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Calcialiment Actualités

Édito 09 2017 N°1

Calcialiment l’expertise de la nutrition animale et de solutions innovantes à votre service Adossé au groupe coopératif danois DLG, sous la marque VILOFOSS depuis 2011, Calcialiment est un acteur leader de la nutrition animale en France. Son expertise est issue de la réactivité de ses Hommes, de la complémentarité des services qu’elle propose, de ses usines de production et de son unité “recherche et développement”.

Une production répartie sur 4 sites Calcialiment développe son activité entre 4 sites de production. Les sites de Pleudihen sur Rance (22) et de Crépy (62) fabriquent des minéraux porcs, bovins et volaille. L’usine de Pleudihen sur Rance est par ailleurs l’unique lieu de fabrication de l’aliment porcelet (aliment complet et FAF 1 er âge). L’usine d’Echarm (14) est quant à elle dédiée aux ruminants (cf carte). La dernière-née de Calcialiment, est l’usine Ouestmin à Saint Sauveur des Landes (35). Exclusivement dédiée à la fabrication de minéraux bovins, elle appartient à parts égales

à Agrial et Calcialiment. Fonctionnelle en décembre 2017, la capacité de cette usine est de 50 000 tonnes annuelles de minéraux.

Des services complémentaires 10 technico-commerciaux sont spécialisés en production porcine, 9 en bovins et 3 en volaille. Spécialiste de la FAF, Calcialiment vous propose des audits et des conseils personnalisés pour la création et la rénovation de votre fabrique d’aliments à la ferme. Le service formulation, constitué de 5 personnes, vous aide pour la formulation de vos aliments sur mesure. SNA (Société des Négoces Agroalimentaires) est la filiale spécialisée dans le négoce des matières premières. Agréé organisme stockeur, elle achète des matières premières et vous apporte les conseils nécessaires à ces achats. Via SANM (Société Agro-alimentaire Normandie Maine) et ses camions usines, Calcialiment broie et aplatit vos céréales et protéagineux et réalise le

mélange pour préparer votre aliment fermier.

Une R&D nationale et internationale Calcialiment s’appuie sur la Recherche du groupe VILOFOSS et sur les résultats d’essais du centre de recherche de Scotthorst aux Pays-Bas. Les résultats issus de la recherche internationale sont validés en France, à la station expérimentale de Saint-Judoce, située à 50 kms de Rennes. Parallèlement, Calcialiment dispose d’un réseau d’éleveurs qui per met de valider les innovations nutritionnelles.

Bénédicte Richou

Parce que nous croyons en l’avenir de l’élevage français et des éleveurs français, parce que nous souhaitons partager nos expériences et notre ouverture à l’international, nous vous proposons une revue trimestrielle. Cette revue, “Calcialiment Actualités”, qui vous est destinée, s’articulera autour de thèmes très divers dont le premier est celui de l’engraissement. Vos suggestions, appréciations et ou commentaires sont les bienvenus dans la mesure où ils nous permettront de progresser avec vous. Bonne lecture à toutes et tous.

Yves Reneaume

PDG de Calcialiment

Les sites de production du Groupe Calcialiment


Raisonner coût de la formule d’aliment fabriqué et non coût du minéral Il est économiquement important de comparer un coût de formule finie et non un coût du minéral pris isolément. Effectivement, le propre de la composition du minéral est qu’il s’adapte aux caractéristiques des matières premières. Sans compter que la part du minéral dans l’aliment fini, type porc charcutier, ne représente que 10 %… Tableau 1 : Formules type engraissement biphase (prix des matières premières 1ère quinzaine de juillet 2017)

Blé Orge Tourteau de soja 48 Tourteau de tournesol 3% CROISSANCE 3% FINITION Huile de soja TOTAL

Prix (€/t) 175 162 339 214 645 633 910

Croissance (%) Finition (%) 67.5 65 15 20 9.5 4.5 11.5 3 3 0.5 0.5 100 100

le prix des Analyse basée suremières matières pr 2017 ère quinzaine de juillet 1 Afin de décomposer le coût d’une formule finie, l’article s’est basé sur une formule classique type porc charcutier (tableau 1). Nous avons choisi l’aliment porc charcutier car il représente 60 % de l’alimentation d’un élevage porcin.

Tableau 2 : Intérêt des différents tourteaux du marché

Variation en €/t Tourteau de soja Tourteau de soja + tournesol HiPro Tourteau de soja + tournesol LoPro Tourteau de soja + colza

Croissance Base -1.7 -1.4 -1.3

Finition Base -8.9 -9.0 -7.1

Tableau 3 : Décomposition des coûts par catégorie de matières premières

Aliment porc charcutier Céréales Tourteaux Minéral Huile

Répartition des coûts (%) Croissance Finition 68.4 75.2 20.1 12.7 9.3 9.8 2.2 2.4

Le minéral = les macro-éléments (calcium, phosphore, sodium) + les oligoéléments + les vitamines + les acides aminés + enzymes et autres additifs

Tourteau de tounesol Hi Pro ou LoPro, tourteau de colza ; le choix d’une seconde source de tourteau se tient dans un mouchoir de poche. Néanmoins, la combinaison tourteau de soja et tourteau de tournesol (Hipro ou Lopro) est la plus intéressante par rapport au tourteau de colza notamment en finition (près de -2 €/t d’aliment finition) (tableau 2). La part du cout des céréales représente respectivement 68 % et 75 % d’un aliment croissance et finition. Les tourteaux représentent quant à eux 20 % d’un croissance et 13 % d’un finition et le minéral autour de 9-10 % et ce quel que soit l’aliment. L’huile, utilisée comme anti poussière dans ce cas, représente environ 2 % du coût total des formules. Pierre Stéphane Revy

LA DÉCOMPOSITION DU COÛT D’UN MINÉRAL CHARCUTIER Les acides aminés représentent à eux seuls près des trois quart du coût d’un minéral charcutier. Le calcul de la décomposition d’un coût de minéral est basé sur l’exemple précédent à savoir 2 minéraux “charcutier” à 3 % d’incorporation soit environ 34,5 Tonnes de minéraux par an dans un élevage de 200 truies NE. Notez la faible quantité de phosphate (231 kg) incluse dans ces minéraux grâce à l’usage des phytases qui permettent de valoriser le phosphore phytique des matières premières végétales et ainsi de réduire les rejets de phosphore dans les effluents. Ingrédients nécessaires aux minéraux “charcutier” (en kg) (Base 200 truies NE) Phytase 69 Acides Aminés 10 649 Sel 5 405 Vitamines 71

Phosphate 231

Carbonate 17 511

Oligos 563

Part des différents ingédients dans le coût d’un minéral (en %)

Vitamine 6% Carbonate 7% Phytase 7%

Sel 3%

Détail du coût des acides aminés

Tryptophane 7%

Oligos 3% Phosphate 1%

Acides Aminés 73%

des Analyse basée suntrs du ie prixe d’ingréd 2017 3 trimestre

Méthionine 8% Thréonine 23%

Lysine 62%

En terme de répartition des coûts par type d’ingrédient, le poste des acides aminés est de loin le premier avec 73% de la dépense. La Lysine y est l’acide aminé principal avec 62 % de ce poste soit 45 % du coût des minéraux “charcutier”de notre exemple ! Lionel Cottais


La zootechnie au service de vos performances alimentaires En production porcine, La compétitivité économique des élevages est largement dépendante du coût alimentaire sevrage-vente. Effectivement il représente le premier poste dans le coût de revient du kg de carcasse : 50 % du coût de revient (source 2016, CER France, ateliers naisseurs-engraisseurs). La maîtrise du coût alimentaire passe par un travail de fond sur l’indice de consommation sevrage-vente. Cet article vous présente les principaux paramètres pour minimiser votre coût alimentaire et vous permet de réaliser un auto-diagnostic de votre élevage. L’aliment ne doit pas être gaspillé : seul, un “liseret” d’aliment doit être visible dans le fond du nourrisseur.

Facteurs favorables

Facteurs défavorables

Facteurs très défavorables

Réglage des systèmes de En soupe : suivi quotidien et moduladistribution de l’aliment tion des vannes lors des observations de l’auge 15 à 25 minutes après la distribution d’un repas. Objectif : auges léchées. A sec : Liseret d’aliment dans le fond de l’auge Réglage des systèmes de Contrôle de la machine à soupe datant distribution de moins de 2 ans Confort des animaux Sols secs à l’entrée des animaux dans les salles et dans les 5 à 6 heures qui suivent cette entrée Alimentation Changement d’aliment à la vanne

Suvi des auges plus de 1 heure après la Modulation des vannes en fonction des distribution des repas observations d’auge avant la distribution du repas ou suivi hebdomadaire des auges. Plus du quart de la surface du fond de Plus de la moitié de la surface du fond du nourrisseur recouvert d’aliment nourrisseur recouverte par de l’aliment Contrôle de la machine à soupe réalisé il Absence de contrôle de la machine à y a plus de 2 ans soupe Sols humides dans les 5 à 6 heures qui Pas de préchauffage des salles avant suivent l’entrée des animaux dans les l’entrée des animaux salles. Changement d’aliment à la bande Changement d’aliment à la bande

Accès à l’aliment (cm/porc)

Entre 30 et 32 cm Entre 5 et 7 cm 4 cm Entre 0,65 et 0,67 m2

<30 cm < 5 cm < 4 cm < 0,65 m2

Pas de contrôle abattoir depuis 2 ans Non

Jamais de contrôle abattoir Non

Pas d’analyse des matières premières

Pas d’analyse des matières premières

Pas de contrôle de granulométrie Pas d’analyse d’aliment fini

Pas de contrôle de granulométrie Pas d’analyse d’aliment fini

Soupe : 33 cm Nourrisseur engraissement : 7 cm Nourrisseur post-sevrage : 5 cm Densité (m2/porc) en en- >= 0,70 m2 graissement Pathologies sub-cliniques Contrôle abattoir datant de moins de 1 an Conduite en tout Oui plein-tout vide Maîtrise de la FAF Analyse de chaque matière première par cellule Contrôle de la granulométrie de la moulure Analyse de l’aliment fini 2 à 3 fois/an

Plus un élevage cumule des facteurs défavorables, plus la probabilité d’avoir un indice élevé s’élève. L’indice de consommation au même titre que les pathologies revêt un caractère multifactoriel.

Tableau 1 : Objectifs de granulométrie des matières premières (en %) Objectifs (en mm)

+ 2 mm

1 à 2 mm

0,5 à 1 mm < de 0,5 mm

Mais humide

< 10

< 30

35

25

Autres céréales et aliment reconstitué

<5

< 25

40

30

Des matières premières broyées trop grossièrement (plus de 2 mm) pénalisent la digestibilité de l’énergie et de la protéine, et par conséquent dégradent l’indice de consommation. Claudie Guyomarc’h

L’ICE (l’Indice de Consommation Energétique) : un indicateur pour s’affranchir de la conjoncture et de la valeur énergétique de l’aliment Dans l’aliment, la part de l’énergie reste la plus coûteuse. Raisonner l’indice de consommation en y associant l’énergie permet de déceler des erreurs de formulation et ou du gaspillage alimentaire. Un objectif d’ICE : 25 MJ EN (Méga Joule d’Energie Nette)/kg de croît.

Glossaire L’ICE : quantité d’énergie nette nécessaire pour fabriquer 1 kg de porc (MJ d’énergie nette/kg de porc) = IC x valeur énergétique de l’aliment.

Dans un contexte de variation de prix d’aliment complet ou de prix des matières premières, il est difficile de comparer le coût du kg de croît entre deux périodes. L’indice de consommation énergétique permet également de s’affranchir de la conjoncture, en mesurant la stricte efficience de l’aliment. L’énergie nette est l’énergie nécessaire à l’entretien et à la croissance du porc = Energie métabolisable moins la production de chaleur = Energie digestible -énergie urinaire –énergie des gaz -production de chaleur.

Au Space, nous serons ravis d’échanger avec vous sur cet indicateur auquel nous avons associé notre nouveau programme GainFeed.


100 % DE L’ALIMENT BOVIN FABRIQUÉ AU GAEC DE CAVAZIÈS : UN GAIN ANNUEL DE 21 000 € Au Gaec des Cavaziès (Tarn), seules la protéine et la cellulose sont achetées. La réduction du coût alimentaire et la valorisation des céréales sont les motivations de Jérôme et Sébastien Puel, clients Calcialiment depuis leur installation. Installé en 1995, à Lédas-et-Penthiès (Tarn) Jérôme est un passionné de génétique bovine. Sélectionneur en Limousine, connu du milieu des concours et reconnu (8 fois nominé à Paris) il produit également des veaux lourds. Tout comme pour ses performances de sélection, les performances de croissance ne sont pas en reste puisqu’elles affichent un niveau que l’on situe dans les 25 % meilleures (tableau 1). “La seule chose sur laquelle il faut se battre, c’est le coût alimentaire. Aujourd’hui je ne me bats plus sur les performances

Éléments clefs de l’exploitation 2 associés (Jérôme et Sébastien Puel) et 2 salariés. SAU : 210 ha dont 56 ha de céréales à paille et 20 ha de maïs ensilage. Troupeau : 150 vaches allaitantes limousines en sélection, inscrites au Herd-Book. Production bovine 2016 : 30 génisses pour la reproduction (vente de génisses pleines) • 25 % d’autorenouvellement (37 génisses) • 65 veaux lourds de 13 mois Atelier porcs : 250 truies naisseur-engraisseur.

techniques. J’ai des copains qui achètent leur aliment pour des performances techniques équivalentes aux miennes”. Le message est sans ambiguïté, ce qui motive Jérôme, c’est la compétitivité économique de son exploitation. Dans ce Gaec, 2 500 tonnes d’aliment sont fabriquées annuellement. “La fabrique d’aliment permet également de valoriser les céréales. Sur l’exploitation, nous avons également un atelier de porcs. La fabrique d’aliment est commune aux 2 productions. Plus nous fabriquons d’aliment, plus nous amortissons notre fabrique” précise Jérôme. Les 56 ha de céréales (orge, blé et triticale) permettent une production annuelle de 380 tonnes d’aliment ce qui est insuffisant pour les 2 ateliers. “Nous nous Tableau 1 : Performances de croissance des bovins mâles (g/jour) du 01/08/2015 au 31/07/2016 *références Bovins Croissance 2015 race Limousine, quart supérieur. **données de Pierre-Antoine Pacaut - ingénieur Chambre agriculture 82

Jérôme Puel parmi ses veaux Limousins approvisionnons en céréales auprès d’une quinzaine de producteurs. Nous ne voulons pas de céréales humides, nous sommes donc présents à leur arrivée sur l’exploitation. En cas de “doute” nous faisons un prélèvement de matière sèche. Nous ventilons les céréales 3 à 4 fois par an” explique notre éleveur. De très bonnes performances, une économie de 60 €/tonne d’aliment bovin par rapport à un aliment complet du commerce (temps de travail et amortissement compris) : des éleveurs bien dans leur système.

Gaec des Cavaziès

Références

GMQ 0-210 jours (g/jour)

1 350

1 259 *

GMQ 210 jours-330 jours (g/jour)

1 880

1 700 **

2 types d’aliment fermier pour l’élevage des veaux mâles Les vêlages se déroulent d’août à octobre pour 100 vaches et de avril à mai pour les 50 autres vaches. La période de pâturage s’échelonne de mi-mars à mi-novembre. Jusqu’à leur 8 mois d’âge, les veaux sont avec leurs mères. De leur 3 à 8 mois d’âge, ils reçoivent un premier aliment fermier broutard (maïs, son, orge, triticale, tourteau de soja, minéral enrichi en levures vivantes). De 8 à 13 mois, les veaux sont logés dans une stabulation libre sur paille, ils reçoivent un second aliment engraissement à 15 % de MAT et 4% de cellulose (maïs, triticale, tourteaux de soja, son, minéral enrichi en levures vivantes, huile rumino protégée et glycérol). Éric Rigal et Benoît Astruc

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Directeur de la publication : Yves RENEAUME Rédactrice en chef : Claudie GUYOMARC’H Comité de rédaction : Bénédicte RICHOU, Benoît ASTRUC, Étienne CHEVE, Lionel COTTAIS, Pierre-Stéphane REVY CALCIALIMENT ZI de la Gare • 22690 Pleudihen/rance Contact : b.richou@calcialiment.fr

Disponible sur votre site appro.calcialiment.fr

SIREN 303 355 473 - RCS 81 B DINAN - SASU au Capital Social de 330 000 € • Crédits photos colorbox Conception graphique : Caractères Graphic


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