Faymoreau - les corons du XXIe siècle by CAUE de la Vendée

Faymoreau : les corons du XXIe siEcle concours d’idées : > 41 projets pour IMAGINER L’habitat DE DEMAIN

Joël SARLOT Vice-Président du Conseil Général Président du CAUE de la Vendée

a Vendée se prépare à accueillir dans les prochaines années des flux importants de populations nouvelles. L’attrait du littoral et le dynamisme économique du département en sont les causes principales et cela offre, à bon nombre de communes rurales, l’occasion de revoir à la hausse leurs perspectives de croissance. L’urbanisation qui en découle doit être l’occasion de redynamiser les communes rurales afin de les intégrer à ce mouvement irréversible. Offrir des logements confortables, économes en énergie, dans un cadre convivial, et encourager un renouveau de la population pour une mixité générationnelle, tout cela doit permettre de bien vivre ensemble demain en Vendée.

Le pari de la commune de Faymoreau est d’ajouter à ces objectifs celui du rattachement culturel : forte de son passé minier et de l’habitat spécifique associé, elle espère voir émerger sur son territoire les “Corons du xxie siècle”. Afin d’explorer au mieux cette voie, elle souhaite dans un premier temps éclairer le concept par un concours d’idées ouvert aux professionnels, mais aussi aux étudiants et jeunes diplômés en architecture. La richesse des potentialités expressives de ce projet a séduit le CAUE qui a répondu avec enthousiasme à la demande de la commune pour la mise en forme et l’accompagnement du concours. Le nombre et l’investissement des candidats démontrent la pertinence de cette interrogation qui, au-delà des enjeux locaux, pose le problème de la densification de l’habitat dans le monde rural. Le CAUE, afin d’éclairer au mieux la richesse de ces réponses, a opté pour une mise en valeur conforme à la hiérarchie établie par le jury. De plus, pour rendre justice aux qualités de tous les projets, même non nominés, il a décidé de joindre à cette plaquette un DVD-Rom de présentation de tous les panneaux des candidats. Je tiens à remercier tout particulièrement Madame Jacob, Maire de Faymoreau, d’avoir sollicité le CAUE de la Vendée pour l’accompagner dans sa démarche, les membres du jury pour leur participation et les candidats pour l’implication qu’ils ont su montrer dans leurs projets.

Marie-Thérèse JACOB Maire de Faymoreau

Pourquoi ce concours d’idées ? La particularité de Faymoreau Pour bien comprendre Faymoreau, il faut connaître son histoire liée à la mine entre 1927 et 1958. Ce sont 130 années d’extraction du charbon qui ont façonné ce petit village du bocage devenu aujourd’hui un pôle culturel et touristique incontournable dans la région et dont le souci est l’habitat de demain pour renouveler une population vieillissante. Ancien bourg serré, près de son château, Faymoreau s’est recréé un nouveau village au Centre Minier à 2 kms où se sont greffés, dès le XIXème, mairie, restaurant, école. La Société des Mines construit de toute pièce ce village avec ses Corons, ses jardins ouvriers, le quartier de la Direction, la Chapelle, l’Hôtel des Mines. Après la fermeture de la mine, en 1958, la population décroît, la nature reprend ses droits, végétations et bosquets masquent peu à peu les stigmates industriels, mais le village des mineurs, accroché à ses terrasses constitue, à lui seul, un “musée à ciel ouvert”. Fin du xxe siècle, stimulé par les élus, un grand projet culturel et touristique prend corps et œuvre pour garder mémoire de cette vie intense et difficile des “gueules noires” avec la réhabilitation de ce patrimoine original : création d’un Musée de la mine, restauration des vitraux de la chapelle, Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbanistique et Paysager, et appartenance à l’Association des Petites Cités de caractère… Aujourd’hui, l’héritage patrimonial est important et ce sont 26 000 à 30 000 visiteurs qui fréquentent le village chaque année dans un environnement protégé et de qualité. La commune de Faymoreau continue son travail de restauration et d’animation. Elle n’oublie pas qu’un village n’est rien sans ses habitants, et devant le vieillissement de la population et sa décroissance, les élus se posent des questions en exprimant le désir de nouvelles constructions indispensables pour l’avenir. Mais : “comment concevoir un quartier d’habitations s’inscrivant dans les normes environnementales actuelles en respectant le passé du lieu et son habitat typique : les corons”.

Le projet est donc de bâtir sur un terrain que la commune possède et qui est en continuité avec les autres corons d’où l’idée des corons du xxie  siècle : Bâtir en préservant notre qualité environnementale et patrimoniale avec des maisons écologiques, innovantes inscrites dans la ligne actuelle des réductions des espaces agricoles, des réductions d’énergie et à proximité des cœurs de bourg. Créer un quartier ou jeunes et moins jeunes se côtoient dans un environnement adapté mais en lien avec le quartier ancien. Cette idée a trouvé écho auprès de notre conseiller Général et du CAUE. Je remercie chaleureusement le Conseil Général et son Président, représenté par Monsieur François BON qui nous a encouragé et épaulé dans ce projet, j’ai beaucoup apprécié de travailler avec le CAUE dont le Directeur Monsieur Marc Coutereel a été en quelque sorte notre maître d’œuvre et je remercie vivement son président, Monsieur Joël SARLOT, qui a fait partie du jury, et le Président de la Communauté de Communes de Vendée Sèvre Autise, Monsieur Jean-Claude RICHARD. Je n’oublie pas, bien sûr, tous nos candidats qui se sont penchés sur le travail et qui ont produit 41 planches variées et toutes riches en idées. Je les remercie d’avoir cherché à découvrir Faymoreau soit en le visitant soit par la documentation virtuelle. Tous ne seront pas gagnants mais tous sont invités dans notre village où ils seront bien accueillis. Les prix qui seront attribués fin septembre sont subventionnés par le Conseil Général, la Communauté de Communes Vendée Sèvre Autise, et la Commune. Ce concours des Corons du xxie siècle a donc touché un large public et que chacun en soit remercié. Je souhaite que le partenariat continue pour l’aboutissement et la concrétisation de ce projet afin que Faymoreau après avoir vécu des énergies “sous terre” puisse vivre des énergies de “lumière”

sommaire présentation du concours

les projets distingués

premier prix des logements à énergie zéro respectueux du lieu deuxième prix enjeux majeurs en sol mineur

troisième prix traits d’union

4e ex aequo / mention matériaux écologiques entre plaine et gâtine

4 ex aequo / mention mixité intergénérationnelle le petit plus qui fait la différence

6e / mention liaison au bourg les éco-corons du xxi siècle

7e / mention vivre ensemble terre à terre : habiter au sec les pieds dans l’eau

les projets nominés mieux vivre ensemble le jardin des deux bouts vivre ensemble : le jardin linéaire Faymoreau, des souvenirs, votre avenir… habiter autrement les corons du xxie siècle, un jardin en partage my quality street le quartier des écorons un habitat innovant en rapport avec la nature concilier solidarité et intimité vivre + habiter dans la terre habiter les corons du xxie siècle un défi urbain, architectural et social réactualisé une expansion urbaine du village demain Faymoreau

40 42 44 46 48 50 52 54 56 58 60 62 64 66 68 70 72

les projets non retenus chambres avec vues à travers le paysage inner life viens chez moi, j’habite la maison bleue rompre avec les corons une modernité sobre pour Faymoreau les nouveaux corons à l’épreuve du temps d’un centre, l’autre Faymoreau fait le mur ! la terre c‘était le charbon sans plomb 2012 d’un passé à une histoire contemporaine se renouveler et s’étendre pour survivre un territoire à aménager, un lieu à révéler un nouveau quartier au cœur de la commune les trois terrasses les verrières au-delà de la forme urbaine, la pratique sociale

index des concepteurs

74 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94

1 2

1 2 3 4 5

mus茅e du centre minier corons des Bas de laine h么tel des Mines coron des Bas de soie projet

Présentation du concours LE CONCOURS D’IDÉES : UN OUTIL Pour favoriser l’émergence d’idées et le développement de nouvelles formes d’extensions urbaines, le concours d’idées offre un large champ d’expression à la création. Dans le contexte de Faymoreau, le passé minier de la commune et la référence à son habitat spécifique, les corons, ont libéré les candidats et le jury des habituels clichés qui structurent la représentation de l’habitat rural. À cet espace de conception ainsi ouvert les concurrents ont répondu avec talent, originalité, parfois avec beaucoup de liberté, mais il ne fallait pas s’attendre à moins dans le cadre d’un concours d’idées. Le résultat est conforme aux attentes des organisateurs : une mine, (quoi de plus naturel à Faymoreau !) un bouquet de solutions innovantes va permettre à la commune de travailler à la mise au point du règlement de l’AVAP (Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine) qui remplacera à terme la ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager). Cette approche sera complétée, au rythme de la volonté communale, par la rédaction d’un cahier des charges afin de mettre en place les conditions d’une nouvelle compétition entre concepteurs pour un résultat cette fois opérationnel.

PROGRAMME Sujet La consultation a pour objectif d’élargir le champ d’expérimentation et de créativité en matière d’architecture d’urbanisme et de design. La conception de ces nouveaux corons est l’occasion d’imaginer l’organisation d’un secteur en devenir. Cette opération s’inscrit dans la logique actuelle d’économie foncière. Cependant, eu égard à la ruralité exprimée de la commune, il ne serait pas cohérent d’augmenter la densité de l’habitat dans des proportions trop importantes. Le quartier : Le projet se situe sur un terrain dans le prolongement visuel des corons existants, sur une pente orientée sud, d’une surface de 9 523 m2. La demande consiste à réaliser une esquisse de composition générale incluant : .. 20 logements, .. environ 20 % de circulation et parking, .. des alignements bâtis se référant à la typologie des corons mais revisités dans des processus de développement durable (plan-masse bioclimatique…), .. des espaces publics amples et de qualité, .. une piscine à épuration naturelle, .. des potagers collectifs, .. un lagunage pour le traitement des eaux usées. L’espace public participe à cet aménagement et apporte un maximum de potentialité d’échanges sociaux, à travers rues, venelles, placettes et en particulier par la conception de la piscine collective à épuration naturelle. La maison : Elle permet d’accueillir une famille de 3 à 4 personnes et comprend : .. les volumes nécessaires pour se détendre, jouer, cuisiner, manger en famille, .. une unité de vie accessible au RDC (séjour, cuisine et chambre, cabinet de toilette avec w.-c.), .. deux couchages plus un espace de toilettes à l’étage.

Une volumétrie de bâtiments est pressentie en R + 1 total ou partiel, typique des corons du XIXe, revisitée en fonction des normes actuelles. Les concepteurs sont invités à ne pas prendre en compte les règles de protection patrimoniale en ce qui concerne l’expression architecturale et le choix des matériaux, l’imagination et l’innovation étant attendues dans ce concours d’idées. Le jardin : Il est composé de trois séquences paysagères : . . une terrasse associée au séjour, . . un jardin d’agrément, . . une liaison vers des jardins potagers collectifs. . . un abri de jardin qui peut être associé à la construction demandée. Une attention particulière est apportée aux notions d’intimité et d’orientation solaire. La place de la voiture : . . les emplacements de stationnement sur la parcelle doivent être limités à une place par logement et intégrés au bâti : carport, pergolas… . . les stationnements complémentaires doivent s’inscrire dans des solutions alternatives collectives et fortement paysagées : exemple : regroupement sous abris, non clos, paysagers… Contraintes d’urbanisme : Sans objet en raison de l’approche expérimentale. Contraintes techniques et financières : Les projets doivent : . . respecter les normes parasismiques (la Vendée est classée en niveau 3 d’aléa sismique sur le zonage national) . . être accessible aux personnes à mobilité réduite sur les espaces extérieurs et intérieurs (RDC) de la maison. . . proposer des maisons de conception réaliste entrant dans un coût de 130 000 euros, HT et hors honoraires.

LES MODALITÉS DU CONCOURS Le concours a été lancé par la Commune de Faymoreau le 7 novembre 2011. Candidatures Ce concours anonyme était ouvert aux professionnels : architectes, designers, ingénieurs, urbanistes, paysagistes et plasticiens ainsi qu’aux étudiants en architecture, urbanisme, paysage et design. Les candidats ont concouru seuls ou en équipe de quatre personnes maximum associant des compétences complémentaires. Critères de jugement Le jugement des prestations des concurrents tient particulièrement compte des points suivants : . . qualité architecturale, urbanistique et paysagère. . . pertinence et originalité des réponses au regard des enjeux urbains, sociaux et environnementaux. . . caractère innovant des propositions. . . respect des contraintes financières. . . référence aux corons existants.

Composition du jury Marie-Thérèse JACOB, Maire de Faymoreau, Présidente du Jury, Joël SARLOT, Président du CAUE de la Vendée et Vice Président du Conseil Général, Florence VERGER, Directrice Générale des Services de la Communauté de Communes Vendée Sèvre Autise, Michel DUPONT, Vice-président du Conseil Général, Président de la Commission d’Aménagement Durable du Territoire, Annie JAUZELON, Administratrice des “Petites Cités de Caractère”, Emmanuelle PELLEAU, Architecte, Marc COUTEREEL, Architecte, Directeur du CAUE de la Vendée.

TRAVAUX DE LA COMMISSION TECHNIQUE ET DU JURY . . Aucune prestation n’est arrivée hors délais, 41 projets ont donc été examinés sous anonymat. . . Les prestations incomplètes, hors format ou hors sujet, relativement nombreuses, ont été soumises à un “examen de rattrapage” pour juger de l’importance des écarts et de leur éventuelle irrecevabilité. . . Devant la diversité des réponses, riches et contrastées, le jury a souhaité n’écarter aucun projet et tous sont présentés dans ce document. . . Pour l’accès aux places d’honneur, le jury s’est fixé comme respect minimum acceptable du programme le fait d’avoir placé les 20 logements tels que demandés, la piscine et les stationnements dans les limites de la parcelle proposée. Les aménagements paysagers plus larges n’ont pas interféré avec ses choix. . . La commission technique a présenté au jury une analyse des réponses des candidats mettant en exergue leurs degrés de pertinence et leur originalité sur l’ensemble des points du programme. . . Le jury a procédé en plusieurs tours de vote, opérant ainsi à une hiérarchisation toute subjective des réponses. Cette hiérarchisation a décidé de l’espace de présentation des projets, dans cet ouvrage, sur une, deux, ou quatre pages. . . Au regard de la qualité de l’ensemble des réponses, il a été décidé de joindre en troisième de couverture un DVD-Rom regroupant l’intégralité des projets, soit la planche A0 et le texte intégral de présentation de chaque candidat.

Délibération du jury Le jury a établi son palmarès le 20 juin 2012 : trois prix ont été attribués ainsi que quatre mentions. L’anonymat a plus tard été levé par la commission mais les projets ont conservé leur numéro d’enregistrement correspondant à leur ordre de réception par la mairie.

> les projets DISTINGUÉS Les sept projets présentés ci-après sont les trois lauréats et les quatre mentionnés dans leur ordre de classement par le jury.

N°28 / 1er PRIX

des logements à énergie zéro respectueux du lieu conception : Stéphane Conquet / Camille Pessemier / Benoît Scribe

PROPOS

Les secteurs pavillonnaires plient bien souvent l’environnement selon leurs contraintes, ils ne s’adaptent pas au site, ils le dénaturent. Notre projet vise à proposer un ensemble cohérent, adaptable, évolutif, respectueux du site, hiérarchisé, simple, confortable et continu, où l’espace collectif tend à favoriser les zones de rencontres et points d’échanges autour de pratiques partagées. L’espace, entièrement piéton, se compose de 20 parcelles de 300 m2 chacune, délimitées par un rideau végétal (prèles et graminées) d’une largeur de trois mètres dans les sens Nord-Sud et par des noues de collectes des eaux pluviales dans le sens Est-Ouest, au creux desquelles se développent des plessis de saule et d’aubépine. Outre les noues, les limites des parcelles individuelles sont matérialisées par un arbre fruitier – arbre marqueur qui définit en pointillé l’espace de rencontre de chacun des terrains. Chaque parcelle accueille trois refends en bois de chêne brut portés par des IPH, dispositif qui limite au maximum l’interface entre le terrain et les habitations. Les refends assurent plusieurs rôles : Ils sont la structure visible du quartier en matérialisant les limites entre chaque parcelle, ordonnant le quartier dans un système géométrique qui donne sa cohérence à l’ensemble. Élément structurant du quartier, des espaces communs et des logements, toutes les typologies d’habitat proposées viennent se nicher entre ces murs. Le mur est massif, épais, brut. Il assure la protection, apporte l’inertie, et offre l’aspect incomparable du bois, sans aucun traitement ni enduit. Au sein de ces refends, différents types de logement dont la typologie et la forme diffèrent mais construits avec le même vocabulaire architectural et les mêmes matériaux. Conçues pour évoluer au rythme de la famille, les maisons offrent un beau volume habitable propice à nourrir la vie qui l’occupe. Issue de la filière sèche, le mode constructif limite les impacts lors du chantier et réduit les délais de réalisation.

Tous les logements sont traversants. Cette disposition garantit, outre une qualité spatiale, une qualité thermique, par la simple maîtrise de la ventilation du logement. L’orientation nord / sud correspond à l’axe hélio-thermique à privilégier. Toiture végétalisée, isolation thermique et acoustique en liège, menuiseries extérieures bois, murs et structure en bois, éclairage par DEL (diodes électroluminescentes), pompe à chaleur, production d’électricité par panneaux photovoltaïques complètent les mesures visant des logements à énergie zéro. Les cheminements piétons, matérialisés par un ponton de bois, sillonnent au travers des parcelles, depuis l’espace de stationnement collectif, desservant chacune des maisons. Il s’élargit sur un axe N-S au centre duquel s’épanouit un arbre au déploiement massif. Ce point central du quartier propose un espace de rencontre et d’agrément. L’extrémité de cet axe s’ouvre sur une esplanade en gradin pouvant servir de lieu de rencontres, de manifestations : Cet espace ouvert sur le paysage environnant accueille les soirées d’été, concerts ou séances de cinéma en plein air (installation d’un écran amovible). La desserte des habitations “basses” se combine à celle des jardins potagers, où les cabanons, tels les abris de voiture au nord, sont également support de panneaux photovoltaïques. La piscine naturelle s’épanouit en bas de pente, en une vaste étendue d’eau en grande partie végétalisée par des plantes assurant le système épuratif. La circulation des eaux, en circuit fermé est assurée par deux petites éoliennes. L’espace de natation est composé de deux bassins en longueur, l’un réservé aux nageurs, l’autre, moins profond, aux activités ludiques. Les Corons du xxie siècle s’inscrivent dans la continuité du modèle urbain développé par l’habitat groupé ouvrier tel qu’il apparaît à Faymoreau : basé sur la série, la simplicité, le complément maison et jardin (d’agrément ou nourricier) et le faire ensemble, revisitant l’original, sans le redessiner.

1er prix / Stéphane Conquet / Camille Pessemier / Benoît Scribe

élévation Ouest

élévation Sud CE QUE LE CAUE A APPRÉCIÉ

La composition du plan-masse : ..

L’accès des voitures est limité à la partie Nord du site.

L’axe piéton, offre une percée visuelle à travers le quartier, se terminant par un belvédère. Cet espace largement ouvert sur le paysage, est prévu pour accueillir diverses manifestations (concert, cinéma en plein air…) dans un cadre privilégié.

Les parcelles en lanières inscrites dans la pente sont orientées Nord-Sud.

Les cheminements piétons matérialisés par des pontons en bois permettent de laisser les jardins ouverts. Des clôtures à claire-voie protègent l’intimité des terrasses.

Les potagers collectifs et les deux bassins (bassin de nage et bassin de loisir) trouvent naturellement leur place en bas du site.

RDC

La conception des logements : ..

La trame des maisons autorise cependant une diversité de forme et de typologie. Le projet propose un jeu de volumes en alternant toitures terrasses végétalisées et toiture à double pente.

L’objectif zéro énergie répond aux enjeux de demain.

Le choix de la filière sèche (construction bois) limite l’impact du chantier sur le site.

Le travail sur le végétal comme élément structurant du quartier :

r + 1

Un rideau végétal délimite les deux rangées d’habitations.

Un arbre fruitier marque la limite de chaque jardin.

La palette végétale proposée respecte les essences locales et permet d’intégrer le projet dans le site.

coupe T4 & T2

les typologies de logement

le circuit de lâ&#x20AC;&#x2122;eau

les pentes

N°21 / 2e PRIX

enjeux majeurs en sol mineur conception : A.-L. BERTIN / M. BICHET / X. Glemarec / Q. GEFFROY / M. KNAEBEL

PROPOS

Parti pris urbain et paysager : un habitat dense en partie haute, un large mail public menant aux bassins en partie basse. Les logements sont regroupés sur la partie haute de la parcelle pour favoriser l’écoulement gravitaire et aérien de l’eau. Regroupés en îlots de cinq habitations, ils sont mitoyens et leurs façades sont alignées sur la rue, rappelant ainsi les spécificités architecturales des corons existants à Faymoreau. La place de la voiture est minimisée. Les rues étroites sont à sens unique, sans trottoir et permettent de desservir chaque maison et ainsi que les stationnements individuels — en extrémité de jardin — et collectifs. Les parkings sont abrités par des structures légères en bois sur lesquelles des plantes grimpantes (ex : glycines) viennent courir. Un espace public central fait le lien entre le village, les logements et les espaces collectifs destinés aux habitants. Volontairement large et traversant, il est l’axe principal qui structure le nouveau quartier. Une dizaine de potagers collectifs sont aménagés permettant aux nouveaux habitants de s’approprier des zones de culture en dehors des jardins privés. En descendant vers la partie basse de la parcelle, l’espace public devient une place qui fait le lien avec les espaces ludiques, tout en créant une centralité aux fonctions très urbaines au cœur du quartier (zone de rencontre, d’événements, etc.). Dans le prolongement de cet ample mail orienté nord sud, on trouve dans la partie basse une vaste plage enherbée qui mène à la piscine naturelle ouverte à tous. Des chemins piétons permettent de déambuler librement dans cet espace paysagé. Parti pris architectural : 1 maison pour 2 typologies : habitat adapté et maison-serre. Le découpage du parcellaire, en lames étroites orientées nord / sud dans le sens de la pente, permet de proposer des maisons suivant la même orientation avec leur jardin au sud. Au bout de chaque jardin, un cabanon couplé à un abri voiture en contrebas vient clôturer l’espace privé. Un petit escalier permet même d’accéder à sa parcelle par le bas du site.

Ces maisons aux volumétries identiques (référence aux corons et rigueur économique) se singularisent par l’éclectisme de leurs bardages. Construites en ossature bois et isolées par l’extérieur, ces maisons compactes en R + 1 sont économes en énergie et peuvent prétendre à une labellisation (BBC). Elles sont revêtues de tôles ondulées colorées ou argentées. Les ouvertures de tailles identiques positionnées irrégulièrement animent les façades tout en créant des vues depuis les pièces de vie. La première typologie – maison serre T3 - permet de profiter d’un jardin d’hiver en double hauteur tout en créant une transparence depuis la rue vers les jardins privés. La seconde typologie – maison T4 - propose une chambre et une salle de bain handicapé en RDC ainsi que 2 autres chambres à l’étage et un séjour en double hauteur. Gestion de l’eau : récupération optimale des eaux pluviales, et traitement des eaux grises. L’aménagement du site permet de récupérer au maximum les eaux pluviales et usées afin de les retraiter totalement ou en partie sur site. Les eaux de précipitation récupérées sur les toitures sont récoltées pour l’arrosage. Côté jardin, elles sont acheminées dans des cuves de stockages enterrées ou installées dans les jardins d’hiver pour une utilisation privée. Côté rue, elles sont envoyées vers les potagers collectifs pour l’irrigation des plantations. Un système de bassins filtrants en palier est construit le long de la route. A raison d’environ 1,5 m² de surface par habitant, il aura pour fonction la rétention et le retraitement après collecte des eaux de voiries et des eaux grises (lavabos, douches, machines à laver, etc.) des logements avant de les rejeter dans le ruisseau. L’eau décante et s’écoule dans une succession de bassins où les bactéries secondées par différentes variétés de végétaux (iris, roseaux, saules, etc.) retraitent et purifient l’eau. Les eaux noires sont évacuées directement dans le réseau d’eaux usées. L’étroitesse du site ne permet pas en effet de les retraiter sur place, une distance minimale de 100 m étant prescrite pour éviter les nuisances olfactives.

2e prix / A.-L. BERTIN / M. BICHET / X. Glemarec / Q. GEFFROY / M. KNAEBEL

CE QUE LE CAUE A APPRÉCIÉ

L’esprit des corons remis au goût du jour :

RDC T3

RDC T4 accessible

La création de deux terrasses fait référence aux corons existants, desservies chacune par une rue à sens unique et reliées par les espaces collectifs du quartier.

Les maisons sont mitoyennes et en accroche sur la rue. La monotonie de l’alignement est rompue par l’introduction de la couleur dans le traitement des façades et le léger décalage des toitures dû à la pente du terrain.

L’orientation bioclimatique des parcelles en lanières.

La préservation de l’intimité des espaces extérieurs privatifs.

Le garage étant détaché des maisons, la rue devient un espace partagé.

La réinterprétation de la volumétrie des corons avec des maisons à étage avec toiture à deux pentes, égout parallèle à la rue.

L’utilisation de matériaux contemporains, simples à mettre en œuvre : structure bois, isolation et bardage en tôle ondulée colorée

La liaison du projet avec le bourg : ..

Un mail piéton relie l’espace public central au village par le Nord.

Un chemin piéton relie le site, par l’ouest, à la rue de l’ancienne poste.

La bonne gestion de l’eau : R + 1 T3

R + 1 T4 accessible

La récupération des eaux pluviales.

Le traitement des eaux grises.

N°10 / 3e PRIX

traits d’union conception : Laura GIULIANI / Emmanuelle KLINGER / Pierre-Emmanuel LIMONDIN

façades sur rue

façades sur jardin

PROPOS

C’est avec un profond respect du site et de son histoire marquée par la mine que s’implante ce programme de courée. Nous choisissons de travailler le projet comme un élément à part entière de la ville de Faymoreau. Figure de proue de son avenir, ce quartier se connecte à une promenade reliant l’ensemble des éléments forts issus de son passé minier (centre minier, Hôtel des mines, corons existants).

doucement vers le grand paysage. Ces jardins profitent d’une haie arbustive dense et des cabanons pour se protéger des nuisances éventuelles de la route départementale. La typologie de corons proposée poursuit des objectifs écologiques, économiques et évolutifs. La trame développée permet d’accueillir des habitations du T3 au T5 sans modifier la structure du bâtiment. De menus aménagements permettent d’agrandir encore la maison jusqu’au T7. En effet, la structure mixte béton / structure légère bois ou métal allie facilité de mise en œuvre, coûts réduits (1300€ / m² SHAB), flexibilité et développement durable. A ce stade, la matérialité de l’ossature légère n’est pas encore définie. Un travail de recherche mené avec des entreprises locales pourrait permettre d’affiner le choix. Compte tenu des contraintes parasismiques, les maisons sont désolidarisées les unes des autres. La toiture, conçue comme un pli ondulant au gré des pentes, unifie la silhouette générale de la cour urbaine. La structure modulaire permet d’envisager une diversité de revêtements de façade (vêture bois, bardage zinc). La continuité de matériau entre toiture et façade favorise une récupération optimale des eaux de pluie. Ces eaux sont conduites directement aux récupérateurs situés sous les terrasses, facilement accessibles depuis les jardins.

Travaillé comme une réinterprétation des corons existants, le quartier se découpe en 20 parcelles de 6,45 x 46 m soit environ 300 m², orientées Est-Ouest et implantées dans le sens de la pente. Trois percées structurent le quartier et ouvrent vers le grand paysage de la vallée. La principale, véritable cour urbaine, est marquée par les alignements de corons et ouvre symboliquement vers le centre de Faymoreau. Les parcelles de potagers permettent des respirations entre les masses bâties et offrent la vue à l’Est sur la forêt domaniale. Ces jardins partagés, complétés par des serres collectives, sont positionnés au cœur du quartier, en contact direct avec les espaces publics. Ils sont vecteurs de lien social et offrent aux habitants la possibilité de cultiver ensemble. Quatre courées constituent des traits d’union entre les deux alignements de corons. Elles définissent et strucLes logements offrent au rez-de-chaussée une unité de turent les espaces urbains, créant des micropolarités vie complète. L’étage se compose de deux volumes : un supports d’usages multiples. Une bande d’équipements volume chauffé (chambres) et une serre. Celle-ci perde quartier (jeux pour enfants, piscine de lagunage met l’évolutivité de l’habitat et offre des performances biologique, espace de détente, etc.) longe les corons à l’Est, liant les courées entre elles tandis que les sta- bioclimatiques avérées. Espace tempéré en toute saison, tionnements, regroupés sous des pergolas végétalisées, la serre fournit à l’habitation les ressources calorifiques nécessaires au bien-être de ses habitants. Les usages guident l’accès aux terrasses des corons à l’Ouest. Depuis la cour urbaine, les corons Ouest sont acces- qu’elle permet nous semblent un atout majeur pour la qualité de vie. À terme, selon les besoins de la famille, sibles par un jeu de rampes et d’escaliers menant à des terrasses en bois. Surélevées par rapport aux per- la serre peut être progressivement refermée et transforgolas des garages et au bâti lui faisant face, les mai- mée en véritables pièces. sons conservent une vue dégagée sur la forêt à l’Est Notre proposition pour ce projet ambitieux porté par la et un rapport d’intimité avec leur jardin de plain-pied commune de Faymoreau s’attache à mettre en place de à l’Ouest. Le jardin, bordé en fond de parcelle par une noue, dispose d’un cabanon offrant de multiples possi- véritables traits d’union, en relevant un triple défi : - le défi de sociabilité retrouvée, de l’échelle de la serre bilités d’aménagement. Les corons Est se caractérisent par une séquence d’en- familiale à celle de la cour urbaine ouverte sur la ville. trée plus urbaine grâce à leur plain-pied sur les cou- - le défi de l’évolutivité, à l’échelle urbaine et architecturale, pour répondre aux enjeux présents et à venir. rées et leurs terrasses minérales. Sans clôture et bordées d’une noue paysagère, ces terrasses d’accès participent - le défi d’une performance écologique, pour faire de à l’urbanité du quartier. Côté jardin, la vie privée se dé- cette opération un quartier exemplaire qui conférera à Faymoreau un rayonnement large. roule au fil de la terrasse bois et du jardin descendant

3e prix / Laura GIULIANI / Emmanuelle KLINGER / Pierre-Emmanuel LIMONDIN

RDC

r + 1

CE QUE LE CAUE A APPRÉCIÉ

La composition du quartier :

La conception des logements :

Les parcelles orientées Est Ouest, implantées parallèlement à la pente créent des jardins en terrasses.

Les modes d’accès au logement identifient deux types de corons : les corons des terrasses à l’Ouest, les corons des noues à l’Est.

La façade sur rue est composée de pignons.

Un large espace public central, accessible par le nord, dessert le quartier. Il accueille les stationnements sous pergolas, les courées et des espaces plantés.

La trame des logements permet de réaliser des logements du T3 au T7.

La structure mixte plancher béton et ossature légère (bois ou métal) permet d’atteindre un coût abordable et de bénéficier d’une bonne inertie.

Le système de bardage offre un choix de finition pour chaque maison : bois ou zinc. Le même matériau est utilisé pour la façade et la toiture, traitées comme un seul volume.

La serre bioclimatique, qui prend le soleil au Sud, est aussi la pièce en plus que les habitants peuvent annexer si besoin.

Les bandes de potagers collectifs intercalées entre les parcelles bâties dans la continuité des espaces publics.

La connexion envisagée vers l’hôtel des mines.

L’extension possible du lotissement au sud.

L’ouverture sur le paysage.

coupe Nord-Sud

coupe Est-Ouest

N°6 / 4e ex aequo / Mention matériaux écologiques

Entre plaine et gâtine conception : Stéphane Herpin / vincent rault / léone duchemin

PROPOS

Le projet s’inspire à la fois de “l’âme collective des corons” et de l’habitat traditionnel vendéen en terre et bois (la bourrine du marais breton et la maison en pisé de La Roche sur Yon). Le site est organisé selon trois séquences reliées entre elles par un axe piéton Nord-Sud. La première séquence, au nord du site, accueille les espaces de stationnement : parking paysager, garages et ateliers, ainsi que les locaux collectifs multi-usages. La deuxième, au centre, comprend deux unités d’habitations en bande, en accroche sur une rue piétonne au nord et s’ouvrant sur des jardins privatifs au sud. Ces maisons en pisé s’étirent sur des parcelles étroites. Un patio apporte de la lumière dans toutes les pièces. La trame des logements est pensée pour évoluer facilement du T3 au T5. Enfin, au sud, les potagers collectifs, la lagune et l’aire de baignade s’ouvrent sur la vallée.

24 24

élévation base / Nord

élévation scénario / Nord

élévation base / Sud

élévation scénario / Sud

Entre plaine et gâtine / Stéphane Herpin / vincent rault / léone duchemin

RDC

coupe transversale AA’

coupe transversale BB’

coupe transversale CC’

R + 1 base

R + 1 scénario

AA’

BB’

CC’

ce que le caue a apprécié

La composition du plan-masse : ..

L’accès des voitures limité en partie nord du site.

La concentration des constructions sur le plateau qui libère le sud du terrain pour les espaces paysagers, les potagers et la piscine.

La conception des logements : ..

Le mode constructif — socle en pisé et étage en ossature bois — a été choisi afin de créer un habitat vendéen adapté au contexte rural, mais aussi pour ses qualités écologiques.

Les logements sont disposés autour d’un patio pour apporter une ventilation et un éclairage naturels dans chaque pièce.

Les équipements socioculturels : ..

Les garages-ateliers couverts sont conçus comme des volumes flexibles dans le temps

Un grand bâtiment collectif est prévu pour accueillir aussi bien les réceptions, les jeux des enfants quand il pleut ou quand il fait froid, que des équipements mutualisés tels qu’une laverie…

N°33 / 4e ex aequo / mention mixité intergénérationnelle

le petit plus qui fait la différence

conception : Fanny Perrot / raphaël beuchot / françois dantart / émeline escats

PROPOS

Un projet évolutif pour un quartier vivant. Le quartier est desservi par le nord. Les parkings, dès l’entrée et la rue unique de desserte, libèrent le reste du projet de l’impact de la voiture. Le site possède également un local vélo et un emplacement pour un véhicule mutualisé destiné au transport des courses. Toutes les constructions sont en accroche sur la rue ou sur le cheminement piéton. Elles se composent d’un module d’habitat élémentaire dont la structure se prolonge à l’extérieur, formant un cadre où l’on peut construire des pièces supplémentaires. Le coût réduit des constructions de base et les possibilités d’extension pourront attirer des foyers aux budgets variés. Les maisons sont proposées en propriété directe ou accession sociale à la propriété. La mixité générationnelle est favorisée grâce aux six maisons locatives de plain-pied pour personnes âgées.

28 28

scénarii d’évolution d’une maison T4

Le petit plus qui fait la différence / F. perrot / R. beuchot / F. Dantart / É. Escats

RDC

R + 1 CE QUE LE CAUE A APPRÉCIÉ

La composition du plan-masse : ..

L’accès des voitures limité en partie nord du site.

L’espace central piéton.

La large place donnée aux espaces partagés.

La conception des logements et le mode d’habiter : ..

Les maisons sont conçues suivant les principes du développement durable : orientation et fonctionnement bioclimatique, utilisation de matériaux renouvelables (le bois), récupération et traitement écologique des eaux de pluie, recours aux énergies renouvelables.

Le projet ajoute une maison collective en autogestion qui pourra servir de chambre d’hôte, de studio pour les invités de passage, de salle de fête, pour les associations…

Les potagers collectifs bénéficient d’un point d’eau et d’un composteur.

Le traitement des espaces publics :

Les espaces verts d’inspiration locale (prairie partagée, potagers collectifs…) en gestion différenciée.

La piscine en position centrale pour la surveillance des enfants.

La percée visuelle vers le sud offrant un cône de vue sur le paysage dès l’entrée du site.

Une liaison piétonne prévue au sud vers l’Hôtel des mines relie le quartier au centre bourg.

N°35 / 6e / mention LiAISON AU BOURG

LES ÉCO-CORONS DU XXIE SIÈCLE conception : Philippe papin / bastien beauvais

PROPOS

Le nouveau quartier est pensé comme un élément venant s’intégrer à la visite touristique de Faymoreau. On y accède au nord par une voie mixte pour les piétons et les voitures. Le quartier est desservi par une rue unique : la rue des corons du xxie siècle. S’inspirant des corons, les habitations sont implantées en alignement, en accroche sur la rue. Les garages sont déconnectés des maisons. Les constructions sont regroupées au nord de la parcelle, ce qui permet de limiter la voirie et d’offrir aux habitants un vaste espace paysager (piscine, lagune et potagers pour tous), ouvert sur la vallée de la Dorderie. Un promontoire traverse ce parc et relie le nouveau quartier au bourg. Il pourra ainsi faire partie de la visite de Faymoreau. Afin de limiter l’impact de la construction sur le site et réduire les coûts de fabrication, les maisons sont imaginées en ossature bois avec murs et planchers bois pré équipés en usine.

32 32

les éco-corons du xxie siècle / Philippe PAPin / Bastien bEauvais

façades Sud

façades Nord

ce que le caue a apprécié

La composition du plan-masse :

RDC

L’accès des voitures limité en partie nord libère le reste du site de toute circulation automobile.

La liaison piétonne traversante relie le quartier à la rue de la verrerie.

La conception des logements : ..

Les habitations sont mitoyennes pour minimiser les déperditions

Les terrasses à l’étage ménagent des vues pour les maisons situées plus haut sur la rue de la Sourderie.

Les performances thermiques sont très élevées, le niveau passif est visé et le confort d’été est pris en compte.

Le recours aux énergies renouvelables : ..

Les maisons profitent d’un puits canadien couplé à une ventilation double flux, d’eau chaude solaire thermique.

Des panneaux solaires photovoltaïques complétés de trois petites éoliennes alimentent de façon autonome l’éclairage public et les pompes de relevage des différents bassins et lagunages.

La gestion de l’eau :

R + 1

Dans la maison, les eaux de pluie sont récupérées et stockées sous les patios et utilisées pour alimenter les w.-c. et les machines à laver.

Sur le site, les eaux de pluie sont stockées dans des bassins situés entre les jardins et les potagers pour l’arrosage.

N°26 / 7e / mention vivre ensemble

Terre à terre : habiter au sec les pieds dans l’eau conception : Maud Nys / Anne-laure marchal / Sébastien deldique / léa maudet

PROPOS

Le quartier sort littéralement du sol du coteau avec ses constructions en terre et bois. La terre utilisée pour les refends des maisons provient des travaux de terrassement. Les espaces publics sont vastes et conviviaux : on laisse la voiture à l’entrée du quartier, un jardin commun prolonge les jardins, une cour offre un potager collectif au pied du bâtiment collectif multi-usage. Une faille aménagée dans la deuxième rangée de maisons dégage toute la profondeur du terrain dès l’arrivée dans la cour. Un porche vient s’y loger. En situation de belvédère, il offre des vues dégagées sur le vallon voisin et la piscine en contrebas. Les volumes (des maisons) sont simples, mais généreux. Ils sont dessinés avec des doubles hauteurs et de belles vues sur l’extérieur. Le cabanon, pièce secondaire et typique du coron, est une vraie pièce supplémentaire.

36 36

coupe 1 : modeler la terre pour jardiner, habiter et nager

coupe 2 : séquences habitées

Terre à terre : habiter au sec les pieds dans l’eau Maud Nys / Anne-laure marchal / Sébastien deldique / léa maudet

façade côté rue

façade côté jardin

ce que le caue a apprécié

La composition du plan-masse : ..

Les stationnements sont regroupés à l’entrée du site.

Les deux rangées d’habitations sont implantées de façon à ce que chacune bénéficie d’une vue dégagée sur la vallée

L’espace public abrite en son cœur les potagers, lieu de convivialité du quartier.

La piscine et son ponton bordent le quartier au sud.

La conception des logements : ..

La terre est utilisée à la fois par respect du site (en utilisant les déchets engendrés par l’aménagement du terrain) et pour ses propriétés de climatisation.

Le bois vient habiller ces maisons pour protéger les murs (en toiture) et uniformiser les volumes (en façade).

Les terrasses côté jardin (plein sud) sont protégées des regards.

Les jardins privés n’ont pas vraiment de limites, ils se prolongent en un jardin commun et s’ouvrent sur le paysage.

Les cabanons peuvent servir de chambre d’ami ou d’atelier de bricolage.

R + 1

RDC

> les projets nominés Ces projets ont participé au deuxième tour de classement par le jury, mais n’ont pas obtenu assez de points pour être distingués. Ils sont ici présentés par ordre de réception des documents en mairie.

n°2

MIEUX VIVRE ENSEMBLE conception : Jasmine KENNICHE

venelle transversale Nord / Sud

placette : lieu de rencontre

les champs

potagers collectifs

bassin de lagunage

piscine à épuration

espace vert & jeux d’enfants rue structurante Est / Ouest

parking collectif paysagé

route existante

venelle transversale Nord / Sud

PROPOS

Le quartier s’organise de part et d’autre d’une rue structurante qui le rattache d’un côté à la départementale, de l’autre au bourg. Les maisons, en accroche sur la rue, sont très opaques de l’extérieur. Elles sont conçues de manière à concilier mitoyenneté et préservation de l’intimité en se tournant vers l’intérieur. Depuis la rue, on aperçoit les garages et les ateliers. On y entre par une faille au bout de laquelle les espaces de vie s’ouvrent largement sur un patio et un jardin clos. Les espaces partagés, eux, s’ouvrent sur le paysage.

Plans Maison SUD

RDC

Plans Maison Nord

R + 1

RDC

R + 1

CE que le CAUE a apprécié ..

La rue structurante qui relie le nouveau quartier au centre bourg.

Les alignements des maisons.

La qualité du logement qui répond parfaitement au programme : une cellule de vie au RDC, deux chambres avec une salle de bain à l’étage.

Le traitement de l’intimité grâce au patio et au jardin clos.

La qualité des ambiances intérieures avec une orientation plein Sud des pièces de vie.

Un apport de lumière naturelle dans toutes les pièces.

Le local d’activité sur la rue avec un accès séparé qui apporte une mixité d’usage possible dans le lotissement.

n°4

le jardin des deux bouts conception : Hanadi Garabli / Armand Koestel

élévation Nord

PROPOS

Le projet reste fidèle au principe du coron avec ses logements mitoyens, orientés sud, donnant sur une rue unique. Ces deux rangées d’habitat en bande, desservies depuis la départementale par une boucle à sens unique, sont traversées du nord au sud par une liaison piétonne. Les potagers collectifs sont organisés le long de ce cheminement qui mène également à la piscine située en cœur d’îlot. Les espaces communs sont bordés par les noues qui récupèrent les eaux de ruissellement du site et les acheminent vers un bassin de stockage à phytoremédiation.

élévation Sud Ce que le CAUE a apprécié

L’alignement sur rue des façades.

L’accessibilité des logements aux personnes à mobilité réduite.

La qualité des aménagements intérieurs.

L’orientation optimale des logements : façade nord sur rue et façade sud sur jardin.

Le choix des matériaux : bardage bois.

Le traitement des façades.

La place de l’eau : - la bonne gestion des eaux de pluie : noues et bassin. - la récupération des eaux de pluie filtrées par les toitures végétalisées. - la capacité d’évolution du bâti : les espaces en terrasss peuvent accueillir les futures extensions.

n°5

vivre ensemble : le jardin linéaire conception : Lionel Cesarole / Jean-Charles Delaporte / Cédric Dounval / Alexandre Festino

PROPOS

Le projet connecte le nouveau quartier au village, en créant une voie de desserte qui relie le nouveau quartier au bourg et à la départementale. Un large mail piéton crée une liaison directe entre le bourg et la piscine collective. Les habitations s’organisent sur deux rangées. Au nord, les maisons se trouvent en fond de parcelle et bénéficient d’un ensoleillement maximal. Les potagers font la transition entre la rue et le jardin. Au sud, les habitations sont en accroche sur la rue et profitent d’un jardin et d’un potager s’ouvrant sur le paysage.

plan rez-de-jardin

plan étage

façade Nord

façade Sud

Ce que le CAUE a apprécié

Le respect de la pente.

La bonne composition générale : - le découpage des parcelles en lanières, orientées Nord-Sud, - les maisons en accroche qui sont desservies par une rue unique.

La connexion au bourg : - la rue créée, qui dessert le nouveau quartier, est traversante, connectée à la fois au bourg par la rue de l’ancienne poste, et à la départementale.

Un large mail planté assure une liaison piétonne entre la rue de la Sourderie et la piscine en bas du projet.

Le projet tire parti du site en offrant une large ouverture sur le paysage.

n°11

Faymoreau, des souvenirs, votre avenir… conception : Matthieu Roullier / Hugo Vallienne

PROPOS

Le quartier est relié à la route de Marillet par un parking visiteurs qui accueille locaux techniques et boîtes aux lettres. L’orientation Nord / Sud, desserte principale, implique une orientation Est / Ouest des logements. Les potagers regroupés à l’écart des habitations sont dans une zone entièrement piétonne. Ils s’organisent de part et d’autre d’un chemin parallèle à la rue principale. La piscine naturelle est traitée comme une piscine “moderne” avec vestiaires et terrasse.

plan RDC

plan étage

Ce que le CAUE a apprécié

La volonté de travailler l’entrée de bourg en plantant des arbres le long de la route de Marillet.

L’idée de placer la piscine en fonction de la liaison visuelle au bourg et en imaginant sa place par rapport à l’évolution possible de l’urbanisation vers le sud de la parcelle.

La conception rationnelle des logements : un couloir dédié à la circulation avec d’un côté une bande servante, et de l’autre les pièces de vie et les espaces nuit, dans une trame de six mètres de large.

La conception soignée de l’abri de jardin comme l’exige le programme.

n°12

habiter autrement conception : Marion Delqueux / Yann Heckler / Marine Vigier / François-Xavier TAssel

PROPOS

L’accès piéton au nord du site débouche sur un axe structurant. Le quartier s’inscrit dans une belle perspective, il relie la rue de la Sourderie à l’Hôtel des mines. L’accès voiture se pique sur la rue de l’ancienne poste. Une connexion est prévue au sud pour une urbanisation future. Le quartier suit la topographie du terrain. Les logements, implantés dans le sens de la pente, présentent de grandes façades vitrées orientées au sud. Les jardins partagés se retrouvent au cœur du quartier, ceinturant les logements pour offrir un cadre de vie paisible et convivial.

façade côté rue

façade côté jardin

Ce que le CAUE a apprécié

Le projet tire parti du site : maisons implantées dans les courbes de niveau du terrain, les jardins sont organisés en terrasses.

La piscine s’ouvrant largement sur le paysage : ses vestiaires sont nichés dans le coteau, son grand bassin se prolonge dans la pente en une succession de bassins à débordement, en alternance avec des couloirs de nage.

La démarche collective proposée : stationnements et local vélo mutualisés, véhicules en auto partage.

Les espaces publics partagés variés : pré-verger, prairie fleurie, jeux d’enfants, coin barbecue…

n°13

Les corons du xxie siècle, un jardin en partage conception : Nicolas Bailly / Cécile Bukowski / Fanja Andriamady

PROPOS

Un alignement bâti très fort dans le paysage, c’est la particularité des corons que le projet propose d’exacerber. L’accès au quartier s’établit par le nord de la parcelle où se trouvent les stationnements groupés. Ce dispositif permet de libérer de la voiture le reste du projet. Les logements sont regroupés en une bande bâtie compacte scindée en trois plots. Implantés face à la pente, ils offrent une vue panoramique sur la campagne à tous les habitants. Chaque maison est dotée d’une petite parcelle au milieu du parc conçu comme un grand jardin collectif.

niveau R + 1

élévation Sud

niveau 0 (accès)

niveau R-1 (cabanon)

élévation Nord

Ce que le CAUE a apprécié

Le parti radical d’aménagement : regroupement des logements en partie haute, à l’entrée du terrain, laissant une large part au paysage.

La place limitée donnée à la voiture.

L’aménagement d’un parc formé de jardins et de bassins plutôt qu’un alignement de jardins individuels.

La réflexion sur le “vivre ensemble”.

La conception des logements : choix d’un système de construction en portique adapté au sismique, ossature bois et bardage métallique pour maîtriser les coûts, compacité permettant d’économiser l’énergie.

n°14

MY QUALITY STREET conception : Amandine isoardi / Benjamin rastouil / Vanessa Tanguy

PROPOS

Les nouveaux corons s’organisent en trois bandes, le long de trois rues orientées nord-sud se terminant en placettes. Les maisons en accroche sur rue bénéficient d’une orientation Est-Ouest. Les garages sont détachés de la maison et se trouvent en face de chaque habitation. Une terrasse est associée à chaque logement. Ainsi, la rue bordée par ces espaces d’usages devient un lieu de rencontre et de convivialité. La conception des logements permet d’imaginer toutes les fonctions dans des volumes non définis, à adapter selon les usages.

espace de vie à double hauteur

abri de jardin

rue banc ombragé garage

Ce que le CAUE a apprécié

La volonté de placer les espaces publics au cœur du projet : la séparation des garages et des maisons, rendant automatiquement piéton l’accès aux habitations, l’aménagement d’un espace de transition devant.

La maison permet aux habitants “d’accueillir les voisins à l’heure de l’apéritif tout en bénéficiant du soleil couchant”.

L’implantation des placettes au bout de chaque ruelle, qui desservent les équipements collectifs tels que la piscine et les potagers partagés.

La conception flexible des logements en permet l’adaptation par ses occupants.

niveau RDC

niveau R + 1

n°19

le quartier des écorons conception : Martin Meyer / laurent meyer

PROPOS

Le quartier s’organise selon deux alignements de maisons groupées. Il est desservi par le nord depuis la rue de la Sourderie et débouche à l’est sur la départementale. Les potagers collectifs sont réunis au centre du quartier et forment une “place-jardin” au cœur de la voirie. Les maisons offrent deux volumes : un en zinc, en accroche sur la rue et comprenant les espaces servants et reprenant la typologie du coron avec son étage et sa toiture en pente, et l’autre en bois qui sort dans le jardin (et abrite les espaces de vie).

niveau RDC

niveau R + 1

Ce que le CAUE a apprécié

L’architecture revisitée du coron.

Le choix et l’utilisation sobre des matériaux : un volume, une matière…

Le recours aux énergies renouvelables pour l’eau chaude et le chauffage.

La bonne intégration des panneaux solaires et photovoltaïques : en toiture, côté jardin.

Le travail des façades sur rue : légèrement décalées pour s’adapter à la pente, ponctuées d’ouvertures créées par les garages en préau qui rythment l’alignement.

Le travail des ambiances intérieures.

La piscine à épuration naturelle équipée de vestiaires et de sanitaires.

n°20

un habitat innovant en rapport avec la nature conception : Lionel Debs

PROPOS

Le quartier est desservi par le nord. Les maisons sont disposées en deux rangées de part et d’autre d’une rue partagée. Orientées plein sud, elles ouvrent toutes leurs pièces de vie sur le jardin privatif et elles bénéficient toutes d’une vue dégagée sur la vallée. Des venelles viennent en interstice traverser le site pour permettre aux usagers et aux habitants de la commune de le parcourir et de rejoindre l’aire de jeux et de loisir en contrebas. Les eaux de ruissellement sont récupérées pour l’arrosage des légumes dans les serres collectives.

niveau RDC

niveau R + 1

façade côté jardin

façade côté rue Ce que le CAUE a apprécié

L’idée d’encastrer les maisons dans la pente, pour offrir une vue sur le paysage à toutes les habitations, une bonne intégration du bâti sur le site et une bonne inertie aux bâtiments.

L’ouverture du quartier vers le bourg et ses habitants : piscine municipale, non réservée aux habitants du nouveau quartier, serres collectives ouvertes à tous, venelles pouvant se prolonger au sud et reliant le quartier à l’Hôtel des mines.

La lumière naturelle, qui pénètre dans toutes les pièces de la maison grâce au patio.

n°27

concilier solidarité et intimité conception : Matthias Bon / Jean-René Manon

façade sur rue

façade sur jardin

PROPOS

Le quartier est desservi par une rue reliant la rue de la Sourderie, au nord, à la départementale, à l’est. Les maisons mitoyennes organisées en deux bandes sont implantées en miroir de part et d’autre de la route. Les jardins de devanture animent l’espace public. La piscine naturelle est protégée des regards par une butte. Les jardins potagers collectifs sont implantés en bout des jardins privés. La maison est simple et fonctionnelle. Une serre multi-usage y est accolée. Elle répond au besoin d’espaces évolutifs et modulables d’aujourd’hui.

niveau RDC

niveau R + 1

Ce que le CAUE a apprécié

Le principe de “la pièce en plus” dans un souci de modularité des logements.

La réflexion autour de l’aménagement de la piscine : prise en compte des dispositions de sécurité pour les enfants, éloignement par rapport à la route pour la tranquillité des baigneurs.

La sobriété architecturale : système constructif à ossature qui délimite le volume de la maison et permet selon les choix d’aménagement de créer de 85 m2 à 105 m2 habitables.

Le choix de matériaux sobres et pérennes : toiture en bardage métallique et façades bois à claire-voie.

n°32

vivre + conception : Mélaine Ferré

PROPOS

Le projet se développe autour de l’idée du “vivre ensemble”, “faire ensemble” et “être ensemble”. Ainsi, l’espace public central structure l’ensemble du quartier. Il accueille les potagers en terrasses, la piscine. De plus, un mail piéton relie l’ensemble des maisons et dessert les ateliers partagés. La place de la voiture est limitée à la frange extérieure du quartier. Le cœur du quartier est exclusivement piéton. La conception des habitations tire profit de la topographie du site : les maisons viennent se loger dans les courbes du terrain.

niveau RDC

niveau R + 1

façade Sud

façade Nord

Ce que le CAUE a apprécié

L’ouverture sur le paysage depuis l’espace public

La conception des habitations : ossature bois et revêtement bois des façades, semi-enterrées et isolation renforcée à base de laine de chanvre pour un meilleur confort thermique, mur en matériaux de récupération : bouteille en verre et traverses de chemins de fer (faisant écho à l’histoire de Faymoreau).

Orientation sud et mur trombe.

Eau chaude solaire et chauffage bois

La mixité induite par : les différentes typologies de logements, la taille variable des parcelles, les ateliers partagés.

n°34

habiter dans la terre conception : Stéphane Gratton / Mélinda bellec

PROPOS

Le quartier est composé de quatre zones d’habitations (deux alignements, l’un en-dessous de l’autre, traversés et séparés par une voie), d’un ensemble de stationnements, d’un regroupement de potagers, et d’une piscine collective. Toutes les maisons sont (semi-enterrées), mitoyennes et orientées plein sud. Elles disparaissent dans le coteau grâce à la végétation : leurs toitures sont végétalisées et leurs façades sud sont conçues pour accueillir des plantes grimpantes. Les habitants peuvent se rencontrer au sud du site en allant au potager ou à la piscine.

niveau R + 1

niveau RDC

Ce que le CAUE a apprécié

La conception bioclimatique de la maison.

Le principe de la serre bioclimatique, avec ouvrants sur le dessus, qui sert d’espace tampon : elle capte la chaleur du soleil l’hiver, et agit comme une double peau ventilée l’été.

La limitation des déperditions énergétiques et le gain d’inertie thermique, en enterrant la maison et en optimisant les ouvertures plein sud.

La répartition de la chaleur dans la maison grâce à la ventilation double flux.

Le choix d’un revêtement perméable des voies pour limiter le ruissellement.

n°36

Habiter les corons du xxie siècle conception : Guillaume giraud / Romain lucas / Stéphane morvan / Hervé graton

PROPOS

Les alignements de corons s’ouvrent sur le versant Sud pour (inscrire) les nouveaux logements dans (la topographie, et profiter de la vue sur le paysage). Depuis l’artère commune finissant en bassin paysagé, ils sont desservis par une voie en impasse. Naturellement délimité par les haies bocagères et les fossés humides, le lieu de vie s’ouvre, s’anime et suit la pente. Les logements sont conçus dans une recherche des performances énergétiques par des solutions passives : un traitement efficace de l’enveloppe et la recherche d’apports gratuits.

niveau RDC

niveau R + 1

élévation Nord

élévation Sud

LE CAUE A APPRÉCIÉ

La conception bioclimatique de la maison.

La façade sud entièrement vitrée avec son jardin d’hiver, sorte de sas ou d’entre deux, prolongement et extension de l’unité de vie.

La façade rideau en lattis de bois, placée devant le vitrage pour éviter la surchauffe et la serre s’ouvrant par le haut.

Un mur de briques, placé au cœur de la maison à proximité d’un poêle à bois.

Les lames de la façade bois, dimensionnées et orientées pour faire pénétrer le soleil l’hiver.

n°37 un défi urbain, architectural et social réactualisé conception : Elfi ronsard / Nadège albrecht

PROPOS

Le quartier est desservi au nord par une large rue en impasse créant une percée visuelle vers le bocage. Implantées en bande sur trois rangées et formant six ilots, les maisons sont imbriquées les unes par rapport aux autres. Cette “organisation solidaire” des espaces rappelle l’organisation des corons. Chaque plot partage des stationnements collectifs, des potagers et des locaux collectifs (vélo et poubelles). Pour une meilleure intégration de l’architecture dans le paysage, les toitures des maisons s’ouvrent vers la pente et sont végétalisées.

niveau RDC

niveau R + 1

façade Est ce que le caue a apprécié

La prise en compte de la topographie dans l’aménagement du site pour limiter les travaux de terrassement et gérer les eaux pluviales (écoulements, phyto-épuration et récupération) grâce au dénivelé naturel.

Le parti pris fort d’imbrication des volumes qui crée une architecture remarquable dans le paysage.

Les éléments transposables aux corons existants : les serres-patios du projet, proposées comme un élément qui pourrait être ajouté aux corons existants pour apporter isolation et apport thermique gratuit, la chaufferie bois collective.

n°38

une expansion urbaine du village conception : Pierre vuilmet / Clara magain

PROPOS

La voie principale structure le nouveau quartier et le relie au village, au nord par la rue de la Sourderie, et à l’est par la route départementale. On accède aux maisons par des voies de desserte plantées. Des venelles piétonnes bordées de haies bocagères permettent aux piétons de se promener, aux habitants d’accéder aux potagers collectifs. Les logements en structure bois sont passifs. Ils reçoivent lumière et chaleur en hiver grâce à la serre construite dans la continuité du séjour au sud. Les toitures sont équipées de panneaux photovoltaïques.

façade Nord

façade Sud

niveau R + 1

niveau RDC

Ce que le CAUE a apprécié

La trame bocagère du site, conservée en partie dans le projet pour structurer les espaces publics.

La conception des maisons, guidée par la recherche d’autonomie en énergie : orientation bioclimatique, conception passive (apports solaires gratuits par la serre plein Sud) et panneaux photovoltaïques.

La gestion alternative des eaux pluviales : recours à un système de noues de rétention et d’infiltration le long des voies créées, récupération des eaux de pluie grâce aux toitures des cabanons pour l’arrosage des jardins.

n°39

demain faymoreau conception : Marion israël / Lise peltier / Stéphane mamode

coupe transversale PROPOS

Le projet expose des modes d’habiter fondés sur la culture de potagers, la réduction des déchets (tri et compostage), la mutualisation d’objets et leur réutilisation (cabanon et ateliers), la récupération des eaux de pluie (citernes et noues), les apports bioclimatiques dans la conception architecturale. Au cœur du quartier l’îlot dédié aux potagers forme, avec ses circulations et sa place piétonne, un espace public structurant. Les maisons sont construites suivant des modules et des assemblages d’éléments simples pour un coût de construction maîtrisé.

niveau RDC

niveau R + 1

façade sur rue (Nord)

façade sur jardin (Sud)

ce que le CAUE a apprécié

Les vues perspectives, élaborées sous différents angles, permettant de juger de la bonne intégration du projet dans la commune et dans le site. Le point de vue lointain montre l’intégration du projet dans le grand paysage. Les points de vue depuis les anciens corons et depuis l’église montrent le rapport visuel depuis les éléments remarquables du bourg.

La place donnée aux espaces partagés (potagers, place avec jeux d’eau et bancs).

Le rôle de l’espace public central : “cœur d’îlot piéton dédié à la vie publique et ses événements”.

> les projets non retenus Ces projets, bien qu’intéressants, se sont trop écartés du programme pour intégrer la suite de la compétition. Ils sont présentés par ordre de réception des documents en mairie.

n°1

CHAMBRES AVEC VUES conception : Gaston Tolila / Nicholas Gilliland / Céline Aubernias / Alice Mahin

PROPOS

Le quartier est conçu comme une quatrième terrasse du bourg : les habitations sont alignées sur une voie communale reliant la rue de la Sourderie, à l’Hôtel des mines. Les espaces publics et collectifs sont tournés vers le village et sont accessibles à tous. Les habitations offrent deux façades : au nord, une façade composée de pignons identiques en brique, percés de quelques ouvertures, donne un effet de rue accentué par une allée d’arbres ; au sud, des façades vitrées sont prolongées par une terrasse et un jardin privatif qui s’ouvrent sur le paysage.

n°3

À TRAVERS LE PAYSAGE conception : Claire garcia barriet / Alejandro garcia marta

PROPOS

Le quartier se développe sur toute la prairie. Les habitations se posent naturellement en bande sur le coteau, le long d’une large voirie qui épouse la topographie, profitant ainsi de la vue sur le paysage. Elles se déclinent selon deux typologies et se distinguent par l’orientation de leur toiture qui correspond à la pente du terrain. Toutes les maisons s’ouvrent sur des espaces publics paysagers tels que le parc du cœur d’îlot et la piscine naturelle. Ainsi chaque habitant peut profiter d’une séquence paysagère qui met en relation le privé et le public.

n°7 inner life conception : Adrien Angius / Yohan gisonda / Daniel prosii

propos

Le quartier s’organise en plusieurs tranches. Deux bandes d’habitations se développent de part et d’autre d’un système de circulation piétonne composé d’escaliers et de rampes qui se terminent par un bassin. Plus qu’une circulation, ce lieu est le cœur même du quartier, lieu de rencontre et d’échange. Le projet propose une mutualisation des équipements avec une serre photovoltaïque commune à deux habitations. Décliné systématiquement, cet espace tampon abrite un jardin d’hiver et une buanderie. Il crée un sas entre l’espace public et la maison.

n°8 Viens chez moi, j’habite la maison bleue conception : Josselin GUILLO

PROPOS

Le quartier est organisé en impasse. Les maisons en bande, conçues en bois, sont groupées par îlot de cinq. Elles s’ouvrent sur les espaces communs où la gestion naturelle de l’eau trouve sa place. Ainsi, les espaces partagés et les équipements collectifs sont au cœur du quartier : jardins potagers, piscine naturelle, four à pain et chaufferie. La couleur est amenée comme un élément permettant d’identifier les équipements et de différencier les maisons entre elles. C’est une façon de rompre la monotonie des volumes bâtis identiques en alignement.

n°9 rompre avec les corons conception : Cyrille rocher

RDC

étage

façade jardin (Sud)

façade rue (Nord)

PROPOS

Le quartier se compose de quatre îlots structurés autour de placettes en impasse desservant les habitations. Vouées à devenir le lieu de convivialité entre voisins, les placettes sont reliées aux potagers par un système de venelles. Les maisons occupent la partie haute au nord du terrain. Les parcelles des jardins ouvriers sont regroupées au sud, à proximité du bassin de rétention des eaux de pluie qui sert à l’arrosage des jardins. En s’implantant sans alignement sur la rue, les habitations rompent avec la typologie locale du coron. Le découpage parcellaire est motivé par l’optimisation de l’orientation sud, une organisation en placettes et la volonté de laisser un espace dédié aux piétons.

n°15 une modernité sobre pour Faymoreau conception : Julien Le Luyer / James Malcorpi

PROPOS

Le projet propose la création d’une route au sud de la parcelle, reliant la départementale au bourg, pour desservir le nouveau quartier et permettre la viabilisation future du reste de la prairie. La topographie du terrain est retravaillée pour créer des effets de promontoires et redonner un peu d’intimité aux jardins. “Au sein d’un site essentiellement champêtre, les façades métalliques d’aspect zinc et l’attention portée aux textures et aux matériaux contemporains permettent d’inscrire sans heurt une modernité sobre” dans un paysage rural.

RDC

R + 1

n°16 les nouveaux corons à l’épreuve du temps conception : Zoë dalloni / Julie Drappier

façade Sud

façade Nord

schéma de ventilation naturelle

PROPOS

Le quartier est organisé en impasse. Au nord de la parcelle une rue unique est créée desservant les maisons réparties en bande. Le dénivelé naturel délimite les espaces, bâtis ou non bâtis, et permet de créer des terrassements accueillant les jardins et les potagers collectifs. La piscine trouve sa place en bas du terrain. Le concept des logements reprend la typologie ancienne en l’adaptant au confort et aux exigences de modularité d’aujourd’hui, grâce à des patios intérieurs et à un système de cloisons démontables, qui permet de fusionner par deux les maisons.

n°17 d’un centre, l’autre conception : Tristan Leconte / Baptiste Savary / Alia Dinaly / Hadrien leconte

PROPOS

Le projet vise à renforcer “la vocation mémorielle, culturelle et touristique de Faymoreau”. Le futur quartier est conçu à l’échelle du village et du bassin minier. Imaginé comme une troisième terrasse, il transpose les corons existants, sur le site. Un axe structurant désenclave le quartier et le relie au bourg. Débouchant au niveau de l’Hôtel des Mines, il est l’occasion de créer un espace public accompagné d’équipements culturels marquant l’entrée de ville. Le système constructif des maisons combine ossature bois et mur mitoyen en adobe.

n°18 faymoreau fait le mur ! conception : I. Barguès Sentis / M. Daviu Castilla / F. Bourgeois / M. la Parra Knapman

PROPOS

Faire le mur (c’est) fabriquer l’élément constitutif d’une maison, son support comme ses limites, mais aussi passer par-dessus et s’évader… Le projet est fondé sur cette ambivalence. Le mur est utilisé comme élément principal : il abrite les espaces servants de la maison, il accueille les réseaux (conduites, stockage et filtration des eaux domestiques…) mais il est aussi le support des espaces de circulation en surface. Les maisons viennent se brancher sur ce noyau dur. Elles peuvent s’agrandir sans affecter ni structure, ni réseau au gré des besoins.

n°22 LA TERRE C‘ÉTAIT LE CHARBON conception : Sophie Besseau / Sarah Guyomarc’h / Noémie Schmidt / Marie-Ève Turpeau

PROPOS

façade sur rue (Nord)

Le projet développe une stratégie d’urbanisation à partir de la typologie des corons. Elle en conserve les principales caractéristiques (organisation en bande alignée sur la rue, répétition systématique de ses procédés architecturaux : façades, pente de toit, volume) et les confronte à la volonté de produire un plan-masse bioclimatique. Ainsi, deux rangées d’habitat groupé sur des parcelles en lanières s’inscrivent dans la topographie du site. L’optimisation des apports solaires se traduit par des façades nord sur rue et des serres côté jardin au sud.

n°23 sans plomb 2012 conception : Nicolas Gautier / Loïc Juguet

PROPOS

Le projet propose une duplication systématique de la typologie des corons de Faymoreau : “prélever une cellule-souche et la cloner en un autre lieu pour revitaliser les enjeux urbains fondateurs : quartiers d’habitations unifamiliales étroites, à étage, avec un petit jardin potager à l’arrière”. “La particularité du projet tient dans la radicale uniformité des façades. L’architecture (une barre composée de panneaux polycarbonate) s’écrit comme une maquette, un volume lombric qui se déploie sur la morphologie accidentée du site”.

n°24 D’Un passé à une histoire contemporaine conception : Nicolas Quiniou

PROPOS

Le projet met l’accent sur la gestion de l’eau “en milieu habité” en lien avec la topographie. Ce parti se traduit au niveau architectural et urbain par la présence de toiture végétalisée, de noues et la large part donnée au “parc aquatique”. Le quartier s’organise autour de deux axes de circulations reliant le bourg et la départementale. Les habitations en bande, alignées sur la rue sont réparties au Nord et à l‘Est du site. La voiture est volontairement mise à distance des habitations pour créer des espaces piétons propices aux échanges. Chaque habitation se décline en deux volumes, l’un en brique renvoie à l’histoire du lieu, l’autre en bois conçu comme une extension d’une maison existante.

n°25 Se renouveler et s’étendre pour survivre conception : Sébastien Quiniou

PROPOS

Le site est divisé en deux terrasses, reliées entre elles par un gradin rappelant les murs en strates des mines. Le quartier s’organise en impasse, relié au bourg par la rue de la Sourderie au Nord. La place de la voiture y est volontairement limitée, l’accès aux logements se faisant par des cheminements piétons. Les habitations en bande, se répartissent en trois îlots, s’accrochant respectivement sur la départementale à l’Est ou sur l’espace vert au cœur du nouveau quartier au sud — sud ouest. La couleur noire les maisons en brique rappelle le charbon.

n°29 UN TERRITOIRE À AMÉNAGER, UN LIEU À RÉVÉLER conception : Anne-Sophie Bozec / Jérémy Gouellou / georges-henri laffont place du marché

haute terrasse

basse terrasse

la cour haut de soie

PROPOS

En proposant une requalification de l’existant plutôt que l’aménagement de la prairie, le projet amène une réflexion sur le renouvellement urbain à Faymoreau. Des propositions d’aménagement mesurées et concrètes traduisent cette réflexion : - mise en place de liaisons piétonnes dans le bourg dont une venelle pour desservir les deux corons “Haute Terrasse” et “Basse Terrasse”. - construction de nouveaux logements de typologie variée (habitat collectif ou groupé) dans le tissu des corons existants et les dents creuses du bourg. - valorisation de la place de l’église avec mise en place d’une halle pour le marché et d’un jardin partagé (parcelles individuelles et jardin Bio expérimental pour l’école).

n°30 un nouveau quartier au cœur de la commune conception : Pauline DIF / élodie Vidal / Line Weislo

façade rue

façade jardin

PROPOS

A l’image des corons traditionnels, le nouveau quartier se développe en séquences paysagères qui permettent de créer une diversité des espaces : […] une place publique minérale qui s’ouvre sur des bâtiments associatifs, des commerces, une halle ouverte ou une salle des fêtes… Les rues sont créées […] de façon à optimiser l’exposition des habitations. Des ruelles et venelles s’intercalent dans le schéma urbain pour traverser et lier les différents espaces. Entre les maisons, des serres d’hiver, des locaux communs et des potagers partagés sont insérés.

n°31 LES TROIS TERRASSES conception : Pauline Barlier / Claire Chollet / Cécile Leroux

propos

Le projet questionne le choix du site en proposant d’installer une troisième terrasse à l’intérieur du tissu urbain, dans la continuité des corons actuels. (Ouvrir) un droit à construire dans le fond des parcelles de la “basse terrasse” (pour permettre) une redivision parcellaire par les propriétaires des corons existants. Le projet s’applique à répondre à une problématique globale de préservation des terres agricoles, et de lutte contre l’étalement urbain : la recherche des potentiels existant dans les limites urbanisées de la commune.

n°40 les verrières conception : Mathieu Martin / Loïc Landry

PROPOS

Trois rangées de corons alignés sur trois voies parallèles s’implantent dans la pente du terrain selon un axe Nord / Sud. Le système de garages dissociés des maisons, dans des rues sans trottoirs ni bitume, permet de recréer une ambiance piétonne et conviviale, un espace partagé dans le respect de chacun. Les maisons sont de conception très rationnelle : une bande servante regroupe toutes les pièces d’eau et les locaux “techniques”, ce qui permet de libérer une large bande occupée par une verrière abritant les pièces de vie, et autorisant des extensions.

n°41 au-delà de la forme urbaine, la pratique sociale conception : Haiting YIN / Mehdi Cherief

PROPOS

Le projet propose de rendre positif, un élément typique du coron qui pourrait paraître, a priori, un inconvénient : l’absence de jardin privé et la séparation du logement et du jardin potager. Cela pour favoriser les bons rapports de voisinage dans un espace public investi par les habitants. Le projet propose “des maisons disséminées dans une nappe de jardins potagers, reliées entre elles par un réseau de passerelles en bois”. “Cette dissémination quasi aléatoire permet de créer des ouvertures parfois inattendues sur grand paysage au sud”.

> index DES CONCEPTEURS

A ALBRECHT Nadège Architecte Diplômée en Belgique 4 rue du Bourget 44000 Nantes mail: nadj.albrecht@gmail.com > projet N°37 - page 68

ANDRIAMADY Fanja Architecte HMONP 50 boulevard de la Liberté 35000 Rennes mail: nsfaces@gmail.com

> projet N°13 - page 52

ANGIUS Adrien Étudiant en Architecture 13, avenue du Gal Champon 38000 Grenoble mail: adrien.angius@gmail.com > projet N°7 - page78

AUBERNIAS Céline Paysagiste DPLG - Atelier Roberta 55 rue Simplon 75018 Paris tel: 01 77 19 07 90 mail: contact@atelierroberta.com > projet N°1 - page 76

B BAILLY Nicolas Architecte DE 50 boulevard de la Liberté 35000 Rennes mail: nsfaces@gmail.com > projet N°13 page 52

BARGUÉS SENTIS Irene Architecte Urbaniste 196 rue des Pyrenees 75020 Paris mail: irene@cmail.cat

> projet N°18 page 84

BARLIER Pauline Architecte DE - Membre du Collectif FARO 37 rue de Coulmiers 44000 Nantes tel: 02 40 30 30 20 / mail: contact@collectif-faro.fr / site: www.collectif-faro.fr

> projet N°31 - page 91

BEAUVAIS Bastien Architecte DE Vauclerc 4 - 16, Rue de Norvège 17000 La Rochelle mail: beauvais.bastien@hotmail.fr

> projet N°35 - page 32

BELLEC Mélinda Étudiante en architecture à l’ENSA Nantes 2, Avenue de la Milletière 44000 Nantes > projet N°34 - page 64

BERTIN Anne-Laure Architecte DE HMONP - Agence Bertin Bichet Architectes Celtic Submarine 1, Quai A, 1 rue d’Estienne D’Orves 56100 Lorient mail: al.bertin@bertinbichet.com

> projet N°21 - page 16

BESSEAU Sophie Architecte DE 28 Rue Léon Jamin 44000 Nantes mail: sophie_besseau@yahoo.fr

> projet N°22 - page 85

BEUCHOT Raphaël Auteur de Bandes Dessinées 9, Rue du Roi Albert 44000 Nantes mail: raphaelbeuchot@gmail.com

> projet N°33 - page 28

BICHET Marjolaine Architecte DE HMONP - Agence Bertin Bichet Architectes 2 rue Marcel Sembat 44100 Nantes mail: m.bichet@bertinbichet.com > projet N°21 - page 16

BON Matthias Architecte DE HMONP 2 rue des Carmélites 44000 Nantes mail: matthiasbon@gmail.com > projet N°27 - page 60

BOURGEOIS Franz Architecte mail: bourgeoisfranz@gmail.com > projet N°18 - page 84

BOZEC Anne-Sophie Géographe-Urbaniste -ADDRN (Agence pour le Développement Durable de la Région Nazairienne) mail: annesophie.bozec@free.fr > projet N°29 - page 89

BUKOWSKI Cécile Architecte DE 88 rue de la Madeleine 35000 Angers mail: nsfaces@gmail.com

> projet N°13 - page 52

C CESAROLE Lionel Architecte DE HMONP 14 quai Rive Neuve 13007 Marseille tel: 06 28 63 26 67 mail: cesarole.lionel@gmail.com

> projet N°5 - page 46

CHERIEF Mehdi Architecte DE2 boulevard d’austrasie App. 3018 54000 Nancy mail : cherief.yin@yahoo.fr > projet N°41 - page 93

CHOLLET Claire Architecte DPLG - Membre du Collectif FARO37 rue de Coulmiers 44000 Nantes tel: 02 40 30 30 20 / mail: contact@collectif-faro.fr / site: www.collectif-faro.fr

> projet N°31 - page 91

CONQUET Stéphane Architecte-Urbaniste - Agence Gautier+Conquet 5 rue de Charonne 75011 Paris tel: 01 53 44 99 00 / mail: s.conquet@gautierconquet.fr

> projet N°28 - page 12

D DALLONI Zoé Étudiante en architecture à l’ENSA Marseille 18 bis rue du Piolet 06800 Cagnes Sur Mer mail: zoe.dalloni@free.fr > projet N°16 - page 82

DANTART François Architecte DE HMONP 5 rue de la Distillerie 44000 Nantes mail: françoisdantart@gmail.com > projet N°33 - page 28

DAVIU Castilla Marina Architecte Paysagiste 36 rue Sorbier 75020 Paris mail: daviumarina@gmail.com > projet N°18 - page 84

DEBS Lionel Architecte DPLG - Lionel Debs Architectures 5 rue du faubourg de Saverne 67000 Strasbourg tel: 09 51 81 57 29 / mail: contact@lioneldebsarchitectures.fr > projet N°20 - page 58

DELAPORTE Jean-Charles Architecte DE 307 boulevard des Princes 06210 Mandelieu-La-Napoule mail: jc.delaporte@hotmail.fr

> projet N°5 - page 46

DELDIQUE Sébastien Dessinateur 110, rue du général Buat 44000 Nantes mail: s.deldique@hotmail.com > projet N°26 - page 36

DELQUEUX Marion Architecte DE HMONP 23 rue Jules Michelet 33200 Bordeaux mail : mariondelqueux@hdwa.fr

> projet N°12 - page 50

DIF Pauline Architecte DE HMONP 12 rue de Mayence 44000 Nantes mail: dif.pauline@free.fr > projet N°30- page 90

DINALY Alia Architecte DE HMONP 8 rue Saint-Vincent de Paul 75010 Paris mail: alia.dinally@architecte.org > projet N°17 - page 83

DOUNVAL Cédric Architecte DE HMONP 18 rue d’algérie 69001 Lyon mail: cedric.dounval@gmail.com

> projet N°5 - page 46

DRAPPIER Julie Étudiante en architecture 8 quai Jean Fleuret 33250 Pauillac mail: julie_drappier@hotmail.com > projet N°16- page 82

DUCHEMIN Léone Étudiante en Architecture 34 Route De Dreven 56870 Baden mail: leone.duch@gmail.com > projet N°6 - page 24

E ESCATS Émeline Ingénieur Paysagiste 31 rue Appert 44100 NANTES mail: paysage@longenlarge.fr

> projet N°33 - page 28

F FERRÉ Mélaine Architecte DE 4, rue du Mont Goguet 44000 NANTES mail: melaineferre@gmail.com > projet N° 32 - page 62

FESTINO Alexandre Architecte DE HMONP 157 avenue de Nice 06800 Cagnes sur Mer mail: ales-festino@hotmail.fr > projet N°5 - page 46

G GARABLI Hanadi Architecte DPLG 139, rue des Pyrénées 75020 Paris mail : garablihanadi@gmail.com

> projet N°4 - page 44

GARCIA BARRIET Claire Architecte - OVERCODE architecture urbanisme 67 boulevard de Reuilly 75012 Paris tel: 01 49 28 98 09 / mail: info@overcode.org

> projet N°3 - page 77

GARCIA MARTA Alejandro Architecte Urbaniste - OVERCODE architecture urbanisme 67 boulevard de Reuilly 75012 Paris tel: 01 49 28 98 09 / mail: info@overcode.org > projet N°3- page 77

GAUTIER Nicolas Architecte DPLG - NG Architecte 4, rue de Bocage 22270 Jugon Les Lacs mail: ng-a@gmx.fr / site: www.ng-architecte.fr

> projet N°23 - page 86

Geffroy Quentin Paysagiste DPLG - ZEA paysagistes 230 cours de la Marne 33800 Bordeaux tel : 09 81 39 42 44 / mail : zea.paysagistes@gmail.com > projet N° 21 – page 16

GILLILAND Nicholas Architecte Tolila+Gilliland Architecture Urbanisme Design 15, rue Guyton de Morveau 75013 Paris tel: 09 64 16 58 61 / mail: contact@tolitagilliland.com

> projet N°1 - page 76

GIRAUD Guillaume Architecte DEA - Agence d’architecture frênESIS 71 rue de l’Abbaye 85420 Maillezais tel : 02 51 69 23 83 / mail: contact@frenesis.com > projet N°36 - page 66

GISONDA Yohan Étudiant en Architecture 9, chemin de la Capuche 38100 Grenoble mail: yohangisonda@hotmail.fr > projet N°7 - page 78

GIULIANI Laura Architecte Paysagiste DE HMONP - CLIC Architecture mail: contact@clic-architecture.com site: www.clic-architecture.com > projet N°10 - page 20

Glemarec Xavier Paysagiste DPLG - ZEA paysagistes 8 rue des Boers 44000 Nantes tel : 02 44 66 04 31 / mail : zea.paysagistes@gmail.com

> projet N° 21 – page 16

GOUELLOU Jeremy Géographe-Urbaniste - Agence ARCHIDEE Architecture Urbanisme et Paysage Nantes mail: jeremy.gouellou@laposte .net > projet N°29 - page 89

GRATON Hervé Ingénieur BET Fluides et Energie - KYPSELI bât C2, 22 bis rue de Nantes 85530 La Bruffière tel: 02 51 48 08 91 / mail: contact@kypseli.fr > projet N°36 - page 66

GRATTON Stéphane Architecte DPLG 2, avenue de la Milletière 44000 Nantes tel: 02 40 37 52 66 / mail: gratton@stephane-gratton.com

> projet N°34 - page 64

GUILLO Josselin Architecte 92 rue Lamarck 75018 Paris mail: guillo.j@orange.fr

> projet N°8 - page79

GUYOMARC’H Sarah Architecte DE 2 Allée Duquesne 44000 Nantes mail: sarag_guyomarch@hotmail.com

> projet N°22 - page 85

H HECKLER Yann Architecte DPLG 23 rue Jules Michelet 33200 Bordeaux mail : yannheckler@hdwa.fr > projet N°12 - page 50

HERPIN Stéphane Architecte 48 rue Édouard Manet 83400 Hyères mail: stephane.herpin@hotmail.fr > projet N°6 - page 24

I ISOARDI Amandine Architecte DE-HMONP 112 rue des Pyrénées 75020 Paris mail: amandine.isoardi@gmail.com > projet N°14 - page 54

ISRAËL Marion Architecte DPLG 245, rue des Pyrénées 75020 Paris mail: marionisraelarchitecte@gmail.com

> projet N°39 - page 72

J JUGUET Loïc Architecte DPLG 158 rue Paul Langevin 22400 Lamballe mail: solo.archi@neuf.fr

> projet N°23 - page 86

K KENNICHE Jasmine Architecte DE HMONP 7 rue Marie Louise 75010 Paris mail: jasmine.kenniche@gmail.com

> projet N°2 - page 42

KLINGER Emmanuelle Architecte Urbaniste DE HMONP - membre du collectif CLIC Architecture mail: contact@clic-architecture.com / site: www.clic-architecture.com > projet N°10 - page 20

Knaebel Mathieu Paysagiste DPLG - ZEA paysagistes 8 rue des Boers 44000 Nantes tel : 02 44 66 04 31 / mail : zea.paysagistes@gmail.com

> projet N° 21 – page 16

KOESTEL Armand Ingénieur Urbaniste 1, rue de Montempoivre 75012 Paris mail: armand.koeste@gmail.com

> projet N°4 - page 44

L LA PARRA KNAPMAN Miguel Architecte - agence AWP mail: miguel.laparra@gmail.com > projet N°18 - page 84

LAFFONT Georges-Henry Docteur en Urbanisme et Aménagement 8 rue Branda 29200 Brest mail: laffontgh@orange.fr > projet N°29 - page 89

LANDRY Loïc Architecte DE HMONP 393 rue Léon Gambetta app 45 59000 Lille mail: landryloic@gmail.com > projet N°40 - page 92

LE LUYER Julien Architecte Lu/Ma architecture SARL 10 rue des boulets 75011 Paris tel: 09 64 11 35 51 / mail: lumaarchitecture@gmail.com

> projet N°15 - page 81

LECONTE Tristan Architecte DE-HMONP 72 rue du rendez-vous 75012 Paris mail: tristanleconte@gmail.com

> projet N°17 - page 83

LECONTE Hadrien Photographe mail:hadrien.leconta@gmail.com / site: hadrien.leconte.blogspot.com > projet N°17 - page 83

LEROUX Cécile Architecte DPLG - Membre du Collectif FARO 37 rue de Coulmiers 44000 Nantes tel: 02 40 30 30 20 / mail: contact@collectif-faro.fr / site: www.collectif-faro.fr

> projet N°31 - page 91

LIMONDIN Pierre-Emmanuel Architecte Urbaniste DE HMONP - CLIC Architecture mail: contact@clic-architecture.com / site: www.clic-architecture.com > projet N°10 - page 20

LUCAS Romain Architecte DEA - Agence d’architecture frênESIS 71 rue de l’Abbaye 85420 Maillezais tel: 02 51 69 23 83 / mail: contact@frenesis.com

> projet N°36 - page 66

M MAGAIN Clara Architecte DE HMONP 131 boulevard Diderot 75012 Paris mail: claramagain@hotmail.fr

> projet N°38 - page 70

100

MAHIN Alice Paysagiste DPLG - Atelier Roberta 55 rue Simplon 75018 Paris tel: 01 77 19 07 90 / mail: contact@atelierroberta.com > projet N°1 - page 76

MALCORPI James Architecte - Lu/Ma architecture SARL 10 rue des boulets 75011 Paris tel: 09 64 11 35 51 / mail: lumaarchitecture@gmail.com

> projet N°15 - page 81

MAMODE Stéphane Architecte DE 13 rue du Commandant Callot 95880 Enghien mail: hemes@aliceadsl.fr > projet N°39 - page 72

MANON Jean-René Architecte DE 96 avenue Daumesnil 75012 Paris mail: jeanrene.manon@gmail.com > projet N°27 - page 60

MARCHAL Anne-Laure Architecte Urbaniste 110, rue du Général Buat 44000 Nantes mail: annilot@hotmail.com > projet N°26 - page 36

MARTIN Mathieu Architecte DE HMONP - SARL TOYOS mail: contact@toyos.fr > projet N°40 - page 92

MAUDET Léa Architecte 36, route des Sablons 44830 Bouaye mail: lea_maud@hotmail.com > projet N°26 - page 36

MEYER Martin Architecte DESA 48, rue Lecourbe 75015 Paris mail: 2marchitecte@gmail.com > projet N°19- page 56

MEYER Laurent Architecte DPLG - Agence Laurent Meyer Architectes 91, rue Lecourbe 75015 Paris tel: 01 56 58 53 10 / mail: laurent.meyer.arch@wanadoo.fr / site: www.lmarchitectes.com > projet N°19 - page 56

MORVAN Stéphane Architecte DEA -Agence d’architecture frênESIS 71 rue de l’Abbaye 85420 Maillezais tel : 02 51 69 23 83 / mail: contact@frenesis.com > projet N°36- page 66

N NYS Maud Architecte Ingénieur 43, rue Grande Biesse 44200 Nantes mail: nys.maud@gmail.com > projet N°26 - page 36

P PAPIN Philippe Architecte DE HMONP 9, rue Molière 17180 Perigny tel: 05 46 44 04 51 / mail: papinphilippe@neuf.fr

> projet N°35 - page 32

PELTIER Lise Étudiante en Architecture 120 boulevard de Belleville 75020 Paris mail: lisepeltier@hotmail.com > projet N°39 - page 72

PERROT Fanny Architecte HMONP 9, rue du Roi Albert 44000 Nantes mail: fanny.perrot@gmail.com > projet N°33- page 28

PESSEMIER Camille Paysagiste Archéologue - Agence Gautier+Conquet 5 rue de Charonne 75011 Paris tel: 01 53 44 99 00 / mail: s.conquet@gautierconquet.fr

> projet N°28 - page 12

101

PROSII Daniel Étudiant en Architecture à l’ENSA Grenoble 65, boulevard Clemenceau 38100 Grenoble mail: daniel.prosii@me.com > projet N°7- page 78

Q QUINIOU Nicolas Architecte 9 allée Denis Papin 92250 La Garenne-Colombes mail: nicolas.quiniou@hotmail.fr

> projet N°24 - page 87

QUINIOU Sébastien Architecte 9 allée Denis Papin 92250 La Garenne-Colombes mail: sebastien.quiniou@hotmail.fr > projet N°25 - page 88

R RASTOUIL Benjamin Architecte DE HMONP 112 rue des Pyrénées 75020 Paris mail: rastouil.benjamin@gmail.com

> projet N°14 - page 54

RAULT Vincent Étudiant en Architecture rue de l’ancien four, Le Village 26160 Puy Giron mail: vincent.rault90@gmail.com

> projet N°6 - page 24

ROCHER Cyrille Architecte Urbaniste 5 boulevard du Manoir Saint-Lô Bât 2 44300 Nantes mail: rochercy@yahoo.fr > projet N°9 - page 80

ROINSARD Elfi Architecte DPLG 22 rue des Olivettes 44000 Nantes mail: elfi.roinsard@gmail.com > projet N°37 - page 68

ROULLIER Matthieu Étudiant en Architecture à l’ENSA Toulouse 60 boulevard Victor Hugo 31770 Colomiers mail: mattieu.rouiller@toulouse.archi.fr > projet N°11 - page 48

S SAVARY Baptiste Architecte DE HMONP 7 rue Carducci 75019 Paris mail: b_savary@hotmail.fr > projet N°17- page 83

SCHMIDT Noémie Architecte DE 2 rue de Belsunce 44000 Nantes mail: noemi_chloe@yahoo.fr > projet N°22 - page 85

SCRIBE Benoît Paysagiste DPLG - Agence Gautier+Conquet 5 rue de Charonne 75011 Paris tel: 01 53 44 99 00 / mail: s.conquet@gautierconquet.fr > projet N°28 - page 12

t TANGUY Vanessa Architecte DE HMONP 112 rue des Pyrénées 75020 Paris mail: vanessa.tanguy@hotmail.fr

> projet N°14 - page 54

TASSEL François-Xavier Urbaniste OPQE 25 rue des Gouronnières 49100 Angers mail: urbanetsens@yahoo.fr > projet N°12 - page 50

102

TOLILA Gaston architecte DPLG et ingénieur INSA bâtiment - Tolila+Gilliland Architecture Urbanisme Design 15, rue Guyton de Morveau 75013 Paris tel: 09 64 16 58 61 / mail: contact@tolitagilliland.com

> projet N°1 - page 76

TURPEAU Marie Eve Architecte DE 2, rue Dugommier 44000 Nantes mail: turpeaumeve@gmail.com

> projet N°22 - page 85

V VALLIENNE Hugo Étudiant en Architecture à l’ENSA Bordeaux 32, rue Aldona 33400 Talence mail: hugo.vallienne@bordeaux.archi.fr

> projet N°11 - page 48

VIDAL Élodie Architecte DE HMONP 24 rue Jean Jaurès 44000 Nantes mail: contact@elodievidal.com > projet N°30- page 90

VIGIER Marine Paysagiste DPLG “Le Grand Portail” La Feuillade 24430 Coursac mail: bluemarine24@aol.com > projet N°12 - page 50

VUILMET Pierre Architecte DE Orval 14310 Amayé sur Seulles mail: pierre.vuilmet@gmail.com

> projet N°38 - page 70

W WEISLO Line Architecte DE HMONP 2 rue Douet Garnier 44000 Nantes mail : weisloline@hotmail.com > projet N°30- page 90

Y YIN Haiting Étudiante en Architecture à l’ENSA Nancy 2 Boulevard d’Austrasie, App3018 54000 Nancy mail : cherief.yin@yahoo.fr

> projet N°41 - page 93

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Conception / réalisation : CAUE de la Vendée. Toutes les illustrations sont issues des pièces fournies par les participants au concours d’idées “Faymoreau, les corons du XXIe siècle”, tous droits réservés. Imprimé en septembre 2012 par l’Imprimerie Rochelaise (17) sur du Satimat Green.

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CONSEIL en ARCHITECTURE, URBANISME et ENVIRONNEMENT de la VENDÉE, 45 boulevard des Etats-Unis, BP 685, 85 017 la Roche sur Yon cedex. Pour tout renseignement, contactez-nous au 02 51 37 44 95 ou sur le site http://www.caue85.com ISBN : 978-2-918010-19-7