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Immobilier
Projet au Portugal
UN ARCHITECTE STAR DESSINE DES APPARTEMENTS POUR CAPVEST
Située à Barreiro, soit à quinze minutes en ferry de Lisbonne, la résidence Nooba a même prévu une petite piste de jogging sur le rooftop. Derrière cette promotion innovante se trouve la société genevoise Capvest.
Alors que la commercialisation vient de s’ouvrir, la livraison des premiers 62 appartements de la résidence Nooba est prévue dans dix-huit mois à compter de l’ouverture du chantier qui débutera en mai 2022. Le mot Nooba est la contraction phonétique de «Novo Barreiro» (le nouveau Barreiro), du nom de cette petite ville de 75'000 habitants. «Le concept Nooba a été créé spécifiquement pour ce projet. Il est le résultat d’un travail de collaboration créatif entre les équipes de marketing de Capvest et l’agence lisboète BORN. Nous avons travaillé sur le concept de nouvelle vie/nouveau départ avec pour but d’offrir la possibilité aux familles de vivre dans un environnement exceptionnel en bordure du Tage avec un magnifique parc aménagé, dans un bâtiment moderne à l’architecture iconique, et proposant des prestations uniques (piscine, piste d’athlétisme sur le toit, etc.), le tout, à seulement quinze minutes du centre de Lisbonne et pour des prix environ 40% inférieurs à ceux
«Un environnement exceptionnel en bordure du Tage pour des prix environ 40% inférieurs à ceux de Lisbonne»
de la capitale», résume Magid Khoury, CEO du Groupe Capvest, à l’origine de cette promotion. Le célèbre bureau d’architectes Saraiva+Associados est notamment à l’origine du Pavillon du Portugal pour l’Expo de Dubaï de 2020, de l’Infinity Tower de Lisbonne (une tour résidentielle de 26 étages) du Campus de justice de Lisbonne, du nouveau siège de la SGS, ou encore de l’aéroport de Guarulhos (Brésil).
Via Solid Sentinel Le Groupe Capvest, à travers sa filiale CapvestAdvis (Portugal) est le pilote du projet et investisseur majoritaire de Solid Sentinel Lda et de ses six filiales. «Comme pour chaque projet que nous développons, le Groupe Capvest gère le sourcing de la transaction, la structuration capitalistique et la levée de fonds pour la constitution du véhicule d’investissement. Conformément à notre philosophie, le Groupe Capvest est toujours co-investisseurs avec ses clients afin d’assurer un total alignement des intérêts
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Les baies vitrées courbes sont une idée de l’architecte Miguel Sarraiva pour adoucir les lignes architecturales. LDD
La résidence Nooba comprendra 518 appartements.
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LDD et nous pilotons le projet de A à Z avec des mandataires de premier rang», relève son CEO. CapvestAdvis est déjà bien implantée au Portugal. La société a achevé la transformation d’un immeuble de bureaux en 13 luxueux appartements à deux pas de l’avenue de la Liberté à Lisbonne, avec à la clé l’European Property Awards Development en 2019-2020 dans la catégorie Residential Renovation/Redevelopment Portugal. Une réalisation menée par l’association d’architectes Nomos, active en Suisse romande, en Espagne et au Portugal.
Sur quatre ans Le calendrier approximatif de réalisation des 518 appartements de la résidence Nooba sera exécuté en six phases de construction sur une période de quarante-huit mois pour une valeur de développement totale de 170 millions d’euros (175 millions de francs). Pour la première phase, les pilotes ont prévu un équilibre entre les différentes typologies. Les T1/ T2 visent principalement les investisseurs ou les jeunes professionnels et les T3/T4 et duplex visent les familles. La première phase de 62 appartements est répartie comme suit: 5 x T1 (8%), 23 x T2 (37%), 16 x T3 (26%), 17 x T4 (27%) et 1 x T5 (2%). Les baies vitrées courbes sont une idée de l’architecte Miguel Sarraiva pour adoucir les lignes architecturales. Elles se trouvent dans les angles et ont pour but de donner un aspect plus qualitatif au projet et bénéficier de la vue sans vis-à-vis sur le parc et le Tage. Enfin, concernant les prix au mètre carré, ceux-ci varient entre 3200 euros avec quelques appartements aux derniers étages sous la barre des 4000 euros. «Notre objectif était d’offrir un projet avec un architecture spectaculaire, de généreux balcons, des grandes terrasses et des piscines pour un prix cible inférieur à 40% par rapport à nos projets actuels dans le centre de Lisbonne. Notre ambition est d’offrir un nouvel art de vivre au bord du fleuve, une mobilité fluviale intelligente, le tout à des prix raisonnables dans une des plus belles capitales d’Europe.» Serge Guertchakoff
Chronique chez soi
par Martina Chyba, journaliste à la RTS
BUREAU, VISIO, DODO
On ne va plus «au bureau». Ou moins. Télétravail oblige, il faut désormais avoir un poste de travail chez soi. Ce qui n’est pas forcément simple.
Mon père allait au bureau tous les jours. En bon slave qui ne parvenait pas à prononcer les «u» il disait: «Je vais au biro.» Et moi pendant longtemps, je suis aussi allée au «biro». A la tour TV, à Genève, je décorais mon espace avec des objets rigolos, des posters et des photos, j’avais un tiroir plein de matériel de bureau, scotch, ciseaux, colle, agrafeuse, troueuse, trombones, punaises, crayons gris, stylos, stabilos, calendrier, agenda, cartes, papiers, enveloppes, tout le bordel de la vie d’avant.
Car les choses ont changé. Radicalement. D’abord, j’ai rencontré un homme à Paris. Oui, ce sont des choses qui arrivent, ce n’est déjà pas simple de rencontrer un homme tout court, à fortiori un de plus de 50 ans, célibataire, intelligent, sexy, normalement névrosé et qui accessoirement nous plaise, donc il faut parfois accepter de s’éloigner du périmètre immédiat. Mais cela a pour conséquence une relation à distance, avec ce que cela suppose de souplesse, de déplacements et de trimballages divers et variés.
Espaces partagés, train... Ensuite, il y a eu le Covid. Et donc télétravail plus ou moins obligatoire pendant deux ans. Résultat: mon «bureau» se résume désormais à 40 x 30 cm; un ordinateur, un smartphone, un câble et une souris, parce qu’au-delà d’un certain âge, le machin tactile, c’est comme taper sur son téléphone avec les deux pouces, on n’y arrive pas. Sur site, plus de bureau, je travaille dans des espaces partagés. Je travaille aussi dans le train avec le wi-fi qui ne marche pas et l’électricité pas toujours non plus, et avec un Coca zéro pour ne pas vomir parce que je me retrouve toujours dos au sens de la marche. En fait mon poste de travail principal est désormais à la maison.
Pièce «à vivre» Le problème se pose quand votre appartement n’est pas précisément conçu pour ça. Les chambres sont petites, donc de ce côté-là c’est mort, et autrement j’ai ce que l’on appelle une pièce «à vivre». Ce qui est un nom idiot, car ce serait quoi l’alternative? Une pièce «à mourir»? Bref. Ladite pièce «à vivre» comprend déjà la cuisine, la salle à manger et le salon, dans 30 mètres carrés. Il faut encore y caser une place de travail. Je suis donc allée regarder les conseils des architectes d’intérieur, et franchement j’adore: «Faire de son bureau un lieu à soi, l’espace doit être le plus calme possible, bénéficier d’un maximum de lumière, et Mon «bureau» se résume désormais à 40 x 30 cm.
LDD
dans la mesure du possible ne pas faire face à un mur pour que le regard puisse partir au loin.» Alors on voit bien que ces gens ne connaissent pas les prix des loyers à Genève et vivent, peut-être pas sur une autre planète, mais à tout le moins dans des logements plus grands que les nôtres.
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Non, je n’ai pas de lieu «à moi», mon bureau est même carrément sur le chemin. Lors de mes visioconférences, mes collègues ont eu la chance de voir passer mon fils en tenue de sport, et mon mec en tenue de euh… sortie de la douche. Désormais, j’ai appris à mettre le fond derrière moi sur flou. Pour ce qui est du calme, j’ai de la chance, je n’ai plus d’enfants petits à gérer en télétravaillant. Cela dit, un enfant grand passe régulièrement pour demander de l’argent, la voiture, quand est-ce qu’on mange, est-ce que je peux vite imprimer un truc et visionne non-stop des vidéos bruyantes. On entend aussi bien miauler le chat, les cas-
Mes collègues ont eu la chance de voir passer mon mec en tenue de euh… sortie de la douche
seroles si quelqu’un se fait à manger, le lave-linge qui tourne, la chasse d’eau et le chantier d’à côté. Concernant la lumière, c’est en contre-jour, ce que je trouve très arrangeant, parce qu’en séance Teams ou Zoom on me voit mal. Et vu la gueule qu’on a devant ces caméras, ça repousse un peu et très temporairement les envies de lifting. Enfin, en face du bureau, je n’ai pas le regard qui va très loin, j’ai un mur, il est là je ne peux pas l’enlever. Mais j’ai pu y mettre une mini bibliothèque un peu gothique, un poster de Picasso, des photos, et j’aime bien.
Tentation de faire autre chose Le problème du bureau home open space, c’est aussi qu’il faut ranger un minimum mais pas trop. Vous savez ce qu’on dit: un bureau trop rangé est le symptôme d’un esprit dérangé; donc c’est un savant dosage. Il y a également la tentation permanente de faire autre chose: tiens, il y a une machine à sortir, tiens il y a du linge à étendre, tiens il y a de la poussière, tiens le chat a faim (c’est pour ça qu’il miaule), tiens le fils a faim aussi (c’est pour ça qu’il tourne autour du frigo), tiens j’ai faim (c’est pour ça que je n’arrive plus à réfléchir). Et en fin de journée, il y aussi eu parfois le: tiens je suis déjà en pyjama? Ah non, je suis encore en pyjama. Pfff décidément, il faut que je retourne plus souvent au «biro».