Forum 2014 press review by CARTOON

Press Review

Design by Aurélie Neyret

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MIDI-PYRÉNÉES

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COLLECTIVITÉS www.forumeco.com

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flix – qui a fait une arrivée remarquée en France –, Outfit7, Brighter Path, OD Media… À l’occasion de son 25e anniversaire, 84 projets inédits venus de toute l’Europe seront présentés. Avec un record, celui de 150 projets soumis cette année, soit plus de 50 % par rapport à l’année passée. La France domine la programmation avec 27 projets, suivie de l’Angleterre, qui confirme sa constance avec 11 projets. Ces deux pays arrivent également en tête des nominations pour les Cartoon Tributes 2014, prix décernés chaque année aux diffuseurs, Les grands studios français ne manqueront pas à l'appel (Xilam, Folimage, Miilimages, Ellipsanime, Les Armateurs...), mais le Cartoon Forum accueillera aussi et surtout de nouveaux venus, qui jouiront de la même visibilité pour présenter leurs projets.

UNE 1RE POUR MILAN PRESSE

investisseurs et producteurs qui ont contribué activement au développement de l’industrie de l’animation en Europe. Cinq sociétés d’animation françaises sont nommées tandis que le Royaume-Uni sera représenté par quatre candidats.

Systèmes embarqués. Digital Place et Aerospace Valley

Parmi les 850 professionnels de l’animation inscrits, dont 250 diffuseurs et investisseurs, seront présents Disney, France Télévisions, BBC Worldwide, Canal +, Rai…, tous là pour repérer, en quatre jours, les meilleurs projets. Assisteront également à ce salon de nouveaux acteurs numériques majeurs: Amazon Studios, Net-

DE NOUVEAUX ACTEURS NUMÉRIQUES

our la 3e et ultime année, le forum du pitch et de coproduction Cartoon Forum se déroulera du 23 au 26 septembre à Toulouse et dévoilera la dernière génération de séries d'animation européennes. Cette 25e édition du Cartoon Forum passe à la vitesse supérieure : de nouveaux investisseurs, l’édition d’un e-catalogue interactif, un nouveau concept de « pitch court » (six projets présentés en sessions de 10 minutes au lieu de 30), 850 professionnels participants et 84 projets sélectionnés pour 500 heures de séries animées….

©JACQUES AZAM/MILAN

Parmi eux, la société toulousaine Milan Presse, qui participera pour la première fois avec son projet 1 jour 1 question, (photo de gauche extraite d'un des 200 épisodes intitulé À quoi sert la reine d'Angleterre?), un format court de 1 minute 30 qui propose un éclairage sur l’actualité expliquée aux plus jeunes, diffusé tous les jours (et quatre fois par jour) sur France 4 depuis le mois de mai. Un programme qui découle du lancement il y a un peu plus d’un an d’un magazine d'actualité transmedia (print, web et vidéo) destiné aux enfants de 8 à 12 ans, 1 jour 1 actu. La post-pro-

En parallèle du Cartoon Forum destiné aux professionnels, la Ville de Toulouse et la Région organisent On Cartoon, un festival dédié au grand public. Il sera à Toulouse du 23 au 27 septembre, et dans de nombreuses autres villes de la région, du 23 septembre au 2 novembre.

ON CARTOON PARTOUT EN RÉGION

Ce 25e Cartoon Forum proposera également la projection du premier crossover en ani-

UN CROSSOVER INÉDIT

duction de cette première série d'animation conçue et produite par Milan Presse est assurée par la société toulousaine Anoki, qui vient de fêter ses cinq ans.

mation créé par deux studios: Maurice et Junior des As de la Jungle vont rencontrer leurs homologues de La Chouette et Cie. Pour la première fois, des personnages de série TV différentes vont partir en vacances pour se visiter l’un l’autre. Le Toulousain TAT Productions (accompagné de son coproducteur Master films) et Studio Hari (basé à Paris et Angoulême), en partenariat avec France Télévisions, présenteront deux épisodes inédits de 13 minutes en avant-première, le 25 septembre. « C’est une première en Europe que deux studios indépendants travaillent ensemble, pointe Jean-François Tosti, l’un des trois associés de TAT. C’est par ailleurs un signal fort envoyé à la diffusion car le Cartoon Forum est aussi le symbole de la coproduction. » M. M.

Un 3e Cartoon Forum dans la Ville rose

850 professionnels attendus. Ce sont 84 projets qui vont être présentés, dont 29 séries françaises.

Animation. La 25e édition du Cartoon Forum va envahir la Ville rose pour la troisième année consécutive, du 23 au 26 septembre, avec

DU 22 AU 28 SEPTEMBRE 2014 – N° 8435

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azette duduMidi La Gazette Midi LA GAZETTE DU MIDI - 29/09 - 05/10/2014

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9 septembre au 5 octobre 2014 - n° 8436

1,50 €

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1,50 €

Du 29 septembre au 5 octobre 2014 - n° 8436

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H E BD OM A D A IR E R EGION A L D ’ IN F OR M AT ION EC ONOMIQ M AT ION ECL’ONOMIQ U E E T J U RIDIQ U E — ( 132 E A NU ENEET EJ U)RIDIQ U E — ( 132

Le Cartoon Forum Le Cartoon Forum restera-t-il à Toulouse?

Les ventes aux enchères P. 27 et 28

ck aux P. 32

le P.3

Premier show-room pour Négril L’ADE82 et la R & D

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R — 28135 — 8436 1,50 €

Expresso RH: le burn out sur le grill

Épicurien: entre vins et gastronomie Retrouvez en cahier central de votre journal un supplément dédié à tous les épicuriens. Naviguez entre vins et gastronomie, à la rencontre de ces hommes et de ces femmes qui font les délices du terroir midi-pyrénéen. Du Tarn-et-Garonne au Lot en passant par l’Ariège ou encore les Hautes-Pyrénées, ce supplément vous entraîne à la découverte de grands chefs, de vins et de saveurs. Une parenthèse gourmande à partager sans modération. P. I à VIII

La 25e édition du Cartoon Forum est à peine terminée que déjà ses organisateurs œuvrent pour revenir dans la Villenouveau rose. Le salonpilote européen Le d’ATR dédié aux films d’animation ■■■Juriste formation, ex-airbusien, affiche endeeffet un bilan plus Patrick de Castelbajac affiche de grandes ambitions aux que positifd’ATR. des trois années commandes P. 32 consécutives passées à Toulouse et ses organisateurs ne seraient pas contre resigner pour trois années supplémentaires.en L’événement a vu ■■■Organisé partenariat avec le cabinet croître à chaque édition le Corinne Cabanes et Associés, cet Expresso RH s’est penchéde avec Jean-Claude Delgènes, nombre participants (tous directeur général du cabinet Technologia professionnels) issus du sur le problème de « l’épuisement professionnel ». P.3 monde entier mais également celui des projets « pitchés » par les producteurs. Le dynamisme de la filière de l’animation en région n’est pas son ■■■Le torréfacteur de Balma diversifie non plus étranger à l’engoueactivité. P.7 ment des organisateurs pour Toulouse. De TAT Productions à Anoki ende passant par Milan ■■■L’agence développement du Tarn-etPresse,renforce les acteurs repréGaronne son locaux action en faveur de la recherche du développement. P.6 sententetune part non négligeable de l’activité française et 11 pages d’annonces légales même européenne filière. Pages de 16 la à 26 Bilan de ces trois ans. P. 4 et 5

CARTOON MEDIA

restera-t-il à Toulouse? La 25e édition du Cartoon Forum est à peine terminée que déjà ses organisateurs œuvrent pour revenir dans la Ville rose. Le salon européen dédié aux films d’animation affiche en effet un bilan plus que positif des trois années consécutives passées à Toulouse et ses organisateurs ne seraient pas contre resigner pour trois années supplémentaires. L’événement a vu croître à chaque édition le nombre de participants (tous professionnels) issus du monde entier mais également celui des projets « pitchés » par les producteurs. Le dynamisme de la filière de l’animation en région n’est pas non plus étranger à l’engouement des organisateurs pour Toulouse. De TAT Productions à Anoki en passant par Milan Presse, les acteurs locaux représentent une part non négligeable de l’activité française et même européenne de la filière. Bilan de ces trois ans. P. 4 et 5

Épicurien: entre vins - FRANCE et gastronomie salon-vins-terroirs-toulouse.com

PARC DES EXPOSITIONS DE TOULOUSE

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION

Vendredi 31 11h à 21h

manche 2 Samedi 1 & Di19 10h à h

dans le top 3, avec sa série des As de la jungle diffusée dans 180 pays. Cette 25e édition a vu l’émergence de projets hybrides mêlant fiction et animation (une vingtaine). On a aussi beaucoup parlé de crossmedia et un intérêt croissant pour les sujets du quotidien expliqués aux plus jeunes à travers le dessin animé a été mis en lumière. Un point reste cependant perfectible : la proportion des programmes adultes est encore faible, avec moins de 10 % des projets sélectionnés. « Nous souhaitons depuis longtemps donner une place plus importante à ce type de programme, pointe Marc Vandeweyer. Leurs montages financiers à la télé sont cependant plus difficiles. Autant sur le longmétrage, l’évolution est significative, autant pour les séries, cela dépend vraiment des créneaux des diffuseurs.

Pierre Baudis, la plateforme incontournable pour la co-production d’animation en Europe pourrait bien rester à Toulouse en 2015. Le point avec son directeur général, Marc Vandeweyer.

Animation audiovisuelle. Après une série de trois éditions organisées au centre des congrès

estera? Restera pas? Le Cartoon Forum risque bien de rempiler pour sa 26e édition, dans la Ville rose, en 2015. «Notre message est très clair, c’est ce que nous souhaitons car tous les atouts sont réunis ici, confirme le directeur général Marc Vandeweyer. Nous avons reçu un avis favorable de la part de la Région et nous attendons la confirmation de la mairie de Toulouse. Elle a découvert ce dossier suite au changement de majorité, mais nous semblons avoir des désirs mutuels. En tout cas, les messages que j’ai reçus jusque-là vont dans cette direction, c’est donc en bonne voie. » La municipalité, tout comme la Région, semble en effet être attachée à conserver cet événement d’envergure internationale qui grossit chaque année, avec des retombées impor-

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CARTOON FORUM : e Vers un 4 Cartoon Forum à Toulouse?

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monté en puissance cette année pour fêter ses 25 ans. Sa vocation est d’encourager les co-productions et d’accélérer le montage financier des séries. 84 projets ont été pitchés en trois jours devant un parterre de plus de 870 professionnels venus de 40 pays (800 en 2012 et 850 en 2013). « Nous avons débordé de demandes, 50 % de plus nous ont été soumises, rapporte le DG de Cartoon Forum. Nous avons choisi d’en sélectionner plus (NDLR: 68 en 2013) car nous sommes là pour donner leur chance et une plus grande visibilité aux producteurs. » Dans ce but, l’organisation de cette 25e édition a été quelque peu modifiée, avec des pitchs écourtés de 40 à 30 minutes. « Un format très efficace car plus rythmé », analyse-t-il. Un nouveau modèle a aussi fait son apparition, en phase de test: six pitchs de 10 minutes dédiés à des projets encore au stade de concept. Si tout ne se joue pas sur le salon, devenu la plateforme incontournable pour la coproduction d’animation, il a tout de même « permis d’accélérer les montages financiers depuis quelques années, pointe Marc Vandeweyer. Les délais de négociation se sont raccourcis à six mois pour ceux qui cartonnent, contre deux à cinq ans auparavant. » Sachant que le coût moyen d’une série animée est estimé à un peu moins de 10 K€ la minute, le budget total pour cette édition 2014 a atteint 245 M€, pour 494 heures et 84 projets. « Nous ne sommes pas dans les paillettes, avec des signatures de contrat, ajoute-t-il, mais plutôt dans les fondations, avec du travail de fond, solide.» La création d’une entité spécifique pour financer l’aniEn 23 éditions (sans compter 2013 et 2014), « 34,3 % des projets ont abouti », a annoncé aux participants Marc Vandeweyer. 538 projets de séries ont trouvé leur financement grâce à Cartoon Forum, ce qui représente un investissement total de 1,9 Md€. Concernant les projets commercialisés à l’international, 37 % d’entre eux sont diffusés dans plus de 20 pays. Ce qui lui fait dire que « l’animation est le best-seller, c’est le meilleur exportateur de tout l’audiovisuel européen ». Au sein de ce classement, le studio toulousain TAT Productions (lire aussi p.5) se positionne

1,9 MD€POUR 538 SÉRIES

mation et le transmedia – en cours de négociations – a par ailleurs été annoncée au cours de cette 25e édition.

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ture, de développement et de production de pilotes. Ce soutien financier est passé de 30K€ en 2007 à plus de 400K€ en 2014. Et en comptabilisant dans le bilan 2014 plusieurs dossiers qui seront proposés au vote des élus en novembre, la Région devrait atteindre un niveau d’intervention record pour le cinéma d’animation, avec 10 projets soutenus. À noter également qu’en 2014, la - LA

d’1,4 M€. En Midi-Pyrénées, le secteur du cinéma d’animation a en effet connu un développement important ces sept dernières années, suivant l’essor de TAT Productions (avec notamment Xbo Films, Double mètre animation, le LoKal Production, Anoki, le nouveau producteur Milan Presse et l’association Cumulo Nimbus). La Région accompagne cet élan par des aides spécifiques intervenant en phase d’écri-

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Région a souhaité que le festival On cartoon (qui a lieu en parallèle du Cartoon Forum et s’adresse au grand public) prenne une dimension régionale. Jusqu’au 2 novembre, sur l’ensemble du territoire régional, les spectateurs pourront ainsi découvrir dans une trentaine de salles de cinéma, dont plus de la moitié hors de Toulouse, les derniers films d’animation ainsi qu’une sélection de films réalisés en Midi-Pyrénées.

Milan Presse, qui s’est lancé dans l’animation en septembre2013 avec un projet transmedia, a pitché pour 1 jour 1 question. 200 épisodes de 1’30 mn ont été lancés pour France 4, pour un budget de 900 K€(3000€la minute). Le format est déclinable dans de nombreuses langues: avis aux diffuseurs étrangers...

UNE GRANDE 1RE POUR MILAN PRESSE

longtemps donner une place plus importante à ce type de programme, pointe Marc Vandeweyer. Leurs montages financiers à la télé sont cependant plus difficiles. Autant sur le longmétrage, l’évolution est significative, autant pour les séries, cela dépend vraiment des créneaux des diffuseurs. Arte dispose d’un créneau pour jeunes adultes et France Télévisions va en ouvrir d’autres ciblés pour adultes et “plus trash”, comme ils disent. » Si la France arrive en tête des nations représentées au Cartoon Forum depuis plusieurs éditions (avec 29 projets en 2014), ce n’est pas un hasard. «Plus d’un tiers de la production européenne est français, c’est pourquoi nous devons rester en France », plaide Marc Vandeweyer. En trois ans, « nous avons aussi constaté une importante évolution du secteur dans la région, poursuit-il, avec l’émergence de studios tirés par la réussite de TAT Productions, tout comme l’arrivée de Milan Presse cette année. Il n’y a pas beaucoup de régions aussi bien dotées, et en cela Midi-Pyrénées est un exemple pour d’autres. Ce qui est aussi remarquable, c’est que ces studios s’entendent très bien et collaborent. » Mélanie Moncassin

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■■■ La Région Midi-Pyrénées soutient le secteur dynamique de la création audiovisuelle et du cinéma d’animation à travers son Fonds régional d’aide à la création audiovisuelle. Pour l’année 2014, ce fonds régional a contribué au financement de l’écriture, du développement ou de la production de 58 projets, dont 16 œuvres de fiction, 10 œuvres d’animation et 32 œuvres documentaires, pour un montant total

La Région Midi-Pyrénées accompagne l’élan des studios locaux via des aides spécifiques

Des studios actifs et épaulés en région

Après trois éditions toulousaines, l’heure est au bilan. Et il est plutôt « bon », le salon étant bien installé en Midi-Pyrénées, bénéficiant du dynamisme du secteur. D’autant plus que ce grand rendez-vous européen de l'animation pour la télévision – au budget de 1,7 M€ équivalent aux années précédentes – est encore

+ 50 % DE DEMANDES

mutuels. En tout cas, les messages que j’ai reçus jusque-là vont dans cette direction, c’est donc en bonne voie. » La municipalité, tout comme la Région, semble en effet être attachée à conserver cet événement d’envergure internationale qui grossit chaque année, avec des retombées importantes en termes d’image tout comme d’impact économique sur leurs territoires (les hôtels toulousains affichant complets pendant quatre jours). Reste à savoir quand la décision sera annoncée de façon officielle. Car le Cartoon Forum, à l’origine itinérant en Europe, se verrait bien signer un nouveau contrat de trois ans, comme c’est le cas à Lyon qui accueille le Cartoon Movie (dédié aux longs-métrages d’animation), dont la 7e édition est en préparation pour le mois de mars.

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TAT vient de signer avec

France Télévisions pour une saison 2 de la série des As, dont la première est déjà diffusée dans plus de 180 pays. « C’est exceptionnel, commente JeanFrançois Tosti, nous repartons pour 52 nouveaux épisodes de 11 minutes, ce qui correspond à nouveau à un an et demi de production, pour 7 M€ de budget. » Du travail pour les 80 personnes employées par le studio. «L’autre intérêt, ajoute-t-il, c’est que cela va nous ouvir la

voie pour installer une licence, en développant une gamme de produits dérivés (avec Glénat et Universal) et va nous permettre de pérenniser notre structure en développant d’autres projets en interne. » TAT a en effet décidé de se tourner vers le long-métrage. « Nous pensons être mûrs pour le cinéma, même si nous savons que c’est un autre marché », souligne-t-il. Quatre projets sont sur le feu: les As de la jungle à adapter au cinéma avec une livraison estimée début 2017; et trois autres projets originaux, qui devraient sortir à la suite, au rythme d’un par an. Les deux premiers sont déjà en cours d’écriture. « Nous avions déjà réussi à nous imposer sur le plan européen et au-delà avec nos programmes, mais le Cartoon Forum ici a encore renforcé notre visibilité, surtout avec la visite l’an passé, conclut le producteur. Nous souhaitons vivement que cela continue pour trois ans de plus… » «Cette année, nous n’avons pas pitché (NDLR: après avoir été sélectionné pour Kiwi en 2012 et Chez Simone en 2013) mais on nous a visités », résume Luc Camilli, l’un des associés de l’équipe de producteurs de Xbo Films adossée au studio La Ménagerie. Une soixantaine de personnes a en effet eu accès le 25 septembre aux coulisses du studio, dans les locaux de l’Usine à Tournefeuille. Concernant la série Kiwi, coproduite avec le Gersois Double mètre animation – qui a vécu l’édition 2012 du Cartoon Forum comme un véritable tremplin –, le tournage de la saison 2 a démarré début septembre, avec 52 épisodes de 5 minutes, pour France 5, contre 26 épisodes dans la 1re saison (qui ont été diffusés à partir d’octobre 2013). La première vague de livraison est prévue en décembre, avec un calendrier

de fin de production fixé à l’automne 2015. Budget total: 2 M€ (le double de la saison 1 puisque tout est à recréer en utilisant la technique du stop motion). Un an de travail qui va occuper une équipe composée d’une vingtaine de personnes. « Au Cartoon Forum, une saison 2 n’est pas éligible, mais le fait d’être à Toulouse nous a permis d’organiser cette visite, pour nous faire connaître au niveau européen, comme une sorte de pitch off finalement. » En parallèle, Xbo Films, producteur tourné vers la dimension pédagogique (éveil à l’anglais dans Kiwi, économie pour Chez Simone…), est en train de développer Dis Papa !, un programme familial sur la géopolitique et Zooz, une série pour les enfants sur les sciences naturelles « que l’on espère présenter l’an prochain », avance Luc Camilli.

LE TOURNAGE DE LA 2E SAISON EST LANCÉ

Xbo Films-La Ménagerie KIWI :

www.forumeco.com

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AU PROGRAMME, LA SAISON 2 DES AS ET DES FILMS

AT Productions a encore marqué les esprits au Cartoon Forum, lors de la projection du cross-over entre les As et la Chouette, co-produit avec Studio Hari. « Une vraie première réalisée par des indépendants et présentée à la maison, a souligné l’un des associés, Jean-François Tosti, dans le cadre du Cartoon, le lieu de la création originale.» TAT tient un autre record. Le CNC (Centre national du cinéma et de l’image animée) a en effet présenté début septembre son étude annuelle sur l’export des programmes audiovisuels français en 2013. Dans les chiffres records annoncés, l’animation représente 40 % de l’export. « À nous seuls, avec les pré-ventes de la 1re saison des As de la jungle à la rescousse, nous en représentons 10 % », pointe JeanFrançois Tosti.

« TAT, c’est à l’export 10 % de l’audiovisuel français » T

s’exporter dans le monde entier, avec son coproducteur Master films.

TAT Productions. Le leader local continue de se développer et de

UN BON BILAN

DU 29 SEPTEMBRE AU 5 OCTOBRE 2014 – N°8436

LA GAZETTE DU MIDI - 29/09 - 05/10/2014 PRINT

sonnes employées par le studio. «L’autre intérêt, ajoute-t-il, c’est que cela va nous ouvir la

producteur. Nous souhaitons vivement que cela continue pour trois ans de plus… »

des dans la 1re saison (qui ont été diffusés à partir d’octobre 2013). La première vague de livraison est prévue en décembre, avec un calendrier une série pour les enfants sur les sciences naturelles « que l’on espère présenter l’an prochain », avance Luc Camilli.

«N

ous n’avons pas pitché cette année car nous avons décidé de continuer à développer nos deux projets présentés en 2012 et 2013, Haïku et Oueilles », explique le producteur du LoKal, Philippe Aussel. Le LoKal, créé en 2003 à Toulouse, qui produisait aussi à ses débuts des films de commande (pour les entreprises ou les collectivités), travaille désormais essentiellement à la production de films documentaires pour la télévision et des chaînes de cinéma (avec trois à cinq films par an et un court-métrage de fiction tous les deux ans) et à l’animation, volet qui est en phase de développement. La série Haïku, sur laquelle le studio travaille depuis 2011, a été de nouveau présentée au Mifa (Marché international du film d’animation) en juin à Annecy, où elle « a suscité de l’intérêt, souligne Phil Aussel, et des prises de contacts ». Le LoKal a par ailleurs répondu à un appel à projet d’Arte sur le

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Quant aux Oueilles (voir photo), suite au passage au Cartoon Forum en 2013, « nous avions eu des retours de France Télévisions et Canal + qui nous ont incités à retravailler sur l’écriture et le format», détaillet-il. La durée des épisodes a été allongée et le LoKal s’est associé au scénariste parisien Denis

RENCONTRES DÉTERMINANTES

thème des haïkus (poèmes japonais de six mots), un nouveau projet plus transmedia.

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Lima. Une nouvelle mouture a ainsi été présentée en off cette année. D’où l’intérêt de la rencontre interprofessionnelle en direct entre producteurs et diffuseurs, que pointe Philippe Aussel : « cela n’aurait pas été possible sans le Cartoon Forum, c’est le chaînon manquant. Un marché du film comme celui-là, pour rencontrer sur un séjour court, au même endroit, la majorité des investisseurs, est déterminant pour le développement de nos projets. »

’agence Anoki vient de fêter ses cinq ans. Derrière ce studio toulousain, on trouve deux jeunes femmes aux profils complémentaires, l’une venant du monde du journalisme, Alwa Deluze, et l’autre issue de la communication, Mannuela Marque. Ce qui leur permet de développer deux pôles d’activité: la production et l’institutionnel, ce dernier créant des films de communication pour les entreprises publiques ou privées. « La production est une belle vitrine pour nous, assure Mannuela Marque, c’est un secteur porteur mais c’est aussi très long, donc nos deux activités se complètent et s’équilibrent. » Sur le pôle production justement, la stratégie adoptée par Anoki est la coproduction (trois projets de films documentaires en co-production sont ainsi en cours), « surtout pour avoir accès au réseau de diffuseurs nationaux, justifie Alwa Deluze, car à cinq ans nous sommes encore jeunes ». Quant à l’animation, il y a trois ans encore, Anoki n’en faisait presque pas. Le premier projet de série animée liée à l’économie, Chez Simone, elles l’ont pitché en 2013 avec Xbo Films. « Il s’adresse à la tranche adulte alors que le Cartoon Forum est encore beaucoup catalogué sur le créneau des enfants, commente encore Alwa

Anoki tisse sa toile

Le LoKal avance avec ses Haïkus et ses Oueilles

Deluze. Pour le relancer, nous pouvons lui imaginer un autre avenir, sur le web par exemple. » Anoki a alors décidé de se repositionner: « nous souhaitons faire nos armes sur des cases qui existent déjà, pour arriver à concrétiser notre premier projet de série animée », expliquentelles. C’est ainsi que cette année elles sont allées au Cartoon Forum pour parler de leurs deux projets à destination des enfants, tous deux en cours d’écriture : Serge pour découvrir la musique, et Ibinou (photo) lié à la nature. « Être sélectionnées au Cartoon Forum 2013 a été pour nous une opportunité énorme, assure Mannuela Marque, pour comprendre les enjeux du marché de l’animation et saisir ce qu’attendent les investisseurs sans se déplacer dans d’autres pays. » Alwa Deluze ajoute : « cela a été vraiment moteur. Si nous n’y avions pas participé, nous ne nous serions pas autant développées dans l’animation. » Sur le plan purement technique, Anoki monte par ailleurs en compétences sur un programme de flux, en intervenant sur la post-production de la série produite par Milan Presse 1 jour 1 question, dont 200 épisodes ont déjà été commandés par France 4, livrés au rythme de cinq par semaine depuis avril.

vient de fêter ses cinq ans, avec de nombreux projets déjà en cours.

deux projets de séries animées, Haïku et Oueilles.

Le LoKal Production. Le studio poursuit le développement de ses Anoki. Le jeune studio toulousain, aux compétences diversifiées,

TAT vient de signer avec

AU PROGRAMME, LA SAISON 2 DES AS ET DES FILMS

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FILMECHO - 12/10/2014

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LANCIOSTORY - 01/10/2014

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di Luca Raffaelli

Carissimi, fedeli lettori di Nuvolette, questa settimana siamo a Tolosa per raccontarvi cosa accade di nuovo nel mondo del cartone animato europeo. Infatti nelle giornate del Cartoon Forum i produttori e gli autori presentano ai broadcaster (cioè i responsabili della programmazione televisiva delle varie reti) e agli investitori (che possono essere produttori televisivi ma anche di giochi, di videogiochi, di oggetti legati ai personaggi, eccetera) i nuovi progetti che potranno diventare serie televisive e proporre, chissà, i grandi personaggi di successo del futuro. Perché è importante il Cartoon Forum? Perché una serie tivù a cartoni animati è molto costosa, coinvolge un numero elevato di artisti e tecnici, e di solito non si può realizzare in un solo paese. Dunque: una produzione arriva a questo meeting di addetti ai lavori per trovare altre forze (europee) che le permettano di coprire il budget necessario, che di solito si aggira tra i quattro e i cinque milioni di euro. Quest’anno gli organizzatori hanno deciso di ridurre a venti i minuti di ogni presentazione, che quindi devono essere sfruttati al meglio da produttori e au-

tori per trasmettere la loro convinzione (se non entusiasmo) sull’idea che propongono. Così sempre più spesso (e giustamente) si assiste a una piccola performance

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LANCIOSTORY - 01/10/2014

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Nefertine

teatrale, studiata comunque per offrire con precisione la descrizione del progetto, dei personaggi e dello stile, nonché - ovviamente - la scelta del target e il costo. Non si pensi che questo sia, come dire?, un effetto della modernità. Leggendo la biografia di Hanna (colui che con Barbera inventò il cartone animato televisivo statunitense) si legge che anche negli anni ‘60 per convincere i responsabili televisivi della bontà di Braccobaldo, Yoghi, Gli Antenati o i Pronipoti, Joe Barbera doveva dannarsi l’anima per avere la giusta accoglienza, essere ascoltato e avere l’okay per partire con le sue produzioni a costi limitati. Faceva anche degli spettacolini, con gli attori dentro i costumi dei suoi personaggi. Ed ecco che qui a Tolosa Katja Centomo, Sabrina Callipari ed Evelina Poggi si sono messe il cappello da cuoche per presentare Cooking Time!, una serie a cartoni che vede protagoniste ragazze impegnate in varie città del mondo in competizioni culinarie. Usate il telecomando all’ora di pranzo e non solo... ci sono decine di programmi che insegnano a cucinare: quindi perché non trasferire questa passione anche nei cartoni (mettendoci ricette sfiziose, un

pizzico di competitività, qualche cattivo che cerca di imbrogliare e qualche storia d’amore)? Cooking Time! è presentato come un progetto per ragazzi dai 9 agli 11 anni (ma anche per famiglie). Per Nefertine sul Nilo Anna Lucia Pisanelli e Yolanda Hornman si sono messe il cappello da esploratore: d’altra parte di antico Egitto si parla in questo progetto che adatta in animazione i libri di Luisa Mattia e Janna Carioli pubblicati da Lapis. Nefertine sul Nilo è un progetto pre-school, cioè per i bambini di 4-5 anni. Per lo stesso target Stefano Marrone, che è italiano ma lavora a Londra, propone l’adattamento di un libro di Pierdomenico Baccalario, vera star tra gli scrittori per ragazzi: Vivendo con un drago racconta le avventure di Cora, una ragazzina che vive in un bel castello con sua madre e un papà che non è il suo papà naturale. In inglese viene detto stepdad, in italiano è patrigno, con una nota asprigna che stona un po’. Vabbè. Nel corso della presentazione Baccalario ha spiegato (anche con un po’ di emozione) come la storia sia in qualche modo autobiografica: è lui lo stepdad nel (continua a pagina seguente)

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LANCIOSTORY - 01/10/2014

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castello con una figlia nei confronti della quale si è sentito un po’ drago, anche se pieno d’amore, anche se con la voce gentile e senza fiammate che inceneriscono. Forse per questo Baccalario non si è vestito di verde e con le squame. Invece Valeria Brambilla, Anne-Sophie Vanhollebeke dello Studio Campedelli e Giorgio Scorza di Movimenti per presentare gli Orrendi per sempre hanno inscenato divertenti invasioni dei loro particolari personaggi (ovviamente apparivano sullo schermo alle loro spalle) nel corso della presentazione. Gli Orrendi l’hanno interrotta spiritosamente più volte mostrando così il loro particolare carattere di pirati moderni e multimediali, con le facce pallide o segnate dalle cicatrici perché parte di un gruppo grottesco e stravagante di amici. Passiamo ora al progetto più adulto, dal sapore fantascientifico: il titolo è Gaia, e viene dalla società di produzione Tilapia. Racconta di un futuro pericoloso e misterioso: ne è protagonista la giovane disegnatrice di fumetti del titolo, che incontra Dylan, un giovane alieno proveniente da un mondo che tiene sotto scacco la Terra. Il progetto, scritto da Nicola Barile e da Ro-

ger Rueff (sceneggiatore del film The Big Kahuna) è rivolto a un pubblico di ragazzi ed è realizzato con una tecnica che ricorda quella di Valzer con Bashir. Ce la facciamo spiegare da Giovanni Calvino, anche lui coinvolto in varie vesti nella produzione. Grazie, Giovanni! «Figurati, Luca, è un piacere. Dunque: preliminarmente si disegnano gli storyboard con particolare attenzione alle location e ai movimenti di camera. Successivamente si girano le scene sui set virtuali (blue o green screen) con attori in carne e ossa. Infine si passa alla postproduzione bucando il blue/green, sostituendolo con gli ambienti 3D o di matte painting. Si conclude con la finalizzazione e la correzione del colore». Grazie, Giovanni, ma serve ancora qualche chiarimento tra sette giorni. Alla prossima! luca raffaelli

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LANCIOSTORY - 17/10/2014

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di Luca Raffaelli

Carissimi lettori di Nuvolette, ritorniamo a Tolosa per il Forum Cartoon. Giovanni Calvino di Tilapia ci stava raccontando la tecnica di lavorazione di Gaia, uno dei progetti italiani presentati a questo meeting internazionale di addetti ai lavori del mondo dell’animazione. Giovanni, avevamo girato le scene con attori in carne e ossa su fondi blu (o verdi). Che accade dopo? «Esatto. Poi in postproduzione si buca il blue (o il verde), sostituendolo con gli ambienti 3d o di matte painting». Cioè con i fondali disegnati. «Proprio così. Si conclude con la finalizzazione e la correzione del colore». Bene. Però poi vediamo degli effetti di colore anche sugli attori. Giusto?

«Giusto. Si adoperano preset di cartoonizzazione valutando la necessità di inserire degli outlines (i contorni neri degli oggetti) a seconda della fotografia e dello stile che si vuole raggiungere». Nel senso che una volta deciso l’effetto desiderato poi viene tutto realizzato piuttosto velocemente e automaticamente? «Sì, l’effetto cartoon è quasi automatico, sebbene dipende anche dal materiale, dall’esposizione, dal fuoco, eccetera. Naturalmente quando si è raggiunto l’obiettivo con qualche scena pilota, tutto diventa abbastanza rapido. Poi molto dipende dalla qualità e dalla complessità della scena live che si intende manipolare. Per esempio, una scena girata con camera fissa presenta meno difficoltà di una carrellata o di una scena con camera a spalla». Certo. Quanti secondi o minuti di girato e quanti di scene finite si possono realizzare in un giorno? «Per quanto riguarda il girato e il montato, la differenza con un live shot consiste essenzialmente nell’assenza di un set reale che evita trasferimenti della troupe e tutte le difficoltà delle riprese all’aperto». Ovvio. Tutto viene ripreso all’interno di un set. «Appunto. A parte questo, i minuti di girato e di montato sono essenzialmente gli stessi di una ripresa tradizionale. Per

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LANCIOSTORY - 17/10/2014

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quanto riguarda, invece, la postproduzione dipende sia da quanti operatori lavorano su una singola scena, sia dalla necessità di lavorare o meno frame by frame, fotogramma per fotogramma. Diciamo che per realizzare 20 secondi si può variare da un paio di giorni a una settimana». Grazie, Giovanni! E’ questa una delle possibili nuove frontiere del digitale. Un tempo le riprese dal vero diventavano animazione grazie al rotoscopio, macchinario che permetteva di ricalcare con la matita i movimenti degli attori. Così gli animatori Disney si sono fatti aiutare anche per le animazioni di Biancaneve e anche per quelle dei sette nani. Così Ralph Bakshi realizzò la (fallimentare) prima versione cinematografica de Il signore degli anelli. E in questa maniera tanti altri film animati sono stati realizzati, anche se spesso i risultati erano positivi quando l’animatore poteva permettersi di ispirarsi alla scena reale (come appunto facevano i disneyani) e non ricopiarla (come facevano gli animatori di Bakshi). Nel caso di Gaia la faccenda è diversa: gli attori rimangono tali, il reale viene solo cartoonizzato e il girato reso fantastico dalla lavorazione successiva. D’altronde il digitale offre la possibilità di fare tutto o quasi: anche di adattarsi alle tecniche tradizionali. Per esempio il découpage, ovvero l’arte di animare i pezzettini di carta in

cui è suddiviso ogni personaggio (un pezzo per il volto, e poi pezzetti per il busto, le braccia, le gambe, le mani, i piedi). Di questa tecnica erano maestri Giulio Gianini ed Emanuele Luzzati e a loro si ispirano dichiaratamente Cristina Làstrego e Francesco Testa, che a Tolosa hanno presentato Identikat. Si tratta di una serie per bambini che sviluppa la app omonima che permette di creare gatti diversi utilizzando tutto quello che la nonna nasconde nel suo cassetto segreto: bottoni colorati, vecchie spille, stoffe preziose. Mentre Francesco raccontava il progetto ai responsabili delle televisioni europee, Cristina lavorava con forbici e colla per creare

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nuovi gatti e poi mostrarli al pubblico divertito e plaudente. Se tutto andrà bene il protagonista della serie sarà Mirò (come il pittore, ma con l’accento grave), un gatto blu che vivrà le sue avventure insieme ad altri gatti e animali tutti fatti di bottoni, spille e stoffe. Concludiamo la nostra panoramica con due proposte straniere. La prima è di una delle produzioni più amate dai festival per la qualità dei suoi prodotti: si tratta dello Studio Film Bilder di Stoccarda che ha presentato Patchwork Pals, un’altra serie per bambini. Fate conto di avere davanti a voi una di quelle coperte con tanti quadrati colorati: in ognuno dei quadrati vive un animaletto che in ciascuna puntata presenta un piccolo problema. Per esempio la farfalla ha un’ala rotta o la gallina ha un uovo che non vuole uscire. Si avvicinano gli altri animali ognuno con il suo consiglio. Solo alla fine arriverà quello giusto e tutto si sistemerà per il meglio. Una presentazione perfetta sia da parte del produttore Thomas Meyer-Hermann (“Io amo la buona animazione e voglio che diventi popolare”) sia della timida autrice Angela Steffen che sembrava a disagio di fronte all’en36

tusiasmo del pubblico. Invece la presentazione più particolare è stata per Sex, Say What?, una serie belga per parlare del sesso agli adolescenti. Senza reticenze, senza paure. Difficilissimo che da noi passi qualcosa del genere. Pensate: con una certa volontà provocatoria i produttori hanno messo sul tavolo, durante la presentazione, la riproduzione in cartoncino di un sesso maschile in erezione. Tanto per essere chiari. Alla prossima! luca raffaelli

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VARIETY - 17/09/2014

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Cartoon Forum Unveils Tributes’ Nominees

SEPTEMBER 17, 2014 | 05:32AM PT

Elsa Keslassy (http://variety.com/author/elsa-keslassy/) International Correspondent @elsakeslassy (http://twitter.com/@elsakeslassy) PARIS– France and U.K. industryites are leading tribute nominations at the 25th Cartoon Forum (http://variety.com/t/cartoon-forum/), the European TV animation showcase set in Toulouse. British shingles Blue-Zoo Productions (“Tree Fu Tom”) and Robin Lyons (“Help! I’m a Teenage Outlaw”) will compete with France’s Les Films de L’Arlequin (“Hollow Land”), Belgium’s Leon Perahia (“Wolfy, The

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VARIETY - 17/09/2014

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Incredible Secret”) and the Netherlands’ Submarine (“Fox and Hare,” pictured above) for the producer (http://variety411.com/us/losangeles/producers/) of the year award. Competing for the broadcaster of the year kudo are: France’s Canal Plus, Disney Channel, Germany’s Der Kinderkanal ARD / ZDF, Italy’s RAI Fiction and Switzerland’s Schweizer Radio und Fernsehen. Cartoon Movie will also deliver an award to the year’s best animation distributor or investor. Nominees are Gaul’s Dandelooo (“Little Houdini”) and Mediatoon Distribution (“The Garfield Show”), U.K.’s HIT Entertainment (“Tale of the Brave”) and Serious Lunch (“Angelo Rules”), as well as Germany’s WDR Mediagroup (“Shawn the Sheep”). The winners will be selected by Cartoon Forum’s 850 participants. Netflix, which launched on Monday in France, will participate in the confab for the first time. The digital service recently acquired its first animated series, “Wakfu,” produced by Ankama and based on the popular vidgame. Over 250 investors, broadcasters and digital shingles will make the trip to Cartoon Forum. Underscoring their appetite for European animation, U.S. companies will be out in force at the Toulouse showcase with Cartoon Network, Disney Channels Worldwide, Nickelodeon,The Walt Disney Company and Amazon Studios in attendance. Backed by MEDIA, the co-production and distribution forum, will present 84 animation series projects. Cartoon Forum will take place Sept. 23-26. FOLLOW @VARIETY (HTTPS://TWITTER.COM/INTENT/FOLLOW? SCREEN_NAME=VARIETY) ON TWITTER FOR BREAKING NEWS, REVIEWS AND MORE

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VARIETY - 22/09/2014

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Cartoon Forum Rises as Europeâ&#x20AC;&#x2122;s Top Showcase for TV Animation

SEPTEMBER 22, 2014 | 08:11AM PT

Cartoon Forum celebrates its 25th anniversary with record number of participants Elsa Keslassy (http://variety.com/author/elsa-keslassy/) International Correspondent @elsakeslassy (http://twitter.com/@elsakeslassy) PARISâ&#x20AC;&#x201C; As toon producers (http://variety411.com/us/losangeles/producers/) increasingly look for international financing, Cartoon Forum, the 25-year-old animation confab, is proving more relevant than ever.

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VARIETY - 22/09/2014

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Hosted in Toulouse, the event will present 84 projects and welcome a record 850 participants from 30 countries. “European animation has become the leader in its own territory, the number of productions has dramatically increased and export sales are the best of any in the European audiovisual sector,” per Marc Vandeweyer, managing director of Cartoon. Underscoring the robustness of its toon industry, France is leading Cartoon Forum with 29 projects, followed by Belgium, Ireland and the U.K.. Whereas French animated features tend to struggle to travel widely, homegrown TV animation regularly lead export figures. In 2013, sales of French animation programs repped 34.2% of all export deals and reached 46.9 million Euros, a year-on 6.7% increase. Co-production is still the favored route for European filmmakers looking to finance their projects. As much as 24% of the titles set to be pitched this year are already set up as co-productions between two or more European countries. Luxembourg, Slovenia, Sweden and Switzerland, which remain popular co-production partners, are involved in five projects each. The event also aims to widen its scope beyond Europe’s borders. This year it will draw a large delegation of execs heading from U.S. and Canadian companies, including Disney Channels, Nickelodeon International, Turner Broadcasting and DHX Media. Netflix, Amazon and Eurovod among other digital platforms, will also make the trip to Cartoon Forum for the first time. Nearly 40 % of the projects presented at the confab 31 projects have been conceived for multi-platform distribution — web, mobile, tablets and vidgame. Scheduled in the run up to Mipjunior, Cartoon Forum has become a key market for industryites looking to find international partners – from private investors to broadcasters and co-producers — early on.

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VARIETY - 22/09/2014

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Cartoon Forum will host first-time guests from major European outfits who are not specialized in animation, notably TrustNordisk (http://variety.com/t/trustnordisk/)’s head of sales Susan Wendt, who will present Danish toon skein “Vitello (pictured above).” “It is my first time attending Cartoon Forum, but have been at Cartoon Movie (the co-production mart for toon features) several times and feel it is a good way to meet with professionals from within the industry, said Wendt. “You have broadcasters, producers etc all under one roof, so it’s the best opportunity to get feedback and create interest and financing either as coproductions or presales.” It’s also a big plus that “execs are captive for three long days with no other distractions,” quipped Bruno Felix, producer at Netherlands-based Submarine who will present “Fox and Hare.” The participation roaster includes execs from Aardman Animation, AB International Distribution, BBC Worldwide, Toe Animation, Cake Entertainment, Canal Plus, PGS Entertainment, DQ Entertainment, ZDF, France Televisions and Zodiak. France’s Les Armateurs (http://variety.com/t/les-armateurs/), Belgium’s Wakling the Dog, Luxembourg’s Melusine and Ireland’s Cartoon Saloon (http://variety.com/t/cartoon-saloon/) are among leading European arthouse shingles traveling to Toulouse. Cartoon Forum runs Sept. 23-26.

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VARIETY - 22/09/2014

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Wulfie Animation, Monster Entertainment Set ‘Wulfie’

SEPTEMBER 22, 2014 | 06:30AM PT

Irish toon production keeps growing Emilio Mayorga (http://variety.com/author/emiliomayorga/) “Wulfie,” a 2D toon TV skein, will be carrying the Irish flag at this year’s Cartoon Forum (http://variety.com/t/cartoon-forum/), the Toulouse-set three-day confab. Produced by Ireland’s Wulfie Animation (http://variety.com/t/wulfieanimation/), the series is one of nine Irish projects pitched at the minimart.

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VARIETY - 22/09/2014

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“Wulfie” turns on the relationship between the 10-year-old Libby and her new best friend. “It’s a comedy series about the ultimate friendship that grew from a bedtime story,” explained Lindsay J. Sedgwick, producer (http://variety411.com/us/los-angeles/producers/) at Wulfie Animation. Sedgwick is also an Irish writer and toon author, creator of the first mainstream toon skein, featuring a lead character with Down Syndrome, “Punky” –two seasons of 20 x 7 minutes–, which sold worldwide. Dublin (http://variety.com/t/dublin/)-based co-producer Monster Entertainment (http://variety.com/t/monster-entertainment/) is a brand management shingle that produces and distributes worldwide mainly children’s mainstream animation but also handles documentaries and musicals aimed to kids. Its catalogue includes “The Travels of a Young Marco Polo” and “Planet Rock Profiles” –sold to more than 180 countries. “In ‘Wulfie’ the ordinary becomes chaotic and the fun is in trying to make everything ‘normal’ again – which it can never be, not when your best friend is a pathologically nosy, purple shape-changing, talking, wolf-like creature from another world,” added Sedgwick. Series, which targets kids aged 6-11, is budgeted at €5.4 million($6.6 million). Production is scheduled to kick off by June 2015. Ireland is highly attractive for its support schemes. “We are in a uniquely strong position with funding available from the Section 481 tax shelter, the support of the Irish Film Board, and Irish broadcasters, the Broadcast Authority of Ireland and MEDIA, as well as having especially good relationships with the U.K. and European broadcasters. Our last series, ‘Rocka-Bye Island,’ was financed 100% out of Ireland,” pointed out Andrew Fitzpatrick, Monster’s CEO. Alongside Jam Media, Monster won the investor-distributor and producer prize at Cartoon Forum in 2012. Monster has recently picked up Belgium’s “Luchien” (26 x 1 minute), Finland’s “Pikkuli” (26 x 5 minute),

and Indonesia’s “FlipFlap” (25 x 4 minute), three comedies to debut next month at MIP Junior, part of Cannes’ Mipcom trade fair. The 25th Cartoon Forum runs Sept 23-26 in Toulouse.

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VARIETY - 22/09/2014

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Master Illusionist Harry Houdini Animates Kids’ Series

SEPTEMBER 22, 2014 | 05:47AM PT

"Houdini" is one of the 84 projects pitched at Cartoon Forum Elsa Keslassy (http://variety.com/author/elsa-keslassy/) International Correspondent @elsakeslassy (http://twitter.com/@elsakeslassy) Master illusionist and escape artist Harry Houdini will get a youthful treatment in “Houdini,” a French animated series set to be pitched at Cartoon Forum, the Toulouse-based co-production mini-mart.

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VARIETY - 22/09/2014

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Toon series – comprising 26 half-hours– is produced by Jean-Baptiste Wery and  Emmanuèle Pétry-Sirvin at France’s Dandelooo, which is competing for a Cartoon Tribute. Set in 1887, the series follows the adventures of Houdini, a gifted 11year-old illusionist driven by an urge to analyse the many mysteries of New York, which tend to get him embroiled in dubious situations. Cédric Babouche, the co-author of the novels that served as source material for the series, is directing. Although the series is not based on a major franchise, it still holds a large potential due to the near-cult status of Harry Houdini, explained Petry-Sirvinn who will be pitching the show at Cartoon Forum. “Houdini was one of the first illusionist to become internationally acclaimed while alive, thanks to his talent and although kids probably don’t know him as yet, adults do and are intrigued about his mysterious and amazing innate gifts for magic. Aside from the TV series, Dandeldoo is also delivering a TV special that has already been picked up in more than 20 territories. So far, Dandeldoo, which handles international sales, has inked presales with France Television, RTBF and VRT (Belgium) , DR (Denmark, Sinema TV (Turkey) , Gloob, (Brazil), TVG (Spain), NRK (Norway, Telequebec (Canada), MTVA (Hungary), among others. At Cartoon Forum, Dandeldoo is looking to close more pre sales on the TV special and the series project, as well as find co-production partners. Cartoon Forum runs Sept. 23-26. FOLLOW @VARIETY (HTTPS://TWITTER.COM/INTENT/FOLLOW? SCREEN_NAME=VARIETY) ON TWITTER FOR BREAKING NEWS, REVIEWS AND MORE

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VARIETY - 22/09/2014

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Spain, Colombia Link on ‘Troubling Monsters’

SEPTEMBER 22, 2014 | 05:40AM PT

HierroAnimacion and Piaggiodematei to coproduce Emilio Mayorga (http://variety.com/author/emiliomayorga/) Spain’s Piaggiodematei (http://variety.com/t/piaggiodematei/) and Colombia’s HierroAnimacion (http://variety.com/t/hierroanimacion/) are uniting efforts on the project “Troubling Monsters,” to be pitched at Toulouse’s 25th Cartoon Forum on Thursday 25.

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VARIETY - 22/09/2014

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Monsters that could be hidden under kids’ beds or in closets trigger lots of fun and discovery adventures, where children will be able to deal with common fears through creativity and humor. “‘Monsters’ takes the idea that when a kid can draw a monster, he or she is able to beat it, so the monster becomes funny or ridiculous and won’t be scary anymore,” said project director and producer (http://variety411.com/us/los-angeles/producers/) Carlos Smith. Made up of 26 x 7 minute episodes, “Monsters” is targeted on six- to eight-year-old children. “It’s a multiplatform media project with different expansion models; that is, there’s a difference between free and premium content, broadcast or streamed,” pointed out Laura Piaggio, Piaggiodematei CEO. Project directors are Smith and Marcelo Dematei, co-production partners at HierroAnimacion and Piaggiodematei respectively. “We work on three visual directions. ‘Monsters’ design is inspired by specific kids drawings, our main characters have a different style and finally, each chapter includes a short documentary about monsters’ life,” added Smith. Bogota’s Hierro and Barcelona’s Pioggiodematei have also produced toon documentary TV skein “Old Folks’ Tales,” alongside Señal Colombia, Buenos Aires’ Habitación 15/20, and Vancouver’s Global Mechanics. Carlos Smith directed the two “Tales” seasons. “Colombia is a very interesting place to develop co-productions for both film and TV with more and more studios offering quality standards and international projection,” confirmed Piaggio. She added: “While in Spain we’re going through severe financing difficulties involving sometimes companies liquidation, Colombia’s government is decisively supporting the sector.”

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“Colombia is very open-minded to innovative projects, and public funding in being channeled into international co-productions via risk capital financing. In addition, chambers of commerce and [funding-promotion film board] Proimagenes are proactive in international events boosting the industry,” added Piaggiodematei’s CEO. Recent Colombian regulations allow foreign producers to save up to 40% on production spend and post-production services and an additional 20% on lodging, transportation –in case of animation, production and post-production investment. FOLLOW @VARIETY (HTTPS://TWITTER.COM/INTENT/FOLLOW? SCREEN_NAME=VARIETY) ON TWITTER FOR BREAKING NEWS, REVIEWS AND MORE

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Buggy Stroller: The First Smart Child Stroller | Indiegogo

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Ireland’s Cartoon Saloon Flies With ‘Ellie the Ace’

SEPTEMBER 24, 2014 | 09:14AM PT

Elsa Keslassy (http://variety.com/author/elsa-keslassy/) International Correspondent @elsakeslassy (http://twitter.com/@elsakeslassy) TOULOUSE, France– Cartoon Saloon, the Irish company best known for Tomm Moore’s Oscar-nominated “The Secret of Kells,” is developing “Ellie the Ace,” an action-packed animated series. The €4.5 million ($5.1 million) series project was pitched Sept. 24 by Cartoon Saloon’s Paul Young, Nora Twomey and Louise Bagnall at Cartoon Forum and garnered solid buzz from participants.

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“Ellie the Ace” turns on an adventurous and endearing 10-year-old girl who flies across the floating islands of Lockhart and makes friends along the way. Series is directed (and created) by Bagnall, who last worked on the animation of “Randy Cunningham: 9th Grade Ninja” and collaborated on the character design of “The Secret of Kells.” Cartoon Saloon is in advanced negotiations with Disney for multiple territories and Ireland’s broadcaster’s RTE. Both Disney and RTE sponsored the show to allow it to be pitched at Cartoon Forum. “‘Ellie the Ace’ has a retro feel that’s not old-fashioned. It’s a very energetic show that boys and girls can connect to; and Ellie is a rare character in TV,” said Beth Gardiner, VP of original programming and development at the Walt Disney Co., EMEA. “This show really conveys a sense of adventure and a depth of storytelling.” The series is also being conceived as a multi-platform – mobile, TV, tablet, Internet — property. Moore’s followup to “Secret of Kells,” “Song of the Sea,” which Cartoon Saloon is also producing, will play Dec. 19 at GKids’ New York Intl. Children’s Film Festival.

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Q&A: France Televisions’ Boss Remy Pflimlin Discusses Global Strategy

SEPTEMBER 24, 2014 | 09:12AM PT

Elsa Keslassy (http://variety.com/author/elsa-keslassy/) International Correspondent @elsakeslassy (http://twitter.com/@elsakeslassy) TOULOUSE, France– While at Cartoon Forum, the animation coproduction mini-mart set in Toulouse, Variety interviewed Remy Pflimlin, the man running the show at France Television, Gaul’s biggest animation backer and Europe’s top toon programer. One week after the launch of Netflix in France, Pflimlin, who’s been on the job for over four years, goes over the pubcaster’s shifting strategy, financial investment and editorial mandate for animation content.

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France Televisions (http://variety.com/t/france-televisions/) injects 29 million Euros ($37 million) per year into animated programs. Why do you invest so much in animation? Kids programming is one of the editorial mandates of France Televisions. Children watch a lot of TV and we see them as future citizens, not just as future consumers. Our ambition is to strengthen our role as prime purveyor of qualitative animated programs for young audiences — one which parents can trust. As public broadcaster, have a responsibility: develop a qualitative offer which helps young people become citizens, promotes values of civism, equality, integration, which contributes to the battle against discrimination and stereotypes. This is why we program more than 5000 hours of animation on our channels each year — France 3, France 5 et since March also on France 4 from 6 a.m. to 6:30 p.m. These channels attract considerable audiences. What are the artistic and economic motivations behind this commitment towards animation? Artistically, what matters to us is the quality and diversity of the programs we choose, which bring out the values that we want to share with young audiences. Economically, our investments (via co-financing) participate in the dynamism of the French and European animation industry. More than two-third of our programs are exclusive. We’re France’s first backer of animation in France and Europe’s n.1 programmer. We’re renewing and strengthening this commitment in spite of the economic context, which is the most challenging that public broadcasters have ever experienced. France Televisions invests nearly 30 million euros per year in animation production, and covers 50% of the annual commissions of animated programs, which makes France Televisins not

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only France’s top investor in animation but also Europe’s. We recently signed a new deal with all French animation professionals which ensures a historically high level of investment. We also aims to get involved in productions at a very early stage in order to detect and develop ambitious projects that stand out. Our role is to offer young audiences heroes who can entertain them, who speak, call them out, help them understand things, grow up. France Televisions is presenting its first crossover between two animation properties, “The Jungle Bunch” and “The Owl,” here at Cartoon Forum. How does this project fit into the group’s strategy in terms of innovation? Over the last two years, France Televisions’ budget dedicated to digital has increased from $25 million to over $63 million. That illustrates more than anything our role in accompanying and stimulating the dynamism of animation production. It stems from a truly successful collaboration between our commissioning editors (http://variety411.com/us/los-angeles/editors/) and producers (http://variety411.com/us/los-angeles/producers/) who know how to bring the good projects. The role of our editorial teams is to continue invating but also make sure our offer is diverse and rich enough. That’s accomplished through our policy to break format patterns, develop more event-driven productions, shorter ones but more audacious and also more daring. For instance last season we launched two original creations that are not formatted: “The Jungle Bunch” and “The Owl.” Both shows proved highly successful in international markets even though they were created by two young studios, TAT Productions (for “The Jungle Bunch”) and Studio Hari (“The Owl”). And today we’re blending them to create a unique show. How is the launch of Netflix in France impacting your strategy regarding animation?

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We must maintain our status as prime animation purveyor for all kids, teenagers in France, and a space that parents can trust at any time and on every screen, while becoming the TV reference of the generation Z, the rising generation. We strive to provide French youth with content that carries values and we strive to stay grounded and coherent in a fragmented digital world. This year our ambition is to develop an offer that’s revelant to today’s viewing habits. Young people are brought up with the digital, they immediately and intuitively use all its tools. It’s indispensable to accompany them in their practices and usages. To fulfill that ambition, we must think of ourselves as being a content eco-system – rather than a broadcaster — built around two brands: Zouzous (dedicated to programs for kids aged 3 to 5) and Ludo. These two brands will be developed across all linear screens and digitial platforms. Zouzous will be brought to France 5 and France 4 on tablets, connected TV, game consoles and computers. FOLLOW @VARIETY (HTTPS://TWITTER.COM/INTENT/FOLLOW? SCREEN_NAME=VARIETY) ON TWITTER FOR BREAKING NEWS, REVIEWS AND MORE

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Les Armateurs, Folimage Team on ‘Cheeky Anna’ (EXCLUSIVE)

SEPTEMBER 24, 2014 | 10:55AM PT

First collaboration between two towering figures on Europe’s 2D animatin scene John Hopewell (http://variety.com/author/johnhopewell/) International Correspondent @john_hopewell (http://twitter.com/@john_hopewell) Marking the first collaboration between two of the foremost prestige production houses of French – and European – 2D animation, Les Armateurs (http://variety.com/t/les-armateurs/) and Folimage

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(http://variety.com/t/folimage/), are teaming to develop and produce “Cheeky Anna.” “Cheeky Anna” is also the first project to be put into development by Reginald de Guillebon (http://variety.com/t/reginald-de-guillebon/) since he took over the presidency of Les Armateurs from Didier Brunner early this year. De Guillebon is also the company’s majority shareholder. A high concept fiction, with echoes of Quino’s Argentine comic-strip “Mafalda,” “Cheeky Anna” turns on a naughty girl who does everything she can to not go to school. Adding to the mix, in an intriguing interface, Anna interacts with an external voice that comments on the whole series. In development, “Cheeky Anna” is directed by the Folimage-based Elena Pomares, whose 2010 “The Henhouse,” a hand-drawn short and graduation film from the National Film & Television School, won top prizes at the Alaska, Yosemite, Woods Hole, Anilogue and Nevada Festivals. Series is 52 three-minute segs. It has a treatment. Full details of “Cheeky Ana” will be revealed at Toulouse’s Cartoon Forum on Thursday. An alliance between Les Armateurs and Folimage is logical. As De Guillebon, also a Folimage minority shareholder, observed at the Annecy Animation Festival, while both producers (http://variety411.com/us/losangeles/producers/) like the same thing and have won multiple accolades for their exquisite and often moving 2D animation, the two animation powerhouses have culturally very different but complementary business models. Les Armateurs – whose credits include Tomm Moore’s “The Secret of Kells,” Sylvain’s Chomet’s “The Triplets of Belleville” and Benjamin Renner’s “Ernest and Celestine,” all of which scored Academy Award

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nominations, plus Michel Ocelot’s “Kirikou” trilogy – traditionally builds a studio every time it produces an animation film or TV series, crewing up on animators. That is a laborious and costly process. Founded by Jacques-Remy Girerd (http://variety.com/t/jacques-remygirerd/) in 1981, Folimage – which produced the Oscar-nommed “A Cat in Paris” and was a European Animated Feature Film winner in 2009 for Girerd’s “Mia and the Migoo” – is based out of Bourg-les-Valence, between Lyon and Marseille, and has set out from its beginning to create an animation hub complete with a permanent studio, staff and buildings, scholarships for short-filmmakers and a multiple-partner ownership. On “Cheeky Anna,” Les Armateurs will carry out the development, preproduction and graphic design and Foliage will follow through on the animation and everything else for the final picture, said Les Armateurs’ co-executive managing director Ivan Rouveure. He added that “Cheeky Ana” would be developed with an eye on the international market. “We want to maintain the high-quality pf production, the great graphic design for which Les Armateurs is known but to give ‘Cheeky Anna’ a twist to be more internationally appealing,” said De Guilllebon. “The market is getting so hard to finance or co-finance animation, and we’d like it to travel, to get our name about more.” FOLLOW @VARIETY (HTTPS://TWITTER.COM/INTENT/FOLLOW? SCREEN_NAME=VARIETY) ON TWITTER FOR BREAKING NEWS, REVIEWS AND MORE

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Puppet Animation Studio Nukufilm Unveils ‘Carrot’

SEPTEMBER 24, 2014 | 07:00AM PT

Estonian arthouse animation seeks bigger auds Emilio Mayorga (http://variety.com/author/emiliomayorga/) Produced by Estonia (http://variety.com/t/estonia/)’s Nukufilm (http://variety.com/t/nukufilm/), stop-motion dialogue-free “Carrot (http://variety.com/t/carrot/)” will be pitched on Friday at Toulouse’s 25th Cartoon Forum.

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Tallin-based Nukufilm (“Lost and Found”) was founded in 1957 and according to studio sources, produces “90 minutes of pure animation per year,” being the biggest puppet animation studio in Northern Europe. “Nukufilm'”s is one out of the six projects coming from Eastern Europe – Poland has two and Croatia, Latvia and Bulgaria one a piece. “’Carrot’ is a violence-free action series for kids of all ages,” said Andrus Raudsalu, Nukufilm CEO. A 13 x 6’ series, “Carrot” turns on an always hungry Rabbit who is eager to eat Snowman’s nose, the precious carrot. But Rabbit and Snowman stay friends and even during the chase they care for each other. Skein is directed by Partel Tall, a short filmmaker awarded at Zlin, Aubagne and Lansing festivals. He is currently working at Nukufilm as an art supervisor on a full-length feature, “Morten on the Ship of Fools”. “Plasticine gives a lot of artistic freedom. Snowman is made of an easily moldable substance and this generates unexpected plot twists and appealing images,” explained Raudsalu. Raudsalu thinks that at least in Europe, traditional handwork and stop motion techniques are enjoying a renaissance as an alternative to computer animation. Estonia has traditionally been an arthouse animation stronghold. Several autuerist tooners are produced every year and the country has two strong studios folowing this auteur-driven trend: Nukufilm, producing stop-motion, and Eesti Joonisfilm that produces traditional drawn animation. Eesti Joonisfilm is also the studio of vet prestigious toner Priit Parn (“Breakfast on the Grass,” “Divers in the Rain”). The Estonian Film Institute and Cultural Endowment of Estonia are two main financing hubs for animation. Through different lines, both institutions distribute around €1 million ($1.3 million) a year. Discussions

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are currently under way at a political level to implement a payback system that will allow foreign productions and co-productions to tap 2030% of their investment spend in Estonia. Nukufilm competed this year in Annecy with Rao Heidmets’ “Instinct.” “Foreign directors and producers (http://variety411.com/us/losangeles/producers/) come to us to shoot their arthouse films and our studio is acting as production service company or minority co-producer. So this is definitely one of the directions we want to continue,” said Raudsalu. “Estonian animation industry is approaching more and more mainstream areas. And this series project is also a sign of this trend,” he ended. FOLLOW @VARIETY (HTTPS://TWITTER.COM/INTENT/FOLLOW? SCREEN_NAME=VARIETY) ON TWITTER FOR BREAKING NEWS, REVIEWS AND MORE

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Nickelodeon Selects Global Animated Shorts Finalists

SEPTEMBER 24, 2014 | 06:19AM PT

Elsa Keslassy (http://variety.com/author/elsa-keslassy/) International Correspondent @elsakeslassy (http://twitter.com/@elsakeslassy) Nickelodeon (http://variety.com/t/nickelodeon/) has chosen the eight finalists to its second edition of the Global Animated Shorts Program, created to fast-track up-and-coming talent. Selected out of more than 600 submissions, Nickelodeon picked eight shorts spanning the UK, Spain, Italy, Canada and Australia, which will be developed into animated shorts. The announcement was made on the

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opening day of Cartoon Forum, the Toulouse-set TV animation showcase. “Since launching the Global Animated Shorts Program internationally in 2012, we have been able to enhance our international pipeline with great new content, furthering our global mission: to make kids laugh,” said Nina Hahn, SVP of international production and development at Nickelodeon. “We look forward to working closely with all of the creators who have delivered fantastically inspired ideas that perfectly capture the heart of the Nickelodeon brand.”

Four of the finalists are from Ireland: “Duckmanboy,” a show about a lazy superhero who is half-man, half duck. It’s created by Louis Hudson and writer/director Ian Ravenscroft at Dice Productions. “Werebeast,” turning on a 13-year old warewolf and created by Welsh animator James Lancett. “Urchin” is created by award-winning illustrator and animator Hamish Steele, who notably created Nickelodeon’s short “Badly Drawn Animals.” It follows the adventure of three orphans who live in an industrial labyrinth filled with strange characters. From Ireland, there’s also “Somewhere Awesome,” created by BAFTAnominated Eamonn O’Neill and animator Marah Curran. It centers around three best friends working as problem-solving tour guides. From Spain, Nickelodeon selected “Woodchips,” about a little boy who works as a lumberjack. It’s created by Barcelona-based animator Christian Villacanas. The U.S. network selected Italy’s “Crazy Block,” about a fashion blogger named Bunny Lewis. It’s created by Iginio Straffi, who’s behind Rainbow’s Winx Club; Canada’s “Joe Minkus,” created by Toronto-based animator Ben Anders; and Australia’s “Feebs and Mr. Timmins,” created Suren Perera (co-creator of “The Dukes of Broxstonia”).

The shorts will potentially air on Nickelodeon, as well as on all Nickelodeon platforms, and will also be considered for long-form development. Cartoon Forum runs Sep.23-26.

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Spain’s SunFlower, Imira Unveil ‘Planet’ at Cartoon Forum

SEPTEMBER 24, 2014 | 05:36AM PT

Imira to co-produce Emilio Mayorga (http://variety.com/author/emiliomayorga/) Spain’s SunFlower Graphics (http://variety.com/t/sunflower-graphics/) presents “Planet Play” at the 25th Cartoon Forum on Thursday Sept. 25. SunFlower specializes in the development of APPs, augmented reality and 3D (http://variety411.com/us/los-angeles/high-def-3d-digitalcinema/) animation.

Barcelona-based Imira Entertainment (http://variety.com/t/imiraentertainment/), one of the best-known of Spanish sales and production houses devoted to kids and youth content, will handle financing and international distribution strategy.

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“Planet” turns on Play, the new-guy-in-town in Orbitrom23, a planet

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houses devoted to kids and youth content, will handle financing and international distribution strategy.

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“Planet” turns on Play, the new-guy-in-town in Orbitrom23, a planet where every kid has a Bot, a kind of robot-nanny-smarthphone device. But Play doesn’t have one. And to cap it all, Play has difficulties with gravity when he gets embarrassed. However, new friends and adventures will definitely lighten his mood. Series will be directed by first-timer Dario Regattieri and penned by U. K.’s Andrew Viner (“Rubbadubbers”). “The design of the character’s forms and colors are apparently simple, but strong and direct. We were looking for a fresh and nice aesthetic result, where kids can easily recognize the characters and empathize with them and their Bots,” said “Play’s” Regattieri. Aimed at children aged 6-8 years, “Planet” is a project that combines comedy and technology in an augmented reality world, so it’s a project very appropriate for transmedia or 360 exploitation,” pointed out Imira’s CEO Sergi Reitg. “The technological key point are the BOTS, special characters who are the center of the story and offer many possibilities inside and outside the series. For example, we use the Augmented Reality in the videogame which is developed in parallel. In the game, you can change your character’s bot features by capturing with your device’s camera (http://variety411.com/us/new-york/camera-sound-equipment/) some special skills that will be offered in the episodes,” said Regattieri. Structured as a 52 x 11 minute series, “Planet” is one out of a total of six Spanish projects –or participated by Spanish companies– presented at this year Toulouse event. Producers (http://variety411.com/us/los-angeles/producers/) aim to close financing and initiate the production stage by mid-2015. After Cartoon Forum, “Planet” will travel to Mipcom, Asia TV Forum and Kidscreen Summit. Imira Entertainment’s production portfolio includes “Sandra, the Fairytale Detective” (52 x 13 minutes), “Lucky Fred” (104 x 12 minutes), and “Lola & Virgina” (52 x 12 minutes).

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Submarine And Walking The Dog Team on ‘Fox And Hare’

SEPTEMBER 24, 2014 | 04:20AM PT

Elsa Keslassy (http://variety.com/author/elsa-keslassy/) International Correspondent @elsakeslassy (http://twitter.com/@elsakeslassy) TOULOUSE, France– The Netherlands’ Submarine and Belgium’s Walking The Dog are teaming on “Fox and Hare,” a toon series project presented at Cartoon Forum, the Toulouse-set international animation confab. “Fox and Hare” is one of the numerous toon projects based a popular children book being pitched at Cartoon Forum. It’s adapted from Sylvia Vanden Heede’s eponymous novel “Vos en Haas.” The 3D

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(http://variety411.com/us/los-angeles/high-def-3d-digital-cinema/) skein, which has a fairly traditional animation style, is a comedy-filled toon turning on the friendship between a good-humored fox and a sensitive and friendly hare, who live alongside a group of animals in a forest. Submarine and Walking The Dog are producing with Germany’s JEPAnimation. “‘Fox and Hare’ is funny and serves a purpose; it features an unusual set of animals representing young kids dealing with everyday problems,” said Submarine’s Bruno Felix, who’s attending Cartoon Forum. The producer (http://variety411.com/us/los-angeles/producers/) said he is in advanced negotiations with British international sales outfit Cake Entertainment and has received upbeat reactions from various broadcasters following today’s presentation at the mini-mart. Submarine, which is competing for a Cartoon Tribute for best producer at the confab, is best known for producing Tommy Pallotta and Femke Wolting’s “The Last Hijack,” a multi-platform animated documentary chronicling Somalian pirates’ struggle to survive. Walking the Dog is a prominent Belgian outfit involved in TV series and features, including Berlin-preeming “Jack And The Cuckoo-Clock Heart.”

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France Sweeps Cartoon Forum Awards

SEPTEMBER 25, 2014 | 04:30PM PT

'The Christmas Log' wins Cartoon d'Or Emilio Mayorga (http://variety.com/author/emiliomayorga/) Elsa Keslassy (http://variety.com/author/elsa-keslassy/) International Correspondent @elsakeslassy (http://twitter.com/@elsakeslassy) TOULOUSE, France — Out in force with 29 animated series projects pitched at Cartoon Forum, France also swept all three awards at the coproduction mart’s 25th edition.

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Les Films de L’Arlequin (“Hollow Land”) took the Producer (http://variety411.com/us/los-angeles/producers/) of the Year award;; France’s Canal Plus (http://variety.com/t/canal-plus/) nabbed the Broadcaster of the Year kudo;; and Mediatoon Distribution (“The Garfield Show”) snatched up the Animation Distributor/Investor of the Year nod. The Cartoon d’Or award went to Belgium’s “The Christmas Log” (“La buche de Noel,” pictured above), a stop-motion skein from Stephane Aubier and Vincent Patar, the Belgian duo who directed “A Town Called Panic” and the Oscar-nominated “Ernest & Celestine.” “Christmas” is produced by Belgium’s Panique, in co-production with France’s Autour de minuit. “Christmas” beat out Eric Montchaud “Anatole’s Little Saucepan,” Spela Cadez’s “Boles,” Amelie Harrault’s “Kiki of Montparnasse,” Laurent Witz and Alexandre Espigares’ “Mr. Hublot.” Cartoon is a Brussels-based nonprofit that created the Cartoon d’Or in 1991 to promote European animation talent. FOLLOW @VARIETY (HTTPS://TWITTER.COM/INTENT/FOLLOW? SCREEN_NAME=VARIETY) ON TWITTER FOR BREAKING NEWS, REVIEWS AND MORE

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France’s Autour de Minuit Garners Solid Buzz With ‘Caribou’

SEPTEMBER 25, 2014 | 04:09PM PT

Elsa Keslassy (http://variety.com/author/elsa-keslassy/) International Correspondent @elsakeslassy (http://twitter.com/@elsakeslassy) TOULOUSE, France– Arthouse shingle Autour de Minuit, which produced the Oscar-winning toon short “Logorama,” garnered upbeat reactions after pitching “Jean Michel Super Caribou” at Cartoon Forum, the three-day animation mart. “Caribou” – comprising 52 episodes of 11 minutes — is based on Magali Le Huche’s eponymous popular children novel and turns on a superhero caribou who watches over his city and protects other animals.

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Autour de Minuit is producing the series with Luxembourg’s Melusine and Belgium’s Panique. All three companies last teamed on “Le Yark,” a singular animated feature based on a classic novel about a monster that can only feed on well-behaved children. “Like ‘Le Yark,’ ‘Caribou’ is auteur-driven,” said Nicolas Schmerkin, Autour de Minuit’s boss. Schmerkin pitched the show today at Cartoon Forum and is already in discussions with major broadcasters, notably Turner, Cartoon Network, Disney as well as TF1 and Canal Plus. Schmerkin is also looking for a sales company and is in talks with Mediatoon, Cake Entertainment and Superights. Gaul’s pubcaster France Televisions, which previously bought Autour de Minuit’s 10-minute short on “Caribou,” is in advanced negotiations to buy first-window rights to the series. Autour de Minuit is using Blender, a free and open-source 3D (http://variety411.com/us/los-angeles/high-def-3d-digital-cinema/) computer graphics (http://variety411.com/us/new-york/computer-graphics- visual-fx/) software, to create “Caribou.” Cartoon Forum wraps Sept. 26. FOLLOW @VARIETY (HTTPS://TWITTER.COM/INTENT/FOLLOW? SCREEN_NAME=VARIETY) ON TWITTER FOR BREAKING NEWS, REVIEWS AND MORE

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Netflix and Amazon Energize Europe's Toon Industry (EXCLUSIVE)

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Spanish ‘Riboldi,’ ‘Seekers’ to play in Toulouse

SEPTEMBER 25, 2014 | 04:48AM PT

Sector shows talent, battles downturn Emilio Mayorga (http://variety.com/author/emiliomayorga/) Within a total of 84 projects showcasing at Toulouse (http://variety.com/t/toulouse/)’s 25th Cartoon Forum, Spain is presenting five – over half of which are international coproductions. By comparison, Spain presented three projects in 2013 (out of 68) and seven projects in 2011 (out of a total of 66).

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Spanish projects include “I, Elvis Rivoldi” “Pirata & Capitano,” and “Soul Seekers.” Co-produced by Edebe Audiovisual and France’s Tele Images, “Riboldi” (52 x 11) is aimed at 9-11 year olds and stars Elvis – a hyperactive and destructive boy. “Pirata & Capitano” (52 x 11) is a coproduction between France’s Milimages and Spain’s Vodka Capital, featuring marine and aerial adventures for 6-8 year olds. “Seekers” (26 x 13) is a supernatural-themed coproduction between Finland (Pikkukala) and Spain (Stor Fisk), aimed at 9-11 year olds. Other projects at Cartoon Forum include the Spanish-Colombian coproduction “Troubling Monsters,” (26 x 7), “Isi” (52 x 11), and “Planet Play” (52 x 11). Spain’s animation sector is renowned for its creativity but has recently suffered a general downturn – that is changing industry conditions and forcing players to seek new financing models. Spanish animation houses that have closed down over the last 2 years include prestigious companies such as Cromosoma and D’Ocon. Carlos Biern, prexy at the animation industry lobby, Diboos, suggests that Spain’s sector “requires greater protection from pubcasters, comparable to the support provided in leading animation production countries, such as France, Canada, Ireland, Brazil and China. There’s a need to combine commercial with educational concerns, as takes place at Catalonia’s TVC.” Pubcasters have always played a key role in financing animation shows, but according to Edebe’s CEO, Ivan Agenjo, they have recently slashed their animation budgets. “Commercial broadcasters don’t work with us and if you jump into pay TV arena – with companies such as Nicklodeon, Disney or Cartoon Network—the competition is enormous. Our domestic market is smaller than many other countries.”

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VARIETY - 25/09/2014

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Xavier Viza, TVE’s exec producer (http://variety411.com/us/los- angeles/producers/) of children programs explains that, “Our position has changed over the last few years. We maintain the same proportional effort, but our annual budgets are lower. Within our budgetary constraints we nonetheless aim to continue to provide strong support for the Spanish animation sector.” At a different scale, the Catalan pubcaster, TVC, has been a regular source of financing over recent years in spite of the economic downturn. Xavier Romero, Head of TVC’s Children’s TV Department, states that the channel invests €1.5 million ($1.9 million) per year to produce animation series and each quarter a commission greenlights new projects. “Animation, like the rest of the industry, is struggling to overcome the crisis,” bemoans TVE’s Viza. “Although it’s difficult to speculate on the future of funding, there’s likely to be further cost adjustments and new models of international co-production, with the emergence of new agents.” There are currently around 200 animation producers and distributors in Spain employing around 5,000 people. In spite of economic difficulties, the Spanish sector manages to produce between six to ten series per year, that will be broadcast over the next three years, claims Biern. Total Spanish animation turnover in 2011 was $392 million equivalent to 0.04% of Spain’s GDP. Biern predicts that this will double by 2017, rising to 0.08%. New financing models are slowly emerging, which are likely to be structurally significant. Natixis Coficine’s director, Christophe Vidal, states: “There has been no major change in the way animation (series) are financed. However, we have noticed lower involvement from sales agents in terms of putting up MG’s. This has forced producers to either increase pre-sales or secure gap financing. Often they’ve created their own sales arm. This has also been partly compensated by multi-territory deals with the large children channels.”

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VARIETY - 25/09/2014

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“You need to have a very strong international sector, that guarantees multiple income from abroad,” confirms Imira’s CEO, Sergi Reitg. However, some players, such as Edebe’s Agenjo, view this as a catch-22 situation, stating: “How are you going to look for coin abroad if you can’t secure support from domestic players?” Other business opportunities include diversification and multiplatform strategies. Stor Fisk’s CEO, Pablo Jordi, comments in relation to his project “SoulSeekers,” “This is a universe with great potential for the development of prequels, sequels and to roll out an ambitious licensing program. We want our partners to share our passion and to invest in the brand, not just in the TV series itself.” Jordi and Veronica Lassenius pursued a similar approach when they decided to coproduce with Finland’s Pikkukala, an international hub for gaming, that focuses on digital entertainment for kids. Jordi explains that “For independent producers, the traditional financing model simply doesn’t work. We have to think out of the box to succeed. Crowdfunding and collaboration with non-media companies which want to invest in their social presence are possible options. We like properties with long term international appeal and develop them as an animation series and games at the same time.” Vidal counters that other “models like crowdfunding, although sometimes used on a confidential basis in feature films, have not yet appeared in animation.” Imira’s Reitg believes that comedy, adventure and video games are the areas with strongest potential: “It’s more efficient to pursue three bigger projects rather than nine smaller ones. Small projects don’t generate sufficient industry interest. Companies have to choose whether to be big or small players. The middle ground is no longer viable.” Coproduction is the traditional route used to overcome funding difficulties. For example four companies jointly developed “Riboldi” and recently added a French partner.

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VARIETY - 25/09/2014

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But Biern is concerned that coproduction will undermine the Spanish animation industry, especially given that the tax breaks for animation available in other European competitors are much more attractive. “In the future, we’ll see many more French, Australian or Canadian coproductions that have been originally created by Spanish animators and producers but the majority of the production investment will take place abroad,” he concludes. FOLLOW @VARIETY (HTTPS://TWITTER.COM/INTENT/FOLLOW? SCREEN_NAME=VARIETY) ON TWITTER FOR BREAKING NEWS, REVIEWS AND MORE

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Netflix and Amazon Energize Europe's Toon Industry (EXCLUSIVE)

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TV Review: 'Gotham'

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VARIETY - 25/09/2014

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Copenhagen Bombay Greenlights Arthouse Christmas Tale ‘Get Santa!’ (EXCLUSIVE) Follow @Variety

SEPTEMBER 25, 2014 | 04:08AM PT

Elsa Keslassy (http://variety.com/author/elsa-keslassy/) International Correspondent @elsakeslassy (http://twitter.com/@elsakeslassy) TOULOUSE, France — Copenhagen Bombay (http://variety.com/t/copenhagen-bombay/), the Scandi outfit that delivered “Beyond Beyond’ and “The Great Bear,” is moving ahead with Jacob Ley’s feature debut, “Get Santa!,” pitched last year at Annecy film fest.

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VARIETY - 25/09/2014

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Now fully-financed and ready to roll into production, “Get Santa!” tells the tale of a little boy, Julius, who lives in an orphanage. He is transported to a magical universe where he needs to pretend to be a missing Santa to help save the Christmas spirit. “I want to make a Christmas film that will enable us to rediscover the joys of the old tradition, a film that illustrates that there is value in maintaining your childhood beliefs. Because then you will be able create spiritual value for others, which in turn benefits yourself,” said Ley. Ley previously directed several Copenhagen Bombay productions, including pre-school series “Little Tot,” the mini-series “Bogus & Humbug” and short film “The Secret Of The Ice Flower” which will play at London’s BFI and Seattle Children’s Film Festival. “With ‘The Secret Of the Ice Flower, ‘ Jacob Ley showed us that by combining traditional cut-out with several different techniques in a custom made pipeline, he could achieve a very unique look, close to stop‐motion but economical to produce and with its own mystery build into the pictures,” said Malene Iversen, head of sales at Copenhagen Bombay. “For ‘Get Santa!’ Jacob has fine-tuned the pipeline, teamed up with some of the core team functions from ‘Beyond Beyond,’ and created the special look with a Nordic note, and a hint of Henry Selick’s ‘The Nightmare Before Christmas.'” “Get Santa!” will premiere in december 2016.

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VARIETY - 26/09/2014

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Netflix and Amazon Energize Europe’s Toon Industry (EXCLUSIVE)

SEPTEMBER 26, 2014 | 09:08AM PT

Elsa Keslassy (http://variety.com/author/elsa-keslassy/) International Correspondent @elsakeslassy (http://twitter.com/@elsakeslassy)

Emilio Mayorga (http://variety.com/author/emiliomayorga/) TOULOUSE, France — With networks increasingly tightening their purse strings, digital platforms like Amazon (http://variety.com/t/amazon/) and Netflix (http://variety.com/t/netflix/) are opening up a whole range of opportunities for European animation producers (http://variety411.com/us/los-angeles/producers/) and sales agents.

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VARIETY - 25/09/2014

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“Netflix and Amazon are the first players in broadcast history that are global and do not own a kids library and production unit so they are willing to invest. It’s a big change,” said Philippe Soutter, co-founder of Paris- based PGS Entertainment, which handles “Monchhichi” and “The Jungle Report.” Netflix, which launched last week in France (along with Germany, Belgium, Austria, Switzerland and Luxembourg), has been on a buying spree, picking up five shows, including “Pok et Mok,” “Alfred,” “Franklin” and “La Petite Geante,” from Gaumont Animation. Ahead of its launch, it had already acquired Ankama’s “Wakfu,” (http://variety.com/2014/tv/news/netflix-acquires-ankamas-french-toon- series-wakfu-1201301693/) based on the videogame. “Netflix has already energized the market in France, they’re eager to buy local content,” said Pierre Belaisch, managing director of Gaumont Animation. “Netflix and other multi-territory digital platforms can buy non- exclusive second- and third-window rights. And those deals can prove crucial because they help us cover the 5% to 10% gap we’re often left with to complete the financing on a show.” Amazon, which attended Cartoon Forum for the first time, is having a more cherry-picking approach than Netflix, but still ensures series great visibility across multiple markets, said Malene Iversen, head of sales at Copenhagen Bombay, pitcher of “Me and Sonny” at Cartoon Forum. Indeed, “Amazon streams pilots on Amazon Prime Instant Video, which means more stories and more characters are visible to our customers than if we made selections behind closed doors,” said Monica L.H. Dennis, Amazon’s development executive for kids programming, adding that she’s looking for high quality preschool programs and six to 11 projects. SEE ALSO: Netflix Orders ‘Winx Club’ Spinoff, as Streamer Keeps Up Kidvid Splurge (http://variety.com/2014/digital/news/netflix- orders-winx-club-spinoff-as-streamer-keeps-up-kidvid-splurge- 1201313629/)

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VARIETY - 26/09/2014

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Amazon Studios has just greenlit three animated kids pilots: “The Stinky & Dirty Show,” “Buddy: Tech Detective” and “Niko and the Sword of Light,” plus two live-action kids pilots: “Table 58″ and “Just Add Magic.” But as Iversen said, these deals are not the most lucrative. Platforms don’t cover the cost of dubbing (which is usually handled by broadcasters in traditional deals) and they seldom pay a minimum guarantee. Like more and more platforms, Amazon aims to board series at an early stage to participate in the creative process and is looking for diverse shows from different nationalities. “We bring a diversity of senses of humor, approaches, and aesthetics to the table based on our own cultural touchstones. With open minds and thoughtful production pipelines, these pairings can create products that stand out in both U.S. and European markets,” Dennis said. Public institutions in Europe are also encouraging producers to think digital. While at Cartoon Forum, Cine-Region the association of European regional orgs, announced the creation of a fund dedicated the financing of animated series developed with a transmedia approach. The fund will invest up to €1 million ($1.3 million) in one to three projects per year. “Urbance,” a dystopian twist on Romeo and Juliet produced by Montreal- based Steambot Studios and pitched at last year’s Cartoon Forum, is the first project to be backed by Cine-Region. The series project, comprising two seasons of 10 episodes, will be directed by Joel Dos Reis Viegas and Sebastien Larroude, with Studio Ghibli’s Hiroshi Shimizu on board as lead animator. Steambot is financing the pilot via Kickstarter. FOLLOW @VARIETY (HTTPS://TWITTER.COM/INTENT/FOLLOW? SCREEN_NAME=VARIETY) ON TWITTER FOR BREAKING NEWS, REVIEWS AND MORE

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VARIETY - 26/09/2014

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Transmedia, Hybrid Projects Dominate Cartoon Forum

SEPTEMBER 26, 2014 | 09:05AM PT

Elsa Keslassy (http://variety.com/author/elsa-keslassy/) International Correspondent @elsakeslassy (http://twitter.com/@elsakeslassy)

Emilio Mayorga (http://variety.com/author/emiliomayorga/) In spite of a massive air strike, the animation co-production market Cartoon Forum managed to complete its 25th edition with a record number of participants and a raft of standout projects. Among the 84 projects pitched at Cartoon Forum, highlights included France’s “The Thiniest Man in the World” and “Houdini” from France, the U.K.’s “Claude,” Spain’s “I, Elvis Riboldi,” The Netherlands’ “Fox and

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VARIETY - 26/09/2014

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Hare,” Belgium’s “Sex, say what?” and Germany’s “Mick, The Kobold Chef” and Ireland’s “Ellie the Ace.” Among of the trends identified by Marc Vandeweyer, managing director of Cartoon, pointed out the diversity of hybrid projects that mix animation and live action. France’s animation biz was applauded at Cartoon Forum. “It’s been a very French Cartoon Forum this year not only because France swept all three Cartoon Tributes for best producer (http://variety411.com/us/los- angeles/producers/), broadcaster and distributor of the year, but also because of the volume of projects presented.” European industryites have taken note of digital platforms’s interest in TV animation, ramping up the number of projects with a transmedia approach. “Almost every project presented at Cartoon Forum had a transmedia concept,” noted Vandeweyer. The mart welcomed over 800 participants, including many high-profile newcomers such as Amazon and big European players like Susan Wendt, TrustNordisk’s head of sales, who pitched the project “Vitello” and Sabine Schemaly from TF1 International. “We have been occasionally handling arthouse animated features like Joann Sfar’s “The Rabbi’s Cat,” and it’s a though business that’s heavily dominated by U.S. movies. Even when we’re not competing in the same category we have to invest considerable P&A to make an impact and it doesn’t always pay off,” explained Schemaly. “We’re now looking more into TV animation, which is lighter, easier to deal with.” But the recession is also impacting Europe’s toon industry. “All genres are seeing a reduction in the number of acquisitions and an increased focus on a limited number of high-profile shows that either have something highly unique or are based on iconic brands that bring a pre- established audience,” said Philippe Soutter, co-founder of PGS Entertainment. “This is due to a decline in venture capital funding and in government support for kids programming.”

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VARIETY - 26/09/2014

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On the upside, the animation business is getting energized by new players, not just multi-territory VOD platforms but also the boom of digital terrestrial channels dedicated to kids programming. Another reason to stay optimistic is the willingness of U.S. network to coproduce or acquire European properties. “Many U.S. networks have tested series around the world and, based on that success, make their decisions on whether or not to import the concept in the US. Because of the integrated model of the studio in the US, from creation to broadcast, the idea of an independent animation producer in the US is almost non existent,” pointed out Soutter. “So more and more, a third party model is something that is outside the usual domestic scenario.” Cartoon Forum attendees from Disney, Turner, Nickelodeon and Cartoon Network were particularly active at the mart. Disney, for instance, is in advanced negotiations to acquire “Ellie the Ace” from Ireland’s Cartoon Saloon. Cartoon Forum ran Sept. 26-28. FOLLOW @VARIETY (HTTPS://TWITTER.COM/INTENT/FOLLOW? SCREEN_NAME=VARIETY) ON TWITTER FOR BREAKING NEWS, REVIEWS AND MORE

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YOU MAY LIKE (http://variety.com/2014/tv/reviews/tv-review-gotham-1201305349/)

TV Review: 'Gotham'

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How To Get A 6-Pack: This Will Shock You!

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LA NAZIONE - 16/09/2014

CULTURA E SPETTACOLI NEL MONDO DELLA CREATIVITÀ

Mostri? Sì, ma dal cuore d’oro I cartoon di «Orrendi per sempre»

Giunti e Studio Campedelli in un nuovo progetto di animazione Roberto Davide Papini · Firenze

DAL TENERO mondo incantato di Topo Tip alle avventure di eroi mostruosamente particolari come quelli di Orrendi per sempre: la casa editrice fiorentina Giunti ci prende gusto e continua con successo la sua partnership con Studio Campedelli (realtà di punta della produzione italiana di cartoni animati) con un nuovo progetto che sarà presentato al prossimo Cartoon Forum, in programma a Tolosa (in Francia) dal 23 al 26 settembre. Mentre Topo Tip si rivolge a un pubblico in età prescolare (la serie dovrebbe esordire sulla Rai in autunno), Ops-Orrendi per sempre racconta una storia destinata a bambini un po’ più grandi (6-9 anni) partendo sempre da un successo editoriale del Gruppo Giunti, con i

ANTEPRIMA A TOLOSA La produzione sarà presentata al «Forum» nella città francese I personaggi dalla carta alla serie Tv libri scritti da Aquilino. Al Cartoon Forum di Tolosa, Studio Campedelli (con il partner di co-sviluppo, Movimenti Production) presenta il progetto di una serie tv in animazione ispirata proprio alla serie degli Orrendi (edita da Giunti Junior), che sono ragazzini dall’aspetto e dalle caratteristiche apparentemente «mostruose», ma in realtà dal cuore d’oro. Morta è, per l’appunto, defunta: spesso perde pezzi del proprio corpo decomposto e li riattacca con noncuranza; Macabro è costellato di ferite infette e sanguinanti, che non si rimarginano mai; Scossa lancia scariche elettriche potentissime quando prova qualsiasi emozione e Albein ha un’intelligenza spaventosa, ma non può usare le gambe. Nel libro, è una formidabile invenzione di Albein a farli incontrare e a trasformarli (non senza qualche disavventura!) negli Orrendi, un gruppo affiatato che grazie alle proprie caratteristi-

LA SQUADRA DI «OPS» I protagonisti sono nati dalla penna di Aquilino con le illustrazioni firmate da Iacopo Bruno

che riesce a portare aiuto ai bambini in difficoltà. Nella serie tv i protagonisti sono alle prese con avventure che prendono spunto dalla vita di tutti i giorni. Una bella storia che insegna anche il valore della diversità e del saper andare oltre le apparenze. Ops-Orrendi per sempre (il titolo in inglese con cui viene presentato è Ops-What a Hopsrible Pack e si tratta di 52 episodi da 12 minuti ciascuno) è uno dei cinque prodotti italiani presentati a Tolosa nel Cartoon Forum, che rappresenta la grande vetrina per i progetti europei di serie tv in animazione in cerca di finanziatori e coproduttori. Gli altri sono Nefertine on the Nile (ambientata nell’antico Egitto) della Graphilm di Maurizio Forestieri; Cooking Time (serie che racconta la cucina italiana ai giovani di tutto il mondo) di Lynx Multimedia e Musicartoon; il fantascientifico Gaia, di Tilapia e Rai Fiction; il colorato Identikat-Miro The Cat di Lastrego & Testa.

rebus (frase: 4,7)

Sguardo su David Lynch con fotografie e video · LUCCA

«DAVID LYNCH. Lost visions. L’indiscreto fascino dello sguardo» è la mostra dedicata al regista americano realizzata in occasione della decima edizione del Lucca film festival. L’esposizione a cura di Alessandro Romanini con fotografie, litografie e video si inaugurerà sabato prossimo 20 settembre per durate sino al 9 novembre nella sede succursale dall’Archivio di Stato in Via dei Pubblici Macelli 155.

CRITTOCRUCIVERBA (frase: 6,1,5)

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MO Mo ran che ricc ne Pom che com gall mu no e un aliz lazz esp ria. ni to n dic tur per con la Qu cas ten tric di L par me dal ed con di a te è nel Mo Ric pre stat le t con bul car ro a po per ste, qua

LE SOIR - 27-28/09/2014

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LE SOIR - 27-28/09/2014

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KIDSCREEN - FALL 2014

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C21 MEDIA - FALL 2014

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& & VIDEO - 09/2014 CINEMA Cinema

Video/International

BruxelleS/ Intervista con Marc Vandeweyer, direttore di Cartoon

PuNTAre Su NuOVe PIATTAFOrMe

A sinistra, Marc Vandeweyer, direttore di Cartoon; sotto: “Ops-Orrendi per Sempre!” e “Cooking Time!”

 Monica Tasciotti

“A

rtisticamente l’Europa è arrivata alla maturità. I produttori conoscono bene il mercato internazionale e gli americani conoscono loro e apprezzano quanto fanno”. Parola di Marc Vandeweyer, direttore di Cartoon, associazione no profit basata a Bruxelles che con il sostegno del Programma Media ha creato nel 1988 Cartoon Forum (vedi articolo) e in seguito numerose altre manifestazioni come Cartoon Movie, Cartoon Connection e i vari Cartoon Masters, che hanno tenuto per mano i primi passi dell’animazione europea e continuano oggi a sostenerla nella ricerca di nuovi mercati. Quanto all’internazionalizzazione il discorso è però più complesso. “Buona parte del merito di essere presente sui mercati esteri è dei diffusori – continua Vandeweyer – ma spesso i broadcaster non osano, vanno sul classico e non sperimentano nuovi programmi. La Rai ad esempio, che sostiene progetti come “Gaia”, e France Télévisions, che ha creato spazi anche per l’animazione per adulti, stanno facendo un ottimo lavoro. Luca Milano (vice direttore Rai Fiction e responsabile del settore animazione, ndr) sta cambiando marcia e mentalità all’animazione italiana, studiando anche quanto fa France Télévisions. Senza dimenticare che c’è anche un pubblico più aperto all’animazione. Dal lato produttori indipendenti però, spesso si sbagliano i target. Gli europei ancora non sanno bene a chi indirizzare i propri prodotti. Quando iscrivono i loro progetti al Cartoon Forum, c’è chi dichiara per uno stesso progetto target da 4 a 12 anni! Questo non è possibile. Spesso li consigliamo di scegliere un range di età più corto. Gli americani invece sanno benissimo a chi indirizzare i programmi. Senza considerare che spesso la grafica scelta non concorda con il target, altro grave errore”. Appuntamenti come Cartoon Forum servono allora anche per riportare la barra al centro. “Bisogna accettare i consigli – esorta Vandeweyer – altrimenti si rischia di lavorare anni e poi fermarsi perché tutto quel lavoro non porta a nulla”. Quanto agli italiani, secondo il direttore di Cartoon “sono usciti da uno stile classico che non funziona più, e questo è un bene. Da qualche anno hanno cambiato lo stile grafico e oggi non è più possibile dire a prima vista se si tratta di un progetto italiano o di un’altra nazionalità. C’è una nuova generazione di produttori che emerge, ed è interessante quello che sta succedendo in Italia nel settore. Il progetto dello scorso anno della Graphilm, “Bum Bum” ad esempio, era molto interessante, una storia molto originale. Quest’anno abbiamo ricevuto dall’Italia 10 progetti per la selezione, 5 di questi sono passati senza alcuna esitazione”. Tutto bene dunque? “Il mercato è difficile proprio perché di progetti di qualità ce ne sono tanti e la competizione è più dura di prima anche perché i finanziamenti diminuiscono”. Oltre a portare alle manifestazioni di Cartoon americani, canadesi e asiatici - in un paio di anni sono stati siglati o sono in corso di negoziazione con questi partner extraeuropei 44 progetti grazie a Cartoon – Vandeweyer punta su nuove forme di narrazione, ovvero nuove piattaforme. “Ma occorrono produttori che conoscono le nuove tecnologie”, avverte. E’ per questo che è recentemente nato Cartoon 360, un nuovo appuntamento nell’ambito dei Cartoon Masters che permette di sviluppare veri progetti cross mediali con il consiglio di 25 esperti in multimedia, evoluzione 2.0 del Cartoon Forum e Cartoon Movie. “E’ un buon momento per immettersi in questo mercato”, assicura.

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TV MAGAZIN

Animationsbranche sucht alternative Finanzierungen

Beim Cartoon Forum in Frankreich gefragt: „Mick – Der Kobold-Chefkoch“ von der Animationsfabrik Hamburg

Game-Changer fehlen bisher Toulouse – Frankreich ist und bleibt in Europa führend im Bereich der Animation, das wurde bei der 25. Auflage des Cartoon Forum (23.–26. September), dem Finanzierungsmarkt für europäische Animationsserien, deutlich. Enttäuscht wurden diejenigen der rund 850 Teilnehmer, die sich von neuen digitalen Plattformen eine aktivere Rolle in Finanzierung und Auswertung von Animationsproduktionen wünschen. Zum Auftakt der Veranstaltung hob Frédérique Bredin, Präsidentin des CNC, die Bedeutung der französische Animationswirtschaft hervor: Die Branche bietet mehr als 5000 Arbeitsplätze, jährlich entstehen rund 320 Stunden Animation, 40 Prozent der Programmexporte Frankreichs entfallen auf das Genre. Eine exzellente Ausbildung und sprudelnde Fördergelder sind der Nährboden der Branche, die ihreStärke mit über ein Drittel der vorgestellten Projekte beim diesjährigen Cartoon Forum unter Beweis stellte. Weit abgeschlagen folgten Belgien, Irland und Groß-

britannien mit je neun Projekten, Deutschland war mit drei vertreten. Marc Vandeweyer, General Direktor von Cartoon, wurde dieses Jahr von 50 Prozent mehr Einreichungen als im Vorjahr überrascht. Weil man keine Projekte abweisen wollte, „haben wir uns entschlossen, auch kürzere Pitches zuzulassen“. Offen bleibt, ob sich die Zahl der Abspielflächen für Animationsserien vergrößert und damit die Abhängigkeit

Deutschland nur mit drei Projekten vertreten vom Fernsehen schwindet. France Télévisions hat zwar erst France 4 zwischen 6 und 18:30 Uhr komplett auf Animation umgestellt, und VoD-Plattformen waren als Einkäufer nach Toulouse gereist, doch richtige GameChanger fehlten. Die Netflix-Vertreterin etwa sagte ihren vorab groß propagierten Besuch

bei Cartoon Forum aus Angst vor dem AirFrance-Streik ab, und Amazon Studios suchte nur Vorschulprogramme. Die Zahl der Projekte im Vorschul- und Kinderbereich nahm erneut deutlich zu. Hintergrund: Die Produzenten finden hier am ehesten einen Sender – oder seit Neuestem – einen VoD-Partner. Anderseits fehlten dieses Jahr originelle Ideen. Aus der Vielzahl von schon Gesehenem stach die dänische Kinderserie „Me & Sonny“ hervor, die im Stil von Kinderbuchillustrationen die Abenteuerlust eines Mädchens feiert. Zu den Projekten, die die meiste Neugier von Koproduzenten und Investoren hervorriefen, ge-

Nachgefragt bei Jan Bonath, Leiter Sektion Animation Produzentenallianz

„Neues Lizenzmodell für Sender“ Toulouse – Das Cartoon Forum hat wieder gezeigt, dass Frankreich das Animationsschlaraffenland ist. Verliert die deutsche Branche den Anschluss? Frankreich ist bei Animation für das Fernsehen Marktführer und Exportweltmeister. Da fragt sich vermutlich jedes Land, ob es den Anschluss verliert. Wenn wir in Deutschland unseren Kindern Programm bieten wollen, das ihrer Lebenswirklichkeit entspricht und ihnen die Gelegenheit bietet, eine kulturelle Identität zu erwerben, dann sind französische Produktionen dazu weniger in der Lage als die Produkte deut-

scher Produzenten. Das heiß, es gibt immer einen Platz und eine Berechtigung für deutsche Inhalte. Wie könnte man die deutsche Animation stärken? Animationsinhalte deutscher Hersteller werden in der Regel vom Heimatsender als Koproduktion mitfinanziert oder als Auftragsproduktion vom Sender zu 100 Prozent finanziert. Beide Varianten sind jedoch teurer als ein Lizenzeinkauf. Möchte man die deutsche Animation stärken, muss man überlegen, ob Sender oder Förderungen mit mehr

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Geld ausgestattet werden. Die Überlegenheit der französischen Animationsbranche beruht auf besseren Finanzierungsinstrumenten. Die Allianz der Produzenten schlägt ein anderes Modell vor: Der Sender erwirbt eine Lizenz, und der Produzent behält alle anderen Rechte zur Auswertung.

Blickpunkt:Film 42/14

- GERMANY -

BLICKPUNKT:FILM - 10/2014

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MAGAZIN TV

Neuer Programmleiter bei RTL 2

rige Zusammenarbeit mit deutschen Firmen über einzelne Projekte hinaus“, sagte er in Toulouse. Um die Zusammenarbeit zu fördern, wird von Bruno Felix Willes Firma Submarine in Maastricht ein Studio gebaut, das Ende des Jahres betriebsbereit sein wird. Jan Bonath, Leiter der Sektion Animation der Deutschen Produzentenallianz, sagte zur Bedeutung solcher Treffen: „Koproduktionen sind für die Finanzierung von Animationsprojekten essenziell. Nur wenn wir laufend über Finanzierungsmöglichkeiten und gemeinsame Projekte sprechen, können wir sie auch erfolgreich anschieben.“ stei

Foto: SHP/ B. Müller

hörte auch „Mick – Der Kobold-Chefkoch“ der Animationsfabrik Hamburg. Wie zahlreiche andere Projekte auch greift die Serie das Thema gesunde Ernährung auf. Traditionell trifft sich am Rande von Cartoon Forum die deutsche Produktionsbranche. Dieses Mal stand die Zusammenarbeit mit den Benluxländern im Vordergrund. Eric Goossens vom belgischen Studio Walking the Dog erklärte, dass Deutschland aufgrund hoher Standards ein gesuchter Koproduktionspartner sei. Darüber hinaus hätten die Länder das Potenzial, gemeinsam Filme für den Weltmarkt herzustellen. „Wir wollen eine langjäh-

München – Tom Zwiessler leitet künftig den Bereich Programm bei RTL 2. Zwiessler war zuletzt als Geschäftsführer von Story House Productions tätig. Das Produktionsunternehmen wird künftig von einer Doppelspitze, bestehend aus CEO Carsten Obländer und Geschäftsführer Andreas Gutzeit, geführt. Innerhalb des Bereichs Programm bei RTL 2 leitet die bisherige Leiterin Unterhaltung, Andrea Lang, künftig die neu geschaffene Abteilung Docutainment, während Tabea Vanhoefer die Abteilung Entertainment & Development übernimmt. Der gesamte Bereich Programmplanung befindet sich nun in den Händen des bisherigen Abteilungsleiters Julian Krietsch. jom

Tom Zwiessler Bieten neue Plattformen wie Netflix, Amazon oder Euro DVD zusätzliche Verwertungs- und Einnahmemöglichkeiten? Eindeutig ja. Aber wer profitiert? So weit wir es überschauen können, kommt hinsichtlich der bereits im Markt befindlichen Ware noch nicht allzu viel bei den Produzenten an. Für neue Projekte werden die neuen Player aber eine große Rolle spielen. Vollkommen unklar ist noch, mit welchen Produktionsvolumina sie den Produktionsmarkt betreten. Welchen Stellenwert hat der Finanzierungsmarkt Cartoon Forum für die deutsche Branche?

Das europäisch finanzierte Cartoon Forum hat dieses Jahr zum dritten Mal in Toulouse stattgefunden. Die überstarke Präsenz der französischen Branche wird nicht zuletzt dadurch zum Ausdruck gebracht und zementiert. Das vormals reisende Cartoon Forum ist seit geraumer Zeit aus finanziellen Gründen fest in Frankreich angesiedelt. Es wäre wünschenswert, wenn andere Staaten und Regionen erkennen würden, welch kulturelles und wirtschaftliches Potenzial in dieser Industrie liegt, und sich der für die Branche sehr wichtigen Veranstaltung als Gastgeber anbieten würden. Der Nutzen von Cartoon Forum scheint für die deutsche Branche etwas eingeschränkt, ist aber unbestritten. stei

„NCIS“-Spin-off bei ProSiebenSat.1 München – Die ProSiebenSat.1 Media AG hat den bestehenden Rahmenlizenzvertrag mit CBS International, der exklusive Free-TVRechte in Deutschland, Österreich und der Schweiz sowie ausgewählte Pay-TV-Lizenzen enthält, verlängert. Wie die Sendergruppe mitteilt, enthält die Vereinbarung u. a. die Rechte an dem „NCIS“-Spin-off „NCIS: New Orleans“ und an der von Steven Spielbergs Amblin Television produzierten neuen Science-Fiction-Serie „Extant“ mit Halle Berry in der Hauptrolle, die im Sommer bei CBS Erfolge feiern konnte. jom 41

Blickpunkt:Film 42/14

- GERMANY -

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ANIMELAND - 03/11/2014

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kultur pop

Reportage

Cartoon Forum

15e impAct

Pour la 3e année consécutive, le Cartoon Forum s’est tenu à Toulouse. Un événement rencontrant un vif succès, avec un nombre de participants toujours grandissant. Viky

Si, à l’occasion de chacun des forums, il est agréable de faire un point sur la créativité européenne et de constater (cocorico) que la France tient toujours le haut du pavé, c’est aussi le moment d’observer l’évolution des programmes animés et de l’offre télévisuelle. En effet, pour rappel, l’image par image est le grand atout de la production française audiovisuelle et de l’export (plus de 34 % des ventes en 2013). Elle est également en première ligne pour proposer des programmes transmédias (comprenez multi-supports) et aussi prendre des risques techniques et scénaristiques. On se souviendra longtemps que l’animation pour adultes produite par l’Europe a rencontré peu de succès aussi bien lors des forums qu’à la télévision, ce qui explique sa faible présence sur le petit écran. Cette année, la donne semble avoir évolué. Outre le nombre grandissant d’initiatives qui ont connu du succès lors de leur présentation, France 4 s’est tenu à une ligne éditoriale qui a su s’imposer avec brio ; par exemple la case d’animation le jeudi en deuxième partie de soirée que la chaîne souhaite clairement alimenter de programmes français et/ ou européens. Une percée du genre qui accompagne également des évolutions dans la conception artistique. Reste à voir si celle-ci va voir le jour, si le public va suivre ou si la crise qui gangrène le monde atteindra l’animation…

année lors de l’événement. À ce titre, le projet signé par Les Films d’Arlequin, The Tiniest man in the World, a remporté sans conteste le plus de suffrages et – on l’espère – trouvé de quoi compléter son financement. Idée originale imaginée par le génial Argentin Juan Pablo Zaramella, connu en France et par les amateurs d’animation pour ses courts-métrages Lapsus et surtout Luminaris (ayant remporté quelque 300 prix…), la série de 104 x 1 minute suit les aventures de l’homme le plus petit du monde vivant parmi nous. Cocasses et sans paroles, ces histoires en stop motion et en temps réel impulsent à l’ensemble un brin d’impertinence, de magie et beaucoup d’humour, à l’image de son créateur.

the LAstmAn

Remarqué dans la sphère éditoriale et par une partie des fans de manga, The lastman a défendu ses couleurs pour un projet de série d’animation pour adultes, violent, à l'instar de la BD (signée Balak, Mickaël Sanlaville et Bastien Vivès). L’histoire reprend le scénario papier : le jeune Adrian Velba va pour la première fois de sa vie participer au grand tournoi annuel parrainé par le roi Virgil et la reine Efira ; il s’est entraîné dur dans l’école de combat de maître Jansen. Hélas, à quelques heures de la clôture des candidatures, Vlad, le binôme de notre héros, déclare forfait. Un coup terrible pour Adrian, car il faut être deux pour participer au tournoi, mais voilà que surgit de nulle part Richard Aldana... Produite en Flash pour un budget de 3,6 millions d’euros, la série de 26 x 13 minutes a de grandes chances d’arriver très prochainement sur écran.

Le format court et l’humour ont été les deux ingrédients à succès de cette

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92 AnimeLAnd 201

The Tiniest man in the World

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D.R.

Recette gAgnAnte ?

ANIMELAND - 03/11/2014

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Cheeky Anna

Ovalon

Houdini

D.R.

25e cARtoon foRum, un touRnAnt ?

Alors que le salon fêtait ses 25 ans d’existence, il observait l’évolution du média à la télévision comme sur les plates-formes web. L’animation est le réel fer de lance de la production européenne : elle s’exporte le mieux et s’impose comme le plus international des genres. Là où, il y a 25 ans, on favorisait avant tout la création, les adaptations sont devenues un réel enjeu économique car elles apportent un package, un support de produits dérivés qui permettent aux acheteurs d’en faire un succès d’audience (et de ventes ?). Ainsi, le nombre de projets adaptés n’a fait qu’augmenter. On retiendra surtout l’arrivée en série d’Ernest et Célestine après leur succès sur le grand écran. À l’instar des adaptations d’œuvres littéraires pour la NHK dans les années 1970-80 au Japon, le producteur français Didier Bruner initie la série dite de « collection » – entendez par là des mini-films pour la télévision. Cette annonce quelque peu symbolique marque le positionnement des producteurs en animation européens à l’avant-garde. On notera également l’adaptation d’un jeu vidéo français (en Free-to-Play), Squids, de littératures enfantines (Vitello, Jean-Michel Super Caribou, Claude) ou d’un monument de la littérature enfantine en France de Claude Ponti

Sex say what ?

Ernest et Célestine

L’animation est le fer de lance de la production européenne (5 millions d’albums vendus en France), Sur l’île des Zertes.

thémAtique

Cette année, en dehors de l’humour, on pouvait retrouver quelques thématiques fortes, sans être forcément des sujets à proprement parler. En effet, on a pu remarquer la propension des créateurs et producteurs à mélanger les techniques, entre le temps réel et les différentes types d’animation (CGI, 2D et stop motion), de même que leur envie de décliner les succès des émissions de cuisine en animation, en manque d’inventivités pour les adapter, les auteurs devant faire face au multiculturalisme de l’art culinaire (un Français et un Allemand ne concevant pas la cuisine de la même manière par exemple). Enfin, un événement de taille dans le microcosme de la production animée a eu lieu : un cross-over. Un exercice répandu dans les séries live, et qui se développe au Japon dans les manga, mais complètement inédit en Europe et dans l’animation. Prévues pour une diffusion ce Noël sur France Télévisions, on retrouve deux séries aux excellentes audiences : Les As de la

Jungle et La Chouette et Cie dans un double cross-over. Enfin, sera aussi diffusé un spécial de 52 minutes sur la jeunesse de Houdini, qui doit préfigurer d’une série sur ce génie de la magie ayant vécu au début du XXe siècle.

cARtoon d’oR

Cette année, la sélection à très forte majorité française a rendu hommage au duo infernal belge Stéphane Aubier et Vincent Pata pour La bûche de Noël¸ ou les aventures improbables de Cowboy, Indien et de l’inégalable Cheval de Panique au village durant le réveillon. ■

Jean-Michel Super Caribou

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AnimeLAnd 201 93

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ANIMAZIONE - 09/2014

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ANIMAZIONE

ANIMAZIONE - 10/2014

Les Italiens... animati

Reportage esclusivo dal Cartoon Forum di Tolosa di Federico Fiecconi

rancia ormai prenditutto nell’animazione. Dopo Annecy, sede del festival di giugno, e Lione, sede del Cartoon Movie ribalta marzolina dei nuovi lungometraggi, è Tolosa la terza capitale continentale. La città dei Pirenei è sede stabile del Cartoon Forum, grande vetrina per i progetti europei di serie tv animate in cerca di finanziatori, arrivata il 23-26 settembre alla XXV edizione. Vedere che su 80 progetti selezionati un terzo sono francesi (fra cui Last Man da Bastien Vivès, ed Ernest et Celestine dal film omonimo, entrambi 26 episodi da 13 minuti) e oltre 25 godono del supporto concreto del Centre National du Cinéma et de l’image animée, fa pensare a Jack Lang, celebre ministro della cultura che nel 1982 credette che i “galletti” potessero sfidare le arcipotenze americane e giapponesi nell’animazione. Sembrava una follia e invece, con un robusto innesto di denaro pubblico e sgravi fiscali, è nato un sistema di sostegno all’industria audiovisiva che oggi vale un budget annuale di 700 milioni di euro: finanziando l’animazione francese, il CNC le consente di rappresentare il 40% del fatturato dell’export transalpino! Per carità di patria non snoccioliamo cosa fa il nostro Ministero dello Spettacolo a favore del cinema di animazione italiano (noccioline), o quanto rappresenti l’export del settore (briciole)... Consola quanto ancora Rai Fiction, presente al Forum con il vicedirettore Luca Milano e in finale come rete tv dell’anno, stia al centro dei giochi di coproduzione internazionale con un gruzzoletto sui 15 milioni di euro per progetti nazionali. E godiamo del fatto che a Tolosa i nostri colori fossero rappresentati da 5 ottimi progetti (ben presentati) a esprimere una bella varietà creativa. Studio Campedelli in combutta con l’atelier dell’animazione Movimenti di Saronno ha in cantiere i teenager zombie Orrendi per sempre: 52 episodi da 11 minuti dai libri Giunti di Aquilino

(illustrati benissimo da Iacopo Bruno). Ragazzini dall’aspetto e dalle caratteristiche “mostruose” ma dal cuore d’oro. I torinesi Làstrego e Testa animano in un limbo bianco un mondo fatto di tessuti, fili colorati, nastri e bottoni. Nasce così, materico ma digitale, Identikat - Miro the cat, che già si è fatto conoscere con le app del Corriere della Sera. La romana Graphilm di Maurizio Forestieri anima con gusto Nefertine on the Nile, storie quotidiane di mummie e papiri per due ragazzini e un micio nell’antico Egitto, dalla serie All’ombra delle piramidi (edizioni Lapis). Sempre da Roma Cooking time! con cui Lynx Multimedia propone un team di 8 ragazze impegnate fra i fornelli. Il sapore della ricetta è quello delle femminucce pimpanti tipo le W.i.t.c.h. disneyane (il primo atto del progetto è stato il fumetto, pubblicato nell’autunno 2013 su il Giornalino, scritto da Katja Centomo e Francesco Artibani e disegnato da Flaviano Armentaro). Le animazioni, in un limbo biancolatte su cui spiccano meglio ingredienti, stoviglie e grafiche sinuose dei personaggi, sono realizzate da Musicartoon, casa di animazione della cordata Lynx, con Enrico Paolantonio a firmare la regia. Il canale Super! di De Agostini è la rete che con il suo acquisto sostiene il progetto. E poi Living with a dragon della Nucco di Stefano Marrone che,

Vincent Tavier con il Cartoon d’Or; in alto, la presentazione di Orrendi per sempre

stabilitosi a Londra, mentre lavora su spot ed educational tenta la via del serial, regista di 52 episodi da 7 minuti da un soggetto originale di Pierdomenico Baccalario (tra le nostre penne più attive per i ragazzi) e personaggi disegnati da Francesca Tabasso. Chiude la carrellata italica un progetto sostenuto da Rai Fiction, Gaia. La serie da 26 episodi di 26 minuti si rivolge al famigerato pubblico degli “young adult” ed è realizzata con la tecnica del rotoscopio cui si aggiunge la computer grafica in 2 e 3D. Un progetto ambizioso, girato in blue screen negli studi Cptv di Napoli. La storia è ambientata in un mondo a due dimensioni temporali in cui si muove la protagonista Gaia, una solitaria e artistica teenager. Con risonanze dal Sin City milleriano, stile un po’ ingessato dalla complessa macchina di realizzazione, è ideato e prodotto dalla napoletana Tilapia di Nicola Barile. Come da tradizione, il Cartoon Forum è stato poi la ribalta del

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Cartoon d’Or per il miglior cortometraggio d’animazione europeo. La giuria, che schierava fra gli altri il belga Eric Goossengs, ha decretato il vincitore fra i 29 film che avevano vinto almeno un premio a uno dei festival partner: statuetta dorata al franco-belga La bûche de Noël (“Il dolce di Natale”): protagonisti i personaggini di plastica usciti dal film Panique au village dei belgi Stéphane Aubier e Vincent Patar, già premiati al Festival di Cannes 2009. Il corto di 26 minuti snocciola le vicende prenatalizie di Cowboy e Indiano che distruggono il dolce di Natale preparato da Cavallo: così questi chiama Babbo Natale per cancellare la consegna dei regali previsti. Surreale animazione in stopmotion fatta di niente, che appella alla naiveté con cui da piccoli si giocava ai soldatini dando voce e movimento ai pupazzetti di plastica. Si ride, e ride soprattutto il produttore Vincent Tavier, che a Tolosa pareva incredulo di aver battuto blasonatissimi film fra cui l’Oscar di quest’anno Mr Hublot: “Si è lavorato su una tecnica di animazione che nasce in modo piuttosto spiccio. La realizzazione è stata piuttosto veloce, circa 10 settimane con una produzione durata 6 mesi”. Il Cartoon d’Or prevede un assegno di 10 mila euro per un ulteriore progetto di animazione, quindi s’intravvedono altre storie di Cowboy e Indiano all’orizzonte.

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LA DEPECHE - 18/09/2014

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LA DEPECHE - 23/09/2014

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«Cartoon Forum» : tous les trésors du film d'animation Article exclusif réservé aux abonnés Voir l’offre Digital (/offre-digital/?url=http%3A%2F%2Fwww.ladepeche.fr%2Farticle%2F2014%2F09%2F23%2F1957488-cartoon-forum-tous-les-tresors-du-film-danimation.html) Votre crédit de bienvenue en cours : 19 articles Article exclusif réservé aux abonnés Voir l’offre Digital (/offre-digital/?url=http%3A%2F%2Fwww.ladepeche.fr%2Farticle%2F2014%2F09%2F23%2F1957488-cartoon-forum-tous-les-tresors-du-film-danimation.html) Votre crédit de bienvenue en cours : 19 articles Publié le 23/09/2014 à 08:41

Du 23/09/2014 au 27/09/2014

L'une des attractions du festival sera sans conteste le «cross-over project» offert par les studios TAT production & Studio Hari./Ph. Repro DDM

La troisième édition toulousaine du «Cartoon Forum/On Cartoon», deux événements en un, sera lancée ce soir. Quatre jours d'animations sur et en dehors des écrans, avec des studios toulousains qui vont innover en direct.

(http://memorix.sdv.fr/5c/www.ladepeche.fr/infoslocales/divers/Haute-

Garonne/toulouse/L59/690089108/Position1/SDV_LDM/O2_738633_AUTOURDEBEBE_TLSE_P1_290914/738633_2.swf.html/5737632b7a565170554e344143456741?

id=1957488&insee=31&insee=31555&insee=31F&insee=31G&rub=fetes-et-festivals&rub=sorties)

(http://memorix.sdv.fr/5c/www.ladepeche.fr/infoslocales/divers/HauteGaronne/toulouse/L59/690089108/Position1/SDV_LDM/O2_738633_AUTOURDEBEBE_TLSE_P1_290914/738633_2.swf.html/5737632b7a565170554e344143456741?

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LA DEPECHE - 25/09/2014

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LA DEPECHE - 26/09/2014

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LA DEPECHE - 21/09/2014

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QUOTIDIANO NAZIONALE - 17/09/2014

NSIGLI GULP! di ROBERTO DAVIDE PAPINI

E le gare di cucina sfondano anche nei cartoon

o 21,10

noscere i nzata del e l’incono senatoon Robin

pagina o - Borse ete it o Cinque tà Ore10 Attualità rbara belli eteo.it ful Soap etrine

NON SOLO reality show, varietà e concorsi vari legati alla cucina: anche il mondo dei cartoon viene contagiato dalla tendenza sempre più gastronomica della tv del presente e del prossimo futuro. E’ il caso di “Cooking Time”, il progetto di serie a cartoni animati che Lynx Multimedia e Musicartoon presenteranno al prossimo “Cartoon Forum” di Tolosa, dal 23 al 26 settembre. Una squadra composta da otto cugine si tuffa nel mondo della cucina internazionale con l’obiettivo di riaprire il ristorante di famiglia e

partecipa a uno show gastronomico sfidando una squadra di maschi. Le ragazze sono tutte di madre italiana, mentre i padri sono di diverse origini dando una connotazione multietnica alla serie. A dominare, ovviamente, la cucina italiana nelle sue varie declinazioni. Al Cartoon Forum di Tolosa l’Italia è presente con altri quattro progetti: “Ops-Orrendi per sempre” (Studio Campedelli e Giunti); “Nefertine on the Nile” (della Graphilm di Maurizio Forestieri); “ Gaia” (Tilapia e Rai Fiction); “Identikat-Miro The Cat” (di Lastrego & Testa).

Italia 1

La 7

Rete 4

6,05 Friends Sitcom con Jennifer Aniston 7,05 La vita secondo Jim Sitcom 7,30 Mike & Molly 8,25 The closer Tf 10,25 Person of interest 12,25 Studio Aperto /Meteo.it 13,00 Sport Mediaset 14,05 I Simpson 14,35 Futurama 15,00 2 Broke Girls Telefilm 15,50 Big Bang Theory Tf 16,35 Chuck Tf 18,30 Studio aperto/Meteo.it 19,20 CSI: NY Tf

7,20 Hunter Telefilm 8,15 Cuore ribelle 2 Telenovela 9,40 Carabinieri 4 Fiction 10,45 Ricette all’italiana 12,00 Un detective in corsia Telefilm 13,00 La signora in giallo Telefilm 14,00 Lo sportello di Forum 15,30 Hamburg distretto 21 Telefilm 16,35 Un marito per Cinzia Film commedia 18,55 Tg 4 - Meteo.it 19,35 Ieri e oggi in tv Varietà 19,55 Tempesta d’amore Soap 20,30 Il segreto Telenovela

legiornale eo.it issima Varietà - Cska pions e diretta ale pions e

21,10 Le iene show Varietà 1ª puntata 0,30 The Last Ship Fase sei Telefilm. Episodio 1 con Eric Dane, Rhona Mitra

21,15 The Mentalist Telefilm «Matrimonio in rosso» «Indiziati della lista rossa» 23,05 Bones Telefilm «La bottega delle mele»

otte

2,25 Sport mediaset

1,10 Tg4

i e donne eto vela iggio Attualità nuti un altro! Show

9,45 Coffee break Attualità 11,00 L’aria che tira Attualità 11,40 Omnibus Attualità 13,30 Tg La7 14,00 Tg La7 cronache 14,40 Le strade di San Francisco Telefilm 17,40 Il commissario Cordier Telefilm 19,40 Diciannoveequaranta Attualità 20,00 Tg la7 20,30 Otto e mezzo Attualità 21,10 Grey’s Anatomy attualità 23,00 Campiello 2014 Attualità con G. Cucciari

La 7D 11,50 Ricetta sprint 12,00 I menu di Benedetta 12,55 Tg La7 13,05 I menù di Benedetta 14,05 The Dr. Oz Show Varietà 16,50 Sos Tata Reality 18,55 Tg La7

- ITALY -

TV 2000 11,55 Angelus da Lourdes 12,00 Il punto del giorno 12,10 Formato famiglia 13,00 L’ispettore Derrick 15,00 La coroncina della Divina Misericordia 15,20 Salmi 15,25 Nel cuore dei giorni 16,40 Ferris Lo stagionale 17,30 Il diario di Papa Francesco 18,00 Rosario da Lourdes 18,30 Tg 2000 19,00 L’ispettore Derrick

Cielo 11,00 Masterchef Australia 12,00 Hell’s kitchen 13,00 Affari al buio 13,30 Buying & Selling 14,30 Masterchef Italia 2 15,15 Sky tg24 mezzogiorno 15,30 Masterchef Usa

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LA REPUBBLICA - 02/10/2014

la Repubblica GIOVEDÌ 2 OTTOBRE 2014

CONTATTI TORINO @ REPUBBLICA.IT

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Torino TORINO.REPUBBLICA.IT

IL TORO IN COPPA

GLI SPETTACOLI

L’ARTE

Ventura: una vittoria per ipotecare il turno

La Banda Osiris apre il festival “Micron”

L’incomunicabilità secondo i Masbedo

FABRIZIO TURCO A PAGINA IX

CLARA CAROLI A PAGINA XI

MARINA PAGLIERI A PAGINA XIII

Al Piemonte il record meno desiderato l’Irpef più alta al Nord

ACCOMPAGNERÀ I VISITATORI DA APRILE

“E’ mia figlia” La battaglia di un papà FEDERICA CRAVERO A VERITÀ non conta, non adesso. Per la piccola Anna non conta sapere se suo padre sia davvero quello che lei chiama papà ed è sposato con la sua mamma o invece sia l’uomo con cui la madre ha avuto una relazione prima che lei nascesse. Il tribunale di Ivrea, infatti, ha respinto la richiesta di un uomo che sostiene di essere il padre biologico della bambina e che vorrebbe fare il test del Dna per accertarlo. Ma secondo i giudici l’interesse della piccola è di continuare a crescere nella famiglia che l’ha riconosciuta e che le ha dato il cognome. Solo a 16 anni potrà essere lei stessa a chiedere il test, se avrà dei sospetti.

> Studio Uil: si pagherà in media 53 euro in più del 2013 > Chiamparino: “Puntiamo a ridurla, ma non sarà facile” LA POLEMICA

Studenti ammassati e aule semideserte A Palazzo Nuovo esplode la protesta

STEFANO PAROLA

Regione», possono esclamare i piemontesi. Uno studio della Uil svela infatti che sono tra coloro che versano una delle addizionali regionali Irpef più alte d’Italia. Secondo il Servizio politiche territoriali del sindacato, quest’anno nella regione subalpina si paga in media l’1,85 per cento. La percentuale è più elevata soltanto in Molise (2,05 per cento), Lazio (2,04), Campania (2,03) e Calabria (2,03), mentre è più bassa nel resto della nazione. La colpa è soprattutto dei costi troppo elevati della sanità, che hanno costretto la vecchia giunta Cota ad aumentare le aliquote.

ARA

IL CASO

Padoan boccia il bilancio regionale MARIACHIARA GIACOSA LGOVERNO boccia lo sblocca crediti della giunta Chiamparino. E il provvedimento che avrebbe dovuto garantire una boccata d’ossigeno alle aziende della sanità, viene rinviato. Un’altra batosta per le finanze regionali che venerdì dovranno ricevere il via libera della Corte dei Conti che però avanza perplessità e stima il buco nei conti di piazza Castello a 5 miliardi e non a 1,5 come si è detto fin ad ora.

SEGUE A PAGINA III

Aule piene, la videodenuncia JACOPO RICCA ULE piccole e stracolme al primo piano. Gente seduta per terra per assistere alla lezione, mentre al piano terra aule da 400 posti restano deserte. A Palazzo Nuovo, storica sede degli studi umanistici, si ripete la corsa alla sedia nei primi giorni di corso. E dopo il video diffuso sul web da un universitario torinese e rilanciato da torino.repubblica.it si accende la protesta.

SEGUE A PAGINA VI

LA STORIA/1

SERVIZIO A PAGINA VII

LA STORIA/2

“Mia moglie malata di Sla ferma in Perù”

SEGUE A PAGINA II

INTERVISTA ALL’ASSESSORE BRACCIALARGHE

VERA SCHIAVAZZI

“Librolandia al palaAlpitour? Rischiamo un salto nel buio”

ARÀ Nefertina, con la sua gatta Micerina, la guida virtuale per i visitatori, soprattutto i più piccoli, del Museo Egizio che ad aprile si presenterà nella sua veste rinnovata. La giovane faraona, disegnata da Graphilm di Maurizio Forestieri — già autore di “Totò Sapore” per Lanterna Magica — per una serie di 52 puntate da 11 minuti, “collaborerà” con il Museo, animando una clip sul corretto comportamento durante le visite, inserita nelle videoguide distribuite assieme al biglietto d’ingresso. La lunga avventura animata è stata presentata al Cartoon Forum di Tolosa.

UNA corsa contro il tempo. E, forse, uno dei pochi casi in cui nessuno troverebbe inappropriato un volo di Stato. Jean Cordova Ramirez ha 41 anni, è nata in Perù ma si è trasferita in Italia, a Mondovì, nel Cuneese, per amore: ha sposato Aldo Borgna, responsabile dei servizi informatici dell’Asl locale. Ora Jean è immobilizzata in un letto in un ospedale di Chiclayo, a 600 chilometri da Lima: soffre di Sla e le sue condizioni sono improvvisamente peggiorate mentre si trovava nel paese d’origine per una visita a genitori e fratelli.

MARIO SERENELLINI A PAGINA XIV

SEGUE A PAGINA VII

IL RETROSCENA

Comune e Regione mossa per convincere Lupi a promuovere l’aeroporto di Caselle Nel piano approvato non è scalo strategico IL SERVIZIO A PAGINA IV

ASSESSORE alla Cultura del

L’

Comune Maurizio Braccialarghe boccia l’ipotesi del Salone del libro al Palaisozaki alla vigilia dell’incontro tra il sindaco e i vertice della Fondazione del Libro: «Rischiamo un salto nel buio alla vigilia di un’edizione importante della Fiera come quella del 2015. Il problema con il Lingotto è puramente economico». E aggiunge un’ipotesi che inquieta: «Se dovesse saltare l’accordo, c’è il rischio che i francesi di Gl lascino Torino».

E’

Nefertina, la piccola faraona che guiderà i visitatori dell’Egizio

Un cartoon farà da guida al nuovo Museo Egizio

LONGHIN A PAGINA V

LA CURIOSITÀ/ PROPOSTA DI DUE CONSIGLIERI PD

Ztl,sosta“lowcost”perinegozianti TITOLARI dei negozi del centro potranno contare su uno sconto sulla sosta nelle strisce blu. La proposta è firmata da due consiglieri comunali, Mimmo Carretta e Gianni Ventura, entrambi del Pd, che si sono ispirati a forme di abbonamento scontate che già esistono all’interno della Zona a traffico limitato. Carnet che sono validi per alcune categorie di artigiani. «Perché non estenderli anche ai titolari dei negozi del centro», dicono i due proponen-

DIEGO LONGHIN

ti. «Un modo per dare una mano in un momento di difficoltà al settore commercio», aggiungono Carretta e Ventura. L’assessore ai Trasporti, Claudio Lubatti, in commissione ha spiegato che nella “rivisitazione” della Ztl, annunciata durante il seminario di giunta, inserirà anche questo speciale abbonamento scontato, oltre alla revisione dei permessi di accesso alla zona a traffico li-

mitato, diminuendone il numero. Quanto potrà costare? Difficile dirlo. Oggi l’abbonamento normale in Ztl, dove la sosta oraria arriva a 2,50 euro, costa 165 euro al mese. Dove un’ora di parcheggio vale 1.50 euro, fuori dalla Ztl, per il talloncino mensile si spendono 102 euro. Una via di mezzo sarebbe plausibile, un prezzo giusto per chi in centro sta dietro un bancone e in molti casi ha bisogno dell’auto per lavoro, tra clienti e fornitori. © RIPRODUZIONE RISERVATA

REDAZIONE DI TORINO VIA BRUNO BUOZZI, 10 ■ 10123 ■ TEL. 011/5169611 ■ FAX 011/533327 ■ CAPO DELLA REDAZIONE PIER PAOLO LUCIANO ■ VICARIO ROBERTO ORLANDO ■ INTERNET TORINO.REPUBBLICA.IT ■ E-MAIL: TORINO@REPUBBLICA.IT ■ SEGRETERIA DI REDAZIONE TEL. 011/5169611 ■ FAX 011/533327 DALLE ORE 9.00 ALLE ORE 21.00 ■ TAMBURINI FAX 011/533327 ■ PUBBLICITÀ A. MANZONI & C. S.P.A. ■ VIA BRUNO BUOZZI, 10 ■ 10123 TORINO ■ TEL. 011/5527511 ■ FAX 011/5527580

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Repubblica Torino 2014-10-02

LA REPUBBLICA - 02/10/2014

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TORINO CULTURA

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la Repubblica GIOVEDÌ 2 OTTOBRE 2014

La curiosità

PER SAPERNE DI PIÙ www.graphilm.com www.museoegizio.it

Nefertina, guida in cartoon per il nuovo Museo Egizio

NELLO STATUARIO Nefertina tra le statue del Museo Egizio, nel cartoon realizzato da Graphilm

Al festival di Tolosa la piccola faraona che sarà protagonista di una serie di clip MARIO SERENELLINI L MUSEO Egizio ringiovanisce di

Hornman e Pisanelli, Graphilm

colpo con una bella iniezione di cartoon. Grazie a una serie tv, “Nefertina sul Nilo”, destinata al pubblico prescolare tra i 4 e 5 anni, la bendatissima Fondazione torinese si srotola in una lunga avventura animata, dai risvolti didattici: contribuirà infatti con informazioni scientifiche su curiosità, usi e costumi dell’antico Egitto alla realizzazione delle 52 puntate di 11 minuti della serie cui sta lavorando la Graphilm di Maurizio Forestieri, già autore per la Cartoonia torinese di “Totò

IN PROVINCIA

ORARI

AUDITORIUM MAGNETTO

Sapore” (2003, Lanterna Magica). A sua volta, Nefertina, la protagonista della serie, “collaborerà” il prossimo aprile con il Museo all’apertura dei nuovi spazi espositivi, animando una clip sul corretto comportamento durante le visite, inserita nelle videoguide distribuite insieme al biglietto d’ingresso. Tratta dalla collana ‘All’ombra delle Piramidi’ di Luisa Mattia e Janna Carioli, illustrazioni di Barbara Bongini (Lapis edizioni), presentata dalle brillanti Yolanda Hornman e Anna Lucia Pisanelli della Graphilm, spiritosamente travestite da esploratrici simil-

AUDITORIUM FASSINO SABRINA

NULL340.7229490 AVIGLIANA

18.30-21.15

THE SPACE CINEMALE FORNACI

CINEMATEATRO ITALIA RIPOSO

Alla rassegna presentato anche il Gatto Mirò, nuovo personaggio dei torinesi Lastrego & Testa ber Group Studios (leader nella programmazione giovanile), la serie “Nefertina sul Nilo” narra le avventure d’una bimba egizia, della sua gatta Micerina e dei suoi

IN PROVINCIA

SCHERMO PICCOLO

SCHERMO MEDIO

SCHERMO GRANDE

IN PROVINCIA

SCHERMO SUPER

DA NON

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RIPOSO FRATELLI UNICI Sala 1 SIN CITY 2: UNADONNA PER CUI UCCIDERE 3D Sala 2 SIN CITY 2: UNADONNA PER CUI UCCIDERE Sala 2 Sala 3 BOXTROLLS - LE SCATOLE MAGICHE Sala 3 SEX TAPE - FINITI IN RETE Sala 4 ANNABELLE Sala 5 PEREZ. LUCY ▲ Sala 6 Sala 7 TARTARUGHE NINJA L’APE MAIA - IL FILM DIGITALE Sala 8 POSH DIGITALE ▲ Sala 8 LA PREDA PERFETTA DIGITALE ■ Sala 8 Sala 9 WINTER IL DELFINO 2 COLPA DELLE STELLE ■ Sala 9 THE GIVER - IL MONDO DI JONAS ■ Sala 9

amici: a ogni puntata nuovi misteri, tranelli, ostacoli, sfide. Il “papiroon” di Graphilm è stato uno degli eventi al Cartoon Forum di Tolosa, teen-city nel Midi-Pyrénées, che alla venticinquesima edizione ha adunato un numero record di professionisti, produttori, progetti (20 per cento in più rispetto al 2013), ribadendo il ruolo-guida nella promozione del cartoon europeo: dal 1990 ha contribuito alla realizzazione di 538 progetti per un investimento di quasi 2miliardi. Con il miracolo ulteriore, quest’anno, in un settore dominato da Francia e Gran Bretagna, di cinque serie italiane, sostenute da

SERVIZI

VIA AVIGLIANA, 17 - 348/2662696 ALMESE

RIPOSO STORIA DI UNA LADRA DI LIBRI

Champollion, al Cartoon Forum appena concluso a Tolosa, dove hanno conquistato la partnership di Rai Fiction e della francese Cy-

P 411 P 411 P 411 P 308 P 308 P 144 P 144 P 544 P 246 P 124 P 124 P 124 P 124 P 124 P 124

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VIA ITALIA, 45 - 011/4503030 BORGARO TORINESE

DA VEDERE

SI PUÒ VEDERE

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SERVIZI

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LE WEEK-END

VIA XX SETTEMBRE, 6 - 011/9421601 CHIERI

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P 300 B I

21.15

POLITEAMA

VIA ORTI, 2 - 011/9101433 CHIVASSO

RIPOSO

CINEMA ARPINO LUCY

VIA BUSSOLENO, 50 COLLEGNO

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SRCINEMACONDOVE LUCY

MARGHERITA

21.00 PIAZZA MARTIRI DELLA LIBERTÀ - 011/9644128 CONDOVE

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21.00 VIA IVREA, 101 - 0124/657523-666245 CUORGNÉ

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AUDITORIUM

PIAZZA DON MATTEO FERRERO, 4 - 011/9988098 LEINÌ

RIPOSO

RaiFiction, tutte appetibilmente europee. Tra queste, la milanese Ops dello Studio Campedelli e un’altra torinese, “Identikat-Mirò il Gatto” di Lastrego&Testa, entrambe infarcite di travestimenti e happening gustosi. Con la sua affabilità ex-catedra Francesco Testa ha indottrinato il pubblico divertito sulle creazioni della dea exmachina Cristina Lastrego di animali bricolati con bottoni, stoffe e fili colorati, ma anche bulloni e molle, capeggiati dal nuovo personaggio di Gatto Mirò, protagonista della app “IdentiKat”, su cui ha messo gli occhi al Festival di Annecy Thomas Grond, programmista alla Srf. E, voilà, la serie animata, 26 episodi di 7 minuti, per i piccolissimi, prima coproduzione Rai con la Tv svizzera, pronta per il nuovo anno. Francesco enumera i compagni di ventura dei «rifai da te», coprotagonisti della serie, nati dagli incontri con le prime classi della scuola europea Altiero Spinelli, a due passi dal loro mulino-studio sul Po, mentre Cristina elabora in silenzio il suo nuovo scoop domestico — guazzabuglio d’identikat, identicut, katlab, katshow, katcard, katgallery — che offrirà agli applausi finali. © RIPRODUZIONE RISERVATA

ORARI

UGCCINÉ CITÉ 45° N

SERVIZI

VIA FORTUNATO POSTIGLIONE, SNC - 899.788.678 MONCALIERI

WINTER IL DELFINO 2 Sala 1 THE GIVER - IL MONDO DI JONAS ■ Sala 1 PONGO IL CANE MILIONARIO Sala 2 POSH ▲ Sala 2 LA PREDA PERFETTA ■ Sala 2 PLANES 2 - MISSIONE ANTINCENDIO ▲ Sala 3 PASOLINI ▲ Sala 3 SIN CITY 2: UNADONNA PER CUI UCCIDERE 3D Sala 3 PEREZ. Sala 4 LA TRATTATIVA Sala 5 ANNABELLE Sala 6 LUCY ▲ Sala 7 FRATELLI UNICI Sala 8 TARTARUGHE NINJA Sala 9 SIN CITY 2: UNADONNA PER CUI UCCIDERE Sala 10 BOXTROLLS - LE SCATOLE MAGICHE Sala 11 BOXTROLLS - LE SCATOLE MAGICHE 3D Sala 11 L’APE MAIA - IL FILM Sala 12 LA BUCA ■ Sala 12 BASTARDI IN DIVISA Sala 12 LUCY ▲ Sala 13 COLPA DELLE STELLE ■ Sala 14 ANNABELLE Sala 14 FRATELLI UNICI Sala 15 SEX TAPE - FINITI IN RETE Sala 16

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14.30-17.10 20.00-22.25 14.50-17.20 19.50 22.30 15.10 17.20 19.30-22.00 15.00-17.30-19.55-22.20 14.30-17.10-19.50-22.25 14.45-17.10-19.45-22.10 15.00-17.30-20.00-22.30 14.00-16.30-19.00-21.30 14.20-17.00-19.40-22.15 14.30-17.10-19.50-22.30 14.30-17.10 19.45-22.20 15.10-17.20 20.00 22.15 14.20-16.50-19.10-21.30 14.00-16.50-19.40 22.40 15.00-17.30-20.00-22.30 15.00-17.20-19.55-22.25

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LUMIERE BOXTROLLS - LE SCATOLE MAGICHE FRATELLI UNICI LUCY ANNABELLE

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Sala 1 Sala 2 ▲ Sala 3 Sala 4

HOLLYWOOD

21.15 20.30-22.30 20.30-22.30 20.30-22.30

P 129 P 130 P 260 P 154

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VIA NAZIONALE, 73 - 0121/201142 PINEROLO

CHIUSURA ESTIVA

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VIA MONTEGRAPPA, 6 - 0121/393905 PINEROLO

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CINEMATEATRO BORGONUOVO

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GOBETTI DIGIT

VIA MARTIRI DELLA LIBERTÀ, 17 - 011/0375408 SAN MAURO TORINESE

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SAYONARA

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FRAITEVE

PIAZZA FRAITEVE, 5 - 0122/880685 SESTRIERE

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VIA PETRARCA, 7 - 011/8007050 SETTIMO TORINESE

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CENISIO

CORSO TRIESTE, 11 - 0122/622686 SUSA

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RIPOSO

SUPERCINEMAMULTISALA

- ITALY -

LUCY IMAX ▲ Sala 1 BOXTROLLS - LE SCATOLE MAGICHE Sala 2 SIN CITY 2: UNADONNA PER CUI UCCIDERE Sala 2 FRATELLI UNICI Sala 3

TEATRO DELLACONCORDIA

PIAZZA VITTORIO VENETO, 5 - 011/4594406 VENARIAREALE

20.30-22.30 (€7,50) 20.15 (€7,50) 22.30 (€7,50) 20.30-22.30 (€7,50)

P 377 P 212 P 212 P 103

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CORSO PUCCINI - 011/4241124 VENARIAREALE

TEATRO

JOLLY CHIUSURA ESTIVA

VIA SAN GIOVANNI BOSCO, 2 - 011/9696034 VILLASTELLONE

VOIX DU MIDI - 19/09/2014

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CLUTCH - 09/2014

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A TOULOUSE - SUMMER 2014

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A TOULOUSE - SUMMER 2014

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LE FILM FRANCAIS - 11/07/2014

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LE FILM FRANCAIS - 03/10/2014

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INTRAMUROS - 09/2014

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INTRAMUROS - 09/2014

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KIDSCREEN - MAY/JUNE 2014

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KIDSCREEN - JULY/AUGUST 2014

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PRODUZENTEN ALLIANZ - 09/2014

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Jens Steinbrenner Pressesprecher / Referent Öffentlichkeitsarbeit Kronenstraße 3 D-10117 Berlin Tel: +49 (0)30 206 70 88-22 Fax: +49 (0)30 206 70 88-44 Mobil: +49 (0)151 195 099 82 jens.steinbrenner@produzentenallianz.de

PRESS RELEASE

German-European Alliances in Animation focussing on Belgium, Luxembourg and the Netherlands

Prof. Dr. Mathias Schwarz (German Producers Alliance), Prof. Dr. Klaus Schaefer (FFF Bayern), Frederique Vinel (Fabrique d’Images), Bruno Felix (Submarine), Tania Reichert-Facilides (Freebird Pictures), Eric Goossens (Walking The Dog) Berlin/Toulouse, 24th September 2014 – As a kick-off event to the annual Cartoon Forum in Toulouse (23th –26th September 2014), the German Producers Alliance once again hosted a Get Together of the animation industry on tuesday afternoon. But this year, not only representatives from Germany were present. Building on the success of the event in the previous years, the focus of the Get Together has been extended to include the European partner countries Belgium, Luxembourg and the Netherlands. The conference, entitled “German – European Alliances in Allianz Deutscher Produzenten – Film & Fernsehen e.V.

Vorsitzender des Gesamtvorstands Alexander Thies

Kronenstraße 3 D-10117 Berlin Brienner Straße 26 D-80333 München

Stellvertretende Vorsitzende Uli Aselmann, Dagmar Biller, Jan Bonath, Georg Hirschberg, Martin Wolff

info@produzentenallianz.de www.produzentenallianz.de

Vorsitzender der Geschäftsführung Dr. Christoph E. Palmer

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- GERMANY -

Bankverbindung: Donner & Reuschel AG Kto. Nr. 118243200, BLZ 200 303 00 Steuer-Nummer: 127/620/58820 Amtsgericht Charlottenburg VR 27800 B

PRODUZENTEN ALLIANZ - 09/2014

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Animation“, brought together representatives from Germany and their partner regions in order to discuss possible future cooperation and coproductions. Eric Goossens (Walking The Dog, Belgium), Bruno Felix (Submarine, Netherlands) and Frederique Vinel (Fabrique d’Images, Luxembourg) presented the market conditions for animation production in their respective countries. They focused on the financing of this undertaking and presented the possibilities of state funding as well as private funds. In Belgium, Luxembourg and the Netherlands, animation is an important and growing aspect of the production sector. A look at the substantial options for funding a production, particularly in Belgium and Luxembourg, refects this, since these are not only available for feature films, but also for animated series and their development. Examples of successful coproductions between Germany and the partner regions were presented and the interest in fostering these business connections emphasised. Over fourty representatives from Germany, Belgium, the Netherlands and Luxembourg participated in the event. Afterwards, future projects and aspects of collaborations were discussed. This year, the Producers Alliance’s event, which was organised by Tania Reichert-Facilides (Freebird Pictures), was supported by five German regional film funds. For the event, the booklet “Animation made in Germany“ from 2013 was extended substantially in order to offer an overall picture of companies involved in production of animated content in Germany to international partners. The event was sponsored by the FilmFernsehFonds Bayern, the Medien- und Filmgesellschaft Baden-Württemberg, the Mitteldeutsche Medienförderung, nordmedia and the Filmförderung Hamburg Schleswig-Holstein. The brochure "Animation Made In Germany 2014 - A guide to animation production companies" can be downloaded here: www.produzentenallianz.de/animation-germany-14/ The German Producers Alliance is the most influential German producers association. More than 220 members represent the major part of all German production companies working in animated film, documentary, feature film, TV drama, TV entertainment and advertising film production. www.produzentenallianz.de

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Kino

Filmfestspiele Cannes

Kino-Programm

Kino-Finder

DIE WELT - 11/09/2014

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Film-Trailer

Geschenke

präsentiert von

WEB 11.09.14

KULTUR 3-D-ANIMATION

Diese Biene Maja ist eine Zumutung für Vierjährige Als 3-D-Version kommt der Kinderklassiker Biene Maja nun in die Kinos: Doch der Film mit einer betont biederen Biene zeigt geradezu exemplarisch den Niedergang des deutschen Animationsspielfilms. 8

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Von Rolf Giesen

THE LINK: http://www.welt.de/kultur/ kino/article132154164/DieseBiene-Maja-ist-eine-Zumutung-fuer-Vierjaehrige.html Arbeit, Fleiß und Honig – eigentlich ist das Leben einer Biene geregelt, aber nicht mit dem Wirbelwind "Die Biene Maja". Neugierig bringt sie die Ordnung des Bienenstocks ganz schön durcheinander. Quelle: Universum Film

Es ist nicht der erste Kinoauftritt des bekannten Bienenmädchens, wie es in der Werbung heißt. Schon 1926 gab es einen stummen Kulturfilm nach Motiven des Kinderbuchs "Die Biene Maja und ihre Abenteuer": mit echten Bienen und Insekten. Nur so wollte ihr literarischer Schöpfer, Waldemar Bonsels (18801952), der ein Naturschriftsteller war, sein Initiationsmärchen interpretiert wissen. Seit dem Ersten Weltkrieg war der Siegeszug seiner Schöpfung nicht aufzuhalten: Die Biene Maja kann mit Sicherheit als Kriegsgewinnerin gelten. Ihre Abenteuer wurden am Kaiserhof (angeblich) ebenso verschlungen wie an der Front. Bis Kriegsende waren 90.000 Exemplare vom Kampf des vorbildlichen Bienenvolks gegen die schurkischen Hornissen verkauft. Bonsels wurde ein vermögender Mann und Auflagenmillionär. Nun, über hundert Jahre nach Erscheinen des Buches, kehren ZDF, M.A.R.K. 13 und Studio 100 (letzteres ein flämisches Unternehmen, das 2008 von EM.TV Serienfiguren wie "Heidi", "Wickie" und "Maja" erworben hat) auf die Klatschmohnwiese zurück.

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DIE WELT - 11/09/2014

WEB

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Bonsels verfasste ein Lobgedicht für Hitler

Liveticker

Es ist eine gereinigte, bemüht kindgerechte Fassung, in der es als unfein gilt, das ewige Fressen und Gefressen werden, das bei Bonsels nicht ausgespart wird, zu thematisieren. Verräterische Spuren wilhelminisch-militaristischer Tendenzliteratur ("Gefangene sind nicht gemacht") wurden beseitigt. "Politisch korrekt" also.

Ölpreisverfall

Ohnehin taucht Bonsels' Name im Abspann nur ganz tief unten auf. Zu sehr kokettierte der Schriftsteller mit den Nationalsozialisten, verfasste ein Lobgedicht zu Hitlers 50. Geburtstag und suchte, trotz einiger Probleme mit dem Amt Rosenberg, die Nähe der NS-Granden. "Wenn der Staat gebaut wird", schrieb der Autor 1939, "hat der Geist zurückzutreten."

Nächster Streik könnte noch länger dauern

Das Märchen von den versiegenden Rohstoffen

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"Erdogan hat in Deutschland nichts zu melden"

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Breaking Dawn - Biss zum Ende der Nacht, Teil 2

Obwohl Motive aus dem Buch entnommen wurden, sind die Hersteller vermutlich nicht Die Karriere der Biene Maja über die Lektüre einer knappen Inhaltsangabe hinausgekommen. Als Referenzobjekt wählten sie die (von Karel Gott und jetzt von Helene Fischer besungene) Fernsehserie, die Redakteur Josef Göhlen zuerst mit Marionetten der Augsburger Puppenkiste realisieren wollte, dann, als Leiter des Kinder- und Jugendprogramms des ZDF, unter Beteiligung seines zeitweiligen Arbeitgebers Leo Kirch ab 1974 nach Entwürfen des Amerikaners Marty Murphy in Auftrag gab. Kultfigur

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Cold Blood - Kein Ausweg. Keine Gnade.

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Love Is All You Need

Goebbels war ein Fan von der Biene Damit befanden sich Kirch und Göhlen, wahrscheinlich ohne es zu ahnen, auf einer Wellenlänge mit Reichspropagandaminister Joseph Goebbels. Goebbels' erklärtes Lieblingsprojekt war ein deutscher Animationsfilm, der den Vergleich mit Disney nicht zu scheuen bräuchte. So ließ er 1941 die Deutsche Zeichenfilm GmbH gründen. Eine Zeichenfilmversion der Biene Maja stand von Anfang an ganz oben auf der Agenda. Bonsels war zwar nicht so begeistert vom Trickfilm. Dennoch schrieb er mehrere sehr filmische Exposés, in denen auch die aktuelle Kriegslage eine Rolle spielte, mit den Hornissen in der Rolle der Alliierten. Aber die Zeichenfilm GmbH erwies sich als Geldvernichtungsmaschine und brachte bis Kriegsende trotz Millionen-Investitionen nur einen einzigen, kurzen Trickfilm heraus. Auch ein von Thea von Harbou kurz vor ihrem Tod verfasstes Nachkriegs-Drehbuch ("Der Elfenkönig Oberon und die Biene Maja", 1952) blieb unrealisierte Kulturfilm-Lyrik.

Die 3D-Animation wirkt wie hingerotzt Ebenso wenig erfüllte sich der Wunsch der Witwe Bonsels, Disney für Deutschlands Bestseller zu interessieren. Statt dessen wurde Murphys Entwurf von Kirch, ZDF und ORF nach Japan geschickt, wo sich die preiswerter als die Amerikaner arbeitenden Anime-Studios von Zuiyo Enterprises (heute Nippon Animation) der Sache annahmen. Regie führte Hiroshi Saito, der auch für "Wickie" verantwortlich zeichnete, ohne dessen Erfolg auf deutschen Sendern die "Biene Maja" nicht möglich gewesen wäre.

MAGINE

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Die sparsame Schlichtheit des Originalentwurfs der Biene, der primär aus einer Ellipse (für den Körper) und einem Kreis (für den Kopf) bestand und dem Diktat der limitierten 2D-Animation geschuldet war, wurde in der neuen ZDF-Reihe und jetzt im Kinofilm 1:1 auf eine 3D-Animation übertragen, die wie hingerotzt wirkt und das unangenehme Flair von Plastikspielzeug (Merchandising) verbreitet.

Diese Biene-Maja-Version ist betont bieder Es bleibt ein Rätsel, wie es dem Cartoonisten Winsor McCay 1912, als das Buch von Bonsels erschien, gelang, mit Feder und Tusche in "How A Mosquito

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DIE WELT - 11/09/2014

WEB

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Operates" ein besseres Insekt auf die Leinwand zu zaubern als die vorliegende Pixel-Stümperei. Auch sonst demonstriert der Film geradezu exemplarisch den Niedergang des deutschen Animationsspielfilms. Es ist eine gesäuberte, wenn man so will entnazifizierte, Version, trotz böser Hornissen und nach Gelée Royale gierender Thronschleicherin betulich und betont bieder. Der Fassung merkt man die vielen Köche an, die für gewöhnlich den Brei verderben: Förderer, Fernsehredakteure und opportunistische Produzenten, die bei ihnen antichambrieren – sie alle bemüht, Konflikte zu kaschieren und mögliche Antagonismen in die heile Welt von Friede, Freude, Eierkuchen zu transferieren. Es ist geradezu eine Schizophrenie, dass man eine aufregende Geschichte wählte, nur um sie auf allen Ebenen zu entschärfen. Dabei werden gleich alle Regeln erfolgreicher Animationsfilme gebrochen. Diese Leute – scheint es -– wissen es besser als Disney oder DreamWorks, die konsequent und sehr erfolgreich auf Family Entertainment setzen und nicht exklusiv auf Vorschulkinder. Die Regie (Alexis Stadermann) dilettiert uninspiriert und scheint kein Gefühl für das richtige Animationsfilm-Timing zu entwickeln.

Die Zuschauer werden in Watte gepackt Immer wenn es dennoch zaghaft dramatisch wird, steuert Komponistin Ute Engelhardt (serafim music) gegen, stimmt milde und müde. Das Zielpublikum scheinbar leicht zerbrechlicher Kleinkinder, einschließlich besorgter Mütter, soll in Watte gepackt werden. Nichts ist geblieben von der Grausamkeit deutscher Märchenerzählung. Warum aber sollen sich Kinder nicht mal im Kino fürchten, solange die Furcht dramaturgisch begründet und nicht selbstzweckhaft ist und am Ende die erlösende Katharsis steht? So aber wird die verhinderte Gewalt später von den Heranwachsenden auf dem Schulhof und auf den Straßen ausgelebt. Der deutsche Animationsspielfilm steht kläglich da, nicht weil er Wirklichkeit, indem er im vorliegenden Fall die Insektenwelt vermenschlicht, ignoriert – die ist nur selten Sache des Trickfilms –, sondern weil ihm jeglicher Sinn für Dramatik, erzählerische Qualität und künstlerisches Engagement abgehen.

Satte Sprecher-Honorare für Familie Hagen Natürlich gibt es Talente in den Animationsklassen deutscher Filmschulen, aber die kommen mit ihren frischen Ideen angesichts solch altbackener Ware kaum zum Zuge. So bleibt der 3D-Kinofilm um die "Biene Maja" formelhaft, ennuyant standardisiert und, obwohl er vorgibt, die Nerven seines Publikums zu schonen, publikumsverachtend und bisweilen kindisch: eine Zumutung selbst für das Hirn von Vierjährigen. Die Produzenten reden auf europäischen Foren wie dem jedes Jahr im September stattfindenden Cartoon Forum gerne über Geld, das sie dringend für weitere Erfolge bräuchten, aber was sie dafür bringen, ist leidenschaftslos. Wenigstens dürfen sich Großmutter, Mutter und Tochter Hagen (Eva-Maria, Nina und Cosma Shiva) über satte Sprecher-Honorare freuen... © Axel Springer SE 2014. Alle Rechte vorbehalten

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FILM & TV KAMERAMANN - 20/10/2014

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DIE WELT - 11/2014

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FLUCH DER STANDARDISIERUNG Das Cartoon Forum 2014 Wenn Medien enden, so mutieren sie in eine neue Daseinsform. Andere, neue, wendigere Medien absorbieren sie. Aus dem Kino wurde das massenwirksamere Fernsehen. Bald wird das Fernsehen, wie auch der Film, möglicherweise Bündnispartner des mächtigeren Internet sein (in China sind jetzt Baidu und Alibaba in die Filmfinanzierung eingestiegen) und sich womöglich in virtuellen Welten von Googles Gnaden auflösen. Obwohl niemand dieses Thema direkt ansprach, war es auf dem diesjährigen Cartoon Forum in Toulouse allgegenwärtig. Die Massenzeichenware Animation passt ideal in die mittlerweile vier Milliarden Stunden bewegter Bilder auf YouTube und droht selbst ausgelöscht zu werden im interaktiven Medium der Computerspiele, in denen es nicht mehr um Einzelbildanimation geht, sondern um digitale Kinetik. Die meisten Produzenten und Anbieter von Animationsfilmprojekten, die in Toulouse zusammengekommen waren, gaben sich dennoch betont fernsehorientiert, aber dem kritischen Beobachter war schnell klar, dass ihr Angebot eher ins neue Massenmedium gehörte als auf den Bildschirm, wenigstens den Bildschirm, der uns von den Kindesbeinen an vertraut war. Längst aber ist die heile Welt des Fernsehens aus den Fugen geraten. Bildschirm ist nicht mehr gleich Bildschirm. So originell einige der vorgestellten europäischen TV-Animations-Serienprojekte, besonders solche aus Frankreich und Belgien, auch sein mochten, der gleichförmige, schablonenhafte visuelle Look war erdrückend. Eine Serie sah so aus wie die andere. Und klang auch so, denn selbst die Soundtracks waren extrem eintönig. Tatsächlich war Toulouse ein optisches Zeugnis der visuellen Evolution, wie wir sie gerade auch im Genre der Animation feststellen können. In den 1940er und 1950er Jahren waren es die Disney-Abweichler der UPA, die mit simplen "mechanomorphen" Figuren wie Gerald McBoing-Boing und Mister Magoo einen neuen grafischen Stil in der Animation kreierten, der seinen künstlerischen Höhepunkt in Zagreb erreichte. Es war die mit diesem Stil verbundene Technik der limitierten Animation, die dem Zeichenfilm den Weg ins Serienfernsehen ebnete und in Japan eine eigene Anime-Kultur etablierte. Man sollte natürlich meinen, dass es die Errungenschaften der Computeranimation den Herstellern auch in Europa ermöglichen sollten, vom preislichen Diktat der limitierten zur vollen Animation zurückzukehren und Charaktere glaubwürdig auch in kleineren Produktionen des Fernsehens darzustellen. Das Gegenteil ist leider der Fall: Design und Animation der in Europa animierten Serien sind unterdurchschnittlich und geradezu geschmacklos, atmen nicht den Geist von UPA oder Zagreb, sondern sind stilistisch merkwürdig uniform. Besonders kleinen Kindern, denen man jegliche ästhetische Kompetenz abspricht, glaubt man schlichtweg alles vorsetzen zu können, sogar - Kinderzeichnungen, die besonders billig zu animieren sind.

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DIE WELT - 11/2014

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Grund ist die in den digitalen Medien forcierte Standardisierung, die einzig und allein auf Massenproduktion setzt. Feststellen zu müssen, dass die europäischen Anbieter nicht besser sind als die fast 5000 chinesischen Studios mit ihren 260.000 Minuten Animation jährlich, schmerzt. Der einzige Unterschied zwischen chinesischem und europäischem "Trick" liegt im Preis. Europäische Produzenten glauben immer noch, für ihren ästhetisch fragwürdigen Output zwischen 10.000 und 12.000 Euro die Minute verlangen zu können. (Dafür verkaufen einem die Chinesen gleich eine komplette Serie.) Und wenn man das Geld nicht zusammenbekomme, lamentierte einer der Anbieter in Toulouse, müsse man halt in Nordkorea produzieren lassen. Dass dieses Szenario längst auch im Kinderprogramm Wirklichkeit geworden ist, konnten aufmerksame Beobachter sogar schon im öffentlichrechtlichen Fernsehen registrieren. Den Tiefpunkt erreichte der vermutlich in Teilen in China hergestellte Mondbär, ein grässlich animierter Ballon von einem Teddybär. Dabei gibt es in der europäischen Animation Alternativen, die in Toulouse für den Cartoon d'Or nominiert waren, aber die nimmt das Fernsehen, das bis hinunter zum KiKA - geben wir es zu - quotenorientiert ist, in der Regel nicht an. Preisgekrönte Werke der Animationsschulen gelangen allenfalls ins Nachtprogramm von ARTE. Die offensichtlich besonders phantasiearmen deutschen Produzenten, von denen einige eigentlich nicht mehr mit dem Fernsehen arbeiten wollten, schauen hilflos drein und pochen, was man angesichts der Digitalisierung nur ironisch werten kann, auf solides Handwerk. Mehr sei angesichts geringer Budgets nicht drin. Sie suchen den Schulterschluss nicht mit den Zuschauern, sondern mit den in Toulouse präsenten Fernsehredakteuren. Ein Insider unterschied zwischen den begeisterten Redakteuren und den Geldgeber-Redakteuren. Letztere verhielten sich in Toulouse wohl eher abwartend. Nur wenige operieren transmedial. Diese kleine Schar schwadroniert etwas frischer von Apps und eigenen Plattformen auf Google. Das Fernsehen stellt für sie nur noch ein Element im 360-degree approach dar. Und wahrscheinlich wird es nur noch ein paar Jahre dauern, bis die Internet-Granden auch das Cartoon Forum, in der einen oder anderen Form, absorbieren und "chinesische Verhältnisse" zur Regel werden. Rolf Giesen

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FILM DIENST - 11/2014

(1/3)

ÜBER DIE MACHBARKEIT VON (KINO-)WUNDERN Der Angriff der Zukunft auf die Gegenwart schafft neue visuelle Welten, führt aber nicht immer zu tieferen Wahrheiten, sondern erzeugt eine Masse standardisierter Bilder. Digitalisierung und Virtualisierung stellen eine neue Transzendenz dar - vielfach ohne Erkenntnisgewinn.

Noah Untold Die komplette Digitalisierung der Medien- und Filmwelt hat die naturalistische Darstellung von Wundern, sprechenden Fabeltieren, Wiederauferstehung der Toten, Sternenkriegen und Eroberung des Universums bildlich auf eine neue Ebene gehoben. Herausgekommen ist die totale Zeitmaschine. Internationale Blockbuster wie Peter Jacksons "Die Schlacht der fünf Heere", der dritte Teil der "Hobbit"-Trilogie, oder "Dracula Untold" entfesseln stürmische Fantasy-Gewalten und lassen Heerscharen von Orks und Vampirfledermäusen in blutigem Gemetzel aufeinanderprallen. Vlad III. ist mit dem Teufel im Bunde und wird zum blutsaugenden Pfähler, um den Islamismus der türkischen Angreifer zu bannen. Wo Satan umgeht, ist auch im Kino Gott nicht weit. Neuverfilmungen des Alten Testaments werfen mit Special Effects um sich, von denen die Schreiber der biblischen Zeilen so vermutlich nie geträumt hätten. Steinerne Golems kommen "Noah" Russell Crowe beim Bau der Arche zu Hilfe. Und Ridley Scott verspricht, dass die Teilung des Roten Meeres in seiner "Exodus"-Neuauflage "f***ing huge" sein wird, während die dank Motion und Performance Capture-Technik menschgewordenen Primaten aus den aktuellen "Planet der Affen"-Folgen den hartgesottensten Kreationisten das Fürchten lehren. Das (Kino-) Jahr 2014 hätte ohne Computer-Unterstützung so bildwirksam nicht stattfinden können. Friedlich ging es nicht zu, weder auf der Leinwand noch in der Ukraine oder im Nahen Osten. Religiöse Transzendenz, die sich in Sakralbauten und spiritueller Wundergläubigkeit manifestierte, ist der vordergründigen, digitalen und virtuellen gewichen. Das technologische Medium als solches, kontrolliert von anonymen Mächten, ist der Religionsersatz von heute und die Religion von morgen: "Menschen Göttern gleich", um den Titel eines Spätwerks von H. G. Wells zu zitieren. Ein digitales Dimensionstor tut sich dem ehemals analog gepolten Homo ludens auf und hinter ihm eine ungeheure Spielwiese. Aber reicht unser Verstand, um mit den göttlichen Technologie vernünftig umzugehen? 146 - GERMANY -

FILM DIENST - 11/2014

(2/3)

Wächter des Universums "Es heißt, wir Menschen nutzen nur 10 Prozent unserer zerebralen Fähigkeiten", stellt Morgan Freeman in Luc Bessons Action-Reißer "Lucy" fest und nimmt damit eine (schlicht falsche) These des Scientology-Gründers L. Ron Hubbard auf. "Was, wenn es einen Weg gäbe, Zugang zu 100 Prozent unseres Gehirns zu erlangen?" Im virtuellen Universum fühlen sich die, die über die jeweils zeitgemäßen Tools verfügen, ganz so wie die - seien wir ehrlich - reichlich unterbelichteten "Guardians of the Universe" aus dem so genannten Marvel Universum und vernichten als von der Google-Allmacht geschanghaite "Starship Troopers" künftiger CyberWars die absurdesten Computerspiel-Chimären in der (falsch) vermessenen Illusion, auf diese Weise die Welt zu retten. Wir sehen nicht mehr auf zu Gott. Wir fühlen uns gleich so - aber unser Verstand wächst nicht im gleichen Maße wie die digitalen Bilderwelten, sondern scheint angesichts inflationär-primitiver, ins Gigantomanische aufgeblasener Bilderfluten der "Pacific Rim"-, "Superman"-, "Spider Man"- und "After Earth"-Blockbuster noch unter die laut Hubbard zulässige 10-Prozent-Marke zu schrumpfen. Mental werden die Nerds, die Gott spielen wollen (tatsächlich gibt es mit "Black & White" bereits ein Spiel der Göttersimulation, in dem Freaks gottgleich ihre digitalen Schöpfungen überwachen), längst von eben denselben digitalen Tools in Gestalt anonymer Netzwerke vereinnahmt, die ihnen versprechen, sie halbwegs allmächtig zu machen. Wir merken nicht, wie unsere Phantasie konditioniert wird durch einen engen digitalen Rahmen und unser Gehirn so gläsern wie die Menschen aus Orwells "1984". Im Hintergrund wartet längst überlegene künstliche Intelligenz. Wenn die Visual Effects Artists von Kalifornien bis Neuseeland so glaubwürdig wie jetzt Evolution auf den Kopf stellen und jedes Wunder machbar wird, was wird dann erst passieren, wenn, wie von Raymond Kurzweil, Googles Director of Engineering, bis zum Jahr 2039 erwartet, das menschliche Gehirn umkehrtechnisch in allen Einzelheiten erfasst und nachgebildet sein wird? In einem solchen "Matrix"-Szenario sind die virtuellen Akteure dank künstlicher Intelligenz womöglich intelligenter als die vermeintlichen Gottmenschen, die zu Konsumenten von Computerspielen und Zukunftsmedien geworden sind. Standardisierung und Konditionierung Der Phantasie scheinen keine Grenzen mehr gesetzt. Amerikanische Positivisten sprechen hier gern von einer Demokratisierung. Doch hinter der Demokratisierung verbirgt sich ein gefährlicher Trend zur Standardisierung. Es

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FILM DIENST - 11/2014

(3/3)

geht, ähnlich wie in der Textilbranche, um konfektionierte Massenproduktion, wie wir sie allenthalben im Fernsehen und im World Wide Web finden. Im September trafen sich wieder einmal die europäischen AnimationsfilmProduzenten in Toulouse zum Cartoon Forum. Die meisten von ihnen haben sich mittlerweile digitalen Lösungen verschrieben (nur vereinzelt gibt es noch traditionelle Stop Motion) und sollten damit doch ästhetisch bessere Lösungen zaubern können, als dies in den Tagen der limitierten 2D-Animation möglich war. Das Gegenteil ist der Fall: Die aus einer einfachen 2D-Figur hervorgegangene 3D-"Biene Maja" wirkt wie eine billige Plastikfigur aus dem Woolworth-Ramsch. Selbstironisch kommentierte einer der Präsentatoren sein visuell dürftiges Angebot: Früher hätten die Animatoren stapelweise Papier vollkritzeln müssen, heute müssten sie im Akkord vor dem Computerscreen schuften. Längst herrschen auch in deutschen und europäischen Studios "chinesische Verhältnisse", mit dem Unterschied, dass sie mit dem chinesischen Volumen (jährlich 260.000 Minuten Animation in fast 5000 Studios) und den chinesischen Dumpingpreisen letztlich nicht konkurrieren können. Warum sollten Sender Minutenpreise von 10-12.000 Euro zahlen, wenn sie dafür gleich eine komplette Serie aus Asien geliefert bekommen? Mit Baidu, dem chinesischen Google-Pendant, und Alibaba sind im Reich der Mitte inzwischen Mächtigere als das Fernsehen in die Niederungen der Filmfinanzierung eingestiegen. Es geht schon lange nicht mehr um Inhalte, um Ästhetik, Design und künstlerische Werte: Göttliche Heilswunder oder teuflische Zombie-Pandemie, märchenhafter Comic-Firlefanz oder explosive Actionkracher - all das dient als Fassade, um die Konditionierung auf die virtuelle Zeitenwende transmedial zu untermauern. Wir wollen hier aber nicht in Kulturpessimismus machen. Das bringt gar nichts. Das neue Zeitalter mit seinen interaktiven, interkulturellen Netzen ist unaufhaltsam angebrochen. Die Geburtskrankheiten, zu denen auch die Standardisierung der bewegten Bilder gehört, verdient keine Schonung, ob sie nun als "Keinohrhase" und "Mondbär" auftritt oder als "Kleiner Medicus". Es gibt keine Wunder ohne wahre Poesie, nicht mal digitale... Rolf Giesen

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LA CROIX - 25/09/2014

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Ernest et Célestine passent du grand au petit écran Un projet alléchant d’adaptation pour la télévision des albums de Gabrielle Vincent a été présenté pour la première fois au Cartoon Forum de Toulouse, mercredi 24 septembre. 25/9/14 - 14 H 18

UNIFRANCE FILMS

Si vous avez aimé le film, vous aimerez la série. C’est en substance ce que Didier Brunner, grande figure de l’animation française (Kirikou, Les Triplettes de Belleville) et producteur du long-métrage Ernest et Célestine (2012), suggérait mercredi 24 septembre aux participants du Cartoon Forum, rencontre professionnelle autour des programmes d’animation pour la télévision organisée a Toulouse.

1,1 MILLION DE SPECTATEURS

AVEC CET ARTICLE « Ernest et Célestine », dents d’ours et patte de souris

L’adaptation cinématographique des livres pour enfants de Gabrielle Vincent, tendre et espiègle histoire d’amitié entre un ours mal léché et une petite souris mutine, a séduit 1,1 million de spectateurs, et raflé un César et une nomination aux Oscars. « Après le succès du film, on nous a proposé de faire une suite, mais personne dans l’équipe n’en avait envie, raconte Didier Brunner. L’idée est alors venue d’une série, ou plutôt d’une collection. » La nuance est subtile, mais dit bien la particularité du projet  : « Il s’agira de 26 courts-métrages de 13 minutes ayant leur individualité propre et non de petits feuilletons plus ou moins liés entre eux », détaille Pierre Siracusa, directeur délégué à l’animation de France Télévisions qui soutient le projet depuis sa genèse et doit le diffuser sur France 5 à Noël 2016.

FIDÉLITÉ À L’EXIGENCE ARTISTIQUE Tout l’enjeu de cette nouvelle déclinaison est de rester fidèle à l’exigence artistique qui a fait du long-métrage une telle réussite esthétique et scénaristique. Le jeune et talentueux co-réalisateur Benjamin Renner sera chargé de trouver avec le réalisateur de la collection, Cédric Babouche, une continuité graphique avec le dessin très épuré du film. Mais il a refusé la casquette de directeur artistique que le producteur voulait lui attribuer. « Les souris et les ours, j’ai donné  ! », sourit-il. « Ce ne sera pas simple car nous ne travaillons pas avec le même budget et les mêmes délais, explique Didier Brunner. Le film a coûté 9 millions d’euros, la collection va en coûter 4. Nous allons donc avoir recours aux images de synthèse pour alléger la production. »

« MALADRESSE ADORABLE DU RÉCIT » Confiée à Jean Régnaud, scénariste de bandes dessinées (1), l’écriture de la collection sera en revanche très différente de celle du film, dont le scénario a été conçu par le romancier Daniel Pennac. « Il avait imaginé une épopée, commente Didier Brunner. Nous serons plus ancrés dans le quotidien en collant davantage aux livres de Gabrielle Vincent. » « Je veux m’inspirer de la maladresse adorable du récit qui séduit tant les enfants dans les albums originaux, précise Jean Régnaud. Ce seront des comédies légères et drôles qui diront aussi des choses sur le monde dans lequel nous vivons  : l’écologie, la générosité, le respect de l’autre dans une société qui ne voit pas d’un bon œil l’amitié entre un ours et une souris… » Devant une salle comble et conquise, les deux compères, producteur et scénariste, ont d’ailleurs improvisé quelques dialogues savoureux d’épisodes en *** cours d’écriture. Le tout se terminant, comme il se doit, en chanson  : un air composé pour Ernest, l’ours musicien, et entonné par Didier Brunner et Jean Régnaud, dans un sabir de leur confection, le charabioff…

« ERNEST ET CÉLESTINE » PROJETÉ EN PLEIN AIR À TOULOUSE Dans le cadre du Festival On Cartoon, organisé en marge du Cartoon Forum à Toulouse et dans sa région, les spectateurs pourront voir ou revoir samedi 27 septembre Ernest et Célestine, dans le Jardin Raymond VI, en présence de l’un des réalisateurs, Benjamin Renner. Tout le programme est en ligne. Stéphane Dreyfus, à Toulouse (Haute-Garonne)

- FRANCE -

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(1) Il a écrit le poignant roman graphique Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill, dessiné par Émile Bravo. Gallimard Jeunesse, 126 p., 16 €.

« Ernest et Célestine », dents d’ours et

10/13/2014

Friedman Talks Up Cartoon Forum Hit 'Urbance' | Animation Magazine

ANIMATION MAGAZINE - 03/10/2014

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Search… Monday, October 13, 2014

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Home People Friedman Talks Up Cartoon Forum Hit ‘Urbance’

Friedman Talks Up Cartoon Forum Hit ‘Urbance’ Thomas J. McLean Like

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Oct 3rd, 2014 4

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One of the coolest projects to come out of the recent Cartoon Forum in Toulouse was Urbance, a futuristic animated series for adults about a world in which sex is banned because it spreads a fatal disease.

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The modern, hip-hop influenced series is a co-production between France-

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basaed Denis Friedman Productions and Montreal-based Steambot. The project is exploring all the possibilities in search of financing, and the

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resulting work — seen in the project’s trailer below — is getting a lot of attention.

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THE LINK: Hero 6' http://www.youtube.com/ October 10, 2014 1 watch?feature=player_ embedded&v=nrLdXY_lsy8 New Shows, New Deals: Nick, Pixar and More! Friedman caught up with Animag shortly after the show to give us the full run-down on Urbance. Animation Magazine: Can you tell us about Urbance, your new project? Denis Friedman: Urbance is an animated action TV series for a 16-plus audience, set up in a post- modern world where sex is totally forbidden because of a deadly virus that infected the whole population. In this world, where men and women are segregated, two characters, Kenzell and Lesya, will fall in love … and that forbidden love will have unexpected consequences. Animag: You have announced at the Cartoon Forum in Toulouse some very interesting news about the project.

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http://www.animationmagazine.net/people/friedman-talks-up-cartoon-forum-hit-urbance/

October 10, 2014

Roundup: Rig a Zombie, Learn from Stoopid Buddies October 10, 2014

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ANIMATION MAGAZINE Friedman - 03/10/2014 (2/3)Hit 'Urbance' | Animation Magazine Talks Up Cartoon Forum

10/13/2014

WEB

Friedman: Yes, it was a very good event for us. On one hand, we have launched our Kickstarter campaign on Sept. 22 and we have raised more than $70,000 in one week, and on the other hand we have announced that a new fund dedicated to animated TV series and transmedia projects is being launched in Europe and that Urbance will be the first project to benefit from that fund. Animag: Can you tell us a little bit more about that? Friedman: Cine Regio is the association of all the big European Regional Film funds, with 43 funds all across Europe. So far, all these regional funds were investing separately in local productions. They have announced on Sept. 26 that they are creating a specific fund called Animarco-Regio to invest in one to three projects per year dedicated to animated TV series and transmedia projects. Animag: I guess this will be a major help to finance the project? Friedman: More than that, Urbance is a program targeting a mature audience and, therefore, very difficult to finance in Europe as the number of channels broadcasting adult animation is very limited. We also want to produce a very high-quality show, which is quite expensive. This is why we have decided to follow a very different route in terms of financing for this project: a combination of crowd funding, institutional investors, tax credits and some smaller amounts from the broadcasters. The interest of Cine Regio is proof that this financing strategy can be achieved. Animag: I understand that Cine Regio will not be the only fund investing in Urbance. Friedman: You are right. This was the other great news that we received last week: As Urbance is a co-production between Denis Friedman Productions in France and Steambot in Canada, the Canada Media Funds have announced that they will match the amount raised by Cine Regio.

Featured Trailers

Animag: So you are totally financed? Friedman: No, this is a huge step but I estimate this will cover about 45 percent of the total budget of the project. The rest will have to come from other sources. Animag: Does it mean that you do not need anymore the money from the Kickstarter campaign? Friedman: No, on the contrary, we need it more than ever! First of all, most of the funding from the institutions will only come once we complete the financing of the project, and more than that, all the financiers expect — as we do — the campaign to be successful, as it will show that there is a real interest from the internet community in the Urbance project. And above all, the fact that we raise that money on our own will guarantee our creative independence. With the funds from the campaign, we will produce a pilot and show it to our partners as the reference of what the property will look like. Animag: That sounds pretty clear. There seems to be a lot of buzz on the net on the project and you find a lot of discussion about the way you address sexuality as well as race. Can you tell us more about that? Friedman: It is natural to find this kind of questions as Urbance is clearly addressing those issues, but

'Penguins of Madagascar' – Trail 'The House of Magic' – Trailer 'Song of the Sea' – Trailer 'Big Hero 6' – Trailer

'Jack and the Cuckoo-Clock Hea Trailer Click here for more trailers...

we did not want to make a show on sexual preferences, we wanted to imagine what would become to our world if sex was totally prohibited because it is deadly. Our real subject is love, not sex, and in

Featured Gallery

Urbance, you will find all kind of love … and actually very little sex, as we want most of our characters to stay alive. Regarding the color issue, our characters are not specifically black, white or Asian;; they are a mix of all that. In the futuristic world we are depicting, human beings are all born in labs and they all have mixed origins. But I would advise people to wait for the first episodes to judge the content of the show. Once the scripts will be out, I am convinced that this will clear things up.

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151 The Boxtrolls

ANIMATION MAGAZINE - 03/10/2014 10/13/2014

WEB

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Friedman Talks Up Cartoon Forum Hit 'Urbance' | Animation Magazine

Urbance

Tags: Animarco-Regio, Cartoon Forum, Cine Regio, Denis Friedman, Denis Friedman Productions, Kickstarter, Steambot, Urbance Previous Post

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Each producer will have the opportunity to pitch their project to audiences that will include around 250 international broadcasters and investors. CARTOON claims its event has ensured financing totaling €1.8 billion (US$2.5 billion) for more than 525 projects over the past 25 years.

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ECRAN LARGE - 06/10/2014 (1/5)

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Cartoon forum 2014 : Où en est l'animation télévisée ? 6 octobre 2014 - Nicolas Thys

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Parmi les multiples manifestations professionnelles autour du cinéma d’animation organisées partout en Europe par l’association belge Cartoon et qui réunissent en un seul lieu les acteurs de l’animation (producteurs/distributeurs/diffuseurs…), les deux qui nous intéressent le plus sont le Cartoon movie de Lyon qui présente les projets de longs-métrages européens des années à venir et le Cartoon forum de Toulouse consacré aux projets de séries télévisées animées. Pour son 25ème rendez-vous et le troisième au sein de la ville rose, ce dernier a été un bon cru avec plusieurs projets particulièrement intéressants venus de tous pays et autant à destination des plus petits (vers 3-5 ans) que des ados/adultes. En trois jours, ce sont 86 idées nouvelles pour la télévision qui ont été montrées par cession de 20 minutes dans 3 salles en parallèle avec à chaque fois une présentation des studios, un synopsis, une bande-annonce et des considérations tant techniques que ﬁnancières.

1. une ligne directrice maintenue En animation les frontières sont poreuses entre les différents médias et formats. Nombreuses sont les sociétés de production qui s’intéressent à la fois au cinéma comme à la télévision, aux formats courts comme aux formats longs et quand on compare les projets des uns et des autres, on retrouve régulièrement des lignes directrices fortes à l’image des Films du Nord, importants producteurs de courts animés qui font nombre de premiers ﬁlms et qui viennent ici proposer des programmes de 26 minutes (dont To whit to whoo tales) à destination de la TV réunissant des courts-métrages aux thématiques proches et aux techniques variées reliées par un ﬁlm conducteur : un hibou narrateur. On citera aussi Autour de minuit, dont Les Aventures de Jean-Michel le Caribou, tiré des livres de Magali Le Huche, sont certes leur première incursion dans un univers proprement enfantin mais le projet porte les traces d'un univers décalé, un tantinet bizarre et jamais totalement innocent. Ligne forte encore pour le Me & Sonny de Copenhague/Bombay qui continue à produire à la TV comme au cinéma des machins peu onéreux (et vraiment très très moches) à destination des plus petits (voir, malheureusement pour eux, leur A la poursuite du roi plume qui sort bientôt en salles et qu’il faut éviter).

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ECRAN LARGE - 06/10/2014 (2/5)

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On retrouve aussi cette conduite chez Didier Brunner, directeur récemment retraité des Armateurs (les Kirikou, Les Triplettes de Belleville) qui cherche à monter avec sa nouvelle société Folivari une adaptation TV en 26 épisodes de 13 minutes d’Ernest & Célestine (http://www.ecranlarge.com/films/861539ernest-et-celestine) qu’il avait également produit. Celle-ci sera réalisée par Cédric Babouche avec la collaboration artistique de Benjamin Renner, réalisateur du film. Idem pour Les Armateurs (sans Didier Brunner donc) qui s’associent à Folimage (Mia et le migou, Tante Hilda…) pour tenter de porter à l’écran une de leur création : Anna Filoute, un produit banal et gentil, sans grande imagination et au dessin 2D déjà vu mais mignon qui plaira aux enfants et surtout à leurs parents. Xilam (Oggy et les cafards) quant à eux restent dans les choses pas très jolies mais attrayantes et faciles avec Paprika pendant que Les Films de l’Arlequin poursuivent dans une veine plus intelligente et avec de véritables recherches visuelles et techniques pour L’Homme le plus petit du monde que le génial Juan Pablo Zamarella (Luminaris (http://vimeo.com/24051768)) devrait réaliser. On signalera au passage l’arrivée de Zentropa dans la course. La société de Lars von Trier, plus connue pour ses projets dépressifs, trashy et/ou Dogme 95, avait déjà produit un long-métrage d’animation détestable (Princess (http://www.ecranlarge.com/films/842762-princesse)) et une série géniale (L’Hôpital et ses fantômes), mais ils n’avaient encore pas associé les deux. Le fait le plus étonnant est peut-être que le Vitello qu’ils ont présenté à Toulouse, star de la littérature jeunesse en Scandinavie et en Grande Bretagne, est à destination des 6-10 ans, public qu’ils avaient légèrement négligés (même si Nymphomaniac partie 1 n’était à l’origine interdit qu’aux moins de 12 ans). C’est la première fois peut-être qu’on verra un semblant de joie (et de morale ?) se détacher d’une œuvre de cette société. Précisons néanmoins que le Danemark n’est pas devenu Bisounoursland et que le petit garçon n’a pas de père, une mère bizarre, peu d’amis et un penchant pour les choses pas toujours nettes. On a hâte de voir ça malgré un rendu graphique assez banal rappelant Cédric). La responsable des ventes de la société a de surcroit annoncé que le secteur de l’animation pourrait se développer les prochaines années avec également la mise en chantier d’un possible long à destination des ados/adultes. Si le dogme95 et le désir d’extermination de l’humanité du réalisateur de Melancholia (http://www.ecranlarge.com/films/859236-melancholia) contrevenait à toute possibilité d’animer quoi que ce soit (l’animation de Princesse n’était qu’une solution de facilité visant à montrer des choses trop ignobles pour être filmées), il semble que cela change un peu…

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2. trois projets sortent du lot Parmi tous les projets, plusieurs ont retenu notre attention dont certains cités ci-dessus, mais il y en a trois sur lesquels il semble nécessaire de s’arrêter et qu’on aimerait particulièrement voir aboutir. Produit par Tchak film, dont l’adaptation de L’Ascension du haut mal de David B. (L'Association) était également notre projet préféré au Cartoon movie 2014, Petit Malabar est tiré d’une série de livre de l’artiste Nelly Blumenthal et du scientifique Jean Duprat (CNRS) qui vise à poser les grandes questions actuelles d’astrophysique aux plus petits (voire aux parents) de manière aussi poétique dans le graphisme que réelle dans les faits. Pour montrer, par exemple, que Mars possède la plus haute montagne du système solaire, un volcan de 23 kilomètres de haut, la planète pourra être représentée comme une sphère rouge surmontée d’un chapeau conique. Peu importe que l’image soit inexacte tant qu’elle permet à l’idée d’être comprise. Les épisodes devraient être de trois minutes, soit juste assez pour ne pas ennuyer et pour faire passer un message. Le rendu graphique est également impressionnant. Comme pour les livres, l’auteure envisage d’utiliser une banque de matières de manière à offrir un rendu 2D simple mais spontané, vivant où rien ne serait jamais fixe mais bouillonnant entre les traits simples des planètes, animaux, humains et leurs couleurs qui n’hésiteraient pas à déborder. Le rendu aussi naïf que beau permettra de rester à hauteur d’enfants.

Les deux autres projets seront destinés aux plus grands, ados/adultes essentiellement. Le premier, principalement produit par Everybody est l’adaptation de

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Lastman, BD électronique puis papier coécrite par Bastien Vivès (dont le studio avait déjà acheté les droits de Polina en vue d’un long-métrage), Balak et Sanlaville. Ceux qui aiment l’artiste ou qui fréquentent delitoon.com (http://www.delitoon.com/) sauront déjà de quoi il en retourne. Pour les autres, il s’agit d’une histoire de type manga mais européenne, aux multiples délires, qui a tendance à se lâcher sur tout et qui entremêle boxe, aventure, action et ﬁlles aux gros seins. De quoi ravir pas mal de monde ! La réalisation est laissée à Jérémie Perin, qu’on connait surtout pour son clip de DyE, Fantasy et qui a l’air de rester dans un univers graphique pas trop éloigné de ce qu’on lui connait, français mais aux inﬂuences nippones certaines. On ne pouvait pas non plus ne pas dire un mot de Bitmuch (Melting prod.), dont le pilote est déjà en ligne ici (http://www.youtube.com/watch?v=JkdvEPjJGgY). Autant les graphismes insistent sur l’exagération du propos, avec des pixels type console 8 bits/minitel, moches, gros, paresseux et vulgaires, autant le pitch est très réaliste puisqu’il montre le PDG et les employés d’une multinationale qui vend tout ce qui est vendable (ou non), tous plus idiots les uns que les autres, à l’âge mental de 5 ans et assoiffés d’argent, de pouvoir, de sexe ou les trois, aux prises avec le monde qu’ils veulent contrôler. L’ensemble possède un côté trash à la South park avec un design plus radical encore mais les épisodes dureront moins que 4 minutes, parfait pour ne pas lasser. Les producteurs envisagent également une application tablette avec un tabloïd racoleur hebdomaire pixellisé lui aussi avec les nouvelles de l’entreprise.

THE LINK: http://player.vimeo.com/video/30798517?byline=0&portrait=0

3. deux tendances fortes Mais cette année au Forum, deux tendances sont à noter. L’une est en continuité avec ce qui existe depuis quelques temps : les durées moyennes des épisodes sont souvent courtes et les deux tiers des sujets proposés n’excèdent pas 11 minutes. De nombreuses séries ne vont même pas au-delà des 5 minutes. Les raisons sont d’abord économiques. Pour une diffusion, l’intégralité des épisodes n’a pas besoin d’être réalisé et au vu du temps de fabrication d’un film d’animation, les séries courtes peuvent arriver sur les écrans bien plus vite. De plus ces projets restent souvent (mais pas toujours) moins onéreux à mettre en œuvre et ils ont l’avantage de pouvoir s’étirer dans le temps plus facilement. A une époque où le 360°, c'est-à-dire le transmédia, la réalité augmentée…, est devenu un passage important des logiques marketings (avec applications pour tablettes, produits dérivées, sites web…), et où les programmes se multiplient, les projets qui dureront auront la chance de mieux voir fonctionner ces nouveaux objets qui ont aussi un coup et ont besoin d’une rentabilité sur la durée. Donc entre la série de science fiction de Magnificat Films en 4x52 minutes, Metromnik, et la minute et demi des 200 épisodes de Un jour une question de Milan Presse, déjà diffusée sur France TV, on aura tendance à croire que les sites et applications seront suivis par les spectateurs de la seconde pendant l’année entière mais les 4 épisodes de la première diffusés, qui ira encore consulter ses créations transmédia ? Mais à force de voir se multiplier les projets de programmes très courts, le risque est aussi présent car aucune télévision ne peut se permettre de caser des programmes de 5 minutes ou moins les uns à la suite des autres. Les plages horaires existent mais elles sont bien souvent déjà occupées par des séries qui fonctionnent et les places pourraient devenir de plus en plus chères… Il reste à noter que, d’un point de vue esthétique, ces projets sont souvent les plus intéressants et captivants, les plus longs ayant une fâcheuse tendance à se ressembler à quelques exceptions près (dont les spéciaux To Whit to Whoo tales déjà cités et Operation Christmas de Vivement lundi ! et Nadasdy Film en tête).

THE LINK: http://www.youtube.com/watch?v=rLjFeMz6bCs L’autre tendance, qui existait déjà mais qui explose cette année, vise à associer animation et prise de vues réelles. Il est d’ailleurs étonnant que ce principe formel n’ait pas été davantage développé à la télévision ces trente dernières années alors que les années 70 voyait la main du créateur de La Linea apparaitre à l’écran et que dans le monde du cinéma d’animation, il est aussi ancien que le dessin-animé, Emile Cohl entremêlant les deux dès ses débuts en 1908. Dans les présentations, ce qui revient le plus c’est l’intégration d’éléments animés dans un décor réel avec l’association d’acteurs en chair et en os et de personnages en 2D ou 3D, souvent d’une manière quelconque et assez peu inventive à l’exception d’All for nuts et de son trio d’écureuils qui cherche de la nourriture à central park. Cependant, certains se détachent de cette mode. Sex, say what ? série TV/Web belge donnée comme une ﬁction d’éducation sexuelle pour 3 publics (9-12 ans, 12-15 ans et plus de 15 ans) vise à intégrer des objets réels dans un univers graphique à la Arthur de Pins pour des explications plus claires. Joe and Waldo (Beast animation, De Hoﬂeveranciers, Moving Puppet) se situe dans univers totalement dessiné dont les deux personnages principaux

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sont un grand ours polaire en peluche et un enfant réel revêtu d’un manteau d’esquimau. My dream job, toujours produit par la Belgique (Contentinuum), fait figurer des figurines pliantes animées sur lesquelles sont apposées des photographies de personnes réelles qui deviennent les héros le temps de l’épisode. Enfin Troubling monsters, très beau projet autour des monstres qui entourent les enfants sous le lit, derrière le frigo ou ailleurs, devrait débuter chaque épisode par une minute documentaire où on présenterait le lieu réel avec une apparition de la bestiole en question. A noter d’ailleurs que les monstres et scénarios seront créés à partir de dessins réels faits par les enfants à partir des choses de tous les jours dont ils ont peur. L’idée n’est pas de dire que la bête n’est pas réelle mais au contraire de s’y confronter avec trois personnages récurrents de la série.

Ici aussi l’intérêt pour cette forme est en partie explicable. Après le succès de Minuscule (http://www.ecranlarge.com/films/865521-minuscule-la-vallee-desfourmis-perdues), des Babioles ou d’autres séries du même type, on peut constater une envie de copie non le style ou l’idée mais le principe formel. De plus le désir d’être dans un monde qui n’est pas totalement imaginaire ni totalement réel est intéressant en soit et renvoie également à des films/séries/livres qui ont mis un tel système en place. L’enfant de tout âge s’y retrouve et au lieu de dessiner un objet ou un personnage ou tout un ensemble de choses de manière hyperréaliste, on peut simplement le filmer et faire apparaitre quelque chose au dessus. On peut également voir là un aboutissement technique. Les moyens informatiques permettant l’intégration d’éléments animés dans un environnement réel ou réciproquement, se sont considérablement développés, les couts ont fondu, les animateurs sont formés et tout ceci est possible bien plus facilement et avec un rendu largement meilleur. Puis, économiquement, même si deux tournages sont nécessaires, les coûts seront sûrement moins élevés et le temps de fabrication vraiment réduits. Il sera toujours plus aisé de n’avoir qu’un ou deux personnages à animer dans un monde déjà là, que de devoir tout faire à chaque plan. Et puis, la plupart des éléments live et décoratifs de ces projets pourront peut-être être réutilisés. On peut imaginer des plans similaires dans lesquels on fera se mouvoir les personnages de manière différentes. L’idée va aussi de pair avec le développement du transmedia : les tablettes, les téléphones, les ordinateurs permettent de prendre des photos, ou de faire des vidéos et on offre régulièrement la possibilité pour les enfants d’interagir avec l’animation via ces plateformes. Il devient donc plus courant de voir ou d’imaginer un monde où les deux formes cohabitent.

Ce rendez-vous aura également été l’occasion d’une visite dans le studio toulousain de La Ménagerie, producteur des Kiwis, actuellement sur France TV et dont on a pu voir le tournage de quelques secondes. Au programme, sorcières, voyages sur la lune et autres choses qu’on pourra découvrir prochainement. Cette série avait été découverte lors d’un précédent Cartoon forum et aura permis de mettre en lumière l’animation en Midi-Pyrénées. C’est également l’occasion de rappeler que tous ce dont on a parlé jusqu’ici est dans une phase de pré-production ou de construction. Rares sont les projets quasiment finis et n’ayant besoin que de diffuseurs, et une partie seulement verra le jour et confirmera ou non les tendances ici affichées. En parallèle, plusieurs événements avaient lieu, en association avec la ville de Toulouse ou la région comme la remise du cartoon d'or au meilleur court-métrage européen de l'année, et c'est La Bûche de Noël (http://www.youtube.com/watch?v=jDnYk0KIDdM) de Vincent Patar et Stéphane Aubier qui l'a remporté, ou un ciné-concert autour de courts-métrages d'animation bolchévique rarissimes à la Cinémathèque de Toulouse, réputée pour son importante collection de film soviétiques. Ces films devraient circuler dans la France entière d'ici quelques mois.

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Accueil / Magazine / Actualité Quotidienne / Industrie et sociétés / France Télévisions : Remy Pflimlin explique sa stratégie sur l'animation

France Télévisions : Remy Pﬂimlin explique sa stratégie sur l'animation Publiée le 26 septembre 2014 par shadows44 (1773 lectures) Barre d'outils 3DVF |

Rémy Pﬂimlin

France Télévisions

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A lire chez Variety, une interview de Rémy Pflimlin, PDG du groupe France Télévisions depuis 2010. Il revient en particulier sur la stratégie du groupe en ce qui concerne l'animation. France Télévisions injecte pas moins de 29 millions d'euros chaque année dans ce secteur, pour une diffusion de 5000 heures d'animation par an. Le montant engagé dans les productions est donc considérable : Rémy Pflimlin souligne que son groupe est le premier investisseur en France et en Europe dans l'animation. Pfimlin évoque également la stratégie du groupe sur le développement de licences, mais aussi concernant l'arrivée de Netflix. Il évoque la nécessité de s'adapter aux nouveaux usages, et donc de développer les marques sur tous les écrans et supports.

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LESà...FICHES DU CINEMA 3 questions - Les Fiches du Cinéma [CARTOON FORUM]

ACTUALITÉS

- 24/10/2014

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CHRONIQUE(S) FESTIVALS

3 questions à...Suivre @ﬁchesducinema

COMMANDES

CINÉ-CLUB vendredi 24 octobre 2014, par Francis Gavelle

Rendez-vous incontournable de la production audiovisuelle, dans le domaine de l’animation “jeunesse”, le “Cartoon Forum” est une occasion unique pour les auteurs et producteurs d’exposer leurs projets et de rencontrer financeurs et diffuseurs. Cette 25e édition, qui vient de se tenir, pour sa troisième année consécutive, à Toulouse, était aussi un moment privilégié pour soumettre à nos questions certains “acteurs” du secteur et tenter de mesurer, ainsi, l’importance de la manifestation.

3 questions à... Cédric Babouche, auteur-réalisateur

Little Houdini, de Cedric Babouche (Dandelooo www.dandelooo.com [http://www.dandelooo.com])

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LES FICHES DU CINEMA - 24/10/2014 3 questions à... - Les Fiches du Cinéma

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1 - Que représente de spécifique, pour vous, le “Cartoon Forum”, dans le calendrier des rendez-vous de l’animation ? Pourquoi y venez-vous ou pas ? Aves quel(s) projet(s) ? C’est un événement majeur pour une société comme la nôtre, Dandelooo. Pour une société de notre échelle, c’est-à-dire “petite”, c’est une des rares possibilités de rencontrer tous les acteurs européens du marché de l’animation et avoir des échanges concrets sur nos projets. Nous y venons quasiment tous les ans. En premier lieu, pour présenter nos projets en développement et trouver de potentiels coproducteurs ; mais également, depuis trois ans et la mise en en place de notre pôle distribution avec Emmanuèle Pétry-Sirvin, pour chercher des projets que nous pourrions distribuer à l’international. Nous y sommes déjà venus pour trois projets de série (Chico Chica Boumba, Moutcho et Pitrouille et l’invité fantastique) et, cette année, nous présentons Little Houdini, une série animée de 52 fois 13 minutes, qui fera suite au spécial télé, que nous produisons actuellement pour France Télévisions et qui sera diffusé en décembre 2014. Nous souhaitons prolonger la découverte de la magie, pour les spectateurs, à travers ce personnage tellement charismatique et atypique qu’était Harry Houdini. Sinon, nous sommes également présents, cette année, en tant que partenaire de Didier Brunner et de sa nouvelle société, Folivari, pour son projet de collection autour d’Ernest et Célestine, que je vais réaliser et dont Dandelooo accompagnera le développement. 2 - Du stéréotype à l’innovation, quel regard portez-vous, à travers votre expérience, sur la production télévisée en matière d’animation, à destination du jeune public ? Il est très difficile pour un réalisateur élevé comme moi à l’animation japonaise et à sa cible ado-adulte, d’entendre dire que nous ne pouvons plus produire et réaliser de projets de ce type, de nos jours, car plus personne ne s’y intéresserait. Avec Little Houdini, j’ai le sentiment que nous avons réussi à faire un pas vers ce type d’animation que j’appréciais tant, sans pour autant oublier les attentes du public actuel. Un compromis, finalement, entre liberté d’expression - ne pas se sentir frustré - et nécessité de plaire à un public large. J’ai le sentiment que le contenu animé s’est de plus en plus formaté au fil des années et que l’adaptation à outrance de licences dessinées ou écrites n’a clairement pas favorisé le développement de séries originales. L’obligation de réussite nous a amené à nous réfugier dans une forme de “facilité”, même si un projet, plus sûr commercialement, reste difficile à produire aujourd’hui. Cependant, un projet original, bien pensé et bien développé, peut aussi se faire remarquer. Peut-être, même, plus facilement ; mais ce n’est pas pour autant une gageure de réussite. Le 2 sur 12

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développement d’une idée originale est plus longue et compliquée car nous devons prouver que le projet est fort dans tous ses aspects, narratif, artistique et également commercial. De plus, une merveilleuse idée doit, quand même, être à même de faire vivre une équipe et se doit donc d’être viable au maximum. En tant que réalisateur et directeur artistique, j’avais pour habitude de ne me concentrer que sur l’aspect créatif. Depuis quelques années, j’intègre la partie commerciale à ma réflexion artistique. Attention, je ne dis pas que l’aspect financier et commercial prime. Je souligne juste le fait qu’intégrer cette donnée en amont m’évite de subir trop de déceptions sur certains choix adoptés, tout au long de la création d’un projet. Mais heureusement pour moi, jusqu’à maintenant, je n’ai pas le sentiment que ces choix aient bridés d’une manière ou d’une autre mon approche artistique. 3 - En-dehors de certaines cases de programmation spécifique (émissions court métrage, mini-séries), la place de l’animation à la télévision semble devoir se cantonner au créneau “jeune public”. Pourquoi, selon vous ? Cet état de fait peut-il évoluer, et comment ? Il y a quelques années, quand j’étais un jeune spectateur, il a été décrété que l’animation ado-adulte portait des idées, qui pouvaient être néfastes à nos chères têtes blondes. Petit à petit, de nombreuses séries à contenu plus âgé ont disparues de nos écrans. Ne sont restés que des programmes pour enfants, accessibles, éducatifs, non violents, des programmes censés protéger et en même temps aider à grandir. Sans apport de projets à cible plus âgée, les ados ont déserté les écrans de télé, pour se réfugier derrière les consoles de jeux. Il est d’ailleurs intéressant de souligner qu’on a essayé, par la suite, de s’attaquer aux jeux vidéos et autres jeux de rôles, à cause des messages de violences qu’ils sont sensés véhiculer. La violence a toujours été un merveilleux alibi pour enlever ce qui ne plait pas... et pour autant on essaie toujours d’y revenir inconsciemment d’une manière ou d’une autre. A mon sens, la violence n’était, d’ailleurs, qu’un porte étendard car nous ne nous intéressions pas vraiment à ça. Nous nous intéressions à ce que nous ne connaissions pas, même si cela pouvait nous effrayer au départ. Cela nous intriguait et nous attirait. De mon point de vue, totalement subjectif, l’animation des années 80 apportait aux enfants un décalage par rapport à la réalité, que nous trouvons cependant toujours actuellement, mais de manière plus lisse, douce, accessible... Mais elle n’attise plus la curiosité ou, tout du moins, une partie de l’animation européenne n’attise pas la curiosité de nos ados, comme le font la japanim’ ou l’animation adulte américaine. La télé a fait fuir les ados ; ceux-ci ne se retrouvent, en effet, pas dans ce qui est proposé maintenant. Les programmes sont inadaptés à leurs “manques existentiels”. C’est d’autant plus dur qu’ils les compensent désormais grâce aux autres médias

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accessibles. Mais les “ados” réalisateurs de ma génération, qui aimaient tant l’animation des années 80, tentent petit à petit de ramener cet esprit, qui nous faisait vibrer et rêver. L’animation des années 80 rimait pour beaucoup avec violence ; mais c’était un raccourci d’adultes, qui ne regardaient même pas les programmes proposés, alors que certains apportaient aussi du rêve, de l’humour, de l’aventure. Aujourd’hui, on a remplacé la violence par une forme d’uniformisation qui, à mon sens, est pesante. Mais, comme je suis devenu adulte, peut-être que je ne comprends plus ce que les enfants adorent désormais. Il importe quand même de dire que, nous qui aimions les émissions de dessin animé dans les années 80 et au début des années 90, nous ne sommes pas tous, pour autant, devenus des psychopathes...

Trois questions à… Arnaud Demuynck, producteur (La Boîte, … productions, Les Films du Nord) et auteurréalisateur

Les Contes de la mere veilleuse, collectif (La Boite, Productions, Les Films du Nord - www.euroanima.net [http://www.euroanima.net] / www.lesfilmsdunord.com [http://www.lesfilmsdunord.com])

1 - Que représente de spécifique, pour vous, le “Cartoon Forum”, dans le calendrier des rendez-vous de l’animation ? Pourquoi y venez-vous ou pas ? Avec quel(s) projet(s) ? C’est une occasion de rencontrer les diffuseurs. Pour moi, les francophones

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(France, Belgique, Suisse) en premier lieu, surtout quand on débute avec eux. Après, ils deviennent un peu plus joignables, quand on se connaît... C’est donc un important lieu de première mise en contact, et ensuite une occasion d’entretenir les relations, de manière à la fois professionnelle et amicale (car on fait aussi la fête au “Cartoon Forum” !). Avec les diffuseurs de langue étrangère aussi, bien sûr, dans un deuxième temps. On y voit aussi ce qui se fait en France et ailleurs. On revoit les collègues, pour discuter du métier et des problèmes rencontrés. J’y ai aussi rencontré les distributeurs internationaux (pour la télé), ce qui n’est pas négligeable. J’ai ainsi pu choisir la personne avec je voulais travailler. C’est aussi une occasion d’acquérir de la visibilité et de la reconnaissance. Quand j’ai présenté Le Parfum de la carotte et que j’ai conté l’histoire en chantant les chansons du film, j’ai eu du succès et marqué les esprits. C’est un peu un “show” qui nous fait exister dans le monde de la télé. Le CNC (le Centre National de la Cinématographie et de l’Image animée, ndlr) est aussi très sensible à notre présence là-bas. Cela donne de la crédibilité auprès des institutions que d’y présenter des projets. Bref, cela permet d’exister dans un métier assez fermé pour les débutants et encore éloigné pour le “marginal”, que je reste dans le monde de la télé. Mon projet, cette année, s’appelle Les Contes de la Mère veilleuse. J’essaie, en fait, de “faire rentrer” du “court métrage d’auteur d’animation”, dans les cases “jeunesse” de la télé, qui diffusent surtout des séries (pour fidéliser les spectateurs). Pour cela, j’ai pensé, pour commencer, à un personnage de présentatrice de contes, qui seront autant de courts métrages d’auteurs différents, avec des graphismes différents et des réalisateurs différents. Tout le contraire, donc, de la série télé, qui passe sous les fourches caudines des chaînes avec son mode industriel de fabrication. J’essaie de créer un “écrin” à courts métrages, en mettant quatre à cinq films dans un programme de vingt-six minutes – qui est une durée standard de la télé –, avec, pour le composer, des films d’une durée plus libre, portés par des auteurs à différentes écritures. Cette année, le “Cartoon Forum” va me permettre de "tester" cette idée. Peut-être que je vais me prendre une grosse gamelle. Mais j’aurai essayé ! 2 - Du stéréotype à l’innovation, quel regard portez-vous, à travers votre expérience, sur la production télévisée en matière d’animation, à destination du jeune public ? Tout ce que je pense ne doit pas être nécessairement écrit ! (Rires). Il y a du bon et du moins bon, bien sûr. Les voix et les bandes sonores sont souvent insupportablement nivelées. Les logiciels permettent, aujourd’hui, plus d’audace graphique, même si la 3D continue à polluer. Pour l’écriture, c’est très variable. On ne peut pas dire qu’il n’y ait pas de créativité et je sens les décideurs des chaînes tentés par des aventures nouvelles. Mais il

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semble que les impératifs qu’ils s’imposent ne leur laissent que peu de marges. Il y a des écritures qui surnagent ; cela reste cependant un traitement industriel. Par contre, ce qu’ils appellent le « Spécial télé » (unitaire court) est un format particulier qui laisse plus de liberté. C’est pour cela que le court métrage me plaît. 3 - En-dehors de certaines cases de programmation spécifique (émissions court métrage, mini-séries), la place de l’animation à la télévision semble devoir se cantonner au créneau “jeune public”. Pourquoi, selon vous ? Cet état de fait peut-il évoluer, et comment ? Cela évolue très lentement et ce n’est pas facile d’innover. La 3D prend beaucoup de place et c’est compliqué de défendre des graphismes plus artistiques. Pour être diffusés au niveau mondial, les projets créatifs sont assez fortement laminés car il faut essayer de plaire au plus grand nombre de chaînes. Même chose pour trouver suffisamment de financements. Il y a, bien sûr, une demande large en “jeune public”, qui permet d’essayer d’amortir les frais ; mais, pour le public adulte, la demande est moins forte et il en va, du coup, de même pour les risques qui peuvent être pris. Mais bon, je ne suis pas LE spécialiste de la télé, loin de là...

Trois questions à… Delphine Maury, productrice (Tant Mieux Prod)

Tant de forets, de Burcu Sankur et Geoffrey Godet,

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court metrage de la Collection En rentrant a l ecole, saison 1, consacre a Jacques Prevert (Tant Mieux Prod, Bayard Jeunesse, France Televisions www.tantmieuxprod.net [http://www.tantmieuxprod.net])

1 - Que représente de spécifique, pour vous, le “Cartoon Forum”, dans le calendrier des rendez-vous de l’animation ? Pourquoi y venez-vous ou pas ? Avec quel(s) projet(s) ? J’ai découvert le “Cartoon Forum” en 2009. J’y accompagnais la productrice de Bayard animation, Nathalie Becht, pour pitcher un projet d’adaptation dont j’avais écrit la bible littéraire : Polo. Il n’y avait pas d’enjeu spécifique pour moi à part que j’avais une relation assez intime avec le projet et que c’était la première fois que je pitchais devant mes pairs... Je me rappelle avoir beaucoup répété la nuit ; je m’enregistrais sur mon Iphone pour écouter si j’étais ennuyeuse ou pas. Avant les vingt minutes imparties – devant une salle qui me paraissait être aussi vaste que l’Olympia – quelqu’un m’a dit qu’ici, tout le monde était bienveillant et qu’il ne fallait pas m’inquiéter... Je me suis mise debout, le micro à la main et j’ai plutôt improvisé en essayant de me rappeler mon circuit mental de la nuit précédente... Je voulais présenter cet univers sans que ça fasse récité ou fiches de présentation. Je ne mesurais pas les enjeux financiers, le besoin de coproducteurs, ou de diffuseurs, ou de distributeurs. Je ne connaissais pas la manière dont fonctionnait tout ça. J’avais juste envie que ça leur plaise, qu’ils trouvent ça prometteur et engageant. Je trouvais ce projet plus que valable, je le trouvais nécessaire et je venais en parler “à qui de droit”. C’est l’idée que je me faisais du “Cartoon Forum”. Une réunion de gens en quête de projets à réaliser, au sens de “rendre réels”. Puis j’y suis retournée toujours en tant qu’auteur avec Les Armateurs(1)i en 2011 pour Les Grandes grandes vacances. Là aussi ça a été un peu magique. Je me rappelle que des gens sont venus me voir avec les larmes aux yeux ! J’étais super émue, j’ai vécu ça comme une projo réussie, finalement. J’avais réussi à transmettre quelque chose qui donne envie. C’est ça pour moi le “Cartoon Forum”. Maintenant que je suis productrice, je crois que je le vivrais pareil : j’irais pour parler de quelque chose qui n’existe pas afin de trouver des gens avec qui donner vie à cette "chose". Je n’y ai pas présenté En sortant de l’école, ni la saison Prévert, ni la saison Desnos, parce que tout s’est fait trop vite pour la saison 1 et parce que je n’y ai tout simplement pas pensé pour la saison 2... J’espère arriver avec quelque chose l’année prochaine ! 2 - Du stéréotype à l’innovation, quel regard portez-vous, à travers votre expérience, sur la production télévisée en matière d’animation,

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3 questions à... - Les Fiches du Cinéma

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à destination du jeune public ? J’avoue, et c’est un peu honteux, ne pas avoir une connaissance très poussée en matière de dessins animés télévisés. J’entends beaucoup parler des séries qui se produisent par les amis scénaristes, directeurs d’écriture, réalisateurs ou techniciens. J’ai dirigé l’écriture de certaines d’entre elles et... comme la plupart d’entre nous, je regarde rarement le résultat à la télévision. Quand ça m’arrive, je trouve malheureusement que c’est un peu éloigné de la promesse initiale ou des envies qu’on avait tous. Ce qui me confirme qu’il y a encore énormément de place pour faire des choses nouvelles, hors des clous, pour les enfants. Je n’en suis qu’à mes balbutiements de productrice et les vrais gros défis vont arriver dans les années qui viennent mais je sais à peu près ce que j’ai envie de donner à voir... Je ne veux pas fustiger les adaptations à tout crin, je trouve qu’il y a des trésors de la littérature enfantine qui gagneraient à être partagés avec le plus grand nombre grâce à la télé, mais je dois bien constater que tous les producteurs ne mettent pas le mot “trésor” à la même sauce. Je suis ravie quand il y a du décryptage des actus, du bricolage, autre chose que de la “comédie aventure”, c’est sûr ! J’adore quand il y a du réel, des surprises, des techniques différentes mises à l’honneur... On a encore vraiment de quoi s’amuser, tant qu’il y a des enfants (et des gens de télé qui ont envie de se laisser surprendre). 3 - En-dehors de certaines cases de programmation spécifique (émissions court métrage, mini-séries), la place de l’animation à la télévision semble devoir se cantonner au créneau “jeune public”. Pourquoi, selon vous ? Cet état de fait peut-il évoluer, et comment ? Je trouve que c’est carrément en train de changer et la programmation progressive par France 4 d’autre chose est pour beaucoup dans mon sentiment. Je ne sais pas si c’est la télé qui va révolutionner les choses mais je vais dire comme tout le monde à ce propos : le cinéma a commencé le boulot (Persépolis, Valse avec Bachir) et notre génération qui a grandi avec les dessins animés me semble assez prête à voir de l’anime pour adulte, non ? Ou au moins de l’anime pour autre chose que les enfants, que ce soit dans la pub ou les clips. J’attends Last Man (2)ii avec impatience, je crois que ça va être bien écrit et, que ce soit en fiction, en doc ou en anime, c’est essentiellement ce qui compte, je crois.

Trois questions à… Nicolas Schmerkin, producteur (Autour de Minuit Productions)

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Les Aventures de Jean-Michel le super Caribou, de Mathieu Auvray (Autour de Minuit Productions www.autourdeminuit.com [http://www.autourdeminuit.com])

1 - Que représente de spécifique, pour vous, le “Cartoon Forum”, dans le calendrier des rendez-vous de l’animation ? Pourquoi y venez-vous ou pas ? Aves quel(s) projet(s) ? Dès lors que nous avons un projet de série ou de spécial TV, le “Cartoon Forum” est un rendez-vous incontournable, passage quasi obligé pour confronter le projet à la réalité du “marché” et commencer le cas échéant à enclencher, confirmer, voire finaliser des financements en production, ou encore trouver un vendeur international. Par expérience, après quatre “Cartoon Forum” d’affilée pour présenter une série ado/adulte (Babioles), deux projets de série jeunesse originales (Organopolis et Steve) et un spécial “TV Famille” de 26’ (Panique au village : La Bûche de Noël), le rendez-vous, même s’il accepte des projets originaux destinés à un public adulte, est au final principalement destiné aux séries jeunesse. La plupart des professionnels présents susceptibles de participer au financement d’une série cherchent des projets de séries jeunesse mainstream, immédiatement séduisants et compréhensibles, en termes d’aspect graphique et narratif et de potentiel marketing, à savoir soit des adaptations de succès en librairie, soit des remakes de séries existantes. Il existe heureusement des exceptions, mais elles restent marginales, une étude de la SACD le montrant bien (plus de 80% des séries sur FTV – France Télévisions, ndlr – ne sont pas des créations originales), et il suffit d’allumer sa télé à 7h du matin pour s’en rendre compte. 9 188 sur 12

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2 - Du stéréotype à l’innovation, quel regard portez-vous, à travers votre expérience, sur la production télévisée en matière d’animation, à destination du jeune public ? On a parfois l’impression que certaines chaînes prennent les enfants pour des demeurés, ou qu’elles ont peur des réactions des parents. Il faut constamment rester dans le politiquement correct et il existe des règles qu’il ne faut pas outrepasser. Les Tex Avery d’antan seraient probablement refusés aujourd’hui, trop violents… Beaucoup de diffuseurs sont à la poursuite du Saint Graal du succès (les nouveaux Simpson ou les futurs Bob l’éponge), mais il est évident que, si un créateur de série arrivait aujourd’hui avec un tel projet, il serait retoqué. Les chaînes fuient les créations originales. Elles ne savent pas quoi en faire, comment les apprécier, les programmer. Dès que ça ne ressemble pas à quelque chose de connu (et qui marche), elles ont peur de prendre le moindre risque. Du coup, même quand elles sont potentiellement intéressées, elles demandent des gages de plus en plus lourds (un épisode zéro entier, une dizaine de scénarios écrits, des storyboards, des animatiques), sans toutefois participer suffisamment à cette étape de “développement renforcé”. On a parfois l’impression qu’elles aimeraient avoir la série terminée, avant de se décider à la financer… Nous sommes assez désarçonnés d’avoir présenté deux projets de série (Organopolis et Steve) qui a priori avaient l’air de plaire au marché et au public, mais qui au final ont été refusés, sans que l’on sache la raison exacte, après près de deux ans de développement (incluant bible littéraire et graphique, plusieurs scénarios et pitchs, un pilote). Du temps et de l’énergie perdus que l’on préfère investir finalement dans des courts métrages, qui eux au moins rencontreront leur public en festivals, à la télé et dans d’autres circuits de diffusion. 3 - En-dehors de certaines cases de programmation spécifique (émissions court métrage, mini-séries), la place de l’animation à la télévision semble devoir se cantonner au créneau “jeune public”. Pourquoi, selon vous ? Cet état de fait peut-il évoluer, et comment ? Lorsque l’on parle de la France comme du 3ème producteur d’animation au monde, il s’agit principalement du volume horaire généré pour les séries TV jeunesse. L’animation en France est très cloisonnée : les séries d’animation TV sont destinées aux plus jeunes (de 3 à 10 ans). Le long métrage, également, avec de plus en plus de films destinés à un public familial et, de temps en temps, des films pour adultes. Les financements de courts métrages d’animation sont, quant à eux, cantonnés aux films d’auteur (pour adultes donc). Dès lors que l’on veut faire une série pour ado/adulte (Babioles) ou un court métrage pour enfants (Jean-Michel le Caribou) on est hors cases, et la production devient un véritable chemin de croix : les 10 sur 12

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épisodes de la série Babioles produits en mode guérilla comme autant de courts métrages, le court métrage pour enfants Jean-Michel produit avec un budget équivalent à celui d’un épisode d’une série qui n’existe pas, et donc à l’arrache sans les économies d’échelle inhérente à l’exercice. Au-delà d’une “mission de service public” pour FTV et des accords interprofessionnels qui contraignent les chaînes françaises à un certain volume d’investissement dans les séries d’animation jeunesse, il ne faut pas négliger l’aspect commercial que cela représente pour les diffuseurs : les programmes jeunesse sont utiles pour vendre de la publicité à un certain public “captif”, et doivent à ce titre faire le plus d’audience possible (donc plutôt Mickey qu’une série d’auteur originale) … Créer du temps de cerveau disponible pour un public extrêmement bien ciblé et friand de produits dérivés. Certaines chaînes européennes se débrouillent même pour acquérir gratuitement des séries mainstream, sous réserve d’avoir un pourcentage conséquent sur les produits dérivés. Ainsi, elles ne déboursent pas un centime pour la série elle-même, qui n’est finalement qu’une grosse publicité déguisée pour les jouets déclinés (quand la série n’est elle-même, tout simplement, que le produit dérivé d’un jouet !) On associe donc généralement l’animation à du “dessin animé” a priori pour les enfants. Le succès et la généralisation progressive d’un cinéma d’auteur d’animation pour adultes dans différentes techniques (en long métrage, mais surtout en court métrage) est relativement récente et due au développement et au succès de nombreux nouveaux auteurs et sociétés de production de courts d’animation, qui par ailleurs se lancent ensuite souvent dans le développement de séries, collections, spéciaux TV ou longs métrages. On peut constater que ces producteurs, habitués à travailler avec des auteurs pour les courts, tentent de se lancer dans d’autres formats avec eux, et tout ce beau monde finira, on l’espère, par planter des graines d’auteurs dans tous les secteurs de l’animation, et ainsi faire changer les mentalités et faire tomber les frontières. C’est sans doute parce que l’appétit des spectateurs pour des programmes animés décalés a été aiguisé ces dernières années par des courts ou longs métrages remarquables, que France 4 et Arte proposent désormais des programmes d’animation pour adultes ; et c’est en produisant des films atypiques et de qualité que nous arriverons sans doute à changer les esprits : c’est suite aux succès critique ou public de certains longs métrages d’animation pour adultes (Les Triplettes de Belleville, Persépolis, Valse avec Bachir) que certaines chaines, comme Arte, commencent à prendre l’habitude de financer à des longs métrages pour adultes. P.-S. (1) Fondée en 1994 par Didier Brunner, la société Les Armateurs s’est, au fil des années, imposée comme un acteur incontournable du cinéma d’animation hexagonal. Côté longs

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métrages, la société a, entre autres, produit Kirikou et la sorcière (Michel Ocelot – 1998), Les Triplettes de Belleville (Sylvain Chomet – 2003) et Ernest et Célestine (Benjamin Renner, Stéphane Aubier et Vincent Patar – 2012). (2) Bande-dessinée signée Balak, Mickaël Sanlaville et Bastien Vivès, Last Man est publiée par les Editions Casterman. Un projet de série télé, produit par la société Everybody on deck, est actuellement en développement pour France 4 et sera réalisée par Jérémie Périn.

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Cartoon Forum 2014 : journal de bord des 25 ans - Les Fiches du Cinéma

CHRONIQUE(S) FESTIVALS

COMMANDES

Cartoon Forum 2014 : journal de bord des 25 ans Suivre @fichesducinema CINÉ-CLUB vendredi 24 octobre 2014, par Francis Gavelle

Aujourd’hui étudiant à La Poudrière, Loïc Espuche a débuté son cursus à l’EMCA (Ecole des Métiers du Cinéma d’Animation), où il a réalisé, en 2013, avec Alizée Cholat et Sophie Devautour, le court métrage, Je repasserai dans la semaine, présenté dans la compétition “Films de fin d’études”, lors de l’édition 2014 du Festival international du film d’animation d’Annecy. Dessins de Loïc Espuche http://vimeo.com/loicespuche [http://vimeo.com/loicespuche]

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Première venue – première invitation – au “Cartoon Forum”. Accréditation

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10/27/2014 Cartoon-Forum 2014 : journal de bord des(2/8) 25 ans - Les Fiches du Cinéma LES FICHES DU CINEMA 24/10/2014

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“presse”. Mon compte-rendu de l’édition 2014 du Festival d’Annecy m’a donc ouvert les portes du monde de la production audiovisuelle de séries et d’unitaires, à destination du “jeune public”. Un paradoxe, puisque mon papier sur Annecy s’interrogeait, parfois avec vigueur, sur le passage à l’âge adulte du cinéma d’animation. Trois jours, donc. Trois jours, pour faire mes débuts à la télé et découvrir que le “Cartoon Forum” est une manifestation portée par les rituels collectifs. Le premier d’entre eux a lieu le matin, dès 9h, au Centre des Congrès Pierre Baudis, haut lieu de toutes les présentations : il s’agit du “Croissant show”. Dans un hall immense, situé en sous-sol, de longues tables, recouvertes de nappes en papier, s’alignent. Chacun y prend place, au gré de ses envies, de ses affinités, de ses premiers rendez-vous de travail. Pour un peu, on se croirait – les images des journaux télévisés reviennent en tête – à une convention d’un parti politique américain. La campagne électorale pour l’accession au bureau ovale de la Maison Blanche est à son paroxysme ! Et cette impression ne manque pas d’être renforcée, quand les lumières s’éteignent, pour laisser place, sur scène, aux orateurs et à la longue succession des discours d’ouverture. Je prends quelques notes… Marc Vandeweyer, directeur général de Cartoon – l’association européenne du cinéma d’animation, qui porte la manifestation, avec le soutien du programme Media – rappelle que, depuis ses débuts, le “Cartoon Forum” a permis d’initier – ou de concrétiser – le financement de 538 projets pour une enveloppe globale de 1,9 billion d’euros. Il énonce, encore, que cette édition 2014 affiche des chiffres record : plus de 80 projets présentés – dont 29 d’initiative française (là, c’est moi qui souligne) – et quelques 850 participants – dont 250 investisseurs, parmi lesquels Netflix. (Soulignons encore : attendu comme le loup blanc, Netflix aura finalement déclaré forfait : la faute, paraît-il, à la grève des pilotes d’Air France, qui risquait d’empêcher la déléguée présente de rentrer à temps à Los Angeles, pour une réunion cruciale. A moins que ce ne soit une peur sourde d’être au cœur de polémiques à caractère trop sensible !) Nouveaux orateurs au micro. Entre autres, Frédérique Bredin, Présidente du CNC ;; Rémy Pflimfin, Président-Directeur général du groupe France Télévisions. Des chiffres, encore, tant ils réjouissent les mines : 5.000 emplois dans la filière et 5.500 heures de programme, pour l’ensemble des chaînes du groupe audiovisuel public. On applaudit… Néanmoins, je pense à ces étudiants talentueux, qui sortent, de plus en plus nombreux, des écoles renommées de l’Hexagone, et peinent néanmoins, pour un certain nombre, à trouver du boulot. Mais pas un mot là-dessus : nous sommes réunis pour célébrer, pas pour nous interroger. Je retrouve d’ailleurs, pour ce premier petit-déjeuner, quatre étudiants de La Poudrière, l’école d’animation créée par Jacques-Rémy Girerd, à Valence, et adossée au studio Folimage. Je connais déjà certains d’entre eux, issus de la promotion 2013 de l’EMCA, autre école réputée et basée à Angoulême. Les http://www.fichesducinema.com/spip/spip.php?article4719

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10/27/2014 Cartoon-Forum 2014 : journal de bord des(3/8) 25 ans - Les Fiches du Cinéma LES FICHES DU CINEMA 24/10/2014

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carnets de croquis sont sur la table et se remplissent d’esquisses. J’admire la souplesse de leur trait, l’acuité de leur regard. Un détail, saisi à la volée, et tout est dit. Enthousiaste, je leur propose de m’envoyer, à leur retour à l’école, les dessins ;; j’aimerais m’en servir pour illustrer mon compte-rendu du “Cartoon Forum” et faire ainsi, modestement, découvrir leur travail. Soudain, dans le hall, le silence se fait. Impressionnant. Barack Obama va-t-il apparaître ? Non…On vient, par contre, de lancer – instant solennel – les bandes-annonces des projets présentés tout au long de cette première matinée. Un rituel, qui se répétera au déjeuner, pour annoncer les projets de l’après-midi. Un rituel, qui se reproduira, bien sûr, durant les trois jours de l’événement.

Ici, commence le rituel le plus attendu, celui de tous les enjeux, de tous les désirs : la présentation des projets. Toute la journée, sur les trois salles du Centre des Congrès, vont s’enchaîner, toutes les demi-heures, les présentations. A l’identique d’un festival de cinéma, il est impossible d’être partout à la fois et il convient donc de faire des choix. En toute subjectivité, j’opte pour les projets portés par des producteurs et auteurs déjà suivis côté cinéma, longs et/ou courts métrages confondus. Je décide, également, de me concentrer sur la production française. Cependant, le premier projet, que je prends en compte, est celui de Juan Pablo Zaramella, L’homme le plus petit du monde. Argentin, Juan Pablo est une personnalité incontournable du monde de l’animation : renouvelant sans cesse sources d’inspiration et

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LES FICHES DU CINEMA 24/10/2014 Cartoon Forum 2014 : journal de bord des(4/8) 25 ans - Les Fiches du Cinéma

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techniques mises en œuvre, il est, entre autres, l’auteur de Luminaris, court métrage couronné d’un Prix du public et d’un Prix de la critique internationale, à Annecy, en 2011. Son travail a, par ailleurs, fait l’objet d’un programme spécial, également présenté à Annecy, en 2010, dans le cadre d’un hommage au cinéma d’animation argentin. Ce matin, donc, Juan Pablo propose de découvrir cet homme de quinze centimètres, qui souhaite vivre normalement, dans un monde pas vraiment à sa mesure. Aller au concert, séduire, apprendre à conduire ou à jouer de la guitare, utiliser un urinoir, “l’homme le plus petit du monde” souhaite ne rien se refuser et ne pas être pris pour un handicapé. Et même si, dans ses rêves les plus fous, il aimerait devenir un des sept nains de Walt Disney ;; il revendique, au quotidien, le droit à une vie normale ! Très vite, dans son exposé, Juan Pablo signale le fait que la série, sans didactisme aucun, installe, en creux, un parallèle avec la façon dont les enfants doivent composer avec un monde “pas fait” pour eux. Du côté des intentions visuelles et narratives, il nous est précisé – et montré – que la série, qui devrait se composer de 104 épisodes d’une minute, conjuguera prise de vues réelles et animation de marionnette (le petit homme) et s’attachera à décrire – sans plongée dans la psyché du personnage, mais avec humour et innocence – des fragments d’une vie. Message reçu avec enthousiasme par les quelques 300 participants à la présentation. A l’heure des bilans, il sera précisé que L’homme le plus petit du monde occupe la tête du Top 10 des projets ayant rassemblé le plus d’investisseurs. De quoi, j’imagine, rassurer Dora Benousilio, productrice de la série, avec sa société Les Films de l’Arlequin, qui a annoncé un budget de fabrication de l’ordre de 690.000 euros.

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Cartoon Forum 2014 : journal de bord des 25 ans - Les Fiches du Cinéma

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Présentation de Ellie the Ace, série de 52 épisodes de onze minutes, écrite et réalisée par Louise Bagnall, et mettant en scène une petite fille de dix ans, Ellie, as précoce de l’aviation, vivant dans une cité perdue dans le ciel. Je n’y assiste pas. Sans doute à tort, puisqu’il s’agit d’une série produite par Cartoon Saloon, studio irlandais fondé en 1999, et duquel est sorti, en 2008, le magnifique Brendan et le secret de Kells, réalisé par Tomm Moore. Quelques six ans tard, j’attends, avec impatience, de découvrir son nouveau long métrage, Le Chant de la mer, dont la sortie salles est programmée, en France, pour le début du mois de décembre. Aparté : dans ses interviewes, Marc Vandeweyer, directeur général de Cartoon, se déclare très attentif aux séries destinées à un public adulte. Néanmoins, celles-ci ne représentent encore qu’un faible pourcentage des projets soumis aux organisateurs, puis aux participants, du “Cartoon Forum”. Pourquoi ? Parce que les diffuseurs restent frileux sur ce type d’initiative, cantonnant au “jeune public” les programmes d’animation à la télévision. Quelques séries, certes, existent – ou ont récemment existé – sur Canal+ et Arte (Babioles, de Mathieu Auvray, sur la chaîne cryptée ;; Silex and the City, de Jul, pour la chaîne franco-allemande), mais sont initiés par les unités “court métrage” des chaînes concernées. Seule “fenêtre de tir” envisageable, par les diffuseurs, au sujet du public adulte, les séries d’anticipation reposant sur une culture geek et s’inspirant des mangas et des jeux vidéos, de la littérature de genre (science-fiction, polar) et des blockbusters hollywoodiens. Avec cette idée, souterraine, mais profondément ancrée, qu’il faut http://www.fichesducinema.com/spip/spip.php?article4719 196

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10/27/2014 Cartoon-Forum 2014 : journal de bord des(6/8) 25 ans - Les Fiches du Cinéma LES FICHES DU CINEMA 24/10/2014

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accompagner le vieillissement de la génération geek. Ainsi, deux des projets français, présentés à Toulouse, emboîtent le pas à cette idée : Metromnik, dirigé par Frank Chiche et produit par Magnificat Films, et Lastman, réalisé par Jérémie Périn et porté par Everybody On Deck. Pas de volonté, ici, de juger de la qualité propre à ces deux séries, toujours en développement ;; juste l’envie de pointer le risque possible d’une autre standardisation des inspirations et des références, à travers cette démultiplication des mégalopoles tentaculaires, des individus solitaires et des futurs sauvages. Et de se demander pourquoi l’animation adulte sur le petit écran ne pourrait pas s’ouvrir aussi à une exploration sensible – et donc, plus uniquement triviale ou civique(les deux axes tolérés) – des sphères intimes, des existences professionnelles, des enjeux politiques, attirant ainsi des auteurs dont elle se prive : à titre d’exemple, Alain Ughetto (Jasmine), Sébastien Laudenbach (Regarder Oana, Daphné ou la belle plante) ou encore Chloé Mazlo (Deyrouth, Les petits cailloux). Et pourquoi, dans un clin d’œil discret au goût du romantisme, affirmé – de François Truffaut à Louis-Do de Lencquesaing (Au galop) – par le cinéma français, ne pas imaginer un unitaire de 26 minutes, accompagnant la rencontre d’un homme et d’une femme et le devenir de leur relation. La télévision aimant les cases de programmation, ne resterait plus ensuite qu’à offrir ce spécial TV, en prime time – sur France 4, par exemple –, un soir de Saint-Valentin ! Fin de l’aparté.

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Cartoon Forum 2014 : journal de bord des 25 ans - Les Fiches du Cinéma

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Question : comment passe-t-on, en trois jours, de la sensation d’être invité à un salon, qui s’apparenterait à un Congrès de l’Ordre des experts-comptables, enchaînant tables rondes et exposés réglementaires sur la profession, à une manifestation, où, malgré l’enchaînement métronomique des présentations de projets, finit par surgir, à l’identique d’un film montré en festival, un moment de grâce ? (En tête, à cet instant, la sidération amoureuse, ressentie par un caribou super-héros, pour une infirmière chamelle, répondant au prénom délicieusement suranné de Gisèle.) Réponse : parce que, comme dans un festival, ce qui est au cœur de la manifestation, ce qui s’expose ici vraiment, c’est l’expression d’un désir et rien d’autre. Désir de créer. Désir de partager. Désir de l’artiste de rencontrer l’autre, diffuseur comme (télé)spectateur. Et toujours les mêmes freins : peur de la nouveauté, pourtant tant appelée dans les discours d’intention ;; marchandisation des esprits et culte du “temps de cerveau disponible” ;; absence de concordance des temps et des énergies entre les chantres de la part de marché et les dépositaires de l’imaginaire. Jusqu’à ce que, sous l’effet de la grâce, justement, les uns et les autres arrivent à se rejoindre et à s’accorder. Cependant qu’il aura été sinueux et solitaire – les alliés fidèles étant rares –, ce chemin, pour celui qui veut croire en sa création et que le désenchantement guette à chaque pas. Mot de la fin : comme tout finit, à ce qu’il paraît, par des chansons, le dîner d’adieu du “Cartoon Forum”, est l’occasion d’un grand karaoké, au cours duquel quelques étudiants de La Poudrière donnent, tout particulièrement, de la voix. Leur encadrement, aussi. Joli moment de complicité et d’insouciance. Je quitte la soirée, avec une pensée pour Gisèle. Présenté le deuxième jour, devant une salle comble, Les super aventures de Jean-Michel, le Caribou des bois, projet de série de 52 épisodes, semble avoir recueilli l’aval de France Télévisions, via le commentaire convaincu de Pierre Siracusa, directeur délégué à l’animation, à l’issue de la séance. A suivre donc et à retrouver, tout d’abord, dès la fin de l’année, sur l’une des chaînes du groupe (France 4 ?), où sera dévoilé – avec la diffusion de Jean-Michel est amoureux (court métrage, en forme de pilote de la série) – la première aventure du super- héros un brin émotif et des habitants doux-dingues de la commune de Vlalbonvent. Ce n’est, ainsi, qu’un au-revoir, avant de très prochaines retrouvailles.

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Cartoon Forum 2014 : journal de bord des 25 ans - Les Fiches du Cinéma

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Gisele dans Les super aventures de Jean-Michel, le Caribou des bois, de Mathieu Auvray (Autour de Minuit Productions) Jʼ’aime Tweeter

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Portfolio “Opération Noël” - Les Fiches du Cinéma

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CINÉ-CLUB lundi 27 octobre 2014, par Francis Gavelle

Tout au long de cette 25e édition du “Cartoon Forum”, ce sont plus de quatre-vingts projets, qui ont été présentés aux professionnels : parmi eux, Opération Noël, un unitaire TV de 26 minutes, alliant animation 3D et marionnettes. Produit par le studio rennais, Vivement Lundi !, Opération Noël est l’œuvre de Bruno Collet, réalisateur déjà reconnu pour ses courts métrages rendant hommage à quelques icônes de la culture populaire (Robert Mitchum dans Calypso is like so, en 2003 ;; Bruce Lee dans Le Petit dragon, en 2009) ou s’attardant sur un certain passé militaire de la France (Le jour de gloire, en 2007 ;; Son Indochine, en 2012). Candidat souvent remarqué lors des précédentes éditions du “Cartoon Forum” (les séries Dimitri ou La Science des soucis), Vivement Lundi ! peut, d’ores et déjà, se réjouir de l’attention portée, à ce nouveau projet, par six chaînes européennes. En attendant, donc, d’achever le développement de cet unitaire, en vue d’une diffusion en période de fêtes de fin d’année, le studio vient révéler, avec ce portfolio, quelques secrets de fabrication.

Résumé Dans la semaine qui précède les fêtes de Noël, les sapins d’une ville moyenne sont victimes d’actes de vandalisme. Pour Roxane, la star du sapin, c’est une catastrophe ! Si elle ne peut pas briller comme chaque année à la cime de l’arbre de Noël, la fête sera gâchée. Les jouets et les figurines de Noël décident de tout mettre en œuvre pour protéger l’arbre d’une inquiétante secte de “serial scieurs”. Pour réussir dans leur entreprise, les jouets tentent de convaincre Black Sun de mettre sa science des arts martiaux à leur service. Mais le super-héros est une poupée usée par le temps. L’esprit de résistance pourra-t-il encore souffler dans ce corps de latex fatigué ? (Scénario de Jean-François Le Corre, Bruno Collet et David Roussel)

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Black Sun

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Opération Noël est un “toy movie”, dans lequel nous cherchons à approfondir http://www.fichesducinema.com/spip/spip.php?article4722

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des thématiques abordées dans Le Petit dragon, un hommage à Bruce Lee, réalisé par Bruno Collet en 2009. La vie des objets dérivés, la transmission trans-générationnelle de certaines icônes de la culture populaire, la fragilité de ces icônes… Bruno et moi distillons ces thèmes dans un film de Noël pour la télévision. Les héritiers de Bruce Lee ne nous ayant pas autorisé à utiliser de nouveau l’image du Petit dragon, nous avons créé un nouveau personnage. Black Sun emprunte son corps à la poupée de Lee imaginée par Bruno il y a six ans, le design de son armure cite celui des Power Rangers, on peut également y voir des références aux super-héros de la culture manga des années 70/80.

Roxane

Au fil de l’écriture d’Opération Noël, un personnage féminin s’est imposé. Une jolie poupée brune au caractère bien trempé a volé le premier rôle à Black Sun. Roxane est un personnage bien ancré dans le 21e siècle. On pourrait lire derrière notre intérêt pour cette poupée une vision très masculine de l’héroïne. On pourrait aussi évoquer ces adolescentes attirées par les émissions de télé-crochet qui, le temps d’un prime-time, cherchent une gloire éphémère. Elles paraissent souvent interchangeables, mais parfois une personnalité se révèle au fil des shows calibrés et éprouvants pour les candidats, une émotion pointe et la sensibilité d’une Olivia Ruiz ou d’une Camélia Jordana réconcilie les générations devant leur télévision… Nos cinéphilies ont également nourri la création de Roxane : elle a le charme de Louise Brooks et la ténacité d’Ellen Ripley d’Alien. http://www.fichesducinema.com/spip/spip.php?article4722

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Georges

Georges est un personnage secondaire. Ce jouet désuet est un vieux sage, mélange improbable d’Obi One Kenobi et du Don Quichotte incarné par Jean Rochefort, dans le projet avorté (hélas !) d’adaptation de Terry Gilliam. Techniquement, il est peu animé et se déplace comme les figurines que Bruno a animées dans sa série Petits Joueurs, en 2012.

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Stop motion

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Bruno Collet réalise des films et des séries en stop motion depuis 2001. C’est une technique artisanale, traditionnelle (voire conservatrice) dans ses protocoles de travail. Le projet Opération Noël intégrant, dès les intentions initiales, l’idée d’hybridation du stop motion avec des images “live” et de l’animation 2D, Mathieu Courtois – l’autre producteur du film – et moi poussons Bruno à expérimenter de nouveaux outils pour ce film. Pour modéliser Roxane, il a utilisé la 3D CGI (images générées par ordinateur) et les phases du visage de la poupée ont été réalisées avec une imprimante 3D. Pour les finitions et la couleur, retour au travail manuel…

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Bruno et Julia

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Bruno Collet préparant le tournage d’un plan du teaser d’Opération Noël, avec Julia Peguet. Nous voulions une animatrice ayant un caractère “compatible” avec celui de Roxane. Nous avions rencontré Julia Peguet, lors de la production de la série Dimitri, que nous avons terminée en avril dernier. Elle arrivait du studio Aardman, où elle avait travaillé sur le long métrage, Pirates. Julia a parfaitement su interpréter ce que nous avons imaginé pour notre “star du sapin”. Nous croisons les doigts pour qu’elle soit disponible, quand le film entrera en fabrication. 8 octobre 2014 Une dernière phrase, saisie ce matin sur France Culture : « 90% de ce que le cinéaste pourrait filmer lui est interdit. Avec des jouets, on peut suggérer des choses. » Et c’est signé : Alain Cavalier. (Textes de Jean-François Le Corre, producteur – www.vivement-lundi.com [http://www.vivement-lundi.com]) Jʼ’aime

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Toulouse CULTURE Plus de 850 professionnels du dessin animé sont Toulouse à partir de mardi et jusqu'à vendredi...

Le cinéma d'animation cartoone dans la Ville rose F PARTAGER

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Les As de la Jungle, un des succès du cinéma d'animation made in Toulouse - TAT productions

Beatrice Colin D Créé le 22.09.2014 à 08:20

Mis à jour le 22.09.2014 à 08:20

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Toulouse est «THE place to be» cette semaine pour tous les professionnels du dessin animé. Pour la 3e année consécutive, 870 acteurs du secteur débarquent en ville pour le Cartoon Forum, le marché européen des séries d’animation pour la télévision. C’est là que se joue l’avenir de nombreux projets qui feront le bonheur des petits et des grands. Filière soutenue Certains n’ont plus besoin de faire leurs preuves. C’est le cas de Maurice, le pingouin des As de la Jungle à la rescousse qui tente de sauver la terre entière tous les matins sur France 3. La société toulousaine TAT productions qui l’a développé est désormais l’un des fers de lance du film d’animation. Son succès, elle le doit en partie au Cartoon Forum puisque c’est là en 2006 que son lutin Spike est repéré. Depuis, TAT enchaîne les succès. Et dans son sillage, de nombreuses entreprises de la région toulousaine font parler d’elles. Comme XBO Films, basée à Tournefeuille, qui co-produit la série d’éveil à l’anglais pour les petits diffusée sur France 5, Kiwi. Ces derniers seront présents au Cartoon Forum pour défendre, entre autres, Chez Simone. Cette série humoristique qui parle d’économie a été imaginée par Alwa Deluze du studio toulousain Anoki. Avec sa comparse Mannuela Marque, elle s’occupe déjà de la post-production d’1jour1question, lancé par Milan et diffusé sur France 4. «Cette série est totalement réalisée à Toulouse, cela prouve que nous sommes en capacité de faire tout en région. Ici, il y a une vraie volonté de soutenir la filière et de voir émerger l’animation et puis il y a une entraide dans le milieu», assure Alwa Deluze. Elle planche actuellement sur Serge, un chien aux grandes oreilles qui va expliquer la musique aux pitchouns. Il sera présenté au Cartoon Forum. «Mais même si nous avons montré notre savoir-faire technique, il faudra après séduire les chaînes avec un pilote», assure-t-elle. Anoki pourra en tout cas compter sur l’appui de la région qui a investi en 2014 près de 400 000 euros dans la filière.

Cross-Over On connaissait les cross-over dans les séries TV. Elles arrivent dans les dessins animés. Les As de la Jungle feront irruption chez La Chouette & Cie et viceversa. Diﬀusion vendredi à 19 h à la cinémathèque.

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L’actualité expliquée en dessins animés Lors du Cartoon Forum de Toulouse, Milan Presse a présenté « Un jour, une question », série animée diffusée avec succès depuis le mois de mai sur France 4. 26/9/14 - 17 H 20

La série est mise en images par l’illustrateur Jacques Azam

Milan/France 4

« À quoi sert le Sénat  ? », demande Victoria, 9 ans. « C’est quoi le changement climatique  ? », interroge Aurélien, du même âge. « C’est quoi un cessez-le-feu  ? », questionne Manon, 10 ans. Autant de sujets d’actualité auxquels essaie de répondre de la façon la plus simple et la plus claire possible la série animée diffusée sur France 4 depuis le mois de mai, Un jour, une question .

AVEC CET ARTICLE Ernest et Célestine passent du grand au petit écran

THE LINK: http://vimeo.com/106788049 « À l’origine du projet, il y a d’abord un site Internet créé il y a plusieurs années, puis l’hebdomadaire papier payant Un jour, une actu, lancé en septembre 2013, destiné à aider les enfants à mieux comprendre « l’actualité des adultes » », a expliqué Maire-Anne Denis, directrice générale de Milan Presse (1), lors de la présentation du programme, jeudi 25 septembre, au Cartoon Forum de Toulouse, rendez-vous des professionnels de l’animation télévisuelle. Textes courts, infographies, cartes et dessins de presse sont au menu de la publication papier et Web.

CLARTÉ DES TEXTES, SIMPLICITÉ DES DESSINS Un dessin valant mieux qu’un long discours, émerge alors l’idée de rassembler le tout en un seul et même médium  : une série animée. « Nous voulions faire de la visualisation de données (pratique qui s’est généralisée dans la presse en ligne ces dernières années) pour la jeunesse, en confiant à Jacques Azam, illustrateur régulier chez Milan, la réalisation de ces petits films d’une minute trente », raconte Pascal Ruffenach, à la tête de Bayard Jeunesse et directeur d’écriture sur Un jour, une question. L’idée séduit immédiatement France 4, devenue en mars une chaîne jeunesse en journée. Pour un coût assez faible (3 000 € la minute), la série est d’une efficacité redoutable, alliant la clarté des textes rédigés par une équipe de 7

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journalistes, la simplicité des dessins sans fioritures de Jacques Azam – que ce dernier anime avec beaucoup d’humour, sans pour autant tomber dans la dérision.

CINQ ÉPISODES PAR SEMAINES « La production n’est pas simple car à flux tendu, à raison de 5 épisodes par semaine, afin d’avoir des sujets les plus « chauds » possibles », explique Tiphaine de Raguenel, directrice des activités jeunesse de France Télévisions. L’actualité la plus brûlante y est traitée  : Ebola, le califat islamique, l’Écosse…

THE LINK: http://vimeo.com/105636475 « Le fait que Milan ait la possibilité de faire remonter des questions récoltées dans les classes via les réseaux pédagogiques dans lesquels l’éditeur est impliqué, est un atout indéniable », ajoute Tiphaine de Raguenel, très satisfaite de l’audience du programme qui est dans la moyenne de l’antenne (300 000 téléspectateurs). En quête de diffuseurs internationaux, la série a suscité l’intérêt de Kika, la chaîne jeunesse allemande. Mais le projet ne s’arrête pas là. Une application pour tablettes intégrant le magazine et les vidéos doit voir le jour en janvier. Le prestigieux magazine américain National Geographic a émis le souhait de le distribuer sous sa marque outre-Atlantique. ---------------------------France 4 a triplé son audience sur la jeunesse Selon Tiphaine de Raguenel, directrice de l’antenne et des programmes de France 4, l’audience de sa chaîne auprès des enfants a triplé depuis qu’elle diffuse des programmes jeunesse en journée. « Nous atteignons 6 % de part d’audience des 4-14 ans en moyenne, entre 6 h 30 à 18 h 30, avec un pic à 7 % au mois d’août », détaille-t-elle, avant de préciser que l’audience moyenne de France 4 reste stable sur l’ensemble de la journée à 1,7 % de part d’audience. Stéphane Dreyfus, à Toulouse (1) Filiale du groupe Bayard, qui édite également La Croix.

Ernest et Célestine passent du grand au petit écran

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La série animée à l’heure du multimédia DÉCRYPTAGE – Lors du Cartoon Forum de Toulouse, la plupart des projets de séries télévisées d’animation étaient accompagnés de déclinaisons numériques plus ou moins originales. 29/9/14 - 16 H 46 - Mis à jour le 29/9/14 - 17 H 25

«  Houdini  », projet de série sur la jeunesse du célèbre magicien, doit avoir des développements en ligne.

Dandeloo

La série télévisée ne se limite plus à sa diffusion à l’antenne. Grâce au numérique, elle connaît une deuxième vie. C’est encore plus vrai dans l’animation que pour les séries classiques, les jeunes générations étant plus friandes d’expériences multimédias pour prolonger en ligne l’interaction avec leurs personnages préférés  sur tous les supports  connectés  : ordinateurs, smartphones, tablettes et consoles de jeux.

AVEC CET ARTICLE L’actualité expliquée en dessins animés

Samsam, héros bien connu des téléspectateurs de France 5 (1), connaît ainsi de nombreuses déclinaisons numériques  : chaîne YouTube, compte Facebook, applications mobiles, etc.

TOURS DE MAGIE EN LIGNE Cette tendance s’est vérifiée lors du dernier Cartoon Forum, rendez-vous des professionnels de l’animation télévisée qui s’est tenu à Toulouse du 23 au 27 septembre. Lors de la présentation de Houdini, sympathique projet de feuilletons sur la jeunesse du célèbre magicien, la société de production française Dandeloo a annoncé plusieurs développements web comme des tutoriels vidéos pour apprendre à faire des tours de magie qui doivent être mis en ligne sur YouTube.

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Metromnik

Magnificat Films

Magnificat Films est venu également présenter une série de science-fiction qui lui a été commandée par Canal +  : Metromnik met en scène un Paris futuriste empruntant son esthétique et son animation à celle du jeu vidéo. Le programme sera adapté pour en faire une application pour tablettes et une bande dessinée numérique.

INTÉRÊT CROISSANT DES PLATEFORMES NUMÉRIQUES « Presque tous les projets qui ont été présentés lors de cette édition comportaient une partie multimédia », a souligné Marc Vandeweyer, directeur général de l’événement. Selon lui, le phénomène est aussi dû à l’intérêt croissant des plateformes de service de vidéos à la demande (SVOD) du type de Netflix, qui ont besoin d’alimenter leur offre d’abonnement illimité avec des programmes d’animation. Preuve supplémentaire de cet engouement, Cine-Regio, association des fonds régionaux européens a annoncé, lors du Cartoon Forum, la création d’un fonds spécifique doté d’un 1 million d’euros par an et destiné aux séries d’animation ayant un développement multimédia. *** Cartoon d’or pour La Bûche de Noël Le Cartoon d’Or, prix décerné chaque année lors du Forum à des courts-métrages ayant déjà été récompensés dans des festivals européens, a été remis à La Bûche de Noël , film savoureux et déjanté de Vincent Patar et Stéphane Aubier, diffusé sur Canal + Family. Il doit sortir en salles le 26 novembre dans un programme de courts-métrages, Panique chez les jouets.

THE LINK: http://www.youtube. com/watch?feature=player_ embedded&v=jDnYk0KIDdM Stéphane Dreyfus, à Toulouse (Haute-Garonne) (1) Les aventures de Samsam sont publiées dans Pomme d’Api, édité par Bayard Presse (également éditeur de La Croix).

L’actualité expliquée en dessins animés

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ébullition Article exclusif

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url=http%3A%2F%2Fwww.ladepeche.fr%2Farticle%2F2014%2F09%2F24%2F1958130-on-cartoon-le-monde-de-l-animation-enEn poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres Fermer  ebullition.html) d’intérêts. En savoir plus et gérer ces paramètres (/utilisation-cookies.html). Votre crédit de bienvenue en cours : 20 articles Actualité (/) > Grand Sud (/grand-sud/) > Haute-Garonne (/grand-sud/haute-garonne/) Article exclusif réservé aux abonnés Voir l’offre Digital (/offre-digital/? url=http%3A%2F%2Fwww.ladepeche.fr%2Farticle%2F2014%2F09%2F24%2F1958130-on-cartoon-le-monde-de-l-animation-enebullition.html)

«On Cartoon» : le monde de l'animation en ébullition

Votre crédit de bienvenue en cours : 20 articles Article exclusif Publié le 24/09/2014 à 03:54 réservé aux abonnés Voir l’offre Digital (/offre-digital/? url=http%3A%2F%2Fwww.ladepeche.fr%2Farticle%2F2014%2F09%2F24%2F1958130-on-cartoon-le-monde-de-l-animation-enHaute-Garonne - Événement ebullition.html) Votre crédit de bienvenue en cours : 20 articles Article exclusif réservé aux abonnés Voir l’offre Digital (/offre-digital/? url=http%3A%2F%2Fwww.ladepeche.fr%2Farticle%2F2014%2F09%2F24%2F1958130-on-cartoon-le-monde-de-l-animation-enebullition.html) Votre crédit de bienvenue en cours : 20 articles Publié le 24/09/2014 à 03:54

Haute-Garonne - Événement

Frédérique Bredin (présidente du CNC) ouvre le festival ce matin.

Le 25ème festival «On Cartoon/Forum Cartoon» sera inauguré ce mercredi matin dans les salons du Centre de congrès Pierre-Baudis. Une ouverture en fanfare en présence des acteurs du festival, lesquels recevront la visite des autorités locales (de la Ville à la Région), mais également de Frédérique Bredin, présidente du Centre national du cinéma (CNC) et de l'image animée depuis 2013. Une première journée de festival qui sera marquée par un double événement en soirée : la projection au Jardin Raymond VI du superbe «Kérity-La Maison des contes» de Dominique Monféry (studio Gaumont animation), mais aussi le ciné-concert «Bolchevik Cartoons» qui aura lieu à la même heure (21 heures) dans la grande salle de la Cinémathèque. Demain, il ne faudra pas manquer le tout premier «cross-over project» jamais monté en film d'animation, l'œuvre du Frédérique BredinTAT (présidente du CNC) le Hari festival ce matin. (Charente). studio toulousain Production et duouvre Studio d'Angoulême La Centre Dépêche Le 25ème festival «On Cartoon/Forum Cartoon» sera inauguré ce mercredi matin dans les salons du de du Midi VIE LOCALE (/GRAND-SUD/VIE-LOCALE/) congrès Pierre-Baudis. Une ouverture en fanfare en présence des acteurs du festival, lesquels recevront la visite des autorités locales (de la Ville à la Région), mais également de Frédérique Bredin, présidente du Centre national du cinéma (CNC) et de l'image animée depuis 2013. Une première journée de festival qui sera marquée par un double événement en soirée : la projection au Jardin Raymond VI du superbe «Kérity-La Maison des contes» de Dominique Monféry (studio Gaumont animation), mais aussi le ciné-concert «Bolchevik Cartoons» qui aura lieu à la même heure (21 heures) dans la grande salle de la Cinémathèque. Demain, il ne faudra pas manquer le tout premier «cross-over project» jamais monté en film d'animation, l'œuvre du studio toulousain TAT Production et du Studio Hari d'Angoulême (Charente). La Dépêche du Midi VIE LOCALE (/GRAND-SUD/VIE-LOCALE/)

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Bretagne FRANCE 3 - 28/09/2014

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Netflix achète "Pok et Mok" série d'animation fabriquée à Rennes La plate-forme Netflix a acheté la série d'animation "Pok & Mok" réalisée à Rennes en 2012. Ce programme pour les enfants, a été réalisé par Isabelle Lenoble, au sein du studio Vivement Lundi. Ce sont 78 numéros de sept minutes, qui aborde des questions liées à l'environnement de façon loufoque. Par Krystell Veillard

Publié le 28/09/2014 | 11:46

À l'occasion du Cartoon Forum - forum de coproduction européen de projets en animation pour la télévision - qui s'est tenu à Toulouse du 23 au 26 septembre, Gaumont Animation a annoncé que la plate-forme Netflix avait acheté la série d'animation "Pok & Mok" réalisée à Rennes en 2012. Netflix est cette plate-forme américaine qui propose en flux continu, des films et séries télévisées sur internet et qui vient d'arriver en France. Réalisée par Isabelle Lenoble et Érik Zilliox au sein du studio rennais Vivement Lundi !, "Pok et Mok" aborde les questions environnementales sous un angle loufoque. Une série qui suit les aventures, de Mok un garçon au cerveau qui tourne à cent à l’heure, et de son super animal de compagnie, Pok, un gibbon à poil ras. Alors que pendant ce temps leur parents, Ernest et Pénélope, essaient d’éteindre les incendies... Gaumont Distribution, en charge des ventes internationales de ce programme pour les enfants de 78 x 7', avait déjà vendu "Pok & Mok" en Amérique Latine, en Pologne, à la Finlande, au Mexique, à Singapour, en Corée, en Asie et à TV5 Monde.

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Les clés de l'animation, une nouvelle série présentée au Cartoon forum Le groupe de presse toulousain Milan s'associe à France 4 pour réaliser une série de 200 (courts) dessins animés. "Une question un jour" explique l'actualité aux enfants. Par Emmanuel Wat

Publié le 11/09/2014 | 10:36, mis à jour le 11/09/2014 | 10:37

Une cinquantaine d'épisodes déjà diffusés sur France 4

A quoi sert la reine d’Angleterre ? C’est quoi un jour férié ? Est-ce que l’école est obligatoire ? A chaque jour sa question assortie d’une réponse en dessin animé. Milan Presse est à l’origine de cette nouvelle série diffusée depuis mai dernier sur France 4.200

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pastilles d’une minute trente sont dans les tuyaux. Les illustrations sont réalisées par le dessinateur toulousain Jacques Azam. L’auteur avait déjà signé la saga « Mandarine and Cow » pour France 3.

Question pour un marmot A la rentrée 2013, le groupe de presse Milan avait lancé un hebdomadaire : «Un jour une actu ». La version papier est complétée par des animations sur le web. Le principe a rapidement séduit France Télévisions qui a décidé d’en faire un programme court. La réalisation de la série a été confiée à l’agence audiovisuelle, elle aussi toulousaine, Anoki. «Un jour une question» sera présenté le 25 septembre prochain au Cartoon Forum, le grand rassemblement annuel des productions d'animations.

Pour vous faire une idée sur la question :

THE LINK: http://www.youtube.com/watch?v=s39hx7LgWZA

C'est quoi le Cartoon forum ? Le Cartoon forum se déroulera du 23 au 26 septembre prochain à Toulouse. Ce salon professionnel rassemble les acteurs européens de la filière des séries TV animées. Les producteurs peuvent présenter leurs projets aux acheteurs et aux investisseurs pour trouver un financement ainsi que des partenaires. Pour la première fois cette année, la manifestation propose au même moment un festival dédié au grand public intitulé "On Cartoon". Au programme : des projections en plein air, des ciné concerts à La Cinémathèque de Toulouse et des rencontres avec les réalisateurs.

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Midi-Pyrénées Cartoon Forum

A Toulouse, le forum fait cartoon plein La grève des pilotes d'Air France n' a pas empêché les professionnels des séries d'animation télé de se retrouver au Cartoon forum. La 25e édition a rassemblé 860 participants venus de 30 pays à Toulouse. Par Emmanuel Wat

Publié le 26/09/2014 | 17:23, mis à jour le 26/09/2014 | 18:00

Humour + aventure, c'est la grande tendance des séries d'animation télé. La 25e édition du Cartoon Forum donne le "la" des programmes diffusées dans les années à venir. "Il faut compter 3 à 4 ans entre le début d'un projet et sa diffusion sur une chaîne" résume Tiphaïne de Raguenel, la directrice de l'activité jeunesse au sein de France Télévisions. Le groupe audiovisuel public est le premier investisseur européen de la filière, avec un budget de 29 millions d'euros par an. France Télévisions finance une quinzaine de séries par an. Depuis le mois de mars, France 4 est même tourné vers les enfants. Début http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/2014/09/26/toulouse-le-forum-fait-cartoon-plein-559148.html

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FRANCE 3 - 26/09/2014 (1/2) 10/10/2014

WEB A Toulouse, le forum fait cartoon plein - France 3 Midi-Pyrénées

octobre, une nouvelle plateforme numérique sera lancé proposant des programmes en "replay" et de la VOD gratuite les contenus de Ludo et des Zouzous. "C'est un secteur très dynamique, qui se développe grâce à des coproductions internationales. Nous avons pris l'habitude depuis longtemps de chercher des financements à l'étranger" indique la responsable jeunesse de France Télévisions. Avec des budgets évoluant entre 4 et 7 millions d'euros par série, la coopération entre plusieurs diffuseurs de différents pays n'est pas un luxe ! En contrepartie bien appréciable, le secteur de l'animation représente 40% des exportations de programmes télé français (première position).

En vieux briscard de la télé, le réalisateur Francis Nielsen accompagne les jeunes producteurs qui viennent présenter leur projet au Cartoon Forum. L'enjeu est de taille : convaincre distributeurs et diffuseurs de mettre des billes dans l'aventure. "La plupart des décideurs sortent du même moule, témoigne le modérateur, celui des écoles de commerces. Les auteurs sont ballottés entre leurs envies et les attentes des chaînes". Les contenus ludiques autour de la science ont le vent en poupe. Les séries culinaires font aussi une percée remarquée par les habitués de la manifestation. Les adaptations de bandes dessinées ou de littérature jeunesse continuent de faire recette.

dans vos régions

ailleurs sur le web

Météo du week-end : un temps instable au programme

Volkswagen Tiguan: Génération aux multiples formes Gocar.be

Crise politique à Hong Kong : l'édition 2014 du match Toulouse-Racing est reportée

Gocar.be

235 - FRANCE - VW Polo 2016 : premières révélations exclusives!

FRANCE 3 - 23/09/2014

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THE LINK: http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/2014/09/23/cartoonite-aiguetoulouse-556656.html

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THE LINK: http://www.youtube.com/watch?v=--_PtL1w6a8

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THE LINK: http://www.youtube.com/watch?v=bowy-9fv7RM

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THE LINK: http://france3regions.francetvinfo.fr/ midi-pyrenees/2014/09/25/ tout-ce-vous-avez-toujours-voulusavoir-sur-sex-say-what-sans-jamaisavoir-ose-le-demander-558192.html

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THE LINK: http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/2014/09/25/les-compagnie-et-la-chouette-de-lajungle-ou-l-inverse-558612.html Â

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FRANCE 3 - JOURNAL TELEVISE 23/09/2014

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Cartoon Forum – 100% Success for Pesky! Posted on September 24, 2014 This week is the Cartoon Forum’s 25th Birthday! Happy Birthday Cartoon Forum – we hope to be celebrating with you in another 25 years time! David Hodgson is currently attending down in Toulouse, France. He’s delighted to be part of this year’s landmark gathering – especially as Pesky also have something exciting to celebrate regarding Cartoon Forum… We can ﬁnally announce that ALL FOUR projects that Pesky have taken to Cartoon Forum over the years have been GREEN-LIT! Pesky’s ﬁrst Cartoon Forum was the memorable Llandudno, Wales in 2002! We nervously pitched ‘Invisible INK’ to a packed room, not knowing where it would lead to.

It was a few years later that Samka Productions brought together all the ﬁnancing and gave the project a revamp to make ‘Mission Invisible’ (or as it’s known in English speaking territories ‘I.N.K. Invisible Network of Kids’.)

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PESKY NEWS - 24/09/2014

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The next year we went to Varase, Italy with ‘The Amazing Adrenalini Brothers!’ An excited panel gave a fun pitch with ‘live satellite link up’ to the brothers in ‘Rendoosia!’ Our trip to Cartoon Forum helped us secure the ﬁnal pieces of the ﬁnancial jigsaw – and a year later we were in production making 78 x 7 min episodes.

‘The Amazing Adrenalini Brothers!’ went on to win a Pulcinella award and BAFTA for best children’s animation. 2009 was a trip to Stavanger, Norway to pitch ‘Billion Dollar Bow-Wow.’ And we are proud to say

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PESKY NEWS - 24/09/2014

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that 5 years later this project is now fully ﬁnanced and will be going into production soon. We can’t say more than that at the moment – but will keep you posted!

Our fourth Cartoon Forum pitch was ‘Boj & Buddies’ in Sopot, Poland, 2011. A really fun pitch where David Hodgson, Claire Underwood and Dave Ingham wore some fabulously fetching, furry Boj ears…

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PESKY NEWS - 24/09/2014

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Within 18 months ‘Boj & Buddies’ had been further developed and renamed to a simpler ‘Boj.’ Production of 50 x 11 mins plus a 22 min special is now complete and showing on CBeebies, RTE jnr, ABC 4Kids and very soon Sprout, France 5 and many more!

Pesky would like to sincerely thank Cartoon Forum for creating a such a wonderful event! You’ve been pivotal in helping small companies like us make their big dreams come true! Happy 25th Birthday! http://cartoon-media.com/

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FLANDERS IMAGE - Fall 2014

THE BARON’S UNIVERSE Potemkino’s next project is The Baron, an animated TV series and online game inspired by the outrageous adventures of Baron Münchhausen. The idea has been developed by director Hans Vercauter, who was inspired to look into transmedia storytelling by the intuitive way his young daughter was playing with the iPad. The story, on both platforms, involves the Baron and his horse trying to make their way home to Münchhausen from an island where they have been stranded. ‘We are building a whole 3D universe, because we can use those assets both for the game and the TV series,’ De Maegd explains. ‘When we start talking with broadcasters, they appreciate that this is a product initiated with the vision of travelling from one platform to another, with the same look and feel, the same universe, the same characters.’ Vercauter is the project’s show runner, with animation expertise coming from Udo Beissel, working out of Hamburg. Flemish kids’ broadcaster Ketnet is on board, and De Maegd is now looking for a broadcast partner in a major territory. ‘Once we have that, it is full speed ahead.’

potemkino.com

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but within the horror genre. That’s why we refer to the movie as an adventure-horror, because it is more than just a horror story.’ His initial innovation in producing Cub did not involve the internet or new media. ‘I felt from the start that the film had potential on the international market, so I looked for a partner who could bring that expertise and experience to the table.’ He chose executive producer Louis Tisné, who in turn helped attract sales agent Grégoire Melin, of Kinology, to the project. ‘Grégoire really helped us get this project to a higher level of budget. That’s the exciting thing for this project, that we had the means to meet our vision.’ Meanwhile, De Maegd was thinking about how to start

First came a presence on social media such as Facebook, then the idea of mounting a crowd funding campaign. This required a carefully considered pitch. ‘You’re not going to ask for €20 for a film with a budget above €2 million. It doesn’t feel right. So we came up with the idea of crowd funding the traps. We used the slogan: “Buy a Trap, Kill a Cub”. And that worked really well.’ The target he set was €34,567 – the budget for constructing the traps – and eventually this was surpassed by €1,000. Out of the 95 investors, 70 gave between €20 and €100, a common amount for such campaigns. ‘If they contribute, people want to give something that is valuable enough for

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Flanders Image

(Co-)productions from Flanders shine bright at Cartoon Forum

Eight Flemish animation projects and two co-productions with Flanders are to be presented at next month’s Cartoon Forum, Europe’s prime TV pitching event. Taking place from 23 till 26 September in Toulouse, Cartoon Forum brings together some 850 participants from 30 countries.

Over 80 TV projects were selected for Cartoon Forum’s upcoming edition, where animation producers can find cross-border partners and speed up financial arrangements. At the core of the event are the pitching sessions: each project is presented in 30 minutes to all potential partners. Pre-school projects Five animation projects have found their way into Cartoon Forum’s pre-school section. Animation hub Walking The Dog will present Fox and Hare, a humorous and imaginative series about a surprising mix of animals living together in a forest. The concept is based on the books by the same name, written by Flemish children’s author Sylvia Vanden Heede, and illustrated by Thé Tjong-Khing. Co-producers are Submarine (the Netherlands) and JEP-Animation (Germany). Walking The Dog is also co-producing Huggleboo, a BosBros-Submarine production from the Netherlands, about a wayward little girl who goes out exploring her house and its surroundings, accompanied by her doll Fluffy. Joe & Waldo, a series for three-to-five-year-olds, combines animation with live action and shows

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Joe, a little Inuit, and Waldo the polar bear driving around the North Pole in Waldo’s ice-cream cart. Main producer is De Hofleveranciers, joined by stop motion specialist Beast Animation and France-based Moving Puppet. Creative Conspiracy is working on OttO’s Tall Tales about six-year-old OttO who has a very vivid imagination. When something triggers his fantasy he folds a small paper hat, puts it on his head and enters his own imaginary world. Eugene & Louise Studio created the concept of this 52-part series. Finally, the central character of The Tall Tale Tree is master storyteller Eric who takes the little ones on a journey to Africa for a series of magnificent stories. Each of these tales is funny and chock-full of fantasy, but there’s more than meets the eye for careful listeners. Flanders’ Fabrique Fantastique produces the series, in co-production with BosBros from the Netherlands. Children’s programming Eyeworks Belgium is developing Dudels, a comedy adventure starring three dynamic scrapbook doodles coming to life. Much like the first explorers they enter a world full of drawn monsters, flowers, candy-landscapes or coffee stains; and they’re in for a surprise. Roger Flambé returns to Cartoon to present Roger Flambé (animated actor), produced by Thuristar. Following his appearance in the animated short 850 meters, he still dreams of becoming a superstar and sees an opportunity in kids’ animation. A piglet, an alien, a puppet or even an alien piglet puppet – you name it, Roger plays it. Every episode follows Roger and his young co-stars, both onscreen as backstage. The Baron, a Belgian-German co-production involving Potemkino, Camera Says No and Wonder World, tells the odyssey of the world’s smartest liar and his neurotic pony on the way back to their hometown Munchausen from where they were banished. Besides a TV series, a tablet game of The Baron is also being developed. Walking The Dog has yet another project in the pipeline, as Flemish co-producers of Zentropa’s Vitello. Living in a suburb of a city where not much happens, Vitello is really not good at being bored. Ideas come to his mind leading him and his friends into adventure. To round up, Beast Animation will be pitching Sex, say what? in Cartoon Forum’s young adults

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section. The series follows four friends in their experiences as they hop on the rollercoaster of life. On their journey they discover the secrets of human biology and sexuality, and learn everything about love and relationships. The variety of animation projects selected for Cartoon Forum illustrates how Flanders is gradually turning into an animation hotspot. Last year Flemish animation studio Grid Animation was awarded as Producer of the Year at Cartoon Forum, while Walking The Dog was equally honoured at Cartoon Movie in March. Beast animation co-produced Stéphane Aubier and Vincent Patar’s Christmas special A Town Called Panic – The Christmas Log, which is nominated for the Cartoon d’Or, the award for best European animated short. Emma De Swaef and Marc James Roels’s Oh Willy… won this prestigious award in 2012. Fox and Hare, OttO’s Tall Tales, Roger Flambé (animated actor), The Baron, Dudels, Joe & Waldo and The Tall Tale Tree received support from the Flanders Audiovisual Fund/Media Fund of Flemish Minister of Media Sven Gatz. The Baron also received funding from the VAF/Game Fund of Minister of Media Gatz and Minister for Education Hilde Crevits. Published on Thursday 21 August 2014 Share View all news items

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A VOS COURT METRAGE - 15/07/2014

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If you are filmmaker looking to connect to festivals... we have designed successful packages to drive attention and interest from the festival programmers If you are festival looking for shorts, docus and films from around the world, use the submission booster to connect to our new filmmakers in the circuit (50 000) they want to learn more before they connect to any of the 5000 festivals listed here. blast your press release to 12 media, 5 000 buyers...TRY US FILMWe can FESTIVALS - 000 17/09/2014

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of both Film & Fest work for the

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Home >> Blogs >> Editor's blog >> La France et le Royaume-‐Uni à l'honneur aux Cartoon Tributes 2014

La France et le Royaume-Uni à l'honneur aux Cartoon Tributes 2014 Voir la version en ligne

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Du 23 au 26 septembre Cartoon Forum Toulouse -‐ Midi-‐Pyrénées

Forum européen de coproduction -‐ Séries animées -‐ -‐ -‐

Dinard Briti

La France et le Royaume-‐Uni arrivent en tête des nominations pour les Cartoon Tributes 2014, prix décernés chaque année aux diffuseurs, investisseurs et producteurs qui ont contribué activement au développement de l’industrie de l’animation en Europe. Cinq sociétés d’animation françaises sont nommées aux Cartoon Tributes 2014 et le Royaume-‐Uni sera représenté par quatre sociétés d’animation. Les sociétés CANAL + et Disney Channel sont en lice pour le prix du Diffuseur de l’année, Dandelooo et Mediatoon Distribution se disputeront le titre d’Investisseur / distributeur de l’année tandis que Les Films de l’Arlequin est retenu comme Producteur de l’année.

uropean Fil

Pour le Royaume-‐Uni, les sociétés HIT Entertainment et Serious Lunch se disputeront le titre d’Investisseur / distributeur de l’année et Blue-‐Zoo Productions et Robin Lyons celui de Producteur de l’année. Ce sont les professionnels du secteur présents au Cartoon Forum, le forum de coproduction des séries TV, qui voteront pour désigner les gagnants de chaque catégorie. La cérémonie de remise des prix aura lieu jeudi 25 septembre à 20h30 à l’Auditorium Saint-‐Pierre de Cuisines de Toulouse, en présence de M. Jean-‐Luc Moudenc, Maire de Toulouse.

Madeira Film Voici la liste complète des nominés :

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DIFFUSEUR DE L’ANNÉE -‐ CANAL + (France) -‐ Der Kinderkanal ARD / ZDF (KI.KA) (Allemagne) -‐ Disney Channel (USA /France) France et le Royaume-Uni à -‐ RAI Fiction La (Italie)

l'honneur aux Cartoon Tributes 2014 | Filmfestivals.com

tivals.com/fr/blog/editor/la_france_et_le_royaume_uni_lhonneur_aux_cartoon_tributes_2014 -‐ Schweizer Radio und Fernsehen (Suisse)

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INVESTISSEUR/DISTRIBUTEUR DE L’ANNÉE -‐ Dandelooo (France) -‐ HIT Entertainment (Royaume-‐Uni) -‐ Mediatoon Distribution (France) -‐ Serious Lunch (Royaume-‐Uni) -‐ WDR Mediagroup (Allemagne) PRODUCTEUR DE L’ANNÉE -‐ Blue-‐Zoo Productions (Royaume-‐Uni) -‐ Léon Perahia (Belgique) -‐ Les Films de l’Arlequin (France) -‐ Robin Lyons (Royaume-‐Uni) -‐ Submarine (Pays-‐Bas)

Netflix confirme sa présence au Cartoon Forum Netflix, le leader mondial de la télévision en streaming, participera pour la première fois au forum de coproduction de séries européennes, aux côtés de nouveaux acteurs numériques tels que Amazon Studios, EuroVoD, Brighter Path…

ew York Fes

84 projets, dont 29 séries françaises, seront pitchés devant un parterre de producteurs et acheteurs pour favoriser les collaborations. Plus de 250 diffuseurs, investisseurs et représentants de nouvelles plateformes seront présents, parmi lesquels France Télévisions, Cartoon Network, Disney Channels Worldwide, Nickelodeon, CANAL+, BBC Children’s, KI.KA, TF1, The Walt Disney Company, YLE , Lagardère Active, M6 Kid, MTV Media Finland, NRK Super, Rai Fiction, RTVE, Super RTL, ZDF, Rovio…

Une nouveauté : le premier cross-‐over en animation ! Bruno More blogs

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Pour la première fois, deux personnages de séries animées quittent leur univers pour se visiter l’un l’autre. Maurice le pingouin des As de la Jungle (TAT productions) et la chouette de La Chouette et Cie (Studio Hari) se rencontreront lors de deux spéciaux inédits présentés au Cartoon Forum, avec la participation de France Télévisions.

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Pour en savoir plus sur Cartoon ForumCartoon Forum, comment ça marche ?

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Our community was established in 1995 for the film festival professionals, a place to learn, share, discover, promote and submit film, select film... If you are filmmaker looking to connect to festivals... we have designed successful packages to drive attention and interest from the festival programmers If you are festival looking for shorts, docus and films from around the world, use the submission booster to connect to our new filmmakers in the circuit (50 000) they want to learn more before they connect to any of the 5000 festivals listed here.

FILM FESTIVALS - 26/09/2014 We can blast your press release to 12 000 media, 5 000 buyers...TRY US

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Home >> Blogs >> Editor's blog >> Les CARTOON TRIBUTES seront décernés aux diffuseurs, investisseurs et producteurs les plus actifs dans le développement

Les CARTOON TRIBUTES seront décernés aux diffuseurs, investisseurs et producteurs les plus actifs dans le développement

ory val te

Le Cartoon Forum (Forum européen de coproduction -‐ Séries animée) se tiendra du 23 au 26 septembre à Toulouse -‐ Midi-‐Pyrénées

CARTOON TRIBUTES 2014 : Toulouse, jeudi 25 septembre 2014, Auditorium Saint-‐Pierre des Cuisines de Toulouse Les Cartoon Tributes sont des prix décernés chaque année aux diffuseurs, investisseurs et producteurs qui ont contribué activement au développement de l’industrie de l’animation en Europe. Ce sont les professionnels du secteur présents au Cartoon Forum, le forum de coproduction des séries TV, qui votent pour désigner les gagnants de chaque catégorie. La cérémonie de remise des prix a eu lieu jeudi 25 septembre à 20h00 à l’Auditorium Saint-‐Pierre de Cuisines de Toulouse, en présence de M. Jean-‐Luc Moudenc, Maire de Toulouse. DIFFUSEUR DE L’ANNÉE CANAL + (France) INVESTISSEUR / DISTRIBUTEUR DE L’ANNÉE Mediatoon Distribution (France) PRODUCTEUR DE L’ANNÉE Les Films de l’Arlequin (France)

-‐ -‐ -‐ Voici la liste complète des nominés 2014 : Diffuseur de l’année : CANAL + (France) / Der Kinderkanal ARD / ZDF (KI.KA) (Allemagne) / Disney Channel (USA /France) / RAI Fiction (Italie) / Schweizer Radio und Fernsehen (Suisse)

Investisseur / seront Distributeur de l’année : TOON TRIBUTES décernés aux diffuseurs, investisseurs et producteurs les plus actifs dans le développement | Filmfestivals.com Dandelooo (France) / HIT Entertainment (Royaume-‐Uni) / Mediatoon Distribution (France) / Serious Lunch (Royaume-‐Uni) / WDR Mediagroup (Allemagne)

m/fr/blog/editor/les_cartoon_tributes_seront_d_cern_s_aux_diffuseurs_investisseurs_et_producteurs_les_plus_actifs_dans_le_d_velo…

Producteur de l’année : Blue-‐Zoo Productions (Royaume-‐Uni) / Léon Perahia (Belgique) / Les Films de l’Arlequin (France) / Robin Lyons (Royaume-‐Uni) / Submarine (Pays-‐Bas)

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26.09.2014 | Editor's blog Cat. : PRIX Editor's blog

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La petite casserole d’Anatole finaliste pour le Cartoon d’or - Films en Bretagne

FILMS EN BRETAGNE - 21/07/2014

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Par juliehuguel (http://filmsenbretagne.org/author/juliehuguel/) Posté le 21/07/2014 (http://filmsenbretagne.org/2014/07/) Dans La vie des films (http://filmsenbretagne.org/category/la-vie-des-films/), Selection (http://filmsenbretagne.org/category/la-vie-des-films/selection/)

Cinq films sont en lice pour le Cartoon d’Or 2014, prix du meilleur court métrage d’animation européen. La cérémonie de remise de prix aura lieu le jeudi 25 septembre à Toulouse lors du Cartoon Forum, la plateforme de coproduction pour les séries d’animation. Boles de Spela Cadez (Slovénie, Allemagne), La bûche de Noël de Stéphane Aubier et Vincent Patar (Belgique, France), La petite casserole d’Anatole d’Éric Montchaud (France), Mademoiselle Kiki et les Montparnos d’Amélie Harrault (France) Mr Hublot de Laurent Witz et Alexandre Espigares (Luxembourg, France). Le jury est composé du producteur Eric Goossens (Belgique), du réalisateur/producteur Tony Loeser (Allemagne) et du réalisateur Benjamin Renner (France), a sélectionné les finalistes parmi près de 30 courts métrages primés aux festivals d’animation européens partenaires. Créé par l’association CARTOON dans le but de promouvoir les talents de l’animation européenne et de créer un lien entre les artistes et l’industrie du

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http://filmsenbretagne.org/petite-casserole-danatole-finaliste-cartoon-dor/

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FILMS EN BRETAGNE - 21/07/2014 WEB 10/10/2014 La petite(2/3) casserole d’Anatole finaliste pour le Cartoon d’or - Films en Bretagne dessin animé, le Cartoon d’Or est un prix Européen pour les courts-métrages d’animation. Il récompense chaque année le « meilleur des meil-leurs » courtsmétrages. Le vainqueur remportera un trophée ainsi qu’une aide financière de10 000 euros. De grands noms ont été récompensés par ce prix, tels que Nick Park, Sylvain Chomet, Mark Ba-ker, Michael Dudok de Wit ou encore Jacques-Rémy Girerd. La petite casserole d’Anatole a déjà un beau palmarès et de nombreuses sélections en festivals. • Prix du Meilleur court-métrage francophone au Festival International du Cinéma d’Animation de Meknès (Maroc, mars 2014) • Prix du meilleur court-métrage d’animation – catégorie 3-6ans au Cine-Jeune Film Festival (Saint Quentin – France, avril 2014) • Prix du public section courts métrages au festival d’Annecy (Juin 2014) • Mention spéciale au 5e Festival du Film Merveilleux et Imaginaire Sélections festivals National : • Clermont-Ferrand International Short Film Festival • Travelling Junior (film festival specialised in young audiences) • Ciné-jeune Film Festival • Festival d’Annecy (animation) • Festival du Film Merveilleux et de l’Imaginaire (Paris) • Festival Plein la Bobine (festival aimed at young audiences) • Festival International du Film Court (Altkrich) • 37e Festival de Cinéma de Douarnenez International :

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• FICAM – International Animation Film Festival of Meknès (Maroc) • Cartoons on the bay, Panorama Section (Venice, Italy)

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http://filmsenbretagne.org/petite-casserole-danatole-finaliste-cartoon-dor/

FILMS EN BRETAGNE - 21/07/2014 (3/3) WEB 10/10/2014 La petite casserole d’Anatole finaliste pour le Cartoon d’or - Films en Bretagne • 11th Indie Lisboa, Indie Junior Section (Lisbonne, Portugal) • Animafest Zagreb, Grand Competition (Zagreb, Croatia) • Cartoon d’Or (Bruxelles, Belgique) • Ottawa International Animation Festival (Ottawa, Canada) • Anifest Rozafa (Shkodra, Albanie) • 10th World Festival of Animated Film (Varna, Bulgarie) Voir la bande annonce (http://filmsenbretagne.org/bandeannonce/petitecasserole-danatole/)

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FORMAT COURT - 12/07/2014

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THE LINK: http://vimeo.com/79142349

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FORMAT COURT - 12/07/2014

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THE LINK: http://vimeo.com/80910374

THE LINK: http://vimeo.com/92037593

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FORMAT COURT - 12/07/2014

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THE LINK: http://videos.arte.tv/ fr/videos/mademoiselle-kiki-etles-montparnos-d-amelie-harrault--7564328.html

THE LINK: http://vimeo.com/98285949

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FORMAT COURT - 27/09/2014

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« LA BÛCHE DE NOËL », CARTOON D’OR 2014 !

27 SEPTEMBRE 2014 | LAISSER UN COMMENTAIRE 235 VUES

Le Cartoon d’or est un prix récompensant le meilleur court métrage d’animation européen. Sur base de 29 ;ilms ayant reçu un prix dans

un des festivals d’animation partenaires du Cartoon d’or cette année (1er juillet 2013-‐30juin 2014), le jury de l’édition 2014 en avait sélectionné cinq qui ont été diffusés durant le Cartoon Forum, la plate-‐forme de coproduction pour les séries d’animation, à Toulouse.

La cérémonie de remise des prix a eu lieu le jeudi 25 Septembre 2014, à Toulouse et le ;ilm primé est « La Bûche de Noël » (La bûche de Noël) de Stéphane Aubier et Vincent Patar.

La bûche de Noël, Stéphane Aubier & Vincent Patar, Belgique, France, 26’ (PANIQUE!, Autour de Minuit)

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La bûche de Noël, Stéphane Aubier & Vincent Patar, Belgique, France, 26’ (PANIQUE!, Autour (2/2) de Minuit) FORMAT COURT - 27/09/2014 WEB

Synopsis : Les fêtes approchent. Noël, le sapin, le réveillon. Indien et Cowboy attendent avec impatience leurs cadeaux. Surexcités par les préparatifs de la fête, ils se disputent et détruisent la bûche à laquelle Cheval mettait la dernière touche. Furieux, Cheval décommande les cadeaux auprès du Père Noël. Comment regagner

les faveurs de Cheval et du Vieux Barbu, comment récupérer les cadeaux. Pour Indien et Cowboy commence un longue, très longue

nuit de Noël. ANIMATION

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CARTOON D'OR

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FRANCE TV INFO - 24/09/2014

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THE LINK: http://api.dmcloud.net/player/pubpage/4e709e80f325e11e5f000025/54229 66c94a6f61186583bc3/699bb553262b4a46b73db18947e4e2ec?wmode=opaque

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FRANCE TV INFO - 24/09/2014

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THE LINK: http://api.dmcloud.net/player/pubpage/ 4e709e80f325e11e5f000025/ 54229a5f94a6f61401379cc7/ b1bea2b388454c0bb8f57477 c88ee44e?wmode=opaque

THE LINK: http://vimeo. com/74553298

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LA DEPECHE - 07/09/2014

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France 4 : Anoki bruite une série animée - 07/09/2014 - LaDépêche.fr

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Actualité (/) > Grand Sud (/grand-sud/) > Haute-Garonne (/grand-sud/haute-garonne/)

France 4 : Anoki bruite une série animée Article exclusif réservé aux abonnés Voir l’offre Digital (/offre-digital/?url=http%3A%2F%2Fwww.ladepeche.fr%2Farticle%2F2014%2F09%2F07%2F1946615-france-4-anoki- bruite-une-serie-animee.html) Votre crédit de bienvenue en cours : 18 articles Publié le 07/09/2014 à 03:49

Haute-Garonne - Start-up

Alwa Deluze et Mannuela Marque, les deux directrices associées d'Anoki./Photo DDM, Nathalie Saint-Affre

Mannuela Marque, 32 ans, et Alwa Deluze, 34 ans, sont à la tête d'Anoki, une agence de création audiovisuelle de production toulousaine qui fête ce mois-ci ses 5 ans d'existence en fanfare. En mai dernier, leur société a été contactée par le groupe Milan presse et France Télévision pour assurer la postproduction de la série «Un jour, une question» (1). Un programme d'une minute trente secondes, diffusé sur France 4, qui, chaque jour, répond à la question d'un enfant. «C'est quoi le 11 septembre ?» ;; «C'est quoi le mariage pour tous ?» Un dessin léger et accompagné d'un commentaire explicatif pour que les enfants se forgent leur opinion qu'Anoki a été chargée d'enrober. «Ils font les dessins et nous les envoient. Nous sommes chargées de faire l'assemblage, le bruitage, le montage. Nous sommes un maillon essentiel pour Milan Presse», explique Alwa Deluze. À ses côtés, Mannuela Marque insiste : «Nous devons faire cinq épisodes par semaine. Tout doit être prêt le jeudi à 17 heures.» Cette collaboration leur permet d'estimer désormais leur chiffre d'affaires à 300 000 € pour 2014 et d'envisager un avenir pour les deux pôles qui constituent Anoki (Un premier de création production et un pôle institutionnel qui propose des films d'entreprise). Les projets de création de cette entreprise toulousaine se bousculent et sont en cours de développement. «L'an dernier, lors du Cartoon forum de Toulouse, nous avons présenté «Chez Simone», une série animée sur les grands concepts économiques», détaillent les deux trentenaires. Dans les soutes de leur agence, il y a aussi «Serge», série d'animation sur la musique. «Ibinou», série d'animation sur la nature. «Pas les zèbres et les girafes, mais ce qui nous entoure comme les vers de terre et les vaches», prévient Mannuela Marque. Avec TAT Productions, qui fabrique «Les As de la jungle» un programme diffusé sur France 3 et Xbo Films, qui propose «Kiwi», sur France 5, Anoki est la troisième société toulousaine à participer à la conception d'un dessin animé pour France Télévision. (1).-Diffusée sur France 4 du lundi au vendredi à 10 h 05, 12 h 45, 15 h 30 et 17 h 45. La série sera présentée par Milan Presse lors du Cartoon forum qui a lieu, à Toulouse, du 23 au 26 septembre. Fabrice Vironneau VIE LOCALE (/GRAND-SUD/VIE-LOCALE/)

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L'Oustal, un cinéma adapté à tous - 26/09/2014 - LaDépêche.fr

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L'Oustal, un cinéma adapté à tous Article exclusif réservé aux abonnés Voir l’offre Digital (/offre-digital/? url=http%3A%2F%2Fwww.ladepeche.fr%2Farticle%2F2014%2F09%2F26%2F1959346-l-oustal-un-cinema-adapte-a- tous.html) Votre crédit de bienvenue en cours : 17 articles Publié le 26/09/2014 à 03:51, Mis à jour le 26/09/2014 à 09:10

Le cinéma près de chez vous - Auterive (31)

Votre cinéma se modernise

La saison cinématographique s'ouvre cette semaine sous le signe des nouveautés. Le cinéma l'Oustal se modernise et vient en effet de s'équiper afin d'offrir à tous les spectateurs la possibilité d'aller au cinéma. L'association «Cinéma et culture à Auterive» qui gère l'Oustal, met tout en œuvre pour que le handicap, quelqu'il soit, ne soit pas une barrière pour venir au cinéma mais au contraire que chaque personne qui le souhaite puisse être un spectateur heureux de découvrir des films. Déjà, il y a quelque temps, l'accessibilité sensorielle est devenue une réalité. Les sourds et malentendants en effet peuvent venir au cinéma le lundi et le jeudi à 18heures, voir des films français sous-titrés. Ces films sont signalés sur le programme par un pictogramme représentant une oreille. Ce mois-ci, «Party girl», Gemma Bovery», «Hippocrate» ou encore «maintenant ou jamais» sont disponibles. Depuis cette semaine, c'est au tour des non-voyants et

les malvoyants de pouvoir écouter en audio description certains films du programme en cours, eux signalés par un pictogramme représentant un casque. Ils peuvent découvrir cette semaine, http://www.ladepeche.fr/article/2014/09/26/1959346-l-oustal-un-cinema-adapte-a-tous.html

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L'Oustal, un cinéma adapté à tous - 26/09/2014 - LaDépêche.fr

eux signalés par un pictogramme représentant un casque. Ils peuvent découvrir cette semaine, «Hippocrate», «Gemma Bovery» et «Les recettes du bonheur». Pour ce qui est des personnes à mobilité réduites, elles sont depuis longtemps accueillies au cinéma mais les conditions ne sont pas optimales. L'accessibilité motrice est à l'étude par la mairie pour en parfaire la faisabilité. Bien entendu ces films sont visibles par tous. Ce mois-ci aussi au cinéma, c'est le Cartoon Forum avec 5 films d'animations, à partir de 3 et 6 ans et avec petit-déjeuner ou goûter offerts selon l'heure de programmation. Le festival «Cinespana» arrive aussi dans votre salle de l'Oustal avec à partir de 4 octobre à 15h, «Le fils de Caïn» en présence du réalisateur Jesus Monllao, «Le bourreau» drame de L.garcia Berlanga suivi d'un débat en présence d'un intervenant, lundi 6 à 20h30 et «Con la pata quabrada»documentaire de Diégo Galan avec Carlos Hipolito. «Maintenant ou jamais» , «Les combattants» «Winter sleep», «Lucy» «Expendables 3» «ou encore «Sils Maria»…sont également au programme. La Dépêche du Midi AUTERIVE (/COMMUNES/AUTERIVE,31033.HTML) LE CINÉMA PRÈS DE CHEZ VOUS (/SORTIES/FETES-ET-FESTIVALS/LE-CINEMA-PRES-DE-CHEZ-VOUS/)

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LE POLE IMAGE MAGELIS - 04/09/2014

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Le Pôle Image Magelis au prochain Cartoon Forum… < voir la liste Dates : du 23 au 26 septembre 2014 (25è édition) Lieu : Toulouse Rendez-vous incontournable de l’animation française, le Pôle Image Magelis sera présent au prochain Cartoon Forum, qui célèbre ses 25 ans cette année… Comme chaque année, le Pôle Image Magelis participe au Cartoon Forum, l’événement européen consacré aux séries d’animation, afin d’accompagner et soutenir les entreprises de l’Image qui y présentent leurs nouveaux projets… 850 professionnels de l’animation venant de 30 pays et 250 acheteurs seront réunis lors de cette manifestation. La plupart des chaînes TV, investisseurs, producteurs et nouvelles plateformes viennent y faire leur marché. Par sa présence, le Pôle Image Magelis témoigne de son investissement auprès des producteurs d’animation et de son soutien sans faille aux structures qui œuvrent à la création. Notons dans les projets présentés la série Ovalon produite par 2 Minutes et I Can Fly ainsi que Little Houdini, coproduite par 2 Minutes et fabriquée en partie à Angoulême. Toutes les informations ici

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Du 23 au 26 septembre 2014 se tiendra le Cartoon Forum Toulouse, qui se présente comme un Forum européen de coproduction sur les séries animées. 850 professionnels sont attendus et pourront découvrir 80 projets inédits, 500h de séries. Les projets sont originaire de France (27 projets), Angleterre (11), Irlande (9), Belgique (8), mais aussi du Danemark, de l'Italie, de l'Espagne (5 chacun) ou encore d'Allemagne (4). Pour la première fois, des projets issus de Bulgarie et Malte seront présentés. Côté studios, on retrouvera Xilam, Folimage, Miilimages, Ellipsanime, Les Armateurs... Le Cartoon Forum a par ailleurs publié deux vidéos promotionnelles à voir plus bas : des interviews de participants sur les raisons de leur venue, et un guide pour les participants. Attention, fin des inscriptions le 30 juin.

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Accueil / Magazine / Actualité Quotidienne / Concours / La bûche de Noël remporte le Cartoon d'Or 2014

La bûche de Noël remporte le Cartoon d'Or 2014 Publiée le 30 septembre 2014 par shadows44 (776 lectures) Barre d'outils 3DVF |

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A l'occasion du Cartoon Forum, qui se tenait du 23 au 26 septembre à Toulouse, le Cartoon d'Or 2014 a été attribué à La bûche de Noël, de Stéphane Aubier et Vincent Patar. Le Cartoon d'Or récompense chaque année un court animé européen, qui se présente comme le prix du "meilleur des meilleurs" : seuls les courts déjà primés peuvent concourir.

Quelque

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L'évolut

Quatre autres films étaient en finale : - Boles de Spela Cadez, Slovénie / Allemagne, 12’20 (No History / Hupe Film) - Mademoiselle Kiki et les Montparnos d'Amélie Harrault, France, 14’ 27 (Les Trois Ours) - Mr Hublot de Laurent Witz et Alexandre Espigares, Luxembourg / France, 11’48 (Zeilt Productions) - La petite casserole d’Anatole d'Eric Montchaud, France, 5’47 (JPL Films)

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Le jury était composé de : Eric Goossens, producteur (Walking The Dog, Belgique) Tony Loeser, réalisateur/producteur (MotionWorks, Allemagne) Benjamin Renner, réalisateur (France)

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Voici la bande-annonce de La Bûche de Noël :

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CARTOON FORUM TOULOUSE 23 > 26 septembre 2014

Cet évènement d’envergure fait écho au pôle image de la Ville, désormais reconnu à l’international. Toulouse est en effet une ville de l’image sous toutes ses formes : la photographie avec sa célèbre galerie du Château d’eau le cinéma avec ses nombreux festivals qui jalonnent le calendrier culturel le secteur des films d’animation avec ses deux studios en plein essor TAT Production et XBO Films, reconnus désormais au niveau national et européen. Mais Toulouse, c’est aussi une offre de diffusion, de formation et de création qui s’exprime avec son réseau de cinémas commerciaux et indépendants, ou avec l’ESAV (école supérieure audiovisuelle), accueillant des étudiants de tous les continents et effectuant des échanges avec plus de 160 écoles à travers le monde. Futur pôle structurant dans le domaine de l’image et du numérique, « La Maison de l’image » à la fois lieu d’éducation à la culture de l’image, centre de recherche, d’innovation et de créativité accompagnera les projets et les initiatives et confortera notre volonté de sensibiliser tous les publics. Pour plus d’info cliquez sur le lien : http://cartoon-media.com/cartoon-forum/cartoon-forum-2014.htm http://www.pole3d.net/evenement/cartoon-forum-toulouse/

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PRIMI.PRO - 21/05/2014 PRIMI

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Accueil / Cartoon Forum 2014 : soumettez votre projet avant le 27 mai 2014

CARTOON FORUM 2014 : SOUMETTEZ VOTRE PROJET AVANT LE 27 MAI 2014 Soumis par PRIMI le mer, 21/05/2014 -‐ 11:20

La prochaine édition du Cartoon Forum aura lieu du 23 au 26 septembre 2014 à Toulouse. Avez-‐vous un projet de série TV ou un spécial TV en développement? Cherchez-‐vous des coproducteurs, du financement, des diffuseurs ou des partenaires des nouvelles plateformes? Soumettez votre projet avant le 27 mai pour avoir l’occasion de le présenter devant un parterre d'investisseurs au Cartoon Forum 2014. Vous pouvez soumettre un projet européen de série TV (ou un spécial TV) en développement, d’une durée min. de 26 minutes. Attention, lisez attentivement les informations car il y a plusieurs changements par rapport aux années précédentes. Pour rappel, le Cartoon Forum c'est : un forum européen de “pitch” de projets d’animation TV, 850 participants de 35 pays, dont 250 acheteurs, des occasions de réseautage uniques, une formule efficace: 525 séries financées depuis 1990 pour un budget de 2 milliards d’euros

Pourquoi participer ? Interview de participants Cartoon Forum: User Guide

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SATELLIFAX - 24/06/2014

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Cartoon Forum 2014 : 27 projets français dans la sélection Publié dans Satellifax du mardi 24 juin 2014 Près de 80 projets de séries télévisées animées seront présentés lors de la 25e édition du Cartoon Forum, qui se déroulera du 23 au 26 septembre à Toulouse, ont indiqué hier ses organisateurs. Pour l'édition 2014, 150 projets ont été soumis au forum, soit une progression de plus de 50 % par rapport à l'an dernier, précise le communiqué. La France compte le plus de sélections avec 27 projets. Viennent ensuite la Grande-Bretagne (11 projets), l'Irlande (9), la Belgique (8), le Danemark, l'Italie et l'Espagne (5 chacun), et l'Allemagne (4). Deux nouveaux pays – la Bulgarie et Malte – feront leurs premiers pas lors de cette édition 2014. La Lettonie, l'Estonie et la Croatie renouvelleront leur participation. Parmi les nouveaux venus, figure notamment Milan Presse qui présentera le projet 1 jour 1 question, format court d'1'30 sur l'actualité. Près de 850 professionnels sont attendus à cette manifestation qui permettra de découvrir quelque 500 heures de séries animées.

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TOULOUSE INFOS - 23/09/2014

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Le Cartoon Forum débarque à Toulouse En septembre, la Région est associée à deux évènements consacrés au cinéma d’animation : « Cartoon Forum », dédié aux professionnels, et le festival « On Cartoon », pour le grand public. Cartoon Forum, marché européen du dessin animé pour la télévision, réunira cette année plus de 800 professionnels de 33 pays, dans le but d’encourager les coproductions et d’accélérer le montage ﬁnancier des séries TV. Depuis sa création en 1990, 500 séries TV d’animation représentant un budget total de 2 milliards d’euros, ont trouvé leur ﬁnancement grâce à Cartoon Forum.

Des aides spécifiques intervenant en phase d’écriture, de développement, de production de pilotes Le soutien de la Région pour l’écriture, le développement et la production de films d’animation est passé de 30 000 € en 2007 à plus de 400 000 € en 2014. Si on comptabilise dans le bilan 2014 plusieurs dossiers qui seront proposés au vote des élus régionaux en novembre prochain, la Région devrait atteindre un niveau d’intervention record pour le cinéma d’animation, avec 10 projets soutenus ! Les retombées économiques de l’animation pour la télévision sont significatives. Par exemple, la production des 52 épisodes de la série Les As de la jungle à la rescousse (TAT productions) aura nécessité près de 19 000 journées de travail en Midi-Pyrénées pour une masse salariale de l’ordre de 3 M€. Par ailleurs, la Région soutient les producteurs afin de faciliter leur participation aux différents marchés professionnels. Pour le secteur de l’animation, quatre sociétés, dont TAT, ont ainsi participé au dernier Marché International du Film d’Annecy et ces sociétés sont également régulièrement représentées à l’occasion des dernières éditions du Cartoon Forum (Hongrie en 2010, Pologne en 2011, Toulouse en 2012 et 2013) ou du Cartoon Movie (Lyon depuis 2010). Le secteur de l’animation est fortement lié au développement de l’économie numérique. La Région dispose déjà de compétences reconnues dans ce secteur, notamment dans les domaines du traitement de l’image, des logiciels de simulation 3D, de serveurs informatiques.

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Toulouse Cartoon forum reçoit le trophée «Congrès et ville de l’année» Home » Toulousain(e-s) » Toulouse Cartoon forum reçoit le trophée «Congrès et ville de l’année»

Par Toulouse7.com le 12 juin 2014.

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••••• http://www.toulouse7.com/2014/06/12/toulouse-cartoon-forum-recoit-trophee-congres-ville-lannee/[16/06/14 09:03:53]

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FOCUS - 26/08/2014

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10 Vlaamse (co-)producties op internationale Cartoon Forum 26/08/2014 om 15:58 - Bijgewerkt om 15:58 Acht Vlaamse en twee met Vlaanderen gecoproduceerde animatiereeksen worden dit jaar voorgesteld tijdens Cartoon Forum, een Europese productie- en financieringsplatform voor televisieprojecten in ontwikkeling. Het evenement vindt plaats in Toulouse van 23 tot 26 september en brengt zo'n 850 deelnemers uit 30 landen samen.

Cartoonforum © . In totaal werden goed 80 internationale televisieprojecten geselecteerd om deel te nemen aan Cartoon Forum, meldt het Vlaams Audiovisueel Fonds (VAF). Elk van deze animatieprojecten in ontwikkeling wordt er aan de hand van een 30 minuten durende pitchingsessie voorgesteld aan de aanwezige professionals. Deelnemende producenten kunnen op die manier coproducenten, aankopers, distributeurs en financiers vinden. Vijf animatieprojecten hebben hun weg gevonden naar het pre-school luik van Cartoon Forum. Animatiestudio Walking The Dog stelt er "Vos & Haas" voor, afgeleid van de gelijknamige boeken van Sylvia Vanden Heede geïllustreerd door Thé Tjong-Khing. Walking The Dog is als Vlaamse coproducent ook betrokken bij "Huggleboo", een Nederlandse productie van BosBros en Submarine. "Joe de Eskimo" is geproduceerd door De Hofleveranciers, in coproductie met Beast Animation en het Franse Moving Puppets. "Otto's Wondere Wereld" is een productie van het Gentse Creative Conspiracy naar een concept van studio Eugene & Louise. Ook "De Babbelboom" werd geselecteerd binnen de categorie pre-school. Het programma is een productie van Fabrique Fantastique. Eyeworks België werkt met "Droedels" aan een komische avonturenreeks voor de doelgroep zes- tot achtjarigen. Daarnaast maakt ook "Roger Flambé" (animated actor), een productie van Thuristar, zijn opwachting in Toulouse. "The Baron" is een Belgisch-Duitse coproductie van Potemkino, Camera Says No en Wonder World. Beast Animation stelt ook het tienerprogramma "Sex, say what?" voor in Toulouse. Walking The Dog duikt ook opnieuw op, als Vlaamse coproducent van "Vitello". (Belga/LP)

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BOSTON HERALD - 22/09/2014

10/2/2014

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Master illusionist Harry Houdini animates kids' series | Boston Herald

Master illusionist Harry Houdini animates kids' series Print

Monday, September 22, 2014

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By: Elsa Keslassy

Master illusionist and escape artist Harry Houdini will get a youthful treatment in "Houdini," a French animated series set to be pitched at Cartoon Forum, the Toulouse-based co-production mini-mart. Toon series - comprising 26 half-hours- is produced by Jean-Baptiste Wery and  Emmanuèle Pétry-Sirvin at France's Dandelooo, which is competing for a Cartoon Tribute. Set in 1887, the series follows the adventures of Houdini, a gifted 11-year-old illusionist driven by an urge to analyse the many mysteries of New York, which tend to get him embroiled in dubious situations.

The McGra Dr. Phil

Cédric Babouche, the co-author of the novels that served as source material for the series, is directing. Although the series is not based on a major franchise, it still holds a large potential due to the near-cult status of Harry Houdini, explained Petry-Sirvinn who will be pitching the show at Cartoon Forum. "Houdini was one of the first illusionist to become internationally acclaimed while alive, thanks to his talent and although kids probably don't know him as yet, adults do and are intrigued about his mysterious and amazing innate gifts for magic.

Aside from the TV series, Dandeldoo is also delivering a TV special that has already been picked up in more than 20 territories. So far, Dandeldoo, which handles international sales, has inked pre-sales with France Television, RTBF and VRT (Belgium) , DR (Denmark, Sinema TV (Turkey) , Gloob, (Brazil), TVG (Spain), NRK (Norway, Telequebec (Canada), MTVA (Hungary), among others.

At Cartoon Forum, Dandeldoo is looking to close more pre sales on the TV special and the series project, as well as find co-production partners. Cartoon Forum runs Sept. 23-26.

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Monster Entertainment to Present Wulﬁe at Cartoon Forum

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This week, brand management and production outfit Monster Entertainment will be presenting a new 2D cartoon concept, titled Wulfie, at the Cartoon Forum in Toulouse, France. The series is being developed by Wulfie Animation and will be distributed with the help of Jam Media. Targeted towards kids aged 6 to 11, Wulfie focuses on the friendship between Libby and her new bestfriend, a “pathologically nosy, purple, shape-changing, talking, wolf-like creature from another world.” The series is scheduled to go into production next year. Aside from Wulfie, Monster Entertainment will also be bolstering its own line with 18 new series to be presented at the MIP Junior market in Cannes next month. Some of these series are new acquisitions, including the short format Euro animations Luchien (26 x 1), Pikkuli (26 x 5) and FlipFlap (25 x 4), which will make their market debuts.

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Belgacom devient Proximus

THE ANIMATION GUILD - 24/09/2014

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Ever Expanding Animation Markets Everybody wants a slice of the global marketplace.

Estonian arthouse animation seeks bigger auds Produced by Estonia’s Nukufilm, stop-motion dialogue-free “Carrot” will be pitched on Friday at Toulouse’s 25th Cartoon Forum. Tallin-based Nukufilm (“Lost and Found”) was founded in 1957 and according to studio sources, produces “90 minutes of pure animation per year,” being the biggest puppet animation studio in Northern Europe. “Nukufilm'”s is one out of the six projects coming from Eastern Europe –Poland has two and Croatia, Latvia and Bulgaria one a piece. ... “Estonian animation industry is approaching more and more mainstream areas. And this series project is also a sign of this trend.” ...

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The Animation Gu IATSE

And this:

The IATSE [Spanish] local toon biz’s flagship is Enrique Gato’s Indiana Jones parody “Tad, the Lost Explorer,” the third Spanish film in a row to open Cartoon Movie. Studiocanal-sold, “Tad” snagged $40 million worldwide through Feb. 17, becoming Spain’s highestgrossing Spanish toon ever ($24.6 million), distribbed by Paramount.

“Spain’s film sector now accepts animation as part of its industry,” says “Tad” writer-producer Jordi Gasull at El Toro. ...

IATSE VFX Organiz

Animation World N ASIFA-Hollywood

ASIFA Animation A Cartoon Brew

Musicians' Intergu Labels

You don't have to rake in half a billion in worldwide grosses if you can make features that cost five or ten million dollars. A fifty million dollar gross will make you a very tidy profit.

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CMC: Ketnet, the children’s channel of Flemish pubcaster VRT, is coproducing a new preschool show set at the North Pole and starring Belgian comedian William Boeva. Mixed-media series Joe & Waldo (26×5′) follows the adventures of an Inuit, played by Boeva, and his polar bear friend, who drive around the North Pole in an ice cream cart. Backgrounds and secondary characters will be drawn in 2D animation, to be handled by Belgian prodco Beast Animation, while Parisbased Moving Puppets will also be involved in the production. Joe & Waldo

Boeva, who has dwarfism and is well-known on the Belgian comedy circuit, will be joined by an actor in a polar bear outfit. Antwerp-based management and production outfit De Hofleveranciers, which represents Boeva, came up with the premise of the series and is currently working on numerous extensions to the brand. “From the very beginning we have believed in the 360-degree approach. We want to produce live shows, ebooks with augmented reality, as well preschool games,” Peter Rogiers, manager at De Hofleveranciers, told C21. The diversity of the companies involved in the production and the originality of the concept were major incentives for Ketnet to get involved, Telidja Klaï, head of programme acquisitions at the channel, told C21. Klaï, who is here in Sheffield attending The Children’s Media Conference for the first time, said that Ketnet remains committed to investing in projects of local companies whilst they are still in their early stages. The broadcaster is backing numerous projects, including Joe & Waldo, at the upcoming Cartoon Forum event in Toulouse, France. Other series destined for the Forum that the broadcaster has invested in include Dudels (52×11′), from Warner Bros-owned Eyeworks Belgium, Walking the Dog’s Fox & Hare (52×11′) and Otto’s Tall Tales (52×11′), from Creative Conspiracy.

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CMC: Absolutely Cuckoo, the preschool prodco behind Waybuloo, is partnering with another UK toon outfit for its first series aimed at older kids, a comedy featuring a vegetarian zombie with killer flatulence. Eat Your Greens (52×10′) is aimed at 9-11s and follows two social outcasts, one a 14-yearold skateboarder and the other a sensitive zombie, who join forces and use the latter’s deadly farts to rid their town of the undead.

Eat Your Greens

Scooby Doo and Tom & Jerry writer Christopher Keenan is onboard to handle the scripts, while Jez Hall (Wanda & the Alien) will direct the 2D animated series.

Dan Good, MD and producer at Absolutely Cuckoo, told C21 at The Children’s Media Conference in Sheffield that the series is “a tongue-incheek dark comedy that pays homage to the zombie genre through visual gags, references and twists on zombie movie clichés.” The London-based company is working with UK-based Snipple Animation, which has studios in the Philippines and India, on the show and is preparing to pitch the series to international broadcasters and distributors at Cartoon Forum later this year. Absolutely Cuckoo made its name with the preschool series Waybuloo, which has now been shown in more than 80 countries after making its debut on CBeebies in the UK in 2009. Currently, the company is in production on another preschool show, Wissper, for UK broadcaster Channel 5′s Milkshake! block. It is also developing two other series, based on the Spot and Whale Trail mobile game apps.

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(1/2) The founders of two of Italy’s most respected animation companies give their thoughts on the industry today and how they’re adapting to the changes being wrought by digital. C21: What is the biggest challenge facing the animation business right now?

Pietro Campedelli

Pietro Campedelli, CEO, Studio Campedelli (Calimero, Tip the Mouse, Pet Pals): The increasing number of platforms and the different ways in which we can communicate are fragmenting demand. TV programmes are no longer the only point of interest, as thematic channels and web content have replaced them. This means a different approach to the market is needed.

Francesco Testa, co-founder, Làstrego & Testa Multimedia (Amita of the Jungle, Giovanna’s Dreams, Aladdin’s Adventures): On one hand, it’s the changing business model and the fragmentation of the audience. On the other, it’s the challenge to maintain the right connection with the evolving technology whilst considering the long time that it takes to plan, arrange and finance a coproduction for an animated series. C21: What is your company doing to meet this challenge? PC: Our company, which had been very involved in producing TV series, now has to change its structure so that we can commit some resources to finding out about the opportunities that are coming out of digital. We have to learn how to act in this new market, as well as how to organise our internal structure and develop strategies that will soon be required as a result of the changing demands in the market. FT: We are reading specialist publications and attending international fairs in order to be up to date and to understand what is happening. At the same time, we are a ‘multi-age firm’ so we keep an intergenerational discussion open, helping us to re-think our present and future work at any time. C21: How has the success of mobile gaming apps changed the way you approach animation production? PC: The world of apps will be an interesting moneymaker in the future. At present, working step by step, we’re not changing our approach to animation production. However we’ve started taking even more care in the creative process to make use of content that will allow us to create a mobile game based on the property.

Francesco Testa

FT: We are producing apps connected to some of our series and the TV series we are presenting at Cartoon Forum in September is based on a character from one of our apps. We are also developing a historical animated series with a corresponding videogame and we are looking for a partner who specialises in video games to come on board as a coproducer. C21: Do you receive enough support from the local government? PC: In the past, the Italian animation industry has not had much support from the government or public institutions. However, now, thanks to Cartoon Italia (the Association of Italian producers), the minister of culture is working to give the animation industry the same support that it has given others industries in the form of a tax credit.

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FT: We certainly would like to obtain more help, maybe something more like the French model. The recently installed government has done something important that we have been waiting a long time for, which is to

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extend the tax credit to animation production. C21: Tell us about the project you are pitching at Cartoon Forum. OPS

OPS them.

PC: OPS: (52×12′) is about the weirdest, most grotesque and funniest group of friends you could ever meet. Dark humour, nonsense, slapstick comedy and misunderstandings are the ingredients of the series, which delivers one simple message: the world is full of friends, you just have to know how to find

We are co-developing the project with another Italian production company, Movimenti Production, alongside the publisher of the book series on which it is based, Giunti Editore. FT: IdentiKat: Mirò the Cat (26×7′) is about a blue cat who lives in a white world, where the adventures of wonderful characters made of cloth, ribbons and buttons take place. Characters play and learn together, performing group games and artistic activities, expressing their own talents and enhancing children’s imaginations. We’ve already produced an app that allows children to build their own cats and to share them with friends or in a gallery. Our main partners are the Italian national broadcaster Rai and the German Swiss public broadcaster SRF. We’re currently in discussions with more partners and are looking for financial coproducers, as well as prebuys.

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As more digital players than ever get set to attend Cartoon Forum in France next month, John Rice, CEO of Irish animation studio Jam Media, gives his views on increasing revenues from VoD and app development. What is the biggest challenge facing the animation business? The harshness of the economy recently has had a huge impact on our ability to secure the necessary financing to deliver the high-quality product that our broadcast partners demand. Although their budgets have declined considerably, the high expectations haven’t waned, and so they shouldn’t. It’s through innovation and partnerships that, in the face of John Rice these dwindling licence fees, we can meet and surpass these expectations. What is your company doing to meet this challenge? We are constantly looking outside of the box. As a creatively driven company we are continually looking not only at our own industry but at less comparable industries in order to address the complexity of the everevolving financing model. Our UK studio has honed its multiple production pipelines, which will enable it to produce four series next year. How has the success of mobile gaming apps and tablets changed the way you approach animation production? All of our series now have a digital strategy built in. It’s more cost-effective if these bespoke assets are created during the production. We recently completed the animation on BBC Children’s cross-platform game Fly-High & Huggy with UK producer Darrall Macqueen. The game is designed to bridge audiences between CBeebies and CBBC. We’ve also launched a Picme Moviebook App, which allows children to be the star of their own interactive storybook and animated movie. It seems the initial promise of digital is finally starting to deliver. Are VoD platforms delivering on their potential in terms of revenue? Yes and no. With the rise in the number of VoD outlets globally we have definitely seen an increase in revenues coming in from these sources as they now vie for the best content to offer their customers. Moreover, these key Little Roy VoD players are no longer filling their libraries with back-catalogue offerings, but are instead seeking out proven properties to deliver the next stage of growth in the children’s arena. That said, I look forward to the day when they start making a similar level of investment in kids’ content as they do in comedy and drama in order to become a fully fledged partner in the great children’s brands of the future. Tell us about the project you are pitching at Cartoon Forum. Little Roy (52×11′) is a preschool comedy/drama, live-action/animation hybrid series. It’s a spin-off from the multi-award-winning mixed-media series Roy that is now in its fourth season on CBBC in the UK and RTÉ in Ireland. The new show follows an enthusiastic, inquisitive, playful five-year-old boy who happens to be a cartoon. Little Roy endeavours to capture those moments in a child’s development where they can easily get lost in imaginative play. Each episode will follow a day in the life of Roy, as his cartoon abilities and enthusiasm causes some form of disruption or misunderstanding. It’s a series that shows the trials and tribulations of a special little boy as he learns about himself and the world around him.

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Irish production company Jam Media is developing a preschool spin-off to its popular live-action/animation hybrid series Roy, about a cartoon boy living in the real world. Little Roy (52×11′), also a mix of liveaction and animation, explores the early years of the titular character from Roy, which is currently in its fourth season on CBBC in the UK and RTÉ in Ireland. The prequel follows the enthusiastic, inquisitive and playful five-year-old Roy as his cartoon abilities cause disruption and misunderstanding. Jam Media CEO John Rice told C21: “Little Roy endeavours to capture those moments in a child’s development where they can easily get lost in imaginative play. It’s a series that shows the trials and tribulations of a special little boy as he learns about himself and the world around him.” Neither CBeebies, the preschool channel of the BBC, nor RTÉ Junior are officially on board the project yet, although Rice added that both companies are sponsoring the project at Cartoon Forum in Toulouse next month. Jam presented the original Roy series at the coproduction event back in 2008, having begun the project as a short film titled Badly Drawn Roy, targeting an adult audience.

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C21 - 26/09/2014

WEB Cartoon Forum’s relaxed atmosphere and creative energy means it will always be a favourite in the calendar of buyers from around the world, but is it in danger of giving all the limelight to France? Nico Franks reports. An Air France strike may have scuppered Netflix’s efforts to attend Cartoon Forum for the first time, but a number of digital buyers including Amazon Studios still managed to make their debuts at the European pitching bonanza this week. Cartoon Forum

Both US video-ondemand (VoD) platforms have European productions in their sights, with Amazon recently commissioning five new children’s pilots from companies including Ireland’s Brown Bag Films and Zodiak Kids-owned UK prodco The Foundation in August. Meanwhile, Netflix this week announced a partnership with Italy’s Rainbow Studios to produce Winx Club WOW: World of Winx, a spin-off series to the popular girl-skewing franchise, the latest in a spate of children’s commissions from the US streamer in the past 12 months. The first of two new seasons of the show will be available exclusively in all Netflix territories, including France and Germany, by early 2016, with the second following in the autumn. There’s long been hope that VoD platforms could be just the tonic to help the toon industry finally shake off the economic hangover that it’s been nursing ever since the financial crisis. One knock-on effect of the economic downturn in Europe has been that Cartoon Forum, which previously hopped to unexpected locations with each edition, has been held in Toulouse for the past three years. The French city has many charms, but the news that event organiser Cartoon is planning to hold the pitching event here again for the next three years provoked a mixed response from attendees. Previous editions have been held in places as far flung as the Greek island of Syros, Sopot in Poland, Rogaland in Norway, or Inverness in Scotland and there was a palpable sense this year that attendees were pining for the excitement felt previously on the final day of Forum, when they would eagerly await the announcement of the next year’s location. But the huge financial strain of putting on such a large event in a new location each year takes its toll and the event organisers have to be realistic. “I know that Toulouse would like us to stay here. For me, the place works perfectly,” says Marc Vandeweyer, general director at Cartoon.

My Dream Job

The fact that France yet again had the most projects being pitched at the event has left some feeling that Forum has become more about celebrating the French rather than the European toon industry. Tellingly, all three winners of the Cartoon Tributes, which are voted for by the Forum attendees, were French companies: Canal+ (broadcaster of the year), Mediatoon Distribution (investor/distributor of the year) and Les

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WEB Films de l’Arlequin (producer of the year). “The only thing to be careful about is to be sure to bring all the Europeans and ensure that it doesn’t become a French event. That’s my goal and it won’t become a French market,” assures Vandeweyer. The event is still the best place to get a taste for European animation and this year producers were as keen as ever to elaborate on their plans to make more than just a TV show, with many projects being prepped from the off to debut on the web or via apps. My Dream Job (140×3′), for example, is a customizable cartoon from Belgium’s Contentinuum that uses an app to place real pictures on the faces of its characters, and Belgian broadcaster RTBF has agreed to come on board the show, its creator, Alexandre Touret told C21 in Toulouse. VoD firms commissioning original content also gives hope to producers with adult animation series on their slate, the high-production cost and niche appeal of which may have left them unloved by traditional broadcasters unwilling to take the risk on them.

Scribe

Among the olderskewing shows being pitched at Cartoon Forum was Scribe (6×22′), a smart, vulgar and painfully funny series set in Dublin with characters that include heroin addicts and a lead who has muscular dystrophy.

From Dublin-based Wiggleywoo, its scruffy, hand drawn-style of animation is consistent with the prodco’s previous preschool output, however its filthy dialogue couldn’t be more different. Former content chief at Teletoon Canada Alan Gregg, who is spearheading Mercury Filmworks’ push into Europe with a soon-to-launch Irish animation studio and who was making his first appearance at Cartoon Forum, picked out Scribe as a series he particularly enjoyed discovering in Toulouse. Previously, leaving Forum pitches for edgy series daring to do things a little differently has been bittersweet due to the likelihood that you would never hear about them again. VoD buyers’ eagerness to make eyecatching commissions, however, now gives them a fighting chance of getting made. “It remains challenging for producers to find the financing they need to get a primetime animated show together, because they do work out generally a lot more expensive than kids animation. But there are more buyers in the market for it now than there used to be,” Gregg said. Having more buyers on the scene means producers certainly have something to toast to on the final day of Forum.

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C21 - 20/06/2014

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Swiss public broadcaster SRF is onboard a new preschool toon, one of a record 80 animated projects set to be pitched at this year’s Cartoon Forum. Identikat: Miro the Kat (26×7′) will be pitched to around 850 animation professionals, among them 250 programme buyers, at the annual coproduction market, which will be held in Toulouse, France, from September 23 to 26. The 2D toon, a coproduction between SRF and Italy’s Lastrego & Testa Multimedia, follows a set of characters made of cloth, ribbons and buttons, who play and learn together while performing group games and artistic activities. A record 150 projects were submitted for consideration this year, according to Cartoon Forum, up 50% on the number of submissions for last year’s event. Of the 80 projects selected, a third come from France, while 11 are from the UK. Ireland and Belgium are also among the most active countries in terms of production, with nine and eight projects respectively, followed by Denmark, Italy and Spain, with five projects each. This year’s event will also see a project from Malta pitched for the first time, while companies from Bulgaria, Latvia, Estonia and Croatia will return to the stage having participated in previous editions. Cartoon Forum was created in 1990 in order to boost levels of coproduction in European animation. Since then, toons such as Peppa Pig have been among the 525 animated series that have obtained financing over the years, with a total of €1.8bn (US$2.5bn) raised so far.

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C21 - 09/07/2014

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A French broadcaster has come onboard a forthcoming preschool cartoon about two tiger siblings from local producer Xilam Animation. France 5 has joined Xilam to develop Paprika (52×13′), the first foray into the preschool genre for the Paris-based prodco best-known for comedies such as Oggy & the Cockroaches. Paprika follows two tiger brothers who, with a little help from their friends, have a knack for turning problems into solutions and handicaps into strengths. Xilam is set to pitch the 2D toon at Cartoon Forum in Toulouse later this year. Xilam Animation founder Marc du Pontavice told C21 he had been encouraged to enter the preschool market for the first time after he noticed an increase in the quality of storytelling in the genre. “I’ve seen a lot of examples of sophisticated directing, soundtracks and storytelling in preschool recently. I like the idea of having strong storytelling in a preschool show,” du Pontavice added. Xilam operates two animation studios, one in Paris and one in Hô Chi Minh City, Vietnam. It has used the latter to produce series such as Oggy and Zig & Sharko since buying it in 2007, having previously used it for service work.

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C21 - 22/07/2014

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German regional broadcaster SWR has come onboard a show spun off from its preschool cartoon series I Know An Animal. Patchwork Pals (26×3′), from Stuttgartbased Studio Film Bilder, has already aired as a segment within the SWR show. It is now being developed as a full series and the project Patchwork Pals took home the prize for best preschool series earlier this year at Cartoons on the Bay in Venice. It will be pitched to international broadcasters at Cartoon Forum in Toulouse later this year. A coproduction with SWR, the toon follows a group of animals that appear on a huge patchwork blanket. Each episode sees one of the animals encounter a problem, while the others team up to help find a solution. Thomas Meyer-Hermann, founder of Studio Film Bilder, told C21 the producer aims to produce ancillary materials to accompany the series, as it did with its first preschool cartoon, Tom and the Slice of Bread with Strawberry Jam and Honey (52×5′). He said: “We’re definitely thinking of having gaming apps and we already have a website.”

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C21 - 12/08/2014

WEB Thomas Meyer-Hermann, founder of Stuttgart animation studio Film Bilder, discusses how changes in German TV have affected his business, including an increase in VoD players coming on to the scene. What is the biggest challenge facing the animation business right now? There have been many changes in the market. We can no longer count totally on television in order to fund our TV series, as channels aren’t willing to give so much money any more. It’s understandable, as TV is not the market leader any more. We’re in a state of flux. There are new platforms, via the internet and mobile technology, but they are not developed enough to finance a series and it’s very rare Thomas Meyer-Hermann for this to be possible. Distribution over the internet is there, but it doesn’t yet give you enough revenue to finance a series with it. One thing is not really finished, while the other has not quite started, but I have the feeling that better times are to come. What is your company doing to meet this challenge? One strategy is not to concentrate totally on series production. We do many commissioned films for advertising companies, which is how we get our daily bread. Still, we are developing series and we want to produce more. How has the success of mobile gaming apps and tablets changed the way you approach animation production? For our most recent series, Tom & the Slice of Bread with Strawberry Jam & Honey (52×5′), we produced several apps and we currently use social networking sites to advertise our work. From the beginning we tried to have an interactive side to the cartoon, as the first Tom project was an interactive film in which children could decide how the story continued. We developed a Flash game for each episode and we also have six Tom-orientated apps. The website and the TV programme should always complement each other, meaning the website has to be up-to-date and should change in accordance with the episodes that are on TV. We always think from the start of a project how we can transfer the story ideas to apps and get the audience involved. Apps can be financially lucrative but not in every case. Some of the apps we’ve made are already refinanced, so Patchwork Pals it seems easier to get the money back with apps compared to TV series. Are VoD platforms delivering on their potential in terms of revenue? We’ve had some contracts with VoD platforms in the past but they were not successful. YouTube is another form of VoD, funded through advertising, which works better than I originally thought. Then there’s a third opportunity with subscription VoD (SVoD), in which Netflix has been very successful. The deals with SVoD buyers are comparable to TV. Tell us about the project you are pitching at Cartoon Forum. Patchwork Pals (26×3′) is a coproduction with German regional broadcaster SWR and follows a group of animals that appear on a huge patchwork blanket. Each episode sees one of the animals encounter a problem, while the others team up to help find a solution. It took home the prize for best preschool series earlier this year at Cartoons on the Bay in Venice.

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C21 - 26/08/2014

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Amazon Studios has greenlit five new children’s pilots made up of three animated and two live action shows from companies including Brown Bag Films and The Foundation. Customers will once again be able to watch and provide feedback on the pilots, with Amazon then deciding which ones to take to series and make available on subscription service Prime Instant Video. Preschool series The Stinky & Dirty Show is based on the I Stink! book series by Jim and Kate McMullan and will be animated by Irish studio Brown Bag Films, producer of Peter Rabbit, Octonauts and Doc McStuffins. Another preschool toon, Buddy: Tech Detective, has been written by Jennifer Hamburg (Daniel Tiger’s Neighborhood) and will be produced by Zodiak Kids-owned UK prodco The Foundation. Table 58, meanwhile, is a single-camera sitcom for children aged 6-11 written by May Chan (Phineas & Ferb,). The show follows the occupants at a table in the school lunchroom made up of kids from different cliques. In addition to the five new pilots, Amazon will also launch new episodes of its first three children’s programmes, Tumble Leaf, Creative Galaxy and Annedroids, over the next couple of months. Amazon Studios bolstered its third cycle of pilots by ordering The Man in the High Castle, a drama based on Philip K Dick’s bestselling 1961 novel, last month.

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C21 - 26/09/2014

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CBeebies in the UK has expanded Plug-in Media’s online animation Tee and Mo into a 50-part TV series. The children’s channel has picked up a 50×7’ series of the 2D-animated dual audience show for kids aged 35 and their caregivers. The series follows the adventures of new monkey mum, Mo, and her son, Tee, as they navigate everyday life. CBeebies will also provide additional content via its website, YouTube channels, online radio and its Storytime app. The acquisition marks the move into linear TV production for Bafta Awardwinning UK prodco Plug-in Media, which has traditionally focused on the interactive digital space. Tee and Mo originally launched on the CBeebies website and channel in 2013 as 10 games and 10 animated interstitials. The series will be directed by Dominic Minns and executive produced by Juliet Tzabar, MD of Plug-in Media. Tzabar said: “The unique approach we took, in partnership with CBeebies, to launch Tee and Mo online first, enabled us to test and iteratively develop the brand with the audience, prior to taking these characters onto TV. “The games proved highly successful with the CBeebies digital audience, allowing us to demonstrate how popular the characters are with preschoolers and caregivers alike and we know that there is now an appetite for more content.” The series was acquired for CBeebies by channel controller, Kay Benbow and Jackie Edwards, executive producer, animation and acquisitions. The original online offering was executive produced by Tzabar for Plug-in Media and Catherine McAllister for CBeebies.

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C21 - 02/07/2014

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RTÉ, Tricon gather more Wildernuts CMC: Irish pubcaster RTÉ Junior is co-funding new episodes of Kavaleer Productions’ preschool toon Wildernuts, which will be distributed by Canadian firm Tricon Films & TV. Dublin-based Kavaleer will produce 26 more episodes of the ecology-themed adventure show, taking the series total to 52×7′. The Irish Film Board and Broadcasting Authority of Ireland are also supporting the new production. Last year Tricon snapped up international distribution rights to the series, which launched on RTÉ Junior in January, to spearhead its fledgling Kids & Family arm. Kavaleer, whose previous credits include the preschool series Garth & Bev and Abadas, will be attending The Children’s Media Conference, which begins today here in Sheffield. The indie is beefing up its slate of original IP and Gary Timpson, MD of Kavaleer, told C21 that it is preparing a new preschool show, Kiva Khan Do!, which it will be pitching at Cartoon Forum later this year. The series follows a five-year-old girl with a vivid imagination who, along with her best friend and her dog, are able to create absolutely anything and go anywhere by building things out of cardboard and bits and bobs. Timpson said the show would strive to encourage young girls’ interest in engineering, a subject he feels they have been excluded from previously. “Girls have as much right to build things and create stuff, and it doesn’t have to be pink either,” Timpson said. UK indie rock band Cornershop are set to provide the soundtrack to the toon, while Kavaleer is currently working on storyboards for the series. 302

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C21 - 18/07/2014

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French net boards pirate toon A French pubcaster has come onboard a preschool cartoon about a young pirate, currently in development with Paris-based producer-distributor Millimages. France 5 has joined Millimages to make Pirata & Capitano (52×11′), which follows a seafaring young girl and her pilot friend, the French animation studio’s CEO Roch Lener has told C21. The toon, which originated at troubled Spanish animation firm Vodka Capital, will be pitched by Millimages at Cartoon Forum later this year. Lener said: “We fell in love with the design. For us to pick a property that we have not created must mean it has something really special. It’s for boys and girls and has a lot of energy.”

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C21 - 18/08/2014

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Cartoon Forum marks Amazon first European animation coproduction market Cartoon Forum is set to bring in a group of digital buyers, including a representative from Amazon, to next month’s event. Marc Vandeweyer, general director at event organiser Cartoon, told C21 that Amazon Studios, the production arm of the retail giant that now produces original children’s content, will attend the event for the first time next month in Toulouse. “We have just received the agreement of Amazon, who will attend this year, and we are still waiting for the decision of Netflix,” Vandeweyer said. “Step by step, we are bringing more digital buyers to Cartoon Forum. New VoD platforms will come for the first time this year. There still aren’t enough yet but we are on the way.” Other buyers set to attend include Disney Channels Worldwide, Cartoon Network France and Nickelodeon International, joining execs from European pubcasters such as BBC Children’s in the UK, NRK Super in Norway and Rai in Italy. The market, which celebrates its 25th anniversary this year, has helped 525 animation projects secure financing in that time, including toons such as Lucky Fred, The Jungle Bunch and Peppa Pig. Around 80 animation projects will be pitched this year, more than ever before, after Cartoon received a record 150 projects in the submission process, up 50% from a year earlier. Some of these include UK prodco Absolutely Cuckoo’s Eat Your Greens (52×10′), which is being sponsored by Nickelodeon UK, and French toon Paprika (52×13′), from Xilam Animation, which is being developed with France 5. It is the third year in a row that Cartoon Forum will be held in the city of Toulouse and Vandeweyer confirmed that Cartoon is currently planning to organise next year’s event in the same location.

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C21 - 11/09/2014

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Netflix targets first Cartoon Forum US streaming service Netflix will join Amazon Studios in attending European animation coproduction market Cartoon Forum for the first time later this month. Tamara Rothenberg, who works in content acquisitions at Netflix, and Monica Dennis, a kids’ development and programming exec at Amazon Studios, will attend the three-day event in Toulouse from September 23, event organisers have told C21. Cartoon Forum sees producers from across Europe pitch their latest projects to audiences made up of buyers and fellow producers, providing the opportunity for instant feedback and coproduction opportunities. Both US companies have been building up their respective slates of original children’s series over the past 12 months, in recognition of the trend for high levels of VoD viewing amongst kids. Netflix has previously commissioned a raft of originals from DreamWorks Animation in the US, while Amazon Studios greenlit five new children’s pilots last month, including projects from producers in the UK and Ireland. C21 first revealed Amazon’s interest in attending the event last month. Other buyers set to attend Cartoon Forum include those from Disney Channels Worldwide, Cartoon Network France and Nickelodeon International, who will join execs from European pubcasters such as BBC Children’s in the UK, NRK Super in Norway and Rai in Italy. The market, which celebrates its 25th anniversary this year, has helped 525 animation projects secure financing during that time, including toons such as Lucky Fred, The Jungle Bunch and Peppa Pig. Around 80 animation projects will be pitched this year, more than ever before, after Cartoon received a record 150 projects in the submission process, up 50% from a year earlier.

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C21 - 25/09/2014 (1/2)

Nickelodeon rejigs North Europe team CARTOON FORUM: Nickelodeon in Northern Europe has restructured its management team after rival broadcaster Super RTL in Germany poached one of its top execs.

Janine Weigold Super RTL hired Nick North’s VP, acquisitions and development, Janine Weigold earlier this month to take over from its current head of children’s content, Karen Mitrega in November. Mitrega is currently on maternity leave and will work for Cologne-based Super RTL part-time from Stuttgart following the birth of her child, a Super RTL spokeswoman told C21. Weigold has been with Nickelodeon since 2005 and was promoted in February, while Mitrega joined Super RTL a decade ago.

Victor Coolman As a result of Weigold’s departure, Nick North has restructured 306

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C21 - 25/09/2014 (2/2)

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its management team and, as of October 1, Victor Coolman, VP of programming, will have his role expanded to include acquisitions. Meanwhile, Bettina Vogel, Nick North’s creative director, will take on responsibility for productions and development. Vogel’s expanded role will see her manage the production and development team at Nick North, which creates original content such as the daytime series Alaaarm in Germany and the forthcoming gameshow Nick in the Box, in the Netherlands and Belgium. Viacom International Media Networks (VIMN) also operates Nick Jr, Nicktoons, TeenNick and Nicknight across Germany, Switzerland and Austria, the Netherlands, Belgium, Sweden, Denmark, Finland, Norway and Poland. “This new management line-up within the kids and family brand team, demonstrates our commitment to developing talent within VIMN,” said Milagros Aleman, senior VP and general manager Nickelodeon Northern Europe, to whom Coolman and Vogel will report. Nickelodeon is gearing up to become a 24-hour channel in Germany, Switzerland and Austria in October.

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C21 - 25/09/2014

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FTV reshuffles execs for digital push CARTOON FORUM: The general secretary of programmes at France Télévisions (FTV) network France 3 has taken up a new role at the pubcaster to oversee development of its nonlinear channels. Julien Borde is now exec director of new projects at FTV’s programming and digital department, where he will report to MD, Bruno Patino. The role includes a remit to boost FTV’s video presence on the web by working on its existing multichannel networks and developing new ones, Borde told C21 at Cartoon Forum, which is taking place in Toulouse this week. He will also collaborate with FTV’s acquisitions department on digital rights and work with the children’s and youth department and the commercial arm to increase international coproductions. Borde will also continue to manage production on France 3 soap Plus Belle La Vie, which celebrates its 10th anniversary this year. The exec has been with FTV since 2005, when he joined from Disney Channel France to head up FTV’s children’s department, and was promoted to the role of general secretary of programmes at France 3 in 2012. France 3 has undergone a reshuffle over the summer following the departure of its MD, Thierry Langlois, who resigned in a disagreement over group strategy in April and left in July. Langlois, who has since resurfaced at Canal+, has been replaced by Dana Hastier, France 3′s former director of documentaries, while some of Borde’s previous responsibilities at France 3 have been picked up by Philippe Landré, who moved to the channel having previously been France 2′s head of scheduling. 308

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C21 - 26/09/2014

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RTÉ pre-buys iPad animation CARTOON FORUM: Irish pubcaster RTÉ has pre-bought a preschool 2D animated series about a little girl who works in a zoo, with the show’s art created entirely on an iPad. Millie and Mr Fluff (52×5′) comes from fledgling Dublinbased prodco Mooshuku and was pitched by its creator, Jason Tammemägi (Fluffy Gardens), here at Cartoon Forum in Toulouse earlier today. The series follows a zookeeper who, when an animal is sick, calls up her friend Mr Fluffington-Strypes, an actor who can stand in for any animal so that none of the children visiting the zoo are disappointed. Tammemägi, who is the former creative director at Irish indie Geronimo Productions and launched Mooshku with Meabh Tammemagi earlier this year, told delegates that the show has a “light touch” of education but was primarily a comedy. Pauline Macnamara, executive producer of animation and independent commissions at RTÉ, said Tammemägi’s previous shows, which include Planet Cosmo, had performed strongly on the Irish pubcaster’s preschool channel, so she had been keen to see the firm’s first project. Macnamara added that the toon was “a lovely comedy for that age group.”

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C21 - 29/09/2014

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Cartoon Forum to stay in France The organisers of Cartoon Forum are aiming to keep the pitching event for European animation producers in the French city of Toulouse for another three years. The 25-year-old event, which traditionally moves to a new European venue each year to give different territories the chance to showcase their animation talent, has been held in Toulouse since 2012. Marc Vandeweyer, general director at event organiser Cartoon, announced on Friday that he hoped it would stay in Toulouse for another three-year period. “If the city of Toulouse and Région Midi-Pyrénées want us to stay, then we will stay here,” Vandeweyer said, adding that he thought the location was “perfect” for the event. Some attendees expressed concerns during last week’s event that Cartoon Forum is becoming more about celebrating the French, rather than the European, animation industry. Vandeweyer told C21: “The only thing to be careful about is to be sure to bring all the Europeans and ensure that it doesn’t become a French event. That’s my goal and it won’t become a French market.” Cartoon Forum 2014 attracted 870 delegates and saw more than 80 projects pitched to buyers such as France Télévisions, CBeebies in the UK and Amazon Studios in the US, which was making its first appearance at the event. The most popular pitch overall was for The Tiniest Man in the World (104×1′), a stop-motion animation from French production outfit Les Films de l’Arlequin, featuring a main character who is only 15cm tall. More than 300 delegates attended the pitch, including 96 buyers. Meanwhile, the most popular pitch with investors was Houdini (26×26′), from Paris-based Dandelooo, which tells the story of an 11-year-old illusionist living in New York in 1887 – 113 of the 278 people who attended the pitch were buyers.

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C21 - 08/09/2014

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Cartoon Forum 2014 Gears Up For Exciting New TV Projects 8 SEPTEMBER 2014 BY

Aaron Wood

0 News News,,

23 – 26th September, 2014 Each year Cartoon Forum (pitching and co-production forum for animated TV projects) seems to get bigger and better. This year sees 86 projects being presented, compared to last year’s 68. Again, this year’s event is held in the French city of Toulouse – which makes it less surprising that France will be bringing the most projects this year (29) following by the United Kingdom (10), with Belgium and Ireland in joint third place (9). Here some interesting facts for this year’s event: If you were to watch all the projects back-to-back, you would be sitting for 503 hours (or almost 21 days) in the cinema 2D animation continues to rule – as 47 projects (55%) utilise only 2D techniques, with a further 14 projects (16%) using a combination of 2D and 3D/CGI If you combined the budgets of all projects it would total £200 million (€253 million) The average production cost per minute has gone down to £6,500 (€8,300) from £7,200 (€9,150) in 2012 Children aged 5-11 will be the most catered for this year, with 39 projects (45%), with pre-school coming a close second with 32 projects (37%)

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C21 - 08/09/2014

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Keep your eyes peeled over the coming days for our preview of the UK & Ireland’s TV projects – which will hopefully make it to TV screens in the next few years. If you are curious as to how it all works, take a read of our article from 2013’s event that explains the pitching process and what the CARTOON team do for delegates.

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For more information, visit the CARTOON website at: http://www.cartoon-media.eu/cartoonforum/cartoon-forum-2014.htm

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C21 - 08/09/2014

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Cartoon D'Or 2014 Nominees | Skwigly Animation Magazine

29/09/14 15:57

Cartoon D’Or 2014 Nominees

The Cartoon d’Or is the award for the best European animated short film. The 2014 jury members have watched 29 films that had won an award at one of our partner festivals over the last year (from 1st July 2013 to 30 June 2014). Amongst this short list, the jury selected 5 films which will be screened during the Cartoon Forum. One of them will receive the Cartoon d’Or.

The 2014 Nominees Anatole’s Little Saucepan (La petite casserole d’Anatole), Eric Montchaud, France, 5’47 (JPL Films) Boles, Spela Cadez, Slovenia / Germany, 12’20. (No History / Hupe Film) Kiki of Montparnasse (Mademoiselle Kiki et les Montparnos), Amelie Harrault, France, 14’ 27 (Les Trois Ours) Mr Hublot, Laurent Witz & Alexandre Espigares, Luxembourg / France, 11’48 (Zeilt Productions)

Cartoon D'Or 2014 Nominees | Skwigly Animation Magazine

29/09/14 15:57

The Christmas Log (La bûche de Noël), Stéphane Aubier & Vincent Patar, Belgium / France, 26’ (PANIQUE! / Autour de Minuit) http://www.skwigly.co.uk/cartoon-dor-2014-nominees/

The winner will be announced during 25th Cartoon Forum on Thursday 25th

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September 2014 in Toulouse.

The Jury The 2014 jury was composed of producer Eric Goossens (Walking the Dog, Belgium), director/producer Tony Loeser (MotionWorks, Germany) and director Benjamin Renner (France).

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LICENSING - 29/09/2014 (1/2) 9/29/2014 Plug-in Media's Tee and Mo heads to TV with CBeebies | Latest news from the licensing industry | Licensing.biz

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Plug-in Media's Tee and Mo heads to TV with CBeebies By Billy Langsworthy (/user/read/117) SEPTEMBER 29TH 2014 (/user/read/117)

Tee and Mo originally launched on the CBeebies website last year. Plug-in Media’s first original IP project, Tee and Mo, has been acquired by CBeebies. Tee and Mo originally launched on the CBeebies website and channel in 2013 as ten games and ten animated interstitials and the channel has now acquired 50 x 7 episodes of the animated show. CBeebies will also expand the brand’s digital presence with new content set to appear on the CBeebies website as well as on YouTube, online radio and in the channel’s Storytime app. “The unique approach we took, in partnership with CBeebies, to launch Tee and Mo online first, enabled us to test and iteratively develop the brand with the audience, prior to taking these characters onto TV," said Juliet Tzabar, managing director of Plug-in Media. http://www.licensing.biz/news/read/plug-in-media-s-tee-and-mo-heads-to-tv-with-cbeebies/040845 314 - UNITED KINGDOM

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LICENSING - 29/09/2014 (2/2) 9/29/2014

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Plug-in Media's Tee and Mo heads to TV with CBeebies | Latest news from the licensing industry | Licensing.biz

"The games proved highly successful with the CBeebies digital audience, allowing us to demonstrate how popular the characters are with pre-schoolers and caregivers alike and we know that there is now an appetite for more content. "Tee and Mo is a fully integrated 360 brand that delivers a package of stand-out content both for CBeebies in the UK and for potential new channel partners across the globe.â&#x20AC;? Tee and Mo follows the adventures of new monkey mum, Mo and her son, Tee as they navigate the ebb and flow of everyday life. The series will be directed by Dominic Minns and executive produced by Juliet Tzabar for Plug-in Media.

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IFTN - 26/08/2014 Crew

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Equipment

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Locations Ireland

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Digital

Education / Training

Festivals / Markets

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Post Production

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IEF

ews

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FILMOGRAPHY

NEWS

WHO'S WHO

Nine Irish animation projects will be among the 86 projects

ews

pitched to buyers and investors at the Cartoon Forum next month.

mpany

ter

IFTA

26 Aug 2014 : Deirdre Molumby

News

GALLERY

Irish Animation Projects To Be Pitched at this year’s Cartoon Forum

DIARY

The Cartoon Forum is a unique event focusing on pitching sessions of pre-selected TV projects where animation producers can find 'Kiva Can Do!' cross-border partners and speed Like Share 26 people like this. up financial arrangements. It allows co-productions to be finalised, preTweet 13 buys agreed, negotiation of distribution agreements, options discussed on every type of right, and licensing of secondary rights. Since its creation in 1990, 525 series found financing, representing a total budget of 1.8 billion EUR.

RELATED NEWS ‘Ellie the Ace’ Flies High 26 Sep 2014

Irish Animation Projects To Be Pitched at this year’s Cartoon For 26 Aug 2014

Chris O’Dowd-narrated Puffin Roc gets Nick Jr. UK deal 20 Sep 2013

Geronimo Productions' 'Nelly & No Selected as Finalist at MIPJunior Pitching Competition in Cannes 11 Sep 2013 EDITOR'S PICK

Martin McDonagh be honour in Siberian Festival

‘Ellie the A Flies High

The event takes place over 3 days, 23-26 September 2014, in Toulouse. This year’s forum, the 25th edition, will include 850 participants from 30 countries, 250 broadcasters and investors, and 79 TV projects to be pitched.

Dark Sky Acquires ‘ Us Prey’

The nine Irish projects selected include ‘Dragon Fist’ by Treehouse Republic and ‘Ellie the Ace’ from Cartoon Saloon (‘The Secret of Kells’, ‘Song of the Sea’). ‘Little Roy’ from Jam Media, based on their previously successful live-action/animated show ‘Roy’ which is now airing its third series, will also be pitched.

Liam Nees joins cast ‘Ted 2’

Pre-school series ‘Kiva Can Do!’, a Kavaleer Production (‘Wildernuts’), and ‘Millie and Mr. Fluff’ from Mooshku will also be presented at the forum. ‘Papa’s Boy’ is a co-production between Irish firm Ink and Light and Finnish company Muste ja Valo to be pitched, while ‘Scribe’ (Wiggleywoo Ltd.), ‘The Dinkers’ (Monster Entertainment – ‘Rockabye Island’) and ‘Wulfie’ (Wulfie Animation Ltd & Monster Entertainment) are also Irish animated projects that will be pitched. Northern Ireland company Flickerpix Animation, (which previously produced BBC NI series ‘Five Fables’, starring Billy Connolly) will also pitch their project ‘Cat & Dog’. Read more about each of the projects here.

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MORE ON IFTN Upcoming Festivals Key dates & deadlines in the Events Diary Distribution In Ireland Irish cinema & DVD distribution Training in Ireland The latest on Irish film / TV industry training

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