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ROBERT CHABREDIER ACHÈTE UN 3 e IMMEUBLE À GENÈVE
A la tête de la chaîne Maxi Bazar, le Français Robert Chabredier vient d’acheter un 3e immeuble à Genève: un bâtiment qui donne sur la galerie Jean-Malbuisson, en plein centreville. Une acquisition à 22,85 millions de francs réalisée auprès de la famille Jerusalmi. En 2022, il s’était déjà porté acquéreur d’un immeuble à Plainpalais (rue Goetz-Monin 9) et d’un autre aux Eaux-Vives (rue Cécile-Biéler-Butticaz 6). Des achats qui représentent près de 74 millions de francs.
LA CHAÎNE GUEULETON
S’INSTALLE
À CRANS-MONTANA
Fondée en 2013 par deux Dieppois, la chaîne de restaurants Gueuleton, laquelle se décrit comme «le repaire des bons vivants» et qui met en avant la viande sous toutes ses formes, s’apprête à ouvrir un second restaurant
DE LA RÉDACTION
en Suisse: après Carouge (GE), celui-ci se situera à Crans-Montana, en l’occurrence à l’emplacement de la Désalpe, à côté de Molino. Cette chaîne exploite déjà une vingtaine de restaurants en France.
ROLLS-ROYCE À ST-PREX DANS LE MANOIR FOREL
Qu’est-ce qu’il peut bien avoir de commun entre la dernière-née de la prestigieuse marque Rolls-Royce et la famille du très communiste Armand Forel? Apparemment rien... si ce n’est que la célèbre marque britannique a choisi le Manoir Forel à St-Prex pour y présenter son tout dernier modèle en primeur mondiale, la Rolls Cullinan Series II. Des dizaines de journalistes et des centaines de clients venus du monde entier y ont été conviés le premier week-end d’octobre dans son parc aux arbres centenaires. Le Dr Armand Forel, décédé en 2005 à Nyon et qui n’est autre que le fils d’Oscar Forel et le petit-fils d’Auguste Forel (celui des anciens billets de mille francs) doit se retourner dans sa tombe.
DERNIÈRE ÉTAPE POUR LE
QUARTIER D'HORGEN OBERDORF
Achevée cet automne, l’ultime étape de construction du quartier durable d’Horgen Oberdorf (ZU) marque un point final dans la transformation de cette ancienne fabrique de machines textiles de 1925. Le quartier préservera visuellement cet héritage industriel puisque la fabrique de jadis a été conservée pour se métamorphoser en 444 logements et surfaces commerciales. Ce défi initié par Realstone pour le compte du fonds de placement immobilier Realstone RSF, a été pensé par le bureau d’architecture Huggenbergerfries Architekten. Le volume d’investissement total est de 362 millions de francs, terrain compris. JM
LA GARE DE GENÈVE PREND UNE NOUVELLE DIMENSION
Troisième gare la plus fréquentée de Suisse, la gare Cornavin veut pousser ses murs. L'objectif de son extension souterraine prévue d'ici 2038 est clair: tripler le nombre de surfaces à disposition pour déambuler dans la gare et accueillir davantage de trains. Son avant-projet désormais terminé et dévoilé début octobre, cette extension prévoit notamment la création d'un quai à deux voies de 420 mètres de long. Concernant les travaux, estimés à deux milliards de francs, deux tunnels vont être creusés pour relier les voies souterraines au réseau (en direction de l'aéroport et en direction du reste du pays). Initiés en 2019, les travaux préalables vont se poursuivre jusqu'en 2027. JM
LES PROJETS DURABLES RÉCOMPENSÉS PAR GENÈVE
Le 30 septembre dernier, la cérémonie de remise des prix de la 23e édition du concours cantonal du développement durable s'est déroulée à Uni Mail, en présence du conseiller d'État Antonio Hodgers. La Bourse a été décernée à deux lauréats sélectionnés parmi 51 dossiers de candidatures. Tout d’abord à l'entreprise Immocrush, pour son projet de transformation de bureaux vides en colocations pour étudiants (le canton compte 300’000 m2 de surfaces de bureaux inutilisées, soit l’équivalent de 42 terrains de football). Puis à l'association Matériuum, pour son projet Reluux de création d’une filière professionnelle pour le reconditionnement des anciens luminaires (en 2023, elle a inventorié près de 4500 luminaires sur des chantiers genevois de rénovation ou démolition). JM
Realstone
POPULATION SELON LA SOURCE
D'ÉNERGIE PRINCIPALE DU CHAUFFAGE EN 2023
CINQ QUARTIERS LAUSANNOIS RETROUVENT LEUR ÉCLAT
En plus du nettoyage quotidien des rues, cette année, 5 quartiers de Lausanne ont bénéficié d’un nettoyage approfondi et méticuleux. Soit environ 52 km de chaussées, 23 km de trottoirs et zones piétonnes. Les affiches sauvages et autocollants ont été décollés des panneaux, lampadaires et du mobilier urbain et les tags et graffitis ont été effacés. Mobilisant 48 collaborateurs, cette démarche s’inscrit dans la volonté de la Municipalité de valoriser les quartiers et de renforcer la convivialité de l’espace public. D’ailleurs, entre 2023 et 2024, 10 quartiers ont profité de ces nettoyages approfondis et, d’ici 2026, les équipes auront couvert l’ensemble des 19 quartiers lausannois avant de recommencer un tournus similaire. JM
PRÈS D’UN QUART DES MAISONS ÉQUIPÉES D’UNE POMPE À CHALEUR
La Suisse comptait 1,79 million de bâtiments à usage d'habitation et 4,79 millions de logements en 2023, selon le rapport établi par l'Office fédéral de la statistique (OFS). Parmi eux: 37% des bâtiments étaient chauffés au mazout, 17% au gaz et 20% étaient équipés de pompes à chaleur. La part de ces dernières a ainsi été multipliée par cinq depuis 2000. Désormais, une maison individuelle sur cinq est équipée d'une pompe à chaleur mais la demande semble à présent subir un coup de frein. JM
LA RESTAURATION DE LA PASSERELLE DE L’ÎLE EST UNE RÉUSSITE
Construite en 1880, la passerelle de l’île à Genève a récemment fait peau neuve. Face à une corrosion avancée de la structure métallique, une rénovation complète a été menée: le tablier en béton a été remplacé par du bois suisse, les montants et arches ont été renforcés, les appuis changés et la passerelle repeinte dans sa couleur d'origine. Situé au-dessus de l’un des bras du Rhône, ce bien protégé a nécessité une organisation complexe pour préserver tant la sécurité des ouvriers que son milieu naturel durant de longs mois puisque la rénovation de l’ouvrage a duré de novembre 2022 à août dernier. JM
Didier Jordan Ville de Genève
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IMMO BRÈVES
L’OBJECTIF CANOPÉE CONTINUE SON DÉPLOIEMENT
Depuis ses débuts à l’automne 2021, l’Objectif Canopée métamorphose les parcs, rues et avenues de Lausanne de plantations massives d’arbres, afin d’atteindre 30% de couverture foliaire en 2040. Un objectif qui représente l’équivalent de 1400 arbres de couronne de 10 mètres de diamètre plantés chaque année. Ainsi, pour la 4e année consécutive, la ville de Lausanne va accueillir de nouveaux arbres et voir naître plusieurs bosquets et massifs boisés étant donné que la saison de plantation commence. JM
LA COLLECTIVE, UN FUTUR HUB FÉMINISTE
C’est dans une ancienne banque que va naître le projet La Collective. En effet, le bloc 2-4 rue Pearl-Grobet-Secrétant (anc. Rue de l’Écolede-Chimie) a appartenu à la Banque Meespierson Gonet, avant d’être repris par Temenos, puis d’être acheté pour plus de 68 millions par la Fondation Wilsdorf. Sous la férule de l’architecte Daniela Liengme (du bureau Liengme Mechkat architectes), un vaste chantier s’ouvre ces jours. La Collective va traverser 2 ans de travaux afin de transformer les 3500 m2 (sur 7 niveaux et deux sous-sols) de bureaux en un lieu d’accueil et un laboratoire d’innovation sociale multifonctionnel dédié aux questions d’égalité et ouvert à tout public. Cette rénovation donnera naissance à un espace unique en Europe, incluant une petite crèche halte-garderie, un café-restaurant, des espaces dédiés aux associations féminines, la bibliothèque Filigrane et l’Espace Santé Femmes. Le projet comprendra aussi 12 logements relais pour des femmes seules ou avec enfants, ainsi que 4 appartements pour des femmes seniors et 4 studios pour des étudiantes. SG
TAUX: LA BNS DEVRAIT POURSUIVRE SUR SA LANCÉE
Selon les analyses de Raiffeisen Economic Research, c’est sans surprise que la Banque nationale suisse (BNS) a, lors de sa séance trimestrielle de septembre, abaissé pour la troisième fois consécutive son taux directeur de 0,25 point de pourcentage (celui-ci s’établissant désormais à 1% du fait d’une inflation toujours fléchissante). Et la nouvelle appréciation du franc notamment, survenue ces derniers mois, modère l’évolution des prix et permet à la BNS d’entrevoir un taux d’inflation restant nettement inférieur à 1% à moyen terme. Par ailleurs, la Banque centrale, estimant que les risques baissiers associés à l’inflation sont supérieurs aux risques haussiers, n’écarte pas que de nouvelles baisses de taux soient nécessaires. JM
Marino Trotta
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IMMO BRÈVES
REALSTONE POURSUIT SES ACQUISITIONS
La fortune totale du groupe de placement Realstone Immobilier Résidentiel Suisse (RIRS) de Reastone Fondation de Placement dépasse désormais les 330 millions de francs pour un état locatif de près de 13 millions de francs grâce à l’achat de deux immeubles situés à Ecublens (VD) et Schaffhouse. Ces objets, contributeurs dès leur première année de détention, disposent d’une importante réserve locative et renforcent la part résidentielle (85%). Afin de poursuivre cette croissance, une augmentation de capital sera réalisée le 15 octobre prochain pour l’acquisition d’immeubles déjà sécurisés pour un volume total de 62 millions de francs. SG
LA LOI LEFI EST CONFORME AU DROIT SUPÉRIEUR
C’est acté, le rejet est intégral pour le recours formé contre la loi sur les estimations fiscales des appartements et des villas occupés par leurs propriétaires. Pour rappel, le peuple genevois avait accepté ce texte de loi sur les estimations de certains immeubles (LEFI) en votation populaire le 18 juin 2023. Alors que Genève avait pratiqué des hausses linéaires périodiques des valeurs fiscales, il était donc prévu, après une dernière hausse linéaire de 12%, d’indexer ces valeurs à l’indice genevois à la consommation, l’indexation ne pouvant toutefois pas excéder 1% l’an. Cette méthode a finalement été validée par la Chambre Constitutionnelle qui la déclare conforme à la loi d’harmonisation fiscale (LHID). JM
PLUS DE HUBS DE RECHARGE RAPIDE LE LONG DES ROUTES
Un réseau dense de stations de recharge rapide situées sur les aires de repos est actuellement en train de voir le jour le long de nos routes nationales. Dans le cadre de la feuille de route pour la mobilité électrique, l'Office fédéral des routes (OFROU) a lancé en février un appel à projets afin de mettre justement à disposition des surfaces supplémentaires bordant les routes nationales pour la réalisation de ces fameux hubs. Cinq lots de onze parcelles chacun, répartis dans toute la Suisse, devaient être ainsi prochainement attribués à des entreprises en vue d'une réservation et d’une mise en service dans les trois ans qui suivront. JM
DENSIFICATION D'UNE ZONE À BÂTIR AU BORD DE LA SEYMAZ
Fin septembre, le Conseil d'État genevois a soumis au Grand Conseil un projet de loi modifiant des limites de zones au lieu-dit «Seymaz-Sud», entre l'avenue de Bel-Air et la rivière de la Seymaz, à Chêne-Bourg. Actuellement occupé par des villas, deux écoles, un stand de tir et une partie de zone ferroviaire accueillant un tronçon de la voie verte d'agglomération, ce secteur s’étend sur 62’000 m2 . Son emplacement stratégique à proximité de la halte du Léman Express et du tram le rend ainsi favorable à une densification plus importante. Un projet qui pourrait permettre de réaliser des bâtiments de logements et développer des équipements publics. JM
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HUBLOT À LA CONQUÊTE DU MONDE DEPUIS SON CAMPUS
La marque horlogère, propriété du groupe LVMH depuis 2008, construit actuellement deux nouveaux bâtiments dans le nord de Nyon, en prolongement de ses deux premières manufactures. Un véritable campus est en train de naître.
1000 m2 du nouveau campus seront réservés à des start-up innovantes.
C’est encore un gros trou le long de l’autoroute allant de Nyon à Lausanne. Mais dans quelques mois, le tout sera des plus impressionnants si l’on en juge les deux bâtiments déjà existants, construits dès 2009. Oui, Hublot, installé dans la cité vaudoise depuis 1985 (lire encadré), a non seulement décidé de prolonger l’aventure à Nyon, alors que le monde entier ferait des ponts d’or pour accueillir la firme, mais il a surtout décidé de voir grand. Très grand.
Ces nouveaux locaux seront destinés à la recherche et au développement de la marque, mais aussi à l’assemblage des
Hublot
montres, augmentant significativement la production internalisée. «Le développement du campus Hublot à Nyon représente un investissement stratégique qui va renforcer notre position de leader dans l'industrie horlogère. À long terme, nous imaginons que ce campus deviendra un pôle horloger d'importance régionale et internationale», explique la direction d’Hublot. Il s’agit aussi pour Hublot de recruter les talents de demain pour conserver son leadership. C’est ici que la situation géographique prend toute son importance: l’aéroport international côté genevois ; l’EPFL côté lausannois ; la tradition horlogère du côté de la Vallée de Joux. Tout est là, semble-t-il, pour bien faire.
Expansion
Du côté de l’entreprise entrée dans le giron du groupe de luxe LVMH en 2008, on s’y voit donc déjà: «Le nouveau campus Hublot ne sera pas seulement un lieu de travail; ce sera un écosystème vivant où se mêlent créativité horlogère, respect environnemental et le bien-être de nos employés.» Justement, le nombre des employés, actuellement de 470 à Nyon et plus de 1000 dans le monde, va nécessairement augmenter. De nouveaux ateliers d’assemblage sont prévus dans un bâtiment entièrement vitré de 15’000 m2 qui deviendra le symbole de ce campus. L’enjeu est bien sûr d’augmen-
ter le nombre d’unités produites pour répondre à la demande et conquérir de nouveaux marchés mais il s’agit également de rapatrier en un même lieu la production des mouvements de la montre, véritable cœur du réacteur.
L’enjeu pour Hublot est de recruter les talents de demain.
Cette expansion industrielle a été rendue possible par un compagnonnage fidèle avec les autorités de Nyon, lesquelles ont mis à disposition de l’horloger un terrain communal en droit de superficie pour une durée de 99 ans. Chose que la Ville avait déjà faite en 2009 pour le premier bâtiment. «Nous faisons avec Hublot ce que nous aurions fait pour d’autres entreprises: leur permettre de grandir sur place», détaille le syndic de Nyon, Daniel Rossellat. «Naturellement, c’est une entreprise particulière tant d’un point de vue de son rayonnement international que du nombre de ses employés et nous sommes très heureux qu’Hublot soit lié à Nyon.»
Une relation solide traduite par un accord fort: sur demande des autorités locales, la marque horlogère s’est engagée, dans son nouveau campus, à réserver 1000 m2 pour accueillir des jeunes entreprises actives dans l’innovation numérique et l’artisanat créatif. De même, une crèche publique sera ouverte dans le quartier.
De Genève à Nyon
Constituée à Genève au début des années 1980 par Carlo Crocco sous l’appellation MDM, l’entreprise s’installe en 1985 au centre Articom de ChampColin, à Nyon. MDM lance alors la marque Hublot, qui deviendra vite «la» montre des têtes couronnées, comme on aimait à le dire à l’époque. Du haut de gamme et un succès rapide. Mais après des années de croissance, le chiffre d’affaires se met à stagner. Arrive alors, en 2004, Jean-Claude Biver, helvético-luxembourgeois ayant fait carrière dans d’autres prestigieuses institutions horlogères. D’emblée, il lance une nouvelle série, «Big Bang», qui connaît un succès mondial. En 2012, Jean-Claude Biver quitte son poste de CEO, repris par Ricardo Guadalupe.
Hublot
Rodolphe Haener
UN PARC PAYSAGER VIENT
VERDIR LA PALLANTERIE
Accueillant près d’un millier d’emplois, la Fondation de la Pallanterie, à cheval entre Meinier et Collonge-Bellerive, s’apprête à tripler de taille. Elle vient d’inaugurer un parc paysager en remettant à ciel ouvert un ruisseau.
Méconnue, la Fondation intercommunale des terrains industriels et artisanaux de la Pallanterie (FITIAP) a été portée sur les fronts baptismaux en 1997.
Cette fondation de droit public présidée par Corine Rosset, notaire, vient d’inaugurer en présence de 140 personnes un parc d’agrément végétalisé au cœur de cette zone dédiée à l’industrie et à l’artisanat, un investissement global de l’ordre de 10 millions de francs. Ce ne sont aujourd’hui pas moins de onze bâtiments qui se trouvent dans cette zone située sur la rive gauche genevoise. Ils représentent 60 entreprises et 950 emplois.
Extension à l’est
Mais avec l’achèvement de la 1ère phase du programme d’aménagement de la zone industrielle et artisanale de la Pallanterie Sud, il est temps d’avancer avec le développement de la Pallanterie-Est. Entre temps, la Fondation s’est occupée de viabiliser les terrains concernés et prépare le site pour les développements futurs, avec un projet immobilier en cours d’étude et une demande d’autorisation de construire en préparation. À terme, les aménagements futurs devraient permettre d’accueillir environ 2000 emplois supplémentaires. De quoi
motiver les autorités cantonales à enfin accéder aux demandes communales de créer une ligne de tram pour desservir cette région, parent pauvre des nouvelles liaisons (Léman Express).
Création de zones humides
En attendant la construction d’un douzième bâtiment dans la zone, la Fondation a concrétisé un concept paysager durable avec la réalisation d’un parc d’agrément végétalisé et la mise à ciel ouvert du ruisseau le Rouelbeau. Ce dernier, autrefois souterrain, retrouve désormais sa place et joue un rôle essentiel dans la revitalisation écologique du site. Mentionnons aussi la création de zones humides, dont une prairie servant également de bassin de rétention à ciel ouvert. Une passerelle piétonne a également été intégrée pour relier les différentes parties du parc.
«Nous sommes extrêmement fiers de voir notre vision pour la zone de la Pallanterie Sud se réaliser. Ce projet témoigne de notre engagement à offrir aux entreprises un cadre de travail moderne tout en respectant l’environnement», s’est exprimée Corine Rosset. Rappelons que pour parvenir à réaliser cette extension, le précédent président de la FITIAP, Moreno Sella, avait dû œuvrer au déplacement d’un gazoduc qui passait dans la zone concernée.
Serge Guertchakoff
Genève
CONSTRUIRE BAS CARBONE N’EST PLUS UNE OPTION
C’est décidé (ou presque), d’ici 2029, tous les projets de construction/rénovation genevois d’importance devront se limiter dans leurs émissions. Ce futur règlement d’application a été présenté fin septembre devant une foule de professionnels inquiets.
Le temps file. L’objectif de 6,5 tonnes de CO2/an/habitant en 2030, formulé dans le plan climat de Genève, se rapproche à grands pas... Et sachant que nous étions à 12 tonnes de CO2/an/habitant en 2022 et que les bâtiments représentent 10% de ces émissions, le canton a décidé d’enclencher la deuxième vitesse. Ceci à l’aide d’un projet de règlement d’application des articles 117 et 118 de la loi sur les constructions et installations diverses (LCI). Autrement dit: Genève souhaite réduire l’empreinte carbone de ses constructions et rénovations d’importance en établissant des valeurs limites. Une volonté qui n’est pas sans conséquences au niveau administratif, financier ou encore logistique et qui agite les professionnels du secteur dans sa globalité. Maîtres d’ouvrages, promoteurs, architectes, ingénieurs et autres entrepreneurs se sont donc réunis en nombre lors d’un atelier organisé fin septembre par la fédération des associations d'architectes et d'ingénieurs de Genève (FAI) autour de cette question.
Les changements en bref
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Alors une base de données genevoise est en cours d’élaboration pour pallier ce manque.
Planifier pour avancer
Pour élaborer ce futur règlement d’application, un groupe d’experts a été réuni à plusieurs reprises afin de définir, entre autres, ce que l’on entend par «projet d’importance». En l’occurrence, «toutes les demandes d’autorisation de construire, à l’exception des APA (de-
mande par procédure accélérée), comme les villas par exemple», a décrit la juriste Marie Savary. En ajoutant: «en ce qui concerne les rénovations, le consensus était de fonctionner par nombre de lots impliqués (enveloppe du bâtiment, installations techniques, protection du feu...).»
En termes d’objectif, le règlement se base sur les normes SIA et fixe des valeurs limites. «Mais la méthodologie de calcul d’empreinte carbone n’est pas évidente. Nous avons dû déterminer une formule d’équation qui additionne ou soustraie (réemploi) des kilogrammes de matériaux», explique Ali El Kacimi, chargé de projet à l’Office cantonal de l’environnement. Sauf que là encore, pour tomber d’accord sur les émissions de chaque élément, les divergences étaient légion.
Côté calendrier, une dernière séance d’échange entre le Conseil d’État et les milieux immobiliers et de la construction doit encore se tenir le 8 novembre prochain pour finaliser ce règlement et valider le phasage. Pour l’instant, «la remise du concept bas carbone dans le cadre d’une demande d’autorisation se ferait à compter du 1er janvier 2029 pour les privés, avec une réalisation et l’atteinte des valeurs limites dès le 1er janvier 2034», souligne Marie Savary. Les bâtiments de l’État, en vertu du principe d’exemplarité, auront quant à eux une obligation générale appliquée dès le 1er janvier 2027.
Devant la préoccupation générale, l’architecte cantonal, Francesco Della Casa, a toutefois souhaité rassurer l’assemblée: «En parallèle, des dispositifs de financement et d’accompagnement vont se mettre en place par le biais de subventions, d’un marché du réemploi qui va se développer et d’une phase pilote dont le but sera d’avancer progressivement.» En tout cas, la machine est lancée et ce règlement d’application devrait entrer en vigueur pour la fin de l’année. De quoi réactiver certainement toutes les discussions autour du réemploi...
Julie Müller
GENOLIER INAUGURE UN CENTRE DE RECHERCHE MÉDICALE
Le Genolier Innovation Hub aspire à devenir le leader mondial dans le développement de solutions médicales. Il vise également à former les professionnels de demain dans le secteur de la santé.
Le 27 septembre dernier, le Genolier Innovation Hub, voisin des cliniques Genolier et Nescens, a été inauguré. Ce nouveau centre est dédié à la recherche et à l’innovation dans le domaine de la santé, au bénéfice des patients, des professionnels de la santé et de l’économie dans son ensemble. C’est en présence du conseiller fédéral Guy Parmelin que ce nouveau hub a été inauguré après deux ans et demi de travaux intensifs. «Le Genolier Innovation Hub se veut un environnement où les idées prennent vie et où les barrières entre la recherche, l’industrie
et la pratique clinique sont levées», a expliqué sa directrice générale, Anna Gräbner. Antoine Hubert, administrateur d’AEVIS VICTORIA, la société holding ayant investi dans ce projet (coût total de 100 millions de francs) a ajouté: «Nous souhaitons réunir tous les acteurs de la santé dans ce Hub qui se veut un lieu d’échanges, de rencontres et de cocréation».
25’000 m2
Le Genolier Innovation Hub dispose de 25’000 m2 aménageables en bureaux,
laboratoires et espaces de formation, ainsi qu’un auditorium immersif à 270° pouvant accueillir jusqu’à 300 personnes. L’idée est d’en faire un lieu d’apprentissage ultra-connecté, permettant de proposer des conférences, des séminaires, mais aussi des spectacles et des séances de cinéma. Le site comprend également un jardin des cinq sens sur le toit avec vue panoramique sur le Léman et les Alpes. Le Hub propose enfin une plateforme technique dédiée à l’éducation et à la formation des dernières technologies médicales.
Le Genolier Innovation Hub accueille déjà deux entreprises, parmi celles-ci, la société Accuray spécialisée dans la radiothérapie. L’objectif est d’attirer des entreprises matures, et non des startups, rappelle Anna Gräbner. Un autre avantage pour les entreprises présentes? La proximité de médecins indépendants travaillant à la clinique Genolier, qui peuvent donner leur avis ou discuter de leurs besoins spécifiques. Cet «hôtel pour entreprises», selon Antoine Huber,t souhaite avoir un impact sur le secteur de la santé à l’échelle mondiale. Le maître d’ouvrage du Hub est Infracore. L’architecte Gabriele Rossi, de l’entreprise Archilab a réalisé la conception du bâtiment. Le design d’intérieur a été élaboré par le Parisien Kristian Gavoille, et l’entreprise générale responsable de la construction est la société Roof.
Chantal de Senger
C'est l'architecte Gabriele Rossi qui a réalisé la conception des bâtiments. DR
Genève
SE RÉCONCILIER AVEC
LES ZONES INDUSTRIELLES
Mis de côté pendant bien trop longtemps, les industries et l’artisanat cherchent à mieux s’intégrer en ville mais vont devoir se frotter à de multiples obstacles pour trouver leur place.
Ils étaient 400 convives à assister à cette troisième édition des rencontres annuelles de la FTI (Fondation pour les terrains industriels de Genève), le 10 octobre à Vernier. Une soirée modérée par Chantal de Senger, rédactrice en chef de Prestige, le magazine lifestyle d’immobilier.ch, qui réunissait des professionnels et politiques venus échanger sur les enjeux du moment. En l’occurrence, sur un sujet qui fâche: l’intégration des zones industrielles et artisanales en ville.
Vers plus de verticalité
Puisque, comme l’a affirmé Guillaume Massard, directeur général de la FTI, «la demande en surfaces industrielles et artisanales reste forte, les zones vivent, se transforment et se développent tout en se confrontant à de nombreux défis». Le tournant écologique figure parmi eux. Un changement de paradigme est en train de s’opérer, forçant les entreprises à densifier toujours plus leurs espaces de production par manque de surfaces et pour limiter au maximum l’étalement urbain de Genève. La création de nouveaux quartiers tels que celui de Praille-Acacias-Vernets (PAV), destinés à déplacer ou répartir les centresvilles implique également le déménagement de certaines industries, désormais obligées de partager leur zone. Isabelle Harsch, CEO de la société carougeoise de déménagement Harsch, a tiré la sonnette d’alarme sur le risque encouru par ce type d’opération où, lorsqu’une entreprise se délocalise, elle perd bien souvent ses employés et sa clientèle dans ce changement
et ne retrouve dans la plupart des cas pas les mêmes conditions/dimensions ailleurs, ce qui la contraint à se disperser dans le canton.
Dépasser les idées reçues
Autre menace qui plane sur l’activité industrielle et artisanale: la diabolisation de ce milieu par la population. Pourtant synonyme de dynamisme et de savoir-faire local, elle est fréquemment assimilée par ses voisins à de la nuisance directe et indirecte comme à de la pollution sonore et
La zone industrielle du futur à Genève imaginée à l’aide de l’intelligence artificielle. FTI
visuelle. La cohabitation souhaitée en ville n’est d’autant pas aisée qu’elle se confronte au concept du «not in my backyard», très présent en terres genevoises et consistant à vouloir «vivre ensemble», avoir du collectif et une mixité des quartiers... mais pas dans son jardin (ni aux alentours d’ailleurs). Pas simple alors pour ces sociétés de trouver une place dans cette Genève en pleine métamorphose. Flore Trautmann, experte de ces questions, a proposé une solution: «Peut-être qu’il faut tout simplement forcer le chemin au début, comme cela a été fait dans d’autres villes telles que Copenhague, où parfois des restaurants de luxe ou des sites de loisirs se sont s’installés au sein de ces zones industrielles pour faire découvrir ces lieux inhabituels.»
Mais la charge serait à imputer aux urbanistes qui, selon Xavier Fischer (architecte-urbaniste), «ne pensent pas cette mixité et se contentent d’une approche de ségrégation des fonctions, industrielcommercial-résidentiel». Une intégration faciliterait cependant le quotidien des entreprises et des Genevois en général a conclu Isabelle Harsch: «En effet, il faut être conscient des besoins ordinaires. Nous avons besoin par exemple de camionnettes pour la logistique, pour décharger, travailler mais aussi pour servir la population qui déménage. Or, je peux vous assurer que traverser la ville avec un camion de 18 tonnes n’a pas encore été pensé jusqu’à maintenant et c’est finalement désagréable pour tout le monde.»
Julie Müller
Développement
L’OUEST LAUSANNOIS SUR DE BONS RAILS
Autrefois mal-aimé voire abandonné, ce secteur composé de huit communes est aujourd’hui un exemple de transition urbaine où les projets vont bon train. Un terrain propice aux investisseurs que la Journée romande des fonds immobiliers a mis en avant.
Tout le monde en a au moins entendu parler ou connu le passé peu glorieux de la ville de Renens, petite sœur voisine de la grande Lausanne. Une période de crise pour ce chef-lieu de district qui débute dans les années 1990-2000. À l’époque, les coups durs s’enchaînent: «les industries en fin de cycle comme le textile, l’imprimerie ou les films numériques se retrouvent en difficulté, trois sociétés qui employaient du monde ferment leurs portes, ce qui accentue le chômage de la commune et personne ne voulait investir un seul franc chez nous», relate Jean-François Clément, Syndic de Renens. Pire encore, c’est à un moment de disette que les banques suisses décident de ne plus leur accorder leur confiance. Si bien que Renens se voit obligée d’aller emprunter de l’argent en Autriche et en Bavière. Touchée mais pas abattue, la ville prend alors un virage complet. En collaboration avec les sept autres communes de l’ouest lausannois, elle se réinvente.
Renaître de ses cendres
Une stratégie réussie comme l’ont démontré les divers intervenants présents lors de la troisième Journée romande des fonds
immobiliers fin septembre. Renens peut aujourd’hui se targuer d’être la troisième gare de Suisse romande en termes de voyageurs, d’être le terreau des hautes écoles avec 4 campus et plus de 30’000 étudiants, d’accueillir 80’000 habitants et ce n’est qu’un début puisqu’elle devrait en gagner 30’000 de plus et créer 20’000 nouveaux emplois d’ici 2035-2040. Mais l’ouest lausannois dans son ensemble n’en a pas terminé et poursuit son développement, quitte à se transformer en ville-chantier.
Des efforts colossaux sont notamment fournis au niveau de la mobilité, afin d’étendre le centre-ville dans un rayon plus vaste. Les CFF par exemple ont déjà financé quasiment 1 milliard de francs en dix ans de projets uniquement sur cette zone. À savoir Renens Quai Ouest (130 millions), Morges Quartier des Halles (210 millions), Renens Parc du Simplon (270 millions) et Renens Prilly Central Malley (250 millions).
Desservir pour agrandir
Toujours dans une optique d’accompagner ce développement urbain, les tl (transports publics lausannois) ont également mis le paquet avec leur projet de
tramway T1. «Nous revenons de loin car en 2020, à cause du coronavirus, de l’engouement pour le vélo et du télétravail, plus personne ne prenait le bus ou le métro. Finalement, nous observons depuis lors une croissance exponentielle du nombre de voyageurs sur notre réseau, la plus forte de Suisse», indique Christophe Jemelin, directeur développement de l’offre et grands projets aux tl.
Des problèmes de capacité générés, de plus en plus difficiles à gérer, en particulier sur la ligne du métro M1 qui a été conçue pour 8 millions de voyageurs mais en transporte annuellement 15 millions... L’ouest lausannois aura donc à terme un tram flambant neuf qui mesurera 2,65 mètres de large et qui proposera d’emblée 260 à 300 places par rame. «Sa mise en service est prévue en deux phases. Une première attendue pour l’été 2026 avec un tracé de 4,6 km qui partira du Flon à Lausanne, desservira les écoles techniques, l’interface de Prilly-Malley et Renens. Puis une seconde partie qui prolongera le parcours jusqu’à Villars-Ste-Croix (3,3 km) à l’horizon 2030», conclut Christophe Jemelin.
Julie Müller
Renens peut aujourd’hui se targuer d’être la troisième gare de Suisse romande en termes de voyageurs. CFF
SERRAGE DE VIS POUR LES POMPES À CHALEUR
De nouvelles réglementations sont à venir pour ces solutions considérées comme l’alternative durable à nos chaudières à mazout ou gaz. Propriétaires et (surtout) professionnels vont devoir s’adapter...
Dès les premières minutes du Congrès des professionnels romands de la pompe à chaleur, l’assemblée a été mise dans le bain. Quelque peu échaudée en ce début octobre, cette foule d’installateurs de pompes à chaleur n’a pu que constater la dure réalité suisse: les ventes sont en constante baisse. Après avoir connu une période de croissance en flèche (2260 pompes à chaleur vendues en 1992 contre 20’670 en 2008) et une crise énergétique qui a servi de tremplin au secteur, hissant les unités écoulées à un record de 43’490 pompes à chaleur installées en 2023, le soufflé semble être retombé.
«Aujourd’hui, les chiffres sont négatifs par rapport à toutes ces années où nous avons transpiré dans tous les sens pour honorer les commandes. C’est préoccupant mais il y a de quoi rester optimiste. Nous observons un fort potentiel dans les pompes de grande puissance, c’està-dire pour les immeubles collectifs ou l’industrie», a affirmé Philippe Ranc, responsable romand du GSP (groupement professionnel suisse pour les pompes à chaleur) lors de l’événement.
Toujours plus de normes
Reste que ces systèmes aux dimensions importantes présentent des contraintes qui sont elles aussi de taille par rapport au résidentiel, car celles-ci sont plus complexes à installer, plus contraignantes et souvent sur-mesure. Et bien
que les normes se durcissent et forcent peu à peu les propriétaires à se diriger vers cette alternative coûteuse mais durable, les installateurs vont malgré tout au-devant de nombreux défis.
Notamment législatif, avec de nouvelles lois qui vont entrer en vigueur prochainement. À commencer par l’Ordonnance sur la protection contre le bruit (OPB) qui, à compter du 1er novembre, imposera (dans la mesure du possible) une installation intérieure, un modèle de pompe à chaleur peu bruyante, une optimisation de l’emplacement (loin des voisins) et une activation du mode silencieux.
Autre changement: celui de l’Ordonnance sur la réduction des risques liés aux produits chimiques (ORRChim),
puisque dès le 1er janvier 2025, une limite frigorifique sera fixée. Pour rappel, le secteur avait opté par le passé pour des fluides réfrigérants nuisibles à l’environnement et des solutions moins polluantes comme le propane avaient dès lors émergé. Les pompes à chaleur pourraient donc à l’avenir se concentrer sur ce type de réfrigérant naturel hautement inflammable, multipliant à contrario les risques d’incendies. Ce qui ajoutera une fois de plus des complications aux installateurs, contraints d’éviter les fenêtres, les prises électriques ou encore les canalisations afin d’assurer la sécurité des utilisateurs. Alors d’un côté les choses bougent, la transition est en marche mais elle ne sera en tout cas pas simple...
Julie Müller
Nombre d’installations de pompes à chaleur (PAC) en Suisse selon la puissance
Nouveau siège
NAEF IMMOBILIER DÉMÉNAGERA EN MARS PROCHAIN
Les 223 employés genevois du groupe Naef pourront rejoindre l’Ellipse au PetitLancy (GE) dès mars prochain. Une tour de 12 étages aux courbes dessinées par les architectes de group8 en collaboration avec Patrice Reynaud et Philippe Gaillard.
Les locataires de l'Ellipse pourront bénéficier de nombreux espaces communs. DR
Les travaux du futur siège de Naef Immobilier, situé au cœur du quartier de Surville, avancent à grands pas depuis le début du gros œuvre en novembre 2022. Baptisé l’Ellipse, ce futur bâtiment iconique, conçu par les architectes du group8 en collaboration avec Reynaud & Gaillard Architectes, devrait devenir un véritable symbole de modernité et de durabilité à Genève.
Une petite tour
Avec ses 12 étages de façades vitrées et ses courbes inspirées de la nature, l’Ellipse entend incarner «l’avenir de l’immobilier commercial». Le chantier, qui a débuté en novembre 2022, avance bien et la livraison de cette petite tour est prévue pour le 28 février 2025.
Naef Immobilier planifie le déménagement de ses 223 employés genevois actuellement basés à Champel pour mars prochain. Précisons que la régie prévoit de mettre en location les bureaux des niveaux
7 à 11, soit 2300 m2 d’espaces modulables conçus pour répondre aux besoins des entreprises modernes, avec des technologies de pointe et des aménagements flexibles. Des services mutualisés seront proposés, tels que la réception, l’utilisation des salles de conférence au 11e étage, la salle de sport et la terrasse en toiture. Tels des pétales ouverts vers le parc, les deux tours offriront des plateaux de 558 m2, totalisant 6700 m2 de surface locative. Les immeubles sont labellisés Minergie ECO et le quartier bénéficiera d’un raccor-
Naef Immobilier en chiffres:
9 agences en Suisse romande: Genève, Nyon, Lausanne, Vevey, Neuchâtel, La Chaux-de-Fonds, Fribourg, Verbier et Crans-Montana; 467 collaborateurs
Plus de 3100 immeubles sous gestion Plus de 900 millions de francs d’état locatif
dement au système de réseau de chauffage à distance Genilac.
Quartier en plein développement
Comme nous le décrivions dans notre édition du 1er mai 2023, avec Surville, c’est un nouveau quartier qui sort progressivement de terre, avec une vue imprenable sur la zone du PAV (Praille-Acacias-Vernets). Entré en force en 2014, le plan localisé de quartier Surville permet d’accueillir 800 logements, ainsi que des surfaces d’activités sur ce périmètre de 12 hectares. Vingt immeubles et un vaste parc y seront disséminés. Néanmoins, 60% du périmètre seront destinés aux espaces verts et aux plantations en pleine terre. Trois immeubles locatifs ont d’ores et déjà été livrés entre juin 2022 et avril 2023, soit 150 logements. Le chantier d’un quatrième immeuble résidentiel s’est ouvert, tandis qu’un futur appart-hôtel City Pop occupera la seconde tour.
Serge Guertchakoff
Les deux tours marquent l'entrée de ce nouveau quartier. DR
Association Horizon Léman
REVITALISER LE PATRIMOINE BÂTI
La soirée d’automne de l’association Horizon Léman, qui regroupe quelque 200 professionnels de l’immobilier, a traité de la revitalisation du patrimoine bâti.
Cette thématique sera reprise au prochain MIPIM, du 11 au 14 mars 2025 à Cannes.
Àtravers les exemples de la caserne militaire de la Poya et du Flon à Lausanne, l’Association Horizon Léman a choisi de mettre l’accent sur la thématique de la revitalisation du patrimoine bâti pour sa soirée automnale. En effet, cette thématique a été choisie pour les événements qu’elle mettra sur pied lors du salon international des professionnels de l’immobilier, le MIPIM.
À ce propos, Yves de Coulon, lequel a d’ailleurs été réélu à la présidence de cette association de 202 membres (+40) a informé l’assistance qu'il y aura davantage de places lors de la prochaine édition du MIPIM. L’affluence toujours plus forte (294 participants en 2024) à son stand ne va pas sans causer quelques soucis à certaines heures.
Après l’armée
Premier conférencier à s’exprimer le 3 octobre dernier à Alto Pont Rouge, Jérôme Mendes de Leon, responsable du Développement Grands projets immobiliers au sein de l’Etat de Fribourg.
«L’armée a rendu les clés de la caserne de la Poya à Fribourg le 31 décembre dernier. Celle-ci a été construite par étapes successives, entre 1942 et 1991. L’avantage est que l’Etat en est l’unique propriétaire foncier. Le site représente 45'000 m2, dont 17'000 m2 construits, et, au nord, relevons la présence d’un parc de 5,6 hectares. Sur les huit bâtiments, cinq sont dévolus
à l’hébergement. Seule la centrale dédiée aux transports est recensée en catégorie B et ne peut être démolie», a résumé Jérôme Mendes de Leon.
Après une phase transitoire qui va s’étendre jusqu’en 2029, durant laquelle diverses analyses des besoins et études auront lieu, la réalisation du futur projet pourra dé buter pour s’achever vers 2033. «L’objectif est d’en faire un quartier durable (SNBS), avec une mixi té (logements et activi tés) tout en favorisant le réemploi».
Après l’industrie
Second conférencier, Oli vier Rambert, responsable Développement Suisse romande pour Mobimo, lequel est revenu sur la mue vécue par le quartier du Flon et le rôle joué par Jean-Jacques Mercier, «un homme visionnaire» qui a financé le tunnel, le futur métro et a utilisé les excavations pour aplanir la vallée du Flon.
émerge avec l’existant et aboutisse à la définition de trois zones. Notre volonté est de créer un quartier qui vive 7j/7. Nous avons aujourd’hui 7,5 millions de visiteurs par année grâce à notre business plan». Bref, c’est une vraie success story.
Serge Guertchakoff
Devenu une friche industrielle dès 1953, «ce quartier s’est autoconstruit presque tout seul avant que la «Flon vision»
Logements DES SENIORS EN D’ACCESSIBILITÉ(S)MANQUE
Trop grands, trop excentrés ou encore trop anciens... les personnes âgées continuent d’occuper des appartements inadaptés à leur situation, faute de mieux. Une récente publication du tissu associatif et institutionnel genevois propose des solutions.
Notre société fait face à trois transitions majeures à l’heure actuelle: écologique, numérique et démographique. Si la première est la plus médiatisée et la seconde davantage concrète au quotidien, la dernière, plus discrète, n’en est pas moins préoccupante. En tenant compte des prévisions, près d’un quart des résidents genevois devraient avoir 65 ans et plus en 2040. Quant aux personnes âgées de 80 ans et plus, leur nombre va pour leur part doubler, passant de 29’600 à 53’000 en 2050 (8% de la population du canton). Pourtant, face à ce constat, les choses bougent encore au ralenti.
La sensibilisation comme levier
Force de propositions, la Plateforme du réseau seniors Genève (qui représente 90 associations et institutions genevoises sur cette thématique), avait déjà tenté une première approche de sensibilisation en 2021. À l’aide d’un rapport faisant l’état des
Vieillir le plus longtemps possible chez soi est le souhait légitime de la majorité des gens. Freepik
lieux des types de logements pour seniors proposés dans le canton (selon le degré d’autonomie des personnes), une «photographie» de l’offre existante avait pu être établie. Mais très vite, une question s’est imposée: comment y accède-t-on?
Alors, le 1er octobre dernier, une nouvelle publication a vu le jour, cette fois-ci centrée sur l’accessibilité. «Une accessibilité sous toutes ses formes, pas uniquement physique puisqu’elle est également architecturale, financière/administrative/légale et concerne l’aménagement du territoire», précise Irina Ionita, secrétaire générale de la Plateforme. En fonction de ces trois obstacles communs aux différents types d’habitats pour seniors, des recommandations ont ainsi pu être rédigées à destination des acteurs concernés, publics comme privés. En voici un bref résumé.
LOGEMENT
PRIVÉ
Vieillir le plus longtemps possible chez soi est le souhait légitime de la majorité des gens. Malheureusement, la part des logements neufs construits sans obstacles et adaptables en Suisse n’a été que de 11% entre 2006 et 2021. Il faudrait donc, entre autres, sensibiliser les propriétaires et régies sur ces questions et, concrètement: prévoir des revêtements de sol permettant un déplacement sûr, supprimer les seuils ou marches, opter pour des douches à l’italienne, privilégier des aménagements modulables ou réversibles... De même pour l’espace public peu engageant et accidentogène, en manque d’équipements, qu’il faudrait aussi largement repenser.
L’HABITAT PARTAGÉ
Il est entendu par-là, les formes de logements telles que la colocation, les coopératives ou les immeubles intergénérationnels qui reposent sur des principes de solidarité et d’entraide entre les locataires qui sont toutefois autonomes. Il s’agit là de suivre les mêmes recommandations que pour le logement privé mais en veillant à respecter l’équilibre en termes d’âges et d’impliquer les seniors dans la création des programmes pour une réflexion du «mieux-vivre ensemble».
LE LOGEMENT ACCOMPAGNÉ
Pour répondre aux besoins des personnes âgées, des organismes privés et des com-
En tenant compte des prévisions, près d’un quart des résidents genevois devraient avoir 65 ans et plus en 2040.
d’ici 2030, le canton aura besoin de 500 lits supplémentaires. Il y a donc urgence à concevoir ces logements en fonction des nouvelles attentes. Typiquement, les EMS ont un fort potentiel non exploité en matière de prestations de proximité et d’intégration à la vie de quartier. Il serait en outre nécessaire d’améliorer les démarches administratives qui demeurent extrêmement complexes et les anticiper plus en amont.
De la parole aux actes
munes s’engagent dans la construction de logements offrant un large éventail de prestations. Par exemple: des résidences pour seniors, des immeubles avec encadrement ou de l’habitat évolutif. Toutes ces options doivent néanmoins prendre garde à leur implantation géographique. Les résidents doivent pouvoir accéder à des environnements de proximité, aux commerces, services, activités de loisirs même si les disponibilités foncières du canton de Genève dictent les choix de lieux, et ce, souvent au détriment des synergies.
L’EMS
Le canton de Genève compte 54 établissements médico-sociaux (EMS) accueillant des personnes âgées dont l’état de santé ne leur permet plus de vivre seules à domicile, offrant près de 4200 lits (résidents d’une moyenne de 86,5 ans). Mais,
Ces solutions maintenant présentées, reste à savoir si cela aura un effet d’impulsion ou d’illusion... Les acteurs de la Plateforme du réseau seniors Genève se disent confiants. «Même si les questions énergétiques du logement sont sous le feu des projecteurs pour le moment, nous travaillons avec le Conseil d’État et nous pensons qu’il y aura une politique qui intégrera ces aspects du vieillissement d’ici la fin de la législature», affirme Irina Ionita.
Des normes qui pourraient se superposer avec celles contre le bruit, les émissions de carbone, le feu etc. pour finir avec un effet mille-feuille normatif peu évident et très contraignant pour les maîtres d’ouvrage. «C’est bien pour cette raison que nous avons réalisé ce guide d’améliorations, afin d’aiguiller sur ces enjeux qui passent quelques fois au second plan. Nous allons prendre notre bâton de pèlerin maintenant et le diffuser au maximum», souligne Dominique Roulin, présidente de la Plateforme, en guise de conclusion.
Julie Müller
Genève
LE DÉFI D’UNE RÉNOVATION «EN SITE OCCUPÉ»
Détenus par le groupe ZIAG AG, les immeubles genevois «avenue de Beau-Séjour 21-23» ont fait l’objet d’une vaste rénovation. Étant protégés par un plan de site, ils n’ont pas été surélevés, néanmoins les combles ont pu être transformés.
Pas simple de travailler «en site occupé», confie Jacques Dorée, Regional West Team Leader, Real Estate, Zurich Invest AG, en charge de la supervision et de la planification de cette rénovation pour le groupe ZIAG AG. En effet, comment rénover deux immeubles résidentiels tout en maintenant ses locataires? Autre défi majeur : lors du dernier recensement architectural du canton de Genève, les deux bâtiments en question ont reçu la valeur «intéressant» (ndlr. sur une échelle allant d’exceptionnel à sans intérêt, en passant par intéressant, puis intérêt secondaire). Les documents officiels indiquent ceci: «L’ensemble de ces éléments architecturaux et décoratifs confère à l’immeuble une parenté avec le style Art déco». Il faut dire que même si ces deux constructions ont été édifiées en 1928 par un certain Prébendier, les plans de l’intérieur ont été modifiés en cours de réalisation en 1929 par le célèbre Marc Camoletti (1857-1940).
Ce dernier est notamment l’auteur de l’immeuble quai Wilson 43, de l’Ecole des Cropettes (GE), du Musée d’art et d’histoire (1903-1910) ou encore du Bureau de la Poste de la rue du Stand (GE). Plus globalement, ce secteur fait l’objet d’une protection via l’adoption d’un plan de site adopté le 5 mars 2003.
Rénovation complète
Premier défi, celui d’œuvrer alors que les appartements étaient occupés. En résumé, il s’agissait pour le maître d’ouvrage,
Les belles façades des immeubles
Beau-Séjour 21 et 23 dans le quartier de Champel. DR
Zurich Invest, d’adapter les habitations aux besoins actuels par rapport au confort ainsi qu’aux directives énergétiques. Ouvert en mars 2022, ce vaste chantier s’est achevé fin juin 2023.
Une toiture provisoire a été installée, avant de procéder à la démolition de la toiture et des combles. Puis les entreprises mandatées ont démonté et remplacé les menuiseries extérieures et mis en place des nouveaux stores. L’ensemble des conduites a été changé: alimentation en eau chaude, alimentation en eau froide, eaux usées, eaux claires, ventilation et électricité. Sans oublier le fait que la chaudière à mazout a été remplacée par une chaudière à gaz.
Pour mener à bien ce chantier, il a fallu s’adapter au bien-être des locataires sur place. Des sas étanches ont été créés
dans les appartements concernés pendant quelques jours, afin d’éviter au maximum la poussière. «Nous avons toujours eu une personne à demeure sur le chantier et, au final, cela s’est relativement bien passé», mentionne Jacques Dorée.
Respect du patrimoine
Dans ces immeubles, Jacques Dorée explique que le maître d’ouvrage a tenu à être respectueux de la qualité originelle du bâti. Des travaux de recherche assez poussés ont été effectués afin d’identifier les différentes couches de peinture utilisées, que ce soit sur les murs, sur les sols ou dans les cages d’escaliers. La volonté a été de pouvoir ensuite remettre les coloris de l’époque.
Les portes palières d’origine ont été maintenues, en y ajoutant un panneau neuf
côté intérieur afin de respecter les normes anti-incendie. La plupart des placards ont été conservés, de même que les parquets et les corniches. Pour celles-ci, il a fallu parfois procéder à des moulages afin de les reproduire. Notamment dans les deux cas où de vastes appartements de plus de 200 m2 ont été scindés en deux. C’est dans ce cadre-là que des pages d’un journal, l’Excelsior, ont été retrouvées sous le parquet.
Autre challenge: lorsque les travaux l’exigeaient (réfection des évacuations et des colonnes techniques), quelques carreaux de faïence ont été retirés. Dès lors, l’enjeu a été de retrouver des stocks identiques. Ils y sont parvenus grâce à la régie Naef et à des entreprises de carrelage. Enfin, la quincaillerie des portes a été conservée.
Nouveaux appartements
Les toilettes et les cuisines bénéficient désormais d’une nouvelle ventilation. Les toilettes sont neuves elles aussi. Les vitres des fenêtres ont été changées pour respecter les normes actuelles. Les stores eux aussi ont dû être remplacés. Enfin, l’étanchéité des balcons a été refaite.
Cette rénovation complète aura permis d’ajouter deux appartements en subdivisant deux grands logements au 23 Beau-Séjour. Et, toujours dans cette allée, trois appartements ont pu être créés en remplacement des combles. À ce propos, la cage d’ascenseur a été rallongée pour desservir le dernier niveau. Dès lors, aux 30 logements de départ, il faut désormais en ajouter 5. Comme l’indique le rapport annuel de ZIF Immobilier Direct Suisse à propos de ce chantier, cela a permis de créer 212 m2 de surface habitable supplémentaire.
Enfin, le groupe ZIAG AG, à travers Jacques Dorée, remercie l’ensemble des autorités genevoises, ainsi que la Commission des Monuments et des Sites, ou encore l’Office cantonal de l’environnement et de la nature, qui ont contribué d’une façon ou d’une autre à redonner une nouvelle vie à leurs deux immeubles qui font partie du patrimoine architectural de la Ville de Genève.
Serge Guertchakoff
Cinq nouveaux logements ont pu être créés au 23 Beau-Séjour. DR
Le maître d’ouvrage a tenu à être respectueux de la qualité originelle du bâti. DR
Un métier à la loupe
DANS LA PEAU D’UN COURTIER IMMOBILIER
Bien loin de l’image d’intermédiaire véreux, peu formé voire inutile qu’on lui prête parfois, le professionnel de la vente immobilière est essentiel. Pour le prouver, immobilier.ch a passé une journée avec l’un d’entre eux. Récit.
Sur les coups de 7 heures, en ce mois d’octobre, le jour peine à se lever. Les rares personnes que l’on rencontre se tirent difficilement de leur sommeil et parcourent la place Bel-Air de Lausanne en un temps record, pressées de rejoindre leur bureau pour une nouvelle journée de travail. Dans ce quartier de l’hypercentre, du haut du plus vieux gratte-ciel de la ville, Laurent Pannatier est quant à lui déjà à l’œuvre.
Ayant créé sa propre agence de courtage (Proximmo) il y a de cela quinze ans, le trentenaire sait ce qu’il a à faire... et la journée s’annonce chargée.
Des disciplines qui s’entremêlent
7h15. Laurent a mis au clair son agenda. Au programme aujourd’hui: de la prospection pour commencer. «C’est une partie importante de notre travail. Même si, après quelques années, ce sont souvent nos relations ou nos anciens clients qui nous contactent pour des projets de vente, il faut sans cesse se recréer un portefeuille de biens immobiliers», nous souligne notre interlocuteur. Les recherches terminées, il faut ensuite s’attaquer aux démarches administratives, aussi diverses que variées. «Être courtier c’est être touche-à-tout
car il faut avoir des notions juridiques, fiscales, bancaires, techniques, d’architecture, de marketing et parler plusieurs langues, entre autres... Tout cela est nécessaire pour accompagner les vendeurs et acheteurs dans le processus de vente», décrit-il. Mais pas le temps de se perdre dans les relances du jour, les estimations à finaliser et les actes de ventes à vérifier, la sonnerie du téléphone retentit. Au bout du fil, un propriétaire vient aux nouvelles. Le rôle du courtier étant de décharger le client de l’entier du processus de vente, un suivi régulier est nécessaire. «Cet accompagnement n’a pas de limites. Parfois,
Laurent Pannatier, fondateur de Proximmo. Proximmo
Un penthouse à Grandvaux. Proximmo
IMMOBILIER
nous les aidons à trouver leur nouveau logement, des déménageurs ou à régler des problèmes de voisinage car beaucoup de gens sont novices en la matière et ont besoin de conseils, notamment pour les aspects légaux», détaille le courtier.
Soudain, un autre appel extirpe le courtier de sa pile de dossiers. Cette fois-ci, il s’agit d’un expert en financement qui propose ses services et aimerait le rencontrer pour un partenariat. Intéressé, Laurent cale cet énième rendez-vous dans l’après-midi. C’est à cet instant qu’un vendeur décide de passer au bureau à l’improviste pour négocier le mandat de sa villa à Ecublens.
10h. Le rendez-vous s’est éternisé. C’est la course pour notre guide du jour qui doit se rendre d’urgence à une visite d’appartement vers Pully. «Aujourd’hui, nous
rencontrons un couple de jeunes parents primo-accédants et demain ce sera un patron fortuné qui débarquera en hélicoptère avec trois avocats pour qu’on lui présente une maison de maître. Nous touchons vraiment toutes les couches sociales avec ce métier, c’est formidable», s’enthousiasme Laurent Pannatier.
Des profils, des histoires ou encore des étapes de vie qui diffèrent mais le courtier sait s’adapter. «En fait, on ne gère pas de la pierre mais de l’humain. On assiste à des scènes très personnelles, des beaux moments mais également des plus difficiles comme des conflits familiaux qu’il faut essayer de désamorcer (en particulier lors d’héritage ou de divorce). On rentre dans l’intimité des gens, jusque dans leur salle de bain ou leur chambre et dans leurs chiffres. Tout cela crée une relation, qu’on le veuille ou non, avec le client et un courtier investi prendra cette charge émotionnelle sur ses épaules». D’ailleurs vient l’heure du lunch et pas de pause pour le jeune dirigeant qui doit rencontrer un vendeur qui n’a que 3 mois pour céder son chalet au plus offrant, faute de moyens.
Un air de montagnes russes
14h. Le courtier peut enfin souffler. Il a du temps pour s’occuper de ses nombreux dossiers en cours et de quelques
transactions à finaliser. «Je dis toujours aux nouveaux dans le métier qu’il faut être conscient du stress que l’on subit. On ne doit pas seulement serrer des mains, signer des contrats et voguer de maison en appartement. Contrairement à ce que laissent penser Netflix ou quelques stéréotypes qui nous collent à la peau, le courtage est une profession difficile et d’ailleurs beaucoup abandonnent après 3-4 ans car ce n’est pas évident de tourner, d’avoir de la récurrence et la concurrence ne vous fait pas de cadeaux», nous confie-t-il. À cela s’ajoute le temps long des démarches. Concrètement, entre le moment où le mandat est négocié et celui où la transaction se réalise, des jours, des semaines comme des mois peuvent alors s’écouler. Une latence durant laquelle le courtier doit jongler avec les biens de son portefeuille et composer avec l’incertitude, sans visibilité. «Il arrive que des vendeurs se rétractent, n’ayant plus confiance en vous, dans le marché ou pour rester chez eux. Votre travail part en fumée mais c’est le risque!», témoigne le dirigeant.
Ne jamais couper le cordon
16h. Après x appels téléphoniques, des dizaines de mails échangés et trois cafés avalés, Laurent peut aller chercher son fils à l’école. Un luxe dans ce métier où, a contrario, on ne compte pas ses heures. «On peut vous solliciter le soir à 20 heures comme le weekend mais refuser l’appel c’est prendre le risque de passer à côté d’une opportunité», soulève le jeune homme.
C’est pourquoi, à 18 heures, tandis que la plupart des travailleurs rentrent chez eux, Laurent part honorer son rendez-vous fixé plus tôt dans la matinée avec le potentiel partenaire. «Ce métier est exigeant mais je ne changerai pour rien au monde», conclutil. Et pour lui comme pour tous les autres courtiers immobiliers, le travail paie, donnant parfois lieu à de belles anecdotes. La dernière en date: une aînée qui se retrouvait seule, sans famille et en proie aux acheteurs peu scrupuleux, a pu se séparer de son bien au bon prix et appelle encore après coup son courtier pour prendre de ses nouvelles. Un métier essentiel donc. En tout cas, nous repartons convaincus. Et vous?
Julie Müller
Sur les hauts de Chailly. Proximmo
QUAND UN BROKER PROPOSE UNE ALTERNATIVE
Alors que l’absorption de Credit Suisse par UBS met cette dernière dans une situation problématique en termes de parts de marché sur les opérations de prêts hypothécaires, Allswiss propose une autre source de financement: des obligations garanties par une hypothèque.
Allswiss est un acteur réputé sur le marché de brokerage dans l’immobilier. Il a l’habitude d’acheter et de revendre des bâtiments de 50 millions de francs et plus. Généralement, il accompagne l’acheteur pour l’aider à trouver un financement hypothécaire. Sauf que sur le marché suisse, le processus se complexifie.
Trois raisons expliquent ce nouveau paradigme: des exigences élevées en fonds
propres; des bilans bancaires augmentant les risques systémiques; enfin, la concentration du marché avec la récente fusion absorption de Credit Suisse par UBS.
Nouvelle alternative
«Pino Sergio, l’actionnaire d’Allswiss, s’est dit: il faut désormais trouver une autre source de financement: des obligations garanties par une hypothèque sur le bâtiment», résume Cédric Anker, ancien
CEO de diverses banques genevoises et co-CEO d’Allswiss. «Ce marché n’existait pas en Suisse du fait de la très forte présence des banques et des assurances. Il y a pléthore de prêteurs, mais en 20 ans, le nombre d’acteurs sur ce marché a drastiquement diminué».
Pour élaborer sa solution, Allswiss a œuvré avec l’aide du bureau Baker McKenzie et de PwC. «J’ai accepté de les rejoindre car j’y ai vu un très gros potentiel: les caisses de pension, les fonds immobiliers, les tiers gérants et les family offices, et bien entendu avec l’entrée en vigueur en 2025 de Basel IV et de Solvency III, les banques et les assurances qui vont devoir renforcer leurs fonds propres et/ou réduire leur bilan.
Première opération à Kloten
Allswiss finalise sa première émission d’obligations pour financer l’achat de l’immeuble The Cube à Kloten, construit en 2008 et occupé aux deux tiers par l’hôtel Radisson Blu (330 chambres) et le reste par une partie de l’administration de Flughafen Zurich AG. Ce projet se distingue par l’émission de trois types d’obligations, chacun avec un taux d’intérêt et un rating spécifique de Standards & Poor’s: senior (108 millions) à 2.45% doté d’un rating de BBB-, junior A (12.5 millions) à 5.2% (BB-), et des obligations junior B pour 17.2 millions à 6.75% (B-). Cette première opération porte sur 170 millions de francs en tout, avec également une partie actions.
«Nous sentons qu’il y a un intérêt fort pour cette solution alternative. Nous avons d’ores et déjà d’autres opérations dans notre pipeline».
Serge Guertchakoff
L’achat de ce bâtiment situé à Kloten sera principalement financé par une émission d’obligations. DR
La chronique de l'USPI VAUD
par Corinne Deutsch, membre du comité de l’USPI Vaud
PÉNURIE DE LOGEMENTS –LUTTONS DE MANIÈRE EFFICACE !
Comme en 2023, l’USPI Vaud a réalisé une enquête sur le taux de logements vacants au 1er juin 2024. Elle repose sur un solide échantillonnage de 130’541 logements mis en location répartis sur tout le territoire cantonal. Parmi ces 130’541 logements, 1’880 logements sont vacants, ce qui représente un taux de logements vacants sur le marché locatif de 1.44 % (contre 1.15 % en 2023), étant rappelé qu’il y a pénurie de logements dès que le taux de logements vacants est inférieur à 1.5 %.
Au niveau des districts, le taux de logements vacants sur le marché locatif dans le district d’Aigle est de 5.87 %, dans celui de Lavaux-Oron de 1.60 %, dans celui de Lausanne de 1.10 %, dans celui de l’Ouest lausannois de 1.17 % et dans celui de la
Riviera-Pays d’Enhaut de 2.36 %. Trois districts sont donc, pour l’USPI Vaud, hors pénurie. Même si ces taux ne tiennent pas compte des logements vacants mis en vente, cela peine à expliquer les différences relevées avec les chiffres retenus par Statistique Vaud, à savoir pour le district d’Aigle un taux de logements vacants de 1.81 %, pour celui de Lavaux-Oron de 0.82 %, pour celui de Lausanne de 0.62 %, pour celui de l’Ouest lausannois de 0.47 % et pour celui de la Riviera-Pays-d’Enhaut de 0.85 %.
La différence des résultats vient du fait que Statistique Vaud utilise le nombre de logements vacants remis par les communes vaudoises et les compare à l’entier du parc de logements, alors que l’entier du parc n’a pas pu être contrôlé. Ainsi, certains pourcentages obtenus et com-
muniqués par le canton se situent en-deçà du taux de logements vacants sur le parc locatif des régies sondées. Cette approche cantonale pourrait placer des districts en situation de pénurie de logement impliquant un contrôle des loyers suite à des travaux de rénovation bien que leur taux de vacances soit supérieur à 1.5 %, selon l’enquête de l’USPI Vaud.
L’offre de logements augmente, ce qui est réjouissant même si elle reste insuffisante dans un certain nombre de districts. C’est le lieu de rappeler que l’offre de logements peine à suivre en raison notamment de la rigidité de loi fédérale sur l’aménagement du territoire, de la lenteur des procédures administratives couplée au manque de main d’œuvre et de matière première ainsi qu’au refus par la population de projets de construction.
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SON DILEMME: CHOISIR ENTRE ARCHITECTE OU NOTAIRE
Difficile de trouver quelqu’un de plus passionné par l’immobilier que Me Pierre-Xavier Knoepfli. Ce notaire a suivi avec beaucoup d’intérêt le cursus de l’Institut d’Etudes Immobilières, avant d’être invité à y donner le cours sur le droit foncier et les opérations notariées.
Agé de 43 ans, ce jeune notaire reçoit dans son étude située dans un bel immeuble au bas de la route de Florissant. Après avoir décroché une maturité en grec et latin au Collège Sismondi, Pierre-Xavier Knoepfli hésitait entre une carrière dans l’architecture et le notariat. Finalement, il a gardé la première comme centre d’intérêt et obtient sa licence en droit à l’Université de Genève en 2003. Pour preuve de son intérêt pour l’acte de construction, le notaire nous confie que son premier ordinateur possédait une licence AutoCAD, dont on dit qu’il s’agirait du meilleur logiciel d’architecture.
Le seul non-médecin
«Je suis le seul non-médecin de la famille», s’amuse-t-il. Il commence par un stage découverte chez Me Hugues Renaud, puis a continué à y venir tout d’abord les lundis pendant ses années d’université, avant de finir par y suivre son stage de notaire (d’une durée de 4 ans et trois mois). Nommé notaire à 27 ans, il démarre comme simple collaborateur, puis s’associe rapidement avec son ancien maître de stage dont il deviendra le successeur et gardien des minutes en 2013.
Me PierreXavier Knoepfli. DR
Après son brevet de notaire, Pierre-Xavier Knoepfli avait prévu de commencer un doctorat en droit fiscal, avant de bifurquer vers un master à l’IEI (2009-2011). À ce titre, il sera le premier titulaire du Prix remis par La Foncière qui récompense la meilleure moyenne générale. «J’y ai particulièrement apprécié les matières que je ne connaissais pas: l’architecture, les techniques de construction et tout ce que l’on n’apprend pas en faisant du droit. Par exemple, les plans financiers et l’ensemble des pratiques administratives en zone de développement. Notre grande chance est d’avoir des professeurs qui ont les mains dans le cambouis.» Il s’est même inscrit en auditeur libre par la suite
pour pouvoir y suivre le cours de Pierre Jacquot sur l’immobilier indirect. PierreXavier Knoepfli est resté en contact avec Julie Ravessoud (membre de la direction chez Charles Besuchet) et Timo Sulc (avocat et jury pour l’examen de l’IEI).
Passionné par les volets fiscaux
Après être intervenu comme conférencier au traditionnel Rendez-vous de la fiscalité immobilière organisé chaque année en décembre par la Chambre genevoise immobilière, il a été approché pour reprendre le cours que donnait Me Costin van Berchem aux étudiants de l’IEI. Me Pierre-Xavier Knoepfli a accepté de relever le défi. Il apprécie particulièrement le fait de pouvoir amener un complément très concret: «Chaque cas peut être légèrement différent.» Le notaire avoue avoir un intérêt particulier pour les aspects fiscaux. «J’aide à rédiger les actes civils en fonction des conséquences fiscales, par exemple pour le remploi ou les cessions de droits à bâtir.» Le fait de devoir vulgariser cette matière nécessite de trouver un certain équilibre puisque les étudiants de l’IEI ont des profils très variés.
Enfin, cet amateur de voile, qui est devenu papa et élève avec sa femme deux garçons, ne manque pas d’entretenir les liens avec les acteurs de l’immobilier. Avec Yann Bartolini et Michaël Ortiz, collègues de volée de l’IEI, il a cofondé en 2010 le Cercle Immobilier Lémanique qui se positionne comme une plateforme de réflexion et de collaboration transfrontalière.
Serge Guertchakoff
SÉRIE SPONSORISÉE PAR L'INSTITUT D'ÉTUDES IMMOBILIÈRES
Lausanne
CREA LANCE DE NOUVELLES FORMATIONS
Forte de 800 étudiants et de 150 intervenants, l’école CREA affiche sa bonne santé en lançant deux nouveaux bachelors à Lausanne, ainsi qu’un diplôme fédéral de responsable de la communication. Un joli challenge.
René Engelmann a le sourire: depuis sa création en 2008 et son entrée dans le Groupe OMNES Education en 2014, CREA n’a cessé de renforcer sa position comme acteur clé de l’enseignement supérieur en Suisse romande. La récente reprise de Polycom et de sa trentaine d’étudiants en bachelor s’est très bien passée. De quoi permettre à CREA de renforcer sa présence à Lausanne. En effet, l’école vient de lancer deux nouveaux bachelors: création digitale & communication; ainsi qu’événementiel & communication culturelle. S’y ajoute le master en «digital marketing & communication» (d’une durée de 18 mois et en cours d’emploi).
L’employabilité
Outre ses trois formations proposées, la direction a décidé de se lancer un challenge: relancer les diplômes fédé -
raux, lesquels bénéficient d’une subvention de la Confédération qui rembourse 50% des coûts aux étudiants concernés. «À Lausanne, nous décernons déjà entre 80 et 90 certificats fédéraux par année», précise René Engelmann.
Cela faisait une quinzaine d’années que le diplôme fédéral de responsable de la communication avait été abandonné. «Pour que les examens puissent se tenir en français, Berne exige un minimum de 8 étudiants». Les deux écoles privées à Lausanne qui étaient sur ce créneau n’y parvenaient plus».
Master professionnel
Détail important: d’ici une année, le brevet devrait être rebaptisé «bachelor professionnel» et le diplôme deviendrait «master professionnel». Frédéric Dumonal, directeur de la formation continue,
relève que ce secteur représente déjà près de 90 étudiants chez eux. «Notre ambition est d’accompagner l’évolution de ces formations en y amenant la dimension digitale». Chez CREA, le contenu des cours du futur diplôme fédéral de responsable de la communication comprendra environ 25% d’heures en plus que la formation lambda proposée côté alémanique.
Serge Guertchakoff
Quelques chiffres
CREA aujourd’hui, ce sont: - 800 étudiants (environ 500 sur Genève et 300 sur Vaud) - 150 intervenants - 40 collaborateurs - 11 millions de chiffre d’affaires (+9%)
NETTOYAGE DE CANALISATIONS
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Charmant appartement de quatre pièces situé au quatrième étage et combles d’un immeuble ancien de caractère au cœur de la Vieille Ville de Genève. Le premier niveau se compose comme suit : un petit hall d’entrée, un beau séjour avec cheminée (non fonctionnelle), une cuisine équipée, une chambre à coucher avec rangements ainsi qu’une salle de bains et toilettes. Les combles comportent une chambre à coucher avec une petite salle de douche et toilettes ainsi que de nombreux rangements. (Surf. hab. d’env. 105 m2). L’immeuble n’a pas d’ascenseur.
Réf. 60694
Bory & Cie - Agence Immobilière SA - Avenue Rosemont 8 - 1208 Genève t. +41 (0)22 708 12 30 - f. +41 (0)22 321 78 55
RÉPUBLIQUE ET CANTON DE GENÈVE
OFFICE DES POURSUITES
VENTE IMMOBILIÈRE AUX ENCHÈRES
Le mardi 24 septembre 2019 à 14 heures aura lieu à Genève, à la Salle des ventes de l’Office cantonal des Poursuites, rue du Stand 46, 1204 Genève, au 1er étage, la vente aux enchères publiques de la villa de 199 m2 avec garage, piscine, terrrain de 3321 m2, sise chemin de la Châtière 3, de la commune de Plan-les-Ouates.
Le mardi 19 novembre 2024 à 10 heures 00 aura lieu à Genève, à la salle des ventes de l’Office cantonal des Poursuites, rue du Stand 46, 1204 Genève, au 1er étage, la vente aux enchères publiques d’une villa individuelle sise rue Agasse 37 et Clos-Belmont 17, à Genève.
Elle se compose comme suit:
Sous-sol: une buanderie, un local chaufferie, une cave à vin, une salle de fitness, un spa avec sauna et hammam.
Rez: entrée, WC invités, une salle à manger, un grand salon, une cuisine, une chambre d’amis avec salle de bains, une grande véranda et une véranda pour l’entrée.
Etage: 4 chambres, 2 salles de bains, une grande terrasse et 2 balcons.
Il s’agit d’une villa individuelle, d’une surface de 104 m2 construite dans les années 1910; elle se compose d’un sous-sol avec chaufferie, local citerne, cave, réduit sous escalier, salle de fitness, vestiaire avec wc et douche, d’un rez-de-chaussée avec un hall d’entrée, séjour, véranda, cuisine et chambre, 1er étage : halle central de distribution, salle de-bains, 3 chambres (sans séparation entre les 2 grandes), terrasse, 2ème étage/combles : (surface partiellement mansardée), 2 chambres, salle-de-bains et wc séparé. Un garage est accolé à la maison.
Combles: chambre principale avec salle de bains et 2 dressings.
La villa est occupée par le propriétaire.
Une visite unique est organisée par l’Office cantonal des poursuites le mercredi 4 septembre 2019 à 14 heures 30.
Les deux parcelles concernées par la vente totalisent une surface de 1’548 m2
Les conditions de vente ainsi que l’expertise sont à disposition à l’Office des Poursuites (rue du Stand 46 – 1204 Genève) au 1er étage et sur le site internet http://ge.ch/opf/ventes.
Une visite unique est prévue sur place et sans inscription le mardi 29 octobre 2024 à 14 heures 30.
Les conditions de vente ainsi que l’expertise seront déposées à l’Office cantonal des Poursuites (rue du Stand 46 – 1204 Genève) au 1er étage à partir du 16 octobre 2024. Elles pourront également être consultées sur le site internet http://ge.ch/opf/ventes.
Situé au dernier étage d’un petit immeuble récent, ce duplex en parfait état offre calme absolu, matériaux de qualité et discrétion. D’une surface PPE de 170 m² au premier niveau et 115 m² à l’étage, il comprend : un hall d’entrée, une cuisine ouverte, un séjour avec balcon orienté sud-ouest, une suite parentale, deux chambres à coucher, une salle de bains et toilette visiteurs. Sous les combles : une salle polyvalente, une chambre à coucher, une salle de douche et une buanderie. Une cave, un box en sous-sol et un parking extérieur complètent ce bien. Réf. 40078
Bernex
CHF 2’090’000.-
Genève
CHF 1’450’000.-
Nouveaux
Notre sélection à Genève.
A VENDRE | ONEX Karel
Quand le charme villageois et la modernité se rencontrent
L’immeuble rue du Vuache 5, recensé par le Service des Monuments et Sites, va bientôt bénéficier d’une rénovation énergétique ambitieuse visant la labélisation HPE-Rénovation MoPEC.
Bien que cet immeuble soit inscrit à l'inventaire des bâtiments d'intérêt cantonal, notre équipe Rénovation durable a relevé le défi d’isoler ses deux façades ainsi que sa toiture. Ce chantier reflète notre engagement en faveur de solutions durables, tout en préservant le patrimoine, et pourrait inspirer d'autres projets de rénovation énergétique.
Une demande liée aux rénovations énergétiques ? Contactez notre service Rénovation durable !
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› Partie nuit orientée sur une cour intérieure paisible
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Marine BONNABAUD 022 839 91 45
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• Rénové
• Kitchenette
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Sophie EXCHAQUET DOMS 022 839 09 17
OFFICE DES POURSUITES DU DISTRICT DE NYON
VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES
Appartement PPE
Commune de Gland Chemin du Bochet 14C
Le 11 décembre 2024, à 10h00, à Nyon, Avenue Reverdil 2 (3ème étage), il sera procédé à la vente aux enchères publiques des objets suivants :
Parcelle RF 1315, sise à Gland, PPE avec droit exclusif sur : Chemin du Bochet 14C, PPE «Résidence Bochet-Dessus A-B-C», Sous-sol : cave no 38. Troisième étage : appartement de quatre pièces, cuisine, salle de bains, WC, hall, deux balcons. Constituant le lot C 31 du plan.
Parcelle RF 1332, sise à Gland, PPE : 1 place de parc intérieure située dans le garage souterrain de la PPE, constituant le lot 15 du plan.
Le bien se situe dans un environnement assez calme.
Estimation de l’office pour les deux lots : Fr. 760’000.00
Une visite est prévue le 5 novembre 2024 de 14h00 à 16h00. Rendez-vous des amateurs directement sur place (adresse : Chemin du Bochet 14C, 1196 Gland).
Les conditions de vente, l’état des charges, ainsi que le rapport d’expertise, peuvent être consultés au bureau de l’office ou sur le site www.vd.ch/opfrubrique vente aux enchères.
Office des poursuites du district de Nyon Snezana VOGT,
LAC TOWER
8 appartements vendus plus que 7 de disponibles
A VENDRE AU CŒUR DU QUARTIER DES EAUX-VIVES :
15 appartements neufs de 4,5 pièces de 138 m2 à 189 m2, avec terrasse, loggia ou balcon.
1 attique exceptionnel de 295 m2 avec terrasse de 180 m2.
Finitions extrêmement luxueuses et de très haut standing.
Vue exceptionnelle très dégagée tout autour du bâtiment.
Localisation extraordinaire (AAA) à proximité immédiate de la nouvelle gare de Genève EauxVives (Airport) et de ses commerces 7/7 (60m), des lignes de bus et de tramway 12 et 17 (70m) et de la nouvelle Comédie de Genève (100m).
Sans aucune nuisance sonore, accès par une impasse très peu fréquentée.
Grandes hauteurs sous plafond de 2,80m.
Équipement domotique haut de gamme.
Ouverture automatique de toutes les portes d’entrées grâce à la reconnaissance faciale.
Construction Minergie, haute performance énergétique HPE.
Bâtiment en phase d’achèvement, avec une livraison prévue pour octobre 2024.
QUATRE MAGASINS À GENÈVE
25, Av. du Pailly
1220 Les Avanchets
Tél. 022 700 93 83 1
26, rue de la Terrassière
1207 Genève
Tél. 022 700 93 84 2
3, rue Hoffmann
1202 Genève
Tél. 022 734 10 35 3
17-19 rue St-Clotilde
angle Bd Carl-Vogt -1205 Genève
Tél. 022 321 42 79 4
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