L'afrique en essor issue 4, Été 2013

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Arch Namadi Sambo, GCON, Vice-président de la République fédérale du Nigeria parle lors de la CICN

CICN: La Plus Importante Délégation Nigériane au Canada

CCAFRICA TRAVAILE AVEC VOUS DEPUIS 2002

NED GOODMAN PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRAL DE DUNDEE CORPORATION

AOÛT 2013, NUMÉRO 4

ARC MOHAMMED NAMADI SAMBO

HAJIA BOLA SHAGAYA

VICE-PRÉSIDENT DU NIGERIA

DIRECTRICE GÉNÉRAL PRACT OIL LTD.

LE CANADA ATTIRE DES

DÉCIDEURS CLÉS AOUT 2013

VOIR LA VERSION INTERACTIVE EN LINGE À WWW.THERISINGAFRICA.CA

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DANS CE NUMÉRO DE Le Magazine du Conseil Canadien pour l’Afrique, Été 2013, 4e Numéro

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Aller de l’Avant avec le Train Léger sur Rail et les Infrastructures Énergétiques au Nigeria

“Le Commerce Plutôt que l’Aide Internationale”

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est la nouvelle doctrine en place en Afrique

Restructuration du secteur de l’énergie et le rôle des fournisseurs:

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Leçons pour le Nigéria?

La Banque Commerciale pour l’Afrique

Le Retour sur l’investissement Pourrait l’Emporter sur les Risque du Marché Nigérian

Editorial: Nous devons réussir

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Le Nouvel Ambassadeur de la Tunisie au Canada

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Nouveaux Ambassadeurs Canadiens en Afrique

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Dessau - L’Expertise Canadienne en Afrique

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CIM - La communauté Minière Canadienne Détient de Précieuses Leçons pour l’Afrique

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SNC Lavalin - Un Partenaire de Choix l’Afrique

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Les îles Canaries : Un rôle potentiel dans les relations d’affaires Canada-Afrique

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TruQuest Global - Il est Temps d’Investir en Afrique

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Le Groupe Udemba commence la première phase de TREND MEDIA CITY

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Atlas Partenaires - Les Défis de la Bonne gouvernance en Afrique

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La Conférence sur les Opportunités d’échanges Commerciaux et d’Investissements pour les Femmes Africaines fut une étape couronnée de succès dans le parcours Premier Sommet et Exposition Panafricain sur le Commerce pour les Femmes.

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Bâtiment de Nation de Gendered : le Rwanda

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Les emmes Africaines : Des Partenaires Essentielles pour le Développement Économique

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Événements, Missions et Séminaires

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Nouvelles des membres

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Guide Ressource

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Liste des Membres CCAfrique

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COMMUNIQUEZ AVEC NOUS UTILISANT LES MÉDIAS SOCIAUX

Copyright 2013 Tous droits sur les photos et les articles réservés à CCAfrique et ses membres


Editorial:

Nous Devons Réussir

L

e nouveau ministère des Affaires étrangères, du commerce et du développement est désormais une réalité. Le défi d’en faire un succès commence maintenant. La décision de créer ce nouveau département ne faisait pas l’unanimité. La plupart pensaient qu’il s’agissait d’une bonne décision et que le temps était venu de concrétiser cette idée. Voilà quelques temps, que l’on remettait en question le manque de cohérence des décisions prises par les anciennes organisations. En effet, au cours de ces dernières années, le Canada a été critiqué par ces citoyens, par les pays industrialisés, ainsi que par les pays en voie de développement. Pour d’autres, la politique étrangère et le commerce extérieur devraient être séparés du programme d’aide étrangère. En effet, la crainte que la politique étrangère et le commerce prennent une place trop importante au sein du nouveau département est la principale préoccupation de la création de ce nouveau département, dans le sens où ceci mettrait l’aide au développement de côté. C’est ainsi

que la spéculation engendrée par la création de ce nouveau département vis-à-vis des pays en développement en a préoccupé plus d’un. Peut-on garantir que cela n’arrivera pas ? Non, mais la loi est très claire ; Les actions et les politiques d’aide au développement devront prendre en compte la réduction de la pauvreté ainsi que les objectifs d’aide humanitaire. En plus de ces objectifs, le nouveau département sera mieux équipé pour élaborer des approches stratégiques afin de faire face à des problèmes de plus en plus complexes sur la scène internationale, que ce soit en matière de relations internationales, de commerce ou d’aide au développement. La première décision est de ne pas choisir un continent comme priorité. Nous avons toujours été préoccupés par la perception d’une préférence exprimée par le gouvernement d’un continent par rapport aux autres. On peut choisir une région ou un pays de concentration pour un programme spécifique ou une stratégie particulière, mais un continent envoie un mauvais signal. Les deux autres décisions importantes sont de nature organisationnelle. D’une part, dans la nouvelle structure, l’Asie, l’Afrique et les Amériques (sauf les États-Unis) devraient être dirigés par des sous-ministres adjoints (SMA géographiques). Chaque SMA aura également la responsabilité d’élaborer des stratégies, des politiques et des initiatives en matière d’affaires étrangères, du commerce et du développement. Cette approche signifie que les ressources actuelles

Le Nouvel

Ambassadeur de la Tauunisie

Son Excellence Riadh Essid, Ministre Plénipotentiaire

Canada

Monsieur Riadh Essid a été désigné Ambassadeur de la Tunisie au Canada en octobre 2012. Détenteur d’une maîtrise en traduction arabe, anglaise et espagnole de l’Institut Bourguiba des Langues Vivantes, Monsieur Essid a occupé de nombreux postes au sein du ministère des Affaires étrangères tunisien qui l’ont amené à travailler avec l’Afrique, l’Asie, les pays arabes et les Amériques. Il a été promut ministre plénipotentiaire en mars 2011. Il a ensuite été nommé Conseillé diplomatique pour le Président intérimaire de la République de Tunisie, Monsieur Fouad Mebazaa, suite à la révolution du 14 janvier 2011, avant de venir au Canada prendre son poste d’Ambassadeur de la Tunisie. 4 | L’AF R I Q U E E N ESSO R

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dans ces trois secteurs seront sous la responsabilité du sous-ministre adjoint de la région spécifique. Un choc culturel est à prévoir pour certains employés dans le sens où la transformation culturelle sera essentielle pour aider chacun à comprendre les défis et les opportunités du nouveau contexte. Dans le passé, j’ai vu des situations où les organisations et leurs employés se considéraient supérieurs, plus importants que leurs nouveaux collègues. C’est une recette pour l’échec, ou du moins, cela représente un obstacle au bon déroulement de et peut réduire considérablement les chances de réussite à court et à moyen terme. Enfin, l’incertitude est un terrain fertile pour les rumeurs et gruge le moral, le plus tôt ces décisions seront prises et communiquées, le mieux ce sera. Le Conseil canadien pour l’Afrique, et beaucoup d’autres, ont publiquement soutenu la création de ce nouveau département. Le réaménagement d’organisations en place depuis des décennies nécessite la participation et la compréhension de tous. CCAfrique propose cette collaboration parce que si le nouveau ministère réussi, le Canada grandira sur la scène internationale et l’Afrique sera en mesure d’accroître et de renforcer ses relations avec le Canada. Lucien Bradet President and CEO Président Directeur Général


Nouveaux

Ambassadeurs Canadiens en Afrique

Philippe Beaulne est nommé Ambassadeur Canadien de la République du Sénégal

Philippe Beaulne (B.Sc. [Sciences Politiques], Université d’Ottawa, 1979; MA [relations internationales], Université d’Ottawa, 1981; Diplôme en administration des affaires, Université d’Ottawa, 1989). Il a débuté au ministère des Affaires extérieures en 1982. M. Beaulne a travaillé à Ottawa sur l’Amérique latine et centrale ainsi que sur le MoyenOrient en tant que directeur adjoint de la division de l’Afrique occidentale et centrale et en tant que directeur des affaires de la Francophonie. M. Beaulne a été affecté à Port-auPrince (deux fois), Paris et Dakar. Il a été ambassadeur en Guinée et haut-commissaire en Sierra Leone de 2001 à 2005. Plus récemment, M. Beaulne a été ambassadeur en Roumanie, avec reconnaissance officielle simultanée auprès de la Bulgarie et la Moldavie. En 2010, il a également été nommé représentant personnel du premier ministre pour la Francophonie. Il est marié à Élizabeth Hilaire Beaulne et ils ont quatre enfants. M. Beaulne remplace Perry John Calderwood.

Shawn Barber est nommé Haut-Commissaire en République du Mozambique Shawn Barber (BA [économie], Université McGill, 1982; MBA de l’Université d’Ottawa, 2006) a rejoint le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international du Canada en 1989. À Ottawa, il a été assigné à plusieurs divisions, y compris la politique commerciale des ressources et des produits de base, l’environnement, la non-prolifération et le contrôle des armements, l’Union européenne et les relations avec le Moyen-Orient. M. Barber a également été directeur adjoint pour les relations avec les États-Unis; directeur de la tâche de stabilisation et de reconstruction. Pendant ce temps, en 2008, il a été directeur politique par intérim de l’équipe provinciale de reconstruction à Kandahar en Afghanistan et, directeur des affaires parlementaires du Secrétariat général. M. Barber a été affecté à Harare, Tel Aviv et à Pristina, au Kosovo, où il était à la tête de l’Office Canadien de 1999 à 2003. Plus récemment, M. Barber a été directeur du programme de partenariat mondial. Il est marié à Valerie Percival, et ils ont deux fils, Owen et Théo. M. Barber remplace Alain Latulippe.

Perry Calderwood est nommé Haut-Commissaire de la République fédérale du Nigéria et Observateur permanent auprès de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest

Perry Calderwood (BA avec spécialisation [études soviétiques et Europe de l’Est], Université Carleton, 1983; MA [affaires internationales], Université Carleton, 1986; ARCT du Royal Conservatory of Music de l’Université de Toronto). Il a débuté au ministère des Affaires extérieures en 1986. À Ottawa, M. Calderwood a tenu des positions comme agent de bureau couvrant les relations avec l’Amérique du Sud et les affaires nucléaires de l’ONU. Plus tard, il a été directeur adjoint de la division des affaires du Commonwealth et des Nations Unies et directeur de la division de l’Afrique orientale et australe. Il a également été l’adjoint-représentant personnel du premier ministre pour l’Afrique à l’étranger, M. Calderwood a servi à New York, Bogota, Moscou, Buenos Aires et à Pretoria. Il a également été ambassadeur au Venezuela de 2007 à 2010. Plus récemment, M. Calderwood a été ambassadeur au Sénégal, avec la reconnaissance officielle et simultanée de Cap-Vert, de la Guinée-Bissau, de la Guinée et de la Gambie. M. Calderwood prend la relève de Chris Cooter.

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Photo prise lors de la CICN 2013

Du 2 au 4 mai à l’Hôtel Fairmont Royal York, Toronto, Ontario De gauche à droite:

Arch. Musa Mohammed Sada, Ministre des Mines et du Développement Arc. Namadi Sambo, GCON, Vice-président de la République fédérale du Nigeria Peter Kieran, Président de CPCS Simon Kennedy, Sous-ministre du Commerce international, Ministère des Affaires étrangères, du commerce et du développement du Canada 6 | L’AFR I Q U E E N ESSO R

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Aller de l’Avant avec le Train Léger sur Rail et les Infrastructures Énergétiques au Nigeria est heureux d’avoir eu l’opportunité de participer à la conférence sur l’investissement Canada-Nigéria qui a eu lieu à Toronto, en Ontario, du 2 au 4 mai 2013. La Conférence a réuni plus de 600 participants des secteurs public et privé, y compris des responsables gouvernementaux des deux pays. La conférence a été un événement important pour le développement et le renforcement des relations canado-nigérianes . CPCS, qui fournit des services de consultation aux clients des secteurs public et privé dans des secteurs clés de l’infrastructure nigérienne, était un participant ainsi qu’une référence tout au long de la conférence. M. Peter Kieran, président et chef de la direction de CPCS, eu l’occasion de partager certains succès de l’entreprise au Nigeria et a fait la promotion des récents projets de l’entreprise dans la région, notamment, la privatisation des entreprises succédant à la Power Holding Company of Nigeria (PHCN) et la transaction conseiller/ingénieur propriétaire du système de transit Lagos Blue Line de transports en commun.

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La Privatisation de la Power Holding Company of Nigeria (PHCN) En tant que leaders de l’industrie du développement du secteur de l’énergie et de la réforme, CPCS fournit aux clients une expérience considérable dans l’identification, la planification et la mise en œuvre des stratégies de développement des infrastructures d’énergie, avec l’objectif d’élargir et d’améliorer les services. Au cours des vingt dernières années, CPCS a été à la pointe des services publics et du développement des infrastructures et de la réforme en aidant des clients des secteurs privé et public à obtenir des réponses sur l’évolution des marchés et l’évolution des besoins des économies en développement. Actuellement, CPCS agit à titre de conseiller de premier plan en transaction pour la privatisation de la compagnie de distribution et de génération du Nigeria créé à partir de la société nationale d’électricité. Le Nigeria est en train de céder le contrôle des actifs de l’électricité de l’État à 15 entreprises soumissionnaires privées. Suite à la ratification de ces accords en février 2013, le gouvernement nigérian a inauguré un comité de transition entre les acheteurs, les gouvernements et les sociétés de services publics en vente afin de préparer les investisseurs pour la revente. CPCS est fier d’être associé à cette initiative majeure qui a pour but de fournir à tous les Nigérians un accès à une alimentation électrique abordable

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et fiable. CPCS a reçu et évalué un total de soixante-dix-neuf propositions pour l’achat de cinq sociétés de production d’électricité et onze compagnies de distribution d’électricité créées à partir de la Power Holding Company of Nigeria. Cependant, une société de production ainsi qu’une société de distribution n’ont pas reçu d’offres qui respectent le seuil des certifications techniques fixées par CPCS (ces deux sociétés ont été remises en adjudication dans une deuxième transaction). Les offres financières de premier plan pour les cinq sociétés de production qui ont reçu des soumissionnaires techniquement qualifiables et dont la capacité totale est de plus de 3500MW, donneront plus d’un milliard de dollars US en fonds initiaux pour le gouvernement fédéral du Nigeria. Les propositions pour les sociétés de distribution d’énergie dont le prix a été fixé par le gouvernement fédéral, donneront environ 1,25 milliard de dollars US pour une participation de 60 % dans les dix premières sociétés de distribution d’énergie considérées comme ayant reçu des offres des soumissionnaires techniquement qualifiées. Des soumissionnaires qualifiés du monde entier ont participé à l’opération de société remplaçante PHCN qui a été reconnue, par la suite, comme étant la plus importante transaction du secteur électrique en Afrique subsaharienne. Au lieu d’une offre financière traditionnelle, le paramètre d’appel d’offres pour l’alimentation des sociétés de distribution du Nigeria a été basé sur

la réduction des pertes techniques et non techniques. Les soumissionnaires ont proposé de réduire les pertes de distribution globales d’une estimation de 40 % (même parfois plus) entre 15 % et 10 %, selon la société au cours des cinq prochaines années. Si cela se réalise, cela se traduirait par : la réduction des tarifs de l’utilisateur final, une augmentation de la puissance disponible pour les consommateurs, et l’augmentation de l’efficacité et du rendement du secteur de l’énergie du Nigeria. En plus d’aider le gouvernement fédéral du Nigeria sur le transfert réussi des 15 entreprises vendues, CPCS est actuellement le conseiller du gouvernement sur le nouvel appel d’offres pour la privatisation des deux sociétés de PHCN restantes, une société de production et une société de distribution, qui n’ont pas reçu d’offre techniquement qualifiée lors de la première étape. Au total, 20 propositions ont été reçues par le gouvernement fédéral le 16 avril 2013 pour ces deux sociétés. CPCS s’engage aussi à aider le gouvernement dans l’évaluation de ces propositions.

Le système de train léger sur rail Lagos Blue Line S’appuyant sur son expertise dans la participation du secteur privé dans les infrastructures, CPCS identifie, planifie et met en œuvre des stratégies et des projets qui répondent aux objectifs publics tout en garantissant des opportunités pour les investisseurs et les opérateurs. Lagos est unique dans la liste des mégalopoles du monde (population de plus de 15 millions d’habitants) en effet, il n’y a aucun système de transport en commun ferroviaire. Ce projet sera le premier d’une série mondiale visant à installer un système de transport en commun sur rail dans la ville. Il viendra compléter et renforcer d’autres initiatives de transport en commun, y compris les autobus et le système de traversier. Une fois achevée, la ligne bleue sera le premier système de train léger sur rail urbain en Afrique subsaharienne. CPCS a été retenu par l’agence gouvernementale de transport de l’État de Lagos LAMATA (Lagos Metropolitan Area Transport Authority) pour proposer des transactions de conseil ainsi que les services de design conceptuel de cette ligne de transport en commun ferroviaire urbain. L’objectif était de créer un plan qui répond aux normes internationales de


l’excellence technique, qui mobilise l’énergie et l’efficacité du secteur privé et dispose d’une grande acceptation sociale et politique. En plus de la conception, CPCS a entrepris une analyse des risques et a examiné diverses implantations PPP (Partenariat public-privé) nécessaires pour la Ligne bleue. Les projets ferroviaires, et en particulier les projets de transport en commun, sont hautement capitalistiques et nécessitent d’importants investissements initiaux. Une analyse préliminaire a clairement montré que l’investissement en capital de toutes les infrastructures fixes ne serait pas pris en charge par l’investissement privé. Le projet a été structuré de manière à ce qu’il requière autant des investissements du gouvernement que du secteur privé. Une étude de la demande réalisée pour la Ligne bleue a démontré ce que ceux qui avaient déjà conduit à Lagos savent déjà qu’énormément de personnes voyagent à travers la ville à toute heure de la journée. Ce fut une découverte essentielle, car c’était encore indéterminée qui prendrait le risque de chiffre d’affaires sur le projet. Compte tenu de l’engagement financier majeur devant être entrepris par le gouvernement dans la construction de l’infrastructure fixe, il était préférable

que le risque des recettes soit affecté à l’opérateur. L’un des résultats de l’étude de la demande montre que les habitants de Lagos perdent énormément de temps en transit à travers la ville. Cette particularité n’est pas passée inaperçue aux yeux de l’équipe responsable du projet, qui a remarqué qu’un trajet aller-retour à partir du théâtre national jusqu’à Okokomaiko, à n’importe quel moment pendant les heures ouvrables, peut prendre entre trois et cinq heures.

Un système de transport en commun ferroviaire distinct permettrait de réduire ce temps de transport à moins de trente minutes, quel que soit le moment de la journée. Le système ferroviaire de la ligne bleue s’étendra du Okokomaiko jusqu’à Marina, ce qui représente une distance d’environ 27 kilomètres. Le droit de passage pour la ligne sera partagé avec la nouvelle autoroute de Badagry comportant six voies qui sert de colonne vertébrale pour le couloir entre

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Lagos et Badagry, 62 kilomètres à l’est. L’autoroute Badagry prend fin à Eric Moore, toutefois, la ligne de transport ferroviaire s’étendra à Iddo, puis traversera le lagon de Lagos Island par un nouveau pont d’un kilomètre, enfin la Ligne bleue s’achèvera à Marina. CPCS a utilisé son modèle financier du rail exclusif pour analyser le rendement financier du projet par rapport à l’économie du Nigeria et de l’État de Lagos, ainsi que l’analyse du projet du point de vue des candidats probables pour la concession d’exploitation. En raison de la forte demande pour le service et le prix élevé que les utilisateurs doivent actuellement payer pour un transport d’une très mauvaise qualité, le rendement financier prévu au concessionnaire dépasse l’objectif minimum et suggère une redevance de concession positive à l’ordre du gouvernement de l’État de Lagos. CPCS assiste LAMATA dans la présélection de déclarations d’intérêt, les appels d’offres ainsi que dans la sélection des entrepreneurs et opérateurs. De plus, la firme de consultation contribue également à la négociation avec les soumissionnaires retenus. En 2009, LAMATA a publié les appels d’offres du contrat pour la conception et la construction de l’infrastructure fixe de chemin de fer. Par la même occasion, ils ont lancé un appel d’offres pour les opérations ferroviaires et de

maintenance. LAMATA a annoncé au début de l’année 2010 qu’Eko ferroviaire avait été choisit pour les opérations et la maintenance, tandis que City Metroline était le soumissionnaire réservé à la suite d’un appel d’offre concurrentiel. LAMATA et Eko ferroviaire sont actuellement en négociations. CPCS continue d’offrir des conseils sur les transactions à LAMATA alors que l’autorité de transport négocie avec

diverses parties prenantes. CPCS est fier de son travail et de son succès suite à sa participation aux projets d’infrastructures nigérianes. CPCS se réjouit de poursuivre sa relation étroite avec les gouvernements nigérians en utilisant le partenariat public-privé (PPP) comme un moyen de fournir au peuple nigérian une infrastructure moderne, abordable, fiable et durable.

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L’Expertise Canadienne en Afrique contribuer au développement de l’ingénierie et des infrastructures

Grande Mosquee Entrevue par : Sophie St-Laurent

Jean-François Leroux Vice-président Planification et gestion – Développement national et international

D

étenteur d’une maîtrise en gestion de HEC Montréal, M. Leroux contribue à l’élaboration de stratégies de croissance de l’entreprise et à la commercialisation des services d’ingénierie et de construction de Dessau sur les marchés internationaux. Ses compétences en gestion et en développement stratégique de nouveaux marchés ont permis à Dessau d’accroître sa présence et d’accumuler les succès sur les marchés internationaux. Il a accepté de partager 1 2 | L’AF R I Q U E E N ESSO R

avec l’Afrique en Essor l’expérience de Dessau sur le marché Africain. Comment la compagnie a-t-elle commencé à s’intéresser aux marchés africains? C’est en Afrique subsaharienne, au milieu des années 70, que Dessau a fait ses premières armes sur la scène internationale avec deux projets de taille : la conception de la route nationale du Zaïre (aujourd’hui République Démocratique du Congo) d’une longueur de 700 km incluant 16 ponts, ainsi que l’extension du port de Douala au Cameroun, un projet majeur qui a requis la construction de quais, d’aires d’entreposage, de routes et de voies ferrées. Au tournant des années 2000, Dessau consolide sa présence sur le continent africain et crée une filiale, Dessau Maghreb, afin de centraliser toutes les activités du groupe dans cette région. En l’espace de quelques années, Dessau s’impose comme chef de file dans les projets d’infrastructure en Algérie. Aujourd’hui, la firme compte 5000 employés et emploie 100 personnes à Alger, dont 80% sont originaires du pays. Vous avez été l’un des commanditaires de la conférence sur les Infrastructures de Montréal de mars 2013. Pourquoi était-ce important pour Dessau de s’impliquer lors d’un tel évènement? Dessau a tenu à participer à

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cet événement, car le secteur de l’infrastructure est un marché dans lequel l’entreprise a développé une solide expertise. De plus, avec l’accélération de la croissance économique du continent africain, nous observons une augmentation considérable des besoins en infrastructures de transport, d’énergie et d’assainissement des eaux. Dessau collabore avec CCAfrique depuis sa création, en 2002. En quoi cette collaboration est-elle importante pour Dessau? La présence d’organismes tels que CCAfrique, qui contribuent au développement économique de l’Afrique, permet à Dessau de faciliter les échanges entre l’Afrique et le Canada, de développer des liens d’affaires, et de connaître davantage le marché africain. Depuis 2002, cette collaboration avec CCAfrique s’est traduite par des participations à des missions commerciales et à des rencontres des plus pertinentes avec des décideurs. Les investissements de Dessau en Afrique sont de plus en plus importants. Pourquoi avoir choisi l’Afrique et non un autre continent pour l’expansion de votre compagnie? L’Afrique est un continent en pleine expansion qui présente de nombreux besoins en infrastructures, en transport, en énergie, en eau et en bâtiments. De


Ligne Tebessa

plus, plusieurs pays d’Afrique, tels que l’Algérie, le Ghana, le Cameroun et le Tchad, démontrent une réelle ouverture quant à l’expertise canadienne en ingénierie et en construction. Pourriez-vous dresser un portrait un peu plus précis du marché algérien dans le secteur des infrastructures et de l’ingénierie? Le continent africain a des besoins importants en matière d’infrastructures. Des milliards de dollars y seront investis au cours des prochaines années. Pour pénétrer ces marchés, les firmes québécoises ont des atouts qui jouent en leur faveur : capacité de proposer des solutions innovatrices, facilité de s’adapter à des contextes nouveaux et ouverture d’esprit pour favoriser les échanges et apprendre. C’est d’ailleurs ce que nous avons mis en application en Algérie et qui nous permet aujourd’hui de poursuivre notre développement dans d’autres pays du continent. Quel rôle joue le secteur public algérien dans vos contrats dans ce pays? Le secteur public algérien est le principal donneur d’ouvrage pour notre entreprise. Nous pensons entre autres à des projets tels que la ligne ferroviaire de 165 km qui relie les villes d’Ain M’Lila et Tébessa, le métro d’Alger et les grands axes autoroutiers. Les projets dans lesquels Dessau

est impliqué en Algérie sont des projets de taille. Ces projets reflètentils réellement le marché qui se développe actuellement en Algérie, ou bien ils ne sont que des exceptions? Les projets que nous avons réalisés ou sur lesquels nous travaillons en ce moment répondent à des besoins spécifiques de l’Algérie et s’inscrivent dans la volonté du pays d’investir. D’ailleurs, selon le plan quinquennal 2009-2014 de l’Algérie, 150 milliards de dollars seront investis pour la réalisation de projets publics. Dessau travaille actuellement sur la construction de l’autoroute EstOuest en Algérie, qui permettra, une fois complétée, de relier les cinq pays Nord-Africains. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce projet d’envergure? Cette autoroute à six voies de 1200 km comprend cinq tunnels, 60 échangeurs, 390 ouvrages d’art dont 25 viaducs majeurs, des aires de repos, des stations-service, des relais routiers ainsi que des centres d’entretien et d’exploitation pour l’autoroute. Dessau participe à l’assistance à la maîtrise d’ouvrage, à la gestion du projet et à la surveillance des travaux de construction. De plus, nous avons transféré nos méthodes et outils de travail aux équipes du client. Dessau exporte son expertise à l’étranger, mais compte également sur

l’expertise des entreprises locales afin de partager les connaissances et ainsi innover dans nos façons d’exécuter les travaux. La compagnie travaille aussi sur le projet de construction de la Grande Mosquée d’Alger, toujours en Algérie. Quels sont les succès et les difficultés que vous avez rencontrés jusqu’à maintenant dans ce projet, qui s’échelonnera jusqu’en 2015? Dessau participe depuis 2007 à l’assistance à la maîtrise d’ouvrage pour la réalisation de la Grande Mosquée d’Alger; un espace multifonctionnel qui réunit l’histoire, l’art, la recherche scientifique, le savoir islamique et la contemplation spirituelle. Cette mosquée possède le plus haut minaret en Algérie et peut accueillir 120 000 fidèles. Le site comprend aussi un hôtel, des centres de congrès, des jardins, des boutiques et des restaurants. Parmi les défis rencontrés, notons l’intégration de plusieurs contraintes, dont une sismicité importante, la hauteur du bâtiment, un niveau de sécurité élevé, la pérennité des matériaux, la modernité et l’authenticité du concept. Ces deux derniers projets contiennent des enjeux sociaux et environnementaux. Quelles sont les politiques de Dessau en matière de responsabilité sociale des entreprises et comment cela se reflète-t-il dans AOUT 2013

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Autoroute Est-Ouest

Autoroute Est-Ouest

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questions précédentes? Le développement durable repose sur la recherche d’un équilibre cohérent et viable entre les aspects économiques, environnementaux et sociaux de nos modes de vie et de nos choix de société. Chez Dessau, ce concept est primordial, car nos projets sont destinés à des communautés très diverses et ont une incidence directe sur les générations futures. De concert avec nos clients et partenaires, nous déployons notre expertise pour améliorer les retombées environnementales, sociales et économiques de nos projets. Nous avons ainsi mis sur pied un Centre d’excellence en développement durable qui nous permet d’offrir à nos clients des expertises de pointe dans des secteurs clés afin d’accroître la durabilité d’un projet. De plus, à titre d’acteur économique et social important, Dessau génère des milliers d’emplois qui contribuent à améliorer les conditions de vie des communautés. Nous devons comprendre les enjeux touchant l’acceptabilité sociale de chaque projet et parvenir à en discuter avec nos clients, nos partenaires et avec la communauté au sens large. À cet effet, plusieurs guides ont été préparés afin de baliser le traitement des dossiers relatifs aux études d’impact environnemental, aux études de bruit, à la gestion des déchets, des sols et des eaux contaminées, à la végétalisation, à la réhabilitation des zones de travaux ainsi qu’au suivi environnemental du projet, permettant ainsi une sensibilisation accrue des intervenants du projet. Quel est le projet dont Dessau est le plus fier sur le continent africain? Tous nos mandats sont une source de fierté. Les projets d’infrastructures que nous réalisons ont pour objectif de favoriser le développement économique et social et ainsi améliorer la qualité de vie de la population. Par exemple, des projets tels que la route nationale du Zaïre, l’autoroute Est-Ouest, la Grande Mosquée d’Alger ont une signification particulière, car ils marquent une étape importante dans notre développement sur le continent africain. Une expansion future vers d’autres marchés africains est-elle à prévoir pour Dessau? Il y a un fort potentiel de développement que nous continuons d’explorer grâce à notre expertise. Plusieurs pays d’Afrique ont démontré des signes de croissance économique parmi les plus solides au monde, en plus de présenter une capacité


d’emprunt très favorable. De plus, le contexte politique du continent s’est grandement stabilisé au cours des dernières années.

Dessau a réalisé des projets dans plus de 50 pays depuis les 40 dernières années. Ainsi, nous possédons le savoir-faire et l’expérience nécessaires

pour poursuivre notre croissance. Nous souhaitons d’ailleurs établir des liens d’affaires solides et durables avec plusieurs pays du continent africain.

Grande Mosquee

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La communauté Minière Canadienne Détient de Précieuses Leçons pour l’Afrique Article par: Jean Vavrek, directeur général de l’Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole

Q

ue ce soit dans le secteur ferroviaire, de l’énergie ou encore le secteur portuaire, l’Afrique a besoin d’investir énormément dans ses infrastructures. Cet investissement est estimé à plus de 30 milliards de dollars par an. Le secteur minier offre la meilleure opportunité de réaliser une croissance rapide suite à l’investissement; les projets miniers sont des foyers de nouvelles infrastructures. Mais la seule façon de soutenir cette prospérité à long terme est de bâtir de véritables communautés minières. L’Afrique peut augmenter ses chances de développer une communauté minière aux liens solides en se basant sur ce qui a été accompli au Canada. Ce pays dispose d’un solide réseau de professionnels du secteur minier qui peuvent s’aider les uns les autres à surmonter les défis tant à la maison qu’à l’étranger. Par exemple, Sudbury, la Côte-Nord du Québec, l’Abitibi-Témiscamingue et la Saskatchewan sont quelques-uns des endroits où les Canadiens retirent de florissants bénéfices de l’exploitation minière. Dans ces régions, l’industrie a créé des réseaux non négligeables de fournisseurs et de sociétés minières qui offrent des emplois aux personnes, font rouler l’économie locale et apportent des normes élevées en matière d’éducation. L’infrastructure

minière qui a été développée au Canada a été soigneusement planifiée dans le but d’être viable non pas pour un seul projet minier, mais pour soutenir des générations de travailleurs de la mine. Si les possibles régions d’exploitation minières d’Afrique veulent bénéficier des avantages, il sera crucial pour les dirigeants d’adopter une vision à long terme, et cela pourrait être plus facilement réalisable en se joignant à une association telle que l’ICM qui peut les soutenir. Nous avons aussi des liens étroits avec l’AUSIMM (Institut de mine et de métallurgie de l’Australasie) et le SAIMM (Institut Sud-Africain de mine et de métallurgie), et il ne manque pas de ressources dans ces trois organisations. De plus, l’ICM est particulièrement bien outillé pour desservir les pays de la francophonie africaine où un certain nombre de projets sont déjà dans la mire. Pourquoi un réseau comme ICM estil d’une importance capitale? Lorsque les membres de l’ICM ont besoin d’aide pour résoudre des problèmes, ils peuvent, par exemple, se tourner vers leurs pairs au travers de nos ressources techniques et des documents qui ont été écrits et archivés dans la bibliothèque de documents techniques. Les membres reçoivent l’ICM Magazine et l’ICM Journal, qui sont pleins à craquer d’idées et de ressources cruciales. Cependant, s’impliquer reste la seule façon de

vraiment découvrir les avantages d’un institut comme l’ICM. Nous parrainons un nombre considérable d’événements en Afrique, il y a donc de bonnes chances que vous soyez en mesure d’en trouver un dans votre région. Pourtant, aucune organisation ne peut tout faire. C’est pourquoi nous travaillons en étroite collaboration avec les délégués commerciaux du Canada, de même que les organisations de fournisseurs comme la CAMESE (association canadienne des exportateurs d’équipement et de service miniers), et dans d’autres secteurs, en plus de collaborer avec des organisations comme CCAfrique, qui sont tous des ressources non négligeables. De plus, un nombre considérable d’universités canadiennes offrent des programmes de développement des ressources naturelles et de génie minier et l’ICM propose plusieurs bourses d’études pour faciliter l’accès à l’enseignement supérieur. Bien effectuée, l’exploitation minière en Afrique offre de fantastiques opportunités pour le développement des infrastructures de base sur lesquelles d’autres secteurs pourront se baser. En établissant un partenariat avec l’ICM et en prenant compte des succès et des difficultés rencontrés lors de l’édification de la collectivité minière canadienne, l’Afrique augmente ses chances de succès.

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UN PARTENAIRE DE CHOIX POUR

L’AFRIQUE

SNC

-Lavalin jouit d’une réputation internationale en matière de services-conseils, de conception, d’ingénierie et de construction d’installations de traitement dans le secteur des mines, inclusion faite de tous les éléments d’infrastructure requis pour l’élaboration de projets en région éloignée. Notre approche met l’accent sur une gestion de projet de tout premier ordre, l’excellence technologique et un bilan exceptionnel aux plans de l’éthique, de la qualité, de l’environnement, de l’acceptabilité sociale, ainsi que de la santé et de la sécurité. SNC-Lavalin a acquis une grande expertise en autonomisation de la main-d’œuvre locale, alliant les compétences disponibles dans un pays donné avec celles d’une entreprise de premier rang à la renommée mondiale. Le client peut ainsi disposer d’une solution d’affaires optimale associant une technologie et des systèmes de gestion de projet de pointe au maximum de savoir-faire local. AOUT 2013

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Nombreuses Contributions Antérieures à l’Industrie Africaine

seconde phase présente également un excellent bilan en matière de santé, sécurité, coûts et budget, en plus d’avoir contribué à améliorer les compétences de ces milliers d’ouvriers.

SNC-Lavalin exerce ses activités en sol africain depuis le début des années 1960 et a mené à bien plus de 800 projets dans 52 pays. Sa longue existence a été remplie de contrats de classe mondiale dans le secteur des mines et de la métallurgie, comme l’indiquent les suivants :

SNC-Lavalin et sa partenaire en coentreprise se sont vu confier par la société AngloBase Namibia Ltd. la prestation de services d’IAGC visant la mine et l’usine de zinc Skorpion, à la fine pointe de la technologie. Situé dans le lointain désert du Namib, le projet a été mené à bien dans des conditions de chaleur extrême et de vents violents. En période de pointe, il a nécessité une main-d’œuvre de 2500 personnes, que SNC-Lavalin s’est occupée de former et d’héberger pendant les travaux.

Projet d’usine d’aluminium Mozal – Mozambique SNC-Lavalin s’est vu confier par BHP Billiton la prestation de services complets d’IAGC pour l’usine Mozal I, d’une capacité de 245 000 t/an d’aluminium. De vastes programmes d’enseignement, de prévention et de traitement ont été mis sur pied au baraquement du chantier, et un programme de formation d’envergure a été établi pour enseigner des compétences précieuses à des milliers d’ouvriers sur place. C’est en achevant les travaux de Mozal I six mois avant l’échéance et en deçà du budget que SNC-Lavalin a pu remporter la suite du projet, Mozal II, qui visait à doubler la capacité de production de l’usine. Cette

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Projet de zinc Skorpion – Namibie

Projet de minerai de fer de Simandou – Guinée et Libéria SNC-Lavalin a reçu de Rio Tinto le mandat d’effectuer une étude préliminaire de caractérisation sociale et environnementale pour le projet de gisement de minerai de fer, de voie ferroviaire de 690 km et de port en eau profonde de Simandou, en République de Guinée. Elle a également été chargée de mener l’étude d’impact social et environnemental simplifiée dans le cadre des travaux préliminaires du projet et de mener une étude portant

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sur l’analyse comparative des aspects environnementaux et technicoéconomiques des options de réalisation. SNC-Lavalin a effectué une série d’études sociales et environnementales visant à s’assurer que la conception, la construction et la mise en œuvre du projet sont conformes aux normes d’exécution de la Société financière internationale (SFI) et aux politiques de Rio Tinto. SNC-Lavalin s’est également vu demander de seconder Vale dans l’élaboration du projet de minerai de fer de Simandou en Guinée et au Libéria. Afin de limiter l’impact du projet sur le mode de vie des villageois dans la région, SNC-Lavalin a mené une étude préliminaire sociale et environnementale ainsi qu’une évaluation de l’impact, y compris des enquêtes socio-économiques sur les 69 villages et hameaux environnants.

Projet de minerai de fer de Tonkolili – Sierra Leone SNC-Lavalin met à profit son savoirfaire depuis 2012 dans le domaine maritime et en manutention de matériaux pour le projet de minerai de fer de Tonkolili. Dans le port du projet, SNC-Lavalin a aidé le client à concevoir et à construire un bâtiment pour le transbordement du minerai des wagons basculants à deux trémies et les séries de convoyeurs de sortie ayant chacune


une capacité de 6000 t/h. SNC-Lavalin fournit à présent d’autres services d’agrandissement du port à la phase 2 du projet.

Projet d’expédition de MNT du massif occidental – Libéria SNC-Lavalin a obtenu d’ArcelorMittal un contrat d’IAGC pour l’élaboration du projet de minerai de fer du massif occidental du Nimba, au Libéria. Le gisement de minerai de fer du Nimba se trouve à l’extrémité nord-ouest du Libéria et à proximité de la frontière avec la Guinée et la Côte d’Ivoire. Le projet comprenait l’aménagement d’une mine à ciel ouvert et d’une usine de traitement du minerai munie d’installations de concassage et de criblage, la remise en état d’une voie ferrée et d’un port, la réfection d’infrastructures de localités et de toutes les installations nécessaires, de même que les routes et infrastructures requises pour produire 4 Mt/an. Aux phases subséquentes, la production passera à 15 Mt/an et inclura l’installation d’une usine de traitement.

Projet de nickel d’Ambatovy – Madagascar SNC-Lavalin a obtenu un contrat d’IAGC pour le projet de nickel d’Ambatovy visant une production de 60 000 t/an, lequel comprend un mandat d’élaboration d’un modèle

de développement durable en vue de maximiser les avantages du projet pour la population locale. SNC-Lavalin a proposé, entre autres solutions, l’Initiative de développement des compétences locales (IDCLMC). Plus de 6000 habitants ont reçu une formation en briquetage, coffrage, pliage de barres d’armature, peinture et soudure, de même que des consignes de santé et de sécurité, ce qui a permis de créer 5500 emplois directs. Des centaines d’entreprises locales ont bénéficié d’une aide en matière de soumissions, de calendriers de travail, de santé et sécurité, et de gestion environnementale. SNC-Lavalin a également supervisé la mise en œuvre de plans de gestion et de protection de l’environnement, qui comprenaient un vaste programme de revégétalisation et une formation pour les entrepreneurs.

Projet d’usine d’alumine de Sangarédi – Guinée SNC-Lavalin a entamé sa participation au projet d’usine d’alumine de Sangarédi dans le cadre d’un contrat portant sur l’évaluation des impacts sociaux et environnementaux et un plan d’action de réinstallation (PAR). La Société s’est ensuite vu confier la mise en œuvre du PAR conformément aux Principes de l’Équateur et aux politiques de la SFI pour deux villages, de même que l’élaboration d’un programme de

développement communautaire pour les 20 villages situés sur la concession minière. Outre la mine et une usine d’alumine d’une capacité de 3,2 Mt/ an, le projet comprend la construction d’une centrale de cogénération pour alimenter l’usine en vapeur et en électricité, un terminal ferroviaire, une aire de stockage des boues rouges, un barrage pour créer un réservoir d’eau et un village pour les ouvriers de l’usine. Le client, Guinea Alumina Corporation (GAC), a également confié à SNC-Lavalin le mandat de concevoir et de mettre en œuvre un plan d’aménagement agricole et zootechnique, ainsi qu’un plan de restauration minière pour le projet. La réalisation du complexe minier et des installations d’appoint entraînera la perte de terres, de pâturages et de plantations qui affectera 20 villages des environs. Pour ce mandat en cours, SNCLavalin a déterminé et quantifié les effets de l’implantation et de l’exploitation de la mine, et recommandé des mesures d’atténuation qui puissent compenser la perte de terres et augmenter les revenus des agriculteurs et des grands éleveurs de la région.

Visitez www.snclavalin.ca

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UN UNIVERS D’EXPÉRIENCE A WORLD OF EXPERIENCE

En affaires depuis 1911, SNC-Lavalin est une firme de calibre mondial qui dispose de bureaux permanents dans tout le Canada et dans plus de 40 autres pays. Nous fournissons une gamme complète de solutions techniques et apportons notre savoir-faire inégalé en de multiples disciplines d’ingénierie : des services de consultation et de conception aux mandats d’IAC/IAGC, en passant par le financement de projets, les ententes de concession à long terme et l’exploitation et l’entretien d’infrastructures. Au cours des 40 dernières années, nous avons réalisé plus de 800 projets en Afrique. Nous avons bâti notre réputation sur notre capacité et notre détermination à exécuter des projets de façon durable et sécuritaire, quelle qu’en soit la taille, et sur notre écoute attentive des clients que nous servons.

www.snclavalin.com

In business since 1911, SNC-Lavalin is a global service provider with permanent offices across Canada and in over 40 countries worldwide. We offer the full spectrum of technical expertise from engineering consulting and design services to full EPC/EPCM assignments, including project financing, long-term concession agreements, and the operation and maintenance of infrastructure assets. Over the past 40 years, we have completed some 800 projects in Africa. Our reputation is built on our seamless and sustainable execution of projects of all sizes, our commitment to health and safety, and a keen understanding of our clients’ various needs.


Les îles Canaries Un rôle potentiel dans les relations d’affaires

M

Canada-Afrique

onsieur Nola Kianza, fondateur du Conseil Canadien pour l’Afrique (CCAfrique), a récemment été invité par le gouvernement des îles Canaries, en Espagne, afin d’explorer la possibilité d’un partenariat entre CCAfrique et le gouvernement des îles Canaries dans la promotion des relations d’affaires entre le Canada, les îles Canaries et l’Afrique. La région des îles Canaries est considérée comme étant un point central pour les relations d’affaires avec l’Afrique de l’ouest, et désire inviter les compagnies canadiennes à explorer les opportunités d’affaires que peut leur offrir la région. Lors de sa visite, Monsieur Kianza a eu l’occasion de rencontrer des hauts fonctionnaires du gouvernement, des dirigeants du secteur privé ainsi que des associations d’affaires. Il a aussi visité certaines infrastructures principales du pays telles que des ports, des aéroports, des hôpitaux, des cliniques privées, des universités ainsi que des compagnies aériennes régionales. De plus, il a pu discuter avec des représentants d’organisations ayant des objectifs similaires à CCAfrique, telles que CASA Afrique et le European Business Council for Africa and the Mediterranean. Ces visites avaient pour objectif de permettre à Monsieur Kianza d’observer, en personne, ce que les îles Canaries ont à offrir aux compagnies canadiennes qui viendraient établir leurs bureaux régionaux pour l’Afrique dans la région. Le gouvernement a relevé trois avantages principaux pour

les entreprises s’établissant aux îles Canaries. Premièrement, le gouvernement a mis l’emphase sur la position stratégique des îles Canaries, située environ à 100 km de la côte ouest de l’Afrique, dans l’enclave entre trois continents : l’Europe, l’Afrique et l’Amérique. Monsieur Pablo Martin Carbajal, directeur exécutif des affaires africaines au gouvernement des îles Canaries, a indiqué que la région entretenait aussi de forts liens institutionnels et commerciaux avec l’Afrique de l’ouest. Deuxièmement, les îles Canaries bénéficient d’un solide réseau d’infrastructures. Ses ports et ses aéroports sont très développés et permettent des relations commerciales internationales des plus efficaces. Son secteur de l’éducation est en plusieurs points similaires à celui du Canada, regroupant des universités et des collèges de formations techniques offrant des standards de formation de haute qualité qui permettraient aux entreprises canadiennes de former leur personnel local aux îles Canaries plutôt que de les faire voyager jusqu’au Canada. De plus, les services de santé offerts par le gouvernement et par les cliniques privées sont, selon le gouvernement, de la même qualité que les standards européens Troisièmement, le coût de la vie aux îles Canaries est moins élevé qu’en Europe ; or, en tant que membre de la zone Euro et de l’Union Européenne, les îles Canaries permettent aux

compagnies qui s’y établissent de bénéficier de tous les avantages européens à moindre coûts et à plus courte distance de l’Afrique. Les îles Canaries sont donc un site parfait pour l’établissement de compagnies canadiennes, comparativement aux villes de Paris et de Londres habituellement plus prisées par ces dernières. Kincross, une compagnie minière canadienne ayant établi son bureau régional africain aux îles Canaries, soutient que son choix a été, jusqu’à maintenant, très rentable. Lors du séjour de Monsieur Kianza, des conférences de presse conjointes ont été organisées par le sous-ministre du développement et du tourisme ainsi que par le directeur exécutif pour l’Afrique du gouvernement des îles Canaries, afin de promouvoir le rôle que pourraient jouer les îles Canaries dans le développement des relations économiques entre le Canada et l’Afrique. Ces conférences de presse leurs ont aussi permis d’exprimer leur intérêt à attirer d’autres compagnies vers les îles Canaries afin qu’elles puissent bénéficier de son emplacement géographique stratégique, de ses infrastructures et de son coût de la vie inférieur aux autres pays européens. Le mandat de CCAfrique est de promouvoir le développement économique entre le Canada et l’Afrique, et travaille en collaboration avec d’autres organisations similaires partout à travers le monde, comme ce fut le cas aux îles Canaries.

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L’Afrique, convoitée à l’origine par les investisseurs étrangers pour la richesse de ses ressources naturelles, offre maintenant d’autres attraits grâce au développement de nouveaux secteurs tels que les infrastructures et les produits de consommation. Le continent abrite certaines des économies les plus dynamiques du monde et offre un retour sur investissement favorable aux investissements directs étrangers. Le Canada, l’Europe et les États-Unis, partenaires commerciaux traditionnels de l’Afrique, font désormais face à une concurrence féroce de la part des investisseurs des marchés émergents, en particulier la Chine et l’Inde.

“Le Commerce Plutôt que l’Aide Internationale”

est la nouvelle doctrine en place en Afrique

I

nvestir en Afrique signifie adapter sa stratégie à la diversité régionale. L’approche uniformisée devrait être évitée. L’Afrique abrite 54 états souverains très différents et inégaux sur le plan de leur stade de développement. On y trouve aussi de nombreux petits marchés et des pratiques et systèmes réglementaires variés. Cette diversité d’environnement engendre un besoin inéluctable d’adaptation aux conditions locales lors de la définition d’une stratégie 24 | L’A F R I Q U E E N ESSO R

d’approche. Il faut aussi faire ses recherches et connaître quelques éléments de base : Le taux de croissance moyen en Afrique dépasse les 6 %, ce qui est appréciable à la sortie de la récession. L’économie est entrée dans un processus de diversification. L’énergie et l’exploitation minière dominent encore l’économie. Toutefois, on remarque l’émergence de nouveaux domaines qui pèsent de plus en plus lourd dans l’économie africaine. On

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note, en particulier, le développement de l’infrastructure et des produits de consommation, tels que les télécommunications, les services financiers, la distribution, les produits pharmaceutiques et les technologies propres. Par exemple, l’explosion de l’utilisation des téléphones cellulaires a conduit à une progression importante de l’utilisation des services liés, tels que les transactions bancaires par téléphones intelligents. Au Kenya seulement, les transactions par


téléphone intelligent comptent pour près de 70 % du total des transactions bancaires courantes, partant de moins de 5% en 2006. La classe moyenne est en plein essor. Le nombre d’habitants entrant dans cette catégorie compterait pour le tiers de la population totale, ce qui s’apparente à la situation de la Chine ou de l’Inde. De multiples systèmes réglementaires et fiscaux coexistent, ce qui complique la mise en conformité des produits et services aux besoins locaux et freine le développement. L’Afrique offre un potentiel de rendement très attrayant. Toutefois, il faut privilégier la pensée stratégique à long terme plutôt que le rendement à court terme dans tout projet d’investissement. Pour réussir, les investisseurs devraient penser à investir à long terme plutôt qu’à choisir les rendements ponctuels. Favoriser la collaboration avec les entrepreneurs locaux. Il est recommandé de privilégier les investissements visant des associations avec des entrepreneurs locaux.

Le Canada : un investisseur important de l’industrie minière. Selon Ressources naturelles Canada, 155 entreprises canadiennes ayant des « actifs miniers cumulés » totalisant 31,6 milliards de dollars étaient présentes dans 39 pays d’Afrique en 2011. Le Canada est le pays le plus actif dans la partie est du continent, où les entreprises cumulent plus de 13 milliards de dollars d’actifs, suivie par la partie ouest avec 10 milliards

de dollars. Les 5 principaux pays où le Canada a investi sont la Zambie (6,3 milliards de dollars), la Mauritanie (4,7 milliards de dollars), l’Afrique du Sud (4,3 milliards de dollars), le Madagascar (3,2 milliards de dollars) et la République démocratique du Congo (3 milliards de dollars). Parmi les entreprises canadiennes ayant des intérêts en Afrique, on peut citer Allana Potash Corp., Barrick Gold (à travers sa participation majoritaire d’African Barrick Gold), Endeavour Mining Corporation, First Quantum Minerals Ltd., IAMGOLD Inc., Nevsun Resources Ltd., Platinum Group Metals, SEMAFO Inc., Sherritt International Corporation, et Volta Resources Inc. Ce sont des grandes entreprises réputées, dont la plupart ont leur siège social à Toronto. On y retrouve également des centaines d’entreprises canadiennes de prospection « juniors » pour les futures mines en Afrique. Nochane Rousseau, associé et leader de l’industrie minière du Québec, a déclaré : « Le Canada figure parmi les principaux investisseurs en Afrique, notamment à travers le dynamisme de l’industrie minière. À l’avenir, ces entreprises devront composer avec de nouveaux joueurs en provenance des pays émergents. On note déjà la présence de la Chine et de l’Inde, et on prévoit l’arrivée de nombreux autres joueurs en provenance des marchés émergents. Sous l’effet de l’urbanisation, l’Afrique devrait contribuer à soutenir la demande de matières premières. Alors que sur les 100 plus grandes entreprises minières inscrites à la bourse canadienne TSXVenture, une seule était majoritairement présente en Afrique il y a cinq ans, on

en dénombre aujourd’hui neuf. Alors que les parcelles de terre inexplorées se raréfient à l’échelle mondiale, l’Afrique continue d’attirer les investisseurs sérieux en dépit des risques associés. »

PwC en Afrique : un engagement concret pour mieux servir nos clients Dennis Nally, président de PwC international, a déclaré : « L’Afrique est un territoire important pour la croissance économique. Nous pensons que l’économie régionale pourrait doubler d’ici 2020, pour atteindre des revenus de près de 3 milliards de dollars américains. Nos clients nous confient qu’ils sont de plus en plus attirés par ces marchés. » En 2011, PwC, alors premier cabinet de services professionnels de l’Afrique, a entrepris une ambitieuse stratégie de croissance pour la région. Celle-ci comporte un investissement de 100 millions de dollars dans les ressources humaines et les infrastructures, ce qui se traduit par la construction d’une entreprise de conseil intégré et par le recrutement de 8 000 associés et employés supplémentaires au cours des cinq prochaines années. La principale motivation de PwC était de s’aligner sur la stratégie de ses clients.

PwC Canada lance une nouvelle initiative : l’« Africa Desk » Établi pour aider les entreprises canadiennes qui font des affaires en Afrique, incluant les pays francophones d’Afrique occidentale, l’« Africa Desk » offre la simplicité d’un contact unique, avec un groupe polyvalent de professionnels bilingues. Ces derniers combinent une expérience concrète en Afrique, des expertises spécialisées éprouvées, allant des services conseils à l’audit en passant par les services fiscaux et les connaissances approfondies sur les industries en croissance en Afrique. Faisant partie intégrante du réseau mondial de PwC, l’« Africa Desk » au Canada est votre conseiller de confiance pour votre stratégie en Afrique. Pour plus d’information à propos de l’« Africa Desk », veuillez joindre Christophe Gautier au 514 205-5279 ou à l’adresse courriel christophe.gautier@ca.pwc.com.

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TruQuest Global Il est

Temps

Investir en Afrique

d’

Obtenir du succès en affaires n’est pas une tâche facile dans l’arène du commerce international d’aujourd’hui qui est à la fois complexe et hautement concurrentielle. TruQuest Global Inc. est une firme de stratégie d’entreprise basée à Toronto qui aide les clients à trouver le langage commun qui mène à la réussite de partenariats à long terme, en ouvrant de nouveaux débouchés et en tournant les problèmes du commerce international en situations gagnant-gagnant. Pour en savoir plus sur son implication dans le marché africain, CCAfrique a rencontré Oby Gold Agu, la Présidente Directrice Générale de TruQuest Global Inc.

Barrister Oby Gold Agu Présidente Directrice Générale, TruQuest Global

C

omment TruQuest Global Inc. facilite-t-il le commerce pour les entreprises à l’international? Nous identifions des opportunités d’affaires et d’investissement dans des secteurs d’intérêt pour nos clients dans différents pays d’Afrique. Nous 26 | L’A F R I Q U E E N ESSO R

Entrevue par: Rishanthi Pattiarachchi

travaillons en étroite collaboration avec eux pour qu’ils puissent profiter pleinement de ces opportunités. Les secteurs dans lesquels nous concentrons notre travail sont principalement l’énergie (y compris les énergies renouvelables), le pétrole et l’essence, l’exploitation minière, le

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développement des infrastructures, la santé et l’agriculture. Afin d’aider nos clients, nous travaillons avec une gamme de partenaires locaux et internationaux. Nos partenaires inclus des fonds d’investissement, des sociétés privées et des investisseurs privés à travers le monde.


Les Partenariats Public-Privé (PPP) sont de plus en plus perçus comme un élément indispensable au développement économique d’aujourd’hui. En général, comment décririez-vous l’importance des PPP? Nous considérons les PPP comme un outil très important dans le développement économique. Lorsque le secteur privé est impliqué dans des secteurs clés de l’économie, cela tend à avoir un effet positif dans plusieurs autres secteurs. Effectivement, ils permettent d’élever la norme des services fournis, ainsi que d’assurer des délais plus courts pour les projets, car il y a une moins grande dépendance à la disponibilité du capital public et une meilleure répartition des risques associés à ces projets. Comment voyez-vous les PPP, en particulier, dans le développement économique de l’Afrique? Je pense que les PPP ont joués et continuent de jouer un rôle important dans le développement économique de l’Afrique. En règle générale, à la suite de l’implantation des PPP, les entreprises privées ont tendance à devenir plus compétitives dans leur approche, et cela se manifeste dans leurs succès, ils démontrent une productivité et des bénéfices accrus. Très souvent, les PPP ont aussi comme répercussion une augmentation de l’emploi, en particulier pour les populations locales dans la zone où ont lieu les projets. En conséquence, il y a une croissance et un développement de l’économie. Pourriez-vous expliquer vos motivations à obtenir l’adhésion comme membre de CCAfrique? CCAfrique est une grande organisation. J’étais et je continue d’être très impressionnée par le dévouement sans faille de l’organisation pour le développement économique de l’Afrique. Ma décision d’obtenir l’adhésion à CCAfrique a été principalement inspirée par ces raisons. Nous sommes aussi des commanditaires actifs d’événements de CCAfrique. Par exemple, nous étions le commanditaire platine de la Conférence sur l’investissement Nigeria-Canada qui a récemment eu lieu en mai de cette année et nous étions le commanditaire principal de la conférence sur les Opportunités d’Affaires et d’Investissement pour les Femmes Africaines à la fin mai. Nous sommes très heureux de l’excellent travail qu’effectue l’organisation et nous sommes au fait de l’appui financier qu’un tel travail demande. En tant que femme entrepreneure, comment décririez-vous la

participation croissante des femmes d’affaires africaines dans le commerce? Il est formidable de voir de plus en plus de femmes impliquées dans le monde des affaires. Le monde et les perceptions ont changé et ont évolué et de nombreux obstacles qui entravaient la participation des femmes dans les entreprises se sont retirés. En tant que femme en affaires, je suis fière non seulement de pouvoir témoigner de ce changement, mais d’être également un agent de ce changement. Les femmes ont beaucoup à offrir. L’Afrique a prouvé que les femmes africaines sont aussi efficaces que les hommes lorsqu’elles sont à la tête d’entreprises. Personnellement, je suis très enthousiaste de voir à quel point les femmes entrepreneures africaines sont passionnées par la recherche de projets d’affaires, non seulement sur le continent africain, mais aussi dans d’autres pays comme le Canada. Nous devons s’entraider à trouver plus d’occasions de s’épanouir dans le monde des affaires. Si nous les aidons, elles vont certainement changer l’avenir du continent africain. Vous traitez avec de nombreux entrepreneurs en tant que facilitateur de commerce. Voyez-vous une tendance croissante des entrepreneurs canadiens qui sont désireux de faire des affaires en Afrique? Oui, je le remarque. Aussi, je

pense que cette tendance ne fera qu’augmenter grâce aux services de facilitation de commerce mis sur pied par des organisations telles que CCAfrique. J’ai assisté à des conférences commerciales organisées par CCAfrique qui fournissent un service essentiel pour créer une plateforme favorisant l’augmentation des relations commerciales entre le Canada et l’Afrique. De plus en plus d’entrepreneurs au Canada se lancent dans le milieu des affaires en Afrique. Cela ne peut que servir à bénéficier à la fois aux entreprises canadiennes et aux économies des pays africains avec lesquels elles font affaire. Quels sont vos conseils pour les entrepreneurs canadiens qui sont enthousiastes au sujet de faire des affaires en Afrique? Il a été dit par de nombreux commentateurs que l’Afrique subsaharienne est en voie de devenir la prochaine grande réussite économique du monde. L’Afrique n’est plus le pays de la misère, c’est maintenant une «terre d’opportunités». Donc, je voudrais vraiment encourager les entrepreneurs canadiens à explorer activement les possibilités de faire des affaires sur le continent. C’est en effet le temps d’investir en Afrique. Je voudrais aussi les encourager à tirer profit des ressources qu’une organisation comme CCAfrique fournit.

Sénateur Don Meredith en compagnie de l’avocate Oby Gold Agu à la CNIC 2013

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Le Groupe Udemba commence la première phase de

TREND MEDIA CITY au Nigeria, un projet de 3 milliards de dollars destiné à renforcer capacités et infrastructures.

Eng. Uzo Udemba PDG Le Groupe Udemba

T

rend Media City (TMC) est un projet de développement de capital humain et d’infrastructures promu par le Groupe Udemba, www.tugafrica.com, un groupe nigérian de premier plan dans les domaines de l’ingénierie, la construction, le divertissement et les médias, cherchant à capter des talents locaux, construire des infrastructures 28 | L’A F R I Q U E E N ESSOR

avant-gardistes en Afrique pour faire revenir les talents de la diaspora et soutenir les entrepreneurs à commencer une nouvelle ère de création de richesse pour le monde à partir de l’Afrique à travers innovations, créativité et inventions dans les médias numériques, les arts et la culture, la science, la technologie et le tourisme, de manière à déplacer les objectifs de l’exploitation des ressources minérales comme une source de prospérité économique vers l’innovation, l’invention et la créativité. Les appartements et condominiums résidentiels haut de gamme établiront de nouvelles normes dans la conception, la construction, l’efficacité énergétique et le luxe. Ces espaces verts et sûrs,

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respectueux de l’environnement, dotés de sources d’énergie propre et renouvelable et de systèmes de transport robotisés deviendront le foyer de capital intellectuel et de certains des esprits les plus créatifs. Les touristes pourront visiter l’intérieur des studios de productions dans la ville du cinéma. Aussi pour les plus aventureux, des excursions seront organisées pour découvrir les endroits où leurs films préférés ont été tournés et leurs environs. Si cela ne suffit pas, à la fin de la journée, ils pourront se détendre et profiter de films passionnants au cinéma multiplex dans la zone de divertissement de la ville. Des espaces commerciaux et de restauration près


des hôtels offriront des endroits de rêve pour magasiner durant la journée et quand le soleil se couche, une vie nocturne active commencera. Grâce à cet environnement offrant luxe et sécurité, Trend Media City attirera les Africains qui réussissent à l’étranger, ainsi que les amis de l’Afrique, qui sont à la recherche d’un endroit qu’ils peuvent appeler maison. Trend Media City (TMC) est une ville offrant un niveau de vie de renommée internationale, qui sera située sur un espace spectaculaire et respectueux de l’environnement. Cela deviendra la plaque tournante pour les entreprises du secteur créatif, mobilisant des ressources naturelles abondantes, et bénéficiant de conditions météorologiques excellentes, de bas salaires et de politiques gouvernementales favorables pour ce secteur, afin de générer des retours sur investissement les plus élevés possibles. TMC va devenir une importante destination internationale pour la réalisation de films, les grands événements de célébrités, ainsi que les conventions et expositions. TMC offrira les meilleures activités de loisirs pour les visiteurs venant du monde entier et tirera profit de cette économie de parc à thème, de cette destination de tourisme vert et du parc d’affaires. Ce sera une ville pour les médias, le divertissement et un mode de vie moderne, rassemblant certains des meilleurs talents du monde dans un environnement idéal en Afrique pour le travail et la détente. Le vendredi 2 août 2013, le Groupe Udemba (TUG) a annoncé le commencement de la première phase du projet Trend Media City, avec le lancement de l’Académie Africaine de

Film et Télévision (AFTA), un institut de formation dédié aux films et médias, opérant plusieurs campus. AFTA est une filiale de Trend Media City et Whistling Woods International, l’Institut du Film, de la Mode et des Medias basé en Inde. Bien que l’industrie du cinéma nigérian soit la deuxième au monde en terme de volume de production, il s’agit d’un volume élevé mais de faible valeur. Deux raisons principales peuvent expliquer cela: Nollywood s’adresse principalement au marché intérieur - sa portée à l’extérieur du Nigeria et dans certaines parties de l’Afrique est négligeable - et sa production n’a pas atteint un niveau de qualité international. La plupart des films nigérians sont distribués en DVD, à peine un ou deux pour cent sort dans les salles de cinéma. Ces deux raisons sont liées. A moins qu’il y ait une exigence de qualité, il n’y a aucune incitation à améliorer la qualité

et à l’inverse, à moins que le marché pour les films nigérians se développe, il n’y aura pas d’exigence de qualité. AFTA vise à perfectionner et former les talents locaux abondants en Afrique et les transformer en producteurs de films de qualité et professionnels de la télévision. Ces professionnels seront à leur tour en mesure d’améliorer la qualité de l’industrie, sur le plan technique et créatif à la fois, et de s’assurer qu’ils atteignent un succès financier. Le talent bien éduqué et bien formé introduit dans l’industrie cinématographique africaine par le biais de cette académie du cinéma constituera par la suite une majorité de la prochaine génération de cinéastes au Nigeria et en Afrique qui racontera l’histoire africaine et présentera son paysage exquis à travers les films, la musique et l’écriture. AFTA est aujourd’hui idéalement positionnée pour offrir une gamme complète de cours de formation continue ainsi que des diplômes de longue durée. Elle débutera simultanément à Port Harcourt et Lagos en Septembre 2013. Les installations existantes, les professeurs et les ressources des universités en partenariat local avec TMC seront utilisés pour cette phase. Le lancement d’AFTA marque le début de la mise en œuvre de la première phase de Trend Media City. Les autres composantes de cette première étape sont le Programme de Ressources pour la Diaspora Africaine (ADRP), le Programme d’Accélération pour l’Afrique (AAP), le Programme de Formation Continue (CTP), le Fonds Africain de soutien à l’innovation et au divertissement de TMC (AFEIS) et TMC Technologies. Pour plus d’informations à propos de TMC visitez le site web www.trendmediacity.com. AOUT 2013

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OCTOBER 8-11, 2013 CHICAGO, IL

The Corporate Council on Africa’s 9th Biennial U.S.-Africa Business Summit will take place October 8-11, 2013 at the McCormick Place Convention Center in Chicago, Illinois. Since 1997, CCA’s U.S.-Africa Business Summit has been regarded as an essential conference for anyone looking to do business in Africa.

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Restructuration du secteur de l’énergie et le rôle des fournisseurs: Leçons pour le Nigéria?

Ron Clark

Ajeet Grover

Article par: Ron Clark et Ajeet Grover, Aird & Berlis LLP, Toronto, Canada

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e 3 juin dernier, l’agence de presse Reuters a annoncé de nouveaux développements dans la restructuration et la privatisation de l’industrie de l’électricité au Nigéria. Le gouvernement fédéral nigérian a fait part de ses plans concernant la vente de 10 centrales électriques alimentées au gaz naturel ayant une capacité totale de 5 000 MW à des investisseurs privés. Cette nouvelle est venue s’ajouter à celle d’un important projet de développement annoncée plus tôt en 2012, concernant la vente de parts de plusieurs compagnies générant et distribuant de l’électricité. Cela viendrait ainsi permettre à ces compagnies, autrefois sous l’emprise 32 | L’A F R I Q U E E N ESSO R

de la compagnie d’État, la National Electric Power Authority (NEPA), d’être désormais séparées de son successeur. Combinés, ces développements démontrent l’engagement de l’administration actuelle du président Goodluck Jonathan d’implémenter sa réforme des politiques du secteur de l’énergie, tel que mentionné dans la feuille de route pour la réforme du secteur de l’énergie de 2010 et dans la loi sur la réforme du secteur de l’électricité adoptée en 2005. Le démantèlement de NEPA et la privatisation du secteur énergétique de l’État représentent des étapes importantes pour le trajet du Nigéria vers une industrie de l’électricité

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plus compétitive dominée par le secteur privé. Toutefois, certaines leçons apprises avec l’expérience de restructuration de l’Ontario, au Canada, suggèrent que le Nigerian Bulk Electricity Trading Plc (NBET) pourrait jouer un rôle des plus importants dans la détermination du résultat des réformes du secteur de l’énergie entreprises par le gouvernement, en plus d’influencer l’éventuel succès d’un marché compétitif de fournisseurs en énergie. Le programme de réforme du secteur de l’énergie mis de l’avant par le Nigéria ressemble en plusieurs points à celui de la fin des années 1990 de la province canadienne la plus populeuse, l’Ontario.


Hydro-Ontario, l’entreprise d’État ayant le monopole de la génération et de la transmission de l’énergie, a été démantelée en plusieurs petites entreprises, incluant la cession de ces avoir passifs (y compris la dette restante de ses projets nucléaires) à la Société financière de l’industrie de l’électricité de l’Ontario, une entreprise d’État ayant un rôle similaire à la Nigerian Electricity Liability Management Company. En 2004, le nouveau gouvernement libéral de l’Ontario a appuyé la création de l’Office de l’électricité de l’Ontario (OPA) en tant qu’entreprise publique ayant un objectif spécial de nonaction du capital, avec des fonctions à plusieurs égards similaires à NBET. Cependant, alors que NBET a été conçu comme un précurseur et un stimulus pour l’établissement d’un marché bilatéral compétitif et d’un marché d’échange de l’énergie, l’OPA est une créature née de la nécessité politique. Le marché de l’électricité s’est ouvert en Ontario en mai 2002, mais le manque de ressources et les pics de tarification ont créé le mécontentement du public. Le gouvernement conservateur de l’époque a répondu au problème en gelant le prix de revente de l’électricité, tuant de ce fait le marché de la vente et les incitatifs à l’investissement. Ce gouvernement a perdu les élections suivantes, laissant la place pour le retour du gouvernement libéral, qui créa alors l’OPA, donnant ainsi naissance à un acheteur central solvable pour l’achat de nouvelles ressources générant de l’électricité. Bien que le moment de la création de NBET et de l’OPA diffère, la politique d’intervention derrière leur création est la même: offrir aux producteurs d’électricité indépendants ainsi qu’aux autres revendeurs d’énergie un homologue solvable permettant l’achat d’électricité, tout en s’assurant que ses contrats soient financés par une tierce partie. La solvabilité de l’OPA, qui provient en grande partie de la loi sur l’électricité de l’Ontario de 1998, lui permet de récupérer tous ces coûts et ses frais, incluant les coûts d’approvisionnement, à l’aide des contribuables ontariens plutôt qu’en ayant recours aux garanties directes du gouvernement ou à la facilitation de crédit, comme c’est le cas pour NBET (incluant la Banque mondiale). L’OPA approchant de son 10e anniversaire, plusieurs leçons peuvent

être tirées par les législateurs et les responsables politiques nigérians concernant NBET : Premièrement, un grossiste ou un seul responsable des marchés peut être très efficace dans l’achat d’importantes quantités d’électricité indispensable en un cours laps de temps. Par exemple, pendant la période de 2005-2007, l’OPA s’est procuré plus de 8 000 MW de nouvelle génération 1 (majoritairement alimentées au gaz naturel), alors qu’entre 2009 et 2011, plus de 4 600 MW de ressources en énergie renouvelable ont été contractées dans le cadre de la première phase du programme sur les tarifs de rachats (« Feed-in Tariff ») de l’OPA 2 Deuxièmement, si le gouvernement ou l’un de ses départements assure une supervision étroite de la législation ou possède certains pouvoirs sur la direction et les stratégies de NBET, cela pourrait être utilisé en tant qu’outil de politiques publiques. Pour sa part, l’OPA a un conseil d’administration et une gestion qui fonctionnent distinctivement du gouvernement ontarien, mais la législation lui conférant le pouvoir l’oblige à réaliser des programmes de conservation de l’énergie, à se charger de la transmission et de la planification générale des ressources du système d’alimentation, à faire la promotion de l’énergie renouvelable et à conduire les marchés selon des directions spécifiques du département de l’énergie du gouvernement (Ministère de l’Énergie de l’Ontario). L’OPA a réalisé avec succès ces différentes fonctions. Toutefois, ces politiques

publiques peuvent parfois aller à l’encontre du rôle de l’OPA en tant qu’entité d’approvisionnement axée sur le commerce. Troisièmement, la leçon finale concerne la notion de commerce en gros, fonctionnant en tant que mécanisme temporaire ou transitionnel facilitant la compétitivité dans ce secteur. L’étendue de la réussite d’un acheteur unique dans l’acquisition de mégawatts au nom du gouvernement et son utilité en tant qu’outil public peut contribuer à consolider sa présence à long terme dans la juridiction du programme de restructuration du secteur de l’énergie. Comme mentionné précédemment, l’OPA a initialement été conçue pour être une agence transitionnelle dont le but serait finalement atteint lorsqu’elle ne serait tout simplement plus pertinente, dû à l’émergence d’un marché compétitif robuste de l’énergie. Or, aujourd’hui, contrairement à ce qui avait été projeté, les générateurs d’électricité sont, jusqu’à un certain point, très confortables avec les contrats de l’OPA et il n’y a pas de volonté politique de mettre fin aux opérations de l’OPA. Le Nigéria est présentement à un stage moins avancé que l’Ontario dans le développement d’une industrie de l’électricité compétitive menée par le secteur privé, ce qui lui confère l’avantage d’apprendre des solutions et des erreurs de ceux qui lui ont précédé, tel que l’Ontario, incluant le rôle qu’un commerce de gros ou qu’un acheteur unique peut jouer dans les efforts de restructuration du pays.

1 Michael Wyman, “Power Failure: Addressing the Causes of Underinvestment, Inefficiency and Governance Problems in Ontario’s Electricity Sector”, C.D. Howe Institute Commentary: No. 261, May 2008, at p. 6. 2Ontario Ministry of Energy, Ontario’s Feed-in Tariff Program: Two Year Report, Toronto: Queen’s Printer for Ontario, March 19, 2012, at p.4. AOUT 2013

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Banque Commerciale pour l’Afrique Entrevue par: Rishanthi Pattiarachchi

En finançant et en favorisant les échanges, plus particulièrement le commerce intra-africain, Afreximbank contribue à accélérer la croissance économique et le développement du continent. Cette opinion se fonde sur le constat que, en plus des gains d’efficacité qui sont bien souvent attribuables à ce nouveau commerce, les échanges au sein des regroupements régionaux constituent de plus en plus un véhicule d’harmonisation des politiques macroéconomiques et structurelles, faisant la promotion des investissements à grande échelle et assurant l’efficacité économique. M. Jean-Louis Ekra, président d’Afreximbank, s’est confié à CCAfrique au sujet d’Afreximbank et de son rôle clé en tant qu’institution financière dans le commerce en Afrique. Jean-Louis Ekra Président, Afreximbank 3 4 | L’A F R I Q U E E N ESSO R

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uels étaient les motifs pour établir AFREXIMBANK? En d’autres termes, nous aimerions en savoir plus sur sa mission? Afreximbank a été créée en octobre 1993 sous la tutelle de la Banque africaine de développement dans le but de relever les défis commerciaux internationaux auxquels ont été confrontés les pays africains à la suite du retrait des banques internationales de financement du commerce africain en raison de la crise économique mondiale des années 1980. La Banque a été fondée à la suite d’un partenariat unique entre les investisseurs africains du secteur public, des investisseurs privés africains ainsi que des investisseurs non africains pour promouvoir le commerce africain. La banque fonctionne comme une institution de développement du commerce, mais tout en utilisant des approches commerciales, pour répondre aux besoins de ses divers actionnaires. Afreximbank est une institution financière supranationale basée en Afrique ayant le statut de créancier privilégié dans ses pays membres et ayant comme mission de :

Stimuler un développement cohérent, la diversification et le développement du commerce africain; Fonctionner comme une institution financière de première classe, à but lucratif tout en étant socialement responsable; Être un centre d’excellence en matière de commerce africain. La banque est une institution unique avec deux instruments constitutifs, qui sont les suivants : i. L’accord d’établissement signé par les États et les organisations multilatérales participantes et qui confère à la banque le statut d’une organisation internationale enregistrée par l’Organisation des Nations Unies (conformément à l’article 102 de la Charte des Nations Unies); ii. La Charte de la banque (annexé à l’accord), qui régit ses opérations. En outre, il y a l’Accord du Siège Social entre Afreximbank et la République arabe d’Égypte qui relie l’accord multilatéral avec la compétence juridique dans laquelle elle opère. Pourriez-vous expliquer brièvement la structure de gestion et de direction d’Afreximbank?

Le capital-actions autorisé de la banque est de 5 milliards de dollars US, divisé en 500 000 actions ordinaires d’une valeur nominale de 10 000 US $ chacune. Sur ce total, 42 500 avaient, à la fin de décembre 2012, été souscrites par 124 actionnaires. Du capital souscrit de la Banque de 425 millions de dollars US, le capital libéré s’élèvait à 194,350 millions de dollars US (prime d’émission incluse) à la fin de décembre 2012. L’adhésion de la banque et la structure de son capital sont composées de quatre catégories d’actionnaires : Classe ‘A’ : 40 actionnaires (représentant 64,03 % du capital souscrit), comprenant 17 gouvernements africains, les 18 banques centrales africaines et cinq institutions régionales, notamment la Banque africaine de développement. Classe ‘B’: 71 actionnaires (25,85 % du capital souscrit), dont 50 banques commerciales dans 18 pays, 3 compagnies d’assurance, et 18 entreprises publiques et privées. Classe ‘C’: 13 actionnaires (10,12 % du capital actuel), comprenant les institutions financières internationales, les organisations économiques et les

Le président d’Afreximbank, Jean-Louis Ekra, regarde Gilbert Ondongo, Ministre de l’économie, des finances, de la planification, des investissements publics et de l’Intégration en République du Congo, signer son adhésion à la banque.

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institutions financières non africaines et des investisseurs publics et privés. Ceux-ci comprennent les institutions financières internationales de renom telles que Citibank NA, Standard Chartered Bank, le Royaume-Uni, HSBC Bank plc, LBBW, KBC et Sumitomo Bank Ltd ainsi que les principaux OCE et les IFD, comme EXIM Chine, EXIM Inde, et la BADEA. Classe ‘D’: Nouvelle catégorie d’actionnaires établie à la suite du 3e amendement à la Charte en décembre 2012. Toute personne ou entité peut avoir des actions attribuées dans cette catégorie. En matière de structure de gestion, le président de la Banque est le chef de la direction et le président du conseil d’administration. Le président est appuyé par deux viceprésidents exécutifs - l’un chargé du développement des affaires et des services bancaires aux entreprises et l’autre est responsable des finances,

de l’administration et des services bancaires. Quels types de services offrez-vous aux investisseurs africains? Conformément à notre mandat, la Banque finance et effectue la promotion des échanges intra et extra africain utilisant trois grands services : le crédit (commerce et le financement du projet), la gestion du risque (garanties et assurance de crédit), et les informations sur le commerce et les services consultatifs. Certaines de nos options de crédit (commerce et le financement de projet) comprennent : Programme de ligne de crédit Programme de syndications Programme d’achat de devises Programme de préfinancement de débit financier Programme de financement direct Programme de financement de projet Programme de prêts adossés à des actifs

Soutenir les agro-entreprises à grande échelle sur le continent

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Programme d’achat et d’actualisation des créances Le financement des entreprises est un secteur hautement concurrentiel en raison du nombre de fournisseurs de services qui entrent dans le marché tous les jours. Malgré tout, les petites entreprises africaines souffrent encore d’un manque de financement. Quels sont les services spéciaux que vous offrez pour ces petites entreprises? Reconnaissant que les entreprises de petite et moyenne taille en Afrique ont de la difficulté à accéder au financement, la banque au tout début de ces opérations a présenté un projet de ligne de crédit aux institutions financières africaines. Ce programme a été créé et mis sur pied dans le but d’aider les petites et moyennes entreprises africaines (exportateurs et importateurs avec chiffre d’affaires de moins de 10 millions de dollars US et une taille de bilan n’excédant pas


2 millions de dollars), dont le chiffre d’affaires du commerce ne serait pas qualifié pour le programme de financement direct d’Afreximbank. Le programme de ligne de crédit permet à la banque de fournir des lignes de crédit capitalisées et non capitalisées aux banques commerciales dans les pays africains désignés comme les intermédiaires de financement du commerce d’Afreximbank (TFI) pour les céder par la suite à ces commerçants africains. Dans le cadre du Programme, la banque exploite plusieurs installations à savoir (I) la faculté de commerce financé (Export-Import) ; (II) le pré-mécanisme de financement post-exportation; (III) L/C Confirmation et mécanisme de refinancement, et (IV) Mécanisme de garantie de remboursement. Il est à noter qu’en 2012, les approbations de la facilité de crédit en faveur des institutions fédérales de transition de la banque s’élevaient à

1,25 milliard de dollars US. Les encours de crédits au titre du programme ont atteint 710 millions de dollars US et représente 23 % du portefeuille de prêts de la banque. On prévoit que le niveau d’activité du présent programme devrait rester élevé à court et à moyen terme. Selon vos dossiers, quels sont les secteurs les plus demandés pour le financement d’entreprises en Afrique? Les secteurs d’affaire les plus en demande en Afrique sont : l’agriculture, l’énergie, l’hôtellerie et les services liés au tourisme, les métaux et les minéraux, le transport, le secteur manufacturier, et les télécommunications. Quels sont les services qu’Afreximbank offre aux entrepreneurs internationaux désireux d’investir en Afrique? En vertu de notre programme de services d’investissement bancaires, nous fournissons des services d’appui, de souscription, de mentorat

et de support aux entrepreneurs internationaux. En outre, en lien avec son programme spécial de risque, la banque fournit des garanties aux banques internationales et africaines qui ont un risque de crédit avec les emprunteurs africains. La couverture peut aller jusqu’à 100 % de l’exposition d’un prêteur et couvre généralement la réglementation du contrôle des changes, le moratoire sur le paiement de la dette, et les changements dans la législation affectant le calendrier, la monnaie ou les modalités de remboursement de la dette.

Promouvoir le développement des services d’exportation

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NOUVEAU

Atlas Partenaires LES DÉFIS DE LA BONNE GOUVERNANCE EN AFRIQUE

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a bonne gouvernance est un concept principalement issu de la culture occidentale qui demeure étroitement associé à l’établissement d’institutions démocratiques. Or, la culture africaine est historiquement clanique et le favoritisme et le clientélisme sont ancrés dans les pratiques de l’appareil étatique, ce qui rend la transposition des mécanismes de « bonne gouvernance » difficiles dans plusieurs États. Par ailleurs, malgré les efforts marqués des institutions internationales pour promouvoir la gouvernance démocratique, certains pays d’Asie cherchent à également à asseoir leur influence sur le continent africain en proposant un modèle de développement qui diverge du modèle démocratique prôné par l’Europe et les États-Unis et qui conteste toute forme d’impérialisme. La Chine, notamment, veut montrer qu’on peut réussir en dehors de l’approche occidentale. Les crédits accordés par Pékin sont alléchants pour les États africains quand on considère qu’ils semblent, au premier abord, libres de toutes exigences politiques. À titre d’exemple, en 2004, la Chine a accordé un crédit de 2 milliards de dollars US à l’Angola. Ce prêt fut l’occasion pour l’Angola de prodiguer un véritable pied de nez à l’attention des institutions financières internationales dont le FMI avec qui elle était en pourparlers depuis plusieurs mois et qui exhortait le pays à afficher une gestion plus transparente. Or, le Canada est signataire de la Convention des Nations-Unies contre la corruption et de la Convention de l’OCDE sur la lutte contre la corruption d’agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales. Les entreprises canadiennes sont ainsi soumises à la Loi sur la corruption des agents publics étrangers1 qui interdit l’octroi de prêts, récompenses ou avantages à un agent public étranger dans l’objectif d’obtenir

un contrat ou de conduire des affaires. La question qui se pose d’emblée est donc la suivante : Comment une entreprise canadienne peut-elle tirer son épingle du jeu face à un concurrent africain ou asiatique sans contrevenir aux obligations de non-corruption entachées dans la loi et dans les conventions internationales ? Le défi est de taille. Toutefois, plusieurs moyens peuvent aider l’entreprise désireuse de bénéficier de la prodigieuse croissance africaine sans mettre en péril sa propre légitimité. En premier lieu, il est conseillé d’inclure l’indice de corruption2 dans la vérification diligente préalable à l’investissement. Plusieurs organismes se spécialisent dans ce type d’analyse et peuvent constituer une source précieuse de renseignements sur le climat socio-politique3 en place . En deuxième lieu, il est prudent de privilégier les investissements dans des projets dont les bailleurs de fonds endossent les critères de transparence et de bonne gouvernance. C’est le cas notamment de la Banque Mondiale et des banques régionales de développement ainsi que de plusieurs organismes états-uniens ou européens tels que la Millenium Challenge Corporation et les agences européennes de développement. En troisième lieu, il faut accorder une attention particulière au choix des partenaires locaux, s’assurer que leurs contrats comportent les obligations et les interdictions requises et que les commissions demeurent compatibles avec un tarif commercial normal pour le type de services rendus. Il est également recommandé d’informer les autorités et les partenaires locaux des conséquences pénales d’une infraction à la Loi canadienne sur la corruption des agents publics étrangers et demeurer vigilants lors de leurs interventions. Enfin, il est également important d’établir un point de contact dans chaque État où signaler les problèmes de corruption sans risques de

désagréments, afin d’obtenir de l’aide et des conseils. Les ambassades et consulats ainsi que les délégués commerciaux du gouvernement canadien seront des alliés précieux en cas de besoin. Il est également conseillé d’utiliser les mécanismes de contestation en vigueur, le cas échéant, pour s’objecter à l’octroi d’un contrat à un concurrent dans des situations de favoritisme ou de corruption. Les entreprises canadiennes gagnent à miser sur la valeur ajoutée de leurs produits et services, telle la qualité, la rigueur, la durabilité, les retombées économiques locales, la formation de la main d’œuvre, le transfert d’expertise et le traitement équitable des travailleurs locaux. Ces attributs sont généralement valorisés par les gouvernements africains et constituent des arguments précieux lors des négociations. La « bonne gouvernance » en Afrique évolue néanmoins positivement malgré les embûches institutionnelles et culturelles, et certains États, tels le Cap Vert et le Rwanda ont accompli des bonds prodigieux en quelques années. Par ailleurs, la société civile, par le biais notamment des organisations non gouvernementales et des médias sociaux, est appelée à jouer un rôle croissant dans la lutte contre la dictature, l’absolutisme et la corruption, comme on a pu l’observer lors du « Printemps Arabe ». Il est donc raisonnable de conclure qu’à moyen terme, en cultivant de bonnes relations basées sur un lien de confiance mutuel et sur les principes d’équité et de transparence, les entreprises canadiennes sauront se tailler une place durable dans la croissance de l’économie africaine. Paule Juneau LL.M. Conseillère stratégique / Développement international ATLAS PARTENAIRES INTERNATIONAUX www.atlasinternationalpartners.com

1 Corruption of Foreign Public Officials Act, S.C. 1998, c. 34 2 http://www.ey.com/Publication/vwLUAssets/2012_TI_CPI/$FILE/2012%20TI%20CPI.pdf 3 This is particularly true of Transparency International (www.transparency.org), International Business (www.eiu.com), the International Country Risk Guide (www.prsgroup.com) and the Global Competitiveness Report (www. weforum.org) AA UO GU U TS T2 0 2 1031 3

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Le Retour sur

l’investissement Pourrait l’Emporter sur les Risque du Marché Nigérian:

CNIC 2013

Article par: Abi Tairu

L’Honorable Joe Clark, ancien premier ministre du Canada

Photos par: Samy Abraham

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ien que le Nigeria soit un énorme Lors de leur entrée dans le marché investissements entre le Canada et le marché de consommation avec nigérian, les investisseurs ont besoin Nigéria: une population de 167 millions de patience pour acquérir la capacité L’Honorable Joe Clark, ancien de personnes, les investisseurs de comprendre le marché du travail, premier ministre du Canada a prononcé internationaux sont confrontés à de la réglementation gouvernementale un discours mémorable. Il a déclaré: nombreux défis sur le terrain qui et le comportement du marché. Une «Alors que nous voyageons d’un bout à doivent être pris en considération fois que les investisseurs sont prêts à l’autre du globe, la balance de pouvoir par les entrepreneurs et investisseurs investir de leur temps en analysant le est en train de changer; ce n’est pas canadiens ayant un intérêt pour le marché, en formant des partenariats seulement un changement de nation à marché nigérian. dignes de confiance et en encourageant nation, c’est un changement de région Lors de la Conférence sur le développement de la main-d’œuvre, à région. Pendant longtemps, l’Afrique l’Investissement Canada-Nigeria (CNIC) leur temps se traduira alors en était le continent négligé, mais il 2013, de nombreux chefs d’entreprises rendements importants. Le message est maintenant clairement sur une prospères ont reconnu les défis transmis dans les discussions du CNIC montée». de l’investissement au Nigéria. Les est que la patience et la détermination Le ministre nigérian de la principaux défis sont l’insuffisance peuvent entraîner des rendements plus Commission nationale de planification, des infrastructures, la faiblesse du élevés et minimiser les risques et le Dr. Shamsdeen Usman, a exhorté les développement des capacités, la temps sur le marché nigérian. investisseurs canadiens d’ignorer les corruption, la pénurie de logements et Les participants suivants du CNIC histoires qu’ils entendent à propos du un environnement d’affaires difficile. 2013 ont discuté des possibilités Nigeria, car elles ne représentent pas la Cependant, dans leurs discours, ces d’accroître les échanges et les réalité sur le terrain. chefs d’entreprises ont Le ministre nigérian abordé ces défis tout en du Commerce Extérieur, démontrant qu’ils ont Olugbenga Ashiru, a obtenu un retour élevé sur expliqué qu’il y a deux ans, leur investissement. Leur le Nigeria a fait la promesse réussite s’explique par de mettre en œuvre et leur endurance à privatiser de livrer un programme leurs services ou leurs de transformation créé biens afin de répondre à par le président du pays. ces défis et aux facteurs L’objectif est d’augmenter de risques auxquels ils les IDE qui vont assurer font face. le développement John D. Bulicek, économique du Nigeria. président de Bulicek & Il a déclaré: «Ceux Company, LLC, a souligné Dr Shamsdeen Usman, Ministre de la Commission nationale de planification d’entre vous qui sont ici le mot “patience”. aujourd’hui faites partie de 40 | L’A F R I Q U E E N ESSOR

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l’histoire, parce qu’il s’agit de la première fois dans l’histoire diplomatique entre le Canada et le Nigéria que ce type d’événement se déroule.» Il a aussi souligné que «le partenariat avec le Canada, a été soigneusement entretenu, car il s’agit d’un partenariat stratégique vers l’intégration politique, économique et de l’industrie.» Il a poursuivi: «Le Nigéria est connu pour être l’un des principaux marchés émergents dans le monde, parce que le pays offre à la fois la population, la taille, et le marché. Une fois que les investisseurs étrangers sont sur le marché nigérian, il sera plus facile pour eux de se déplacer vers d’autres marchés en Afrique.» Le ministre nigérian du Commerce et de l’Investissement, Olusegun Aganga Olutoyin a présenté un discours informatif intitulé «The New Frontier.» Sa présentation portait sur la répartition des opportunités d’investissement au Nigeria en intégrant l’agenda de transformation du pays, soit la Vision 20:2020. Toutes les nations du monde ont transformé leur environnement d’affaires en s’attaquant à des domaines clés tout en réduisant la corruption de manière durable en augmentant la responsabilisation, la transparence des institutions et la croissance économique inclusive. Nous pouvons espérer que le Canada et le Nigéria vont continuer à former une alliance encore plus forte avec des entreprises clés telles que CPCS, ManitobaHydro, Nexen, BlackBerry, et Bombardier. Le ministre a énuméré d’intéressantes données démographiques nigérianes: Le Nigéria a une population d’environ 167 millions de personnes (soit 3 fois la population de l’Afrique du Sud), 7e plus grand pays au monde, avec une moyenne d’âge de 18,6 ans. En 2050, le Nigeria devrait devenir le

Olugbenga Ashiru, Ministre Nigérian du commerce international 6e plus grand pays du monde. En 2070, le Nigeria devrait être le 3e pays le plus peuplé du monde (avec une population de 33 millions) après l’Inde et la Chine et devançant les États-Unis. La croissance du revenu moyen se chiffre actuellement à 23%. La population constitue un marché prêt pour les télécommunications, l’informatique, les biens de consommation, l’agriculture, la fabrication, l’hospitalité, le divertissement, l’automobile, la construction et le logement. Alors que les ministres ont présenté les politiques et sensibilisé l’audience à pénétrer les marchés nigérians, le secteur privé avait également des suggestions. Nous avons demandé à M. Wale Tinubu, C.E.O. d’Oando PLC, quels conseils il avait à offrir aux entrepreneurs canadiens afin de les aider à percer le marché nigérian. Il a répondu: «Nul doute que les rendements sont là et que la structure juridique est bonne ... les bureaux commerciaux vous permettront d’inscrire votre entreprise

Olusegun Aganga, Ministre Nigérian du commerce et des investissements

plus facilement. En outre, vous trouverez que quelques économies qui ont une population de plus de 160 millions.» Kainji International Inc. a pénétré le marché nigérian en offrant des services à l’industrie pétrolière et gazière. La majorité de l’équipe de gestion est dirigé par des experts canadiens. directeur des finances et vice-président exécutif, M. Ako Ufodike a parlé de la patience et de la détermination qu’il faut pour entrer dans le marché nigérian. Il a mentionné, «notre société a pris l’engagement de fournir des programmes de développement pour les communautés.» La responsabilité sociale des entreprises est bénéfique pour la communauté, parce que c’est un outil efficace pour le développement social et la gestion des risques. Le CNIC 2013 a conclu en espérant que les deux pays seront des partenaires dans la poursuite de leurs intérêts mutuels.

Wale Tinubu, Directeur general d’Oando PLC AOUT 2013

L’A FRIQUE EN ESSO R | 41


Kathleen Holland Co-fondatrice, KMH Associates et directrice des programmes internationaux, ABW Connected

La Conférence sur les Opportunités d’échanges Commerciaux et d’Investissements pour les Femmes Africaines fut une étape couronnée de succès dans le parcours

Premier Sommet et Exposition Panafricain sur le Commerce pour les Femmes.

I

l n’y a pas de meilleur moment pour investir dans la formation des femmes africaines. Ces dernières constituent plus de 50 pour cent de la population, et contribuent, en moyenne, à 50 pour cent du PIB de l’Afrique et sont à la tête de la grande majorité des petites et moyennes entreprises. Heureusement, le fait que les femmes constituent le moteur de l’économie africaine n’est pas passé 42 | L’A F R I Q U E E N ESSOR

inaperçu. Le rôle vital des femmes entrepreneures africaines a été reconnu récemment à Toronto, au Canada, lors de la Conférence sur les Opportunités d’Échanges commerciaux et d’investissement pour les Femmes Africaines, tenue en mai par CCAfrique et le Forum des Femmes du Corps Diplomatique. Parmi les conférenciers présents, il y avait des représentants de l’Alliance des femmes d’affaires canadiennes et

W W W. C C A F R I C A . C A

africaines (AFACA), une organisation basée à Toronto qui reconnaît le grand potentiel des entreprises dirigées par les femmes africaines. Cette année, AFACA a établi un partenariat avec le Centre pour l’Autonomisation économique des Femmes africaines (CAWEE), une initiative éthiopienne, et avec les experts en commerce au service des pays en développement, TFO Canada, pour créer, une première en son genre, un programme de


de technologie et de leadership, appelé Femmes d’Affaires Africaines connectées (ABW), qui comprend un sommet et une exposition sur le commerce. Cet événement se tiendra en Éthiopie en septembre 2014. Lors de la Conférence en mai dernier, Kathleen Hollande de AFACA a éclairé l’auditoire sur le Sommet et l’exposition sur le commerce d’ABW et a fourni un appui à la facilitation des rencontres en B2B. Elle a également parlé de la façon dont ABW réunira et améliorera la performance économique des entreprises dirigées par des femmes dans tous les pays de l’Afrique, et ce dans trois des plus importants secteurs d’exportation pour les femmes à travers le continent, soit l’artisanat, le textile, l’agro-industrie, les cosmétiques et le tourisme. Partout en Afrique, les femmes constituent en moyenne 60 pour cent de la population active et cette présence est significativement plus élevée dans les métiers du textile, du secteur des services et celui de l’agro-industrie. «Cette conférence va ouvrir de nombreuses possibilités et de nombreuses portes, tant dans l’industrie du tourisme que dans les marchés d’exportations», a déclaré Susan Muhwezi, vice-présidente de l’Association des propriétaires d’hôtel de l’Ouganda «Je suis impatiente d’y être.» En plus, du prochain sommet et exposition sur le commerce, ABW développe une étude sur les meilleures pratiques commerciales durables ainsi que sur le renforcement du leadership, du commerce et de la formation des compétences en technologie pour les femmes entrepreneures africaines, les représentants d’associations d’affaires et les étudiants universitaires. «ABW est développé comme un programme viable à long terme», explique Mme Hollande, notant que d’innombrables études soulignent que les possibilités de croissance économique durable permettraient dans le futur de réduire l’inégalité entre les sexes ce qui se traduirait comme la clé du succès dans la réduction de la pauvreté et l’amélioration des systèmes de santé et de l’éducation en Afrique. «Notre objectif est d’avoir un sommet et une exposition sur le commerce en Afrique tous les deux ans dans une région différente du continent afin que ces femmes entrepreneures puissent partager les meilleures pratiques commerciales mondiales et se renforcer mutuellement pour poursuivre leur croissance.” La preuve démontre que, grâce

co lead Afric com sur tiend Lo Kath l’aud sur l appu B2B. dont la

à leurs entreprises, les femmes entrepreneures en Afrique sont déjà des sources de revenus, de soin de santé et de soutien à l’éducation pour leurs économies locales. Un de ces cas est Gone Rural, qui a été créé en 1992 en partenariat avec 750 travailleuses autonomes qui fabriquent à la main une ligne artisanale d’accessoires pour la maison. L’entreprise à but non lucratif Gone Rural travaille en partenariat avec des groupes locaux pour développer des solutions pour combler les besoins quotidiens, tels que les soins de santé et l’accès à l’eau potable. «L’organisation apporte des modifications importantes à la vie quotidienne de nos communautés», a dit Philippa Reiss-Thorne membre du conseil de Gone Rural. «Parfois, nous privilégions l’aspect social sur les affaires comme la famille vient

toujours en premier, même si cela a parfois compromis la compétitivité de nos entreprises.” Néanmoins, la société continue à fournir d’importants revenus pour ses partenaires. En effet, entre 2007-2010, le revenu de ses artisans en milieu rural a quadruplé. Baobab Batik est un autre exemple d’une société africaine ayant un impact énorme. Le but du fondateur Els Hooft était de partager sa passion pour le batik tout en développant des solutions économiques et sociales durables pour les femmes au Swaziland. Vingt-deux ans plus tard, Baobab Batik est devenue une petite entreprise florissante qui soutient 25 femmes dans la région et apporte des améliorations significatives à leurs communautés. La société possède deux magasins de détail et exporte vers de nombreux pays de la planète. “Un de nos gros AOUT 2013

L’A FRIQU E EN ESSO R | 4 3


clients est l’Australie qui a été notre client fidèle depuis le début, ce qui signifie que le produit est intemporel et sera toujours bon pour les affaires», dit Mme Hooft. «Nous avons également reçu, pour la deuxième fois, une très grosse commande d’un client aux ÉtatsUnis, ce qui donnera à nos artisans du travail pendant la période «tranquille» de l’année.» Le prochain sommet et l’exposition sur le commerce mettront en vedette les entreprises les plus influentes qui sont dirigées par des femmes dans les secteurs de l’agroalimentaire, le tourisme, l’artisanat, le textile et le secteur des cosmétiques en Afrique, tout en se concentrant sur les thèmes du leadership, de la technologie et du commerce. Pour de plus amples renseignements sur le programme ou comment participer, rendez-vous au http://www.abwconnected.com.



RWANDAN WOMEN ENTREPRENEURS RWANDAN WOMEN ENTREPRENEURS

CONSTRUIRE LA NATION PAR LE GENRE :

LE RWANDA

RWANDAN WOMEN ENTREPRENEURS

GENDEREDNATION-BUILDING: NATION-BUILDING: GENDERED RWANDAN WOMEN ENTREPRENEURS RWANDA RWANDA

NANCYCOLDHAM COLDHAM| |AUGUST AUGUST 2013 2013 NANCY

NANCY COLDHAM | AUGUST 201

NANCY COLDHAM | AUGUST 201

GENDERED NATION-BUILDING: RWANDAN WOMEN ENTREPRENURS SET TRAIN, MENTOR ANDFINANCE FINANCE RWANDAN WOMEN ENTREPRENURS SET TOTO TRAIN, MENTOR AND OTHER WOMEN’S BUSINESSES. WOMEN’S BUSINESSES. LES OTHER FEMMES ENTREPRENEURES RWANDAISES RWANDA GENDERED NATION-BUILDING: BY NANCY COLDHAM, M.A. BY NANCY COLDHAM, RESPONSABLES DEM.A. LA FORMATION, DU MENTORAT ET DU RWANDAN WOMEN ENTREPRENURS SET TOMENÉES TRAIN, MENTOR ANDFEMMES FINANCE RWANDA FINANCEMENT DES ENTREPRISES PAR DES

Transformation. That’s word outsideof ofRwanda’s Rwanda’scapital capitalcity, city,Kigali. Kigali.The The That’s thethe word andand thethe outside OTHERTransformation. WOMEN’S BUSINESSES. st RWANDAN WOMEN ENTREPRENURS SET TO TRAIN, MENTOR AND FINANCE century. Rwandan hope Africain inthethe21st21 century. Rwandan women entrepreneurs areengaged engagedinin hope for forAfrica women entrepreneurs are BY NANCY COLDHAM, M.A. C’est le mot cochons, le tourisme et l’hébergement, ransformation. OTHER WOMEN’S BUSINESSES. Mandela, probably the greatest African a variety of enterprises across many sectors

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VITRINE COMMERCIALE

Mandela, probably greatest a variety of enterprises across many sectors et l’espoir de the l’Afrique au African 21e l’import-export et la manufacture. Ces STORE FRONT FRONT BUSINESSES BUSINESSES STORE Harriet Acham runs Italian Food and Wine Emporium leader of all time, spoke to 500 women at a from I.T. to fashion, pig farming, tourism and siècle. 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That’s the word and the outside of Rwanda’s capital city, Kigali. The 2001. He said something to the effect that manufacturing. These women all believe they restauration offrant de laand nourriture store servicing many Kigali companies government lors 2001. d’uneHeconférence surtoles femmes du These rôle women des femmes, qui said something theAfrican effect that achangement manufacturing. believe they offices. Both are PTB Graduates. Mandela, probably the 2001. greatest variety of enterprises acrossallmany sectors offices. 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Mandela said Africa had to economy and in moving women’s work from STORE FRONT BUSINESSES fournitures de et dessertsupplies de women’s conference inque Johannesburg hospitality to export, as as de haut. Mandela a dit l’Afrique a in dû to diplômées du import programme PTB dewell ce educate its women and empower the informal to the new formal, private sector. Hope andbureau operates a business HarrietMbabazi Acham owns runs Italian Food and Wine Emporium leader of all time, spoke 500 women at them a from to fashion, pig farming, tourism and nombreuses educate womento and empower them theI.T. informal to travaillent the new formal, private sector. compagnies de Kilali ainsi que instruire sesits femmes et leurs donner du to groupe d’étude actuellement store servicing many Kigali companies and government catering to Diplomats and European Residents in Kigali. 2001. He said something to the effect manufacturing. 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He saidatteindre somethingl’égalité to the effect that manufacturing. all believedethey puissent politique, en partenariatThese avecwomen la Chambre offices. Both are PTB Graduates. was betting on women. Rwanda’s it sociale rise Mandela up.Mandela Mandela saidon Africa had to economy andpour in moving women’s work from et Mandela commerce femme dufrom Rwanda was betting women. Rwanda’s A number of the PTB grads that study Africa will riseéconomique. because its women willpariait help have a role to play in rebuilding the Rwandan A number of the PTB grads from that study Kagame seems to be doing the sur les femmes; le Président rwandais ainsi qu’avec une source de microeducate itsPresident women and empower them to the the informal to the new formal, private sector. President Kagame seems to be doing groupand areinworking onwomen’s a soutient Rwandan women it Kagame rise up.same. Mandela said de Africa had study to economy moving work from semble faire même. Une financement. 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They de launique nation reposant sur lenation-building genre fait économique. L’importance des are OFF Mandela was betting women. Rwanda’s THE One of the PT GradsSTREET runs a Social Enterprise that helps underway in this central-east, landlocked, political, social and economic equality. are holding up their half of the sky. well as to a source of micro-financing. They are number of dirigées thenorPTB grads from that study partie de la vision d’avenir de landlocked, ce pays A entreprises par fordes femmes One of the PTinGrads runs acity Social helps prostitutes the capital learnEnterprise a numberthat of new not waiting looking a handout; just a underway in this central-east, President Kagame seems to be situé doing dans the prostitutes in the capital city learn a number of new sans débouché sur la mer à l’intérieur des pays africains ainsi African country. skills related to sewing, craft making and selling of local not waiting nor looking for a handout; just a Mandela was betting on women. Rwanda’s group areup.working on anon Rwandan women hand country. related sewing, craft making ofalocal wares. Theyto found safety and a new and way selling to make l’est African de qu’à l’international discutable, A number of It’s theimpressive. PTBest grads from that study skills same. A l’Afrique 2012-13 centrale. research study of up. It’sun impressive. wares. living.They found safety and a new way to make a President Kagame seems to Rwanda be doing the En Afrique et inauRwanda, plus as et hand devient vrai engagement entrepreneurs association linked pour to the living. In Africa, and in particular, group are working on a Rwandan women Rwandan womenand entrepreneurs points to a as le Rwanda. particulièrement, lesRwanda, Présidents comme La clé with du economic succès repose Equality comes clout. The in in particular, same. InAAfrica, 2012-13 like research study of are Presidents Rwanda’sdes Paul Kagame, Rwandan women’s chamber of commerce as Equality comes et with economic clout. LaThe Paul Kagame, cherchent façons sur l’éducation la formation. association linked to in the importance of women entrepreneurship and unique Presidents vision of like gendered nation-building Rwanda’s Paul Kagame, are entrepreneurs OFF THE STREET de se développer sans être dépendant formation d’entrepreneures a été, looking entrepreneurs for ways to points developto awithout Rwandan women of women entrepreneurship in and wellimportance as to a source of micro-financing. They are L’une diplômées programme PTB One ofdes the PT Grads runs adu Social Enterprise that helps to African countries is un compelling and within de l’aide internationale. y a un without vrai Rwandan jusqu’à maintenant, women’s chamber ofinstrument commerce as looking forcentral-east, ways to Ildevelop underway in this landlocked, dirige une entreprise sociale aidant les dependency on aid. There is true social to African countries is compelling and within unique vision of gendered nation-building prostitutes in the capital city learn a number of new capital social dans l’entreprenariat not de développement occidental. Or, les waiting nor looking for a handout; just a OFF THE STREET Rwanda becomes a true commitment. Theare key prostituées de la capitale à développer dependency on aid. There is true social well as to arwandaises source of micro-financing. African country. skillsof related sewing, craft making and selling local capital in j’enRwandan women féminin. l’ai central-east, étudié; ailandlocked, été témoin. femmes queThey cetkey One the PTtoGrads runs a Social Enterprise thatofhelps Rwanda becomes a trueveulent commitment. The underway inJethis de nouvelles compétences en hand up. It’s impressive. wares. Theyinfound safetycity andlearn a new waycouture, to make a is training. Entrepreneurship training, to date, capital in Rwanda Rwandan women not prostitutes the capital a number of new L’expérience du vaut la peine instrument devienne un modèle pour nor looking for a handout; just a entrepreneurship. I studied it. I witnessed it. iswaiting en artisanat et en vente au détail, leur living. training. Entrepreneurship to date, African country. skills related to sewing, craft making and selling of local partagée. fait par lestraining, Rwandais. has been a Western-based development tool. permettant In d’être Africa, and in Rwanda, in particular, as it. les Rwandais, entrepreneurship. I studied it. I witnessed ainsi de découvrir une certaine up. It’s impressive. Rwandan experience worth sharing. hand wares. They found safety and a new way to make a En The 2012, trente isdiplômées Elles veulent que outil soit tool. àThe Equality comes with cet economic clout. hasThese been a Western-based development sécurité et une nouvelle manière de gagner Rwandan women want the tool to be a Presidents like Rwanda’s PaulisKagame, are living. The programme Rwandan experience worthfemmes sharing. portée de main de chaque femme du In d’un Africa, and in Rwanda, pour in particular, as leur vie. These Rwandan women want the tool to be a importance of women entrepreneurship in and entrepreneures intitulé la Paix Rwanda désirantwith ymodel. avoir recours. Thirty 2012 of a par women made-in-Rwanda They want to Les putThe that Equality comes economic clout. looking for ways to graduates develop without les affaires (PTB),graduates dirigé par l’Institut femmes entrepreneures rwandaises Presidents like 2012 Rwanda’s Paul Kagame, Thirty a are women made-in-Rwanda model. They want to put that to African isofcompelling and within entrepreneurship trainingof program called tool incountries the hands any interested Rwandan importance of women entrepreneurship in and pour l’Empowerment se concentrent sur l’augmentation dependency on aid. There is Économique true social program called inbecomes the hands of any interested Rwandan looking for ways to training develop without BACK TO SCHOOL Peace Through Business (PTB), run by an woman. Rwandan women entrepreneurs, Rwanda a true commitment. The des entrepreneurship Femmes basé à Oklahoma, ont de tool leur capacité entrepreneuriale, etkey to African countries is compelling and within capital in Rwandan women This rural initiative by PTB Grad who runs adult BACK TOis lead SCHOOL été étudiées afin de déterminer quels confectionnent leur chemin vers l’avenir Peace Through Business (PTB), run by an woman. Rwandan women entrepreneurs, dependency on aid. There is true social Oklahoma-based organization called the focusedEntrepreneurship on increasing entrepreneurial is training. training, tocapacity date, This education helpingiswomen toPTB learn textile rural initiative lead by Grad whotrades. runs adult seraient les meilleures moyens pour en s’assurant de leur contribution à becomes a trueentrepreneurial commitment. capacity The key entrepreneurship. I studied it. I witnessed it. the Rwanda Oklahoma-based organization called focused on increasing Institute for the Economic Empowerment of are crafting a way forward by ensuring their helping women to learn textile trades. capital in Rwandan leurs permettre de partagerwomen leurs has la reconstruction économique de la been a Western-based development tool. education Nancy Coldham is a communications consultant, is training. Entrepreneurship training, date, The Rwandan experience is worth sharing. Institute for the Empowerment arecontribution crafting a way forward byrenewal ensuring their apprentissages et Economic leurs nation rwandaise. Le Rwanda esttoand en Women, studied to identify it. the of best to economic to Nancy long-time entrepreneur and a championconsultant, of women Coldham is a communications entrepreneurship. I were studied it.connaissances, I witnessed Rwandan women want the tool to be a tout en contribuant au renforcement These plein essor! been a Western-based tool. Women, were graduates studied tomight identify the best hascontribution to economicdevelopment renewal and to entrepreneurship and women politics. Her ways these be empowered Rwanda’s nation-building. Rwanda is rising. long-time entrepreneur and ain champion of Master’s women local du partage de isconnaissances sur made-in-Rwanda model. They want to put that The Rwandan experience worth Thirty 2012 graduates of asharing. women thesis was on Rwandan women entrepreneurs. ways empowered Rwanda’s nation-building. These Rwandan women the toolis torising. be a entrepreneurship and women in politics. Her Master’s l’entreprenariat avec desmight femmes ruraleswhile Nancy Coldham estwant uneRwanda consultante to these share graduates that training andbe knowledge entrepreneurship training program called tool in the hands of any interested Rwandan habitant à l’extérieur de la capitale, en communications, entrepreneure de thesis was on Rwandan women entrepreneurs. share that training and knowledge whilethe building capacity locally spread Thirty to2012 graduates of a towomen made-in-Rwanda model. They want to put that Kigali. Les femmes entrepreneures longues dates et une championne de BACK TO SCHOOL Peace Through Business locally (PTB), run by anwomen Rwandan women entrepreneurs, building capacity to the woman. entrepreneurship training tospread rural rwandaises sont dans l’entrepreneuriat féminin et des femmes entrepreneurship trainingimpliquées program called tool in the hands of any interested Rwandan This rural initiative is lead by PTB Grad who runs adult une entrepreneurship variété d’entreprises de en politique. Sa thèse de maîtrise Oklahoma-based organization called the on increasing entrepreneurial capacity training to ruraldivers women focused education helping women to learn textile trades. BACK TO SCHOOL Peace Through run by an Rwandan women entrepreneurs, secteurs telsBusiness que les(PTB), technologies de woman. portait sur les femmes entrepreneures Cette initiative rurale est par une This rural initiative is lead by PTBmenée Grad who runs adult Institute for the Economic Empowerment of are crafting a way forward by ensuring their l’information, organization la mode, l’élevage de focused rwandaises. Nancy Coldham is a communications consultant, Oklahoma-based called the on increasing entrepreneurial capacity diplômée du programme PTB, qui est education helping women to learn textile trades.à la Women, were studied to identify the best contribution to economic renewal and to tête d’un centre d’éducation pour adulte long-time entrepreneur and a champion of women Institute for the Economic Empowerment of are crafting a way forward by ensuring their Nancy les Coldham is adans communications consultant, aidant femmes le commerce du 46 | L’A F R I Q U E E N ESSO R W W W. C C A F R I C A . C A entrepreneurship and women in politics. Her Master’s ways these graduates might be empowered Rwanda’s nation-building. Rwanda is rising. textile. Women, were studied to identify the best contribution to economic renewal and to long-time entrepreneur and a champion of women

DANS LA RUE

RETOUR À L’ÉCOLE



Les Femmes des

Africaines :

Partenaires Essentielles pour le Développement Économique

Article par: Rishanthi Pattiarachchi

L

a définition sociale de la femme en tant que subordonnée à la société dirigée par les hommes évolue très rapidement en Afrique; les femmes démontrent leur potentiel, tous domaines confondus, et accomplissent ce qui autrefois était réservé aux hommes. La participation active des femmes aux niveaux social, économique et politique est désormais perçue comme étant une valeur ajoutée à la croissance continue de l’Afrique. L’Afrique réécrit ses lois discriminantes envers les femmes; en effet, bien que certaines traditions ne favorisant pas les femmes existent toujours en Afrique, presque tous les pays ont ratifié la Convention sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard les femmes (CEDAW). Aussi, plus de la moitié des pays africains ont ratifié de Protocole de l’Union Africaine sur le droit des femmes en Afrique. Dans sa marche

48 | L’A F R I Q U E E N ESSOR

vers l’autonomisation complète des femmes, l’Union Africaine (UA) a déclaré la décennie 2010-2020 comme étant la décennie des femmes africaines. Par conséquent, plusieurs initiatives institutionnelles mises en place en Afrique n’ont pas uniquement pour but d’éradiquer les barrières à long terme empêchant l’autonomisation de la femme, mais aussi de renforcer et d’améliorer l’assistance qui leur est fournie afin que ces femmes puissent réaliser les buts qu’elles se sont fixées. Le Protocole de la Communauté de développement de l’Afrique du Sud sur le genre et le développement a pour sa part comme objectif d’éliminer la discrimination envers les femmes et d’atteindre l’égalité entre les deux sexes. De plus, l’Initiative ‘’African Women in Business’’ de la Banque Africaine du Développement promeut l’autonomisation des femmes entrepreneures dans les petites et

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moyennes entreprises (PME) à travers un meilleur accès aux moyens de financement. Les pays font aussi leurs efforts au niveau individuel en modifiant leurs lois nationales et en ouvrant les sphères politique et sociale aux femmes. Par exemple, la nouvelle constitution du Zimbabwe adoptée cette année vise une augmentation de 50% des postes à hautes responsabilités attribués à des femmes d’ici 2015, tant dans le secteur public que dans le secteur privé. La loi sur l’autonomisation des femmes et l’égalité des genres en Afrique du Sud vise, elle, à établir un cadre législatif sur le sujet. Simultanément, des engagements rigoureux sont pris afin d’atteindre le troisième objectif du millénaire, l’égalité des genres, et ces derniers commencent à porter fruit. Selon les indicateurs de développement africain 2012-2013 publiés par la Banque mondiale, la progression de


l’Afrique vers l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes va bon train. Pendant les deux dernières décennies, une croissance soutenue a été observée dans quatre ratios clés qui illustrent l’égalité des genres. Premièrement, le ratio fillesgarçons fréquentant l’école primaire et secondaire montre des résultats encourageants. Ce ratio, pour tous les pays africains considérés pour cette statistique, était de 65%, alors que le ratio de filles enrôlées pour l’école primaire et secondaire était plus élevé que celui des garçons dans 10 pays selon les données de 2010. Deuxièmement, le ratio jeunes femmes instruites par rapport aux hommes était lui aussi supérieur à 65% dans les pays visés par ces données. En 2009, ce même ratio pour les femmes était plus élevé que pour les hommes dans 12 pays : le Bostwana, CapVert, la Guinée équatoriale, le Kenya, le Lesotho, le Libéria, l’île Maurice, la Namibie, le Rwanda, Sao Tomé et Principe, le Swaziland et le Zimbabwe. Troisièmement, le ratio de femmes présentes au parlement national est en hausse. Les parlements nationaux du Rwanda et de l’Afrique du Sud se démarquent particulièrement à ce niveau, avec des taux de 56,3% et 44,5% respectivement. Quatrièmement, comme le démontre le tableau 1, le pourcentage de femmes employées dans un secteur autre que l’agriculture était de plus de 20% dans la plupart des pays africain en 2010, alors que seulement cinq pays demeuraient sous la barre des 20%. Comme plusieurs l’affirment, les femmes deviennent des actrices de plus en plus importantes dans l’émergence de l’Afrique. Selon la figure 1, l’entreprenariat féminin et la participation économique dans la force de travail de l’Afrique subsaharienne sont presqu’au même niveau que les pourcentages mondiaux. À titre d’exemple, 33.1% des firmes enregistrées en Afrique subsaharienne appartiennent à des femmes, alors que le pourcentage mondial est de 37,1. Aussi, 15,3% des dirigeants d’entreprises en Afrique subsaharienne sont des femmes, un taux qui se rapproche du 18,4% mondial. L’Afrique subsaharienne est également la demeure de la plus importante proportion de femmes entrepreneures dans le monde. L’aube du 21e siècle a donné le jour à de nombreuses femmes entrepreneures provenant de l’Afrique. L’histoire du succès de la propriétaire de soleRebel, Bethlehem Tilahun, est un très bon

exemple pour plusieurs femmes entrepreneures en herbe. Avec une visée mondiale pour son produit reposant sur les matériaux locaux et le talent des gens de sa région, cette géante de la production de chaussures Éthiopienne a attiré l’attention de la demande globale sur sa marque africaine. La commerçante d’huile d’argan marocaine, Carmen Tal, la chef de file dans l’industrie de la sécurité zimbabwéenne, Divine Ndhlukula, la fabricante Nigériane de vêtements pour enfants, Adenike Ogunlesi et l’innovatrice du monde des médias sud-

africains, Khanyi Dhlomo, sont d’autres exemples de succès pour les femmes entrepreneures africaines. Le travail de préparation pour l’autonomisation des femmes en Afrique est en cours depuis longtemps déjà; or la question est de savoir si ces développements se font équitablement à travers tout le continent. La réponse est simple : non. Les femmes africaines ont encore du chemin à parcourir avant d’être complètement libres de toutes leurs barrières sociales. Ce ne sont pas toutes les femmes qui peuvent avoir un accès égal aux services dans plusieurs

Source: Enterprise Surveys, Banque Mondiale, Années multiples (2005-2011)

Source: Enterprise Surveys, Banque Mondiale, Années multiples (2006-2010) AOUT 2013

L’A FRIQU E EN ESSO R | 49


pays africains; plusieurs sont privées des opportunités qui auraient pu se présenter à elles et bon nombre d’entre elles demeurent dans la pauvreté et l’ignorance. Par conséquent, de nombreuses femmes entrepreneures sont travailleuses autonomes et ont un faible revenu les empêchant de grimper dans l’échelle salariale. Comme le démontre la figure 2, les entreprises enregistrées possédées par des femmes sont plus souvent des industries ayant une faible valeur ajoutée. Aussi, selon la figure 1, l’entreprenariat féminin et la participation économique à la force de travail sont significativement bas

en Afrique du Nord. Selon un sondage de la Banque mondiale concernant les entreprises, l’Afrique du Nord présente les plus faibles résultats pour les quatre indicateurs mesurant la participation économique des femmes. En général, l’inclusion complète des femmes dans le processus de développement est ralentie par différents facteurs, tels que la religion ou la culture, le manque de droits au niveau de la propriété, des obstacles empêchant l’accès aux services financiers ainsi qu’un manque de compétences et de connaissances de l’entreprenariat et des technologies.

Le fait est que l’exclusion sociale de n’importe quel groupe de citoyens peut faire diverger les objectifs de développement. Il faut donc aborder ces barrières centrales pour les femmes non seulement pour accélérer le processus de développement, mais aussi pour mener à une redistribution égale des bénéfices du développement. Si les restrictions à la participation volontaire des femmes dans la force de travail pouvaient être éliminées, le monde a toutes les raisons de croire que les femmes africaines seront à la tête de la renaissance économique de l’Afrique.

Tableau 1: Part des femmes employées dans un secteur autre que l’agriculture en 2010 Moins de 20% Liberia Sénégal Algerie Égypte Libya

Entre 20-40% Bénin Burkina Faso Cameroun Cap Vert Ghana Guinée Madagascar Mali Mauritanie île Maurice Niger

Nigéria Rwanda Sierra Leone Tanzanie Uganda Zambie Zimbabwe Djibouti Morocco Tunisie

Plus de 40% Botswana République Centroafricaine Ethiopie Namibie Afrique du Sud

Source: Africa Development Indicators, 2012/2013 Banque mondiale

Proven international experience in providing legal, strategic and policy advice on electricity and infrastructure projects. Ron Clark

rclark@airdberlis.com • 1.416.865.7701 Brookfield Place, 181 Bay Street, Suite 1800, Box 754, Toronto, ON M5J 2T9 T 1.416.863.1500 F 1.416.863.1515

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Apporter Espoir et Soins en Afrique

M

ercy Ships offre un service unique et distinct des nombreux autres organismes de bienfaisance qui offrent l’accès à des soins médicaux et à l’éducation dans les pays en développement. Avoir un navire permet à Mercy Ships de se déplacer d’un pays à l’autre en répondant aux besoins de milliers de personnes, tout en offrant un espace permanent permettant aux bénévoles d’avoir un impact réel. Mercy Ships offre également un espace de chirurgies avec une stérilisation adéquate et donne aux professionnels un accès instantané aux équipements médicaux de pointe. L’organisme aspire à laisser derrière lui des gens et des communautés qui ont acquis des compétences et capacités qui leurs permettront de surmonter les causes de leur exclusion et de leur souffrance. Mercy Ships Canada, avec 15 autres bureaux nationaux, représente Mercy Ships International, l’organisme derrière le plus grand navire-hôpital non-gouvernemental dans le monde, MV Africa Mercy. Mercy Ships a recours à des navires-hôpitaux depuis 1978 afin d’offrir des chirurgies, des secours ainsi que le soutien nécessaire à la communauté, complètement gratuitement. Au cours des 35 dernières années, Mercy Ships a travaillé dans plus de 70 pays en offrant des services évalués à plus de 1 milliard de dollars, affectant 2,35 millions de personnes. 52 | L’A F R I Q U E E N ESSO R

En 2012, 120 bénévoles de partout au Canada ont servi à bord du Africa Mercy pour aider à remplir la mission de Mercy Ships, c’est-à-dire de donner de l’espoir et des soins dans le monde oublié des démunis. Grâce aux dons d’organismes partenaires et de particuliers, les chirurgies à bord et les programmes hors navires sont offerts gracieusement aux patients et travailleurs communautaires. Ces procédures chirurgicales comprennent l’ablation de tumeurs, les chirurgies plastiques et d’autres reconstructions maxillofaciales, la correction de fissures labiales et palatines, l’enlèvement de cataractes, la réparation de fistules obstétricales ainsi que des procédures orales et dentaires et des corrections orthopédiques. Mercy Ships offre des services en Afrique de l’Ouest depuis 1990, ayant servi les peuples de Côte d’Ivoire, du Sénégal, de la Guinée-Bissau, du Togo, de la Sierra Leone, du Libéria, du Bénin, de la Gambie et de la Guinée. En juin de cette année, Mercy Ships a terminé son service le plus récent à Conakry, en Guinée. Le directeur national canadien, Tim Maloney, accompagné d’une partenaire de Mercy Ships et fondatrice de la Fondation pour enfants « la fée des dents », CoraMarie Clark, a participé à un voyage de reconnaissance à Conakry, en Guinée en mars 2013. La fondation de Clark, partenaire du Programme de soins dentaires de Mercy Ships, a fait

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don de milliers de brosses à dents pour enfants afin d’aider dans les soins dentaires et l’éducation s’y rapportant. À la fin d’août 2013, Africa Mercy mettra voile vers l’Afrique centrale pour son premier service en République du Congo. Mercy Ships a été invité par le gouvernement de la nation et accostera au port de la Pointe Noire pour 10 mois. Selon le fondateur de Mercy Ships, Don Stephens, l’Afrique centrale a toujours été une partie intégrale de l’aspiration à long terme de Mercy Ships et la République du Congo sera sa première destination dans cette région. Ce service mettra davantage l’accent sur le renforcement des capacités et la formation, puisqu’il abordera les possibilités de formation continue pour les professionnels de la santé locaux. En outre, le projet de mentorat en agriculture de Mercy Ships visera à améliorer les statistiques de santé de la région reconnues internationalement en améliorant le rendement de l’agriculture et de la nutrition en République du Congo. Mercy Ships sera partenaire du ministère de l’Agriculture du Congo dans la formation de 30 agriculteurs congolais, dans la mise en place de programmes de formation en l’agriculture et dans le suivi et l’assistance donnés à ceux qui sont formés afin que ces derniers puissent démarrer leurs programmes respectifs de formateurs. Pour plus d’informations veuillez visiter www.mercyships.ca


We take the lead, and We deliver

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A Trusted CCAfrica Partner Since 2004.

The Canadian Commercial Corporation supports Canadian exporters by helping governments in Africa and around the world access Canadian products and expertise through the negotiation and execution of government-to-government procurement arrangements. For more information about our services contact us today.

Un partenaire de confiance de CCAfrique depuis 2004. La Corporation commerciale canadienne appuie les exportateurs canadiens en aidant les gouvernements d’Afrique et du reste du monde à se procurer de l’expertise et des produits canadiens au moyen de la négociation et de l’exécution d’ententes d’approvisionnement de gouvernement à gouvernement. Pour obtenir

plus de renseignements sur nos services, n’hésitez pas à communiquer avec nous aujourd’hui.

1100-50 rue O’Connor Street, Ottawa, ON, K1A 0S6 T: +1.613.996.0034 www.ccc.ca l info@ccc.ca


Offre un Accès aux Marchés Canadiens Belen Mulugeta, Chargée de projets, TFO

TFO

C a n a d a facilite l’accès au marché c a n a d i e n et offre une expertise commerciale canadienne en faisant circuler de l’information sur l’exportation, des conseils et des contacts au bénéfice des petits exportateurs des pays en développement et des marchés émergents. Afin d’avoir un aperçu sur l’implication de TFO en Afrique, CCAfrique a rencontré Belen Mulugeta, responsable du projet pour le programme des Pays en développement pour l’Afrique et Haïti chez TFO. Pourriez-vous expliquer brièvement vos projets en cours à l’égard de l’Afrique? Nous menons actuellement un projet de renforcement des capacités commerciales au Burkina Faso avec six producteurs de beurre de karité et quatre entreprises artisanales; qui ont tous participé à des missions commerciales organisées par TFO au Canada et aux États-Unis en 2010 et 2011. L’objectif du projet est de renforcer leurs capacités de commercialisation et d’améliorer leur entreprise. Par exemple, les six producteurs de beurre de karité ont uni leurs forces et présenteront, comme une seule entité, leurs produits lors de la mission d’un acheteur canadien au Burkina Faso au début de 2014. Un fonds est à la disposition des artisans qui n’ont pas les moyens de se procurer des outils de finition, de participer à des foires commerciales internationales ou bien de développer un site Internet et du matériel de marketing. Les partenariats sont au cœur de la mobilisation de tous nos projets. TFO crée des partenariats

Entrevue par: Rishanthi Pattiarachchi

avec les organisations de promotion de commerce dans les pays où nous travaillons; la Maison de l’Entreprise du Burkina Faso (MEBF) est notre partenaire au Burkina Faso. Un aspect unique de notre projet de construction de capacités de commerce est notre partenariat élargi avec SACO, une organisation canadienne qui fournit une assistance technique sur le terrain par des conseillers bénévoles canadiens qui possèdent un haut niveau d’expertise dans leurs domaines. En général, quels types entreprises africaines vous sollicitent le plus fréquemment? Les aliments transformés, les produits cosmétiques, de décoration, d’artisanat et les secteurs de l’agroindustrie. Quelle est votre clientèle canadienne? Selon les données des abonnements au site de TFO, environ 60 % des entreprises canadiennes représentent le secteur alimentaire et entre 20 % et 30 % œuvrent dans les autres biens de consommation tels que les vêtements et la décoration intérieure. Offrez-vous des services spéciaux pour les femmes entrepreneures en Afrique? Durant la dernière décennie particulièrement, nous avons mis un accent particulier sur les femmes dans le commerce en Afrique. Par exemple, Accès! est un programme pour les femmes d’affaires d’Afrique œuvrant dans le commerce international, qui a mis l’accent sur la formation portant sur l’exportation pour les femmes dans 10 pays. De plus, nous nous concentrons souvent sur des entreprises dirigées par des femmes.

En tant que commanditaire de la conférence sur les opportunités d’affaires et d’investissement pour les femmes africaines, nous aimerions connaître votre implication dans l’organisation des rencontres B2B? Sur la base de notre expertise des secteurs les plus représentés par les entreprises africaines, des rencontres B2B ont été organisées pour les secteurs de l’artisanat et de l’agroalimentaire. C’était très agréable de rencontrer des femmes d’affaires qui s’étaient déplacées du Burundi, du Cameroun, du Mali, du Nigeria, du Burkina Faso, du Rwanda et de l’Ouganda pour cette conférence. Elles ont bénéficié de conseils d’experts consultants de TFO, de rencontres avec des dirigeants d’entreprises canadiennes lors de la conférence ainsi que la possibilité de faire la visite de boutiques de décoration et d’artisanat, ainsi que de rencontrer les artisans de ces boutiques. Outre les activités de réseautage entre Canadiens et Africaines, j’ai observé une saine communication se développer entre les femmes d’affaires africaines. Des questionnaires soumis aux participantes qui nous ont été retournés par la suite ainsi que des courriels de remerciements nous ont confirmé que ce fut pour ces dernières une expérience très positive. En plus des liens créés entre les entreprises canadiennes et africaines, de nouvelles perspectives et des ventes dans le secteur de l’artisanat sont le résultat immédiat de notre partenariat avec CCAfrique à cette conférence.

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56 | L’A F R I Q U E E N ESSOR

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CCA

frica frique

Canadian Council on Africa Conseil Canadien pour l’Afrique

Événements Missions et Séminaires

D

ans le but de sensibiliser les Canadiens aux relations d’affaires entre le Canada et l’Afrique, le Conseil Canadien pour l’Afrique organise, chaque année, de deux à trois évènements majeurs, quatre à cinq missions économiques et de nombreux séminaires, en direct ou par télédiffusion. Nous rassemblons des fonctionnaires de haut rang, des chefs d’entreprises de premier plan ainsi que des gens qui désirent tout simplement en apprendre plus sur les expériences des autres sur les deux continents. À travers ces activités, les Canadiens et les Africains ont la possibilité de développer de nouvelles relations d’affaires et de nouveaux contacts, d’en apprendre plus sur les étapes nécessaires afin de se lancer en affaires dans un nouveau marché et de partager les chemins du succès qu’il est possible d’emprunter dans l’économie en pleine croissance de l’Afrique. AOUT 2013

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Le Sommet d’Affaires Canada-Afrique La première édition du Sommet d’affaires Canada–Afrique biennale organisée par le Conseil Canadien pour l’Afrique se tiendra du 31 mars au 2 avril 2014 à Ottawa. Sans but lucratif et reposant sur l’adhésion de ses membres, le Conseil Canadien pour l’Afrique est une ressource essentielle pour les entreprises canadiennes qui travaillent sur le continent africain. Les participants à ce Sommet auront l’occasion d’obtenir les dernières informations concernant les opportunités d’investissements et d’affaires dans les secteurs les plus prometteurs en Afrique tels que l’énergie, les infrastructures, le renforcement des capacités, la sécurité, l’informatique et les finances. Ils pourront aussi : profiter des opportunités de réseautage des haut-représentants d’entreprises et des gouvernements canadiens et africains, choisir parmi un large éventail de sessions centrées sur des pays ou des secteurs particuliers, explorer de nouvelles opportunités d’affaires en identifiant les projets et les secteurs en pleine croissance, découvrir les plus récentes options de financement, rencontrer des partenaires d’affaires potentiels, discuter avec des représentants d’entreprises qui profitent de l’espace d’exposition du Sommet, et signer de nouveau contrats. Pour le lancement de notre premier Sommet, nous inclurons de nombreuses fonctionnalités intéressantes telles que des forums d’affaires se concentrant sur un pays en particulier, un centre interactif de rencontre Business to Business (B2B), en plus d’une réception de bienvenue.

Mining Indaba 2014 Canada Pavilion Canada at Mining - A leader Indaba in corporate - A leadersocial in corporate responsibility social responsibility

Mining Indaba 2014, Cape Town, South Africa

Join the Canada Pavilion at Africa’s largest mining event February 3rd - 6th

About Investing in African Mining Indaba Natural Resources Canada, Foreign Affairs Trade and Development Canada, and the Canadian Council on Africa invite you to join Mining Indaba, Africa’s largest mining event. For 20 years, investing in African mining Indaba along with its partners in Africa have channeled billions of dollars of foreign investment into the mining value chain. Mining Indaba is the world’s largest gathering of mining’s most influential stakeholders and decisionmakers in African mining. Network with key decision-makers from the Canadian Government representation including; Canada’s Head of Mission in South Africa, and Canada’s Senior Trade Commissioners to SubSaharan Africa, Export Development Canada, Natural Resources Canada, and Foreign Affairs Trade and Development Canada.

About the Canada Pavilion In 2013, over 7,800 of the most (internationally-diversified) and influential professionals in African mining attended Mining Indaba. Since 2000, the Canada Pavilion has been a key anchor booth at this most prestigious event. Last year over 60 Canadian mining companies handled the Canada Pavilion facilities. The Canada Pavilion is an open networking and meeting space that offers a range of services including private meeting facilities, matchmaking and refreshments, while serving as a point of contact and a place to receive information on Canadian mining policies on Canadian capabilities. Key Partners of the Canada Pavilion Foreign Affairs and International Trade Canada

Canadian International Development Agency

Natural Resources Canada

Affaires étrangères et Commerce international Canada

Agence canadienne de développement international

Ressources naturelles Canada

WWW.CCAFRICA.CA

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FACTS AND FIGURES OF MINING INDABA 20 YEARS OF ESTABLISHMENT 7,800 + of the most internationally-diverse and influential professionals in African mining (10% growth vs 2012 [record breaking year]) 107 countries & territories across six continents represented in 2013 45 African and Non-African Government delegations in attendance in 2013 1,800 international companies represented at the 2013 event 400 sponsoring companies including some of the world’s largest mining companies BILLIONS OF US DOLLARS of foreign investment have been channeled into the African mining value chain throughout the last 19 years of the annual Mining Indaba.

Mining Indaba is the world’s largest gatering of the most influential professionals in African mining Page 1

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Ressources naturelles Canada, le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du développement du Canada, l’Institut Canadien des Mines, Exportation Développement Canada et le Conseil Canadien pour l’Afrique vous invite à vous joindre à Mining Indaba 2014, le plus grand événement minier de l’Afrique du 3 au 6 Février, 2014. Depuis 20 ans, African Mining Indaba, avec ses partenaires en Afrique, a canalisé des milliards de dollars d’investissements étrangers dans la chaîne de valeur du secteur minier. Mining Indaba est le plus grand rassemblement au monde des acteurs et les décideurs les plus influents du secteur minier africain. Venez faire du réseautage avec les principaux décideurs et la représentation du gouvernement du Canada, y compris, le chef de mission diplomatique du Canada en Afrique du Sud, et les délégués commerciaux du Canada attitrés à l’Afrique subsaharienne, en plus d’Exportation Développement Canada, de Ressources naturelles Canada et du Ministère de Affaires étrangères, du Commerce et du Développement du Canada. Le Pavillon du Canada est un espace ouvert de réunions qui propose une gamme de services, y compris l’organisation de rencontres privées, de jumelage, ayant des rafraîchissements en tout temps, tout en servant de point de contact et d’endroit où recevoir de l’information sur les politiques et capacités minières canadiennes. Mining Indaba est le plus grand rassemblement au monde d’acteurs les plus influents - financiers, investisseurs, professionnels du secteur minier, responsables gouvernementaux, etc - dans le secteur minier africain. En participant à Indaba, vous rejoindrez un puissant groupe international de professionnels de l’industrie qui font de Cape Town en Afrique du Sud leur destination préférée pour faire des affaires et faire des rencontres vitales pour soutenir leurs intérêts et leurs investissements. Plus de 7000 professionels les plus internationalement diversifiés et influents se retrouveront, cette année encore, à Mining Indaba.


Déjeuner-Causerie Mali : Découvrir les Opportunités d’Affaires au Mali

Le 30 septembre prochain, le Conseil Canadien pour l’Afrique organisera un déjeuner-causerie à Montréal portant sur les opportunités d’affaires au Mali. Cette activité, organisée en collaboration avec McCarthy Tétrault et la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali, sera une belle occasion de recevoir les gens d’affaires maliens venus à Montréal

afin de participer au Forum Africa 2013. Depuis le passage de CCAfrique au Mali en mai 2010, nous avons établi une belle relation avec la CCIM grâce à l’organisation de divers séminaire dont l’un lors de la mission et un autre organisé en amont du Forum Africa 2011. Lors de cette activité, la délégation aura le plaisir de présenter le climat des

affaires malien et les réformes entreprises pour faciliter les échanges commerciaux au niveau national et international. Les membres de la délégation présenteront à tour de rôle leur secteur d’activité respectif, tels que l’agro-alimentaire, l’approvisionnement en eau, l’industrie extractive, les BTP et les technologies en information et communication.Tout au long de l’évènement, les participants auront l’occasion de faire du réseautage entre eux et ainsi de créer d’éventuelles relations d’affaires, tant au Canada qu’au Mali. L’objectif principal de cette activité est de doter les dirigeants et gestionnaires d’entreprises canadiennes d’outils nécessaires et des connaissances requises pour développer des affaires avec le Mali, tout en créant de nouveaux contacts avec les gens d’affaires maliens.

Mission Économique au Nigéria Le Conseil Canadien pour l’Afrique et la Chambre de Commerce Canada Nigéria sont heureux de vous annoncer qu’une prestigieuse mission commerciale canadienne au Nigéria aura lieu l’automne prochain! En collaboration avec l’Ambassade du Nigéria à Ottawa et l’Ambassade Canadienne au Nigéria, CCAfrique aidera à l’organisation de visites de haut niveau tant pour le secteur privé que le secteur public, et ce dans trois villes principales (Lagos, Abuja et Port-Hartcourt). Les dates provisoires pour la tenue de la mission seraient du 12 novembre au 17 novembre 2013. Il y a quelques mois, CCAfrique a reçu la plus grande délégation Nigériane à Toronto dans le cadre de la Conférence sur les Investissements Canada-Nigéria, qui a été couronnée de succès. Ayant accueilli plus de 600 participants de haut niveau, l’évènement a créé une excellente plateforme de réseautage, ce qui a

permis d’ouvrir la porte à de nouvelles opportunités de partenariats entre le Canada et l’Afrique. (Cliquez ici pour voir les présentations vidéo de la conférence CNIC2013) Certains d’entre vous ont déjà exprimé leur intérêt de poursuivre dans la même voie que l’évènement tenu à Toronto, et dans certains cas, de nouveaux partenariats ont déjà vu le jour. Cette mission vous permettra de vous joindre à d’autres Canadiens de hauts rangs qui font actuellement des affaires au Nigéria, en plus d’avoir accès à des conseils d’experts sur le marché nigérian, tant au niveau du secteur privé que du secteur public. Avec un forfait clé-en-main vous permettant de continuer à développer et de construire les relations que vous avez entamé à Toronto, la Mission commerciale canadienne au Nigéria est un évènement que vous ne pouvez pas manquer.

Visitez www.ccafrica.ca pour visionner les présentations des conférenciers de la Conférence sur les investissements CanadaNigéria ainsi que celles de la Conférence sur les opportunités d’échange et d’investissements pour les femmes africaines. AOUT 2013

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Article par: Leonie Perron Traduit par: Sophie St-Laurent

L

partenaires

a Conférence « Afrique en Essor : l’Infrastructure pour le Développement de l’Afrique», rassemblant un nombre important de dirigeants canadiens, américains et africains des secteurs privé et public, y compris les responsables gouvernementaux, les chefs de grandes sociétés canadiennes et américaines dans le secteur des infrastructures, de la finance et des organisations internationales, s’est amorcée le 19 mars par un petitdéjeuner réseautage sur la terrasse de la Mezzanine de l’Hôtel Delta Centreville de Montréal où tous les participants se sont réunis pour une première fois. L’espace de la Mezzanine était à la fois un endroit d’exposition pour nos 6 0 | L’A F R I Q U E E N ESSO R

et commanditaires, soit le MRI-FCE (partenaire), MAECI (partenaire), AFREXIMBANK (commanditaire), SNCLavalin (commanditaire mais non exposant), CPCS (commanditaire), Pricewaterhouse Coopers (commanditaire mais non exposant), DESSAU (commanditaire), Afrique Expansion (commanditaire) et Exportation Développement Canada (commanditaire mais non exposant) et un espace réservé au réseautage entre les participants et les experts. La séance d’ouverture fût le moment où le Conseil Canadien pour l’Afrique (CCAfrique), accompagné de ses partenaires et commanditaires principaux, a accueilli les participants.

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Lucien Bradet, président de CCAfrique; Jean-François Lisée, Ministre des Relations internationales, de la Francophonie et du Commerce extérieur du gouvernement du Québec (en télé-diffusion); et Patricia Malikail, Directrice générale, Direction générale de l’Afrique (MAECI) ont tous fait une brève allocution pour accueillir les participants. La journée s’est poursuivie avec des présentations sur divers sujets touchant aux infrastructures passant de l’urbanisation au développement rural, tout en abordant les questions de transports et d’électricité. Lors de cette journée remplie d’informations, les participants ont eu la chance d’entendre des experts dans divers domaines tels que M. Timothy Turner, Directeur du Secteur Privé à la Banque Africaine de Développement; M. Harry Broadman, Économiste en chef et chef de la branche des marchés émergents, Pricewaterhouse Coopers et M. Paul Hinks, Directeur Exécutif de Symbion Power et Président du Conseil d’Administration du Corporate Council on Africa. La journée s’est soldée par un cocktail réseautage. L’avant-midi de la deuxième journée a été consacré uniquement à la question du financement de projets d’infrastructure et, par la suite, les rencontres en B2B ont occupé tout l’après-midi. Deux aspects du financement ont été abordés, soit le financement privé et le financement public. Encore une fois, lors de cette journée, un nombre important d’experts ont présenté devant une audience attentive. Parmi ces conférenciers, nous avons pu compter sur M. Ned Goodman, Président du Conseil d’Administration,


Dundee Capital Market ; M. Amr Kamel, Directeur des Opérations, AFREXIMBANK et M. David Fulton, Chef Unité de gestion des relations CanadaÉtats-Unis, IFC, Banque Mondiale pour nous faire découvrir les tenants et les aboutissants du financement de projets d’infrastructure. Au moment de l’inscription, plus de 200 demandes de rencontres en B2B (d’entreprise à entreprise) ont été faites. L’aprèsmidi du 20 mars a été consacré à ces rencontres, mais la forte demande a occasionné un débordement des rencontres sur les deux jours de la Conférence. Ainsi, plus d’une centaine

de rencontres ont été organisées lors de ces deux jours, avec une liste d’attente. Ce nombre en soi est impressionnant et démontre l’importance d’allouer du temps pour une telle activité. Pour plusieurs, il s’agissait d’une occasion unique de rencontrer les représentants de ces institutions. Nous devons conclure en mentionnant que cette Conférence a permis de confirmer l’implication prononcée non seulement des compagnies canadiennes, mais aussi des gouvernements québécois et canadien sur le continent africain. Effectivement, les partenariats créer

entre le Conseil Canadien pour l’Afrique, le MRI-FCE et le MAECI a permis à ces derniers de se positionner au premier plan de cette conférence et d’exposer aux participants leur position quant à l’Afrique grâce à l’espace d’exposition alloué sur la terrasse de la Mezzanine. Ainsi, nous pouvons conclure que la collaboration entre le Conseil Canadien pour l’Afrique, le gouvernement du Québec et le gouvernement du Canada est non seulement proactive face à la demande des membres et amis de CCAfrique, mais aussi reflète les intérêts des compagnies québécoises et canadiennes.

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CCAfrique Accueille

la

Plus Importante

Délégation Nigériane en Amérique du Nord pour la Conférence

sur l’Investissements

Canada-Nigéria

Article par: Abi Tairu, Edited par: Samuel Getachew

L

e Nigéria est un marché émergeant, avec presque tous les secteurs de l’économie en constante expansion. Selon la Banque mondiale, son économie est la deuxième plus importante en Afrique, derrière l’Afrique du Sud, et il est prévu qu’elle devienne l’une des 20 économies les plus importantes dans moins d’une décennie. Le pays de 162 470 737 habitants est aussi un lieu central pour la production de biens pour la majeure partie de l’Afrique de l’Ouest. D’ici 2020, il est estimé que le PIB du 62 | L’A F R I Q U E E N ESSO R

Nigéria sera de 900 milliards de dollars, et que le revenu national par habitant atteindra un minimum de 4000$. Les intérêts commerciaux des ÉtatsUnis et de la Chine commencent à être de plus en plus visibles sur la scène internationale. Le Canada doit donc dès à présent explorer les opportunités qu’offre le marché africain. La Conférence sur les Investissements Canada-Nigéria (CICN 2013) tenue à Toronto, au Canada, a permis de sensibiliser les investisseurs Canadiens aux opportunités d’affaires présentes

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au Nigéria. Actuellement, le commerce bilatéral entre le Canada et le Nigéria se chiffre à 2,3 milliards de dollars selon le gouvernement canadien. Les investisseurs canadiens peuvent donc bénéficier d’investissements diversifiés ayant un potentiel de rendement élevé, en plus de favoriser le transfert de technologies et l’innovation sur le marché nigérian. En raison de la méconnaissance du marché nigérian, plusieurs craintes persistaient parmi les investisseurs canadiens concernant les allégations de corruption, la mauvaise gouvernance, le manque d’infrastructures adéquates ainsi que les risques potentiels. C’est précisément la raison pour laquelle la CICN 2013 a été organisée, créant un forum pour adresser les faits et les lacunes du marché nigérian avec le Vice-Président du Nigéria ainsi que des délégués de haut rang. L’évènement a rassemblé plus de 600 participants provenant du Canada et du Nigéria. Le Conseil Canadien pour l’Afrique a créé, pour l’occasion, une atmosphère engageante à travers des forums, des témoignages


d’affaires et un survol des politiques gouvernementales relatives au commerce et à l’investissement. Ces forums ont donné aux participants canadiens et nigérians l’occasion de se rencontrer et de discuter en personne, d’entreprise à entreprise (B2B). Ces rencontres B2B, étalées sur deux jours, ont permis aux Canadiens et aux Nigérians d’explorer les possibilités d’affaires et de partenariats entre les deux pays. Des représentants du gouvernement et des différents ministères ainsi que des dirigeants d’entreprises ont présenté les opportunités d’affaires réelles de même que les opportunités idéales pour que les Canadiens puissent profiter de hauts rendements sur le marché nigérian. Le discours d’ouverture du VicePrésident du Nigéria, Arc Mohammed Namadi Sambo, a reflété le thème de la conférence, en soutenant que « [… le] but de la Conférence sur l’Investissement Canada-Nigéria est de renforcer les relations amicales déjà existantes entre nos deux pays, particulièrement dans le secteur commercial […] L’importance de cette conférence sur les investissements repose sur sa capacité à stimuler les retombées économiques positives.» Le Vice-président a assuré à l’audience canadienne que les problèmes d’insécurité seront choses du passé pour le Nigéria. De plus, le terrorisme et les autres crimes violents seront aussi défaits. Il a aussi mentionné à quel point le Canada est un pays attrayant, parmi les pays du G20, pour son secteur des affaires. Il a mis l’emphase sur l’augmentation des relations Canada-Nigéria dans le domaine du commerce et des investissements dans des secteurs clés tels que les mines, l’énergie, l’électricité, le pétrole, les infrastructures, les communications, l’agriculture, la santé, l’aviation, l’hébergement et l’éducation. Le Vice-Président ainsi que les ministres Nigérians ont souhaité la bienvenue aux investisseurs Canadiens, et les ont assurés que le Nigéria a mis en place les diverses conditions afin de créer un climat d’affaires favorable.

«... le but de la Conférence sur l’Investissement Canada-Nigéria est de renforcer les relations amicales déjà existantes entre nos deux pays, particulièrement dans le secteur commercial…»

Arch Mohammed Namadi Sambo, Vice-président du Nigéria Par exemple, le gouvernement du Président Goodluck a créé le Conseil national pour la compétitivité, qui a comme mandat d’améliorer l’indice de compétitivité globale du pays, en plus de revitaliser son économie. De plus, l’accord sur la Commission Bi-Nationale a été signé le 23 avril 2013, dans le but de se concentrer sur la bonne gouvernance, la sécurité, les relations économiques, le commerce, les investissements et la coopération internationale pour le développement dans des secteurs clés tels que la santé, l’éducation et les infrastructures. Ce nouvel accord va permettre l’expansion des relations bilatérales entre le Canada et le Nigéria, des relations qui sont déjà bien établies depuis 1960.

Aujourd’hui, le Nigéria tente d’attirer les investissements étrangers de diverses manières, avec par exemple l’établissement d’une zone de libreéchange offrant aux investisseurs étrangers un lieu regroupant les informations sur les investissements et une assistance rapide et efficace pour résoudre les problèmes de visas. La CICN 2013 a été une plateforme qui a permis le partage des informations et des connaissances sur les raisons pour lesquelles les investisseurs et les entrepreneurs Canadiens devraient s’impliquer davantage dans l’exploration des opportunités offertes par le marché nigérian.

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Article par: Rishanthi Pattiarachchi

participants ainsi qu’au réseautage,

L

e Conseil Canadien pour l’Afrique, le Forum des Femmes Diplomates Africaines et le Corps Diplomatique Africain ont tenu, à Toronto, du 27 au 29 mai 2013, la Conférence sur les opportunités d’échanges et d’investissements pour les femmes africaines. Cette conférence a été organisée dans le cadre des célébrations de la Journée africaine et du 50e anniversaire de l’Union Africaine. Des femmes entrepreneures et des délégués de plus de 20 pays africains, des diplomates africains, ainsi que des représentants du gouvernement canadien, des experts en commerce, des consultants et des courtiers en douanes basés au Canada figuraient parmi les participants. L’objectif de cette conférence unique en son genre était de créer un environnement de discussions et d’échanges entre les femmes entrepreneures africaines et les entreprises et institutions canadiennes. La première journée de la conférence a été consacrée à l’inscription des 6 4 | L’A F R I Q U E E N ESSO R

alors que la conférence principale a eu lieu le 28 mai 2013. De plus, en raison de la forte demande de rencontres en B2B, la troisième journée a été entièrement consacrée à cette activité. Pendant l’ouverture de la conférence le 28 mai 2013, Monsieur Lucien Bradet, Président Directeur Général de CCAfrique, a souhaité la bienvenue à tous les participants, tout en mettant l’emphase sur la singularité et l’importance de l’évènement. Son Excellence Florence Zano Chideya, Ambassadrice du Zimbabwe, a souligné le rôle clé joué par les femmes dans la paix, la sécurité et le développement économique. La conférence a été officiellement ouverte par son Excellence Edda Mukabagwiza, Haute Commissaire du Rwanda, qui a mentionné les cinq objectifs de la conférence, soit sensibiliser les participants aux opportunités d’affaires au Canada et en Afrique, encourager les investissements canadiens en Afrique, faciliter l’accès des entreprises

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dirigées par des femmes aux marchés canadiens, faire connaître les produits et services des entreprises menées par des femmes, ainsi que promouvoir l’accès des femmes africaines aux institutions et aux mécanismes canadiens. De plus, parlant au nom du gouvernement canadien, la Sénatrice de l’Ontario, Salma Ataullahjan, a utilisé la conférence pour annoncer une nouvelle initiative du gouvernement canadien : le Programme de développement pour les femmes entrepreneures en Éthiopie. Elle en a aussi profité pour rappeler que le Gouvernement canadien fait la promotion de l’égalité des droits pour les femmes et les fillettes tant à la maison qu’à l’étranger, et qu’il reconnait les femmes comme des entrepreneures et salariées. Madame Hajia Bola Shagaya, Directrice générale de Pract Oil au Nigéria, a honoré l’évènement de sa présence en tant que conférencière principale. Tout en partageant l’histoire de sa réussite, Madame Shagaya a applaudit le rôle joué par cette conférence, qui adresse le besoin urgent de renforcer l’autonomie des femmes et ainsi leur permettre d’être plus actives et plus efficaces dans le processus de développement en Afrique. Par ailleurs, la conférence se composait de sessions d’informations et de sessions thématiques donnant la parole à des experts Africains et Canadiens sur le sujet. Les conférenciers et conférencières ont pu partager leurs succès et leurs accomplissements concernant l’entreprenariat féminin d’aujourd’hui en Afrique, et ont aussi fait part de leurs difficultés et des leçons qui ont été apprises, en plus de donner quelques conseils sur la manière de faire des affaires au Canada et en Afrique. De plus, pendant la conférence,


«L’expérience est la clé du succès en affaires. Ayez un but, soyez déterminé et la persévérance vous mènera là ou vous désirez aller»

Hajia Bola Shagaya, directrice générale de Pract Oil Ltd. plusieurs femmes d’affaires africaines ont profité de la salle d’exposition afin de faire connaître leurs produits. Des rencontres en B2B se sont aussi tenues tout au long de cette journée dans une salle voisine, simultanément à la conférence. Les rencontres Business to Business (B2B), échelonnées sur deux jours, ont été particulièrement acclamées par les participant(e)s. Ces rencontres leurs ont en effet permis de discuter d’une possible collaboration ou

d’un partenariat éventuel entre les compagnies africaines et canadiennes. Grâce au support du Trade Facilitation Office (TFO) du Canada dans l’organisation de ces rencontres, les B2B ont fortement contribué au succès de cette conférence. Son Excellence, Dr Mathabo Tsepa, Haute Commissaire du Lesotho, a officiellement clôturé la conférence. Alors que cet évènement constitue la première étape pour établir avec succès des relations d’affaires, la

Dr Tsepa a souligné l’importance de faire des suivis avec les personnes avec qui des partenariats d’affaires semblent possibles. Le véritable succès de la Conférence sur les opportunités d’échanges et d’investissements pour les femmes Africaines dépend de l’enthousiasme et de la continuité des engagements pris entre les participants, mais elle demeurera tout de même le lieu de naissance de plusieurs relations commerciales entre le Canada et l’Afrique.

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Séminaire Ouvrir les Portes à l’Opportunité Africaine

Contexte La Chambre de Commerce de Montréal Métropolitain a organisé une matinée consacrée au continent africain afin de démontrer, à travers une conférence donnée par M. Miville De Chene, Vice-Président Québec et Maritimes du Conseil Canadien pour l’Afrique, les diverses opportunités présentes sur ce continent. Il s’agissait de présenter aux investisseurs québécois les meilleures stratégies de développement d’affaires à adopter au vu des divers risques existants. Il était également question de faire découvrir les divers appuis financiers permettant de faciliter les échanges économiques avec l’Afrique.

Enfin, les conférenciers ont partagé leurs connaissances sur la gestion du risque en abordant divers outils permettant d’évaluer ce dernier et de savoir y répondre de manière adéquate. Déroulement du Séminaire M. Ben Abdallah, conseiller en développement des marchés internationaux, œuvrant pour la Chambre de Commerce de Montréal Métropolitain, a introduit la matinée en présentant les divers intervenants de ce séminaire. Il s’agissait ici de M. Miville De Chene principal conférencier, avec le soutien d’experts représentants les entreprises suivantes : Desjardins, EDC, Millenium. Le séminaire a regroupé un grand nombre

d’investisseurs potentiellement intéressés par le continent africain ou souhaitant découvrir d’autres pays du continent dans le but d’envisager une possible expansion sur le territoire. Il était donc question de présenter de manière générale les opportunités présentes dans les sous-régions d’Afrique (Afrique de l’Est, de l’Ouest, du Nord, et Australe) ainsi que les secteurs d’activités ayant le plus de succès au sein de ces dernières à travers des données récentes recensées par divers organismes gouvernementaux. Conclusion Ce séminaire a permis aux participants de découvrir des opportunités présentes dans des pays dont ils ne soupçonnaient pas le potentiel et ces derniers ont pu être rassurés quant aux risques et aux modes de financements existants. De plus, ces derniers ont pu aisément élargir leur cercle professionnel, ce type de conférence permettant un réseautage intéressant. Les conférenciers ont tâché de répondre de leur mieux aux questions posées et ont rendu ce séminaire vivant en essayant de faire interagir les participants entre eux.

Mission Économique au Rwanda

Contexte Le Conseil Canadien pour l’Afrique a organisé une mission à Kigali, au Rwanda du 10 au 13 février 2013. Organisée en collaboration avec le Rwandan Development Board, le Haut-Commissariat du Rwanda au Canada et le Ministère des Relations Internationales, de la Francophonie et du Commerce Extérieur du Québec (MRI-FCE), cette mission représentait une occasion unique de découvrir les nombreuses occasions d’affaires dans de nombreux secteurs notamment : Infrastructure (Bâtiments, travaux publics, énergie, environnement, assainissement), Éducation et formation technique et professionnelle, Agriculture, Énergie, écotourisme, TIC, Construction et immobilier et Services financiers. La Mission Lors du petit déjeuner, la chef de mission a présenté le programme général de la délégation. Les programmes individuels ont également été remis à cette occasion et 6 6 | L’A F R I Q U E E N ESSOR

les consignes de sécurité ont été fournies aux participants. Cette mission a débuté par une séance d’orientation avec tous les participants au bureau du RDB. Le directeur général des opérations de RDB a présenté la situation économique actuelle du Rwanda et les divers secteurs offrant des opportunités d’affaires. Ce fût également une belle occasion de faire part aux participants de la culture locale des affaires et de leur prodiguer quelques trucs et astuces afin de rentabiliser un maximum la mission. Nous avions d’ailleurs une table réservée pour notre groupe tous les matins au restaurant de l’hôtel pour la durée de notre mission. Ces petits déjeuners étaient l’occasion de faire un survol de la journée précédente et d’orienter les rencontres pour la journée qui débute et de faire le point sur les suivis, etc. Les autres journées ont été consacrées aux rencontres ciblées. Une visite de groupe à la nouvelle zone économique en périphérie de Kigali a permis de confirmer l’ampleur et la rapidité du développement

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économique. De plus, les rencontres ciblées ont toutes confirmé l’intérêt pour l’expertise québécoise et canadienne en matière d’infrastructure, d’énergie, d’écotourisme, des technologies et des manufactures. Une seule rencontre de haut niveau a été obtenue avec le Ministre des Infrastructures. Les candidats ont été accompagnés par le Conseil Canadien pour l’Afrique et le délégué commercial de Nairobi ayant aussi pour dossier le Rwanda qui s’était déplacé pour la journée. Conclusion Nous pouvons affirmer que cette mission est une réussite. Nous estimons que chacun des participants a obtenu en moyenne 10 rencontres, menant au nombre de rencontre à près de 75 en 3 jours. En terminant, il est très important de souligner l’importance d’une représentation officielle canadienne plus accrue en Afrique. Le soutien et le support que les délégués commerciaux peuvent apporter sont primordiaux pour le bon suivi d’une telle mission. Après plusieurs années d’absence, un délégué commercial sera bientôt posté à Kigali, ce qui facilitera les suivis et échanges commerciaux entre le Rwanda et le Canada.


Journée de l’Opportunité Africaine

Contexte Dans le cadre de la Foire Africaine de Montréal le Conseil Canadien pour l’Afrique a souhaité organiser la Journée de l’Opportunité Africaine afin de présenter les opportunités présentes dans certains pays d’Afrique aux éventuels investisseurs, et ce sous la forme d’une journée-conférence. Les conférences avaient une durée de 30 minutes suivie d’une quinzaine de minutes de questions. Déroulement Nous avons donc accueillis durant la matinée M. Wane Abdoulaye – directeur exécutif chez HBDO – qui nous a présenté de manière très précise le Sénégal et a répondu de manière très concise aux diverses questions posées.

Nous avons ensuite réalisés une conférence vidéo via Skype avec le directeur d’un technopôle de textile en direct de la Tunisie qui nous a présenté les opportunités présentes en Tunisie en faisant un zoom tout particulier sur le secteur du textile, Mme Hanene Henchiri – coordinatrice à l’observatoire sur la souveraineté alimentaire – a ensuite complété son analyse. S’en est suivi d’une conférence sur la Mauritanie et ses occasions d’affaires notamment au sein du secteur énergétique, brillamment exposé par M. Bernard Colas – avocat et consul honoraire pour la Mauritanie – appuyé par les témoignages de M. Edouard Prefontaine (Directeur du développement pour Semafo Energie) et d’Ould Atigh – Président, Fondation La Khaïma.

L’après-midi nous avons reçu M. Kpelly Didi qui nous a présenté les opportunités présentes en Afrique Centrale, avec un point particulier sur le Cameroun, le Congo et le Burkina Faso. Nous avons ensuite eu droit à une présentation sur le Bénin donnée par M. Bienvenu Lani, qui a également tâché de faire une plus large projection en ce qui concerne l’Afrique de l’Est. Notre après-midi s’est conclu avec la présentation du Mali, particulièrement ciblée sur le marché du beurre de karité, donnée par Mme Patricia Vargas – agent de commercialisation chez Crossroads International. Enfin, M. Talla Jonathan a tâché de nous exposer les diverses opportunités présentes sur le territoire camerounais – présentement délégué du GICAM Canada. Conclusion Il y a eu de véritables échanges entre les participants ce qui a rendu le débat très vivant et a permis à beaucoup d’entre eux de faire du réseautage, de partager leurs connaissances et leurs expériences personnelles en ce qui concerne le continent africain. Nous espérons pouvoir renouveler l’expérience l’année prochaine, et tâcher de réunir un grand nombre d’ambassadeurs afin d’annoncer au public un large panel de pays d’Afrique.

Mining Indaba 2013 Année après année, African Mining Indaba présente les leaders de l’industrie minière qui échangent leurs connaissances et commentaires sur les bénéfices et les risques d’investir dans plus de 130 pays riches en minéraux. Pour la première fois, le Conseil canadien pour l’Afrique, en partenariat avec Ressources naturelles Canada et le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (maintenant connu comme le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et le Développement) du Canada, était responsable de la mission canadienne à cet important événement minier à Cape Town, en Afrique du Sud. Cette année encore, Indaba a eu beaucoup de succès. En effet, plus de 7800 professionnels internationalement diversifiés et influents dans le secteur minier africain étaient présents, faisant de sorte qu’il s’agissait d’une année record en termes de fréquentation, représentant ainsi une hausse de 10 % comparativement à 2012. Il y avait 107 pays et territoires représentés, dont 45 délégations officielles de gouvernements africains et non africains. Parmi celles-ci, le Canada avait un pavillon d’ancrage essentiel à Indaba. En plus de profiter des occasions de réseautage et d’un espace de réunion, CCAfrique et ses partenaires a offert à la délégation canadienne une gamme de services, y compris l’organisation de réunions privées, de jumelage , des rafraîchissements disponibles en tout temps, tout en servant de point de contact et de lieu où le

délégations africaines pouvaient recevoir de l’information sur les politiques et les compétences canadiennes dans le secteur minier. Tout cela a été possible grâce à nos commanditaires: Tier 6 (Commanditaire Platine) SNC- Lavalin (Commanditaire Or), Ethiopian Airlines, Barrick Gold, McCarthy Tétrault , SPP, Sherritt et Sama Ressources. Lors de la réception organisée par le Haut-commissariat du Canada en Afrique du Sud, en collaboration avec CCAfrique, et commanditée par McCarthy Tétrault, le Haut-Commissaire, Son Excellence M. Gaston Barban, a reconnu l’importance du Canada dans l’industrie minière mondiale : « plus de 1.600 entreprises canadiennes et internationales liées au secteur minier sont inscrites à la bourse de Toronto. Au cours des cinq dernières années, ces entreprises ont traité 83% des transactions sur les actions minières dans monde. Ces corporations canadiennes représentent entre 1/3 et 1/2 de toutes les actions de développement minier dans le monde. Près de 60 % des sociétés minières mondiales cotées en bourse sont cotées au Canada. » Plus de 100 Canadiens ont assisté à cette réception.

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Guide Ressource de l’Expertise Africaine au Canada Le Conseil Canadien pour l’Afrique a composé un guide de ressources pour vous. N’hésitez pas à contacter ces sociétés, entreprises et organisations pour vos besoins d’affaires liées à l’Afrique. Si vous souhaitez que le profil de votre entreprise apparaisse dans notre Guide bilingue des ressources sur l’expertise africaine au Canada, n’hésitez pas à envoyer votre profil d’environ 80 mots à CCAfrique. Ce service est gratuit pour les membres de CCAfrique! Pour obtenir les frais pour les non-membres, veuillez communiquer avec Chris Kianza. chris.kianza@ccafrica.ca. Le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (CCNB) est un établissement canadien francophone de formation postsecondaire (Bac+2). Il offre plus de 90 programmes de formation professionnelle et technique répartis en seize (16) familles (www.ccnb. nb.ca). Le CCNB est actif sur la scène internationale entre autres en offrant des services d’appui à l’analyse sectorielle selon l’approche par compétences (APC), le renforcement institutionnel et le développement de programmes de formation professionnelle et technique, l’évaluation des besoins organisationnels et le développement de partenariats en recherches appliquées.

Éducation internationale est une coopérative sans but lucratif regroupant la majorité des commissions scolaires du Québec, des organismes de services aux commissions scolaires, ainsi que des collèges publics et privés, et des institutions. Elle possède trois départements d’activités œuvrant au recrutement, à la mobilité et au développement international. Pour tous nos partenaires, s’associer à Éducation internationale, c’est bénéficier des 150 ans d’expertise de nos membres et avoir accès au plus grand regroupement de professionnels du milieu de l’éducation au Québec.

www.ccnb.nb.ca

www.education-internationale.com

Jolicoeur Lacasse, faire affaire en Afrique ou s’y implanter, représente un défi extraordinaire et, pour ce faire, notre prestation de services juridiques vous est précieuse qu’elle soit au Québec, au Canada ou en Afrique. En vous entourant de partenaires qui y connaissent la culture d’affaires et juridique, vous augmentez vos chances de succès. Notre équipe s’assure de vous accompagner dans le développement de vos projets ou de jouer le rôle d’interface entre vous et vos divers partenaires, et ce, selon vos besoins.

www.jolicoeurlacasse.com 6 8 | L’A F R I Q U E E N ESSOR

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Le Groupe Panafricain est un important fournisseur de services d’équipement et de solutions dans les domaines de la construction et de l’exploitation minière dans 5 pays: le Kenya, la Tanzanie, le Ghana, le Nigéria et le Sierra Leone. Employant 300 personnes, il est le distributeur exclusif des machines Komatsu, deuxième plus grands fabricants dans le monde en matière de construction, de mines et d’équipements utilitaires, avec une réputation de qualité et de fiabilité. Le Groupe Panafricain distribue également les équipements de compactage Sakai, des solutions de transfert de fluides de Pirtek et de Hensley GET.

www.panafricangroup.com


Guide Ressource de l’Expertise Africaine au Canada Kestrel Capital est le courtier le plus important à la Bourse de Nairobi, et l’un des plus grands négociants de titres à revenu fixe au Kenya. Son but étant de fournir d’excellentes recherches et infrastructures à ses clients s’est traduit par une part du marché d’investisseurs locaux et étrangers supérieure à 50%. Kestrel a également reçu plusieurs prix comme le «Meilleur Courtier au Kenya”. Kestrel est également reconnu comme un consultant en financement d’entreprise de premier plan, après avoir conseillé sur certains des plus importants mandats de conseil et de levées de capitaux du Kenya.

MEDA – Mennonite Economic Development Associates - est une ONG internationale fondée en 1953 qui fournit une expertise technique pour différents secteurs et valorise l’analyse en chaîne, les liens avec le marché, les services financiers, les systèmes de santé et le développement des capacités des institutions financières. L’expertise de MEDA se situe tous les secteurs, travaillant avec les populations vulnérables et mal desservies, telles que les jeunes, les femmes à faible revenu et les populations rurales. Grâce au développement international novateur, MEDA aide des familles et des communautés entières, en travaillant avec ces dernières pour enrichir, encourager et aider les individus et leurs familles à améliorer leur niveau de vie.

www.kestrelcapital.com

www.meda.org

Sarona est une firme privée de capital investissement basée au Canada et aux Pays Bas, investissant dans la croissance des petites et moyennes entreprises (PME) dans les pays en voie de développement et les pays émergents. Nous portons particulièrement attention aux entreprises qui bénéficient de la croissance de la classe moyenne dans ces marchés. Notre objectif est de réaliser des rendements supérieurs en créant des sociétés de classe mondiale qui emploient des stratégies commerciales très progressistes, et des plus hauts standards en éthique et avec un impact positif social et environnemental.

Contacts Monde existe depuis 1998 et est née de la collaboration de deux experts internationaux qui oeuvrent dans le domaine international depuis plus de 30 ans. Notre équipe inclut plusieurs personnes à temps plein ainsi que divers collaborateurs, selon les dossiers en cours. Nous possédons une place d’affaires à Montréal ainsi qu’à Tunis, Alger, Casablanca, Abidjan et Ouagadougou.

www.saronafund.com

www.contactsmonde.com

La Compagnie Fluospar du Kenya (KFC) est l’un des plus grands producteurs mondiaux d’acide spath fluor de qualité, qui est utilisé dans la production d’acide fluorhydrique et de fluorure d’aluminium. Située au Kenya dans la Vallée Kerio, la société compte plus de 350 employés et plus de 270 sous-traitants. KFC est l’une des plus grandes mines du Kenya. KFC maintient une relation forte avec la communauté locale et fournit de nombreux services, y compris de logement, des installations médicales, d’approvisionnement en eau courante, des écoles et des installations de sport.

AnyWay Solid Environmental Solutions Ltd. est un leader mondial qui fournit des produits pour la stabilisation des sols dans les secteurs de l’infrastructure et du développement. Nos produits sont basés sur une technologie unique et brevetée partout dans le monde. AnyWay est une filiale du Groupe Metrontario, un promoteur immobilier et un entrepreneur établi, en activité depuis 1946. AnyWay s’engage à fournir des solutions rentables, complètes et innovantes, grâce à la stabilisation des sols. Nos produits ont été mis en œuvre avec succès dans des projets de routes, d’infrastructures et de logements à faible coût en utilisant des moyens à la fois mécanisés et de main-d’œuvre.

www.kenyafluorspar.com

www.anywaysolutions.com

Nos clients : les entreprises et les organismes de promotion des exportations (gouvernements, chambres de commerce, OPE, OPC).

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Guide Ressource de l’Expertise Africaine au Canada L’ACCC, un organisme national , au service des 130 collèges, cégeps et instituts canadiens, qui collabore avec des intervenants du secteur de l’éducation et de l’industrie en Tanzanie, au Mozambique, au Sénégal et au Nigéria, afin de développer des programmes de formation qui préparent les apprenants à entrer sur le marché du travail. L’ACCC, avec l’appui de ses membres, des principaux fournisseurs canadiens des compétences avancées et de l’ACDI, aide à renforcer la capacité des pays africains au niveau de l’analyse du marché du travail, des relations avec l’industrie, du développement de programmes de cours axés sur la demande, de la formation des enseignants et d’un leadership institutionnel adapté. Pour plus d’informations, veuillez communiquer avec Marie-Josée Fortin, Directrice des partenariats internationaux à l’ACCC (mjfortin@ accc.ca).

www.accc.ca

Les Services ferroviaires CANAC Inc. sont un fournisseur multidisciplinaire à guichet unique de solutions ferroviaires

complètes et intégrées.

Nos solutions de pointe s’adressent aux chemins de fer marchandises et voyageurs, y compris aux exploitants de trains de banlieue et de trains industriels, aux investisseurs et aux gouvernements. Elles sont élaborées au cas par cas pour apporter durablement des réponses pleinement satisfaisantes aux clients de l’Amérique du Nord et du monde entier.

www.canac.com Mercy Ships répondant aux

besoins des Africains depuis 1990, nous pourrions être un partenaire de vos projets en matière de RSE. Mercy Ships utilise des navires-hôpitaux et des équipes au sol pour fournir des soins de santé gratuits à ceux qui n’y ont pas accès dans les pays en développement. Fondée en 1978, Mercy Ships a jusqu’ici travaillé dans plus de 70 pays qui ont fourni des services gratuits de plus de $ 1 milliard à plus de 2,35 millions de personnes.

www.mercyships.ca 70 | L’A F R I Q U E E N ESSOR

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PGF est un cabinet de conseil en gestion œuvrant au Canada et à l’international. Notre approche est entièrement orientée vers le client. On tient à l’accompagner vers le succès et lui permettre d’atteindre son plein potentiel. Cela passe par les meilleures pratiques internationales en matière de : •Planification stratégique et •Diagnostic organisationnel opérationnelle •Gestion du changement •Transformation organisation•Évaluation de programme selon nelle – renforcement des capacités la gestion axée sur les résultats •Développement du leadership •Facilitation et design de pro•Développement des cadres cessus •Coaching 360 degrés •Études de faisabilité

www.pgf.ca CPCS

est une firme internationale offrant des services de conseils aux secteurs public et privé. Sa capacité et sa versatilité à amener des idées jusqu’à la mise en œuvre des projets et sa disponibilité physique à Nairobi, Dar es Salaam, Kampala, Abuja et Lagos font de CPCS une firme de premier choix en Afrique. Avec des solutions efficaces, CPCS accroit la productivité à travers le développement d’infrastructures dans les secteurs du transport, de l’énergie et du développement urbain.

www.cpcstrans.com STRATEGEUM

se spécialise en analyse et conseils stratégiques, en organisation de campagnes et en gestion et planification des opérations auprès d’entreprises privées, de gouvernements, d’organisations à membership ou en faveur de causes, d’élus et de candidats. STRATEGEUM sait apporter son expertise stratégique, issue des techniques de pointe et des réflexes développés dans le cadre de campagnes en tous genres, à des partenaires œuvrant dans des domaines aussi variés que la construction, les campagnes électorales, le café, le haut-savoir, le minerai, l’énergie, les missions de réseautage, le transport, l’agriculture, le financement, etc.

www.strategeum.com


Guide Ressource de l’Expertise Africaine au Canada SNC-Lavalin

En mettant l’accent sur la réglementation commerciale, les industries extractives et le commerce international, une présence au Canada et au Nigeria, et de savoir-faire concernant l’Afrique, AFOLABI LAW est votre fournisseur de services juridiques de choix pour entreprendre des affaires en Afrique. Afin de répondre aux préoccupations de différentes tailles et complexités, et en abordant des sujets aussi divers que les licences pour le pétrole et le gaz, les arrangements contractuels, la responsabilité sociale, la classification douanière et l’équité dans les marchés publics, AFOLABI fournit des solutions de haute qualité juridiques chargées d’une bonne compréhension des impératifs juridiques et des milieux bureaucratiques de la réglementation commerciale.

est l’un des plus importants groupes d’ingénierie et de construction au monde, et un acteur majeur en matière de propriété d’infrastructures et de services d’exploitation et d’entretien. Fondée en 1911, SNC-Lavalin a des bureaux dans tout le Canada et dans plus de 40 autres pays, et travaille actuellement dans une centaine de pays.

www.afolabilaw.com

www.snclavalin.com

Avec approximativement 600 avocats hautement qualifiés situés à Vancouver, Calgary, Toronto, Montréal, Québec et Londres, McCarthy Tétrault est reconnu internationalement comme étant un cabinet d’avocats de premier plan au Canada, en comprenant les besoins d’affaires et juridiques de ses clients et en élaborant les meilleures solutions pour eux. Que ce soit au niveau national ou mondial, nous représentons des clients dans de nombreux secteurs et avons de l’expérience internationale dans une grande variété de transactions et de mandats diversifiés. Nous pratiquons au-delà des frontières, notamment en Afrique. Notre cabinet a endossé une initiative en Afrique et mené avec succès une grande variété de projets et de transactions dans de nombreux pays d’Afrique et nous conseillons régulièrement des clients en plusieurs langues à travers le monde.

CESO Service d’assistance canadienne aux organismes SACO est un organisme canadien de développement basé sur le volontariat. Depuis notre fondation en 1967, nous mettons à profit le savoir-faire de professionnels et de cadres supérieurs canadiens qui travaillent en partenariat avec de petites et moyennes entreprises, des associations commerciales, des institutions gouvernementales, des établissements de microfinance et des groupes de la société civile. Nos conseillers volontaires ont effectué des milliers de missions dans près de 30 pays africains afin d’offrir des services de consultation, de formation et de mentorat. Alors que certaines de ces missions sont des projets uniques de courte durée, d’autres sont des programmes à long terme comportant de multiples volets axés sur la gouvernance, le développement économique et/ou le développement communautaire.

www.mccarthy.ca

www.ceso-saco.com

Aviation Zenith Inc. exporte en Afrique depuis 2000. Notre mission consiste à la vente complète de produits aéronautique. Vente de moteur et accessoires, pièce de rechange, Hélice et révision générale, Turbine Pratt & Whitney, rotables et consommables, vente d’avion, soutien technique. Et une équipe technique volante. Satisfaire tous les besoins de nos clients dans les meilleurs délais possibles est une très grande priorité chez Aviation Zenith. Nous disposons d’un département commercial qui maitrise les règles du commerce aéronautique international.

AECOM est un fournisseur mondial de services techniques professionnels et de gestion-conseil sur une variété de marchés comme le transport, le bâtiment, l’environnement, l’énergie, l’eau et les services gouvernementaux. Avec 45 000 employés à travers le monde.. AECOM allie portée mondiale et connaissances locales, innovation et excellence technique afin d’offrir des solutions qui créent, améliorent et préservent les environnements bâtis, naturels et sociaux dans le monde entier. Classé dans la liste des compagnies duFortune 500, AECOM sert des clients dans plus de 130 pays.

www.aviationzenith.com

www.aecom.com AOUT 2013

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Guide Ressource de l’Expertise Africaine au Canada Exportation et développement Canada est l’organisme canadien de crédit à l’exportation qui offre des solutions financières et de gestion des risques aux entreprises canadiennes pour aider les pays à se développer sur le marché international.Notre travail consiste à soutenir et à développer le commerce d’exportation du Canada en aidant les entreprises canadiennes à répondre aux occasions d’affaires internationales. Nous fournissons des services d’assurance et financiers, des produits et des solutions de cautionnement et des solution pour les petites entreprises exportatrices et pour les investisseurs canadiens et leurs acheteurs internationaux. Nous soutenons l’investissement direct canadien à l’étranger. Nous travaillons en collaboration avec d’autres institutions financières et en collaboration avec le gouvernement du Canada.

Depuis 42 ans Aquaculture Service Conseil Inc s’est impliqué dans l’aquaculture en l’Amérique, en Asie, en Eu¬rope et en Afrique en élabo¬rant des plans directeurs, en concevant et en exploitant des sites aquacoles diversifiés, salmonidés, tilapias, crevettes, etc. A.S.C Inc a exploité au Canada, durant les 30 dernières années, deux fermes aquacoles majeures une usine de transformation normée HACCP et une compagnie de distribution d’aliment aquacole, alliant ainsi une expertise reconnue en consultation au réalisme de la production aquacole commerciale.

www.edc.ca

aquaculture.asc@sympatico.ca

Lucid Africa Consulting Inc. est une entreprise de conseil spécialisée sur l’Afrique, qui fournit des recherches et des analyses personnalisées en profondeur sur l’économie des pays, leurs risques politiques, leurs industries et leurs chaînes de valeur. Le PDG, David Shiferaw, a été consultant pour un grand nombre d’institutions, y compris le Centre de Politique Économique du Commerce Africain de la CENUA (UNECA’s Africa Trade Policy Centre), la Banque Mondiale et le groupe Eurasia. Les travaux récents du conseil incluent des travaux d’analyse sur l’Éthiopie, le Kenya, le Ghana, le Mali, le Congo-Brazzaville, Madagascar et l’Angola.

Visas. Légalisation. Traduction. Global Visa Services aide les voyageurs d’affaires, les agences de voyage, les employés du secteur public, les diplomates, les organisations internationales d’aides, les touristes et les étudiants en leur fournissant tous les renseignements concernant les visas ainsi que les informations quant aux documents pré-requis. Nous offrons un service complet couvrant l’information, le renseignement, la présentation et la présentation pour les visas jusqu’à a’ la légalisation et la certification des documents. Nos services seront offerts aux membres CCAfrique à un prix réduit. www.Globalvisaservices.ca

www.lafrica.ca

www.globalvisaservices.ca

La Corporation Commerciale Canadienne (CCC) est l’agence d’approvisionnement et de passation de contrats internationaux du gouvernement du Canada. La CCC met à profit son expertise internationale en matière de passation de contrats pour offrir aux exportateurs canadiens la possibilité de participer à des marchés publics complexes. La CCC permet d’accroître les échanges commerciaux en aidant les gouvernements en Afrique et partout dans le monde à avoir accès aux produits et au savoir-faire canadiens grâce à ses services de négociations et d’exécution d’ententes d’approvisionnement bilatérales. En 2011-12, la CCC a conclu avec des gouvernements des quatre coins du monde des contrats d’exportation d’une valeur supérieure à 1,8 milliard de dollars. Pour en apprendre davantage sur la CCC.

Propriété de ses employés et forte de plus de 50 ans d’expérience, Golder Associés a comme raison d’être de contribuer au développement de la Terre tout en préservant l’intégrité de celle-ci. Ses quelque 8 000 professionnels, répartis dans plus de 180 bureaux dans le monde, y compris en Afrique, offrent une gamme étendue de services indépendants et spécialisés en consultation, conception et construction dans les secteurs des sciences de la Terre, de l’environnement et de l’énergie.

www.ccc.ca

www.golder.com

Lucid Africa Consulting Inc

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Conseil Canadien pour l’Afrique Membres du Conseil d’Administration Président du conseil

Benoit La Salle - Président directeur général, Windiga Energy Inc. Canada

Comité exécutife

David Baron - Président directeur général, Cowater

Vice-présidente du conseil

Marie-Josee Fortin - Marie-Josee Fortin - Directrice, Association des collèges communautaires du Canada (ACCC)

Comité exécutife

John Treleaven - Vice-président, Mercy Ships

Vice-président du conseil et membre du comité du plan d’action

Vice-président du conseil et membre du comité du plan d’action

Comité exécutife

Président du comité pour les relations gouvernemental, comité exécutif

Président du comité du plan d’action, comité exécutif

Peter Kieran - Président, CPCS

Sam Boutziouvis - VP, Relations gouvernementales et institutions multilatérales, SNC-Lavalin

Membre du comité exécutif et du comité du plan d’action

David Ireland - Canadian Bank Note

Michael Wyse - President, Black Business Initiative

Pierre Boivin - Partenaire, McCarthy Tetrault

Simon Lafrance - Co-directeur, Strategeum

Membre du comité du plan d’action, comité exécutif

Lucien Bradet - Président directeur general, Conseil Canadien pour l’Afrique

Michel Cote - Président, CRC Sogema

Yvon Bernier - Vice-président, Développement International Desjardins

Amina Gerba - Président, Afrique Expansion

Denis Belisle - Président, Dessau

Matt Fisher - Vice-président, Anyway Environmental Solutions

Alanna Heath - Directrice des affaires gouvernementales, Barrick Gold

Charles Field-Marsham - Directeur général, Kestrel Capital

Denis Painchaud Directeur des relations gouvernementales internationales, Nexen

Mark Sitter - Directeur, Corporate Affairs and Sustainability, Sharritt International

McAlister Consulting Corp. Wayne Dunn - Professeur en responsabilité sociale des entreprise à l’Université McGill, Directeur général, Wayne Dunn & Associates

David Gamble - Vice-président, Développement des affaires, IMW Industries

Conseil Canadien pour l’Afrique AFFUTJOB African Gold Group Afrique Expansion Agriteam Canada Alberta International Intergovernmental Anyway Environmental Solutions Association of Canadian Community Colleges Atlas Partenaires Aviation Zenith Inc Barrick Gold Corporation Black Business Initiative Blackberry Bombardier Broccolini Construction Inc Canac Inc. Canadian and African Business Women’s Alliance (CAABWA) Canadian Bank Note Carleton University Cegep de Trois-Rivieres Centre de formation Professionelle val-dor CIMA International Consortium International de Developpment Consultation Contacts Monde Cordiant

Andrew McAlister - McAlister Consulting Corp.

Liste des Membres

Cowater International Inc. CPCS Transcom Ltd. CRC Sogema Dam Developpement International Inc. Desjardins Developpement International (DID) Dessau Dundee Corporation E.T. Jackson & Associates Ltd. Edition l’Artichaut Education Internationale Emerging Markets Financial Group EM-One Energy Solutions Excel Employment International Fasken Martineau Fraser Milner Casgrain LLP Freebalance Genivar Groupe Belfontaine IAMGOLD Corporation IMW Industries Limited Innovision Jainji International Inc JR Intertrade Inc. Kestrel Menagement La Cite Collegiale

Lussier Centre du Camion McAlister Consulting Corp. McCarthy Tetrault Mercy Ships MGS Energy Group Ministre du Development Economique Nexen Oasis Voyages Price Waterhouse Cooper RA International Remedex Mediation Services Sama Resources SDV Canada SEMAFO Sherritt SNC-Lavalin Strategeum The Udemba Group Trade Facilitation Office Canada (TFO) Tronnes Surveys Truquest Global Inc. University of Ottawa Wayne Dunn & Associates Windiga Energy Inc. AOUT 2013

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Expanding our Leadership in Africa Since February 1, 2013, Fasken Martineau’s merger with Bell Dewar in Johannesburg, creates one of the largest law firms operating in Africa, giving Fasken Martineau the largest international footprint of any Canadian-based law firm.

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