiers, industries alimentaires, industries de l’emballage...). Servant d’interface entre l’entreprise et ses clients, il prospecte le marché mondial, identifie les besoins de ses clients, négocie, conclut les ventes et suit les transactions. Une bonne maîtrise de l’anglais est indispensable pour exercer ce métier !

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Prix : Leclerc devant, Carrefour suit

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Caviste Bordeaux, cabernet, côtes-du-rhône… n’ont aucun secret pour lui. Le caviste, vendeur spécialisé en vins et spiritueux en magasin, joue un rôle important de conseil auprès de la clientèle. Il lui faut trouver le vin qui s’accommodera le mieux avec chaque plat, celui qui sera adapté aux circonstances, celui qui flattera le palais du consommateur… Le grand cru pour les occasions particulières, le vin de pays pour le quotidien, rouge, rosé ou blanc, sauvignon ou syrah, perlé ou tannique, léger ou charpenté… Il les connaît tous. Le commerce des vins et spiritueux nécessite de connaître les cépages, les techniques de vinification, les crus, les domaines viticoles, les appellations…

Reportage p. 40

Ils ont changé de crémerie

Chez Leclerc, les foires aux vins revêtent un intérêt particulier. C’est l’occasion pour l’enseigne et pour les nombreux propriétaires de magasins de réafﬁrmer leur dévotion à Bacchus.

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Interview

Jean-Yves Le Gouic

Responsable R es de secteur chez Nestle

Responsable de secteur VRP chez Nestlé, Jean Yves Le Gouic connait ses produits sur le bout des doigts. Son rayon ? Tous les produits Epicerie de la marque Nestlé France, soit environ 400 références (produits Maggi, produits infantiles, boissons solubles, chocolats en tablettes, confiserie et chocolats de Pâques & Noël, etc.). Sa mission ? Définie par la direction commerciale du groupe, elle consiste à maintenir et améliorer sur son secteur géographique les parts de linéaire en magasin, ainsi qu’à optimiser au mieux les assortiments, afin de permettre à tous les consommateurs d’accéder aux produits de la marque. Et cela passe par la gestion des commandes, la réalisation de préconisations de présence des produits, d’actions de promotions, et la mise en avant de certains produits (Tête de Gondole, Publicité sur le Lieu de Vente, etc.). Avec des parents commerçants, Jean-Yves ne se voyait pas «faire autre chose que du commerce», et c’est après un bac en commerce puis un DUT Technico-commercial, qu’il arrive chez Nestlé. Jean-Yves Le Gouic a choisi de ne pas faire évoluer sa carrière, car cela impliquait d’être mobile géographiquement, mais il aurait pu passer chef de vente régional, puis national, ou encore «bifurquer» vers le marketing ou la gestion d’enseigne (Responsable d’enseigne). « Pour exercer ce métier, je pense qu’il faut un sens du contact inné, et de l’opiniâtreté. Les journées peuvent être assez longues, avec des rendez-vous très tôt, voire tard le soir, mais on gère soi-même son emploi du temps. » Pour Jean-Yves, une semaine moyenne, c’est environ 50h (route, magasin, et reporting compris), et cela du lundi au vendredi. Bien qu’aujourd’hui, le groupe recrute la plupart du temps à BAC +4, les métiers de « terrain » demanderont toujours du monde, « surtout en France, ou la distribution est unique au monde » explique-t-il. Ces métiers peuvent être un tremplin pour des postes de directeur commercial, en merchandising, dans le marketing, en logistique....

Quelques infos sur le metier de responsable de secteur ? Professionnel de terrain, interlocuteur privilégié du chef de rayon, il est le porte-parole d’une marque et en défend les couleurs dans les rayons. Se déplaçant énormément, le responsable de secteur visite régulièrement les différentes enseignes qui proposent les produits

fixés avec la hiérarchie.Travaillant dans des supermarchés, hypermarchés ou grandes surfaces spécialisées (bricolage, loisirs, …), il est responsable du bon fonctionnement et des performances des rayons dont il a la charge. Il doit également veiller à la qualité du service rendu à la clientèle. Garant de l’application de la politique commerciale de l’entreprise, il gère les stocks, l’implantation des produits ainsi que les opérations de promotion. Sa mission consiste à faire de son magasin un lieu accueillant où l’on aime faire ses courses. Choisissant les gammes de produits, il décide de leur implantation et de leur mise en valeur dans le but de déclencher un acte d’achat. Autonome dans la gestion de son rayon, il doit aussi faire preuve de qualités d’écoute et de coopération avec ses collègues et sa hiérarchie à qui il rend compte de l’activité et des performances

de sa marque à la vente pour en négocier la mise en avant, soit en têtes de gondoles, soit au travers d’opérations promotionnelles ou d’animations... Et afin d’optimiser ses résultats, il n’hésite pas à proposer parfois des plans de linéaires pour optimiser encore un peu plus les ventes en magasins. de son rayon (chiffre d’affaires, marges…). Polyvalent et dynamique, il recrute, anime et motive son équipe. Il organise le travail, gère les plannings et anime des réunions. Le Manager de Rayon peut évoluer au sein de l’enseigne pour laquelle il travaille (marketing, gestion des ressources humaines …) ou vers le poste de Responsable de secteur en grande distribution ou responsable de magasin.

Marchandiseur « Metteur en scène de la vente », le marchandiseur cherche à valoriser et optimiser la présentation des produits d’une grande surface, d’une chaîne commerciale, d’une boutique... par une disposition soigneusement étudiée. Mais au-delà du simple aspect esthétique, il étudie et analyse les habitudes et attitudes

des consommateurs, afin de rendre attractifs et visibles les produits et ainsi favoriser les ventes. De plus en plus, on s’aperçoit que l’univers des boutiques compte autant que leur contenu. Le marchandiseur doit donc créer une atmosphère, un style d’accueil et de décoration, utilisant tous les moyens à sa disposition (Décors, publicité sur le lieu de vente, sacs, packaging, parfums…), en accord avec l’image définie par l’enseigne. Le marchandiseur peut également avoir une fonction de contrôle et travaille alors directement pour le fournisseur. Il va alors vérifier la présence qualitative et quantitative des produits dans les rayons.

Promoteur des ventes Mettre au point des « opérations séduction » afin de faire connaître une marque ou un produit et ainsi stimuler les ventes, telle est la mission du responsable de la promotion des ventes. Il élabore, avec les services marketing et publicité, une stratégie et utilise toutes sortes de moyens (envoi de coupons réductions, concours, animation sur les surfaces de vente, etc.) afin de séduire les consommateurs et d’augmenter les ventes. Industries agro alimentaires, cosmétique, textile, téléphonie, automobile…la plupart des entreprises commercialisant des produits ou des services destinés au grand public, misent à nouveau sur les opérations promotionnelles. Travaillant la plupart du temps au sein du service marketing, le responsable de la promotion des ventes se doit d’être imaginatif, rigoureux, à l’écoute et persuasif afin de mettre en place des actions innovantes et efficaces.

Vendeur conseil en animalerie Une animalerie, le rayon animalerie d’un grand magasin ou d’une grande surface,... entouré de petits rongeurs, oiseaux, reptiles... tel est l’univers dans lequel évolue le vendeur en animalerie. Il est là pour renseigner et conseiller sur l’animal de compagnie qui s’adaptera le mieux au mode de vie et à la personnalité de chacun. Mais son champ d’action concerne aussi la vente des accessoires (cages, laisses, jouets, accessoires...) ou encore la nourriture pour animaux. Pour cela, il se doit de bien connaître le mode de vie et

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les habitudes alimentaires de chaque espèce. Le vendeur doit aussi veiller quotidiennement à la bonne tenue du rayon. Une grande partie de son temps est donc consacrée à l’entretien des litières, des cages et des aquariums... Il distribue aussi la nourriture et s’assure de la bonne santé des animaux, sans se substituer pour autant au vétérinaire. Les activités du vendeur en animalerie ne s’arrêtent pas là. Gestionnaire, il doit surveiller les stocks, passer commande, contrôler la réception des animaux, des produits et articles divers, participer aux inventaires, approvisionner les rayons, étiqueter les produits... Tous les animaux exigent une attention quotidienne, la vente en animalerie est un métier passion qui requiert de bonnes connaissances techniques, une bonne adaptabilité, de la rigueur et de la disponibilité.

Vendeur en jardinerie Disposant de compétences commerciales et horticoles, ayant en charge de conseiller les clients dans leurs achats de végétaux (plantes d’intérieur et d’extérieur, arbustes, arbres fruitiers, ...), le vendeur en jardinerie est également capable d’informer sur les modes de culture, les doses d’engrais et de produits de traitements respectueux de l’environnement à utiliser… Il peut aussi conseiller sur l’utilisation du matériel de jardinage.

En plus de sa mission de vendeur, il s’occupe de l’arrosage et de l’entretien des végétaux, du réapprovisionnement des rayons, du suivi des inventaires, des commandes.

Vendeur specialise en alimentation Pouvant exercer dans une grande variété de boutiques et commerces, il est le premier contact avec la clientèle. Le vendeur spécialisé en alimentaire est l’image de marque de l’entreprise dans laquelle il travaille et a en charge de proposer et conseiller les produits alimentaires en fonction des besoins des clients. En plus de ses missions d’accueil et de conseil-vente, il participe au rangement, à l’approvisionnement du magasin et apporte soin et créativité à la présentation de ses produits sur les étals et dans les vitrines. Intermédiaire entre les personnes qui préparent les produits en laboratoire dans l’arrière-boutique et la clientèle, il informe des remarques positives ou négatives faites par cette dernière, permettant ainsi de faire évoluer les recettes ou la qualité des produits.

Technico-commercial Avec sa double compétence, le technico-commercial connaît aussi bien les techniques de vente que les composantes d’un produit. Profil très recherché, on le retrouve sur tous les fronts. A la fois commercial, négociant des contrats avec ses clients et ses fournisseurs, et technicien sachant expliquer la composition d’un produit, il peut ainsi occuper diverses fonctions telles que acheteur de matières premières pour fabriquer un produit d’alimentation, vendeur de produits ou de machines automatisées

IPSSA he - Etrelles itré - La Guerc

pour les chaînes de production, responsable d’un rayon... Lorsque sa mission est de vendre un produit, il analyse, dans un premier temps, les besoins de ses interlocuteurs, en collaborant avec les différents services (Recherche & Développement a, qualité, production, services financiers et juridiques), afin d’adapter au mieux sa proposition commerciale (prix, conditionnement, etc.). Le technico-commercial s’occupe également du suivi de la commande et réalise en étroite collaboration avec la production, des plannings de production et délais de livraison afin d’assurer les termes du contrat.

Teleconseiller Interface entre une entreprise et ses clients ou usagers, le téléconseiller travaille dans un centre d’appels, au sein d’une équipe et sous l’autorité d’un superviseur, à qui il rend compte de son action commerciale. S’il travaille en réception d’appels, le téléconseiller doit accueillir et prendre en charge les clients au téléphone. Sa mission consiste alors à identifier le service attendu et traiter la demande en apportant la réponse adaptée (information, assistance, prise de commandes, réclamations…). Il peut aussi proposer des ventes de produits ou services commercialisés par l’entreprise qu’il représente. En émission d’appels, il établit la relation commerciale avec le client ou le prospect pour vendre des produits ou services ou réaliser des opérations de marketing (prospection, fidélisation, développement des ventes…). Il utilise les outils bureautiques et ceux dédiés à la relation client à distance (téléphone, courrier électronique…). Le téléconseiler doit faire preuve d’une grande aisance verbale, de qualités d’adaptation et d’une bonne coordination gestuelle pour gérer simultanément les outils informatiques et téléphoniques et les informations écrites et orales tout en gardant la maîtrise de l’entretien et en conservant avec son interlocuteur une relation de qualité.

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Les métiers de ... l’Agriculture ! s e é d i s e n n o b e d n o ss Une moi

ecteur moderne, innovant et productif, l’agriculture a une importance très forte dans l’économie bretonne. Bien que le nombre d’exploitations agricoles ne cesse de décroître, leur taille et leur spécificité, elles, vont grandissant. Par ailleurs, nombreux sont les exploitants qui diversifient leurs modes de commercialisation (vente directe à la ferme, par correspondance, par internet, cueillette faite par les consommateurs…) ainsi que leurs activités (hébergement à la ferme, activités pédagogiques…). L’agriculture est, en effet, un monde en perpétuel mouvement qui nécessite de la part des exploitants une solide formation, une nécessaire adaptabilité, une rigueur de gestion et de l’inventivité pour rester compétitif. A côté des professions de production bien identifiées du grand public (éleveurs, céréaliers, viticulteurs…), les métiers techniques, de vente et de conseil tendent également à se multiplier : contrôleur, conseiller, responsable approvisionnement, comptable, animateur… Une véritable moisson de bonnes idées pour vous orienter !

Zoom sur le métier de ...

para-agricoles ...Animateur d’organisations agricoles ou ...Comptable ...Conseiller agricole ...Contrôleur de gestion ...Contrôleur de performance agrofournitures ...Responsable d’approvisionnement en ...Technicien d’élevage ...Vétérinaire ...Auxiliaire vétérinaire table Conseil Interviews : Chef d’exploitation & Comp

Animateur d’organisations agricoles ou para-agricoles

Comptable Professionnel des chiffres, le comptable s’intéresse à tous ceux de l’entreprise (Achats, ventes, productions, charges, investissements…). Mais oubliez l’image du comptable alignant des totaux, une gomme à la main. Désormais il jongle avec les fichiers informatiques et est un homme de contact. Dans une petite entreprise, son activité tourne autour de la facturation et des opérations courantes. S’il exerce dans un cabinet d’expertise, le comptable s’occupe de tout ou partie de la comptabilité des entreprises

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E LAITIERE MODERN

oût 2010 N° 414 - Juillet-a

avec lesquelles il est en relation. Dans une grande entreprise, il se spécialise sur un compte (clients, fournisseurs, paie). Etre méticuleux et soigné, avoir le sens des responsabilités, le goût pour la communication, de l’ordre, de la méthode et une bonne organisation, telles sont les qualités indispensables pour se sentir bien dans ce métier. De même, une bonne connaissance du secteur agricole et de la clientèle sont des plus appréciés dans certains centres spécialisés dans la gestion de portefeuilles pour une clientèle agricole et para-agricole. De nombreux jeunes débutent dans la profession en tant qu’aide-comptable. Après quelques années d’expérience et une formation complémentaire, l’aide-comptable peut accéder au poste de comptable.

Conseiller agricole Etre attentif, logique et efficace sont les qualités requises pour exercer parfaitement son rôle de conseil. Débutant tout d’abord avec l’observation et l’analyse du fonctionnement de l’exploitation dont il est en charge, le conseiller agricole propose et chiffre ensuite un projet de développement au chef d’exploitation avant d’établir un planning de mise en œuvre. Salarié d’une coopérative, d’une Chambre d’Agriculture, d’établissements départementaux d’élevage ou même indépendant, il passe une grande partie de son temps dans les exploitations et peut parfois gérer des projets sur toute une région.

Contrôleur de gestion Le contrôleur de gestion, que l’on appelle aussi responsable de la planification et de la gestion, aide la direction générale dans l’orientation et le suivi de la stratégie fixée. Sa mission est d’exercer un contrôle permanent sur les budgets de l’entreprise. C’est lui qui élabore la prévision budgétaire,

PRODUCTION

Travaillant avec les agriculteurs, les organismes agricoles associés, d’autres secteurs socioprofessionnels, les collectivités..., l’animateur d’organisme agricole ou para-agricole a pour mission d’élaborer des projets s’inscrivant dans une stratégie de développement rural au niveau départemental, voire régional. Il réalise des diagnostics sur les potentialités agricoles d’une zone rurale ou les besoins des exploitations (équipement, aménagement…). Lorsque des actions sont décidées par les représentants élus, il prépare et met en œuvre les décisions prises en recherchant des interlocuteurs et partenaires adéquats et en effectuant le montage et suivi des dossiers de financement…. Il organise la concertation entre élus et assure le lien avec l’ensemble des membres et partenaires de la structure, en préparant les réunions, animant les rencontres, informant et écoutant les acteurs concernés. C’est également lui qui représente la structure et ses intérêts auprès des autres acteurs institutionnels ou professionnels. Généralement employé par les Chambres d’Agriculture, les centres de gestion, les coopératives, les associations d’exploitants agricoles, les organismes de contrôle de performances, ou encore dans des groupements de communes, l’animateur d’organisations agricoles ou para-agricoles dispose d’une bonne connaissance du milieu agricole - condition déterminante pour faciliter l’accès à ce métier.

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Interviews

Anthony Berthelot Comptable Conseil au CER FRANCE Ille et Vilaine

A j Aujourd’hui, d’h i comptable t bl conseil dans le domaine de l’agriculture, Anthony Berthelot a décidé de faire ce métier un peu par hasard. Ce qui l’a décidé ? « Le fait d’être LE Référent auprès des agriculteurs». Après un Bac S, il se dirige donc vers le BTS ACSE et poursuit ses études dans la formation Agricadre (Bac +4). Le métier de comptable conseil, au-delà des techniques comptables, intègre des connaissances indispensables en organisation et gestion de l’entreprise, en fiscalité, en informatique… mais demande aussi de maîtriser le domaine de l’agriculture. «Pour moi, un bon comptable doit avoir le goût de l’indépendance et des responsabilités. Mais aussi, le sens de la probité, une grande capacité de travail, beaucoup de rigueur et surtout un bon relationnel.» Pour autant, il doit également travailler avec les conseillers, les fiscalistes, les juristes... de l’entreprise, afin d’apporter un maximum de conseils pertinents aux clients. Conseiller privilégié de l’agriculteur, Anthony Berthelot a pour missions, hormis celles de nature comptable (déclaration de TVA, fiscalité, déclaration d’impôt sur le revenu, protection sociale…), d’assister à toutes les étapes de la vie d’une entreprise, mais aussi de donner des conseils en gestion (reprise d’exploitation, transmission d’entreprise, stratégie d’agrandissement de l’exploitation, arrêt d’activité …). « Nous gèrons également un portefeuille clients, ce qui nous permet d’être mobiles et d’aller voir nos clients sur leurs exploitations. » Sa culture, technique et générale, acquise au cours de sa formation lui permet d’assumer avec autorité ses multiples fonctions de contrôle, de conseil et d’homme de communication. Un métier passionnant, qui assure des revenus en rapport avec les responsabilités, offre une belle perspective de carrière et ouvre un avenir !

Joseph SAUVAGE - Chef d’exploitation L’élevage, Joseph SAUVAGE, est comme on pourrait dire «tombé dedans quand il était petit». Chef d’exploitation depuis 1981, il reprend la gestion de l’exploitation familiale basée à Torcé (35) et s’associe pour former le GAEC SAUVAGE-MARION. Ses journées ? Joseph les consacre à s’occuper de ses 50 vaches laitières et 24 vaches allaitantes, à la gestion des cultures, des bâtiments et des machines, mais également au travail administratif, à la comptabilité... Depuis 2002, il a également choisi de développer une nouvelle activité. L’idée vient à l’occasion d’une fête de quartier. « On m’a demandé simplement comment faire pour avoir de la viande venant de chez moi ? » explique-t-il. La vente directe s’avère être la solution. Mais pour se lancer, il faut aussi être sûr de vendre. « Au début, le plus important, était donc de se faire connaître et de trouver des clients ». Avec une pincée de publicité, un peu de bouche à oreille et beaucoup de démarchage, Joseph Sauvage a vu le nombre de ses clients augmenter et aujourd’hui, ce sont plus de 200 fidèles consommateurs qui achètent ses produits.

Quelques informations sur le métier de Chef d’exploitation : Le chef d’exploitation est le gestionnaire d’une exploitation agricole, spécialisée dans l’élevage, la production de lait, la culture céréalière, etc. et couplant parfois même plusieurs de ces activités. Comme tout chef d’entreprise et quelle que soit son ou ses activités, le chef d’exploitation doit se fixer des objectifs de production et opérer des choix, mettre en œuvre les moyens techniques, humains et financiers pour les atteindre.

S’appuyant sur une solide formation de gestionnaire, il doit être polyvalent et pouvoir gérer du personnel, des investissements, maîtriser l’outil comptable, analyser les résultats de l’exploitation, décider en s’appuyant sur tous les indicateurs économiques et sur une approche globale de l’exploitation agricole, tout en s’activant sur le terrain.

met en place des procédures de contrôle par le biais d’outils permettant le suivi des résultats et fournit une assistance dans tous les domaines pour permettre l’utilisation optimale des ressources. Ses missions peuvent être plus ou moins étendues en fonction de l’entreprise dans laquelle il travaille.

Responsable d’approvisionnement en agrofournitures

Dans les grandes ou moyennes entreprises d’approvisionnement, les industries de fabrication (alimentation du bétail, produits phytosanitaires, produits vétérinaires, engrais, semences…), les concessionnaires en matériels agricoles Contrôleur de ou encore les coopératives agricoles, performance (laitier ou le responsable d’approvisionnement de croissance) travaille au sein du service achats. Dans Rattaché à un organisme de contrôle in- les entreprises de petite taille, cette dépendant, à une coopérative agricole fonction est souvent prise en charge par ou à la chambre d’agriculture, le contrô- les cadres techniques de la production. leur de performance travaille auprès Assurant l’interface entre les différents des producteurs (de lait, viande ou cé- services (production, qualité, recherche réales). Il apporte son aide technique à & développement, commercial…) et les l’éleveur afin de lui proposer des amélio- fournisseurs, connaissant parfaitement rations, d’un point de vue quantitatif mais le marché et ses évolutions, c’est lui qui conclut les achats des matières premièégalement qualitatif. Mesurer la production, analyser la com- res, produits ou services nécessaires à la position du lait, évaluer les performances production, prospecte et organise les flux de chaque tête, informer l’éleveur sur la ainsi que le stockage des produits achequantité produite, la valeur nutritive, les tés. Le responsable d’approvisionnement carences, la valeur énergétique du lait ou vise ainsi à minimiser les coûts, tout en établir des statistiques, telles sont les ac- assurant qualité, délais et sécurité. Etant souvent amené à voyager auprès tions du contrôleur laitier. Le contrôleur de croissance, quant des fournisseurs, des sous-traitants, à lui, surveille la prise de poids du bétail dans les salons et les expositions, et dans le but de s’assurer de leur bon parfois à l’étranger, le responsable développement. Il pratique un pointage, d’approvisionnement doit maîtriser l’outil mesure les animaux à différents endroits informatique et la langue anglaise, faire du corps et réalise également, deux à preuve de qualités managériales et de trois fois par an, une pesée de l’ensemble négociateur, et accomplir toutes ses tâches avec rigueur et sérieux. du troupeau. Appui précieux pour les éleveurs, il fait le tour des exploitations pour leur apporter Technicien d’élevage des conseils sur la façon de procéder afin Maîtrisant toutes les activités courantes d’augmenter la productivité, et spécifiques de l’élevage (alimentation, les actions à mettre transfert des animaux, soins, entretien du en place pour promatériel et nettoyage des bâtiments…), gresser et faire le technicien d’élevage est au plus près évoluer leurs des animaux et développe une connaisméthodes de sance approfondie de leurs besoins et travail et tout de leurs comportements. Il participe à la cela dans le conduite de l’élevage avec pour mission respect des d’enregistrer et d’analyser les résultats contraintes de techniques. Sous l’autorité d’un responproduction et de sable d’élevage ou du chef d’entreprise, il prix. organise sa journée de travail en fonction des directives données par celui-ci, mais

Plus d'informations, des conseils, des expertises…

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r i n e v a e Votr bien se ,

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peut aussi être amené à superviser le travail d’autres salariés. En fonction de la taille de l’exploitation et de l’organisation en place, il peut être polyvalent ou spécialisé.

Vétérinaire De multiples raisons peuvent pousser à devenir vétérinaire. Mais qu’il soit des villes ou des champs, son travail reste le même : veiller à la santé des animaux en leur apportant des soins, en réalisant vaccins, opérations chirurgicales, et en faisant de la prévention des maladies… En zone rurale, il s’occupe des animaux de la ferme (bovins, ovins, volailles, etc.). En ville, il travaille dans son cabinet où ses «patients» sont principalement des chiens et des chats, des rongeurs, des oiseaux ou encore des reptiles. Par ailleurs, ce métier peut également être présent dans l’industrie agro alimentaire, où le vétérinaire participe à l’élaboration de nouveaux produits destinés à la consommation humaine ou animale. De même, dans le domaine pharmaceutique, il intervient comme spécialiste dans la fabrication de médicaments. Le passage par un diplôme de Bac technologique STAV est une voie possible pour accéder au métier de vétérinaire. Bien entendu, il est nécessaire de poursuivre avec une spécialisation, mais la formation permet d’acquérir des connaissances en agronomie et de maîtriser les techniques

d’analyse et de production.

Auxiliaire vétérinaire Auprès du vétérinaire, un auxiliaire vétérinaire peut intervenir dans des structures commerciales, des entreprises agro alimentaires, et peut aussi accéder par concours à l’équipe des services vétérinaires et de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) Métier passion, mais qui requiert polyvalence, savoir-faire et sang-froid à toute épreuve, l’auxiliaire vétérinaire (AV) a un rôle à la frontière entre le secrétariat médical et les soins infirmiers. Présent pour aider le vétérinaire, il accueille les clients et leurs animaux, conseille sur les produits nutritionnels, d’hygiène et de soins et assure la gestion administrative et commerciale du cabinet. L’AV, lorsqu’il assiste le vétérinaire au cours des soins ou des interventions chirurgicales, a pour missions de réaliser les prélèvements, les séances de radiologie, les pansements, sutures, tatouages parfois, voire également les détartrages dentaires. Rassurer les animaux et leurs maîtres fait également partie de son rôle. Il contribue à la bonne hygiène de la clinique (entretien des cages, nettoyage et désinfection du matériel et des locaux). Pour exercer ce métier et ainsi s’occuper d’animaux malades ou traumatisés, du sang-froid et de la patience sont indispensables.

Flash sur la Filière Technologique

Seconde Généra le & Technologique et Bac Techno STAV, des poursuites d’études intéressantes! Choisir la voie technologique permet l’acquisition d’une culture générale, scientifique et technologique. Tremplin vers les études supérieures, notamment en cycle supérieur court, l’obtention d’un bac technologique Sciences et Technologie de l’Agronomie et du Vivant peut également permettre d’intégrer les classes préparatoires aux grandes écoles et donner accès à des études universitaires. La formation technologique permet au cours des 3 années d’études d’acquérir des connaissances et pratiques scientifiques, technologiques, culturelles, économiques et sociales, de maîtriser des techniques d’expression et de communication, en particulier celles liées à l’usage des technologies d’information et de communication, et de développer ses capacités d’analyses, de réflexion, voire de répondre à des «problématiques complexes» en lien avec ses autres centres d’intérêts du domaine de l’aménagement ou du domaine de la production.

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es formations

proposées par le Campus La Lande du Breil et l’IPSSA pour accéder à ces

métiers :

* Seconde Générale & Technologique - Ecologie, Agronomie, Territoire & Développement Durable (EATDD) * BAC Technologique Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant (STAV) – Systèmes de Productions Agricoles * BTS Analyse et Conduite des Systèmes d’Exploitation (ACSE) Poursuites d’études

possibles

BTS ACSE

Université, Ecoles d’ingénieurs, ...

Bac Techno

STAV 2nde EGT

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Les métiers de ... l'Industrie

Alimentaire, Cosmétique & Pharmaceutique

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ous êtes intéressé par les sciences et la technologie ? Les métiers de l’agro-alimentaire, de la pharmaceutique et cosmétique sont peut-être faits pour vous ! Bien loin de l’image réductrice du travail à la chaîne pénible et répétitif qui lui est associé, l’agro-alimentaire offre aussi des débouchés dans l’encadrement humain et technique des process de fabrication. Gérer les ressources humaines, les intrants et opérer des interventions techniques à différents stades de la fabrication font partie du quotidien des pilotes d’installation et conducteurs de lignes. La tâche est complexe, mais passionnante : pour gérer des hommes et des machines, il faut être aussi performant au niveau relationnel qu’au niveau technique ! En raison d’une montée en puissance de la concurrence mondiale et de l’augmentation des innovations cherchant à répondre à des consommateurs en perpétuelle quête de sécurité et d’authenticité, l’industrie agroalimentaire, cosmétique et pharmaceutique voit ses besoins en main d’œuvre s’accroître au niveau Bac à Bac+3 pour occuper principalement des fonctions liées à la production (conducteurs de lignes, planificateur, opérateur…). Alors quels sont ces hommes et ces femmes qui sont appelés à dicter notre quotidien ?

Zoom sur... ...Auditeur qualité ...Conducteur de ligne en industries pharmaceutique & cosmétique ...Ingénieur agroalimentaire ...Opérateur de fabrication de produits alimentaires

...Pilote d’installation des industries agro-alimentaires ...Planificateur de production ...Préparateur en pharmacie ...Technicien de l’industrie pharmaceutique ou cosmétique

Auditeur Qualité Etre intéressé et observateur, avoir une grande capacité à communiquer, un grand sens de l’écoute et des capacités d’analyse et de synthèse sont quelques unes des qualités requises pour être auditeur de qualité. Assurant des missions de contrôles et d’audits dans les domaines de l’hygiène, la qualité, la sécurité et de l’environnement auprès d’opérateurs concernés par une demande de certification, l’auditeur qualité procède tout d’abord aux audits d’évaluation et d’habilitation à l’intention d’un comité de certification, et réalise ensuite des audits de contrôle selon une planification et des consignes réglementaires. L’auditeur peut aussi être appelé à animer des sessions de formation auprès de personnels affectés aux domaines de l’hygiène et de la qualité en entreprise. Et après quelques années d’expérience et s’il développe des capacités d’animation et de management, l’auditeur qualité peut devenir responsable de service au sein d’un organisme certificateur.

Conducteur de ligne en industries pharmaceutiques & cosmétiques Le conducteur de ligne est en charge d’une ligne de fabrication ou de conditionnement. Qu’il s’agisse de l’organisation, la coordination, la régulation de l’activité de production par l’approvisionnement en matières premières ou en conditionnement, le conducteur de ligne dans les industries pharmaceutiques et cosmétiques est responsable des différentes étapes de la préparation ou de l’emballage des produits. Ses missions sont diverses et s’exercent dans un environnement qualité rigoureux. Il réalise des contrôles qualité au démarrage, en cours et en fin de conditionnement, veille au bon fonctionnement des

équipements (maintenance et interventions techniques de 1er niveau, diagnostics…), enregistre les données de suivi (quantité, traçabilité, réglages effectués, procédures et modes opératoires…) sur des fiches de contrôle destinées au responsable de production. Métier technique, le poste de conducteur de ligne nécessite une grande rigueur. Il faut également être capable de travailler en autonomie, de respecter des normes de qualité et d’hygiène, et des délais.

Le compagnon de vos études en agroalimentaire p g

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Juin 2010 N° 1271

GRAND ANGLE Luxlait, le réveil laitier du Grand Duché Gérard Reslinger, responsable PAGE 26

production de Luxlait

Innovation S’ouvrir aux compétences extérieures

Ingénieur agroalimentaire Participant à la transformation des matières premières en produits de consommation (biscuits, plats cuisinés, conserves, charcuterie, boissons, alimentation animale…) l’ingénieur agroalimentaire peut être responsable de la fabrication, travailler en laboratoire ou encore mettre en place le contrôle qualité. Lorsqu’il est responsable de fabrication, l’ingénieur prend en charge la production, organise, coordonne et contrôle la fabrication au niveau de la qualité, de la quantité et des délais. En tant que responsable du laboratoire de contrôle, il met en place des produits nouveaux, organise le programme des essais en atelier-pilote ainsi que le passage au stade de la production industrielle. Dans son rôle de plus en plus essentiel de responsable qualité, l’ingénieur propose et définit les objectifs qualités avec plan de contrôle, normes et cahier des charges.

Opérateur de fabrication Sous l’autorité du pilote d’installation ou chef d’équipe, l’opérateur de fabrication est responsable d’une ou plusieurs étapes de la préparation d’un produit (alimentaire, chimique, cosmétique...). Son rôle tient dans l’exécu-

INGREDIENTS

Arômes: cap sur le naturel PAGE 50

PROCEDES

QUALITE

EMBALLAGE

Etuis et multipacks: Le casse-tête Vague de l’affichage d’optimisation vers de nouveaux environnemental standards au Seafood PAGE 90 PAGE 76 PAGE 64

CONJONCTURE : une reprise attendue en 2011

PAGE 8

couv ss tranch:Mise en page 1 0

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Octobre 2010 N° 1274

GRAND ANGLE

Caladero révolutionne la logistique du poisson frais PAGE 24

Développement durable

Acteurs du volet social Afnor – Elivia – Agefaforia Coca-Cola – Aract Biscuiterie de l’Abbaye

DOSSIER PAGE 28

INGREDIENTS

PROCEDES

Huile de palme: Les moteurs, cible des économies l’alternative d’énergie RSPO PAGE 54 PAGE 46

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Les emballages sur la voie écologique PAGE 66

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QSE: une fonction en 3D PAGE 72

Marques territoriales Les régions font bloc

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tion de ces opérations manuellement ou à l’aide de machines automatisées. Il doit être capable d’assurer le réglage et l’approvisionnement en matières, de contrôler le bon déroulement des opérations et de vérifier la conformité des produits au cahier des charges (couleur, dimension, conditionnement...). L’opérateur de fabrication consigne également les données de suivi (quantités produites, réglages effectués...) à l’aide de fiches de contrôle destinées notamment aux autres intervenants de la ligne de production. Les normes étant très strictes, il veille à l’hygiène de la fabrication, nettoie les machines, les désinfecte et surveille également la qualité des matières utilisées (matières premières, solides, liquides…). Mais avant tout, l’opérateur de fabrication doit avoir de bonnes connaissances en chimie, procédés, et également être capable de s’adapter constamment aux nouvelles technologies. Précis et rigoureux, avec le sens et le goût du travail en équipe, l’opérateur de fabrication est autonome dans son champ d’activité et peut exercer aussi bien dans le domaine des industries alimentaires que chimiques, cosmétiques ou pharmaceutiques...

Pilote d’installation des industries agro-alimentaires Depuis la salle de commandes, c’est le pilote d’installation des industries agroalimentaires qui contrôle les différentes machines de la ligne de production. Encadrant les opérateurs de fabrication qui sont en charge du fonctionnement d’une ou plusieurs machines, il maîtrise les différentes étapes du process industriel, de la préparation des produits alimentaires jusqu’à leur conditionnement. En fonction des consignes de production (quantité, aspect, cadence...), le pilote d’installation établit le programme informatique qui gouverne les machines. A l’aide d’écrans et de tableaux, il surveille la bonne exécution des opérations telles que les paramètres des recettes, le déplacement des matières, l’approvisionnement des machines... En cas de problème, il est amené à intervenir sur les machines pour corriger d’éventuels dysfonctionnements ou défauts de fabrication. La fonction demande une grande rigueur et de la vigilance, car il faut veiller au respect de strictes normes d’hygiène et se

montrer réactif afin d’identifier les anomalies survenant en cours de production et y remédier. En tant que responsable des opérateurs de fabrication, le pilote d’installation doit avoir l’esprit d’équipe et présenter des qualités relationnelles. Des connaissances en informatique, en automatisme et la capacité à s’adapter constamment aux innovations technologiques lui sont indispensables.

Planificateur de production Le planificateur de production, que l’on retrouve dans de nombreux secteurs industriels, joue un rôle d’interface entre l’entreprise et les clients. Il organise la production de marchandises afin de la faire coïncider le plus exactement possible avec la commande de la clientèle. C’est lui qui va donc réguler, en temps réel, les flux afin de permettre un écoulement régulier et éviter toute source de pertes économiques. Grâce à sa connaissance des paramètres de production et des particularités de chaque produit, le planificateur de production peut anticiper la durée maximale de stockage. Expert en calcul, logiciels et informatique, et spécialiste du calendrier prévisionnel, il connaît l’état des stocks immédiatement commercialisables et peut fixer une date précise de livraison. Toujours informé des demandes des commerciaux, mais aussi des contraintes de production, il doit également être capable de proposer des solutions acceptables par toutes les équipes.

Préparateur en pharmacie Il n’est ni pharmacien ni médecin, et pourtant il connaît les médicaments et leur usage sur le bout des doigts. Tous les jours au contact des clients de l’officine, travaillant sous la houlette du pharmacien, il délivre les médicaments prescrits par les médecins tout en vérifiant que l’association de ces médicaments ne soit pas dangereuse, qu’il n’y ait pas d’erreur de dosage ou qu’un traitement délivré à un jeune enfant correspond bien à son âge. Une partie importante de son travail consiste également à gérer les stocks et les commandes. Le préparateur peut aussi être amené à réaliser des préparations (pommades, crèmes, solutions…) car bien que cette pratique soit devenue assez rare en pharmacie de ville, elle est en revanche incontournable en milieu hospitalier. Le préparateur en pharmacie doit alors « reconditionner » la plupart des médicaments en fonction

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des besoins des patients. Dans l’industrie, il contrôle les matières premières utilisées dans la fabrication des médicaments et, après quelques années d’expérience, peut être amené à encadrer des opérateurs de fabrication.

propriétés des traitements, à l’âge des patients, ainsi qu’aux conditions d’utilisation. D’autres techniciens sont quant à eux spécialisés dans le contrôle de la qualité ou dans l’organisation de la production. Mais quelle que soit leur tâche, tous doivent respecter scrupuleusement les règles d’hygiène et de sécurité.

Technicien dans l’industrie pharmaceutique ou cosmétique Les industries pharmaceutiques et cosmétiques emploient différentes catégories de techniciens. Le technicien de formulation a pour rôle de mettre en application la formule d’élaboration d’un produit imaginée au préalable par l’ingénieur ou le pharmacien. Il effectue pour cela des essais, prévoit les réactions chimiques des composants, vérifie la stabilité de la molécule obtenue… A lui également de trouver les formes les mieux adaptées aux

Interview Mathieu HERVY - Technicien Recherche & Développement chez Diana Naturals Technicien Agent de Maitrise au sein de l’Entreprise Diana, Mathieu Hervy participe, sous la responsabilité du chef de projet, à la mise au point, à l’échelle industrielle, de procédés nouveaux. En lien avec le service marketing, il conçoit de nouvelles recettes, réalise des échantillons tests, des essais industriels et teste la fabrication du produit en série sur les lignes de production de l’entreprise. Il analyse ensuite les résultats successifs obtenus afin de décider de la mise sur le marché du produit. Après son bac, il se dirige vers une formation courte en 2 ans en agroalimentaire, ce qui lui permet de poursuivre ses études avec une licence Professionnelle Aliments, Santé et Nutritions. Si Mathieu Hervy a décidé de suivre cette voie et de faire ce métier, c’est pour diverses raisons. « Tout d’abord, pour sa diversité, puis l’innovation que demande ce métier. On conçoit de nouvelles recettes de cuisine, on effectue différentes recherches sur le produit… » Savoir utiliser les logiciels informatiques, les outils statistiques et les instruments de mesure spécifiques aux produits et faire preuve de créativité dans le choix des méthodes de mesure sont des qualités nécessaires pour exercer ce métier.

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es formations proposées par le Campus La Lande du Breil et l’IPSSA, pour accéder à ces métiers :

* Seconde Générale & Technologique * Bac Technologique Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant (STAV) * Bac pro Bio Industries de Transformation - formation mixte (Seconde à temps plein et première et terminale par apprentissage) * BTS Sciences et Technologies des Aliments (STA) - Aliments & produits transformés / Industrie du lait * Licence professionnelle Production Industrielle - Spécialité Procédés et analyses en chimie et agro alimentaire Université, Ecoles d’Agronomie, ... ssibles

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Bac Techno STAV

BTS STA

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Bac Pro BIT

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Licence pro Production Industrielle

Flash sur Bac professionnel Bio -Industrie de Transformation le

Une voie pour exercer dans les Industries Alimentaires, Cosmétologiques, et Pharmaceutiques Formation spécialisée dans les industries alimentaires, cosmétologiques et pharmaceutiques, le Bac professionnel BIT forme des techniciens de production. Placés sous la responsabilité du chef de fabrication, ces conducteurs de ligne effectuent les tâches nécessaires à la mise en marche et au bon fonctionnement des machines qu’ils utilisent, afin de réaliser des produits conformes aux exigences spécifiques de ces industries. Ils surveillent la transformation du produit dans les machines, contrôlent les réglages et l’approvisionnement en matières premières. La formation Bio-Industries de Transformation, avec son parcours mixte (seconde à temps plein et première et terminale par apprentissage) permet d’acquérir une expérience professionnelle et offre de nombreux débouchés aux jeunes, notamment sur des postes de conducteurs de ligne (voir desciption du métier page 19).

Rentrée 2011 Intéressé par les métiers de la fabrication cosmétique, pharmaceutique ou alimentaire ? 2nde ABIL (Alimentation, Bio-Industries, Laboratoire) 1ère année du Bac Professionnel en 3 ans Bio-Industries de Transformation

! n i a m e d r pou r e i t é m n U Rue Fernand Robert-CS 84233 - 35042 Rennes Cedex - Tel: 02.99.59.34.94 - Fax: 02.99.54.92.31 www.campus-landedubreil.org

Les métiers de ...

l’Aménagement Paysager ur florissant Un secte

réation de jardins et d’espaces verts, entretien de parcs, aménagement de toits-terrasses, de piscines naturelles, de golfs, murs végétalisés, paysagisme d’intérieur … pour répondre aux nouvelles attentes de la société en quête de nature et d’espaces verts et visant une meilleure qualité de vie, les activités proposées par le secteur du paysage se sont développées et diversifiées ces dernières années. Afin de participer à la protection et la valorisation des paysages, le secteur se préoccupe également de plus en plus de l’impact écologique de ses actions. Les entreprises du paysage cherchent constamment à recruter avec pour principaux cri-

tères le professionnalisme, le niveau de qualification et la capacité des candidats à devenir immédiatement opérationnels. Les jeunes sortant de formation sont ainsi assurés de trouver rapidement des débouchés. Les titulaires de diplômes de niveau V (CAPA et BPA) débutent généralement sur des postes d’ouvriers paysagistes. Avec un bac professionnel « Aménagements paysagers », très prisé par les entreprises, les jeunes peuvent prétendre à des postes de chef de chantier ou chef d’équipe, après quelques années d’expérience bien sûr.

Zoom sur le métier de ... ...Assistant concepteur paysagiste ...Chef d’entreprise ...Chef d’équipe en espaces verts ...Jardinier d’espaces verts ...Paysagiste d’intérieur ...Responsable espaces verts en collectivité territoriale Interview : Maçon du paysage

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Assistant concepteur paysagiste Des idées d’aménagements paysagers, le concepteur paysagiste et son assistant en ont plein la tête, de toutes les tailles et tous les genres. Lorsqu’un client veut faire réaliser un aménagement, il faut étudier le terrain et passer du temps à discuter de ses goûts, pour ensuite travailler sur la conception tout en tenant compte des contraintes techniques de l’aménagement à réaliser. Exerçant dans des bureaux d’études de cabinet d’architecture paysagiste, d’entreprise du paysage ou d’espaces verts de sociétés d’aménagement, l’assistant concepteur paysagiste dispose de connaissances techniques et informatiques lui permettant d’aider dans l’étude et la présentation de projets d’aménagement du paysage. L’assistant peut également être amené à jouer le rôle d’interface entre le bureau d’études et les équipes de terrain.

Chef d’entreprise Dirigeant une entreprise avec ou sans personnel salarié, le chef d’entreprise du paysage intervient pour réaliser et entretenir les jardins ou espaces verts. Ses activités, qui dépendent de la taille et de l’organisation administrative de son entreprise, vont de la participation à l’exécution du travail sur le terrain, en passant par la relation avec la clientèle, la préparation et la réalisation des chantiers de création ou d’entretien, la gestion des équipes d’ouvriers paysagistes. Le chef d’entreprise en espaces verts va ainsi consacrer plus ou moins de son temps aux activités techniques liées directement à l’entretien et à la création des espaces verts, le reste étant consacré à la gestion et au développement commercial de son entreprise.

Chef d’équipe en espaces verts Travaillant essentiellement à l’extérieur et dépendant du rythme des saisons, les missions du chef d’équipe en espaces verts reposent sur l’organisation, la préparation et la réalisation de chantiers de créations ainsi que sur l’entretien des espaces verts. Présent en permanence sur le chantier, il supervise directement une équipe d’ouvriers paysagistes dans la réalisation des opérations techniques. Responsable de la durée des chantiers, du respect des devis et du relationnel avec la clientèle pendant les chantiers, il organise le travail à partir des plans qui lui ont été confiés et de manière à atteindre les objectifs fixés dans le cadre d’un calendrier

d’exécution. Bien que travaillant sous la responsabilité du chef d’entreprise ou d’un cadre, le chef d’équipe reste autonome dans l’organisation de son travail. Il dispose d’excellentes connaissances en techniques de création et d’entretien d’espaces verts.

Jardinier d’espaces verts Exerçant sous l’autorité du chef d’équipe, du conducteur de travaux ou bien du chef d’entreprise directement, le jardinier d’espaces verts a pour mission d’embellir le cadre de vie des citadins ou particuliers. Il effectue toute une série de travaux qui varient en fonction des saisons. Que ce soit dans le secteur public ou privé, il réalise les opérations techniques de création, d’aménagement et d’entretien des espaces verts, parcs, jardins et terrains de sport. La préparation des sols (terrassement, drainage, désherbage…), les plantations de végétaux et leur protection (bâche, grillage, écorce de pins...), les semis, l’engazonnement et l’entretien des allées et des pelouses sont également de son ressort. Technicien de la nature, également appelé ouvrier paysagiste, il dessine des parterres, trace des allées, et assure souvent les travaux de maintenance : terrassement, dallage, rigole de drainage, petite maçonnerie… Sous l’autorité du concepteur, le jardinier d’espaces verts travaille en tenant compte quotidiennement des caractéristiques des végétaux et des contraintes saisonnières. Il a également la responsabilité de l’entretien des outils et machines motorisées qu’il utilise (tondeuse à moteur, débrousailleuse, petit tracteur, aspirateur à feuilles…). S’il travaille pour une collectivité locale, il opère dans une petite équipe. Toutefois, il peut aussi être salarié d’une entreprise de jardinage ou louer ses services à des particuliers.

Paysagiste d’intérieur Les bureaux d’entreprises, hôtels, salons, événements, décors de cinéma, centres commerciaux… constituent son univers. Le paysagiste d’intérieur met sa fibre artistique au service des clients en réalisant et entretenant des décorations paysagères d’espaces intérieurs. Ses prestations peuvent être de l’ordre de la création. Ainsi, en fonction de la demande et des lieux d’interventions, il va conseiller et concevoir des décors permanents ou temporaires (entreprises, manifestations, mariages…).

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Interview Emile Gringoire - Maçon Paysagiste Travailler en harmonie avec la nature, faire preuve de créativité, utiliser des matériaux nobles (bois, pierre...), transformer l’extérieur pour qu’il devienne la prolongation de l’espace intérieur, voici ce qui a poussé Emile à devenir maçon paysagiste. Après l’obtention de son BEP jardin espaces verts en 1974, il commence sa carrière dans une entreprise privée jusqu’à ce qu’il décide de se lancer et de s’installer en 1981, à Roz Landrieux. Ayant commencé avec la pépinière, il transforme vite son activité vers la création et l’entretien des espaces verts ainsi que la maçonnerie. Ses journées, il les partage entre ses chantiers, la prospection, la relation clients (relevés sur le terrain, devis, plans, conseils) et un peu de comptabilité.

Quelques informations sur le métier de maçon paysagiste : Préparer et réaliser les travaux préparatoires aux constructions paysagères des espaces verts, parcs, jardins ou terrains de sports de plein air, telle est la mission principale du maçon paysagiste. La phase de préparation passe par la réalisation des terrassements, la transformation des terrains, la mise en place des systèmes de drainage, d’assainissement, d’arrosage, des gaines électriques ainsi que des différents types de sols et de revêtements. Pour cela, le maçon du paysage peut éventuellement utiliser des engins motorisés, comme le tractopelle. Concernant la réalisation des travaux de constructions

paysagères, le maçon paysagiste intervient au niveau de la construction paysagère de petits ouvrages (murets, escaliers paysagers, allées de circulation). Il met également en place des bassins, cascades et autres pièces d’eau et des systèmes électriques liés aux constructions paysagères. Placé, selon le cas, sous l’autorité du chef d’équipe, du conducteur de travaux ou directement du chef d’entreprise, le maçon du paysage maîtrise parfaitement les techniques de maçonnerie et d’espaces verts, connaît les végétaux et est capable d’interpréter les plans de chantier, notamment grâce à ses notions en topographie.

Mais il peut aussi réaliser des prestations d’entretien des végétaux d’intérieur. Cela passe par le nettoyage des plantes (dépoussiérage, retrait des feuilles mortes,...), l’arrosage, l’apport d’engrais, la taille, le remplacement des végétaux abîmés... En fonction des travaux qu’il doit mener, il va préparer les équipements nécessaires, les nouvelles plantes à installer, et dans le cadre de nouvelles interventions, préparer son itinéraire en fonction des différentes contraintes (accès, stationnements, horaires d’ouverture…). Enfin, le paysagiste d’intérieur procède aux achats de végétaux auprès de fournisseurs et réceptionne les produits commandés. Travaillant sous l’autorité d’un responsable d’équipe ou du chef d’entreprise, le paysagiste d’intérieur peut exercer au sein d’une

entreprise du paysage ou auprès d’une entreprise horticole intégrant ce type de prestations. Et contrairement au paysagiste d’extérieur, son activité ne connaît pas de saisonnalité.

Responsable espaces verts en collectivité territoriale La mission du responsable espaces verts consiste à coordonner les activités techniques, administratives, financières et humaines des subdivisions et ateliers espaces

verts et à mettre en place une politique paysagère afin d’offrir un patrimoine vert et paysager de qualité. Constamment en contact et à l’écoute de la population, sous l’autorité des élus, il allie travail de terrain avec les responsabi-

lités qui sont celles d’un responsable de service en collectivité. Il effectue des déplacements sur le terrain et doit faire preuve d’une grande autonomie dans l’organisation de son travail.

es formations proposées par le Campus La Lande du Breil :

BTS

* CAP Travaux Paysagers (TP) - A temps plein ou par apprentissage * BPA Travaux d’Aménagements Paysagers (TAP) - Par apprentissage * BAC PRO Aménagements Paysagers - A temps plein ou par

Aménagements Paysagers°

apprentissage

* BTS Aménagements Paysagers - Par apprentissage (°Sous réserve de l’accord des autorités de tutelle)

Bac Pro

Aménagements Paysagers

3ème 4ème

BPA TAP

CAP TP

Projet* Rentrée 2011 Intéressé par les métiers du Paysage ? BTS Aménagements Paysagers par apprentissage

! in a m e d r u o p Un métier

Rue Fernand Robert-CS 84233 - 35042 Rennes Cedex - Tel: 02.99.59.34.94 - Fax: 02.99.54.92.31 - www.campus-landedubreil.org * Sous réserve de l’accord des autorités de tutelle

Les métiers de ... l'Environnement ! e i v e d é t li a u q e r u e ll Pour une mei 480 000… C’est le nombre d’emplois en France que représentent les métiers du secteur aujourd’hui! L’environnement est l’un des enjeux majeurs de notre siècle. Mais derrière ce terme d’environnement se cachent une multitude de métiers qu’il n’est pas toujours évident d’identifier et de définir avec précision. Travailler dans le secteur de l’environnement, ce n’est pas uniquement protéger la faune, la flore et les paysages, c’est également traiter l’eau, gérer les déchets, lutter contre les risques et pollutions, développer l’écologie, aménager des territoires et un cadre de vie mais aussi, sensibiliser la population à ces différents problèmes. Partons donc à la découverte de ces métiers « verts » !

Zoom sur le métier de... …Animateur Environnement …Eco-conseiller …Garde d’espaces naturels …Garde-moniteur …Ingénieur d’études des milieux naturels

…Ingénieur environnement …Responsable hygiène, sécurité, environnement (HSE) …Technicien de rivière …Technicien forestier

Animateur environnement

Appelé aussi animateur nature, l’animateur environnement est chargé d’accompagner, d’encadrer ou d’animer des groupes afin de les sensibiliser à la nature et à l’environnement. Il conçoit, organise et met en avant des activités et animations pédagogiques basées sur la connaissance de l’environnement. Pour cela, l’animateur s’appuie sur des visites et des outils pédagogiques, qu’il met souvent au point lui-même. L’animateur environnement s’attache à mettre l’accent sur les spécificités du milieu naturel. Emploi parfois saisonnier ou lié à l’aménagement particulier d’un site important, il peut travailler au sein d’une équipe, d’une collectivité territoriale, d’une association, d’un parc régional ou d’un centre permanent d’initiation à l’environnement. L’animateur environnement vient alors s’insérer dans le projet pédagogique de cette équipe tout en participant à l’élaboration du projet. Ces dernières années, l’évolution de la demande en faveur de l’environnement a suscité la création d’un certain nombre de ces emplois d’animateur. Mais ceux-ci restent cependant fragiles et, de façon assez paradoxale, liés aux menaces pesant sur l’environnement. L’animateur nature peut également travailler de façon indépendante.

Eco-conseiller

L’objectif principal de l’éco-conseiller est l’amélioration du cadre de vie ou sa protection. Il joue un rôle d’interface entre les multiples acteurs publics et privés qui interviennent dans l’aménagement du territoire. Pouvant être, selon les postes, généraliste avec une approche globale des problèmes ou spécialiste d’un problème particulier (déchets industriels, protection de la qualité des eaux, par exemple), il analyse les problèmes posés par la protection de la nature et de l’environnement, afin d’améliorer le cadre de vie. Ses activités reposent sur l’élimination et le recyclage des déchets, l’amélioration de la qualité de l’air et de l’eau, le contrôle des nuisances et du bruit, etc. Dans chacun de ces domaines, l’écoconseiller assure une action, pouvant être préventive, corrective, de sensibilisation, ou de recherche. Il peut également être chargé de la mise en place de technologies propres, de l’installation de sites de stockage et de leur maintenance. La gestion administrative et financière d’une structure ou d’un équipement peut également faire partie de ses attributions. Il travaille auprès des collectivités locales, des chambres de commerce et d’industrie, chambres d’agriculture, des asso-

ciations, des entreprises du secteur public ou privé. Si la fonction implique des compétences techniques et scientifiques pointues, l’éco-conseiller doit aussi être doté de très bonnes dispositions pour communiquer et convaincre.

Garde d'espaces naturels

Qu’il soit garde-chasse, garde-pêche, garde du littoral, garderivière ou garde des parcs nationaux, le garde d’espaces naturels a toujours la même mission : préserver l’environnement, la faune et la flore par des actions de prévention, de répression et d’éducation. Véritable «policier de la nature», portant uniforme, arme et insigne, il lutte contre les infractions aux règlements (braconnage, vandalisme, pollution…) et dresse des procès-verbaux. Mais son rôle ne s’arrête pas là. Le garde d’espaces naturels peut aussi réaliser des prélèvements et procéder au recensement des espèces animales et végétales (réintroduction des espèces disparues, analyse de la qualité des eaux et contrôle du peuplement aquatique, protection des zones de reproduction et d’hivernage, débroussaillage de zones à risques...). Disponible, le garde d’espaces naturels a également une fonction d’accueil et d’information du public (randonneurs, chasseurs, pêcheurs, élèves...) sur la préservation des milieux naturels. Une capacité à communiquer, des connaissances en zoologie, botanique et géographie ainsi qu’une bonne condition physique sont essentielles pour exercer ce travail de plein air.

Garde-moniteur

Travaillant dans les parcs naturels, qu’ils soient nationaux ou régionaux, le garde-moniteur, également appelé « éco-garde », est chargé de surveiller et préserver la faune et la flore. Pour cela, il procède à des travaux de collecte de données, afin de recenser le nombre d’animaux présents dans la réserve, de même pour les variétés de végétaux. Il entretient et balise également les sentiers, fait appliquer la réglementation qui protège le parc, accueille, accompagne et renseigne le public. Une bonne condition physique est nécessaire pour effectuer une telle profession car le garde-moniteur peut marcher plusieurs heures en montagne sur tous les terrains et quelle que soit la saison. Il peut être également amené à réaliser des travaux physiques dans des conditions difficiles.

Ingénieur d'études des milieux naturels

Gestionnaire de la nature, l’ingénieur d’études des milieux naturels développe, adapte et applique des techniques de suivi des évolutions positives ou négatives des milieux naturels. Au besoin, il propose des solutions aux problèmes posés et les met en œuvre. Observateur scientifique et homme d’action, l’ingénieur d’études des milieux naturels réalise des campagnes de recueil de données et des enquêtes sur le terrain (flore, faune, sols, irrigation…). Il analyse les données recueillies et les met en forme afin de les exposer. Il rédige aussi parfois des rapports d’études et d’expériences, ainsi que des notes techniques. Pour exécuter les études et les travaux qui en découlent, il passe des accords de partenariat avec différents acteurs de terrain (professionnels, institutions, collectivités locales…) et a la responsabilité de la gestion des moyens techniques et humains et des budgets. Dans sa spécialité, l’ingénieur d’études des milieux naturels assure une veille technologique et scientifique. Ses aptitudes en pédagogie sont importantes car il est souvent chargé d’enseignement, de formation et d’encadrement d’étudiants, ainsi que d’expertises techniques.

Ingénieur environnement

Sensibiliser le personnel d’une entreprise à la lutte contre les pollutions, à l’application des consignes de défense de l’environnement, au respect de la réglementation sur la pollution, tout en préservant la production et la rentabilité de l’entreprise, tel est le défi que doit relever l’ingénieur environnement. Pour cela, il anticipe et mesure l’impact des méthodes de production sur l’environnement, et propose ensuite des solutions adaptées, afin de maîtriser la pollution de l’air et de l’eau, diminuer les nuisances sonores et gérer les déchets. L’ingénieur environnement a également un rôle « d’équilibriste » car il doit veiller à gêner le moins possible la production. A travers la mise en œuvre d’opérations d’information, l’ingénieur cherche à sensibiliser le personnel à l’environnement. Mais son avis d’expert est parfois aussi sollicité pour des agrandissements d’usine, de nouvelles constructions ou des transformations de

sites déjà existants. À cette occasion, il veille au respect des normes environnementales et fait des propositions afin de valoriser l’espace et participer au développement local. L’ingénieur environnement peut être amené à exercer en bureau d’études ou associations (organismes professionnels agricoles, coopératives, collectivités territoriales, agences de l’eau, associations ou bureaux d’études), dans les entreprises du secteur public (collectivités locales) et privé (entreprises privées chimiques, pétrolières ou agroalimentaires).

Responsable hygiène, sécurite, environnement (HSE) C’est l’homme de toutes les préventions ! Veiller à prévenir les risques industriels, faire respecter les conditions d’hygiène et de travail, aider à produire sans polluer, le responsable Hygiène, Sécurité, Environnement (HSE) est un gestionnaire du risque. La prévention des pannes et des dommages corporels étant devenue un enjeu considérable pour les entreprises et les assurances. A travers sa fonction hygiène et sécurité, il assure le bon fonctionnement de l’entreprise en réduisant les dégâts humains (accidents du travail, maladies professionnelles) et matériels (protection de l’environnement). Exerçant dans les bureaux d’ingénierie, organismes de contrôle, collectivités locales et territoriales, assurances, ou encore dans les corps de sapeurs-pompiers, le métier de responsable HSE exige une bonne résistance physique, du sang-froid, de l’initiative, de l’observation mais également de la discrétion. En entreprise publique (collectivité locale, centre hospitalier,…) ou privée (industrie chimique, métallurgie, automobile, bâtiment…), il a un rôle de conseil et assiste la direction dans l’élaboration et l’organisation de sa politique de sécurité. C’est également lui qui assure la mise en place de cette politique, l’anime et assure son suivi. Le responsable HSE peut également être amené à animer et diriger des équipes de techniciens ou de cadres et à assurer la formation du personnel.

Technicien forestier

Gestionnaire de la forêt, il assure l’exploitation et le peuplement d’une parcelle de 3 à 6000 hectares. Le plus souvent sur le terrain, aidé par une équipe d’agents techniques forestiers et d’ouvriers, le technicien forestier marque, élague, abat les arbres, veille à la bonne santé de la forêt et intervient lorsqu’il constate l’apparition ou le développement d’une maladie sur les arbres. Le technicien forestier a également un travail de gestion du matériel de chan-

www.ipssa.asso.fr

tier, d’entretien et d’amélioration de l’équipement forestier (routes, canaux, chemins de hâlage...). Une autre partie importante de son travail se déroule au bureau où il tient à jour un cahier des charges dans lequel il mentionne les évolutions de la forêt, les statistiques, les maladies des arbres… Souvent employé de l’Office National des Forêts (ONF), il peut également travailler pour des organismes privés de gestion forestière ou des sociétés d’exploitation forestière, où il est chargé du développement forestier, des conseils à donner aux propriétaires, mais également de l’élaboration et du contrôle des plans de gestion.

Ecoles d’ingénieurs, Université, ... ssibles

des po

s d’étu ursuite

Technicien de rivière

BTS ACSE

Relais entre les partenaires (institutionnels et financiers), les élus et les propriétaires riverains, le technicien de rivière participe à la mise en œuvre des politiques liées à la gestion des milieux aquatiques et des bassins versants. Assistant le chargé d’études, il s’occupe de définir et mettre en place un programme d’entretien des cours d’eau, tout en tenant compte des objectifs écologiques, économiques et d’usages du milieu. Il intervient à la fois dans les études préalables à tout projet d’aménagement ou d’entretien de milieu aquatique, définit le programme des travaux et assure ensuite la mise en œuvre et l’encadrement des chantiers. Etre capable d’avoir une vision globale d’un système hydraulique, sur le plan de l’écosystème, du social et de l’économique, savoir maîtriser les aspects techniques spécifiques au milieu aquatique (fonctionnement du milieu, techniques d’entretien, hydraulique, assainissement…) et avoir de bonnes connaissances transversales en matière juridique, en comptabilité, marchés publics et rédaction de cahiers des charges sont des compétences nécessaires pour le poste de technicien de rivière.

es formations proposées par le Campus La Lande

Bac Techno

STAV

2nde EGT

du Breil et l’IPSSA , pour accéder à ces métiers :

* Seconde Générale & Technologique - Ecologie, Agronomie, Territoire re & Développement Durable (EATDD) * BAC Technologique Sciences & Technologies de l’Agronomie & du Vivant (STAV) - Environnement * BTS Analyse & Conduite des Systèmes d’Exploitation (ACSE)

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ème ème

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Les métiers de ...

l'Horticulture s! r u e t n se e d t e s r u le u o ec Le plein d

aste filière comprenant la culture des fleurs, la production de plantes en pots, de fleurs coupées, bulbes et oignons, la culture de plants en pépinières ainsi que la production de semences, l’horticulture offre une large palette de métiers.

L’horticulture est un secteur qui exige toujours plus de créativité dans la production de nouvelles espèces afin de répondre aux besoins du marché. En France, la filière horticole, c’est quelque 50.000 entreprises, un chiffre d’affaires de 9 milliards d’euros et 150.000 emplois.

r de ... ie t e m e l Zoom sur

lture …Chef de cu le itation hortico lo p x ’e d f pécialisées e s h s C le … ta é g é v n productions …Conseiller e …Maraîcher iste ...Ouvrier serr

chef de culture Salarié dans une grande exploitation, le chef de culture seconde le chef d’exploitation. Il organise l’ensemble des opérations techniques liées à la production afin d’atteindre les objectifs fixés par le responsable d’entreprise. Parmi ses principales missions, le chef de culture est chargé de l’organisation du travail et du choix des productions. Après avoir décidé du plan cultural (les changements d’utilisation des différentes parcelles de l’exploitation), il programme les travaux à réaliser et suit l’exécution du cahier des charges défini avec le responsable d’exploitation. Le chef de culture surveille le système d’irrigation, répartit le travail et fixe des objectifs aux conducteurs d’engins. En tant que spécialiste des cultures, il procède à des essais afin d’améliorer la quantité ou la qualité d’une production. Son travail consiste également à gérer une partie de l’exploitation : encadrement du personnel, analyse des résultats de production, gestion des fournitures, suggestion d’achats de nouveaux engins ou mise en place de nouvelles cultures. Travaillant beaucoup à l’extérieur, c’est également un homme « de bureau » (travaux de planning et de saisie). Savoir gérer l’imprévu et disposer d’une grande réactivité sont des qualités nécessaires pour exercer ce métier.

chef d’exploitation horticole Ayant la responsabilité du fonctionnement de l’exploitation (maîtrise des productions, gestion financière et commerciale, encadrement du personnel…), le chef d’exploitation horticole fixe les objectifs et la stratégie de son entreprise horticole. Cela passe par le choix des cultures à mettre en œuvre, des investissements à réaliser, la gestion matérielle de l’entreprise. Il doit s’adapter à son environnement technico-économique et commercial, produire des végétaux de qualité et anticiper sur l’évolution de la filière. Le chef d’exploitation organise et réalise l’ensemble ou partie des travaux de culture en vue de la commercialisation des végétaux. Il veille également à l’exécution des tâches liées à la production, à la mise en place de certaines installations et à l’entretien du matériel et des locaux. Dans les grandes exploitations, il peut être appuyé par le chef de culture.

Conseiller en productions végétales

Apporter un appui et des conseils aux producteurs afin de les aider à atteindre leurs objectifs de production de qualité, constitue la mission du conseiller en productions végétales. Tout en tenant compte des contraintes techniques, économiques et environnementales, il mène des expérimentations et valorise les résultats obtenus auprès des producteurs, les accompagne individuellement sur le court ou le long terme, propose des solutions en réponse aux demandes ponctuelles, planifie les visites chez chaque producteur et assure le suivi technico-économique des productions. Employé par les Chambres d’Agriculture, les groupements de producteurs, les instituts techniques, cabinets d’études… le conseiller en productions végétales est avant tout sur le terrain, avec de nombreux déplacements. Ce métier nécessite pluridisciplinarité et disponibilité afin de faire face à de multiples et diverses sollicitations.

maraicher Si nous avons de beaux légumes frais dans nos assiettes, c’est en partie grâce à lui, car le maraîcher cultive légumes et plantes aromatiques. Sous abri ou en plein air, il réalise de nombreuses opérations avant la récolte et la commercialisation des produits, allant de la préparation du sol, la semence ou le repiquage de jeunes plants, le traitement pour lutter contre les parasites et les maladies, l’arrosage, l’application d’engrais, le suivi du développement des plants jusqu’à l’entretien des cultures et des équipements... Un métier au contact de la nature, moins physique en raison de l’arrivée de la mécanisation, mais qui nécessite toujours rigueur et attention.

ouvrier Serriste Aujourd’hui, de nombreuses cultures sont réalisées sous serres, notamment pour les cultures de légumes, de fleurs, de certains fruits, etc. Ces cultures exigent une très grande attention et une vigilance de tous les instants. L’ouvrier serriste réalise les opérations techniques liées à la culture hors sol et sous abri. Il suit ainsi l’évolution des plantes, des végétaux, depuis la plantation sous serre jusqu’à la récolte. Il s’agit de nettoyer les anciennes plantations, préparer les supports de cultures, réaliser des semis ou réceptionner les jeunes plants et les mettre en terre, accompagner le

développement de la plante (fixation, effeuillage…)… Après quoi, il récolte les produits des cultures, les lave, les trie, les passe à la calibreuse, les conditionne et enfin peut être amené à préparer les commandes. Il connait parfaitement le végétal et son sens de l’observation lui permet de détecter rapidement les problèmes pouvant survenir dans les cultures.

es formations proposées par le Campus La Lande du Breil pour accéder à ces métiers :

* CAP Productions Florales & Légumières (PFL) * BAC PRO Productions Végétales

Bac Pro Productions Végétales CAP PFL

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Flash sur

Le bac professionnel en 3 ans Aujourd’hui, la voie professionnelle compte de plus en plus de diplômés. L’orientation en formation professionnelle permet à nombre de jeunes lycéens de choisir . Aujourd’hui, ce sont environ un quart des élèves qui se dirigent vers l’enseignement professionnel. Depuis la rentrée 2009, le bac professionnel s’est aligné sur ses cousins de l’enseignement général et technologique et se fait désormais en 3 ans et non plus 4, après la 3ème. Le passage du BEP a été intégré au parcours. Cette voie ouvre directement aux jeunes qui le souhaitent les

L’apprentissage Une voie royale vers l’emploi ! Du CAP au diplôme d’ingénieur, l’apprentissage est une formule qui séduit jeunes et employeurs. La raison de ce succès : une approche très pragmatique qui vise à rapprocher le monde du travail de celui de la formation. Les jeunes qui choisissent cette voie préparent leur diplôme en alternant les périodes en centre de formation par apprentissage avec des périodes en entreprise. On mesure bien tout l’intérêt du dispositif qui permet ainsi aux apprentis de développer de réelles compétences de terrain au contact des professionnels. Lorsqu’ils entrent sur le marché du travail, ces jeunes diplômés peuvent ainsi se prévaloir d’une première expérience professionnelle, bien souvent synonyme de passeport vers l’emploi. A noter également que l’apprentissage, contrairement au dispositif de l’alternance, ouvre droit à une rémunération. La formule présente donc de sérieux atouts, mais elle nécessite également un investissement de tous les instants de la part du jeune qui endosse un statut de salarié !

portes du monde professionnel. Mais si les deux tiers des jeunes s’insèrent directement dans la vie active, il est également possible de choisir de poursuivre ses études pour préparer un BTS, un CQP (certificat de qualification professionnelle), etc. dans une spécialité proche de celle du bac. Il est également possible de se spécialiser ou d’acquérir une double compétence en suivant une formation complémentaire en 1 an.

Le contrat de professionnalisation Contrat de travail conclu entre un employeur et un salarié, son objectif est de permettre à des salariés jeunes et adultes d’acquérir une qualification professionnelle (diplôme, titre, certificat de formation professionnelle) et de favoriser ainsi leur insertion ou réinsertion professionnelle. Ce contrat de travail (CDD de 6 à 24 mois ou CDI) permet donc au salarié de suivre une formation en alternance qui consiste en des périodes d’enseignement général, technologique et professionnel et des périodes de travail en entreprise dans une activité en rapport avec la qualification visée. Le salarié est rémunéré par l’entreprise et son salaire est calculé en pourcentage du SMIC en fonction de son âge et de son niveau de formation.

La formation Continue Les stagiaires de la formation professionnelle sont des demandeurs d’emploi jeunes ou adultes qui suivent une formation pouvant les mener à un diplôme et qui effectuent des périodes de stage en entreprise dans le cadre de cette formation. Pour les formations «agréées», ils peuvent alors disposer d’indemnités de formation versées par le Conseil Régional de Bretagne ou par Pôle Emploi, ces organismes prenant également en charge les coûts de formation. Dans le cadre de la formation continue, il est également proposé des formations aux salariés en activité dans le cadre du perfectionnement.

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Les métiers du ...

Social & des Services

Ecoute & disponibilité

ébés, enfants, adolescents, adultes, personnes âgées, malades ou handicapées…, ils sont accompagnés au quotidien. Dans cette perspective, les crèches, services d’aide à domicile, structures d’accueil spécialisées, hôpitaux et maisons de retraite tentent de répondre à cette demande, qui va croissante.

Secteurs en plein essor, la santé, l’action sociale, culturelle et sportive ainsi que les services aux particuliers pourraient engranger une part importante des créations d’emplois à venir. Ces secteurs ainsi que ceux du médical et du paramédical, connaissent un manque de candidats, et affichent des besoins importants. Le vieillissement démographique et l’augmentation des femmes sur le marché du travail produisent d’ailleurs déjà leurs effets sur la demande de soins et de services aux personnes. Plusieurs centaines de milliers de postes sont prévus d’ici à l’horizon 2015. Les assistants maternels, par exemple, vont voir leur nombre augmenter. Les postes d’infirmiers à pourvoir vont également progresser. Les aides-soignants seront encore plus demandés et devraient même voir, dans moins de dix ans, leur nombre doubler. De façon plus globale, les spécialités d’aide, de santé et d’action sociale devraient connaître une forte croissance de près de 40 %. Métiers exigeants, nécessitant des qualités humaines et une grande disponibilité, ces métiers des services et du social sont aussi soumis à une réglementation stricte en matière de qualité et de sécurité. Pour cela, ils requièrent une qualification de plus en plus importante. Cette exigence de professionnalisation s’est également vue renforcée avec l’instauration de nouveaux dispositifs en faveur des particuliers, comme le chèque emploi service universel ou l’allocation personnalisée d’autonomie pour les personnes âgées dépendantes. Afin de répondre à ces besoins, des formations spécialisées existent : aide-soignant, auxiliaire de puériculture, animateur socio culturel..., autant de métiers à découvrir !

Zoom sur le métier de ... …Agent d’accueil …Agent territorial spécialisé des écoles maternelles …Animateur socio culturel …Assistant maternel …Auxiliaire de vie sociale

…Conseiller en développement local …Educateur de jeunes enfants …Employé à domicile ... Infirmier Interview : Aide Soignante

Agent d’accueil

Si sa fonction essentielle est la réception, l’information et l’orientation du public, ses missions peuvent varier suivant les lieux où il exerce. A l’occasion de foires et salons, en plus de l’accueil, il remplit fréquemment une fonction de démonstratreur ou d’interprète. En entreprise, en plus d’orienter les visiteurs dans les locaux, de les diriger vers les services compétents, de répondre aux demandes d’information, et d’éventuellement effectuer des réservations de taxi, il peut jouer également le rôle de standardiste et assumer des tâches de secrétariat (classement, traitement de texte, mise à jour de fichiers). Dans les structures touristiques (offices de tourisme, villages de vacances…), il fait la promotion de sa région afin d’inciter les touristes à y séjourner. Il informe le public sur les hébergements, le patrimoine touristique, les animations culturelles et les sites à visiter et peut effectuer lui-même les réservations d’hôtels ou de spectacles. En hôtellerie, c’est l’agent d’accueil qui prend en charge les arrivées et départs des clients, réserve les chambres et donne des renseignements. Dans les aéroports, il accueille les passagers et s’occupe de leur embarquement. Et, dans l’administration (collectivités, ministères…), l’agent a pour mission de guider les visiteurs dans leurs démarches et les aide dans la rédaction de formulaires. Dans tous les cas, et quel que soit le lieu où il exerce, être agent d’accueil nécessite une excellente présentation, le goût du contact et, surtout, une courtoisie à toute épreuve. Des compétences de gestionnaire sont également appréciées pour occuper ce genre de poste. Souvent, les agents d’accueil sont recrutés ponctuellement, le temps d’un évènement ou d’une saison. Mais il existe des postes stables dans les entreprises et les magasins.

Agent territorial spécialisé des écoles maternelles Le métier d’agent spécialisé des écoles maternelles (ATSEM) consiste à s’occuper des enfants, à les assister dans leurs activités tout au long de la journée et à assurer également l’entretien courant des locaux. Travaillant dans une école maternelle publique ou en accueil de loisirs municipal, avec le statut d’agent territorial, l’ATSEM est recruté, sur concours, par la mairie et fait donc partie du personnel de la commune. Dans les écoles ou structures privées, on parle d’agent spécialisé des écoles maternelles (ASEM). Le matin, il accueille les enfants et leurs parents et fait en sorte que la séparation se passe dans de bonnes conditions. Un

aspect important de son travail tient dans la relation qu’il établit avec les parents. Présent tout au long de la journée, ses tâches sont très variées (habillage, déshabillage, lavage des mains, accompagnement aux toilettes, aide au cours des repas, coucher pour la sieste, distribution du goûter...). Il est également présent pour écouter, consoler, câliner et soigner les petits bobos. Apportant aussi une aide à l’enseignant pour certaines activités de la classe, l’ATSEM prépare et range la classe, anime les jeux et ateliers manuels, participe à la décoration de la salle de classe, à la préparation des fêtes, aux sorties de groupes... Il fait partie de l’équipe éducative et est placé sous le contrôle d’un responsable pouvant être l’enseignant ou le directeur.

Animateur socioculturel

Par l’organisation de fêtes de quartier, d’animations en maison de jeunes et de la culture (MJC) ou en maison de retraite… l’animateur socioculturel a pour rôle de faciliter l’expression et la créativité des habitants afin de favoriser leur socialisation. Ses missions sont multiples, allant de l’organisation de projet (conception, montage, négociation du financement, organisation de rencontres entre les habitants du quartier…). L’animateur socioculturel peut être amené à exercer dans des centres culturels, centres sociaux, foyers de jeunes, MJC, foyers de travailleurs, maisons familiales, maisons de retraite, villages de vacances, clubs du 3e âge... Les collectivités locales qui recrutent des professionnels de l’animation à tous les niveaux de qualification, emploient un animateur sur deux.

Assistant maternel

L’assistant maternel accueille chez lui un ou plusieurs enfants de moins de 3 ans de façon régulière ou occasionnelle et le plus souvent à la journée lorsque les parents travaillent. Veiller au bien-être des enfants, ainsi qu’à l’éducation et à leur sécurité, les nourrir, les promener, leur prodiguer des soins et se rendre disponible pour jouer avec eux, sont les missions de l’assistant maternel, qui auront été généralement déterminées au préalable avec les parents. L’assistant maternel peut aussi accueillir des enfants de façon permanente, quand ils lui sont confiés suite à une décision judiciaire, mais aussi en tant que garde d’enfant à domicile pour les enfants de moins de 10 ans. Profession exigeant un bon équilibre nerveux, beaucoup de patience, une expérience familiale, un logement autonome, l’assistant maternel travaille le plus souvent en indépendant. Il doit également obtenir un agrément

www.ipssa.asso.fr délivré par les services départementaux de la protection maternelle et infantile (PMI), attestant qu’il réunit toutes les conditions (hygiène, moralité, logement…) pour accueillir des enfants.

Auxiliaire de vie sociale

Aux personnes fragilisées, dépendantes, malades, handicapées, ayant des difficultés passagères dues à l’âge, ou pour des raisons sociales, l’auxiliaire de vie apporte son aide dans leur vie quotidienne afin de favoriser leur autonomie, leur insertion sociale et lutter contre l’exclusion. Présent principalement pour faciliter le lever, le coucher, la toilette et les soins d’hygiène (hors soins infirmiers), il peut également être un soutien au moment de l’appareillage des personnes handicapées, assurer la préparation et la prise des repas, les travaux ménagers et prendre en charge les démarches administratives, les courses, les sorties, ... Par sa présence régulière, l’auxiliaire de vie sociale apporte soutien et réconfort. Il exerce à temps partiel et peut travailler très tôt le matin ou au contraire très tard, ainsi que les week-ends et les jours fériés. Intervenant au sein d’une équipe pluridisciplinaire, il est tenu de respecter les décisions prises par le personnel soignant.

Conseiller en développement local

Tour à tour gestionnaire, aménageur, animateur et conseiller juridique, le conseiller en développement local doit valoriser la politique d’aménagement touristique d’un secteur géographique donné (région, département…) Intervenant dans la mise en œuvre d’une politique d’accueil, d’information et d’animation touristique ou dans la réalisation d’équipements collectifs comme les parcs à thèmes, musées, équipements sportifs, culturels, etc., il apporte des analyses et conseils en amont des décisions à prendre, qu’il contribue ensuite à mettre en place. Servant d’interface entre les élus, les associations et les partenaires professionnels, ce sont eux qu’il doit également informer et convaincre. Il peut travailler pour des employeurs aussi divers qu’une agence de développement, des syndicats intercommunaux ou collectivités locales, offices de tourisme, ports de plaisance, associations. Ses connaissances du contexte économique, historique, culturel et touristique de la zone géographique concernée doivent être excellentes, de même que ses compétences en matière de gestion, montage et suivi de projets.

Educateur de jeunes enfants

L’éducateur de jeunes enfants (EJE) est le spécialiste de la petite enfance (0-7ans). Son rôle premier consiste à aider au développement des jeunes enfants dans leur milieu familial, culturel et social. Pour cela, il doit assurer l’éveil des enfants et stimuler

leurs potentialités (intellectuelles, affectives, artistiques…). Créativité, disponibilité et sens de l’observation pour détecter et répondre aux besoins des enfants mais aussi des parents, ainsi que des aptitudes relationnelles sont les qualités indispensables pour exercer ce métier. De toute évidence, l’EJE doit également faire preuve de résistance physique et psychologique. Amené à travailler en équipe (puériculture, assistante sociale…), il peut exercer dans des secteurs variés (structures d’accueil pour la petite enfance, secteur hospitalier, établissement à caractère social (PMI)…).

Employé à domicile

L’employé à domicile se déplace pour assister chez elles, dans les tâches d’entretien de la vie quotidienne (petit ménage, lessive, séchage du linge, repassage, raccommodage…), des personnes en difficulté ponctuelle ou permanente : accidentés, malades, femmes enceintes, mères de famille, personnes âgées… Il peut aussi avoir à préparer des repas, faire fonctionner les appareils ménagers, répondre au téléphone, aider éventuellement à la toilette, accompagner dans certaines démarches administratives ou encore aider à remplir des papiers.… Dans le cas où la personne assistée est handicapée, l‘employé à domicile doit alors avoir la qualification d’auxiliaire de vie. Bien qu’exerçant majoritairement son activité à l’intérieur, l’aide à domicile peut être amené à intervenir aussi à l’extérieur (faire les courses, conduire ou aller chercher un enfant à l’école, accompagner la personne dans ses déplacements…). Tout comme l’auxiliaire de vie, l’aide à domicile travaille rarement à temps plein et souvent avec des horaires concentrés à certains moments de la journée (repas, lever, coucher, sortie des classes…) et même fréquemment les dimanches ou jours fériés. Travaillant seul au domicile de la personne ou de la famille, l’employé à domicile fait par ailleurs, toujours partie d’une équipe associative privée ou municipale, ou d’une entreprise de services d’aide à la personne.

Infirmier

Etant d’abord et avant tout un métier de santé, l’infirmier assure le relais entre médecin et patient. Il organise et dispense les soins prescrits (distribution des médicaments, pose des perfusions, prises de sang...), surveille l’évolution de l’état des malades et leur réaction au traitement. L’infirmier est garant du bienêtre des patients et leur apporte son soutien moral. En parallèle de sa participation aux soins, l’infirmier réalise également certaines tâches administratives, surveille les équipements, gère les stocks de médicaments ainsi que les dossiers médicaux. Au sein de l’hôpital, l’infirmier est un maillon important de l’équipe médicale. Selon le service auquel il appartient (chirurgie, cardio-

www.campus-landedubreil.org logie, maternité…), il aura des tâches (et finalement un métier) bien différentes. L’organisation du travail implique une présence permanente auprès des malades et le travail de nuit est une des caractéristiques du métier d’infirmier en hôpital. En dehors de l’hôpital, les établissements scolaires, les collectivités territoriales, l’armée ou encore les organisations non gouvernementales (maison de retraite, association, médecine du travail…) emploient également du personnel infirmier afin de soigner ou mener des actions de prévention (informations sur l’hygiène et la santé, lutte contre l’alcoolisme…). L’infirmier peut aussi travailler en libéral et exercer en cabinet ou directement au domicile des patients.

* CAP Services en Milieu Rural (SMR) * 2nde pro Services * Bac pro Services en Milieu Rural (SMR) * Prépa Concours : Aide-Soignant / Auxiliaire

Les Prépa Concours Pour les métiers du secteur des services et du social, le nombre de candidats inscrits aux concours étant très important, une préparation de qualité est devenue indispensable. La préparation au concours est un moyen d’assurer sa réussite pour intégrer les écoles d’infirmiers, d’aide-soignants, d’auxiliaires de puériculture ou encore d’éducateurs.

es formations proposées par le Campus La

Lande du Breil et l’IPSSA pour accéder der à ces métiers :

Prépa Concours

de Puériculture / Infirmier / Educateur de jeunes

enfants

CAP SMR

3 4ème ème

Interview

2nde pro Services

Bac pro SMR

Guislaine Bertron - Aide Soignante

Aide soignante depuis 1993, Guislaine Bertron travaille au service des patients. Avec une maman également aide soignante, elle baigne dans le milieu depuis son enfance, mais c’est à l’occasion d’un emploi saisonnier à l’hôpital dans un service de médecine, qu’elle découvre qu’elle souhaite exercer ce métier. Elle s’oriente vers un B.E.P, et commence sa carrière dans une entreprise préparant des commandes pour les pharmaciens. Mais après quelques années, elle décide de reprendre ses études et s’inscrit au concours d’Aide soignante. «A 25 ans, j’ai donc repris le chemin des cours.» explique-t-elle. Et après l’obtention de son diplôme, elle débute sa carrière d’aide soignante à l’Hopital Necker à Paris. En 2003, elle est mutée à St Malo (35), où elle exerce actuellement dans un service de chirurgie digestive et gynécologie. Ses missions au quotidien? «Evaluer l’autonomie des patients, les soulager, répondre à leurs attentes ainsi qu’à leurs besoins fondamentaux». Travaillant en équipe avec les infirmières, l’aide-soigante doit être disponible, aimer le contact, accepter les horaires parfois décalées ou le week end. Un véritable métier-passion!

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