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N°16
le magazine de la chambre de commerce et d’industrie du var
jan. 2016
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Les entreprises de l’économie circulaire Dossier P.16
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ACTUALITéS
TOURISME
PORTRAIT
P5 // Tous les lauréats varois de la fin d'année 2015
P8 // Un nouveau Capitaine à la barre de La Pouncho
P24 // Trophée RSE Paca « Parcs d’activités » pour Toulon-Ouest
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4 entreprise à la une
© Photo : Hydroption
> Hydroption connecte PME/PMI et producteurs d’énergie renouvelable Négociant en électricité renouvelable, Hydroption se positionne comme un fournisseur d’électricité alternatif. Depuis le 1er janvier 2016, cette start-up varoise met le paquet pour devenir un acteur incontournable de l’électricité verte en France.
5 actualités
> Cru 2015 du Prix Var Terre d'Innovation > Lancé de chapeaux pour 198 diplômés > Le Var en opération séduction au SIMI 8 Vie des entreprises
> Un nouveau Capitaine à la barre de La Pouncho > VDSyS, boostée par le marché de la vidéoprotection urbaine > Trail Rando avance, encore et encore 14 RETOUR EN IMAGES > Le 5e Forum Var Ecobiz connecte plus de 800 dirigeants et chefs d’entreprises 16 dossier
> Les entreprises de l’économie circulaire 22 cci décodéE > à la découverte du nouveau site Web de la CCI du Var 24 portrait
> Toulon-Ouest lauréat des Trophées RSE Paca « Parcs d’activités » 25 interview > Christophe Favreau, directeur régional Azur Ouest de YESSS Électrique : « Il me semble juste de verser la taxe d’apprentissage aux organismes, partenaires de notre réussite » 26 agenda > De janvier à avril, les rendez-vous à ne pas manquer !
le magazine de la cci du var
n°16 jan. 2016
Editeur : Chambre de commerce et d’industrie du Var Boulevard Général Leclerc – 83000 Toulon Directeur de la publication : Jacques Bianchi, Président Directrice de la rédaction : Katia Bizat Rédaction en chef : Hélène Devillé - vareconews@var.cci.fr Maquette-Conception : Declik. com / Sophie Antkowiak Régie publicitaire : Philippe Violier – AECP Conseil Tél. : 03 82 886 886 – pubvareconews@var.cci.fr Impression : Trulli (06140 Vence) Tiré à 20.000 exemplaires ISSN 2258-0212 Dépôt légal à parution La reproduction, même partielle, de tout matériel publié dans ce magazine est interdite (loi du 11/03/1957)
éditorial
2016, l’année de la transition économique réussie
«
Notre volonté d’aller de l’avant n’a jamais été aussi forte. Nous voulons faire de 2016, l’année de la transition économique réussie, celle des réussites varoises. Et nous voulons faire en sorte que cette ambition soit communicative et partagée. Le contexte nécessite et impose une stratégie de développement concertée, partagée et lisible. Ici dans le Var, il faut se féliciter de la création du Parlement Varois des Entreprises, qui nous associe à tous les représentants du monde économique et associatif. Les réponses apportées à nos motions par le nouveau Président de la Région, Christian Estrosi, nous confortent dans les orientations prises par nos commissions et elles nous rassurent sur les intentions de l'exécutif régional concernant le rôle qu'il entend faire jouer à notre parlement des entreprises. Il sera demain un des interlocuteurs privilégiés de la Collectivité désormais en charge de l'économie.
Cinq priorités
Nous appelons de nos vœux un partenariat intelligent pour conduire notre démarche volontariste dans 5 axes prioritaires : - Développer l'économie maritime et consolider son impact positif sur l'ensemble de l’économie varoise, - Réaliser des projets structurants pour construire le territoire de demain, - Accompagner la transition économique, - Former les hommes, - Travailler à l'élaboration d'une marque Var pour renforcer le rayonnement de nos entreprises et de notre territoire. Nous souhaitons poursuivre l'accompagnement des parcs d'activités. Par exemple, le Parc d’activités du Plateau de Signes, qui peut être une locomotive sur le territoire, a vocation à devenir l'un des plus importants parcs de Méditerranée. Un autre projet est le développement de Campus Var, qui met en oeuvre une synergie des
Jacques Bianchi, Président de la CCI du Var
écoles de formation pour l'apprentissage, en collaboration avec l'Union Patronale du Var. C'est aussi un projet structurant et innovant autour de la formation et de l'accompagnement des entreprises sur l'ensemble du Var, dans nos antennes et au sein du site de la Grande Tourrache à l'Est de Toulon qui va devenir un complexe moderne et accueillant pour les apprenants et les entreprises. Nous souhaitons aussi tout mettre en œuvre pour que notre département étoffe son offre numérique. Je me réjouis des nombreuses initiatives développées par nos partenaires, que ce soient la Ruche digitale, la French Tech, la Maison de l’innovation et du numérique… Dès 2019, nous pourrons nous appuyer sur un campus international au cœur de Toulon sur le site de Chalucet dans lequel notre CCI est fortement mobilisée aux côtés de TPM. Parallèlement j’ai souhaité créer une commission numérique, un think-tank, capable de structurer un réseau dédié, de développer la culture du numérique. Enfin, ultime priorité, capitaliser sur notre économie touristique, l’activité qui génère le plus grand nombre d’emplois - non délocalisables - et qui nous place en tête des destinations françaises juste après Paris. Sur cette filière prioritaire, nous devons poursuivre un travail de marque pour renforcer et développer notre visibilité, notre notoriété à l’international. Nous devons définir ce que nous sommes entre Provence et Côte d’Azur. Nous avons tous les atouts, dans notre département, pour devenir la capitale de l’art de vivre, celle de l’artisanat, celle d’une agriculture raisonnée, la capitale des sports mécaniques, celle du nautisme, celle de la défense et de l’économie maritime. Et pourquoi pas la capitale du digital, celle de la Silver économie, et aussi, celle de l’économie circulaire… Bref un territoire de référence pour la nouvelle économie ! »
© Photo : Jean-Michel Elophe
sommaire
4
entreprise à la une Énergie
Hydroption connecte PME/PMI et producteurs d’énergie renouvelable
© Photo : Hydroption
Des producteurs d’énergies renouvelables…
L’équipe d’Hydroption à ses débuts (de gauche à droite) : Diane Le Guen, Michel de Kérever, Lionel Perrin, Joseph Comisi et Régis Makhmara.
Négociant en électricité renouvelable, Hydroption se positionne comme un fournisseur d’électricité alternatif. Depuis le 1er janvier 2016, cette start-up varoise met le paquet pour devenir un acteur incontournable de l’électricité verte en France
Hydroption (Toulon)
Tél. 09 54 46 81 05 www.hydroption.com
* Le kilovoltampère (kVA) mesure la puissance électrique apparente d’une installation
janvier-mars 2016 • N°16
D
epuis le 1er janvier 2016, le monde de l’électricité connaît une petite révolution, à l’image de celle connue par le secteur des télécoms en 2000. Cette révolution signe la fin des tarifs réglementés jaunes et verts d’électricité pour les sites des « gros » consommateurs dont la puissance de raccordement est supérieure à 36 kVA*. La fourniture d’électricité pour ces consommateurs fait désormais l’objet d’une offre de marché et ouvre la voie à l’apparition de nouveaux acteurs. Parmi eux, l’entreprise varoise Hydroption, qui vend de l’énergie verte au prix de l’énergie grise, qui connecte les entrepreneurs de PME et PMI aux producteurs d’énergies renouvelables, qui veut devenir un acteur incontournable de l’électricité verte en France. L’aventure se prépare depuis plusieurs mois car on ne s’improvise pas fournisseur d’électricité ! Aux manettes : Michel de Keréver, un expert financier du monde de l’électricité. « Avant de nous lancer, nous avons dû obtenir toutes les autorisations et accréditations nécessaires : Hydroption est membre des bourses European Energy Exchange et European Power Exchange sur le marché français ; Hydroption est responsable d’équilibre auprès de Réseau Transport d’Électricité et d’Électricité Réseau Distribution France ; Hydroption a enfin l’autorisation d’exercer l’activité d’achat d’électricité pour revente aux clients finaux et aux gestionnaires de réseaux », détaille le dirigeant. Son ambition : fédérer en amont des producteurs d’énergies renouvelables ; commercialiser en aval leur électricité auprès de PME et PMI.
Côté production, Michel de Keréver rachète l’électricité de producteurs indépendants qui arrivent aujourd’hui en fin de contrat avec EDF et se retrouvent soumis aux règles du marché. Ces petits producteurs verts sont pour l’essentiel des centrales hydroélectriques et éoliennes. Plus tard, il intégrera aussi des centrales photovoltaïques, des centrales biomasses... Toutes les centrales qui produisent de l’électricité verte et recherchent un nouveau contrat. Hydroption a d’ores et déjà signé un partenariat avec une PME familiale propriétaire de 24 microcentrales hydroélectriques en France. « En choisissant de nous approvisionner uniquement auprès de producteurs d’énergies renouvelables, nous œuvrons, à notre échelle, pour la transition énergétique et nous nous engageons pour la protection de notre planète », remarque Michel de Keréver.
… Et des PME/PMI
Côté consommation, près de 450.000 entreprises doivent souscrire une nouvelle offre à prix de marché, suite à la disparition des tarifs réglementés jaunes et verts. Pour elles, Hydroption a choisi de marquer son ancrage dans le paysage local et a créé la marque Électricité de Provence. « Nous ciblons en priorité les PME qui ont un certain niveau de consommation, par exemple les cliniques, les hôpitaux, les supermarchés, les industriels », explique le fondateur. Sur ce créneau, l’entreprise ne compte que très peu de concurrence : « Il existe vingt fournisseurs dans mon secteur, cinq qui partagent la même cible professionnelle et je suis sans doute un des seuls à proposer une vraie énergie renouvelable, une énergie dont on connaît les producteurs et leurs histoires ». Au-delà de son image verte, Hydroption propose « une électricité de 8 à 12% moins chère que les Tarifs Règlementés de Vente et, comme les gestionnaires de réseau de transport et de distribution sont communs à tous les fournisseurs, les clients d’Hydroption continueront à bénéficier de la même qualité d'électricité sans interruption de service et à profiter des même services de dépannage en cas de panne sur le réseau », souligne Michel de Keréver. Enfin, dans un contexte de variation quotidienne des prix de l’électricité, l’entreprise varoise propose aussi toute une gamme de services liés à l’énergie et un accompagnement sur mesure pour permettre à ses clients de profiter au maximum des opportunités de marché et de se protéger contre d’éventuelles fluctuations défavorables. var eco news
actualités
Les lauréats de la fin d’année !
Des entreprises au top !
Innovation Cru 2015 des prix Var Terre d’Innovation
© Photo : Conseil départemental du Var
Dans le cadre de sa politique de soutien à l’innovation et de développement du numérique, le Département du Var soutient depuis 2008 les initiatives locales liées à la conception et au développement de nouveaux produits et services. Cette année, 10 projets sur 73 présentés ont été récompensés par le jury, présidé par Pierre Joubert, responsable de l’antenne de la direction technologique du commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA).
Quatre prix de l'innovation • Cobaturage.fr (SAS AG Digital) met en relation plaisanciers et personnes désirant effectuer une traversée, une sortie maritime ou fluviale. • Adventure Rooms Provence (SAS Lysus) propose à un groupe de 2 à 12 joueurs un jeu d'enquête en réel. • Headvox est un système de traduction en ligne. • Le recycleur Triton (SAS Multi Safety support system) est un appareil respiratoire de plongée à circuit fermé qui permet de consommer moins de gaz et d'améliorer les paliers.
Prix «Espoir de l'innovation»
• Le Laboratoire l3M, IUT GEІІ de Université de Toulon a conçu le logiciel Com’Handi qui permet d'étudier et de réaliser des outils d'aide à la communication au bénéfice des enfants polyhandicapés.
Deux prix spécial «Coup de cœur du jury»
• La micro crèche associative Petits d’Homme accueille des enfants en situation de handicap, de 3 mois à 6 ans. • La SAS Formation et Conseil a développé une plate-forme pédagogique « Innovation et formation » adaptée
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aux adultes atteints de troubles d'apprentissage.
Prix de l'agence EDF « Une rivière, un territoire Durance Méditerranée »
• Jérôme Demeulemeester, autoentrepreneur, a créé Ecoenergies.pro, un programme de financement des bâtiments à énergie positive basé sur une location de toiture photovoltaïque contre un loyer versé au propriétaire.
Deux lauréats du Groupe La Poste
Les deux lauréats bénéficieront d’un accompagnement via Start’in Post, accélérateur industriel pour projets innovants : • La solution de monitoring environnemental GreenCityZen utilise les nouvelles technologies radio et cloud pour contrôler en continu la qualité de l'air, de l'eau et des sols. • Jérôme Demeulemeester, autoentrepreneur, a créé Ecoenergies.pro
Prix « Etudiant » par TVT Innovation
• Vincent Valdivieso a développé l’appli mobile MeetUrSam qui permet un covoiturage de soirée en toute sécurité.
le magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie du var
Les champions varois du Top 500 sous les projecteurs Le 25 novembre, plus de 500 personnes ont participé à la traditionnelle soirée consacrée à la parution du Top 500 de l’Union Patronale du Var, au Palais du Commerce et de la Mer, à Toulon. Pour le Président de la CCI du Var, Jacques Bianchi, cette soirée a une ambition : « encourager les forces vives, orienter les projecteurs vers les réussites (…). Une mission d’autant plus nécessaire quand le contexte global est peu favorable ». En présence d’un invité de marque, le président du Medef Pierre Gattaz, plusieurs fleurons de l’économie varoise ont été mis à l’honneur : l’entreprise N°1, CocaCola Midi, mais aussi la société de BTP JDS Construction, le réseau des entreprises du numérique 43.117 by TVT Innovation, le groupe CIOA, réseau collaboratif de facilitation d’affaires et la directrice générale de la Mutuelle Verte, Marie-Madeleine Dubec.
12 entreprises varoises récompensées
Le Club de l’Eco de Var-Matin, en partenariat avec la CCI du Var et Pôle Emploi, a décerné le 1er décembre ses Trophées à douze entreprises varoises, au cours d’une manifestation qui a réuni quelque 500 participants au Palais du Commerce et de la Mer à Toulon. Les lauréats sont : Tuto.com (manager de l’année), Péchés Gourmands, Sofresud, Société industrielle de serrurerie (SIS), C2S, Tadé Pays du Levant, Oriane, IMS Shipyard, Vignerons du Baou, CRM International, Les Saveurs italiennes et enfin l’atelier de la Pierre d’Angle. www.var.cci.fr
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actualités
Les lauréats de la fin d’année !
Création d'entreprise
VOS ACTUS RéGLEMENTAIRES
Simplification des règles applicables à l’ouverture dominicale des entreprises La « loi Macron » du 6 août 2015 édicte de nouvelles dérogations permettant le travail des salariés le dimanche dans les établissements de commerce de détail (alimentaire et non alimentaire) : • En créant de nouvelles zones géographiques; • En développant le commerce de détail alimentaire dans les zones touristiques internationales et les gares concernées, après 13 heures ; • En conférant aux maires la possibilité d’autoriser l’ouverture des commerces de détail de leur commune, jusqu’à 12 fois par an dès le 1er janvier 2016 (contre 5 précédemment). Mission Commerce commerce@var.cci.fr • Tél. 04 94 22 80 12
© Photos : Quentin Evrard
Kit d’aide à la mise en place de l’accessibilité des établissements de tourisme et du commerce
Cinq équipes remarquées au SWTLN Fin novembre, le Palais du Commerce et de la Mer a accueilli la 2e édition du Startup Weekend Toulon. La CCI du Var, engagée dans le développement de l'économie numérique à travers notamment la création d'une commission de travail sur le sujet, était partenaire principal de l'événement et membre du jury. Au programme : 100 participants, 37 idées pitchées, 14 projets sélectionnés, 54 heures de travail acharné et de rigolade, 2 heures de délibération et à l’arrivée, 5 lauréats récompensés.
• 1er prix : MatchR est une sorte de Meetic du Startup Weekend qui met en relation des personnes susceptibles d’être intéressées par un même projet et de travailler ensemble. • 2e prix : Postypop connecte votre boîte aux lettres à votre smartphone et vous alerte lorsque du courrier est déposé. • 3e prix : Buddyguard est une application de cowalking permettant de trouver des personnes avec qui faire le trajet à pieds. • Coup de cœur du jury : Humanity est un jeu qui propose aux joueurs d’échanger et travailler collectivement sur le monde de demain. • Coup de cœur de la CCI du Var : è.Chica est un fashion truck qui repense le commerce traditionnel puisque c’est la boutique qui va au client. Grâce aux réseaux sociaux, les clients auraient la possibilité de participer à l’existence de ce commerce et de choisir par exemple le contenu de son offre. janvier - mars 2016•N°16
Afin de réussir le tournant nécessaire et solidaire de l’accueil des personnes en situation de handicap, la CCI du Var propose aux commerçants, hôteliers, restaurateurs et gestionnaires de camping des fiches pratiques dans lesquelles ils trouveront les principaux éléments dont ils ont besoin pour mettre aux normes d’accessibilité leur(s) établissement(s) : parking, escalier, entrée, sanitaire, cabine d’essayage, chambres… Ce kit est librement et gratuitement consultable sur www.var.cci.fr Mission Tourime : st-raph.tourisme@var.cci.fr • Tél. 04 98 11 41 48 /49 Mission Commerce : commerce@var.cci.fr • Tél. 04 94 22 80 12
Un outil pour simuler le coût d’une embauche Le Secrétariat Général pour la Modernisation de l'Action Publique (SGMAP) a mis en place un outil de simulation du coût d'une embauche. Cet outil permet de calculer le coût chargé du recrutement d'un salarié, d'un stagiaire ou d'un apprenti, selon la taille de l'entreprise. L'outil fournit également le calcul du salaire net perçu par le salarié, ainsi qu'une estimation de son imposition. http://les-aides.fr/embauche
Le RSI Côte d’Azur soutient ses assurés Le RSI Côte d’Azur, dans une recherche permanente de soutien aux chefs d’entreprise, artisans, commerçants ou industriels, a mis en place depuis plusieurs années un dispositif de soutien pour tous les sinistrés grâce notamment à son Action Sanitaire et Sociale. Audelà des intempéries ou des catastrophes naturelles, le fond social a pour vocation de venir en aide aux assurés en difficulté suite à des événements indépendants de leur activité. Le RSI Côte d’Azur propose un recalcul des cotisations, la mise en place de délais de paiement ou, si nécessaire, la prise en charge d’une partie de leurs cotisations. Rendez-vous sur www.rsi.fr var eco news
actualités
Attractivité
Le Var en opération séduction au SIMI C’est sous sa casquette d’Agence de développement économique du Var que la CCI du Var et les territoires ayant répondu présents à son invitation se sont exposés, pour la première fois, au Salon de l’immobilier d’entreprise, le SIMI, à Paris du 2 au 4 décembre 2015. La Chambre de Commerce et d'Industrie a ainsi assuré la promotion de toutes les opportunités d'implantation et des projets de développement économique du département en partenariat avec l'ensemble des opérateurs et des collectivités. Quatre parcs étaient présentés pour cette première participation : le Parc d’activités du Plateau de Signes, le Parc logistique des Bréguières, le Pôle d’activités de Nicopolis et le Parc d’activités Var Ecopole.
Équipement
Le Port de Toulon, alternative Fret « propre » Le Port de Toulon, géré par la CCI du Var, était présent pour la première fois au salon dédié au transport, au fret et à la logistique, Logitrans, du 18 au 20 novembre dernier à Istanbul. Une occasion unique de mettre en lumière la ligne reliant Toulon au port turc de Pendik, opérée par l’armateur UNRoRo. En 2015, cette ligne a enregistré 128 escales, 50.000 remorques en transit. Parmi les clients de cette ligne : des industriels comme Renault ou encore Beko qui ont déjà choisi le terminal pour l’acheminement de leurs marchandises dans les usines. Il faut dire qu’avec seulement 3 jours de mer, cette ligne s’impose comme LE parcours maritime le plus court, le plus sûr (haut niveau de sécurité) et le plus fiable (météo, stabilité sociale) offert entre les côtes de Méditerranée française et celles de Turquie. à travers les terre-pleins et les accès routiers offerts sur place, ce sont tous les marchés français et Ouest européens qui peuvent être proposés aux transporteurs routiers et aux grands groupes.
Formation
© Photo : Mylène Zizzo
Lancé de chapeaux pour 198 diplômés
Vendredi 13 novembre, 198 étudiants des établissements de formation de la CCI du Var, Capforma et le Lycée La Tourrache, étaient réunis pour recevoir leurs diplômes. Cette cérémonie s’inscrit dans la volonté de la CCI du Var de soutenir les talents des jeunes diplômés. La formation, initiale ou continue, constitue un axe majeur de l’action de la CCI du Var au service de la performance des entreprises. Les enseignements dispensés répondent directement aux besoins et attentes du monde économique : Capforma et le Lycée la Tourrache garantissent ainsi des scores record de placement en entreprise, de l’ordre de 80% d’insertion professionnelle. En 2014/2015, les 13 formations diplômantes Capforma ont permis de former 450 personnes aux filières économiques les plus significatives en termes d’emploi dans le Var. Le Lycée la Tourrache, sous contrat avec l’éducation Nationale a accueilli près de 250 élèves au sein de six sections, dans les domaines du design et de l’entreprise.
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temps forts !
L’innovation publique au service des entreprises Dans le cadre de la semaine de l’innovation publique, l’Union Patronale du Var a accueilli le 15 octobre la présentation de nouveaux dispositifs numériques en faveur des entreprises, à commencer par la plate-forme www.marches-public.gouv.fr. Le souspréfet chargé de mission au développement économique, Sabry Hani, a souligné l’importance des relais d’information auprès du monde patronal, sachant que « la charge administrative coûte entre 3% et 5% du PIB. Il est donc primordial de faire connaître les quelque 300 mesures de simplification prises par le gouvernement depuis 2012 ». Parmi les directives et actions présentées, l’état a présenté le dispositif « Dites-le nous une fois » et la plateforme nationale de marchés publics simplifiés qui pourrait faire l’objet d’une déclinaison régionale et/ou départementale. La CCI du Var a présenté Chambersign (www.chambersign.fr), signature électronique des Chambres françaises garantissant l’intégrité et la valeur juridique des documents fournis en ligne.
Les acteurs économiques régionaux en mission en Californie
Au mois de novembre, une mission économique régionale, emmenée par l’ARII (Agence Régionale pour l'Innovation et l'Internationalisation des entreprises) s’est rendue à San Diego, en Californie dans le cadre de la mission South Bio Alliance. Cette action est notamment soutenue par l’agence de développement économique de la CCI du Var afin de maximiser les investissements américains dans le Var. L’objectif est de développer les relations économiques entre la Californie et la Région Paca dans les biotechnologies et la Blue Economy. Cette mission s’inscrit dans le prolongement de l’action historique de la région Paca en direction de San Diego, destination qui apparaît comme une cible prioritaire permettant de dégager de multiples opportunités de flux d’échanges. à cette occasion, le Pôle Mer Méditerranée et The Maritime Alliance de San Diego, le cluster américain maritime, ont signé un accord de coopération, 1er accord d’inter-clustering maritime signé entre Europe et états Unis.
Mobilisation pour le 1er salon de l’emploi maritime Méditerranée Le 1er salon de l’emploi maritime Méditerranée, organisé par Clicandsea.fr, s’est déroulé au Palais Neptune, à Toulon à l’occasion des 10 ans du Pôle mer Méditerranée. Le 15 octobre, des entreprises de la région qui recrutent offraient l’opportunité aux jeunes Varois attirés par le secteur maritime de découvrir leurs métiers. La direction des ports de la CCI du Var était notamment présente pour proposer des postes tels que : agent d’accueil de croisières, assistant d’escale, agent portuaire, agent d’exploitation de sûreté, agent administratif, etc.
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vie des entreprises tourisme
© Photos : DR
Saint-tropez
Un nouveau Capitaine, à la barre de La Pouncho La Pouncho, spécialiste de la promenade en mer dans le golfe de Saint-Tropez a un nouveau capitaine, David Badin, un homme passionné de mer et intarissable sur l’histoire de ce village mythique. Pour entreprendre ce nouveau challenge, l’entrepreneur est soutenu par le fonds d’investissements de la CCI du Var, 2C Invest et le Réseau Entreprendre Var
L
e bateau La Pouncho, amarré au port de Saint-Tropez, est reconnaissable entre mille. Son nom fait en outre référence à un quartier historique de Saint-Tropez, qui fait la fierté des Tropéziens : le quartier de La Ponche (La Pointe, La Pouncho en provençal) est l’ancien quartier des pêcheurs où vivaient et travaillaient encore des centaines de familles jusqu’au début des années 70. Depuis 1996, cette compagnie maritime embarque les visiteurs en quête d’authenticité pour leur offrir des moments inoubliables. Le 31 août dernier, les créateurs ont cédé la barre à David Badin, un capitaine passionné de mer et d’histoire, tombé amoureux de la Cité du Bailli de Suffren depuis son arrivée il y a plus de 10 ans. Pour reprendre cette entreprise, dont le chiffre d’affaires avoisine les 260.000€, David Badin est soutenu par le fonds d’investissement de la CCI du Var, 2C Invest, qui détient 20% des parts, et le Réseau Entreprendre Var. Afin d’être en mesure de concrétiser la stratégie de croissance, Julie Morin – son indispensable binôme – et David Badin constituent « une équipe dirigeante dynamique et passionnée, complétée par un Capitaine aguerri ». Julie Morin, déjà élément primordial à la vente dans l’entreprise, va évoluer dans le cadre du
janvier - mars 2016•N°16
dispositif Ardan et sur les conseils de l’Espace entreprendre de la CCI du Var. « Grâce à sa connaissance de l’entreprise, à ses formations dans le cadre du dispositif Ardan, nous allons gagner un temps précieux » explique David Badin. Ce binôme enthousiasmé partage la même vision stratégique pour développer cette petite entreprise.
Une entreprise réinventée
Le nouveau dirigeant reste encore discret… Parce qu’il n’est pas seul dans la baie. Il existe néanmoins une certitude : depuis qu’il a jeté l’ancre dans le port de Saint-Tropez, il n’a qu’une envie, entreprendre pour faire partager sa passion du village. La reprise de La Pouncho était pour lui l’opportunité rêvée. Pour cette embarcation dédiée aux promenades en mer, il a de grandes ambitions tout en étant fidèle à ses racines. Dès 2016, il espère réaliser une croissance du chiffre d’affaires significative. Pour cela, la saison d’activité va s’étendre davantage sur les ailes de saison et un effort particulier va être effectué sur la prospection. Dans la baie des Canoubiers, le terrain de jeu favori de La Pouncho, David Badin veut aussi mettre en lumière l’Histoire de Saint-Tropez en offrant un coup de jeune à son entreprise.
Depuis la fermeture annuelle, le 31 octobre dernier, tous les efforts sont consacrés à faire évoluer la communication. Objectif : gagner en notoriété. Enfin, des partenariats sont envisagés autour d’une volonté partagée par bon nombre d’acteurs du tourisme tropézien de développer une offre valorisant l’image de Saint-Tropez et ainsi convaincre les 6 millions de visiteurs annuels de monter à bord de La Pouncho. 2C Invest michelle.sallerin@var.cci.fr • Tél. 04 94 22 80 28 Espace entreprendre espace.entreprendre@var.cci.fr • Tél. 04 94 22 81 38
La Pouncho www.lapouncho.com - Tél. 04 94 97 09 58
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vie des entreprises
lorgues
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Capforma
© Photo : DR
Un projet de fin d’étude tape dans l’œil du groupe Casino Le projet de fin d’étude d’Inès Neve, élève du centre de formation Capforma, a séduit le groupe Casino. Son idée : délivrer des idées recettes pour faciliter les courses
I
nès Neve n’a que 26 ans. Après des études de musique à la faculté d’Aixen Provence, cette jeune Varoise originaire de Draguignan choisit d’emprunter une voie commerciale et intègre le BTS Gestionnaire d’unité commerciale et de distribution du centre de formation Capforma, géré par la CCI du Var. Elle obtient son diplôme en juin 2015 et décroche en même temps la reconnaissance du groupe Casino. En alternance au sein du supermarché Casino de Lorgues, elle a en effet développé un projet d’étude original et rapidement remarqué. « Au départ, je souhaitais proposer une animation saisonnière. Puis rapidement, j’ai voulu aller plus loin, proposer un vrai service à valeur ajoutée ; j’ai interrogé mon entourage et des clients sur leur manière d’appréhender les courses. Revenait à chaque fois le manque d’idées pour remplir son caddie », raconte Inès Neve.
Les courses faciles
Grâce à ces retours d’expériences, Inès Neve imagine donc une borne à recettes interactive, associée à une application mobile. « Mon idée est
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de proposer aux clients des recettes, réalisées avec les promotions en cours et de leur établir une liste de courses reprenant les ingrédients nécessaires ». Le projet séduit son maitre d’apprentissage, le directeur du Casino de Lorgues, qui lui transmet l’envie de « remuer ciel et terre pour faire connaître son projet et le concrétiser ». De fil en aiguille, de mails en rendez-vous, Inès Neve finit par décrocher un rendez-vous avec la directrice des projets commerciaux du groupe Casino le 18 novembre dernier. Une fois de plus, son projet convainc. Ensemble, elles dessinent l’avenir de cette borne interactive, elles envisagent différents scénarios, évoquent les phases de test. « Je pense avoir mis toutes les chances de mon côté. Je vais désormais affiner mon projet, l’enrichir de mon expérience, qui me permet de connaître sur le bout des doigts l’intégralité de l’offre Casino. Mon projet leur a plu. Il doit désormais passer entre les mains du responsable marketing… ». Affaire à suivre de près dans les prochains mois ; la success story ne fait peut-être que commencer… Inès Neve neve.iness@gmail.com - Tél. 06 29 18 43 84
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vie des entreprises
la farlède
Télécoms et réseaux
© Photos : VDSYS
VDSyS, boostée par le marché de la vidéo protection urbaine
Dôme Saint-Cyr 83 (antenne VDSyS avec caméra).
CSU (Centre de Supervision Urbaine) de Toulon 140 caméras.
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DSyS, pour Video Data Systems, a vu le jour en 2011. Fabricant français de systèmes radio pour la transmission VDI (Voix, données, images), VDSyS est l’aboutissement de plus de 20 années d’expérience dans les domaines de la sécurité, des télécoms et réseaux informatiques. Cette expérience est celle d’Abdel Benothmane, le dirigeant fondateur. « J’ai mûri mon projet dès 2008. Nous avons développé une gamme de produits radio, particulièrement adaptée au marché de la vidéoprotection urbaine. VDSyS équipe ses premiers sites pour réaliser les tests, puis valider le modèle économique et finalement lancer la commercialisation en octobre 2011 », raconte Abdel Benothmane. Bien préparé, armé d’une solide expérience, Abdel Benothmane a rapidement transformé l’essai, réalisé des installations d’envergure et conclu des partenariats avec des distributeurs spécialisés et des intégrateurs, CIRCET, SNEF, SOGETREL, SPIE etc..
Une position leader
Son premier contrat vise l’équipement des systèmes de videoprotection des Usines Renault. Depuis, l’entreprise de la Farlède a équipé plus de 150 communes, parmi lesquelles Toulon, Marseille, Bandol, Toulouse, Saint-Etienne ou encore Dunkerque. Elle a aussi gagné la confiance de grandes surfaces et sites industriels. Sa technologie participe à la protection des Ports Maritimes De Rouen, Hyères, La Rochelle et Nouakchott en Mauritanie, des aéroports de Saint-Tropez, Toulon, Bastia et Annecy et de sites tels que l’Hippodrome de Draguignan, le Palais des Congrès de Toulon. Elle est aussi intervenue pour protéger le Stadium de Nice pendant toute la durée des travaux. Les références sont nom-
janvier - mars 2016•N°16
L'équipe VDSyS
breuses et prestigieuses. Forts de ces succès, « nous sommes en passe de devenir leader sur notre micromarché. à l’horizon 2020, il existe un potentiel de 9.000 communes à équiper en France », souligne Abdel Benothmane. VDSyS emploie aujourd’hui 7 personnes, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 650.000 euros en 2014, son futur siège social est en train de sortir de terre à quelques mètres de ses locaux actuels et de nombreux projets sont dans les tuyaux.
Un produit Made In France
Dès ses débuts, Abdel Benothmane choisit de positionner VDSyS sur un marché porteur, la videopeotection urbaine, qui lui apporte plus de 90% de son chiffre d’affaires. Pour séduire ces marchés publics, il ne manque pas d’arguments : « Notre produit est Made In France et nous sommes le premier fabricant à avoir décroché la norme européenne, obligatoire depuis 2015. La radio est 5 à 10 fois moins chère qu’un déploiement fibre ; elle est évolutive, ne nécessite pas de modifications d’infrastructures et notre technologie bénéficie d’un niveau de performance et de sécurité très élevé. Toute notre gamme de produits est garantie 3 ans. Nous avons un service avant-vente et après-vente performant et notre petite structure nous permet de pratiquer des prix attractifs ». Cerise sur le gâteau, VDSyS est depuis quelques mois centre de formation agréé. « Nous formons des installateurs, des bureaux d’études techniques et des référents sécurité et pouvons ainsi apporter un service identique sur l’ensemble du territoire. Au mois de décembre, nous avons ainsi formé les référents sûreté de la police et de la gendarmerie de la région Sud-Est aux dernières technologies
et normes en matière de radio », explique Abdel Benothmane.
Une autre dimension
Pour l’avenir, VDSyS se prépare à prendre une autre dimension et a monté pour cela un dossier PTZ Investissement auprès de la BPI Paca. L’entreprise souhaite développer une offre radio multi services à destination des communes et sites industriels, une caméra autonome et nomade et un « Hyperviseur », à savoir un logiciel capable de centraliser sur un même réseau radio les caméras, les alarmes, les bornes escamotables, etc, en définitive tous les systèmes de sécurité d’une ville.
VDSyS www.vdsys.fr - Tel. 04 94 42 16 85
CCI à l’appui // « La première année, VDSyS a généré 100.000 euros de chiffre d’affaires. La seconde année, 300.000 euros et la troisième année 600.000 euros. Pour aller plus loin et absorber cette croissance, il était devenu indispensable de structurer l’entreprise. Lors de mon stage à l’Institut régional de la création d’entreprise, j’ai rencontré la CCI du Var. Depuis, une conseillère de l’Espace entreprendre suit mon développement et m’a particulièrement aidé pour monter le dossier de demande d’un PTZ Investissement ».
Espace entreprendre espace.entreprendre@var.cci.fr • Tél. 04 94 22 81 38
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vie des entreprises le castellet
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tourisme
© Photo : Trail Rando
Trail Rando avance, encore et encore
© Photo : DR
Le spécialiste de la randonnée motorisée à taille humaine,Trail Rando, trace sa voie aux quatre coins du monde. En quête perpétuelle de nouvelles expériences, ses dirigeants ont récemment posé leurs valises aux portes du Circuit du Castellet et préparent leur ouverture à une clientèle internationale
Le couple dirigeant de Trail Rando et toute l’équipe confectionnent chaque itinéraire au millimètre près pour « offrir du rêve, sortir des sentiers battus ». Leur catalogue propose de découvrir les contrées les plus lointaines, mais aussi des parcours inédits en France, comme la Diagonale Méditerranée de Deauville à Saint-Tropez, à la découverte d’une France secrète et inattendue.
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epuis sa création en 1985, l’organisateur de voyages à moto, Trail Rando, a emmené plus de 20.000 voyageurs aux quatre coins du monde. De Madagascar à la Finlande, des hauts plateaux andins aux dunes de sables du Daoura au Maroc en passant par les pistes du toit du monde, les sentiers inexplorés de l’Hexagone ou la poudreuse légère du cercle polaire, Trail Rando propose aujourd’hui une trentaine d’itinéraires dans une quinzaine de pays. « Nous sommes les seuls à proposer une offre aussi diversifiée, hors des sentiers battus, en groupe ou en solo, avec un accompagnateur ou une trace GPS, à moto, en 4X4, motoneige ou quad. Nous proposons des circuits adaptés à tous les niveaux, nous offrons une tranche de vie, avec une part de rêve, d’évasion, de sport », détaille Florence Perrenoud.
Une passion d’enfance
La passion anime Philippe Perrenoud, son dirigeant fondateur depuis 30 ans. Au début de l’aventure, ce passionné de moto est seul aux commandes. Il est de tous les voyages, il les prépare et gère sa petite entreprise. Cette entreprise est un héritage de son enfance : à l’âge de sept ans, son père lui offre sa première boussole ; à partir de là, il sera de toutes les escapades familiales : la découverte de l’Algérie à la boussole, les 25 traversées du Sahara, les compétitions de trials, les dimanches entiers à moto sur les routes de sa Franche-Comté natale. « La moto et la découverte ont forgé l’identité de mon entreprise », raconte Philippe Perrenoud. Les premières années, l’aventure se cantonne aux routes de sa région... Mais très vite, l’envie de prendre le large l’amène sur les routes du monde entier, mais aussi sur la route de Florence. Cette dernière, docteur en chimie, partage la même passion et n’hésite pas longtemps
le magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie du var
lorsqu’elle doit choisir entre les voyages à moto et ses éprouvettes.
L’appel de nouveaux horizons
Ensemble, Florence et Philippe Perrenoud emmènent Trail Rando sur la voie du développement. Ils s’installent dans le Var. Ils recrutent leur premier accompagnateur moto en 2004, un « habitué ». Aujourd’hui, une quinzaine d’accompagnateurs moto free-lance sillonnent les routes du globe et partagent une certaine idée du voyage avec les clients de Trail Rando. Une secrétaire et deux commerciaux ont aussi rejoint l’équipe. La petite entreprise est devenue grande. Fin novembre, elle s’est installée aux portes des pistes du mythique Circuit du Castellet, qui « bénéficie d’une visibilité incomparable et d’une aura internationale ». Fidèle depuis le début à la marque de motos Yamaha, Philippe Perrenoud a noué des relations d’amitié avec Jean-Claude Olivier, directeur de Yamaha Motor France jusqu’en 2009, puis son successeur Éric de Seynes, devenu P-dg de Yamaha France puis de Yamaha Europe. « Nous avons signé un partenariat avec la célèbre marque japonaise. Nous roulons et nous nous équipons en Yamaha. En retour, elle diffuse nos catalogues, nous invite sur son stand à l’occasion de salons, nous donne un sérieux coup de pouce en matière de communication et nous allons devenir leur agence de voyage référente au niveau européen », explique Florence Perrenoud. Trail Rando s’ouvre donc à l’international et s’attachera dans les prochains mois à traduire son catalogue en plusieurs langues et à recruter ses premiers accompagnateurs moto multilingues. TRAIL RANDO www.trail-rando.com – Tel. 04 94 32 63 02
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vie des entreprises
ils ont choisi le var... Blue Power Marine
© Photo : Coolight
Signes
innovation
Coolight développe la LED intelligente
En plus de durer 10 fois plus longtemps que les ampoules traditionnelles, les LED sont désormais capables de transmettre des données numériques via le Lifi. Il suffit de se placer sous un lampadaire pour se connecter au monde virtuel.
La start-up Coolight a choisi le Var pour se propulser sur un marché particulièrement prometteur : l’Internet haut débit par la lumière. Baptisée Lifi, cette solution va révolutionner le monde de la communication sans fil
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’Internet haut débit par la lumière débarque en France. C’est la botte secrète des LED, mais aussi de la start-up Coolight, installée sur le Parc d’activités du Plateau de Signes. En plus de durer 10 fois plus longtemps que les ampoules traditionnelles, les LED sont désormais capables de transmettre des données numériques via le Lifi et il suffit de se placer sous un lampadaire pour se connecter au monde virtuel. Moins cher, plus écologique, plus sécurisé, plus sain, plus rapide, plus universel, plus localisé, le Lifi offre d’importantes perspectives de développement. « Le débit d’une LED est 10 fois plus rapide que le Wifi, il est non nocif pour la santé. Le Lifi permet de connecter à des réseaux, comme Internet, des lieux qui en étaient privés, par crainte des interférences, ou parce qu’inaccessibles. La LED permet aussi 50 à 80% d’économie d’énergie. En définitive, le Lifi va révolutionner le monde de la communication sans fil. Il ne détrônera pas le Wifi, mais viendra le compléter », souligne Maxence Menini, Directeur général de Coolight.
Une dream team
La start-up a implanté dans le Var son siège social et son centre de R&D. Son équipe réunit quelques grands noms du secteur ou du monde de l’entreprise et emploie déjà 10 personnes. Son président, Joël Denimal est un serial entrepreneur ; son directeur général Maxence Menini a géré de nombreux projets d’industrie lourde. D'autres personnes complètent le binôme de fondateurs : Cyril Thiriot est expert Lifi d’EDF Optimal Solutions, filiale du Groupe EDF, spécialisée dans les solutions d’éco-efficacité énergétique et président de la Smart Lighting Alliance ; Christian Van Dorpe, actionnaire de Coolight, a eu une riche carrière à l’international et occupe des fonctions de Vice-Président au sein du groupe Engie (ancienjanvier - mars 2016•N°16
nement GDF Suez) et Marc Lassus, actionnaire qu’ils présentent comme l’inventeur de la carte à puce, a notamment dirigé le groupe Gemplus.
Au service de la LED intelligente
Ensemble, ils travaillent depuis trois ans pour positionner Coolight sur l’un des marchés les plus porteurs des prochaines années : « Rien qu’en France, le nombre de points lumineux outdoor est estimé à 35 millions. En intérieur, ce chiffre est 20 fois plus important », détaille Maxence Menini. Ils ont ainsi bâti deux catalogues de produits d’intérieur et d’extérieur pour l’éclairage intelligent et prévoit prochainement la création d’une usine d’assemblage, qui pourra compter jusqu’à 100 salariés. Des entreprises, communes et institutions leur font déjà confiance : l’éclairage devient alors un réseau, intra-ville, intra-entreprise, d’échanges d’informations ou de services. « Dans une rue ainsi équipée de la technologie Lifi, la personne équipée d’un smartphone ou d’une tablette pourrait recevoir les horaires d’ouverture et les éventuelles alertes de la ville en passant devant la mairie. Un peu plus loin, elle recevra les horaires de la ligne de bus en temps réel en passant devant l’arrêt de bus, puis les séances des films à l’affiche devant la salle de cinéma ». La LED intelligente ne manque pas de promesses et offre à Coolight des perspectives de croissance en France, comme à l’international. Une filiale est en cours d'ouverture à Riyad (Arabie Saoudite) en novembre, une implantation est programmée aux états-Unis pour le début de l’année 2016. « Notre business plan prévoit l’atteinte des 500 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici à trois ans et une introduction en bourse en 2017 ». COOLIGHT www.coolight.fr
Blue Power Marine, filiale française de la société allemande Heinrich SOUS OHG, est implantée à Cuers depuis début 2013. Au cours de l’été 2015, elle a emménagé dans de nouveaux locaux de 450 m² à La Farlède. Elle a ainsi doublé sa surface de stockage et aménagé un show-room. Spécialisée dans la distribution de pièces mécaniques et accessoires, Blue Power Marine propose plus de 10.000 références aux professionnels du nautisme dans le Var et les Alpes-Maritimes et depuis le déménagement aux particuliers. Blue Power Marine est aussi présente sur le marché français du matériel des sports nautiques, aquatiques et subaquatiques. www.bluepowermarine.eu
Cailin Diffusion D’origine marseillaise, la société Cailin Diffusion, propriétaire de la marque de maroquinerie Chabrand, s’est implantée à Signes au cours de l’année 2015. Besoin de plus d’espace, d’un environnement agréable, le site a séduit le dirigeant de l’entreprise, Julien Lin Jinguang. Cailin Diffusion a acquis et s’est installé dans un bâtiment de 2.100 m² sur 2 niveaux. De quoi loger les quelque 250 références de son catalogue dont les produits sont diffusés auprès des revendeurs multimarques, des enseignes comme le Printemps ou les Galeries Lafayette de la région Paca et des six magasins en propre sous enseigne Chabrand. L’entreprise emploie 7 personnes pour un chiffre d’affaires de 6M€ HT. www.chabrand.net
Quadrimex ouvre un stock de sel à Brégaillon La société Quadrimex Sels s’est associée avec le Port de Brégaillon pour ouvrir son 30e site de stockage de sel de déneigement en France et ainsi s’offrir une meilleure réactivité vers ses clients dans la région SudEst et l’Italie. Le premier bateau de 3.300 tonnes a été réceptionné début novembre. La société Quadrimex Sels, implantée à Cavaillon (84) est producteur et distributeur de sel de déneigement, 2nd fournisseur français pour la viabilité hivernale. La société produit notamment 10% de ses besoins grâce à sa filiale, la société les Salins de l’Aude, dont elle distribue la totalité des sels industriels. www.quadrimex.com
Pôle prospective et développement territorial implantation@var.cci.fr
Retrouvez d’autres portraits d’entreprises varoises en ligne
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vie des entreprises
© Photo : DR
Fréjus
Romain Pons, actuel dirigeant des entreprises Prima-Liège et Lièges-Mélior, pérennise le travail du liège.
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hez Prima-Liège et Lièges-Mélior, les hommes valorisent le liège depuis plus de 50 ans. Prima-Liège, spécialiste du bouchage liège et aluminium est la première à voir le jour, sous l’impulsion de l’arrièregrand-père de l’actuel dirigeant. L’entrepreneur fait ses premiers pas à Lyon en 1945. Puis, au début des années 50, il rachète l’entreprise fréjusienne Mélior pour être présent au cœur de la production de la matière première. À cette époque, l’industrie subéricole régionale compte pas moins de 75 entreprises et emploie plus de 2.500 personnes. Aujourd’hui, l’entreprise fréjusienne fait figure de résistante !
Le groupe fait de la résistance
Depuis, les deux entreprises sœurs, réunies sur un même site, à Fréjus, en 1997, évoluent sur leurs marchés respectifs. Elles se serrent aussi les coudes, notamment lorsque dans les années 80, le liège varois et français subit de plein fouet l’arrivée massive de la concurrence étrangère. S’assurant une présence sur deux marchés bien distincts - le bouchage pour Prima-Liège et les produits en liège aggloméré pour Lièges Mélior - le groupe familial résiste. La deuxième génération saute son tour et le père de l’actuel dirigeant prend la relève au milieu des années 80. Puis, il y a trois ans, c’est au tour de son fils Romain Pons de prendre en main la destinée du groupe qui emploie six personnes, réalise un chiffre d’affaires consolidé de près de 2 millions d’euros et est devenu le plus important exploitant de liège du Var. Avec l’envie de pérenniser le savoir-faire et l’entreprise familiale, Romain Pons imprime sa marque, une marque écologique et sociétale. Il a équipé sa toiture de 350 m² de panneaux solaires, il est fier de participer à la préservation de l’équilibre de la forêt varoise, il donne à son entreprise un ancrage local en participant à la vie associative. Ainsi, chaque année, il rachète les bouchons de liège collectés en région par l’association France Cancer, à Mandelieu. Il finance ainsi la recherche fondamentale et recycle les bouchons pour produire de l’isolant en vrac.
L’envie d’exploiter une matière première locale et d'innnover
Il relance aussi le bouchon de liège varois ! Alors qu’il y a plusieurs décennies, la concurrence étrangère a poussé Prima-Liège à se tourner vers la transformation de bouchons en liège importés du Portugal et d’Espagne, Romain Pons remet au goût du jour le bouchon de liège varois et veut le faire savoir, un bouchon aux vertus uniques, un bouchon haut-de-gamme, idéal pour conserver des vins de garde. « Les vignerons varois, au minimum, doivent connaître notre travail. Aujourd’hui, nous sommes fiers de travailler depuis plusieurs années pour le Château Gasqui à Gonfaron. Ce domaine entièrement cultivé en biodynamie réalise un travail d’orfèvre et bouche toutes ses bouteilles avec du liège varois. Plus récemment, le Domaine de la Madrague, à La Croix Valmer, a retenu nos bouchons varois pour boucher leur cuvée de garde dès 2016 », détaille Romain Pons. Aujourd’hui, près de 10% des bouchons commercialisés par Prima-Liège sont le magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie du var
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Industrie
Prima-Liège et Lièges-Mélior, 50 ans de tradition fabriqués à partir de liège varois. Demain, son dirigeant espère voir cette part progresser pour atteindre 20 à 25%. Au même moment, chez Lièges-Mélior, les équipes innovent ! L’entreprise propose aux professionnels et particuliers une large gamme de produits pour l'isolation, le BTP, l'orthopédie, la sérigraphie et bien d'autres activités encore... Dès ce début d’année, Lièges-Mélior proposera de nouvelles applications. Un béton de liège, léger et isolant, a été réalisé en partenariat avec une entreprise familiale datant de 1920, les Chaux & Enduits de SaintAstier. Et, le printemps prochain, une innovation devrait faire fureur aux abords des piscines et sur les terrasses : il s’agit d’un revêtement de sol en liège pour l’extérieur au triple avantage : il est Made In France, il est antidérapant et écologique.
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événement
Le 5 Forum Var Ecobiz e
Des occasions de faire grandir son réseau En moyenne, 5 nouveaux contacts à valeur ajoutée noués durant la journée ! C’est le chiffre déclaré par les participants interrogés prêts à recommander la manifestation à leur entourage professionnel.
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e 19 novembre dernier, le 5e Forum Var Ecobiz a fédéré plus de 800 dirigeants et chefs d’entreprises varois. Conférences thématiques, ateliers d’échanges, moments de rencontres privilégiés, ont permis aux participants de décrypter les nouveaux codes de l’économie. Associé à l’année des Entrepreneurs du futur, porté par le réseau CCI France, ce 5e Forum a fait la part belle au brassage des idées, aux tendances de l’économie de demain, aux relations humaines, à la convivialité. Var Ecobiz • www.var-ecobiz.fr
Var Ecobiz, un business connecté toute l’année
© Photos : Sylvain Thiollier
La plateforme business www.var-ecobiz.fr est un outil gratuit de mise en réseau BtoB. Elle est destinée à l’information économique et la mise en relation interentreprises dans le but de faire se rencontrer les dirigeants et de créer des courants d’affaires locaux.
vie des entreprises
Nouveauté 2015 : franc succès pour le speed bank meeting L’Espace entreprendre de la CCI du Var a réuni en un même lieu 8 banques partenaires et 20 entrepreneurs sélectionnés pour leurs projets. Pendant deux heures, 61 rendez-vous qualifiés ont donné lieu à des échanges enrichissants. Ces premiers rendez-vous ont engendré 21 rendez-vous individuels au sein des établissements bancaires partenaires. 97,8% des participants ont fait part de leur satisfaction et 17 participants sur 18 ayant rendu le questionnaire souhaiteraient renouveler l'expérience "Speed Bank Meeting".
Les professionnels de l’entreprise, qu’en ont-ils retenus ? Les professionnels, venus chercher des réponses pour adapter leurs entreprises aux mutations économiques en cours, ont pu retenir deux grandes tendances : • Les stratégies de « Coopétition » : quand l’entreprise décide de « coopérer » avec certains de ses concurrents pour mieux « dominer » un marché. • Les leviers de l’économie du partage : crowdfunding, crowdsourcing, fab labs, coworking, plateformes d’intermédiation.
Ecobiz en chiffres • 13.970 adhérents en Paca dont 3.347 adhérents varois • 6 newsletters mensuelles, touchant plus de 11.000 dirigeants •3.000 publications en ligne par an • 175.000 rubriques vues par mois
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dossier
Les entreprises de l’économie circulaire
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La CCI du Var et l’économie circulaire La CCI du Var s'engage avec le soutien de l’ADEME et du Conseil Régional Paca dans des démarches d'économie circulaire avec les territoires du Golfe de Saint-Tropez, de Cœur du Var et du Comté de Provence. Parallèlement, elle propose aux entreprises des diagnostics individuels économie circulaire.
Mission Réseaux et Filières bertrand.leguiner@var.cci.fr • Tél. 04 94 22 37 84
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l’échelle internationale, européenne, nationale et locale, l’économie circulaire est désormais sur toutes les lèvres et fait l’objet d’une attention grandissante de la part des pouvoirs publics et des acteurs économiques. Face à la raréfaction des ressources naturelles, la logique actuelle d’économie de marché, fondée sur un modèle linéaire de consommation, « extraire - fabriquer - consommer - jeter », a en effet atteint ses limites. La consommation de matières premières a été multipliée par dix en cent ans. 400.000 tonnes de déchets seront enlevées tous les jours d’ici à 2050. Un nouveau modèle s’avère nécessaire, un modèle économique durable, un modèle plus sobre et plus efficace.
« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme »
Ce modèle est celui de l’économie circulaire : « Un système de production, d’échange et de consommation conçu et organisé pour minimiser les prélèvements nets de ressources (énergies fossiles, matières premières, eaux, foncier, milieux) et les émissions polluantes, sources d’impacts environnementaux et sanitaires négatifs, tant locaux que globaux* ». En définitive, dans un modèle circulaire, « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », selon une maxime ancienne empruntée à Antoine Lavoisier, chimiste, philosophe et économiste français du XVIIIe siècle. L'économie circulaire consiste, en s'inspirant du fonctionnement des écosystèmes naturels, à transformer les déchets en matières premières réutilisées pour la conception des produits ou pour d'autres utilisations. Elle ne doit cependant pas être réduite à une meilleure gestion des déchets. Elle repose sur un changement de modèle économique, créateur de valeur sur un plan social, économique et environnemental. Pour Serge Orru, membre de l'Institut de
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l'économie circulaire, ce modèle est « plus qu'une économie, c'est un cap, une vision, une espérance d'un meilleur vivre et produire ensemble.». L’économie circulaire repose sur sept piliers : l'écoconception, l'écologie industrielle et territoriale, l'économie de la fonctionnalité, le réemploi, la réparation, la réutilisation, le recyclage. Elle invite à consommer et produire autrement, à offrir une nouvelle vie à un produit ou la rallonger.
au-delà de la découverte de projets inspirants pour passer à l’action tout en donnant plus de sens à leurs compétences et savoirs ; elle se donne l’ambition de soutenir des initiatives locales et circulaires comme Pause Déjeuner (Brignoles), Panier Davoine (Toulon), Pharmacycles (Toulon) et autres ; elle veut réinventer de nouvelles façons de vivre, consommer ou produire dans une optique d’aider ceux qui sont dans l’action et qui entreprennent autrement.
La dynamique est en marche au niveau mondial, européen, français…
Un élan porteur d’espoirs
Aujourd’hui, l’évolution vers l’économie circulaire est amorcée. « Le G7 a lancé une dynamique pour que les pays industrialisés sortent du modèle de l’hyper gaspillage. La Commission européenne a adopté un nouveau train de mesures ambitieux sur l'économie circulaire en vue de renforcer la compétitivité, de créer des emplois et de générer une croissance durable. En France, la loi transition énergétique pour la croissance verte a été promulguée le 17 août 2015. Au niveau local, de plus en plus d’entreprises d’un même espace croisent leurs flux, leurs besoins pour générer de la valeur autour de matières qu’elles utilisent ou rejettent. Enfin, le boom de l’économie numérique et des services de partage intensifie l’usage des produits et renforce les services rendus au collectif », souligne François-Michel Lambert, député des Bouches-du-Rhône et Présidentfondateur de l'Institut de l'économie circulaire. Dans les entreprises aussi, une dynamique spontanée est en marche. Ainsi, dans le Nord-Pasde-Calais, l'entreprise Roll-Gom est leader européen pour la fabrication de roues de manutention à partir de granulats de pneus recyclés ; l'entreprise bretonne 727 Sailbags transforme les voiles de bateaux de navigateurs célèbres en sacs haut de gamme. En Aquitaine, Ouatéco valorise les journaux invendus en ouate de cellulose pour l'isolation thermique des bâtiments. Du côté de l’économie de la fonctionnalité, Michelin facture les kilomètres parcourus par les camions équipés de ses pneus au lieu de les vendre ; des enseignes comme Intermarché ou Boulanger proposent désormais des appareils électroménagers et électroniques à la location ; enfin, une entreprise hollandaise, Mud Jeans, lauréate du Challenge de l'économie circulaire, propose même la location de jeans.
L’évolution vers l’économie circulaire est en marche. Toutefois, « il ne semble pas pour autant possible de généraliser ce nouveau modèle sans mettre en place des politiques volontaires. Les entreprises et les consommateurs peuvent modifier spontanément leur façon de faire, mais ils ne feront pas la totalité du chemin sans incitation et intervention publique», insiste l’Institut de l’économie circulaire. Cet élan s’impose comme une nécessité face à la raréfaction des ressources. Il est aussi porteur d’espoirs, car l’économie circulaire représente une opportunité d’économies, de création d’activités et d’emplois. Une étude menée par l’Institut de l’économie circulaire estime en effet que l’économie circulaire, telle que définie par les sept piliers développés par l'ADEME, emploie déjà près de 600.000 personnes en France. L'extrapolation à la France d'une étude commandée par la Commission européenne en 2012 indique qu'une réduction substantielle de notre consommation en ressources naturelles permettrait d'en créer entre 200.000 et 400.000 supplémentaires. Au mois d’octobre, l'Institut de l'économie circulaire a présenté un nouveau rapport avec le Club de Rome. Dans cette étude macroéconomique, cinq pays ont été étudiés (Espagne, Finlande, France, Pays-Bas et Suède). Unique en son genre, elle démontre une nouvelle fois que l'économie circulaire est porteuse de bénéfices socio-économiques et environnementaux importants. En France, la combinaison de trois scénarios optimistes en matière d’énergie renouvelable, d’efficacité énergétique et d’efficacité matière permettrait de réduire les émissions de gaz à effets de serre de 66 % ; de créer plus de 500.000 emplois additionnels ; d’améliorer la balance commerciale de plus de 2,5 % du PIB.
… Et local
Et, dans le Var aussi, les lignes bougent. Au niveau local, des entreprises ont déjà modifié spontanément leur façon de faire. Pour Carole Peytavin, Présidente de la Commission environnement de la CCI du Var, « l’économie circulaire représente une opportunité unique d’ouvrir de nouveaux schémas pour les entreprises, de créer des emplois, d’innover. Le Parlement varois des entreprises s’est d’ailleurs saisi de cette question et a voté trois motions lors de sa première séance plénière, qui ont recueilli près de 85% des suffrages ». Le Parlement souhaite structurer la filière de l’économie circulaire dans le Var, à partir des produits et services locaux ; il est favorable à l’adoption d’une clause systématique dans les marchés publics autorisant l’utilisation de matières secondaires conformes aux normes réglementaires de sécurité ; il propose enfin la création d’une instance paritaire. D’autres réseaux se sont emparés du sujet. La Jeune chambre économique de Toulon et sa région a consacré une journée complète d’échanges et de témoignages et prépare un Livre blanc sur l’économie circulaire. Une nouvelle communauté, initiée par le réseau MakeSense, a aussi vu le jour en fin d’année dans le Var : elle regroupe des personnes, qui expriment l’envie de trouver un moyen d’avoir plus d’impact sur la société, d’aller
le magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie du var
ContactS Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie > www.developpement-durable.gouv.fr Institut de l'économie circulaire > www.institut-economie-circulaire.fr deme, Agence de l'environnement et A de la maîtrise de l'énergie >www.ademe.fr Parlement varois des entreprises > www.parlementdesentreprises.fr Jeune chambre économique de Toulon et sa région > www.jcetoulon.org MakeSense > beta.makesense.org
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dossier
Les objectifs de l’économie circulaire
Les 7 pilliers de l’économie circulaire
« L’économie circulaire vise globalement à diminuer drastiquement le gaspillage des ressources, notamment les matières premières et l’énergie, afin de décupler la consommation des ressources de la croissance du PIB, tout en assurant la baisse des impacts environnementaux et en préservant ou développant l’emploi ». (Source : ADEME, Association des régions de France, 2014)
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L’écologie industrielle et territoriale Mettre en place un mode d’organisation industrielle sur un même territoire caractérisé par une gestion optimisée des stocks et des flux de matières, de l’énergie et des services.
cuers
Crokbois transforme les palettes en combustible Créée en 2006, implantée à Cuers, Crokbois offre une alternative gratuite, respectueuse de l’environnement et circulaire aux consommateurs de palettes. Ces dernières, une fois collectées, sont transformées en combustible
«
Crokbois a été imaginée dans le but d’offrir une alternative à la filière des déchets de bois. Elle est spécialisée dans la collecte, le tri et la transformation de déchets d'emballage de bois. Ce sont 6.000 tonnes de bois qui ne vont pas en Italie pour être transformées chaque année », explique Hugues Romanet, son gérant. Ce sont donc près de 300 semi-remorques qui ne sont pas sur les routes.
De la palette au combustible
Crokbois dévore les palettes, qu’elle récupère gratuitement auprès d’entreprises ou de particuliers, qu’elle trie afin d’éliminer les indésirables et qu’elle transforme en combustible. 5.000 tonnes de combustibles de la taille d’un briquet sont ainsi générées annuellement et permettent notamment d’approvisionner la chaudière de la distillerie de La Crau, mais aussi tous les professionnels qui disposent de chaudières industrielles à biomasse. « Nous offrons aux palettes une seconde vie en local. Nous nous inscrivons dans une démarche de circuit court, dans une démarche respectueuse de l’environnement ». Le gisement est constitué à 90% de palettes récupérées auprès d’entreprises engagées, parmi lesquelles BC Transports et quelques enseignes comme Point P à La Garde, Ciffreo Bona à Hyères ou encore GMS. Le reste du gisement provient des collecteurs locaux de déchets.
© Photos : Crokbois
Palettes, toujours plus !
L’entreprise manque aujourd’hui de fournisseurs ! « Sur nos 4.000 m², le potentiel d’accueil est presque illimité. Nous avons un outil industriel qui permet de capter toujours plus de matières premières. Il faut que tous ceux qui génèrent de la palette sachent que nous existons, que ce soient de grosses ou de petites entreprises, voire des particuliers. L’avantage, c’est qu’ils viennent déposer leurs palettes gratuitement et que le déchet, du coup, ne leur coûte rien ! Crokbois // www.crokbois.yatoou.com Tel : 04 94 33 98 48
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L’économie de la fonctionnalité
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Privilégier l’usage à la possession, vendre un service plutôt qu’un bien.
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l'éco-conception
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Prendre en compte des impacts environnementaux sur l’ensemble du cycle de vie d’un produit et les intégrer dés sa conception.
La réparation Trouver une deuxième vie aux biens en panne.
La réutilisation Réutiliser certains déchets ou certaines parties du déchet encore en état de fonctionnement dans l’élaboration de nouveaux produits.
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Le recyclage Réutiliser les matières issues des déchets.
Le réemploi Remettre dans le circuit économique des produits qui ne correspondent plus aux besoins premiers du consommateur.
La Crau
M2JL Recyclage services : la deuxième vie des huiles alimentaires usagées
© Photo : M2JL
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Jean-Louis Muscatelli a créé M2JL Recyclage services à La Crau en mars 2015.
’envie de faire quelque chose pour son département et de capitaliser une expérience de plus de 25 ans dans le monde du déchet » a poussé Jean-Louis Muscatelli à créer M2JL, à La Crau. Deux frères, Manu et Jeannot Santiago ont associé leur groupe World recycling, leurs compétences et moyens à ce projet d’entreprise. M2JL est unique dans le Var. Elle propose le recyclage et la valorisation des huiles alimentaires usagées en biocarburants et se positionne ainsi sur un marché de niche en plein essor. « Aujourd’hui, seules 20% des huiles alimentaires usagées sont collectées. Pourtant une réglementation existe et concerne chaque année davantage de professionnels. En 2012, seuls les établissements produisant plus de 1.500 litres annuels d’huiles alimentaires usagées avaient l’obligation de faire appel à une entreprise agréée pour leur collecte et leur valorisation. à partir de 2016, tous les établissements produisant plus de 60 litres annuels seront soumis à cette obligation. Du petit snack à l’industriel, en passant par le traiteur, près de 5.800 structures sont concernées dans le Var », détaille Jean-Louis Muscatelli.
Un service gratuit
Après leur passage chez M2JL, les huiles ali-
le magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie du var
mentaires usagées sont destinées à devenir des biocarburants. « M2JL est un acteur de proximité, non limité en capacité de réception. Nous mettons à la disposition des professionnels des contenants adaptés, nous collectons dans un délai maximum de 72 heures, nous assurons la traçabilité, nous valorisons à hauteur de 98%. Le tout gratuitement ! », précise Jean-Louis Muscatelli. Son objectif à terme : collecter au moins 80% des huiles alimentaires du département.
Un acteur incontournable et engagé
L’entreprise, qui a vu le jour en mars 2015, va très vite. Au mois de novembre, elle comptait déjà plus de 600 clients. Elle a remporté un appel d’offres de la Marine nationale pour la collecte de toutes les huiles alimentaires usagées produites à bord des bateaux et dans les cantines des bases varoises. Elle a aussi gagné la confiance de grands noms de la distribution professionnelle. Pour devenir un acteur incontournable du département et passer à une vitesse semi industrielle, l’entreprise a investi 170.000 euros. Une plateforme de stockage et de pré-traitement de grande capacité permettant la valorisation des déchets dans le cadre d’une politique de développement durable est en train de sortir de terre sur la Zone industrielle de Gavarry, à La Crau. L’entreprise emploie déjà quatre personnes et prévoit de nouvelles embauches. Investi localement, Jean-Louis Muscatelli a en outre pris l’engagement de verser un euro tous les 100 litres collectés à des associations locales. Il prône l’économie circulaire et l’ancrage local et appelle tous les restaurateurs à jouer la carte des circuits courts, à limiter leur empreinte carbone en choisissant une entreprise de collecte et valorisation de proximité. M2JL Tel : 06 09 94 78 94
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dossier
© Photo : Envisan
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La Seyne-sur-Mer
Envisan inaugure son premier centre de traitement de terres et sédiments en France Quelques chiffres clés de l’économie circulaire en France
1 milliard de tonnes
(Source : Ministère de l’écologie, chiffres 2010)
de matières premières utilisées par an
335 millions de déchets produits par an
60 % de ces déchets sont recyclés
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e 24 septembre dernier, à La Seyne-sur-Mer, de nombreux représentants des scènes politiques et économiques, nationales, régionales et locales étaient présents pour découvrir le premier Centre de Production d’Éco-Matériaux de la région Méditerranéenne. La solution, particulièrement novatrice, a été introduite par Envisan France, filiale française d’Envisan, la division environnement du groupe belge Jan De Nul Group, leader mondial du dragage maritime. « La mission de ce nouveau centre de traitement est de valoriser des sédiments non immergeables issus d’opérations de dragage ainsi que des terres polluées issues de chantiers de terrassement dans le secteur du BTP », explique Walter De Jonghe, directeur Envisan. Près de 4 millions d’euros ont été investis pour édifier ce centre. Bâti sur un terrain de 3,4 hectares, situé à l’entrée de la zone industrialo portuaire de Brégaillon, il peut accueillir jusqu’à 160.000 m3 de matériaux par an. « Le centre a été conçu pour respecter toutes les normes de protection de l’environnement en vigueur et répond aux exigences les plus strictes en matière de traçabilité. Il est aussi équipé de sa propre station de traitement des eaux ».
Un savoir-faire innovant, une démarche positive Au sein de ce centre, « nous traitons, nous réemployons, nous proposons des solutions transverses à moindre coût. Nous amenons un réel savoir-faire en termes de traitement et de valorisation des matériaux », explique Laurent Salabert, directeur commercial. Les sédiments dragués sont criblés puis dirigés vers une lagune pour y être déshydratés. Ils sont ensuite repris sur une plateforme étanche pour être traités et transformés en Éco-produits afin d’être valorisés dans les filières adaptées. Les terres contaminées sont, quant à elle, réceptionnées sur les aires de stockage bétonnées et étanches où elles sont triées, criblées avant d’être traitées selon différentes techniques. Objectif : produire à la sortie des éco-matériaux compatibles avec une filière de revalorisation terrestre ou maritime prédéfinie. « Nous travaillons avec des bureaux d’études, des terrassiers, des acteurs des travaux publics, des carriers. Grâce à notre savoir-faire, nous apportons une réponse d’utilité publique aux déchets en leur offrant une seconde vie», confie Laurent Salabert. Envisan partage aussi son savoir-faire. Le CPEM accompagne en effet le programme de recherche et développement SEDIMED. Il accueille ses expérimentations dont le but est de réaliser des ouvrages expérimentaux fabriqués à partir de sédiments. « Notre volonté : s’inscrire, localement, dans une démarche positive du début à la fin, tout au long du cycle de vie des matériaux acceptés sur le CPEM, du lieu de prélèvement à sa valorisation en passant par la phase de traitement ». CENTRE DE PRODUCTION D’ÉCO-MATÉRIAUX www.cpem-var.fr Tél. 04 94 94 10 60
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Hyères
L'équipe Mini Green Power a inauguré ses nouveaux locaux et dévoilé son premier démonstrateur le 17 décembre. Son président fondateur, Jean Riondel a salué l'accompagnement de la CCI du Var aussi bien au niveau des financements que pour la recherche de locaux.
L
a start-up Mini Green Power est née d’une intuition de son président fondateur Jean Riondel : « Le modèle des grosses centrales est derrière nous et n’a plus de sens. Un besoin s’exprime de plus en plus aujourd’hui : celui de produire une énergie locale à partir de ressources disponibles localement, comme des résidus végétaux ». Pour répondre à ce besoin, Mini Green Power a donc vu le jour en juin 2014 et est depuis régulièrement sous les feux des projecteurs. Elle a décroché le prix Var Terre d’Innovation du Conseil départemental en décembre de la même année, elle a été nommée Talent INPI 2015 pour sa politique dynamique de gestion des brevets et des marques et a pu exposer son savoir-faire à la COP 21 au mois de novembre dernier. Elle a inauguré ses nouveaux locaux, à Hyères et dévoilé son premier démonstrateur au mois de décembre. Mini Green Power va vite.
Une centrale à taille humaine
Son président fondateur, Jean Riondel, son associé Hubert Sabourin, ancien cadre dirigeant chez BP, et son « équipe de référence internationale » ont inventé la première mini centrale de cogénération, une centrale verte à taille humaine, de 100 à 200 m² d’emprise au sol. Cette centrale utilise de la biomasse disponible localement pour produire électricité et chaleur, elle offre un débouché à une ressource abondante, non exploitée et aujourd’hui coûteuse à éliminer pour les communes et les industriels. « La centrale verte permet de traiter 2.000 tonnes annuelles et peut
accueillir déchets verts, sous-produits agricoles, bois, rémanents forestiers… Nous estimons toute cette biomasse à plus de 6 millions de tonnes annuelles et son coût de traitement varie de 30 à 70 € la tonne. Si le prix de marché de l’électricité reste faible, en revanche, la chaleur peut être utilisée de plusieurs façons et offre un retour sur investissement en 3 à 5 ans », précise Jean Riondel. Depuis sa création, la start-up a levé 1,4 million d’euros auprès d’investisseurs privés et de la Banque publique d’investissement et est présente depuis le 11 novembre 2015 sur la plateforme de crowdfunding Smartangels pour lever 250.000 euros supplémentaires. Ses créateurs ont aussi fait la preuve du concept validée par le CEA et déposé trois brevets en France et en Italie avec extensions au niveau mondial.
de préséries, installées chez des clients partenaires dès 2016. Les objectifs commerciaux sont de 4 centrales signées en 2017 pour un chiffre d’affaires de 2,5 M€ puis une augmentation progressive pour atteindre 50 centrales commercialisées par an d’ici à 2021, soit un chiffre d’affaires prévisionnel de 35 M€. Mini Green Power espère ainsi capter 1% du marché français à 5 ans ; la start-up vise aussi le marché italien pour lequel l’électricité verte est subventionnée à un prix 5 fois plus élevé qu’en France pour ce type d’unités. À l’international, elle cible en priorité les marchés d’Amérique du Sud ou d’Afrique, où la biomasse est abondante et l’accès à l’énergie parfois difficile. Fin 2015, la start-up a noué de nombreux contacts à l’occasion de la COP21 : « les représentants de plusieurs groupes énergétiques français se sont montrés intéressés par notre produit et ont confirmé le potentiel de notre solution », détaille Jean Riondel. Néanmoins, ce dernier ne crie pas encore victoire. La campagne de crowdfunding sur Smartangels est toujours en cours et le dirigeant recherche aussi des entreprises qui verraient une synergie entre l’activité de Mini Green Power et la leur et « seraient prêtes à investir dans notre société pour amorcer la pompe ».
MINI GREEN POWER contact@minigreenpower.com www.minigreenpower.com
75%
des Français achètent des produits d’occasion au moins une fois par an
Objectif 2021 : 35M€ de chiffre d’affaires
La biomasse valorisée permet de produire de l’électricité et de la chaleur. Dans nos pays industrialisés, la chaleur peut rapporter gros et être utilisée de plusieurs façons : chauffage de bâtiments ou piscines, séchage de boues de station d’épuration pour baisser leur coût d’évacuation… « Des pistes de recherche sont en cours de développement en partenariat avec le CEA de Cadarache », confie Jean Riondel. Dans les pays en voie de développement, l’électricité peut assurer l'approvisionnement électrique en zones aujourd’hui isolées. Côté business, Jean Riondel prévoit la fabrication
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54%
51%
des Français font réparer leurs appareils électroménagers, hi-fi et vidéo plutôt que d’en acheter de nouveaux
des Français déclarent choisir des produits avec peu d’emballages
(Source : Credoc)
© Photo : Mini Green Power
Mini Green Power, une start-up pleine de ressources
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cci décodée
numériquE
Un nouveau site Web pour la CCI du Var ! L
a CCI du Var démarre l’année 2016 avec un outil Web intégralement refondu. Cette nouvelle plateforme vise plusieurs objectifs : apporter une image dynamique, mettre en avant la richesse et la diversité de ses missions, faire la promotion des services qu’elle propose aux entreprises, appuyer sa politique commerciale et sa relation client et générer de l’influence et de la notoriété pour la marque CCI du Var. Ce site a aussi été conçu et créé pour harmonier l’univers numérique de la CCI du Var et être en cohérence avec la communication nationale du réseau CCI. « Nous avons souhaité offrir de nouvelles gammes de solutions accessibles 24/24h et 7/7j sur le Web. Nous avons souhaité répondre aux enjeux de la CCI de demain, de la CCI connectée et réactive », souligne le Président de la CCI du Var, Jacques Bianchi. www.var.cci.fr
Un site Responsive Design
© Photos : thinkstock
Le nouveau site Web est compatible avec les navigateurs les plus utilisés, les tablettes et smartphones. Il est optimisé pour le partage de contenus sur les réseaux sociaux et une attention toute particulière a été portée sur l’accessibilité du site Web.
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cci décodée
Un portail sur le réseau CCI La cible principale du site Web www.var.cci.fr est l’entrepreneur dans les domaines de l’industrie, du commerce, du tourisme et des services. Cette cible a besoin d’informations pragmatiques et de solutions adaptées à la maturité de leur développement. Elle demande des informations basiques liées à l’entreprise, en corrélation avec l’économie et le territoire, mais également des actualités et un agenda leur permettant de se tenir en veille des dernières tendances.
Un outil de référence pour les entreprises Pour soutenir ses objectifs stratégiques, le nouveau site Web est orienté vers l’utilisateur. Il met l’accent sur les contenus et services en corrélation avec les besoins de l’entreprise, cœur de cible et le développement économique du territoire. Cette nouvelle plateforme devra devenir une référence pour les entreprises en termes de création et développement et un véritable vecteur d’informations. Ce nouveau site doit aussi apporter de nouveaux services aux clients existants.
La CCI du Var s’adresse aussi au grand public • Les jeunes et les étudiants par le biais du Lycée La Tourrache et de son centre de formation Capforma • Les usagers des ports cherchant des informations sur les structures portuaires. • Le nouveau site Internet vise aussi les médias et partenaires publics et privés de la CCI du Var.
Une refonte Made In Var
Une plateforme e-commerce
Le travail de refonte a été réalisé par une entreprise varoise, Stratis, dont le terrain d’action, depuis plus de 20 ans est l’action publique. Les deux pôles de l’agence - communication et digital - conçoivent des solutions efficaces en matière de développement des services publics, de valorisation des politiques publiques ou d’aménagement durable des territoires.
Le nouveau site Web de la CCI du Var proposera prochainement le paiement en ligne et rendra ainsi l’ensemble de ses produits et services accessibles 24/24h et 7/7j. Les utilisateurs pourront payer en ligne l’achat de fichiers, de prestations (ex : ateliers numériques proposés dans les antennes, le Stage 5 Jours pour entreprendre), de services en lien avec le Centre de formalités des entreprises.
Votre magazine Var Eco News sur le Web Var Eco News a désormais un « mini-site » dédié. Les lecteurs pourront retrouver l’intégralité des articles publiés dans le magazine. Ils pourront consulter les archives, retrouver les précédents numéros ou encore consulter les informations classées par rubriques.
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© Photo : Adeto
Parc d’activités
Toulon-Ouest, lauréat des Trophées RSE Paca « Parcs d’activités » Depuis 1996, l’ADETO et l’agglo Toulon Provence Méditerranée travaillent de concert pour créer un lien sociétal fort au sein du Pôle d’activités de Toulon-Ouest. Depuis 2009, elles emmènent le pôle dans une démarche environnementale. Leurs efforts ont été récompensés par le Trophée RSE Paca parcs d’activités
Fiche d’identité • Communes d’implantation : Six-Fours-les-Plages, Ollioules, La Seyne-sur-Mer • Superficie : 800 ha • Vocation : mixte • Nombre d’entreprises : 1.460 • Nombre d’employés : 17.000 • Gestionnaire : Toulon Provence Méditerranée www.tpm-agglo.fr • Animateur : ADETO www.adeto.fr
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e 1er prix 2015 des Trophées RSE Paca « Parcs d’activités » a été décerné conjointement à la communauté d’agglomération Toulon Provence Méditerranée et à l’association de développement des entreprises de Toulon-Ouest (ADETO). Le jury a tout particulièrement été séduit par le travail de l’association d’entreprises et de la communauté d’agglomération concernant l’animation et les synergies inter-entreprises. Et les exemples ne manquent pas : partenariats avec les lycées, rendez-vous d’affaires, tournoi de football inter-entreprises, achats mutualisés, etc. ont « permis de créer un lien sociétal fort, de fédérer 1.460 entreprises, de toutes tailles et tous secteurs d’activités, issues de douze zones d’activités et implantées sur trois communes », souligne Gabriel de Pasquale, président-fondateur de l’ADETO. Depuis 2009, année au cours de laquelle l’ADETO a réalisé un bilan carbone, le pôle est aussi volontaire et engagé en matière environnementale. La certification ISO 14 001 niveau 2 apporte d’ailleurs la preuve d’une démarche environnementale poussée. Un plan de déplacement inter-entreprises (PDIE), une gestion collective des déchets et des collectes ponctuelles ont été mis en œuvre et l’ADETO est relais d’information dans l’opération Pro Baie. Couronnée d’un trophée, l’ADETO, soutenue par TPM, voit déjà plus loin. « Cette
récompense est une reconnaissance du travail accompli. Elle est aussi un encouragement à poursuivre sur cette voie », explique Michel Cresp, vice-président de l’ADETO.
Et demain ?
Et sur ce terrain-là, l’association d’entreprises ne manque pas d’idées. « Retenus dans une démarche expérimentale d’écologie industrielle et territoriale portée par la Région et l’Ademe, nous voulons nous inscrire pleinement dans l’économie circulaire en identifiant l’ensemble de nos entreprises, en les recensant, en les informant et en les mettant en relation pour créer de nouvelles synergies ». L’association démarre aussi cette année un programme d’éco-mobilité d’une durée de trois ans dont l’objectif principal est d’informer les usagers, d'améliorer la sécurité et d'inciter au report modal. Plus largement, ces actions seront prochainement intégrées dans une feuille de route, qui donnera à l’association une vision stratégique à 5 ans. «Elle sera le résultat d’un large travail de concertation. Elle fixera les priorités, les projets, les actions à mettre en œuvre pour donner à notre pôle une identité forte, à nos entreprises un sentiment d’appartenance, à tous les salariés des services et un cadre de travail hors du commun ». adeto www.adeto.fr
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© Photo : YESSS électrique
interview
Christophe Favreau
Directeur Régional Azur Ouest de Yesss électrique
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« Il me semble juste de verser la taxe d’apprentissage aux organismes, partenaires de notre réussite »
L
a taxe d’apprentissage a été créée en 1925. Elle est versée par les entreprises pour financer les formations initiales, technologiques et professionnelles. Cette année, les entreprises ont jusqu’au 28 février 2016 pour affecter leur taxe d’apprentissage à un organisme collecteur unique (OCTA) qui pourra être, au choix de l’entreprise, un organisme interconsulaire régional ou leur OPCA, agréé OCTA. Chaque année, 385.000 entreprises font confiance aux CCI pour assurer la gestion de leurs dossiers de taxe d'apprentissage. Dans le Var, Christophe Favreau, directeur régional Azur Ouest de YESSS Électrique, fait partie de ces dirigeants qui ont choisi de miser sur les enseignements dispensés par la CCI, qui est à l'écoute des entrepreneurs pour les aider à investir dans la formation de leurs futurs collaborateurs.
Qui est YESSS Électrique ?
Que représente l’apprentissage dans votre entreprise ?
vestir, l’apprentissage constitue une valeur sûre pour entrer dans le monde du travail. à l'issue de l'apprentissage, le diplômé possède une connaissance de l'entreprise qui l'a accueillie, facteur supplémentaire pour une intégration réussie dans le cadre d'une embauche. Chez YESSS Électrique, l’apprentissage est inscrit dans notre histoire, car cette histoire s’est construite avec des femmes et des hommes qui mettent au service de l'entreprise leur passion du service, leurs compétences, leur relationnel et leur sens de l'esprit d'équipe…
D’un point de vue strictement statistique, notre direction embauche chaque année trois ou quatre personnes en alternance. Lorsque les apprentis sont motivés, ont l’envie de s’in-
Au cours des dernières années, nous avons accueilli plusieurs jeunes en alternance, en for-
YESSS Électrique est une enseigne nationale de distribution de matériel électrique. YESSS Électrique est depuis quatre ans la marque du Comptoir Électrique Français. Aujourd'hui, CEF - YESSS Électrique représente plus de 300 agences, 36 directions régionales, 1.800 salariés ; elle apporte un réel service de proximité à ses clients et garantit réactivité, compréhension et écoute sur le terrain. Dans le Var, la direction régionale Azur Ouest pilote 10 agences et emploie 60 personnes.
Vous versez une part de votre tax d’apprentissage aux établissements de la CCI du Var, pourquoi ?
mation chez Capforma, la marque de formation de la CCI du Var. Nous avons accueilli des étudiants en BTS Management des unités commerciales et en Licence Responsable manager de la distribution. Il me semble juste de reverser la taxe aux organismes de formation avec lesquels nous travaillons. Et, je veux souligner que la CCI du Var encourage l’apprentissage, notamment à travers la mise en place de contrats réellement intéressants pour l’entreprise. Dans ses programmes de formation, elle fait en outre le plus souvent appel à des intervenants extérieurs, à des chefs d’entreprises ou des consultants, offrant ainsi aux étudiants un enseignement en adéquation avec la réalité du monde du travail. YESSS Électrique www.yess-fr.com
Campus Var : une ambition commune pour l’emploi et la formation dans le Var Unir ses forces pour défendre l’emploi et la formation, garder nos jeunes sur le territoire et leur proposer une offre de formation en lien avec les besoins des entreprises, préparer nos futurs collaborateurs, la CCI du Var et l’Union Patronale du Var l’ont fait avec Campus Var. Une nouvelle approche de la formation qui réunit la connaissance des entreprises de chacun et leur capacité à créer ensemble les formations dont elles ont besoin. En 2016, la taxe affectée aux écoles de la CCI du Var et de l’UPV par les entreprises varoises permettra de leur donner des moyens pour former leurs apprentis. Campus var : Tél. 04 94 75 96 00 - Mail : apprentissage@campusvar.fr - www.campusvar.fr
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agenda
4 et 5 février / Salon
24 mars / Evénement
2 mars / Forum
Voyage en multimédia #VEM7
Var Up
Dédié aux secteurs du tourisme et des nouvelles technologies, le salon Voyage en Multimédia représente un espace de rencontre entre les professionnels de ces deux mondes. C’est une formidable occasion de rencontrer, d’échanger et de se former sur l’e-tourisme. 30 ateliers, une conférence, une soirée et des Side events...
L’Espace entreprendre sera présent au salon de l’entreprise Var Up. Organisé par l’Union Patronale du Var, il est un rendezvous incontournable des chefs d'entreprises, porteurs de projets et créateurs du département. Il réunit en un seul lieu et sur une seule journée l'ensemble des interlocuteurs de l'entreprise.
Forum de l’emploi et de la création d’entreprise en Dracénie
Au Palais des Congrès, Saint-Raphaël www.salon-etourisme.com
Au Palais Neptune, Toulon www.varup.com
Des échanges personnalisés entre le grand public et les professionnels de l’emploi et de la création/reprise d’entreprises ; la présence des associations, institutions, centres de formation ; un espace réservé aux embauches ; un espace dédié à la création/reprise d’entreprises. De 8h30 à 13h, au Complexe Saint Exupéry de Draguignan
vos rendez-vous à la CCI
LES RENDEZ-VOUS DE LA PERFORMANCE (Tarif validé en bureau par nos élus, sur inscription) Nouveaux dirigeants d’entreprises Géo localisation : augmenter sa visibilité sur Internet grâce à Google « My business »
1er fév. / Hyères 22 fév. / Brignoles 29 fév. / Saint-Tropez 28 marS / Saint-Raphaël 18 avr. / Draguignan 10 mai / Six-Fours-les-plages
Le 1er commercial de l’entreprise, c’est vous
Bâtir et développer son réseau professionnel
25 janv. / Hyères 29 fév. / Saint-Raphaël 14 marS / Six-Fours-les-plages 21 marS / Saint-Tropez
7 mars / Draguignan 4 avr. / Six-Fours-les-plages 25 avr. / Saint-Raphaël 23 mai / Saint-Tropez 2 juin / Hyères
5 JOURS POUR ENTREPRENDRE (Payant, sur inscription) Créateur, repreneur Hyères > Du 23 au 29 FEV. Draguignan > Du 8 au 14 mars Toulon > Du 19 au 25 AVRil Contact : espace.entreprendre@var.cci.fr
Contact : vos agences CCIV
SOLUTION
AUTO-ENTREPRENEUR (Payant, sur inscription) Créateur, repreneur De 9h à 11h Toulon > 29 jan. / 19 fév. / 11 mars / 1er et 22 avr. Draguignan > 29 jan. / 26 fév. / 25 mars / 22 avr. Hyères > 25 jan. / 26 fév. / 25 mars / 29 avr. / 20 mai Brignoles > 2 fév. / 8 mars / 19 avR. Contact : espace.entreprendre@var.cci.fr
(Payant, sur inscription) Créateur, repreneur De 9h à 11h Toulon > 23 fév. / 19 avr. Hyères > 15 mar. / 17 mai Contact : espace.entreprendre@var.cci.fr
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Créer sa page Facebook pro 1er fév. / Hyères 15 fév. / Saint-Raphaël Comment vendre en ligne ? 19 jan. / Saint-Raphaël 21 jan. / Hyères Trouver de nouveaux prospects et fidéliser sa clientèle 2 fév. / Saint-Raphaël 4 fév. / Hyères Bien référencer son site Internet pour gagner en visibilité 23 fév. / Saint-Raphaël 25 fév. / Hyères Comment mieux différencier sa clientèle pour mieux identifier ses besoins et adapter son offre ? 8 mar. / Saint-Raphaël 10 mar. / Hyères Formaliser son écoute client avec les outils numériques 15 mar. / Saint-Raphaël 17 mar. / Hyères Les outils du numérique pour exploiter les informations de vos clients 22 mar. / Saint-Raphaël 24 mar. / Hyères Accès à la mer - cale de mise à l’eau 16 mar. / Réunions par bassins Contact : stephanie.tiphaigne@var.cci.fr
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QUELLE FORME JURIDIQUE POUR MON PROJET ?
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Professionnels du nautisme Créer sa page Facebook Pro
29 fév. / Six-Fours-les-plages 7 marS / Hyères 14 marS / Saint-Raphaël 21 marS / Brignoles 4 avr. / Saint-Tropez
L’innovation pour tous 25 avr. / Draguignan
PARCOURS NAUTISME
LES RENDEZ-VOUS DE LA REPRISE
ATELIERS COMPETI’TIC
(Offert, sur inscription)
(Payant, sur inscription)
Repreneur De 8h45 à 11h30
Professionnels du tourisme
Toulon > 9 FEV. / 8 MAR. / 12 AVR.
Hyères > 14 et 15 mar. / 24 et 25 mar.
Contact : espace.entreprendre@var.cci.fr
Contact : fanny.estardier@var.cci.fr
var eco news
agenda
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vos rendez-vous à la CCI
LES RENDEZ-VOUS DE LA CREATION
LES ATELIERS DE L'ENTREPRENEUR (Offert, sur inscription)
Porteurs de projet, nouveaux entrepreneurs
(Offert, sur inscription) Créateur, repreneur De 9h à 11h
L’événementiel comme arme de communication 21 mars / Saint-Raphaël
Toulon > 21 jan. / 4 et 18 fév. / 3, 17 et 31 mar. / 14 et 28 avr. Draguignan > 12 fév. / 4 mar. / 8 avr. Hyères > 22 fév. / 14 mar. / 18 avr. / 9 mai Brignoles > 26 jan. / 23 fév. / 22 mar. / 26 avr.
Vendre mon projet à un banquier 14 mars / Saint-Tropez 21 mars / Draguignan 25 avril / Hyères
Contact : espace.entreprendre@var.cci.fr
Concevoir un modèle économique efficace avec les outils créatifs 2 mai / Hyères
Détecter les opportunités de mon marché grâce au marketing 29 février / Draguignan 4 avril / Toulon 18 avril / Saint-Tropez Manager autrement, mode d’emploi 1er février / Brignoles 9 mai / Saint-Tropez Contact : vos agences CCIV
Vos antennes cci du var Draguignan 247 rue Jean Aicard CS 70259 - 83300 Draguignan Tél. 04 94 22 63 40 antenne.draguignan@var.cci.fr
Hyères 4, rue du Soldat Bellon Centre Olbia - 83400 Hyères Tél. 04 94 22 63 60 antenne.hyeres@var.cci.fr
Brignoles 246, chemin de Béouvesé Centre d'Affaires L'Hexagone Bât. A 83170 Brignoles - Tél. 04 94 22 63 00 antenne.brignoles@var.cci.fr
Ouest-Var/Plateau du Castellet 419, avenue de l’Europe Espace entreprendre des Playes - CS 10017 83180 Six-Fours les plages Cedex Tél. 04 94 22 80 06 - antenne.ouestvar@var.cci.fr
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