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%FT FYQPTJUJPOT FU VO FOTFNCMF E JOJUJBUJWFT Depuis sa création en 1990, la Galerie le Carré d’Art a pour vocation de promouvoir la photographie en mettant en en avant sa richesse, sa pertinence et sa diversité. La galerie propose cinq à sept expositions par an dans un espace localisé au cœur du Centre Culturel Pôle Sud. Sa mission de sensibilisation aux arts visuels est renforcée par la mise en place d’ateliers de pratique artistique, ainsi que par le développement d’actions de médiation culturelle adaptées à chaque type de public. De plus, une convention de partenariat avec l’Education Nationale permet au Carré d’Art de proposer un service éducatif autour des expositions (visites commentées, ateliers de pratiques artistiques, ateliers d’écriture, prêt d’une valise photographique pour les écoles,...).
- B D P M M F D U J P O E V $ B S S Ï E " S U Le Carré d’Art a très tôt choisi d’acquérir une image lors de chaque exposition, enrichissant régulièrement son fonds photographique. Devenue aujourd’hui la mémoire de la galerie, et constituée d’une centaine d’images, cette collection fait l’objet d’une exposition (plusieurs configurations possibles, de 35 à 50 photographies d’auteurs différents). Cette collection est disponible pour tous les lieux désirant découvrir ou redécouvrir les photographes que le Carré d’Art a présentés (informations et modalités sur demande). Pour tout renseignement sur ces activités, vous pouvez contacter François Boucard au Centre Culturel Pôle Sud. Vous pouvez également être tenu régulièrement informé en vous inscrivant par internet : carre.art@wanadoo.fr
Entrée libre
-F NPOEF QBS MF USPV E VOF BJHVJMMF Aux XVIIème et XVIIIème siècles, les chambres noires ou chambres closes permettaient d’observer le spectacle du monde environnant par l’entremise d’un petit trou percé sur l’une des cloisons de celles-ci. Voir le monde par le trou d’une aiguille, cette métaphore vaut parfois pour définir l’acte photographique. En effet, après être sortis de la camera obscura, les photographes ne sont-ils pas ces observateurs devenus également opérateurs de l’appareil de prise de vues ? A l’heure du numérique et de la sophistication extrême des technologies de l’image, le sténopé, cette boîte percée d’un petit trou, dépourvue le plus souvent de viseur, d’objectif et d’obturateur, est pour nombre d’artistes contemporains un terrain d’expérimentation et un vecteur de leur créativité. Le Carré d’Art s’est associé au Triangle, à la Criée, au Centre Culturel Colombier, à l’Université Rennes 2, au Volume à Vern-sur-Seiche et à l’artothèque de Vitré afin de créer un évènement qui permette de rendre compte et faire partager la richesse des pratiques artistiques contemporaines faisant appel au dispositif sténopé. De nombreuses expositions, des ateliers dans l’espace public et une journée d’étude seront au programme de mars à juin 2011. Dans ce cadre, le Carré d’Art a fait le choix de présenter des artistes dont les images constituent un mode de symbolisation du monde, des artistes pour lesquels la pratique du sténopé permet d’explorer des espaces, parfois incertains, entre réel et imaginaire. Par ailleurs, par une approche ludique et pédagogique, le Carré d’art proposera aux élèves des ateliers de pratiques artistiques (arts plastiques et théâtre) du centre culturel Pôle Sud de revisiter ce procédé photographique. Une exposition des travaux de l’année sera présentée en juin 2011. Au-delà de cette initiative, le Carré d’Art s’est associé à l’hommage rendu par l’artothèque de Vitré à Bernard Lamarche-Vadel. Enfin, poursuivant notre démarche d’exploration des représentations du territoire, trois expositions d’artistes agissant comme des observateurs attentifs du monde seront également au programme de la saison 2010-2011. Claude Tible, conseiller artistique du Carré d’Art
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( Ï P H S B Q I J F J O U J N F 1 I P UP H SB Q I J F T E F $B N J M M F ) F S WP V F U De mars à décembre 2009, Camille Hervouet a parcouru la Vendée, du bocage, où elle est née, à l’océan, lieu des vacances et des promenades dominicales. Il s’agissait de comprendre comment les paysages et les murs racontent ceux qui les habitent, comment ils révèlent le fonctionnement, la construction, l’évolution et les contradictions d’un territoire. Naturellement, un itinéraire personnel s’est alors construit, d’un lieu de vie concret à un autre espéré et fantasmé, faisant résonner l’histoire collective de ce territoire avec la sienne, et dessinant au fil de la route une Géographie intime.
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De juin à dÊcembre, une programmation d’expositions et de rencontres à l’Êchelle nationale est consacrÊe à Bernard Lamarche-Vadel (1949-2000). Il fut critique d’art, poète, essayiste, romancier (Prix Goncourt du Premier Roman en 1994) et conseiller artistique de l’artothèque de VitrÊ pour laquelle il constitua, de 1989 à 2000, une collection photographique d’une grande qualitÊ.
Photo Bernard Plossu, BLV chez lui Ă Paris (dĂŠtail), 1980
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7JUSĂ? < > VOF DPNNBOEF VO MJWSF La programmation prĂŠsente cet homme qui, par son soutien aux artistes et par son Ĺ&#x201C;uvre critique fortement engagĂŠe, a contribuĂŠ Ă la reconnaissance du mĂŠdium photographique dès les annĂŠes quatre-vingt. Au dĂŠbut des annĂŠes 90, Bernard Lamarche-Vadel choisit de restituer dans un ouvrage publiĂŠ aux ĂŠditions La DiffĂŠrence, le travail de six photographes conviĂŠs Ă livrer leur regard sur la ville de VitrĂŠ et ses alentours. Lâ&#x20AC;&#x2DC;exposition proposera des photographies de Lewis Baltz, Bernard Plossu, Martin Rosswog et Magdi Senadji. Ĺ&#x2019;uvres issues de la collection de lâ&#x20AC;&#x2122;artothèque de VitrĂŠ et du FRAC Bretagne.
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Tolga Sezgin, Chartres de Bretagne, février 2010
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En février 2010, le Carré d’Art a organisé sa première résidence d’artiste en invitant le photographe turc Tolga Sezgin. Celui-ci a photographié, durant deux semaines, les territoires de Chartres de Bretagne, Saint-Jacques de la Lande et Rennes. Cette résidence a été ponctuée par de nombreuses actions culturelles (rencontres, conférences, visites,...). Parallèlement à cette résidence, des photographes du collectif rennais Il pleut encore ont choisi de porter leur regard sur la communauté turque de l’agglomération, notamment à travers des portraits d’habitants. Cette exposition est une restitution de ces “regards croisés” réalisés conjointement sur le territoire métropolitain.
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Photojournaliste, Thierry Nectoux est engagĂŠ dans la couverture des mouvements sociaux pour la presse syndicale. Il sâ&#x20AC;&#x2122;intĂŠresse au mĂŠtissage des cultures et Ă la lutte contre le racisme. Il arpente avec simplicitĂŠ les tissus sociaux dâ&#x20AC;&#x2122;une rue, dâ&#x20AC;&#x2122;un quartier ou dâ&#x20AC;&#x2122;un pays pour rĂŠaliser ses photographies.
$ J O Ă? N F Y " S U 3 Ă? W P M V U J P O 1 IP UP H SB Q IJ F T E F 5IJ F SS Z / F D UP V Y Il porte son regard tout particulièrement sur le Mexique, oĂš il a effectuĂŠ de nombreux reportages. Il a aussi travaillĂŠ comme photographe officiel pour la CinĂŠmathèque Française. Dans cette exposition, Thierry Nectoux prĂŠsentera une galerie de portraits dâ&#x20AC;&#x2122;acteurs, de cinĂŠastes, et de techniciens qui occupent lâ&#x20AC;&#x2122;avant ou lâ&#x20AC;&#x2122;arrière-scène du septième art. Il proposera ĂŠgalement un regard plus engagĂŠ sur une sociĂŠtĂŠ complexe et profondĂŠment injuste comme dans La loi de Herodes (1999), film du rĂŠalisateur mexicain Luis Estrada, les icĂ´nes de la culture syncrĂŠtique nous rĂŠvèlent les coutumes politiques patriarcales et corrompues de ce pays actuellement plongĂŠ dans la violence et la militarisation. Exposition prĂŠsentĂŠe dans le cadre du festival de cinĂŠma de Rennes MĂŠtropole, Travelling Mexico.
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Avec mon sténopé, cet outil primitif, j’ai exploré une île méditerranéenne, la Corse, et quelques îles de la côte Atlantique que j’ai fait résonner en images avec les contours d’un jardin, des bribes buissonnières d’un album de famille. Entre géographie et rêve, j’ai voulu créer un îlot de résistance aux flux, à la vitesse, à la destruction. Il me paraît aujourd’hui essentiel de redonner au corps une écoute, un silence, une place vivante dans la nature, en lien avec les éléments : la roche, l’eau, la poussière, le monde végétal et minéral, les fleurs, le vent, la pluie. L’appareil sténopé est une boîte improbable, un jardin - réceptacle ouvert à la lumière, exposé aux aléas du vivant. Main - œil, haïkus, bouts de Temps, appareil poème, noir et blanc, couleur pastel, sépia, images qui boitent : Chronique de l’île est l’invention d’un paysage de résistance, un hommage charnel à l’enfance de la photographie. Daniel Challe
%V BWSJM BV NBJ Sténopé d’Israel Ariño, Molí de la mola, Série Espacio imaginario
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& O U S F S Ï F M F U J N B H J O B J S F 1 IPUPHSBQIJFT EF M "UFMJFSFUBHVBSEJB La pratique du sténopé n’a cessé de susciter l’intérêt des photographes depuis les années 70. Ceux qui utilisent ce procédé ont toujours une volonté de recherche et d’expérimentation et remettent en question l’objectivité du médium photographique. La simplicité du dispositif et l’aléa du résultat permettent un dépassement de la réalité d’un espace et d’un temps particulier. Ici vient en écho cette célèbre phrase de Garry Winogrand : “Je photographie pour découvrir à quoi ressemblent les choses quand elles sont photographiées”. Les sténopés sont réalisés avec la complicité de moyens techniques archaïques. L’artiste tente alors de tirer profit des faiblesses du procédé en cherchant une nouvelle façon de voir le monde, très éloigné du réalisme. Il y a une esthétique propre à l’usage du sténopé mais aussi une attitude mentale du photographe devant le réel. Pour les cinq photographes catalans (Barcelone) présentés dans cette exposition, le sténopé devient une évocation, une empreinte de mémoire entre réel et imaginaire. Martí Llorens est fasciné par le document, Diego Calvin est sensible à la matérialité de l’image sensible (grattage, coulage...), Israel Ariño apprécie la narration qui surgit de l’invention de la réalité, alors que Jordi Guillumet et Mònica Roselló renforcent avec poésie leurs architectures imaginaires.
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Sténopé de Pascal Glais
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-F UFNQT E VO NPVWFNFOU Parce que la pratique du sténopé induit un nécessaire rapport au temps, à l’improvisation avec ce que le dispositif recèle d’aléa, d’imprévu, il nous est apparu prometteur d’associer les ateliers enfants de pratiques artistiques du Pôle Sud (arts pastiques et théâtre) à la découverte de ce procédé tout au long de la saison 2010-2011. Le temps d’un mouvement, d’un geste associé à une réflexion sur les formes visuelles de restitution des images sera au centre de cette expérience. Ce stage constitue une véritable carte blanche délivrée par le Carré d’Art à Pascal Glais, photographe, Gwenaëlle Rébillard et Anne-Sophie Rochepeau, respectivement intervenantes au sein des ateliers d’arts plastiques et de théâtre, et les élèves de ces ateliers.
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Jean-Marc Mortier
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1IPUP DMVC EF $IBSUSFT EF #SFUBHOF Exposition annuelle des photographies rĂŠalisĂŠes par les membres du photo-club de Chartres de Bretagne, sur un thème dĂŠfini en cours dâ&#x20AC;&#x2122;annĂŠe.
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Galerie Le Carré d’Art
CENTRE CULTUREL PÔLE SUD
Mordelles Chavagne
Centre Culturel Pôle Sud
Église
1 rue de la Conterie - B.P. 37604 CD
Mairie
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CHARTRES DE BRETAGNE
Vern/Seiche
35176 Chartres de Bretagne cedex
Noyal-Chatillon
Nantes à 90 kms
Directeur du Pôle Sud Dominique GRELIER Conseiller artistique
Accès depuis Rennes > Route de Nantes, sortie Chartres de Bretagne > Bus ligne n°72, (depuis le métro Henri Fréville) arrêt “Collège / Pôle Sud”
Claude TIBLE Responsable du Carré d’Art François BOUCARD
Jours et heures d’ouverture
Du mardi au vendredi de 14h à 18h30 Le mercredi et le samedi de 9h à 12h30 Le Carré d’Art est ouvert les soirs de spectacles
Tél. 02.99.77.13.27 Fax 02.99.77.13.21 carre.art@wanadoo.fr