À bout touchant, la nouvelle Cité Léopard est sur le point d’offrir 284 logements au petit territoire
et central de Carouge (GE). Un projet qui n’aura pas été simple mais qui se veut à l’image de la
À bout touchant, la nouvelle Cité Léopard est sur le point d’offrir 284 logements au petit territoire
et central de Carouge (GE). Un projet qui n’aura pas été simple mais qui se veut à l’image de la
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4-9 Actualité
Les brèves immobilières
Zoom sur la Cité Léopard de Carouge
V77, un bel exemple de densification
Valoriser ses bâtiments par le contracting énergie solaire
11-13 Dossier
Investir dans un fonds de placement immobilier
L’immobilier industriel comme opportunité pour les investisseurs
Dominicé Swiss Property Fund: «nous anticipons une croissance dynamique»
14-26 Immobilier
Portrait de la banque Raiffeisen Genève Lac
Le défi des PPE, parent pauvre de l’immobilier
Rénover: le pari d’oser
La chronique de Martina Chyba
Quid de la résiliation de bail pour cause de travaux d’assainissement?
Les mémoires du fondateur de LEM
Les casiers connectés débarquent dans les écoquartiers
La 132e Revue genevoise séduit
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Editeur: immobilier.ch SA
Directeur de la publication: Claude-Alain Paschoud
Rédacteur en chef: Serge Guertchakoff
Rédactrice en chef adjointe: Julie Müller
Directeur artistique: Pierre Broquet
Tirage: 105'000 exemplaires / 20 fois par an Envoi emails: 80'000 exemplaires
Publicité: Sylvie Bernaudon, Donatien Presutti info@immobilier.ch Tél +41 22 307 02 20
Toutes les éditions sont disponibles sur immobilier.ch
Alors qu’il commence gentiment à sortir de terre, le quartier du Rolliet (situé sur la commune de Plan-lesOuates) attire déjà les investisseurs. La première étape du grand projet des Cherpines (58 hectares) prévoit quelque 1000 logements, 14'000 m 2 de commerces et services, 1400 m 2 destinés à des activités sportives et un groupe scolaire de 18 classes. La société Swiss Prime Site Solutions vient de dépenser environ 37 millions de francs pour maîtriser deux parcelles, représentant près de 8000 m 2 .
L’immeuble situé au 60 rue du Rhône à Genève où Dior était avant son installation dans son superbe vaisseau amiral aux pétales de fleurs
devrait prochainement accueillir la maison italienne indépendante Brunello Cucinelli, du nom de son fondateur. Créée en 1978, cette marque est spécialisée dans les produits en cachemire. Bien qu’introduite en 2012 à la bourse de Milan, le fils d’agriculteur qui l’a fondée en possède toujours 50,05%.
Outre l’aboutissement de son chantier de la Cité Léopard à Carouge (284 logements qui viennent remplacer 160 logements ouvriers datant des années 1950), la Suva (la plus grande assurance accidents du pays) vient de se porter acquéreur d’un nouvel immeuble de logements. Il s’agit d’un immeuble situé rue de la Prulay 37 à Meyrin. Ce dernier coche toute les cases : il s’agit d’un investissement supérieur à 20 millions (en l’occurrence ici 26,2 millions de francs) et il se situe à proximité des transports publics (plus précisément à 7 minutes d’un arrêt de tram).
Lors de sa 40e cérémonie, le 15 octobre dernier, l’APGCI (association professionnelle des gérants et courtiers en immeubles de Genève) a célébré la remise des diplômes de ses lauréats en présence de 170 personnes, dont les lauréats eux-mêmes, les enseignants, les commissaires et formateurs d’apprentissage, les membres du comité et des commissions APGCI, ainsi que des professionnels des ressources humaines des régies et partenaires (USPI Genève, OFPC, OFCF, etc.) Les volées 2023-2024 ont par ailleurs été marquées par un excellent taux de réussite dans chaque cursus: Apprentissage immobilier (81% de réussite), IMMOBASE (86% de réussite), IMMOPLUS (65% de réussite) et IMMOTECHNIQUE (96% de réussite). JM
Mi-octobre, le Conseil d’État genevois a adopté le plan localisé de quartier (PLQ) «rue de Bourgogne» situé au Petit-Saconnex. Ce projet, initié par la Ville de Genève, prévoit la transformation d’un secteur composé de villas en un quartier urbain de quinze bâtiments de six étages, offrant environ 480 nouveaux logements répartis autour d'un grand parc. Les rez-de-chaussée donnant sur la rue de Bourgogne seront destinés à des activités diverses afin d'animer et favoriser la vie de quartier. Le nouveau parc public, quant à lui, s'étendra sur environ 1,5 hectare et reprendra la trame des jardins existants pour conserver au maximum la végétation qui s’est développée sur le site. JM
L'office du patrimoine et des sites genevois vient de mettre au jour une importante muraille à côté de la cathédrale SaintPierre. Ce vestige exceptionnel témoigne de l'histoire du palais des évêques de Genève et de ses dépendances du XIIIe au XVIe siècle. C’est lors de travaux de rénovation conduits dans un immeuble non loin de là, en vidant complètement les caves du bâtiment, que les structures formant ses fondations ont pu être dégagées. Cet important mur de fortification en molasse a pu être mis à jour, s'étendant sur près de 10 mètres de longueur, atteignant 2,50 mètres de hauteur et 1,80 mètre d'épaisseur. On ne connaissait jusqu'à présent que trois autres vestiges des fortifications médiévales de la cité pour cette époque-là: la tour de l'Île, la tour Baudet et un tronçon de courtine. JM
Selon le nouvel Indicateur d'attractivité résidentielle du Chief Investment Office (CIO) d’UBS GWM, les centres de taille moyenne dans dix des treize régions analysées de Suisse offrent la plus grande attractivité pour une famille avec deux enfants et avec des ressources financières moyennes. Cela inclut Locarno et Vevey, ainsi que les chefs-lieux Aarau, Coire, Fribourg, Lucerne, Neuchâtel, Sion, Soleure et Saint-Gall. Les deux grands centres de Berne et Lausanne se classent parmi les trois premiers de leurs régions respectives. JM
Communes avec la plus haute attractivité résidentielle à proximité d'un grand centre, par type de commune*
Agglomération Rural** Grand intérieure extérieure centre
Lausanne Morges Puidoux Noville
Pully Bourg-en-Lavaux Le Chenit
Paudex Saint-Prex Port-Valais
Genève Lancy NyonVeyrier RolleOnex Gland -
Sources : OFS, UBS. * Calculé pour le type de ménage moyen. ** Communes de la grande région du marché du travail du grand centre, qui n'appartiennent pas à une agglomération
Le Conseil d'État genevois va augmenter le tarif des émoluments perçus par l’administration pour les demandes d’autorisation de construire déposées à partir du 1er janvier 2025. Il a modifié en ce sens le règlement d'application de la loi sur les constructions et les installations diverses. Ainsi, le traitement d’une autorisation de construire, de démolir ou pour une place de stationnement passera de 50 à 90 francs pour 10 m2 . Concernant les aménagements extérieurs (aménagements routiers, terrains de sport, remblayages, etc.), le tarif passera de 10 à 20 francs pour 10 m2 . Enfin, il sera demandé 45 francs au lieu de 25 francs pour 10 m2 pour la délivrance d’une autorisation faisant suite à une demande préalable de construire ou de démolir. JM
Afin de se positionner comme région vaudoise à part entière, la Vallée de Joux va regrouper sa formation et sa santé au Sentier (VD) pour optimiser la construction sur un seul site de plusieurs nouveaux bâtiments. La commune du Chenit doit ainsi accueillir pour la rentrée scolaire 2028-2029 un nouvel édifice qui contiendra 16 classes supplémentaires. L’école technique de la Valée de Joux (ETVJ) en profitera également pour étoffer son offre de formation avec trois bâtiments flambant neufs qui pourront ouvrir leurs portes en 2028-2029. Enfin, l’EMS Alp’Age a prévu d’augmenter sa capacité d’accueil de 40 à 80 lits par une nouvelle construction dès 2029. JM
Genève
À bout touchant, la nouvelle Cité Léopard est sur le point d’offrir 284 logements au petit territoire dense (2,65 km) et central de Carouge. Un projet qui n’aura pas été simple mais qui se veut à l’image de la construction de demain.
Un jeu de couleurs différencie l’extérieur de la cour intérieure.
Faire rentrer un rectangle dans une forme triangulaire est vraisemblablement impossible... Alors lorsque des projets immobiliers tentent d’ériger des quartiers entiers au sein d’un maillage urbain déjà existant, la tâche s’annonce ardue. Pourtant au début des années 2000, de nombreux promoteurs se sont lancés le défi à Carouge Est (GE). Face à cette pression immobilière sur l’ensemble du secteur et aux formes
d’immeubles projetées ne répondant pas à des logiques foncières cohérentes, le Canton et la Commune ont dû cadrer cet
essor topographique. En 2008, un plan guide a donc été élaboré pour planifier ces développements avec une seule et même idée directrice.
Faire place nette à la Cité Léopard
Depuis, plusieurs pièces du puzzle ont déjà pu s’imbriquer, leurs habitants vivant encore au milieu d’un espace public en chantier permanent. Et ce, d’autant plus
avec la construction de la Cité Léopard, un îlot de logements à l’angle des rues de la Fontenette et des Moraines qui a subi quelques remous. Située dans une zone industrielle et artisanale, anciennement occupée par cinq barres de modestes immeubles bâtis dans les années 1950 pour loger des familles ouvrières, cette frange de nouveau quartier a dû libérer l’espace, et le faire de la bonne manière.
«Le fait est qu’il y avait 160 logements existants sur place qu’il fallait détruire. Or, la gestion des baux qui avaient été signés au fil du temps était réellement précaire, avec des contrats à termes fixes pour des personnes démunies n’ayant aucun moyen de trouver un bail identique ailleurs (en raison du prix aussi bas que l’état du bâtiment ne le laissait paraître). Nous avons mis en place une cellule spéciale pour trouver des solutions non pas juridiques mais humaines afin de reloger les habitants», témoigne François Sautier, directeur de Construction Perret.
Les appartements seront livrés fin 2024. Hélène Maria/Département du territoire
L’autre défi de ce projet, afin de repartir d’une feuille blanche, aura été de présenter la «nouvelle Cité Léopard» à la poignée de résidents qui y vivaient depuis ses débuts, en 1954. «Il y avait des seniors qui s’étaient mariés ici, qui avaient vu leur fils y naître et pour qui ce renouveau était un véritable crève-cœur», ajoute François Sautier. Mais le processus a pu se mettre en marche, usines, menuiseries et imprimeries se muant petit à petit pour laisser place à une nuée de logements.
Le parti pris architectural
Pour cela, la SUVA, propriétaire majoritaire (85%) de cet îlot aux côtés d’un propriétaire privé (5%) et de la Ville de Carouge (10%), a organisé un concours d’architecture en 2010 afin de dessiner les contours de cet ensemble en devenir. Un travail ayant été salué parmi tant d’autres: celui du cabinet Localarchitecture qui a su prendre appui sur le contexte environnant afin de ne pas détonner. «L’idée était de s’inspirer de l’îlot
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Carougeois typique, ouvert au public avec quatre grands passages pour que les promeneurs puissent entrer au centre de cet îlot inspiré du Vieux-Carouge et de ses placettes méditerranéennes, permettant de se rencontrer et de se rafraîchir au milieu de la végétation prévue. Nous avons d’ailleurs choisi de garder au minimum 50% de pleine terre et de placer le parking en souterrain», souligne Livia Esposito de chez Localarchitecture.
Avant de poursuivre: «Nous avons joué sur les contrastes avec des atmosphères différentes que l’on soit à l’extérieur ou à l’intérieur de l’îlot. Il y a des façades principalement minérales où l’on vient casser la rigidité de l’extérieur avec des balcons en ossature bois et une géométrie en mouvement à l’intérieur. On transite ainsi de la sphère du voisinage très urbaine vers une sphère bien plus domestique et conviviale dans la cour intérieure.» Ceci marqué également par un changement de couleur en façade (rouge-brique dehors en référence au passé industriel et vert-familial à l’intérieur, plus naturel) et par le sol pavé qui change lui aussi de teinte, devenant de plus en plus clair lorsque l’on pénètre dans l’enceinte de l’îlot.
De même, le terrain étant en pente, les architectes ont dû s’adapter et ont effacé
284 logements y sont construits
3000 m2 de surfaces commerciales
1 îlot typiquement Carougeois
2008 l’année où le projet a débuté
2010 Concours d’architecture remporté par Localarchitecture
2021 Début du chantier
2024 Livraison des appartements
a été imaginé pour cela, avec un système de cloison mobile qui permettra aux habitants d’utiliser la pièce même lorsque la ludothèque sera fermée. Le café-restaurant, qui aura des horaires étendus, devrait ouvrir le 1er avril pour aider les habitants à vivre cette transition», complète l’architecte Livia Esposito.
l’horizontalité des immeubles pour créer une nouvelle ligne de gabarits qui redessine le visuel en toiture. Un bâtiment qui pourra accueillir 284 appartements et une vraie galerie commerçante aux rez-de-chaussée qui jouera sur la transparence des devantures et des espaces traversants. Enfin, une ludothèque et un café-restaurant pour l’insertion professionnelle sont attendus ces prochains mois. «Un double usage de l’équipement
Mais ce mégaprojet qui devrait être livré fin novembre, ne mettra pas un point final au dessin urbanistique futur de Carouge (qui doublera à terme sa population). Le quartier étant érigé au gré des libérations de terrains, elles-mêmes dépendantes des entreprises pouvant se déplacer ou non, des activités comme celle de la menuiserie jouxtant la Cité Léopard sont encore en cours. Mais le quartier prend forme et inspirera l’autre grand projet d’extension de la ville: Praille-Acacias-Vernets (PAV). Des leçons pouvant être tirées et répétées autours des Vernets ou du secteur de Pictet pour élaborer tous ces quartiers en transition perpétuelle sur un temps long. La construction du futur centre-ville aura donc des fauxairs de Tetris et demandera de la maîtrise. Pas simple!
Julie Müller
Un total de 72 appartements de 3 à 6 pièces répartis en 5 bâtiments aux formes de pétales de fleurs. DR
Le chantier d’une des plus importantes promotions menées par le groupe Swissroc s’est ouvert à Vandoeuvres: V77. Cinq petits bâtiments abritant 72 appartements en PPE vont sortir de terre ainsi qu’une crèche.
C’est sous un magnifique soleil que s’est déroulée la cérémonie officielle de la pose de la première pierre le 11 octobre dernier à Vandoeuvres. Plus d’une cinquantaine de personnes, notamment des familles ayant signé une promesse d’achat pour l’un des 72 appartements, avaient fait le déplacement.
Cette promotion V77, en référence à l’adresse du projet (77 route de Vandoeuvres), est exemplaire à plus d’un titre. D’une part, le permis de construire définitif a été obtenu en moins d’un an, et ce, sans dérogation. D’autre part, ce projet est désormais cité comme exemple d’une densification réussie à la fois par les autorités cantonales et communales. Sur un terrain de 22'170 m2, ce sont 72 logements répartis en cinq bâtiments de trois niveaux (rez + deux étages), inspirés de pétales de fleurs. «Nous avons été séduits par le jardin qui existait et par la beauté exceptionnelle de la nature. Notre objectif a été dès lors de créer une architecture qui dialogue avec le site, le comprend, l’interprète. Maintenant,
à Swissroc de faire pousser ces fleurs», a déclaré Mathias Mayon, architecte du bureau 3BM3, lauréat du concours sur invitation qu’avait organisé le groupe Swissroc.
Soutien des propriétaires
«Ce projet a démarré en 2017. À l’époque, nous n’étions que 15 personnes (ndlr. le groupe comprend aujourd’hui près de 200 salariés). On y a cru. Nous nous sommes battus. Au lieu de brûler les étapes, nous avons exploré une vingtaine de projets. Mais ce qui a fait la différence, c’est la confiance dont nous avons bénéficié de la part de la famille qui détenait ce terrain», a poursuivi Thang Nguyen, cofondateur de Swissroc. En décembre dernier, Swissroc Investment a investi un peu plus de 42,6 millions de francs pour l’acquisition des trois parcelles concernées et le chantier s’est ouvert en début d’année.
Autre spécificité: V77 vise les certifications Minergie A et P et se conforme aux standards de Très Haute Performance Energétique (THPE), grâce notamment à
l’installation d’une pompe à chaleur géothermique, de panneaux solaires thermiques et photovoltaïques.
Après les discours, une capsule temporelle (renfermant une photo de l’équipe pour la cérémonie des 10 ans, la plaquette V77, ainsi que des photos du projet) a été recouverte de béton sous le radier du premier bâtiment par Antonio Moreno, responsable du Service technique de Vandoeuvres et les associés de Swissroc: Cyril de Bavier, Thang Nguyen, Ted Schneider et Xavier Canonica. Avant de passer au traditionnel brunch, des trophées reprenant la forme des cinq bâtiments ont été remis aux acteurs-clés du projet. Relevons qu’à l’heure où nous bouclons, il ne reste plus que 4 lots encore disponibles. Des objets vendus à un prix moyen de 15'000 francs le mètre carré. Chaque appartement (des 3 à 6 pièces) possède soit une terrasse avec un jardin privatif, soit une loggia. L’achèvement du chantier est prévu pour fin 2025
. Serge Guertchakoff
Comment augmenter l’autonomie énergétique tout en diminuant les émissions de CO2?
Comment parvenir dans le même temps à améliorer la valeur d’un bâtiment?
Le Groupe Romande Energie a la solution idéale: le Contracting Énergie Solaire.
Optimiser la consommation d’énergie et les émissions de CO2 est devenu à la fois un impératif écologique et un enjeu de société. Pourtant il n’est pas toujours évident de parvenir à convaincre les propriétaires de bâtiments commerciaux et industriels d’installer des panneaux solaires. Il existe pourtant depuis quelques années une solution idéale: le Contracting Énergie Solaire. Nos explications.
Les obligations de la législation
En matière de consommation énergétique, le secteur de l’immobilier ne peut adopter la stratégie de l’autruche. La réglementation est de plus en plus rigoureuse. L’objectif visé par nos autorités est d’atteindre la neutralité climatique d’ici à 2050.
Chaque propriétaire doit désormais s’assurer que son parc immobilier respecte les normes en vigueur en matière de consommation d’énergie et d’émissions de gaz à effet de serre.
À cela s’ajoute la problématique de la valorisation de ses biens. En effet, le scoring ESG (Environnement, Social et Gouvernance) va de plus en plus impacter la valeur d’un immeuble. Ainsi, au cas où un bâtiment se révèle être une passoire énergétique, sa valeur en cas de revente en souffrira.
Pour les fonds immobiliers, atteindre un bon score ESG et respecter les obligations légales ne sont pas seulement des
impératifs éthiques et réglementaires, mais aussi des leviers-clés pour améliorer leur rentabilité.
L’exemple de Stoneweg Afin de valoriser son parc immobilier, la société genevoise d’investissement immobilier Stoneweg a opté pour le Contracting Énergie Solaire avec Romande Energie. Actuellement, trois sites appartenant à ce groupe sont équipés d’installations solaires en Suisse. Il s’agit des sites de Tolochenaz (VD), de Vuisternens-en-Ogoz (FR) et de Koblenz (AG). À ce jour, plus de 6000 panneaux solaires ont été installés, pour une production annuelle estimée à près de 3 millions de kWh, soit l’équivalent de la consommation de 1’200 ménages.
Dans un contexte global qui voit les prix de l’énergie varier fortement, vos locataires sont de plus en plus sensibles à leur facture énergétique. En leur proposant des solutions qui vont dans le sens de l’autonomie énergétique des bâtiments, les locataires pourront bénéficier d’une énergie à meilleur marché. Dans le cas de Stoneweg, le taux d’autoconsommation des trois bâtiments varie entre 33% et 65%.
Le principe du contracting
Comment fonctionne le Contracting Énergie Solaire? Si vous disposez de surfaces non utilisées (toits, façades, parkings, terrains), vous avez la possibilité de signer un contrat avec le contracteur,
par exemple Romande Energie. Via ce contrat et moyennant un loyer défini dans les termes de l’accord, vous louez ces surfaces au contracteur afin qu’il y installe et y exploite des panneaux solaires photovoltaïques. Aucun investissement n’est nécessaire. Le contracteur prend en charge le financement, la conception, la réalisation et l’exploitation de l’installation.
Enfin, autre aspect non négligeable, l’électricité solaire ainsi produite est vendue en priorité aux consommateurs locaux. Le prix du kWh convenu avec le contracteur est fixe et plus bas que le prix de l’électricité soutirée du réseau électrique. Le prix convenu dans le contrat entre le contracteur et le contractant est fixe et garanti sur une période définie (25 ans, le plus souvent). D’autres formules sont également possibles. À la fin du contrat, l’installation vous revient.
Serge Guertchakoff
Davantage d’informations: Michael Magalhaes
Responsable commercial 0800 233 826 ces@romande-energie.ch Solaire-entreprise.ch
À défaut de posséder suffisamment d’argent pour acheter une maison, un appartement ou une villa, tout citoyen qui le peut aurait intérêt à profiter de la hausse régulière des valeurs de l’immobilier pour détenir quelques parts d’un fonds. Notre dossier.
L’immobilier se porte bien et son attractivité ne baisse pas, bien au contraire. La Foncière vient de se porter acquéreuse d’un nouvel immeuble locatif à Lancy (chemin des Semailles 51 pour 17 millions de francs), Solutions & Funds à Morges (Solufonds qui va bientôt diriger également la SICAV Edmond de Rothschild) a quant à elle mis la main sur les bâtiments rue Liotard 3 à Genève (pour plus de 34 millions) et rue des Bossons 22 à Onex (pour près de 17 millions).
Succès des levées de fonds
Ce n’est pas pour rien que la quasi-totalité des principaux fonds de placements actifs en Suisse romande ont procédé à des augmentations de capital, avec succès, ces derniers mois. Ceux-ci augmentent la fortune nette gérée en finalisant de nouvelles opérations immobilières. En voici trois exemples récents.
Tout d’abord, l'opération d'augmentation de capital de Bonhôte-Immobilier SICAV qui s'est déroulée avec succès, dépassant l'objectif fixé de 93 millions de francs. La levée de capitaux s'est clôturée le 20 septembre 2024 par un montant total de près de 95 millions. Bonhôte-Immobilier va ainsi pouvoir financer son vaste projet de construction de Beauregard-Dessus à Neuchâtel, soit quatre immeubles qui accueilleront 163 logements.
Second exemple: le Dominicé Swiss Property Fund qui, après avoir levé 75 mil-
Investir dans un fonds immobilier peut s'avérer très bénéfique. istock
lions de francs cette année, est en train de procéder à une nouvelle augmentation de capital d’environ 57 millions pour ensuite finaliser deux importantes acquisitions (lire dans le dossier).
Troisième exemple: l’augmentation de capital du fonds Solvalor 61 a connu une pleine réussite auprès des investisseurs. La totalité des nouvelles parts mises sur le marché ont été souscrites et représentent un apport d’environ 170 millions de francs pour le fonds.
Credit Suisse Asset Management avait publié juste avant l’été un récapitulatif des principaux chiffres-clés des fonds immobiliers suisses. Ce document revient sur
les agios et disagios des fonds, dont la moyenne des fonds cotés s’élève à 19,5%.
Comme le rappelait Immoday, dans le jargon des placements immobiliers, l’agio tient une place de choix. Si son concept est assez simple – dans les fonds immobiliers côtés, l’agio correspond à la différence entre le cours de Bourse et la valeur nette d’inventaire (valeur des immeubles nette des dettes) d’un titre – les causes de ses évolutions, parfois marquées, sont moins évidentes.
Ainsi, à en croire cette étude, c’est Streetbox Real Estate Fund (géré par Procimmo) qui présentait alors le meilleur agio (plus de 40%), tandis qu’Helvetica Swiss Commercial était à l’autre extrémité avec près de -27%.
L’étude compare également le rendement sur distribution des fonds immobiliers suisses en comparaison avec les emprunts de la Confédération à 10 ans: le verdict reste le même. Il reste toujours plus intéressant d’acheter des parts de fonds que des obligations, ceci selon les statistiques recensées depuis 1995 en tout cas. Il y a même eu un différentiel de 3% environ en faveur des fonds immobiliers entre 2015 et 2021. Actuellement, le rendement moyen des fonds tourne autour des 2,5% alors que les obligations à 10 ans de la Confédération sont désormais autour des 0,5%. Bref, cette classe d’actifs n’est pas près de voir son attractivité baisser significativement.
Serge Guertchakoff
Le marché immobilier suisse se transforme, et l’immobilier industriel émerge comme une classe d’actifs attractive, avec des rendements élevés et un potentiel de diversification.
Depuis la fin des taux d’intérêt négatifs, l’immobilier industriel suisse affiche des performances remarquables. Avec un rendement cash-flow moyen de 5,5% entre 2008 et 2023, il surpasse les actifs résidentiels (3,6%) et bureaux (4%), devenant une option prisée pour les investisseurs.
Cette performance s’explique par les caractéristiques du secteur. Contrairement au résidentiel, l’immobilier industriel comprend des actifs variés: entrepôts, centres logistiques, usines, souvent loués à long terme avec des contrats dépassant 10 ans, offrant une visibilité sur les cash-flows.
Les loyers y sont stables et la solidité des entreprises industrielles suisses limite les pertes sur loyer. La volatilité des rendements est inférieure à 1% entre 2008 et 2022, un avantage pour ceux cherchant
à diversifier tout en limitant les risques. Moins sensible aux cycles économiques, l’immobilier industriel suisse est attractif dans un marché incertain.
Bien que la Suisse possède une industrie solide, ce secteur reste sous-investi, ne représentant que 4% de la valeur des fonds immobiliers suisses, offrant des opportunités.
Le taux de vacance des surfaces industrielles est en baisse. En 2020, il atteignait 8%, mais il est tombé à 6% en 2023. La demande pour des infrastructures modernes dans des secteurs comme la logistique, la mécanique de précision, l’électronique ou l’horlogerie continue de croître.
Les rendements cash-flow des actifs industriels suisses, stables et compétitifs, attirent aussi les investisseurs internatio-
naux. En comparaison avec ses voisins européens, le marché immobilier industriel est bon marché en Suisse avec une forte prime de rendement par rapport aux actifs résidentiels ou de bureau.
Ajouter des actifs industriels à un portefeuille immobilier améliore le rapport risque/rendement et accroît la diversification. Porter la part des actifs industriels à 15% dans un portefeuille réduit la volatilité et améliore les performances.
Cependant, investir dans l’immobilier industriel nécessite une expertise spécifique. Ces actifs sont plus complexes à évaluer que les bureaux ou résidences. Il est crucial d’anticiper les coûts d’entretien ou de transformation, surtout en cas de départ d’un locataire.
Certains risques, comme la pollution des sols ou les normes de sécurité, doivent être pris en compte. L’appui de professionnels spécialisés est essentiel pour une gestion efficace.
En conclusion, l’immobilier industriel suisse offre une opportunité d’investissement unique. Ce secteur, encore sous-investi, présente un potentiel diversifiant. Avec la demande croissante et la rareté des nouveaux développements, l’immobilier industriel devrait gagner en attractivité.
Hugo Debreczeny, Portfolio Manager, Realstone SA
Avenue d'Ouchy 6 1006 Lausanne 058 262 00 00 www.realstone.ch
Alors que le Dominicé Swiss Property Fund est en pleine période de levée de fonds, nous avons discuté avec Diego Reyes, Senior Fund Manager.
Diego Reyes, Senior Fund Manager. DR
Qu'est-ce qui distingue le Dominicé Swiss Property Fund (DSPF) comme le fonds immobilier coté en Suisse le plus performant sur trois ans?
La surperformance du Dominicé Swiss Property Fund (DSPF) repose sur plusieurs facteurs clés. En 2021, nous avons renforcé notre équipe avec des experts en titrisation, asset management, finance et construction, apportant ainsi une approche institutionnelle de haut niveau. Ce renforcement s’est traduit par une performance cumulée de plus de 15% sur trois ans, surpassant pour cette même période un indice de référence, tel que le SIX Real Estate Funds Broad Index (SWIIT) de 21%. Un autre atout essentiel est la transparence de notre stratégie et l’éthique qui guide notre gestion. Nous tenons à instaurer une relation de confiance avec nos investisseurs, qui nous accompagnent depuis plus de dix ans, privés ou institutionnels. Cette stabilité, combinée à une gouvernance responsable, a largement contribué à notre position de leader parmi les fonds immobiliers cotés en Suisse.
Quel est le potentiel de réserve locative actuel de votre portefeuille?
Le potentiel de réserve locative de notre portefeuille est un critère essentiel dans la
sélection des immeubles. Les estimations du marché l’évaluent à environ 15 %, mais notre gestion active nous permet de l'estimer à 25 %. Cette différence s’explique par notre connaissance approfondie des actifs et notre approche proactive pour optimiser les performances locatives. Nous ajustons les loyers de manière réaliste, en nous concentrant sur l'amélioration de la qualité des logements pour augmenter la rentabilité à long terme.
Quels investissements projetez-vous pour 2024-2025 dans l'immobilier résidentiel?
Pour les prochaines années, nous prévoyons d'investir environ CHF 50 millions dans des centres urbains de Suisse romande à fort potentiel, tels que Lausanne, Genève et Fribourg. Ces zones offrent un environnement économique solide et une demande locative soutenue. En augmentant la taille moyenne de nos actifs à CHF 13 millions, nous optimisons la gestion de notre portefeuille et maximisons notre rendement. Nous poursuivons également notre engagement à améliorer l'efficacité énergétique de nos biens pour répondre aux attentes des locataires et des régulateurs.
Une nouvelle augmentation de capital est prévue. Le marché propose-t-il des opportunités intéressantes?
Le marché immobilier suisse offre des opportunités intéressantes, surtout avec la baisse attendue des taux d'intérêt de la BNS et le retour des investisseurs institutionnels. Après avoir levé CHF 75 millions et réalisé un swap de CHF 13 millions plus tôt cette année, nous sommes en période de souscription pour une nouvelle augmentation de capital d’environ CHF 57 millions afin de saisir des opportunités dans des villes stratégiques. Nous avons sécurisé deux acquisitions importantes, ce qui témoigne de notre capacité à anticiper les mouvements du marché tout en maintenant une approche prudente.
Quelle transformation vous rend le plus fier?
Je suis particulièrement fier de la transformation stratégique du DSPF depuis 2021. Nous avons repositionné le fonds en mettant un accent sur la transparence, l’éthique et l’excellence opérationnelle. Notre engagement en faveur de la rénovation énergétique contribue à la réduction des émissions de CO2 et améliore la qualité de vie de nos locataires, tout en augmentant la valeur des actifs. Le projet de surélévation et de rénovation énergétique à Lausanne et à Vevey illustre notre capacité à créer de la valeur tout en implémentant des mesures de durabilité.
Serge Guertchakoff
Née à la suite de la fusion des Banques Raiffeisen
Genève Rive Gauche et Versoix, la Banque Raiffeisen
Genève Lac est devenue l’une des plus grandes Raiffeisen du pays avec 110 collaborateurs et une taille de bilan de près de 4 milliards de francs. Elle a notamment adapté sa structure en réponse à la forte croissance de ses affaires avec les entreprises en créant un nouveau département entièrement dédié aux entreprises genevoises et professionnels de l’immobilier.
L’année 2024 restera historique pour la Banque Raiffeisen Genève Lac. En effet, c’est au printemps que la banque a vu le jour suite à la fusion réussie des Banques Raiffeisen Genève Rive Gauche et Banque Raiffeisen Versoix, devenant l’une des plus grandes Raiffeisen du pays avec 110 collaborateurs et une taille de bilan de près de 4 milliards de francs. Grâce à sa structure coopérative, l’établissement garantit une solidité et une stabilité financières à ses clients et surtout un centre de décision local. Parallèlement à cette fusion, la Banque a mis en œuvre une stratégie de rénovation et d’élargissement de son réseau d’agences à Genève, notamment avec l’ouverture de son dixième site au cœur du nouveau pôle urbain de Lancy-Pont Rouge. Marquant un ancrage local dans le secteur en plein essor de la Praille-Acacias-Vernets (PAV), ces nouveaux locaux
accueillent, outre une agence bancaire au rez-de-chaussée, la Direction générale ainsi qu’un centre de compétences dédié aux clients entreprises et aux professionnels de l’immobilier.
Nouveau département «clientèle entreprises et professionnels de l’immobilier»
Dès son arrivée, Fabien Rei a voulu renforcer la contribution de la banque à l’essor du tissu économique local: «En tant que banque de proximité, nous voulions nous tenir davantage aux côtés des PME et des professionnels de l’immobilier pour les accompagner dans la réalisation de leurs projets et représenter une alternative crédible aux autres banques actives sur ce marché», souligne Fabien Rei.
Ainsi, dès 2019, la Banque dynamise ses activités avec la clientèle entreprises en engageant Laima Etemadi, une cadre
Ces étapes-clés marquent le point d’orgue d’un processus de développement débuté il y a 8 ans par le président de la direction générale, Fabien Rei. Cette croissance dynamique est notamment liée au lancement, en 2019, d’une stratégie d’expansion des services pour la clientèle commerciale.
expérimentée de Credit Suisse, qui crée le nouveau département clientèle Entreprises et Professionnels de l’immobilier. Aujourd’hui, elle a rejoint la direction générale de la Banque et dirige une équipe de douze collaborateurs, répartis en deux services spécialisés. Le premier se consacre aux PME et le second aux professionnels de l’immobilier.
Des interlocuteurs de référence pour les professionnels de l’immobilier
La Banque Raiffeisen Genève Lac a connu une croissance rapide dans le domaine
des financements des professionnels de l’immobilier. Il était primordial de créer un service distinct regroupant notamment les promoteurs et développeurs, les entreprises de la construction, les régies immobilières, les entreprises générales, les sociétés coopératives d’habitation, les fonds de placements immobiliers et les investisseurs privés.
Pour faire face aux spécificités de chacun et à la complexification des processus d’investissement immobilier, une expertise pointue était nécessaire. «Nous devions recruter des profils de référence sur le marché genevois car cela crédibilise notre stratégie et constitue un atout de compétitivité», explique Laima Etemadi.
C’est ainsi que Mario Castello, a rejoint la Banque en 2021 en tant que responsable des professionnels de l’immobilier. Fort d’une longue expérience et de connaissances approfondies dans le financement des entreprises, il dirige aujourd’hui une équipe de six personnes dont deux conseillers seniors qui proviennent de grandes banques. Ludovic Schwab, expert en financement, et Alexandre Cartier, diplômé de l’Institut d’Etudes Immobilières. Ensemble, ils traitent déjà plus de 200 millions de francs de volume de crédits par an.
L’équipe positionne d’ores et déjà la Banque comme l’un des trois acteurs clés du marché genevois, aux côtés d’UBS et de la BCGE. «Nous souhaitons offrir un accompagnement de qualité à tous les acteurs faisant partie de la chaîne de l’acte de construire et nous sommes en capacité, tant en termes de bilan que de compétences internes, de les suivre sur tout type d’opération », résume Mario Castello. Et son collègue Ludovic Schwab de poursuivre: «Notre force: une proximité, une flexibilité et une agilité qui nous permettent de placer la satisfaction de nos clients au
cœur de nos actions. Les professionnels de l’immobilier souhaitent échanger avec un conseiller qu’ils connaissent et qui les accompagne sur chaque projet. Nous souhaitons construire des relations durables et être le partenaire de confiance de nos clients».
Enfin, Alexandre Cartier ajoute: «Nous avons la chance d’être le 2e groupe bancaire suisse et - grâce à notre organisation coopérative - de fonctionner comme une PME bancaire au niveau local. Nous disposons de circuits de décision courts et rapides, c’est un réel avantage, notamment pour les professionnels de l’immobilier».
En l’espace de cinq ans, la Banque Raiffeisen Genève Lac est devenue un acteur de référence à Genève. Elle s’engage pour le développement de sa région, soutient l’économie genevoise, l’entrepreneuriat et finance des projets immobiliers d’envergure à Genève.
Serge Guertchakoff
2e plus importante Banque Raiffeisen du pays avec un total de bilan de près de 4 milliards; 27’600 sociétaires, qui sont copropriétaires de leur Banque; 53’000 client(e)s, dont 3500 entreprises (indépendants, PME, professionnels de l’immobilier); 110 collaboratrices et collaborateurs; 10 agences à Carouge, Chêne-Bourg, Collonge-Bellerive, Mont-Blanc, Rive, Florissant, Lancy-Pont Rouge (également centre administratif), Plan-les-Ouates, Veyrier et Versoix 3, c’est le nombre de Banques Raiffeisen à Genève avec la Banque Région Genève Rhône et la Banque Raiffeisen Villes et Vignobles genevois.
Propriété
Gérer une copropriété n’a rien d’un jeu d’enfant. Bien au contraire, ce calvaire vécu quotidiennement par les administrateurs PPE et les copropriétaires eux-mêmes a donné l’idée à Nathalie Berli de créer la solution iGère.
L’achat d’une propriété par étage (PPE) est déjà une épreuve en soi qui demande patience, finances et parfois même un peu de chance... Alors lorsque l’on s’installe et que l’on démarre une nouvelle vie, nulle envie de s’arracher les cheveux davantage avec des assemblées générales, des comités de gestion et encore de l’administratif. Et pourtant, Nathalie Berli n’a pas pu y échapper. «Après avoir travaillé quinze ans chez Firmenich à gérer un portefeuille de produits et avoir entamé mon congé maternité, j’ai souhaité prendre une pause. Cela coïncidait avec
l’achat de notre appartement à Champel (GE). C’est là que j’ai découvert le monde nébuleux de la PPE», témoigne la jeune femme.
Un manque d’information
«On vous propose directement à votre entrée d’intégrer le fameux comité de gestion, celui qui prendra des décisions pour l’ensemble de la PPE. On vous fait confiance alors difficile de refuser et puis vous vous intéressez à votre investissement», ajoute-t-elle. Alors même si vous n’y connaissez rien, que vous ne savez
pas combien de temps cela vous prendra et quelles seront vos responsabilités, vous plongez dedans la tête la première. Ascenseur en panne, suivi des chantiers, discussions avec la concierge ou encore rencontre avec l’administrateur PPE de la régie... Constamment sur place, Nathalie Berli vit la PPE de l’intérieur et comprend vite ce qui cloche.
Tout d’abord, selon elle, il y a un gros problème de communication. «Par exemple, le copropriétaire qui travaille toute la journée ne se rend pas compte des pannes d’ascenseur quotidiennes donc il ne conçoit pas forcément l’enveloppe de 150’000 francs qui est demandée en assemblée pour réparer l’appareillage (l’information n’étant pas diffusée au fur et à mesure)». À cela s’ajoutent les échanges avec l’administrateur PPE qui ne sont pas toujours évidents puisque majoritairement par mail ou téléphone et souvent amputés par le taux de turnover conséquent dans la branche. Des démissions en cascade que l’on observe dans ce métier qui se veut difficile, voire ingrat.
Des PPE qui ne rapportent pas
En effet, tandis que le service de gérance locative gérera un seul propriétaire d’immeuble qui aura, dans la plupart des cas, une logique de rendement, l’administrateur de PPE sera confronté pour sa part à plusieurs copropriétaires aux profils divers, qui ont des buts bien distincts (transmettre un habitat durable à leurs descendants, vouloir de la sécurité pour
L’outil permet d’optimiser la gestion de PPE. iGère
leur famille, du calme pour la retraite...).
«Chaque acquéreur aura sa propre motivation et de tout cela il faudra en sortir un consensus pour avancer tous dans le même sens. Or, parfois ce rôle de médiateur devient chronophage», décrit Nathalie Berli. Le service PPE s’avère alors bien souvent peu rentable pour les régies.
La Genevoise commente: «les processus ne sont pas optimisés, les copropriétaires vous dérangent à tout va et le service PPE devient une épine dans le pied des régies qui peinent à recruter et à voir l’intérêt de ce service contrairement au courtage qui génère de l’argent. Résultat: tant les administrateurs PPE que les copropriétaires se portent un désamour réciproque et, par-dessus le marché, les régies hésitent à se délester de ce type d’offre, ce qui rend l’environnement de gestion des PPE très malsain.»
iGère optimise la collaboration
Face à ce constat désolant mais qui ne date pourtant pas d’hier, Nathalie Berli a cherché la solution et créé il y a deux ans iGère. Elle développe une application
devenir
web qui propose une double interface, utile à la fois pour les copropriétaires et les administrateurs PPE afin de retrouver un fonctionnement et des interactions fluides. Concrètement, du côté de la régie, l’outil permet de traiter toutes les tâches habituelles de l’administrateur PPE. Autrement dit, de communiquer avec les copropriétaires sous forme de chat organisé en conversation (chacune ayant un sujet, ce qui permet d’avoir une trace écrite, de retrouver facilement les problématiques abordées et de canaliser les échanges qui peuvent être 24h/24 et 7j/7 car en ligne), de transmettre les do-
cuments et les factures, de conserver les informations sur l’immeuble concerné, d’organiser les assemblées générales, de préparer les convocations, de calculer automatiquement les votes, etc.
Véritable plateforme holistique de services, iGère donne aussi enfin la possibilité aux copropriétaires de suivre en temps réel tout ce qu’il se passe dans la PPE. En pleine phase d’implantation dans les régies, peu à peu Nathalie Berli espère ainsi faire bouger les choses. «En tout cas le marché a déjà réagi car, depuis que nous nous sommes lancés, les gros acteurs de la gestion de PPE essaient justement de proposer des fonctionnalités de ce type peu à peu», souligne l’entrepreneure. Si la startup n’en est qu’à ses débuts, elle répond en tout cas à un besoin et se veut prometteuse. Des nouveautés sont attendues sur iGère qui fait sans cesse évoluer sa solution pour accompagner la demande. De beaux présages pour cette idée venue du terrain qui a déjà remporté le prix de l’innovation RENT suisse 2024. À suivre, de près.
Julie Müller
Surcoût financier, temporalité rallongée, contraintes techniques et historiques...
La régie genevoise Pilet & Renaud a décidé d’aller de l’avant malgré ces nombreux freins pour rendre un de ses vieux immeubles exemplaire au niveau énergétique.
Telle une épée de Damoclès qui campe au-dessus du parc immobilier genevois, la nouvelle loi sur l’énergie attend les propriétaires au tournant. Avec l’objectif de doubler son taux de rénovation d’ici 2030, le canton espère ainsi mettre aux normes 80% de ses bâtiments. Et ce, bien qu’une bonne partie d’entre eux soit répertoriée au Service des monuments et des sites (SMS), limitant drastiquement le champ des possibles lors de travaux...
Des contraintes qui effraient plus d’un chef de projet habituellement mais pas le service «Rénovation durable» de la régie genevoise Pilet & Renaud qui, devant l’ampleur des efforts à fournir pour assainir énergétiquement un de ses immeubles rue du Vuache a choisi de faire front. Mieux encore: de pousser le curseur encore plus loin en visant la labellisation HPE (haute performance énergétique).
Un pas après l’autre
Un sacré défi à relever pour l’équipe car «il y a un peu plus de deux ans, nous avons demandé une autorisation préalable pour cet immeuble et, comme prévu, tous les voyants étaient au rouge mais nous n’avons pas voulu baisser les bras pour autant. Nous avons travaillé quelques éléments avant de redéposer une demande d’autorisation et, ce coupci, l’Office des autorisations de construire a trouvé notre démarche intéressante»,
La rénovation de la toiture avec notamment l’installation de quatre pompes à chaleur. DR
témoigne Bruno Frisa, architecte chez Pilet & Renaud. Pour une fois qu’un immeuble du centre-ville à caractère patrimonial prenait le soin d’entamer une rénovation totale, le projet a dès lors été validé «sous contrôle du SMS».
Les choses sérieuses ont donc pu commencer pour cet immeuble des années 30, comptant sept étages et près de 30 appartements, conçu à l’époque par un certain Julien Flegenheimer. «Il n’était pas concevable d’appliquer des solutions toutes faites avec ce bâti. Il a fallu effectuer un travail plus fin et trouver des alterna-
tives propres à chaque intervention pour viser la labellisation HPE», souligne Alain Boccato, ingénieur thermicien chez Planair, partie-prenante du projet. À l’image de l’isolation des façades qui a imposé un traitement différencié selon que l’on se trouvait du côté rue ou du côté cour. Le crépi traditionnel étant adapté pour l’un et l’aérogel pour l’autre.
«Avec la couche d’isolant de 22 centimètres, nous avons également dû recréer la façade à l’extérieur pour que le visuel des corniches et les détails des bords de fenêtres ne changent pas», décrit l’ar-
poids et l’encombrement du toit à gérer», ajoute Alain Boccato. Un système décarboné pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire qui s’est vu renforcé ensuite par la pose de panneaux thermiques et photovoltaïques bifaciaux. Autre point non négligeable et pourtant souvent oublié lors de rénovations: la ventilation, hygroréglable en l’occurrence, a été retenue pour que la température et la qualité de l’air s’ajustent en fonction du nombre de personnes présentes ou de l’humidité qu’elles dégagent.
chitecte Bruno Frisa. Une minutie et une adaptabilité nécessaires que l’on retrouve jusque sur la toiture qu’il a fallu globalement repenser. Notamment pour y installer quatre pompes à chaleur en cascade (afin de remplacer une chaudière à gaz de 120 kWh). «À nouveau, cette étape a été complexe car il y avait l’acoustique, le
Commencer par ouvrir la voie
Un travail de longue haleine qui se poursuivra jusqu’en septembre 2025, date prévue de fin du chantier. «Nous sommes à bout touchant dans le processus et la semaine dernière, le SMS nous annonçait que notre projet servirait de référence en cas de travaux similaires. C’est une belle reconnaissance qui sera couplée à la labellisation future et à notre indice de dépense de chaleur qui va être divisé par deux», affirme Bru-
no Frisa. Deux ans de recherche et un nombre incalculable de changements de plans plus tard... la rénovation exemplaire de cet immeuble est finalement sur de bons rails et risque d’en inspirer bien d’autres. Les freins qui poussaient à l’inaction étant levés petit à petit.
«Par exemple, je suis architecte depuis près de 40 ans et, de mon temps, nous étions le chef d’orchestre d’un projet, celui qui savait tout et commandait tout le monde. Aujourd’hui, c’est terminé. Nous sommes un maillon de la chaîne (tout comme l’ingénieur thermicien) et nous devons trouver des solutions ensemble», poursuit Bruno Frisa. À cela s’ajoutent les subventions qui ont doublé et les innovations émergentes, ne donnant plus vraiment d’excuses aux acteurs pour hésiter. À travers ce cas pratique, Pilet & Renaud peut se targuer de donner de l’élan à ses confrères, ou du moins de donner quelques pistes à reproduire, et compte bel et bien continuer elle-même sur sa lancée. Prochain défi à l’agenda: revêtir un de ses biens d’une façade photovoltaïque.
Julie Müller
Pour en savoir plus, veuillez contacter renovation@pilet-renaud.ch
par Martina Chyba, journaliste à la RTS
Vous connaissez la question «qu’est-ce qu’on mange?» que vous entendez tous les jours. Mais la question «dans quoi est-ce qu’on mange?» est tout aussi intéressante.
Oui, nous ne sommes pas des animaux... encore que, c’est une vaste question. Mais disons que nous sommes des humains et que nous ne mangeons plus notre nourriture à même le sol depuis un certain temps. Nous avons appris à utiliser des outils pour cela, et nous avons mis en place des rituels comme s’asseoir ensemble pour partager le repas, remplir les assiettes et attendre que tout le monde soit servi pour commencer, boire dans des verres et pas à la bouteille ou au robinet, ne pas la prendre la cuisse de poulet dans la main, enfin vous voyez, quoi. Même si j’écris cela en terminant un yaourt devant mon ordinateur et en léchant le couvercle.
Nos logements sont donc munis de ce que l’on appelle une cuisine, et dans cette cuisine se trouvent des armoires et dans ces armoires se trouve ce que l’on appelle de la vaisselle. Alors, il y a deux écoles. L’école utilitaire, celle de ma petite sœur adorée par exemple, qui vit aux USA, et pour qui la nourriture est juste du carburant que l’on met dans le corps, donc pourquoi en faire un tralala,
pas besoin de table ni de tellement de récipients, on mange à même la boîte sur un coin de bar et la vie est belle sans trop de vaisselle (ça rime en plus !). Et il y a l’école hédoniste qui part du principe que la table est le lieu où tout se passe, il faut que ce soit convivial et beau et bio et qu’on y passe la moitié de sa life. Un peu moi mais pas complètement non plus, car je ne supporte pas les journées entières à manger, vous savez quand on finit avec les pousse-cafés vers 17 heures et qu’on enchaîne avec l’apéro.
Bien choisir sa vaisselle
Il y a aussi une lutte esthétique. Estce que j’achète un truc joli mais que je sais assez peu pratique? Ou est-ce que je prends ce lot de verres à 1 franc chez Ikea, sachant que tout le monde a les mêmes? Est-ce que je chine pendant des heures pour trouver des assiettes vintage à fleurs et un plat en forme d’oiseau qui ne rentre ni dans mon armoire ni dans mon lave-vaisselle? Ou est-ce que je prends cette série d’assiettes chez Casa et si ça se casse on s’en fout? Ahhh vaste débat. Perso je peux être assez intégriste
du beau. J’ai trouvé le service à thé de grand-mère de mes rêves au Centre Social Protestant et quand je suis arrivée à la maison une tasse était cassée... j’en ai pleuré, pour dire. J’ai acheté des verres à vin, noirs et opaques, magnifiques. Mais tout le monde les déteste. Les gens ne voient pas ce qu’ils boivent, paraît-il. J’essaie d’expliquer que quand c’est du rouge on sait que c’est du rouge et quand c’est du blanc on sait que c’est du blanc, il n’y a pas besoin de voir le liquide, eh bien non ! Ça les dérange au plus haut point.
J’ai des couverts dorés et argentés avec des sets dorés et argentés aussi, et si on ne les assortit pas, c’est un problème. J’ai eu des assiettes carrées et triangulaires (tellement cool) incasables dans le panier de la machine. Là je viens d’acheter des verres à eau romantiques avec des petites boules de verre qui forment des motifs parce que je n’en pouvais plus des verres bistrot que tout le monde a, mais évidemment pour la bière de mon mec, c’est un peu bizarre. Monsieur a d’ailleurs un sens de l’esthétique radicalement dif-
férent. La joliesse du verre, il s’en tape un peu tant qu’il y a du vin dedans. La table basse pourrait être un cageot de la Coop. Par contre, les couteaux c’est super important, il faut qu’ils soient comme ci, comme ça, alors que moi je m’en tamponne comme de ma première dînette.
Un sujet sensible
Oui, la vaisselle peut être un déclencheur de thérapie conjugale. D’ailleurs, dans l’imaginaire collectif, la scène de ménage est bien associée à de la vaisselle cassée,
non? Il paraît que 71% des couples se sont déjà disputés sur la manière de ranger les ustensiles dans le lave-vaisselle et 42 % auraient même pensé à rompre à cause de ça ! C’est vrai que quand je vois mon amoureux nettoyer les assiettes avant de les mettre à laver dans la machine, je respire un moment en pleine conscience pour ne rien dire. Oui je sais, sous nos latitudes on a de vrais soucis... pffff c’est vrai, allez on a de la chance d’avoir de l’eau et de la nourriture, alors buvons un verre (noir et opaque) et pas de quoi en faire tout un plat.
«Perso je peux être assez intégriste du beau». DR
Ménage, repassage, aide aux personnes âgées, garde d’enfants, cuisinier et maître d’hôtel extra
par Géraldine Schmidt, avocate
Je suis propriétaire d’un immeuble comprenant plusieurs appartements loués à des locataires. Je projette d’entreprendre des rénovations conséquentes dans les appartements car bon nombre d’installations sont vétustes. Puis-je résilier le bail de mes locataires en raison de ce projet?
Valentine S, Satigny
Lorsqu’on entend donner un congé en raison d’un projet de rénovation tel que le vôtre, l’on parle de congé-rénovation.
Une telle résiliation est annulable uniquement si elle contrevient aux règles de la bonne foi. C’est au locataire de le prouver en démontrant que la résiliation ne répond à aucun intérêt objectif, sérieux et digne de protection par exemple.
Dans de nombreux arrêts, les juridictions ont considéré que la résiliation du bail en vue de vastes travaux d’assainissement de l’objet loué ne contrevient pas aux règles de la bonne foi. Il en va ainsi même si le locataire se dit prêt à rester dans l’appartement durant les travaux et à s’accommoder des inconvénients qui en résultent car selon le Tribunal fédéral sa présence entrainera en règle générale des complications, des coûts supplémentaires ou une prolongation de la durée des travaux.
Selon la jurisprudence, une résiliation fondée sur une rénovation est contestable uniquement s’il apparaît que la présence du locataire ne compliquerait pas les travaux ou seulement de manière insignifiante, par exemple en cas de réfection des peintures ou en cas de travaux extérieurs tel qu’une rénovation de façade ou un agrandissement de balcon.
Il s’agit ainsi de déterminer dans quelle mesure la réalisation des travaux envisagés dans l’objet loué serait compliquée ou retardée par la présence du locataire dans les lieux.
Selon la jurisprudence, l’élément déterminant pour exclure le caractère abusif du congé réside dans les retards ou les complications qu’entraînerait la présence du locataire durant les travaux. Si de tels retards ou complications ne sont pas à craindre, la réalisation des travaux ne justifie en principe pas le congé.
En outre, le Tribunal fédéral a eu l’occasion de préciser que le congé est abusif si le projet du bailleur d’entreprendre des rénovations ne présente pas de réalité tangible ou s’il n’est pas possible d’apprécier l’importance des travaux envisagés, notamment l’entrave provoquée par ceuxci sur l’utilisation à venir des locaux loués. Le congé doit également être annulé en raison de son caractère abusif si le projet de construction ou de transformation est objectivement impossible, notamment s’il est certain qu’il se heurtera à un refus d’autorisation de la part des autorités administratives compétentes.
Un projet détaillé
Il vous appartiendra ainsi de rendre vraisemblable la nécessité d’entreprendre les travaux invoqués et votre volonté réelle de les effectuer. Même si vous n’avez pas encore obtenu les autorisations nécessaires, vous devrez avoir un
projet précis et détaillé des travaux envisagés. De vagues intentions ne sont pas suffisantes.
Pour tout complément d’information, CGI Conseils est à votre disposition le matin de 8h30 à 11h30 au tél. 022 715 02 10 ou sur rendez-vous.
Il est primordial de déterminer dans quelle mesure la réalisation des travaux envisagés dans l’objet loué serait compliquée par la présence du locataire dans les lieux.
Géraldine Schmidt et Elena Boluda sont toutes deux titulaires du brevet d’avocat et spécialisées en droit immobilier (droit du bail, de la construction, droit foncier et droit de la PPE). Elles vous reçoivent sur rendez-vous pour des conseils personnalisés dans les bureaux de CGI Conseils. Elles sont en mesure de vous conseiller, de vous assister et de vous représenter devant les juridictions en matière administrative (construction, LDTR, etc.) et en matière de baux et loyers.
Genève
Avec ce récit autobiographique, Jean-Pierre Etter raconte son expérience d’un jeune homme issu d’un milieu modeste qui parviendra à fonder une société industrielle qui cartonne toujours à la bourse suisse.
«On me pardonnera, car au soir de ma vie, j’aurai un malin plaisir à partager mon vécu avec une jeune génération pour montrer que l’enfant à sa naissance n’avait et n’aura pas besoin d’une cuillère en argent pour réussir sa vie», écrit Jean-Pierre Etter, né en février 1935. Victime d’un accident de travail dans la petite usine de Jean Erismann (qui fabrique des bonbons à Carouge), son père devra rester hospitalisé jusqu’à sa mort en 1942. La mère de JeanPierre Etter se retrouve avec trois enfants en bas âge et doit trimer 48 heures par semaine dans une petite usine de tournage. La famille habite le quartier populaire du Bachet, au Grand-Lancy. «Je suis un élève moyen, je me contente en général du dernier ou de l’avant-dernier prix. Je préfère
le sport, le foot, le basket», confie le cadet de la famille Etter. Diplôme d’ingénieur en poche, il part en 1954 à Baden (Argovie) pour parfaire ses connaissances linguistiques chez Brown Boveri. Il observe et constate que les petites machines de 1 à 5 CV qui servent à faire marcher les produits industriels ont des moteurs surdimensionnés. Quand il en fait la remarque à son chef, il se fait rabrouer. Après un an à Baden, il rentre à Genève.
Son second job l’envoie tout d’abord en Egypte début 1957, soit juste après la nationalisation de la Compagnie du canal de Suez par Nasser, puis il enchaîne au Koweit. «Dans ce pays, j’ai appris la technologie, maintenant, mon chef américain
me fait part des secrets de la vente: il ne faut pas attendre qu’un client rencontre un problème, il faut se mettre à la place du client pour comprendre ses besoins et lui offrir des solutions». Puis ce sera l’Arabie saoudite, le Bahreïn et le Qatar. Sa fiancée étant enceinte, ils se marient et partent vivre en Egypte. Mais lorsque sa femme attend leur deuxième enfant, décision est prise de rentrer en Suisse en 1962.
Avec son frère Marcel, ils décident de prendre leur indépendance en créant un bureau d’études. Le premier client qui leur fait confiance sera les Ateliers de Sécheron (aujourd’hui partie du groupe ABB), une société qui a participé à l’électrification du réseau des CFF. Même si les débuts sont ardus, les clients ne manquent pas: la SIP, Union Carbide, Sarcem. «Pourtant, pendant le temps des crises qui s’annonce quelques années plus tard, nous verrons que ces fleurons de l’industrie genevoise ne savent pas s’adapter aux mutations économiques. En 1968, Sécheron dénonce leur accord de collaboration, peu après cette société est rachetée par Brown Boveri.
La société Liaisons Électroniques Mécaniques (LEM) est fondée le 25 février 1972. Assez rapidement, le succès arrive: 2400 capteurs de courant partent pour les métros de Marseille, Mexico City, Santiago de Chili. Cinq ans après son démarrage, LEM occupe 750 m2 près du Rondeau de Carouge. En 1985, une augmentation de capital est nécessaire, suivie par la
cotation en bourse des actions en 1987. 70 personnes travaillent alors pour LEM. C’est alors que l’idée du futur Centre de technologies nouvelles prend forme. Un beau défi: créer un lieu de vie au lieu de se contenter de créer une nouvelle usine. Au printemps 1988, les deux premiers bâtiments de leur CTN accueillent leurs locataires. Il y aura en tout une surface brute de plancher de plus de 33'000 m2. C’est quelques années plus tard qu’il décide de créer ce qui va devenir la Fondation genevoise pour l’innovation technologique (Fongit), premier incubateur du pays. «Il est prévu que le revenu locatif d’environ 10 millions de francs couvrira les charges, un rendement de 5% pour les actionnaires et le financement des activités de la Fongit à hauteur de 650’000 francs».
Après les capteurs, la mobilité
En janvier 1994, Jean-Pierre Etter est nommé président du conseil d’administration des TPG. «Durant ma présidence, nous arrivons à éviter les grèves, car je
maintiens de bonnes relations avec les représentants du personnel». Il finira par jeter l’éponge, tout d’abord à cause des graves problèmes de santé de son épouse, mais aussi parce qu’il constate qu’aux TPG, «c’est la gabegie totale en ce qui concerne la propriété des biens.» Par la suite, ce qu’il a souhaité se réalise: l’Etat reste ou devient propriétaire des terrains à la Jonction et au Bachet et accorde un droit de superficie aux TPG.
Une fois à la retraite, Jean-Pierre Etter se retrouve seul à assumer ses responsabilités au sein du conseil d’administration de Gespac, créé en 1979 par trois anciens employés de Motorola. Devenu leader européen de l’électronique industrielle en environnement extrême, Gespac finit par faire faillite en 2004. «Nous découvrons plus tard qu’il y a des fausses factures pour 22 millions de francs, établies à la fin de l’année 2003 en espérant que l’année suivante, la situation se redressera...». Conseillé par son avocat, Jean-Pierre Etter décide de se séparer temporairement de
ses affaires le temps de prouver qu’il n’a jamais pris part aux décisions délictueuses.
Assumant sa responsabilité morale, il va verser 300'000 francs de ses cotisations AVS pour payer les charges sociales impayées des employés de Gespac et partir s’établir en République dominicaine. «L’exil – période imposée par mon imprudence de vouloir rendre service – est devenu une parenthèse heureuse dans ma vie», écrit-il. Et de conclure: «A l’aube de mes nonante ans, je jette un regard un peu surpris et plein de reconnaissance pour cette vie qui ne m’a pas permis de m’ennuyer un seul instant».
Serge
Guertchakoff
Technologie
Dans les écoquartiers, où la circulation automobile est limitée, les livraisons de colis relèvent du défi. Installés en périphérie, les casiers à colis offrent une solution pratique et innovante.
La startup suisse WECHIP, spécialisée dans la mise à disposition de casiers connectés, ambitionne de convaincre les régies et les promoteurs d’intégrer ces infrastructures dans leurs nouveaux projets immobiliers. Selon Thomas Stenger, fondateur de WECHIP, l'installation de casiers à colis à l’entrée ou à la sortie des écoquartiers, à proximité des parkings et des écopoints par exemple, permet aux livreurs de déposer leurs colis en un seul lieu et aux habitants de les récupérer facilement.
Pour les promoteurs immobiliers, ces casiers représentent un investissement modéré au regard du projet global. Une installation pour un écoquartier de 100 foyers coûte environ 30'000 francs. «Plus on installe de casiers sur un ensemble, plus
Les nouveaux casiers solaires
WECHIP qui seront installés à Genève en novembre 2024. DR
le prix par casier diminue. Par exemple, doubler la capacité d’un automate ne double pas son prix mais ne l’augmente que de 50%.» Un montant raisonnable par rapport aux bénéfices qu’ils apportent en termes de modernité, de sécurité et d’attractivité pour les futurs locataires. De plus, les casiers ne demandent aucune gestion de la part des régies ou des propriétaires. «Tout est géré par WECHIP, de la maintenance au support utilisateur.»
Ces casiers connectés jouent également un rôle crucial en matière de sécurité. Dans des zones denses comme les écoquartiers, le risque de vol est élevé, notamment lorsque les boîtes aux lettres sont installées à l’extérieur des bâtiments.
«Dans un écoquartier de Nyon, les pertes de colis ont été estimées à 100'000 francs sur une seule année», indique Thomas Stenger. En étant sécurisés et accessibles uniquement aux destinataires, les casiers réduisent considérablement ces pertes.
Nouveaux standards
«Ce type d’infrastructures fait partie des standards des quartiers modernes. Les promoteurs anticipent l’installation de casiers en prévoyant des espaces dédiés dès la conception des projets.» De plus, dans les écoquartiers où le résidentiel cohabite souvent avec des commerces et des bureaux, les entreprises locales peuvent utiliser ces casiers pour leurs propres livraisons. «Des commerçants ou des services de livraison à domicile, comme les pressings ou les épiceries bio, peuvent bénéficier de cette mutualisation des espaces», conclut le fondateur de WECHIP qui souhaite se développer dans tout le pays ces prochaines années.
En Suisse, alors que les casiers connectés peinent encore à s’imposer face aux solutions traditionnelles, leur adoption grandissante dans d’autres pays européens montre qu’ils répondent aux enjeux actuels de mobilité, de sécurité et de développement durable. Pour les promoteurs immobiliers, l’installation de ces infrastructures représente un investissement stratégique qui pourrait devenir incontournable dans les écoquartiers de demain.
Mélina Neuhaus
Même si parfois la poésie et l’ambiance de cabaret-théâtre l’emporte sur la satire, cette nouvelle édition est dirigée de main de maître par Claude-Inga Barbey et Laurent Deshusses. A voir et à revoir.
Avec cette idée forte d’un paquebot qui part en croisière, les trois metteurs en scène (Claude-Inga Barbey, Laurent Deshusses et Pierric Tenthorey) ont réussi le pari de renouveler la Revue genevoise. Voilà pourquoi Gérard Depardieu (brillamment interprété par Laurent Deshusses) se retrouve embarqué dans cette galère... Engagé par le capitaine pour diverses tâches d’entretien, celui qui fut jadis célèbre se retrouve en train de nettoyer les cheminées... Et de croiser le reste de l’équipage, dont Claude-Inga Barbey qui enchaîne les «easy les coconuts» avant qu’on lui signale que l’on ne dit plus «transat, mais chaise longue non binaire».
Le barman et la mouette
La poésie s’invite dans ce cabaret-théâtre flottant, à l’image de Christian Savary, barman alcoolisé, qui va échanger à diverses reprises avec une mouette. Ou bien lorsque l’on peut admirer une danse des squelettes, si subtile et dépouillée qu’elle en devient magique.
Au chapitre des sketchs, on nage en plein délire avec le Mollah Molard joué par Jean-Philippe Meyer, lequel propose de creuser gratuitement pour réaliser le futur collisionneur du CERN et en échange de pouvoir emmener Céline Amaudruz. Une proposition que refuse Antonio Hodgers, très présent dans cette 132e édition de la revue, au même titre que la conseillère administrative verte Françoise Perler, harponnée à plusieurs reprises pour son népotisme, tout comme Christian Brunier, l’ex-directeur général des SIG. Des sketchs qui nous avaient manqué lors de la 131e édition, tout comme la présence du désormais journaliste star de Léman Bleu, Jérémy Seydoux, qui lève régulièrement des lièvres.
Antonio Hodgers est au centre du sketch intitulé «Et au milieu coule la rivière », qui marque la fin de la première partie. Ce sketch ne se tient exceptionnellement pas sur le paquebot puisqu’il s’agit de l’inauguration de la remise à ciel ouvert de la Drize dans le PAV (la zone allant de la Praille, les Acacias en passant par les Vernets). Il y explique en trois points son programme à un public d’insectes: du pollen, du pollen et du pollen. Les applaudissements pleuvent. Et le magistrat vert de conclure: «J’ai fait un rêve extraordinaire, les Genevois me traitaient de visionnaire».
Séduction à la carte
La seconde partie n’est pas triste non plus. Tout d’abord avec le «Harcèle-moi!» joué avec le talent qu’on lui connait par Claude-Inga Barbey: «Le dernier qui a flashé sur moi c’était un radar».
La séduction est au menu puisqu’ensuite se déroule l’un des passages les plus appréciés du public. On assiste à un dîner où deux couples occupent la salle à manger du navire, et où les metteurs en scène font alterner avec un rythme soutenu les échanges au sein du couple de jeunes (les excellents Gloria Grossrieder et Nelson Duborgel) et ceux du couple de quinquagénaires (Jade Amstel et Christian Savary). Des dialogues aux antipodes. Poésie toujours, teintée d’une grosse dose de talent, avec la comédienne et meneuse de revue Virginia Sirolli. Cette Genevoise parvient à subjuguer l’audience avec sa voix notamment avec la reprise du tube de Nemo, The Code, adaptée par Nicolas Hafner pour coller aux fruits de mer. Et n’oublions pas de féliciter le tandem qui crée les costumes, Jef Castaing et Giulia Muniz. Rien que la fabrication des plus de 150 costumes prend environ 8 semaines!
Serge Guertchakoff
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Cette superbe villa d’architecte bénéficie d’un ensoleillement optimal toute la journée. Le rez-de-chaussée dispose de belles pièces de réception. Une chambre à coucher ainsi qu’une salle de douche complètent ce niveau. A l’étage, quatre chambres à coucher dont une master bedroom avec un dressing et une salle de douche attenante ainsi qu’une salle de bains sont à disposition. Le sous-sol est composé de deux caves, une buanderie et une grande pièce polyvalente. Joli jardin avec cabanon.
Réf. 40015
Bory & Cie - Agence Immobilière SA - Avenue Rosemont 8 - 1208 Genève t. +41 (0)22 708 12 30 - f. +41 (0)22 321 78 55
RÉPUBLIQUE ET CANTON DE GENÈVE
OFFICE DES POURSUITES
Le mardi 24 septembre 2019 à 14 heures aura lieu à Genève, à la Salle des ventes de l’Office cantonal des Poursuites, rue du Stand 46, 1204 Genève, au 1er étage, la vente aux enchères publiques de la villa de 199 m2 avec garage, piscine, terrrain de 3321 m2, sise chemin de la Châtière 3, de la commune de Plan-les-Ouates.
Le mardi 3 décembre 2024 à 14 heures 00 aura lieu à Genève, à la salle des ventes de l’Office des poursuites, rue du Stand 46, 1204 Genève, au 1er étage, la vente aux enchères publiques de la parcelle n° 1781, sise sur la commune de PregnyChambésy, avenue de la Foretaille 28B.
Elle se compose comme suit:
Sous-sol: une buanderie, un local chaufferie, une cave à vin, une salle de fitness, un spa avec sauna et hammam.
Il s’agit d’une maison construite en 1998 environ, située au sein d’une zone résidentielle et à proximité de toutes les commodités (accès autoroutier, arrêt de bus, écoles, etc.). Erigée sur deux niveaux habitables hors-sol et un sous-sol excavé, la villa comprend les pièces suivantes :
Rez: entrée, WC invités, une salle à manger, un grand salon, une cuisine, une chambre d’amis avec salle de bains, une grande véranda et une véranda pour l’entrée.
Etage: 4 chambres, 2 salles de bains, une grande terrasse et 2 balcons.
– Rez-de-chaussée : hall d’entrée, cuisine ouverte, séjour/salle à manger, wc visiteur et véranda. L’accès à la terrasse/jardin se fait depuis le salon.
Combles: chambre principale avec salle de bains et 2 dressings.
La villa est occupée par le propriétaire.
– Étage : deux chambres (dont une avec salle de bains), une salle de douches avec toilettes. Un escalier permet l’accès aux combles
Une visite unique est organisée par l’Office cantonal des poursuites le mercredi 4 septembre 2019 à 14 heures 30.
– Combles : accessibles par l’escalier susmentionné. Les combles ne sont pas habitables légalement.
Les conditions de vente ainsi que l’expertise sont à disposition à l’Office des Poursuites (rue du Stand 46 – 1204 Genève) au 1er étage et sur le site internet http://ge.ch/opf/ventes.
Estimation de l’Office: CHF 1’200’000.-.
OFFICE CANTONAL DES POURSUITES
Martine KOHLER, juriste (% 022 388 91 41)
Une visite unique sans inscription est organisée par l’Office cantonal des poursuites le mardi 12 novembre 2024 à 14 heures 00, les personnes intéressées étant attendues directement sur place.
L’état des charges et les conditions de vente, ainsi que l’expertise, seront à disposition à l’Office cantonal des Poursuites (rue du stand 46, 1204 Genève au 1er étage) à partir du lundi 11 novembre 2024. Ces documents peuvent également être consultés sur le site internet https://www.ge.ch/evenement.
Maison individuelle subdivisée par deux logements de taille plus ou moins identique. Le logement de quatre pièces orienté Sud-Ouest était occupé par la propriétaire alors que le logement de trois pièces et demi était loué. La surface totale des deux objets représente env. 250 m2. Un garage privé agrémente ce bien. Cette maison est implantée sur une parcelle agricole désassujettie à la LDFR (Loi sur le Droit Foncier Rural). L’ensemble nécessite une rénovation complète.
Réf. 60815
Un joyau architectural dans un cadre majestueux
Les Résidences du Village DENGES
A Eysins, la campagne à deux pas de la ville
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COLOGNY
Réf. 60315
Magnifique duplex avec vue lac. 328 m² PPE, terrasses totalisant 45 m ², env. 140 m² de jardin, 5 chambres, 4 sdb. 2 pl de parc.
Veronica Esposito 0 022 809 00 71
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Réf. 60477
Charmant appartement traversant de 4.5 pièces. 123 m² PPE, 2 chambres + mezzanine, 2 salles d’eau, place de parc ext.
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Réf. 60624
Agréable villa de plain -pied. ~150 m2 hab., salon/salle à manger, 4 chambres, parcelle ~700 m2 , 2 places de parc dans le garage.
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Magnifique appartement d ’angle de 4 pièces. 122 m² PPE + 2 balcons totalisant 40 m², vue imprenable, 2 chs, 2 sdb, 2 pl. de parc int.
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Bel appartement traversant dans une résidence de standing. 164 m² PPE, 3 chs, 2 sdb , 2 balcons d’env. 12 m² chacun.
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Appartement de 7 pièces dans résidence de standing. 211,40 m² PPE, 21,90 m² de balcons, 4 chs., 3 salles d’eau, 2 pl. de parc int.
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Agréable maison bi -familiale. 300 m 2 hab. répartis dans 2 logements, 3 chambres par logement. Parcelle arborée de 1’500m 2
Carole Coutaz 022 737 17 36
Ravissante villa individuelle. ~180 m2 hab., séjour avec cheminée, 5 chambres, calme, parcelle de plus de 1’000 m 2 , garage double.
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LE PETIT-SACONNEX
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Localisation extraordinaire (AAA) à proximité immédiate de la nouvelle gare de Genève EauxVives (Airport) et de ses commerces 7/7 (60m), des lignes de bus et de tramway 12 et 17 (70m) et de la nouvelle Comédie de Genève (100m).
Sans aucune nuisance sonore, accès par une impasse très peu fréquentée.
Grandes hauteurs sous plafond de 2,80m. Équipement domotique haut de gamme.
Ouverture automatique de toutes les portes d’entrées grâce à la reconnaissance faciale.
Construction Minergie, haute performance énergétique HPE.
Bâtiment en phase d’achèvement, avec une livraison prévue pour octobre 2024.
GRANGE Immobilier SA • Chemin de Grange-Canal 21-23 1208 Genève • +41 22 707 10 53 • vente@grange.ch • grange.ch
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Grand-Lancy | Locaux 112 m2
Plainpalais | Dépôt 52 m2
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• 1er sous-sol
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OFFICE DES POURSUITES DU DISTRICT DE NYON VENTE
Appartement PPE
Commune de Saint-Cergue
Chemin du Belvédère C7 « Résidence Le Belvédère »
Le 13 décembre 2024, à 10h00, à Nyon, Avenue Reverdil 2 (3ème étage), il sera procédé à la vente aux enchères publiques de l’objet suivant :
Parcelle RF 1898, sise à Saint-Cergue, PPE avec droit exclusif sur : Troisième étage appartement No 731 de 148,2 m2 environ, avec balcons de 32,7 m2 environ avec une cave No 32, constituant le lot numéro 32 du plan.
Estimation de l’office : Fr.476’280.00
Une visite est prévue le 12 novembre 2024 de 14h00 à 16h00. Rendez-vous des amateurs directement sur place (adresse : Chemin du Belvédère C7 « Résidence Le Belvédère »).
Les conditions de vente, l’état des charges, ainsi que le rapport d’expertise, peuvent être consultés au bureau de l’office ou sur le site www.vd.ch/opfrubrique vente aux enchères.
Office des poursuites du district de Nyon Snezana VOGT, substitute 022 557 50 98
Terrain avec potentiel de développement
Actuellement exploité comme parking 57 places (extérieur + souterrain)
Etat locatif CHF 134’280.A vendre en nom
Possibilité de construire
Service Ventes +41 22 839 09 47
Chemin Malombré 10 – 1206 Genève
T +41 22 839 09 47 – moservernet.ch
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2xOUI au droit du bail pour-le-logement.ch le 24 novembre