Rapport stage aev 2015 by Casnabet Raphael

AGENCE ESPACE VERT

·Raphaël Casnabet ·Ecole de la nature et du paysage ·4eme année (2014-2015)

INTRODUCTION Après 3 années à effectuer mes stages aux quatre coins du monde, à découvrir d’autres langues et cultures, il est grand temps que je me penche pendant ces 2 mois sur une région que je connais plutôt bien, où j’ai grandi, l’Île de France. J’ai découvert l’Agence Espace Vert par hasard, et sous ce nom peu racoleur se cache un organisme unique, spécifique à la région, complexe et dont les nombreuses actions et réflexions jouent un rôle majeur dans l’organisation du territoire. Dès les premiers jours je réalise qu’il n’est pas içi question d’une maîtrise d’ouvrage à proprement parler, mais bien d’un «couteau suisse» au service de la région, aussi bien aménageur, décideur, porté sur la communication aussi bien pour le grand public que pour les professionnels. On y pense tantôt l’avenir de quartiers défavorisés desquels tout le monde se détourne, tantôt patrimoine naturel et culturel... Dans ce court rapport, je présenterai d’abord cet organisme, puis mon travail. Je tiens à préciser que les missions que l’on m’a confiées, bien que plus proches de la maîtrise d’oeuvre, portent la marque des décideurs, élus, et ont été effectuées bien différemment que si elles avaient été réalisées en agence, avec d’autres intérêts, spécifiques de la maîtrise d’ouvrage.

SOMMAIRE

L' AGENCE ESPACE VERT

Cadre de travail Origine Quelques chiffres Budget annuel Actions Fonctionnement PRIF Equipes Spécificité

TRAVAILLER A L'AGENCE

La Tégéval La butte Pinson

CONCLUSION

L'AGENCE ESPACE VERT 6

CADRE DE TRAVAIL J’ai travaillé à l’AEV d’avril à début juin 2015. Les bureaux, tout nouveaux, sont situés à la cité de l’environnement à Pantin. J’habite dans le sud de Paris, cela me prend donc 1h chaque matin pour m’y rendre. Pantin, juste en périphérie de Paris, condense beaucoup d’entreprises et d’organismes de la région, et on y retrouve un environnement agréable (Canal de L’Ourcq, cantine inter-entreprise...). Le bâtiment en lui-même (photo de droite) est utilisé par différents organismes de la région (l’ARENE, BruitParif, NatureParif, l’Ordif et la SAERP), l’AEV occupe tout le troisième étage et la moitié du deuxième. C’est le premier bâtiment français à énergie positive (produit plus d’énergie qu’il n’en consomme, notamment grâce aux panneaux photovoltaïques sur le toit). C’est la vitrine de la volonté de développement

durable de la région. Je travaille dans un open space, avec les 4 autres paysagistes de l’agence. La dutée hebdomadaire de travail est 35 heures, beaucoup de collègues sont en télé travail ou à 80%. C’est une assez grosse agence, avec plus de 140 agents, tout s’organise donc au quotidien grâce à des outils comme Outlook, et tout le monde travaille sur un serveur interne ce qui facilite grandement le quotidien.

ORIGINE

Nous sommes à l’AEV dans un organisme unique en son genre, que seul la région Ile de France possède. En faisant des raccourcis, ce qui s’en rapproche le plus est le conservatoire du littoral, dans son action d’achat et de préservation d’espaces naturels. L’agence, née en 1976, est un Etablissement Public Administratif (un EPA est une personne morale de droit public disposant d’une certaine autonomie administrative et financière afin de remplir une mission d’intérêt général autre qu’industrielle et commerciale, précisément définie, sous le contrôle d’une collectivité territoriale), c’est un outil de la région en matière de protection d’aménagement et de gestion des espaces naturels et agricoles. On est donc ici aussi bien du côté de la maîtrise d’ouvrage que de la maîtrise d’oeuvre, car certains projets sont gérés entièrement en interne alors que d’autres sont ouverts à des concours publics, aussi bien au niveau du diagnostic, de l’aménagement ou de la gestion.

rachat, et de l’aménagement de ces milieux. De nos jours l’AEV a aussi un rôle de laboratoire de pratiques, aussi bien en matière de gestion des espaces ou dans l’approche de l’agriculture réelle en Ile de France, en accompagnant ou impulsant des projets innovants (fermes de proximité, bio, maraîchage...).

L’idée à l’origine de la création de l’agence a été la constatation de la disparition rapide du riche patrimoine naturel de la région, en effet beaucoup de milieux disparaissaient à cause de l’urbanisation galopante. Il a donc fallu créer un organisme s’occupant du ciblage, du

AMENAGER LES TERRITOIRES D'ILE DE FRANCE Pour sauvegarder le patrimoine écologique contre l’ étalement urbain et améliorer le cadre de vie des franciliens, l’AEV acquiert et met en valeur des forêts, sites écologiques... Elle a aussi des partenariat avec les colectivités territoriales pour le retour de la nature en ville.

OUVRIR LES ESPACES NATURELS Plus de 30 sites régionaux sont gérés au quotidien par l’AEV, pour être ouvert à la ballade et aux activités, afin de favoriser les espaces naturels de proximité.

MAINTENIR L'AGRICULTURE PRES DES VILLES Pour lutter contre la pression urbaine et aider le secteur agricole, l’AEV pratique une veille foncière et acquiert des parcelles agricoles dans la ceinture verte qu’elle loue à des agriculteurs, nottament en bio.

PRESERVER LA BIODIVERSITE Pour sauvegarder le patrimoine écologique contre l’ étalement urbain et améliorer le cadre de vie des franciliens, l’AEV acquiert et met en valeur des forêts, sites écologiques... Elle a aussi des partenariat avec les colectivités territoriales pour le retour de la nature en ville.

SENSIBILISER Organisation de différents programmes d’éducation auprès des écoles de la région, sont aussi proposées des sorties natures gratuites, animés par des spécialistes, que ce soit sur le thème du patrimoine naturel que culturel (parcours autours de peintres tels que Maurice Ultillo à la butte Pinson par exemple)

FONCTIONNEMENT Les actions de l’AEV sont très complètes, variées, nous sommes donc ici dans un environnement bien particulier qui doit répondre à ces différentes missions. En mettant de côté la communication (brochures, colloques, inauguration...) qui est faite dans un service particulier, toute les actions de l’agence s’articulent autours de PRIF (Périmètre Régional d’Intervention Foncière). L’AEV y acquiert des espaces naturels pour le compte de la Région dans le but de les préserver. Plusieurs services sont donc mis à contribution, pour l’acquisition et la gestion de ces espaces; -un pôle des ressources et moyens, qui s’occupe de la logistique (droit, budget, mais aussi informatique, gestion du parc automobile...) -un pôle service et action foncière, qui s’occupe directement des acquisitions -un pôle aménagement des territoires, le plus gros. On y retrouve aussi bien les agents de terrains, qui s’occupent aussi bien de suivre la gestion du PRIF au quotidien que des animations, etc..., que le service expertise technique. Le service expertise technique est le cerveau de l’ AEV, c’est celui qui va s’occuper de définir les différentes missions à accomplir, que ce soit les limites et situations des PRIF, la façon dont ils seront aménagés et entretenus, et l’inventaire de ce qu’on y trouve au niveau écologique et foncier... On y retrouve plusieurs services; -la mission gestion bâti, composée d’architectes/ 18

ingénieurs, qui s’occupe de tout ce qui concerne les habitations présentes sur les PRIF, et qui est aussi un service plus technique qui s’occupe de petits projets ponctuels (canalisations, etc.) -la mission environnement, composée aussi bien d’ornithologues, d’écologues... qui va s’occuper des relevés et recommandations d’aménagement liés à la biodiversité des PRIF -la mission agriculture qui s’occupe des problématiques liées au monde agricole -la mission SIGP, composée de cartographes qui tiennent à jour les cartes et qui mettent à la disposition des agents un serveur cartographique et des bases de données ARCgis à jour -la mission paysage, dans laquelle je travaille, composée uniquement de paysagistes qui font des diagnostiques paysagers, commandent des projets à d’autres agences de paysage ou les dessinent en interne. Tout le service expertise technique se retrouve au même étage à Pantin, ce qui encourage la communication entre les différents métiers, c’est un atout non négligeable qui fait de l’agence un organisme fonctionnel et complet.

EQUIPE Nous sommes 5 paysagistes dans le bureau de la mission paysage. Les conditions de travail sont, je pense, très différentes que celles que l’on peut avoir dans une agence privée; en effet, on ne ressent pas trop le stress car il n’y a pas l’épée de Damoclès du concours à gagner; les projets avancent à leur rythme et quasiment tout le monde est aux 35 heures, à part Valentine, chef de la mission, qui fait souvent plus. Au lieu d’être focalisé exclusivement sur une mission, chacun gère plusieurs projets en même temps: par exemple, Sylvain est en ce moment sur la phase AVP du projet Tégéval, et gère la maitrise d’ ouvrage de plusieurs projets comme la fosse aux carpes. Cela donne un rythme de travail bien plus lent mais permet d’alterner les plaisirs et de prendre du recul sur son travail. Je pense que les paysagistes ayant choisi de travailler à l’Agence Espace Vert apprécient ce rythme qui permet d’avoir une vie de famille.

Sylvain et Elise

Vanessa

Valentine

SPECIFICITES L’AEV travaille principalement sur des sites à valoriser ou à conserver, l’approche du projet de paysage est donc toute autre que celle que l’on pourrait avoir dans une agence de maitrise d’œuvre classique où il faut «vendre» son projet à la maîtrise d’ouvrage. Les projets d’aménagement faits en interne sont souvent plus simples et moins visuels, du moins sur le papier (mobilier d’accueil à positionner, ouverture de point de vue ponctuels, dessin de chemin de fauche (très plastique mais dépendant grandement de l’entretien et difficile à représenter) et sont à penser à plus long terme. On travaille donc plus facilement directement sur la matière végétale présente et sur les dynamiques naturelles (prairie à ouvrir et/ ou pérenniser, clairière, directives d’entretien sur plusieurs années contre les invasives, etc.). Tous les projets s’appuient donc sur des diagnostics de l’existant poussé, que ça 24

soit au niveau écologique ou paysager. Ces projets peuvent être réalisés en interns ou commandés à divers agences de paysagisme. Les missions de l’agence font aussi que les PRIF regroupent souvent des sites à gros enjeux sociaux ou/et écologiques, donc beaucoup de contraintes liées, que ce soit des directives très précises concernant le respect des habitats naturels (Espace de Grand-Voyeux, réserve ornithologique) ou beaucoup de contraintes sociales (Butte Pinson, camps de Roms vétustes, cités peu fréquentables avec la proximité de Pierrefitte...).

TRAVAILLER A L'AEV 26

LA TEGEVAL La Tégéval est une liaison verte destinée aux piétons, aux personnes à mobilité réduite et aux cycles. D’une surface totale de 100 ha pour un linéaire de 20km, la Tégéval traverse huit communes à travers le sud-est de la région parisienne (91, 94). Les chantiers ont démarré en septembre 2013 et vont s’étaler sur une quinzaine d’années. Ils vont rapidement permettre de faciliter les circulations douces, d’améliorer la présence de la nature en ville mais aussi de renouveler l’offre de loisirs… Le tracé sera quasiment commun avec celui du Téléval, le premier téléphérique urbain de la région Ile de France. C’est peut-être le plus gros projet à gérer pour l’agence, un pôle à part à donc été créé pour en gérer la maîtrise d’ouvrage. Sylvain et Elise travaillent sur ce projet en tant que maître d’oeuvre, pour environ la

moitié des espaces à créer, les autres étant passés en appel d’offre. Sylvain et Elise sont au stade de l’AVP, et étant pressés par le temps je les aide avec les plans de contextes (compléter le plan de géomètre à l’aide de photos aériennes du contexte) , les présentations (mise à l’échelle, mise en page, cartouche...) AutoCAD. Bien que ce soit un travail ennuyeux et répétitif, c’est pour moi l’occasion de parfaire mes compétences sur un logiciel de CAO. Tout le monde travaille sur le serveur, et je constate que c’est une façon de penser complètement différente que quand on travaille seul, avec une très grosse utilisation des Xref (références externes, on ne travaille pas directement sur un document mais sur un lien de celui-çi) et de convention de représentation, d’appellation des calques et documents.

MON ROLE Sur les cartes ci contre, on peut voir le linéaire de la Tégéval qui s’étend sur 20 kilomètres, ainsi que la localisation des projets par séquence. J’ai travaillé sur 1.4 VAL POMPADOUR, 1.5 SIAAP-STVA, 1.6 BALLASTIERE, 2.3+1.4 COTEAU, 2.5 LISIERE faisant la mise en page et renseignant plus largement le plan de géomètre que l’on peut voir simplifié ici, grâce à des photos aériennes. Je présente seulement un exemple, car c’est de toute façon un document difficilement lisible à ce format. Il a été intéressant de participer à ce projet, car j’ai pu comprendre comment s’utilise un logiciel de CAO en équipe.

VAL POMPADOUR PLAN GEOMETRE SEUL

VAL POMPADOUR PLAN GEOMETRE+ CONTEXTE plus lisible

LA BUTTE PINSON Le PRIF de la butte pinson est le plus gros sujet de l’agence, et pas le plus facile. Une butte-témoin est, dans un bassin sédimentaire, un fragment d’un banc rocheux résistant isolé par l’érosion et entouré à son pied par des affleurements des niveaux inférieurs et est le « témoin » d’un massif plus grand qui a été érodé avec le temps. Il faut tout d’abord savoir que beaucoup de buttes témoin d’ île de France appartiennent à l’AEV (butte de Parisis, etc.). La butte Pinson est située dans un cadre urbain dense peu sécuritaire entre Pierrefitte, connu pour ses cités difficiles, Villetaneuse, et des camps de Roms sédentarisés. On est de plus sur des sols extrêmement pollués, car comme beaucoup de butte témoin du bassin parisien c’est une ancienne carrière exploitée pendant longtemps pour le gypse et remblayée au petit bonheur la chance, souvent avec des déchets en tout genre. Cela induit de plus des fontis, c’est à-dire que les matériaux de remblais non inertes se désagrègent en profondeur, créant des poches de vides qui peuvent soudainement s’effondrer sur 30 mètres, ou simplement d’anciennes galeries non fermées qui lâchent soudainement. Pour finir, on est aussi sous 3 lignes haute tension très présentes. Alors, que faire de cet espace, dangereux à cause des risques naturels et humains, inconstructible, facteur d’insécurité, utilisé principalement comme dépotoir ce qui en fait un gros problème à gérer par les 3 communes avoisinantes?

L’ AEV assure la gestion du site depuis environ 20 ans, et a déjà réalisé beaucoup d’enquêtes, du relevé topographique, géologique à l’étude de paysage (Agence Folléa Gautier). Elle a réalisé deux projets: -le projet du ruban (photo de gauche de la page 37), une ballade en stabilisé, dégagée sur une bande de 4m de chaque côté, qui serpente dans la topographie et qui relie le nord et le sud de la butte. C’est un projet très ambitieux qui a demandé de gros

travaux de terrassement. -les jardins partagés, mis l’an dernier à la disposition des habitants Il y a aussi beaucoup d’autres aménagements, plus fonctionnels qu’esthétiques, comme des pierres le long des routes, des fossés pour empêcher le passage des caravanes sur les espaces ouverts dégagés, un gros travail d’entretien au quotidien autour des chemins de fauche, de lutte contre l’implantation de la renouée du Japon...

C’est un site surprenant en tout point, on y retrouve tout et n’importe quoi, une ferme urbaine, des réservoirs, des maisons en ruines, des folies style Butte Chaumont, des bassins, des chemins de carrières, des forêts de chênes et des prairies... C’est le rôle de l’Agence Espace Vert, en tant qu’organisme de la région, de gérer ce genre d’espace vert dont les communes ne s’occuperont jamais, car inconstructibles ou comme ici, à cheval sur 3 communes.

MON ROLE Bien qu’en terme de temps, j’ai dû travailler autant sur la Tégéval que sur la butte Pinson, j’ai beaucoup plus appris et apprécié mon travail autour de cette dernière, autant à cause sa richesse que de sa diversité. Je me suis intégré dans le travail autour de la phase 2 du projet. Après l’aménagement du ruban et des jardins, le schéma directeur prévoit un travail autour des traversées est/ ouest, et du parc de Villetaneuse, tout au sud de la butte. J’ai dû faire un diagnostique poussé sur toute la partie sud (unité paysagère, histoire, foncier, hiérarchisation des circulations, plus largement questionner le site au maximum). J’ai étudié tous les documents produits précédemment: études de paysage, portail cartographique ArcGIS très complet mis à disposition par le service SIG, étude de sol et de pollution... Nous sommes aussi allés 3 journées entières sur le terrain, toujours au minimum à deux (règle de l’agence pour les sites peu sécuritaires). Ces sorties sur le terrain avaient aussi une orientation plus maîtrise d’oeuvre, avec l’évolution des projets mis en place, mesures (nous avons par exemple verifié le mobilier en place, dans le cadre d’un EXE 7 (décision de non réception des travaux)), ainsi que de rencontre avec les acteurs, usagers du site (jardiniers, directeur de la ferme pédagogique...) La dernière phase, que je mène en ce moment avec Vanessa, est de requestionner le schéma directeur, de cartographier les potentialités, intentions de projet pour, je l’espère, avoir un début d’esquisse avant mon départ. J’ai appris à aimer ce site assez effrayant au premier abord, et à croire en son potentiel de projet pour l’amélioration du cadre de vie des habitants, en lien avec la protection des milieux d’Ile de France.

FRONT BOISE

CLAIRIERE

SUZANNE VALADON/SUR LA CRÊTE

HABITATIONS

LA CONFLUENCE MALVENUE

PÂTURAGE

EXEMPLE DE PANNEAUX

Fermédes par desabords, murs hauts et aus-accès, Espace au croisement de plusieurs Plus linéaire, boisée, présence de Front boisé imposant, sombre Ouverte grâce à l’entretien, J’ai réalisé une dizaine dequi cartographies sur variation le sujet des unités paysagères, circulations, etc., cheminements très différents, poteaux électriques, ambiance à tères aux contours ne corresponcontraste avec l’est très ouvert des milieux le long du ruban moche et difficile à valoriser part dant pas au cadastre malheureusement elles sont toutes en format A0 et donc impossibles à lire en 21x21cm Ci-dessous les deux cartes des unités paysagères, on peut voir la diversité des ambiances, le ruban qui serpente du nord au sud. Je suis aujourd’hui amené à réfléchir les liaisons est/ouest ainsi que l’aménagement du parc de Villetaneuse tout au sud.

LES RUCHES

En haut de la butte, donne plein sud, mais va progressivement se fermer (ronce)

3 4

10 11

12 13

14 19

LES ANCIENS JARDINS

CLAIRIERE EN HAUT DE BUTTE

Cheminement en haut de butte donnant sur une clairière fermée, essences horticoles.

Chemin qui monte fortement en longeant les réservoirs, alternance espaces ouverts et fermés 35

S’inscrit dans la topographie, cheminement du nord au sud en parallèle au ruban

PANORAMA SUR PARIS

CHEMIN DES CARRIERS

CLAIRIERE OUVERTE

Encaissé, ambiance boisée et calme, dur de se rappeler qu’on est en île de France

CHEMIN DES CARRIERS

Parcelle avec pelouse très bien entretenue, fermée de grilles

Clairière ouverte et sujets intéressants, superbe floraison d’ombellifères mi-mai

PONEY CLUB

PARCELLE ENTRETIEN

Sous bois de qualité, boisement chêne/ érable/robinier principalement assez ouvert dans un terrain fortement décaissé

SENTIER DE LA DEMIE LUNE

Clairière ouverte et sujets intéressants

Forte présence des animaux, ( cochons, ânes... visibles depuis dehors)

Assez large, avec de multiples installations tel manèges ouverts et fermés 33

Sentier le long d’une haie et de la parcelle....., etroit car entre deux jardin au niveau de la rue

Endroit désagréable sans cohérence, mosaïque de parcelles/habitations peu entretenues

CLAIRIERE OUVERTE

FERME PEDAGOGIQUE

Sous bois de qualité, boisement chêne/ érable/robinier principalement assez ouvert

LES DEUX TROUS

LE BOIS Présence de grands chênes, châtaigniers, ambiance forestière

Route en bitume défoncé, escortée par des roches moussues

Gagnerait à être plus ouverte sur le panorama qu’elle surplombe, essences paysagères et bosquets d’ombelifères

SOUS BOIS A JACINTHE

Sous la ligne H.T., fermé au public, ouvert vers le ciel, percée visuelle jusqu’à la rue de Pierrefitte

Murs de bétons, caméra et barbelés, très répulsif mais incontournable sur le haut de la butte

ESPACE MITÉ

ZONE DE FONTIS Souvent inaccessible, donne une belle vision coté Villetaneuse et un rappel des carrières 6

Installation hydraulique avec petits ponds, petite maison, bucolique

Chemin forestier large 10

SUZANNE VALADON/COTEAU

FOLIES

Essences intéressantes, petit bassin en mauvais état

Alternance ouverture/fermeture à l’est, bois en surplomb à l’ouest

CHEMINEMENT- BOIS

AMPHITHÉÂTRE, PETIT BASSIN

Sous la ligne H.T., grande ouverture dans la continuité de la zone de fontis

RESERVOIR

SENTIER DES LIMITES DU BOIS

LA GRANDE PELOUSE

LE TRIANGLE

A la croisée des chemins, très ouvert sur le panorama, grand bassin en mauvais état

Présence de cheminements en bitume, plantes ornementales

Pâturage des chèvres et moutons, prairie ouverte ou fermé décaissé sans sous bois

Ouvert et peu enfrichés, on ressent l’ancien parcellaire nottament grâce aux espèces horticoles et reste de murets

AICHAGE

REMBLAIE EN FRICHE

Ancienne entrée inutile donc délaissée, espace peu sécuritaire et peu entretenu du parc

Fort impact de la topographie, ambiance de parc ammenée par les bouleaux et les cheminements ouverts

RDIN ANGLAIS

EUX COLLINES

ESPACE EN DEVENIR Lié aux jardins partagés et en lien visuel direct avec les habitations au nord, futur parking?

Forte présence de la LHT, taille radicale, mais qui ouvre la vue et met en valeur la topographie

RD EN FRICHE

Espace ouvert en devenir, fortement lié au skate park et au maraîchage 16

AUX BOULEAUX

S LA LHT

CE EN DEVENIR

E CLAIRIÈRE Arrêt picnic, ouvre vers l’ouest 4

Belvédères, à l’écart et belle vue sur le parc

Ondulé et ouvert, le chemin serpente vers la sortie sud

71 1

Promontoire enfriché (ronces, orties...)

Essences décoratives, jardins partagés et en cuvette

2 4 5

64 11

Entre un panorama très ouvert sur la vallée et un front boisé dense

1 3

b e

6 8

Serpente en descendant du point haut du ruban vers la route

65 90

Montmagny

19 17

Villetaneuse 20

Pierrefitte-sur-Seine

22 23

63 24 25

8 750m2 caniparc seul: 1250m2

37 35

10 800m2

CONCLUSION Mon stage à l’AEV a été très enrichissant, j’ai pu y voir une autre facette du métier de paysage que celle entrevue l’an dernier en bureau d’étude. Le fait de travailler dans le public, souvent sur de la maîtrise d’ouvrage, amène tout de suite des préoccupations bien différentes que celles appréhendées dans le privé, on prend le projet sous un tout autre angle, sans se soucier de ce que voudrais un client mais en réfléchissant directement les nécessités et besoins du site. Et cela ne met pas forcement le paysage au premier plan, à l’AEV on est tout de suite amenés à travailler en étroite collaboration avec les autres professionnels, de l’environnement, du foncier.. Ici on ne créé jamais un site nouveaux, on aménage l’existant, pour sa conservation, sa découverte. J’ai pu de plus améliorer mes compétences sur les logiciels, apprendre à travailler en équipe. Il a aussi été très intéressant de mettre en pratiques les nouvelles connaissances en analyse du paysage, que j’ai pu acquérir en atelier de projet lors de cette 4ème année. J’ai vraiment apprécier ce stage, je me suis vraiment senti non stagiaire mais intégré à l’équipe, et j’ai pu accomplir de multiples taches très variées. Je recommande très vivement ce stage à l’Agence Espace vert.

REMERCIEMENTS Je voudrais remercier toute l’équipe des paysagistes, Vanessa, Elise, Valentine et Sylvain pour m’avoir accueilli et aidé, pour leurs conseils et astuces. Et bien sur tout le reste de l’agence pour leur gentillesse, et la très bonne ambiance que tout cela amène.

BIBLIOGRAPHIE Je me suis basé pour ce rapport sur les multiples supports de communication de l’AEV, et j’ai emprunté plusieurs illustrations (page 12,13,14,15,20,21) au rapport d’activité 2014 de l’agence, trouvable sur le net.