QUI N’A PAS SA PISCINE?
Avec quelque 13’000 piscines dans les cantons de Vaud et de Genève, le marché est mature et ne cesse d’être entravé par de nouvelles exigences. Notre dossier. 12-15
Avec quelque 13’000 piscines dans les cantons de Vaud et de Genève, le marché est mature et ne cesse d’être entravé par de nouvelles exigences. Notre dossier. 12-15
Dans un monde où l’économie des ressources et le respect de l ’environnement sont devenus des facteurs prépondérants, les entrepreneurs de la SSE Genève s ’engagent depuis plus de 15 ans pour une construction durable.
Les entrepreneurs membres de la SSE Genève s’emploient depuis de nombreuses années à diminuer l’impact environnemental de leurs activités, notamment en maîtrisant leur consommation d ’eau et d’énergie, en favorisant l’achat de véhicules moins polluants, en utilisant des machines de chantier équipées de filtres à particules, en utilisant des huiles biodégradables et en améliorant la performance énergétique des espaces de vie du personnel sur les chantiers.
La durabilité ne se limite pas uniquement à la diminution des émissions de gaz à effet de serre. Santé et sécurité au travail, formation professionnelle et continue, politique d ’achat responsable, développement des emplois et du capital humain sur le long terme sont autant de domaines d ’action dans lesquels nos membres s ’investissent, au quotidien, dans une optique de durabilité.
Les techniques et les matériaux utilisés ont toujours su évoluer au fil des époques et des contraintes écologiques : nouveaux matériaux (tels que les bétons « bas carbone »), nouveaux processus de production, réemploi des matériaux, recyclage ou valorisation des déchets. Les principes de l’économie circulaire inspirent le secteur et favorisent les filières locales. C’est pourquoi, la SSE Genève soutient Reuzi, une plateforme numérique qui favorise le réemploi et l’échange de matériaux entre les chantiers.
Pour en savoir plus sur la Charte d’éthique
Précurseur en la matière, la SSE Genève crée en 2015 une Charte Développement durable reconnue par l’État de Genève. En signant cette Charte, l’entreprise s ’engage à respecter les principes des trois piliers du développement durable : économique, environnemental et social. La Charte Développement durable ne peut pas être accordée à l’entreprise sans qu ’elle ait au préalable obtenu la Charte d’éthique de la SSE Genève, attestant qu ’elle est à jour avec le paiement de toutes les cotisations sociales et conventionnelles du secteur.
Pour en savoir plus sur la Charte Développement durable
Liste des entreprises signataires de la Charte Développement durable 2023-2024
Amoudruz SA
Arn, Wüthrich & Frigério SA
Bertolit SA
Construction Perret SA Jacquet SA
Prelco SA
F. Bernasconi & Cie SA Marti Construction SA Rampini & Cie SA
Grisoni-Zaugg SA Maulini SA Scrasa SA
Cuénod Constructions SA Induni & Cie SA Perrin Frères SA
Colas SA – Tecvia SA
Implenia Suisse SA Piasio-HTP SA
Sogeca SA
VCS SA
La Charte Développement durable c’est l’assurance que l’entreprise de construction à qui vous confiez vos travaux s’engage à tout mettre en œuvre pour respecter les trois piliers du développement durable dans ses domaines de compétences.
4-11 Actualité
Les brèves immobilières
Quartier de l’Etang: les Atmosphères se dévoilent
Une pénurie de logements vaudois à relativiser
Logements étudiants, du rêve à la réalité
12-15 Dossier
Qui n’a pas sa piscine?
16-23
Portrait de Louise Sambron-Goinard
Une ex-start-up du courtage se prétend éthique
Conseils: la mise en location d’un lot PPE
Le crowdlending pour financer son bien
Julliard Immobilier renaît
24 Emploi
Foule à la Rentrée des Entreprises
25-26 Patrimoine
Domus Antiqua et le réemploi
A la découverte de notre patrimoine
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Editeur: immobilier.ch SA
Directeur de la publication: Claude-Alain Paschoud
Rédacteur en chef: Serge Guertchakoff
Rédactrice en chef adjointe: Chantal de Senger
Journaliste: Julie Müller
Directeur artistique: Pierre Broquet
Tirage: 105'000 exemplaires / 20 fois par an Envoi emails: 80'000 exemplaires
Publicité: info@immobilier.ch Tél +41 22 307 02 20
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Thomas Saurino, fondateur de la société Italian Quality (importation de produits haut de gamme provenant du sud de l’Italie), va ouvrir son quatrième restaurant Intenso. Après celui accolé au Four Seasons Hôtel des Bergues à Genève, Intenso a ouvert à CransMontana en janvier. Dès le mois de septembre, Intenso reprendra le restaurant La Nonna à Verbier. Un restaurant est également prévu prochainement à Lausanne et un second restaurant Intenso à Genève pourrait voir le jour d’ici quelques mois dans le quartier des banques.
Le chanteur anglais avait racheté en décembre 2020 l’une des propriétés de la famille Brunschwig au chemin des Hauts-Crêts à Vandœuvres avant de s’y installer après de gros travaux. Une propriété de 8500 m2 qu’il avait acquis au prix de 29 millions de francs. En attendant les autorisations de construire, il avait loué une autre propriété à Vandœuvres durant trois ans. immobilier.ch a appris que Robbie Williams a préféré s’installer à Gstaad depuis quelques mois et remettre sa villa de Vandœuvres en vente. Le prix proposé tournerait autour des 30 millions de francs.
Le quartier de Pont-Rouge à Lancy est définitivement le nouveau quartier d’affaires à Genève. Après de nombreuses banques et études d’avocats, c’est au tour de l’entreprise suisse spécialisée dans les applications bancaires de quitter la rue de l’Ecole-de-Chimie pour s’installer à Pont-Rouge. Créée en 1993, la société emploie près de 7500 personnes dans le monde et a son siège social à Genève. Le nombre d’employés sur sol genevois se monte à une cinquantaine de collaborateurs.
Doté d’un potentiel important, le photovoltaïque le long des routes nationales devrait à lui seul permettre de produire 120 à 150 GWh d’électricité solaire supplémentaire d’ici 2030. Telles sont les prévisions attendues pour la Suisse. Une projection positive ayant mis un coup de boost à l’Office fédéral des routes (OFROU) qui a de ce fait lancé une procédure pour l’exploitation de ce potentiel. 33 candidatures ont dès lors été approuvées pour la construction et l’exploitation de ces installations. Celles-ci concerneront notamment des parois antibruit (350) ou des aires de repos (100) et seront réalisées dans les années à venir afin de renforcer la sécurité d’approvisionnement du pays. JM
Bien que dans l’imaginaire collectif l’architecte se munisse d’un crayon et de grandes planches à dessin pour travailler, la réalité est souvent bien différente. Comme le prouve la dernière publication du bureau
Favre+Guth architecture: la panoplie du concepteur se composerait davantage aujourd’hui de logiciels de visualisation 3D, de BIM (Building Information Modeling) et d’outils tous plus technologiques les uns que les autres. Dans son nouveau magazine, le bureau intègre d’ailleurs la réalité augmentée dans ses pages interactives marquées de QR codes. Il suffit alors de scanner les carrés bleus et blancs pour être redirigé vers l’application Instagram et être ainsi projeté dans des projets de conception 3.0. JM
Après de nombreuses années à occuper la fonction de CEO de CIFI SA, le professeur Donato Scognamiglio deviendra son président au 1er septembre. Il succède au Dr Philippe Sormani qui prend sa retraite cette année. En ce qui concerne le poste de dirigeant, Michael Rogenmoser prendra le relai en tant que CEO. Fort de ses expériences précédentes (il a notamment travaillé douze ans dans l’industrie financière internationale), «les sujets prioritaires du CIFI seront d’une part l’intelligence artificielle et d’autre part le renforcement de la durabilité dans la branche immobilière», a-t-il indiqué. JM
Basée depuis 40 ans à Vésenaz, l’entreprise genevoise de construction et de fourniture d’ensembles d’appareillages électriques Swissohm proposait déjà ses services sur l’ensemble de la Romandie. Reconnue pour la qualité de son travail, la société familiale a su au fil du temps se constituer une solide équipe d’une soixantaine d’experts de la conception de tableaux électriques et s’étend désormais depuis juillet à l’international en ayant rejoint le groupe français Onelec. Un groupe fondé en 2006, encore aujourd’hui à taille humaine, spécialisé dans la distribution de matériel électrique et la sécurité du bâtiment. Son siège de 4600 m2 emploie pour sa part 40 collaborateurs et 80 employés répartis dans des CAT (Centres d’Aide par le Travail) de proximité. JM
Connue pour son étendue et ses marchés, la place de la Riponne se transforme chaque été en véritable îlot de chaleur. La Ville de Lausanne s’est donc emparée du problème en démarrant un processus de requalification de cet espace. Il est ainsi prévu d'y faire disparaître les voitures et de végétaliser cette aire urbaine, de même pour la place voisine du Tunnel. Pour cela, le Conseil communal a été saisi ces dernières semaines afin de débloquer un crédit de près de 6 millions de francs. Un mandat d’études parallèles (MEP) devrait être initié dès la fin de l’année pour préparer la mise à l’enquête publique de cette nouvelle Riponne où il est d’ailleurs question, entre autres, d’envisager la construction d’un bâtiment sur l’ouest de la place. Les travaux de ce vaste projet ne devraient néanmoins pas débuter avant 2027. JM
Après les années fastes qui ont suivi la construction de son centre (Mont-Blanc) en 1952 à Genève, le cinéma Plaza aura connu de nombreux rebondissements. Ce chef-d’œuvre architectural du 20e siècle, conçu par Marc J. Saugey, se voit d’abord fermé en 2004, puis est finalement classé au patrimoine en 2009, avant d’être déclassé deux ans plus tard et destiné à la destruction. Énième revirement en 2019, lorsqu’il est finalement racheté par la fondation Hans Wilsdorf et qu’il rejoint la même année le registre des monuments historiques. Son sort est alors une bonne fois pour toute scellé: l’édifice sera rénové et repensé (voir le News du 19 juin 2023 sur le projet en question).
Mais faute de chance, le complexe culturel prévu pour 2025 n’ouvrira pas ses portes avant 2027 suite à l'incendie ravageur survenu le 19 août dernier. Amputé de sa toiture, ce bâtiment emblématique pourrait également avoir été touché au niveau de sa structure. L’heure est encore au constat des dégâts (pour le moins importants). JM
Communiqué de presse Genève 23.08.2023
Swissroc Industrial Opportunities (CH) SA fait l’acquisition d'une parcelle d’environ 20’000m² auprès du groupe Novartis à Prangins (VD)
Le véhicule d’investissement Swissroc Industrial Opportunities vient de faire une nouvelle acquisition auprès de Novartis. Il s’agit d’une parcelle de près de 20'000 m2 , située à Prangins (VD) entre le site pharmaceutique d’Haleon et le paysagiste Denogent. «Cette acquisition stratégique offre un potentiel exceptionnel pour le développement d’un ensemble immobilier artisanal moderne et durable», indique un communiqué. Ce véhicule d’investissement possède plus de 180 millions de francs d’actifs sous gestion à ce jour, notamment cinq propriétés de BMS acquises en mars 2021 et situées à Bussigny, Bulle, Givisiez, Viège et Aigle. Swissroc Industriel Opportunities avait aussi racheté en décembre 2022 deux actifs immobiliers à Lausanne et Vevey auprès de Procimmo. SG
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Dans sa dernière analyse, la société de services immobiliers innovants Wüest Partner fait état d’un marché de la pierre dont l’évolution du 2e trimestre 2023 est plutôt contrastée en Suisse. En effet, tandis que les prix des maisons individuelles ont légèrement fléchi (-0,2%), ceux des appartements en PPE ont enregistré une hausse de 1,3% par rapport au trimestre précédent. Les taux de croissance annuels diminuent quant à eux pourtant dans les deux segments. En ce qui concerne les prix des maisons individuelles et des appartements en PPE sur une année, l’augmentation n’est que de 1,2% et 3,4% respectivement, entre les 2e trimestres 2022 et 2023. JM
La société Swissroc Industrial Opportunities (CH) SA, acteur majeur de l'investissement immobilier industriel en Suisse Romande, est heureuse d'annoncer l'acquisition auprès du groupe Novartis d'une parcelle d’environ 20’000m² à Prangins, sur le canton de Vaud. Cette acquisition stratégique offre un potentiel exceptionnel pour le développement d'un ensemble immobilier artisanal moderne et durable.
Située à proximité immédiate de Nyon et bénéficiant d'un accès facilité à l'autoroute, cette localisation privilégiée offre une excellente connectivité, permettant de rapidement rejoindre centres économiques de Genève et Lausanne.
Swissroc Industrial Opportunities (CH) SA a pour ambition de développer un ensemble immobilier artisanal exemplaire, favorisant l'efficacité énergétique et l'utilisation de matériaux écologiques une empreinte carbone réduite
Dans le cadre de ce projet, Swissroc Industrial Opportunities (CH) SA prévoit de collaborer étroitement avec les autorités locales et les acteurs du tissu économique de la région.
Comme nous vous l’avions annoncé en primeur le 10 octobre 2022 dans le News, la maison horlogère vaudoise vient d’acquérir un bâtiment industriel à Meyrin. Du nouveau est tombé au cœur de l’été: la transaction entre HIAG Immobilien Schweiz et la Manufacture d’Horlogerie Audemars Piguet, sise à Le Chenit (VD), a été finalisée le 23 juin. Le bâtiment situé à la rue du Bois-du-Lan 23 à Meyrin a été cédé pour très exactement 20,5 millions de francs. La transaction porte sur une parcelle d’une belle taille, 10’381 m2. Celle-ci avait été acquise en août 2017 par HIAG pour 13,6 millions de francs. Précisons que le prestigieux bureau d’architectes genevois FdMP a présenté un projet de rénovation et d’extension pour cette ancienne usine Ulhmann-Eyraud, première construction industrielle à s’implanter dans cette zone dans les années 60. Il est prévu d’y employer environ 200 personnes. SG
En exclusivité pour immobilier.ch, les premières images de ce vaste bâtiment qui accueille trois hôtels.
Les premières images intérieures des Atmosphères, un bâtiment qui accueille trois hôtels, des résidences étudiantes et seniors, des bureaux, dont celui de Urban Project, un centre de loisirs ainsi qu’un food court et des jardins suspendus aménagés aux étages supérieurs, se dévoilent en exclusivité pour immobilier.ch.
Dès que l’on pénètre dans les Atmosphères, c’est la dimension des espaces qui surprend d’emblée. Ceci grâce à un imposant atrium de 18 mètres de haut, pièce maîtresse des lieux qui se déploie en formes organiques sur trois niveaux, formant un espace central inédit surplombé par la verrière. S’y forment des alliances de teintes claires et de surfaces boisées auxquelles répond un design épuré alliant bois, verre et terrazzo. Le tout apporte à la fois une certaine douceur et de la tranquillité au lieu. En levant et baissant les yeux, des sillons dessinant des formes évoquant des empreintes digitales ou les cernes du bois se révèlent sur les courbes des plafonds et des sols. Imaginé par le bureau d'architecture CCHE, ce projet est le fruit de la symbiose entre ces derniers, Implenia et Urban Project. Pour Xavier Jeanneret, directeur d'Urban Project: «Les Atmosphères sont les véritables locomotives du quartier tissant des liens à la fois spatiaux et sociaux. Un lieu du mieux et du bien vivre. Un lieu de socialisation. Un lieu résolument vivant». SG
L'atrium de 18 mètres de haut met en valeur les différents éléments de liaison.
Vincent JendlyCanton de Vaud
Malgré un taux de vacance en diminution, l’Union suisse des professionnels de l’immobilier Vaud (USPI Vaud) invite à relativiser les chiffres officiels publiés mi-juillet.
Pas de doute: le nombre de logements disponibles sur le marché vaudois a encore baissé. Il y a quelques semaines, Statistique Vaud faisait état d’un taux de vacance de 0,98% contre 1,11% l’an passé. Une pénurie qualifiée d’«alarmante» par certains mais que l’USPI Vaud (Union suisse des professionnels de l’immobilier Vaud) tempère quelque peu. Son secrétaire général, Frédéric Dovat, fait le point pour immobilier.ch.
Pourquoi ces chiffres sont-ils à prendre avec des pincettes?
A l’instar de Statistique Vaud, nous menons notre propre enquête depuis trois ans sur le taux de vacance vaudois. Nous constatons également une tendance baissière du nombre de logements disponibles à la location. Néanmoins, nous avons systématiquement des chiffres qui diffèrent de ceux publiés officiellement. En recueillant nos données auprès d’un solide échantillon de 110’304 logements (environ la moitié du parc mis en location dans le canton) nous observons plutôt un taux
de vacance de 1,15% contre 1,24% l’an dernier. Un autre élément important, c’est que Statistique Vaud indique que seul le district d’Aigle serait au-dessus du seuil de 1,5% de taux de vacance, donc hors-pénurie, alors que nous en comptabilisons cinq: Aigle, Broye-Vully, Gros-de-Vaud, Jura-Nord vaudois, Riviera-Pays-d’Enhaut (voir tableau).
Qu’est-ce que ces différences impliquent?
Le fait qu’un district soit hors pénurie, donc que le taux de logements vacants soit supérieur à 1,5%, implique qu’un bailleur n’a plus besoin de notifier la formule officielle en cas de conclusion d’un nouveau bail. Cette formule officielle rappelle au locataire la possibilité de contester le loyer. Au niveau du droit public, avec la fameuse loi L3PL, si le taux de vacance est supérieur à 1,5 %, le propriétaire qui effectue des travaux de rénovation n’a plus besoin de demander l’autorisation du service du logement, et le loyer n’est plus contrôlé pendant plusieurs années. Enfin, si le taux de logements vacants est supérieur à
«Statistique Vaud indique que seul le district d’Aigle serait hors pénurie, or nous en comptabilisons cinq»Frédéric Dovat, secrétaire général USPI Vaud. DR
1,5%, le droit de préemption ne s’applique plus (la collectivité publique ne peut plus se substituer à l’acheteur).
Comment expliquez-vous cette différence entre vos résultats et ceux de Statistique Vaud?
Elle est principalement due à la méthodologie fédérale qui impose à Statistique Vaud une méthode de calcul qui prend en compte l’intégralité du parc immobilier, alors qu’il est très difficile, voire impossible de contrôler tout le parc de logements afin de vérifier si un logement est vacant ou non. Celleci repose sur les chiffres absolus collectés par les communes. Ensuite, Statistique Vaud regroupe ces chiffres absolus et les compare à l’intégralité du parc immobilier. Évidemment, dans ce parc immobilier il y a des logements à la vente ou occupés par le propriétaire et tout le parc n’a pas pu être contrôlé, cela donne donc des taux relatifs nettement inférieurs aux nôtres alors que nous comparons les logements vacants par rapport au parc locatif géré par nos membres (env. 80% du marché) et quelques grands autres acteurs de l’immobilier.
Vous publiez votre propre étude et alertez sur ce défaut depuis 2021, qu’est-ce qui a changé concrètement depuis lors?
Comme je vous le disais, cela se joue au niveau national et la méthodologie fédérale est justement en cours de révision. L’Office fédéral de la Statistique (OFS) a démontré sa volonté d’améliorer la fiabilité de ces chiffres, notamment en prévoyant de les recueillir auprès de diverses bases de données (dont les régies par ailleurs) et de les centraliser afin de les mettre ensuite à disposition des communes. En effet, ces dernières font de leur mieux avec leurs propres moyens et je pense que ce coup de pouce devrait améliorer les choses. D’autant que notre collaboration avec Statistique Vaud porte déjà ses fruits. Dorénavant nous remettons nos chiffres à Statistique Vaud qui les compare par la suite à ceux des communes. Le cas échéant, si la commune a moins de logements vacants que nous (nous sommes un minimum car il manque dans notre association certaines régies et propriétaires qui gèrent euxmêmes leur parc), alors c’est qu’il y a forcément une erreur et matière à revoir les calculs.
Quelles sont vos conclusions concernant vos résultats et la situation actuelle sur le marché locatif vaudois?
Il est clair que si vous prenez le district de l’ouest-lausannois, la situation est assez tendue, et elle l’a toujours été d’une certaine façon. Bien que cela s’accentue au niveau général, nous ne faisons pas encore face à une grave crise du logement. Il y a une pénurie de logements effectivement, dans certains districts nous voyons que le taux a légèrement diminué mais ça reste dans un ordre de grandeur acceptable. La situation n’est donc pas si critique.
Ce qui doit attirer l’attention de la population, ce sont les conséquences des refus de projets de construction. Les citoyens ne peuvent pas se plaindre de ne pas trouver de logement, se plaindre que les loyers sont élevés tout en refusant des projets
de construction à côté de chez eux. Et ce, que ce soit parce que cela les incommode, parce que la vue de chez eux sera moins jolie ou parce qu’il y aura plus de monde sur la route. Quand on voit les résultats des votations du 18 juin, à Montreux comme à Crissier, où l’on aura moins de logements que prévu, alors qu’à Crissier par exemple, nous sommes justement en pénurie de logements, à terme, cela risque de poser de sérieux problèmes...
Propos recueillis par Julie Müller
• Vidange hydraulique
• Nettoyage haute-pression
• Canalisation - collecteurs
• Colonnes de chute
• Pompage de fosses
• Caméra vidéo
• Maçonnerie
• Stations de pompage
Encore discrète, la société Room Estate s’appuie sur le concept de coliving pour proposer toujours plus de chambres aux grands délaissés du marché immobilier: les jeunes en formation.
Conscient lui aussi de cette problématique, un acteur zurichois s’attèle depuis 2014 à pallier ce manque. Room Estate AG de son nom, est présent en Romandie depuis maintenant trois ans et met à disposition des étudiants des logements de vie en communauté. Derrière cette expansion (surtout lémanique), une femme: Dalida Mbomba. «Les cofondateurs ayant eux-mêmes connu les avantages et inconvénients de la colocation lorsqu’ils étudiaient à St-Gall, l’idée leur est venue de proposer des logements abordables en coliving un peu partout où le marché serait tendu», décrit-elle.
C’est bien connu, entre turnover, manque de garanties et moyens limités, l’étudiant n’est pas le locataire idéal. Mais lorsque celui-ci vient d’un autre pays ou d’un canton voisin, autant dire que sa recherche de logement se transforme en mission impossible.
La pénurie d’appartements et la flambée des loyers n’ayant rien arrangé, cette jeune population se retrouve alors démunie face à cette situation. En juin dernier, l’Université de Lausanne (UNIL) et l’École polytechnique fédérale (EPFL) ont tenté de faire bouger les lignes en lançant un appel commun aux particuliers, espérant trouver quelque 600 chambres pour la rentrée. Mais malgré cela, les offres d’hébergements se font toujours aussi rares...
Parmi les 150 unités d’habitation disponibles aujourd’hui dans les cantons de Vaud et de Genève, un nouvel immeuble comptera d’ici le 1er octobre. «Dans l’ouest lausannois, à Chavannes-près-Renens, nous construisons le projet de coliving Lily, sur trois étages, composé de 35 studios (chambre et salle de bain privatives), de cuisines communes (plusieurs plaques de cuisson, un frigo par locataire etc.), d’un espace de coworking, d’une salle de cinéma, d’une salle de jeu et d’un laundry café pour effectuer ses tâches ménagères sans prise de tête», précise Dalida Mbomba.
Au contraire de la traditionnelle colocation, Room Estate se veut pour sa part avant tout flexible. Facilité administrative, processus entièrement en ligne, visites virtuelles et temps de location de 3, 6 ou 12 mois minimum. En bref, le rêve de tout étudiant mais un concept de coliving difficile à vendre selon la responsable romande: «Faire comprendre notre positionnement auprès des différents prestataires, notamment les promoteurs et constructeurs, n’a pas été évident car nous sommes souvent
confondus avec un dérivé de l’hôtellerie ou d’Airbnb. Mais heureusement, nous avons été rapidement dépassés par notre succès.» La demande excédant largement l’offre, Room Estate planche déjà sur de futurs développements et devrait prochainement atteindre les 400 unités romandes de logements (1000 habitations à l’échelle nationale). Les projets se succèdent donc pour cette solution innovante, faisant le pont tant attendu entre les jeunes en formation et le monde de l’hébergement.
Julie MüllerA PARTIR DE 2H00 / SEMAINE
Des professionnels au service des particuliers depuis 2002
WWW.SERADO.CH
TEL : 022.718.77.70
«A Chavannesprès-Renens, nous construisons 35 studios pour des jeunes en formation»
Avec quelque 13’000 piscines dans les cantons de Vaud et de Genève, le marché est mature et ne cesse d’être entravé par de nouvelles exigences. Notre dossier.
On pourrait naïvement penser qu’avec le réchauffement climatique et le confinement sanitaire, l’industrie des piscines allait pouvoir booster ses affaires. La réalité est plus nuancée.
«Dans les trois premiers mois après le confinement, il y a eu effectivement un regain d’intérêt. Mais les personnes concernées avaient peu d’idées de ce que la construction d’une piscine représentait en termes de budget. Au final, certes il y a eu une certaine croissance mais qui est sans comparaison avec celle des années 1980. Le marché est mûr», résume Cédric Deriaz, président de l’Association des Piscinistes Vaudois et président romand d’AquaSuisse.
Alors qu’en France, le nombre de piscines a augmenté de 22% entre 2020 et 2021, la progression n’a pas atteint de tels chiffres
en Suisse. «Notre ressenti en tant que professionnel du métier est que la demande est effectivement plus forte depuis le Covid. Mais sans pour autant atteindre des chiffres records. Selon mes recherches sur le site de la feuille d’avis du canton de Genève, 119 autorisations ou modifications de projet d’autorisation de construire comportant une piscine ont été délivrées en 2022 sur le canton de Genève», nous confie Audrey Girod, de l’entreprise Girod Piscines.
«Le réchauffement climatique met sur le devant de la scène la valeur de l’eau qui est un bien commun que nous devons tous préserver. C’est un sujet très intéressant pour nous et nos clients. Ces derniers veulent moins voyager et en conséquence mieux s’équiper chez eux,
La surface des piscines a tendance à se réduire, à en croire Pierre Girod, président de l'Association A2PG. Girod
ce qui maintient notre marché de piscines privées enterrées. En revanche généralement les arguments avancés pour dénigrer la consommation d’eau des piscines privées enterrées sont fortement politisés. Les piscinistes professionnels s’engagent pour recadrer ces chiffres et lutter contre le gaspillage d’eau potable», résume Pierre Girod, président de l’Association Professionnelle des Piscinistes Genevois (A2PG).
Ce dernier précise: «En 2022, plus des 2/3 des «piscines» vendues à Genève sont des bassins hors-sol, produits consommables, hors de contrôle de l’administration donc sans autorisation de construire ou d’installer, achetés en grandes surfaces ou sur internet sans formation des usagers.» Et Pierre Girod de poursuivre: «Pour respecter les normes des piscines publiques, pour 4000 baigneurs, une piscine municipale doit renouveler 120’000 litres/jour (chiffre qui augmentera à 200’000 litres/ jour en 2024). Alors que pour le même nombre de 4000 baigneurs, les piscines privées consomment 20’000 litres/jour soit 6 fois moins (et 10 fois moins en 2024 avec la nouvelle norme).»
Autre argument: «Dans 90% des cas, les piscines privées enterrées sont équipées d’une couverture solaire chauffante qui supprime l’évaporation et permet le chauffage de l’eau sans apport énergétique non renouvelable.»
La surface des bassins diminue
Quelles ont été les tendances en matière de réalisation de piscines depuis dix ans? Des piscines plus petites, par exemple? «Les professionnels de la piscine développent des équipements tels
Les piscines intérieures n'apparaissent pas généralement dans les données récoltées.
que pompes multi-vitesses économes, rideaux solaires chauffants, traitements d’eau parcimonieux, médias filtrants épargnant l’eau, géométrie de récupération d’eau de pluie, nages à contrecourant efficaces. En conséquence, tous les 20 ans, les surfaces de bassins diminuent de 25% en moyenne. En 1960 une piscine occupait 72 m2, en 2025 la majorité des bassins enterrés construits auront une surface inférieure à 30 m2», constate Pierre Girod.
Du côté vaudois, Cédric Deriaz relève que son association se préoccupe de la multiplication des règlements, qui deviennent toujours plus contraignants, du respect des vidanges conformément aux usages et bonnes pratiques. Autre souci: les délais pour les autorisations
de construire délivrés par les communes ne cessent de s'allonger: alors que la loi prévoit un feedback dans les 60 jours, les délais pour obtenir le feu vert se situent entre 3 mois et un an et demi! «Il y a beaucoup de tracasseries administratives et le télétravail ne vient pas faciliter les choses.»
Ajoutons encore le problème de la maind’œuvre qualifiée, la difficulté d’approvisionnement, ainsi que les variations de coûts. «La crise énergétique aura eu une certaine influence, mais elle n’est plus prépondérante».
Grandes disparités entre les communes
Plus globalement, comme l’indiquent les données chiffrées fournies par PilierPublic.com, le canton de Vaud est le cham-
«Les piscinistes professionnels s’engagent contre le gaspillage d’eau potable»Pierre Girod, président de l’Association Professionnelle des Piscinistes Genevois
pion suisse du nombre de piscines (avec 8548), alors que Genève ne se place qu’en 6e position. En Suisse, on compte 7,2 piscines pour 1000 habitants.
«A Genève, les communes de Collonge-Bellerive (492 piscines) et Veyrier (460) sont loin en tête, alors que dans le canton de Vaud les communes de Commugny (268) et de Founex (235) sont les mieux dotées», précise Guilhem Tardy, fondateur de PilierPublic. com, qui ajoute: «Ces communes vaudoises proches de Genève font mieux que des communes beaucoup plus peuplées comme Lausanne et Montreux (207 piscines chacune).
Relevons que chez notre voisin français, on dénombre 3,2 millions de piscines, dont 50% de piscines enterrées.
Serge GuertchakoffIl n’y a pas de catégorie piscines
Une maison villageoise de caractère ainsi que deux triplex réalisés par Louise Sambron-Goinard, avec l’aide de Charpente Concept, sont à vendre dans le petit village vaudois de Ballens.
Louise Sambron-Goinard, bretonne d’origine s’est installée avec son mari à Saint-Prex (VD) il y a huit ans de cela. L’an dernier, cette cavalière émérite s’est lancé un défi majeur: celui de mener un projet immobilier ayant du sens en partant d’une feuille blanche. «Je ne suis ni architecte, ni ingénieur», admet honnêtement la jeune femme de 30 ans qui se veut très transparente. Cependant, elle a toujours été entourée de personnes travaillant dans l’immobilier puisque son arrière-grand-mère, son grand-père et son père ont été actifs dans ce secteur. «Mon père est concepteur de projets immobiliers atypiques. Il est, par exemple, à l’origine du plus gros bâtiment flottant d’Europe, situé à Nantes, le Nautilus, qui comprend un restaurant, un bar et des salles de réunion».
Ainsi, c’est son paternel qui l’a initiée au monde des promotions et du développement immobilier. «Il m’a prise sous son aile. C’est une fibre familiale passionnelle impliquant quatre générations. Je me suis formée à ses côtés pendant six ans avant de partir pour Vancouver, puis en Suisse où je me suis occupée des projets immobiliers personnels de mon patron d’alors.» Louise apprend ainsi à développer, concevoir et aménager un bien de A à Z.
Sur les hauteurs de Morges...
Aujourd’hui, la Bretonne travaille à son compte. C’est avec l’héritage qu’elle a reçu de son grand-père qu’elle a acquis une propriété à Ballens (VD). Situé au-dessus de Yens, sur les hauteurs de Morges, le petit village d’à peine 600 habitants est en pleine expansion. En effet, pas moins de 25 nouvelles résidences sont prévues d’ici l’an prochain. Louise, elle, a racheté cette propriété qui comprend une vieille demeure de 600 m2 et une grange attenante de 125 m2. L’idée est de rénover de fond en comble la
bâtisse et de transformer la grange en deux appartements triplex indépendants. Pour ce premier projet à son compte, Louise a choisi de collaborer avec Charpente Concept, une entreprise familiale spécialisée dans la construction en bois fondée par Thomas Büchi et co-dirigée, aujourd’hui, par son fils Alexandre. «Depuis le départ, j’ai souhaité utiliser du bois et des matériaux locaux, ainsi que la géothermie qui est une ressource naturelle et écologique».
C’est toutefois difficile de construire un logement à 100% neutre en carbone admet-elle. «Nous allons essayer de rénover ces trois biens de manière à ce qu’ils soient autonomes au moins à 70%», ajoute la Vaudoise d’adoption. Pour retaper la maison villageoise, pas moins de 1,4 million de francs ont été budgétisés, idem pour les deux appartements. «Mon souhait est de faire du beau et de la qualité vendus ensuite à des prix corrects.» L’autorisation est en force. Le chantier débutera cet automne pour une livraison prévue à l’hiver 2024.
Chantal de Senger
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Menacée de nombreuses plaintes, Neho a retiré les 43’000 biens immobiliers qu’elle avait «pompé» sur différentes plateformes immobilières (dont celle d’immobilier.ch) sans avoir le droit d’agir de la sorte. Un comportement qui semble indiquer une certaine fébrilité coupable selon plusieurs observateurs.
En reprenant abusivement les annonces publiées chez ses concurrents, Neho espérait sans doute séduire de nouveaux clients. DR
Le 12 juillet dernier, la société vaudoise Neho a mis en ligne plus de 43’000 biens immobiliers pompés sur des plateformes concurrentes. Cette opération «pirate», prétendument nommée «nouvelle fonctionnalité» par le management de cette société fondée voici six ans, a été dénoncée comme étant une pratique commerciale déloyale et illicite par divers avocats. Il s’agit là en fait du dernier dérapage d’une ancienne startup fondée entre autres par le milliardaire valaisan Stéphane Bonvin et l’homme d’affaires Patrick Delarive, deux entrepre-
neurs qui paradoxalement doivent en partie leur fortune au courtage traditionnel.
En effet, la société s’est fait connaître par un marketing très agressif, allant quasiment jusqu’à traiter les courtiers traditionnels d’escrocs. Son système? Elle a commencé par proposer un forfait fixe à CHF 7500.-, une somme revue depuis régulièrement à la hausse. Elle s’élève actuellement à CHF 12’000.-. A ce montant, il faut néanmoins ajouter un coût additionnel de CHF 2500.- pour «la tenue de l’ensemble des visites des acheteurs intéressés».
Autrement dit, que votre bien se vende CHF 800’000.- ou CHF 2’000’000.-, il faudra débourser CHF 14’500.- pour que l’ex-start-up vantant son système «sans commission» s’occupe de trouver un acheteur pour votre bien. Relevons encore à ce propos que le 22 juin 2021, Eric Corradin, cofondateur de Neho et CEO, affirmait pourtant lors du REM Fribourg que le forfait à CHF 9500.- n’avait pas vocation à augmenter encore. «C’est le fruit d’un bon équilibre entre le vendeur, les agents et la société». Comme le résume Bernard Nicod, le fondateur et CEO du
groupe éponyme: «Avec un prix de vente moyen de 900’000 francs (villas et appartements confondus), cela signifie que Neho encaisse 1,6% du prix de vente. C’est certes un peu moins que la moyenne des régies traditionnelles qui se situe aux alentours de 2,5%, mais il faut surtout relever que c’est une fausse économie. Car la plupart du temps, les courtiers professionnels et expérimentés obtiennent un meilleur prix que des sympathiques amateurs». Précisons qu’en Valais, la commission est généralement à 5%, du fait des prix des biens très inférieurs à ceux des cantons de Vaud et Genève.
Ecart considérable
«Neho a l’outrecuidance de se présenter comme l’agence numéro 1 en Suisse. Dans la réalité, avec seulement 700 objets à la vente, elle est tout juste comparable à une agence régionale de taille moyenne. Sa part effective de marché en Suisse est inférieure à 0,1%. Ces chiffres révèlent l’écart considérable entre le slogan de cette société et sa véritable position sur le marché immobilier suisse», commente
Grégoire Schmidt, fondateur de Schmidt Immobilier à Martigny. «La direction de Neho a reconnu publiquement que son système digital n’a absolument rien de révolutionnaire et que les courtiers traditionnels disposent des mêmes technologies. Elle a aussi finalement admis qu’elle jouait avec les mots «sans commission», une formulation qui induit le client en erreur», relève le dirigeant valaisan.
Enfin, il constate encore que lors des événements REM, «la direction de Neho a également affirmé publiquement que ses actionnaires principaux étaient impliqués dans le contrôle des bonnes pratiques de la société. On constate que ces personnes cautionnent ces comportements inacceptables qui sont unanimement condamnés par l’ensemble de la corporation.»
Ligne rouge franchie
Comme l’a relevé Philippe Angelozzi, le secrétaire général sortant de l’Union suisse des professionnels de l’immobilier Genève, «en reprenant les annonces des biens à vendre sans y être autorisée, elle augmente son catalogue avec des biens
qu’elle n’a pas. Mis à part les questions éthiques que cela soulève, cette pratique trompeuse viole à notre sens la loi fédérale sur la concurrence déloyale. Qu’estce qui a bien pu pousser cette plateforme de courtage à franchir la ligne rouge? La réponse se situe probablement dans les durcissements du marché, avec la remontée des taux hypothécaires. (...) Conséquence: le catalogue des biens à vendre des plateformes se réduit.»
L’avocat regrette qu’avec cette façon de faire, on estime que plus rien n’a de va-
leur: ni le travail d’accompagnement et de conseil du courtier, ni la propriété intellectuelle des photos qui ont été prises pour valoriser le bien, ni la formation continue que doivent suivre les collaborateurs».
Pour sa part, Me Bertrand Demierre, mandaté par le Groupe Bernard Nicod, est immédiatement intervenu auprès de PropTech Partners (propriétaire de Neho) afin que cette dernière cesse cette pratique. «Votre société ne dispose pour ces immeubles d’aucun mandat de vente alors qu’en agissant de la sorte, elle fait croire qu’ils figurent dans un catalogue qu’elle maîtriserait, aux fins d’en gonfler artificiellement l’ampleur. Et, ce qui est tout aussi inacceptable, est que pour pouvoir accéder à ces annonces piratées, vous exigiez que les internautes vous fournissent leurs coordonnées, vous permettant ainsi de disposer d’un fichier d’adresses vous permettant par la suite de les démarcher».
Mandaté par la société Immobilier.ch, Me Paul Hanna précisait notamment que «pareils procédés contreviennent à la loi, notamment à la loi fédérale sur le droit d’auteur et les droits voisins, la loi fédérale contre la concurrence déloyale et la loi fédérale sur la protection des marques et des indications de provenance».
Bernard Nicod relève pour sa part que cette dernière action de Neho «dessert toute l’industrie immobilière, un métier que l’on doit faire avec sérieux et professionnalisme». Affaire à suivre.
Serge Guertchakoff«Qu’est-ce qui a bien pu pousser la plateforme de courtage Neho à franchir la ligne rouge?»
Philippe Angelozzi, secrétaire général sortant de l’USPI Genève. DR
Je suis propriétaire d’un appartement dans un immeuble soumis au régime de la propriété par étage depuis de nombreuses années. Suite à des changements dans ma vie professionnelle, je dois déménager à l’étranger et je souhaiterais ainsi mettre mon appartement en location. Est-ce que je dois demander une autorisation aux autres copropriétaires? Quels sont les points principaux d’un contrat de bail?
Le régime de la propriété par étage (PPE) est une forme de copropriété. Sa particularité réside en ce que chaque copropriétaire détient non seulement une part qui porte sur l’immeuble tout entier et ses parties intégrantes, mais également un droit ex-
clusif de jouissance sur des parties délimitées de cet immeuble. L’immeuble est ainsi partagé entre parties communes et parties privées. Un copropriétaire seul ne peut pas disposer librement des parties communes. Dans les parties du bâtiment faisant l’objet de son droit exclusif, le propriétaire d’étage a la faculté d’aménager et d’user des locaux comme il l’entend. Dans l’exercice de ses droits, le copropriétaire ne devra toutefois pas restreindre l’exercice du droit des autres copropriétaires, ni entraver leur utilisation. Il ne devra pas non plus porter atteinte aux intérêts de la communauté des copropriétaires.
Pour autant qu’il respecte les limites susmentionnées, il sera libre de constituer des droits réels limités (par ex. un usufruit ou un droit d’habitation) sur sa part d’étage. Il pourra également accorder des droits personnels à un tiers sur celle-ci. Ainsi, compte tenu de ce qui précède, en tant que propriétaire d’étage, vous avez le pouvoir de conclure un contrat de bail portant sur votre part d’étage.
Il faut cependant que vous soyez attentive au contenu de l’acte constitutif de votre PPE. En effet, ledit acte peut déroger au principe de liberté du propriétaire d’étage dans l’utilisation et la gestion de sa part. Il pourrait ainsi y être prévu qu’une unité d’étage ne pourra être valablement aliénée, grevée d’un droit d’habitation ou d’un usufruit ou même louée que si les autres copropriétaires n’ont pas, en vertu d’une décision prise à la majorité, formé oppo-
sition dans les 14 jours après avoir reçu communication de l’opération en question. Une convention écrite postérieure à l’acte constitutif et votée unanimement par les copropriétaires peut également prévoir la même restriction. De telles clauses sont toutefois rares. En effet, si elles peuvent être intéressantes pour sauvegarder une certaine structure de propriétaires d’étage, elles restreignent la possibilité de négocier des droits relatifs à la part d’étage et peuvent donc provoquer une diminution de sa valeur.
Lorsque vous aurez vérifié que l’acte constitutif de la PPE ne contient pas de telles restrictions, vous serez libre de mettre en location votre lot à un locataire de votre choix. Une autorisation des autres copropriétaires n’est ainsi normalement pas requise.
Lors de la mise en location, comme tout bailleur, vous devrez être attentive, no -
Dans un régime de PPE, un copropriétaire seul ne peut pas disposer librement des parties communes.
tamment, au choix de votre locataire. Il faudra choisir entre une personne physique ou une personne morale, déterminer si l’appartement sera loué à une personne seule ou s’il servira de logement de famille. Il faudra ensuite contrôler la solvabilité du locataire. A cet effet, il est usuel de demander une attestation de non-poursuite datant de moins de trois mois et les trois dernières fiches de salaire. Vous devrez également définir si vous souhaitez conclure un contrat à durée indéterminée ou à durée déterminée, et fixer le montant du loyer de manière conforme aux règles légales. Sur ce point, il sera nécessaire de remettre au locataire un avis de fixation du loyer initial. Finalement, vous serez tenue de demander une garantie de loyer, de conclure les assurances nécessaires et de respecter toutes les exigences formelles du contrat.
La conclusion d’un tel contrat est réglée
par de nombreuses bases légales et le non-respect de celles-ci peut avoir des répercussions importantes sur les rapports entre le locataire et le bailleur. Il est ainsi conseillé de se faire assister d’un spécialiste lors d’une mise en location.
Si vous souhaitiez, par la suite, mettre en vente votre bien, j’attire votre attention sur le fait que le contrat de bail ne s’éteindra pas de plein droit. S’il n’a pas été résilié valablement, le bail passera automatiquement au futur acquéreur. Cet élément peut avoir un impact sur le prix de vente du lot PPE.
Pour tout complément d’information, CGI Conseils est à votre disposition le matin de 8h30 à 11h30 au tél. 022 715 02 10 ou sur rendez-vous.
Laure Meyer et Géraldine Schmidt sont toutes deux titulaires du brevet d’avocat et spécialisées en droit immobilier (droit du bail, de la construction, droit foncier et droit de la PPE). Elles vous reçoivent sur rendez-vous pour des conseils personnalisés dans les bureaux de CGI Conseils. Elles sont en mesure de vous conseiller, de vous assister et de vous représenter devant les juridictions en matière administrative (construction, LDTR, etc.) et en matière de baux et loyers.
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En plus de dix ans, les prêts entre particuliers se sont fait une place modeste mais solide sur le marché du financement suisse. Focus sur ce modèle dont 56,8% des fonds levés sont à destination de l’immobilier.
Que l’on soit promoteur immobilier, futur propriétaire ou un locataire qui doit payer sa caution de loyer, les raisons de contracter un prêt sont tout autant multiples que leur montant. Il n’est néanmoins pas toujours nécessaire d’alpaguer sa banque pour se voir débloquer des fonds. En effet, depuis plus de dix ans, un modèle de financement prometteur mais encore de niche fait son bout de chemin en Suisse: le crowdlending. Autrement dit, le prêt participatif entre particuliers. Ce sous-segment du fameux «crowdfunding» se distingue de ses cousins éloi-
gnés que sont le crowdinvesting (argent contre participation dans une entreprise), le crowdsupporting (argent contre biens et services) ou encore le crowddonating (argent sans contrepartie directe), en permettant à des particuliers ou entreprises de percevoir de l’argent financé par un groupe d’inconnus contre des intérêts.
Prêts motivés par l’immobilier
Mis en relation via des plateformes numériques (14 en Suisse à fin 2022), prêteurs et emprunteurs ont battu des records ces dernières années, notamment en passant
de 448 millions de francs levés en 2020 à 607 millions en 2021 (+35,5%). Selon le comparateur de produits financiers HelloSafe, le crowdlending aurait d’ailleurs pris son envol à partir de 2015 et serait pour le moment principalement développé à Zurich, avec 1141 demandes de crédits en crowdlending comptabilisées entre 2019 et 2022. Côté Romandie, 42 demandes ont été regroupées dans le canton de Vaud, 40 à Genève, 35 à Fribourg ou encore 32 en Valais sur ces trois ans.
Un succès relatif sur l’ensemble du marché du financement helvétique mais qui demeure important, notamment pour le secteur de l’immobilier qui représente (toujours selon HelloSafe) 56,8% des fonds levés en crowdlending en Suisse. Reconnus comme rapides et flexibles, ces prêts aux taux d’intérêt eux aussi variables (7,01% en 2022) permettent d’évaluer des demandes de crédits en 24 heures au lieu du processus habituel pouvant s’étendre sur cinq semaines. Le volume moyen de crédit via crowdlending immobilier s’est de ce fait élevé à environ 880’000 francs l’an dernier.
Ayant de beaux jours devant lui, ce canal devrait même croître encore davantage selon les spécialistes. Preuve en est, les banques traditionnelles et compagnies d’assurance se montrent elles aussi intéressées par ce mode de financement complémentaire et n’hésitent pas à prendre leur part du gâteau. Funders fait par exemple partie de l’offre de la Luzerner Kantonalbank, la plateforme Lendico qui appartenait à PostFinance a été reprise par Switzerlend AG, Neocredit a été acquis l’an dernier par La Vaudoise et la Basellandschaftliche Kantonalbank investit dans le portail Swisspeers depuis 2021. Une chose est sûre: que ce soit pour placer son argent ou pour financer un projet immobilier, le prêt participatif plaît. Alors, vous
tenter?
Julie MüllerTalyssa Julliard, associée à Steve Eisenhut, lance un projet qui devrait séduire: mettre à disposition d‘un propriétaire un logement sans frais pendant toute la durée des travaux de valorisation de sa parcelle.
Cette jeune femme de 28 ans est la petite-fille d’Olivier Julliard, représentant de la 4e génération de la très ancienne régie Julliard, qu’il avait cédée en 1995 et dont
Agée de 28 ans, Talyssa est la petite-fille
les actifs avaient été repris en 2001 par le groupe Bernard Nicod. Cette courtière a recréé en janvier 2021 Julliard Immobilier, après avoir suivi différentes formations auprès de l’USPI Formation et avoir brièvement œuvré chez Genimmo.
La proposition de Talyssa Julliard est la suivante: offrir à des candidats/propriétaires un partenariat pour développer leur parcelle, tout en leur permettant de conserver un logement par la suite, sur
leur propre terrain. «La particularité de notre offre réside dans le fait que nous mettons à leur disposition un logement sans frais pendant toute la durée des travaux, dans l’une de nos nouvelles villas situées à Vandoeuvres». Comme le résume la jeune femme, «vous ne vendez qu’une partie de votre parcelle. Ensemble nous développons un projet. Une fois les travaux terminés, vous pourrez réintégrer
La foule était présente le 22 août à Palexpo pour l’événement annuel de la Fédération des Entreprises Romandes (FER) Genève. Avec à la clé les «premiers» discours de Philippe Fleury, son nouveau directeur général, et de Delphine Bachmann, élue à la tête du Département de l’économie et de l’emploi.
que le Grand Conseil se saisisse rapidement de ce projet afin de le faire aboutir et sache être audacieux pour répondre aux attentes des chefs d’entreprise». L’éditeur et président de la FER a ensuite appelé «à soutenir toutes les candidates et candidats du centre et de la droite qui s’engagent pour une Suisse libérale et ouverte sur le monde, et qui défendent des conditions-cadres favorables à l’entrepreneuriat».
Une organisation en mouvement
Comme chaque année, le lendemain de la rentrée des classes, il y a la Rentrée des Entreprises, un raout qui réunit plusieurs milliers de cadres et dirigeants d’entreprises du canton du bout du lac. Rappelons que la FER Genève soutient les intérêts de plus de 80 associations professionnelles et de 29’000 entreprises membres.
Récemment élue à la tête du Département de l’économie et de l’emploi, Delphine Bachmann a tenu à rassurer. «Je suis la ministre de toutes les entreprises, des multinationales aux plus petites entreprises. Chaque emploi dans une multinationale génère 1,5 emploi dans une PME, c’est donc dire leurs étroites imbrication et interdépendance». Et de poursuivre de manière encore plus claire: «Entre nous, pas de débat: la croissance est nécessaire.
C’est le maillage entre les entreprises et leur diversité qui permet une croissance équilibrée.» On est loin du discours de l’écologiste Fabienne Fischer.
«Avec le Conseil d’État, nous voulons défendre un cadre qui réponde au mieux à vos attentes. Un premier pas dans ce sens a d’ailleurs été fait avec notre proposition de baisser la taxation de l’outil de travail. Notre mission, c’est de lever les blocages qui vous empêchent de vous développer», a promis la nouvelle conseillère d’État issue du centre. Avant elle, le président de la FER Genève, Ivan Slatkine s’était justement réjoui du fameux projet de loi: «Il faut se réjouir de cette démarche! Les propriétaires d’entreprises, grandes et petites, attendent depuis de nombreuses années une baisse de l’imposition de l’outil de travail. Souhaitons
La soirée fut encore l’occasion d’entendre pour la première fois le successeur de Blaise Matthey, soit Philippe Fleury, directeur général de la FER Genève depuis juin dernier. Cet ancien avocat ayant œuvré près de 16 ans chez KPMG a relevé les nombreux projets de modernisation et de digitalisation des services, qu’il s’agisse de modalités liées à l’AVS ou de services juridiques. Il annonce la création de nouvelles prestations, par exemple en matière de cybersécurité ou de point de contact unique pour les entreprises.
Enfin, Frank Sobczak, directeur de la formation, annonce deux nouveautés: l’ouverture imminente de SPARK, nouveau campus situé à Plan-les-Ouates, dédié à la formation professionnelle initiale et continue, à la formation académique et à la réinsertion professionnelle. Sans oublier le lancement du site internet du bimensuel Entreprise romande.
Serge GuertchakoffC’est en présence des conseillères d’Etat Anne Hiltpold et Delphine Bachmann que s’est tenue la dernière assemblée de Domus Antiqua, dans les jardins des Grands-Châtillons à Genthod.
Il y avait foule dans le jardin de Jean Keller à Genthod où se tenait l’assemblée générale annuelle de l’association Domus Antiqua Genève, présidée par Cosima Trabichet-Castan. A commencer par la présence réjouissante des conseillères d’Etat Anne Hiltpold et Delphine Bachmann.
Reconnaissance officielle
«Au nom du Conseil d’Etat, j’exprime ma reconnaissance envers les personnes qui œuvrent à la conservation du patrimoine», a déclaré Anne Hiltpold, en charge du département de l’instruction publique, de la formation et de la jeunesse, précédemment secrétaire générale ajointe de la Chambre genevoise immobilière. Jean Keller a ensuite brièvement présen-
té l’histoire insolite de sa demeure : les Grands-Châtillons, qui se trouve dans le tome 2 du livre d’art édité par Domus Antiqua Helvetica en 2001. En effet, cette maison de maître a été déconstruite en 1907 pour être reconstruite pierre par pierre sur l’autre rive, à Genthod, sous la direction de l’architecte Edmond Fatio. En effet, à son emplacement initial devait s’édifier l’école des Eaux-Vives. A l’origine, il s’agissait d’une maison érigée en 1781 pour le marchand d’indiennes François Louis Senn-Babault.
Le réemploi était la règle
Invité à s’exprimer sur la thématique du réemploi, l’architecte cantonal Francesco Della Casa a multiplié les exemples. «Le réemploi était la règle depuis l’anti-
quité». Ainsi, par exemple, la mosquéecathédrale de Cordoue qui a été construite en partie avec les colonnes et les chapiteaux récupérés sur d’anciennes constructions romaines. Le réemploi a ressurgi à la fin des années 1980, notamment à Bordeaux avec une barre de 530 logements. Et de citer également le chantier de rénovation exemplaire mené sous la direction de Diane Barbier-Mueller, pour le compte de la régie Pilet & Renaud, sur l’immeuble rue de Carouge 87 à Genève.
Henri Barbier-Mueller et Charles Sarasin ont résumé les activités de NextGen, au sein de l’association et rappelé la prochaine visite en octobre du manoir d’Immenfeld à Schwytz. Cosima Trabichet-Castan a pour sa part rappelé les différentes visites effectuées durant l’exercice écoulé par l’association Domus Antiqua. Si cette année, les Journées du patrimoine ne proposent pas de visites au sein d’une des demeures d’un des membres de l’association, il y en a eu un certain nombre par le passé: le Domaine de l’Elysée à Céligny (2010), les Grands-Châtillons à Genthod justement (2008), l’immeuble la Clarté ou encore la Gara à Jussy (2022).
Enfin, la présidente a dévoilé le nouveau projet sur lequel le comité a commencé à œuvrer: l’Encyclopédie du patrimoine bâti genevois, laquelle sera rédigée par des historiens. Elle souhaite pouvoir collaborer avec l’Université de Genève, les autorités et des fondations privées. «L’objectif initial est de publier cinq fiches par année».
Serge GuertchakoffLes 30e Journées européennes du patrimoine se dérouleront les 9 et 10 septembre. Il faut généralement s’inscrire pour pouvoir y participer. Voici notre sélection subjective.
GENÈVE
● BATTELLE : du capitalisme vert à la bibliothèque rose. Construit entre 1953 et 1972, ce site est exemplaire des évolutions des Trente Glorieuses. Aujourd’hui, il abrite plusieurs centres universitaires, ainsi qu’une importante collection de
Annonces immobilières
documents dédiés à l’érotisme et aux sexualités.
● UNE ARCHÉOLOGIE DU RECYCLAGE: le recyclage est une pratique bien ancienne. Deux visites en ville de Genève sont organisées sous la conduite de deux archéologues.
● LA RÉHABILITATION DE L’ANCIEN MANÈGE: construit en 1829 et transformé en parking dans les années 1950, ce bâtiment situé dans la Vieille-Ville a été réhabilité en lieu public.
● UN RÉEMPLOI TERRE À TERRE: ancienne dépendance de la demeure du peintre Jean-Etienne Liotard, cette maison rurale sise à Confignon vient d’être transformée. Sa particularité est d’être bâtie en terre.
VAUD
● DES PIERRES BIMILLÉNAIRES: Nyon a été érigée sur une ville romaine dont les pierres calcaires ont été réemployées. Ainsi les soubassements du temple ou de la tour César ont bénéficié de ces matériaux
de qualité. Un film d’animation sur l’histoire de Nyon sera présenté en primeur.
● RECONVERSION DE L’OUEST LAUSANNOIS: cette balade vous emmènera à la découverte d’un territoire et de son bâti. Église, hôtel, école, usine, silo et maison de maître ont été transformés et réutilisés.
● LE VALLON ENTRE PASSÉ ET FUTUR: des promenades bucoliques aux usines d’incinération en passant par les moulins, les industries et les logements philanthropiques. Le quartier lausannois du Vallon a connu tout cela.
● HÔTEL RIGHI VAUDOIS: édifié en 1854 par deux anciens banquiers, le premier établissement de Glion destiné à une clientèle étrangère arbore le style chalet suisse. Il est complété en 1866 par un nouveau volume.
● LE CHÂTEAU DE SAINTCHRISTOPHE: inhabitée depuis plus de 100 ans, l’ancienne maison seigneuriale du hameau de Saint-Christophe, édifiée au 16e siècle, a conservé sa substance. Serge Guertchakoff
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AVULLY
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Le mardi 24 septembre 2019 à 14 heures aura lieu à Genève, à la Salle des ventes de l’Office cantonal des Poursuites, rue du Stand 46, 1204 Genève, au 1er étage, la vente aux enchères publiques de la villa de 199 m2 avec garage, piscine, terrrain de 3321 m2, sise chemin de la Châtière 3, de la commune de Plan-les-Ouates.
Elle se compose comme suit:
Le mardi 10 octobre 2023 à 10 heures 30 aura lieu à Genève, à la salle des ventes de l’Office cantonal des Poursuites, rue du Stand 46, 1204 Genève, au 1er étage, la vente aux enchères publiques d’un appartement traversant de 5 pièces sur 3 niveaux avec 2 balcons, chemin du Relai 4, à Perly.
La parcelle se situe en zone de développement 4B protégée.
Sous-sol: une buanderie, un local chaufferie, une cave à vin, une salle de fitness, un spa avec sauna et hammam.
Le 11 octobre 2023 à 10h00, à Nyon, Avenue Reverdil 2 (3ème étage), l’Office des poursuites susmentionné procédera à la vente aux enchères publiques du bien immobilier ci-après:
Rez: entrée, WC invités, une salle à manger, un grand salon, une cuisine, une chambre d’amis avec salle de bains, une grande véranda et une véranda pour l’entrée.
Etage: 4 chambres, 2 salles de bains, une grande terrasse et 2 balcons.
Au premier étage, l’appartement se compose d’une salle à manger-séjour, une cuisine séparée, un hall d’entrée, un vestibule et une toilette. Dans les combles, il y a deux chambres à coucher avec salle de bain et une salle de douches. La galerie est constituée d’un espace ouvert et d’une salle de douches.
Combles: chambre principale avec salle de bains et 2 dressings.
Parcelle RF 470, Chemin des Vignes 3, «Sur le Moulin», sise à Crans, en nature de: Habitation (ECA 457) de 155 m2; place jardin de 1’213 m2; surface totale de 1’368 m2 Villa individuelle datant de 1973, érigée sur deux niveaux + sous-sol en partie hors gabarits du bâtiment principal, et qui abrite:
Au sous-sol, réparti en demi-niveau, un disponible d’environ 36 m2
La villa est occupée par le propriétaire.
L’appartement est au bénéfice d’une cave, de deux places de parking souterrain et d’une place de stationnement extérieure
Une visite unique est organisée par l’Office cantonal des poursuites le mercredi 4 septembre 2019 à 14 heures 30.
Une visite unique et sans inscription est prévue sur place le lundi 11 septembre 2023 à 10 H 30.
Les conditions de vente ainsi que l’expertise sont à disposition à l’Office des Poursuites (rue du Stand 46 – 1204 Genève) au 1er étage et sur le site internet http://ge.ch/opf/ventes.
Estimation de l’Office : CHF 1’414’000.00
OFFICE CANTONAL DES POURSUITES
Martine KOHLER, juriste (% 022 388 91 41)
Les conditions de vente ainsi que l’expertise seront déposées à partir du 8 septembre 2023 à l’Office cantonal des Poursuites (rue du Stand 46 – 1204 Genève) au 1er étage où chacun pourra en prendre connaissance ou pourront être consultées sur le site internet http://ge.ch/opf/ventes.
OFFICE CANTONAL DES POURSUITES Pierre THEVENOZ, juriste (& 022.388.91.39)
Au rez-de-chaussée et à l’étage, un logement de 6-7 pièces d’une surface habitable nette estimée à 267 m2, avec trois balcons à l’étage.
Un garage double, une place de parc pour un véhicule et un jardin d’agrément avec une terrasse complètent la propriété.
Estimation de l’office selon rapport d’expertise: Fr. 2’700’000.00
Une visite est prévue le 13 septembre 2023 de 14h00 à 16h00. Rendez-vous des amateurs directement sur place (adresse: Chemin des Vignes 3, 1299 Crans).
Possibilité de consulter le dossier complet sur notre site Internet www.vd.ch/opf. Rubrique: Ventes et enchères. Renseignements: 022/557.50.89
Les Résidences du Village DENGES
Sis sur la commune de Versoix, cet appartement profite d’un environnement calme et verdoyant, à seulement quelques minutes de la gare et de toutes les commodités. Situé au deuxième étage, il offre une typologie bien répartie et a été rénové avec des matériaux et finitions de qualité. Traversant, il bénéficie d’un ensoleillement toute la journée. Un box en sous-sol et un local complètent ce bien.
Ce bel appartement de cinq pièces distribué sur deux étages est proche de toutes les commodités usuelles. Son grand espace de vie, sa cuisine ainsi que son espace de nuit confortable sauront vous séduire. Ce bien possède trois chambres à coucher dont une, avec sa salle de douche attenante. Une place de parking intérieure et extérieure ainsi qu’une cave complètent ce bien.
de 2.5 pièces à 6.5 pièces
• Projet neuf
• Opportunité unique de vivre au bord du lac
• Architecture pensée dans les moindres détails
Portes ouvertes
Samedi 9 septembre de 9h à 12h
Jeudi 14 septembre de 17h à 20h
Chemin de Bellerive
1422 Grandson ( VD
VERSOIX
Duplex en attique
› Au sein d’un parc de 10’000 m2
› 4.5 pièces de 170 m2 PPE
› Vaste terrasse de 76 m2 sur le toit
› Belle vue dégagée sur les jardins
› Grand garage et cave
CHF 2'190'000.–
CAROUGE
Lot de 2 appartements
› Au cœur du Vieux Carouge
› 2 lots traversants, vues cour et rue
› 6 pièces au 1er et 2 pièces au 2è
› Surfaces PPE de 136 m2 et 52 m2
› Accès à un jardin dans la cour intérieure
CHF 2’650’000.–
GENÈVE PLAINPALAIS
Appartement de 4 pièces
› Proche des commodités et transports
› Dans un bel immeuble d’époque
› Surface PPE de 90 m2
› Rénovation complète en 2008
› Affectation mixte : habitation/activité
CHF 1’200'000.–
PETIT-SACONNEX
Superbe attique dans une résidence de standing
› Proche des organisations internationales
› Appartement de 152 m2 PPE
› 5.5 pièces dont 3 chambres et 3 salles d’eau
› Terrasses de 60 m2. Espace wellness et jardin
› 2 places de parking et cave au sous-sol
CHF 2’990’000.–
Nouvelles normes
À Genève, depuis le 1er septembre 2022, le seuil de l’indice de dépense de chaleur (IDC) est fixé à 450 MJ/m2/an Au-delà, un assainissement énergétique du bâtiment est exigé d’ici 2030 Quelles sont les conséquences pour votre bien immobilier ?
Quel sera l’impact financier ?
Pour vous aider à y voir plus clair, nos conseillers examinent sans engagement votre bien et effectuent une estimation des rénovations nécessaires.
Ils vous orienteront en fonction de votre budget et de vos projets vers une solution adaptée :
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Un potentiel développement pour un futur projet immobilier
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