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Le château de la Majorie à Sion, lieu emblématique du pouvoir valaisan
la plus vieille maison de sion
–le château de la majorie
Au cœur de la vie religieuse et politique durant plusieurs siècles, l’édifice a été endommagé par un incendie en 1788, tout comme une grande partie de la ville de Sion. Aujourd’hui, il abrite le Musée d’art du Valais.
Avec sa taille imposante, sa position stratégique et ses aménagements défensifs telles des meurtrières et une tour semi-circulaire, le château de la Majorie témoigne de la période troublée qu’a été le Moyen-Âge. Pendant plusieurs siècles, cette construction a hébergé les évêques valaisans. L’édifice, dont la première mention dans les archives remonte à 1221, constituait le centre du pouvoir de la région. «Lorsque l’évêque Guichard Tavelli achète la charge de major en 1373, il acquière aussi la tour-forte liée, dite de la
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© Musées cantonaux du Valais, Sion. Michel Martinez, 2005.
Majorie, et s’y installe, raconte Patrick Elsig, historien et directeur du Musée d’histoire du Valais. Il commence ensuite à tenir la plupart de ses réunions dans ce lieu accessible, mais protégé. Comme les prélats détenaient à cette époque à la fois les pouvoirs spirituel et politique en Valais, le château de la Majorie devient le lieu où les décisions importantes se prennent, telles que la participation à une guerre ou la formation d’alliances.» En tant que maître et seigneur du comté du Valais, le cardinal Matthieu Schiner a été par exemple l’un des instigateurs de l’envoi de troupes suisses en Italie, qui a abouti à la bataille de Marignan en 1515. «Le prince-évêque Matthieu Schiner était un véritable homme de guerre. La planification du ralliement des mercenaires suisses a été très probablement effectuée à la Majorie. Cette défaite lui a toutefois coûté une grande partie de sa puissance et de son autorité.» Même lorsque l’Église perd le pouvoir politique au 17e siècle, la Diète, soit l’assemblée de représentants politiques des différentes circonscriptions valaisannes, continue de se réunir à la Majorie. «Toutefois, un incendie dévaste Sion en 1788, rendant inutilisable la résidence de l’évêque, poursuit Patrick Elsig. Le prélat construit alors son nouveau palais à l’ouest de la ville, à l’emplacement des anciens remparts, qui avaient été démolis.» PLUSIEURS PROJETS DE RECONSTRUCTION
La Majorie figure parmi les édifices les plus anciens de Sion. Elle a l’avantage de ne pas avoir été complétement détruite par l’incendie de 1788, contrairement à la plupart des bâtiments de la ville. Un incendie précédent, survenu au début du 16e siècle, avait déclenché un important chantier, sous la supervision de l’évêque Adrien Ier de Riedmatten. «Ces événements ont provoqué de nombreux dégâts au bâtiment principal mais les salles d’apparat de la Majorie ont survécu et peuvent être admirées encore aujourd’hui, avec des stucs du 16e siècle et la grande cheminée de l’évêque.» La destruction partielle de la Majorie a lieu alors que l’évêque François Joseph Melchior Zen Ruffinen était le maître des lieux. «Plusieurs projets de rénovation sont proposés à la fin du 18e siècle, mais aucun d’entre eux n’aboutit, souligne le directeur du musée. Le complexe épiscopal est racheté vers 1840 par l’État du Valais, qui y installe des casernes pour accueillir des troupes de passage.» Depuis 1947, la Majorie accueille le Musée d’art du Valais, qui a ensuite été enrichi par le bâtiment adjacent, le Vidomnat. Avec ses collections axées sur le paysage et l’art contemporain, qui incluent des œuvres de Marina Abramović et d’Oskar Kokoschka, l’ancienne résidence épiscopale est redevenue un centre vivant de la ville de Sion. Aujourd’hui, elle fait rayonner le Valais par le biais de sa culture.
en période de taux bas, doiton amortir plus?
–finance L’amortissement d’un emprunt est la partie du capital qui est remboursée à chaque échéance périodique, par exemple trimestrielle. Les directives émises par la FINMA, respectivement les normes bancaires, obligent les débiteurs de créances hypothécaires à réduire les engagements jusqu’aux deux tiers de la valeur du bien immobilier. Cependant, dans l’absolu, est-ce une bonne idée d’amortir?
Dans le contexte actuel de taux bas, la réponse est oui, car si la facture des intérêts est légère, il est alors possible d’amortir une part plus significative de son prêt afin que l’engagement financier diminue plus rapidement. Cette affirmation est d’autant plus valable dans la situation d’amortissement indirect. Le mécanisme consistant à provisionner de l’épargne sur des contrats de prévoyance de type 3e pilier lié ou libre, permet de disposer de sommes substantielles, souvent garanties, pour réduire le prêt soit à une échéance de taux, soit à l’âge de la retraite. En fait, le principe de l’amortissement prend tout son sens, car en provisionnant plus d’épargne au fil du temps, l’amortissement partiel de la dette n’en sera que plus conséquent et évitera ainsi, en cas de taux plus élevés à l’échéance, d’avoir soudainement une charge d’intérêts plus importante. On rejoint ici une autre définition du verbe amortir: réduire les chocs.
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Un argument supplémentaire en faveur de l’amortissement est conditionné par le manque manifeste de rentabilité des valeurs mobilières depuis plusieurs années. Détenir aujourd’hui un compte épargne qui ne rapporte presque rien en termes de revenus n’est pas judicieux; il devrait être converti soit en investissement direct dans son actif immobilier, soit si la situation le permet, de manière plus pertinente dans des rachats de caisse de pension qui serviront à amortir son prêt de manière indirecte en augmentant la couverture de prévoyance. Le choix d’une telle option a plusieurs avantages: _ Elle autorise de larges déductions fiscales pendant les années de provision, _ La charge soutenable d’intérêts passifs est déductible fiscalement (dans les limites admises), _ Elle permet de profiter du rendement des avoirs de prévoyance, certes en baisse, mais proche des taux d’intérêts hypothécaires et nets d’impôts, _ Elle améliore dans la majorité des cas les rentes de retraites, d’invalidité, de veuve ou veuf ainsi que d’orphelins.
L’amortissement est une affaire d’équilibre entre le coût immédiat de la créance en fonction des taux et de son coût ultérieur. La probabilité que les taux soient plus élevés dans le futur est plus élevée que l’inverse. Il va alors de soi que si le débiteur d’une créance hypothécaire a les moyens d’amortir de manière importante, il a intérêt à choisir l’option de réduire ce prêt à son terme par le biais de contrats de prévoyance 3e pilier ou LPP.
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Luis Franco
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Taux le plus bas négocié la semaine du 11 au 15 octobre