Le journal du site d'annonces n°1 en Suisse romande
Spécial Neuchâtel - Jura Automne 2024
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Spécial Neuchâtel - Jura Automne 2024
Le Landeron
Seize ans pour ériger un quartier
Rentabilité, concurrence des réseaux, nouvelle clientèle... la production de chaleur centralisée est en train de s’imposer non sans difficultés. Au prix de certains efforts, les communes neuchâteloises se dotent peu à peu de cette solution. 4-7
Durabilité
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Chauffage à distance: la course a débuté
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Au Landeron, un quartier qui a mis seize ans pour pousser
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L'opportunité du réemploi
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Des gares en mutation
14-15
Bonhôte-Immobilier SICAV a signé avec Viteos
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Michaud X atelier oï, l’alliance de deux trios
18
Les brèves immobilières
Notre cahier d’annonces immobilières
Ce numéro consacré aux cantons de Neuchâtel et du Jura est une édition spéciale encartée dans le jounal Arc Info.
Retrouvez tous nos articles sur immobilier.ch
Editeur: immobilier.ch SA
Directeur de la publication: Claude-Alain Paschoud
Rédacteur en chef: Serge Guertchakoff
Rédactrice en chef adjointe: Julie Müller
Directeur artistique: Pierre Broquet
Tirage: 95'000 exemplaires / 2 fois par an
Envoi emails: 15'000 exemplaires
Publicité: info@immobilier.ch Tél +41 22 307 02 20
Toutes les éditions sont disponibles sur immobilier.ch
Les travaux du futur centre urbain des Docks ont débuté le 24 septembre sur l’ancienne friche industrielle de la Coop, à La Chaux-de-Fonds. Le projet Vitamine, véritable pôle multifonctionnel en devenir, regroupera ainsi plusieurs services de l’administration cantonale sur deux sites, entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds, dont un bâtiment de 145 mètres de long et de 12’000 mètres carrés de surfaces utiles, sur six niveaux dont un souterrain, qui verra le jour d’ici 2027. Ceci afin d’accueillir, entre autres, 450 collaborateurs de l’État. L’autre moitié de l’espace qui sera construite aux Docks par l’entrepreneur Raffaello Radicchi (8500 m2) est destinée quant à elle à des entreprises privées. JM
Qui connaît l’existence, l’emplacement et l’histoire des sites miniers exploités dans le canton de Neuchâtel par le passé? En surface, les signes de ce passé industriel ont été largement effacés par la recolonisation forestière. Doté d’une riche iconographie faite de documents d’archives, de cartes, d’images anciennes et de photographies actuelles, le «Cahier de l’Institut Neuchâtelois N°39», rédigé par Maurice Grünig, est disponible depuis le 15 octobre. Ces publications qui paraissent depuis 1942 donnent la possibilité de retrouver (comme ici) un sujet peu connu mais traité en profondeur par un spécialiste. JM
Depuis début septembre, la Banque Cantonale Neuchâteloise propose une subvention «solaire» inédite afin d’encourager les propriétaires de maisons individuelles détenant une hypothèque dans la banque neuchâteloise à installer des panneaux photovoltaïques. Cette nouvelle subvention leur permet de rembourser une partie des frais liés à la pose de panneaux solaires, à hauteur de 5% et au maximum 1500 francs. Cela représente une enveloppe de 2 millions de francs qui a été débloquée à cette fin par la banque sur deux ans. JM
Canton de Neuchâtel
Rentabilité, concurrence des réseaux, nouvelle clientèle... la production de chaleur centralisée est en train de s’imposer non sans difficultés. Au prix de certains efforts, les communes neuchâteloises se dotent peu à peu de cette solution afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2040.
Qui dit changement climatique, dit banquise qui disparaît, montée des eaux record et typhons dévastateurs.
Tant d’exemples qui nous touchent et qui nous paraissent à la fois si lointains... Or, depuis quelques temps, ces phénomènes anormaux se font de plus en plus concrets dans le canton de Neuchâtel.
Notamment lors d’épisodes de sécheresses sur le lac des Brenets, de violentes tempêtes à La Chaux-de-Fonds ou de crues dans le lac de Neuchâtel. Tout cela sur fond de crise énergétique, en conséquence de la guerre en Ukraine. Alors les autorités neuchâteloises ont décidé d’agir, et vite.
Quand
Ainsi, outre la loi sur l’énergie ou celle sur le CO2 qui établissent des objectifs globaux au niveau national, le canton de Neuchâtel s’est lui-même engagé dans sa propre loi sur l’énergie (entrée en vigueur en 2021) à atteindre la neutralité carbone d’ici 2040. Un pari risqué mais qui repose sur de nombreuses subventions et interdictions progressives qui ont déjà fait leurs preuves. Parmi elles, la fin souhaitée des solutions fossiles pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire des bâtiments. Tout renouvellement de chaudières (au gaz ou au mazout) devant se faire dorénavant par du renouvelable. Autrement dit: par une pompe à chaleur, une chaudière au bois ou par un raccordement au réseau de
chauffage à distance (pour autant qu’il présente au moins 50% d’énergies renouvelables).
Encouragé par cette course lancée contre les émissions de CO2 , le chauffage à distance poursuit donc sa prise de vitesse malgré les obstacles posés sur son chemin. Un parcours emprunté par le fournisseur d’énergie Viteos (100’000 clients dans le canton) qui a fait l’objet d’une conférence début octobre, organisée par HabitatDurable Neuchâtel, l’association de propriétaires soucieux de la durabilité de leur construction. Voici ce qu’il fallait
retenir de cette soirée commentée par Nicolas Zwahlen, responsable des réseaux thermiques chez Viteos.
Pour commencer, qu’est-ce que le CAD?
Le chauffage à distance (CAD) est un réseau thermique qui consiste à utiliser la chaleur excédentaire dégagée par de grandes installations de production (par exemple les usines d’incinération) ou produite au moyen d’énergies renouvelables, pour couvrir les besoins en chauffage et en eau chaude sanitaire
des habitations ou autres bâtiments connectés.
Concrètement, comment cela fonctionne?
L’idée n’est pas nouvelle. En effet, la première ville de Suisse à se doter d’un chauffage à distance n’est autre que La Chaux-de-Fonds en 1926. Davantage sous le feu des projecteurs aujourd’hui, ce système se compose d’un producteur de chaleur (une usine d’incinération, du bois ou encore le lac), relié à un réseau de transport (principalement enterré, sous nos jardins, nos routes et nos champs), qui achemine la chaleur dans des conduites de gros diamètre, qui rapetissent à mesure que l’on s’approche des maisons et vers les échangeurs installés dans chaque lieu de des-
«Le réseau de gaz sera coupé au plus tard quinze ans après l’installation du CAD»
tination. À savoir que la chaleur de ces réseaux fonctionne en circuit fermé et donc ne passe jamais directement dans nos robinets. Créer ces lignes sur des kilomètres en ville implique de ce fait de nombreuses complications, ce qui justifie, entre autres, une généralisation du CAD encore mesurée.
Le point sur l’avancée cantonale
Dans le canton de Neuchâtel, un bon tiers des besoins en chauffage des bâtiments est actuellement couvert par le gaz naturel, un autre tiers par le mazout. De son côté, le chauffage à distance représente pour l’heure seulement 10% de la consommation. Une part qui devrait croître dans les années à venir avec le bannissement des systèmes de production de chaleur à énergie fossile,
bien que trois grands défis préoccupent les acteurs de ce marché en pleine expansion.
Défi N°1:
Développer le réseau
Jusque-là, les propriétaires de biens immobiliers qui se chauffaient au fossile disposaient soit d’une cuve à mazout, soit d’une connexion au réseau de gaz disponible. Un réseau de gaz dense et interconnecté avec l’international qui avait été soigneusement établi aux quatre coins du monde au cours des dernières
décennies. Puis, en plus du transport de gaz par conduites, une voie maritime (gaz importé par bateau, déposé dans les ports d’Europe pour être injecté dans le réseau) a récemment émergé pour compléter le maillage déjà présent. Désormais, outre le fait qu’il faille installer des conduites supplémentaires pour le chauffage à distance dans un soussol déjà très encombré par les réseaux d’eau, d’électricité, d’évacuation des eaux usées et de gaz justement, les fournisseurs d’énergie se retrouvent avec des réseaux à gérer en parallèle. «Là où nous souhaitons étendre le chauffage à distance, nous avons défini qu’au plus tard
quinze ans après l’installation du CAD, le réseau de gaz serait coupé. Nous ne laisserons pas la possibilité aux clients de choisir car on ne pourra décemment pas poursuivre l’approvisionnement du gaz juste pour trois adresses», souligne l’expert Nicolas Zwahlen.
Défi N°2:
Malgré un déploiement voulu et en cours du chauffage à distance, le canton et les divers fournisseurs d’énergie se retrouvent devant une équation difficile à résoudre, visant à trouver l’équilibre entre infrastructure déjà existante et à venir. Le responsable de Viteos, Nicolas Zwahlen, décrit la situation: «Nous ne devons pas seulement regarder ce que nous coûte le développement de ce tout autre type de réseau qu’est celui du chauffage à distance mais également tenir compte du fait que celui du gaz n’est pas encore en fin d’amortissement et a encore une valeur importante.» Une comptabilité à deux vitesses qui ne doit pas pour autant avoir de retombées négatives sur le client final puisqu’il faudra ensuite réussir à convaincre ce dernier de se raccorder au chauffage à distance rapidement grâce à des tarifs attractifs.
Mais c’est bien là que le bât blesse... les propriétaires sont poussés par la loi cli-
Spécial Neuchâtel - Jura
mat cantonale à agir dès maintenant. Or, si le réseau de chauffage à distance est trop cher ou pas encore disponible, le client se tournera vers les deux autres options qui s’offrent à lui: la pompe à chaleur individuelle ou la chaudière à bois. Le déploiement du CAD doit donc se faire le plus vite possible assure Nicolas Zwahlen de chez Viteos. «Si on veut passer ce cap énergétique vers le renouvelable, nous ne pouvons plus attendre dix ou quinze ans. Tout ce que nous ne faisons pas aujourd’hui, c’est de la clientèle en moins et une rentabilité qui s’éloigne», poursuit-il. Et se développer vite ne veut pas dire n’importe où puisqu’il s’agira de viser en priorité les zones densément bâties.
Enfin, quelle source de chaleur choisir?
Reste qu’il faut encore pouvoir produire cette chaleur à distance de manière renouvelable. Un autre point épineux qui
En remplaçant son chauffage fossile par un raccordement à un réseau de chaleur à distance, il est possible de réaliser jusqu’à 16% d’économies sur une période de 20 ans. Ne connaissant pratiquement pas de fluctuations de prix (car les sources de chaleurs sont produites localement), cela permet d’établir un budget précis à long terme. Finalement, le chauffage à distance est de surcroît plus facile à utiliser car il évite de se soucier de l’achat d’énergie et son système ne nécessite pratiquement aucun entretien contrairement à une chaudière ou une cheminée par exemple.
s’assimile là aussi à un exercice d’équilibriste. En l’occurrence, un équilibre à trouver entre les ressources disponibles dans chaque secteur de déploiement. Autrefois, le bois était la solution miracle par défaut, produisant de la chaleur de façon écologique partout, pour tous. Mais sujet à la surexploitation, le bois de forêt local montre à présent ses limites et n’aura pas la capacité de remplacer totalement les besoins actuellement couverts par le mazout ou le gaz. Dans le canton de Neuchâtel, plusieurs schémas se dessinent alors. Tandis que La Chauxde-Fonds comptera grandement sur les rejets de chaleurs émanant d’unités de traitement de déchets, Neuchâtel se concentrera sur la source quasi illimitée que représente son lac et seul le Locle devra se débrouiller, faute de mieux, pour augmenter encore la part de bois dans son réseau et alimenter toujours plus sa centrale du Technicum.
Julie Müller
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Au Landeron, le quartier des Pêches derrière l’église est en chantier, après des multiples procédures et oppositions qui ont largement retardé ce projet d’envergure destiné à abriter près de 500 habitants supplémentaires dans le petit village des bords du Lac de Bienne.
Sur une vaste parcelle de 19’000 m2, au cœur du Landeron, a débuté cet automne le chantier d’un futur quartier d’habitation. Celui-ci offrira d’ici 2028 pas moins de 171 logements à presque 500 nouveaux habitants. De quoi faire croître de 10% la population de ce petit village de 4600 âmes situé au bord du Lac de Bienne. Particulier par son ampleur, le projet des Pêches derrière l’église l’est également par la durée du processus. Les prémices datent en effet
de 2008 et le début du chantier était espéré pour 2010. Des oppositions de voisins directs ont toutefois retardé le début des travaux (voir encadré). Il a donc fallu patienter seize ans pour que le chantier puisse démarrer. «C’est exceptionnellement long», reconnaît Pierre Liechti, architecte en charge du projet.
Les types de logements et le promoteur changent
Ce faisant, le projet a été quelque peu
modifié. Non pas dans sa volumétrie, mais dans la typologie des logements offerts. Ainsi, le nombre de ceux-ci passe de 130 à 171. «Nous allons en effet proposer plutôt une majorité de 2,5 et 3,5 pièces, ceci afin de nous adapter à la demande du marché actuel et à venir». Entretemps, le promoteur a également changé. La société biennoise Merse Immobilier SA qui portait le projet depuis ses débuts a ainsi transmis il y a deux ans ses actions au family office genevois 1875 FINANCE SA.
2008 Premiers contacts entre commune, promoteur et canton. Un plan directeur de quartier qui précise le cahier des charges est élaboré. Merse Immobilier SA achète les terrains nécessaires.
2010 Dépôt du plan spécial «Les Pêches derrière l’église». Un référendum est lancé dans la commune et aboutit. La votation communale qui suit fait apparaître un large soutien au projet. Néanmoins des oppositions sont lancées par des voisins qui craignent que la stabilité du sous-sol, la circulation de l’eau et d’éventuels dérèglements de la nappe phréatique provoquent des mouvements de leur terrain ou des inondations.
2012 Levée des oppositions par la commune. Les opposants recourent alors au tribunal cantonal.
Ce futur quartier propose une mixité d’habitat dans une douzaine de bâtiments principaux. Quatre immeubles proposeront 72 logements à la location. Une résidence de 29 appartements protégés avec locaux de loisirs communs sera destinée avant tout aux seniors et personnes à mobilité réduite. Trois immeubles encore offriront à la vente 54 logements. Enfin, au sud, 16 villas individuelles également proposées à la vente feront le lien avec le quartier résidentiel existant au sud. Les espaces entre les bâtiments seront largement arborés avec des essences régionales et exempts de voitures, puisque les parkings sont prévus en souterrain. Labellisé Minergie, le quartier des Pêches derrière l’Eglise sera doté d’une chaufferie centralisée à bois déchiqueté. Un raccordement au futur chauffage à distance communal n’est pas exclu par la suite.
Jusqu’à la fin de cette année, le chantier est dans une phase de travaux préparatoires spéciaux. Le secteur est en ef-
fet particulier. Situé dans une ancienne zone lacustre, il nécessite de prendre des précautions particulières pour supporter les charges à long terme des constructions et garantir un impact réduit sur les alentours. Ainsi, 650 pieux à refoulement seront pressés afin de s’appuyer sur la roche 40 m plus bas, puis une enceinte étanche de palplanches sera installée et équipée de wellpoints, des mini-puits destinés à abaisser localement la nappe phréatique. Ceci permettra d’entamer les excavations au début de l’année prochaine. Les grues vont alors pouvoir être montées afin d’ériger les divers bâtiments. La fin des travaux est prévue pour 2028.
La commercialisation a déjà commencé, ce qui réjouit particulièrement Pierre Liechti. «Le marché neuchâtelois a besoin d’un projet d’une telle envergure pour répondre à un manque croissant de logements, ce qui exerce une certaine pression sur les prix. Je suis extrêmement content de pouvoir enfin passer à la phase de réalisation afin que l’on puisse démontrer nos capacités et la justesse de ce projet».
Primo Giordano
2014 La commune et le promoteur saisissent le Tribunal fédéral. Celui-ci ne confirme pas le plan spécial mais renvoie la copie au Tribunal cantonal (TC) pour qu’il statue sur les griefs des opposants.
2018 Demande de permis de construire. Pose des gabarits qui resteront six ans en place. Car des oppositions sont également déposées par les voisins immédiats.
2021 Le Tribunal cantonal rend son jugement final et valide le plan spécial qui entre en force.
2022 Début janvier, le Conseil d’Etat valide le plan spécial. Le promoteur Merse Immobilier SA cède le projet au Family Office genevois 1875 FINANCE SA.
2024 Au printemps, des discussions aboutissent entre les promoteurs et les principaux opposants qui, rassurés, abandonnent leur rejet. Une convention est signée. Début des travaux à la fin de l’été. Pose de la première pierre le 6 novembre.
Durabilité
Encore discret à Neuchâtel, le réemploi dans la construction fait son chemin dans les autres cantons. Cette approche durable des chantiers est déjà obligatoire à l’étranger.
Créer un intérieur avec un plancher ou une baignoire d’époque. Récupérer les poutrelles métalliques ou les faux-plafonds pour les utiliser comme élément de construction sur le site même des rénovations. On appelle ça le réemploi, issu d’une déconstruction minutieuse. Ce modèle responsable appliqué au domaine de la construction s’oppose à la démolition où tout est envoyé à la benne et enfoui sous terre parfois. L’optique est aussi différente pour le recyclage de matériaux dont l’énergie grise nécessaire à leur transformation et leur transport n’est pas sans impact sur l’environnement. Quelques bureaux d’architectes se font peu à peu un nom dans ce mouvement encore émergent du réemploi. En Suisse alémanique, on trouve notamment à Bâle le bureau de Barbara Buser, figure de proue de l’économie circulaire dans la construction. À Bienne, Florence Mani du Studio WoW transforme intégralement l’école du Sacré-Cœur d’Estavayer, épaulée pour le réemploi par La Ressourcerie de Fribourg.
Le canton en retard
Et à Neuchâtel? «Le canton a pris du retard, relève Mélissa Vrolixs, architecte chaux-de-fonnière de Marginalia, invitée en mars dernier à une table ronde sur le réemploi. Nous manquons principalement d’espaces de stockage pour les matériaux. Chaque ville devrait avoir une zone de réemploi.» Il y a bien La Circulaire à La Chaux-de-Fonds, mais elle vise les métiers de la scénographie et non les entreprises de la construction. Et Mélissa Vrolixs de
préciser: «La première étape doit être de valoriser le bâti, afin d’éviter de détruire. Ensuite, si ce n’est pas possible, on viendra avec une approche de réemploi. Or aujourd’hui, les développements immobiliers se font dans une optique de rendement et on préfère raser pour reconstruire à neuf.» Il est possible de penser autrement. Dans le quartier de La Recorne, un projet de Marginalia multiplie le réemploi, avec un parquet massif reposé un étage au-dessous, une porte d’époque réhabilitée et des dalles nettoyées et réutilisées dans les couloirs. D’autres matériaux ont été récupérés
par une ressourcerie de Bienne, inventoriés et vendus en ligne sur la plateforme Salza soutenue par la Confédération.
Planification et coût
Le concept oblige à repenser la planification. «Le maître d’ouvrage doit intégrer le réemploi dès le début du projet, notet-elle. La déconstruction prend plus de temps que la démolition, mais ensuite ce sont des chantiers parfois plus faciles à planifier car les matériaux sont sur place et gratuits.» Ruptures de stock, hausses
Spécial Neuchâtel - Jura
APRÈS
Une porte d’époque réhabilitée et des dalles nettoyées dans les couloirs.
DR
En France, depuis juillet 2023, le diagnostic Produits-Equipements-Matériaux-Déchets (PEMD) est désormais obligatoire pour tout projet de rénovation ou démolition. Depuis 2020, l’Interreg Europe s’est dotée d’un guide pour l’identification du potentiel de réemploi des produits de construction. Quid de la Suisse? Le Conseiller national valaisan Christophe Clivaz a déposé un postulat dans ce sens en septembre 2023. Il vise à encourager la déconstruction sélective par la mise en place d’un inventaire «diagnostic ressource». Ce postulat fait suite à un rapport de 2021 de l’EPFL et du Smart Living Lab signalant notamment que le réemploi a un impact environnemental bien supérieur au recyclage.
Dans le quartier de La Recorne, un projet de Marginalia multiplie le réemploi. DR
APRÈS
des prix des matériaux ou erreurs de livraison n’impactent plus le déroulement des travaux. Un dialogue se met en place avec tous. «Les corps de métier ne sont pas tous ouverts au réemploi, reconnaît l’architecte. Mais d’un autre côté, c’est un travail plus valorisant dans lequel ils peuvent faire appel à tout leur savoir-faire.»
Et le coût? Il y a une réduction des frais d’évacuation, de location de bennes, de transports et de matériaux neufs. «Pour des éléments comme des portes, des poutres, des lavabos, le prix final est équivalent. Pour des parquets massifs, on sort de la logique économique. Il s’agit de coups de cœur car le neuf, même vieilli, n’a pas la même patine. La pose en revanche est plus compliquée», observe celle qui suit un MAS en énergie et développement durable dans l’environnement bâti. L’effort en vaut la peine. Selon les spécialistes, la démolition d’une maison de 130 m2 génère 400 tonnes de déchets, soit l’équivalent du poids de 36 bus! Le secteur
Ce printemps, le canton de Vaud affichait ses ambitions de devenir un pionnier de l’économie circulaire, en inscrivant ce principe dans sa Constitution et soutenant les projets de réemploi. Autre réflexion évoquée dans les hautes écoles, la refonte des labels type Minergie. Ces derniers peinent à comptabiliser l’énergie grise générée par la construction de bâtiments neufs, la démolition d’anciens sites et l’utilisation de matériaux provenant de fournisseurs globalisés. Ainsi, donner un label énergétique aux bâtiments revalorisés et porteurs de réemploi est une piste. Enfin, le projet Innosuisse de Cirkla est justement là pour évaluer le cadre juridique des composants réutilisés et cartographier les acteurs de la circularité dans la construction.
de la construction, à lui seul, est à l’origine de 84% des déchets de la Suisse. Ces ressources peuvent être valorisées, comme l’a démontré le projet K118 de Barbara Buser. Elle a construit à Winterthour un immeuble de six étages dont 70% des éléments étaient issus du réemploi, réduisant ainsi les émissions de carbone de 60%.
Tiphaine Bühler
La gare de Neuchâtel est en plein réaménagement, ce qui ne plaît pas à tous.
Exemplaire au niveau écologique, la gare de Delémont sert de projet pilote pour les CFF.
Symboles de rencontres, de séparations et d’ouverture au monde, ces lieux de passage n’ont plus la même fonction aujourd’hui et se repensent tous les uns après les autres. Retour sur ce phénomène de transition qui n’épargne aucun canton.
Qui n’a jamais entendu la fameuse phrase: «le train RegioExpress N°18461 entrera en gare voie 6»? Cette douce mélodie qui irradie des hauts parleurs sur les quais ferroviaires et tire de leur sommeil ses visiteurs de bon matin. Aujourd’hui territoire conquis par les pendulaires et les touristes, nos gares sont victimes de
leur succès et peinent à contenir la foule aux heures de forte affluence.
C’est pourquoi, en Suisse romande, les transformations des gares de nos villes vont bon train. Que ce soit Fribourg (120 millions de francs investis et travaux jusqu’à fin 2025), Sion (6 millions de francs investis et travaux jusqu’à fin
2025), Lausanne (1,7 milliard de francs prévus et 12 ans de travaux) ou encore Genève (2 milliards de francs prévus et 9 ans de travaux), toutes entament le même processus.
Cap sur le renouveau
Un vaste chantier à l’échelle de la Ro-
mandie qui n’épargne pas le canton du Jura avec la gare de Delémont (7000 voyageurs quotidiens) qui vient de faire peau neuve pour devenir une vitrine des gares écologiques des CFF à l’échelle nationale. Initiées en 2021 et terminées cet été, des modifications exemplaires ont permis à cet endroit de devenir un havre de paix écologique. Et ce, grâce notamment à la plantation de verdure, l’installation de panneaux photovoltaïques, de recharges pour véhicules électriques, d’une désimperméabilisation des sols et la mise en place d’un chauffage aux pellets de bois. De quoi permettre aux CFF d’atteindre leur objectif (diviser par deux leurs émissions de gaz à effet de serre par rapport à 2018) d’ici 2030.
Du côté de Neuchâtel, une mue est également en cours. Des nouveautés telles que celles prévues pour la gare de Couvet (d’ici le milieu de l’année prochaine) ou la création de la halte ferroviaire à l’Orée-du-Bois (1350 habitants et 500 emplois) sont attendues. De même
que la liaison directe entre La Chaux-deFonds et Neuchâtel qui avance à pas de loup. Mais ce qui préoccupe les autorités tout particulièrement c’est le réaménagement de la gare de Neuchâtel même, qui ne semble pas plaire aux commerçants et aux usagers à en croire la phase de test d’une année qui vient de s’achever. Les petites enseignes ne se sentant plus forcément à leur place dans ces hubs de transports. À l’image du fleuriste historique de la gare de Neuchâtel, Aubert Fleurs qui vient de mettre la clé sous la porte.
Des changements qui ne font donc pas tous l’unanimité mais qui ont de tout temps marqué l’histoire de ces hauts lieux emblématiques. En effet au départ, les gares étaient le témoin d’une époque où le chemin de fer incarnait le comble de la modernité. Installé depuis une vingtaine d’années déjà sur le reste du continent, le train roule en Suisse à
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partir de 1847. Puis les gares deviennent le symbole d’une ouverture sur le monde, surtout pour les marchandises et les personnes fortunées...
Si les premières halles, modestes au demeurant, ressemblent au départ davantage à des anciens relais de poste, elles deviennent rapidement une place d’échanges et se dotent de buffets, de kiosques et d’horloges. Au fil du temps, les gares se démocratisent et se changent en véritables carrefours multimodaux puis, plus récemment en sorte de centres commerciaux d’un nouveau genre (car situées au cœur des villes ou villages). En cours de métamorphose, ces lieux de passage emblématiques se dirigent donc à présent tout droit vers une nouvelle fonction. Mais en attendant de savoir laquelle, il faudra encore faire preuve de patience et subir les nuisances générées par les divers chantiers... Phase de transition oblige!
Julie Müller
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Certifiée B Corp, la Banque Bonhôte poursuit son engagement en entreprenant trois actions à fort impact ESG. L’une d’elles consistera à équiper 41 bâtiments détenus par sa SICAV de panneaux photovoltaïques.
«Les trois actions à fort impact ESG (ndlr. pour «Environnement Social Gouvernance») ont un dénominateur commun: l’innovation au service des locataires», confiait Yves de Montmollin, le CEO de la banque privée à propos de l’objet de leur conférence de presse tenue avec Laurent Vonmoos, directeur de Viteos.
Issue de la transformation du fonds Bonhôte-Immobilier, la SICAV immobilière a été créée le 11 novembre 2020. Sa fortune totale s’élevait à 1,309 milliard de francs au 31 mars dernier. Elle compte
95 immeubles, ainsi que le projet Beauregard-Dessus, rebaptisé Concept B.180, un nouveau quartier résidentiel qui accueillera 163 logements au cours du second semestre de 2026.
Contracting solaire
À l’image de ce que propose la vaudoise Romande Energie, par exemple, Viteos va installer à ses frais des centaines de panneaux photovoltaïques sur les toits de 41 des 95 immeubles que la SICAV Bonhôte-Immobilier possède. De quels bâtiments s’agit-il? «Les immeubles se répartissent entre les can-
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tons de Genève et de Saint-Gall, nous ne souhaitons pas détailler ce sujet», s’est contenté de nous déclarer Philippe Salvi, fondé de pouvoir en charge de la gestion de la SICAV.
Laurent Vonmoos a déjà quelques explications quant à la méthode suivie pour sélectionner les immeubles qui seront équipés: «Nous avons tout d’abord exclu les toitures jugées non exploitables du fait de leur mauvaise orientation, ceci grâce à une analyse par image satellitaire. Cela a permis de réduire de 150 à 69 les toitures potentiellement éligibles. Il a fallu également supprimer celles
situées dans des zones protégées. Enfin, le dernier tri a consisté à exclure celles où les installations techniques sont obsolètes. Au final, ces panneaux permettront de produire annuellement environ 3000 MWh, ce qui équivaut à la consommation énergétique de 1000 ménages de quatre personnes.
Viteos sera propriétaire des installations en question, lesquelles seront installées entre fin 2024 et fin 2026. Après 20 ans, ces installations reviendront gratuitement à Bonhôte-Immobilier. Cet équipement sera financé et installé par Viteos et chaque bâtiment équipé bénéficiera d’un RCP (Regroupement de consommation propre). De plus, l’entreprise énergétique assumera l’ensemble de la gestion administrative.
Outre ce premier contrat-cadre, les deux parties ont également signé un document relatif à l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques. Ici on parle de 20 parkings souterrains, représentant un potentiel d’un millier de places de parking. À la première demande d’un locataire, Viteos mettra en place l’équipement nécessaire à des tarifs avantageux. «Nous prendrons à nos frais l’investissement lié au pré-équipement des sous-sols concernés». Deux possibilités s’offriront aux locataires intéressés: soit acheter eux-mêmes une borne, soit payer sa location. «Les bornes vont également bénéficier du tarif préférentiel dans les bâtiments équipés de panneaux photovoltaïques», ajoute Laurent Vonmoos.
Enfin, le troisième contrat cadre concerne le projet immobilier Concept B.180 à Neuchâtel. Il s’agit de cette parcelle de 17’500 m2 où la SICAV vient d’ouvrir le chantier relatif à un nouveau quartier de 163 logements, entourant l’actuelle villa Matile, laquelle sera sauvegardée et restaurée.
Ouvert en août dernier, ce chantier devrait s’achever au second semestre 2026. Bonhôte-Immobilier SICAV am-
bitionne de chauffer ce quartier à l’aide d’énergie renouvelable. À cet égard, elle est le premier propriétaire à signer une convention avec Viteos pour établir une connexion au chauffage à distance (CAD) utilisant l’eau du lac, ainsi que des pompes à chaleur décentralisées. Ce système de CAD garantit non seulement la fourniture de chaleur, mais également celle de froid pour le rafraîchissement des appartements durant la saison estivale.
Le raccordement au CAD devrait intervenir aux alentours de 2030, si tout se passe comme prévu. En attendant, Viteos fournira la chaleur avec des sources alternatives. À ce propos, Laurent Vonmoos a indiqué que Viteos entendait investir 300 millions de francs dans les dix prochaines années pour développer le chauffage à distance. Rappelons qu’à La Chaux-de-Fonds, le CAD lancé dès 2018 fonctionne avec l’usine de valorisation des déchets. Actuellement près de 9000 foyers sont désormais reliés au chauffage à distance. Viteos exploite également des réseaux à Neuchâtel, au Locle, à Cernier-Fontainemelon, à Saint-Aubin et au Noirmont.
À Neuchâtel, les futurs logements à Beauregard (le permis de construire a été délivré au mois de juin) offriront une grande mixité dans les typologies, réparties entre les quatre futurs immeubles. On se souvient que 25 appartements seront vendus en PPE.
À ce propos, la dernière augmentation de capital de la SICAV a permis de lever près de 95 millions, davantage que l’objectif fixé. «Les capitaux en question seront affectés au début du chantier Concept B.180, à la poursuite des investissements, aux rénovations des immeubles du portefeuille et au maintien du niveau d’endettement», indiquait la banque dans un communiqué de presse. Rappelons que la SICAV possède 2770 logements, se répartissant principalement entre les cantons de Vaud (1178), Genève (717) et Neuchâtel (430).
Serge Guertchakoff
L’adresse demeure, les murs aussi, à l’intérieur de la Bijouterie Michaud, tout a changé. Retour sur l’alliance entre l’atelier oï et la famille Michaud, deux trios d’entrepreneurs locaux.
par
oï comme une parure sur mesure, tisse un lien entre les deux étages.
En 7 mois, la Bijouterie Michaud a grandi, de 78 m2 à 164 m2. Désormais sur deux étages, réunis par un trait d’union, imaginé par l’atelier oï comme une parure sur mesure, aérienne et aérée: une cascade de bois et de cristal.
4 générations
Depuis 1906, la Bijouterie Michaud est ancrée au cœur de Neuchâtel. A la Croix du Marché d’abord, puis depuis 1909, à la Place Pury, qui l’a vue s’installer, s’épanouir du numéro 1 jusqu’au numéro 3 (1960), s’agrandir et se rénover
(1996, 2010), s’étendre jusqu’au sommet de Verbier avec une seconde adresse (2011) avant de connaître cette année (2024) sa plus grande transformation et expansion.
Neuchâtelois d’origine, Charles-Louis Michaud est ambassadeur de l’horlogerie suisse en Afrique où il a créé sa société, plus précisément en Afrique du Sud. En 1906, à son retour dans sa ville d’origine, il ouvre la première Bijouterie Michaud. Dès 1935, son fils EdouardAlexis le rejoint, avant d’en prendre les rênes dès 1946. Il fera prospérer l’entreprise en développant des partenariats
avec des marques, puis en agrandissant la boutique avec le numéro 3 de la Place Pury.
Représentant de la 3e génération, Jean-François est un amateur d’art et de design, ainsi que bijoutier-gemmologue et diamantaire reconnu. De retour de Hong Kong dans les années 1970, il reprend la bijouterie familiale avec sa femme Priscilla Yang.
Deux frères et une sœur
Chacun des deux frères, Jean-Nicolas et Laurent, et leur sœur, Marie-Maude, ont
Spécial Neuchâtel - Jura
réalisé leur propre chemin avant de rejoindre la Maison familiale. Jean-Nicolas, l’aîné, d’abord en 2003, Marie-Maude, la cadette en 2005 et Laurent en 2010. Depuis 2010, la fratrie prend toutes les décisions à trois. Marie-Maude crée des bijoux, après être passée par les ateliers et la Manufacture Vacheron Constantin. Après une formation à l’EHL, son frère Jean-Nicolas rejoint le Swatch Group et participe au développement des boutiques Tourbillon. C’est lui qui va ouvrir une boutique à Verbier, tout d’abord aux côtés de Hublot en 2009, puis sous le nom de Bijouterie Michaud à la fin 2011. Enfin, Laurent a lui aussi rejoint le Swatch Group, avant de rejoindre son frère et sa sœur. Il va consolider les acquis en poursuivant des collaborations à long terme comme celle avec Rolex, initiée dans les années 1950, Zenith depuis 30 ans, Hublot et Franck Muller depuis 20 ans ou avec de nouvelles marques indépendantes comme Norqain depuis 2019.
Fondé en 1991 à La Neuveville, l’atelier oï incarne une fusion unique entre architecture, design de produit et scénographie. Né du mot russe «troika» - trio – il fait écho à son trio de fondateurs et créateurs – Aurel Aebi, Armand Louis et Patrick Reymond. Au fil de collaborations avec des marques prestigieuses telles que Louis Vuitton, Bulgari et Nespresso, l’atelier fusionne ses racines locales à un savoir-faire international. Tout est parti d’un besoin d’espace, un appel à grandir. La seule extension possible était vers le haut. Il fallait donc qu’un étage se libère et surtout réunir ensuite deux étages qui ne l’étaient pas. Imaginé par l’atelier oï comme une parure sur mesure, une cascade de bois et de cristal tisse un lien entre les deux étages. Parmi les matériaux les plus présents, le chêne s’est imposé comme une évidence.
viteos.ch/solaire
Photovoltaïque
Solution clé en main
Avance de la subvention
Gamme de produits complète
Prix compétitif
Le fond mobile du bassin de natation du centre multilatéral de Numa-Droz est en service depuis son inauguration en 1975. Or, en 50 ans, ce dernier n’a bénéficié d’aucuns travaux lourds de rénovation, excepté le renouvellement d’une partie des commandes hydrauliques en 2009 et un traitement de surface du béton sur la partie intrados en 2022. Et malgré un entretien annuel effectué par l’installateur d’origine, le fond mobile a enregistré plusieurs pannes récentes impactant régulièrement les usagers. Le 24 septembre dernier, le Conseil général a donc accepté le financement de son remplacement. Les travaux auront lieu à l’été 2025. JM
Le mois dernier, le Tribunal fédéral a déclaré irrecevable le dernier recours des opposants au projet d’évitement de La Chaux-de-Fonds. Sa construction peut donc désormais aller de l’avant. Cet important projet de la stratégie Mobilité 2030 consiste à contourner l’est de La Chauxde-Fonds par la route principale H18, ce qui avait alors déclenché plus de cinq années de procédures et d’obstacles juridiques à présent terminés. JM
Grâce à sa technologie brevetée, le système de la société vaudoise Sun Ways permet d’installer et d’enlever facilement tout ou partie d’une centrale solaire placée entre les rails d’une voie ferrée. Un projet pilote, prévoyant une installation photovoltaïque de 100 mètres sur une voie ferrée ouverte au trafic, est sur le point de démarrer dans le Val-de-Travers (NE) entre Fleurier et Buttes, marquant ainsi une phase importante du développement de cette solution révolutionnaire. En effet, Sun Ways vient d’obtenir l’autorisation de l’Office fédéral des transports afin d’équiper cette voie au printemps prochain. L’installation sera composée de 48 panneaux solaires de 380 W, d’une puissance de 18 kWc et pourrait produire 16’000 KWh/an. JM
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Yoan Endres dirige son agence immobilière, immobilier-NE.ch, en misant sur l’aspect humain. Son travail le mène bien au-delà de sa fonction de conseiller en immobilier.
Yoan Endres est une personne passionnée. Grâce à une approche personnalisée, il accompagne parfaitement ses clients, avec bienveillance et empathie. « Toujours à l’écoute, je me mets au maximum dans la peau de mes clients qui souhaitent vendre le bien auquel ils sont tant attachés » raconte le responsable. Il y a peu, une dame le contacte pour vendre sa maison. Ils se rencontrent, échangent. Le bien est estimé, le dossier de vente préparé. Mais, deux jours plus tard, la personne l’appelle en pleurs : elle ne souhaite plus vendre. « Nous avons beaucoup discuté afin que je comprenne ce revirement, se souvient Yoan Endres. En fait, elle voulait vendre mais avait des craintes, peur de se tromper et surtout besoin de plus de temps. J’ai préféré reporter temporairement la vente, qui a été relancée dès que ma
cliente s’est sentie prête. Puis je l’ai aidée à trouver un nouvel appartement. »
En nouant des relations sincères avec ses clients, Yoan Endres devient pour ces derniers bien plus qu’un agent immobilier. Parfois un confident, parfois un soutien important. « Je m’adapte aux besoins spécifiques de chacun, insiste-t-il. Une transaction immobilière est souvent l’investissement financier d’une vie. Je travaille avec éthique et transparence, en proposant des services de qualité. »
Conseiller et auteur
Avant-gardiste dans sa manière de concevoir l’immobilier, Yoan Endres a écrit un livre « Le guide indispensable pour vendre, acheter et réussir ses transactions immobilières », en vente sur Amazon.fr, qui démontre toute l’expertise et l’expérience qu’il possède dans ce domaine.
conseiller en immobilier Tél. 032 913 14 35 ou 079 400 14 61 info@immobilier-NE.ch www.immobilier-NE.ch
Travaillant en binôme depuis toujours, Valérie et Thierry Lardon travaillent ensemble et sont ensemble à la ville comme à la scène. Un couple dynamique, qui privilégie avant tout le contact personnel et le dialogue pour offrir un service optimal à tous les niveaux. Si tout ce qui a trait à la fiduciaire est du ressort de Monsieur, c’est Madame qui s’occupe principalement de tout ce qui est gérance. Une complémentarité et une complicité qui font recette et assurent à toutes celles et ceux qui font appel à Carré Noir de profiter d’excellentes prestations.
« Nous connaissons tous nos locataires personnellement et n’hésitons pas à nous déplacer à la moindre sollicitation », confie ainsi d’entrée de jeu Thierry Lardon. « Il en va de même pour tout objet que nous mettons en location. Nous ne confions pas simplement les clés aux intéressés. Nous leur donnons rendez-vous sur place, toujours de jour pour qu’ils découvrent l’appartement comme il est vraiment. Pour nous c’est essentiel de créer dès le début une relation de confiance, et nous nous basons toujours sur notre ressenti.
»
Créée en 1991, l’entreprise Carré Noir n’était au départ pas ce qu’elle est aujourd’hui. « A l’époque, je faisais du support informatique. Et je proposais des logiciels de gestion aux entreprises, qui, s’ils n’étaient pas aussi développés qu’aujourd’hui, permettaient d’automatiser certaines tâches telles que les rappels. » De fil en aiguille et au cours des années, l’informatique évolue et devient prépondérante un peu partout. « Je me suis rendu compte que le créneau n’était plus aussi porteur que lors de la fondation de l’entreprise. J’ai donc décidé de me former et d’obtenir ma certification en tant qu’agent fiduciaire. » En parallèle, son épouse suit les cours de l’Union Suisse des Professionnels de l’Immobilier pour apprendre tout ce qu’il faut savoir pour gérer des biens immobiliers, et ils décident donc de travailler ensemble et sont toujours aussi heureux de le faire au quotidien. « La relation humaine est essentielle dans des métiers comme les nôtres. Et nos services se complètent et permettent une gestion parfaitement maîtrisée, que l’on soit propriétaire, artisan ou directeur d’une PME. »
Car Thierry Lardon sait parfaitement comment gérer tout ce qui a trait à la vie de l’entreprise du point de vue administratif. De la comptabilité aux déclarations d’impôts, sans oublier la gestion des salaires. Et ses clients se déclarent en tout temps très satisfaits. « Jusqu’ici, je gère des entreprises employant jusqu’à 20 personnes au maximum. » Un succès que Carré Noir rencontre également en matière de gérance.
Certes, l’introduction de l’impôt foncier en 2020 a quelque peu modifié le paysage immobilier, contraignant certains propriétaires à vendre plutôt que de continuer de louer leurs locaux tout en étant davantage taxé. « Nous devons nous adapter en permanence au marché et aux opportunités qui se présentent, mais avons vraiment encore du potentiel pour toute personne qui souhaite confier son bien immobilier en gérance. »
En vous adressant à Carré Noir, vous aurez l’assurance de confier vos affaires à deux professionnels chevronnés, passionnés par leurs métiers respectifs. CS
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Le label courtier doit être renouvelé chaque année. Il n'est valable que pour l'année en cours.
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