CBS-magazine October/November 2016 (FR)

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Nr 51 Octobre - Novembre 2016

Une grande Association à « cœur » ouvert Par Didier Hespel, Secrétaire général de l’AIACE internationale. L’AIACE, l’Association des Anciens de l’Union européenne, a tenu ses 47es Assises annuelles à Bratislava en 2015.

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Les hommes d’affaires veulent du Wi-Fi et des prises de courant! La vidéo prodigieusement efficace a un nom : le streaming

Les nouveaux tableaux interactifs sont arrivés !

C’est leur revendication principale. Dans ces

Lors de temps assez lointains, lorsque le magnétoscope venait

Les technologies de collaboration permettant le travail

lée, ils auraient tout intérêt, bien sûr, à se montrer

d’éclore, le monde professionnel s’intéressait particulièrement

partagé entre groupes distants ont fait de gros progrès

plus créatifs avec les services liés à ces commu-

aux événements qu’il permettait d’enregistrer, que ce soit pour

ces dernières années. La vidéoconférence, par exemple,

nications modernes, telles que les «app» mo-

la réalisation de vidéogrammes de présentation d’entreprise ou

s’est installée non seulement sur les ordinateurs de

biles, mais à la condition expresse que les «fon-

pour la communication interne.

bureau, mais aussi dans les appareils mobiles.

damentaux» soient couverts.

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conditions, les hôteliers seraient bien inspirés de sauter sur cette occasion favorable! Dans la fou-

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Permettre aux huddle rooms de communiquer On le sait, les « huddle rooms » ont la cote en entreprises. Il s’agit, rappelons-le, de petits espaces de réunion qui se destinent à des meetings « au pied levé ».

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Smart Cities et les tendances en infrastructure urbaine intelligente

« L’avenir de la vente » sera au Viscom POS 2016 Page 14

Le BYOD à l’assaut de la vidéoconférence Page 16

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Une grande Association à « cœur » ouvert Par Didier Hespel, Secrétaire général de l’AIACE internationale.

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’AIACE, l’Association des Anciens de l’Union européenne, a tenu ses 47es Assises annuelles à Bratislava en 2015. L’AIACE compte quelque 11.000 membres (près de la moitié de tous les retraités de toutes les institutions et agences de l’UE), répartis en 15 sections nationales et quelques membres éparpillés dans le monde entier (par ex. Colombie, Nouvelle-Zélande, Vietnam, Brésil, Rwanda). L’objectif de l’AIACE est de défendre et de représenter les intérêts des retraités, d’œuvrer à l’amélioration du bien-être de tous les Anciens, en veillant à maintenir, dans l’amitié, la convivialité et la bonne humeur, les liens qui les unissent entre eux et aux services administratifs des institutions. Les Assises (depuis 1970) se tiennent chaque année dans une ville différente au sein de l’UE. Le cœur des Assises est bien évidemment l’Assemblée générale annuelle ainsi que des ateliers sur des sujets d’intérêt particulier pour les pensionnés et une réunion du Conseil d’administration; à côté de cela, c’est l’occasion de se retrouver entre Anciens dans un esprit de convivialité grâce aux repas en commun et aux excursions pour découvrir la ville et la région environnante. Ces dernières années, les Assises se sont tenues à Thessalonique, Riga, La Valette, Porto, Bruxelles, Bratislava et Trieste. Le nombre de participants varie autour des 250. Mais pourquoi Bratislava et pas Budapest ou Varsovie ? Nous essayons chaque année de choisir des lieux moins connus ou moins visités, mais offrant les infrastructures nécessaires et des prix modérés. Vu que beaucoup de nos membres n’ont pas connu les « nouveaux » états membres, nous avons choisi de les leur faire découvrir, d’où le choix de Riga, La Valette et Bratislava. Bratislava est une ville à dimension humaine, avec un centre historique très compact et entièrement piéton, des prix inférieurs à la moyenne et une criminalité négligeable. Alors qu’il y a quelques années une première visite n’avait

Didier Hespel pas permis de trouver les infrastructures nécessaires, en 2015 la ville avait bien évolué et offrait un éventail de possibilités nouvelles. La situation géographique de Bratislava fait qu’au départ de cette ville on peut faire des incursions en Autriche et en Hongrie. À un jet de pierre, en Autriche, particulièrement, il faut citer la ville romaine de Carnuntum, une des plus grandes au nord des Alpes, avec quelques reconstitutions remarquables, ainsi que le Neusiedler See, le deuxième plus grand lac de steppe d’Europe centrale. En Hongrie il faut voir le remarquable palais Esterhazy à Fertöd, appelé le petit Versailles hongrois. Et la ville de Vienne est à 60km …

Un grand avantage de Bratislava est la proximité de l’aéroport de Vienne (l’aéroport de Bratislava est fort mal desservi au niveau international, sauf par Ryanair, qui n’est pas la compagnie aérienne préférée de la majorité des pensionnés) qui offre des liaisons directes avec toutes les grandes villes de l’UE (souvent

à bon prix). Vu la nature de notre population (beaucoup de personnes parfois très âgées et pas toujours très mobiles), la présence de vols directs évitant des correspondances aléatoires est un élément de choix important. Un transfert de 35 à 40 minutes grâce à la nouvelle autoroute suffit, ce qui est plus court que dans pas mal d’autres villes. Nous avons choisi l’hôtel Sheraton en partie à cause de sa situation (sur les rives du Danube à 10 minutes à pied du centre-ville), mais surtout parce que c’était (à une exception près) le seul à offrir des chambres avec des douches de plain-pied ; or, encore une fois vu la nature de notre population, beaucoup de nos membres ne peuvent ou ne veulent plus enjamber une baignoire. C’est donc un autre critère de choix important pour nous. L’autre hôtel posait des problèmes d’accès vu qu’il se situe dans une zone piétonne et avec des marches par rapport au stationnement des cars. Autre critère : le nombre de chambres ; en effet, afin de promouvoir la convivialité, nous essayons de loger tous les participants dans le même hôtel. Dans le passé, Bratislava manquait cruellement d’espaces pouvant accueillir au moins 250 participants en disposition-école (+ des cabines d’interprétation), à l’exception du centre des expositions (mais qui offre des halls bruts, très nus et peu attractifs, nécessitant beaucoup de décoration). Les choses ont évolué entretemps. Nous avons eu la chance de pouvoir utiliser pour l’Assemblée générale l’amphithéâtre solennel de l’Université d’économie de Bratislava, qui est un endroit magnifique (et bon marché) situé sur le campus de l’université, sur la rive gauche du Danube. La salle ne permet pas l’installation de tables (comme nous le faisons habituellement), mais les sièges sont équipés de tablettes servant aux étudiants pour prendre des notes et pour nos participants permettant de poser leurs documents. Les autres réunions se sont tenues à l’hôtel. Ce fut une première, car jusque là l’Assemblée générale avait toujours eu lieu dans l’hôtel même où séjournait la majorité des partici-

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pants (ce qui est pratique, il faut bien le reconnaître). Les transferts en car se sont bien déroulés, sans aucune plainte des participants. Cette solution élargit les possibilités de choix d’hôtel et permet de ne pas systématiquement se retrouver dans hôtels haut de gamme (ce que certains membres critiquent d’ailleurs), habituellement seuls à offrir une très grande salle de réunion et en plus l’espace nécessaire pour les repas. Lors de l’AG, à part les points formels administratifs de toute association, les participants ont écouté les discours du maire de Bratislava, du recteur de l’Université d’Économie et du représentant de la Commission en Slovaquie. Le Vice-président de la Commission, M. Šefčovič, s’est malheureusement décommandé à la dernière minute. Nous avons aussi entendu une présentation de l’œuvre caritative locale que nous avions décidé de soutenir, comme nous le faisons chaque année. Le rapport du Président a ensuite occupé une importante tranche horaire vu

Keizershoevestraat, 26 2610 Wilrijk - Belgium Tel: +32 478 948951 Fax: +32 3 2397516 Email: jp.thys@cbsmedia.biz Website: www.cbsmedia.biz Directeur de la Publication Jean-Pierre Thys Rédaction Jean-Claude Lesuisse Traduction Babel Ophoff Vertalingen

est émaillé d’anciens palais, majoritairement baroques datant de l’époque autrichienne, lorsque Bratislava (Pressburg à l’époque) était la résidence favorite de l’impératrice Marie-Thérèse. Après tout, Bratislava fur pendant plusieurs siècles la capitale de la Hongrie et le siège du couronnement de ses rois ainsi que des empereurs de l’Autriche-Hongrie. Le dîner de gala s’est déroulé dans l’atmosphère presque ma-

lement un musée d’art moderne ; les participants ont pu dîner entourés d’œuvres e.a. d’Andy Warhol (d’origine slovaque !). Sur cette route on trouve aussi l’étonnant Château de la Pierre rouge, imposant édifice, forteresse à l’origine, transformée au fil du temps en élégante résidence baroque. Pour les participants souhaitant prolonger leur expérience slovaque, un voyage de 3 jours fut organisé dans les hautes Tatras,

Impression Lowyck Editeur responsable Jean-Pierre Thys Keizershoevestraat, 26 2610 Wilrijk - Belgium Communications Business Solutions paraît 5 x par an. Online registration forms on our website will be considered for a regular free copy. Abonnement Version imprimée: 50 ¤ (Belgique) 60¤ (Europe), 85 ¤ (autres continents) . Tous droits de reproduction réservés pour tous les pays. La reproduction de textes (même partielle) est interdite sans la permission de l’éditeur. Member ICCA (International Congress and Convention Association) Communications Business Solutions est également disponible en néerlandais et online en français, en néerlandais et en anglais..

quelques villes et sites en cours de route. Globalement, Bratislava a été une véritable réussite à tous points de vue, les participants sont rentrés ravis et éblouis. Pour une association, une destination à recommander chaudement … Et tout ceci a été rendu possible grâce à l’appui remarquable et indéfectible du Slovak Convention Bureau et à notre excellent PCO, Artion Conferences&Events avec l’aide de la société locale Emerge. l’année passée fort mouvementée à plusieurs égards (les pensions, l’assurance maladie, l’organisation interne, les accords de partenariat avec les institutions, les attaques à l’encontre de la fonction publique européenne, etc.). L’après-midi fut consacré essentiellement à une réunion avec les représentants des administrations des institutions, qui ont fait le point sur leur action au cours de l’année écoulée et les perspectives pour l’année suivante. La ville fut une véritable découverte pour tous les participants ; y compris ceux qui étaient déjà allés à Bratislava, car la ville a connu une véritable transformation ces 15 dernières années. Les rues invitent à la flânerie et les terrasses à des pauses bien méritées. Le centre compte une série de bâtiments de style art-nouveau et

gique de l’ancien marché central de Bratislava, une construction art nouveau toute en fer et en verre, qui connaît une seconde vie grâce à une équipe de volontaires.

chaîne de montagnes impressionnante au nord du pays. Ils ont pu découvrir les sommets et leurs panoramas, la grotte de glace (unique en son genre et avec des centaines de marches …) et

Didier HESPEL Commission européenne SC29 02/04 B-1049 Bruxelles Tél. : + 32 2 295 29 60 E-mail : aiace-int@ec.europa.eu

Nous avons aussi fait découvrir aux participants les alentours de Bratislava. Le musée d’art moderne Danubiana, situé sur une presque-île dans le Danube, vaut à lui seul le déplacement, ne fûtce que pour le bâtiment. La ville de Trnava, ancienne capitale religieuse historique et appelée la Rome slovaque en raison de ses nombreuses églises, est une ville charmante et intéressante. La route des vins permet de découvrir une des régions viticoles de Slovaquie où l’on produit d’excellents vins (malheureusement très peu exportés). La fête de clôture s’est d’ailleurs déroulée dans une cave moderne, qui est éga-

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Injecter de la valeur aux événements corporate Nous connaissons la question : les rencontres en face à face sont-elles susceptibles d’être remplacées par les techniques virtuelles telles que vidéoconférences, webinars et meetings virtuels ? Incitez le PDG à serrer les mains ! Difficile de se voiler la face : nous vivons dans un monde de plus en plus numérique où les avances technologiques doublent tous les 11 mois ! Mais il reste vrai, et plus que jamais, que les gens restent attachés aux relations qui peuvent uniquement émaner de rencontres réelles. Mais, pour rester compétitives par rapport aux meetings virtuels (en termes de coûts et de gains de temps), ces rencontres réelles doivent prouver leur ROI (retour sur investissement). Il faut que l’événement ait vraiment un impact important sur les participants, il faut leur donner ce à quoi ils s’attendent, il faut peaufiner « l’expérience de l’événement ». Voici quelques pistes, simples et peu coûteuses pour augmenter la valeur de cette « expérience ». Faites en sorte que le président, le CEO ou des personnalités saluent les arrivants personnellement. Par exemple, si des participants proviennent de succursales ou de filiales, vous pouvez être certain qu’être reçus (poignée de main, paroles de bienvenue) par une « huile » de la maison-mère aura un sérieux impact ! Les gens adorent approcher les « stars » ! Et peu de personnes ont le culot de se diriger et d’en-

Jenalee Anderson Digital Advertising Specialist tamer la conversation avec un leader ! Offrezleur ce plaisir !

Réseautages et engagements S’il existe un laps de temps important entre la fin de la session de travail et le dîner, ne cherchez pas à le remplir à tout prix ! Profitez de cette opportunité pour ouvrir une salle de dé-

tente avec des tables, des chaises, voire des tables de ping-pong ou de jeux de cartes, et amenez-y vos participants. Ils s’adonneront au réseautage, pourront discuter ensemble et découvrir bien des affinités, et ils pourront le faire à leur rythme, sans règles préétablies. Investissez dans la technologie ! Désirez-vous que vos participants s’engagent ? Il y a une « app » pour ça ! Si, sérieusement, l’app store regorge d’une foule d’applications qui aident les gens en offrant une « bonne technologie » bien à même de booster les expériences en face à face. Ainsi, vous pourrez choisir une application d’agendas qui peut tenir compte des mises à jour et changements de dernière minute, une application amusante qui se base sur le jeu et qui décerne des points (ou des prix réels) aux participants qui ont fait montre d’un engagement important (aspect « compétition amusante »), une application qui autorise les contacts et les messages entre les participants, et, last but not least, une application qui permet d’envoyer et de recevoir des feedbacks instantanés via notifications et questionnaires, et qui agit un peu comme « thermomètre » du ressenti des personnes, permettant de plus d’éventuellement réajuster l’une ou l’autre chose en temps réel.

Lorsque la conférence de presse et le communiqué de presse font un flop… retentissant ! C’est une histoire qui nous vient d’outre-Atlantique, mais qu’ont vécue aussi de nombreux chefs d’entreprises et de responsables de communication sous nos latitudes. Qui s’est soldée par un échec cuisant… En effet, cela peut arriver à chaque entreprise, pour peu qu’on n’y prenne garde préalablement.

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ous avez, sur l’injonction de votre patron, reçu la lourde tâche d’organiser une conférence de presse au pied levé ou d’envoyer un communiqué de presse et vous voici arrivé à l’heure fatidique. Devant vous, des rangées de sièges… désespérément vides et pas de réponses !

Le bide absolu On patiente durant le fameux « quart d’heure académique », mais il ne résout rien, les sièges restent inoccupés et vous battez la semelle tristement avec vos collègues pendant que votre boss fulmine, que le café refroidit dans les thermos et que les petits fours ne seront d’aucune utilité, puisque vos estomacs noués seraient bien incapables d’en profiter. Le bide absolu… la honte aussi… Pourtant, lorsque votre patron vous a demandé d’organiser ladite conférence de presse ou envoyé le communiqué, pris au dépourvu, vous avez accepté, malgré les pressentiments qui se bousculaient dans votre esprit. Évidemment, la question essentielle était de réellement s’interroger sur l’intérêt d’une conférence de presse : n’oublions pas que des journalistes vont venir passer une demi-journée pour

vous écouter et qu’ils devront utiliser ensuite leur après-midi pour relater l’événement. L’événement, d’ailleurs… de quelle nature estil ? S’agit-il d’une information où le visuel proposé permettra une retransmission pour la presse audiovisuelle ? Plus fondamentalement surtout, l’info en question est-elle réellement intéressante pour l’extérieur ou ne s’agit-il que de l’information « interne » ? Les invitations aux conférences de presse et communiqués de presse émanent souvent des agences de communication. La situation n’est pas pour autant plus brillante, car, le plus souvent, elles ne connaissent pas vraiment les produits et services dont il est question et sombrent vite dans le jargon… Dans ces conditions, on revient vite dans la même » spirale d’échec.

Alternative : utiliser les nouvelles technologies De toute manière, il s’agit d’insister sur les avantages REELS de l’information pour les entreprises et consommateurs, et s’écarter descriptions techniques qui ne flattent que l’ego des ingénieurs et qui sont à vrai dire plus que nébuleuses? Et puis un test ultime à faire dans votre esprit : imaginez, en restant objectif, que vous receviez une

invitation en tant que journaliste : allez-vous y répondre, est-ce vraiment « intéressant » ? Vous devez vous imprégner d’une réalité : les rédactions subissent des cures d’amaigrissement et un journaliste occupé à l’extérieur pèse lourd sur leur organisation. Il faut de véritables raisons pour l’y dépêcher, et gardez à l’esprit que vous n’allez quand même pas annoncer la sortie de l’iPhone 8, il faut savoir « doucher son enthousiasme » lorsqu’il en est encore temps ! Une bonne formule, c’est, préalablement à toute organisation de conférence de presse ou l’envoi d’un communiqué de presse, de directement prendre contact avec les journalistes en optant pour l’utilisation des nouvelles technologies pour les atteindre: téléphone bien sûr, e-mails évidemment, mais également la vidéoconférence ! Avec l’aide de ces différents moyens de communication, le journaliste pourra vous écouter et vous interroger tout en restant à son bureau et en perdant un minimum de temps. Dans cette optique, il s’agira de prévoir, bien sûr, des documents visuels qui pourront illustrer vos propos. Et au terme de quelques contacts ainsi menés, vous saurez rapidement –et concrètement !-si la mise en place d’une conférence de presse ou l’envoi d’un communiqué de presse est justifiée… ou pas.

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La vidéo prodigieusement efficace a un nom : le streaming Lors de temps assez lointains, lorsque le magnétoscope venait d’éclore, le monde professionnel s’intéressait particulièrement aux événements qu’il permettait d’enregistrer, que ce soit pour la réalisation de vidéogrammes de présentation d’entreprise ou pour la communication interne.

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e nombreux chefs d’entreprise enregistraient ainsi des messages qui étaient ensuite diffusés aux membres du personnel dans les mess et autres cafeterias.

Le frisson du direct n’a pas de prix Les événementiels et certaines réunions importantes faisaient aussi l’objet d’enregistrements que l’on diffusait par la suite et qui se visionnaient également par cassettes VHS (ou Betamax) interposées. Cette préhistoire de la communication visuelle d’entreprise a cédé la place à une nouvelle ère, celle de l’Internet et des connexions rapides, qui a permis, grâce à la numérisation des images et à la démocratisation des moyens de saisies, d’en arriver aux retransmissions « live », au streaming qui a plus que jamais le vent en poupe. Le streaming, c’est le direct au sens le plus pur

du terme (parfois en léger différé pour des raisons de sécurité). Il apporte un « plus » énorme au niveau de l’expérience spectateur, en plus de coller au plus près aux événements. En effet, lorsqu’on regarde une vidéo enregistrée, on sait pertinemment que l’ensemble est « léché », qu’il ne comporte aucun risque puisque le montage des images a permis d’écarter le moindre « couac ». On sait aussi que le message ou l’événement font déjà partie du passé. En tant que tel, déjà, ce vidéogramme est intéressant et utile, surtout pour des besoins de formation (on regarde autant de fois que nécessaire). Néanmoins, le « frisson du direct » n’a pas de prix.

Un impact colossal attesté par les « pics de fréquentation » On pourrait comparer les deux solutions à la vision d’un match de football qui a déjà eu lieu (retransmission différée) par rapport à celle d’une rencontre qui se déroule à l’instant même où on le regarde. La tension et l’intérêt

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sont fondamentalement différents. Ce n’est pas pour rien, d’ailleurs, que les

grandes sociétés, dont Apple par exemple, diffusent en streaming leurs grand-messes ! Le spectateur distant a l’impression d’en être quasiment acteur, car il « participe » intimement

à l’événement en cours, il sait qu’il est mis au courant en même temps que les personnes présentes dans la salle, qu’il « vibrera pareil », et cela constitue une énorme différence. D’ailleurs, les « pics » de fréquentation des sites le démontrent à l’envi : autant les serveurs risquent d’être saturés lors de la diffusion « live », autant ils sont largement disponibles quelques heures ou quelques jours plus tard. Compte tenu de l’impact colossal d’un streaming, les congrès d’entreprises et d’associations y ont de plus en plus recours pour « souder l’esprit de corps » et permettre aux personnes qui n’ont pas pu assister physiquement à l’événement de le vivre « comme si elles y étaient ». Le streaming peut être à double trafic : diffuser vers les personnes distantes et permettre la diffusion, dans la salle où l’événement se déroule, d’images et de sons en provenance des groupes distants. Dans ces dernières conditions, l’organisation peut prévoir de donner la parole (et l’image) à des intervenants extérieurs qui peuvent ainsi interagir, poser des questions et obtenir des réponses. Le meilleur des deux mondes !


20.000 participants au plus important congrès international jamais organisé à Copenhague 20.000 scientifiques, médecins et spécialistes de plus de 130 pays étaient réunis à Copenhague du 7 au 11 octobre 2016 afin d’améliorer la qualité des soins administrés à tous les patients cancéreux à l’occasion du congrès de la Société européenne d’Oncologie médicale (ESMO ou European Society for Medical Oncology).

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SMO 2016 a été le plus important congrès de son genre jamais organisé sur le sol danois. Le fait que 2016 entrera dans l’histoire comme étant l’année événementielle la plus animée qu’ait jamais connu la ville de Copenhague était spécialement visible pendant les quatre jours où 20.000 participants - sur un total de 100.000 délégués attendus en ville cette année - ont pris part au congrès d’oncologie ESMO 2016. Copenhague est un centre de connaissances et la position de la réunion en termes de sciences de la vie a été l’une des raisons pour lesquelles la ville a été retenue en tant que décor pour le congrès ESMO de cette année. Dans le secteur du traitement du cancer, le Danemark excelle particulièrement sur le plan des soins administrés au patient, un domaine directement lié à la devise du congrès ESMO 2016 : « Du traitement de la maladie ». À l’occasion d’un pré-événement sur le thème ‘Le Modèle danois de Recherche et de Traitement en matière de Cancer’, Fortunato Ciardiello, le pré-

sont au centre de tout ce que nous faisons : notre profession est mue par notre détermination, tant individuelle que collective, à garantir les meilleurs résultats possibles aux personnes atteintes d’un cancer en Europe et dans le monde entier. » « Nous sommes heureux de pouvoir souligner que l’agenda danois, qui focalise son attention sur les patients atteints d’un cancer, est parfaitement similaire à la mission de l’ESMO lorsqu’il est question de lutter contre le cancer à une échelle mondiale. »

ESMO - Société européenne d’Oncologie médicale L’ESMO est la plus importante organisation professionnelle européenne d’oncologie médicale, qui compte plus de 13.000 professionnels de l’oncologie originaires de plus de 130 pays. Fondée en 1975, l’ESMO a des racines européennes, mais une portée mondiale, accueillant des professionnels de l’oncologie venus du monde entier.

Wonderful Copenhagen Aujourd’hui, la région du grand Copenhague offre plus de 22.000 chambres d’hôtel. Lorsqu’il est question d’organiser des congrès tels qu’ESMO, le lien avec la Suède voisine est plus qu’évident, proposant une offre supplémentaire de 10.000 chambres d’hôtel dans un rayon de seulement 1,5 heure en voiture de l’Hôtel de Ville de Copenhague. www.copenhagencvb.com

Wonderful Copenhagen sident de l’ESMO, a déclaré : « Le plan danois en matière de cancer est un modèle qui peut être utilisé dans d’autres pays européens, car ce qui a été fait dans ce contexte - réunir tous les acteurs, tant les décisionnaires que les experts, afin de créer un vaste modèle de soins en matière de cancer - constitue peut-être la clé qui permettra de faire le meilleur usage de nos recherches. En fait, la devise du congrès de cette année est « Du traitement de la maladie - qui est une question personnelle - aux soins administrés au patient ». Ce que nous voulons donc faire consiste à traduire ce dont nous disposons en termes de connaissances en leçons réelles à tirer. […] Je tire ici les leçons d’un pays certes petit mais particulièrement civilisé, leçons dont j’emporterai les fruits en rentrant chez moi. » « Les patients atteints d’un cancer et leurs besoins

Le congrès de Copenhague a permis de présenter certains essais cliniques et recherches parmi les plus récents, dont des thérapies ciblées et des approches immunothérapeutiques, d’organiser des symposiums conjoints avec des représentants de toutes les spécialités oncologiques, ainsi que des débats sur les défis cliniques auxquels sont confrontés les oncologues d’aujourd’hui, y compris des discussions collaboratives visant à faire avancer le domaine oncologique et améliorer les soins administrés aux patients.

Pourquoi Copenhague ? Copenhague abrite un centre de connaissances majeur comptant 10 universités, 165.000 étudiants et 16.000 scientifiques et chercheurs. Ces dernières années, le parc hôtelier de Copenhague et son ensemble d’installations événementielles ont connu une croissance exponentielle.

Wonderful Copenhagen

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Vidéoconférence, choisir de faire de la prose Évidemment que la vidéoconférence est en croissance constante! Le prix des équipements a en effet atteint une barre fatidique, celle à laquelle peuvent maintenant accéder les PME.

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este qu’on est toujours face à deux grandes philosophies : la salle dédiée équipée et le matériel destiné à une certaine forme d’itinérance.

Le confort de la vidéoconférence « première classe » La salle dédiée garde ses adeptes et s’oriente de plus en plus souvent vers ce que l’on pourrait appeler le « haut de gamme ». L’agencement des lieux et la qualité de la technique utilisée sont soigneusement conçus et choisis, de manière à obtenir le plus grand confort possible de discussions. On y approche, ou on y atteint, la téléprésence, cette « first class» de la vidéoconférence, qui permet de donner l’illusion de réellement faire face à ses interlocuteurs distants. Ce genre de réalisations reste onéreux et doit généralement s’accompagner d’un service technique à la hauteur. Dans la logique des faits, ces salles se destinent aux dialogues distants de haut niveau (hauts cadres et direction). L’autre matériel ne cherche pas la perfection de l’image et du son, mais vise à procurer un outil communicant, néanmoins d’excellente qualité, qu’il est possible d’utiliser de partout, à condition de disposer d’un accès à l’Internet ou, le cas échéant, d’une connexion 3-4G au départ d’une carte SIM.

On ne joue donc pas dans la même cour, et ces solutions « nomades » font les choux gras des collaborateurs adeptes du BYOD (ceux qui amènent et utilisent leurs propres smartphones et tablettes sur le lieu de travail). Ici, pas de nécessité d’un « support technique », les utilisateurs connaissent leurs appareils (puisqu’ils s’en servent abondamment) et utilisent des « app » toutes conçues pour fonctionner sans coup férir.

On abat les barrières « entre races d’appareils et de systèmes » Il suffit de penser à Facetime d’Apple, placé de manière native dans tous les iPhone pour se faire une idée de la facilité d’utilisation. On vise donc le fond et moins la forme : il faut un « outil de travail de téléconférence » qui tienne la route en toutes circonstances ou presque. Il soit être accessible au plus grand nombre possible de périphériques (smartphones, tablettes et notebooks, principalement) et ne pas connaître de « barrières entre systèmes » : un utilisateur d’iOS, un autre d’Android et tous ceux sous Windows ou MacOS doivent pouvoir communiquer sans même se rendre compte que leurs interlocuteurs utilisent un système différent. Si les circonstances l’exigent (manque de bande

passante par exemple), l’application permet d’ailleurs de shifter vers l’audioconférence, moins vorace évidemment. Il est aussi possible de contracter des « abonnements » à des services de vidéoconférence, pratique qui se développe un peu à l’instar des logiciels « en location » dont on connaît l’essor aujourd’hui et qui réclament une redevance mensuelle ou annuelle (SaaS ou Service en tant que Software, cf. Microsoft et Adobe, par exemple). Dans l’avenir, ces solutions nomades vont devenir de plus en plus utilisées de manière spontanée, un peu comme aujourd’hui on fait de la prose sans même le savoir !

Les nouveaux tableaux interactifs sont arrivés ! Les technologies de collaboration permettant le travail partagé entre groupes distants ont fait de gros progrès ces dernières années. La vidéoconférence, par exemple, s’est installée non seulement sur les ordinateurs de bureau, mais aussi dans les appareils mobiles. Le pas en avant du tableau interactif Aujourd’hui, n’importe qui peut être capable de se connecter aux autres collaborateurs (de les voir et de les entendre) au départ de lieux différents et variés. Les plateformes de «web-conférence» permettent aux utilisateurs de partager leurs écrans et de travailler ensemble sur les mêmes documents! Reste que les salles de réunion existent toujours bel et bien et leurs équipements doivent s’intégrer dans la logique de la nouvelle communication tous azimuts. Ainsi en est-il des tableaux blancs. On est passé du stade du tableau simple et manuel à celui des tableaux interactifs, ce qui constitue déjà un pas en avant important. Néanmoins, en rester au seul tableau interactif comporte des limitations gênantes pour une utilisation partagée avec des participants distants. Ces der-

niers, dans certains cas, ne peuvent pas visualiser ce qu’on est en train d’écrire. Dans ce cas, on peut suppléer avec un opérateur qui manipule une caméra vidéo pour envoyer l’image du tableau. Dans ce cas, les participants distants ne peuvent plus interagir visuellement avec les personnes présentes à la réunion. De plus, ils ne savent pas ajouter ou modifier des éléments sur le tableau.

Des solutions innovantes

Oblong

De la même manière, il leur est impossible de garder une trace visuelle du contenu affiché, si ce n’est en utilisant leurs smartphones pour photographier ou effectuer des copies d’écran. De nouveaux tableaux interactifs résolvent aujourd’hui ce problème. Ils sont conçus très précisé-

Oblong ment pour ces utilisations mixtes de communications entre groupes, avec possibilités tactiles de modifications de contenus et enregistrements de contenus. Il paraît clair que ce genre de produit est destiné à se multiplier dans les salles de réunion, pour enfin parvenir à une communication unifiée efficace pour tout participant distant. Selon les expériences qui ont été menées aux États-Unis, ce genre de tableau compense très rapidement son prix plus élevé par une efficacité largement accrue dans les cas de ces «réunions mixtes». En d’autres termes, les essayer serait les adopter après quelques essais seulement. C’est la raison pour laquelle certains fabricants utilisent nommément la technique: «Try before you buy»! Intéressante piste à suivre!

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Permettre aux huddle rooms de communiquer On le sait, les « huddle rooms » ont la cote en entreprises. Il s’agit, rappelons-le, de petits espaces de réunion qui se destinent à des meetings « au pied levé ».

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lles permettent à de petits groupes, se composant généralement de deux à quatre ou cinq personnes, de se réunir confortablement, mais sommairement, dès que l’envie leur en prend.

ser d’une solution d’audioconférence : les utilisateurs s’attendent à pouvoir passer des coups de fil et à pouvoir participer à des discussions téléphoniques sans devoir retourner dans leurs bureaux respectifs, le tout en en faisant bénéficier

Diverses solutions possibles Ici, on ne bloque pas les véritables salles de réunion, tout se passe de manière informelle : a-t-on une idée à développer, un diagramme ou une feuille de calcul à analyser, une démarche à creuser ? La huddle room est faite pour ça et se trouve juste à deux pas. Le plus souvent, la huddle room comporte une table et quelques chaises, et on lui ajoute régulièrement une ligne téléphonique et un flipchart. Cependant, il est réellement possible de doter ces espaces de dispositifs « AV communicants », comme, par exemple, d’un système d’audioconférence, ou encore d’un moniteur, d’un système de présentation interne ou, même, d’un accès à une mini solution de vidéoconférence, permettant la « collaboration » avec l’extérieur. On comprend aisément l’importance de dispo-

les autres participants présents dans la huddle room.

Le critère essentiel à respecter La possibilité d’afficher rapidement et facilement des documents sur un moniteur s’impose de

plus en plus aussi, vu l’engouement des collaborateurs pour le BYOD (Bring Your Own Device). Il est de plus en plus indispensable de pouvoir partager, sans fil, le contenu des smartphones et des tablettes sur un grand écran et éviter ainsi de devoir s’agglutiner autour du petit écran du périphérique. Il est clair que la solution retenue doit surtout l’être en fonction de sa facilité d’utilisation et de son efficacité. Quant à la vidéoconférence, elle ne s’impose pas nécessairement dans tous les cas de figure. En revanche, il est clair que l’avenir réclamera sa présence, même basique sous forme d’une simple webcam. Évidemment, tous les systèmes sophistiqués sont envisageables, d’autant plus que le coût des équipements devient réellement fort abordable. Logitech Soulignons encore que, comme une huddle room constitue une solution « immédiate » à des réunions impromptues, il ne faut pas détruire le concept: dans ces conditions, le critère ESSENTIEL à prendre en compte, dans l’implémentation de tout matériel AV, sera la FACILITE d’utilisation. Tout produit ou toute « solution » complexe sera à rejeter avec vigueur !

Rien sur papiers… mais tout disponible et sans erreur ! Les réunions d’antan où l’on consommait des tonnes de papier ne sont plus… ou, à tout le moins, ne sont plus en odeur de sainteté.

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ujourd’hui, on parle de plus en plus de « paperless meeting », et cette nouvelle manière de s’organiser comporte de nombreux avantages.

Gain de temps, stress épargné, efficacité accrue Le gain de temps, par exemple. Préparer une réunion réclame un temps de travail important. Dans la filière papier, combien de fois vous êtes-vous retrouvé avec les impressions toutes prêtes… avant qu’un changement de dernière minute ne survienne et n’impose de réimprimer tout ou une bonne partie ? On considère que travailler en mode « paperless » équivaut à ga-

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gner… 70% du temps de préparation ! Et ne parlons pas des erreurs de manipulation toujours possibles lorsqu’on réimprime une partie qu’il s’agit d’insérer dans toutes les copies, dès qu’on travaille en paperless, tous les participants ont sous les yeux la version la plus récente ! C’en est fini des personnes qui disposent, par erreur, d’une version dépassée des documents. Ce faisant, nous éliminons aussi une source importante de stress, tant de la part de l’organisateur de la réunion que de celle des participants. De plus, il devient alors impossible de prétexter un fouillis de papier mal conçu pour justifier un travail médiocre ! Tout le monde se situe dans le contexte le plus favorable au travail. Parlons aussi de l’efficacité. Nous nous situons donc dans une situation où les tablettes et les laptops remplacent des piles de papiers. Tout ce dont on a besoin se trouve déjà dedans et, à tout moment, on peut choisir de partager –ou pas !- les notes personnelles que l’on a prises, ce qui facilite grandement la collaboration entre membres d’une équipe. Les décisions prises au cours de la réunion peuvent directement s’introduire, se parta-

ger et être à la disposition de tous après le meeting pour nouvelle analyse ou pour se rafraîchir la mémoire.

Ligne directe vers la collaboration efficace ! Travailler de la sorte élimine également toutes les doléances habituelles des personnes qui prétendent, à tort ou à raison, « ne pas avoir reçu le compte-rendu de la réunion » et, de toute manière, réduit au strict minimum le temps nécessaire à sa rédaction et à sa diffusion. Évidemment, une réunion sans papier permet aussi de gagner tout le coût des impressions papier qui consomment également de l’encre et qui diminuent l’espérance de vie des imprimantes. Vu l’organisation plus efficace, le temps en soi qu’il s’agit de consacrer aux réunions diminue, ce qui implique un coût moindre en personnel (surtout lorsque les personnes autour de la table font partie du « haut management ») et une attention plus soutenue des participants (on sait évidemment que plus une réunion s’éternise, plus les participants sont susceptibles de s’évader mentalement). Enfin, les réunions sans papier sont excellentes pour l’environnement. C’est une évidence, mais il est bon de s’en imprégner. Il suffit de calculer les feuilles épargnées et de songer aux toners qui se vidaient à toute allure par le passé !


Le BYOD à l’assaut de la vidéoconférence Pour une entreprise, pouvoir communiquer avec ses clients, ses fournisseurs et son personnel est essentiel. Que ce soit en personne ou par l’intermédiaire de la technologie.

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tude et l’entreprise bénéficie d’engins de haute technologie qui peuvent faire tant de choses différentes de manière excellente !

Les tablettes ont la cote

Des collaborateurs plus satisfaits et plus efficaces !

Le BYOD (ou Bring Your Own Device) constitue en effet le moyen privilégié, pour les businessmen, d’appeler, de participer à distance à des réunions et d’interagir avec toute personne impliquée dans leurs travaux. La raison de cet engouement est facile à trouver : les smartphones et les tablettes sont devenus parties prenantes de la vie de tous les jours, on en a l’habitude et on les utilise spontanément –et prioritairement !- pour une multitude de tâches. Pour la vidéoconférence, il semble que les tablettes tiennent le haut du pavé par rapport aux smartphones, étant donné qu’elles offrent une surface plus grande pour visualiser les interlocuteurs et pour rédiger des documents. Elles permettent aussi des multifenêtrages plus confortables, même si les dimensions des écrans des smartphones ont augmenté. 82% des sociétés américaines permettent à leurs collaborateurs d’utiliser leurs appareils personnels au travail. Il faut dire qu’il s’agit d’une opération « Win-Win » : les collaborateurs utilisent des appareils dont ils ont l’habi-

Et, en effet, ils permettent d’établir des communications de vidéoconférence facilement ! Plus question de salle dédiée équipée de matériel coûteux réclamant les petits soins d’un personnel IT dédié, plus de temps d’attente, et, en finale, économies financières importantes. Les besoins ne sont plus les mêmes aujourd’hui, il faut pouvoir établir des connexions où que l’on se trouve, et sans coup férir. Grand avantage, on ne doit plus chercher une salle de réunion d’où se connecter, et cela ouvre la porte à une communication possible à tout instant, 24h/24 si nécessaire. Les BYOD utilisent des systèmes de vidéo-

l se fait qu’à travers de l’utilisation de plus en plus importante des smartphones et des tablettes, une nouvelle ère de communication a récemment émergé : celle du BYOD.

conférence basés sur la connexion à l’Internet, ce qui limite les obligations matérielles à simplement se logger, et l’interopérabilité entre systèmes différents est massivement acquise. Une conséquence psychologique importante

à prendre en compte c’est que les collaborateurs qui utilisent leurs propres appareils sont plus satisfaits et se sentent plus efficaces. Ils sont donc plus motivés pour communiquer. Comme ils maîtrisent leurs appareils, ils ont tendance à les utiliser davantage et à diminuer les déplacements physiques qui prévalaient autrefois.

Les hommes d’affaires veulent du Wi-Fi et des prises de courant! C’est leur revendication principale. Dans ces conditions, les hôteliers seraient bien inspirés de sauter sur cette occasion favorable! Beaucoup de temps « on line »! Dans la foulée, ils auraient tout intérêt, bien sûr, à se montrer plus créatifs avec les services liés à ces communications modernes, telles que les «app» mobiles, mais à la condition expresse que les «fondamentaux» soient couverts: du Wi-Fi gratuit, rapide et omniprésent, ainsi que des prises en suffisance. Ces données émanent d’une étude portant sur 831 voyageurs d’affaires, réalisée par la «Glo-

bal Business Travel Association». Le résultat est sans appel: les businessmen réservent directement une chambre dans les hôtels qui offrent un Wi-Fi gratuit ou une connexion Internet rapide». Ils sont également intéressés par des incentives et promotions tels que des prix spéciaux pour membres et, aussi, par la possibilité de disposer de connexions Internet ULTRAS rapides. Ce n’est actuellement pas le cas, semble-t-il, puisque 16% seulement des répondants ont dit y avoir eu droit et que 61% ont déclaré avoir utilisé une connexion Internet «normale» (disponible pour tous, sans distinction). Les hommes d’affaires passent beaucoup de temps en ligne. 55% de ceux qui se connectent en chambre le font durant au moins une heure par jour et utilisent la connexion pour travailler. De

plus, près de la moitié des répondants passe au moins une heure supplémentaire en ligne pour les loisirs.

Un paysage qui évolue sans cesse Concernant les «app», plus de 60% des voyageurs d’affaires ont au moins une «app» dans leur smartphone et plus de la moitié disposent de deux app. Ils les utilisent prioritairement pour consulter l’état de leur réservation, pour gérer leur solde de points « rewards » ou pour la réservation d’un séjour, et nettement moins pour entrer en contact avec le personnel ou pour commander un service de chambre. Un quart environ des voyageurs a utilisé l’app pour le « check-in », mais les résultats indiquent que ce nombre est susceptible d’augmenter au fur et à mesure que l’option d’entrée sans clé se généralisera. On l’a déjà dit, les voyageurs d’affaires pestent contre le manque de prises de courant disponibles, vu le nombre d’appareils mobiles qu’il leur faut recharger. Ils souhaitent aussi pouvoir bénéficier de services de streaming comme Netflix et de téléviseurs qui permettent l’accès à l’Internet. Dans l’avenir, les hôtels ont largement intérêt à investir dans les nouvelles technologies tout en continuant à assurer la qualité existante des services conventionnels.

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Comment utiliser la technologie pour amplifier l’expérience des participants lors de vos événements Par Smart-AV

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ne large part de ce qui fait réellement le succès d’un événement, d’un meeting, d’une conférence, d’un congrès est bien plus qu’une simple question de données statistiques, de taux de réponse et de nombre de participants. Si tous ces éléments sont parfaits pour justifier la dépense et le retour sur investissement pour le sponsor, ils ne nous disent que peu de choses sur la façon dont les participants ont effectivement perçu un événement, un meeting, une conférence, un congrès. L’humain est une créature tant rationnelle qu’émotionnelle. Pour qu’un événement soit un succès, le participant doit apprécier la raison pour laquelle il décide d’y assister (aspect rationnel), mais aussi le plaisir qu’il a pris à participer à l’événement (aspect émotionnel) et c’est là qu’intervient la nécessité de créer une expérience unique. La technologie est souvent la voie qui mène vers cet objectif, comme étant l’une des façons les plus faciles et les plus efficaces de permettre au participant de s’identifier à votre marque et de repartir avec le sentiment d’avoir vécu une expérience qui en valait réellement la peine. Voici quelques-unes des méthodes technologiques de pointe que vous pourrez utiliser pour amplifier l’expérience des participants lors de votre prochain événement, meeting, conférence ou congrès.

SURPRISE ET ÉMOTION Il est bien connu dans le domaine du marketing que les campagnes émotionnelles ont le plus de succès et qu’un élément de ‘surprise’ est un facteur-clé d’une telle campagne. Elle peut aussi constituer une façon très efficace de créer une expérience unique lors d’un événement, un meeting, une conférence, un congrès. Si vous utilisez des technologies telles que les écrans sans bords apparents ou les panneaux LED, vous disposez de la liberté de créer un décor de votre choix. Ceci signifie que vous pouvez sortir totalement des sentiers battus en ce qui concerne l’expérience que vous souhaitez créer. Un cube formé d’écrans sans bords apparents permet aux participants de pénétrer dans un espace de votre choix, les transportant momentanément de l’agitation de l’exposition vers une zone totalement dédiée à votre marque. De même, une large paroi LED pouvant atteindre une hauteur de 5 ou 6 pieds, constitue un moyen fantastique d’attirer l’attention et de diffuser une vidéo, une image ou une présentation qui émerveillera le visiteur passant devant votre stand.

PERSONNALISATION Le contenu d’un message diffusé lors d’un événement, d’un meeting, d’une conférence, d’un congrès peut être difficile à produire et débouche souvent sur une répétition de la même présentation, quels que soient le visiteur ou ses besoins. Moyennant un léger complément technologique, vous pouvez changer cette situation, chaque visiteur accédant à votre stand (Exposition, Meeting, Conférence, Congrès) se voyant proposer une expérience totalement personnalisée avec des images ou des vidéos parfaitement adaptées à son cas précis. En ayant recours à un logiciel chargé sur un iPad ou une tablette, votre

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équipe de vente peut transmettre le contenu de son choix à l’écran d’une simple manipulation de doigt, lui permettant ainsi de lancer une présentation 100% personnalisée et donc nettement plus efficace. Ceci impressionnera aussi d’autres visiteurs qui s’apercevront du changement de contenu et ne manqueront pas de vouloir leur propre expérience personnalisée.

EXPÉRIENCES INTERACTIVES L’une de nos plaisanteries courantes précise que même si vous installez un écran qui n’est pas interactif, de très nombreux visiteurs d’un salon s’approcheront et l’effleureront néanmoins pour voir s’il réagit. Ceci montre en réalité un besoin du visiteur de contrôler la situation et d’être impliqué dans cette expérience que représente l’événement en question. Grâce à de simples logiciels, vous pouvez transformer une présentation statique en une série d’images, de vidéos et d’études de cas, que votre visiteur peut feuilleter ou même se transmettre par e-mail afin de les lire à une date ultérieure. Les tableaux et stands multitouches introduisent des éléments ludiques dans votre zone événementielle, où les visiteurs peuvent jouer à des jeux, répondre à des jeux-concours ou même manipuler un tweet wall live afin de sélectionner les messages qu’ils souhaitent lire. Cette interactivité les maintiendra engagés jusqu’à 5 fois plus longtemps qu’un écran statique sur votre stand, sans oublier les passants qu’elle ne manquera pas d’attirer !

AUTHENTICITÉ L’une des clés pour générer un effet aussi percutant que durable sur les visiteurs de votre événement consiste à créer une expérience authentique du début à la fin. L’une des façons de réaliser cet objectif consiste à veiller à la présence de votre marque sur chaque élément de votre stand. Vous pourriez personnaliser vos solutions d’affichage numériques ou doter votre équipe de vente de tablettes frappées de votre marque pour collecter les données auprès des visiteurs, des tablettes comme celles qui sont présentées ci-dessous. Vous pourriez aussi entourer votre stand de rampes d’éclairage LED, une solution impressionnante qui vous permettra de baigner vos visiteurs dans les couleurs de votre société. Toutes ces interventions individuelles amélioreront l’expérience générale et permettront aux visiteurs de se sentir satisfaits de leur visite.


Le Digital Signage Summit Europe Pour découvrir les futures stratégies commerciales Avec plus de 500 délégués et 40 exposants/sponsors, le Digital Signage Summit Europe (DSSE) a renforcé, dans sa version 2016, sa position d’événement incontournable dans le domaine du digital signage et du Dooh.

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éjà, vu son succès, il est prévu que le DSSE, version 2017, déménagera dans des emplacements plus vastes.

Le DSSE 2016, qui s’est tenu au Hilton de l’aéroport de Munich, a offert un programme riche de présentations et d’ateliers, réunissant plus de 40 experts internationaux et de leaders d’opinion dans le monde du digital signage. DSSE est un joint venture entre indivis consulting et Integrated Systems Events, le producteur de l’exposition Integrated Systems Europe. Integrated Systems Events appartient conjointement à la CEDIA et à InfoComm international. Directeur général d’invidis consulting et président de DSS Europe, Florian Rotberg a déclaré : « DSS

Le thème principal du sommet était « Challenging the Fundamentals of Customer Engagement – Strategies for Tomorrow’s Advertising, Retail and Public Spaces ». Le premier jour a couvert les « Smart Cities » (DooH at Multiscreen), et le deuxième s’est attaché à « Turning Stores into Stories and Digital Signage ». Une session innovante du premier jour fut consacrée à une présentation

Florian Rotberg tives qui permettront au public un accès à un WiFi rapide et gratuit. Le deuxième jour incluait un panel de discussion présidé par Rotberg consacré à « comment transformer les « shoppers » en acheteurs », à « comment se connecter au consommateur » et « quelles données sont nécessaires pour y parvenir ». Linda Ralph, de Mood Media UK, a discuté des environnements multisensoriels tels qu’utilisés par la chaîne de mode New Look et la banque hollandaise ING. Les dernières entreprises ont connu une majoration de 40% de clients achetant des produits d’assurance automobile, après la réalisation d’un système de digital signage utilisé durant le temps d’attente des clients.

Europe 2016 fut un événement formidable et ce fut la première fois qu’il s’est déroulé sur deux jours avec deux lignes de sessions parallèles, et cela a très bien fonctionné ! ».

de Brad Gleeson à propos de « smartscaping » dans les villes et qui présenta une étude de cas du projet de New York qui a transformé 7500 vieux téléphones publics par des structures communica-

Rotberg a confirmé que le sujet « smart city » sera de retour en 2017 : « Nous allons garder le concept smart city, compte tenu du succès rencontré cette année et de la possibilité qu’il nous offre d’atteindre un tout nouveau groupe d’audience ». « Aller de l’avant c’est tabler sur trois piliers sûrs pour le digital signage : les conférences, les villes intelligentes et le commerce de détail ».

Linda Ralph

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Smart Cities et les tendances en infrastructure urbaine intelligente Par Brad Gleeson, Chief Commercial Officer, CIVIQ Smartscapes

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i vous vous intéressez un tant soit peu aux nouvelles technologies et plus encore si votre business vous conduit à les fréquenter, il y a gros à parier que vous avez déjà entendu parler des « smart cities ». L’intérêt pour ces « cités intelligentes » a donné naissance à des projets et à des initiatives qui ont le vent en poupe et dont on parle dans des conférences, des shows et lors de séminaires sous l’angle de l’impact qu’elles auront sur nos vies.

Pourquoi cet engouement ? Plusieurs grandes tendances sous-tendent l’intérêt porté aux « smart cities » : L’urbanisation qui augmente rapidement : il y aura une augmentation de 50% de la population mondiale qui vivra dans les villes vers

Brad Gleeson connectés à Internet va dépasser les 35 milliards en 2020 et le besoin en bande passante augmentera de 400% dans les 5 prochaines années.

2050. La mobilité. Le nombre de smartphones dépassera le nombre d’humains endéans les 5 ans vu que l’explosion du nombre de leurs ventes dans les pays en voie de développement. La connectivité. Le nombre de périphériques

Comme les villes doivent fournir des services à une population en expansion, elles s’adressent à la technologie pour devenir plus efficaces et sûres, et pour améliorer la qualité de vie des personnes. Et l’augmentation du nombre de personnes connectées leur permet de mieux contrôler leur environnement, de mesurer l’utilisation des services et de communiquer avec les citoyens à la fois au niveau global et individuel pour recueillir leur avis concernant les défis posés et les solu-

tions proposées.

L’infrastructure technologique urbaine. Chez CIVIQ, nous pensons qu’une partie de la solution pour l’avenir dépend de la mise à niveau de l’infrastructure urbaine pour la

rendre capable de répondre à une société de plus en plus mobile et connectée. En cette ère de l’Information que nous connaissons, il reste des différences importantes entre les personnes qui ont accès aux avantages de la connectivité et à l’Internet rapide et celles qui en sont exclues. On appelle cela la fracture numérique. Le succès d’une ville, son efficacité, sa sécurité et la qualité de vie qu’elle offre dépendront, dans une certaine mesure, de sa capacité à éliminer cette fracture et à permettre à tout citoyen de bénéficier des possibilités offertes par l’accès à la connectivité.

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LinkNYC Un exemple vivant de ce concept est constitué par le projet LinkNYC (à New York City). L’objectif est de combler le fossé numérique à NY en fournissant de la connectivité haut débit en Wi-Fi, dans les cinq arrondissements et entièrement gratuite pour tout le monde. , on remplace les archaïques cabines téléphoniques publiques par des kiosques Wi-Fi (au nombre de 10.000), appelés « links ». LunkNYC va permettre à New York d’offrir le plus grand et le plus rapide réseau sans fil Wi-Fi au monde. Ces « links » sont élégants, modernes et relativement discrets et offrent de nombreux services gratuits sur une tablette 10’’, tout en générant des revenus pour le réseau via des moniteurs publicitaires LCD placés de chaque côté. Avec les tablettes, les personnes peuvent naviguer sur Internet librement, accéder au site d’information de la ville pour signaler un problème ou pour obtenir des informations concernant une initiative prise dans leur quartier. Ils peuvent aussi téléphoner gratuitement, partout aux EU, et également appeler les urgences. Ce réseau est en cours d’installation dans toute la ville, et la réponse des citoyens a été extrêmement positive. Il offre une connexion Wi-Fi à la vitesse de max 1Go. Le réseau est entièrement financé par le consortium CityBridge, composé de trois sociétés indépendantes : Intersection, Qualcomm et CIVIQ Smartscapes. La solution est fournie gratuitement et le consortium estime qu’il générera jusqu’à $500M de revenus pour la ville, ce qui permettra de financer d’autres besoins et services dont la ville a besoin.

L’avenir de l’infrastructure urbaine intelligente Le réseau LunkNYC est passionnant et impressionnant, mais il ne s’agit que d’un début. En ajoutant des capteurs intelligents, des réseaux du genre déployés dans des villes de par le monde pourront contrôler la qualité de l’air, mesurer la congestion du trafic, réduire la consommation d’énergie et améliorer les transports. Vous ne devez pas vivre à NY pour bénéficier d’une connectivité Internet haut débit, de communications bidirectionnelles avec la ville et de tous ces avantages : la mise en place d’une infrastructure urbaine intelligente est actuellement étudiée et planifiée dans différentes villes à travers le monde. Les plans de création de « smart cities » augmentent à un rythme rapide, et la vision de CIVIQ (réseau d’infrastructure urbaine intelligente) constitue simplement un des nombreux nouveaux développements visant à aider les villes à relever le défi d’un monde de plus en plus urbanisé, mobile et connecté.

About CIVIQ Smartscapes CIVIQ Smartscapes designs and manufactures smart city communications devices that provide a host of benefits to cities and communities, including enhanced public information, commerce, safety and efficiency. We deliver a turnkey solution where up to 100 percent of the cost can be covered through advertising revenue. For more information, visit www.civiqsmartscapes.com

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« L’avenir de la vente » sera au Viscom POS 2016 Viscom POS 2016 qui va se tenir à Francfort du 2 au 4 novembre, constitue un événement incontournable pour découvrir les nouvelles tendances, les meilleures pratiques et conseils dans le domaine du POS (« Point Of Sale »).

L

e programme, qui se destine à tous les secteurs de la communication visuelle, est charpenté de manière logique et permet à chaque personne de rapidement trouver chaussure à son pied.

Enrichir l’environnement par des solutions numériques Le 2 novembre, il sera question de la communication numérique dans le retail. Il y sera question, par exemple, de l’interconnexion entre le monde « en ligne » et « hors ligne », on verra combien l’environnement commercial peut s’enrichir par des solutions numériques et l’impact que cela peut avoir sur l’acheteur et sur le vendeur. On s’interrogera aussi sur les différences entre « concept, contexte et contenu ». Le 3 novembre, pleins feux sur la communication sur le point de vente. Intervention de Martina Vollbehr sur « l’avenir de la vente », recherche et discussions sur le « meilleur display », études sur « les meilleures pratiques » pour intégrer une campagne dans les communications d’affichage sur le point de vente.

Apprendre les uns des autres Le 4 novembre, « interior design ». L’impression numérique a révolutionné le design d’intérieur, personnalisation des solutions d’impression via des exemples regroupant les grandes options d’impression et les différents matériaux possibles. Le programme « Lunch & Learn » se positionne clairement sous la bannière d’un « Apprendre les uns des autres ». Là, les conférenciers présenteront des sujets divers et l’échange actif entre les exposants et les visiteurs sera de mise. On y discutera de nouveaux produits, des problèmes rencontrés et des idées nouvelles.

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