Expression Active 75 by CCI du Doubs

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no75

LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CCI DU DOUBS

ILSA MET LE CAP SUR L’INTERNATIONAL PAGE 23

VISA REPRISE

FAIRE SON MARCHÉ EN LIGNE AVEC ELOCAL.FR PAGE 24

DES REPRENEURS CHALLENGÉS

sept. > déc. 2018 PLUS QUE PRO TISSE SA TOILE DANS LE DOUBS PAGE 27

www.transentreprise.com

Pour accompagner la transmission des entreprises dans vos territoires Ayez le rĂŠflexe TRANSENTREPRISE !

PAR DOMINIQUE ROY PRÉSIDENT DE LA CCI DU DOUBS

Ce dernier numéro de l’année 2018 témoigne d’une actualité économique nationale en mouvance. A l’échelle de notre département qui vient de vivre un remarquable salon Micronora 2018, elle n’impacte pas la dynamique entrepreneuriale, les projets ou les événements bénéficiant au développement des entreprises et des territoires. En effet, même si les annonces du Gouvernement relatives au réseau des CCI au cours de l’été ne sont pas encourageantes, notre mission, notre action, nos objectifs se poursuivent et se développent. Représenter vos intérêts, vous accompagner, vous informer, vous soutenir, vous mettre en relation : telles sont nos priorités. Preuve en est, de nouveaux dispositifs émergent et se déploient. Je pense notamment à APESA (Aide Psychologique aux Entrepreneurs en Souffrance Aigüe) mis en place dernièrement en lien avec le tribunal de commerce de Besançon. Parce que l’humain est au cœur de notre métier, certains collaborateurs de la CCI du Doubs se sont formés à être sentinelle afin d’identifier les chefs d’entreprise potentiellement en détresse. Dans une optique de proximité et de mise en réseau, nous travaillons par ailleurs avec des hommes et des femmes de terrain, dirigeants d’entreprise et élus des collectivités. La CCI du Doubs a signé au cours du deuxième semestre 2018 trois conventions dans le cadre des Groupes Territoires et Entreprises (GET) : Portes du Haut-Doubs, Pays Horloger et Loue-Lison. Il est pour nous vital de créer des liens entre les acteurs, tous différents mais ô combien complémentaires. C’est en ce sens que votre Chambre de Commerce et d’Industrie a reçu une délégation de l’île Maurice, venue participer au salon Micronora. Ce fut également l’objectif de la soirée « Bourgogne-Franche-Comté / Suisse : Regards croisés sur la coopération transfrontalière et les microtechniques » organisée par votre CCI en partenariat avec le Consulat Général de Suisse à Lyon, le Swiss Business Hub France et arcjurassien.ch. De nouvelles occasions de conforter notre rôle de facilitateur et de mise en relation avec un seul objectif : développer des courants d’affaires au bénéfice des entreprises.

Complémentarité

Enfin, en matière de formation, notre école de commerce Iméa a effectué une très belle rentrée 2018-2019 sur nos trois campus de Besançon, Montbéliard et Vesoul. Former de futurs jeunes actifs reconnus pour leurs compétences, tout en répondant aux besoins des entreprises nous permet, de mettre en évidence l’importance du rôle de chacun dans l’essor de notre territoire. Qu’il s’agisse de jeunes en formation, de startup, de PME ou grands groupes, d’acteurs publics ou privés, c’est l’engagement individuel dans des actions communes réfléchies et ciblées qui nous permettra d’avancer tout en conjuguant les intérêts de chacun.

sommaire

Tous acteurs de notre territoire, tous porteurs de ressources, tous impliqués.

page 4 conjoncture page 6 made in Doubs… et alentours. page 8 cci en actions page 10 dossier. Visa Reprise, le pari de reprendre, sans l’improvisation ! page 22 échos de l'éco. ILsa met le cap sur l’international. Faire son marché en ligne avec eLocal.fr. Plus que pro tisse sa toile. page 32 info'pratique. page 34 vu/lu. Journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs, 46 av. Villarceau, 25042 Besançon cedex, Tél. 03 81 25 25 25, www.doubs.cci.fr Contact : expression.active@doubs.cci.fr - Directeur de la publication : Dominique Roy, président de la CCI du Doubs - Rédacteur en chef : Charlotte Craimet - Chef de projet : Emmanuel Mangin - Ont collaboré à ce numéro : Pierre Accard, Monique Clémens, Jean-François Hauser, Photographies : Laurent Cheviet - Maquette : Magazine - Mise en page : Olivier Rovelas, CCI du Doubs - Dépôt légal : 2 e trimestre 2005. ISSN : 1637-9454.

E XPRESSION AC TIVE → NUMÉRO 75 | OC TOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2018

Les GET

Doubs Central /// Le dynamisme de la zone Europolys, vecteur d’image pour tout le territoire

NS 2e semestre 2018

Des actions ciblées aux côtés des Communautés de Communes

NS 1er semestre 2019

Conjoncture économique locale, par GET (groupes entreprises et territoires) : situation et perspectives au 25 septembre 2018

-vous Abonnez n io à la vers que électroni aine de la Sem mtoise o C e u q i e Économ de press a m a r o n le pa locale é t i l a u t c a sur l’ ubs.cci.fr o .d w w w sur

2e semestre 2018 1er semestre 2019

Por

Grand Besançon

Grand Besançon /// Micronora 2018, l’innovation tous azimuts

Loue Lison Convention GET

2e semestre 2018 1er semestre 2019

Loue Lison /// L’élaboration du SCoT va contribuer au projet de territoire

2e semestre 2018

Haut-D 7 - Montperreux

1er semestre 2019

2e semestre 2018

4 - Métabief

1er semestre 2019

Les flèches indiquent des dynamiques : une tendance à la hausse une forme de stabilité sinon une incertitude

2e semestre 2018

une dégradation

1er semestre 2019

Retrouvez les référents de chaque GET sur www.doubs.cci.fr CCI 25 - Direction des Études Économiques et Territoriales - lsage@doubs.cci.fr - T. 03.81.25.25.24

croissance

emploi

industrie agro-alimentaire

luxe

automobile

commerce

travaux publics

bâtiment

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PMA /// Filière automobile : année de tous les records ?

2e semestre 2018 1er semestre 2019

Pays de Montbéliard Agglomération

2e semestre 2018

Doubs Central

1er semestre 2019

Convention GET Portes du Haut-Doubs /// SIS, inaugurations en chaîne

rtes du Haut-Doubs Convention GET

Pays Horloger Convention GET

2e semestre 2018

5 - Noël-Cerneux

1er semestre 2019

3 - La Chenalotte

NS 2e semestre 2018

8 - Villers-le-Lac 10 - Montlebon

Pays Horloger /// Parc Naturel Régional du Doubs Horloger : le projet de charte bien accueilli

NS 1er semestre 2019

2 - Les Hôpitaux-Vieux 1 - Les Hôpitaux-Neufs 2e semestre 2018

Doubs 1er semestre 2019

6 - Jougne

Haut-Doubs /// Le franc suisse, les accords bilatéraux UE/Suisse, des évolutions à suivre de près

9 - Rochejean

2e semestre 2018 1er semestre 2019

NS 2e semestre 2018

NS 1er semestre 2019

La proximité de la Suisse paie Les 10 communes les plus riches Revenu médian par unité de consommation en 2012 Classement sur les 276 communes du Doubs

2e semestre 2018 1er semestre 2019

comptant plus de 300 habitants au 1er janvier 2016 France métropolitaine : 1 649 € Doubs : 1 686 € Source : Insee-DGFIP, revenus fiscaux localisés, 2015

... et alentours NaturéVous, le plein de vitamines !

L’entreprise déploie actuellement d’autres services autour du même concept, et notamment la livraison quotidienne de jus d’oranges frais en bouteille (présentés sur glace pilée) auprès des boulangeries et autres petites épiceries. Des idées vitaminées à découvrir sur le site web de la marque.

Créée au printemps 2018 par Romain Adgakly et Lucien Bernabeu, l’entreprise bisontine NaturéVous s’est donnée pour objet la commercialisation de jus d’oranges fraîchement pressées. Le produit phare de la marque est un distributeur automatique destiné aux entreprises, collectivités, galeries marchandes et autres lieux accueillant le public. L’appareil réfrigéré peut recevoir 45 kg d’oranges dont le jus sera extrait à la demande afin d’en conserver la saveur et les propriétés. Les oranges, sans pesticide ni conservateur, proviennent de Sicile, de France, d’Espagne, d’Amérique du Sud ou d’Afrique du Sud, selon les saisons. Le distributeur NaturéVous est installé en location. Il est approvisionné tous les deux jours et un système de surveillance télémétrique permet de déclencher une intervention rapide, sur place, pour résoudre tout incident. Six mois après la création de NaturéVous, Romain Adgakly se félicite d’un démarrage qui dépasse largement ses objectifs.

sur www.naturevous.fr

Les douceurs de Dooglaces Dans le Haut-Doubs, on connaît bien Dooglaces et son logo, une jolie vache Montbéliarde au mufle rose et aux yeux rieurs. Il faut dire que la réputation des glaces de Denis Taillard ne fait que grandir saison après saison. Les consommateurs en quête d’authenticité apprécient ses crèmes glacées artisanales produites avec le lait AOP de la Ferme Maugain de La Chapelle d’Huin. Toute la fabrication est réalisée dans le petit laboratoire de La Planée (25). La gamme Dooglaces est riche d’une cinquantaine de parfums. Cet été, le sorbet Mojito et le sorbet Pêche Jaune furent les stars de la gamme. Au rayon crèmes glacées, les « régionales » sont devenues des incontournables : Absinthe, Pontarlier Anis, Vin jaune, Gentiane… Mais la nouveauté qui fait craquer les gourmands est la meringue Dooglaces. Une belle idée de complément de gamme, une petite meringue déclinée en 14 arômes et autant de couleurs pastelles. Glaces et meringues sont commercialisées dans une trentaine de points de vente en Franche-Comté, ou sur place au laboratoire. sur www.facebook.com/Dooglaces

La grande coutellerie française, selon Peugeot

Le bon soja de Doubs Céréales La vente des aliments au soja est en croissance continue depuis vingt ans. Les consommateurs les ont adoptés parce qu’ils sont réputés fournir de précieuses qualités nutritionnelles. David Beudet connaît bien ce marché. Il est agriculteur céréalier à Rigney (25) depuis vingt ans. Il dirige Doubs Céréales, une exploitation de 185 ha sur laquelle il multiplie les voies de diversification, produisant des farines d’épeautre, de seigle, de sarrasin, ainsi que des huiles de colza, de noix et de chanvre. Il s’intéresse pour la première fois au soja en boisson en 2017. Un an plus tard, il avait équipé son laboratoire et commençait à commercialiser une boisson au soja nature et un autre à la vanille, sans conservateur ni OGM, et conditionnés en bouteilles de verre. Référencées dans une vingtaine de points de vente en Franche-Comté, les boissons au soja Doubs Céréales sont également vendues au magasin de l’exploitation à Rigney. sur www.facebook.com/ Doubs-Céréales

On ne le sait pas toujours, mais le lion de Peugeot fut apposé pour la première fois sur des lames de scies. Nous étions dans les années 1820. L’animal avait été choisi pour symboliser la dureté de l’acier, la souplesse de la lame, et la rapidité de coupe. À cette époque, la jeune entreprise Peugeot fabriquait aussi des couteaux, des baleines de parapluies et des cages de crinolines (qu’on appelait des faux-culs). C’était bien avant la production du premier quadricycle à gazoline. La société Peugeot Saveurs SNC,

basée à Quingey, réputée pour ses moulins à poivre, redéploie cet héritage au service d’une coutellerie de précision résolument contemporaine. Cette gamme de couteaux Peugeot, entièrement réalisée à Thiers, berceau de la coutellerie française, bénéficie des dernières innovations en matière de trempage, d’émouture et d’affûtage, pour offrir l’excellence en matière de coupe et de résistance à la corrosion. Les cinq couteaux de la dernière collection, baptisée Paris Classic, se distinguent par leur mitre forgée, réalisée dans la plus pure tradition de la grande coutellerie française. sur www.peugeot-saveurs.com/fr

Délis’, les parfums de la Réunion L’histoire de Mina a quelque chose d’exemplaire. La jeune femme est née dans la commune de SainteSuzanne, à la Réunion, au bord de la Grande Rivière Saint-Jean. Diplômée d’un DESS de management des entreprises, elle devient franc-comtoise en 2003 lorsqu’elle intègre la société Maty en tant que cadre marketing. Elle a 23 ans et se fait un plaisir de partager avec ses amis les délices de son île natale. Ses rhums arrangés sont notamment très appréciés. Le succès dépasse très vite le cercle amical, et Mina ne tarde pas à y voir un possible débouché professionnel. Elle choisit un nom, Délis’, autour duquel elle développe une véritable identité de marque (de splendides flacons, des étiquettes élégantes, un graphisme inspiré…). Elle noue des liens avec les meilleurs fournisseurs de fruits, d’épices, et de rhum réunionnais. La gamme Délis’ se composera de recettes classiques (Délis’ Banane, Délis’ Vanille, Délis’ Ananas) et de quelques créations originales. En 2014 elle dépose les statuts de sa petite entreprise, sans quitter son emploi. La production, modeste à ses débuts, mobilise cependant la moindre parcelle de son temps libre. Quatre ans plus tard, Mina quitte son employeur, victime heureuse et consentante de son propre succès. Les rhums Délis’ ont été remarqués et les distributeurs sont devenus fidèles à la marque. La jeune femme a développé un très beau site web marchand et elle a confié sa commercialisation aux professionnels (cavistes, bars, restaurants) à six agents qui couvrent l’hexagone. La gamme s’est enrichie. En cet automne, Mina propose un Rhum Épices, composé de poivre de timut aux saveurs de pamplemousse rose, et un Rhum Cacao et Tonka aux arômes subtilement torréfiés. sur http://rhumdelis.com/#

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cci en actions Consultations citoyennes sur l’Europe à Pontarlier Dans le cadre des consultations citoyennes, un atelier de travail a réuni une trentaine de participants à Pontarlier le 2 juillet dernier. En collaboration avec la CCIR Bourgogne-Franche-Comté et l’Union Européenne, la CCI du Doubs, forte de sa position géographique et de ses expertises, est intervenue pour aborder l’économie frontalière entre la Franche-Comté et la Suisse. Cet atelier a favorisé des échanges libres et constructifs et a permis de faire remonter des idées, des visions et des attentes de la part des entreprises ressortissantes.

Retrouvez toutes les infos de la CCI du Doubs sur Facebook

GROUPES ENTREPRISES ET TERRITOIRE (GET) : LA CCI DU DOUBS POURSUIT SON ENGAGEMENT AVEC LES COMMUNAUTÉS DE COMMUNES ! La CCI du Doubs souhaite contribuer, avec les acteurs économiques des Communautés de Communes, au déploiement d’actions à même de favoriser le développement, l’attractivité et le rayonnement du territoire. Des conventions sont alors élaborées dans une optique de proximité avec les entreprises et de réponse aux besoins spécifiques du tissu économique local. C’est dans ce cadre, que la CCI du Doubs a signé trois conventions au cours du deuxième semestre 2018 avec les Portes du Haut-Doubs, le Pôle d’Équilibre Territorial et Rural du Pays Horloger et Loue-Lison.

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Accueil de la conférence de presse des montres Routine ! Le 28 août dernier, la presse était invitée à la CCI du Doubs pour assister à la présentation en avant-première des montres Routine par Dominique Roy, Président de la CCI du Doubs et Florian Chosson, fondateur de la marque ! La conférence de presse a permis de mettre en lumière la nouvelle marque, qui, fondée en 2016, relève le défi de relocaliser la fabrication de tous ses composants sur le territoire national dont 86 % sont fabriqués en Franche-Comté, dans le Doubs et le Jura. Un produit durable au design innovant et une marque engagée et certifiée Origine France Garantie soutenue par la CCI du Doubs. www.routine.fr

Découverte de la société Baron ! Le Président de la CCI du Doubs Dominique Roy, était à Grand’Combe-Châteleu pour visiter la société Baron. Il a été reçu par Éric Boucher, PDG de l’entreprise au savoir-faire reconnu dans la production de microcomposants pour le luxe, le médical et les industries à forte valeur technologique. Eric Boucher est également Président du Cluster Luxe&Tech, qui regroupe 30 entreprises de sous-traitance industrielle au service de l’industrie du luxe. 8

Bourgogne-FrancheComté / Suisse : des projets de coopération transfrontalière Le 27 septembre, la CCI du Doubs organisait en partenariat avec le Consulat Général de Suisse à Lyon, le Swiss Business Hub France et arcjurassien.ch, une soirée sur la coopération transfrontalière et les microtechniques. Réunissant plus de 70 participants, cette soirée a permis de rassembler autour d’une table ronde les acteurs de la coopération transfrontalière de l’Arc jurassien. E XPRESSION AC TIVE → NUMÉRO 75 | OC TOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2018

cci en actions Un soutien psychologique pour les chefs d’entreprises en difficulté Initiative conjointe de la CCI du Doubs et du Tribunal de Commerce de Besançon, le dispositif d’Aide Psychologique aux Entrepreneurs en Souffrance Aigüe (APESA) a été créé à Besançon cet été, présidé par Christine-Noëlle Baudin, membre du bureau de la CCI du Doubs. Initié d’abord au Tribunal de Commerce de Saintes (17), il a été adopté par 42 juridictions depuis sa création. Parce qu’il peut être difficile de surmonter un redressement ou une liquidation judiciaire, APESA permet aux chefs d’entreprise en détresse psychologique de bénéficier d’un soutien humain et d’être pris en charge par des professionnels de santé. Erika Bianchi-Marchal : ebianchi@doubs.cci.fr / T. 03 81 25 25 25

Micronora 2018 Les 25, 26, 27 et 28 septembre derniers, avait lieu le salon international des microtechniques et de la précision Micronora à Micropolis, Besançon. Avec plus de 15 000 visiteurs professionnels, cette édition a une nouvelle fois démontré sa place de leader. Des offres à la pointe de la technologie ont été présentées, parfois même pour la première fois en France. Le président de la CCI du Doubs Dominique Roy s’est rendu sur place pour assister à la remise des Microns et Nano d’Or qui récompensent chaque année, des réalisations innovantes. Cette année, ce sont quatre entreprises de notre territoire qui ont reçu un prix : Aurea Technology, VP Plast, Institut Femto-ST et Percipio Robotics.

Convention « Action Cœur de ville » à Montbéliard signée ! Le 29 septembre, votre CCI du Doubs, représentée par Christian Arguelles, vice-président, était présente pour signer officiellement la convention « Action Cœur de ville » destinée à redynamiser le centre-ville de Montbéliard ! Le programme de revitalisation a été élaboré en concertation avec l’association Villes de France, les élus locaux et les acteurs économiques des territoires. Plusieurs mesures seront mises en place dans de nombreux domaines tels que l’habitat, le commerce, l’emploi, la mobilité, la culture, etc…

TROPHÉE DES ENTREPRISES : UN ÉVÉNEMENT AU SERVICE DE LA VALORISATION DES INITIATIVES LOCALES DU TERRITOIRE FRANC-COMTOIS ! Le 3 octobre dernier, à Micropolis, Christine-Noëlle Baudin, vice-présidente de la CCI du Doubs, était présente pour procéder à l’ouverture de la Cérémonie de remise des prix de la 6ème édition du Trophée des entreprises. Depuis 2013, le cabinet ORCOM fédère les acteurs du développement économique régional pour organiser le Trophée des Entreprises de FrancheComté et récompense neuf lauréats dans les catégories suivantes : Innovation, Made in Franche Comté, Croissance et développement économique, Startup, Transmission et reprise d’entreprise, International, Économie solidaire et sociale, Junior entreprises et prix spécial du Jury. Avec plus de 400 participants, ce fut une belle soirée qui a permis de confirmer une nouvelle fois, la place de cet événement dans l’économie locale et de mettre un coup de projecteur sur la réussite d’entreprises du territoire ! www.tropheedesentreprises-fc.com

dossier VISA REPRISE

Des repreneurs challengés Visa Reprise est né à l’initiative de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs en 2008. Un groupe de pilotage y exerce une gouvernance commune. Ses membres sont : les CCI du Doubs, du Territoire de Belfort, du Jura et de Haute-Saône, le Comité régional de la Fédération Bancaire Française, le Conseil régional de l’Ordre des Experts Comptables Bourgogne-Franche-Comté, la Chambre interdépartementale des Notaires de Franche-Comté et l’Ordre des Avocats du Barreau de Besançon pour ce qui concerne les avocats d’affaires. La CCI du Doubs fédère et anime le dispositif exigeant et reconnu par le monde économique local.

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dossier Un dispositif de détection, labellisation et accompagnement de candidats à la reprise de PMI/PME de plus de 10 salariés

L’objectif est ambitieux. Il vise à faire émerger les futurs dirigeants qui vont assurer la pérennité et le développement de ces nombreuses PME et PMI qui font la richesse de notre économie locale. La réussite des opérations de transmission/reprise d’entreprise est plus que jamais un véritable enjeu de territoire. Visa Reprise entend également à son niveau favoriser et fluidifier la transmission/reprise. En France, on estime que 750 000 emplois sont concernés, chaque année, par des opérations de reprise d’entreprise. Et que 50% des entreprises disparaissent faute de repreneurs*. Ce dont on parle moins, ce sont les transmissions qui ne tiennent pas leurs promesses, les repreneurs mal préparés, dont le courage ne compense pas le défaut de réalisme. Car on ne s’improvise pas chef d’entreprise. C’est une aventure qui se prépare très en amont. C’est la raison pour laquelle la CCI du Doubs a créé Visa Reprise, afin d’identifier les dirigeants les plus aptes, et les accompagner dans cette phase ante reprise. Visa Reprise intervient en amont des dispositifs déjà existants. La démarche concerne les personnes ayant un projet de reprise d’une PME de plus de dix salariés, dans les secteurs B to B : industrie, BTP et services à l’entreprise. Après une pré-sélection des candidatures les plus structurées et les plus déterminées, les candidats s’engagent dans un processus en deux temps : la constitution du projet du candidat, puis sa présentation devant un Comité de Qualification qui labellisera, ou pas, le futur repreneur.

L’importance du dossier d’intention

Ce dossier présente le candidat, son expérience, ses atouts, la cible recherchée et ses apports financiers et structure sa démarche. « La rédaction de ce document est un exercice très instructif et extrêmement révélateur pour le repreneur lui-même », souligne Pierre Lacanal, en charge de l’animation de Visa Reprise pour la CCI du Doubs. « Le candidat doit y exprimer ses intentions, ses motivations, la vision qu’il a de lui-même, sa projection dans son projet, ses points forts, ses points faibles… Tout cela soulève des questions essentielles qui mobilisent une profonde réflexion. Au cours de ce travail nous avons de nombreux échanges, en face à face, mon rôle étant d’empêcher que l’on élude les points délicats ». Le

volet relatif au ciblage de l’entreprise est également un sujet primordial. Pour le futur repreneur, la définition de ses critères (effectif de l’entreprise, nature de l’activité…) est une phase cruciale de son projet.

Face à un parterre de chefs d’entreprise et de professionnels

Lorsque le dossier d’intention est jugé suffisamment abouti et crédible, le candidat à la reprise d’entreprise est invité à se présenter devant un Comité de Qualification composé d’élus de la CCI du Doubs, de chefs d’entreprise et d’acteurs professionnels de la transmission/reprise (expert-comptables, banquiers, avocats d’affaire, notaire,…). Il est auditionné pendant 40 minutes. S’ensuit une séquence de questions-réponses de même durée, sans détour, un fort pragmatisme est la règle. Durant cette confrontation où celui-ci doit convaincre de son aptitude à reprendre une PME, les membres du Comité évaluent la personnalité, la motivation, les compétences, les capacités entrepreneuriales du postulant et la cohérence de son projet. La question de son apport financier personnel est également examinée (car un repreneur est aussi un développeur). « Il arrive assez souvent que le potentiel de l’individu et la pertinence de son projet sautent aux yeux. Mais pas toujours. Dans tous les cas, lors de la délibération, le groupe d’évaluation prend le temps de la réflexion avant de délivrer et commenter son verdict au candidat ». Sur les dix années écoulées, environ 60% des candidats ont obtenu la labellisation Visa Reprise. Quelques-uns l’ont obtenue à l’issue d’une phase de mûrissement et d’une seconde audition devant le Comité de Qualification.

Ouvrir l’accès aux réseaux

Quelques rares candidats ont déjà établi des contacts avec une entreprise potentiellement cessible au moment de leur audition. Mais pour la plupart, la recherche en est à ses prémices. Si le candidat obtient la labellisation Visa Reprise à l’issue de son audition par le Comité de Qualification, son dossier sera alors diffusé aux 60 partenaires du dispositif, signataires de la convention de partenariat avec les CCI franc-comtoises, multipliant ainsi ses chances d’approcher des dossiers de reprise, les étudier, et finir par trouver l’entreprise la plus conforme à ses vœux. L’accompagnement du candidat s’achèvera vraiment lorsque la reprise sera effective, sachant, comme le souligne Pierre Lacanal, que le temps moyen pour reprendre une entreprise se situe de façon quasi invariable entre 18 et 24 mois, un véritable parcours du combattant. *https://www.economie.gouv.fr/entreprises/ chiffres-transmission

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P A R OILNEDSU D S T’ ERXI EP E R T S

Visa Reprise fête ses 10 ans ! Les membres du Groupe de pilotage encouragent un dispositif innovant qui a fait ses preuves.

Claude Pétremant Ordre régional des Experts Comptables Claude Pétremant, président de Mazars Bourgogne-Franche-Comté, a intégré le groupe de pilotage de Visa Reprise au titre de représentant de l’Ordre régional des Experts Comptables. « Pour moi, l’une des grandes qualités du dispositif de qualification est la diversité des acteurs présents lors des Comités Visa Reprise. Le candidat repreneur aura en face de lui des professionnels du conseil, avocats, notaires, experts-comptables, des patrons ayant ou non suivi ce dispositif — ce qui est très

Éric Martin Fédération Bancaire Française Parmi les membres du Groupe de pilotage, Visa Reprise compte la Fédération Bancaire Française (FBF). La FBF est l’organisation professionnelle qui représente toutes les banques françaises. Elle compte 364 entreprises bancaires adhérentes de toutes origines (commerciales, coopératives ou mutualistes). Éric Martin est Président du Comité local du Doubs

intéressant pour l’effet miroir — mais aussi des permanents des CCI franc-comtoises, habitués à accompagner les entrepreneurs. C’est un dispositif rigoureux, exigeant et bienveillant à la fois. Avant de donner leur évaluation, suite à la présentation du candidat, les membres de la commission de qualification échangent longuement, et leurs avis sont toujours assortis de conseils très argumentés ».

et Vice-président de la nouvelle instance régionale Bourgogne Franche-Comté « Je trouve que Visa Reprise est un bel exemple de travail collaboratif de la part de professionnels d’horizons différents qui œuvrent en commun pour aider les PME et les repreneurs à se rencontrer sous les meilleurs auspices. Visa Reprise est un dispositif pertinent en ce sens qu’il développe la confiance. Celle du repreneur, tout d’abord, la confiance en son propre projet, son assurance et sa clairvoyance face aux défis qu’il aura à affronter. Grâce à la labellisation il renforce également la confiance des partenaires, notamment financiers, que le candidat à la reprise devra mobiliser pour concrétiser son opération ».

Olivier Pittet Ordre des Avocats de Besançon

Le dispositif Visa Reprise est né de l’idée innovante, qu’avant d’accompagner une reprise d’entreprise, encore fallait-il en amont détecter, "challenger" et sélectionner des individus susceptibles de réussir cette reprise. Visa Reprise délivre ainsi (ou non…) un véritable "Label", de nature à les aider à mieux préparer ce projet et à

mieux l’appréhender, tout en leur conférant une légitimité plus forte, au regard des différents acteurs et partenaires locaux de la transmission. Il ne fait donc pas double emploi avec les autres dispositifs et c’est en cela notamment qu’il apporte une véritable valeur ajoutée. En quelques années, ce dispositif s’est imposé comme une évidence dans le paysage de la reprise d’entreprise.

dossier Benoît Mohn Chambre Interdépartementale des Notaires de Franche-Comté Maitre Mohn a intégré le groupe de pilotage de Visa Reprise en qualité de représentant de la Chambre Interdépartementale des Notaires de Franche-Comté, première instance professionnelle à avoir rejoint le Groupe de

Éric Boucher Baron Précision (Grand’Combe-Châteleu – 25), élu de la CCI du Doubs En 2008, Éric Boucher a fait l’acquisition de l’entreprise Baron (Grand’Combe Chateleu), spécialisée dans le décolletage de précision pour les secteurs du luxe, du médical, de l’aéronautique et de la défense. Devenu élu consulaire, et aujourd’hui président du réseau Luxe & Tech, il a été sollicité pour intégrer le groupe de pilotage de Visa Reprise, à la fois pour sa connaissance du tissu industriel régional et pour sa propre expérience de repreneur. « Quelque soit le pedigree du candidat à la reprise, il sera inévitablement confronté à l’imprévu. En devenant entrepreneur il va découvrir une réalité humaine à

Hervé Fesquet Thieulin (Pirey - 25) Hervé Fesquet a intégré le groupe de pilotage de Visa Reprise après avoir, lui-même, eu recours au dispositif. « Il faut dire que l’expérience a été particulièrement positive pour mon projet. Lorsque j’ai été auditionné en 2012, je n’étais pas totalement

Alain Martz Papeteries Zuber Rieder (Boussières - 25) Alain Martz, dirigeant et co-actionnaire des Papeteries Zuber Rieder (Boussières), a intégré le groupe de pilotage de Visa Reprise en 2013. « C’est un concept totalement innovant qui trouve toute son utilité dans une région comme la nôtre, dont le tissu économique est composé d’une myriade de PME. Pour les grosses entreprises, la question de la reprise se traite d’une toute autre façon. On appelle un cabinet d’intermédiation qui se met en chasse et qui verrouille toutes les candidatures. Le patron de PME, lui, n’aura pas ces moyens. Il a donc besoin du genre d’assurance que représente la qualification que nous attribuons aux repreneurs potentiels. D’autant plus

Pilotage Visa Reprise. “ Réunir des professionnels de divers horizons et les mettre au service de candidats repreneurs, c’est une façon intelligente de favoriser des reprises réussies. Les candidats sont d’ailleurs demandeurs de conseils ; ils sont soucieux de détecter et corriger leurs éventuels points faibles. Ces échanges sont très constructifs. C’est pour nous un plaisir autant qu’un devoir de les recevoir, les écouter et les éclairer. Nous leur faisons partager notre expérience lors de l’examen de leur dossier, et par la suite ils peuvent bénéficier de nos réseaux d’informations pour identifier les offres de cession les plus solides. Ils profitent ainsi de conseils pluridisciplinaires et désintéressés. Visa reprise est vraiment un dispositif exemplaire.”

laquelle il devra s’ajuster, en interne comme dans ses relations avec ses clients et ses partenaires. C’est une période très délicate. L’intérêt de Visa Reprise, c’est de vérifier que le repreneur est équipé pour éviter les chausse-trapes les plus évidentes. Environ un tiers des candidats que nous recevons ont besoin de consolider leur projet. Nous les y aidons, en injectant du réalisme dans leur vision. C’est important pour le repreneur, mais ça l’est tout autant pour l’entreprise qu’il prendra en main ». prêt… mais je l’ignorais. Mes interlocuteurs ont eu le talent de m’en convaincre. C’est grâce à ce retour d’informations, précis, argumenté, que j’ai pu redéfinir ma cible et mes objectifs de façon plus pertinente. Six mois plus tard, j’ai sollicité une seconde audition qui a validé et encouragé mon projet de reprise de Thieulin, cette belle PME que j’avais identifiée dans l’intervalle, et que je suis heureux de diriger depuis 2013. Je trouve ce dispositif formidablement innovant. Reprendre une entreprise est un acte très particulier. L’envie du repreneur, son désir de prendre les commandes d’une entreprise, peut facilement l’aveugler sur l’un ou l’autre aspect de l’opération. Être conseillé à ce moment charnière de sa vie professionnelle, c’est plus qu’utile, c’est vital ».

que le changement de patron, dans un petit collectif, est une opération délicate, où la personnalité du repreneur est aussi essentielle que son expérience ou son apport financier. Et cela, le cédant le sait très bien. C’est pourquoi, lorsque nous auditionnons un repreneur, nous attachons une grande importance à l’homme et à son projet. Est-il conscient des attentes qui vont peser sur lui ? Est-il conscient des bouleversements que son nouveau statut va provoquer dans la vie personnelle ? C’est cette crédibilité que l’on questionne, avec bienveillance, lors de nos échanges ». E XPRESSION AC TIVE → NUMÉRO 75 | OC TOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2018

PA R OL E S DE DIR IGE A N T S

Visa Reprise… Ce sont les repreneurs qui en parlent le mieux Antoine Da Rocha Delta Microtechniques (Roche-lez-Beaupré - 25)

« L’idée a toujours été présente à mon esprit. Ma formation d’ingénieur m’a permis d’occuper des postes d’encadrement intéressants mais je savais que je finirais par sauter le pas. J’étais à Annecy lorsque j’ai commencé à m’intéresser aux entreprises à reprendre. Je me suis rapproché de la CCI et du réseau Entreprendre. Mes premières recherches n’ont pas donné de grands résultats, peut-être parce que ma cible était encore imprécise. J’ai dû prendre des missions d’encadrement en intérim, pour maintenir mes revenus. Je poursuivais néanmoins ma quête. Le premier contact sérieux concernait une entreprise du Jura. L’affaire ne s’est pas conclue, mais c’est à cette occasion que j’en suis venu à m’intéresser au secteur franc-comtois. J’ai fait connaissance avec Pierre Lacanal à la CCI du Doubs. Il m’a incité à entrer dans la démarche Visa Reprise. Ça a été très intéressant. De

tous ces échanges, il est ressorti que j’avais une faiblesse du côté commercial. Pas assez musclé. Au début j’ai entendu la critique, mais sans en être totalement convaincu. Mais la petite phrase ne m’a pas quitté. Et j’ai commencé à la percevoir, cette faiblesse. Et j’ai pu y travailler. Quelques mois plus tard, la société Delta Microtechniques m’a contacté, ayant reçu mon dossier que la CCI du Doubs avait diffusé. J’ai fait mon offre en janvier 2012 et nous avons signé en juin de la même année ». Delta Microtechniques est spécialisée dans l’usinage de précision pour les secteurs du ferroviaire, de l’énergie et des machines spéciales. Antoine Da Rocha dirige aujourd’hui une équipe d’une vingtaine de personnes. Il a récemment relocalisé l’entreprise dans de nouveaux locaux plus fonctionnels, à Rochelez-Beaupré (25).

Isabelle Porgye Poly Sécurité – Besançon (25) Isabelle Porgye a passé 20 ans à FC Net. Elle y est entrée comme graphiste stagiaire, est devenue chef de projet, avant de prendre la direction commerciale de cet opérateur internet bisontin. Elle a d’excellentes relations avec ses deux employeurs. Elle leur annonce pourtant son désir de partir, un beau jour de 2012. Elle estime que le temps est venu, pour elle, de prendre son autonomie. « Mon premier réflexe a été de contacter Pierre Lacanal. Je connaissais l’existence de Visa Reprise et je savais ce que cette labellisation pouvait apporter à mon projet. La démarche m’a effectivement permis de clarifier et préciser mes intentions. L’échange a été très enrichissant. Pierre a une façon bien à lui de poser les bonnes questions, y compris celles qui dérangent. Il m’a également aidé à définir mon ciblage. Je m’étais fixée une limite plus modeste en termes d’effectif ; j’avais placé la barre en dessous de dix salariés. Ses arguments, là aussi, ont bousculé mes a priori. Et finalement c’est lui, après que la Commission de Qualification m’ait accordé la labellisation, qui m’a incité à rencontrer le cédant de Poly Sécurité, une belle entreprise de 14 salariés ». La reprise aurait pu être une opération classique, mais Isabelle Porgye y voit une autre opportunité : une synergie entre Poly sécurité et FC Net en agrégeant dans un nouveau périmètre d’activité, à forte valeur technologique, la protection des personnes et des biens à celle de la sécurisation des données. Elle s’en ouvre aux dirigeants de FC Net : l’évidence de la complémentarité s’impose à tous. Six ans plus tard, Isabelle Porgye, est à la tête du pôle d’opérateur global en sécurité qu’ont formé les deux entités. Actuellement coactionnaire, elle maîtrisera l’intégralité du capital à terme, selon l’accord passé avec ses exemployeurs devenus ses partenaires.

dossier

Michel Réveillon Mécanique Générale d’Outillage (MGO) (Varanges - 21 et Gray - 70) Michel Réveillon a longtemps été directeur technique et commercial chez un équipementier. À ce titre il était le commanditaire de nombreuses PME industrielles. Il les voyait fonctionner. Il en percevait les forces et les faiblesses, et pouvait également se projeter dans le rôle de patron qui est devenu le sien en avril 2018. « En réalité j’ai toujours eu cet objectif à l’esprit. J’ai senti que le moment était venu il y a deux ans. Je me suis libéré et j’ai immédiatement intégré une formation à la reprise

d’entreprise. Un cycle de trois mois, à temps plein, à Sifco. J’ai ensuite entamé ma recherche d’entreprises à céder. J’ai visé les PME du secteur de l’usinage et de la mécanique, sur la grande région. J’avais déjà rencontré plus d’une dizaine de cédants lorsque j’ai entendu parler de Visa Reprise. J’ai immédiatement demandé à intégrer le dispositif. Et cela m’a été vraiment utile. J’ai recueilli des conseils très avisés, dans de nombreux domaines. Et la relation avec les membres du groupe de pilotage m’a permis d’élargir considérablement mon réseau. C’est ainsi que par l’intermédiaire d’un partenaire dijonnais de Visa Reprise je suis entré en contact avec la Mécanique Générale d’Outillage (MGO), une entreprise de 24 salariés qui possède son établissement principal en Côte d’Or, à Varanges, et un autre à Gray en HauteSaône. Mon projet de reprise a été soutenu par le Réseau Entreprendre, par Initiative Côte d’Or, par l’UIMM et par la Région. Chacun de ces acteurs m’a accordé un prêt d’honneur. MGO réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires de 2,4 M€. Nous visons un objectif à 5 ans de 3,3 M€, avec l’embauche de 5 salariés ».

Jean-Marc Bourgon Vermot Automation (Valdahon – 25) Ingénieur de formation (Arts et Métiers), JeanMarc Bourgon a occupé des fonctions de direction dans divers secteurs industriels, notamment l’aéronautique. De ces expériences est né le désir de reprendre une entreprise. « Mes critères étaient établis ; je souhaitais une entreprise possédant un produit technique spécifique, et en lien avec le secteur horloger ». Avant d’entamer véritablement ses recherches, il se rapproche de la Chambre de Commerce. « Je connaissais l’existence de Visa Reprise et je pensais que ce type de préparation ne pouvait que servir mon projet. Et effectivement, les échanges furent très intéressants. La rencontre avec les experts a élargi mes horizons sur bien des points. J’ai repris Vermot Automation en 2015, peu de temps après ma labellisation Visa Reprise. L’entreprise transforme les décolleteuses traditionnelles en intégrant les plus récentes fonctions numériques. C’est une technologie qui nous est propre et qui contribue à la productivité et la performance de nos clients. Nous travaillons pour le secteur horloger, la connectique et le médical. Avec de belles perspectives de développement, notamment dans l’industrie 4.0. »

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PA R OL E S DE DIR IGE A N T S Alain Roy RSM (Quingey – 25)

Éric de Chevigny Topsign’ (Besançon – 25)

RSM, basée à Quingey dans le Doubs est une entreprise de 20 salariés qui conçoit et développe des équipements pour véhicules utilitaires. Alain Roy en est le dirigeant depuis janvier 2017. « J’étais ingénieur dans l’industrie, et les perspectives que l’on m’offrait ne correspondaient plus à mes objectifs ni à mes valeurs. Le moment était venu de passer à autre chose. Cette idée de reprendre une entreprise n’était d’ailleurs pas nouvelle dans mon esprit. J’ai quitté mon emploi et j’ai très vite intégré une formation à la reprise d’entreprise, auprès de Sifco à Besançon. Parallèlement, j’ai commencé à chercher des entreprises à céder. Mes critères étaient précis. Je visais exclusivement les entreprises industrielles, de 15 à 40 salariés, fabriquant leurs produits propres. Les premiers contacts que j’ai établis furent infructueux. J’étais conscient que mon projet avait des failles, sans trop savoir lesquelles. J’en suis venu à mettre en doute la décision que j’avais prise en quittant le salariat. C’est à ce moment-là que j’ai appris l’existence de Visa Reprise. Avec le recul ça a été une opportunité structurante et importante sur le chemin de la reprise. J’avais besoin qu’on m’éclaire ; j’avais besoin d’un retour sans concession sur mon projet, et aussi sur ma personne. Et je l’ai eu. J’ai reçu quelques vérités bonnes à entendre. On m’a posé des questions que je ne voulais peut-être pas me poser. Au total, j’ai eu des échanges très instructifs avec tous mes interlocuteurs au cours de cette phase de qualification. Et de fait, je pense que le succès de ma rencontre avec le patron cédant de RSM doit beaucoup à cette remise en question. Cette entreprise, j’en ai eu envie dès la première visite. L’humain, l’ambiance, le produit… tout me convenait. La transition s’est faite en douceur, pendant un an. J’ai mis en place un plan de progrès pour conduire un changement… dans la continuité . Nous avons ainsi réimplanté l’ensemble des ateliers, le site et nous continuons notre transformation de stade artisanal au primo-industriel avec par exemple la mise en œuvre d’un nouveau système d’information. Tout va bien, l’équipe s’est intégrée parfaitement dans la dynamique du progrès qui reste essentielle ».

Pendant quinze ans Éric de Chevigny a exercé diverses responsabilités au sein du réseau Citroën. Lorsqu’il devient lui-même directeur d’une concession multi-site, il apprécie l’autonomie que lui confère la gestion d’un centre de profit. En 2012 il prend sa liberté, intègre une PME dans la perspective d’une éventuelle reprise, à terme. Mais l’entreprise change ses plans. Éric de Chevigny décide alors de bâtir un dossier de candidat repreneur et de se mettre en quête. Il contacte la CCI du Doubs, rencontre Pierre Lacanal et intègre, sur ses conseils, le dispositif Visa Reprise. « Je me souviens très précisément de l’audition devant un parterre de professionnels. Je me suis fait sérieusement “challenger“, sur tous les aspects du dossier. J’en ai tiré profit. Globalement, tous ces échanges m’ont permis de mieux structurer ma proposition. J’ai également revu mon ciblage. Pierre Lacanal s’est chargé de diffuser mon dossier et quelques mois plus tard, j’ai été contacté par le patron de Topsign’, fabricant d'enseignes très connu sur la région, une belle PME de 14 salariés. J’ai pris les rennes de l’entreprise en juillet 2015. Trois ans plus tard, nous sommes en train de concrétiser nos objectifs. Notre rayon d’actions se déploie, notamment en direction de Rhône-Alpes, à travers une filiale basée à Annecy. L’équipe – 19 personnes aujourd’hui – est très mobilisée. Et je trouve cette aventure collective passionnante et très motivante ».

dossier Visa Reprise : reprendre et plus encore… développer Christian Mary Groupe Odyssée Technologies (Les Premiers Sapins – 25) En 2011 Christian Mary est en quête d’une entreprise à reprendre lorsqu’il intègre le dispositif Visa Reprise. Il a déjà défini ses critères en termes de secteur d’activité, de périmètre géographique et d’effectif. « Le premier bénéfice que j’ai retiré de la démarche fût de me détourner de mon critère de taille d’entreprise », souligne le dirigeant. « Je pensais que la bonne jauge, pour moi, devait être une vingtaine de salariés. En réalité je me trompais. Les échanges que j’ai eu avec mes interlocuteurs, dans la cadre de Visa Reprise, m’ont éclairé sur ce point : dans une PME de vingt salariés, le patron doit posséder une connaissance

intime du métier de l’entreprise. Il doit être celui qui connaît le mieux la technique. Il est bien souvent l’homme à tout faire. Pour ma part, même si je suis ingénieur de formation, je n’aurais pas pu tenir ce rôle. Par ailleurs, mon expérience au sein d’un grand groupe industriel, notamment dans le marketing et le commercial, me prédisposait à gérer un collectif d’envergure, dans une optique de développement. Cette prise de conscience a été importante. Par ailleurs Visa Reprise m’a également permis de constituer mon réseau franc-comtois, moi qui venais d’Alsace. Et c’est ainsi que j’ai finalement repris, dans le Doubs, une belle entreprise de 37 salariés ». Créée en 1969, la société Gresset et Associés est spécialisée dans la réalisation de pièces mécaniques de précision pour les systèmes hydrauliques, notamment pour l’aéronautique. En quelques années, le nouveau patron affirme la présence de la PME sur ce marché aéronautique. Pour consolider ses positions et élargir sa base de clientèle, le PDG fait l’acquisition, fin 2015, de la société SNL, une entreprise au profil complémentaire, aussi importante que Gresset. SNL est avantageusement basée à Tarbes, proche de la région toulousaine, terre d’envol de l’aéronautique et du spatial. Au terme de cette première étape de développement, le groupe Odyssée Technologies (dont Gresset et SNL sont les filiales) compte aujourd’hui une centaine de salariés.

Des partenaires très investis Philippe Chevallier

Aire Urbaine Investissement Aire Urbaine Investissement est un outil de financement destiné à dynamiser l’économie du Nord Franche-Comté (Pays de Montbéliard, Territoire de Belfort et Haute-Saône), et tout spécialement son important tissu de petites et moyennes entreprises industrielles. Aire Urbaine Investissement gère des fonds 100% privés en partenariat avec la sphère publique (Etat, Collectivités et CCI). Ses aides visent à soutenir l’emploi. Elles prennent la forme d’avances remboursables. Au cours des 8 dernières années, 268 entreprises ont été ainsi accompagnées, pour un montant global d’aide de plus de 12M€. Philippe Chevallier est le directeur d’Aire Urbaine Investissement. « Nous sommes dans une véritable logique de partenariat avec Visa Reprise. Le territoire de l’Aire Urbaine voit avec intérêt un dispositif qui vise à renforcer la qualification globale des repreneurs. Et nousmêmes, sommes en mesure d’éclairer le futur repreneur sur le contexte local et ses opportunités. Il peut bénéficier de notre connaissance intime de l’économie locale, de notre relation quotidienne avec les entreprises de ce Nord Franche-Comté qui demeure l’un des grands bassins industriels du pays ».

Fabienne Chegnion-Mermet Somudimec Bourgogne Franche-Comté Somudimec est une société financière issue de l’UIMM, le syndicat patronal des métiers de la métallurgie. Ses services s’adressent aux PME/PMI dans une logique de proximité métier. Établissement mutualiste, Somudimec accompagne les entreprises lors de leur création, leur développement ou leur transmission. Elle le fait en apportant sa garantie à l’établissement financier, ou à travers ses solutions d’affacturage et de sécurisation du poste clients. Au-delà de l’ingénierie financière, Somudimec apporte également au chef d’entreprise ses conseils techniques. Fabienne Chegnion-Mermet est la responsable de Somudimec pour la Franche-Comté. « Nous sommes impliqués dans le dispositif Visa Reprise depuis son origine. C’est une idée innovante qui ne pouvait que nous séduire. Notre présence au sein du groupe de pilotage élargit le choix des repreneurs, notamment pour les futurs patrons de PMI avec qui nous parlons le même langage ».

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PA R OL E S DE PA R T E N A IR E S Philippe Nicolas Le Club Entreprise des ingénieurs Arts et Métiers (CLENAM - Paris) Le Club Entreprise Arts et Métiers est un service de la Société des Ingénieurs Arts et Métiers. Il constitue un carrefour d'informations et un point de rencontre pour tous ceux qui désirent créer, reprendre ou céder une entreprise. Le Club est ouvert à tous, diplômés ou autodidactes, issus de petites ou de grandes entreprises. Il offre un service désintéressé en contrepartie d’une simple adhésion. Philippe Nicolas en est l’actuel président. « La santé de notre économie dépend beaucoup de la bonne préparation des dirigeants de ces milliers de PME qui font la richesse de notre tissu industriel. Il est donc normal que le CLENAM soit présent aux côtés de la CCI du Doubs lorsque celle-ci développe une initiative telle que Visa Reprise. Et ce d’autant plus que nous disposons d’une base de données d’offres de cessions et de demandes de reprises. Concrètement, tous les dossiers des candidats labellisés Visa Reprise sont examinés par les animateurs du Club. Le Club dispose d’antennes régionales, notamment dans la région Bourgogne Franche-Comté. Les repreneurs potentiels peuvent ainsi, s’ils le souhaitent, bénéficier de nos conseils et de notre accompagnement. Le CLENAM ne participe pas aux négociations de vente ou d’achat dans le cadre de ces reprises, mais il assure un suivi relationnel, dans un climat de discrétion et de confiance qui est la marque de la Société des Ingénieurs Arts et Métiers ».

École des managers L’École des Managers est un dispositif de formation professionnelle en direction de dirigeants porteurs de projet de développement ou de futurs repreneurs d’entreprise. Ce cursus en continu, ouvert à des candidats ayant un projet réel et concret, permet de renforcer ou d’acquérir l’ensemble des connaissances et des pratiques nécessaires à la conduite et au développement de leur activité. Le sujet d’étude de chaque participant est sa propre entreprise ou futur entreprise et est favorisé par un suivi individualisé. Des sessions volontairement limitées à 15 participants garantissent cet accompagnement spécifique. Plus de 426 chefs d’entreprises sont passés par l’École des Managers et 20 ans après les 1ières promotions, 80 % des entreprises sont toujours en activité. » Contact : Nadine BOITEUX Tél : 03 84 75 69 29 Mail : edm@haute-saone.cci.fr

sur www.cci.fr/web/reprise-d-entreprise/l-ecole-des-managers

SIFCO : Se former au management général et stratégique avant une reprise Depuis maintenant plus de 3 ans SIFCO accompagne des futurs créateurs et repreneurs. Ces formations, qui s’adressent à des demandeurs d‘emplois, sont financées par la Région BourgogneFranche-Comté. Elles sont d’une durée moyenne de 30 jours et leur apporte des outils de diagnostics nécessaires à leur reprise. Plus de 60 créateurs repreneurs ont suivi ces parcours. SIFCO propose également plus de 50 formations de courtes durées pour des futurs dirigeants d’entreprises. Contact : Nicolas BOURGUIGNON Tél : 03 81 25 26 15 Mail : nbourguignon@sifco.eu

Visa Reprise, 10 ans d’activité en chiffres

460 Candidats reçus à ce jour

soit 21% de candidats reçus

Candidats présentés au Comité de Qualification

soit 60% de taux de réussite

Candidats labellisés Visa Reprise

soit 77% de taux de réussite

Reprises effectives d’entreprises par des repreneurs Visa Reprise

60 Comités de Qualification organisés

60 Conventions de partenariat signées

sur www.sifco.eu

dossier Votre contact Visa Reprise CCI Doubs

VISA REPRISE 60 conventions de partenariat BANQUES ORGANISMES FINANCIERS • Comité Régional de la Fédération Bancaire Française • Aire Urbaine Investissement • Banque Populaire Bourgogne-Franche-Comté • Banque Rhône-Alpes Besançon • BNP Paribas • Caisse d'Épargne Bourgogne-Franche-Comté • CIC Est • Crédit Agricole Franche-Comté • Crédit Mutuel • Invest PME • Société Générale • Somudimec EXPERTS COMPTABLES • Ordre des Experts-Comptables Région Bourgogne-Franche-Comté • Cabinet Exco Cap Audit • Cabinet Futin et Associés • Cabinet Grant Thornton • Cabinet Hanz et Associés • Cabinet KPMG Franche – Comté Sud • Cabinet Mazars • Cabinet Orcom et Associés Franche-Comté • Fiduciaire de Franche-Comté • In Extenso Franche-Comté • Mazars (Financial Advisory Services) AVOCATS • Ordre des avocats de Besançon • Cabinet d’avocats Bulle-Pittet-Sutter • Cabinet Fidal Besançon • Cabinet ISACC • Société d’Avocats Juridil NOTAIRES • Chambre Interdépartementale des Notaires de Franche-Comté

Pierre Lacanal est l’animateur de Visa Reprise à la CCI du Doubs. Fédérateur, il est celui qui est au contact des éventuelles offres des cédants et des demandes des repreneurs, celui qui favorise les rencontres et qui les accompagne, « en toute neutralité et objectivité... »

ORGANISATIONS PATRONALES INTERPROFESSIONNELLES • CPME Doubs • CPME Haute-Saône • CPME Jura • CPME Territoire de Belfort • MEDEF Franche-Comté

« Le travail doit s’organiser en toute discrétion, l’extrême confidentialité des informations reçues et échangées est une condition impérative pour que les dossiers avancent. Tout comme la confiance… » Vous pensez à céder votre entreprise, Visa Reprise vous assure la plus grande confidentialité dès les premiers échanges et vous accompagne tout au long de cette démarche.

Vos contacts CCI en Franche-Comté

ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES • Alizée Plasturgie • Fédération du Bâtiment et des Travaux Publics du Doubs • Fédération Régionale des Travaux Publics de Franche-Comté • Fédération Nationale Transports Routiers Franche-Comté • GE – Est (Groupement des Entreprises de l'Est de Besançon) • OTRE Franche-Comté Bourgogne • UIMM Doubs – Jura COLLECTIVITÉS LOCALES • CAGB (Communauté d’Agglomération du Grand Besançon) • Communauté de Communes du Larmont (Pontarlier) • Communauté de Communes du val de Morteau • PMA (Pays de Montbéliard Agglomération) INTERMÉDIATION D’ENTREPRISE CONSEIL FINANCIER CONSULTING • Actideal • Cabinet ACB Est • Cabinet d’Affaires Michel Simond Franche-Comté & Vosges • Cathalise Conseils • DMG Conseil et Investissement • DP Finance consultant • Extran • Francession • Global Corporate • Institut Français du Développement Économique (IFDE) • Synercom France Grand Est ACCOMPAGNEMENT CRÉATEURS REPRENEURS • Boutique de Gestion de Franche-Comté • Clenam (Club Entreprise des Ingénieurs Arts et Métiers – Paris) • CRA Franche-Comté - Délégation Besançon AUTRE • Étude Pascal Guigon

Visa reprise

Pierre Lacanal Tél. : 03 81 25 25 71 placanal@doubs.cci.fr

Jérôme Gaillard Tél : 03 84 96 71 20 jgaillard@haute-saône.cci.fr

Daniel Lepré Tél : 03 84 86 42 26 dlepre@jura.cci.fr

Thibaud Defranoux Tél : 03 84 54 54 61 tdefranoux@belfort.cci.fr

Un dispositif des

CCI DE FRANCHE-COMTÉ

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Ecole de commerce

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INDUSTRIE Julien Compain : “Nous espérons bientôt produire 10 000 m2 de murs par an […]”

Vieille Matériaux vante les mérites du béton de chanvre innovation Le produit biosourcé développé par la société Vieille Matériaux basée à Étalans commence à convaincre à l’échelle internationale. Un développement prometteur.

utrefois cultivé en France sur des dizaines de milliers d’hectares pour les besoins notamment de l’habillement et du linge de maison, le chanvre est peu à peu tombé dans l’oubli au début du siècle dernier avec l’avènement du nylon et des autres matières synthétiques. Il fait aujourd’hui un retour remarqué dans un autre domaine, inattendu et sans doute porteur, la construction. Résistance thermique, confort acoustique élevé, stockage de CO2, résistance au feu, pose des blocs sans colle ni mortier pour les maçons, fabrication et matières premières 100 % françaises renouvelables sans pesticides… Le bloc de béton en chanvre emboîtable à sec n’a que des atouts ! La société Vieille Matériaux s’emploie depuis plusieurs mois à les faire connaître. En partenariat avec le cimentier français Vicat, la firme familiale basée zone de la Croix-de-Pierre à Étalans est la première à avoir mis au point des blocs de béton de chanvre qu’elle façonne dans son usine de Mérey-sousMontrond depuis 2016, pour lequel elle a investi plus de 2 millions d’euros. Le chanvre provient d’Arc-les-Gray, en Haute-Saône. " L’obtention des certifications A.T.E.X. et F.D.E.S. cet été donne une encore plus grande légitimité à ce produit. Et le bloc de chanvre vient d’être classé A+ en termes de qualité de l’air. Nous espérons bientôt produire 10 000 m2 de murs par an, soit environ une maison par département et par an " observe Julien Compain, responsable du développement de ce produit chez Vieille Matériaux. La production de blocs de chanvre séduit de plus en plus d’architectes sensibles à la question environnementale ainsi que des pays, du Sud notamment, qui ne disposent pas de cette matière sur leur sol. Une quinzaine de maisons ont déjà été construites avec ce matériau dans la région, dont une à Mamirolle et l’autre en Haute-Saône. Les futures normes R.E. 2020 en remplacement de la R.T. 2012 pourraient imposer des constructions avec produits biosourcés même si le prix de ces blocs de chanvre est aujourd’hui 15 % plus élevé sur les traditionnels agglos. Vieille Matériaux possédera alors un bloc d’avance sur ses concurrents… www.bloc-biosys.fr 22

Avec Paprec, le groupe Guillin va accélérer le recyclage des barquettes plastique écoconception Le leader européen de la barquette alimentaire se rapproche du numéro 1 français du recyclage plastique pour renforcer encore sa démarche d’écoconception.

e groupe Guillin poursuit ses travaux de recherche pour mieux répondre aux enjeux environnementaux. Il vient d’annoncer son association avec Paprec, le numéro 1 français du recyclage plastique, pour pousser plus loin cette exigence. Un partenariat qui passe par la mise en commun de leurs services R&D afin de valider la valorisation du surtri des barquettes alimentaires, mais aussi, parallèlement, la technologie de régénération de ce nouveau flux. L’objectif des deux industriels étant de créer une filière « de barquette à barquette ». A Ornans, au siège du groupe, quatre personnes planchent sur le projet. Sophie Guillin-Frappier, directrice générale, rappelle son engagement dans le schéma environnemental. « En 1998, nous avions basculé la totalité de la production de PVC en PET puis, en 2005, nous avions été pionniers en lançant une ligne de PLA (acide polylactique, un plastique biodégradable à base d’amidon de maïs, NDLR), dans la mouvance des produits biosourcés. Aujourd’hui, la part de nos produits en PET recyclé est de 70 % en moyenne, ce qui est déjà beaucoup, mais nous pensons pouvoir le monter à 80 %, si la matière première recyclée est disponible et suffisante. » Les phases de test sont lancées sur le site de surtri de Paprec Trivalo, en Bretagne. La régénération du plastique « au grade alimentaire » se fera sur le site Paprec de Limay, en Ile-de-France. Les deux partenaires devraient investir courant 2019 dans une ligne de recyclage sur ce même site, de laquelle sortiront des granulés de matière pure et prête à être transformée en nouvelles barquettes. www.groupeguillin.fr Sophie Guillin-Frappier - DG du Groupe

INDUSTRIE

ILsa met le cap sur l’international export Le spécialiste des instruments de diagnostic in vitro est en train de se constituer un réseau de distributeurs pour vendre ses propres produits hors de France. Il attaque aussi le marché russe avec une démarche originale.

Emmanuel Beuffe (à droite) : “Pour chaque nouveau pays distributeur, Nathalie Paris (CCIR Bourgogne Franche-Comté) nous transmet une fiche avec des informations sur la situation géopolitique, les taxes douanières, etc.”

pécialisée dans la conception et la fabrication d’instruments de laboratoire pour des sociétés de diagnostic in vitro de toutes tailles, avec un parc installé de 10 000 machines dans le monde, ILsa commercialise aussi en direct ses propres produits et notamment deux de ses innovations : un système de conservation d’échantillons biologiques et une gamme de produits pour la cytologie et la détection des cancers du col de l’utérus. Commercialisés sous la marque ILsa Diagnostics, ces produits maisons représentent 30 % d’un chiffre d’affaires 2017 de 4,4 millions d’euros. Mais ils pourraient bien monter en puissance : depuis deux ans, l’entreprise de Marchaux, qui emploie 24 salariés, a engagé une stratégie commerciale à l’export qui commence à porter ses fruits. Pour se donner les moyens de ses ambitions, Emmanuel Beuffe, le dirigeant d’ILsa, avait sollicité la

CCIR Bourgogne Franche-Comté, et il apprécie l’accompagnement proposé. « Pour chaque nouveau pays distributeur, Nathalie Paris nous transmet une fiche avec des informations sur la situation géopolitique, les taxes douanières, etc. Des informations qui nous ont facilité l’entrée au Liban, par exemple, et dans des pays nordafricains. » ILsa disposait déjà de distributeurs en Pologne, en Suisse, en Italie, en Israël et en Afrique du Sud. Avec le coup d’accélérateur donné ces derniers mois, la PME compte maintenant aussi un distributeur en Espagne qui prospecte aussi au Portugal, un autre en Arménie qui couvre aussi certains pays de l’Est, et un encore en Angleterre qui dispose de filiales au Canada. « Et nous sommes en discussion pour être distribués au Maroc, en Algérie, en Tunisie, en Thaïlande. Quant au Brésil, nous cherchons le meilleur

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moyen d’y aller », confie le dirigeant. A cette recherche classique de distributeurs avec ses différentes étapes (recrutement, contrat, livraison des premières machines, attente des commandes) s’ajoute une tout autre démarche pour atteindre la Russie : pour ce pays très « concurrentiel », ILsa a embauché un docteur en cytopathologie dont la mission, depuis un an, consiste à monter un centre de formation pour former de futurs analystes qui comprendront toute l’utilité de sa technologie. Une approche futée et un vrai pari, admet le dirigeant. « Le volet export est très énergivore, mais la locomotive est lancée ». www.ilsa-france.com

COMMERCE

Faire son marché en ligne avec eLocal.fr proximité Lancée cet automne, la plateforme numérique eLocal vend et livre des

produits d’agriculteurs et artisans locaux sur le territoire du Grand Besançon

Commerçants, vous avez du talent ! Faitesle savoir et concourrez au Challenge National du Commerce et des Services 2019 ! Tous les ans, ce concours récompense le top national des commerçants les plus talentueux et valorise les associations les plus dynamiques et innovantes ! Une occasion exceptionnelle pour promouvoir l’excellence de leur savoir-faire à travers 8 catégories pour le « Mercure d’Or » et 3 pour le « Panonceau d’Or ». Intéressés ? Dépôt des dossiers avant le 21 décembre 2018. Dossier de candidature disponible sur www.doubs.cci.fr Une question ? Votre contact CCI du Doubs : Nadine MOUHOT 03 81 25 25 25 24

’idée fait son chemin. à des réunions du réseau Dans un précédent Entreprendre. En quelques numéro, Expression mois elle rédige son busiActive rendait compte de ness plan, établit son préla naissance de l’entrevisionnel, et soumet son projet au « crash test » prise Place du Local, qui proposé par la Chambre. développait le concept sur Elle est reçue par un le Nord Franche-Comté. groupe d’experts (banC’est désormais les habiquier, expert-comptable, tants de Besançon et sa avocat, conseillers techcouronne qui vont bénéniques de la Chambre…) ficier des services d’un dont les questions et les nouveau site de vente en remarques lui permettent ligne de produits locaux. d’améliorer son dossier et Et une fois encore, c’est de convaincre un parteun jeune entrepreneur qui est à l’origine du projet. naire qui s’engagera dans Marine Luczak : “Je suis sensible à la notion de En l’occurrence, une jeune le projet à ses côtés. Les proximité, de naturalité, de solidarité.” entrepreneure, de cette statuts sont déposés, et un génération de millennials pour qui l’achat en ligne appel est lancé via une plateforme de crowdfunest un réflexe naturel. Marine Luczak a 27 ans. Bourding pour compléter le financement du véhicule de livraison. Six mois seront ensuite nécessaires à la guignonne d’origine, elle fait ses études à Besandirigeante pour choisir ses producteurs et artisans çon avant de prendre des fonctions de responsable (sélectionnés dans un rayon de moins de 100 km), communication dans une entreprise bisontine. louer puis équiper un atelier de stockage et de pré« Comme beaucoup de gens autour de moi, j’ai une conscience de l’acte de consommation. Je sais que paration. Le site internet de eLocal est développé au ma façon d’acheter, les choix que je fais ont des cours de l’été, et le service est opérationnel depuis conséquences, pour moi et pour les autres. Je suis fin septembre. « Vous pouvez passer commande sensible à la notion de proximité, de naturalité, de 24h/24 », souligne Marine Luczak. « Nous proposolidarité. Mais je butte sur un problème d’emploi sons une large gamme de produits alimentaires : du temps. Mon travail ne me laisse pas le loisir de viande, fruits et légumes, épicerie salée et sucrée, courir les marchés ou les producteurs locaux. Mes fromages et produits laitiers, boisson, condiments achats, j’aurais aimé pouvoir les faire plus facileet autres confitures artisanales. Environ 90 % de ces produits sont bio. Nous avons également une colment, sans multiplier les déplacements ». Des solulection cosmétique. Et notre offre est déjà en train tions de vente en ligne existent déjà sur Besançon. de s’enrichir. » Les commandes sont livrées sous Mais elles ne sont pas à la mesure des attentes de la jeune femme. L’idée de combler ce manque com48h, soit à domicile, soit en point relais. Les clients du centre ville sont livrés par les cyclistes de Vélomence à germer dans son esprit. En octobre 2017 Marine Luczak prend contact avec Audrey Bouconnect. La clientèle de eLocal s’élargit au fil des semaines, et Marine Luczak rencontre de nouveaux riot, conseillère « appui aux entreprises » à la CCI producteurs. du Doubs. Elle s’inscrit à des ateliers thématiques (études de marchés, analyse financière…), participe www.elocal.fr

Manuel Théron : “Dénicher le petit producteur artisanal qui fait son travail avec exigence, avec passion, est toujours un plaisir pour moi […]”

COMMERCE saveurs

Toques et Méditerranée, une épicerie ensoleillée

i Manuel Théron n’a passé que sa petite enfance à Marseille, il en a conservé un fort tropisme méditerranéen. Ce cuisinier qui a eu le privilège de travailler pour de grandes tables franc-comtoises, a toujours aimé partager sa passion pour les saveurs du Sud. « Dénicher le petit producteur artisanal qui fait son travail avec exigence, avec passion, est toujours un plaisir pour moi. Ces amoureux du bien manger, qu’ils soient provençaux, portugais ou maltais, ont toujours des histoires intéressantes à raconter sur leur métier, sur leur terroir. Et j’aime rapporter ces histoires autant que leurs produits. Je l’ai fait longtemps pour

les amis, pour mes proches. Et finalement j’ai eu envie de le faire à une échelle plus ambitieuse, professionnelle, et de m’y consacrer pleinement ». Manuel Théron dépose les statuts de Toques et Méditerranée à l’automne 2017. Épaulé par sa compagne, il commence à travailler à la conception d’un site internet marchand. Pendant cette phase de préparation, le jeune créateur constitue un premier stock et participe au marché de Noël de Dole. Le succès qu’il rencontre au cours de ces quelques semaines de décembre le confirme pleinement dans son intuition : les gourmets franc-comtois sont heureux de mettre du soleil dans leur assiette lorsque la qualité est au rendez-vous. En juin 2018, le site est prêt. On y trouve plus d’une centaine de références dont les noms eux-

mêmes sont une promesse de voyage (câpres de Gozo, Pastel de Nata, foie de lotte confit des Baux de Provence, huile à la truffe blanche d’Alba, loukoums de mandarine, marmelade de grenade, bacalhau à l’huile d’olive, liqueur bio d’hysope…). À travers son blog et sa page Facebook, Manuel raconte ses produits et ses rencontres. Appuyé par une efficace campagne de référencement, le site enregistre très vite ses premières commandes. Le démarrage est prometteur. Prochaine étape : l’ouverture d’une boutique épicerie fine (à Dole ou à Besançon) qui proposera également de la restauration et des soirées à thèmes sur les trésors gastronomiques des régions méditerranéennes. www.epicerie-produits-mediterraneens.com

concept

Les beaux débuts de l’Échappée

e vélo en ville est devenu un symbole de modernité. Il n’est pas seulement une composante essentielle du Plan des déplacements urbains ; il est également porteur de valeurs. Pour beaucoup, il est même un art de vivre. C’est ce qu’a très bien compris Rodrigue Latorre, le patron de l’Échappée, installée à Besançon, place Victor Hugo, depuis le printemps de cette année. Son « café vélo » est un lieu original où l’on peut boire un verre ou se restaurer avant d’enfourcher l’un des vélos électriques, alignés à l’intérieur même du bar, pour faire un tour de ville ou grimper à la Citadelle. Le commerce de notre époque nous a déjà habitué à des cohabitations insolites. Celle-ci semble séduire le public si l’on en croit le succès que remporte l’établissement depuis son ouverture. Il faut dire que l’espace, ici, est bien agencé. La partie « cycle » comporte une rangée d’exposition (vélos électriques de marque Proxy Cycle, Stromer, Rotwild…) et un coin atelier. Les vélos sont en vente, mais on peut aussi les louer (pour deux heures, une demi-journée ou davantage). Le bar lui-même est flanqué de grandes vitrines d’accessoires, et la salle, très lumineuse, compte une dizaine de tables, fauteuils et petits canapés. On y propose une restauration simple (salades, paninis, tartines, crêpes, salades de fruits…), et des bières artisanales de la région. Les produits, essentiellement bio et de provenance locale, E XPRESSION AC TIVE → NUMÉRO 75 | OC TOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2018

Rodrigue Latorre, le patron de l’Échappée

sont préparés sur place par Cédric Ballay, le cuisinier de l’équipe. l’Échappée bénéficie d’une confortable terrasse qui s’anime très souvent lors de soirées concert. Ce concept commercial qui décloisonne les genres et bouscule les catégories, prouve une fois de plus - s’il en était besoin – que le public, et notamment le jeune public, est friand d’innovation. L'échappée café 25

SERVICES

Hiptest accompagne les développeurs agiles du monde entier

SkinSoft vise les musées et fondations du monde entier

start-up Rachetée par l’américain SmartBear en

technologie Avec ses

mai, la start-up se renforce à Besançon. Son credo : automatiser les tests de logiciels pour leur permettre d’être plus vite sur le marché.

solutions d’édition de collections, la société bisontine vient d’équiper le Louvre-Lens et la fondation Luma. Elle vise maintenant clairement l’export.

aurent Py n’est pas un inconnu à Besançon. Avant Hiptest, ce docteur en informatique avait fondé là Smartesting, une startup spécialisée dans la génération de tests logiciels qui avait connu un succès mondial avant de brutalement déposer le bilan, en 2014, suite à la défection de deux de ses trois principaux clients. Créée en 2015 avec quatre développeurs web de l’ancienne équipe, Hiptest a tiré les enseignements de cette expérience et fait évoluer son produit, en automatisant le test en flux continu, avec un langage commun, et en se structurant selon un modèle économique différent et dans l’air du temps, à savoir le SaaS (logiciel conçu comme un service du cloud). Hiptest vise cette fois une multitude de petits clients, les salariés des équipes agiles des entreprises, de plus en plus nombreuses dans le développement logiciel. « Le cloud est aujourd’hui dominant dans la façon de consommer des logiciels, comme le sont les équipes de développement agile qui livrent un nouveau produit tous les quinze jours et ont davantage de liberté budgétaire. Notre solution s’adresse aussi aux équipes dites DevOps, qui travaillent en flux continu. L’idée est le retour le plus rapide possible pour éviter les gros clash. » Avec ses 25.000 utilisateurs dans 140 pays, la start-up s’était vite fait repérer et a été rachetée en mai 2018 par l’américain Smartbear, un acteur majeur des outils d’assurance qualité logicielle. Les développements restent à Besançon, les investissements américains suivent et l’équipe en place Laurent Py : “Le cloud est aujourd’hui dominant continue à s’étofdans la façon de consommer des logiciels […]” fer : depuis la rentrée, la startup est passée de 15 à 20 salariés. www. hiptest.com 26

iscrètement installée Geoffroy Rigoulot : “C’est une à Besançon, rue du gestion de projet adaptée à l’univers des musées […]” Château Rose, SkinSoft poursuit son chemin dans le monde feutré des musées. Créée pour offrir des solutions de gestion et d’édition informatisée des collections en s’appuyant assez tôt sur la technologie du full web, la société a mis au point deux nouvelles versions avec lesquelles elle compte se développer à l’international. Et notamment avec MyExpo, qui vise le marché américain. MyExpo est une solution multimétier, « une réponse à la tendance actuelle des musées et fondations conçus pour montrer leurs collections et faire participer le public, alors qu’ils étaient hier avant tout des lieux de conservation », explique Geoffroy Rigoulot, son dirigeant. La solution équipe depuis l’été le Louvre-Lens et la fondation Luma, à Arles. Deux belles références pour un développement technologique guidé par le positionnement marketing de SkinSoft. « C’est une gestion de projet adaptée à l’univers des musées qui permet de prévoir, sélectionner et préparer les œuvres », résume-t-il encore. L’autre produit, c’est S-Cinéma, le fruit d’un partenariat avec la Cinémathèque suisse. Un contrat à 1,2 millions de francs suisses sur trois ans et un projet complexe qui va occuper les 17 salariés de SkinSoft jusqu’à fin 2020. « Il nous ouvre le champ de collaborations avec le monde audiovisuel, avec la gestion de contenus numériques et l’accès rapide à ces contenus. » SkinSoft vise un chiffre d’affaires de 1,3 million d’euros en 2018 (760.000 euros en 2017) et est passé de 0 à 25 % de son activité à l’export avec des musées et fondations de Suisse, des États-Unis, des pays de Golfe et d’Afrique. www.skinsoft.fr

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SERVICES

Plus que Pro tisse sa toile dans le Doubs garantie Sur

le modèle de Tripadvisor, mais avec une certification qualité, le réseau Plus que Pro garantit une visibilité aux meilleures entreprises. Un concept que développe ici le bisontin Nicolas Remillet.

réée en 2013 par Gregory Regouby, un entrepreneur installé en Alsace, la plateforme Internet Plus que Pro comptera 25 territoires sous licence d’ici fin 2018. Dans le Doubs, c’est Nicolas Remillet, un responsable des ventes « tombé amoureux de la solution en l’intégrant dans [sa] société, les Cheminées Payot », qui depuis début 2018 développe ce réseau d’entreprises construit à partir d’un recueil d’avis certifiés Iso 20252 (Études de marché, études sociales et d'opinion). « J’avais passé un été à y réfléchir et j’ai finalement rencontré Gregory Regouby, qui m’a expliqué son projet et sa volonté de le développer à l’échelle nationale par la vente de licences de la marque Plus que Pro. Je rêvais d’être mon propre patron et j’ai plaqué mon travail. Le concept me plaît pour deux raisons : d’abord il protège le consommateur, ensuite il aide les entreprises à se pérenniser, à se développer et à créer des emplois. »

Gérant d’une Sarl créée pour ce projet, il avait été le premier à acheter la licence plus que Pro en France. Le modèle économique repose sur une formule d’abonnement à un pack complet, avec des outils de référencement sur le web ou de « mesure du retour sur investissement. » Le démarrage est bon. Nicolas Remillet vient de créer son premier emploi et recruter Cyril Grandi, au profil commercial lui aussi, avec

Nicolas Remillet : “Nous aimerions pouvoir compter deux adhérents de plus chaque semaine et arriver à une centaine en un an […]”

Responsable des ventes, Nicolas Remillet avait constaté les limites des salons et autres actions de communication. « La publicité lasse, le consommateur en est assailli. Plus que Pro transforme simplement la promesse de valeur de l’entreprise par le retour d’expérience du client et, avec la certification Iso, en toute transparence, puisqu’on met les bons mais aussi les mauvais avis », argumente-t-il encore.

lequel ils se partagent la prospection du territoire et l’animation du réseau. Leur rythme ? « Nous aimerions pouvoir compter deux adhérents de plus chaque semaine et arriver à une centaine en un an, mais la sélection est rude et nous refusons autant de candidats que nous en acceptons », ajoute-t-il. Les adhérents sont en effet sélectionnés sur la base de critères techniques, de valeurs humaines et après analyse financière. « N’est pas Plus que Pro qui veut », explique Nicolas Remillet en souriant. www.plus-que-pro.fr

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Jeudi 22 novembre 2018 14h00 à 17h00

dans les locaux de la CMAI du Doubs 101 rue de Vesoul 25000 Besançon

F O R M AT I O N

Encore étudiants, déjà entrepreneurs tremplin Le 3 octobre, à Micropolis, devant un parterre de dirigeants, trois étudiants IMÉA se sont vus

décerner le prix « Trophée des Entreprises Franche-Comté » dans la catégorie Junior Entreprise

ans le cadre de leur cursus, les étudiants IMEA doivent développer un projet de création d’entreprise au cours de leur deuxième année. Leslie Faivre, Alexandre Galland et Mikaïl Eser se connaissaient à peine lorsque les groupes de travail ont été formés. Le projet qu’ils ont présenté à la fin de l’année avait été remarqué pour sa pertinence, mais il aurait très bien pu rester à l’état d’épreuve scolaire – une épreuve scolaire superbement réussie. La décision de le concrétiser est venue par la suite, lorsqu’ils se sont retrouvés en troisième année. Le travail autour du projet les avait rapprochés. Devenus amis, l’idée d’aller plus loin ensemble, de passer à l’acte, devenait particulièrement séduisante. Le trio a donc rouvert le dossier pour entamer les démarches et étudier les sources de financement. C’est à cette époque que Françoise Sanchez, directrice d’IMÉA, les a informé de l’existence du concours, en leur suggérant de déposer leur candidature. Un concours annuel régional Le Trophée des Entreprises a été initialement créé par Orcom, un spécialiste de l’expertise comptable et du conseil aux entreprises. Le concours, organisé dans

toutes les régions où Orcom est présent, en est à sa sixième édition. De nombreux partenaires sont associés au Trophée. Sur notre territoire, la Chambre de Commerce du Doubs est l’un des partenaires actifs du Trophée des Entreprises Franche-Comté. Le rôle de la CCI, à travers ses multiples relais, consiste à identifier les candidats potentiels et les inciter à concourir. Le Trophée comporte plusieurs catégories : innovation, croissance et développement, Made in Franche-Comté, international, et la catégorie Junior Entreprise pour laquelle Leslie, Alexandre et Mikaïl ont été récompensés. Un projet gourmand et prometteur La jeune pousse s’appelle Froze Yourt’Self. « C’est Alexandre qui a suggéré cette variante autour du concept de yaourt glacé », souligne Leslie. « C’est un produit très tendance, plus léger que les crèmes glacées, et sa consommation augmente année après année. Notre projet y apporte plusieurs aspects innovants. Plutôt que créer une boutique, avec toutes les contraintes que cela représente, nous avons imaginé un stand destiné aux galeries commerciales. On le trouvera donc au milieu des allées, dans le flux des visiteurs. Il comportera un espace vente et quelques places assises

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F O R M AT I O N pour consommer. L’autre originalité, c’est le libre-service avec paiement au poids, ce qui va donner aux gens la liberté de personnaliser leur yaourt glacé en combinant toute une gamme de toppings que nous allons renouveler et enrichir au fil des saisons. Et notre fabrication va privilégier les produits locaux. » Le jury du concours n’a pas seulement récompensé l’idée. Il a voulu également saluer la solidité du dossier.

lie, Alexandre et Mikaïl ont retracé la genèse de cette aventure commune qu’ils envisagent de poursuivre au cours de l’année 2019, en parallèle de leurs projets individuels. Le cocktail de fin de soirée fut l’occasion d’échanges enrichissants entre les trois jeunes et quelques-uns des dirigeants présents. Après le 1er prix du Concours des Entrepreneuriales décroché par 3 étudiantes apprenties en avril dernier, c’est une nouvelle réussite à célébrer pour ces jeunes professionnels formés à IMEA.

Lors de la remise des trophées, la joie des trois lauréats a provoqué les applaudissements chaleureux d’un public séduit par l’énergie de cette jeune équipe. Les-

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Préparez-vous au prélèvement à la source de l’impôt ! Le prélèvement à la source entrera en vigueur le 1er janvier 2019. Sa mise en œuvre est simplifiée grâce à la Déclaration sociale nominative (DSN). L’administration fiscale calculera le taux de prélèvement (en tenant compte des options retenues dans certains cas par le contribuable) et restera responsable de la collecte de l’impôt sur le revenu.

Le rôle de l’entreprise :

Thème : Commerce connecté et innovations du commerce physique CCI du Doubs – Maison de l’Économie – 46 avenue Villarceau à Besançon

DU 21 NOVEMBRE AU 4 DÉCEMBRE Quinzaine nationale de la Transmission-reprise d’entreprise 1ER DÉCEMBRE 12ème Salon Studyrama – Micropolis

Dans le cas général, l’entreprise aura quatre obligations : >> Appliquer le taux transmis par la DGFIP. L’entreprise n’aura pas à appliquer de taux de manière rétroactive. Pour toute réclamation sur son taux, le salarié s’adressera directement à la DGFIP ; >> Retenir le prélèvement à la source sur le salaire net à verser au titre du mois M, en appliquant le taux au salaire net imposable ; >> Déclarer les montants prélevés pour chaque bénéficiaire de revenus ; >> Reverser en M+1 à la DGFiP les prélèvements à la source du mois M. Les entreprises reverseront l’impôt à l’administration fiscale plusieurs jours après le versement du salaire. Elles bénéficieront d’un effet positif sur leur trésorerie, de 8 jours, 18 jours ou 3 mois selon la taille de l’entreprise. Pour tout savoir sur le prélèvement à la source, rendez-vous sur : www.prelevementalasource.gouv.fr 32

CCI du Doubs, déménagement temporaire de l’antenne de Pontarlier dans les locaux de la FFB. 9 rue de la Hall (derrière la mairie) 25300 Pontarlier Ouvert du lundi au jeudi 8h30 - 12h00 | 13h45 - 17h30 le vendredi 8h30 - 12h00 | 13h45 - 17h00

EUROPE Rubrique réalisée en collaboration avec la CCIR Franche-Comté service Europe Entreprise Europe Network

Les brèves de l'Europe REACH - Gestion des produits chimiques dans les biens de consommation Le projet européen LIFE AskREACH vise à développer une application smartphone dont l’objectif est d’informer les consommateurs sur les produits chimiques présents dans les biens de consommation. Il est porté par 20 partenaires de 13 États européens dont l’INERIS pour la France qui assure par ailleurs le rôle de bureau national d’assistance REACH en France.

Si vous êtes importateur ou producteur d’articles et que ce projet vous intéresse, n’hésitez pas à nous contacter : En savoir

: Jean Michel CHAUVIN

Vers une évolution des règles européennes en matière de garantie légale des produits ? Bien qu’une directive ait harmonisé a minima les règles sur la garantie légale en Europe, la situation reste complexe et disparate (la durée de la garantie est par exemple de 5 ou 6 ans dans certains pays européens !). Il en résulte un véritable casse-tête pour les entreprises qui vendent dans plusieurs États membres. Une proposition de directive sur « la vente de biens » a été présentée en octobre 2017 par la Commission européenne. Elle pourrait changer les choses à l’avenir. Ce texte prévoit d’abroger l’actuelle réglementation et devrait aligner en grande partie les règles européennes sur celles déjà instaurées en France par la loi Hamon. En savoir

Brexit – les CCI et la douane à la rencontre des entreprises Le 30 mars 2019, le Royaume-Uni quittera l’Union européenne et deviendra un pays tiers. Les douanes françaises et les Chambres de Commerce et d’Industrie sont mobilisées pour accompagner les entreprises régionales dans leur préparation au Brexit. Elles s’associeront pour proposer deux réunions d’information d’ici la fin de l’année, lancer « un club Brexit » et répondre à leurs questions. La date du 27 novembre en fin d’après-midi est envisagée à Besançon pour la partie Franche-Comté. En savoir

: j.bellet@bfc.cci.fr

: Jean Michel CHAUVIN

Rencontres Btob à Medica Compamed 2018, Dusseldorf en Allemagne Saisissez l’occasion de rencontrer de potentiels partenaires qualifiés allemands, européens et internationaux afin d’initier de nouveaux courants d’affaires (partenariats commerciaux et/ ou technologiques). Les Rendez-vous se dérouleront du lundi 12 novembre 2018 au mercredi 14 novembre 2018. Les exposants du Pavillon France sont exonérés des frais d’inscription dans la limite des places disponibles. Inscriptions : https://medica2018.b2match.io. En tant qu’exposant du Pavillon France sur MEDICA, Business

France vous permet de participer au « Healthcare Brokerage Event » organisé depuis plus de 15 ans par le réseau Enterprise Europe Network. Il s’agit du plus grand évènement de networking au monde dans le secteur de la santé avec plus de 350 participants venus de plus de 40 pays en 2017 et plus de 1 150 Rendez-vous d’affaires organisés.

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vu lu LIVRE

L'art comme thérapie Dès les premières lignes nous sommes au musée d'Orsay à Paris. Antoine s'y présente, il postule au poste de gardien de salle : cette personne assise huit heures par jour parmi les visiteurs dont le rôle principal consiste à indiquer les « commodités ». Il est reçu par Mathilde, la D.R.H. qui s'étonne en voyant son C.V : professeur à l'École Nationale des BeauxArts de Lyon, auteur d'une thèse célèbre sur Modigliani. Coïncidence, c'est dans la salle consacrée à ce peintre qu'il prendra ses fonctions. On pressent qu'un important traumatisme a dû le faire rompre avec sa vie antérieure, il est même allé jusqu'à jeter la puce de son portable. Mais : « quand il se sentait mal, il allait se promener dans un musée, le merveilleux demeurant la meilleure arme contre la fragilité ». Hélas, sa très grande compétence le pousse à intervenir quand un guide parlant aux visiteurs commet des erreurs, en particulier au sujet de Jeanne Hebuterne épouse du peintre dont le portrait le fascine. Une fois ça passe, à la deuxième, il est viré. Mathilde n'y pourra rien, malgré sa sympathie provoquée par leur passion commune. Il retourne donc à Lyon où, convalescent, il renouera avec son passé. Et là, entre drame et création artistique, on saura quels événements ont motivé la fin de sa réussite professionnelle, la peinture étant le commun dénominateur entre souffrance et bonheur. David Foenkinos a déjà publié plusieurs romans agréables - « La Délicatesse » entre autres - charmants mais vite oubliés. Ici, sans perdre sa légèreté de style, il s'inscrit dans un tout autre registre. Avec une finale en forme de célébration de la beauté dans l'art pictural, il construit une histoire solide qui fait date. De la littérature, donc. Bernard Sertout David Foenkinos - Vers la beauté Ed. Gallimard

ART

Réouverture du Musée des Beaux-Arts Après plusieurs années de fermeture, le Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon, rouvre ses portes le 16 novembre 2018. De nouveaux espaces seront disponibles et favoriseront l’accès au plus grand nombre : salles d’exposition temporaire, salle de conférence, salles de pratique artistique et un espace multimédia ! w ww.mbaa.besancon.fr ANIMATIONS

Marchés de Noël 2018 Montbéliard - Le traditionnel marché de Noël aura lieu du 24 novembre au 24 décembre inclus. Il offrira un artisanat et une gastronomie traditionnels ! Cette année, l’invité d’honneur sera l’Andalousie. www.lumieres-de-noel.fr Besançon - Du 30 novembre au 31 décembre inclus, le marché de Noël s’installera sur plusieurs lieux au centre-ville. La Ville et l’Office du commerce et de l’artisanat proposeront des animations exceptionnelles dont le retour de la grande roue (jusqu’au 6 janvier 2019) et une exposition sur les mondes polaires avec des sculptures de glace place Granvelle. www.besancon-tourisme.com Pontarlier - Le marché de Noël s’agrandit et étoffe ses animations ! Du 13 au 24 décembre inclus, 40 exposants, une patinoire, des idées cadeaux et de savoureux produits vous attendront au Village de Noël. www.ville-pontarlier.fr/sortir

INEDIT

Fêtes de fin d’année : patinoire aux Passages Pasteur et à la Saline Royale ! Besançon - Une patinoire en plein centre commercial des Passages Pasteur ! Gratuite, elle sera ouverte à tous pendant les vacances scolaires du 22 décembre au 4 janvier 2019 (sauf le 25 décembre et le 1er janvier). Ouverture de 13h à 19h. www.besancon-tourisme.com Arc-et-Senans - Du 24 novembre au 6 janvier 2019 inclus, dans le cadre de la manifestation « C’est l’hiver à la Saline », la patinoire sera installée dans la grande berne de la Saline Royale. www.salineroyale.com E XPRESSION AC TIVE → NUMÉRO 75 | OC TOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2018

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Communication CCID - janvier 2017 - photos : Laurent Cheviet

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