Le journal du site d'annonces n°1 en Suisse romande
Dossier
Le journal du site d'annonces n°1 en Suisse romande
Dossier
A l’image du mégaprojet des Grands-Prés, recalé aux urnes par les habitants de Montreux en juin dernier, les blocages par voie de vote populaire soulèvent certaines interrogations dans les milieux immobiliers. 12-15
Le désordre chez soi
Les brèves immobilières
Nouvelle direction à la tête de Naef immobilier
Vaud: La chasse aux parcelles constructibles
MixCity à Renens, un exemple de réemploi face à la déconstruction
La démocratie, un frein au développement immobilier?
Sondage d’opinion sur immobilier.ch et ses médias
Conseils: Que faire en cas de faillite du locataire?
Le désordre chez soi vu par Martina Chyba
Quand un architecte crée le palimpseste du PAV Zoom sur les priorités de l’industrie de la construction
A en croire la presse internationale, les milliardaires Pankaj et Radhika Oswal auraient dépensé près de 200 millions de francs en tout pour l’achat et la transformation complète de l’ancienne maison de maître Boislande à Gingins (VD). Bilan avait révélé en janvier 2021 que ce couple avait dépensé environ 23 millions de francs pour cette vaste propriété édifiée en 1984 et où vivront Christina Onassis et Thierry Roussel pendant trois ans. Sur une parcelle de près de 3,5 hectares, cette propriété comprenait une maison de maître de plus de 1700 m2, un court de tennis, une piscine extérieure, une piscine intérieure, un sauna, un fitness et un jacuzzi. Le couple a mandaté l’architecte d’intérieur Jeffrey Wilkes, à l’œuvre entre autres pour la chaîne hôtelière Oberai pour refaire entièrement ce domaine. In fine, Boislande a été rebaptisé Vadi, une combinaison des prénoms de leurs deux filles: Vasundhara et Ridi.
Editeur: immobilier.ch SA
Directeur de la publication: Claude-Alain Paschoud
Rédacteur en chef: Serge Guertchakoff
Rédactrice en chef adjointe: Chantal de Senger
Journaliste: Julie Müller
Directeur artistique: Pierre Broquet
Tirage: 105'000 exemplaires / 20 fois par an
Envoi emails: 80'000 exemplaires
Publicité: info@immobilier.ch Tél +41 22 307 02 20
Toutes les éditions sont disponibles sur immobilier.ch
La nouvelle n’a pas encore été rendue publique. La start-up Motosacoche (née sur les cendres de la marque du même nom fondée en 1904 par les frères Dufaux, et qui cessa sa production dans les années 1950) s’apprête à produire une série de 24 vélos électriques en association avec la mythique course automobile
des 24h du Mans. Paul Merz œuvre en parallèle à d’autres séries limitées, peut-être pour un fournisseur du secteur horloger. A suivre!
Le géant alémanique de la restauration collective SV-Group a renoué avec les chiffres noirs en 2022. Les rumeurs faisant état d’une possible fermeture de son antenne à Gland viennent de nous être fermement démenties. Par ailleurs, le groupe relève qu’il ne participe pas à tous les appels d’offres, sans que cela signifie pour autant qu’il souhaite diminuer sa voilure en Suisse romande.
Après le groupe Edmond de Rothschild, c’est au tour de BNP Paribas de quitter le quartier des Banques à Genève. Toute l’équipe (environ 600 collaborateurs) déménagera en juillet 2024 dans le bâtiment Alto Pont Rouge - inauguré en septembre prochain - , situé en plein cœur du nouveau quartier d’affaires de Pont-Rouge à Lancy. Quant au bâtiment de 15’000m2 situé à la place de Hollande qui avait été racheté pour 270,3 millions de francs par le groupe J.Safra Sarasin en octobre 2021, il devrait être utilisé pour des espaces de coworking, des bureaux et des espaces de loisirs.
Par rapport à 2021, la consommation d’énergie finale en Suisse a baissé de 3,9% en 2022 pour s’établir à 765’070 térajoules. Une baisse essentiellement due à des conditions météorologiques plus chaudes par rapport à l’année précédente.
Après cinq ans de travaux, 21 grues installées puis désinstallées et des milliers d’ouvriers ayant fait sortir de terre le nouveau Evolution + / Quartier de l’Etang, Urban Project SA emménage le 3 juillet dans de tous nouveaux bâtiments construits sur cette zone aménagée de 11 hectares au cœur de Genève. Ce projet visant à accueillir 2500 habitants vient d’ailleurs de dévoiler son dernier îlot signé par le bureau d’architecture CCHE. JM
Le 20 juin dernier, l’association Les Constructives a organisé une conférence sur le nouveau guide d’application du Règlement sur l’énergie et sur la description des programmes Eco21-SIG. Devant une petite centaine de participants, Marie Savary de l’OCEN et Pascale Le Strat, directrice d’Eco21-SIG ont donné des clés pour agir sur l’efficience des bâtiments et renouveler des installations de production de chaleur. En effet, rappelons qu’à Genève, les bâtiments représentent près de la moitié de la consommation énergétique et sont alimentés à 90% par des énergies fossiles (chaudières à mazout ou à gaz). Afin d’accélérer la transition énergétique, le Conseil d’État a adopté en avril 2022 une modification importante du règlement d’application de la loi sur l’énergie (Ren). Le guide explique également comment obtenir des subventions et des aménagements fiscaux. CdS
Piloté par le département Développements Immobiliers de la Société Privée de Gérance, un ouvrage situé à la route de Saint-Julien, à Perly-Certoux (GE), et composé de deux immeubles totalisant 33 appartements, sera livré prochainement. À ce jour, les appartements en PPE ont tous trouvé preneur mais la mise en valeur des logements locatifs débutera, quant à elle, au premier trimestre 2024. Un parking souterrain de 41 places, ainsi que 6 places visiteurs et 50 places de vélo extérieures complèteront l’ensemble. La cérémonie du bouquet de chantier s’est tenue le 23 juin dernier en présence des principaux acteurs du projet, dont le maître d’ouvrage Crédit du Nord Immobilier et l’entreprise générale chargée des travaux Grisoni-Zaugg. JM
Grande nouvelle, dès le premier août et dans la majorité des cas, une simple annonce à la commune sera suffisante pour l’installation de pompes à chaleur dans le canton de Vaud. Une décision du Conseil d’État qui permettra de faciliter et d’accélérer le remplacement des chauffages à énergie fossile sur le territoire. Au moyen d’un formulaire mis à disposition par la Direction générale de l’environnement, l’annonce des particuliers devra être accompagnée d’un plan de situation et de la fiche technique de l’installation. JM
L’indice des prix de la construction a augmenté de 1% entre octobre 2022 et avril 2023, atteignant 113,9 points. Ce résultat est le reflet d’une augmentation des prix dans le bâtiment et dans le génie civil.
Après un an et demi de travaux de démolition, terrassement et travaux spéciaux menés par les entreprises Orllati et Serbeco, le terrassement et l’évacuation des terres (essentiellement par trains et camions électriques) du futur Campus Pictet de Rochemont, à Genève, s’achèvent. Le consortium de maçons Maulini-Mathez peut désormais prendre possession de l’espace pour le grosœuvre. Prochaine étape importante: l’atteinte du rez-de-chaussée en septembre 2023. JM
Entré en vigueur le 23 juin, le nouveau taux directeur de la Banque nationale suisse (BNS) (+25 points de base), se porte à présent à 1,75%. La BNS maintient de ce fait sa politique monétaire stricte afin de contenir l’inflation. Une stratégie non sans répercussions puisque ces taux d’intérêt élevés font de plus en plus grimper les coûts de financement des entreprises et des particuliers ayant une hypothèque. Le niveau des taux (encore modéré en comparaison internationale), ne devrait cependant pas peser significativement sur les activités d’investissement. D’après les spécialistes, après le relèvement de juin, la BNS ne devrait plus avoir besoin d’augmenter les taux d’intérêt, ou seulement de très peu, cette année. JM
Sixième personne à occuper le poste de directrice générale au cours des 140 années d’existence de Naef, Virginie Galland a succédé à Etienne Nagy le 1er juillet dernier.
Une page se tourne pour le groupe Naef immobilier, détenu depuis 1881 par la famille Naef et quelques actionnaires privés. L’actuel dirigeant, Etienne Nagy, en place depuis 2006, a quitté ses fonctions le 1er juillet dernier pour devenir administrateur délégué opérationnel. Pour le remplacer: Virginie Galland, une recrue ayant fait son entrée chez Naef en 2012 au sein du département gérance de Genève, qui a su rapidement prendre la responsabilité d’un portefeuille de clients après avoir obtenu son Brevet fédéral de gérante d’immeubles. Une ascension qui s’est poursuivie en 2017, lorsqu’elle se voit nommée sous-directrice du service gérance de Naef Immobilier Genève puis lorsqu’elle devient membre de la direction en 2020. A présent directrice générale, la jeune femme supervisera les activités clés du groupe, à savoir la gérance, l’administration de PPE et le courtage, les 9 agences ainsi que l’ensemble des services de support. Une mission de taille que Virginie Galland nous décrit en exclusivité.
Vous n’avez pas 40 ans, quelle impulsion voulez-vous donner à Naef?
Je souhaite donner un élan complémentaire à la ligne conductrice menée jusqu’à présent, c’est-à-dire un engagement fort dans le développement durable, représenté notamment par notre certification B-Corp. Il m’importe de mettre les critères ESG au cœur de la gestion d’entreprise. Premièrement du point de vue environnemental (E): la transition énergétique est un enjeu crucial, en tant que régie nous avons un rôle majeur à jouer et devons poursuivre nos efforts
pour être acteur de changement. Deuxièmement, du point de vue social (S): nous sommes un groupe composé de plus de 430 collaborateurs, nous avons donc une responsabilité en tant qu’employeur afin d’offrir des conditions de travail en adéquation avec les attentes actuelles. Enfin, en termes de gouvernance (G): il faut savoir adapter la gestion à la taille de l’entreprise afin qu’elle continue à être saine et surtout durable. Nous souhaitons également poursuivre nos démarches de projets participatifs avec nos collaborateurs qui sont notre plus grande force.
Pourquoi vous être intéressée à l’immobilier et au monde des régies, tout d’abord chez Moser Vernet & Cie puis chez Naef?
Lorsque j’étais étudiante, j’ai eu l’opportunité de travailler chez Naef plusieurs étés à la gérance. C’est un domaine qui m’a beaucoup plu et vers lequel je me suis
orientée naturellement. C’est un domaine très intéressant et varié dans lequel nous faisons des rencontres riches et diverses. J’aime le contact et les interactions avec toutes nos parties prenantes, qu’il s’agisse de clients propriétaires, de locataires, de fournisseurs ou partenaires.
Selon vous, quels seront les principaux défis que Naef va devoir relever à vos côtés cette prochaine décennie, outre votre déménagement à Surville?
L’un de nos principaux défis sera de continuer à évoluer dans un marché concurrentiel, dans un contexte inflationniste et incertain. Nous devons continuer à répondre aux attentes de nos clients en maintenant notre niveau de prestation élevé malgré ces éléments.
L’autre défi majeur est celui de la transition énergétique. Que cela soit dans le cadre de nos activités de gérant d’immeubles en pouvant poursuivre l’accompagnement de nos clients dans les rénovations, de la construction de nouveaux bâtiments en intégrant des matériaux de construction durables et des espaces de vie répondant aux attentes actuelles ou bien dans la conduite de notre entreprise en opérant des changements afin de réduire notre empreinte carbone avec des actions ciblées, par exemple au niveau de notre mobilité.
L’innovation digitale sera elle aussi un sujet d’attention afin de pouvoir anticiper les besoins de nos clients, répondre aux nouveaux défis de nos métiers et permettre à nos équipes d’automatiser les tâches à plus faible valeur ajoutée.
Propos recueillis par Julie Müller
Pour rendre facilement accessible un maximum d’informations liées à la transition énergétique pour chaque bâtiment lausannois, la Ville de Lausanne a enrichi son guichet cartographique avec de nouvelles données sur l’énergie: le réseau de chauffage à distance, ses extensions futures et les solutions de chauffage disponibles. Pour les bâtiments qui seront raccordés au chauffage à distance, une échelle de temps permet de planifier des éventuels travaux à 2 ans, 5 ans ou 10 ans. Ce cadastre ouvert au public affiche également dorénavant le potentiel solaire de chaque toit, classant les toitures valorisables de «peu intéressant» à «excellent potentiel». Les propriétaires peuvent ainsi désormais trouver la meilleure solution pour diminuer l’empreinte énergétique de leur bien immobilier et ainsi contribuer aux objectifs du Plan climat lausannois. JM
A peine une année après l’arrivée des premiers habitants de l’écoquartier des Plaines-du-Loup (encore en construction), la Ville de Lausanne a célébré le réaménagement du parc du Loup fin juin. Un nouvel espace vert dédié aux rencontres qui propose désormais une grande place de jeux, des zones de détente, des cheminements piétonniers et un nombre important de nouvelles plantations, le tout sur plus de 1,7 hectare (soit environ 2,5 terrains de football). JM
Le trophée PRIXFORIX pour la construction de façades sera attribué pour la sixième fois en 2024. Il s’agit d’un concours organisé par l’Association Centrale Suisse des Fenêtres et Façades qui récompense les façades en verre/métal les plus extraordinaires, les plus créatives et les plus audacieuses de Suisse. Les architectes, planificateurs de façades ou entrepreneurs généraux peuvent maintenant soumettre leurs projets et concourir jusqu’au 31 décembre 2023. JM
Des professionnels au service des particuliers depuis 2002
Comment dénicher une parcelle pour y réaliser une villa? Des outils existent, tels que ceux développés par PilierPublic.com, qu’utilisent de nombreux professionnels.
lorisables), et loin devant celui de Morges (271) ou de l’Ouest lausannois (46). De ces 905 parcelles valorisables, 171 se situent sur Saint-Cergue et 97 à Founex.
Retours des banques retardés Comme le relève Guilhem Tardy, fondateur de PilierPublic.com: «Parmi les parcelles privées situées en zone villas, 9,2% sont encore constructibles, soit environ 2800 parcelles pour le canton dans son ensemble. Alors que 10,6% (environ 3200 parcelles) sont déjà construites, elles sont encore valorisables parce que le taux d’utilisation du sol est inférieur de moitié à celui autorisé». Rechercher des infrastructures publiques à proximité réduit encore la cible: 13,2% pour les transports (environ 400 parcelles) et 3,5% pour l’enseignement (environ 100 parcelles) avec une distance de 100 mètres».
«Nous sommes toujours à l’affût de parcelles et de mandats», témoigne volontiers Nicolas Sabater, membre de la direction générale du Groupe Naef Immobilier. «C’est pourquoi nous utilisons les fonctionnalités de PilierPublic.com à des fins de prospection. Nous regardons les parcelles qui peuvent nous sembler intéressantes», ajoute Melina Fluhr, une de ses courtières. Chez Naef Immobilier Nyon, il y a deux courtières dédiées aux projets neufs et deux pour la
revente résidentielle et la revente prestige. Voici quelques données chiffrées: dans le district de Nyon par exemple, sur un total de 31’531 parcelles, 6263 sont en mains privées et en zone villas. Parmi celles-ci, 905 sont construites mais avec un indice d’utilisation du sol égal ou inférieur à 0,125. Précisons que ne sont comptabilisées que les parcelles d’au moins 500 m2. Parmi les districts vaudois, c’est celui où il y a donc le plus fort potentiel encore constructible, devant le district d’Aigle (733 parcelles potentiellement va-
Une chose est sûre: «Le marché reste très soutenu malgré la hausse des taux. C’est juste que la phase de pré-commercialisation s’est rallongée», constate Nicolas Sabater. Et sa collègue d’ajouter: «Le processus est plus long. Avant nous avions les retours des banques après deux semaines en moyenne, désormais il faut plutôt prévoir 5-6 semaines».
Stratégie à définir
«Quand une maison occupe 12,5% de la parcelle, si le vendeur potentiel est pressé, mieux vaut alors la démolir et atteindre le coefficient maximum ensuite. Mais bien évidemment cela dépend beaucoup de l’état de la maison», commente Nicolas Sabater.
Est-on libre de construire le nombre de villas que l’on veut sur une parcelle en zone villas? «Il faut au minimum une parcelle de 1500 m2 en moyenne pour pouvoir la diviser ensuite. Cela va dépendre du règlement communal et des plans de quartier», répond Melina Fluhr. «J’ai vu pour ma part à Genève des parcelles de 300 m2», relève Guilhem Tardy. «La villa contigüe est généralement autorisée sur la Côte. Nous avons d’ailleurs en ce moment un projet à Gland», complète Nicolas Sabater. «Nous avons fait une promotion à Nyon où nous avons réuni trois parcelles pour y édifier un petit immeuble de 43 logements». Cela étant, les villas deviennent plus rares, d’où une augmentation régulière des prix. «Cela s’explique aussi par la LAT (ndlr. loi fédérale sur l’aménagement du territoire) qui a tendance à placer les villas en zone de réserve», d’après la courtière. A ce propos, sur les communes concernées dans le canton de Vaud, 16 disposent d’un plan d’affectation révisé qui est entré en vigueur, 14 autres en sont au stade de l’approbation de leur projet
par le Département des institutions, du territoire et du sport (DITS). «Les autres communes concernées ont toutes initié les travaux de révision et se trouvent à différents stades (80 préparent leur dossier en vue de l’adoption par le législatif com munal, par exemple). Ces révisions de
plans d’affectation communaux ont permis de réduire d’environ 42 hectares de surfaces classées en zones à bâtir d’habitation et mixtes (état au 31 décembre 2021)», nous a indiqué Philippe Racine, le délégué à la communication du DITS.
Serge GuertchakoffRéutiliser plutôt que détruire? La première pierre posée par Steiner Construction dans la banlieue lausannoise prône le circuit court avec un projet novateur et original.
Développer l’économie circulaire du bâtiment en augmentant le réemploi dans les milieux de la construction, tel est l’enjeu du projet novateur MixCity qui a démarré fin juin dans la banlieue lausannoise. Un ancien bâtiment de bureaux des années 60, à l’avenue des Baumettes à Renens (VD), va être déconstruit tout en réutilisant les principaux blocs de béton. Ce sera un projet axé sur la durabilité et le circuit court, plus en vogue que jamais avec l’objectif Zéro carbone 2050. Le béton, matériau dont les constructeurs peuvent difficilement se passer, cumule tout à la fois quatre problèmes majeurs: la production de CO2 par les cimenteries, l’épuisement des ressources comme le sable, l’obsolescence qui exige un entretien régulier et la production de déchets lors de la démolition.
Pour Marc Andres Garcia, chef de projet pour Steiner Construction, ce bâtiment tertiaire multi-usages veut repousser les
limites de la conception urbaine: «C’est un projet visionnaire qui a pour objectif de créer un écosystème urbain modulable et flexible, intégrant différents services pour construire la ville de demain». Labellisé Minergie, MixCity veut favoriser la création de synergies entre les futurs utilisateurs. Au cœur du projet, on trouvera un maraîcher professionnel et une ferme urbaine fournissant des produits frais et locaux. Ces aliments seront transformés sur place par un traiteur, puis livrés dans l’Ouest Lausannois par des coursiers à vélo électrique selon le principe du circuit court. La chaîne d’alimentation Lidl va occuper également l’espace. Le groupe Steiner s’est donné la mission d’intégrer les enjeux liés à la gestion d’un projet de déconstruction pendant les étapes de conception. Steiner Construction a ensuite pris le relai pour la phase de chantier proprement dite, qui devrait se terminer en été 2025. Les risques financiers, techniques et de
planning ont fait l’objet d’une planification et d’une coordination avec tous les acteurs. Y compris le maître de l’ouvrage, l’Arab Bank (Switzerland) à Zurich qui a créé un fonds d’investissement pour ses clients situés également en Allemagne et au Benelux. Le projet MixCity est devisé à quelque 30 millions de francs.
Selon Marc Andres Garcia, tout est mis en œuvre pour assurer une déconstruction efficace et sécurisée: «Du temps a été investi et des études supplémentaires ont été demandées aux ingénieurs pour garantir la stabilité du bâtiment existant pendant tout le processus de démolition et de déconstruction». Des optimisations ont été requises afin de maximiser l’utilisation des dalles pour la fourniture des éléments de réemploi, en limitant au maximum la production de déchets de construction. Steiner Construction a
proposé la réalisation d’un mur de soutènement situé au bord de la parcelle à l’aide d’éléments de réemploi provenant des dalles de l’ancien bâtiment.
Parallèlement d’autres éléments de béton seront utilisés dans trois autres projets: RebuiLT de l’EPFL à Ecublens, un abri à vélos à Fribourg et à Renens -même à proximité immédiate de MixCity pour la construction du futur Club de pétanque communal, à 2,7 km de là, ce qui réduit les coûts de transport des dalles réutilisées. Le chantier de MixCity va nécessiter une délicate coordination entre démolition et déconstruction. Une partie des dalles découpées sera réutilisée directement sur le site de MixCity. Ces éléments seront insérés verticalement dans des piliers métalliques fichés dans le sol afin de créer le mur de séparation avec la parcelle voisine. Selon le chef de projet, le réemploi va coûter plus ou moins le même prix que du neuf mais il faut aussi tenir compte de l’éco -
Devisé à quelque 30 millions de francs, le projet Mixcity sera axé sur la durabilité et le circuit court. Mixcity
réemploi issus de bâtiments prévus pour démolition se multiplient en Europe et en Suisse. La pratique du réemploi, autrefois courante pour de pures raisons de coûts, renaît aujourd’hui principalement pour des raisons de préservation des ressources et de réduction de l’impact environnemental: «Il est fort probable que cette tendance continue de croître à l’avenir et que le réemploi se pérennise comme outil à disposition des concepteurs», estime le groupe. Toutefois, en ce qui concerne la construction de structure porteuse, les exemples de réemploi sont encore extrêmement rares et cela à plus forte raison pour le béton armé.
nomie assurée par les coûts d’entreposage des déchets et par la réduction de l’empreinte carbone.
Le réemploi plutôt que la déconstruction
Depuis quelques années les projets de construction incluant des éléments de
Fondée en 1915, l’entreprise est un leader de l’immobilier en Suisse avec un siège principal situé à Zurich et des succursales à Bâle, Berne, Lucerne, Tolochenaz (VD) et Genève. Le groupe est également présent en France et en Inde via la société Steiner India Ltd., basée à Mumbai.
Olivier GrivatInitiatives populaires
A l’image du mégaprojet des Grands-Prés, recalé aux urnes par les Montreusiens en juin dernier, les blocages par voie de vote populaire soulèvent certaines interrogations dans les milieux immobiliers.
Se lancer dans la construction de logements dans l’Arc lémanique n’est pas une mince affaire. Bien au contraire. Une fois la parcelle trouvée, la hausse des taux digérée ou encore les considérations énergé -
tiques intégrées (malgré un contexte en constante évolution), voici qu’à présent, les développeurs immobiliers se voient confrontés à un frein d’une autre dimension: celui des votations populaires. Refus de la proposition d’En Chise à Crissier ou prochaine remise en question des Grand-Chênes à Céligny et d’En Praz-Grisoud à Blonay... Tel un couperet auquel on ne peut échapper, ce mode de contestation citoyenne, autrefois capable de retarder des projets immobiliers, se montre désormais plus radical. Exemple le 18 juin dernier, où le destin des Grands-Prés (vaste terrain de 25’000 m2 prévu par la commune comme quartier d’habitation) s’est finalement vu avorté à la dernière minute par la population de Montreux à l’issue d’une initiative populaire (la zone est devenue inconstructible). De quoi créer un précédent et alerter les milieux immobiliers.
Le détournement
d’un outil démocratique
«Cette situation m’interroge et m’inquiète fortement puisque cela signifie qu’il n’y a plus d’acquis pour des projets qui ont pourtant suivi tout le processus administratif, démocratique et juridique. Processus qui prend plusieurs années, qui implique une pesée d’intérêts, une prise de risque et un investissement conséquent aux développeurs immobiliers ainsi qu’aux contribuables», commente Robert Ischer, président de l’Association des développeurs immobiliers vaudois (ADIV).
Dans le cas de Montreux, l’écoquartier de onze immeubles dotés de 232 appartements initialement prévu sur les hauts de la commune sera donc remplacé par un parc. Une abrogation du plan d’affectation souhaitée à 71% des votants qui débouchera alors sur une nouvelle procédure d’affectation du sol et engendrera plusieurs années d’attente ainsi que de nouveaux frais à la charge du contribuable. «Ce détournement d’un outil démocratique pour supprimer des droits à bâtir planifiés et légalisés porte une atteinte à la sécurité juridique, à la planification territoriale dans son ensemble et renforce la pénurie de logements dans la région. Ce qui exerce une pression haussière sur les loyers et touche direc-
Du jamais vu depuis 1994 à Céligny (VD), un référendum vient d’aboutir pour un projet immobilier combattu visant à accueillir trois nouveaux immeubles de logements. Bien que le Conseil communal l’ait accepté à l’unanimité, les habitants ne sont pas du même avis et pourront voter sur le sujet en novembre prochain, voire au printemps 2024. A Blonay (VD), même combat, puisqu’une procédure de référendum vient d’être déclenchée pour un projet de huit immeubles à En Praz-Grisoud qui fait actuellement grincer des dents et devrait à son tour faire couler beaucoup d’encre.
tement de manière négative le secteur de la construction», ajoute Robert Ischer, rappelant que cette industrie emploie plus de 20’000 personnes dans le canton de Vaud.
La problématique du cercle vicieux
Une inquiétude partagée par Frédéric Dovat, secrétaire général de l’USPI Vaud
(Union suisse des professionnels de l’immobilier): «Le peuple a voté et le peuple est souverain, il faut respecter cette décision mais nous avons affaire ici à un projet de construction légalisé, qui a fait l’objet d’un plan de quartier, dont le permis de construire avait été délivré, donc les opposants avaient eu tout le loisir de prendre part à cette procédure administrative pour exprimer leurs remarques et mécontentement auparavant. Ici, au fond, l’initiative populaire vient s’immiscer dans ce processus et le court-circuite en bout de course, ce qui soulève passablement de questions.»
Parmi elles, l’utilisation de l’initiative po -
• Vidange hydraulique
• Nettoyage haute-pression
• Canalisation - collecteurs
• Colonnes de chute
• Pompage de fosses
• Caméra vidéo
• Maçonnerie
• Stations de pompage
Refusé dans les urnes, le projet de quartier «En Chise» à Crissier, qui prévoyait d’amener 1200 habitants et 600 emplois,
Le 18 juin, l’initiative populaire «Sauvons les Grands-Prés» a été acceptée par les Montreusiens, rendant impossible tout projet de construction sur cette parcelle et prévoyant à sa place un parc ouvert à la population.
pulaire comme outil de planification territoriale est une habitude à reconsidérer. «On ne peut pas commencer à planifier le territoire parcelle par parcelle. Il faut une vue globale et la concertation d’une multitude d’acteurs (urbanistes, milieux économiques, promoteurs etc.) pour effectuer une pesée des intérêts et des paramètres. Autrement dit, l'aménagement du territoire implique d'avoir une vue générale et de ne pas se concentrer sur un projet en particulier, sur une parcelle particulière avec des enjeux bien particuliers», décrit Frédéric Dovat. D’autant que, selon le spécialiste en immobilier, la population doit se montrer plus cohérente avec ses choix. Avoir une économie florissante et le plein emploi sans aucune densification n’étant pas réalisable, la solution idéale pour tous n’existe pas. «En 2013, le peuple suisse a accepté une révision de la loi fédérale sur l’aménagement du territoire visant à densifier en milieu urbain et à arrêter le mitage en campagne, mais dans ce cas-là il ne faut plus refuser des projets de construction dans les centres. Sinon, il faut alors accepter que nos enfants ne trouveront pas de logement ou paieront extrêmement cher leur loyer», souligne le secrétaire général de l’USPI Vaud. Un phénomène de «densification, oui mais pas chez moi» qui se généralise... A l’image du projet de quartier de la Rasude, à Lausanne, où il est prévu de réaliser une tour de quinze étages à côté de la gare (non loin de la tour Edipresse) mais qui soulève déjà des contestations populaires. «Si l’on ne peut construire suffisamment ni en ville, ni en campagne, que fait-on?», se questionne Frédéric Dovat.
Avant de compléter: «Le risque avec ces votes, c’est de créer un cercle vicieux. On crée de l’instabilité juridique et un effet dissuasif pour les développeurs immobiliers qui ne voudront plus investir leur temps et leur argent dans la pierre. Fatalement, le taux de logements vacants va fondre comme neige au soleil et la situation ne sera pas plus enviable, il y aura de ce fait des contestations contre la pénurie de logements et ainsi de suite.»
Soumis à votation le 12 mars dernier, le PLQ «Bourgogne», situé dans le quartier des Charmilles (GE) et proposant 480 nouveaux appartements ainsi que près de 5200 m2 destinés à des activités diverses, a été accepté par la population.
Un cycle positif pour Genève De son côté, Philippe Angelozzi, secrétaire général de l'Association des promoteurs constructeurs genevois (APCG),
est plus contrasté sur la conjoncture du canton genevois, pourtant moins vaste et d’autant plus limité dans ses zones à bâtir. «On connaît aujourd’hui une certaine méfiance par rapport à la densification, au vu du nombre de grues actuel, mais cela s’inscrit dans un phénomène totalement cyclique d’acceptation ou de refus de projets immobiliers», décrit-il. Avec un nombre record de constructions à Genève (plus de 3500 nouveaux logements construits ou transformés en douze mois), la population semble s’être néanmoins faite à l’idée, contrairement à ses voisins vaudois.
«Trop souvent, la densification est présentée comme synonyme de baisse de qualité, ce qui est totalement faux. Ce message, porté par certains groupuscules associatifs de protection du patrimoine ou des arbres, est fallacieux.
Il n’y a qu’à regarder Champel et ses nombreux immeubles entourés de verdure. Mais ce qui est intéressant, c’est qu’en quelques mois, nous avons eu l’acceptation de deux Plans localisés de
quartier (PLQ) majeurs, celui de «Bourgogne» et d’«Acacias 1», ce qui est un signal politique très fort, prouvant que la population comprend l'intérêt de densifier en ville dans le but de combattre la pénurie de logements, puisque l'on ne peut plus toucher aux zones agricoles», se réjouit Philippe Angelozzi.
Une loi fédérale à réviser avant tout Du point de vue de la Fédération romande immobilière (FRI) et son secrétaire général Olivier Feller, la solution dépasse en réalité la volonté populaire et se situerait davantage au niveau de la Loi fédérale de l’aménagement du territoire (LAT). «Acceptée il y a dix ans par le peuple, cette loi pose problème car on se rend compte qu’elle réduit de façon obligatoire les zones constructibles excédentaires, sans pour autant garantir la construction de logements dans les agglomérations. De quoi créer des déséquilibres et renforcer la pénurie», souligne Olivier Feller. Il s’explique: «La LAT prévoit de sauvegarder
les paysages à l’aide de déclassements impératifs de terrains constructibles excédentaires, afin d’éviter le mitage du territoire, mais dans le même temps, demande de densifier les zones urbaines, sans contrainte, alors qu’il est clair que la population locale ne souhaite pas forcément de projets de constructions, perçus à tort ou à raison comme détériorant les paysages urbains.»
Pour le politicien vaudois, il s’agirait donc de revoir la réduction massive des terrains constructibles de la LAT (souvent taboue), ensuite de voir si des moyens contraignants pour imposer des densifications peuvent être trouvés, enfin, de ne plus laisser se reproduire des cas exemplaires comme celui des Grands-Prés, où «des droits populaires peuvent être exercés tout au long du processus, des recours peuvent être faits en justice ou encore des référendums peuvent être lancés et finalement, c’est une fois le processus terminé qu’une initiative populaire vient tout chambouler». Le message est passé.
Julie MüllerMieux comprendre votre utilisation et votre perception d’immobilier.ch était une évidence et un prérequis pour pouvoir adapter nos services afin de toujours mieux vous servir. C’est aujourd’hui chose faite pour la première fois avec l’étude de notoriété et d’évaluation de notre portail et de nos titres de presse, réalisée avec la société MIS Trend, spécialisée dans ce type d’étude.
1 184 romands, représentatifs de la population, ont répondu aux questions concernant notre site internet immobilier.ch:
79% connaissent le site immobilier.ch
40% le consultent régulièrement ou occasionnellement
70% l’utilisent pour leur recherche d’un bien à louer ou à acheter. Ils sont 52% à le consulter même s’ils ne sont pas vraiment en recherche
50% le classent dans le top 3 des sites de recherche immobilière (parmi 9 sites)
Interview d’Annick Michot cheffe de projet chez MIS Trend
Qui est MIS Trend?
MIS Trend est un Institut indépendant d’études de marché et de sondages d’opinion basé à Lausanne qui bénéficie de 45 ans d’expérience et qui garantit des données fiables et neutres. Décrivez la méthodologie utilisée pour cette étude
La prise d’information a eu lieu par Internet en mai 2023 auprès d’un échantillon représentatif de la population romande (1’184 répondants) des communes de la zone de distribution du journal News immobilier.ch (729 répondants). La marge d’erreur maximale se situe entre + – 2.9% et 3.6%. Quelle est votre appréciation globale des résultats?
L’appréciation globale des résultats est très positive, que ce soit pour le portail web immobilier.ch ou pour les titres de presse. Les lecteurs réguliers attribuent une excellente évaluation au magazine et au journal News immobilier.ch.
Ces mêmes romands se sont prononcés sur nos 3 titres de presse, le News immobilier.ch, le Magazine immobilier.ch et Prestige:
89% plébiscitent nos titres, 70% les consultent régulièrement ou occasionnellement
92% trouvent utiles et intéressantes les annonces immobilières, 83% plébiscitent les articles sur les aspects énergétiques et 78% ceux sur la décoration et le jardinage
45% souhaitent davantage d’annonces immobilières et de conseils d’experts
56% aiment les consulter en version papier. 52% les consultent également en ligne.
Enfin, ils ont donné leur appréciation générale d'immobilier.ch
(site internet et titres de presse)
55% des sondés, à la recherche d’un bien à louer ou à acheter, donnent une appréciation globale supérieure à 8 sur 10
Cela fait quelques mois que le loyer de mon arcade n’est plus payé. Aujourd’hui, j’ai reçu un courrier de l’Office des faillites m’indiquant que la faillite de la société locataire a été prononcée. Que puis-je faire pour préserver au mieux mes droits? Jules K., Nyon
La loi donne la possibilité de résilier plus rapidement un contrat de bail en cas de faillite du locataire. Il y a toutefois quelques étapes à respecter. En effet, la première chose à faire pour le bailleur sera d’écrire un courrier à la fois au locataire (même s’il est en faillite) et à l’administration de la faillite, afin de demander que des sûretés soient fournies pour les loyers à échoir. Ainsi, le bailleur peut exiger que des sûretés qui couvriront tous les loyers jusqu’à la prochaine échéance du contrat de bail soient constituées. Il convient par ce courrier d’impartir un délai raisonnable au locataire et à l’administration de la faillite pour constituer lesdites sûretés. La jurisprudence estime raisonnable un délai qui serait entre une et trois semaines, selon les circonstances.
Si, dans le délai imparti, le locataire et l’administration de la faillite ne réagissent pas,
voire indiquent qu’ils ne constitueront pas ces sûretés (ce qui est le cas le plus fréquent de la part de l’administration de la faillite), le bailleur a la possibilité de résilier le contrat de bail de façon immédiate. Il s’agit en effet d’un des rares cas où il n’est pas nécessaire de résilier le contrat de bail commercial pour la fin d’un mois ou moyennant un certain préavis. Le bailleur devra donc envoyer un avis officiel de résiliation au locataire, indiquant une date très proche, par courrier recommandé. Il sera conseillé d’adresser le même courrier à l’administration de la faillite.
Une fois le contrat de bail résilié, le bailleur aura la possibilité de saisir la justice d’une action en évacuation si le locataire ne devait pas restituer les locaux de lui-même.
En cas de faillite du locataire, une résiliation pour défaut de paiement est aussi envisageable. Elle prend toutefois un peu
plus de temps, mais sera parfaitement valable, à condition, là encore, de respecter les formalités. Il conviendra alors de faire une mise en demeure préalable, impartissant un délai de 30 jours au locataire et à l’administration de la faillite pour s’acquitter de l’arriéré de loyer, puis, une fois ce délai écoulé, d’envoyer un avis officiel de résiliation pour la fin du mois qui suit.
Dans le cas de notre lecteur, puisqu’il y a des loyers en retard et que la faillite a été prononcée, les deux solutions sont
possibles. Il pourrait même imaginer de les cumuler. L’essentiel sera évidemment d’agir au plus vite afin de limiter les pertes. Dans un second temps, le bailleur pourra faire une production dans la faillite de son locataire, afin que sa créance figure à l’état de collocation, ce dans le but de récupérer les loyers échus avant le prononcé de la faillite. Il pourra sans doute, par ce biaislà, récupérer les loyers bloqués au titre de garantie de loyer.
Dès lors qu’il s’agit d’un local commercial, le bailleur pourra aussi faire usage de son
droit de rétention pour que le produit de la vente des biens garnissant les locaux lui soit reversé afin d’acquitter les loyers échus avant le prononcé de la faillite et même des loyers portant sur les six mois suivant le prononcé de la faillite. Il conviendra au préalable de solliciter de l’Office des poursuites l’établissement d’un inventaire des biens présents dans les locaux.
Pour tout complément d’information, CGI Conseils est à votre disposition le matin de 8h30 à 11h30 au tél. 022 715 02 10 ou sur rendez-vous.
Dès lors qu’il s’agit d’un local commercial, le bailleur pourra aussi faire usage de son droit de rétention pour que le produit de la vente des biens garnissant les locaux lui soit reversé.
Laure Meyer et Géraldine Schmidt sont toutes deux titulaires du brevet d’avocat et spécialisées en droit immobilier (droit du bail, de la construction, droit foncier et droit de la PPE). Elles vous reçoivent sur rendez-vous pour des conseils personnalisés dans les bureaux de CGI Conseils. Elles sont en mesure de vous conseiller, de vous assister et de vous représenter devant les juridictions en matière administrative (construction, LDTR, etc.) et en matière de baux et loyers.
La première chose à faire pour le bailleur sera d’écrire un courrier à la fois au locataire et à l’administration de la faillite.
Vous êtes plutôt rangé ou dérangé? L’état de nos logements en dit beaucoup sur notre personnalité et nos angoisses.
Rien n’est plus personnel que le rapport au bordel (ça rime!). Il y a ceux qui tendent à la maniaquerie, et qui rêvent de vivre dans un appartement témoin, impec, nickel, sans poussière, sans rien qui traîne, sans un tableau ou un napperon de travers, et in fine, sans vie. Et il y a ceux pour qui le chaos est organique, nécessaire et vivant, et pour lesquels un intérieur trop rangé est le symptôme d’un esprit dérangé. Moi, en bonne suissesse naturalisée ayant intégré la modération, le pragmatisme et le ni pour ni contre bien au contraire, je me situe quelque part au milieu. Mon amoureux, par exemple, n’est pas spécialement organisé, mais il ne peut pas partir de la maison sans que lit soit fait. Et quand je dis fait, c’est genre plus un pli, il faut que ce soit plat, lisse, et que les bords de la couette soient bien rebiqués sous le matelas. Un vieux résidu d’éducation catho-militaire peut-être, et le besoin de mettre de l’ordre dans sa tête avant d’attaquer la journée. Mon fils lui, brillant étudiant et sportif de haut niveau, possède en outre une qualité qui ne figure pas sur son CV, à savoir une tolérance au boxon que je situe très audessus de la moyenne. Tant qu’il n’y a pas de bêtes (et encore), ça lui va. Il retrouve ses habits, ses papiers, sa vaisselle, alors que n’importe quelle personne normalement constituée ne voit dans sa chambre qu’un magma à mi-chemin entre la déchetterie et l’installation d’art contemporain.
Des tempêtes intérieures Une psy spécialiste de l’enfance et de l’adolescence m’avait confié il y a quelques années: «C’est notre rôle de parents de leur dire de ranger leur chambre, et c’est leur rôle d’enfants de ne pas le faire. Cela traduit leurs tempêtes intérieures. Nous les praticiens, ce qui nous inquiète le plus, c’est un enfant obsessionnel de l’ordre.» Ah ben me voilà rassurée sur le mien! Mais bon, on voit que ce n’est pas elle qui range. Car quand on est parent on est non seulement directeur d’un hôtel all inclusive, mais aussi femme de chambre. Je m’en fiche, dans une année ou deux, ce sera SEP comme disent les anglais, Someone Else Problem, le problème de quelqu’un d’autre. Je me souviens que quand j’étais ado, ma mère ne dormait pas et faisait le repassage à 3 heures du matin et l’aspirateur vers 7 heures. A l’époque j’avais encore la chance de dormir et cela me donnait des envies de matricide. Aujourd’hui, le sommeil n’est plus qu’un lointain souvenir, mais je ne fais ni repassage ni aspirateur, cela me fait déjà schmire la journée, alors la nuit, euh non. Par contre, je me surprends à aimer l’ordre en vieillissant. Mais pas trop non plus. C’est comme le savamment décoiffé, il y a le savamment dérangé, des journaux ou bouquins qui traînent, c’est cool et intello, le vieux reste de yaourt avec le trognon de pomme, bof. Les baskets de sport dans un coin oui, les chaussettes et les slips après l’entraînement non.
Le trop plein me stresse, le trop vide m’oppresse (ça rime aussi !). Même la japonaise Marie Kondo, qui a fait fortune en expliquant qu’il fallait se débarrasser de tous ses objets en leur disant merci et au revoir et qu’il fallait rouler ses habits de manière à les ranger verticalement dans des boîtes, a découvert en ayant des enfants que la vie n’était pas si simple, et vit désormais dans le capharnaüm comme tous les jeunes parents. Elle a dû se rendre compte que les enfants, on ne peut pas les rendre en leur disant merci et au revoir, ni les rouler
Le désordre c’est comme l’alcool ou la névrose: à consommer avec modération.
dans une boîte. Si ce n’est que grâce aux conneries qu’elle nous a racontées pendant des années, elle a les moyens de se payer du personnel de ménage, elle.
Avec modération
En fait le désordre c’est comme l’alcool ou la névrose: à consommer avec modération. Trop, c’est pathologique et pas assez, c’est pathologique aussi. Ah si, encore un truc. Les vrais pervers vous savez qui c’est? Ceux qui ont un logement apparemment parfait, digne d’être photographié pour les magazines déco, avec le livre d’architecture sur la table basse, le cheval en bois dans une chambre d’enfant beige et écru (c’est la tendance, sobre, unisexe et profondément ennuyeux), la cuisine avec des bocaux en verre bien alignés pour stocker les graines, la farine et le riz (ben voyons).
Et quand vous ouvrez les armoires et les tiroirs, pardon hein pour le mot, mais le merdier est planqué, ni vu ni connu. Donc en fait c’est sale, mais on fait semblant que non. Comme me le disait joliment une esthéticienne «c’est sous les tailleurs Chanel qu’il y a le plus de microbes». Haha. Sur ces appétissantes paroles je m’en vais fermer la porte de ma chambre, mon mec est à Paris et mon lit n’est pas fait.
1589 1806-1818
C’est un joli «bébé» qui pèse plus de 3 kilos. C’est l’œuvre de Maxime Lécuyer, jeune architecte au sein du bureau FdMP architectes. Plus de 600 pages avec près de 150 calques couvrant environ quatre siècles.
«Il manquait une méthodologie scientifique. L’auteur du présent ouvrage, Maxime Lécuyer, en propose une base remarquable », relève Francesco Della Casa, l’architecte cantonal genevois, dans la préface. De quoi parlet-on? «La plaine alluviale de l’Arve fut longtemps occupée par des pâtures, sillonnées de cours d’eau (...). Le plan des zones de construction de 1929 déterminera l’affectation industrielle du secteur, précisée dans le plan directeur régional Braillard-Bodmer de 1935, qui
se concrétisera à partir de 1955, sous l’impulsion de Louis Ducor.»
L’élément déclencheur Comme le rappelle l’architecte cantonal, avec le projet ressuscité de liaison ferroviaire entre la gare de Cornavin et Annemasse (le futur Léman Express, d’abord baptisé CEVA), cela a changé radicalement la donne pour l’ensemble de l’agglomération genevoise, «et plus particulièrement le secteur PrailleAcacias-Vernets», où deux haltes ont vu le jour. Sur ce, les architectes s’in-
téressent alors à ce devenir. La section genevoise de la Fédération des Architectes suisses prend l’initiative de lancer un grand concours d’idées international. Son programme propose la reconversion en zone d’affectation mixte et la densification de tout le secteur PAV. «Cette démarche inédite aura des effets inespérés. Elle se traduira par une intention politique forte, inscrite dans le programme de législature du nouveau gouvernement genevois présenté en 2005 par Pierre-François Unger: «En matière de logement, le gouvernement entend
promouvoir des projets rapidement réalisables, tout d’abord dans les zones de développement prévues dans le plan d’aménagement et aussi sur le site de La Praille-Acacias.» Il faut dire que l’avantage de ce secteur repose sur le fait que la plupart des parcelles sont en mains publiques, ce qui permet d’assurer une planification qualitative et cohérente. La clé de voûte pour avancer avec intelligence dans ce sens était la création, en 2020, de la fondation de droit public Praille-Acacias-Vernets en tant que véritable opérateur foncier.
La méthodologie proposée Comme le résume dans son prologue Maxime Lécuyer, il s’agit de transformer la plus vaste ancienne zone industrielle et artisanale genevoise en un quartier urbain mixte où il fera bon vivre et travailler. «Parcourir des centaines d’archives m’a offert un voyage dans le temps aussi riche que surprenant (...). Trop d’architectes dénaturent par négligence, trop d’historiens muséifient le passé (...). Autrefois champ de bataille, puis grand maraîcher avant d’être zone industrielle, aujourd’hui ce qu’on nomme le PAV est chargé d’une mémoire dont les permanences et les réminiscences
Dès la création de la zone industrielle en 1950, le secteur se développe rapidement.
peuvent orienter nos actes prochains». L’auteur commence ce palimpseste en 1589, avec la topographie d’un champ de bataille opposant les Genevois et les Savoyards qui correspond au secteur actuel du PAV, entre l’Arve et la rupture topographique morainique comme limite Sud-Ouest. Dans la deuxième partie de cet ouvrage imposant, Maxime Lécuyer s’intéresse aux projets d’urbanisme en lien direct avec le site. «L’analyse permet de dévoiler une composante négligée dans la planification du PAV, l’axe historique Place du Marché – Avenue Vibert, dont la réactivation attentive permet d’interroger la conception du Plan Directeur de Quartier en vigueur.»
Maxime Lécuyer s’est largement inspiré dans sa démarche d’André Corboz, qui a notamment rédigé deux ouvrages majeurs: Le Territoire comme palimpseste et autres essais théoriques; mais aussi, Invention de Carouge 1772-1792. «Tout l’enjeu de cette étude est de montrer l’importance de considérer les couches historiques qui composent un territoire, aujourd’hui difficile à identifier», résume l’auteur.
Pour faciliter la comparaison entre les centaines de documents reproduits, ces derniers adoptent un graphisme
commun et se divisent en couches distinctes. «La manipulation des différentes cartes permet donc d’extraire comme données communes d’étude les six couches suivantes: la structure végétale, le réseau hydrographique, le réseau viaire, le réseau ferroviaire, le bâti et le parcellaire.» Les 142 calques proposés offrent ainsi plus de 10’000 combinaisons de croisements.
Serge Guertchakoff230 hectares de terrains industriels destinés à être transformés en nouveaux quartiers durables et verts;
12’000 nouveaux logements; Plus de 500’000 m2 de rues et d’espaces publics transformés; Plus de 3000 arbres;
5 nouveaux groupes scolaires;
4 places de vélo par logement;
2,5 km de rivières (la Drize et l’Aire) remis à ciel ouvert;
Création d’un parc de la taille du Parc des Bastions.
Lors de son rendez-vous annuel, la Fédération genevoise des métiers du bâtiment (FMB) a rappelé les axes principaux sur lesquels elle espère que la nouvelle législature se penchera d’ici 2028.
tonal sur les marchés publics (AIMP) révisé, il a été demandé expressément d’y adhérer de toute urgence, «pas dans six mois, pas dans deux ans mais immédiatement». S’agissant de la mobilité, le besoin d’intervention a lui aussi été souligné avec vigueur puisque, pour citer Pierre-Alain L’Hôte: «L’absence de dialogue patente depuis plusieurs années doit cesser. Les mobilités professionnelles et piétonnes, parents pauvres de cette politique publique, doivent retrouver leur juste place.»
L’énergie comme principal défi Autre sujet à préoccupation, la transition énergétique. La FMB souhaiterait que les demandes et besoins des entreprises du bâtiment, notamment en termes de conditions-cadres, soient entendues. Dans le prolongement de ceci, la question des matériaux de construction s’avère donc centrale et à étudier. «Il y a une tendance à opposer bois contre béton ou métal alors qu’il s’agirait plutôt d’adopter le bon matériau au bon endroit, en prenant en considération toutes les caractéristiques et contraintes du projet à réaliser», insiste Pierre-Alain L’Hôte.
Au menu de ce jeudi 29 juin, tartare de saumon et bœuf confit étaient de mise à l’occasion de l’assemblée générale de la Fédération genevoise des métiers du bâtiment (FMB), tout comme le franc-parler de Pierre-Alain L’Hôte, son président. En présence des autorités cantonales, pas moins de dix priorités d’actions ont été déroulées concernant l’industrie de la construction. «La législature qui se termine restera dans les annales, du fait de la pandémie, de l’arrêt des chantiers etc. Désormais, dans un contexte plus que jamais incertain, chahuté, inédit, nous attendons ce nouveau Conseil d’État au tournant», s’est exprimé Pierre-Alain L’Hôte devant une foule de professionnels du secteur.
Parmi les requêtes citées, la politique d’aménagement du territoire a été pointée du doigt. «Celle-ci doit rester au rang réellement cantonal, voire régional, plutôt qu’à l’échelon communal. De même qu’il est fondamental d’obtenir de la Confédération une révision des règles idoines afin de pouvoir compter sur davantage de terrains constructibles. Il s’agit également de promouvoir la démolitionreconstruction, en acceptant que l’on ne puisse pas tout sanctifier. La protection du patrimoine doit se concentrer seulement sur certains objets, lorsque cela se justifie», indique le président. En ce qui concerne l’Accord intercan-
Les efforts de lutte contre le travail au noir et la concurrence déloyale, tout comme ceux engagés pour des conditions d’exécution plus équilibrées, ont été salués et sont à poursuivre selon la fédération. «Les délais de paiements à plus de deux mois, les garanties exorbitantes, la remise en cause systématique des dispositions contractuelles, la pression délirante sur les prix et les délais d’exécution ne sont plus admissibles», a alors appuyé le président en citant l’exemple de la récente faillite D’Orlando.
Pour finir, ce sont les thématiques clés de l’emploi/formation qui ont été rappelées et qui inquiètent quotidiennement la profession, avide d’un réel dialogue social.
Au cœur des préoccupations: l’évolution des métiers, le renouvellement des effectifs, les spécialisations nécessaires pour répondre aux défis environnementaux...
Un vif appel du pied entendu par les principaux intéressés présents, dont Antonio Hodgers, Conseiller d’État en charge du territoire. Rendez-vous en 2028 pour constater ou non ses effets.
Julie MüllerONEX 140 m² habitable - 210 m2 utile
ja rd i n c l os d e 5 0 0 m2 s a ns v is-à -v is E l l e vo u s p rop o s e 4 c h am b re s c o nfo r t a b l e s e t 3 sa l l e s d e b a i n
Vo u s s o u h a i te z c o n n a î t r e l a va l e u r d e vot r e b i e n i m m ob il i e r ?
Pile t & Re n a u d Tra n s a c tio n s e s t l à p ou r vou s .
Ve n te r é s i d e n t i e l l e , p r e s t i g e , p r o j e t s n e u f s e t i m m e u b l e s
Découvrez toutes nos of fres : ww w pilet-renaud ch
LL E 5 157 m² PPE
E xce ptionne l appar te me nt , niché au c œ ur d’un be l imme uble datant du début du X Xème siècle Rénové avec goût en 2017, il vous charmera grâce à son cachet authentique Prix : CHF 2’100’000 -
3 – 6 70 – 165 m² PPE
A p p a r te m e nt s s u r p la ns a u s e i n d ’u n e p e t i te ré s i d e nc e H P E
Dès CHF 1’050’000.- ( hors parking )
A p pa r te me nt té moin
C H ARMI LL ES 4 6 4 m² PPE
Grande arcade situé e à proximité immé diate du ce ntre comme rcial Planète Char milles Prix : CHF 3’500’000 -
T R O INEX 4 et 5 123 m² - 145 m² PPE
A p p a r t e m e nt s n e u f s T H P E p r ê t s à e m m é n a g e r Dès CHF 1’660’000 - ( hors parking )
Imme uble réside ntie l de 13 loge me nts à ve ndre.
CE N T RE-VI LL E 4 154 m² PPE
A p p a r te m e nt d e s t a n d in g sit u é s u r l e s q ua is e nt i è re m e nt ré n ové e n 2 018 Prix : CHF : 4’500’000.-
Magnifique propriété pieds dans l ’eau avec dépendance et port privé. 630 m² hab., 6 chambres, 5 sdb, parcelle env. 750 m².
Sébastien Rohner
121037
Prix sur demande
121087
Superbe propriété de charme. Sur 3 parcelles totalisant 1’700 m ² , 500m² habitables + 252m² utiles dépendance, 7 chs. Piscine int.
Céline Cerino 022 809 00 74
CHF 4’950’000.-
EXCLUSIVITÉ
120824
Magnifique villa individuelle rénovée. sol, 5 chambres. Parcelle env. 800 m², garage double et places ext.
Veronica Esposito 022 809 00 71
CHF 4’280’000
EXCLUSIVITÉ
Superbe 5 pièces dans une résidence de standing. 173 m² hab., 2 balcons totalisant 23 m², 3 chambres, double box en sous -sol.
Sébastien Rohner 022 809 00 86
Superbe appartement avec cachet et jardin. PPE, jardin 200 m², 3 chambres, 2 salles de bains et 2 caves.
Veronica Esposito
121172
CHF 2’650’000.+ parkings
120642
CHF 2’750’000.
EXCLUSIVITÉ
Belle villa avec piscine et studio indépendant . sol, 4 chambres, 4 sdb, terrain 1’260 m², garage + piscine.
Sébastien Rohner 022 809 00 86
120821
CHF 2’570’000.-
SATIGNY
EXCLUSIVITÉ
120679
Appartement de 7.5 pièces dans un domaine exceptionnel. PPE + jardin privatif de 220 m ², 3 chs + 2 sdb. 3 places de parc.
Sylvia Patella 022 809 00 50
CHF 2’190’000.
Bel appartement traversant de 4 pièces au dernier étage. 110 m² PPE, 2 chs, 1 salle de bains, vue imprenable. Cave et box (en sus)
Sylvia Patella 022 809 00 50
CHF 1’640’000.+ 50’000.-
Attique 4 pièces dans petit immeuble villageois. PPE, 2 chambres, 2 salles de bains. 1 cave + 2 places (en sus)
Céline CERINO 022 809 00 74
CHF 1’245’000.+ 45’000. -
EXCLUSIVITÉ
Charmant duplex de 4,5 pièces. habitables, balcon, 2 chambres, 2 salles de bains, un box fermé, CASATAX!
Veronica Esposito
120453
CHF 1’130’000.
EXCLUSIVITÉ
120975
hab., 7 chambres, belle parcelle de 1’900 m², piscine, couvert pour 2 véhicules.
Charley Schmidt 022 365 75 74
CHF 5’950’000.-
120920
Bel appartement en duplex. habitables env., balcon, vue sur la campagne, 2 chambres, 1 pl. de parc intérieure et 1 extérieure.
Yann Batardière 022 365 75 76
Tous types de biens et surtout le vôtre. Découvrez toute notre offre sur notre site : www.barnes-suisse.ch
CHF 1’375’000.-
Résidentiel
GENÈVE - RIVE DROITE
Spacieux appartement avec vue panoramique
› Situé à proximité de la gare Cornavin
› Appartement de 7 pièces au 7e étage
› Surface PPE de 217 m2
› 4 chambres et 3 salles d’eau
› Grande cave
CHF 2'500'000.–
AIRE-LA-VILLE
Charmante maison familiale
› Proche des commodités villageoises
› 6 pièces dont 3 chambres et 2 salles d’eau
› Surface habitable de 168 m2
› Salle de jeux, buanderie et abri PC au sous-sol
› Un garage et 3 places de parking
CHF 1’600’000.–
CHÂTELAINE
5 pièces traversant au 4e étage
› Proche de toutes les commodités
› Surface PPE de 123 m2
› Terrasse avec vue dégagée
› Construction Minergie 2011
› Grand box et cave au sous-sol
CHF 1’490'000.–
GENÈVE - PLAINPALAIS
Spacieux 3 pièces
› Dans un quartier dynamique et animé
› Surface PPE de 124 m2
› Appartement mansardé au dernier étage
› Rénové en 2014
› Vendu avec locataire en place
CHF 1’500’000.–
Ce bel appartement se situe dans un magnifique cadre verdoyant entouré de propriétés patriciennes classées à deux pas de toutes les commodités, des transports publics et de parcs de plaisance. Représentant une vaste surface et de nombreux rangements, il offre un énorme potentiel avec des espaces confortables. Box et cave en sous-sol compris dans le prix. Cet appartement est entièrement à rénover. Réf. 37752
Cette belle villa se situe dans une impasse privative entourée d’un cadre verdoyant et paisible. Distribuée sur 3 niveaux, elle est composée de beaux espaces de jour et de nuit qui lui confère une excellente luminosité. Elle comprend également de nombreux rangements et annexes. Vous pourrez profiter d’un jardin, d’une terrasse et d’un balcon côté plein sud et le matin d’une terrasse, côté cuisine. Rénové en 2018, ce bien immobilier est en excellent état d’entretien. Réf. 37823
LANCY
Appartement de 4 pièces traversant avec loggia à rénover. 2 chambres, 1 salle de bains, 1 wc et 1 cave.
CHF 790’000.-
Maison individuelle du début du XXème siècle composée de deux logements loués, un de 4 pièces et un autre de 5,5 pièces en duplex. Jardin, parkings et dépendance en copropriété. CHF 2’700’000.-
Bel appartement contemporain avec balcons, en étage élevé dans une résidence très sécurisée. Cuisine Boffi équipée, chambres en suite. Cave, 2 parkings et fitness.
Au calme, spacieux appartement traversant avec cuisine équipée, séjour, 3 chambres et 2 salles d’eau. Grands balcons, cave et place de parking.
CHF 3’200’000.-
Appartement traversant de 210 m2 + balcons, au dernier étage avec belle vue lac. Cuisine équipée, salon, sàm, bureau, 4 chambres, 3 sdb, 2 caves et 2 boxes. Prix sur demande
1 Appt d’angle de + de 125 m2 entièrement rénové́. 4 chambres, 2 salles de bains et une loggia. Aire de jeux et commodités à proximité́. Cave et parking en souterrain CHF 1’335’749.-
ENEXCLUSIVITÉ
Bel appartement traversant de 135 m2 hab. + balcon orienté sud.
3 chambres, 2 salles de douches. Cave, garage double en sous-sol. Joli jardin en copropriété. CHF 1’690’000.-
«La Prairie» - Appartement HPE de 107 m2 PPE au 1er étage avec cuisine équipée, salon ouvert sur la terrasse, 2 chambres et 2 salles de bains. 1 cave et 1 parking en sus.
CHF 1’332’150.-
Appartement traversant en duplex au dernier étage. 280 m2 de surface utile, grand séjour avec terrasses, 3 spacieuses chambres, 2 salles de bains. Une cave et 2 parkings.
Agence Immobilière Gérard PALEY & Fils SA l T + 41 22 899 18 00 • www.gpaley.ch