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Nr 49 Avril - Mai 2016
Offrir l’expérience technologique lors de meetings et congrès L’expérience technologique est devenue essentielle lors de réunions et de congrès. Les
hôteliers et autres centres de congrès sont sur les dents pour répondre à ce nouveau cahier de charges que réclament les congressistes.
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Lorsque les hôtels regrettent la disparition du « téléphone en chambre »… Au doigt et à l’œil!
Votre ultime lien entre votre message et le monde
Les revenus des chaînes hôtelières ont pâti de
Plus que jamais, la réussite d’une présentation dépend des
Si vous faites appel au service d’interprétation simultanée
Les applications telles que Skype et les petits ré-
complexes, le temps imparti aux réunions est court et l’attention
doute remarqué cette drôle de boîte au fond de la
aides audiovisuelles adéquates! Les thèmes abordés sont de l’assistance est assaillie de tant de façons différentes... que cela devient une quasi-compétition.
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pour vos conférences et évènements, vous avez sans
la disparition du téléphone fixe dans la chambre. Elles pratiquaient des tarifs exorbitants.
seaux personnels WiFi ont suffi à leurs clients.
salle! Mais savez-vous qu’elle est la fonction de cet indispensable équipement?
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Pour partager ? Un seul « clic » ! Les réunions d’aujourd’hui ne ressemblent plus du tout à
celles de naguère ! Les collaborateurs viennent avec leurs propres appareils, le BYOD a la cote partout (on estime
que 82% des participants aux réunions viennent avec leurs propres appareils).
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L’expérience employé et l’avenir du travail
Le digital signage dépasse la seule publicité ! Page 8
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Un écran sans contenu est un écran mort Page 16
Offrir l’expérience technologique lors de meetings et congrès L’expérience technologique est devenue essentielle lors de réunions et de congrès. Les hôteliers et autres centres de congrès sont sur les dents pour répondre à ce nouveau cahier de charges
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que réclament les congressistes.
utils nomades à intégrer, écrans interactifs pour communiquer et bande passante confortable… soit une nécessité qui deviendra de plus en plus impérieuse, d’autant que la « geek generation » accède aux rênes du pouvoir dans de nombreuses entreprises.
vement importants. Il s’agit de changer les serveurs, de faire évoluer les câblages, d’implémenter de nouvelles versions des logiciels et de penser (ou de passer) à la fibre optique, qui règne en maître dans environ 800 hôtels haut de gamme dans le monde.
Place au réseautage et à l’interactivité !
Tout doit couler de source !
La clientèle des congrès et meetings évolue dans sa manière de voyager et de se réunir. La tendance ? C’est qu’un meeting ressemble à tout sauf à une réunion ! Le format dit « classique » des meetings a du plomb dans l’aile, place au réseautage et à l’interactivité. Dans ces conditions, il s’agit que les technologies suivent et, plus encore, qu’elles impriment un souvenir mémorable dans la tête des congressistes ! Évidemment, l’exigence en WiFi de qualité est primordiale, c’est « le nerf de la guerre », comme le souligne Kovardky, senior vice-président d’AccorHotels. Le WiFi doit être gratuit et le réseau doit supporter un grand nombre de connexions, surtout depuis le déferlement des objets nomades. Une même personne peut ainsi avoir besoin de trois connexions. Muscler le WiFi n’est pas chose facile et réclame des investissements relati-
Les salles de réunion réclament elles aussi un solide lifting. Écrans dernier cri et vidéoconférence doivent être de mise, ainsi qu’une facilité d’utilisation hors du commun : tout doit être conçu et prévu pour le « plug & play », tout doit couler de source dès que l’utilisateur ouvre sa tablette, son smartphone ou son notebook. Comme on évolue dans l’optique de « smart room », l’ancien flipchart a cédé la place aux tableaux interactifs tactiles qui acceptent tous les types de connectique et qui poussent même le bouchon jusqu’à gé-
rer automatiquement l’éclairage de la salle. Bien sûr, tout ce qu’on écrit à l’écran est enregistré, les modifications sont conservées et les participants n’ont plus à prendre des notes, le tout leur est remis à la sortie. Détail d’importance, les salles d’aujourd’hui sont « ouvertes » aux participations virtuelles. Les « invités » distants peuvent ainsi suivre la réunion et intervenir depuis leur matériel (ordinateur, smartphone ou tablette).
Traductions et affichages Bien sûr, les grandes organisations qui déploient Steelcase leurs ramifications « all around the world » auront tout intérêt à s’attacher les services de traducteurs qui officieront dans des cabines adéquates, même si l’anglais est, comme souvent, considéré comme la langue « officielle » de l’entreprise. Leurs interventions seront retransmises, sans fil, vers des casques dont les boîtiers permettront
Votre ultime lien entre votre message et le monde L’importance de la cabine mobile d’interprétation simultanée Si vous faites appel au service d’interprétation simultanée pour vos conférences et évènements, vous avez sans doute remarqué cette drôle de boîte au fond de la salle! Mais savez-vous qu’elle
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est la fonction de cet indispensable équipement?
n fait, son utilisation est cruciale pour le déroulement de votre conférence. La cabine d’interprétation simultanée est utilisée comme espace de travail pour les interprètes. Elle répond à des critères de conception et de fabrication édictée par la norme internationale ISO-4043-1998. Cette norme assure aux interprètes de conférences et aux locateurs d’équipements, de pouvoir compter sur une structure mobile permettant l’assemblage et le démontage rapides, d’une atténuation des bruits ambiants émanant de la cabine afin de permettre aux interprètes de travailler et de se concentrer plus facilement sur l’orateur tout en leur offrant un confort, une ergonomie de travail et une visibilité accrue sur l’audience. Chaque cabine est ainsi pourvue d’une surface de travail, de ventilateur assurant une bonne circulation d’air frais, d’un éclairage d’appoint, une porte d’accès permettant l’intimité et la discrétion des usagers ain-
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si que des passe-fils intégrés permettant la connectivité des équipements d’interprétation. La flexibilité des cabines Congress® lui permet d’être assemblée en plusieurs configurations soit pour deux, pour trois ou même quatre espaces pour les interprètes. Pour les locateurs ou gestionnaires de conférences, les cabines Congress® sont constituées de panneaux amovibles légers et robustes et rangées dans un contenant de transport solide la protégeant ainsi lors du transport ou la manutention. La cabine Congress® de Multi-Caisses Inc. est des plus performantes sur le marché ralliant légèreté, rendement et performance acoustique
dépassant même la norme ISO-4043-1998. De plus, son système d’assemblage unique Quick latch® permet l’assemblage par une seule personne en moins de 15 minutes. Elle est le choix des gestionnaires d’évènements et prestataires de services d’interprétation simultanée dans plus de 30 pays à travers le monde et elle est utilisée lors des plus importantes rencontres et conférences internationales. En effet, la cabine de classe ES-12/PB Congress® est acceptée par la direction générale de l’interprétation de la commission européenne lors de ses rencontres et conférences. Pour en connaître plus sur nos cabines Congress®, nous vous invitons à visiter notre site internet www.interpretation.com Multi-Caisses Inc. 350 rue Fortin Québec , QC, Canada G1M 1B1 Tél: 800-463-2549 - 418-527-2549 Fax: 418-527-5856 info@multi-caisses.com www.interpretationbooths.com
Keizershoevestraat, 26 2610 Wilrijk - Belgium Tel: +32 478 948951 Fax: +32 3 2397516 Email: jp.thys@cbsmedia.biz Website: www.cbsmedia.biz Directeur de la Publication Jean-Pierre Thys Rédaction Jean-Claude Lesuisse Traduction Babel Ophoff Vertalingen Impression Lowyck
Steelcase le choix de la langue. Il est largement prouvé que la réactivité et la rétention sont supérieures lorsqu’on évolue dans le cadre de sa langue maternelle. Les orateurs ne doivent rencontrer aucun souci de connectivité avec leur matériel. Smartphone, tablette, notebook, PC ou Mac, il s’agit de garantir l’affichage immédiat sur le ou les grands écrans. Des technologies existent et font mouche, il s’agit simplement de bien les sélectionner. Le digital signage ou l’affichage numérique sera mis à contribution dans nombre de situations de la manifestation : signalétique, ordres du jour et informations pratiques.
La révolution des apps et des beacons ! Et la révolution commence déjà bien avant l’événement, des apps spé-
ciales sont mises à disposition des organisateurs pour qu’ils puissent choisir les configurations idéales en fonction des objectifs qu’ils recherchent. Par exemple, choisir entre « célébrer », « décider », « former », « brainstorming », « réseauter », « promouvoir », etc… D’autres apps offrent les services de conciergerie virtuelle, en prise directe avec le personnel de l’hôtel ou du centre de congrès. Ces logiciels offrent des solutions pratiques aux participants : programme de la manifestation, biographie des intervenants, lecture des interventions, sondages en direct, création d’agen-
da personnalisé, fiches contact des participants, etc. La technique des beacons vient aussi à la rescousse. De quoi s’agit-il ? Il s’agit de petites bornes qui communiquent en Bluetooth avec les smartphones. On les utilise de plus en plus dans les aéroports pour guider les voyageurs et elles font leur apparition dans les congrès. Outre le côté convivial des messages de bienMarriott Hotel venue qu’elles peuvent envoyer au congressiste, ces bornes peuvent aussi vérifier si la personne qui entre à une session y est bien inscrite et, dans le cas où elle s’est trompée de salle, la rediri-
Editeur responsable Jean-Pierre Thys Keizershoevestraat, 26 2610 Wilrijk - Belgium Communications Business Solutions paraît 5 x par an. Online registration forms on our website will be considered for a regular free copy. Abonnement Version imprimée: 50 € (Belgique) 60€ (Europe), 85 € (autres continents) . Tous droits de reproduction réservés pour tous les pays. La reproduction de textes (même partielle) est interdite sans la permission de l’éditeur. Member ICCA (International Congress and Convention Association) Communications Business Solutions est également disponible en néerlandais et online en français, en néerlandais et en anglais..
ger pertinemment. Bien sûr, les organisateurs peuvent aussi avoir une vue synoptique des sessions les plus suivies, ce qui leur permet d’en tirer les conséquences voulues comme, par exemple, de rectifier le tir pour rendre plus attractives celles qui sont un peu délaissées.
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Lorsque les hôtels regrettent la disparition du « téléphone en chambre »… Des alternatives ? Les revenus des chaînes hôtelières ont pâti de la disparition du téléphone fixe dans la chambre. Elles pratiquaient des tarifs exorbitants.
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es applications telles que Skype et les petits réseaux personnels WiFi ont suffi à leurs clients. Les hôtels se remuent les méninges pour trouver de nouvelles sources d’intérêt pour compenser leurs pertes de revenus, et cherchent de nouveaux débouchés qui pourraient inciter leurs clients à prendre des décisions immédiates d’achat.
Géolocaliser Le GSM a changé leurs vies, mais, plus encore, cet appareil s’est mué en un petit ordinateur qui est devenu le centre de communication intégrée de chaque individu. Et il change radicalement la façon dont nous interagissons les uns avec les autres ainsi… que la manière dont les hôtels peuvent communiquer avec leurs clients et générer de nouvelles sources de revenus. Les clients utilisent de plus en plus la technologie mobile pour trouver des hôtels, pour vérifier la disponibilité des chambres, les prix et pour lire les commentaires. Une fois hébergés, ils continuent à utiliser leurs appareils pour rester connec-
tés avec leurs proches et leurs relations d’affaires, ainsi que pour se divertir. Sur ce dernier plan, il faut souligner que les offres de Netflix, par exemple, surclassent de plus en plus souvent l’offre « pay TV » que l’hôtel propose. Aujourd’hui, grâce entre autres à la géolocalisation et à la technologie de balises, il est possible d’atteindre directement des clients avec des messages et des alertes de services portant sur les activités de l’hôtel ou basées à proximité.
Offrir plus Les hôtels investissent de plus en plus dans cette direction en créant des « apps » qui regroupent la totalité de ce faisceau de nouvelles offres. Elles permettent d’effectuer les réservations, d’automatiser le check-in/check-out et d’utiliser le smartphone en tant que clé de chambre. On peut également les utiliser pour découvrir des attractions locales, pour faire des réservations de restaurants et pour commander des
billets pour des spectacles locaux. On y trouve aussi les services de blanchisserie, de room-service et de « divertissement premium ». Parfois, il est même possible d’y commander des billets d’avion. Le screen-casting est également fort apprécié par les voyageurs. Il s’agit d’une technologie qui permet de regarder son propre contenu sur le téléviseur de la chambre d’hôtel en lui envoyant l’écran du smartphone ou de la tablette, via le réseau de l’hôtel. La puissance du signal Wi-Fi est souvent critiqué par les voyageurs. Généralement, il subsiste des « zones muettes » et elles gênent considérablement les utilisateurs. Les voyageurs d’affaires ne peuvent pas comprendre qu’ils peuvent accéder à leurs mails de leur chambre mais pas du bar ou du restaurant, par exemple. La vitesse du réseau est également mise en cause. Il faut accorder plus d’attention à ce que l’offre soit à la hauteur de la demande accrue (augmenter la bande passante et veiller à une couverture de réseau satisfaisante). Piste financière intéressante : un Internet à deux vitesses. En effet, 53% des voyageurs disent qu’ils seraient prêts à payer pour des vitesses Wi-Fi plus élevées et pour une meilleure couverture.
Au doigt et à l’œil! Plus que jamais, la réussite d’une présentation dépend des aides audiovisuelles adéquates! Les thèmes abordés sont complexes, le temps imparti aux réunions est court et l’attention de
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l’assistance est assaillie de tant de façons différentes... que cela devient une quasi-compétition.
ans ces conditions, rares sont les managers qui peuvent s’enorgueillir de capter l’attention par la seule magie de leur verbe!
De véritables shows Heureusement, les projecteurs peuvent très rapidement prêter main-forte, et avec brio! Ils se connectent aisément, parfois même en wireless, dans la plupart des centres de conférence et des auditoriums. De surcroît, les logiciels d’aujourd’hui permettent la réalisation de présentations professionnelles qui peuvent s’agrémenter d’effets spéciaux. Bref, tout est prêt pour de véritables shows. Le bonheur est-il pour autant complet? Oui, à condition d’ajouter le PerfectCue de D’San
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Corporation à cette panoplie d’outils . Mais qu’estce donc que cela?
Pour les clients exigeants En fait, PerfectCue est un système de signalisation visuelle et sonore conçu pour les clients exigeants. Il est solide, fiable, extensible et dispose d’une portée de plus de 100 mètres. Dans son mode dit “Pavlov”, il permet à un conférencier d’envoyer des signaux à un opérateur en charge du passage des médias, il peut également piloter directement un logiciel avec les commandes «Suivant», «Précédent» ou «Écran Noir» en utilisant une télécommande sans fil. Il peut aussi synchroniser automatiquement la lecture de 2 ordinateurs, ou plus si nécessaire, car PerfectCue est facilement extensible.
Enfin, il est compatible, sans configuration, avec PowerPoint, Keynote & Prezi. Les commandes sont modifiables afin de s’adapter à d’autres logiciels. Un PerfectCue se compose d’un récepteur HF de signalisation visuelle & sonore, qui permet la commande automatique de deux PC ou MAC, d’un émetteur HF que le conférencier utilise pour envoyer des signaux en utilisant une télécommande sans fil d’une portée de plus de 100m. Selon le modèle, il peut être équipé d’un pointeur laser. La famille PerfectCue se décline dans trois gammes - PerfectCue BP, PerfectCue Mini & PerfectCue Micro - et est complétée par un choix de télécommandes et d’accessoires. CRÉATION DE DSAN EUROPE POUR LA CENTRALISATION DU DÉVELOPPEMENT DU CIRCUIT DE DISTRIBUTION ET LA PRISE EN CHARGE DU SAV DREAMTEAM Services 6, Rue Alfred de Musset 94800 Villejuif France Tél: 00/33/1/53 14 37 11 E-mail : dts@dreamteamservices.com - dts@dsan.fr Website : www.dsan.fr - www.dreamteamservices.com
Le grand classique de la réunion juste insupportable Parler de réunions inutiles, voire insupportables, est un grand classique. Il reste néanmoins vrai que
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nombre de réunions équivalent à une lourde perte de temps et ne débouchent sur rien de concret.
près le pénible défilé des slides du boss durant lequel la plupart des participants s’évadent dans des rêveries ou s’intéressent à la tablette, l’impression perdure : on aurait pu faire quelque chose de plus productif.
Le « syndrome de toute puissance du chef » À prendre ou à laisser, voici quelques conseils pour tenter d’exorciser les vilains démons qui rendent inefficaces bien des réunions… La question du temps est essentielle, car il s’agit de la raison principale pour laquelle les gens détestent les réunions. L’idée maîtresse devrait respecter le fait qu’il est indispensable qu’aucun participant ne « perde son temps ». C’est manquer de respect dû aux participants que de commencer une réunion en retard, que de jouer les prolongations indues, ou que de mettre en place une réunion impromptue. Une constatation aussi : si un collaborateur est « aux guidons », occu-
montrer qu’on peut bomber le torse. La hiérarchie a souvent tendance à organiser des meetings pour jouer au « chef d’orchestre », montrer sa « puissance » et flatter son ego. C’est rigoureusement improductif au niveau des troupes. Pire encore pour les pseudo-réunions qui ne servent qu’à « régler des comptes » en public. Toute réunion devrait déboucher sur au moins une action. Vous vous êtes réunis pour résoudre un problème, partager des informations ou prendre une
décision, et, lorsque la réunion se termine, il est temps de passer à l’action. Si, pour quelque raison que ce soit, ce n’est pas possible, les participants auront tendance à considérer la réunion comme inefficace. Une réunion qui se destine à resserrer les liens entre les collaborateurs devrait avoir un cadre qui se prête aux échanges, aux interactions informelles. Il s’agit alors de « réseautage », comme on dit aujourd’hui. La convivialité doit être de mise, rien de tel que de partager un drink, même s’il existe un thème sous-jacent. Pour dynamiser une réunion de travail, il faut préparer son intervention et, aussi, recourir aux moyens modernes de communication. Vidéoprojecteur, Internet, diffusions de sons et de vidéo, tout ce qui peut faire mouche doit être utilisé. Le but est, bien sûr, de dynamiser la réunion et d’éviter que la monotonie ne s’installe.
pé à une tâche urgente et productive, pourquoi diantre voudriez-vous l’en extraire pour qu’il assiste à une réunion ? Ne souriez pas, il arrive très régulièrement que le collaborateur soit occupé à terminer un travail important, qu’il se presse pour respecter les délais et que, tout soudain, il soit forcé d’arrêter une bonne matinée pour participer à une réunion. On appelle ça le « syndrome de toute puissance du chef ». Ce dernier est profondément persuadé que ses discours (soit le sacrosaint « stratégique » !) priment sur le travail de terrain (soit le simple opérationnel). Après cette copieuse perte de temps, le collaborateur devra prester des heures supplémentaires (non payées, le cadre étant taillable et corvéable à merci) pour respecter la date-butoir, bâcler peu ou prou, ou, encore, accepter d’être hors délai.
Montrer sa puissance, flatter son ego ? Improductif ! Aucune réunion ne devrait être suivie par des personnes qui n’ont pas un intérêt direct à ce dont on va y discuter. On ne fait pas des réunions pour
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Des opportunités de business précieuses, d’excellentes connexions, un regard neuf… Voilà ce qui vous attend à l’IMEX de Frankfurt cette année ! David Dubois, président sortant du Convention Industry Council et président-directeur de l’IAEE, se prépare à son keynote d’ouverture de l’IMEX de Frankfurt, au lancement de trois jours
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d’opportunités d’affaires, de réseautage et d’un programme éducatif complet.
’événement prendra place au Messe de Frankfurt du 19 au 21 avril. Il a été conçu au départ du feed-back émanant des acheteurs et des exposants et est conçu pour traiter des sujets brûlants dans le secteur des réunions et des événements.
rica. De nombreux exposants ont augmenté la surface de leurs stands, en ce compris Qatar Rourism Authority, Sri Lanka, Serbia, New Zealand, Hong Kong, Portugal, et des groupes d’hôtels – Hilton International, Maritim Hotels et Preferred Hotels.
Education
Plus pour les acheteurs Plus de 20 nouveaux groupes d’acheteurs du monde entier à l’IMEX cette année. Des acheteurs des EU, de Pologne, de Chine, d’Afrique du Sud, d’Amérique du Sud, plus UNICEO (réseau pour décideurs d’événements d’entreprises). Pour la première fois, l’International Special Events Society ajoutera son Global Event Summit à l’événement. Des calendriers réorganisés de rendez-vous de groupe offriront aux acheteurs plus de temps pour explorer le salon, pour découvrir de nouveaux exposants et des opportunités de réseautage. Le show sera ouvert à 9H45, sans que des rendezvous de groupe soient prévus avant 11H00 ou après 16H00. Les acheteurs pourront rencontrer de nombreux nouveaux exposants comme Sardinia, Catalunya Convention Bureau, Wyndham Hotels, Condor Airlines, Variety Cruises et ESA Central & South Ame-
Plus de 180 sessions éducatives, cette année à l’IMEX. Les visiteurs sont sûrs de trouv e r
tendances et de la recherche. Du nouveau cette année : une série de discussions courtes et passionnantes sur « Trends and Future-Think ». Ces entretiens, importés à l’IMEX par le bureau Swedish Network of Convention promettent l’introduction à une « innovative Swedish interactive learning experience ». L’économie partagée est un sujet brûlant et sera abordée par un programme de formation complet qui inclura une session de pionniers de l’économie partagée qui discuteront du « Comment travailler dans la nouvelle économie partagée ». De hauts représentants de MeetingRooms.com, de VizEat et de Maritz Travel Company détailleront leurs expériences et exploreront comment l’an-
David Dubois celles qui correspondent à leurs besoins. L’Inspiration Hub, centre de l’éducation du show, réunira des experts qui traiteront des compétences d’affaires, de l’apprentissage créatif, de la diversité, de l’éducation générale, de la santé et du bien-être, du marketing et des médias sociaux, du développement personnel, du développement durable, de la technologie et des cienne et la nouvelle économie peuvent coexister pour un bénéfice commun. Jean-Michel, PDG et co-fondateur de VizEat, le leader européen de la restauration sociale, explorera plus avant l’économie partagée, en particulier le tourisme « de bouche » et d’authenticité, dans sa session « The unexpected power of shared meals ». « Business is Personal » constitue un autre domaine majeur d’activités avec des sessions pour aider les acheteurs et les exposants à se développer tant professionnellement que personnellement. Des pistes de « business skills » et de « personal development » exploreront ce thème avec des sessions sur les compétences en leadership, en développement de la confiance et en création de liens étroits.
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Fonctionnalités dédiées Dans le cadre du programme d’éducation complet, la PCMA Bisiness School rapprochera sa prestigieuse école de commerce en Europe pour la première fois, à l’IMEX. Organisé par le centre de congrès Messe Frankfurt, ce programme gratuit est ouvert à tous et offre aux cadres l’opportunité de développer des compétences en affaires et d’apprendre de la bouche même d’un professeur MBA. Exclusively Corporate @IMEX. C’est un événement éducatif et de réseautage destiné aux organisateurs de réunions d’entreprise et aux planificateurs d’événements. Le stratégiste principal, Dr Kaihan Krippendorf, prononcera un discours sur la manière de développer « l’agilité mentale », en partageant les idées de son étude sur plus de 200 innovateurs à succès. Lors d’un simulacre de procès (nouveau cette année), les participants pourront mettre la main à la pâte et devenir avocats (tant de la défense que du ministère public) en vivant un vrai scénario éthique, dans un cadre authentique de salle d’audience. Une séance de formation attrayante et divertissante ! Un événement spécialisé en éducation et en réseautage, réservé aux cadres supérieurs, Association Day, attire chaque année environ 300 professionnels émanant de 40 pays. Le programme collaboratif de cette année a voulu répondre aux problèmes posés par les participants l’an passé : comment faire pour rester d’actualité. Charles
Leadbeater exploitera ce thème dans son discours inaugural. Sommité en matière d’innovation et de créativité, il a conseillé nombre d’entreprises, de villes et de gouvernements dans le monde. Il est considéré comme l’un des meilleurs maîtres à penser du monde. Enfin, le réputé « Politicians Forum » réunira jusqu’à 40 hommes politiques et influenceurs politiques ainsi que 80 leaders de l’industrie pour discuter à propos du développement et du maintien
d’une industrie de réunions réussies. Cette année, le conférencier sera le ministre du commerce, du tourisme et événementiel de New South Weles, Hon Stuart Ayres, qui traitera de « How Meetings and Events Can Fulfil Political Optimism ». IMEX in Frankfurt se tiendra au Messe de Frankfurt du 19 au 21 April 2016. Pour de plus amples informations et pour vous inscrire comme visiteur, allez à www.imex-frankfurt.com
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L’expérience employé et l’avenir du travail
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Par Jacob Morgan
uand avez-vous, pour la dernière fois, passé du temps et dépensé de l’argent pour vous faire plaisir, pour vous faire vivre une « expérience » excitante ? Il peut s’agir d’un restaurant, de vacances, de sport ou d’autres choses encore. Il est probable que vous vous offrez ainsi des petits plaisirs plusieurs fois par semaine. Cette idée de plaisir, d’expérience, est importante pour nous. Mais qu’en est-il de l’expérience au travail ? Comment se fait-il que, dès qu’il s’agit du travail, ce soit comme si cette notion d’expérience passait à l’arrière-plan ? Au cours des dernières années, nous avons pourtant vu poindre la notion de l’expérience du collaborateur. C’est un concept que les HR et autres PDG du monde entier ne prennent pas en compte. Comparable à la notion de « l’expérience client», l’expérience de l’employé résulte de son interaction avec votre société. Elle débute par la manière dont il l’a sélectionnée, avec laquelle il a postulé, et se termine par la manière avec laquelle il la quitte, en incluant tout ce qui se passe entre ces deux moments. Ce qui est particulièrement fascinant, c’est que personne, voici quelques dizaines d’années, ne se souciait de l’expérience de l’employé. On ne mettait pas l’accent sur la créativité, sur la motivation, l’inspiration, le milieu de travail, la flexibilité, les bureaux « ouverts ». Le travail se focalisait sur l’utilitaire, c’est dans ce domaine qu’il FALLAIT se distinguer, et aujourd’hui on travaille à la création de sociétés où les gens VEULENT se distinguer. Qu’est-ce qui impacte l’expérience employés ?
L’environnement culturel Bien sûr, nous avons tous entendu parler de la « culture d’entreprise », on la définit de multiples façons. Peu importe après tout, la seule chose à retenir, c’est qu’elle correspond à un SENTIMENT. L’environnement physique est constitué de ce qu’on veut voir, toucher, goûter et respirer, tandis que l’environnement culturel est simplement ce qu’on ressent. C’est l’ambiance et le ton qui définissent le lieu de travail. C’est le style de leadership, c’est comment vos collaborateurs se sentent, c’est l’ensemble de la structure organisationnelle additionnée aux personnes présentes. La culture d’entreprise nous stimule ou pas, elle nous motive ou nous décourage, elle fait aspirer à créer ou elle nous étouffe. Nous avons tous l’expérience de ce genre de situation.
repos pour les collaborateurs. Pensez donc un instant à cet environnement physique et sur son impact sur vous… êtes-vous excité, mis sous tension ou le ressentez-vous un peu comme s’il s’agissait d’un hôpital ou d’un cabinet médical ? Comme une partie de mon boulot consiste à faire le tour d’organisations dans le monde pour voir comment elles sont conçues et, plus important encore, pourquoi elles sont conçues d’une certaine façon, je sais que nombreux sont les concepteurs qui imaginent que
les bureaux en question sont excitants, mais je constate que c’est souvent… totalement l’inverse.
L’environnement technologique Il fait référence aux outils utilisés par les collaborateurs pour accomplir leur travail. Il inclut le réseau social que votre entreprise peut utiliser, les périphériques mobiles approuvés, les laptops, les desktops, les solutions de vidéoconférence, etc. Il comprend aussi toutes les applications et autres logiciels, outils d’e-learning, ainsi que l’expérience utilisateur et les éléments de design qui influencent la manière dont les collaborateurs utilisent ces différents outils. La technologie est le
système nerveux central de l’entreprise et la plupart des concepts et thèmes liés à l’avenir du travail ne sont pas possibles sans elle. Ce n’est pas difficile de comprendre pourquoi la technologie constitue une pièce maîtresse dans l’expérience employé : si vous vous mettez à travailler avec des technologies qui ÉTAIENT cool dans les anJacob Morgan nées 90, vous allez clairement vous sentir frustré en réalisant votre travail. En effet, utiliser des technologies dépassées, obsolètes et mal conçues va rendre plus difficiles la communication et la collaboration, va augmenter considérablement le temps que vous allez passer pour réaliser une tâche et créer un environnement où vous vous sentirez frustré, en colère et improductif. Alors qu’il faudrait que vous soyez engagé, heureux et productif. L’avenir du travail tient à cette « expérience employé » et il s’agit que les différentes entreprises y travaillent en y investissant les efforts nécessaires. Pensez à votre entreprise en vous posant trois questions simples : Les collaborateurs ont-ils un sens du but, une valeur, de l’équité ? Ont-ils accès à des outils modernes qui leur permettent d’être plus efficaces et de s’engager ? Apprécient-ils de travailler dans l’environnement physique où ils se trouvent ? Quel genre d’expérience employé créez-vous, comment y parvenez-vous ? Tout est là. Jacob Morgan is a best-selling author (most recently of The Future of Work), keynote speaker, and futurist. He is also the co-founder of The Future of Work Community. To learn more visit his website or subscribe to his weekly newsletter.
L’environnement physique Nous l’avons dit, nous pouvons le voir, le sentir, le goûter et le toucher. C’est les murs, le plan d’étage, les données de la population avec laquelle nous travaillons (vieux, jeunes, etc), les avantages que nous pouvons obtenir à la cafétéria, c’est aussi la présence d’une salle de gym ou d’un lounge de
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Jacob Morgan
ISE 2016 – Le record d’affluence confirme ce show AV et intégration de systèmes comme le plus important du monde Les organisateurs avaient promis « More 4 You » pour tout le monde ! Amsterdam, 17 février 2016. Le premier ISE de quatre jours a fermé ses portes le 12 février sur un décompte final de 65.686 participants inscrits. Cela représente 10, 7% d’augmentation (6.338) par rapport à l’édition 2015 et positionne officiellement ISE en tant que plus grand salon mondial AV et d’intégration de systèmes.
leurs programmes d’enseignement. Ces sessions ont attiré une affluence record. David Labuskes, Executive Director et CEO d’InfoComm International, a déclaré : « Encore une fois, je reconnais être très fier d’être associé à l’ISE compte tenu de la position unique qu’il détient ». Il a continué : « Nos conférences InfoComm, les Masterclasses et les sessions d’éducation FlashTrack ont attiré un nombre important de délégués et ont offert aux participants une occasion unique de vivre un peu ce que peut offrir InfoComm International. ISE 2016 comprenait aussi le programme le plus complet et le plus détaillé de ses 13 éditions.
Mike Blackman
Il y avait aussi de nombreuses initiatives de visiteurs et
« Le volume des participants et sa propagation tout au long des 4 jours confirme notre conviction que le jour supplémentaire était nécessaire et qu’il a ajouté de la valeur tant pour les visiteurs que pour les exposants », a déclaré Mike Blackman, ISE Managing Director. « Je suis ravi de dire que les commentaires ont été extrêmement positifs et j’aimerais remercier tous ceux qui étaient présents et qui ont contribué à cet ISE. Avec 1.103 fabricants et prestataires de service mondiaux présents dans les salles d’exposition de la RAI, les visiteurs ont eu une occasion unique de voir les derniers produits et technologies. CEDIA et InfoComm International, les deux partenaires de l’ISE, ont exprimé leur vive satisfaction concernant l’ISE 2016 et l’intérêt élevé des participants concernant
Dr. Michio Kaku pour relier les visiteurs avec des cadres supérieurs ; une réception de travail et de réseautage « manufacturer to distributor (M2D) » et un programme de séminaire AV/IT. Un moment clé incontestable du dernier jour fut le Keynote de clôture qu’a prononcé Dr. Michio Kaku, le premier physicien et futurologue. Il a parlé devant 700 personnes et a présenté une vision excitante du futur de la technologie, où l’Internet est « partout et nulle part », et où l’intelligence artificielle se tissera dans tous les aspects de notre vie.
exposants qui ont pris place à l’ISE, FRDY@ISE programme. C’était conçu pour que le 4e jour du salon offre une expérience unique et enrichissante pour les participants. En plus des fabricants qui accueillaient leurs propres réunions et activités de réseautage le vendredi 12 février, ISE a organisé une initiative « Meet the CEO »,
Pour 2017, les re-bookings en sont déjà à 47.131 mètres carrés d’espaces attribués. Il s’agit de 102% de l’espace total vendu en 2016 et cela correspond à 95% de l’espace total disponible pour 2017. L’ajout d’un nouveau hall en 2017 coïncidera avec un nouveau système de numérotation des halls, qui sera introduit dans le RAI. Prochaine date pour ISE 2017 : du 7 au 10 février.
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Le jargon, une aide ou un handicap ? Tous les domaines disposent d’un vocabulaire qui leur est propre. Songez un instant au sport,
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au football, au tennis, à la Formule 1 et même au cyclisme.
n pas plus loin, imaginez le néophyte, le non-initié, qui entend des termes comme « corner », « balle de match », « pitstop » ou encore « fringale »…
Double zéro pour l’efficacité C’est pareil pour les entreprises et leurs différents départements. Le marketing, la recherche, la gestion des ressources humaines ont leurs « spécificités langagières ». En fait, tout se passe dans le meilleur des mondes tant que le public présent est « de la même race », partage la même spécialisation avec l’orateur. Dans ces conditions, le jargon fait gagner beaucoup de temps : plutôt que d’employer des périphrases, il permet de faire mouche d’un mot et de fixer les idées très rapidement pour qu’on puisse ensuite se concentrer sur l’essentiel. Imaginez un instant une réunion de chirurgiens où tout jargon serait interdit… La galère ! De surcroît, le jargon crée une culture commune entre personnes du même bord, et ce n’est certes pas négligeable. Mais là où le jargon doit être honni, c’est lors de réunions regroupant des publics venant d’horizons et de cultures différents. D’autant que, si on entend un mot dont on ignore le sens, notre cerveau se focalise sur lui, part intérieurement en conjectures, et est dans l’incapacité de comprendre le reste de la phrase. Double zéro pour l’efficacité, donc.
N’oubliez pas la rhétorique, ce moyen puissant de communiquer ! Si l’on veut alors influencer et persuader les per-
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sonnes, il s’agit alors de remplacer le jargon par un langage clair. Le problème n’est pas si dur… Il suffit d’un peu de réflexion pour y parvenir sans trop de perte de temps… à condition toutefois qu’on comprenne soi-même parfaitement ce que le mot représente. Règle sous-jacente : si vous ne pouvez pas définir un terme de jargon, ne l’utilisez pas ! Autre défaut fréquent dans les discours : les phrases d’introduction « bateau ». Du genre « ceci est mon opinion », « je peux me tromper, mais », « en fait », « franchement », « essentiellement », « il est clair que »… De nombreux psychologues s’amusent d’ailleurs beaucoup. Ils estiment qu’une phrase commençant par « il est clair que »… renferme une idée qui est tout sauf claire, qui est même fort bancale et largement discutable. L’orateur commence donc la phrase de cette manière pour se persuader lui-même, en quelque sorte, et pour « forcer la main » des spectateurs pour qu’ils soient de son avis ! Et puis, aide précieuse, il ne faut pas oublier la rhétorique, ce moyen puissant de communiquer et de convaincre. La répétition, l’allitération, l’antithèse, la métaphore et autres sont des outils fort efficaces qui permettent de convaincre et de parler avec passion.
L’exemple par excellence Pleins feux maintenant sur un domaine où le jargon foisonne : il s’agit de celui de la haute technologie. En informatique et en télécommunications par exemple, nous avons assisté, ces récentes années à un florilège de phrases imbuvables.
Entre techniciens, une fois encore, ce type de jargon fait gagner du temps, mais son impact sur l’utilisateur final est déplorable. On dit souvent, à juste titre, que « seul le résultat compte » aux yeux de l’utilisateur. Les applications priment sur tout le reste. Plutôt que de parler de quadricoeurs boostés à XMhz et secondés par un SSD de 512, pourquoi ne pas simplement dire que l’appareil est deux (ou X fois) plus rapide que par le passé grâce à de nouveaux composants plus performants ? Qu’on peut alors évoluer dans les applications sans la moindre « secousse » ou « attente » ? Que l’impression de « fluidité » est sans pareille ? Même constat pour les ensembles de vidéoconférences et pour les équipements de salles de réunion où on continue à mettre en exergue les caractéristiques techniques… qui ne disent pourtant strictement rien à l’utilisateur final. L’idée à suivre ? C’est de toujours rester dans la plus grande simplicité: « pour entrer en communication, il suffit de presser sur ce bouton », « si vous voulez parler, parlez et le micro s’ouvrira automatiquement », « vous écrivez sur le tableau et en appuyant ici vous pouvez avoir son contenu qui s’imprime sur une feuille de papier », etc, etc, les exemples abondent. Cette suprématie du jargon pouvait, à la rigueur, s’expliquer par le passé lorsque les interlocuteurs des fabricants étaient les seuls intégrateurs. Mais, aujourd’hui, ce ne sont plus les intégrateurs (avides de caractéristiques techniques) qui prennent les décisions, mais bien, et de plus en plus, les CEO des entreprises. Ne dit-on pas qu’il faut parler le langage de son client ? Surtout lorsqu’il est décisionnaire !
Pour partager ? Un seul « clic » ! Les réunions d’aujourd’hui ne ressemblent plus du tout à celles de naguère ! Les collaborateurs viennent avec leurs propres appareils, le BYOD a la cote partout (on estime que 82% des
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participants aux réunions viennent avec leurs propres appareils). es salles de réunion sont également équipées pour permettre la projection de documents, d’images et de vidéos.
Lorsque le stress s’amène… Vient alors le stress… Il s’insinue déjà bien avant la réunion, le thème est toujours pareil à peu de choses près : pour réaliser mon exposé, il me faut projeter des slides, des graphiques et des vidéos. Comment vais-je pouvoir brancher mon ordinateur sur le système de la salle ? La préoccupation est constante, car le succès d’une présentation réussie c’est, évidemment, de la faire se dérouler sans anicroche. On pense aux câbles, on s’angoisse (« j’ai un Mac et les entreprises évoluent dans un monde fait de PCs ! »), on en arrive même à baisser les bras (« ma tablette n’a pas de prise câble, mon smartphone non plus » !) ou on navigue dans l’angoisse (« quel adaptateur devrai-je utiliser cette fois-ci ? »). On rêve d’un monde parfait, où il suffirait de désirer se brancher pour que ce soit chose faite. Le ClickShare de Barco est fait pour les rêveurs qui ne veulent plus rêver : il permet une connexion « transparente », immédiate et sans souci au système de projection de l’entreprise qui en est équipée. Avec ClickShare, on partage ce qu’il y a sur l’écran de l’ordinateur ou sur celui du périphérique mobile, via un simple
« clic ». Le principe est simplissime. S’il s’agit d’un ordinateur à brancher, qu’il soit Mac ou PC, on lui insère ce qu’on appelle un « bouton » dans un port USB (cf. photo). Il suffit ensuite d’appuyer sur ledit bouton pour que l’écran de votre ordinateur soit immédiatement reproduit sur l’écran de projection de la salle de réunion. S’il s’agit d’une tablette ou d’un smartphone, la simplicité est également de mise : on lance l’app ClickShare (qui existe tant pour iOS que pour Android) et l’affaire est dans le sac. Et les fans d’Apple pourront même utiliser AirPlay pour partager leurs écrans !
Lorsque le stress disparaît totalement ! Impossible de faire plus simple, la convivialité est au rendez-vous ! Et impossible de stresser
le moins du monde, puisque tout fonctionne dès qu’on presse simplement sur le bouton, et aucun souci à se faire pour la reproduction de l’écran sur le système de projection de la salle : ce qu’on voit sur l’écran personnel sera reproduit tel quel, juste en plus grand, évidemment. Aucun câble ne vient gêner les mouvements ou enlaidir la salle de réunion, tout passe par les ondes, en parfait « wireless ». Chose importante aussi, il n’y a pas de logiciel à charger et à installer sur les ordinateurs, pas de « set-up », il suffit à l’utilisateur d’accepter de lancer une application qui ne laisse aucune trace sur le PC ou sur le Mac une fois qu’on la quitte. Et vous êtes sûr que l’aspect de l’écran ne sera pas modifié. Ce qui est également remarquable, c’est que ClickShare s’adapte sans souci tant aux ordinateurs Apple (Mac) qu’aux PC, qu’aux iBidules (iOS) et qu’aux Android. Pas étonnant que les utilisateurs soient enthousiastes : 93% d’entre eux affirment en effet que ClickShare rend leurs réunions plus efficaces ! Et, tant que nous en sommes aux chiffres, en voici un autre, éloquent lui aussi : 20% des réunions qui se prolongent exagérément le font pour cause de soucis techniques de connexion ! Cette nouvelle manière de communiquer facilement et efficacement, vous pourrez évidemment aussi la proposer à vos visiteurs extérieurs qui pourront immédiatement connecter leurs appareils
pour partager leurs documents. ClickShare existe en trois versions. Le CS-100, constitué d’une base et d’un « bouton » USB, se destine aux petites salles de réunion » (jusqu’à 8 utilisateurs peuvent être connectés par « boutons » ou via « app »). Le CSE-200 est constitué d’une base et de deux boutons et s’adapte parfaitement aux environnements d’entreprise (jusqu’à 16 utilisateurs connectés, deux utilisateurs simultanément sur écran), et le CSC-1 dispose de 4 boutons et permet la résolution UHD (jusqu’à 64 utilisateurs et jusqu’à 4 participants qui partagent simultanément leurs données sur l’écran de la salle).
A savoir Savez-vous que les CEO et dirigeants d’entreprise estiment que 64% des réunions seraient plus efficaces si elles pouvaient afficher le point de vue de plus d’une personne sur l’écran ? Et lorsqu’on les interroge sur la vraie collaboration, ils soulignent l’importance qu’ont prise le BYOD ainsi que la facilité d’utilisation. Pour en savoir plus sur ClickShare, faites donc un tour sur barco.com/clickshare
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Choisir une vidéoconférence adaptée aux petites salles de réunion
L’essence même de la notion du travail est en train de changer, et il en va pareil de la collaboration et de
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la vidéoconférence. Les collaborateurs travaillent de plus en plus à distance.
es personnes qui travaillent dans les bureaux sont souvent incorporées dans des espaces ouverts et partagés. Lorsqu’elles éprouvent le besoin de communiquer avec des collègues distants, elles se dirigent vers de petites salles de conférence, les « huddle rooms ».
50 millions de salles de ce type Et, bonne nouvelle, des fabricants de vidéoconférences proposent des solutions qui visent particulièrement ces petites salles. Rappelons qu’une huddle room corres-
donne du travail d’aujourd’hui : les gens peuvent se rencontrer « à la volée », dans un climat de grande flexibilité. Il s’agit souvent de réunions impromptues, rapides, bien en phase avec la philosophie actuelle, au point qu’on s’attend à une augmentation d’au moins 20% du nombre de huddle rooms dans les quatre prochaines années. Wainhouse note que la plupart des huddle rooms disposent d’une petite table, de quelques chaises, d’un téléphone, parfois d’un flipchart et que certaines renferment aussi un écran plat connectable à des ordinateurs portables. Les huddle rooms dites « avancées » peuvent inclure des solutions audio et de la vidéoconférence. Wainhouse plaide pour que ces petits espaces deviennent « tout compris » et qu’ils disposent d’un système audio décent, d’éclairage et de vidéo, sans pour autant devoir s’équiper de matériel « high end ».
Un grand marché inexploité… et une mise en garde !
pond à une petite salle de réunion pouvant accueillir jusqu’à six personnes et qu’il existe environ 30 à 50 millions de salles de ce type à travers le monde. La « huddle room » se prête excellemment à la nouvelle
C’est dans cette optique que les fabricants proposent des solutions de vidéoconférence à prix intéressants (qui tournent souvent autour de 2 000 à 3000 $). La vidéo est de qualité HD (1080 p) et la caméra panoramique dispose d’un zoom mécanique. Une télécommande sans fil est disponible et il est parfois possible de commander via les smartphones. Le but est de se situer bien en deçà des solutions coû-
Steelcase teuses et difficiles à gérer qu’on trouve dans les grandes salles, et bien au-delà des solutions basées sur PC qui ne sont pas modulables. De l’avis unanime des fabricants, on ne fait qu’effleurer aujourd’hui la surface de l’opportunité de déploiement, car il existe un très grand marché inexploité. Il faut néanmoins conseiller fermement aux entreprises intéressées de ne pas multiplier les solutions différentes en leurs murs. En effet, il pourrait alors en résulter une baisse de l’adoption d’utilisation, étant donné la multiplicité des interfaces possibles. En clair, les gens ne sauraient pas comment les utiliser. Le bon conseil est de s’en tenir à une seule solution qu’on généralise, qui, d’autre part, procure des économies d’échelle.
Quel type de vidéoconférence choisir ? Cloud ou interne ?
La vidéoconférence n’est pas une nouvelle technologie, mais les avancées techniques qui se sont multipliées et
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les prix, largement démocratisés maintenant, lui permettent de revendiquer une place de choix dans l’entreprise.
l s’agit en effet d’un moyen fort efficace de collaboration, et cela pour tous les types de business.
Les jeunes « poussent à la charrette » ! Bien sûr, il y a vidéoconférence et… vidéoconférence. Les plateformes sont variées, tout comme les prix. Skype, web conférence, FaceTime et, bien sûr, les systèmes destinés à des salles dédiées. Il faut encore ajouter la téléprésence à la panoplie, le coût de cette dernière dépassant allégrement les 100.000 $. Une caractéristique commune cependant : tous ces systèmes offrent réellement la possibilité de participer à des réunions au départ de smartphones, de tablettes ou de laptops. Bien entendu, les résultats qualitatifs diffèrent. Les équipements de vidéoconférence et de téléprésence délivrent des images « haute fidélité », un son à l’avenant, et permettent le partage de documents. Par exemple, les feuilles de calcul, les présentations et les autres illustrations ou fichiers explicatifs peuvent être visionnés par tous les participants. Pour ce qui concerne la philosophie en elle-même de la vidéoconférence, il faut souligner que l’irruption, dans les entreprises, de jeunes (dopés dès leur plus jeune âge aux choses de l’informatique) a accéléré le processus d’acquisition. Pour eux, utiliser la vidéo coule de source et bien qu’ils ne soient
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pas (encore) en mesure de décider d’acheter au nom de l’entreprise, leur influence est certaine, ne serait-ce que parce que les entreprises doivent se montrer sous un jour « sexy » pour attirer les jeunes recrues. Un autre argument plaide en faveur de l’implémentation de la vidéoconférence. On le connaît, on le
Steelcase cite même généralement en tout premier lieu. Il s’agit de la réduction des frais de déplacement. Il s’agit d’un domaine important et il est prouvé que plus la communication vidéo et audio est de qualité, moins on ressent le besoin de se déplacer.
Cloud ou « intra-muros » ? Dès qu’on pense sérieusement à investir dans un système de vidéoconférence, on a le choix parmi deux solutions. Soit on s’en remet au Cloud, soit
on investit en ses murs, soit, troisième optique supplémentaire, on opte pour une solution mixte qui tient du Cloud et de l’investissement intra-muros peut-être déjà présent. Les sociétés qui ne sont pas disposées à investir un important budget dans la vidéoconférence, les petites entreprises qui n’ont pas les moyens de gérer cette technologie et aussi celles qui sont disséminées dans de nombreux endroits différents ont probablement intérêt à se tourner vers le Cloud. Celui-ci, en effet, réduit la complexité et constitue la solution la plus « facile ». Les providers Cloud ont des navigateurs et des applications pour les appareils mobiles iOS, Android et Windows. D’un autre côté, investir dans un système interne de vidéoconférence peut s’avérer intéressant, car une grosse partie du matériel restera utilisable et utilisé après la période d’amortissement et ce sera tout bénéfice pour l’entreprise. Quelle que soit la solution choisie, il faudra soigner son réseau aux petits oignons ! La qualité des images et du son est étroitement dépendante de la qualité de la connexion. Quant à l’utilisation, il s’agira de la promouvoir au sein même de l’entreprise, et d’organiser des séances d’apprentissage, en veillant préalablement à avoir choisi les solutions les plus ergonomiques.
Le « nuage » est propice à la vidéoconférence des PME L’évolution des techniques utilisées par la vidéoconférence permet aujourd’hui l’adoption du procédé
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par de nouveaux utilisateurs.
aguère dominé par de grands acteurs fabriquant des systèmes destinés à s’insérer dans des salles dédiées de l’entreprise, le marché de la vidéoconférence s’ouvre aujourd’hui à un public beaucoup plus large, grâce notamment aux solutions de « cloud computing » plus flexibles.
Le cloud a réinventé la vidéoconférence Traditionnellement et durant de longues années, la vidéoconférence a été utilisée dans des salles de très grandes entreprises et se basait sur du matériel propriétaire couplé à des dispositifs à coût élevé. Les salles de réunion se pensaient spécifiquement en fonction de la vidéoconférence et exigeaient des niveaux déterminés d’éclairage, des panneaux acoustiques, des colorants muraux et des traitements spéciaux. Un type de matériel ne pouvait dialoguer qu’avec le même type de matériel à l’extérieur et tout ajout de fonctionnalités devait émaner de la même marque (système propriétaire). Le « cloud computing » a littéralement réinventé la vidéoconférence ! Les petites et moyennes entreprises sont impactées et peuvent enfin accélérer leur croissance tout en maîtrisant et réduisant leurs coûts. Les petites salles, les « huddle rooms », les bureaux individuels peuvent s’équiper sans arrière-
pensées. Les PC, les Mac, les Smartphones et les tablettes sont aujourd’hui capables de délivrer des images de haute qualité avec un son à l’avenant.
Coût d’opportunité plutôt que coût de voyage De nombreux fournisseurs offrent aujourd’hui l’infrastructure nécessaire dans le « cloud », ce qui permet d’utiliser l’appareil de son choix et d’ainsi assurer une flexibilité maximale. Il faut se rappeler que, dans le domaine de la vidéoconférence, la qualité des appels et la fiabilité constituent des priorités absolues, ainsi que la convivialité ou la facilité d’utilisation. Le but semble atteint, avec, cerise sur le gâteau, cette flexibilité maximale qui permet à l’utilisateur d’employer l’appareil de son choix. Bien entendu, la vidéoconférence
n’est pas une panacée, elle ne remplace pas toutes les réunions, tout comme elle ne supprime pas tous les frais de déplacement. Cependant, elle génère un « coût d’opportunité », qui incite les principaux décideurs à se rencontrer plus régulièrement et dans un délai moindre (quasi immédiatement si nécessaire), et ceci augmente la productivité et la communication, qui valent bien davantage que les considérations d’économie de « coûts de voyages ».
Un bureau bien adapté ? Qui doit s’adapter, plutôt ! La notion même du bureau a changé. Il est de plus en plus partagé, et les sièges y sont dotés de roulettes,
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pour se déplacer aisément assis.
ans le même temps, le bureau s’adapte à la vague des réunions impromptues. L’aménagement des lieux offre des espaces de convivialité du genre banquettes, sièges lounges, et les « huddle room » (petites salles de réunion pouvant contenir de deux à quatre personnes) éclosent un peu partout.
L’antre personnel a vécu ! La notion même du travail a changé, le bureau a suivi et devient partagé et « de passage », c’est la fin du bureau conçu en tant qu’antre personnel. On a connu l’époque des grands espaces ouverts, voici venu le temps de recréer de petits espaces… mais toujours partagés ! Les réunions les plus efficaces ne sont pas programmées, elles peuvent naître d’une idée émise qui exige une clarification et un approfondissement à la volée. Crime de lèse-majesté, on voit des réunions se tenir debout, sur une chaise haute dotée d’une barre dessous pour poser son pied (eh oui, comme au comptoir d’un café !)…
Une même surface doit pouvoir évoluer rapidement et passer d’une configuration à une autre, qui sera mise en place selon les besoins du moment. Le bureau, somme toute, s’adapte aux exigences des jeunes générations qui entrent dans la vie de travail avec leurs exigences propres et leurs codes à elles.
La lumière relaxante du coucher du soleil… Il reste évidemment des constantes : l’éclairage, par exemple, qui se doit d’être suffisamment distribué. Il faut sensibiliser, à ce propos, car il est dé-
montré que la lumière influence fortement notre horloge biologique. Ainsi, une lumière froide, en début de journée, est stimulante, alors que celle du coucher du soleil, bien plus « chaude », est relaxante. Comme chaque personne a un rythme biologique qui lui est propre, il faut veiller à permettre à chacun, par des solutions individuelles, de diffuser l’éclairage qui lui est le plus bénéfique. De plus, un sous-éclairage et un suréclairage réduisent les performances d’environ 10%. Les collaborateurs doivent également être avertis qu’une posture avachie devant l’écran peut générer des maux de dos à moyen terme. C’est d’ailleurs avec ce critère en tête qu’il s’agira de choisir des sièges ergonomiques qui respectent cependant les tendances de la mode actuelle (dotés de tissus de laines mélangées par exemple). Comme le temps passé « assis » a tendance à décroître, le siège du bureau se vit un peu comme une oasis de confort. Il sera adaptable aisément et rapidement à la morphologie de chaque utilisateur et, par exemple, permettra une « assise active » via des micromouvements. Avant toute décision opérationnelle, il est bon d’impliquer les utilisateurs puisque ce sont eux qui vont travailler avec le résultat et le Steelcase faire vivre !
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Sauter le pas et opter pour le télétravail ? On en parle énormément, et pas seulement lors des jours de grandes grèves.
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Le télétravail a la cote. Reste qu’il génère des interrogations.
our l’entreprise, sauter le pas n’est pas chose facile. Permettre aux collaborateurs de travailler chez eux, c’est carrément un changement énorme.
Ce qui compte c’est « ce qu’on fait » et pas « où on est » ! Les mentalités des individus évoluent cependant. La notion de « travail » s’associe de plus en plus
à ce qu’on « fait » et nettement moins à l’endroit « où on est ». Lorsque les dirigeants des entreprises les plus
novatrices s’interrogent sur l’avenir, ils réalisent que l’énorme potentiel de disposer de maind’œuvre virtuelle permet de changer le visage du business, compte tenu de ce que l’implantation des grandes sociétés s’élargit jusqu’à s’étendre parfois au monde entier. Plus de 80 % des 100 meilleures entreprises du magazine « Fortune » utilisent déjà des forces de travail virtuelles. Si vous n’avez pas encore de télétravailleurs, voici quelques raisons d’y penser sérieusement. Grâce au télétravail, l’espace de l’entreprise dévolu aux bureaux peut être réduit, ce qui implique moins de frais généraux. Dans le cas de sociétés implantées dans le monde entier, le télétravail génère plus de satisfaction de la clientèle grâce à une meilleure couverture dans les fuseaux horaires différents. De plus, et c’est logique, recourir au télétravail permet d’attirer les meilleurs éléments puisqu’on élimine alors les restrictions géographiques liées à la proximité physique par rapport à l’entreprise.
Innovation et créativité supérieures Le taux d’absentéisme diminue et le niveau d’engagement des collaborateurs augmente. C’est une étude Gallup réalisée aux États-Unis qui le démontre. Le collaborateur virtuel travaille en moyenne 4 heures de plus par semaine et est plus motivé (32 % contre 28 % pour celui qui travaille sur site). Bien entendu, le télétravail élimine le stress de se rendre au travail et il faut savoir que c’est lui qui est l’une des principales raisons de démission. En corollaire, les frais de déplacement sont éliminés ou fortement réduits, ce qui constitue une sérieuse économie pour le collaborateur. L’innovation et la créativité sont supérieures. Selon une étude réalisée en 2014 par le Wall Street Journal, seuls 10 % des travailleurs sur site estiment qu’ils savent se concentrer au travail contre 39 % des télétravailleurs. Enfin, l’équilibre « vie personnelle – vie professionnelle » est meilleur chez les télétravailleurs. Ce qu’apprécient particulièrement les nouvelles générations. Le télétravail n’est pas un phénomène éphémère ou lié à la mode : chaque année, la population de télétravailleurs croît dans le monde. Une étude de Harvard Business Review estime qu’à moyen terme 40 % de la main-d’œuvre mondiale seront constitués de télétravailleurs.
Le digital signage dépasse la seule publicité ! Le digital signage ou affichage numérique dépasse aujourd’hui le seul domaine de la publicité
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et s’insinue de plus en plus dans les entreprises qui désirent transmettre de l’information.
a signalisation numérique fait partie de l’arsenal des outils publicitaires, et est dès lors présente dans des endroits variés et ouverts au public tels que les aéroports, les gares, les centres commerciaux et autres. Depuis peu, elle intègre aussi les entreprises.
Effet garanti : ils impressionnent ! Ici, il faut distinguer la communication interne, dirigée vers le personnel de l’entreprise et la communication externe, qui se destine aux visiteurs de la société. Pour ces derniers, des murs vidéo, présents dans le hall d’entrée, peuvent illustrer les différentes fabrications de l’entreprise. On peut même les doter de fonctions interactives qui permettent aux visiteurs d’en apprendre davantage à propos de points qu’ils jugent intéressants. On peut aussi les paramétrer pour qu’ils fonctionnent aussi en tant que wayfinders, pour guider les visiteurs vers leur destination (kiosques). L’effet est garanti : non seulement ces écrans informent (c’est leur rôle direct) mais ils impressionnent aussi, et l’impact qu’ils ont sur l’image de marque de l’entreprise est important. Elle apparaît jeune, moderne et en prise directe avec les réalisations les plus récentes. Le client en ressort
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avec l’idée qu’il fait confiance à une entreprise performante, qui utilise les moyens modernes pour communiquer.
cours qui émanent de la haute direction, en direct et, aussi, pour des groupes plus ciblés, de faire le point sur l’état des lieux d’un projet particulier. Il est clair qu’il peut également servir à animer des réunions festives. Informer, former et veiller à la prévention De plus en plus d’entreprises utilisent le digital aussi ! signage pour la formation, étant donné que le Pour le personnel de l’entreprise, le digital si- taux de mémorisation spécifique à une exposignage permet, par exemple, de diffuser des dis- tion à l’affichage numérique est de 30 à 50% supérieur à celui d’une information écrite. Placés dans la cafétéria du personnel ou dans les couloirs, des écrans numériques peuvent afficher des informations générales intéressantes : nombre de jours sans accident ou sans perte de temps, le taux de productivité et les objectifs atteints. Comme il n’existe pas, à proprement parler, de délai nécessaire entre une information et sa diffusion, on peut aussi les utiliser pour informer le personnel concerné, en temps réel, de la gestion des livraisons imminentes, en fonction des événements de dernière minute. Dans les ateliers proprement dits, les écrans peuvent s’utiliser pour réduire les problèmes de sécurité. Un détecteur de mouvement suffit pour rappeler, par exemple, qu’il est nécessaire de porter un 3d-Berlin vr solutions Gmbh casque dans le secteur de fabrication où l’on pénètre.
Les raisons du succès colossal du digital signage dans les PME Nous l’écrivons régulièrement : l’affichage numérique décolle depuis de
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nombreux mois et cette croissance est fulgurante.
u point que les petites et moyennes sociétés se mettent à l’adopter, ainsi que les magasins de vente au détail. Qu’est-ce qui a changé ?
Ciblage tant du public que du contenu Une des raisons essentielles réside en la chute des coûts sur pratiquement tous les éléments qui constituent un système de signalisation numérique. Pensez au prix des écrans plats qui se sont dégonflés et pensez à ceux des ordinateurs qui, pourtant, disposent aujourd’hui de processeurs puissants capables de traiter des graphiques vidéo sans aucune difficulté et qui permettent un fonctionnement dans des conditions de travail difficiles. L’évolutivité des logiciels constitue une des causes de l’engouement pour le digital signage. En quelque sorte, ils ont mûri et sont devenus « intelligents ». Ils peuvent gérer les grands déploiements, leur entretien et leur gestion sont réduits au minimum, bref, ils permettent aux messages de respecter l’important : l’actualité et la pertinence. On ne se contente plus de diffuser des informations et d’espérer qu’elles seraient vues, on en est au stade du « narrowcasting », au ciblage tant du public que du contenu. De plus, on s’oriente –et c’est bien normal- vers des solutions « clé sur porte » de digital signage. Les gens veulent rester concentrés sur leur mé-
tier de base et ne veulent pas apprendre des choses compliquées comme les placements, les connexions ou la technique. Ils peuvent prendre en main un logiciel simple, mais veulent –et obtiennent- un soutien continu dans l’aide à la gestion du réseau, quant aux contenus et concernant
la maintenance.
Augmenter l’expérience client Autre raison : le comportement et les attentes du public sont en perpétuel changement. Il faut pouvoir non seulement diffuser des messages per-
tinents dans les magasins, mais aussi intégrer et utiliser les nouvelles technologies des consommateurs. De plus, l’internet des objets aide puissamment à obtenir un digital signage actualisé : par exemple, la possibilité d’utiliser en temps réel les données stockées au départ d’une grande variété de systèmes (ventes, stocks, logistique) permet une actualisation précise des messages. La machine ne promeut plus les articles hors stock, par exemple, et, aussi, adapte les informations diffusées en fonction des changements journaliers du public présent (sur base de capteurs, de balises et de données de fidélité). L’expérience client en sort largement améliorée, surtout que l’affichage numérique peut aussi s’ouvrir à leurs appareils mobiles (smartphones et autres tablettes). Enfin, utiliser le digital signage, c’est s’offrir aussi la possibilité de mieux former et motiver son propre personnel, bien plus efficacement que par le biais de mails ou de feuilles de papier.
Le contenu est-il toujours « le roi » ? L’amélioration de « l’expérience contenu » est à l’origine de la mise en œuvre du digital signage. 63% des personnes ont déclaré que la signalisation numérique attire leur attention et 42% signalent que, s’ils en ont le choix, ils privilégieront les achats dans les magasins disposant d’un système de digital signage.
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ais le contenu, le véritable « contenu » est-il toujours roi ? Ou ces statistiques sont-elles juste le reflet d’une stratégie bien élaborée de placement des installations de digital signage ?
tout au long des procédés marketing.
Le contenu ? À l’étape suivante !
C’est la stratégie qui est la reine Les entreprises de tous bords investissent sur le contenu numérique en vue de créer des possibilités infinies d’engagement de leurs clients. Ce-
pendant, les entreprises avant-gardistes n’investissent pas uniquement dans le contenu, mais bien sur la stratégie sous-jacente, en insistant sur
le « pourquoi », le « quand » et le « comment » il s’agit d’utiliser ce contenu pour attirer leur audience. Un plan de communication efficace ne doit pas uniquement se baser sur le digital signage en luimême, mais doit s’intégrer dans une stratégie de marketing plus large. Une stratégie marketing « customer centric » qui soit en accord avec les objectifs commerciaux est nécessaire pour qu’on puisse créer du contenu qui a un sens. Sinon, c’est difficile de capter et de retenir l’intérêt du public. Une marque est, essentiellement, la personnalité et la philosophie d’une société, il s’agit de la garder cohérente et de la renforcer
La personnalisation du contenu est devenue rapidement la norme dans le retail. Les progrès techniques permettent de parvenir plus aisément que jamais à diffuser vers le consommateur des stratégies personnalisées et efficaces. Il existe une quantité incroyable de données qui peuvent être intégrées dans le digital signage, dont beaucoup proviennent de transactions quotidiennes et d’entreprises tierces. Les revendeurs utilisent le moment du checkout pour présenter une gamme de produits et des informations basées sur ces données. On utilise aussi les beacons qui travaillent en Bluetooth, pour diffuser des messages personnalisés en fonction du client. Compte tenu des technologies de marketing disponibles, il est important d’avoir une stratégie qui assure que le contenu et la technologie soient adaptés au projet. Il est facile d’omettre la stratégie lorsqu’une nouvelle technologie excitante apparaît (comme le digital signage). Mais, pour maximiser l’efficacité de ladite technologie, les buts doivent être identifiés et les besoins du public cible doivent être clairs.
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Un écran sans contenu est un écran mort Mauvaise habitude récemment prise : « nous allons placer un écran de digital signage… »
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- « Mais qu’allons-nous diffuser ? » - « Oh, c’est secondaire, nous y penserons ensuite ! »
rreur fondamentale, le souci du contenu doit être primordial, car il peut affecter l’endroit où on va placer ledit écran, ainsi que sa taille, sa forme et sa résolution. La question principale doit être de savoir ce que l’on va montrer.
Un slogan, une image ? Surtout de la valeur ! Il est également fort important d’affecter des personnes, des spécialistes, à la création de contenu, qu’il s’agisse d’une personne de l’entreprise capable de passer toutes les étapes de la conception jusqu’à la diffusion, qu’il s’agisse d’un team interne qui se spécialisera en cette matière ou qu’il s’agisse d’un bureau externe à l’entreprise. ICCA Et ce n’est pas terminé pour autant : il s’agira d’alimenter le système par des mises à jour de contenu continuelles, qui doivent pouvoir s’effectuer le plus naturellement et le plus simplement
thodes pour déterminer le contenu pertinent. S’agitil d’un hall d’accueil où les gens vont et viennent rapidement, s’agit-il d’un endroit de relaxation où les personnes sont disponibles plus longtemps ? Le temps d’exposition possible aux messages sera bien différent dans les deux cas. Dans le premier, on peut considérer que le digital signage devra agir un peu comme le fait un panneau d’affichage que l’on voit sur autoroute : il faut donc un slogan et une image, le tout éventuellement accompagné d’un code QR que les gens pourront saisir sur leurs smartphones pour plus d’information par la suite s’ils sont intéressés. Dans l’autre, on pourra tabler sur un temps d’exposition plus long, qui impliquera une contrainte absolue : il s’agira de diffuser de la VALEUR, soit ce quelque chose qui incite à réfléchir, à emporter dans son cerveau, voire à partager avec d’autres personnes.
La technique des « pots »
du monde et, dans le meilleur des cas, être automatisées. La gestion du système doit être pensée avant même qu’il soit déployé. Les informations et le divertissement diffusés doivent donner envie au spectateur de regarder et la seule manière d’y parvenir c’est d’être impliqué en permanence. Connaître son environnement est une des mé-
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Une manière de faire intéressante pour l’esprit, c’est de concevoir l’information sous forme de « pots » à contenus différents. On pourrait ainsi avoir un « pot » d’informations sur les ventes, un autre « pot » pour les messages de culture d’entreprise vis-à-vis des collaborateurs, un autre encore pour la recherche et le développement, etc. Et de créer le cocktail adéquat en fonction des informations intéressantes disponibles :
par exemple 50% pour le business, 30% pour la culture et 20 pour la R et D. Il s’agira aussi de créer des « modèles », histoire de ne pas devoir réinventer la roue à chaque fois. Un exemple ? Si on décide de diffuser les personnes dont c’est le jour d’anniversaire, il faut juste devoir changer le nom, la photo et la date d’anniversaire (photo, titre, légende). On pourra alors aisément changer des détails comme la couleur du modèle. Pour des raisons d’attrait du contenu, il faut éviter le recours systématique à des cliparts bon marché… qui paraissent … bon marché ! Il n’est pas nécessaire de dépenser des sommes folles pour rechercher des images en haute résolution, il existe des services (istock, GraphicStock) qui fournissent des services de qualité. Attention aussi à l’intégration des médias sociaux dans votre contenu : ça engage les gens à suivre, mais imaginez la situation si des personnes se mettent à afficher des commentaires négatifs concernant votre entreprise… Sans aucun filtre, il pourrait s’agir d’un terrible gâchis. Il faut filtrer, mais rester toujours aussi proche que possible du temps réel de postage, ce qui implique l’intervention d’une équipe ou d’un fournisseur tiers.