6 minute read
P5 Tasked with Lowering the Excess SNF Ratio This Coming Year
George Van Kampen Chair, Jersey Canada Milk Marketing Committee
EDITORIAL / ÉDITORIAL
Advertisement
The structural surplus or excess Solids Non Fat (SNF) has grown over the past 10 years from a domestic demand of 2.20 to 2.01. This is due to an increased consumption of butterfat and a decrease in fluid milk consumption.
After multicomponent pricing was introduced 25 years ago some producers lowered their B.F. test to increase the amount of SNF they could do on their B.F. quota, leading to an increase of structural surplus. Years later the industry placed an SNF cap on provinces, who in turn put SNF caps on their producers. The problem was rather than basing the cap in Domestic demand, it was based on an negotiated SNF B.F. ratio which would result in a surplus. All SNF produced above the domestic demand would be pooled and paid to all producers. It should be noted that surplus SNF has a rough value of $3.00 while domestic SNF has a value of about $11.00 As B.F. demand grew and SNF demand diminished the milk board did very little until Class 7 was introduced in 2017. Because Class 7 was a non-contingent class the milk industry could not only compete with low price SNF that were being imported but they could also export as much excess SNF that the industry could process.
About a year and a half ago the Western Milk Pool directors realized that their processors could not process enough raw milk to meet the B.F. demand in Western Canada. To remedy this they changed the pricing of raw milk to the producers and paid 85% of the milk for B.F., 10% for protein and 5% for other solids. This had the desired effect and the SNF to B.F. ratio dropped. It has also helped the blend price for all producers especially low SNF ratio producers, some of who enjoyed $10 per hectolitre increase in their blend price for milk.
The P5 Quota Committee was much more reluctant to change, thinking processing capacity would continue to rise to handle the increasing SNF and exports of SNF to grow as well. Soon the Canada-US-Mexico Trade Agreement will be ratified, throwing chaos into the P5 Quota Committee’s plans. Canada exported 75,000 metric tonnes of excess SNF in the 2017-2018 dairy year and projected higher amounts in 2018-2019. Milk has also been skimmed for its butter fat and the excess SNF has been dealt with for even more structural surplus.
Under CUSMA, Canada is limited to 55,000 metric tonnes of exports SNF in year one and 35,000 metric tonnes of SNF in year two. This will require the P5 Quota Committee to address this issue by next year.
It was noted at the fall regional meeting that 92.5% of producers have a ratio between 2.10 and 2.40 and 14.86% of producers have a ratio greater than 2.30 (18.5% in Ontario) which is not surprising give the current policy signal is to produce milk at 2.35 ratio to increase gross revenue.
THE P5 SNF POLICY REVIEW HAS 5 PRINCIPLES TO LOOK OVER:
1. Send a clear market signal 2. Decrease excess SNF production 3. Equity between producers 4. Maintain SNF production discipline through at least one SNF/B.F. ratio 5. Have a policy with the flexibility to include research findings about dairy components and/or market changes.
With principals so vague it is up to the milk producers to hold the directors of the milk boards accountable to ensure the producers are treated fairly.
EDITORIAL / ÉDITORIAL
P5 a la tâche de réduire l’excès du ratio SNG au cours de la prochaine année
George Van Kampen Conseiller, Comité de mise en marché du lait au Jersey Canada
Le surplus structurel ou excès de Solides Non Gras (SNG) a augmenté au cours des 10 dernières années d’une demande domestique de 2,20 à 2,01. Ceci est dû à une augmentation de la consommation de gras et une réduction de la consommation de lait nature.
Après l’entrée en vigueur il y a 25 ans du prix sur les multi-composantes, certains producteurs ont réduit leur test de gras pour augmenter les SNG qu’ils pouvaient produire avec leur quota de gras ce qui a mené à une augmentation du surplus structurel. Des années plus tard, l’industrie a placé un cap provincial sur le SNG et les provinces ont à leur tour placé des caps de SNG à leurs producteurs. Le problème était qu’au lieu de baser ce cap sur la demande intérieure, il était basé sur un ratio SNG:G négocié qui produirait un surplus. Tous les SNG produits au-delà de la demande intérieure seraient mis en commun et payés à tous les producteurs. On doit noter que le surplus de SNG a une valeur d’environ 3 $ alors que les SNG ont une valeur d’environ 11 $. Lorsque la demande pour le gras a augmenté et que la demande pour les SNG a diminué, le conseil de mise en marché a fait très peu jusqu’à ce que la Classe 7 soit annoncée en 2017. Parce que la Classe 7 est une classe non-contingentée, l’industrie laitière ne pouvait pas faire compétition avec le faible prix des SNG qui étaient importés mais ils pouvaient exporter autant de SNG excédentaires que l’industrie pouvait produire.
Il y a environ un an et demi, les administrateurs du conseil laitier de l’ouest ont réalisé que leurs transformateurs ne pouvaient pas transformer assez de lait cru pour rencontrer la demande de gras de l’ouest canadien. Pour remédier à cette situation, ils ont changé le prix du lait cru aux producteurs et ont payé 85 % du lait pour le gras, 10 % pour la protéine et 5 % pour les autres solides. Ceci a eu l’effet désiré et les ratios SNG:G ont baissé. Ceci a aussi aidé à équilibrer le prix pour tous les producteurs, spécialement les producteurs ayant un ratio SNG faible, certains ayant profité d’une augmentation de 10 $ l’hectolitre pour le prix révisé du lait.
Le comité de quota P5 était donc encore plus récalcitrant au changement, pensant que la capacité de transformation continuerait à augmenter pour utiliser l’augmentation des SNG et que les exportations de SNG continueraient à augmenter également. Bientôt l’entente commerciale Canada-ÉU-Mexique sera ratifiée et les plans du comité de quota P5 seront dans le chaos. Le Canada a exporté 75 000 tonnes métriques de SNG excédentaire dans l’année laitière 2017-2018 et projette des montants encore plus élevés pour 2018-2019. Le lait a aussi été écrémé pour son gras et les SNG excédentaires ont créé encore plus de surplus structurels.
Sous l’ACEUM, le Canada est limité à 55 000 tonnes métriques d’exportation de SNG la première année et 35 000 tonnes métriques de SNG la deuxième. Le comité de quota P5 devra donc se pencher sur ce problème d’ici l’année prochaine.
Il fut remarqué lors de la réunion régionale d’automne que 92,5 % des producteurs ont un ratio entre 2,10 et 2,40 et que 14,86 % des producteurs ont un ratio au-dessus de 2,30 (18,5 % en Ontario) qui n’est pas surprenant compte tenu de la politique courante qui demande de produire du lait à un ratio de 2,35 pour augmenter le revenu brut.
LA RÉVISION DE LA POLITIQUE SNG DU P5 DOIT ADRESSER LES CINQ POINTS SUIVANTS :
1. Envoyer un signal clair au marché 2. Réduire la production de SNG excédentaire 3. Équité entre les producteurs 4. Maintenir la discipline de la production de SNG par au moins un ratio SNG:G 5. Avoir une politique avec la flexibilité d’inclure des résultats de recherche au sujet des composantes laitières et/ou des changements du marché.
Avec des principes si vagues, c’est la responsabilité des producteurs laitiers de tenir responsables les administrateurs des conseils de mise en marché du lait pour s’assurer que les producteurs soient traités équitablement.