Il n’existe plus que six cimenteries en Suisse. La branche s’active pour décarboner l'usage de ce matériau. De son côté, Nyon remplace les énergies fossiles par un réseau centralisé thermique. Notre
Cet immeuble en pierre de tailles est certes un placement intéressant, mais c’est aussi un patrimoine familial. Pour vendre votre bien, confiez-le à un professionnel qui saura au mieux valoriser ce lieu qui fait partie de votre histoire. Chaque année, les courtiers de l’USPI Genève accompagnent avec compétence plus de 2000 propriétaires dans la vente de leur bien.
uspi-ge.ch
SOMMAIRE
4-9 Actualité
Les brèves immobilières
Les limites de la surélévation des bâtiments
L’inauguration du nouveau campus de l’École Moser
La rénovation du Musée d’Art et d’Histoire de Genève
Le groupe Chavaz, l’allié durable des chantiers
10-17 Dossier énergie
Quelles sont les alternatives au béton?
Tour d’horizon des offres photovoltaïques des SIL
Le réseau du chauffage à distance de Nyon
18-22 Immobilier
Comment construire ou rénover un parking
Le modèle inédit de la start-up OAKS GROUP
La chronique de l’USPI Vaud
23-24 Formation
Les nominations
Le portrait d’un alumni de l’IEI
HÄSTENS REMPLACÉ PAR ARTOPIA
DE LA RÉDACTION
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Editeur: immobilier.ch SA
Directeur de la publication: Claude-Alain Paschoud
Rédacteur en chef: Serge Guertchakoff
Rédactrice en chef adjointe: Julie Müller
Directeur artistique: Pierre Broquet
Tirage: 105'000 exemplaires / 19 fois par an Envoi emails: 80'000 exemplaires
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Alors que la marque de matelas suédoise quitte l’artère réputée pour aller aux Pâquis (rue Pécolat), ce sont deux investisseurs privés qui ont repris Artopia et qui ont racheté l’arcade et le fond de commerce voici plus d’un an dans le cadre de son expansion. Le showroom côté François Versonnex devient le 1er Flagship Minotti en Suisse dès le 23 septembre (opéré par le groupe).
Tandis que le futur showroom côté Rue du Rhône 65 sera l’emplacement du multimarques Artopia avec des corners de leurs grandes marques, ainsi que les bureaux d’Artopia Studio (l’entité qui s’occupe des projets résidentiels privés). Un 3e showroom devrait s’ouvrir fin 2025 où Artopia pourrait s’installer ainsi qu’un projet de showroom dédié à l’outdoor début 2026.
NOUVEAU CENTRE DE BIEN-ÊTRE
Un nouveau centre de bien-être à Genève ouvrira le 14 septembre prochain dans l’ancien restaurant L’Adresse aux Eaux-Vives. KA –est un centre de bien-être qui regroupe sous le même toit des cours de yoga, pilates, un bain froid, sauna, massages mais également un café/restaurant. Ce lieu original se niche au 1er étage du 32 rue du XXXI-Décembre au cœur du quartier des Eaux-Vives. KA –Studio ouvrira officiellement ses portes lors d’un weekend portes ouvertes, du 14 au 15 septembre, durant lequel les clients pourront venir gratuitement essayer les cours.
BIENTÔT
LA CUVÉE BONHÔTE
La banque neuchâteloise fondée en 1815, (devenue Banque Bonhôte en 1903) n’est pas seulement active dans la gestion de fortune pure, mais aussi dans l’immobilier via son fonds de placement de droit suisse. Et prochainement, elle va lancer sa première cuvée. Bonne dégustation!
Studios Casagrande
DEUX CENTRALES HYDROÉLECTRIQUES INAUGURÉES A BEX
Le 29 août dernier, Salines Suisses et Energie Renouvelable de l’Avançon ont inauguré conjointement leur centrale hydroélectrique. La centrale du Glarey voit ainsi sa production électrique être multipliée par 6 (pour une production de 7.4 GWh/an) et celle de la Centrale de la Saline de Bex augmente sa production de plus de 50%, passant de 10 à 15.7 GWh/an. SG
MORAT ÉLU VILLAGE SUISSE DE 2024
Excellente nouvelle pour cette «quasi-ville» de 9531 habitants à fin 2023 (le règlement indique que pour pouvoir participer au concours, le village doit compter 10’000 habitants au maximum): Morat a été élu «village suisse» de l’année 2024 du concours organisé depuis dix ans par les magazines L’illustré, Schweizer Illustrierte et La Domenica. Outre son cachet médiéval, c’est sa situation au bord du lac du même nom et son bilinguisme qui semblent avoir joué en sa faveur au détriment de Silvaplana, Stein am Rhein, Wedenberg Giornico et Bursins. SG
CENTRE SPORTIF ET CULTUREL AUX CHERPINES: LE LAURÉAT CONNU
On parle d’un projet dont le «coût maximum admissible» sera d’environ CHF 190 millions. Les autorités de Plan-les-Ouates (GE) avaient publié en juin 2022 une procédure de mandats d’études parallèles pour un centre sportif et culturel. Le 2 septembre, le nom des lauréats a été communiqué. Il s’agit du bureau parisien Marc Mimram Architecture et Associés, en collaboration avec le genevois colliNFontaine architectes. On relèvera que le bureau français a été désigné pour réaliser le nouveau stade Roland-Garros. Présidé par Carmelo Stendardo, le collège d’experts n’aura pas eu la tâche facile. 25 bureaux avaient répondu, dont dix avaient été sélectionnés pour participer aux mandats d’études parallèles, dont Zaha Hadid Ltd + De Planta ou encore Perrault Architecte + Favre et Guth. La première étape du projet comprend une piscine de 50 métres, une patinoire olympique, un fitness, un centre administratif, une salle polyvalente de 1200 places assises et un parking souterrain. SG
Salines Suisses SA
Joachim Kohler Wikicommons
DOMUS ANTIQUA HELVETICA GENEVA
Dans le cadre de leur dernière assemblée générale, les membres de la section genevoise de cette association ont pu découvrir l’espace créé par Yves Micheli pour y montrer sa collection d’art. Dans des locaux imaginés par l’architecte Charles Pictet, la Collection du Crest retrace l’histoire de l’art à Genève depuis le XVIIIe jusqu’au milieu du XXe siècle. Les mercredis et samedis, on peut y admirer des toiles de Jean-Etienne Liotard, Wolfgang Adam Toepffer, JacquesLaurent Agasse ou Ferdinand Hodler. Présidée par Cosima
IMMO BRÈVES
Trabichet-Castan, l’association a ensuite tenu son assemblée générale qui a permis de présenter le projet d’Encyclopédie des éléments caractéristiques du patrimoine bâti genevois. La première fiche éditée présentera les charpentes d’assemblage, dites «à la Philibert de l’Orme». Une tâche menée avec l’appui de la Fondation pour le patrimoine bâti genevois, notamment. Relevons encore l’élection de Michel Dominicé au sein du comité et celle d’Horace de Saint-Pierre comme contrôleur aux comptes. SG
BIEN VENDRE SON LOGEMENT
La régie genevoise Grange vient d’éditer un livre répondant aux 42 questions que l’on peut se poser lorsque l’on souhaite bien vendre son logement. En voici un exemple: «J’ai acheté un appartement dans une promotion en zone de développement, puis-je le revendre? Absolument. Toutefois, si vous êtes toujours dans la période de contrôle par l’Etat de 10 ans après la fin de la construction, son prix maximum sera contrôlé par l’Office cantonal du logement et la planification foncière. Vous devrez donc en premier lieu demander le calcul de ce prix qui sera dans les grandes lignes calculé comme suit: Prix d’achat + frais de notaire + éventuels travaux à plus-value réalisés dans l’appartement. Si vous êtes sortis de la période de contrôle, alors son prix sera libre». Extrêmement bien synthétisées, les informations qu’il contient répondent à toutes les questions possibles. SG
Pour l’heure, ce livre peut être commandé sur le site internet de la régie (www.shop.grange.ch) , ainsi qu’aux réceptions de leurs agences au prix de CHF 49.-
Domus Antiqua Helvetica DR
Domus Antiqua Helvetica
Colloque des villes
LIMITER LA SURÉLÉVATION DES BÂTIMENTS?
Lors de la Journée des villes suisses à Lausanne, des élus des communes et des spécialistes ont confronté leurs visions.
La Suisse est en passe d’atteindre le cap des 9 millions d’habitants. Mais où va-t-on loger tous ces nouveaux habitants? Depuis la révision de la LAT en 2014, c’est à l’intérieur des villes que se dirigent les efforts des bâtisseurs et des architectes. Le pouvoir d’attraction des communes urbaines est dû aux multiples possibilités de rencontres, à la diversité des offres commerciales, sociales et culturelles. C’est aussi la conséquence d’une planification urbaine et d’une politique du logement ciblées.
Lors de la Journée des villes suisses qui s’est tenue à Lausanne les 29 et 30 août dans le cadre de l’Assemblée générale de l’Union des villes suisses, le syndic de Lausanne Grégoire Junod a vanté l’écoquartier des Plaines-du-Loup en phase d’achèvement au nord de la ville olympique. Il le définit comme «un grand laboratoire de mutation urbaine», capable d’accueillir 8000 habitants sur 30 hectares, créant du même coup 3000 emplois, avec des parcs et des installations sportives.
L’attrait des gares
Dans d’autres métropoles, les recettes sont différentes. Ainsi à Zurich, on a opté pour la densification autour des gares, mais qui peut avoir des effets pervers: «Elle attire les hauts revenus et les jeunes plutôt que les familles et les classes moyennes», relève David Kaufmann, professeur-assistant en développement spatial et politique urbaine de l’ETH. Une autre solution intéressante est la surélévation des bâtiments. Elle présente l’avantage de ne pas déconstruire la
Selon le professeur de sociologie urbaine Luca Pattaroni, la surélévation favoriserait la spéculation. Mathildelmesch
structure, tout en améliorant le bilan énergétique avec une meilleure isolation. Pour Marie Glaser, cheffe de secteur à l’Office fédéral du logement à Berne, la densification ne peut se faire partout de la même manière, elle doit s’adapter aux lieux et obtenir l’aval de la population.
Avec le vieillissement de la population et l’augmentation du nombre de divorces, la demande en petits appartements est en hausse. C’est ainsi qu’à Dübendorf, tout un quartier s’est construit à l’emplacement de l’ancienne usine textile Zwicky sous forme de coopérative et de PPE, incluant des appartements pour personnes handicapées, des crèches, des magasins et un hôtel. A Lancy, sur un terrain appartenant autrefois aux CFF, le nouveau quartier de Pont-Rouge a permis de créer 640 logements pour 1800 habitants sur un terrain 5,5 ha, dont 80% de logements d’utilité publique.
Les revers de la densification
Basé à Zurich, Pensimo Management agit sur mandat de quatre caisses de pension. Avec 580 immeubles, il est l’un des plus gros investisseurs du secteur immobilier et a aussi concentré ses efforts autour des gares, notamment à Regensdorf, où il aura construit près de 700 appartements d’ici à 2030, explique le chef de projet Marc Derron.
Et le professeur de sociologie urbaine à l’EPFL Luca Pattaroni de conclure: «La surélévation présente le défaut d’attirer la spéculation. A Genève, le nombre des investisseurs privés est passé de 23’000 à plus de 33’000 en dix ans et le bilan genevois de la société de gestion d’actifs BlackRock est passé de 100 millions à 2 milliards entre 2010 et 2020.» Et d’ajouter: «Il est temps de réfléchir à des limites de densification.»
Olivier Grivat
L’ÉCOLE MOSER VOIT DÉJÀ DOUBLE
L’institution pédagogique privée fondée en 1961 à Genève vient d’inaugurer ses nouveaux locaux à Grens. Les classes affichant toutes complet, l’établissement programme une extension pour la rentrée de 2026.
C’était un pari: déménager l’Ecole Moser, basée au centre-ville de Nyon depuis 1986, près de la jonction autoroutière, sur une parcelle située sur le territoire de la commune de Grens. L’Ecole Moser, fondée il y a plus de soixante ans, avait fait ce choix en 2020, souhaitant trouver dans la campagne un cadre plus propice aux aspirations pédagogiques de l’époque. Pour soutenir son ambition, l’école familiale, aujourd’hui dirigée par Alain Moser, fils du fondateur Henri Moser, a dessiné un bâtiment sur-mesure, ouvert sur l’extérieur.
Côté technologique, différents capteurs sont reliés aux panneaux solaires et autres pompes à chaleur pour connaître la situation énergétique ou encore la qualité de l’air en direct. Le tout pour inciter, aussi, les élèves à analyser ces données. L’école a également pensé aux vies souvent char-
gées des parents en leur mettant à disposition un espace de coworking. Ceux-ci peuvent donc profiter des infrastructures en attendant la fin des cours de leur enfant. Quant aux professeurs, ils sont incités à se détendre dans une salle de repos, et non une simple salle des maîtres.
Ce nouvel écrin dispose surtout d’un vaste volume, 7500 m2, permettant à cette institution genevo-nyonnaise d’ouvrir des classes destinées au cycle primaire dès le premier âge (4 ans). Une nouveauté car, jusque-là, l’institution n’accueillait les enfants qu’à partir de la 5e année. Une offre qui a trouvé son public puisque, en cette rentrée d’août 2024, l’établissement affiche complet, avec près de 540 élèves. Pari réussi, donc.
Ce succès a décidé la direction à poursuivre sa croissance. Ainsi, une extension du campus flambant neuf sera bâtie pour
la rentrée scolaire 2026. Un ajout destiné, là encore, au cycle primaire. Ce faisant, la structure pédagogique pourra consolider son programme d’enseignement accompagnant désormais les élèves de la première année au double-diplôme constitué de la Maturité fédérale et du Bac international. «Associées à une pédagogie innovante en phase avec les parents qui recherchent une expérience riche et ouverte sur le monde, nos infrastructures, pensées pour favoriser l’épanouissement communautaire dans un cadre vert, lumineux et durable, ont largement séduit», commente le directeur Alain Moser.
Un succès bilingue
Son succès, l’école le doit fortement à son programme éducatif bilingue, qui a fait sa réputation. Mais aussi à un désir de donner une place importante au sport, aux arts et à la science, une ambition que le nouveau campus permet désormais de réaliser, là où enseignants et élèves semblaient quelque peu coincés et interdits au centre-ville. Et tandis que les écoles publiques semblent n’avoir d’yeux que pour le monde digital et ses interfaces, l’établissement privé de Grens parle, lui, d’un «apprentissage raisonné du numérique», tout comme il accole au mot «bienveillance» celui de «fermeté».
Le 3 septembre dernier, à l’heure d’inaugurer son nouveau campus en présence de nombreux invités, l’école Moser semblait être entrée de plain-pied dans un nouveau chapitre de son histoire soixantenaire.
Rodolphe Haener
La bibliothèque à la place de l’école
Qu’allait-il advenir des locaux du centreville laissés vacants par le départ cet été de l’Ecole Moser? La réponse est tombée le 2 septembre lors de la séance du Conseil communal de Nyon, qui a validé le déménagement et le regroupement de ses bibliothèques et ludothèques publiques dans ces espaces situés en prolongement du centre commercial La Combe, à côté de la gare.
Le nouveau campus a été inauguré le 3 septembre au-dessus de Nyon. fredericlaverriere
Musée d’Art et d’Histoire (Genève)
QUE SERA LE MUSÉE DE DEMAIN?
En attendant les résultats du concours d’architecture relatif à son extension, le MAH expérimente différentes formules. La cour intérieure accueille ainsi une passerelle à 8,70 m du sol, reliant deux façades opposées.
Construit entre 1903 et 1909 par l’architecte Marc Camoletti, le Musée d’Art et d’Histoire (MAH) de Genève attend toujours d’être mis aux normes et agrandi. D’une part, en dépit de sa taille imposante, le MAH dispose de surfaces d’exposition modestes (inférieures à 6000 m2). La cour intérieure, les lieux de circulation, de stockage et les ateliers consomment une part importante des espaces utiles.
D’autre part, la sensibilité de certains ensembles limite la présentation permanente de la collection et notamment des fonds d’horlogerie, d’émaillerie et de bijouterie auxquels le public n’a plus accès depuis 2002. De plus, la forte variation thermique et l’éclairage actuel interdisent la présentation permanente de certains ensembles fragiles (instruments de musique, œuvres sur papier, textiles).
Concours d’architecture
Après l’échec en votation populaire en février 2016 (à 54%) du projet d’extension dû à l’architecte Jean Nouvel, porté par le mécène Jean-Claude Gandur (lequel s’était engagé à offrir environ 40 millions de francs), le 5 septembre 2023, les élus municipaux ont voté un crédit d’études de 19,9 millions devant aussi couvrir les coûts d’un concours d’architecture.
En mars dernier, les autorités ont lancé un concours sur le site SIMAP des marchés publics en Suisse. Cette compétition ouverte à l’échelle internationale sera conduite en deux tours anonymes. Les bureaux avaient jusqu’à fin août pour y répondre. Le nom du lauréat sera connu en mai 2025. Outre le quadrilatère actuel du MAH, il s’agira d’utiliser également le bâti-
ment des Casemates et celui auparavant utilisé par la HEAD. «Il ne s’agira pas de fabriquer un musée, mais de le poursuivre en ouvrant vers 2032-2034 un musée qui ne soit pas obsolète», a résumé Marc-Olivier Wahler, son directeur. Autre défi: que le MAH de demain ne soit plus cette île isolée du reste de la ville par deux grands boulevards.
Musée de demain
«Sachant que le musée de demain sera différent, nous avons le privilège de pouvoir tester dès maintenant plusieurs formules», a ajouté le directeur lors du lancement du cycle PlasMAH, une exploration architecturale et artistique.
Cette initiative se déploiera sur plusieurs années pour accompagner la transition du musée vers le MAH de demain. Pour l’anecdote, on peut relever que pendant ses premières années d’existence au début du XXe siècle, le MAH abritait au rez-
de-chaussée inférieur un poste de gendarmerie...
Pour débuter ce programme PlasMAH, l’artiste plasticien Vincent Lamouroux a imaginé, puis créé, une passerelle, installée dans la cour intérieure de 840 m2
Cette structure en bois qui a nécessité une autorisation de construire s’élève à 8,70 mètres du sol et surplombe la cour en reliant les ouvertures de deux façades opposées, éloignées d’environ 28 mètres. «La passerelle vient souligner l’axe central du musée. Nous y avons travaillé près de six mois», témoigne l’artiste. Précisons que la passerelle sera ouverte au public 100 jours à l’année, notamment tous les premiers dimanches du mois. Les autres dates d’ouverture seront communiquées sur le site internet du MAH. Le MAH confiera chaque année à un artiste, un architecte ou un designer la création d’une œuvre temporaire pour la cour du musée.
Serge Guertchakoff
Cette passerelle ne sera ouverte au public que certains jours. DR
Portrait
LE GROUPE CHAVAZ, L’ALLIÉ DURABLE DES CHANTIERS
Passant le flambeau génération après génération, cette entreprise locale spécialisée historiquement dans le transport et l’exploitation de carrières depuis 1830 poursuit son développement avec un nouveau service d’assainissement.
En remontant le fil de l’histoire, l’entreprise Chavaz était autrefois une société de transport de matériaux de carrières et gravières. Puis, au fil des successions, des services se sont ajoutés, comme celui de la vente de matériaux spéciaux de carrières par sa société partenaire Ambiance Minérale. Une chose est néanmoins restée inchangée: la famille à sa tête. Si bien qu’aujourd’hui, six cousins travaillent au sein de la société en gérant les différentes activités du groupe sur les territoires suisses et français.
«Nous avons une clientèle historique parmi les acteurs de la construction et avons souhaité leur offrir un nouveau service avec le nettoyage de canalisations et le passage de caméra. Ces services peuvent intéresser également les acteurs de l’immobilier, les communes, les industries et les particuliers», décrit Mathieu Chavaz. Une offre multiple qui permet
à la famille Chavaz de se différencier en couvrant un maillon supplémentaire des besoins de la chaîne d’un chantier: du début de la construction jusqu’à la remise du bâtiment. Alors, quand on
connait l’importance de la confiance de nos jours dans tout projet, la 7e génération de la famille confirme, par ses développements, son intention de pérenniser sa position sur le canton... JM
NETTOYAGE DE CANALISATIONS
INSPECTION ET RAPPORT VIDÉO
CURAGE DE COLONNES D’IMMEUBLE
DÉBOUCHAGE DE CANALISATIONS
CONTRATS D’ENTRETIEN
Perspectives QUEL AVENIR POUR LE BÉTON?
Utilisé à tort et à travers de façon croissante depuis 1960, ce matériau fait désormais tache dans l’horizon zéro émission visé par la Suisse. La branche s’active donc pour décarboner ce secteur pour l’heure très énergivore.
Haï autant qu’apprécié, le béton ne fait pas l’unanimité. Qu’il soit question de son esthétisme ou de son impact économique et environnemental, ce matériau divise mais a réussi à imposer sa suprématie au fil des décennies. Omniprésent dans notre quoti-
dien, il compose nos routes, nos maisons, nos barrages, nos centrales, nos rails... et a su se rendre véritablement indispensable.
Avec 40 millions de tonnes par an, la Suisse figure d’ailleurs parmi les plus grands consommateurs de béton, deu-
xième matériau le plus utilisé sur la planète après l’eau. Alors il convient de se pencher quelques minutes sur l’avenir de ce secteur qui représente à lui seul environ 8% des émissions mondiales de CO2 (plus que le trafic aérien), tandis que notre pays entend se diriger tout droit vers une neutralité carbone à l’horizon 2050.
Retour sur un passé glorieux
Pour cela, revenons aux prémices de ce développement inégalé dans le domaine de la construction. Mis au point il y a plus de 2000 ans par les Romains (notamment pour l’édification du Colisée ou du Panthéon), le béton n’est ni plus ni moins qu’un mélange 100% naturel de trois éléments: des granulats (par exemple du sable ou du gravier), de l’eau et un liant qu’est le ciment (lui-même constitué d’argile, de calcaire ou de marne). Cuites ensemble, ces matières minérales durcissent, conférant ainsi au béton des qualités uniques de résistance, de capacité de chargement, de longévité et une certaine recyclabilité. Riche en gisements de calcaire et de marne (en particulier dans l'arc jurassien), la Suisse était donc prédestinée à la production de ciment et, de ce fait... de béton. En 1871, un certain Robert Vigier est le premier Helvète à fonder une cimenterie, à Luterbach (SO) plus exactement. Les débuts de l’industrialisation et la démographie galopante entraîneront une activité de construction sans précédent.
Par la suite, la croissance économique d’après-guerre provoque avec elle un raz-de-marée cimentier puisqu’en 1965, 17 usines seront comptabilisées dans le pays, produisant un total de 4,5 millions de tonnes de ciment. Un volume qui augmentera jusqu’au début des années 1970 pour atteindre les 6 millions de tonnes, avant de retomber à quelque 4 millions de tonnes par an au cours des années de récession qui suivront. L’industrie connaît ainsi plusieurs périodes de turbulences, provoquant fusions et restructurations en séries.
Aujourd’hui, seules 6 cimenteries ont survécu à l’échelle nationale, employant 717 personnes: Juracime (à Cornaux), le leader du marché Holcim (à Éclépens, Siggenthal et Untervaz), Ciments Vigier (à Péry) et Jura-Cement-Fabriken (à Wildegg).
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Si la demande est restée intacte, la réputation de ce matériau a été depuis écornée. En cause, les émissions de carbone engendrées par son utilisation en masse.
Le ciment, ce liant polluant
C’est ainsi que la réalité environnementale a finalement sonné le glas de l’âge d’or du tout-béton. Conscients que la production de ciment exige une consommation intensive d’énergie (environ 600 kilos de dioxyde de carbone s’échappent dans l’atmosphère lorsqu’une tonne de ciment est produite), les acteurs de la branche ont dû commencer à réfléchir à cette nouvelle ère d'un béton plus «vert».
L’Association mondiale du ciment et du béton a dès lors annoncé vouloir atteindre la neutralité climatique d’ici 2050, ce qui a engendré une diminution de 30% des émissions par tonne de ciment depuis 1990. Mais tout reste encore à faire... L’objectif de réduction par tonne de ciment en 2050 étant fixé à -746 kg de CO2 par rapport à la
CO 2 par tonne de ciment
Des solutions à la pelle
Pour arriver à décarboner au maximum le secteur du béton, de nombreuses actions pourraient être mises en place dès aujourd’hui. Bien qu’aucune solution miracle et unique ne soit suffisante, leur combinaison pourrait permettre à terme au béton de reverdir son image tout en conservant son quasi-monopole dans la construction. Voici quelques pistes de réflexion en cours.
1. RÉDUIRE LA TENEUR EN CLINKER DU CIMENT
production de ciment de 2019 (qui était de 600 kg de CO2), la présence pour le moment inévitable du liant qu’est le ciment (constitué de clinker qui est fabriqué par la cuisson de roches riches en calcaire, en argile ou en marne dans des fours à 1500°C) risque de compliquer les choses.
Considérée comme un levier majeur de réduction des émissions, cette idée a déjà fait son bout de chemin puisque la Suisse n’utilise presque plus qu’exclusivement des ciments à teneur réduite en clinker. Il faut dire que si l’on avait continué avec les mêmes recettes de ciments qu’en 1990, il faudrait produire environ un million de tonnes de clinker en plus de ce qui est fait actuellement. Or, une tonne de clinker requiert environ 1,5 tonne de matière première (calcaire, marne etc.).
SIG et ses partenaires vous accompagnent pour améliorer l’e cacité énergétique de votre maison et maîtriser vos dépenses.
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Dossier énergie
Les sites de production en Suisse
Péry (BE)
Ciments Vigier SA
Cornaux (NE)
Juracime SA
Eclépens (VD)
Holcim (Suisse) SA
Pour aller plus loin, la cleantech Oxara, un spin-off de l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETHZ) développe justement depuis cinq ans un béton qui ne nécessite pas de ciment. Avec de la terre et des adjuvants issus de ses laboratoires, Oxara propose un béton de terre coulée pour diverses applications (moins résistant à la compression et à la hauteur) mais un béton «propre» (-25% d’émissions) qui se révèle 20% moins cher que le béton traditionnel.
2. AGIR SUR LES MATIÈRES PREMIÈRES
Il est également possible d’économiser plus d’énergie en utilisant des matières premières autres que le sable (qui se raréfie) et en optant pour celles qui ont besoin d’une température de combustion plus basse. À l’image du ciment CSA, à base de sulfoaluminate de calcium ou de magnésium comme celui sur lequel les chercheurs du Laboratoire suisse d’essai des matériaux et de recherche (Empa) travaillent actuellement.
3. FAVORISER LE RECYCLAGE DU BÉTON
Le monde de la construction est un grand utilisateur de matières premières mais c’est aussi un très gros producteur de déchets. Le béton recyclé consiste surtout à opter pour des matériaux de démolition (béton et gravats mixtes) plutôt que des granulats naturels (gravier etc.).
L’entreprise BGO, basée à Vufflens-laVille (VD), travaille par exemple avec des fournisseurs qui proposent des ciments
Siggenthal (AG)
Holcim (Suisse) SA
Wildegg (AG)
Jura-Cement-Fabriken AG
Untervaz (GR)
Holcim (Suisse) SA
fait pour l’heure défaut. Parmi les entreprises dédiées à la construction à l’argile, on retrouve Gasser Ceramic, un des fabricants suisses de premier plan de produits en terre cuite (présent depuis trois générations) ou encore Terrabloc qui existe depuis dix ans sur le créneau des déblais d’excavation terreux transformés en blocs de terre compressée stabilisée (BTCs).
5. LE CAPTAGE DE CO2
Source: cemsuisse 2024
bas carbone (utilisant de l’eau et des granulats recyclés). Un type de béton pour l’heure sous-utilisé car peu connu. Mais sachant que le principal défi du réemploi du béton réside dans la logistique, ceci afin d’assurer que le bon bloc se trouvera au bon endroit au bon moment, Damien Varesano (un ingénieur genevois) a créé la plateforme d'échange REUZI, visant à coordonner les acteurs du réemploi dans le canton de Genève.
4. LE MIXER AVEC
D’AUTRES MATÉRIAUX
Matériau de construction indispensable, le béton n’interdit néanmoins pas de bâtir certaines parties d’un projet avec d’autres matières complémentaires. Le bois typiquement permet de gagner une certaine célérité et de la place comme pour le chantier de la tour résidentielle en bois de Malley Phare, à Prilly (VD), qui est en train de le prouver. Malheureusement, le bois doit être utilisé avec parcimonie et ne remplacera jamais le béton, faute de quantité suffisante de bois indigène (pour substituer 25% du béton produit chaque année, il faudrait une forêt une fois et demie plus grande que l’Inde).
En parallèle, l’argile s’est elle aussi quelque peu installée dans les rangs de la construction en Suisse. Disponible presque partout, adjointe à de la simple eau, l’argile régule l’humidité de l’air, prévient la formation de moisissures et purifie l’air ambiant. En revanche, la main-d’œuvre très spécialisée nécessaire pour sa confection
Enfin, dernière proposition mais pas des moindres puisqu’il s’agit d’installations novatrices qui se chiffrent en centaines de millions de francs, le captage de CO2 est une solution destinée à prendre de l’ampleur prochainement. Notamment pour atteindre l’objectif d’émission zéro nette de la Suisse. Le recours à ces technologies à émissions négatives est donc attendu par toute l’industrie et divers projets prometteurs émergent dans le monde.
Au niveau suisse, la start-up bernoise Neustark a levé au début de l’été près de 69 millions de dollars, convainquant au passage des investisseurs tels que BlackRock, UBS et Holcim. Son concept étant de capturer du CO2 dans le calcaire utilisé dans la fabrication de béton auprès d’installations de biogaz, qui en rejettent, avant de le liquéfier et de l’acheminer vers des sites de recyclage des déchets de construction. Le dioxyde de carbone est ensuite injecté dans des granulats de béton provenant de bâtiments démolis ou dans d’autres déchets minéraux et est transformé en pierre. Via cette innovation, le groupe dit vouloir éliminer 10 millions de tonnes de CO2 par an d’ici 2050.
Fort de ce champ des possibles, le secteur du béton possède donc plusieurs cartes en mains pour avancer sur la voie de la durabilité. Un seul prérequis sera toutefois nécessaire: que tous les acteurs de la chaîne se sentent concernés par cette problématique et s’unissent pour garantir la mise en œuvre des solutions mentionnées. De l’État au promoteur immobilier, à la cimenterie, en passant par l’architecte... changer un modèle de production aussi dominant que celui-ci prendra du temps, alors commençons le plus tôt possible. Le changement, c’est maintenant.
Julie Müller
Durabilité
L’ÉNERGIE SOLAIRE POUR TOUS
Surtout connus pour leur gestion du réseau électrique, les Services industriels de Lausanne proposent également des solutions d’accompagnement dans la transition énergétique.
Tour d’horizon de leurs offres photovoltaïques.
Ambitieuse, la Ville de Lausanne s’est fixée pour objectif d’atteindre 0 émission directe de gaz à effet de serre d’ici 2050. Pour ce faire, les pompes à chaleur, l’électromobilité, la géothermie ou encore l’éolien font partie de la longue liste des outils pour y parvenir mais seul le solaire a réussi une percée inégalée. En effet, cette année, l’énergie solaire fournira pour la première fois plus de 10% des besoins annuels en électricité du pays, soit plus que la centrale nucléaire de Beznau... et conformément à la nouvelle loi sur l’électricité, cette quantité doit être multipliée par cinq au cours de la prochaine décennie.
Financer la centrale ou louer son toit
Alors, afin d’accompagner la population dans ce bouleversement, les Services industriels de Lausanne (SiL) ont développé plusieurs solutions allant dans ce sens. Tout d’abord, la possibilité d’installer des panneaux photovoltaïques sur toit grâce à un système clé en main (études, démarches de raccordement, permis de construire, pose, etc.). Rien de novateur à première vue mais dans les faits, les SiL se démarquent à bien des égards. «Nous travaillons avec des installateurs qui sont certifiés «Les Pros du Solaire» et locaux (Solstis, GTS Solar et Tritec), nous disposons d’un calculateur solaire (pour estimer la production ou le coût des panneaux), enfin, nous nous engageons à ne poser des panneaux qu’à condition que le toit soit en bon état (étanchéité et statique)», détaille Adrien Magnenat, chargé de promotion produit aux SiL.
Si pour ce premier cas de figure, le propriétaire est prêt à endosser le coût d’une installation, dans le cas contraire, une autre possibilité s’offre à lui: le contracting solaire. Un mot «barbare» qui résume pourtant un pro-
cédé simple. Le propriétaire d’un immeuble met à disposition sa toiture à SI-REN, une société détenue à 100% par la Ville de Lausanne, pour qu’elle installe des panneaux, les gère et s’occupe de la maintenance à ses frais. Bien que l’énergie produite ne lui appartienne pas, elle peut être proposée pour de l’autoconsommation pour mieux valoriser son bien immobilier auprès de ses locataires. Le propriétaire pourra bénéficier dans certains cas d’un revenu locatif.
Tandis que ce type d’offre se limitait jusque-là aux toitures de plus de 400 m2 (industrielles), les SiL ont choisi d’étendre leur offre aux toitures plus petites. «Les immeubles résidentiels d’environ 100 m2 étaient dans une sorte de zone grise de l’investissement solaire. Trop chers pour les simples propriétaires et pas assez rentables pour des investisseurs externes, la société SI-REN investit dans ce type de bien afin de ne plus les délaisser sur le marché du contracting», commente Yannick Rosset, responsable solutions énergétiques aux SiL.
L’union fait la force du réseau
Puis, lorsque le contracting solaire est en place, une dernière option peut être envisagée: la communauté d’autoconsommateurs. «Il s’agit de permettre aux habitants de l’immeuble équipé de solaire de profiter de la production in situ, et ce, à un prix plus avantageux que celui du réseau de distribution», indique Adrien Magnenat. Le décompte de ce partage posant souvent un problème de facturation, les SiL s’occupent des calculs, séparant la consommation de l’électricité solaire de celle soutirée au réseau. De quoi éviter de sacrés casse-têtes tant pour les locataires que les propriétaires. JM
Pour un devis gratuit et sans engagement, contactez les SiL au 021.315.82.82 ou sur www.lausanne.ch/silcontact.
Le chantier des Plaines-du-Loup à Lausanne. SI-REN SA
Dossier énergie
Thermique
NYON: LE CHAUFFAGE À DISTANCE SE RAPPROCHE
L’ancienne cité romaine a décidé de se passer progressivement des énergies fossiles pour les remplacer par un réseau centralisé thermique. Pour y arriver, de nombreux travaux et investissements sont inscrits à l’agenda.
Des routes barrées et des panneaux d’information nombreux. En cet été 2024 à Nyon, tout est fait pour signifier aux automobilistes de nouveaux itinéraires. Et pour cause : on éventre ci et là les chaussées pour permettre au réseau de chauffage à distance de se déployer. Le jeu en vaut bien sûr la chandelle: au terme d’une première phase d’expansion qui durera jusqu’en 2028, le réseau reliera près de 130 bâtiments. Essentiellement des habitations, mais aussi un gymnase ou des sites de productions industrielles.
Ce ne sera qu’un début car les infrastructures actuellement installées
permettront de fournir de l’eau chaude, laquelle chauffe les radiateurs, à quantité d’autres bâtiments. Les avantages de ce procédé aux sources multiples sont nombreux. Pour le particulier ou l’entreprise qui s’y raccorde, si le coût de cette énergie verte reste un peu plus onéreux que le gaz ou le mazout, il n’est plus nécessaire de devoir ni acquérir ni entretenir de chaudière à son domicile. «Il faut aussi considérer que la place que prend une installation pour se connecter au chauffage à distance est beaucoup moins volumineuse qu’une chaudière et sa citerne. En somme, ce sont de nombreux mètres carrés gagnés pour les propriétaires»,
détaille Laurent Vukasovic, directeur des Services industriels de Nyon.
«La création de ce réseau s’inscrit dans un programme Plan Climat – Nyon s’engage que notre ville a validé en 2020. Nous en sommes particulièrement heureux car, par le passé, deux tentatives de créer de telles infrastructures avaient échoué. Cette fois-ci, nous y sommes!», explique Pierre Wahlen, municipal des Energies et de l’Environnement dans l’ancienne cité romaine.
Construction d’une centrale
Pour se donner les moyens de ses ambitions, la Ville de Nyon et Romande Ener-
Laurent Vukasovic, directeur des Services industriels de Nyon. DR
Pierre Wahlen, municipal des Energies et de l’Environnement. DR
gie, actionnaires à parts égales, ont créé la société anonyme ThermorésÔ. Celleci est donc chargée de mener à bien les travaux et la recherche de clients pour le développement de l’infrastructure. Surtout, elle prépare la construction d’une centrale dans les hauteurs de la ville, sur le lieu même d’anciens réservoirs d’eau, désaffectés depuis quelques années et actuellement démantelés. Là, dès 2026, on brûlera du bois déchiqueté produit par les forêts du massif du Jura, à deux pas. «Cette centrale principale sera complétée, tout au long du réseau, de petites structures productrices d’énergie, complète Pierre Wahlen. Nous travaillons à raccorder à ce réseau l’énergie de la géothermie, de l’aquathermie ainsi que la chaleur produite par la station d’épuration, qui sera prochainement rénovée. Autant de manières de produire de l’eau chaude que nous étudions depuis des années.»
Ramifications
Car c’est bien là, la philosophie qui sous-tend la création de ce réseau appelé à s’étendre au nord de la cité: ajouter tout au long de son parcours des petites centrales complémentaires, pour diversifier les sources. Ce qui est, dans les faits, déjà le cas: «La difficulté, en offrant une telle nouvelle offre d’énergie aux habitants, c’est d’être prêts à livrer quand ceux-ci en ont le besoin. En attendant 2026, nos centrales intermédiaires produisent déjà de l’eau chaude. Nous sommes en phase de croissance», explique Laurent Vukasovic.
Rodolphe Haener
Lexique
Géothermie: technique qui consiste à faire chauffer l’eau par la chaleur naturelle de la croûte terrestre. L’eau froide est envoyée sous terre d’où elle remonte chauffée.
Aquathermie: technique proche de la géothermie à cette différence que l’eau est puisée dans des sources souterraines chaudes.
Augmentation des subventions énergétiques
L’OPTIMISATION POUR ALLÉGER LA RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE
Le nouveau Règlement de la loi sur l’énergie (REn) fixe les deux objectifs majeurs de la transition du parc immobilier, l’efficience énergétique et la sortie du fossile.
Pour améliorer l’efficience des bâtiments, deux solutions existent: l’optimisation - efficace et peu coûteuse - qui devient obligatoire pour la moitié des bâtiments les plus énergivores du parc immobilier, et les travaux d’assainissement pour les passoires énergétiques, avec l’abaissement progressif du seuil de dépassement significatif. Parmi les bâtiments concernés, une partie sont certes mal isolés et requièrent des investissements; les autres surconsomment tout simplement parce qu’ils ne sont pas optimisés et souvent surchauffés, ou surventilés. C’est là que l’optimisation va permettre de limiter, voire d’éviter de recourir aux lourds travaux d’assainissement pour atteindre le seuil IDC réglementaire de 450 MJ/m2
L’optimisation manuelle des réglages de production de chaleur et d’eau chaude génère déjà 16% d’économie en moyenne. Aujourd’hui, la technologie permet d’ajouter l’optimisation automatisée de la distribution de chaleur. Avec l’anticipation météo, l’installation ajuste la quantité de chaleur distribuée avant une journée ensoleillée ou une remontée de la température extérieure, pour bénéficier des apports naturels. Des sondes de température ambiante installées dans les appartements permettent de ne plus chauffer à l’aveugle - en fonction de la température extérieure seulement - ou d’optimiser sans maîtrise du confort thermique. Parmi les solutions actuelles, le système GE de Muller Energies se distingue avec ses 29,7% de baisse des consommations (IDC) en moyenne sur 501 bâtiments, et une température moyenne de 20,9°C entre le 1er novembre 2023 et le 30 avril 2024 (6’000 sondes). Seuls 6% des bâtiments connectés sont encore au-dessus du seuil IDC réglementaire de 450 MJ/m2.an.
Plusieurs atouts expliquent ces performances: des sondes de températures ambiantes qui ont l’avantage d’être connectées à la chaufferie, pour un ajustement continu de la distribution de chaleur et ainsi plus d’économies; une solution développée par le chauffagiste qui l’utilise, pour une parfaite maîtrise de l’ensemble des réglages, de la chaufferie au boitier de régulation prédictive; un seul responsable des réglages, des performances et du confort, pour un engagement à tous les niveaux.
Qu’en est-il des bâtiments qui seront assainis, faut-il tout de même les optimiser?
Oui, pour ajuster les réglages après les travaux. Avec des sondes connectées à la chaufferie, c’est automatique, les réglages seront continuellement adaptés aux be-
soins thermiques, de sorte que les économies et la baisse IDC attendus par l’investissement seront maximisés.
Et les bâtiments déjà en-dessous du seuil réglementaire de 450 MJ/m2.an?
L’optimisation va encore alléger les investissements des propriétaires car elle va réduire la puissance des futures chaufferies renouvelables ou bivalentes, et par conséquent leur coût: un montant exponentiel à chaque étage de puissance avec les pompes à chaleur et travaux annexes, ou le raccordement aux réseaux de chaleur et la taxe de puissance. L’optimisation va également abaisser les régimes de température des bâtiments, ce qui permettra aux futures pompes à chaleur installées d’être plus efficientes, et de produire davantage d’énergie renouvelable, à moindre coût. Enfin, les données du monitoring seront exploitées pour un dimensionnement précis de la future installation, et éviter le surdimensionnement classique du calcul de puissance basé sur les consommations annuelles.
En conclusion, l’optimisation est toujours bénéfique. Elle réduit les charges chauffage et émissions de polluantes, limite le recours aux travaux d’isolation ou les valorisent quand ils sont nécessaires, et elle allégera fortement le coût des futures chaufferies renouvelables.
Plus d'informations sur www.gestion-energies.ch
COMMENT CONSTRUIRE OU RÉNOVER UN PARKING
La Fondation des Parkings (GE) vient de publier un riche ouvrage qui donne la recette complète pour parvenir à construire ou à rénover un parking classique, ou même une vélostation. Notre synthèse.
Voici 55 ans déjà que la Fondation des Parkings voyait le jour au bout du lac Léman. Cet établissement autonome de droit public cantonal est devenu le principal opérateur de parkings du pays puisqu’il gère 250 parkings et vélostations totalisant 42’000 places pour voitures, motos et vélos.
Etant donné que ses principaux domaines d’activités sont la construction, la rénovation et l’exploitation de parkings P+R, habitants et visiteurs, il a toute la légitimité nécessaire pour éditer ce que l’on peut désormais considérer comme «la bible» de tout exploitant (futur ou existant) d’un parking.
Une
bible de 200 pages
Ce document de 200 pages richement documenté a été élaboré par les ingénieurs et techniciens de la Fondation. «Ce recueil d’expériences pourra intéresser les maîtres d’ouvrage ou assistants à maîtrise d’ouvrage amenés à construire ou rénover un parking, les exploitants de parkings susceptibles d’y trouver des idées intéressantes, de même que les bureaux d’ingénieurs ou d’architectes mandatés pour construire ou rénover un parking».
Certes, les auteurs précisent qu’il est possible que certains retours d’expérience ne puissent être transposés dans d’autres cantons ou d’autres pays.
Document exhaustif
Ce document traite des règlements et normes applicables, des quatre différents types de parkings, des différents types de structures d’un parking (béton, acier ou bois), de la géométrie d’un parking (sur près de 60 pages!), des équipements de gestion d’accès, de surveillance et informatiques, de la sécurité incendie, de la signalisation ou encore de diverses recommandations spécifiques aux vélostations.
«Dès le démarrage d’un projet de construction/rénovation de parking, une attention particulière doit être portée aux points suivants: choix de l’emplacement, accès, type de clientèle, évaluation du
Le parking Saint-Antoine, dans la Vieille-Ville, exemple de parking à stationnement en épi. Fondation des Parkings
nombre total de places par type de véhicule», indique ce document.
Quelques chiffres sont indiqués. Ainsi, on apprend qu’un parking en surface est peu coûteux à la construction (hors frais d’acquisition de la parcelle): CHF 5000.- à 10’000.-/place). Un parking en élévation sera quant à lui moyennement coûteux à la construction (hors frais d’acquisition de la parcelle): CHF 35’000.- à 45’000.-/place. Le plus onéreux est logiquement le plus enterré: CHF 60'000.- à 70'000.-/place.
Succès du béton armé
L’immense majorité des parkings réalisés en Suisse est en béton armé. Ce qui n’est pas surprenant vu que ce type de structure a une longue durée de vie (supérieure à 50 ans), que sa résistance au feu est importante en cas d’incendie ou encore qu’il permet d’incorporer différents éléments techniques dans les dalles. Cependant, comme la fabrication de ciment classique est une grosse émettrice de CO2, son empreinte écologique est importante. Par ailleurs, le béton doit être protégé contre la carbonatation et la corrosion liée aux chlorures. Ainsi, actuellement, la commune de Crans-Montana a racheté pour 1 franc symbolique le parking du Signal ouvert en 1986 et doté de 426 places. Mais, comme l’a relaté le quotidien Le Nouvelliste: «Au fil des décennies, les infiltrations d’eau mélangée au sel de déverglaçage ont petit à petit grignoté l’armature de ses dalles, allant jusqu’à créer un risque d’effondrement.
Voilà deux ans qu’aucun véhicule n’est autorisé à y stationner. Les travaux d’assainissement battent leur plein.» Bref, un crédit de 10 millions de francs a été prévu pour procéder à ce chantier qui verra le nombre de places passer à 286.
Voilà pourquoi la publication d’un tel ouvrage par la Fondation des Parkings est cohérente. «Avant les années 2000, les barres d’armature étaient faiblement enrobées dans le béton (...), et donc rapidement soumises aux attaques chimiques (carbonatation et chlorures). Ce n’est qu’à partir des années 2000 que les normes ont exigé un enrobage moyen des fers de l’ordre de 30 mm.» Après avoir dû rénover plusieurs anciens parkings, la Fondation des Parkings adjoint une résine à l’ensemble de ses ouvrages permettant, en plus de la finition esthétique, de protéger les surfaces horizontales des structures.
Comme le relève le document de la Fondation, très peu de parkings en Europe sont réalisés en ossature bois. Sans doute parce que les coûts d’entretien sont plus élevés que ceux d’une structure béton, que ce matériau offre une plus faible résistance en cas d’incendie et qu’il est le plus cher du marché.
Favoriser les ouvrages en élévation
Dans la partie consacrée aux impacts environnementaux d’une construction, il est relevé que lorsque cela est possible, la Fondation privilégie la réalisation de parkings en élévation. «Cette démarche est plus économique, plus écologique et plus réversible qu’un parking souterrain». Revenant sur le choix des matériaux, cet excellent rapport mentionne le fait que les structures mixtes bois-béton sont, dans de nombreux cas, la solution la moins émettrice de gaz à effet de serre mais leur utilisation implique: un surcoût d’environ 25% pour le constructeur; des épaisseurs de dalle plus importantes; l’utilisation de grandes quantités de colle entre les différentes lames de bois; le recours à un bois d’origine locale».
Serge Guertchakoff
Les personnes intéressées peuvent contacter la Fondation des Parkings: admin@fondation -parkings.ch
Le P+R Etoile – Carouge (GE), exemple d’un parking en élévation. Fondation des Parkings
Portrait
LE MODÈLE INÉDIT D’OAKS GROUP
En moins de deux ans, cette start-up mène déjà six promotions immobilières et trois pilotages avec permis en force, entre Genève et La Tour-de-Peilz, à travers sa nouvelle plateforme d’investissement, OAKS CAPITAL, qui regroupe une dizaine de familles suisses.
Fondateur et CEO d’OAKS GROUP, Ramzi Chamat est en train de s’imposer dans l’écosystème immobilier. Après avoir débuté sa carrière dans le trading en ligne dans les années 2000, il fonde en 2011 8 Ways Me-
dia, une agence de marketing et de communication. Rebaptisée EWM après dix ans, l’agence a collaboré avec le groupe Ducasse, Katara Hospitality, Michel Reybier, Lamborghini, Bernard Nicod ou encore Naef. Parallèlement, dès 2011, Ramzi
Chamat se tourne vers l’immobilier, avec plusieurs promotions dans les cantons de Genève et Vaud. En 2023, il décide de céder EWM pour s’associer à Luca Copercini, COO et cofondateur d’OAKS GROUP, également actif dans ce secteur depuis plus de dix ans.
Ambitions réalistes
«Nous visons trois à quatre opérations par année», nous explique-t-il en nous recevant dans ses bureaux au dernier étage d’un bâtiment dans le quartier de Florissant (GE). Il met l’accent sur l’importance du réseau qu’OAKS GROUP a soigneusement bâti avec des partenaires clés.
La première opération menée par OAKS GROUP, les «Villas Sequoia» à Confignon, a été suivie par le projet «les Jardins d’Aden» à Bernex, conçu par Danilo Ceccarini de Linea Architecture Design. En moins de trois mois, plus de la moitié des onze lots, allant du studio au six
De gauche à droite Luca Copercini, COO, et Ramzi Chamat, CEO, les cofondateurs d’OAKS GROUP. OAKS Group
pièces, ont été vendus, principalement via VPI Courtage.
OAKS GROUP collabore avec des architectes renommés, tels que DVK Architectes, Patriarche, Ris & Partenaires, ainsi qu’Omarini Miccelo Architectes, et fait appel exclusivement au Groupe Grisoni pour la construction.
«Nous offrons également un service d’assistance à maître d’ouvrage, dirigé par Christophe Cuénoud (AMO/RMO Consulting), pour garantir une coordination optimale entre les acheteurs et les constructeurs. C’est une approche peu courante chez les promoteurs».
Les projets «Les Jardins de Nicolas» à Chambésy et «Les Jardins d’Olympia» à Collonge-Bellerive s’inscrivent dans cette continuité, avec d’autres développements prévus à Veyrier, Bernex, ChêneBougeries, Versoix, Céligny, ainsi qu’un projet majeur de plus de 100 logements dans le canton de Vaud.
Plateforme d’investissement innovante
En alliant l’expertise de Ramzi Chamat dans le domaine immobilier à celle de l’avocat genevois Dalmat Pira dans le venture capital, ils ont conçu une plateforme d’investissement à la fois innovante et transparente. Une fois inscrits, les investisseurs peuvent accéder à la plateforme d’OAKS CAPITAL, où ils consultent les analyses en cours et sélectionnent les projets validés par le comité d’investissement. OAKS LANE, filiale du groupe, repère et présente les meilleures opportunités grâce à cette interface, tout en offrant une gestion rigoureuse et des ressources adaptées aux opérations d’envergure. «Avec nos partenaires, nous effectuons une analyse approfondie de chaque opportunité, garantissant ainsi des décisions éclairées et sereines.»
Soutenue par ses investisseurs et son principal partenaire bancaire, UBS Switzerland SA, la société est en mesure de réaliser des acquisitions dépassant les 30 millions de francs. La plateforme garantit une transparence totale, avec une
La plateforme garantit une transparence totale, avec une gestion centralisée et des informations détaillées.
un projet, il devient actionnaire de la société dédiée, avec OAKS CAPITAL présent à chaque étape.
Bientôt dans le courtage
gestion centralisée et des informations détaillées comprenant plans de trésorerie, devis, analyses bancaires et présentations des entreprises partenaires. Lorsqu’un investisseur s’engage dans
En septembre, Ramzi Chamat, Luca Copercini et Rocco Favale lanceront officiellement OAKSWELL PROPERTIES, une société de courtage immobilier dirigée par Rocco Favale, ancien associé de STONE INVEST. Avec plus de 25 ans d’expérience, Rocco Favale a déjà concrétisé plus de 20 mandats en deux mois, allant d’appartements à CHF 1 Mio à des villas de luxe à CHF 20 Mio. «Contrairement à d’autres courtiers, notre modèle repose exclusivement sur la collaboration avec les acteurs principaux du marché. Partager des mandats ne nous pose aucun problème, car notre priorité est de satisfaire à la fois le vendeur et l’acheteur. C’est la vision d’OAKS GROUP», explique Ramzi Chamat.
Serge Guertchakoff
Le contrôle des états financiers de l’USPI Vaud, le gage de sécurité.
Au 1er septembre 2024, les entreprises suivantes ont reçu leur attestation 2023 :
Agence immobilière du Léman SA - Lausanne
Amma Immo Sàrl - Yverdon-les-Bains
Apleona Suisse SA - Renens
AS Immobilier Sàrl - Le Mont-sur-Lausanne
Bobst Régie Immobilière SA - Yverdon-les-Bains
Burnier & Cie SA - Nyon
Catherine Michel & Associée Courtage Immobilier Sàrl - Commugny
CF Immobilier Compagnie Foncière S.A. - Rougemont
CGGI Sàrl - Dully
Chiffelle Immobilier Sàrl - Chexbres
Cogestim SA - Lausanne
Comptacart Sàrl - Aubonne
Comptoir Immobilier SA - Lausanne
De Rham SA - Lausanne
DHR Immobilier SA - Pully
Familia Plan S.A. - Le Mont-sur-Lausanne
Fidi SA - Renens
Fidurex S.A. - Yverdon-les-Bains
Froidevaux Immobilier SA - Lausanne
Furer SA, régisseurs et courtiers - Vevey
Galland & Cie SA - Lausanne
Gérance Robert Crot & Cie S.A. - Lausanne
Gérance Service S.A. - Villars-sur-Ollon
Gérances de Luze S.A. - Morges
Ger-Home S.A. - Aigle
Gerim gérance immobilière SA - Prilly
Gerofinance-Dunand SA - Pully
Golay Immobilier SA - Lausanne
Grange & Cie SA - Nyon
Guédon Gérance SA - Lausanne
Jacques Lugrin SA - Morges
La Régie Foncière du Gros-de-Vaud SA - Cheseaux s/Lausanne
M&B gérance immobilière SA - Lausanne
Maillard Immobilier SA - Lausanne
Misa management immobilier S.A. - Lausanne
Morges Immo Sàrl - Morges
Move im SA - Lausanne
Naef Immobilier Lausanne SA à Prilly - Lausanne
Naef Immobilier Nyon SA - Nyon
OF-D Sàrl - Hermenches
Omnia Immobilier SA - Lausanne
Omnia Immobilier Riviera Sàrl - St-Légier-La Chiésaz
OP Développement SA - Belmont s/Lausanne
PBBG Gérances et gestions immobilières SA - Lausanne
Petignat & Amor immobilier SA - Vevey
Pro logement SA - Sullens
Publiaz immobilier SA - Renens
Régie Braun SA - Lausanne
Régie Braun Courtage SA - Lausanne
Régie Chamot & Cie SA - Lausanne
Régie du Rhône SA - Pully
Régie Duboux SA - Lausanne
Régie Eric Glauser SA - La Tour-de-Peilz
Régie immobilière Charles Decker SA - Yverdon-les-Bains
Régie Marmillod SA - Lausanne
Régie Schmid SA - Nyon
Régie Turrian SA - Villars-sur-Ollon
Rêve-Immob Gérance & Courtage SA - Orbe
Rilsa SA - Lausanne
Roland Savary Immobilier SA - Oron-la-Ville
Rosset SA agence immobilière - Lausanne
Rudin immobilier Sàrl - La Conversion
Rytz & Cie S.A. - Nyon
Stalder Immobilier La Vallée Sàrl - Le Pont
Transaxia Immobilier SA - Montreux
Vago Mattenberger Experts immobiliers SA - Lausanne
Verbel SA - Lausanne
Zivag Gérances SA - Lausanne
Dispense du contrôle USPI Vaud (mais contrôle par une autorité officielle)
Investissements Fonciers SA - Lausanne
Realstone SA - Lausanne
Société pour la gestion de placements collectifs GEP SA - Lausanne
Chaque année, l’USPI Vaud soumet ses membres à un contrôle rigoureux de leurs états financiers. Sont examinés les liquidités, la fréquence de versement des disponibles, les fonds de roulement, les fonds propres ainsi que le paiement des fournisseurs. Ces critères sont un gage de confiance pour la clientèle.
Plus de 100 entreprises actives dans la gérance d’immeubles, l’administration de PPE, le courtage, l’expertise et le développement.
www.uspi-vaud.ch
Nominations
La rédaction a compilé pour vous un florilège des nouveaux noms de l'immobilier.
INDUNI & CIE VAUD
Alors qu’Induni & Cie SA vient de fêter ses 50 ans de présence sur le canton de Vaud, un passage de témoin a été effectué en juillet dernier entre Fernand Dion et Thomas Yvonneau à la tête du département du Bâtiment de la succursale vaudoise. Fernand Dion a pris sa retraite après 17 années d’activité au sein de l’entreprise tandis que Thomas Yvonneau a débuté en tant que technicien dans la société.
EDMOND DE ROTHSCHILD REIM
Le 3 juillet, Benoît de la Boulaye a été nommé au poste de CIO Europe d’Edmond de Rothschild Real Estate Investment Management (REIM). Il contribuera à la définition de la stratégie business de REIM et supervisera l’implémentation des fonds, mandats et partenariats existants ou à venir pour la plateforme au niveau paneuropéen.
GROUPEMENT
de développement et de préparer l’avenir, le groupement des métiers techniques du bâtiment Genève (groupement MBG) et MBG SA (qui fournit des services en finance, informatique, juridique, RH) ont annoncé les nominations de Messieurs Jérôme Ansari au poste de directeur général de MBG SA et de Jérémy Bouvier au poste de secrétaire général du groupement MBG.
PAX ASSET
MANAGEMENT
Munzur Halis deviendra le nouveau responsable immobilier et membre du comité directorial de la Pax Asset Management SA au 1er octobre 2024. Ce dernier a débuté sa carrière professionnelle à l’UBS, a travaillé au Real Estate Advisory de PwC et a occupé différentes fonctions de direction au sein de l’asset management du groupe Baloise, puis en tant que responsable de la gestion du portefeuille immobilier du groupe avec plus de 400 biens immobiliers.
ISCHER DÉVELOPPEMENT
Fondée il y a cinq ans, Ischer Développement s’est rapidement établi comme l’un des acteurs clés du marché. Si bien que la société s’agrandit. L’équipe
dirigée par Robert Ischer sera désormais composée de Thomas Ducourtieux (directeur de projet), Samantha Sperduti (développeuse immobilière junior), Amandine Besançon (assistante de projets), Elena et Ethan Ischer
LIVIT
David Rivière (45 ans), responsable des projets stratégiques et de l’immobilier d’entreprise chez Equans, reprendra la direction de la gérance chez Livit à compter du 1er octobre 2024. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur électricien et d’ingénieur commercial, ainsi que d’un Executive MBA, il quitte Equans (anciennement Bouyges E&S) pour rejoindre Livit, filiale du groupe Swiss Life.
USPI FRIBOURG
Un nouveau président a été nommé à la tête de l’Union Suisse des Professionnels de l’Immobilier Fribourg (USPI Fribourg) en la personne de Jérôme Sallin, en juillet, lors du dernier comité. Jérôme Sallin est actif dans le domaine de l’immobilier depuis plus de trente ans et dirige l’entreprise Sallin Immobilier SA, PME familiale de plus de 50 ans active dans le canton de Fribourg.
Julie Müller
Vous pouvez nous envoyer celles qui concernent votre structure à l'adresse: serge.guertchakoff@immobilier.ch
Afin de poursuivre sur leur trajectoire
Portrait d’un enseignant de l’IEI
DE HONG KONG À PLAN-LES-OUATES
Pierre Jacquot donne le cours sur les fonds de placements immobiliers et l’immobilier indirect au sein de l’Institut d’Etudes Immobilières. Cet ingénieur civil a démarré sa carrière chez Bouygues Construction.
«Mon père travaillait dans la construction. Je voulais faire la même chose», nous confie Pierre Jacquot, ancien président du SVIIT Romandie et enseignant au sein de l’Institut d’Etudes Immobilières (IEI) depuis septembre 2011. Né à Rouen en 1971, il décroche en 1994 son diplôme d’ingénieur civil à l’ESTP (Grande école d’ingénieurs de la construction) en Ile-de-France.
En poste à Hong Kong
«J’avais alors trois objectifs : travailler à l’étranger, œuvrer sur des grands projets, me marier». Pierre Jacquot va tous les réaliser en 1994. En effet, son premier poste est à Hong Kong pour une filiale de Bouygues, soit juste avant sa rétrocession à la Chine. Il œuvre sur un énorme mandat décroché par le géant français: relier l’île à la Chine avec toute une série de viaducs et de tunnels. «Je suis rentré en France fin 1994 pour notre mariage, avant de repartir pour l’Afrique du Sud à Johannesburg, quatre ans après la fin de l’apartheid, à nouveau pour une filiale de Bouygues».
«Sur place, plusieurs de nos amis étaient Suisses. Au bout de quatre ans, nous avions envie de rentrer en Europe. Par
chance, Bouygues cherchait quelqu’un pour une entreprise de gros-œuvre à Meyrin, Bariatti. J’y suis arrivé en 1999 en tant que technicien de chantier». Entre-temps, il était devenu papa de deux garçons.
Devenu directeur
Dès 2000, Bariatti reprend la raison sociale de Losinger. Il devient responsable du chantier de construction du siège de ST Microelectronics à Plan-les-Ouates (GE). «J’appréciais beaucoup de suivre les chantiers sur le terrain, mais Losinger m’a convaincu d’avoir un rôle commercial et de générer de nouvelles affaires. Mon premier client sera HSBC, à la suite d’un appel d’offres passé en anglais».
Ce chantier important lui a permis de prendre la tête de l’agence genevoise de Losinger (environ 120 personnes). Arrivé au bout d’un cycle de douze années, il décide de pouvoir voler de ses propres ailes. Croisant Charles Spierer, Jean Golinelli et Alain Fernandez chez CBRE PI Performance, il les rejoint pour créer en 2007 Orox Capital, dont le principal client est la Banque Privée Edmond de Rothschild. Orox sera rebaptisée Edmond de Rothschild REIM (Real Estate Investment Management) dès 2020 au fur et à mesure de l’approfondissement de la collaboration avec le groupe bancaire. «Des investisseurs nous confient du capital, avec lequel nous achetons des immeubles. Charge à nous de les gérer et de rendre des comptes aux investisseurs sur les performances obtenues», observe celui qui est co-CEO de la nouvelle structure qui emploie 35 personnes en Suisse et gère 4 milliards de francs d’actifs immobiliers.
Métier pluridisciplinaire
C’est en 2011 qu’il commence à enseigner à l’IEI. «Mon métier est pluridisciplinaire entre la finance et l’immobilier. J’essaie de donner un socle de connaissances permettant aux acteurs du milieu immobilier de mieux appréhender le monde des fonds de placement», résume Pierre Jacquot.
Comme il le dit: «L’immobilier indirect consiste à rendre liquide un placement qui ne l’est pas». Son cours de 8 heures est étalé sur un petit trimestre. «Le segment de l’immobilier indirect s’est énormément développé ces dernières années, notamment grâce à la période des taux d’intérêts négatifs». Pierre Jacquot apprécie beaucoup les échanges qu’il a au sein de l’IEI. «D’une part, l’enseignement permet de donner un angle complètement différent. D’autre part, c’est l’opportunité de rencontrer les nouvelles générations. L’enseignement n’est qu’une transmission de savoir».
Serge Guertchakoff
SÉRIE SPONSORISÉE PAR L'INSTITUT D'ÉTUDES IMMOBILIÈRES
Pierre Jacquot DR
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À LA VENTE ET À LA LOCATION
Les annonceurs présents dans ce numéro:
Petit-Saconnex
1’350’000.-
Cet appartement de quatre pièces, situé dans la résidence de «La Tourelle», offre une surface PPE de 104 m². La partie jour comprend un hall d’entrée avec rangements, une cuisine équipée, un vaste salon avec salle à manger, des toilettes visiteurs et un beau balcon. La partie nuit dispose de deux chambres à coucher avec accès à un deuxième balcon, d’une salle de bains et d’un dressing. Une cave et une place de stationnement complètent ce bien.
Réf. 40031
Bory & Cie - Agence Immobilière SA - Avenue Rosemont 8 - 1208 Genève t. +41 (0)22 708 12 30 - f. +41 (0)22 321 78 55
Bernex
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CHF 2’250’000.-
Situé au dernier étage d’un petit immeuble récent, ce duplex en parfait état offre calme absolu, matériaux de qualité et discrétion. D’une surface PPE de 170 m² au premier niveau et 115 m² à l’étage, il comprend : hall d’entrée, cuisine ouverte, séjour avec balcon orienté sud-ouest, suite parentale, deux chambres, salle de bains et toilette visiteurs. Sous les combles : salle polyvalente, chambre à coucher, salle de douche et buanderie. Cave, box en sous-sol et parking extérieur complètent ce bien.
Réf. 40078
CHF
GENÈVE
RUSSIN
Réf. BA-122748
Attique en duplex avec vue imprenable sur la ville et les Alpes. 200 m² PPE + terrasses 60 m², 3 chambres, un grand box, rénové.
Sébastien Rohner 022 809 00 86
EXCLUSIVITÉ
CHF 4’500’000.-
CHOULEX
Réf. BA-122754
Charmant duplex de 5 pièces. 120.50 m² PPE, balcon de 8.10 m ², 3 chambres, 2 salles de bains. Cave et place de parc.
Veronica Esposito 022 809 00 71
CHF 1’250’000.-
COPPET
Réf. BA-122133
Maison individuelle de 6 pièces dans un quartier calme. 250 m2 habitables, 3 chambres et 4 salles d’ eau.
Carole Coutaz 022 737 17 36
EXCLUSIVITÉ
TROINEX
Réf. BA-122566
Magnifique maison de village rénovée. 300 m² utiles, 3 chambres, 2 salles de bains. Parcelle de 640 m², 3 places de parking.
Sébastien Rohner 022 809 00 86
EXCLUSIVITÉ
CHF 2’950’000.-
GENÈVE
Appartement 4 pièces rénové au dernier étage, secteur Florissant. 91 m² PPE, balcon de 9 m², 2 chambres, 2 salles d’eau. Cave.
Sylvia Patella 022 809 00 50
CHF 1’990’000.-
FOUNEX
CHF 2’995’000.-
Réf. BA-121895
Magnifique attique neuf de 6 pièces THPE. 191.8 m ² PPE, 4 chs, 3 sdb, terrasse d’angle de 100 m² orientée sud. 3 boxes, gde cave.
Sylvia Patella 022 809 00 50
CHF 2’840’000.-
PETIT-SACONNEX
Réf. BA-122737
Appartement de 7 pièces dans résidence de standing. 211,40 m² PPE, 21,90 m² de balcons, 4 chs., 3 salles d’eau, 2 pl. de parc int.
Alessia Estupina 022 809 00 77
CHF 2’980’000.-
EXCLUSIVITÉ
EXCLUSIVITÉ
Réf. BA-121029 NYON
Villa de 7.5 pièces avec vue sur les Alpes et le lac. Jardin arboré avec des terrasses aménagées. 4 chambres et 2 salles de bains.
Carole Coutaz 022 737 17 36
CHF 2’490’000.-
Réf. BA-122459
Duplex de 4.5 pièces au cœur de Nyon. 134 m2 habitables, 3 chambres, 2 salles de bains et vue sur le lac Rénové en 2024.
Yann Batardière 022 365 75 76
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CHF 1’990’000.-
GENÈVE
LA CÔTE
Réf. BA-122767
GENÈVE
LOCATION PRESTIGE
CHAVANNES-DES-BOIS
Jolie maison jumelle avec grand jardin
• Rénovée en 2021, séjour avec cheminée, cuisine équipée
• 4 chambres, 2 salles d’eau, WC visiteurs
• Sous-sol aménagé, 2 places dans garage et 2 extérieures
Ginette FIRINU-GONTHIER
078 748 25 36
CHF 4’900.-/mois
Entretien jardin : CHF 500.-
Villa contemporaine entièrement rénovée
• Maison de 7 pièces moderne
• 4 chambres, 3 salles de bains
• Jardin clôturé
Stéphanie KONIKOFF
076 399 70 35
CHF 9’500.-/mois
Charges indiv. - Entretien et jardin : en sus
BOUGY-VILLARS
Superbe maison villageoise avec vue lac et Alpes
• Environ 250 m2, 7,5 pièces et garage double
• Suite parentale + 3 chambres et 2 salles d’eaux
• Lumineuses pièces de réceptions avec accès balcon ou terrasse
Ginette FIRINU-GONTHIER
078 748 25 36
CHF 6’500.-/mois
Entretien jardin : CHF 600.-
Villa contiguë de 6 pièces HPE, très moderne
• Beau salon lumineux, accès terrasse et jardin
• Cuisine ouverte sur la salle à manger
• Chambre parentale + 2 chambres
Stéphanie KONIKOFF 076 399 70 35
CHF 5’200.-/mois
Charges indiv. - Jardin CHF 200.-/mois
Réf. B-1007
Réf. B-4497
Réf. B-1129
Réf. B-4478
AGENCE IMMOBILIÈRE
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Au coeur de la Vieille-Ville
m2 habitables
- VIEILLE-VILLE
Séjour avec cheminée + alcôve Idéal pour pied à terre ou investissement
LUMINEUSE VILLA JUMELEE
A quelques pas du centre du village
6 pièces, 134 m2 habitables, 248 m2 utiles
Fr. 1'590'000.-
Séjour avec poêle à bois, 4 chambres, 2 sdb Terrasse avec pergola, jardin privatif, garage
CHARMANTE MAISON VILLAGEOISE
Au coeur de Meyrin-Village 6 pièces duplex de 120 m2 habitables