Elizabeth May, O.C., députée Votre députée de Saanich-Gulf Islands
Bulletin d’information, été 2012 — Cap sur la santé Il est plus logique d’essayer de maintenir les gens en bonne santé que de les
traiter lorsqu’ils sont malades. Il est donc tout aussi logique que notre système de santé mette davantage l’accent sur la prévention de la maladie et sur la promotion de modes de vie sains. C’est la meilleure façon d’assurer la viabilité de notre système de santé à long terme. - Roy Romanow, L’avenir des soins de santé au Canada, 2002
Le rôle des gouvernements dans les systèmes de soins de santé du Canada : En font-ils assez? Les gouvernements ne cessent d’affirmer aux Canadiens qu’ils règleront les problèmes du système de soins de santé. Toutefois, nombre de ces problèmes prennent en fait de l’ampleur, comme les listes d’attente pour les diagnostics et les chirurgies, les salles d’urgence bondées et les pénuries croissantes de médecins de famille.
Bureau de circonscription
L’état de la santé des Canadiens se détériore également. Un enfant canadien sur cinq souffre d’asthme. Plus de la moitié des Canadiens devra un jour où l’autre lutter contre le cancer. Une épidémie d’obésité sévit chez les enfants et les adultes, ce qui entraîne donc une augmentation du facteur de risque connu de maladies cardiovasculaires, d’hypertension, de diabète et d’autres risques graves pour la santé. Près d’un million de Canadiens ont reçu un diagnostic de sensibilité chimique multiple. Les coûts sans cesse croissants des médicaments ont désormais surpassé toutes les autres dépenses liées aux soins de santé. (Les médicaments constituent en fait la composante des soins de santé dont le coût augmente le plus rapidement. Donner plus d’argent aux provinces, comme l’ont fait les deux derniers gouvernements, n’entraîne pas de résultats concrets. Dans le cadre de l’Accord de 2004 des premiers ministres sur le renouvellement des soins de santé (http://www.hc-sc.gc.ca/hcs-sss/delivery-prestation/fptcollab/2004-fmm-rpm/index-fra.php), les gouvernements se sont engagés à accorder 41 milliards de dollars pour apporter des améliorations au système de soins de santé, dont 5,5 milliards répartis sur dix ans pour réduire les temps d’attente. En décembre 2005, des points de référence ont été établis pour cinq principaux secteurs des soins de santé comportant de plus longs temps d’attente. Jusqu’à maintenant, les progrès réalisés sont partagés, en dépit
du fait que la réduction des temps d’attente ne constitue qu’une des cinq promesses faites par Stephen Harper lors de la campagne de 2006. Cet accord sur le renouvellement des soins de santé prendra fin en 2014.
Alors qu’augmentait la pression sur le premier ministre Stephen Harper concernant la présentation d’un plan pour les négociations fédérales-provinciales sur le renouvellement de l’accord sur la santé, le Parti conservateur a pris une décision risquée. En effet, le ministre des Finances, Jim Flaherty, s’est réuni avec les ministres provinciaux en décembre 2011 et leur a présenté une offre « à prendre ou à laisser ».
9711, rue Fourth, Bureau 1 Sidney (Colombie-Britannique) V8L 2Y8 Téléphone : 250-657-2000 ou 1-800-667-9188 Télécopieur : 250-657-2004 Courriel : elizabeth.may.c1a@parl.gc.ca
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En ligne
www.elizabethmaymp.ca Le gouvernement fédéral a déterminé une formule financière allant jusqu’en 2024. L’augmentation actuelle de 6 % continuera, le financement passera de 30 milliards de dollars en 2013-2014 à 38 milliards en @ElizabethMay 2018-2019. Puis, la formule de financement pour déterminer les transferts fédéraux changera et variera en fonction du taux de croissance économique de chaque province. (Le taux réel s’appelle « PIB nominal », facebook.com/ElizabethMayGreenLeader une mesure comprenant le PIB et l’inflation.) Le ministre des Finances de la Colombie-Britannique, Kevin Falcon, était satisfait de la certitude ainsi établie, tandis que la plupart des ministres provinciaux étaient contrariés en raison de la nature unilatérale de l’« offre » fédérale.
Le caractère « sans engagement » de l’offre fédérale est ce qui me paraît le plus troublant. En d’autres mots, le gouvernement n’insiste pas sur les normes nationales pour les soins de santé; il s’en lave les mains. L’ancien premier ministre de la Saskatchewan et président de la Commission sur l’avenir des soins de santé 2002, Roy Romanow, a indiqué qu’il craignait que l’approche fédérale « sans engagement » soit possiblement dangereuse pour l’avenir du régime d’assurance-maladie au Canada. (« [traduction] Les provinces acquièrent plus d’autonomie pour mener une réforme des soins de santé. » Globe and Mail, 21 décembre 2011.) Alors que la fin de l’Accord de 2004 approche, toutes les parties concernées par les soins de santé s’attendaient à ce qu’on mène un processus transparent afin de négocier les normes et les objectifs en matière de soins de santé , mais le gouvernement fédéral a simplement laissé l’argent sur la table, puis s’est retiré.
Dans le présent numéro...
Le saviez-vous?
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Jusqu’à maintenant, Elizabeth May a déposé trois projets de loi d'intérêt public et d’iniitiative parlementaire :
Quels coûts liés au système de soins de santé augmentent le plus rapidement ? Redécoupage de la carte électorale La nécessité d’une stratégie nationale de santé mentale Projet de loi C-442 : stratégie nationale relative à la maladie de Lyme
Projet de loi C-417 – Loi sur l’inspection du poisson (produits
d’aileron de requin) Projet de loi C-436 – Loi sur la mesure du progrès réel au
Canada
Projet de loi C-442 – Loi sur la stratégie nationale relative à la
maladie de Lyme
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Elizabeth May a appuyé ou coappuyé plus de 40 autres projets de loi et motions d’intérêt public.
L’augmentation des coûts des soins de santé est-elle causée par le vieillissement de la population? Quel est le rôle du gouvernement fédéral? Cérémonie du Jubilé de diamant de la reine Elizabeth II Résultats du sondage publié dans le bulletin d'information de mars Votre opinion est importante!
Elle a pris la parole au Parlement plus de 500 fois , soit plus souvent que tout autre député (en dépit de l’imposition de plus de 28 motions d'attribution de temps, un record! ) Elle a présenté plus de 140 pétitions. Depuis mai 2011, elle a voté 441 fois sur les 445 votes par appel nominal (ce qui représente un taux de présence de 96,9 %!)
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Solutions concernant les soins de santé Peut-on régler les problèmes des services de soins de santé en dépensant plus d'argent? La prévention d'abord – « une once de prévention vaut mieux qu'une livre de traitement »
Elizabeth May, O.C., députée
Elle a réclamé moins des deux tiers de l’allocation maximale pour les dépenses personnelles. Elle a présenté plus de 300 changements de fond au projet de loi C-38.
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Quels coûts liés au système de soins de santé augmentent le plus rapidement ?
Redécoupage des circonscriptions Après chaque recensement décennal, le gouvernement fédéral et Élections Canada établissent des commissions indépendantes dans chacune des provinces afin d'examiner et d'ajuster les limites des circonscriptions électorales et de formuler des recommandations à cet égard, en vue de refléter une combinaison des changements démographiques et des liens socioéconomiques importants entre les collectivités locales.
Le coût des médicament constitue la portion des coûts liés à la santé connaissant la plus rapide augmentation. Les sociétés pharmaceutiques affirment que les prix élevés – beaucoup plus élevés le coût de fabrication réel du médicament – sont nécessaires pour récupérer leurs investissements en recherche et développement. De récentes études provenant de partout dans le monde démentent cette affirmation. (Light et coll., « Will lower drug prices jeopardize drug research: a policy fact sheet », American Journal of Bioethics, 2004.)
Lors des élections générales qui auront lieu en 2015, la ColombieBritannique gagnera 6 sièges supplémentaires pour un total de 42 sièges. Cet ajout engendrera un redécoupage des limites de chacune des circonscriptions de notre province.
L’Association canadienne du diabète soutient qu’aucun Canadien ne devrait dépenser plus que 3 % de son revenu net après impôt pour l’achat de médicaments d’ordonnance ou d’autres traitements. Il s’agit d’un bon principe à appuyer.
Stratégie nationale en matière de santé mentale
Selon la recommandation retenue à l'heure actuelle, une partie de la zone sudouest de la circonscription Saanich-Gulf Islands relèvera de la circonscription rebaptisée Esquimalt-Colwood (voir la carte présentée ci-dessus).
On a récemment dévoilé une stratégie nationale en matière de santé mentale, mais elle exige du soutien financier. (http:// www.mentalhealthcommission.ca/SiteCollectionDocuments/News/ MHCC_News_Release_Strategy_May8_FRE.pdf)
Plus particulièrement, les personnes qui vivent au sud de l'avenue McKenzie, à l'ouest de la rue Quadra jusqu'à la rue Cook, puis à l'ouest de la rue Cook, au nord de l'avenue Tomlie, à l'est de la rue Douglas jusqu'à la promenade Tattersall, au sudest de la promenade Tattersall jusqu'à la route Patricia Bay, et à l'est de la route Patricia Bay, seront touchées (voir la carte présentée ci-après). L’étape suivante
Il faut accorder plus de soutien aux patients atteints de troubles mentaux non internés, notamment aux enfants et aux jeunes, afin de fournir un soutien communautaire approprié, de même que des soins en cliniques externe et interne offerts par des praticiens en santé mentale, particulièrement dans les régions rurales canadiennes, où le manque d’installations et de professionnels qualifiés est grave. Toutefois, il faut disposer de place dans les établissements pour les personnes atteintes de troubles mentaux qui présentent un danger pour eux-mêmes ou pour les autres. Il faut considérer la toxicomanie comme un problème de santé et concentrer des efforts sur la réduction des préjudices, sur les traitements et la prévention.
Projet de loi C-442 : stratégie nationale relative à la maladie de Lyme En raison du réchauffement du climat, l’aire de répartition de la tique occidentale à pattes noires qui transmet la maladie de Lyme s’accroit. Un certain nombre de personnes de Saanich-Gulf Islands sont atteintes de cette maladie invalidante. Toutefois, cette tique ne connaît aucune limite géographique et l’on découvre de nouveaux cas partout au pays. Des milliers de personnes sont atteintes de ce qui est en train de rapidement devenir une menace nationale. Alors que de nombreux états américains ont rapidement maîtrisé cet urgent problème, ironiquement, le Canada minimise toujours la maladie de Lyme et s’accroche à des normes désuètes en matière de diagnostic et de traitement. Il faut prévoir le coup et aider les scientifiques qui s’efforcent de créer des outils de surveillance améliorés comme les cartes des risques. Comme indiqué dans mon projet de loi d’intérêt public, une stratégie nationale viendrait appuyer ce travail et veillerait à ce que les citoyens soient vigilants dans les zones où la tique s’établit.
de ce processus consistera en une série d’audiences qui seront tenues par la commission indépendante partout dans la province du 10 septembre au 18 octobre. Une audience sera tenue près de la circonscription, au Victoria Conference Centre le 17 octobre à 19 h. Tout le monde est invité à effectuer une présentation devant la commission, pour donner son opinion sur les modifications proposées. Pour ce faire, un avis écrit doit être remis à la commission au plus tard le 30 août. Pour plus d’information sur la commission indépendante, les modifications proposées au tracé de la circonscription ou les audiences à venir :
Le public et la collectivité médicale doivent être informés de l’incidence et de la propagation croissantes de cette maladie. Si les médecins savent que le risque local augmente, ils peuvent alors aider en établissant rapidement des diagnostics et en faisant de la prévention. Nous devons contribuer aux efforts déployés par des groupes comme la Fondation canadienne de la maladie de Lyme. http://canlyme.com Pour en apprendre davantage au sujet de mes efforts pour lutter contre la maladie de Lyme, je vous encourage à visiter mon site Web de députée qui comporte des communiqués de presse, des vidéos, des discours et des histoires personnelles. http://elizabethmaymp.ca/fr/lyme-disease
Site Web :
http://www.redecoupage-federalredistribution.ca/content.asp? section=bc&dir=now/hearings &document=index&lang=f
Téléphone :
1-855-747-7236
Courriel :
bc-cb@rfed-rcf.ca
Adresse postale :
1095, rue West Pender, bureau 301 Vancouver (C.-B.) V6E 2M6
Quels sont les désavantages de passer à un système de soins de santé à deux niveaux? La menace d’une contestation dans le cadre de l’ALENA et provenant de l’industrie américaine des soins de santé privés ne saurait être surestimée. Le fait de permettre la prestation de soins de santé par le secteur privé représenterait le « premier empiétement » qui mettrait en péril notre système de santé en entier. Selon les règles liées au « traitement national », si le Canada permet l’augmentation du nombre d’établissements privés, nous courons le risque de perdre notre système à payeur unique universel dans une contestation dans le cadre de l'ALENA. On ne peut prendre ce risque. L’organisation de notre système universel de soins de santé consiste en la protection des éléments centraux du système de soins de santé.
Elizabeth May, O.C., députée
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L’augmentation des coûts des soins de santé est-elle causée par le vieillissement de la population? Des données empiriques donnent à penser que le vieillissement de la population ne constitue pas une cause importante de l’augmentation des coûts. Selon l’Institut canadien d'information sur la santé () : locale=fr&pf=PFC1672&lang=en&media=0) [traduction] Les analyses des facteurs d’accroissement des dépenses
de santé du secteur de la dernière décennie ont révélé que la contribution du vieillissement a été relativement modeste. Jusqu’à aujourd’hui, les facteurs d’accroissement au niveau du système comme l’inflation et la grande utilisation de celui-ci ont joué des rôles plus importants dans l’augmentation des dépenses liées à la santé. - Facteurs d’accroissement des dépenses de santé : les faits, ICIS, novembre 2011 DEDDEDA
Quel est le rôle du gouvernement fédéral?
Cérémonie du Jubilé de diamant de la reine Elizabeth II
En vertu de la Loi canadienne sur la santé (LCS), c’est le gouvernement fédéral qui a la responsabilité de s’assurer que les principes de la loi sont respectés. Le ministre fédéral de la Santé devrait refuser d’octroyer du financement à toute province qui n’en respecte pas les principes. Les cinq critères régissant les régimes publics d'assurance-maladie provinciaux, lesquels devraient être non négociables, sont les suivants : 1. 2. 3. 4. 5.
17 h 30 à 21 h, jeudi 13 septembre 2012 Centre Mary Winspear, Sidney Trente électeurs de Saanich-Gulf Islands recevront le Jubilé de diamant de la reine Elizabeth II le 13 septembre. Des avis seront envoyés à toutes les personnes qui présentent des candidats et aux candidats choisis au début août. La cérémonie sera ouverte aux proposants, aux récipiendaires de médailles et à leur famille.
Administration publique : Le régime public d’assurance-maladie doit être administré dans l’intérêt but public et sans aucun but lucratif. Intégralité : Tous les résidents doivent être assurés pour les services de santé « médicalement nécessaires ». Universalité : Tous les résidents doivent être assurés par le régime public d’assurance maladie selon des conditions uniformes. Transférabilité : Tous les résidents doivent être assurés par leur régime public, peu importe l’endroit où ils sont traités au Canada. Accessibilité : Tous les résidents doivent avoir accès à des services de santé assurés dans des conditions uniformes, sans frais ni discrimination fondée sur l’âge, l’état de santé ou la situation financière.
Les récipiendaires sont sélectionnés par un comité formé des personnes suivantes :
Si le gouvernement fédéral se dégage de l’application de ces normes, certaines provinces pourraient choisir de privatiser des parties de leur système de soins de santé, tandis que d’autres offriraient un niveau de soins moins élevé que celui des provinces voisines plus riches. Cette situation est presque inévitable si les provinces jouissant d’une économie prospère reçoivent davantage de fonds des transferts fédéraux des soins de santé que les provinces plus pauvres.
M. John Treleaven, ancien président de la Saanich Peninsula Chamber of Commerce; Mme Margaret Fulton, OC, ancienne présidente de l’Université Mount Saint Vincent; M. Ambrose Marsh, chef du service médical, hôpital Saanich Peninsula; Mme Elizabeth May, O.C., députée.
Résultats du sondage publié dans le bulletin d'information de mars Quels ont été les points les plus importants soulevés lors des audiences sur les pipelines?
er
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Respect des ressources naturelles du pays
2e
Sécurité énergétique du Canada
3e
Obligation de rendre des comptes et transparence du gouvernement
4e
Respect des Premières Nations du Canada
5e
Économie et emplois
Sujet du prochain bulletin d'information (375 réponses)
Format traditionnel 14 % Régimesde pension 26 %
Piscicultures 27 %
Soins de santé 33 %
Votre opinion est importante! Ce qui importe à vos yeux compte pour moi et je veux savoir quelles sont vos priorités! Prenez un moment pour répondre aux deux questions présentées à droite, découpez le feuillet de réponse le long de la ligne pointillée et faites-moi parvenir vos opinions sans payer de frais de poste. Vous pouvez également vous rendre sur mon site Web et répondre au sondage en ligne. http:// www.elizabethmaymp.ca/survey Dans l'éventualité où plus d'une personne réside dans votre domicile, n'hésitez pas à communiquer avec le bureau de ma circonscription situé à Sidney pour obtenir des copies additionnelles de ce sondage.
Quelle a été la partie la plus mémorable de la dernière séance parlementaire?
Y a-t-il un dossier national que je devrais défendre au nom des Canadiens?
Le scandale Robogate L'adoption du projet de loi C-11 Le Budget 2012 Le recours au Règlement d'Elizabeth May au sujet du projet de loi C-38 Le marathon de votes du projet de loi C-38 Oui, tenez-moi au courant des nouvelles sur ces questions et d'autres questions. .
Merci!
Elizabeth May, O.C., députée
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Que propose Elizabeth May pour résoudre les problèmes du secteur de la santé? 1.
Améliorer le rapport entre le nombre de lits et le nombre de fonctionnaires en santé (plus de lits; moins de fonctionnaires). Des efforts devraient être déployés particulièrement afin d'accroître la disponibilité des soins de longue durée et de lits de rétablissement moins chers, ce qui permettrait de laisser les lits postopératoires très coûteux à la disposition des personnes qui en ont vraiment besoin; 2. Créer un régime national d'assurance médicament dans le cadre duquel les médicaments seraient achetés en gros à l'échelle fédérale en vue de les fournir aux provinces à un coût moindre. Appuyer l'Initiative thérapeutique de la University of British Columbia et étendre son approche à tout le Canada afin de veiller à ce que les médicaments soient approuvés seulement s'ils apportent plus de bienfaits que de dommages; 3. Insister sur l'utilisation efficace des ressources. Les tests diagnostics ne sont pas nécessaires pour tous les patients. Ce débat visant la bioéthique est de plus en plus présent dans la littérature médicale. L’approche visant à éviter les pertes constitue une démarche judicieuse qui peut toutefois être difficile à mettre en œuvre. (« From an Ethics of Rationing to an Ethics of Waste Avoidance », New England Journal of Medicine, 24 mai 2012); 4. Offrir des incitatifs permettant l'annulation des prêts d’études pour les médecins, les infirmiers et infirmières, le personnel paramédical et les autres professionnels de la santé diplômés qui acceptent un emploi dans un établissement situé en milieu rural et les cliniques de médecine familiale où la dotation représente actuellement un problème; 5. Entériner une politique voulant que les soins offerts aux aînés soient fournis obligatoirement au sein des collectivités où vivent ces personnes ou leurs familles; 6. Accroître le nombre de programmes d'aide et de soins à domicile et de services d'aide à la vie autonome afin d'aider les personnes ayant des besoins en soins chroniques, notamment de nombreux aînés qui désirent demeurer dans leurs foyers et leurs collectivités; 7. Veiller à l'application de la Loi canadienne sur la santé (c.-à-d., le gouvernement fédéral ne peut pas se décharger de ses responsabilités en matière de soins de santé).
Peut-on régler les problèmes de santé en dépensant plus d'argent? Selon les experts, dépenser plus d'argent ne permet pas nécessairement d'obtenir de meilleurs résultats. Il est possible de réaliser des économies d'échelle en créant des listes d'attente centralisées, en remplaçant le système « papier » par la technologie électronique pour communiquer de l'information, en palliant les pénuries de personnel et, dans certains cas, le manque d'espace et d'équipement. Nous pouvons résoudre les problèmes liés aux soins de santé dans notre système public de santé, notamment les délais d'attente excessifs pour les chirurgies, comme on est parvenu à le faire en Alberta (programmes d'arthroplasties de la hanche et du genou) et dans bon nombre de pays européens. Ces mesures peuvent contribuer à réduire les délais d'attente, mais en vérité, le Canada ne dispose pas d'un nombre suffisant de médecins, d'infirmiers et infirmières, de radiologistes et d'autres professionnels de la santé. Au cours des années 1990, le gouvernement a réduit à l'aveuglette la formation offerte aux médecins et a négligé d’accélérer l'accréditation des médecins et du personnel infirmier qualifié provenant de l'étranger. À l'heure actuelle, le Canada figure parmi les derniers des 30 pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en ce qui a trait au rapport entre le nombre de médecins et le nombre de lits par millier d'habitants pour les soins de courte durée . Dans certaines régions du Canada, 60 % des personnes ne disposent d'aucun médecin de famille. Nous savons tous qu'il est difficile pour les personnes qui arrivent à Saanich Peninsula de trouver un médecin de famille et l'île Galiano ne dispose d'aucun médecin en permanence depuis plus d'un an. Il importe de former davantage de médecins et de veiller à une meilleure affectation des médecins – plus de médecins de famille, moins de spécialistes et plus de médecins orientés vers la pratique en milieu rural.
La prévention d'abord – « une once de prévention vaut mieux qu'une livre de traitement » La société s'est concentrée sur le traitement des problèmes de santé graves après leur apparition et n'est pas parvenue à donner la priorité à la prévention. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la santé comme un « sentiment de bien-être physique, mental et social complet et non seulement comme l'absence de maladie et d'infirmité ». Notre système de santé actuel vise une seule dimension – le traitement d'une maladie ou d'un traumatisme par des professionnels qualifiés dans les établissements médicaux financés par le population. Des centaines de produits chimiques que l'on utilise au quotidien sont susceptibles d'augmenter les risques de développer un cancer, des problèmes d'infertilité, des difficultés d'apprentissage et d'autres déficiences intellectuelles et dommages au système immunitaire. Malgré le taux de cancer de plus en plus élevé, le gouvernement fédéral n'a pas déployé suffisamment d'efforts pour veiller à ce que les facteurs environnementaux potentiellement cancérogènes soient éliminés. Il y a des substituts moins toxiques pour ces produits cancérogènes, mais les pressions exercées par l'industrie pour maintenir ses autorisations et l'usage légal de ses produits étouffe les voix des professionnels de la santé et les familles préoccupés par la santé. Nous devrions interdire l'utilisation des produits chimiques qui peuvent accroître considérablement le risque de cancer, d'immunosuppression, de perturbation endocrinienne, de neurotoxicité et de mutagénicité.
[Traduction de l'image] Nombre de nouveaux cancer diagnostiqués annuellement au Cana-
Il est possible d'améliorer la santé de la population en favorisant un mode de vie actif – en incitant da, 1987-2011 la population à marcher, à faire du vélo et à garder une bonne forme physique. En outre, comme « L’accroissement de nouveaux cas de cancer au pays est deux fois plus l'a fait la Nouvelle-Zélande lorsque le Parti Vert faisait partie d'un gouvernement de coalition, il rapide que celui de la population » faudrait verser des fonds afin d'accroître la portée du régime d'assurance maladie provincial afin d'englober les thérapies non conventionnelles éprouvées qui sont moins onéreuses et invasives comme la chiropractie, les massages et l'acupuncture. En ce qui concerne la prestation de soins prénataux, nous pouvons améliorer l'accès aux services de sage-femme partout au Canada. Des choix santé en matière d'alimentation et les aliments locaux sains et biologiques constituent également une part essentielle de l'amélioration de la santé des Canadiens. Les coûts liés aux soins de santé offerts aux jeunes et aux enfants qui consomment des aliments transformés et à forte teneur en calories représentent une bombe à retardement, un problème que nous pouvons éviter en adoptant des régimes alimentaires plus santé.
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