immobilier.ch News - Lancy : un nouveau quartier sort de terre

Le journal du site d'annonces n°1 en Suisse romande

UN NOUVEAU QUARTIER SORT DE TERRE

Dessiné par le bureau de Jacques Bugna, le quartier lancéen (GE) de Surville, dont le second immeuble flambant neuf vient d’être livré, offre une vue imprenable sur la zone Praille-Acacias-Vernets. 8-11

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dès la page 23

Nous nous faisons tous avoir. Mais pour notre patrimoine immobilier, ayons le bon réflexe !

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SOMMAIRE

DE LA RÉDACTION

4-13 Actualité

Les brèves immobilières

Un nouveau quartier sort de terre à Lancy (GE)

L’armée prend enfin ses quartiers à Epeisses

14-19 Immobilier

Logement et télétravail, un combo d’avenir?

Le Groupe Mutuel ouvre une nouvelle agence

Complètement sonné! La chronique de Martina Chyba

Servitude de passage, quid du voisinage?

20-21 Commerce

Les EPI à Genève: l’intégration au menu

22 Formation

Portrait de Jacques Béné, alumni de l’IEI

UN GENEVOIS NOMMÉ AMBASSADEUR DU KAZAKHSTAN

LA FAMILLE CHARLOIS S’ÉLOIGNE DU LAC

Editeur: immobilier.ch SA

Directeur de la publication: Claude-Alain Paschoud

Rédacteur en chef: Serge Guertchakoff

Rédactrice en chef adjointe: Chantal de Senger

Journaliste: Julie Müller

Directeur artistique: Pierre Broquet

Tirage: 105'000 exemplaires / 20 fois par an

Envoi emails: 80'000 exemplaires

Publicité: info@immobilier.ch Tél +41 22 307 02 20

Toutes les éditions sont disponibles sur immobilier.ch

Christian Rey de Rudder, à la tête du groupe Rey, a récemment été nommé «ambassadeur du tourisme de la République du Kazakhstan» par Yerzhan Yerkinbayev, vice-ministre du Tourisme. Rappelons que Christian Rey de Rudder dirige un groupe familial qui possède entre autres deux résidences sur Genève: le Drake Longchamp sur la rive droite et le Sagitta sur la rive gauche. Quant au Kazakhstan, on oublie trop souvent qu’il s’agit du 9e plus grand pays au monde. Sa nature, l’immensité de ses sites et ses paysages à perte de vue en font une destination incontournable de l’Asie centrale. Ce pays a décidé de mettre en avant dix régions afin d’en faire des destinations touristiques privilégiées. Ainsi il est possible de vivre l’expérience des neiges éternelles en passant du sable rouge du désert du Kyzylkoum aux steppes éternelles de Gengis Khan. Il ambitionne de doubler le nombre de touristes rapidement, actuellement au nombre de 610’000.

Arrivé à Genève voici une dizaine d’années, Sylvain Charlois avait récemment cédé sa propriété lacustre d’Anières au fondateur de Mantu (Olivier Brouhant) pour 29 millions de francs. Auparavant, il demeurait à Collonge-Bellerive dans une maison acquise à John Rupert. Or, Sylvain Charlois, le fondateur du groupe Charlois (leader mondial dans le secteur de la tonnellerie et actif également dans les cosmétiques via la marque la Chênaie) vient de s’offrir un petit pied-à-terre genevois à Jussy, au cœur de la forêt. Logique, non? Il pourra sans doute s’y faire construire une cabane perchée, d’autant que son groupe est aussi le premier constructeur de cabanes et d’hébergements insolites en France.

CHABI NOURI PASSE À LA COMMUNICATION

La jeune femme qui avait été à la tête de Piaget d’avril 2017 à septembre 2021, après une carrière dans le marketing (notamment chez BAT, puis chez Piaget) avait rejoint le groupe bancaire Mirabaud en mars 2022 dans le but de soutenir le développement d’entreprises révolutionnant le lifestyle. Nommée co-gérante de la franchise Private Equity Lifestyle aux côtés de David Wertheimer, elle va désormais remplacer Bertrand Bricheux au poste de directrice de la communication.

IMMO BRÈVES

A PRILLY, BOBST CÈDE SA PLACE AU GÉANT SICPA

Success story vaudoise, la société lausannoise Bobst, fondée en 1890 et spécialisée dans l’industrie de l’emballage, s’était installée juste avant la Seconde Guerre mondiale à Prilly. Ayant soif d’expansion (mondiale notamment), Bobst déménage dès 1974 une partie de son activité à Mex, dans l’ouest du Grand Lausanne. Une délocalisation qui se conclura par un abandon définitif puis par la vente en 2010 du terrain de Prilly à un autre leader, de solutions d’authentifications sécurisées cette fois-ci, le géant SICPA. C’est ainsi que, le mois dernier, les murs abandonnés de ce témoin d’une autre époque ont été rasés pour ériger le nouveau campus SICPA. JM

COUP DE PROJECTEUR SUR LE QUARTIER DES ACACIAS

«Depuis maintenant près de dix ans, les Acacias sont concernés par la planification du PAV. Il est essentiel aujourd’hui que les habitants puissent faire entendre leur voix et participer activement à la transformation de leur lieu de vie», a déclaré le conseiller d’Etat chargé du territoire, Antonio Hodgers. A l’occasion du lancement d’une médiation de quartier inédite, autorités genevoises et associations concernées (Topos et AAA) ont en effet rappelé les enjeux de cette approche: anciens et nouveaux habitants des Acacias doivent construire ensemble ce territoire en pleine mutation. Ainsi, depuis un mois, un journal de bord collectif des Acacias, alimenté par ses usagers, est visible directement dans l'espace public, à l’angle de la route des Acacias et de la rue du Lièvre. Des ateliers seront également organisés tout au long de l’année sur le sujet. JM

L'ÉTAT INVESTIT L’ANCIEN SITE DE FIRMENICH

S’inscrivant dans la transformation du périmètre Praille-Acacias-Vernets, le quartier Pointe Nord a vu ses premiers occupants s’installer. Ces prochains mois, 650 collaborateurs de l'État de Genève investiront ces bureaux entièrement rénovés, situés sur l'ancien site de Firmenich, propriété de la Caisse de prévoyance de l'État de Genève (CPEG). Également conçus et pensés pour le public, ces locaux pourront accueillir 600 usagers par jour dès l'automne 2023 mais à terme, ce sont environ 2000 fonctionnaires et mille visiteurs journaliers qui sont attendus dans le quartier. 250 logements seront proposés ainsi que des activités culturelles (dont la Parfumerie et le Théâtre du Loup), le tout complété par le prolongement de la voie verte. JM

Eric Rossier

Ville de Genève

Bobst

GENÈVE: 46'000 BÂTIMENTS HISTORIQUES EXAMINÉS

Engagé depuis 2015 dans un travail de fourmi, le département du territoire genevois arrive au terme du recensement de son patrimoine historique. Ce programme ambitieux et surtout pionnier pour la Suisse, vise la documentation et l’évaluation de 46'000 édifices architecturaux du canton. Portant sur des bâtiments construits avant 1985, l'enquête, qui s'achèvera à la fin de l'année, a déjà examiné 37'874 bâtiments. Bien que cela ne corresponde pas à une mise sous protection, ce recensement est primordial pour la connaissance du territoire et deviendra un instrument de référence dans le cadre de l'instruction des demandes d'autorisation de construire ainsi que pour la préparation de projets de développement urbain. JM

LE PROJET IMMOBILIER DES GRANDS-PRÉS FACE AUX URNES

Le 18 juin prochain, les électeurs de Montreux (VD) vont sceller le sort d’un projet immobilier d’envergure composé de 232 logements. Les Grands-Prés, qui aura fait l’objet d’un concours international d’urbanisme et d’une étude de faisabilité, prévoit la construction de onze bâtiments aux plus hauts standards énergétiques mais qui ne plaît pas à tous. En effet, l’association Sauver les Grands-Prés souhaiterait préserver la parcelle de 25'000 m2 en parc public. Son initiative ayant été rejetée par le Conseil communal, ce sera au peuple de trancher sur la question le mois prochain. JM

DES BÂTIMENTS AUX MURS ESTHÉTIQUES ET TRANSLUCIDES

Les éléments de construction vitrés sont très appréciés en architecture, notamment pour faire entrer la lumière dans un bâtiment. Si jusque-là les briques de verre ne convenaient pas aux murs porteurs et n'isolaient pas bien, une équipe de l'Empa (le laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche) a trouvé la solution. Grâce à une brique de verre translucide très isolante, développée à base d'aérogel, il est désormais possible de réduire les besoins d'éclairage artificiel à l'intérieur des bâtiments tout en garantissant un visuel agréable à son enveloppe. JM

Fondation Franz Weber

IMMO BRÈVES

CROISSANCE ET ACQUISITIONS AU MENU DE REALSTONE EN 2022

Dans son rapport annuel publié fin avril, le groupe de placement Realstone Immobilier Résidentiel Suisse (RIRS) affiche une fortune totale de 264,5 millions de francs, en augmentation de 51,75% pour l’exercice 2022. Très positif, ce dernier aura été également riche en acquisitions, puisque l’année dernière, 13 immeubles ont été acquis pour un montant global de 83 millions de francs. Répartis dans huit cantons différents (dont Fribourg, Vaud et Valais), ils contribuent ainsi au franchissement d’une étape importante dans l’extension et la diversification du parc immobilier de RIRS. Celui-ci voit son nombre d’immeubles sous gestion grimper à 22. JM

LA PART DE RÉSIDENCES SECONDAIRES RESTE STABLE

Le nombre de communes ayant une part de résidences secondaires supérieure à 20% est resté presque inchangé par rapport à l’année précédente (339 contre 334 en 2022). C’est ce qui ressort des inventaires des logements des communes récemment mis à jour, la plupart étant alpines, des Préalpes ou à proximité de lacs. Seules quelques communes ont vu leur taux de résidences secondaires dépasser le seuil de 20%, à l’image de Mauraz (VD) et Conthey (VS), tandis que pour un petit nombre, ce taux est repassé sous la barre des 20%, comme celui de Provence (VD). Un pourcentage qui revêt toute son importance puisque depuis 2013, la construction de résidences secondaires n’est plus autorisée dans les communes dont la part dépasse déjà les 20%. JM

La question A quoi devrait ressembler la Suisse en 2050?

Le sol est l’une des ressources les plus précieuses et les plus convoitées de Suisse. Pour l’utiliser de manière optimale, la Confédération, les cantons et les communes ont décidé de mettre à jour le «Projet de territoire Suisse», qui esquisse une stratégie commune en matière de développement territorial depuis plus de dix ans. De nouvelles thématiques doivent notamment y être intégrées comme le changement climatique, la production d’énergie ou encore la numérisation. JM

LE PIONNIER DU VIAGER ROMAND FÊTE SES 50 ANS

Bien connu du marché immobilier français, le viager commence enfin à faire parler de lui dans nos contrées romandes. Basé sur un acte notarié spécifique (viager occupé le plus souvent), il permet au propriétaire vendeur de continuer à habiter dans son logement jusqu’à son décès et à l’acheteur de le récupérer dans la foulée en ayant payé un prix inférieur à celui du marché. Un pari gagnant/gagnant initié il y a deux décennies à Genève par Savinter, une société qui célèbre cette année son jubilé. 50 ans d’existence et une actualité plus riche que jamais. Outre ses bureaux genevois, à Lausanne ainsi qu’à Crans-Montana et Annecy (France), Savinter s’étend encore côté alémanique en s’associant désormais à la société IVEST. JM

Yannic Bartolozzi

PILET & RENAUD COURT POUR ALZHEIMER GENÈVE

Afin de réunir des dons au profit de l'association Alzheimer Genève, une équipe de Pilet & Renaud participera à la cinquième édition de Race For Gift ce dimanche 4 juin. Festif mais avant tout caritatif, cet évènement qui se déroule à Genève depuis la Rotonde du Mont Blanc, est la première course solidaire de Suisse. Celle-ci permet à tout un chacun de s’engager auprès d’une des organisations bénéficiaires et de collecter des dons en sa faveur. Cette année, en mettant le focus sur Alzheimer Genève, Pilet & Renaud permettra de défendre les intérêts de plus de 8000 personnes atteintes d’Alzheimer ou d’une autre forme de démence vivant dans le canton. JM

PALÉZIEUX EN VOIE DE DOUBLER SA POPULATION

Longuement mûri, le projet du quartier La Sauge à Palézieux (VD) est dans le pipeline depuis 1995 déjà mais a enfin franchi une étape décisive. En effet, le Conseil communal d’Oron vient de valider le plan d’affectation prévu. Les premières mises à l’enquête pourront donc avoir lieu dès 2024. L’enjeu est de taille puisque, situé aux alentours de la gare très fréquentée des pendulaires, ce nouveau quartier attend 1100 futurs habitants, faisant doubler par la même occasion la population de Palézieux. Outre des logements, 500 places de parc, commerces, restaurants, école et potentiellement un centre de santé seront construits. JM

Le chiffre

0,4%

Le revirement progressif des taux d’intérêt est incontestablement arrivé sur le marché immobilier suisse. Selon l’indice «SWX IAZI Investment Real Estate Price Index» qui mesure l’évolution des prix des immeubles de rapport sur la base des transactions actuelles du marché, les valeurs n’ont guère évolué, s’inscrivant à 0,4% au 1er trimestre 2023. L’euphorie autour de l’or béton s’est donc atténuée, ce qui ne signifie pas pour autant que l’immobilier n’est plus un placement rentable. JM

QUINZE LIEUX DE CULTE GENEVOIS À PROTÉGER

Fin avril, le département du territoire et les Églises genevoises ont trouvé un accord pour conserver le patrimoine culturel du canton en inscrivant à l'inventaire quinze bâtiments historiques. Des lieux de culte qui conservent encore aujourd'hui leur usage initial, construits de 1958 à 1975, et témoignent d'une importante créativité architecturale. Parmi eux, l’Église Sainte-Claire (rue du Grand-Bureau 13-15), l’Église Sainte-Clotilde (avenue de Sainte-Clotilde 14), le Temple du Lignon (place du Lignon 34) ou encore la Chapelle des Rois (rue des Rois 10). JM

UN NOUVEAU QUARTIER SORT DE TERRE

Le groupe Comptoir Immobilier vient de livrer le 3 avril

le second nouvel immeuble du quartier de Surville sur la commune de Lancy. Dessiné par l'atelier d'architecture

Jacques Bugna, il offre une vue imprenable sur la zone du PAV (Praille-Acacias-Vernets).

Lundi 3 avril, grâce à la bise, le ciel était entièrement dégagé et les personnes conviées à la remise de clé de l’immeuble 43-45 chemin des Erables, à Lancy (GE), ont pu admirer une vue à 180° allant de la pointe de la Jonction au Stade de Genève, depuis le 8e étage de ce second bâtiment livré par le Comptoir Immobilier. On se croirait presque dans le nid d’un aigle. Et ce n’est ni la future tour de Pictet, ni celles du carrefour de l’Etoile qui viendront enlever ne serait-ce qu’un dixième de ce panorama exceptionnel.

Un PLQ contesté

Petit retour en arrière. Les premières études concernant ce quartier ont été

800 logements.

initiées par l’Etat de Genève et Lancy suite au nouveau plan directeur cantonal d’avril 1985 proposant de mettre en zone de «développement 3» ce périmètre d’environ 122’000 m2, soit 12 hectares alors qu’il s’agissait d’un quartier comprenant une vingtaine de villas, la mission diplomatique de Chine et le parc Chuit de la ville de Lancy. La

population lancéenne s’était opposée à ce vaste déclassement. En 1998, un premier plan localisé de quartier avait été retoqué par voie de référendum. Puis en 2001, la population avait accepté une initiative pour des quartiers verdoyants et son contre-projet préconisant une révision à la baisse des objectifs de densification.

Sur ce, le Comptoir Immobilier a dès lors commencé à œuvrer sur l’aménagement de cette zone. En 2014, le PLQ «Surville» est entré en force (malgré un certain nombre d’oppositions) permettant d’accueillir, à terme, 800 logements et deux tours d’activités, tout en maintenant le parc Chuit, avec son extension sur la parcelle voisine de plus de 2 hectares.

Déjà 95 logements

Avec la cérémonie du 3 avril, à laquelle étaient conviées les autorités lancéennes, ce sont 47 logements supplémentaires qui viennent d’être livrés. Concrètement, on parle d’un six pièces,

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En 2014, le PLQ Surville est entré en force, permettant d'accueillir

RoutedeChancy

de 16 cinq pièces, de 22 quatre pièces et de 8 trois pièces en loyer dit «libre», bien que contrôlés financièrement par l’Etat vu que nous sommes en zone de développement. Rappelons que ceux-ci viennent s’ajouter aux 48 logements livrés en juin dernier.

Ainsi, pour ces deux immeubles, dont la construction a été intégralement pilotée par les assistants des Maîtres d’ouvrage, soit Arnaud Hubmann et Sébastien Sau-

dan du Comptoir Immobilier, ce ne sont pas moins de 95 logements qui voient le jour. Précisons à ce propos que le Comptoir Immobilier va construire un 3e immeuble prévu par le PLQ. «Mais à ce stade, nous n’avons pas débuté les études. Nous allons travailler avec le bureau Clavien. Il s’agira d’une PPE et d’une coopérative d’habitations», nous confie Arnaud Hubmann, membre de la direction générale ajointe et

chef de projet au sein de la division études & développement.

Point fort du projet: la nature! Si l’architecture globale des deux bâtiments respecte les normes en vigueur en matière de construction durable et a été pensée avec bon goût, c’est avant tout la proximité du Parc Chuit qui donne à ce projet ses lettres de noblesse. Arnaud Hubmann revient sur ce projet humain et durable: «Pour Surville, le développement durable et la mobilité douce n’étaient pas de simples orientations. Cela constituait un leitmotiv permanent. Ce n’est pas exagéré de dire que chaque arbre et chaque espèce ont entièrement compté sur ce projet, ils en étaient véritablement le point d’orgue. Nous avons transplanté des arbres, pour qu’ils retrouvent exactement leur terre d’origine. Nous avons réduit de 30% le nombre de stationnements par rapport au règlement initial et entrepris la complète électrification du parking, afin de favoriser les véhicules électriques. Nous avons installé le local à vélo au rez-de-chaussée afin d’en faciliter l’accès. Notons également

qu’un raccordement au réseau GeniLac est prévu courant 2025 afin d’ancrer définitivement ce projet dans ses racines durables et responsables.»

La meilleure réponse architecturale

Comme l’a relevé Jacques Bugna, l’architecte du projet: «C’est en septembre 2016 qu’a commencé notre relation avec le Maître d’ouvrage suite au concours qu’il avait organisé. Il s’agissait avant tout de trouver la meilleure réponse architecturale sur un magnifique site dominant la ville. Notre première réflexion fut de trouver une réponse adéquate pour le socle, qui voit sa dimension s’agrandir pour épouser parfaitement la forme du terrain. Le PLQ imposait un rez libre et nous avons opté pour un rez-dechaussée hébergeant l’ensemble des es paces communs qui font vivre l’immeuble: un généreux hall reliant deux cages d’escalier, une buanderie, une salle com mune, des caves, un spacieux local des

tiné aux vélos et aux poussettes. Notre seconde réflexion fut la réponse à la surface brute de plancher supplémentaire dont nous pouvions disposer, compte tenu des qualités thermiques de notre bâtiment. Nous avons opté pour un étage supplémentaire.» Et Jacques Bugna d’affirmer «que le sentiment de générosité exprimé par les espaces intérieurs illustre l’idée maîtresse de l’architecture qui est

d’offrir à l’homme des espaces pleins d’inspiration où il fait bon vivre.»

Des imprévus malgré tout Enfin, l’architecte a rappelé quelques épisodes qui ont marqué le chantier: la découverte de fleurs protégées sur le site, les ophioglossums, une fougère dont la particularité est de posséder une seule fronde entière; le cèdre situé pas très loin de l’entrée, ce qui a contraint et compliqué l’accès au parking souterrain de 49 places, toutes électrifiées, mais qui a malheureusement dépéri avant même le début du chantier ; le milan qui est venu nicher dans un marronnier situé au cœur de la parcelle, ce qui a obligé à retarder le chantier de cinq mois; la pandémie du Covid qui a stoppé le chantier ; sans oublier, pour finir, une erreur de l’entreprise fournissant les préfabriqués, mais qui a heureusement été corrigée par cette dernière. «Cependant, tout se termine sereinement dans les temps, et ce, en respectant le budget.»

Serge Guertchakoff

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Un milan venu nicher au cœur du site a provoqué un retard de cinq mois.

L’ARMÉE SE REDÉPLOIE ENFIN

Découlant de la libération du site des Vernets (GE), la nouvelle caserne d’Epeisses a été inaugurée en grande pompe le 24 avril dernier. Cette infrastructure flambant neuve clôt le volet d’une délocalisation en trois étapes.

Tremblement de terre en Turquie/Syrie, pandémie ou encore guerre en Ukraine... l’armée suisse est sur tous les fronts. On oublie bien souvent son utilité mais ces événements récents sont venus jouer les piqûres de rappel. «Ce que nous avons traversé nous a permis de conscientiser davantage la population sur les liens étroits qui doivent nous lier à l’armée, qualifiée à tort de grande muette», appuie Mauro Poggia, conseiller d’État genevois en charge de la sécurité, de la population et de la santé. En tant que base de déploiement régulier de l’armée, Genève se devait donc d’occuper le territoire stratégiquement.

La fin d’une trilogie de chantiers

Initialement installée aux Vernets, en plein centre-ville, cette dernière avait accepté de quitter les lieux prématurément, libérant l’espace afin d’y construire 1500 logements au cœur du futur quartier d’importance à Genève: le PAV (Praille-Acacias-Vernets). Une délocalisation prévue en trois actes, d’abord réalisée à Meyrin-Mategnin pour l’hébergement puis à Aire-la-Ville pour la logistique. Est venue s’y ajouter la caserne d’Epeisses, inaugurée le 24 avril dernier, qui jouera quant à elle le rôle de centre de commandement et d’instruction. Cette nouvelle infrastructure, construite sur une ancienne gravière, permettra ainsi aux troupes et civils de cohabiter

Autrefois basée aux Vernets, l’armée a pu investir un nouveau site avec l’inauguration de la caserne d'Epeisses. DR

«Le centre d’Epeisses contribuera à former comme nulle part ailleurs».

Mathias Tüscher, commandant de la division territoriale.

dans un lieu à la fois moderne et fonctionnel. En forme de L, le bâtiment dispose d’une capacité de plus de 80 lits, de locaux logistiques (cuisine, réfectoires, sanitaires...), d’une salle de sport multi-usages mais aussi d’auditoires et d’espaces de théorie pensés pour accueillir un fourmillement de soldats tout en s’intégrant dans le paysage bucolique de la campagne reculée d’Avully. «Le centre d’Epeisses contribuera comme nulle part ailleurs à former, de l’échelle de la section à celle du bataillon, aussi bien à la recherche de disparus qu’à la lutte contre de grands incendies industriels. Armée et civils peuvent à présent cohabiter dans un dispositif cohérent», souligne Mathias Tüscher, commandant de la division territoriale.

Une réussite malgré des complications

Et pour arriver à un tel résultat, tout n’a pas été simple. Comme le confirme Alexandar Kortus, architecte du projet et administrateur de Brodbeck Roulet

Armée et civils cohabitent à Epeisses. DR

architectes associés: «Cela représente dix ans de labeur. Tout a commencé par une étude de faisabilité en 2012, suivie d’une mise en concours en 2015, où nous avons eu la chance de remporter l’ap -

pel d’offres. Il a fallu alors découvrir un monde que nous ne connaissions pas, avec des activités et organisations très différentes de ce dont nous avions l’habitude.» Ce à quoi sont venues s’ajouter les difficultés du Covid, de l’administratif (dû à la proximité de la forêt) et bien évidemment celles du lieu en lui-même. «Il y a eu toutes les questions de pollution qui nous ont freinés et nos efforts pour densifier un maximum les surfaces», ajoutet-il. Puisqu’un deuxième édifice pourrait s’y développer dans un second temps. Du fait de ces divers contretemps depuis le début des travaux en 2019, la caserne d’Epeisses aura finalement coûté au canton plus de 41 millions de francs, contre les 35 millions prévus au départ. Reste encore la place d’exercices qui devra être modernisée en 2024 mais chaque chose en son temps... En attendant, les recrues basées à Epeisses ont déjà repris leur rythme militaire et se préparent pour une nouvelle intervention (que l’on espère lointaine).

Julie Müller

LOGEMENT ET TÉLÉTRAVAIL, UN COMBO D’AVENIR?

Parallèlement à la pandémie, la tendance pour un travail multilocalisé s’est imposée, devenant au passage un nouveau facteur d’influence dans le choix de son habitation.

Comportements en matière de déménagement et d’habitat en fonction de l’âge

Contrairement à la fin plutôt abrupte de la crise sanitaire, la possibilité de travailler davantage hors du bureau est quant à elle restée dans la pratique. En chiffres, si moins de 1% de la population active occupée travaillait à domicile (au moins la moitié de son temps) en 2001, cette proportion est passée à 50% au printemps 2020 et devrait rester stable autour de 40% ces dix prochaines années prédit l’Office fédéral du logement (OFL). Ce dernier, dans une étude publiée début avril, a d’ailleurs souligné le nouveau rôle que jouerait le télétravail dans le choix d’un logement.

L’âge comme facteur clé

A savoir qu’en matière d’habitation, des schémas de comportement sont ancrés tout au long de notre vie (voir graphique). Malgré une mobilité des ménages assez

faible dans notre pays, avec un taux de déménagements de 10% en moyenne par année, il est fréquent de retrouver les mêmes «cycles» en fonction de l’âge. Les jeunes adultes déménagent pour leur part plus souvent et plus loin que la moyenne, généralement vers un centreville, mais une fois la trentaine entamée, l’âge avançant, on remarque que la fréquence des changements, la distance et la centralité diminuent, alors que la surface habitable et le taux de propriétaires augmentent sensiblement. Et ce, jusqu’à 70 ans, âge à partir duquel, le taux de propriété diminue à nouveau.

Des changements en vue Selon l’OFL, télétravailler n’aurait pourtant pas eu pour effet de provoquer un renversement total de ce schéma, ni de déménagements en masse par ailleurs.

Cependant, quelques effets sont prévisibles à l’avenir et devraient prochainement représenter des défis/opportunités pour le développement territorial. Parmi eux, on estime que le travail hors du bureau classique pourrait renforcer la demande de surface habitable, du moins au sein des ménages qui ont les moyens nécessaires. Dans la lignée d’une présence accrue chez soi et d’un besoin supplémentaire d’espace, l’attention portée au cadre de vie et à un extérieur attrayant devrait gagner en importance. On entend par là, le besoin de disposer d’un jardin ainsi que d’un accès à des commerces et services proches de son domicile. Autrement, le travail multilocalisé renforcera probablement la demande de résidences secondaires dans les régions touristiques, ce qui stimulerait ces localités (réduisant leur dépendance à l’enneigement par exemple) mais qui, en contrepartie, élèverait le niveau des prix de l’immobilier sur place. Enfin, le télétravail généralisé pourrait également avoir un effet sur les modes de transport puisque la fréquence des trajets domicile-travail va forcément décroître et leur distance s’allonger, provoquant l’attrait du trafic individuel motorisé par rapport aux transports publics.

Dans l’ensemble, avec ces nouvelles attentes on peut ainsi prévoir dans le futur une plus forte décentralisation du domicile, notamment vers des zones urbaines périphériques de petite et moyenne taille, tandis que les régions touristiques se verront quant à elles vivifiées grâce au renforcement de la demande de logements.

Julie Müller

LE GROUPE MUTUEL OUVRE UNE NOUVELLE AGENCE

Depuis 2020, le leader romand de l’assurance maladie a décidé de renforcer son propre réseau. L’inauguration officielle de son agence rue du Mont-Blanc les 3 et 4 mai est en quelque sorte la clé de voûte de cette stratégie dans la région genevoise.

Les locaux sont extrêmement bien situés, sur l’axe reliant le pont du Mont-Blanc à la gare Cornavin, dans l’ensemble urbain formé par le Square du Mont-Blanc dont la construction remonte au milieu du XIXe siècle. Le 14 rue du Mont-Blanc/ 2 rue Bonivard date de 1855 et a été réalisé par l’architecte Francis Gindraux, également auteur des immeubles voisins. Récemment rénové par son propriétaire, le groupe Zurich, l’immeuble ne passe pas inaperçu. Un bel écrin pour accueillir la nouvelle agence du Groupe Mutuel.

Une vraie salle d'accueil «A partir du moment où il a été décidé que notre groupe allait désormais axer son développement sur son propre réseau, il fallait ouvrir des agences», nous confie Vincent Hornung, l’agent général du groupe sur Genève. Auparavant, ce dernier exploitait une agence de 100 m2 à la rue Argand, avec cinq guichets. Outre ses activités dans l’assurance-maladie, le Groupe Mutuel propose également des assurances entreprises, LPP, LAA et perte de gain maladie, ainsi que des assurances pour la prévoyance individuelle 3a et 3b. N’oublions pas qu’avec 147’000 clients genevois, le Groupe Mutuel est leader. Alors qu’à la rue Argand, ce sont 24’000 passages par année qui étaient comptabilisés, on peut s’attendre à voir ce chiffre augmenter puisqu’à la rue du Mont-Blanc, l’agence dispose de 230 m2 au rez-de-chaussée à disposition de la clientèle. Désormais, l’assuré qui arrive avec ou sans rendez-vous sera parfaitement accueilli.

Pour gérer l’accueil et répondre aux multiples sollicitations, Vincent Hornung dispose d’une équipe d’une vingtaine de professionnels. «Etant orientés sur la satisfaction de la clientèle, nous ne pouvions nous contenter de miser sur des locaux accueillants. Il fallait aussi pouvoir avoir un personnel bien formé. Un de nos principaux critères lors de l’engagement est le fait d’être doté d’une forte empathie. La maîtrise de plusieurs langues est aussi un critère essentiel dans un canton comme Genève.»

Zone Patouch

La clientèle vient pour des questions relatives aux factures, aux remboursements ou encore pour demander des conseils pour modifier sa couverture, par exemple

en prenant une prénatale en privé, une des spécialités du Groupe Mutuel que n’offre pas la concurrence. A cela s’ajoute aussi le fait d’avoir été formé pour gérer les conflits. «Nous sommes une zone Patouch depuis quelques jours. Cela signifie que nos locaux peuvent devenir une zone de refuge accessible à toutes les personnes se sentant en insécurité. Un enfant ou un adulte en détresse doit pouvoir rapidement trouver de l’aide», annonce Vincent Hornung. Précisons que les locaux sont ouverts de 8h00 à 12h et de 13h30 à 17h. Pour l’inauguration officielle, prévue les mercredi 3 et jeudi 4 mai, une animation aura lieu avec un concours et la possibilité de remporter de nombreux lots. SG

Chronique chez soi

par Martina Chyba, journaliste à la RTS

COMPLÈTEMENT SONNÉ!

Aujourd’hui les téléphones ne sonnent plus, mais tout le reste oui. Bienvenue dans un monde qui fait bip bip en permanence.

Le seul truc qui faisait bip bip quand j’étais petite, c’était dans un dessin animé à la télé, un oiseau du désert qui courait super vite et se faisait poursuivre par un coyote (vous vous souvenez?). A cette époque ce qui sonnait, c’était le réveil, la porte, le téléphone fixe, les cloches de l’église, la récré. Ensuite, il y a eu les premiers jeux vidéo genre le tennis ou Donkey Kong. Il n’y avait pas d’écouteurs à l’époque, alors quand un gamin jouait à la Game boy, cela relevait du supplice chinois et on avait vite envie de le punaiser contre un mur (vous vous souvenez aussi, je suis sûre).

Mais petit à petit, au détour du siècle,

tous les appareils ont commencé à sonner ou à faire bip, dring, ting, tic, un bruit quoi. Ça a commencé avec la voiture. T’as pas mis ta ceinture? Ça sonne (et c’est insupportable, donc tu mets ta ceinture). Il faut faire un service? Ça sonne. Tu fermes la portière et tu as laissé le clignotant ou les phares? Ça sonne (ça c’est pas mal, il faut dire). Et entre deux sonneries, il y a un GPS qui te parle comme à une attardée, prenez à gauche, faites ci, faites ça, non prenez à droite, prenez à droite, prenez à droite. Ajoutez quelques klaxonnements et insultes si vous roulez à Genève, et vous n’entendez même plus la millième diffusion de «J’ai encore

rêvé d’elle» (Ça vous vous souvenez c’est obligé!) sur Option Musique.

Ça chauffe les oreilles

Problème, cela a contaminé la maison. J’ai emménagé il y a deux ans dans du neuf. C’est joli et pratique. Et sonore. Le micro-ondes intégré dans le four sonne quand le temps est écoulé, et c’est comme la ceinture, on est prêt à tout pour que ça s’arrête, y compris à manger des restes à moitié froids pour que cela ne recommence pas. Le frigo aussi sonne, quand on laisse la porte ouverte plus de je ne sais pas combien de minutes. Mais il sonne genre agressif, ouh il n’aime pas quand on range les courses, ni quand on le nettoie. Les plaques en vitrocéramique c’est moins fort mais plus souvent, ça bipe quand on allume, quand on change la puissance, quand on éteint, quand on oublie de l’éteindre et quand il y a de l’eau sur le capteur, donc à chaque lavage et à chaque casserole de pâtes qui déborde. Les machines à laver, vaisselle et linge sonnent aussi quand c’est fini. Même mon nouveau Babyliss (une chose chauffante pour essayer d’arranger un peu les cheveux) sonne, je n’ai pas compris si c’est pour dire qu’il est chaud, allumé ou quoi. Est-ce qu’un humain sonne pour dire qu’il est chaud et/ou allumé hein? (Pardon c’est nerveux).

Ce qui est ironique, c’est que les objets qui devraient sonner ne sonnent pas. J’ai acheté un réveil pour voir l’heure lors de mes insomnies, en fait c’est un appareil connecté et intelligent dont je n’ai absolument ni besoin ni envie. Il ne sonne pas, il parle tout seul en me reprochant de ne pas brancher le micro. Comme si j’allais lui

laisser enregistrer ce qui se passe dans la chambre à coucher! Donc je ne le touche plus, il montre l’heure et je mets l’alarme sur mon téléphone. Ça s’appelle l’efficacité.

La peur du vide

Non, le seul l’endroit où j’aimerais que ça sonne c’est la salle de bain. Oui le tropplein de la baignoire. Je fais couler et j’oublie. Et après, je me retrouve à éponger pendant des heures le parquet neuf et cher, ce sont des super soirées. J’ai mis la minuterie de la cuisine sur le rebord de la baignoire, mais on ne l’entend pas car elle ne sonne pas assez fort hahaha (repardon c’est re-nerveux). Il paraît que chez

Amazon, ils vendent une sorte d’alarme que l’on peut poser par terre et qui sonne quand il y a de l’eau qui la touche. Je sais, c’est pathétique.

Vous allez me dire que je n’ai qu’à désactiver. J’y arrive sur mon téléphone, alors pourquoi pas sur les autres appareils?

Mmmh, d’abord j’ai la flemme de chercher comment on fait, et au fond de moi une lumière rouge s’allume (ou une alarme sonne!) qui me dit: ouais bon si ça existe, ça doit avoir du sens. J’avais demandé une fois dans un reportage sur le bruit pourquoi il fallait que les touches du bancomat fassent ding ding par exemple. On m’avait répondu que si cela ne fait pas de bruit, les gens croient que c’est cassé. La peur du vide, la panique du silence, le fait que, comme le disait Blaise Pascal, «tout le malheur de l’homme vient de ne pas savoir rester en repos dans une chambre», voilà l’explication de ce monde complètement sonné.

Si cela ne fait pas de bruit, les gens croient que c’est cassé.

CGI CONSEILS

par Laure MEYER, avocate

SERVITUDE DE PASSAGE

Je suis propriétaire d’une villa à laquelle je ne peux accéder que par un chemin constitué d’une servitude de passage sur le fonds de mon voisin. Or, il veut maintenant installer un portail à l’entrée de son chemin, sans me demander mon avis. Le peut-il? Par ailleurs, j’aimerais savoir à qui incombe l’entretien de cette servitude.

Frédéric R., d'Anières

Une servitude est une charge imposée à une parcelle en faveur d’une autre parcelle. Typiquement, dans le cadre d’une servitude de passage, il s’agit d’une partie d’une parcelle (le fonds servant ou grevé) qui est obligatoirement destinée à servir de passage pour un autre propriétaire (le propriétaire du fonds dominant). Une servitude doit nécessairement être constituée en la forme authentique, c’est-à-dire devant notaire. Elle doit être inscrite au registre foncier, et l’inscription doit préciser le but de la servitude, quel est le fonds grevé, quel est le fonds dominant ainsi que l’assiette exacte de la servitude. D’autres précisions peuvent être ajoutées, comme par exemple un règlement de répartition des frais.

S’agissant de l’installation d’un portail, la loi ne nous donne pas de clé quant à la prise de décision, mais indique uniquement que le propriétaire grevé ne peut en aucune façon empêcher ou rendre moins commode l’exercice de la servitude pour le propriétaire du fonds dominant.

Quant à la répartition des frais, pour ce qui est de la création du chemin ou de la route nécessaires à l’exercice du droit de passage, la loi ne prévoit pas de répartition des charges particulière. La loi prévoit exclusivement une répartition pour ce qui est des frais d’entretien des ouvrages nécessaires à l’usage de la servitude qui est la suivante : le propriétaire du fonds dominant doit prendre

ces frais à sa charge sauf si les ouvrages sont aussi utiles au propriétaire du fonds servant, auquel cas les frais doivent être partagés en proportion de l’intérêt de chacun. Il sera encore précisé que cette règle ne s’applique que s’il n’y a pas de convention qui prévoit une autre répartition.

Il n’est donc pas aisé de répondre à notre lecteur. A priori et tant que l’installation du portail n’empêche pas un bon usage

de la servitude pour lui et ne rend pas cet usage incommode, et que le propriétaire du fonds servant ne lui réclame pas une contribution financière pour cette installation, il semble difficile pour lui de s’y opposer. Pour ce qui est de la répartition des frais d’entretien, la réponse dépendra de savoir si le propriétaire dont la parcelle est grevée par la servitude a aussi un intérêt pour le chemin à entretenir. Il arrive en effet qu’une partie de

Réemploi des matériaux dans les rénovations / constructions

PERSPECTIVES

ET FUTURES OBLIGATIONS

Le prochain séminaire courtage organisé conjointement par CGI Conseils aura lieu le jeudi 16 mai 2023 de 9h à 12h à l’auditorium de la FER, rue de St-Jean 98. Le programme est le suivant:

- Emissions de CO2 dans la construction: le réemploi comme remède, par M. Francesco DELLA CASA, Architecte cantonal

- Revaloriser le stock bâti, par la Dr Maléna BASTIEN MASSE collaboratrice scientifique et ingénieure civile, laboratoire d’exploration structurale (SXL) –EPFL

- Cas concret de gestion d’un chantier «zéro déchet», par Mme Diane BARBIER-MUELLER, Administratrice - Pilet & Renaud et M. Achim SIEGELE, ArchitectePilet & Renaud

Renseignements et inscriptions sur www.cgiconseils.ch

chemin soit utilisée par plusieurs propriétaires, tandis qu’une autre partie ne sera utile qu’à certains d’entre eux, voire un seul. Dans ce cas, la répartition dépendra de la proportion utile à chacun sur chacun des tronçons du chemin.

Pour tout complément d’information, CGI Conseils est à votre disposition le matin de 8h30 à 11h30 au tél. 022 715 02 10 ou sur rendez-vous.

Une servitude doit nécessairement être constituée en la forme authentique, c’est-à-dire devant notaire.

Portrait

L’INTÉGRATION AU MENU

Avec la récente rénovation puis la réouverture de la Maison de l’Ancre, située 34 rue de Lausanne à Genève, y compris son restaurant ouvert au public, les Établissements Publics pour l’Intégration (EPI) montrent le chemin.

Au détour de la rue de Lausanne, dans le quartier de la gare Cornavin (GE), la Maison de l’Ancre et son restaurant fourmillent. Ici, l’on s’arrête un moment pour boire un café, un thé ou savourer un bon petitdéjeuner. Pour le lunch, les habitués apprécient ce lieu pour sa cuisine de type «bistronomique», légère et colorée, composée de produits du terroir, mais aussi pour ses prix raisonnables. Ce qui plaît également, c’est sa toute nouvelle décoration asso-

ciant bois et acier, réalisée par des collaborateurs des Établissements Publics pour l’Intégration (EPI) dans leurs ateliers. «La bâtisse, signée par Georges Addor en 1959, est inscrite à l’inventaire des bâtiments dignes de protection du canton, cela a constitué un sacré défi», souligne Dominique Abbé-Decarroux du cabinet dmarchitectes. Cette dernière, qui a piloté la rénovation de la Maison de l’Ancre, est accompagnée ce jour-là de Stéphanie Soland, responsable de la communication aux EPI ainsi que d’Yves Ménès, chef des services socio-éducatifs des EPI.

Un bâtiment adapté aux besoins Résultat d’une rénovation importante, il s’agissait avec ce chantier de conserver le patrimoine, de le valoriser tout en l’adaptant aux réalités et aux normes d’aujourd’hui et de demain. Stéphanie Soland et son collègue Yves Ménès expliquent que les 36 places d’hébergement sont

A chaque étage, un espace salon favorise la vie en communauté. Annik Wetter

La façade de 1959 rénovée tout en conservant ses traits caractéristiques. EPI

La bâtisse, signée par Georges Addor, est inscrite à l’inventaire des bâtiments dignes de protection du canton.

Les EPI à Genève

Ayant vu le jour en 2008 à Genève, les EPI font face chaque année aux besoins émergents de nouvelles places, nécessitant des surfaces supplémentaires ou la rénovation de leurs bâtiments existants. L’institution a ainsi dû se constituer au fil du temps un véritable parc immobilier. Les EPI sont aujourd’hui répartis sur plus de 46 lieux du canton de Genève (voir carte) et sont propriétaires de 11 bâtiments. En 2022, 923 personnes en situation de handicap ont ainsi pu être accompagnées par les EPI. JM

essentiellement composées de studios indépendants, destinés à des personnes présentant des fragilités psychiques et/ou une dépendance à l’alcool, capables d’y vivre de manière autonome. Parmi eux, quatre logements sont réservés à des personnes à mobilité réduite (PMR) et ont été réaménagés pour répondre aux normes PMR (garantes de l’accessibilité pour lesdites personnes).

En ce qui concerne les studios, tous ne sont pas encore occupés mais la totalité a été complètement rénovée et équipée d’une kitchenette en plus d’une salle de bains. Les armoires, les lits, les tables de chevet, les meubles de cuisine, ont été fabriqués comme les tables du restaurant dans les Ateliers des EPI, dans le respect du concept d’architecture de l’époque. Au huitième étage, on découvre une magnifique terrasse ainsi qu’un salon où les familles se retrouvent, tout en bénéficiant d’une vue sur les toits de Genève. Au 1er étage, il y a également une salle de fitness. Précisons par la même occasion que des équipes socio-éducatives sont présentes 24 heures sur 24 dans le bâtiment pour assurer l’accompagnement des résidents. Yves Ménès conclut en soulignant l’implication des ateliers des EPI dans la rénovation et la mise à disposition de la Maison de l’Ancre version 2023. «Une belle aventure!», d’après lui.

Une pièce du puzzle des EPI

La Maison de l’Ancre constitue un des éléments qui s’intègre parfaitement au sein des différentes activités développées par

les EPI qui, on le rappelle, accueillent près de 1000 personnes en situation de handicap, offrant différentes prestations allant de l’hébergement à l’accompagnement à domicile et /ou de l’accueil en centres de jour. Par ailleurs, les EPI proposent aussi des emplois adaptés dans des ateliers qui fournissent aux particuliers et aux entreprises de nombreuses prestations. Parmi ces dernières, on citera l’archivage numérique, les arts graphiques, l’entretien d’espaces verts, le marquage de textiles, la logistique, la menuiserie, la microtechnique... avec toujours pour objectif de développer les compétences des personnes en leur garantissant un travail rémunéré dans un environnement adapté à leurs besoins.

Réadapter et réinsérer

En outre, les EPI sont dotés d’un service réadaptation et réinsertion dont les principaux mandants sont l’Assurance Invali-

dité (AI), l’Hospice général et l’Office cantonal de l’emploi (OCE). Une offre dont la mission première est d’observer, évaluer et renforcer les compétences professionnelles et sociales des personnes afin de les orienter et de les accompagner dans la recherche d’une nouvelle activité sur le marché de l’emploi, en tenant compte de leurs limites et de leurs difficultés. Le service propose aussi des stages aux EPI en ateliers et/ou entreprises externes. A ce titre, le restaurant L’ Ancre formera des stagiaires en réinsertion professionnelle aux métiers de la restauration. Pour faciliter ainsi la vie des personnes en difficulté, leur offrir un présent et un avenir plus faciles et plus agréables. Parce que cela constitue une des missions essentielles des EPI et un devoir pour chacun.

Michel Bloch

JACQUES BÉNÉ, L’AMOUR DE LA PIERRE ET DES CHIFFRES

Venu à l’immobilier après avoir suivi

L'homme cultive la discrétion. Pourtant il vient d’être brillamment réélu au Grand Conseil genevois le 2 avril dernier, arrivant en 10e position sur la liste PLR qui a remporté 22 sièges. En 2018, il avait aussi été élu, mais en 17e position. Pas si étonnant que cela car ce gros travailleur ne ménage pas ses efforts. Il fut président de la commission du logement, de la commission de contrôle de gestion, de l’économie et, plus récemment, des travaux (2019-2020) et des finances (2021-2022).

Cet enfant d’Onex a suivi sa famille qui s’est installée à Collonge-Bellerive en 1975. Son père est architecte, tout comme son frère. Pourtant rien ne le prédestinait à l’immobilier... «J’aimais les chiffres et la comptabilité. A l’Université, tous mes amis ne parlaient que du secteur bancaire». A ce propos, il va donner des cours de comptabilité à l’Ecole de Culture Générale à côté de ses études.

Engagé immédiatement

Cependant, ne sachant pas trop vers quoi se diriger, il finit par suivre les conseils avisés de son père et aller suivre les cours de l’Institut d’Etudes Immobilières (1989-1990).

Les enseignants donnant le cours sur le droit du bail, feu Me François Bolsterli et Me Jean-Marc Siegrist, l’ont contacté à la fin du cursus, alors même qu’il n’avait pas encore reçu ses résultats, pour lui proposer une place d’adjoint de direction à la GI Gé-

nérale Immobilière (la structure ayant succédé à la régie de Jean-Edouard Kramer). «Ce qui était vraiment intéressant avec la formation de l’IEI, c’est son côté généraliste. L’étudiant survole l’ensemble des matières, avec son bagage universitaire», confie Jacques Béné, qui deviendra membre du conseil de l’IEI et va même y donner les premiers cours sur la gérance. Professionnellement, dès 1994, il devient directeur de la GI Générale Immobilière où il est en charge de la gestion

du parc d’immeubles, du personnel (90 employés), des finances, des promotions et des rénovations. En 2000, il rejoint le groupe de Bernard Nicod pour diriger la filiale de Nyon.

Aventure entrepreneuriale

Finalement, en 2004, avec un ami, il décide de franchir le pas et de se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat. Ensemble, ils créent un bar à vins à Carouge (Qu’importe) et un magasin (Le Flacon). Pour ce faire, Jacques Béné avait décroché son certificat de capacité de cafetier et restaurateur en 2003. A côté de cela, il n’a jamais cessé ses activités dans l’immobilier puisque dès 2004, il a présidé la Fondation HBM Emma Kammacher (un parc de 1700 logements sociaux), jusqu’en 2014. Il était aussi administrateur de la société Horus Immobilier, active dans les services immobiliers.

Mais depuis 2013, à côté de son engagement actif dans la vie politique genevoise, il a rejoint la Fédération des Entreprises Romandes (FER) où il dirige les divisions immobilier, services généraux, chancellerie, restauration et gestion des salles. A ce titre, il est en charge des immeubles de rendement des entités proches de la FER. «Nous venons de créer 72 logements étudiants à Thônex, loués à l’Université de Genève et nous travaillons sur un projet de 75 logements à Lancy». Pas de quoi s’ennuyer!

Serge Guertchakoff

«Avant l’immobilier, ce qui m’intéressait à l’Université, c’était la comptabilité».

Jacques Béné, directeur des services généraux et immobilier de la FER-Genève. DR

Portrait d’un alumni de l’IEI

les conseils de son père architecte, Jacques Béné gère notamment les activités immobilières de la FER après avoir œuvré au sein de deux régies.

SÉZENOVE (BERNEX)

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SUPERBE VILLA MODERNE DE 6 PIÈCES

Construite avec des matériaux de grande qualité / Dans un cadre de vie privilégié / 188 m² habitables / 3 chambres dont 2 grandes suites avec chacune leur propre salle de douches et wc séparé, l’une avec espace dressing fermé, l’autre avec espace dressing ouvert / Cuisine équipée ouverte sur salle à manger / Grand salon avec accès sur la terrasse et jardin / Spacieuse buanderie en sous-sol / Local technique / 2 pièces de rangement / Vaste bureau.

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Au calme / Sur 2 niveaux + sous-sol / Bel ensoleillement / Env. 210 m² / Cuisine aménagée et agencée / 1 chambre d’amis au rez / 4 chambres à l’étage dont chambre parentale avec armoires intégrées / 2 salles de bains avec toilettes / Belle mezzanine / Balcon / Véranda, terrasse avec pergola / Jardin arboré avec coin potager.

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Saint-Jean | Bureaux 49 m2

RÉPUBLIQUE ET CANTON DE GENÈVE OFFICE DES POURSUITES VENTE IMMOBILIÈRE AUX ENCHÈRES

Charles-Giron 1

OFFICE CANTONAL DES POURSUITES VENTE IMMOBILIÈRE

Le mardi 27 juin 2023 à 10 heures 30 aura lieu à Genève, à la salle des ventes de l’Office cantonal des Poursuites, rue du Stand 46, 1204 Genève, au 1er étage, la vente aux enchères publiques de la parcelle n° 2173 sise chemin du Nant d’Argent 19, commune de Cologny.

Le mardi 24 septembre 2019 à 14 heures aura lieu à Genève, à la Salle des ventes de l’Office cantonal des Poursuites, rue du Stand 46, 1204 Genève, au 1er étage, la vente aux enchères publiques de la villa de 199 m2 avec garage, piscine, terrrain de 3321 m2, sise chemin de la Châtière 3, de la commune de Plan-les-Ouates.

L’immeuble, est situé sur la commune de Cologny, sis chemin du Nant d’Argent 19, avec une vue imprenable sur le lac et une situation de tout premier ordre. Il consiste en la parcelle n°2173 de 2’827 m3, figurant en zone 5 dans le périmètre de protection des rives du lac.

Elle se compose comme suit:

CHF 1’600.-/mois

• Fonctionnels

• Calmes

• Libres de suite

Sophie EXCHAQUET DOMS 022 839 09 17

Sous-sol: une buanderie, un local chaufferie, une cave à vin, une salle de fitness, un spa avec sauna et hammam.

Le bâtiment principal, de construction contemporaine avec des espaces généreux, toitures plates, façades largement vitrés et finitions soignés, est réparti sur trois niveaux hors sol (pas de sous-sol):

Rez: entrée, WC invités, une salle à manger, un grand salon, une cuisine, une chambre d’amis avec salle de bains, une grande véranda et une véranda pour l’entrée.

Rez-de-chaussée: Un hall d’entrée et une cage d’escaliers, un bureau, une cuisine/salle à manger, un vestiaire, un salon, un séjour avec salle à manger, une buanderie, un local technique, un w.c. visiteurs et une cave à vins. Une piscine extérieure se situe également au rez-de-chaussée.

Etage: 4 chambres, 2 salles de bains, une grande terrasse et 2 balcons.

Hyper-Centre | Bureaux 290 m2

A LOUER A LOUER

Tour-de-l’Ile 4

1er étage: deux chambres, un dressing, deux salles de bains/w.c., une chambre principale avec dressing et salle de bains privative, une terrasse.

Combles: chambre principale avec salle de bains et 2 dressings.

Attique: Une chambre, deux dressings, une salle de bains/w.c., une terrasse sur trois côtés.

La villa est occupée par le propriétaire.

CHF 19’215.-/mois

Une visite unique est organisée par l’Office cantonal des poursuites le mercredi 4 septembre 2019 à 14 heures 30.

Le bâtiment secondaire, vitré et contemporain, implanté en limite nord de la parcelle, se compose de deux niveaux (pas de sous-sol):

Rez-de-chaussée: Une salle de jeux/sport et un espace jacuzzi avec zone de repos.

1er étage : un bureau, deux chambres, deux salles de bains, deux w.c.

Les conditions de vente ainsi que l’expertise sont à disposition à l’Office des Poursuites (rue du Stand 46 – 1204 Genève) au 1er étage et sur le site internet http://ge.ch/opf/ventes.

• Haut standing

• Lumineux

• Centre-ville

OFFICE CANTONAL DES POURSUITES

Le bâtiment tertiaire abrite un garage pour quatre voitures.

Martine KOHLER, juriste (% 022 388 91 41)

Estimation de l’Office: CHF 15’700’000.-

Une visite unique est organisée par l’Office le vendredi 9 juin 2023 à 13h00 (la visite initialement prévue le 26 mai 2023 à 13h00 est reportée au 9 juin 2023 à 13h00). Les personnes intéressées sont attendues directement sur place (sans inscription préalable) à l’heure prévue pour la visite.

Les conditions de vente et l’état des charges seront déposés à partir du 25 mai 2023 à l’Office cantonal des Poursuites (rue du Stand 46 – 1204 Genève) au 1er étage. Elles pourront également être consultées sur le site internet: http://ge.ch/opf/ventes.

OFFICE CANTONAL DES POURSUITES Zohra KIBBOUA, juriste (& 022.388.91.40)

LE GRAND-SACONNEX

GENÈVE CENTRE

VEYRIER

DERNIER APPARTEMENT DISPONIBLE

Joli 4 pièces traversant de 110 m2 + balcon.

2 chambres et 2 salles d’eau. Une cave + 2 places.

CHF 1’590’000.-

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Plus qu’une villa THP de 193 m2 SBP et 297 m2 utiles, en cours de construction. Grandes réceptions, 4 chambres et 3 salles de bains.

Livraison automne 2024.

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Bel appartement contemporain avec balcons, en étage élevé dans une résidence très sécurisée. Cuisine Boffi équipée, chambres en suite. Cave, 2 parkings et fitness.

CHF 3’200’000.-

VEYRIER

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Bel appartement traversant avec balcon orienté sud, 3 chambres, 2 salles de douches. Cave, garage double et jardin en commun.

CHF 1’790’000.-

«La Prairie» - Projet avec autorisation entrée en force de 18 appartements HPE, dans un parc de 5’000 m2. Terrasse, jardin privatif, cave, parking.

CHF 1’332’150.-

CENTRELANCYVILLE

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Angela MARTIN  022 839 91 69

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Maison de plain-pied avec piscine d’environ 170 m2 + sous-sol. 4 chambres, 2 salles de bains. Garage fermé + 2 places extérieures.

CHF 2’600’000.-

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Appartement traversant en attique avec plusieurs balcons et une belle vue sur le lac. Cuisine équipée, salle à manger, salon, 4 chambres + 1 bureau, 2 salles de bains. 2 caves et 2 boxes.

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5 appartements neufs 4 et 5 pièces

• Quartier calme à deux pas de Carouge

• Situés au rez supérieur et 1er étage

• Appartements de 116 m2 à 147 m2 PPE avec de grands balcons

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Prix : dès CHF 1’470’000.-

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14 appartements neufs 3, 4 et 5 pièces

• Environnement vert et sans nuisances

• Appartements situés au rez, 1er, 2ème et attique

• Surfaces de 85 m2 à 124 m PPE avec terrasse, jardin ou balcon

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Prix : dès CHF 1’250’000.-

VANDOEUVRES

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Magnifique villa individuelle . hab, 5 chs, entièrement rénovée, parcelle 800 m ² avec piscine, 2 garages et places ext.

Veronica ESPOSITO

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Appartement avec jardin. habitables, 3 chambres + 2 sdb, terrasses de 7 et 26 m² + jardin. 1 box + 1 cave. Immeuble Minergie.

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CHF 2’250’000.

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Spacieuse maison familiale au calme. veaux + sous-sol, 4 chs, 3 salles de bains. Parcelle de 1’120 m².

Sébastien Rohner

VEYRIER

Attique 4 pièces dans petit immeuble villageois. PPE, 2 chambres, 2 salles de bains. 1 cave + 2 places (en sus)

Céline CERINO 022 809 00 74

CHF 1’290’000.+ 45’000. -

120677

CHF 2’480’000.

FLORISSANT g q pp g 91 m² PPE, 2 chambres + 2 sdb, balcon de 9 m² et cave.

Sylvia Patella

SAINT

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CHF 1’990’000.

Bel appartement traversant de 4 pièces au dernier étage. PPE, 2 chs, 1 salle de bains, vue imprenable. Cave et box (en sus)

Sylvia Patella 022 809 00 50

CHF 1’640’000.+ 50’000.-

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VERNIER

115026

Charmant 4 pièces en rez de jardin. rasse et jardin de 115 m². 2 chbres + 2 salles d’eau. Cave + place int.

Céline CERINO

CHF 1’520’000.

NOUVEAUTÉ

CHÊNE

Superbe appartement rénové de 4 pièces, vue dégagée, piscines.

75 m² PPE, 2 chs, 1 sdb, 1 sdd, balcon de 16 m², cave.

Sylvia Patella

COMMUGNY

115026

CHF 1’250’000.

120879

Attique traversant de 5 pièces au coeur du village. PPE, 3 chs, 2 sdb, 2 balcons totalisant 9.35 m². Cave et place int. (en sus).

Sébastien Rohner 022 809 00 86

CHF 1’305’000.+ 45’000.

EXCLUSIVITÉ

PLAINPALAIS

120951

Bel appartement rénové de 3.5 pièces proche commodités. Surface PPE 78.20 m ² PPE, premier étage. Bien idéal pour investisseurs.

Veronica ESPOSITO

CHF 1’120’000.

EXCLUSIVITÉ

COPPET

120582

Magnifique maison contemporaine. habitables, 3 chambres, rénovée en 2022, parcelle de 1’600 m² avec piscine, sauna, jacuzzi.

Yann Batardière

022 365 75 76

CHF 4’500’000.-

120869

Magnifique appartement avec vue dégagée. hab., terrasse de 150 m², 3 chambres, cave, cave à vins, garage pour 2 véhicules.

Carole Coutaz 022 737 17 36

Tous types de biens et surtout le vôtre. Découvrez toute notre offre sur notre site : www.barnes-suisse.ch

CHF 1’850’000.-

Charmante villa d’architecte sise dans le quartier résidentiel du vieux Vernier. Ce projet architectural unique, permet aux occupants de bénéficier d’un confort notable. Un potager complète le terrain permettant une culture biologique et saine. Egalement vous bénéficieriez d’un garage possédant 2 places de parking couvertes, en addition de 3 places visiteurs privatives à votre villa.

Ce magnifique corps de ferme entièrement rénové et en excellent état vous séduira par ses grands espaces de vie tant de jour que de nuit. Vous pourrez également profiter d’un jardin privatif et d’une terrasse abritée. Niché au cœur d’un petit hameau, ce bien unique a su préserver son charme authentique dans un cadre bucolique, paisible et en pleine nature.

Réf. 37556

Réf. 37470

OUVERTCHANTIER

ONEX

CHF 2’690’000.-

• 180 m2 utiles

• 4 chambres

• Grand sous-sol aménagé

• 2 parkings

• Livraison été 2024

FLORISSANT APPARTEMENT DE 3.5 PIÈCES

• Situé au calme proche du Parc Bertrand

• Surface PPE de 91 m2 avec un balcon de 9 m2

• Aménagement possible d’une 4 e pièce

• Remise au goût du jour nécessaire

• Éligibilité Casatax

: CHF 1’335’000.-

COLOGNY RÉSIDENCE "LA PLANTA"

• Au centre d’un immense parc

• 5 pièces dont 3 chambres à coucher

• Surface PPE de 115 m2

• 2 balcons de 6 et 10 m2

• 2 places de parking et cave au sous-sol

COLOGNY SPACIEUX DUPLEX

• Dans un parc privé de 2 hectares

• 6 pièces d’une surface PPE de 188 m2

• Terrasse avec jardin

• Piscine, tennis, squash et sauna

• 2 places de parking et cave au sous-sol

Prix : CHF 3’550’000.- Réf. 36918

: CHF 1’350’000.-

37541 Réf. 37414

GENÈVE - VIEILLE-VILLE APPARTEMENT D'EXCEPTION

• Dans un immeuble du XVIII e siècle

• Surface PPE de 273 m2

• 3 chambres à coucher et 2 salles d’eau

• Balcon de 8 m2

• Rénovation complète en 2018

Prix : CHF 5’480’000.- Réf. 37358

Prix

Prix

Réf.