Poésie Lyrique Classe de 4e5

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Poésies Lyriques Mme Debomy – Classe de 4°5

Illustration Franck Gervaise Peinture collage forêt N° 11.


Cette année, nous avons étudié la poésie lyrique. La poésie lyrique, c'est une poésie où le poète exprime ses sentiments. Nous avons étudié trois poèmes lyriques : "Ma Bohème" d'Arthur Rimbaud, un poème qui exprime un moment de liberté puisqu'il l'a écrit lors de sa 1ère fugue à l'âge de seize ans. Nous avons aussi étudié "Demain, dès l'aube..." de Victor Hugo, qui l'a écrit lorsqu'il s'apprêtait à aller sur la tombe de sa fille morte un an plus tôt. Et enfin "Mignonne, allons voir si la rose" de Ronsard, qui essaie de séduire une jeune fille en la comparant à une fleur qui fâne et en lui disant de se dépêcher de trouver l'amour sinon elle sera trop vieille. Pour conclure ce chapitre sur la poésie lyrique, nous avons dû écrire un poème avec des rimes qui décrit un moment de liberté comme Arthur Rimbaud avec "Ma Bohème". Ce qui a donné les magnifiques poèmes que nous vous présentons. par Chloé Gâteau


Moment de liberté Par Lucas DIEVART Par une journée d'été ensoleillée J'avançais à travers les vallées. Libre comme le vent Je me dirigeai droit devant. Arrivé à mi-chemin Je sentais l'odeur de jasmin. Je regardais autour de moi Le cœur rempli de joie . Au milieu de ce beau paysage Je sentis sur mon visage. Des larmes qui coulaient Émerveillé par une telle beauté. La lumière du ciel commençait à baisser Je décidai de m'en aller. Laissant derrière moi cet endroit Qui n'appartenait qu'à moi.


Illustration : Clement Bourdet Lisière de forêt


La forêt par Lucas Lambin Je m'en vais. Cet air me manquait, L'air de la forêt. Cet air si doux, si frais. Je ne sais où je vais, mais je m'en vais. Toutes ces odeurs, Qui font palpiter mon cœur, Ces odeurs de sapins, Et toutes leurs pommes de pin. Je ne quitterai jamais cette forêt. Je ne sais où je vais, mais je m'en vais. Je m'assois sur un tronc, Un tronc à l' écorce marron Je m'allonge sur la mousse, Cette mousse verte et douce, Je regarde le ciel immense et étoilé, Je ne sais où je vais, mais je m'en vais. Et puis, un oiseau vient se poser, Je ressens un sentiment de liberté, Il reprend son envol, Je me dit : « Ce serait bien que je vole. ». Ici je fais ce qu'il me plaît, Je sais où je vais, je reste dans cette forêt.


Andy Warhol


Une vie paisible par Chloé GATEAU J'avais dix-sept années et je rêvais de vivre. Je mis le pied dehors et je me sentis libre Pour la première fois je n'étais pas enchaînée. Je pouvais enfin rechercher ma liberté. Et je ne savais point où je me dirigeais Mais j'en étais sûre, je partais. Vers la forêt, Sur mon passage les fleurs fleurissaient. Le vent me berçait ainsi qu'une mère aimante. Comme tout est beau et bon ! Être sans attache et libre! Une paisible rivière ruisselle et semble m'appeler. Les grenouilles chantent doucement entre elles leur joie de vivre. Comme ton propre enfant, mère nature, tu m'as adoptée... De beaux merles batifolent ansi que de jeunes gens C'est un beau soir d'été, dans ce magnifique lieu. Une légère brise me balaie les cheveux. Le petit village s'endort au loin comme un enfant.



Prendre le large par Camille Loisel

J'allais je ne sais où Je m'en allais, par les soirs d'été Je voulais m'échapper de tout Juste envie de respirer J'aimerais tant faire de grands voyages Découvrir des pays sauvages Je sens la fraîcheur du soir qui tombe Et je m'enfouis dans l'herbe sombre. Je pars pour me retrouver Ce soir je prends le large Sans savoir où je vais Je suivrai les étoiles Les bras fluides et doux du ruisseau m’accueillent. La brise caresse des feuilles Qui bruissent dans l'air du soir Je me repose et je repars.


Je m’en allais, loin des sentiers, Par Maxence Dohet

Parfois en balade ou en randonnée, Dans les champs ou dans les prés, En hiver ou en été. Les bras fluides et doux des rivières m’accueillent, J’y trempe mes pieds, mâchant une feuille, Par ces doux matins, au soleil illuminé Je sens la chaleur sur mon visage. Je continue ma route dans les forêts profondes Où les feuilles déposent leurs ombres. Puis des paysages sombres apparaissent Dans cette forêt si dense, si touffue. Je termine mon aventure en admirant un champs de fleurs Embrasé par le coucher du soleil. Je ressens d’énormes sensations au cœur, Ce moment est unique, c’est vraiment une merveille !


Par les soirs bleus d'été par Valentin Makos J'irai par les chemins A travers les champs de blé La nature exhale ses parfums Les lapins courent dans le soleil couchant Des oiseaux vers leurs nids s'envolent Le soleil disparaît au loin à l'horizon Les biches rejoignent la forêt Allongé dans le pré, regardant le ciel Je vis poindre les étoiles. Oh là là ! Quelle merveille ! Comme la peinture sur la toile... Entouré de tant de beauté Dans les fourrés je me suis blotti Enivré de cette liberté Calmement, je me suis endormi.



En cette nuit d'été, par des chemins étroits Eline D'Amore Je pars seule, exilée loin de chez moi. Comme une aventurière, je suis la route de hasard, Avec pour seul guide les étoiles qui brillent dans le noir. Je me dirige toute la nuit jusqu'au lever du soleil resplendissant, Les oiseaux colorés m'observent en sifflant. J'entends aau loin les bruits de la ville, Les klaxons, les voitures, les cris... je suis si tranquille ! Je me dirige vers la forêt ; sur le sentier Le vent soulève les feuilles des arbres âgés Derrière lesquels j'aperçois un ruisseau, Je m'approche, et trempe mes pieds dans l'eau. Fatiguée, je m'allonge sur l'herbe sombre, Au pied des arbres qui me prêtent leur ombre. Les nuages sans le ciel bleu me font rêver, Comme il est bon ce sentiment de liberté !


Demain au soir, par les soirs bleu d'été, Par Romain Bottequin

Je partirai, je ne penserai à rien. Je prendrai le sentier, cœur et pied légers, Et j'irai au loin comme un bohémien. Je vais, je me sens libre, je suis heureux, Dans les paysages clairs des anciens dieux. L'air est si doux, qu'on en ferme les paupières, Le corps enveloppé de vent et lumière. Qu'on se sent bien dans ce pays lointain ! Où règnent la paix et le silence, Sans voitures, sans camions, la ville est loin, Mais si je rentre, j'ai peur que tout recommence... C'est l'heure ! Il faut repartir... Pour moi, c'est comme si je devais mourir. Je crains tous ces bruits assourdissants, Hélas ! La vie est telle, c'est déplaisant.


Sur la route

par Ilona Naccari

Quand je partirai, j'irai par les sentiers Je marcherai sans plus rien penser. J'éviterai les embûches et les erreurs, Je ne garderai que le meilleur J'ai fugué par une nuit d'été, juste pour oublier, Oublier ce que j'ai enduré pendant toutes ces années. Je trouve un petit coin oublié , et pas à pas, Je me trouve un endroit. Là, dans cette jolie nature, Je me reposerai près des pâtures. Je me ferai dorer par ce magnifique soleil Et en même temps je sentirai l'odeur du miel. Je laisserai le vent emporter mes cheveux, Ce sera un moment tout à fait merveilleux, Et à mon âge, on ne peut rêver mieux...


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