CRL CONTACT - Hiver 2021

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HIVER 2021

CONTACT U N E P U B L I C AT I O N D E S L N C

METTRE AU POINT LE COMBUSTIBLE NUCLÉAIRE DE L’AVENIR


JOE McBREARTY PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL DES LNC

UNE VISITE DANS LE NORD CANADIEN Plus tôt cette année, j’ai eu le plaisir de participer à une mission de sensibilisation et de mobilisation à Iqaluit, la capitale du territoire du Nunavut, qui se trouve sur l’île de Baffin, dans la baie Frobisher. Si jamais vous avez l’occasion de la visiter, je vous encourage à le faire – il s’agit d’une collectivité merveilleuse et accueillante située dans une magnifique partie du Grand Nord canadien. Madeleine Redfern, qui a déjà été mairesse d’Iqaluit et qui appuie maintenant les LNC à titre de conseillère spéciale, s’est jointe à moi pour nous aider à mieux comprendre les défis et les besoins uniques des municipalités canadiennes du Nord canadien. J’étais également accompagné de Ken Darlington, vice-président, Développement de l’entreprise, à Ultra-Safe Nuclear Corporation (USNC), et de Ryan Clarke, gestionnaire, Relations avec le gouvernement et les intervenants, aux LNC. Notre visite s’inscrivait dans une vaste campagne de sensibilisation menée par les LNC dont l’objectif est très simple : écouter les membres de cette collectivité et connaître les besoins et les aspirations de la région. Et c’est exactement ce que nous avons fait au cours du voyage. Notre petite délégation a eu la chance de rencontrer des représentants élus, des fonctionnaires du gouvernement, des dirigeants inuits, des associations professionnelles, des organismes de développement économique et même d’autres établissements de recherche. Au cours de ces réunions, nous avons entendu parler du désir d’Iqaluit de délaisser le carburant diesel, que la collectivité utilise pour produire de l’électricité, mais pour lequel il n’y a pas de solution de rechange facilement accessible. La combustion du diesel est nocive pour l’environnement à bien des égards. Elle émet des gaz à effet de serre, mais aussi des particules dont on sait qu’elles causent des maladies. Elle émet également de la suie noire qui se dépose sur la neige, ce qui accélère la fonte et perturbe les environnements locaux. Bien que l’énergie renouvelable puisse jouer un rôle dans la résolution de ce problème, elle laisse la collectivité vulnérable quand les conditions météorologiques ne sont pas optimales,

et dans une collectivité nordique si éloignée, l’électricité intermittente est inacceptable pendant les hivers rigoureux. C’est dans ce contexte que nous tentons de comprendre si les petits réacteurs modulaires (PRM) pourraient servir de solution aux besoins énergétiques de collectivités comme Iqaluit. Bien que la plupart des PRM n’existent que sur papier aujourd’hui, nous nous dirigeons rapidement vers un avenir où les unités de démonstration seront mises à l’essai ici au Canada. Les PRM représentent une source d’énergie à faibles émissions de carbone, sont d’une taille et d’une puissance inférieures à celles des réacteurs nucléaires classiques, peuvent être construits efficacement de façon modulaire, produisent moins de déchets et sont conçus pour être beaucoup plus sûrs, efficaces et économiques que les réacteurs actuels. Les PRM peuvent aussi être intégrés au réseau électrique ou déployés hors réseau dans des collectivités éloignées, mais également sur des sites industriels comme des mines ou des sables bitumineux. Et ils offrent des avantages allant au-delà de l’électricité, comme le chauffage des maisons, des bâtiments et à des fins industrielles. Les retombées sont énormes, tant pour les collectivités comme Iqaluit et les exploitants de sites industriels que pour les villes et les entreprises partout au pays. Au-delà des défis techniques qu’il reste à relever pour commercialiser les PRM, ce dont nous avons vraiment besoin pour faire progresser cette technologie d’énergie propre au Canada, c’est d’un soutien accru de la population. Bien que certains membres de la collectivité d’Iqaluit aient manifesté de l’intérêt pour les PRM, il a été a reconnu que cette technologie fait face à des obstacles importants et que la sensibilisation et la mobilisation sérieuse seraient la clé de tout développement futur. Je tiens à remercier tous les gens d’Iqaluit de nous avoir si bien accueillis et aidés à comprendre les défis auxquels ils font face en tant que collectivité. Je tiens également à les remercier de leur participation à nos discussions sur les PRM. Si ces technologies doivent servir de solution dans le Grand Nord canadien, les collectivités de cette région doivent jouer un rôle dans leur développement. Ces réunions ont constitué un premier pas modeste, mais très important, vers l’atteinte de cet objectif.


UNE DÉLÉGATION DES LNC VISITE IQALUIT, AU NUNAVUT

JOE MCBREARTY ET MADELEINE REDFERN, CONSEILLÈRE SPÉCIALE DES LNC, À IQALUIT


METTRE AU POINT LE COMBUSTIBLE NUCLÉAIRE DE L’AVENIR LES RÉACTEURS DE L’AVENIR DEVRONT ÊTRE ALIMENTÉS À L’AIDE DE COMBUSTIBLES DE PROCHAINE GÉNÉRATION. C’EST ICI QU’ENTRENT EN JEU LES LNC. Vous avez peut-être entendu parler des efforts réalisés par les LNC pour amener au Canada la prochaine génération de réacteurs nucléaires, qu’il s’agisse de petits réacteurs modulaires (PRM) ou d’autres réacteurs avancés (RA). Il s’agit d’un aspect important de notre travail, qui pourrait jouer un rôle clé dans les efforts du Canada pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Or, les réacteurs de l’avenir devront être alimentés par des combustibles de prochaine génération, et il s’agit un autre domaine de recherche clé pour les LNC. Alors que plusieurs fournisseurs de réacteurs mettent au point diverses technologies de RA, les LNC ont progressivement élargi leurs capacités d’élaboration de combustible et se sont positionnés comme chef de file mondial dans ce domaine de recherche. Voici quelques-uns des nombreux projets passionnants sur lesquels nous travaillons. IMPRESSION 3D DE COMBUSTIBLE NUCLÉAIRE Lorsqu’on s’attarde un instant à la façon dont les objets sont fabriqués un peu partout dans le monde, on constate que la soustraction se trouve à la base de toute fabrication. Si l’on souhaite produire quelque chose, on découpe la matière première à l’aide d’un minutieux processus de retrait de matière pour que celle-ci prenne la forme et les dimensions voulues. En règle générale, la fabrication classique en usine se déroule de cette façon depuis des années, et lorsqu’on désigne ce processus dans son ensemble, on l’appelle la « fabrication soustractive ». Plus récemment, une autre méthode de fabrication a vu le jour. Il s’agit de la fabrication additive, communément appelée « impression 3D ». Lors de la fabrication additive, les produits sont créés en ajoutant de la matière, au lieu de la soustraire, et cette technique ouvre une toute nouvelle gamme de possibilités pour le combustible nucléaire, avec de nouvelles géométries, de nouvelles matières, de nouveaux mélanges de combustibles

et même la capacité d’intégrer d’autres matières au combustible. COMBUSTIBLE À AILETTES Les équipes des LNC chargées des combustibles avancés et de la physique des réacteurs ainsi que des techniques informatiques ont récemment commencé à étudier un concept consistant à intégrer des ailettes métalliques à une pastille de combustible classique. Ces ailettes aideraient à transférer la chaleur du centre à l’extérieur du combustible, puis vers le caloporteur. L’une des principales considérations relatives au combustible nucléaire est la température du combustible au centre de la pastille de combustible, qu’on appelle la température centrale. Une température trop élevée peut entraîner une défaillance prématurée du combustible, et une température trop basse peut empêcher une utilisation efficace du combustible. À l’aide d’une modélisation informatique, les LNC ont déterminé que la température centrale pourrait être considérablement réduite en intégrant des ailettes métalliques dans le combustible. Les LNC travaillent actuellement à peaufiner ce concept, et bien que ce combustible particulier soit destiné à un réacteur CANDU®, la technique pourrait être étendue à d’autres technologies de réacteur. COMBUSTIBLE AVEC FIBRE OPTIQUE Grâce à l’impression 3D, les LNC ont également mis au point une technologie novatrice permettant de mieux surveiller le combustible, qui consiste à intégrer des capteurs à fibre optique directement dans une pastille de combustible. Cette technique pourrait permettre à un opérateur de réacteur de surveiller le comportement en temps réel du combustible pendant l’exploitation d’un réacteur, y compris la mesure de la déformation et de la température des pastilles. La technique pourrait avoir de nombreuses applications, notamment aider à réduire le temps nécessaire pour la qualification réglementaire


LE COMBUSTIBLE SOUS FORME DE SELS FONDUS FAIT L’OBJET DE RECHERCHES AU LABORATOIRE DE MISE AU POINT DE COMBUSTIBLES DES LNC

du nouveau combustible. À mesure que les PRM et les autres RA seront déployés, il faudra qualifier leurs combustibles, et cette technique pourrait aider à accélérer ce processus. COMBUSTIBLE TRISO Plus tôt cette année, des chercheurs des LNC ont fabriqué avec succès des pastilles de combustible nucléaire entièrement microencapsulé en céramique (FCMMC), un combustible de réacteur de pointe et exclusif conçu par l’entreprise Ultra Safe Nuclear Corporation (USNC). C’est la première fois qu’un combustible isotrope tristructural (TRISO) est fabriqué au Canada. Les pastilles de combustible novatrices d’USNC sont composées de particules TRISO sphériques dispersées dans une matrice de carbure de silicium. Les particules TRISO ont un noyau dense de combustible avec une structure en couches qui sont ensuite enrobées de couches de graphite et de carbure de silicium rendant les particules extrêmement robustes et capables de résister à une chaleur et à une pression intenses. C’est pourquoi les combustibles TRISO sont proposés pour alimenter plusieurs nouveaux concepts de petits réacteurs avancés actuellement examinés au Canada.

COMBUSTIBLE SOUS FORME DE SELS FONDUS Bien que le concept des réacteurs à sels fondus existe depuis les années 1960, la technologie suscite un intérêt renouvelé. Le sel fondu est un sel solide à des températures et pressions normales qui se liquéfie à des températures plus élevées. Dans certains de ces concepts de réacteurs, la matière fissile est en fait dissoute dans le sel fondu, ce qui signifie que le sel fondu alimente le réacteur tout en le refroidissant. En raison de l’intérêt croissant pour ces réacteurs, les LNC ont accru leurs capacités pour faire progresser la recherche sur la technologie des réacteurs à sels fondus. Récemment, les LNC ont terminé avec succès la première mesure de la diffusivité thermique d’un nitrate fondu. Autrement dit, les LNC mesurent la capacité du sel fondu à transmettre de la chaleur dans des conditions précises, ce qui constitue une étape importante dans les efforts déployés par les LNC pour développer de nouvelles capacités expérimentales relatives aux sels fondus. Dans le cadre d’un projet distinct avec Terrestrial Energy, qui conçoit sa propre technologie de centrale électrique, les LNC travaillent également sur deux projets qui englobent la conception de nombreuses installations d’essai qui permettront à Terrestrial Energy de valider le rendement et le comportement de son concept de réacteur. UN AVENIR PROMETTEUR Dans l’ensemble, les travaux des LNC dans l’élaboration de combustibles contribuent à répondre aux besoins de nos clients et de l’organisme fédéral de réglementation nucléaire du Canada. Toutefois, ces travaux de recherche ne visent pas seulement la commercialisation.

PARTICULES TRISO

Ils visent à déterminer ce qui est possible et à repousser les limites de nos capacités, et à aider le Canada à mettre en service la prochaine génération de réacteurs nucléaires pour lutter contre les changements climatiques.


LES LNC CÉLÈBRENT LA JOURNÉE DE L’HYDROGÈNE

LABORATOIRE DE TECHNOLOGIE DES ISOTOPES DE L’HYDROGÈNE DES LNC

Le 8 octobre était la Journée de l’hydrogène et des piles à combustible – un clin d’œil à la masse atomique de l’hydrogène, qui est de 1,008 – et une journée pour souligner les travaux réalisés dans les technologies de l’hydrogène et des piles à combustible qui ouvrent la voie à l’énergie propre. Les LNC ont profité de l’occasion de cette journée spéciale pour rendre hommage à certains de nos employés qui font avancer les travaux de recherche essentiels au développement et à l’adoption de l’hydrogène au Canada. « Bien que la population canadienne associe les LNC à des décennies de travail en énergie nucléaire, la science de l’hydrogène est un autre domaine dans lequel nous détenons des dizaines d’années d’expérience et une vaste expertise », a commenté Jeff Griffin, Ph. D., vice-président, Sciences et technologie, aux LNC. « L’hydrogène possède un potentiel énorme pour devenir une solution énergétique propre et viable au Canada, particulièrement dans les transports, et c’est pourquoi

nous faisons avancer la recherche sur le stockage et la production d’hydrogène, notamment la production à l’aide d’énergie nucléaire. À l’occasion de la Journée de l’hydrogène et des piles à combustible, nous espérons que la population en apprendra plus sur les nombreux avantages qu’offre l’hydrogène. » Nous avons également profité de l’occasion pour annoncer une réalisation majeure dans le stockage de l’hydrogène – la mise au point d’un alliage de magnésium qui surmonte bon nombre des défis qui ont rendu difficile le stockage de l’hydrogène sous forme solide par le passé. Les LNC sont fiers de mener des recherches à l’appui des engagements du gouvernement du Canada en matière de réduction des émissions de carbone et de sa Stratégie sur l’hydrogène afin non seulement d’atteindre les cibles nationales de réduction des émissions de notre pays, mais aussi de positionner le Canada comme un chef de file mondial en matière de combustible propre et renouvelable.

LES LNC RÉALISENT UNE PERCÉE DANS LE STOCKAGE DE L’HYDROGÈNE Quand la plupart des gens pensent au stockage de l’hydrogène, ils pensent aux grosses bouteilles d’acier de gaz comprimé ou de liquide refroidi. Mais il y a un autre moyen! L’hydrogène peut également être stocké sous forme solide dans un hydrure métallique. Il s’agit d’une technique de stockage plus sûre et plus rentable. S’appuyant sur des décennies d’expérience dans le domaine de l’hydrogène, la Direction des technologies de l’hydrogène des LNC a récemment réalisé une percée dans ce type de stockage de l’hydrogène, liant l’élément à un alliage de magnésium (illustré), qui peut ensuite être libéré lorsqu’il est chauffé.


Les LNC ont récemment terminé un projet de ravitaillement du réacteur nucléaire SLOWPOKE-2 du Collège militaire royal du Canada (CMR). Le CMR utilise le réacteur SLOWPOKE-2 pour produire des neutrons à des fins de perfectionnement professionnel et de recherche universitaire, ainsi que pour disposer d’une capacité d’intervention rapide en cas d’urgences environnementales et nucléaires. En tant que laboratoire nucléaire national du Canada, les LNC étaient particulièrement bien positionnés pour exécuter toutes les phases des travaux, puisqu’ils disposent de la seule équipe au Canada qui est autorisée par la Commission canadienne de sûreté nucléaire à assurer l’entretien du réacteur. Tout au long du projet, on s’est efforcé d’assurer la sûreté de l’effectif, la protection de l’environnement et la sécurité des matières. « En tant qu’organisation intégrée, les LNC disposent de l’expertise nécessaire sur le plan du génie, de la fabrication, de la mise au point du combustible, de la physique, de la radioprotection et, sans aucun doute, de la sécurité nucléaire pour réaliser ces travaux. Je suis très fier de toutes les personnes qui ont contribué à mener à bien ce projet en toute sûreté », a indiqué Joe McBrearty, président et directeur général des LNC. « Ayant récemment achevé à la fois des activités de déclassement et de rechargement de combustible pour des réacteurs SLOWPOKE relevant d’autres compétences, nous avons été en mesure de tirer profit de cette expérience pour accomplir ce projet en toute sûreté pour notre client ». Bien que les travaux sur le site aient été réalisés par les LNC sur une période de quatre semaines plus tôt cet été, le projet a débuté en 2019. Il comprenait la planification et l’exécution de travaux visant à retirer l’ancien cœur du réacteur appartenant au gouvernement fédéral, la mise en service du réacteur muni d’un nouveau cœur fabriqué sur le campus des Laboratoires de Chalk River des LNC ainsi que le transfert du cœur usé vers une installation de gestion des déchets nucléaires autorisée. Les matériaux recueillis dans le cœur du réacteur usé feront l’objet

d’un examen plus approfondi par les LNC, contribuant aux efforts de recherche qui visent à appuyer l’exploitation sûre continue du parc d’installations nucléaires du Canada. « Le combustible qui alimente ce réacteur de recherche est unique. Sa fabrication nécessitait une équipe très compétente et un programme sophistiqué d’assurance de la qualité », a expliqué Ali Siddiqui, responsable de la Direction des réacteurs avancés des LNC. « Bien que le réacteur SLOWPOKE soit principalement un réacteur de recherche, les capacités des LNC sur le plan de la mise au point de combustible prototype, de la qualification et de la fabrication du combustible utilisé dans le cadre de ce projet sont également prisées par les concepteurs de petits réacteurs modulaires (PRM), lesquels constituent la prochaine génération de technologies nucléaires de pointe propres au Canada ». Depuis sa mise en service en 1985, le réacteur SLOWPOKE-2 a constitué un outil essentiel à la formation des étudiants, des officiers militaires, des professeurs et d’universitaires de partout au pays qui effectuent de la neutronographie et de l’analyse par activation, et a aidé à positionner le Canada en tant que chef de file mondial des sciences et technologies nucléaires. De nos jours, les étudiants et les chercheurs utilisent le réacteur chaque année pour l’éducation et la recherche en vue d’appuyer davantage les activités et les opérations des Forces armées canadiennes, du ministère de la Défense nationale, de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, de l’Aviation royale du Canada, du Commandement des Forces spéciales du Canada et de la Direction de la sûreté nucléaire de la Marine. RÉACTEUR DE RECHERCHE DU CMR

RAVITAILLEMENT DU SLOWPOKE DU CMR


LES LNC INAUGURENT LES TRAVAUX D’UN NOUVEAU CENTRE DE COLLABORATION Les LNC et EACL accueillent un représentant du gouvernement du Canada aux Laboratoires de Chalk River pour inaugurer les travaux du nouveau Centre de collaboration scientifique Les LNC et Énergie atomique du Canada limitée (EACL) ont accueilli plusieurs invités et dignitaires aux Laboratoires de Chalk River cet été pour célébrer la construction du Centre de collaboration scientifique. Le président-directeur général des LNC, Joe McBrearty, était accompagné du l’ancien secrétaire parlementaire du ministre des Ressources naturelles, Marc Serré, du président et premier dirigeant d’EACL, Fred Dermarkar, et d’autres élus locaux pour une cérémonie d’inauguration afin de souligner l’occasion.

changera la façon dont nous travaillons aux LNC, en nous offrant un espace de collaboration moderne, flexible et durable qui nous permettra de planifier et de poursuivre nos travaux de recherche. Il s’agit également de l’un des quelques bâtiments nouveaux qui contribueront à transformer le site en un “campus intelligent”, lequel constitue le cœur de notre vision de l’avenir des Laboratoires de Chalk River ».

Le nouveau Centre de collaboration scientifique, dont la construction devrait être achevée au printemps 2023, servira de centre de planification et de collaboration des programmes scientifiques et technologiques des LNC. La nouvelle installation comprendra également des bureaux modernes et des salles de réunion capables d’accueillir environ 450 employés, et servira de nouveau siège au centre de données des LNC.

« Le Centre de collaboration scientifique est l’un des trois édifices à Chalk River qui mettent en évidence les avantages d’utiliser le bois pour combattre les changements climatiques tout en soutenant la revitalisation et les travaux ambitieux du principal centre de recherche nucléaire du pays », a indiqué le secrétaire parlementaire Serré. « Le gouvernement du Canada est fier d’avoir soutenu la construction de ces édifices par une contribution de 4 millions de dollars, car nous demeurons déterminés à bâtir un avenir plus vert, plus durable et plus inclusif. »

« Au nom des LNC, je tiens à remercier M. Serré et M. Dermarkar d’avoir pris le temps, malgré leur horaire chargé, de nous aider à célébrer la construction de ce nouvel et magnifique édifice », a déclaré Joe McBrearty, président et directeur général des LNC. « Une fois achevé, le Centre de collaboration scientifique

« Le Centre de collaboration scientifique illustre la transformation actuelle des Laboratoires de Chalk River en un campus de classe mondiale à la fine pointe des sciences et technologies nucléaires », a ajouté Fred Dermarkar, président et directeur général d’EACL. « Non seulement nous investissons dans l’avenir


SUR LA PHOTO : BRIAN ABDALLAH, CONSEILLER MUNICIPAL DE PEMBROKE; SUE D’EON, MAIRESSE DE DEEP RIVER; DEBBIE ROBINSON, PRÉFÈTE DU COMTÉ DE RENFREW; FRED DERMARKAR, PRÉSIDENT ET PREMIER DIRIGEANT; MARC SERRÉ, SECRÉTAIRE PARLEMENTAIRE DU MINISTRE DES RESSOURCES NATURELLES; JOE MCBREARTY, PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL DES LNC.

de la science et de l’innovation au Canada, mais nous le faisons de manière responsable en utilisant la durabilité comme principe directeur de la conception et de la construction. C’est l’avenir de la science et des technologies et énergies propres ». Le Centre de collaboration scientifique fait partie d’une série de nouveaux édifices « facilitants » qui sont en cours de construction sur le site des Laboratoires de Chalk River et permettront de revitaliser le campus, grâce à un investissement de 1,2 milliard de dollars sur dix ans d’EACL et du gouvernement du Canada. Parmi les nombreuses caractéristiques écologiques de l’édifice, la structure principale de la construction est constituée d’une nouvelle génération de matériaux en bois massif provenant du Canada, une ressource renouvelable qui réduit l’empreinte carbone du site. Le nouvel édifice a également été construit à l’aide de méthodes telles que l’aménagement durable du site, l’utilisation efficace de l’eau et de l’énergie, la sélection des matériaux et la qualité de l’environnement intérieur.

ont été mises en service au cours des dernières années, notamment un tout nouveau complexe de laboratoires d’hydrogène, un nouveau laboratoire de recherche sur les matériaux et un nouveau laboratoire dédié au tritium. Des sommes importantes ont également été investies dans l’amélioration des infrastructures du campus, notamment dans un nouveau service local de distribution d’eau et de gaz naturel, une installation moderne de traitement des eaux usées et un système permettant de gérer plus efficacement les eaux de pluie.

Cet édifice et les autres nouveaux bâtiments des Laboratoires de Chalk River s’inscrivent dans le cadre d’un programme d’investissement décennal, lancé en 2016, qui vise à transformer les Laboratoires de Chalk River grâce à la revitalisation des infrastructures essentielles du site et à un investissement important dans de nouvelles installations scientifiques de classe mondiale. Outre le Centre de collaboration scientifique, un nouveau bâtiment de soutien à usage industriel de deux étages a récemment été inauguré, un nouvel édifice à l’entrée du site est en voie d’achèvement et plusieurs installations scientifiques JOE MCBREARTY, PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL DES LNC


Le dossier de sûreté de l’Installation de gestion des déchets près de la surface est la source d’information du public sur les considérations à court et à long terme du projet des LNC En juillet 2021, l’énoncé des incidences environnementales (EIE) des LNC pour l’Installation de gestion des déchets près de la surface (IGDPS) proposée a été accepté par la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN). Bien qu’il s’agisse d’une étape importante pour le projet, de nombreuses personnes qui entendent cette nouvelle ne savent peut-être toujours pas ce qu’est l’IGDPS, comment elle fonctionne et où trouver plus d’information à son sujet. Pour obtenir des réponses à toutes ces questions et plus encore, il suffit de consulter le dossier de sûreté de l’IGDPS. En bref, le dossier de sûreté de l’IGDPS est une évaluation écrite intégrée qui présente une variété d’arguments et de preuves – allant des documents techniques des LNC aux travaux externes des organismes de réglementation et des organismes fédéraux, du public, des communautés autochtones locales et des municipalités locales – qui démontrent la sûreté à court et à long terme du projet et le respect de toutes les exigences réglementaires applicables. Le dossier de sûreté couvre toutes les phases du projet, des documents dans chaque section expliquant soigneusement chaque aspect en détail.

Les préoccupations abordées tout au long du dossier de sûreté regroupent les préoccupations de l’équipe de l’IGDPS à l’égard du projet et celles des peuples autochtones, du public et des organismes de réglementation. La protection de la rivière des Outaouais et d’autres préoccupations environnementales sont deux des aspects les plus importants que les LNC ont abordés avec le public au cours des consultations et ont été inclus en détail dans le dossier de sûreté pour aider à régler ces questions. Peu importe leur origine, les arguments inclus dans le document y figurent en raison de leur valeur fondamentale pour démontrer la sûreté globale de l’installation.

Les LNC étaient fiers d’écouter plusieurs voix tout en élaborant le dossier de sûreté pour s’assurer que chaque préoccupation importante était abordée. Depuis 2016, les LNC et les membres du projet de l’IGDPS communiquent activement avec les groupes intéressés par l’entremise de visites de sites, de séances d’information publique, d’événements communautaires, de mobilisation des employés, de webinaires et d’autres activités afin de créer un L’IGDPS est la proposition des LNC dialogue ouvert où tous les qui consiste à construire une instalsujets concernant l’IGDPS lation d’élimination pour l’ensemble peuvent être abordés. L'ÉQUIPE DU PROJET D’IGDPS des déchets radioactifs solides de Au fil des ans, l’équipe de faible activité aux Laboratoires de l’IGDPS a déterminé que la Chalk River afin de faire un pas de plus vers les objectifs de revit- plupart des préoccupations découlaient des mêmes motifs qui alisation et d’assainissement de l’environnement de l’entreprise. justifient le projet, soit l’inventaire des déchets, les détails de Les détails de ce projet et la façon dont il peut être exécuté en conception et d’ingénierie, la responsabilisation à long terme, le respectant les normes de sécurité les plus élevées possible font choix de l’emplacement, les effets environnementaux et la prosouvent l’objet de conversations publiques. Le dossier de sûreté tection de la rivière des Outaouais. de l’IGDPS aborde toutes ces préoccupations et plus encore. Le dossier de sûreté a été présenté à la CCSN dans le cadre du Parmi les nombreux renseignements contenus dans le dossier de processus de demande de l’IGDPS. Le document a fait l’objet d’un sûreté, la section consacrée à l’intégration des arguments de sûre- processus d’examen rigoureux – y compris des examens par des té présente un grand intérêt pour le public. Cette section s’inspire tiers, dont l’un a été mené par un groupe d’experts dirigé par le du contenu de l’ensemble du dossier de sûreté et présente des gouvernement des États-Unis avec la participation de l’industrie arguments succincts pour montrer comment l’installation satis- nucléaire du Royaume-Uni – et tous les commentaires formulés fait aux exigences de sûreté. Certains de ces arguments compren- jusqu’à maintenant ont été pris en considération. Cela ne veut nent la protection de la rivière des Outaouais, l’emplacement pas dire que le dossier de sûreté est clos. Comme c’est le cas pour approprié de l’installation, la durabilité environnementale, la tout projet de grande envergure comportant autant d’éléments réduction des responsabilités et des risques environnementaux, mobiles que l’IGDPS, le dossier de sûreté devra être revu et mis la durabilité du confinement et de l’isolement à long terme des à jour au besoin tout au long du projet. Veuillez consulter le site déchets radioactifs et des mesures de sécurité pour protéger les www.cnl.ca/?lang=fr pour lire le dossier de sûreté complet de employés des LNC et le public. l’IGDPS.


ILLUSTRATION DE L’IGDPS PROPOSÉE

LE DOSSIER DE SÛRETÉ DE L’IGDPS

DATES DE L’AUDIENCE DE LA CCSN FIXÉES POUR LE PROJET D’IGDPS La Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) a prévu une audience publique en deux parties pour examiner la demande des LNC visant à modifier son permis d’exploitation afin d’autoriser la construction de l’IGDPS proposée. L’audience offre aux communautés autochtones et aux membres du public une autre occasion de continuer à participer au processus d’examen réglementaire du projet proposé. Durant la Partie 1 de l’audience publique, qui doit avoir lieu le 22 février 2022, la Commission entendra les présentations du personnel des LNC et de la CCSN sur la demande d’autorisation et l’évaluation environnementale. Après la Partie 1, on ouvrira une période de consultation où les communautés autochtones et les membres du public seront invités à formuler des commentaires sur le projet, lesquels pourront être présentés à la CCSN au cours de la Partie 2 de l’audience, qui doit commencer le 31 mai 2022. Pour en savoir plus, consultez le site Web de la CCSN : www.nuclearsafety.gc.ca/fra.


APPUYER NOS COMMUNAUTÉS En raison du rendement exceptionnel des LNC en 2020-2021, notre société mère, l’Alliance nationale pour l’énergie du Canada (ANEC), a décidé de faire quelque chose de différent avec l’allocation du fonds d’entraide cette année. Bien que l’argent, qui est fourni par les membres du consortium – SNC Lavalin, Jacobs et Fluor – soit habituellement utilisé pour des événements d’équipe, des vêtements d’entreprise ou d’autres articles personnels, les LNC ont mené cette année une « campagne de financement collectif » pour voir comment l’argent pourrait être mieux dépensé par l’entremise d’investissements dans les collectivités locales ou des causes importantes. Après une étape de « présentation d’idées » d’une semaine qui a généré plus de 90 idées, une équipe d’examen des LNC

a réduit la liste et condensé les idées en 53 candidats admissibles, qui sont ensuite passés à l’étape de « l’investissement ». Chaque membre du personnel des LNC a reçu 250 $ à investir dans le projet de son choix. En seulement quatre jours, les employés ont entièrement financé 29 idées qui recevront maintenant une aide financière dans le cadre du programme. Au total, environ 180 000 $ sont donnés à un certain nombre des causes ci-dessous, dont bon nombre profitent directement aux personnes dans le besoin dans nos collectivités locales, y compris des investissements dans les écoles, dans les parcs et les sentiers extérieurs, dans la santé mentale et l’itinérance, dans la protection des animaux et dans l’aide financière aux plus démunis.

UN DON DE 180 000 $ SOUTIENT DE NOMBREUSES CAUSES LOCALES • • • • • • • • • • • • • •

Northumberland Humane Society Cercle culturel des Anishinaabe Child Poverty Action Network (CPAN) SPCA du comté de Renfrew Sentier récréatif de la vallée de l’Outaouais (sentier Algonquin) Junior Farmers of Ontario Professionnels des soins hospitaliers du comté de Renfrew Centre d’aide aux femmes victimes d’agression sexuelle du comté de Renfrew Sentier de patin de Laurentian Valley Banques alimentaires locales Sentier géopatrimonial du musée Bonnechere The Grind Entretien de la route 17 École St Anthony

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Sièges extérieurs au site de l’Initiative de la région de Port Hope Terrasse Petawawa Conservation de la nature Canada (CNC) Cours et formation de Water First pour les communautés autochtones Panneaux communautaires de passage des tortues Service d’incendie de Tiverton Chiens d’assistance de Watch My 6 Whitewater, Ontario Aréna de district et de Lac du Bonnet Club communautaire de Seven Sisters Falls Chemin de canotage et de portage de la rivière Dumoine Journée de ski des LNC École communautaire Mackenzie Services aux familles de North Renfrew Club de natation des Predators de Petawawa


UN PARCOURS VERS LA DURABILITÉ Cette année, les LNC ont publié leur Rapport sur la durabilité 2020-2021, une nouvelle publication qui suit les progrès de l’entreprise vers une exploitation plus durable. En collaboration avec Énergie atomique du Canada limitée (EACL), les LNC ont retenu 14 domaines d’intérêt où adopter des principes et des pratiques durables pour réduire au minimum l’incidence de leurs activités sur les générations futures. Bien que la planification de la durabilité des LNC fixe des objectifs liés à la performance environnementale, notamment en matière d’émissions de carbone, d’efficacité énergétique, de biodiversité et de gestion des déchets, elle englobe aussi un certain nombre d’objectifs liés à la durabilité sociale et économique. Cet engagement plus vaste comprend des mesures pour favoriser un milieu de travail plus sain, poursuivre la consultation sérieuse des collectivités locales et autochtones et accroître les possibilités économiques pour les entreprises et d’autres organisations au sein des collectivités locales où elles sont situées. « Aux LNC, nous avons adopté une approche globale de la planification qui tient compte de la durabilité à toutes les étapes de nos projets et programmes », a commenté Joe McBrearty, président-directeur général des LNC. « Qu’il s’agisse de notre travail en matière d’environnement, de nos politiques en milieu de travail, de notre programme d’immobilisations ou de nos pratiques d’approvisionnement, la durabilité est désormais au cœur de chaque décision que nous prenons en tant qu’organisation. Il s’agit de notre objectif, et j’espère que vous verrez à quel point nous travaillons fort pour le concrétiser dans cette nouvelle publication. » Parmi les nombreuses réalisations recensées dans le Rapport sur la durabilité 2020-2021 des LNC, mentionnons notamment : •

Les LNC ont réussi à réduire leurs émissions de carbone des Laboratoires de Chalk River de 30 % par rapport aux émissions de 2005, atteignant ainsi leur objectif environ dix ans plus tôt que prévu.

Dans le cadre de leur engagement à être un chef de file au Canada en matière de gestion de l’énergie, les LNC ont élaboré un plan stratégique d’amélioration de l’efficacité énergétique pour les Laboratoires de Chalk River, qui vise à réduire l’intensité énergétique du site de 30 % d’ici 2035.

Les LNC maintiennent leur certification ISO 14001 aux campus de Chalk River et de Whiteshell, ce qui démontre leur engagement envers la gérance environnementale. Les LNC ont établi des objectifs ambitieux afin de réduire au minimum l’utilisation de terres intactes et de conserver les habitats de leurs populations animales.

Depuis 2016, les travaux d’assainissement de l’environnement exécutés aux Laboratoires de Chalk River ont permis de déclasser et de démolir en toute sécurité 98 bâtiments et structures, ce qui représente une empreinte de 21 368 m2.

Dans le cadre de la revitalisation du site des Laboratoires de Chalk River, les LNC adoptent des stratégies qui comprennent l’aménagement durable du site, l’efficacité énergétique et la gestion efficace de l’eau, de même que la qualité de l’environnement intérieur. Les LNC utilisent également des matériaux renouvelables, comme des produits de bois massif canadien.

Les activités sur le campus des Laboratoires de Chalk River favorisent l’achat de biens et de services auprès d’organisations de l’est de l’Ontario pour un montant annuel total de 115 millions de dollars, dont 43 millions de dollars reviennent directement aux fournisseurs du comté de Renfrew.

Les LNC poursuivent leurs activités de consultation sérieuse des communautés autochtones locales pour établir des partenariats mutuellement avantageux et créer des possibilités de collaboration avec leurs voisins autochtones.


LA SECTION DE CHALK RIVER DE NAYGN REMPORTE UN CONCOURS Une équipe de la section de Chalk River de l’association North American Young Generation in Nuclear (NAYGN) a remporté le premier concours « North America Innovation for Nuclear (I4N)». La soumission gagnante, Small Modular Reactors and Proof of Work Digital Asset Mining in Bitcoin (Petits réacteurs modulaires et minage d’actifs numériques en bitcoins validé par preuve de travail), qualifie désormais l’équipe pour la finale internationale du concours I4N à la conférence du International Youth Nuclear Congress (IYNC) 2022 à Sotchi, en Russie, en mai 2022. Lancé cette année, le concours est organisé par NAYGN en collaboration avec le International Youth Nuclear Congress et Atomic Allies afin d’encourager les idées novatrices axées sur les technologies nucléaires qui pourraient contribuer aux objectifs de développement durable des Nations Unies. Dans sa présentation, l’équipe de Chalk River a proposé l’intégration de la technologie de la chaîne de blocs validée par preuve de travail aux petits réacteurs modulaires (PRM) comme possibilité de monétisation pour la production d’énergie excédentaire. « Les LNC abritent quelques-uns des scientifiques, chercheurs et ingénieurs nucléaires les plus novateurs et les plus créatifs au monde, et parmi lesquels se trouvent bon nombre de nos jeunes employés, a déclaré Joe McBrearty, président-directeur général des LNC. Le NAYGN a été un forum incroyable pour ces employés, et leur a permis d’exprimer leur passion et leur enthousiasme pour les sciences et la technologie nucléaires, en mettant l’accent sur la mobilisation et l’éducation du public. » « Il n’est pas surprenant que les membres de notre équipe soient encore une fois reconnus pour leurs efforts, et je tiens à les féliciter de leur créativité et à leur souhaiter bonne chance à

Communications des LNC 286, rue Plant, Stn 700 A Chalk River (Ontario) K0J 1J0

Sotchi », ajoute Jeff Griffin, vice-président, Science et technologie, aux LNC. « Au nom de l’équipe de Chalk River, je tiens à remercier le comité organisateur du concours I4N d’avoir mis sur pied ce concours, qui a vraiment mis à profit la créativité de nos membres et a mené à plusieurs idées convaincantes et novatrices, a déclaré Denys Elliot, chef de la section locale de Chalk River de NAYGN et membre de l’équipe du concours. Nous croyons que notre idée répond à un risque économique clé dans la production d’énergie nucléaire destinée aux collectivités éloignées et pourrait tenir lieu de plateforme utile pour encourager la participation des collectivités à la production d’énergie propre. Nous ferons de notre mieux pour expliquer tout cela à Sotchi. » La liste des 17 objectifs de développement durable des Nations Unies comprend des problèmes comme la pauvreté, l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, et le développement de villes et de collectivités durables. L’équipe de Chalk River reconnaît le rôle que peut jouer la distribution d’électricité propre, abondante et abordable par l’entremise des PRM pour régler ces problèmes, et voit l’occasion d’utiliser le minage d’actifs numériques en bitcoins validé par preuve de travail pour renforcer les résultats économiques des réacteurs. Ce modèle de monétisation permettrait aux centrales de réguler la demande d’énergie en réponse aux besoins des collectivités, offrant ainsi une plus grande souplesse opérationnelle et financière. L’équipe gagnante de la section de Chalk River de NAYGN : Heidi Macleod – Laboratoires Nucléaires Canadiens Ryan Macleod – Laboratoires Nucléaires Canadiens Zac Woods – Université Western Denys Elliot – Laboratoires Nucléaires Canadiens

Numéro sans frais : 1-800-364-6989 Télécopieur : 613-584-8272 communications@cnl.ca www.cnl.ca

CONTACT est une publication du Service des communications des LNC.


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