Acteurs de l'Eco, n° 1 fevrier-mars 2016

Acteurs 1

FÉVRIER/MARS 2016

Éco

rubrique

de l’

LE MAGAZINE DE LA VIE ÉCONOMIQUE DU LOIRET www.loire-et-orleans.fr

#01

FÉV. MARS 2016

10

TERRITOIRE Éco-climat sur la Sologne

22

COMPÉTENCES L’enjeu est dans le jeu

26

TOURISME Odyssée en Val de Loire

RÉSEAUX PROFESSIONNELS : POURQUOI IL FAUT Y ÊTRE

> CINQ MEMBRES DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE L'ASSOCIATION VOY'ELLES À LA UNE !

Billet

som maire

2016 #01 FÉV./MARS

ESPERLUETTE & CO

04

ÉVÈNEMENT

07

MADE IN LOIRE&ORLÉANS

08

TERRITOIRE

09

DOSSIER

RÉSEAUX PROFESSIONNELS : Pourquoi il faut y être

12

INDUSTRIE

18

COMMERCE

19

SERVICES

20

INTERNATIONAL

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COMPÉTENCES

22

CRÉATION

23

IMPLANTATION

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RESTAURATION

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TOURISME

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NUMÉRIQUE

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PORTRAIT

28

EXPERT

29

CHIFFRES

30

A

cteurs de l’Éco : tel est le nouveau titre de votre magazine économique, désormais entièrement géré et rédigé par le Groupement d’intérêt public (GIP) Loire&Orléans Éco.

Son Comité de rédaction est composé de collaborateurs de ses différentes entités : Département, ADEL, AgglO Orléans Val de Loire, CCI Loiret, UDEL 45 auxquelles s'ajoute l'ADRT Loiret. Cette revue a été l’un des premiers fruits issus du GIP, après la création de la marque Loire&Orléans, née de la collaboration unique en France de 5 partenaires.

Le magazine demeure bimestriel avec une orientation éditoriale claire : refléter et valoriser la vitalité économique du Loiret à travers les actions et les projets de ses acteurs : dirigeants d’entreprises, créateurs et repreneurs, responsables économiques au sein de structures telles que les Communautés de Communes ou Agglomérations.

En couverture du numéro 1 d’Acteurs de l’Éco, vous avez découvert des membres de l’association Voy’Elles qui posent autour de l’Esperluette, emblème que vous retrouverez à l’avenir dans la communication de la marque et du GIP Loire&Orléans Éco, en particulier son nouveau site Internet, très bientôt opérationnel. L’esperluette est un symbole, celui du partage de compétences au service du développement économique du Loiret, pour la création de richesse, d’emploi et de confiance.

Esperluette commence comme Espérance, celle que nous avons tous d’un département harmonieux sur l’ensemble de ses territoires et doué de la capacité à innover. Le magazine Acteurs de l’Éco a l’ambition d’être le miroir du dynamisme économique du département et d'Orléans la capitale régionale. Il est le nôtre mais il est surtout le vôtre.

© D. Chauveau

ACTUALITÉS

www.loire-et-orleans.fr

Eric DOLIGÉ, Sénateur, Président de Loire&Orléans Éco

www.facebook.com loireetorleans

http://twitter.com/loireetorleans

actualité P O R TA I L

TROUVER UN STAGIAIRE OU UN ALTERNANT, C’EST FACILE

50 ans

V

Olivier CHANTELOUP ochanteloup@mdebassinorleans.fr

Empruntez le parcours

GAGNANT

Dans le cadre de son programme des Rencontres Perspectives Commerces, la CCI Loiret propose aux commerçants de suivre « Le Parcours Gagnant » destiné à améliorer la performance des points de vente. Et par là même de bénéficier de l’accompagnement d’experts reconnus sur les fondamentaux du point de vente pour fidéliser sa clientèle et développer ses ventes. Le parcours se décline en 4 points : une conférence-débat animée par un expert du commerce, 4 ateliers thématiques pour renforcer sa compétitivité, une hotline dédiée, des fiches pratiques. À Pithiviers, par exemple, le lancement du programme est prévu le 15 mars. www.loiret.cci.fr

"Orléans capitale du Centre-Val de Loire, mais encore…"

Le 12 mai, au Domaine de la Fontaine d’Olivet, aura lieu le dîner gala des 50 ans du comité Loiret de La ligue contre le cancer. Il est ouvert à 250 personnes : chefs d’entreprise, élus, personnalités… Le prix de la soirée (dîner, concert et spectacle de magie) comprendra également un don pour la Ligue (selon les dossiers de partenariats).

www.ligue-cancer.net/ cd45/journal

ominations NAC ER MEDDAH

COMMER CE

D É B AT

LES

DE LA LIGUE CONTRE LE CANCER

ous recherchez un stagiaire ou proposez un contrat en alternance ? Le portail web « Objectif Apprenti’stage » mis en place par l’AgglO Orléans Val de Loire peut faciliter votre recherche. En quelques clics dans l’espace « recruteur » (vous devez être inscrit) identifiez-vous puis enregistrez vos offres. Consultez également les demandes de stages en ligne et la CVthèque des candidats susceptibles de vous intéresser. Outil précieux pour les entreprises et les jeunes, ce site web vous permettra de trouver et de sélectionner les bons candidats. Les stages, rémunérés ou non et obligatoires ou volontaires, sont proposés à partir de la 3e et concernent tous les domaines et niveaux d’études. Il en est de même pour les contrats en alternance. Que vous soyez une entreprise, une collectivité, une startup ou une association, n’hésitez pas connectez-vous : www.objectifapprentistage.fr

4

solidarité

est le nouveau préfet de la région Centre Val de Loire.

Il succède à Michel Jau.

JEAN-PA UL CO MBÉMO REL

a remplacé Marc Brugière en tant que délégué régional d’EDF.

DAVID PA STRE

qui a été élu président du pôle d’innovation Nékoé, dirige l’entreprise orléanaise Centre Pesage.

M ARC -ANTO INE DE HANNUNA remplace Christian Saens à la présidence régionale de la Fédération bancaire française.

L

e 30 mars à la CCI du Loiret, le Lions Club Orléans Université organise une conférence/ débat autour du sujet « Orléans capitale du 600 s Centre-Val de Loire, mais encore… » Orléans demeure en effet la capitale d'un territoire régional dont le périmètre n'est pas modifié.

Est-ce une chance ? Et si oui, les acteurs (élus et sociaux professionnels, mais aussi population) sauront-ils tirer avantage de cette situation ? Construite autour de thèmes tels que transports et connexions, cohérence et complémentarité économique, la soirée se déroulera en présence des présidents de la région et de l’agglomération orléanaise, du maire d’Orléans et de représentants des départements qui composent la région.

Le programme de la soirée est construit autour de quelques données : l’histoire de cette région, de ses forces et faiblesses par rapport aux nouvelles entités régionales, des opportunités d’initiatives du Conseil régional et de sa capitale face à certains enjeux majeurs que sont, par exemple, les mobilités et connexions intra et extra régionales, l’économie créative en région CentreVal de Loire, la solidarité régionale, notamment entre les villes grandes et petites.

Philippe BEL - philippebel@free.fr www.lionsuniversite.fr

5 FÉVRIER/MARS 2016

actualité

OBJECTIF QUALITÉ

actu

LABEL

LES MAIRES DU LOIRET PRÉPARENT LEUR AVENIR

pour l’Espace Entreprendre

Depuis 2005, l’Espace Entreprendre de la CCI Loiret est engagé dans une démarche qualité basée sur la satisfaction clients. L’objectif : garantir un accompagnement de qualité grâce à un référentiel d’engagements regroupant 52 pratiques. Sont analysés : le suivi et le pilotage, l’organisation, l’accueil-prise en charge client et l’accompagnement création. Pour 2015, le rapport d’audit qualité indique que les 52 exigences sont conformes, dont 24 points forts, 8 pistes de progrès et 1 point sensible. Un résultat très satisfaisant pour la CCI dans le cadre du développement de sa nouvelle offre.

LE 23 JANVIER, PLUS DE 230 MAIRES DU LOIRET ÉTAIENT RÉUNIS AU CENTRE DE CONFÉRENCES D’ORLÉANS.

A

u programme de cette manifestation, la présentation du projet de mandat du Département (2015-2021). Le très haut débit se déploie dès 2016 sur tout le territoire avec l’achèvement de la desserte des zones d’activités, des sites publics. Le Loiret monte en débit avec 55 zones prioritaires. La mutualisation est aussi une tendance forte. La centrale d’achat Approlys poursuit son développement pour favoriser l’achat mutualisé des collectivités. Ces projets devraient permettre aux collectivités territoriales du Loiret de rester attractives. Lors de cette rencontre, Pascal Perrineau, politologue et spécialiste de sociologie électorale, a présenté Les mutations des collectivités territoriales en France : enjeux et perspectives.

Ce dernier a d’ailleurs présenté une étude sur les collectivités territoriales qui se trouvent en haut du tableau dans la confiance que les Français accordent aux différentes institutions.

www.loiret.cci.fr AC C O M PAG N E M E N T

www.loiret.fr

QUAND LES ÉTUDIANTS CRÉENT LEUR ENTREPRISE

www.univ-orleans.fr

© D. Chauveau

P

épite (Pôle étudiant pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat) est un dispositif qui permet d’encadrer les étudiants et jeunes diplômés désireux de créer ou de reprendre une entreprise. Le Pépite de l’université d’Orléans, pour sa première promotion, a concerné 24 étudiants. Suivis et accompagnés, notamment dans les domaines financier, juridique et marketing, ils bénéficient d’un véritable statut étudiant-entrepreneur durant une année et peuvent ainsi obtenir un diplôme très valorisant dans leur parcours.

/// HUGUES SAURY, PRÉSIDENT DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL DU LOIRET

/// RENCONTRE BUSINESS&CO

actualité

ren contres LES PROCHAINS RENDEZ-VOUS POUR LES RENCONTRES PERFORMANCE :

15.03 Les enjeux du

numérique déroutant pour votre modèle économique

07.04 L’innovation

PREMIÈRES NOUVEAUTÉS DE L’ANNÉE À LOIRE&ORLÉANS ÉCO

managériale comme levier de croissance

19.04 Intégrer les dernières

évolutions juridiques et sociales pour sécuriser vos pratiques RH

DÈS LE DÉBUT FÉVRIER, PLUSIEURS NOUVEAUX COLLABORATEURS ONT REJOINT LE GIP, NOTAMMENT À MONTARGIS, PITHIVIERS ET GIEN. LE DÉPLOIEMENT ET LE RAYONNEMENT DE L&O ÉCO SE POURSUIVENT.

26.04 24.03 Exemples pratiques et Cibler vos marchés à réussis de démarches 25.03 Rencontrer

la Dreal pour connaître les priorités de l’inspection en 2016

C

d’amélioration continue

omme l’indiquait Bruno Rousselet, directeur du GIP Loire&Orléans Éco, dans notre dernier numéro : « Après l’installation, en 2015, cette année sera celle de la stabilisation avec une équipe renforcée par l’arrivée de nouveaux collaborateurs. » Parmi eux, des collaborateurs travaillant en agence, du côté de Montargis, Gien et Pithiviers, qui vont permettre 600àsL&O Éco de se déployer sur l’ensemble du territoire loirétain. En 2016, de nouveaux produits sont également proposés aux entreprises du département.

Deux exemples : Les Rencontres Performance, une formule testée avec réussite par la CCI depuis plusieurs années s’adressant aux dirigeants, responsables, managers et salariés (voir calendrier sur cette page) ; Les Business&Co, speed meetings organisés à l’échelle d’une ou plusieurs communautés de communes ou encore d’une filière. Au travers d’un concept original de mise en relation des participants, ces réunions gratuites sont l’occasion de faciliter un premier contact en faisant se rencontrer un maximum d’entrepreneurs en un minimum de temps. Villemandeur, Sermaises et Gien sont les premiers rendez-vous programmés à partir de début mars. Ajoutons à ce premier tableau de l’activité du GIP, la nouvelle mouture du magazine désormais identifié sous le nom d'Acteurs de l’Éco et la mise en ligne prochaine du nouveau site internet de L&O Éco. Nous aurons l’occasion d’en reparler dès notre prochain numéro.

29.04 Prévention du risque

actu

l’export. Partager vos retours d’expérience

chimique : prendre en compte les exigences du règlement CLP avec l’outil Seirich

www.lesrencontresperformance.fr

CONVENTION

Une convention cadre a été signée entre Loire&Orléans Éco et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Loiret. Elle vise à organiser les relations entre les deux établissements et à répartir les compétences en matière d’intervention auprès des entreprises artisanales sur le territoire du Loiret. Cette convention contribue ainsi à dynamiser le tissu local, à maintenir, à créer de l’emploi et à animer l’économie.

6

loire-et-orleans.fr

RUBRIQUE ÉCRITE PAR ALAIN SOUCHÉ

évènement

7 FÉVRIER/MARS 2016

LA BOURSE TOURISTIQUE,

nouvelle formule!

A

UN ÉVÉNEMENT TOUJOURS INCONTOURNABLE QUI REVIENT DANS UN FORMAT PLUS RICHE

la veille de la saison, Tourisme Loiret organise le 31 mars prochain à Sully-sur-Loire une journée-rencontre pour les professionnels du tourisme, de l’hôtellerie et des loisirs. D’année en année, l’évènement s’enrichit d’échanges d’expériences et l’édition 2016 ne dérogera pas à la règle puisqu’une nouvelle formule proposera, outre le traditionnel échange de documentations, différents ateliers et animations.

— Accompagner les acteurs

Les objectifs de cette journée sont nombreux : rassembler et faciliter la rencontre

entre la centaine d’exposants venus des 4 coins du Loiret et des départements voisins et les 600 visiteurs professionnels publics et privés ; leur permettre de faire connaître leurs produits et nouveautés mais aussi de collecter la documentation nécessaire à leurs clientèles. La nouveauté cette année ? Offrir aux prestataires des informations sur les évolutions de la profession et les bonnes pratiques. C’est un des axes que souhaite impulser l’ADRTL (L’Agence de Développement et de Réservation Touristiques du Loiret) à l’heure où le marché du tourisme rencontre des mutations importantes. L’agence souhaite plus que jamais accompagner les acteurs et proposer ses services dans différents domaines de la promotion, la communication, la qualification,

le numérique etc. La gastronomie locale ne sera pas en reste avec les chefs des Toques du Loiret qui concocteront un buffet savamment élaboré avec les produits du terroir.

Récompenses enfin pour les nominés aux Trophées du Tourisme. Du côté de l’ADRT tout est prêt pour faire de cette journée conviviale, un moment riche d’échanges entre les partenaires qui participera à la construction du tourisme de demain et au développement économique loirétain.

TEXTE : ANNE-MARIE LEFORESTIER

www.tourismeloiret.com

TEXTE : ANNE-MARIE LEFORESTIER

made in L O

A l’eau

Q

LES LOULOUS

uand David et Céline Vogin découvrent les bienfaits des capes de bains en dehors de nos frontières, ils contactent vite un designer et lancent les premiers modèles. Le trentenaire est installé depuis un an à Saint-Denis-del’Hôtel. À l’eau les loulous propose une gamme de 10 capes, 100% coton, de la naissance à 8 ans.

Les produits sont originaux et inspirés de la vie des animaux, de la souris Marie à Dino le dinosaure en passant par Capucine l’éléphantine. Une aventure très loirétaine puisque le site commercial a été créé par un orléanais. La page Facebook rassemble désormais une véritable communauté de 1139 fans, des parents désireux d’éduquer leurs enfants différemment.

www.aleaulesloulous.fr

1139 FANS

Distribution : internet, Bazar Saint-Joseph (Orléans) TEXTES : BÉATRICE LAIDIN

EN FORME AVEC

Mac Oc

M

ac Oc est un complément alimentaire innovant fabriqué par le laboratoire É COSYSTEM installé à Patay depuis 27 ans.

Réalisé uniquement avec des ingrédients d’origine végétale, il contient une quantité importante de phycocyanine un antioxydant puissant qui agit sur les cellules souches. Recommandé pour les sportifs, les personnes stressées ou en convalescence, les adolescents en pleine croissance, Mac Oc est compatible, voire fortement recommandé, pour les personnes ayant une alimentation végétarienne ou végétalienne. Une dose le matin à jeun et une en début de soirée diluées dans un grand verre d’eau et vous voilà en forme !

www.groupe-ecosystem.fr

8

illé Mac Oc a été médaova Inn lon Sa au r d’o à Bruxelles (2015)

9 FÉVRIER/MARS 2016

UNE IDENTITÉ SOLOGNOTE LE 2e FORUM DES ENTREPRISES A LIEU LES 23 ET 24 AVRIL À NEUNGSUR-BEUVRON. PRÉSENTATION.

territoire

RÉAFFIRMÉE

C

onstance de Pélichy, Vice-présidente de la Communauté de Communes des Portes de Sologne et maire de La Ferté-Saint-Aubin l’affirme : « Nous avons été au cœur de la création du Forum des entreprises de Sologne dont la première édition s’est déroulée en avril 2015 à Neung-sur-Beuvron. » L’évènement a été à la hauteur des espérances des Communautés de Communes organisatrices (3 au départ, 6 à l’arrivée) avec une dizaine de milliers de visiteurs sur un week-end et 300 stands présentant le savoir-faire industriel, commercial et artisanal des entreprises solognotes, de La Ferté-Saint-Aubin à Romorantin, en passant par Neung-sur-Beuvron, en tenant compte d’une identité affirmée au-delà des limites départementales entre Loiret et Loir-et-Cher. Les CC organisatrices ont donc décidé de réitérer l’opération, les 23 et 24 avril 2016, en plaçant la barre encore plus haut (500 stands). Qu’en pense Pascal Caton le président du Gerfa (Groupement des entreprises de la région de La Ferté-Saint-Aubin) ? « Ce forum est animé par une volonté commune des forces économiques de valoriser les entreprises et les entrepreneurs de Sologne.

Le souhait unanime des entreprises de renouveler cette manifestation confirme son intérêt économique. Pour reprendre les termes des organisateurs, ce rendez-vous a pour vocation d’offrir une vitrine aux métiers, aux atouts et aux réussites de Sologne, pour le grand public, les jeunes, les demandeurs d’emploi… Une vitrine économique, en somme, résume Constance de Pélichy, qui montre toute la diversité des talents de nos entreprises sur un territoire dont l’image touristique est précieuse mais incomplète. »

“Réussissez vos formations en langues grâce à notre expertise !” (anglais, allemand, espagnol, italien, français…)

Stages certifiants, éligibles au C.P.F.

LA FERTÉST-AUBIN

DEVENUE COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DES PORTES DE SOLOGNE, LA CC DE LA FERTÉSAINT-AUBIN PLACE TOUJOURS L’ÉCONOMIE AU PREMIER PLAN.

/// PA S CAL CATON , D I A N E H O R N A I N , CON STA NC E DE P ÉL I CH Y, J EA N - PA U L ROCHE

territoire

Éco-climat L SUR LA SOLOGNE

es bureaux de la Communauté de Communes des Portes de Sologne se trouvent désormais dans la zone d’activités de La Ferté-Saint-Aubin, un emplacement qui correspond bien à l’importance qu’elle accorde à sa mission économique. Au sein de ce nouvel espace communautaire, les services d’urbanisme l’ont rejointe en novembre dernier. Créée en décembre 2006, la Communauté de Communes dite de La Ferté-Saint-Aubin jusqu’à tout récemment a été la première à engager une animatrice économique, Diane Hornain, toujours en poste. « Notre objectif, précise Jean-Paul Roche, président de la CC, est de poursuivre un développement harmonieux sur l’ensemble des différentes communes, en nous appuyant sur les acteurs économiques existants. Il faut que notre territoire soit actif pour accueillir de nouvelles entreprises aux côtés de celles déjà présentes ou en passe de l’être de TDA à Ikea, tout en consolidant un tissu relativement dense de PME et de TPE. »

— Des entreprises innovantes

« Nous possédons 4 parcs d’activités sur les 6 communes qui composent le territoire, complète Diane Hornain. Nous avons la chance d’avoir un réseau de petites entreprises dont les dirigeants

sont particulièrement dynamiques. » D’Ardon à Ménestreau-en-Villette, en passant par Marcilly-enVillette et La Ferté-Saint-Aubin, de nombreux secteurs d’activité sont concernés et plus particulièrement la mécanique de précision et l’artisanat. Constance de Pélichy, maire de La Ferté-Saint-Aubin, qui préside la commission Aménagement de l’espace et Développement économique, l’assure : « positionnées dans certaines niches, nos entreprises ont un véritable savoir-faire et une grande capacité à innover. » Avec son image solognote fortement ancrée et la proximité d’Orléans, le territoire peut se prévaloir de véritables atouts en matière d’attractivité et ce, alors que toutes les communes se trouvent pratiquement à égale distance de la ville la plus importante.

/// PORT RA IT

LE GERFA, GROUPEMENT MODÈLE ?

Le Groupement des entreprises de la région de La Ferté Saint-Aubin (GERFA), présidé par Pascal Caton, regroupe une cinquantaine d’entreprises.

Ses objectifs et ses actions : se connaître entre adhérents, ouvrir les portes des entreprises, organiser des réunions thématiques, échanger régulièrement avec les élus de la Communauté de Communes sur les projets de développement économique... Le rapprochement avec la CC va se concrétiser prochainement avec la mise en place d’une commission commune et des rencontres non plus annuelles mais trimestrielles. « Nous sommes également ouverts vers l’extérieur, glisse Pascal Caton. Membres de la FAPAL, nous avons ainsi l’occasion de dialoguer régulièrement avec les chefs d’entreprise de l’agglomération orléanaise et de connaître les projets de territoire. » À noter enfin que le GERFA accueille en son sein l’union commerciale fertésienne, actuellement en sommeil, avec la volonté de continuer à animer le centre-ville de la commune principale du territoire.

10

TEXTES : ALAIN SOUCHÉ

dossier ROMPRE L’ISOLEMENT DE L’ENTREPRENEUR, CAPITALISER SUR LE PARTAGE D’EXPÉRIENCES, MAIS AUSSI PROGRESSER À TITRE PERSONNEL POUR AMÉLIORER LA PERFORMANCE GLOBALE DE L’ENTREPRISE : VOILÀ, EN CONDENSÉ, LES BÉNÉFICES À INTÉGRER UN RÉSEAU PROFESSIONNEL. QU’ELLES SOIENT THÉMATIQUES, TERRITORIALES, OU LIÉES AUX MÉTIERS, LES ASSOCIATIONS DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE PERMETTENT DE SURCROÎT D’ENRICHIR SON RÉSEAU RELATIONNEL, CONVIVIALITÉ À LA CLÉ.

/// CL AIR E DE L AN D E

/// VALÉ RI E BE LLI ÈRE

RÉSEAUX PROFESSIONNELS: POURQUOI IL FAUT Y ÊTRE © Photos : D. Depoorter

/ / / C HRISTOPH E S I M O N ET

/// F LORE N T MARÉ C HAL

12

13 FÉVRIER/MARS 2016

/ / / FAN Y CH ÉR I ÈR E

C

onfronter son expérience à celle d’autres chefs d’entreprises ou cadres managers pour trouver des réponses auxquelles on n’aurait tout simplement pas pensé, s’entraider, s’intégrer dans le tissu économique local, mais aussi prendre une bouffée d’oxygène (et dans le même temps un peu de recul) dans un emploi du temps souvent surbooké : telles sont les principales vertus d’appartenir à un réseau. Des motivations confirmées par un sondage « 2007 Place des Réseaux » : 84% des chefs d’entreprise y vont pour « enrichir leur réseau relationnel », 64% pour « partager conseils et bonnes pratiques » et 45% pour « se sentir moins isolé ».

/ / / I NT E RV I E W

VOY’ELLES MONTE AU CRÉNEAU POUR LES ENTREPRENEUSES Promouvoir l’entrepreneuriat au féminin, mais aussi la mixité et l’égalité en entreprise : tel est le cheval de bataille de Voy’elles (60 membres, féminins ET masculins). À sa tête depuis septembre 2014, Fany Chérière (gérante de La Fabrique de Com) donne l’impulsion autour de six grands axes déclinés en commissions de travail.

Des actions qui vont du marrainage (12 créatrices déjà accompagnées par des membres de Voy’elles ayant suivi une formation agréée, en partenariat avec la couveuse PES45 et Initiative Loiret) à la promotion de la mixité en entreprise comme levier économique, en passant par l’éducation (sensibilisation en école maternelle et jusque l’université) et le bien-être (sport, convivialité…). « Nous organisons une rencontre mensuelle du Club Voy'elles avec l’intervention d’un expert sur des sujets très larges : réseaux sociaux, prise de parole en public, santé du chef d’entreprise… » ajoute la présidente. Chaque année, en juin, une conférence animée par une personnalité braque les projecteurs sur l’entrepreneuriat au féminin.

Le 8 mars prochain — Journée internationale des droits des femmes — l’association instaure « Les RV Voy’elles », en partenariat avec la Ville d’Orléans. « L’événement, récurrent, s’adresse à la fois au grand public, au monde économique et aux élus » dévoile Fany Chérière. Huit RV et autant de thématiques en différents points d’Orléans, avec comme point d’orgue une conférence à la Librairie Passion Culture sur mixité femmeshommes en entreprise, animée par une tête d’affiche.

www.asso-voyelles.fr

dossier

Si les associations de développement économique mises en avant dans ce dossier ont chacune leur credo, leur propre philosophie, leurs président(e)s martèlent tous et toutes le même leitmotiv : renforcer les liens, rompre l’isolement. « L’un de nos membres hésitait à vendre son entreprise, illustre Florent Maréchal, président d’Horizon entreprise, c’est un dossier sur lequel nous sommes revenus à plusieurs reprises dans le groupe concerné, en toute confidentialité bien sûr. Quand nous sommes sollicités sur un cas concret, on donne des pistes, mais la décision finale appartient évidemment au chef d’entreprise ». Dans le Loiret, l’offre en matière de réseaux professionnels apparaît pléthorique. Une cartographie réalisée par la Chambre de commerce et d’industrie du Loiret en recense près de 50… Des réseaux territoriaux, par exemple liés à des zones d’activités (Groupement des Entreprises du Pôle45, ADELIS*, GEZI**, union des commerçants et artisans de Pithiviers — lire p16 — ou encore la FAPAL, qui fédère pas moins de 10 parcs d’activités du département ; des réseaux liés aux métiers (COM45 pour les communicants, les Dirigeants Commerciaux de France, l’ANDRH pour les ressources humaines, la Compagnie des dirigeants

« S’intégrer dans le tissu économique local » et acheteurs de France, CDAF…) ; d’autres font la promotion du numérique et de ses usages (Webschool Orléans, E-commerce Centre, French Tech Loire Valley).

Nombreuses sont enfin les structures qui ciblent un public de créateurs et de repreneurs d’entreprise, comme Initiative Loiret, Entreprendre&Réussir45, Réseau entreprendre Val de Loire…

— Continuer à progresser

Autre avantage à faire partie d’un réseau : la possibilité de se développer, sur le plan personnel, en tant que dirigeant. Souvent, des sessions de formations — sous forme de modules courts pour ne pas être chronophages — sont proposées pour leur permettre de continuer à progresser. Le CJD Montargis, présidé par Valérie Bellière, donne accès à ses membres à trois forums annuels de deux jours chacun sur des thèmes allant du management à la vente en passant par le marketing ou le développement personnel. Véritable « école pratique pour les chefs d’entreprise », le CJD propose par ailleurs un cursus innovant (baptisé Copernic), dont l’ambition est « d’enseigner au dirigeant la faculté de mobiliser ses savoirs et ceux * Association des entreprises de La Chapelle Saint-Mesmin, Ingré et Saint-Jean de la Ruelle ** Groupement des entreprises de la zone intercommunale de Saint-Jean de Braye et de Semoy

DOSSIER RÉALISÉ PAR GAËLLE LEPETIT

dossier de ses collaborateurs pour construire une entreprise pérenne ». La Jeune Chambre Économique d’Orléans ouvre également un large spectre de possibilités à ses adhérents, aux niveaux local, régional, national et même international. Voy’elles enfin, qui promeut l’entrepreneuriat au féminin, a opté pour des formats mensuels condensés d’1h30, avec intervention d’un expert (prise de parole en public, stratégie sur les réseaux sociaux, santé du chef d’entreprise….).

Enfin, pour élargir le champ de vision des dirigeants, de nombreux réseaux proposent chaque année une conférence phare, animée par un expert de haut niveau ou une personnalité médiatique.

Au final, avant de jeter son dévolu sur un réseau professionnel, il convient de se poser les bonnes questions : quels sont ses objectifs ? Quelles actions sont menées ? Quelle est la fréquence des réunions et des rencontres ? Quels sont les outils développés pour faciliter la mise en relation de ses membres ?

— Des modalités d’admission exigeantes

Quant aux modalités d’admission, elles se révèlent plus exigeantes qu’on ne pourrait l’imaginer et ne se limitent pas à un simple acquittement de la cotisation. Au CJD Montargis par exemple, les candidats participent à une journée de formation, qui porte notamment sur les valeurs du mouvement et sur la notion de performance. « Cela permet à la fois de vérifier que le CJD répond aux attentes de la personne qui postule, et au formateur d’évaluer si cette personne est en phase avec notre philosophie » précise Valérie Bellière. À la JCEO, les futurs membres suivent quant à eux quatre modules de formation, « pour découvrir et acquérir les bases du mouvement » souligne Claire Delande, sa présidente. Enfin, parmi les critères peut-être plus inattendus dans le choix de son futur réseau, le même sondage « Place des Réseaux de 2007 » plaçait en pole position « l’ambiance générale du réseau » (97%) et même « la personnalité de son président ou de sa présidente » (85%). Des présidents et présidentes qui cumulent généralement - et bénévolement - cette fonction avec la gérance d’une entreprise ou un poste à responsabilité. « C’était un choix réfléchi de postuler à la présidence de la JCEO, analyse Claire Delande, également à la tête de Caréfil et mère de deux enfants en bas âge. La JCE aide à gérer son agenda autrement et à travailler plus efficacement. Moins on a de temps, plus on est efficient ! ».

Si la vocation de certaines associations de dirigeants est de générer du business entre ses membres (comme le BNI Orléans Business Johannique), d’autres sont plus nuancées sur la question. « Ce n’est pas la vocation première de Voy’elles, argumente Fany Chérière, mais si la compétence recherchée est présente chez l’un de nos membres, que du lien s’est créé, et qu’un projet professionnel finit par émerger… c’est tout à fait possible ! ».

/ / / I NT E RV I E W

« L’une des particularités d’Horizon entreprise, c’est de fonctionner en groupes autonomes de 10 à 20 personnes » explique Florent Maréchal, son président, et directeur associé de l’agence de communication Absolem.

70 membres adhérents, chefs d’entreprise ou cadres managers, qui viennent tous avec un double objectif : rompre l’isolement et mutualiser les expériences, mais aussi se former. « On fonctionne avec un état d’esprit qui vise l’échange, la mise en commun des problématiques, comme le projet de céder son entreprise » illustre le président. Au sein d’Horizon entreprise, on joue la carte de la transparence. « On se met à nu, les réunions, animées par un intervenant extérieur ou un membre du groupe, sont confidentielles pour cette raison ». Les formations proposées couvrent toutes les problématiques entrepreneuriales : social, juridique, communication, marketing…, et se doublent d’un retour d’expérience de chacun. Horizon entreprise organise aussi des visites d’entreprises, de sites industriels locaux (dernier en date, le Data center d’Hitachi). Enfin, l’assemblée générale annuelle fait d’une pierre deux coups : réunir tous les adhérents pour un temps convivial et proposer une conférence qui fait bouger les lignes. Intitulée « Au-delà des v possibles » l’an passé, elle invitait à « sortir de sa zone de confort pour se dépasser ».

www.horizon-entreprise.fr

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© D. Depoorter

HORIZON ENTREPRISE : PARTAGE ET AUTHENTICITÉ

15 FÉVRIER/MARS 2016

dossier

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© D. Depoorter

LE CJD MONTARGIS, POUR PROGRESSER, RÉFLÉCHIR ET EXPÉRIMENTER Des dirigeants d’entreprise (unipersonnelle ou petite PME) de tous secteurs, mais aussi des cadres supérieurs : tels sont les profils des 11 adhérents du CJD Montargis. « Nous sommes une petite section mais les membres ont accès à toutes celles de la région Centre-Val de Loire-IdF, et plus largement au réseau national du CJD qui en compte 4500 » explique Valérie Bellière, sa présidente, et directeur industriel chez Sofraser. C’est d’ailleurs l’une des priorités de sa mandature : « je souhaite favoriser l’ouverture vers l’extérieur, la découverte d’autres pratiques, et permettre une prise de recul ». Le CJD, dont la philosophie est de « mettre l’économie au service de l’Homme », développe outils et formations pour aider ses membres à mettre en place une stratégie idoine. Des formations pour progresser (marketing, développement personnel, vente…) et des plénières mensuelles pour réfléchir ensemble. « C’est l’opportunité de travailler sur des problématiques d’entreprise, dans la plus grande transparence, toujours avec bienveillance et dans la confidentialité » illustre la présidente. Le CJD fait aussi bénéficier ses membres d’un travail de prospective mené à l’échelon national. « On expérimente de nouveaux modèles, autour de l’agilité de l’entreprise par exemple, pour les éprouver en entreprise ensuite ». Et toujours en filigrane : loyauté, solidarité et responsabilité, valeurs phares du CJD.

http://montargis-gatinais.cjd.net/

dossier

QUAND LES RÉSEAUX FONT ÉVOLUER LA SOCIÉTÉ

ENVIRONNEMENT, EMPLOI, MIXITÉ EN ENTREPRISE… : LES RÉSEAUX PROFESSIONNELS, ÉCONOMIQUES, S’ATTAQUENT AUSSI AUX GRANDS ENJEUX DE SOCIÉTÉ.

ET APPORTENT LOCALEMENT, À TRAVERS LEURS ACTIONS, LEUR PIERRE À L’ÉDIFICE.

L

es réseaux ne limitent pas leur ambition à faire progresser leurs membres et à rompre l’isolement du chef d’entreprise, certains aspirent à faire directement bouger la société sur de grands enjeux. C’est même la raison d’être de la Jeune Chambre Économique d’Orléans (JCEO), qui compte à son actif de nombreux succès citoyens locaux.

Comme en 2014, avec l’opération de thermographie aérienne (« J’ISOLE Où »), réalisée en partenariat avec l’AgglO Orléans Val de Loire (21 communes engagées) dans le cadre de son Agenda 21. Un projet axé sur les économies d’énergie réalisables grâce à une meilleure isolation thermique des toitures des particuliers, et dont la vocation était de faire d’une pierre deux coups : s’inscrire dans le respect des enjeux du Grenelle de l’environnement (réduction des émissions de gaz à effet de serre notamment), mais aussi favoriser le développement économique et l’emploi par la rénovation des bâtiments. « Nous venons de lancer pour la première fois à Orléans le concours de l’entreprise exemplaire et innovante (C2EI) » annonce Claire Delande, présidente de la JCEO. Sa vocation ?

Valoriser une entreprise du Loiret exemplaire dans plusieurs domaines, comme son impact sur le territoire, sa politique RSE, son implication citoyenne ou encore ses innovations de service ou technologiques.

Trois catégories pour concourir (jusqu’à mi-août 2016), selon le stade de maturité de l’entreprise, et, à la clé pour les lauréats, une place pour le concours national JCEF C2EI 2016, mais aussi des journées de formation (relation client ou management) et pack de création graphique offerts.

— La mixité comme levier économique

L’association Voy’elles, qui promeut sans relâche la mixité et l’égalité en entreprise, lance ce printemps prochain une action baptisée « Vis ma vie d’entrepreneur ». Objectif : inverser les rôles sur le lieu de travail pendant deux jours en demandant à des hommes et à des femmes d’exercer une profession où l’autre sexe est traditionnellement peu

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GÉNÉRER DES RETOMBÉES ÉCONOMIQUES DANS LE PITHIVERAIS Avec ses 150 adhérents et ses 150 000 € de budget, l’Office du commerce, de l’artisanat et de l’industrie du Pithiverais (OCAIP) est une union commerciale qui pèse dans la dynamique économique locale. Christophe Simonet, dirigeant fondateur de Pithiviers nettoyage et président de l’UC jusqu’en mars, égrène les actions emblématiques de l’association. « Salon de l’habitat, braderie nocturne, fête de la Saint-Georges, carte Fidel Pass, Noël extraordinaire et sa patinoire à ciel ouvert qui a drainé pas moins de 10 000 visiteurs en trois semaines cette année, soit 2000 de plus qu’en 2014… : on prend des risques, mais il faut oser ! Notre objectif est de dynamiser l’économie du Pithiverais et de générer de l’activité chez les commerçants et artisans ». La mise en place d’une alerte « vol de chéquier » par SMS auprès des commerçants, en partenariat avec la gendarmerie et la CCI, est encore une action de l’OCAIP. Autre point fort de l’association : la mise en relation de ses adhérents, à l’instar de ces deux enseignes de super et hypermarchés qui communiquent entre elles grâce à ce réseau. Prochain objectif : « s’ouvrir à d’autres villes (Malesherbes, Puiseaux, Beaune-la-Rolande…) pour mutualiser et mener des actions simultanées » conclut Christophe Simonet.

www.ocaip.com

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FÉVRIER/MARS 2016

dossier

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LE DYNAMISME CONTAGIEUX DE LA JCEO

© D. Depoorter

représenté. « L’idée du projet, explique Fany Chérière, sa présidente, est de contribuer à lever les stéréotypes, de sensibiliser, et surtout d’encourager la mixité en entreprise en tant que levier économique pour celle-ci ». Faire bouger les lignes et progresser les mentalités, la Commission Éducation de Voy’elles s’y attèle dès le plus jeune âge. « Nous allons par exemple dans les écoles maternelles, avec agrément du Rectorat, poursuit Fany Chérière, pour de la lecture de contes asexués. Nous rencontrons aussi des étudiants de l’Université d’Orléans, du CFSA de l’AFTEC, pour échanger, identifier les freins, réels ou imaginaires, qui empêchent les femmes de créer leur entreprise ou d’accéder à des postes à responsabilité ». S’imposer à des postes-clés justement. Heureux hasard ou inversement des tendances que de voir figurer dans ce dossier trois présidentes de réseaux sur cinq interviewés ? « 80% des 15 sections régionales du CJD sont présidées par des femmes, dans un mouvement plutôt traditionnellement masculin » constate par ailleurs Valérie Bellière, présidente du CJD Montargis.

Des signes tangibles de l’évolution de la société, qui viennent récompenser l’investissement bénévole et souvent discret, de nombreux anonymes engagés dans ces réseaux.

Les fondamentaux pour adhérer à la Jeune Chambre Économique d’Orléans (JCEO) ? Être âgé de 18 à 40 ans, mais surtout, « s’engager pour contribuer à l’évolution de la société et avoir envie de créer des projets ! » résume sa dynamique présidente, Claire Delande, dirigeante de Caréfil. Si les grands axes de travail sont fixés à l’échelon national (emploi, environnement, solidarité, économie, aménagement du territoire), la JCEO met en 2016 l’accent sur le numérique, avec notamment l’organisation d’une conférence TEDx à Orléans le 17 juin prochain (une première pour la ville), relayée en live sur le net. Également en cours de maturation : le développement d’une appli smartphone autour des principaux lieux touristiques locaux ou encore la création « d’un outil simple et ludique à la création d’entreprise ». Deux fois dans l’année, la JCEO fait brainstormer ses membres (58 à ce jour) pour faire émerger de nouvelles idées. « Chacun a la possibilité de créer une commission, dès lors qu’il arrive à convaincre et à susciter l’adhésion autour de son projet » explique Claire Delande. Une incitation à la créativité, au développement du sens des responsabilités et des talents de leadership, qui sont la marque de fabrique du mouvement.

www.jce-orleans.fr

LE SITE D’INTEVA PRODUCTS À SULLY-SUR-LOIRE, RATTACHÉ À LA LIGNE DE PRODUIT « CLOSURES/ FERMETURE DES PORTES » DU GROUPE AMÉRICAIN, S’APPRÊTE À FABRIQUER TOUTE UNE GAMME DE NOUVEAUX COMPOSANTS.

12 000 SALARIÉS DANS 18 PAYS

industrie

S

ully-sur-Loire abrite l’un des trois sites français de production du groupe mondial Inteva Products (siège social dans le Michigan, 12 000 salariés dans 18 pays dans le monde), expert en conception et en fabrication de système de fermeture lève-vitres et de serrures (contrôle d’accès et de portières : serrures, gâches, actionneurs électriques), de moteurs électriques, de toits ouvrants, de tableaux de bord et intérieurs véhicules. Alors que le site d’Esson (Normandie) fabrique les moteurs de ces lève-vitres et celui de SaintDié-des-Vosges des serrures pour portières, le centre technique et de production du Loiret (226 salariés) conçoit depuis la France des lève-vitres fabriqués sur place, et en assure l’industrialisation et l’engineering pour le reste du monde. En intégrant l’activité de son fournisseur de pièces découpées (basé à Sully également), en novembre 2013, l’entreprise a entamé un processus de diversification, comme l’explique Thierry Jacquin, directeur des Opérations D’Inteva Europe. « La reprise de GMD Pack nous a permis d’acquérir de nouvelles compétences sur les pièces découpées, d’en internaliser certaines ou de développer notre savoirfaire, comme l’activité d’injection grâce à l’acquisition d’une presse à injecter, mais aussi et surtout de nous rendre plus compétitifs en intégrant la mise au point d’outillages pour de nouveaux produits ». C’est ainsi que dès le mois de mars 2016, de nouvelles applications seront commercialisées. « Inteva Sully va notamment produire des pièces découpées et embouties pour des applications de serrure de véhicules - pour Volkswagen, Renault et PSA Peugeot Citroën ». Une diversification qui doit faire monter en puissance la charge de travail de l’ancien site ex-GMD Pack et qui se traduit au final par l’intégration de 22 nouveaux composants pour des systèmes de verrouillage, de lève-vitres et de systèmes de toiture, destinés à approvisionner les autres sites

français du groupe et celui de Roumanie. Inteva Sully poursuit par ailleurs ses avancées technologiques en terme d’équipement, en intégrant des moyens de production en lien avec un institut de recherche « pour continuer d’innover et rester sur le devant de la scène avec une concurrence toujours plus acharnée ».

— Fournisseur majeur pour PSA Peugeot Citroën Deux ans après la reprise de GMD Pack, Thierry Jacquin analyse l’opération comme réussie. « Cela a permis de remettre à plat et de redéfinir un certain nombre de méthodes de travail, de redonner des perspectives pour cette activité. Tout le monde a joué le jeu, l’intégration est aujourd’hui finalisée ». Le fournisseur mondial de premier rang a par ailleurs vu en juin dernier la qualité de ses produits et sa capacité d’innovation reconnues : Inteva Products, à Sully-sur-Loire, a ainsi décroché le titre de « fournisseur majeur » du groupe PSA Peugeot Citroën.

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SULLY/LOIRE

IntevaSully LANCE DE NOUVELLES APPLICATIONS

TEXTE : GAËLLE LEPETIT

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www.intevaproducts.com

BOISCOMMUN

commerce

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Le chemin pour ouvrir son petit commerce a été long.

Le temps de la maturation pour ce projet ambitieux « J’avais cette idée en tête depuis cinq ans et ce n’est qu’en 2015 que je me suis dit : ça y est, j’y vais », raconte Sophie. Sans emploi, elle décide de se lancer dans l’auto-entreprenariat. Elle cherche un concept qui corresponde aux besoins des habitants de son canton. « Je voulais apporter aux gens qui vivent à la campagne les mêmes services que ceux qui habitent en ville. », avoue-t-elle. Reste à trouver un lieu pour concrétiser son projet. Un local en centre-ville fera l’affaire.

— Horaires adaptés à la clientèle

DEPUIS SEPTEMBRE DERNIER, À BOISCOMMUN, ON COMPTE UN COMMERCE DE PLUS. SOPHIE LEMAÎTRE S’EST LANCÉE DANS LA VENTE DE VÊTEMENTS D’OCCASION ; UN FILON QU’ELLE ENTEND BIEN EXPLOITER.

C

omme beaucoup de petites communes rurales, Boiscommun a du mal à exister. Preuve en est, les commerces ferment. Subsistent une boulangerie, un tabac et une épicerie. Depuis septembre, dans la rue de la République qui traverse le village, Sophie Lemaître a décidé d’inverser la tendance.

Cette ancienne aide-soignante puis secrétaire d’autoécole a ouvert sa boutique de vêtements d’occasion.

Dans les anciens locaux d’une banque, elle a posé ses valises. Des valises bien remplies d’habits femme, homme, enfant, bébé mais aussi des accessoires de puériculture, des livres… « J’ai récupéré beaucoup d’affaires, de dons, mais aussi des achats et je les ai triés pour les mettre en vente, raconte cette auto-entrepreneuse. Je propose des petits prix de 50 centimes pour un body pour enfant à 40 euros pour un manteau en fourrure ».

Sophie Lemaître prépare ses affaires et attend la rentrée scolaire pour démarrer son activité. Les premiers jours sont difficiles. « J’avais peu de monde mais je ne me suis pas démotivée. J’ai fait connaître ma démarche aux habitants, commerçants, médias et le bouche à oreille a fait son œuvre ». Sophie retrouve dans ce challenge un aspect de ses anciens métiers qu’elle appréciait. « J’aime le contact avec les gens et me rendre utile et dans ce domaine, je me sens très utile.» Elle a testé son amplitude horaire avant de s’adapter à sa clientèle et au passage : elle privilégie la fin d’après-midi et le week-end. « Même si ce métier est dur, je fais ce que j’aime et je ne dois rien à personne. » Sophie voit plus loin. Elle se donne un an pour voir comment évolue son commerce et espère déjà pouvoir développer ce service dans d’autres communes du nord du département.

ON TROUVE TOUT CHEZ TEXTE : BARTHÉLEMY SANSON

Chez Sofi ✆ 07 68 13 99 88 www.facebook.com/Chezsofi

SOFI

ORLÉANS

IDSOFT EXPRESS

1993

Date de création

1998

Développement d’une seconde activité : le progiciel pour entreprises de propreté

800

clients dans le secteur du nettoyage sur un potentiel de 34 000 entreprises

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© D. Depoorter

salariés

1.6 M€

services C’EST EN AJOUTANT, APRÈS UNE RENCONTRE DÉTERMINANTE, UNE SECONDE CORDE À SON ARC IL Y A 18 ANS, QUE LA SSII ORLÉANAISE S’EST POSITIONNÉE COMME LEADER SUR UN MARCHÉ DE NICHE : LE PROGICIEL POUR ENTREPRISES DE PROPRETÉ.

C

réée à Orléans en 1993, IDsoft était à l’origine, comme l’explique Nathalie Riffault, responsable commerciale de sa branche Services, « une SSII classique, une entreprise de service numérique (ESN) comme on les appelle aujourd’hui ». Cinq ans plus tard, une rencontre décisive avec le dirigeant d’une entreprise de nettoyage du Loiret conduit IDsoft (gérée par Jean-Michel Riffault) à développer une seconde activité. « Nous avons élaboré pour cet entrepreneur un progiciel spécifique, que nous avons ensuite décidé de commercialiser auprès des entreprises du secteur du nettoyage dans la France entière, retrace Chantal Vacquet, directrice commerciale d’IDsoft Progiciels. Concrètement, il permet d’optimiser la partie administrative et le suivi des chantiers, avec, à la clé, des gains de temps et d’argent pour les utilisateurs ». Baptisé PEGASE Propreté, le produit se veut évolutif, les nouvelles fonctionnalités étant systématiquement diffusées auprès de l’ensemble des clients. Une véritable niche

— S’imposer parmi les grands

Après une forte croissance entre 2013 et 2014, l’entreprise a constaté une année 2015 plus « calme » (1,6 M€ CA), sans en pâtir toutefois. Un challenge permanent pour l’entreprise, qui évolue sur le marché aux côtés de poids lourds. « Nous sommes une toute petite structure comparée aux géants du secteur, il est plus difficile de s’imposer. Mais nous avons parmi nos clients de grands comptes historiques, dans le domaine de la protection sociale, un leader mondial du caoutchouc industriel ou un datacenter… » égrène Nathalie Riffault. Discrètement, mais sûrement, IDsoft continue à creuser son sillon dans le secteur numérique.

IDsoft, LEADER DU PROGICIEL POUR ENTREPRISES DE PROPRETÉ

CA EN 2015

TEXTE : GAËLLE LEPETIT

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qui a permis à la PME de 25 salariés de se positionner aujourd’hui comme leader sur le marché du progiciel des entreprises de propreté. « Il y a environ 34 000 entreprises de nettoyage en France, précise Chantal Vacquet, IDsoft en compte 800 parmi ses clients, au rythme d’une centaine de nouveaux chaque année… le potentiel est donc colossal ». Pour continuer à conquérir de nouvelles parts de marché, l’ESN met l’accent sur l’innovation permanente – la version mobile du progiciel a ainsi vu le jour il y a deux ans –, les développements web, le « sur-mesure », et le recrutement (actuellement un commercial et une personne en charge du support client). La formation au progiciel, sur site ou dans les locaux d’IDsoft, fait également partie de son offre de services.

www.idsoft.net

JARGEAU

21 FÉVRIER/MARS 2016

international

ZÉFAL, © D. Depoorter

MAILLOT JAUNE DE L’ACCESSOIRE VÉLO

ACCESSOIRISTE POUR VÉLO, ZÉFAL EST LA MARQUE INCONTOURNABLE DES FONDUS DE DEUX ROUES AVEC UNE GAMME D’ACCESSOIRES COMPLÈTE : POMPES, BIDONS, GARDE-BOUE, PORTE-BAGAGES. A LA TÊTE DE L’ENTREPRISE FAMILIALE, MATTHIEU ET AURÉLIEN BRUNET PILOTENT LE DÉVELOPPEMENT À L’INTERNATIONAL.

TEXTE : FABIENNE BONVOISIN

L

'accessoire vélo est l’activité historique de Zéfal depuis 1880, précise Aurélien Brunet, Directeur commercial et marketing. Nous avons un catalogue de produits très varié qui ne cesse d’évoluer. » L’entreprise est installée dans le Loiret depuis 1938 dans une ancienne féculerie datant du XIXe siècle. « 60% de nos produits sont fabriqués ici, poursuit Aurélien. Nous employons une centaine de collaborateurs, une trentaine à des postes administratifs et 70 personnes à la production, maintenance, qualité. Nous avons des distributeurs dans 70 pays. Auparavant nous avions des filiales aux États-Unis et un bureau commercial en Allemagne, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Notre façon de travailler à l’international a beaucoup évolué. La concurrence est rude sur notre segment avec la grande distribution et l’Asie ». Chez Zéfal, les collaborateurs ont le goût de l’aventure à l’export. La force commerciale, une équipe de passionnés, se déplace beaucoup sur le terrain et privilégie le contact direct avec ses distributeurs.

En 2015, Zéfal a réalisé un chiffre d’affaires de 12,2 millions d’euros, 40% en France, 60% à l’export.

—L’innovation dans son ADN

Il y a un peu plus de 100 ans, Zéfal avait mis au point une innovation, toujours largement utilisée de nos jours, la valve Presta. L’innovation est dans l’ADN de l’entreprise qui travaille sur de nouvelles matières, privilégie le

design et la qualité des composants, sait remettre en question ses process. Parmi ses produits phares, les pompes, qui représentent 40% de son chiffre d’affaires et les gourdes et porte-gourdes pour 20%. « Nous rapatrions la production de l’une de nos pompes à pied dans nos ateliers de Jargeau. Auparavant fabriquées en Asie, ces pompes nécessitent beaucoup d’assemblage.

Nous investissons 250 000 € afin d’adapter notre usine et redevenir compétitif en France sur ce créneau. » Zéfal investit aussi beaucoup sur les bidons et leur personnalisation. Un module de personnalisation en ligne sur son site Internet permet de réaliser son projet « en live ». En plein développement commercial ce produit, à la durée de vie limitée, a fait l’objet de recherches poussées sur la matière et s’exporte très bien en Asie où le « made in France » sans odeur de plastique est très apprécié.

—Dans le peloton de tests

Sponsor de plusieurs équipes du Tour de France, Zéfal fait tester ses matériels aux meilleurs compétiteurs. « L’exigence des professionnels tire vers le haut notre exigence de qualité. Des équipes professionnelles de VTT, ainsi que des triathlètes sont également nos ambassadeurs. Leurs essais grandeur nature valent tous les bancs de tests ! » conclut Aurélien. Zéfal, de nouveau sur la voie de la croissance, mise sur l’innovation par le design et le marketing. De nouvelles découvertes en perspective.

www.zefal.com

ORLÉANS

compétences DEPUIS 2005, LA SOCIÉTÉ SPRING TEAM PROPOSE DU CONSEIL EN MANAGEMENT. ACCOMPAGNER LES CADRES ET DIRIGEANTS EN DIFFICULTÉS. ÇA PASSE AUSSI PAR LE JEU. UN PHÉNOMÈNE QUI FAIT DES ADEPTES AU SEIN DES CLIENTS, ENTREPRISES ET COLLECTIVITÉS TERRITORIALES.

J

ouer ça peut rapporter gros… aux entreprises ! Fédérer les employés, mobiliser les énergies et renforcer la cohésion de groupe. Tels sont les objectifs que poursuit l’entreprise Spring team en proposant à ses clients des jeux de rôle à grande échelle : jusqu’à 150 personnes peuvent « jouer » simultanément lors d’un évènement. « Nous utilisons le jeu aussi bien en pédagogie ludique qu’en jeux d’entreprise (business game) comme un facteur de prise de conscience et de changement », explique Philippe Vergnet, co-gérant de l’entreprise avec Patricia Lamare. Cet ancien ingénieur dans l’agroalimentaire a puisé dans son expérience de terrain pour se reconvertir avec succès dans l’accompagnement RH.

— Supply chain, gestion ou coopération

Six jeux sont disponibles pour différents domaines d’application : coopération généraliste, gestion de projets et supply chain. « Ces jeux d’entreprise proposent une métaphore des organisations. Une fois le contexte établi par une ambiance et des accessoires,

nous proposons aux participants d’agir selon les règles d’une simulation ludique, explique Philippe Vergnet. L’objectif est de générer des émotions et une expérience commune. » Le débriefing permettra d’identifier les facteurs de succès pour ensuite faire réfléchir les participants à la transposition dans la réalité professionnelle.

— Trente « chantiers » en cours

Spring team développe le jeu depuis trois ans mais accompagne les cadres, les entreprises, les collectivités territoriales depuis une décennie avec un but précis : « Faire éclore ce qui est déjà présent, glisse Philipe Vergnet. Nous aidons les organisations et les personnes à renouer avec leur performance et à se souvenir des compétences dont ils disposent comme tout être humain mais qu’ils ont peut être oubliées. » Quatre experts RH se partagent la réalisation de ces missions qui s’échelonnent en général sur six mois avec un échange régulier tous les quinze jours. « Il ne faut pas rester trop longtemps avec les clients car nous sommes là pour conduire les structures et les salariés vers l’autonomie. » Une trentaine de clients fait actuellement appel à leurs services pour « faire face aux changements des pratiques managériales. Au bureau, on rencontre de l’absentéisme, des gens malheureux…, nous sommes là pour les reconnecter avec leur environnement mais il faut que cela soit eux qui comprennent pour agir sur leur situation. » La petite entreprise (250 000 euros de chiffres d’affaires) poursuit son activité sur mesure avec une ambition mesurée : « Nous n’avons donc pas d’objectif de croissance, mais de qualité et de reconnaissance par nos clients. » La fonction RH est une ressource inépuisable.

L’enjeu

© D. Depoorter

EST DANS LE JEU

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TEXTE : BARTHÉLÉMY SANSON

MARCILLYEN-VILLETTE

23 FÉVRIER/MARS 2016

création

Alliance 3M, LA MÉCANIQUE A DE L’AVENIR

— La trésorerie, le nerf de la guerre

C’EST LE SECTEUR DE L’INDUSTRIE QUE FLORENT NEVEU A CHOISI POUR CRÉER SA PREMIÈRE ENTREPRISE IL Y A DEUX ANS. UN PARI AUDACIEUX AVEC DE LOURDS INVESTISSEMENTS À LA CLÉ.

S

euls 6% des entreprises créées en 2014 en région Centre-Val de Loire l’ont été dans le secteur de l’industrie.

ALLIANCE 3M, à Marcilly-en-Villette, en fait partie. Spécialisée dans la mécanique de précision, le montage et la maintenance, la SARL de quatre salariés dirigée par Florent Neveu a fait de la fabrication de pièces son activité principale. « Nous réalisons des petites et moyennes séries, mais aussi des pièces unitaires et des prototypes, pour les secteurs automobile, cosmétique, pharmaceutique ou encore l’armement, et à partir de tous types de matières premières : acier, inox, aluminium ou encore plastique ». Dans ses locaux (300 m2) situés dans la zone d’activité de Marcilly-en-Villette, Florent Neveu a investi dans un parc machines complet et performant.

350 000 € au total, pour s’équiper de machines dites conventionnelles (tournage-fraisage) et de machines à commande numérique, « qui permettent de fabriquer

Un premier bilan après deux années d’activité ? Le gérant se déclare satisfait, « avec des chiffres en accord avec le prévisionnel, même si la remise en question reste perpétuelle », notamment parce que les délais des donneurs d’ordre sont très courts, et qu’il s’avère impossible de planifier les commandes longtemps en amont. Sa stratégie : avoir un portefeuille de clients le plus étoffé et le plus diversifié possible, pour ne pas être fragilisé en cas de perte de l’un deux. Florent Neveu, qui vit là sa première expérience d’entrepreneur (après une formation longue à la création-reprise d’entreprise au sein de l’Espace Entreprendre de la CCI du Loiret), soutenu par un prêt Initiative Loiret de 15 000 €, évoque « une très belle aventure, partagée avec une excellente équipe de collaborateurs ». Sans occulter toutefois la charge qui pèse sur ses épaules : « J’ai les investissements à rembourser, les salaires à verser…. J’ai recruté en mai deux personnes qui avaient été licenciées, je n’ai bénéficié d’aucune aide.

Avec le décalage des délais de paiement des clients, si on n’a pas de trésorerie, c’est juste impossible » constate-t-il.

TEXTE : GAËLLE LEPETIT

© D. Depoorter

des formes plus complexes, grâce à la conception assistée par ordinateur » précise le chef d’entreprise.

ALLIANCE 3M est aussi experte dans le montage d’appareils finis, l’assemblage de petits ensembles mécaniques et de machines.

BRIARE

L’ENTREPRISE FAMILIALE MONTEIRO, SPÉCIALISÉE EN TUYAUTERIE ET CHAUDRONNERIE INDUSTRIELLE, A CHOISI BRIARE POUR L’IMPLANTATION DE SA SUCCURSALE. UN CHOIX STRATÉGIQUE POUR LA PME DONT LE SIÈGE EST BASÉ À PIERRELATTE DANS LA DRÔME. /// LE SIÈGE DE MONTEIRO À PIERRELATTE

implantation

Monteiro, AU PLUS PRÈS DE SES CLIENTS

L

e p ro j e t d ’ i m p l a n t a t i o n a u r a d u ré deux ans, les premiers coups de pelleteuse ont été donnés en janvier, pour une inauguration planifiée en juillet prochain. Et c’est Briare qu’ont choisi Eric et Myriam Monteiro pour implanter la succursale de leur entreprise familiale. Près de 1000 m2 d’ateliers et de bureaux pour la société éponyme experte en tuyauterie et chaudronnerie industrielle.

Parmi ses principaux clients : des grands noms de l’industrie pétrochimique, EDF (maintenance de centrales nucléaires) ou encore le CERN (organisation pour la recherche nucléaire). « Notre siège est basé à Pierrelatte dans la Drôme, et nous avons choisi le Loiret pour se rapprocher de nos principaux clients,

notamment des centrales de Dampierre-en-Burly et Belleville-sur-Loire », explique Myriam Monteiro.

Une implantation dans la zone d’activités de la Pinade — stratégique car à quelques pas seulement de l’A77 — et fruit d’un accompagnement concerté et efficace entre la ville elle-même, la Communauté de communes du canton de Briare et le Département du Loiret. Une proximité clientèle et des perspectives de développement pour l’entreprise, alors que la région Centre-Val de Loire se positionne au deuxième rang national en terme de production d’énergie et produit 17% de l’électricité nationale via ses quatre centrales nucléaires*.

— Expert en cryogénie

À la clé, la création d’une vingtaine d’emplois, dont le recrutement (tuyauteurs, soudeurs, préparateurs qualité mais aussi chargés d’affaires ou assistantes de gestion) a déjà été réalisé, localement. Certifiée CEFRI**, ISO 9001, mais aussi partenaire agréé EDF, Monteiro est spécialisée en fabrication et montage de tuyauterie en acier inoxydable sur circuits de refroidissement par cryogénie. « C’est un savoir-faire qui évite de couper les circuits lors d’une opération de maintenance, illustre Myriam Monteiro, et qui consiste par exemple à obturer les fluides en amont et en aval de la réparation grâce à des bouchons de glace, en abaissant la température des fluides à moins 180° ».

Un savoir-faire de niche bientôt à proximité immédiate des centrales de la région.

TEXTE : GAËLLE LEPETIT

*Étude Centreco juin 2015 ** Comité français de certification des Entreprises pour la Formation et le suivi du personnel travaillant sous Rayonnements Ionisants

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SAINT-AY

25 FÉVRIER/MARS 2016

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ENTRETIEN AVEC UN CHEF DES « TOQUES DU LOIRET » ENGAGÉ POUR UNE CUISINE « MAISON ».

éduit par le Loiret, Pascal Bouffetty a décidé de s’y installer en 2004. Les ingrédients qui faisaient le succès de la Grande Tour à Saint-Ay ont été enrichis et grâce à l’expérience de l’entreprise familiale, un esprit particulièrement créatif pimente ce lieu de gourmandise.

Située entre Orléans et Meung-sur-Loire, entre la Loire et les Mauves, la Grande Tour à Saint-Ay donne la promesse d’un déjeuner « hors cadre », au coin du feu ou en terrasse. Aux fourneaux, le vichyssois Pascal Bouffetty : son expérience de plus de 15 ans aux côtés de chefs étoilés tels que Mathias Gervais, Pierre Taittinger, Pierre Orsi et Léa Linster entre France et Luxembourg, lui permet aujourd’hui de proposer un délicieux mariage entre cuisine française et pointe de fantaisie. Dès son arrivée, Pascal Bouffetty s’est impliqué dans l’association des Toques du Loiret, regroupant des maitres-restaurateurs sélectionnant avec soin des produits frais de saison.

Les étoilés 2016 du Loiret :

— Une cuisine de cuisinier © D. Depoorter

… ET TOQUES!

Sa cuisine d’inspiration planétaire récemment distinguée par « une assiette Michelin », haute en goûts et en couleurs, ne laisse pas les papilles indifférentes :

LE LIÈVRE GOURMAND

Orléans Tristan ROBREAU Maitre-restaurateur – ★ Michelin – Moderne, Créatif de 35 à 45 €

restauration « je veille à ce que ma table soit propice aux retrouvailles familiales, mais aussi aux repas d’affaires qui représentent 30% de notre activité. Ce que j’aime, c’est mixer tour à tour cuisine traditionnelle et exotisme ; saupoudrer épices, poivres du monde, herbes aromatiques et algues marines » confie Pascal Bouffetty. Le chef revendique cette notion de cuisine de cuisinier, inspirée par les saisons, privilégiant les producteurs locaux. À la carte de la Grande Tour, les clients apprécient particulièrement les plats mitonnés par le Maître-restaurateur. Tous ont ce petit plus, ancrant définitivement cette table loirétaine dans une cuisine gastronomique revisitée : une côte de veau comme un rossini avec ses shiitakes bio de Loches, une escalope de foie gras de canard poêlée aux cerises, jus à l'Arlicot, ou encore les raviolis de queues de langoustines, bouillon thaï et feuille de wakamé ; les gourmets-gourmands se délecteront à coup sûr du délicieux baba poché aux épices douces, coulis de fruit de la passion et sa crème glacée à la vanille.

— Une carte renouvelée chaque saison

Les inconditionnels de la cuisine française ne sont pas oubliés avec notamment un faux-filet de Charolais, os à mœlle, sauce vigneronne et jus de persil. En bref, la carte est soignée, renouvelée chaque saison.

La spécialité de la maison ? Les fameux soufflés de la Grande Tour : soufflés aux marrons, aux liqueurs de café, à la crème d’amande, aux framboises confites, à la liqueur de Cointreau, à la poire d’Olivet, aux pruneaux, soufflé Rothschild confit mandarine impériale…

Menus à 29 € et 39 €. Le midi, un menu « entrée-platdessert » est proposé à 16,90 €.

De sa passion dévorante, Pascal Bouffetty en extrait le besoin de partager sa cuisine avec ses hôtes, et participera à la « Quinzaine gastronomique, entre Mauves et Ardoux » qui se déroulera du 4 au 20 mars prochains, à la table d’une dizaine de restaurateurs, avec un menu tout compris « made in Loiret & Val de Loire ».

www.lagrandetour.com

LA GLOIRE

Montargis Jean-Claude MARTIN, Maitre-restaurateur – ★ Michelin – Moderne, Créatif de 30 à 110 €

CÔTÉ JARDIN

Gien Arnaud BILLARD Maitre-restaurateur - ★ Michelin Moderne, Créatif de 25 € à 55 €

AUBERGE DES TEMPLIERS Les Bézards - ★ Michelin Gastronomique de 49 à 165 €

Grande Tour À TABLE À LA

TEXTE : PIERRE-ÉLISE DUMUIS

tourisme

LA CHAPELLEST-MESMIN

RENCONTRE AVEC STÉPHANIE LE DONNE, CHEF D’ENTREPRISE ET GUIDE-INTERPRÈTE.

Heureux

QUI COMME ULYSSE A FAIT UN BEAU VOYAGE…

En 2006, lors d’une mission à l’étranger, une révélation : « Mes employeurs étaient satisfaits de mon travail, j’avais envie d’aller plus loin et d’innover : proposer des services inédits en réponse à des besoins d’accueil touristique nouveaux ». Après consultations et étude de marché, Odyssée en Val de Loire voit le jour.

— Ça roule pour Odyssée !

© D. Depoorter

Équipée d’un véhicule 9 places tout confort, Stéphanie sillonne les routes du Val de Loire. « 82% de mes clients sont étrangers, principalement nordaméricains (31%), européens (23,5%) et asiatiques (8,5%) » affirme-t-elle.

TEXTE : PIERRE-ÉLISE DUMUIS

26

9

ans après s’être lancée à l’aventure, Stéphanie savoure depuis quelques semaines son 1er prix aux Trophées des Audacieuses. Une récompense bien méritée au vu des efforts herculéens fournis depuis la création d’Odyssée en Val de Loire, le 1er juin 2007.

Cette trentenaire originaire de Meung-sur-Loire, a toujours cru en sa terre ligérienne : « Proposer un service innovant de qualité, accompagner, guider les touristes français et internationaux visitant le Val de Loire, c’est mon leitmotiv » confie-t-elle. « Je fais en sorte que les touristes que je reçois ressentent ce qu’est réellement l’art de vivre à la française, pour que leur découverte soit bien plus qu’une visite : un récit de voyage » précise Stéphanie. Et les résultats sont là : +12% de CA en 2014 et +25% en 2015.

Stéphanie affectionne culture, histoire de l’art et langues étrangères et partage volontiers ses connaissances.

Avec un BTS tourisme en poche, Stéphanie ne s’arrête pas là : une année et un diplôme de guide-interprète plus tard, elle se souvient avoir débuté sur les chapeaux de roues, pour FRAM. « Vous partez dans 4 jours pour 9 mois à Majorque » lui avait annoncé l’employeur lors de l’entretien, séduit par son dynamisme et sa répartie.

Loin d’être effarouchée, Stéphanie releva le défi. À son retour, elle revient à ses premières aspirations, pour guider touristes, professionnels et journalistes.

Aujourd’hui, Stéphanie propose trois types de services aux loirétains comme aux visiteurs : des excursions collectives programmées tout au long de l’année, à partir de 47 € par personne ; des tours privés sur mesure, avec lieu de prise en charge/retour à la convenance des excursionnistes, à partir de 370 €, quel que soit l’effectif dans le véhicule ; et un service de navette aéroport/gare/hôtel.

Parmi ses nombreuses anecdotes, celle d’un américain, né dans les années 60 à Orléans, souhaitant retrouver sa maison natale. Soucieuse d’apporter un service irréprochable à sa clientèle, Stéphanie cherche et retrouve la maison. « Depuis, cet américain revient chaque année à Orléans ! Il a même rencontré le propriétaire de la maison et son jardinier qui était aussi celui de son père…

Plus qu’une épopée, une véritable odyssée »

« J’avais envie d’aller plus loin et d’innover » Stéphanie aime ce qu’elle fait et ça se sent ! Passionnée, elle travaille toute l’année, et même 7 jours/7 entre avril et octobre. Plusieurs entreprises orléanaises lui confient l’accueil en région de leurs collaborateurs français et internationaux. Bien entendu, Odyssée en Val de Loire a plus d’un tour dans son sac (de voyage !) et d’autres projets, notamment celui de développer un service haut de gamme à destination des touristes d’un jour ou d’un séjour…

www.odyssee-valdeloire.com

ORLÉANS

À LA TÊTE DE LA STARTUP GÉONOMIE CRÉÉE EN 2015, ANTOINE BOCQUÉHO PLACE L’HUMAIN AU CŒUR DE SES VALEURS ET DES TECHNOLOGIES QU’IL DÉVELOPPE. SON BUT : FACILITER LE QUOTIDIEN DES PERSONNES DANS TOUS LEURS DÉPLACEMENTS.

L

27 FÉVRIER/MARS 2016

a géonomie est la science des r a p p o r t s e n t re le s s o c i é t é s humaines et leur environnement naturel annonce Antoine pour expliquer le nom de sa startup mais surtout résumer son activité.

Lorsque j’ai imaginé Géonomie en arrivant à Orléans, je souhaitais proposer une solution innovante dans la micro-géolocalisation ». Se déplacer dans une grande ville, prendre les transports en commun, trouver les correspondances, déchiffrer les panneaux… c’est parfois un parcours du combattant.

L’application « Eskelias » guide 80% des personnes qui ont un handicap physique ou mental. Géolocalisées sur l’application via leur smartphone avec une précision supérieure au mètre, les personnes guidées peuvent éviter les stations inaccessibles, les quais inadaptés, les trottoirs trop étroits, gagner du temps dans leur parcours et surtout mieux appréhender la « jungle urbaine ». Eskélias signifie « chemin » en lituanien. Il s’agit vraiment de proposer le meilleur itinéraire aux utilisateurs qui auront paramétré l’application, qu’ils se déplacent à pied, en transport en commun ou en fauteuil. Pas seulement les personnes à mobilité réduite d’ailleurs, les femmes avec poussette, les personnes âgées, et tous ceux qui souhaitent se faciliter la vie.

numérique le prototype de l’application qui a été présenté en février en centre-ville d’Orléans avec succès. 2016 sera donc l’année de la concrétisation. « De nouveaux bureaux à Orléans et nous préparons une levée de fonds dans les prochains mois » précise Antoine. Les contacts ne manquent pas dans la région et au-delà.

Reste à les concrétiser. Des agglomérations, centres commerciaux, opérateurs de transport sont intéressés. « En apportant un service à l’usager, notre application recueille des données intéressantes sur les parcours et les flux de déplacements. Nous avons aussi d’autres idées pour diversifier notre offre. » Dans le secteur de la logistique notamment, une activité remarquable du territoire. Mais aussi dans les lieux culturels où l’appli proposerait alors un parcours thématique autour de plusieurs expositions sur un même territoire.

« Un projet après l’autre ! », conclut le jeune entrepreneur. Après un an de recherches, de développements, de rendez-vous, de tests en évolutions, il est temps aujourd’hui d’accueillir Géonomie dans la sphère des acteurs majeurs de la transition numérique du territoire de Loire&Orléans.

— À l’ère du numérique ce projet résonne éthique et humanité

www.geonomie.fr https://www.youtube.com/watch?v=I5cqw-g4djg

Antoine s’est associé à Tony Rocher et Stéphan Landré qui ont une vision et des expertises complémentaires, tous très actifs au sein de l’écosystème numérique de la French Tech Loire Valley. D’autres partenaires, le FabLab orléanais et le CRESITT, font aussi avancer le projet. Antoine a lancé en juin dernier une campagne de financement participatif sur Ulule qui a atteint son objectif en dépassant 8 000 €. De quoi développer

Géonomie, « HUMANO-CENTRÉE »

© D. Depoorter

TEXTE : FABIENNE BONVOISIN

portrait CET AUTODIDACTE A CONNU PLUSIEURS VIES : SALARIÉ, EMPLOYEUR, ÉTUDIANT, GÉRANT. AUJOURD’HUI, FORT DE SON EXPÉRIENCE, IL DISTILLE SES CONSEILS AUX FUTURS CHEFS D’ENTREPRISES AFIN QU’ILS ÉVITENT LES EMBÛCHES DE LA VIE D’ENTREPRENEUR. RENCONTRE AVEC UN PROFESSIONNEL ENGAGÉ.

GRANDES DATES

C

ela fait trente-trois ans que je suis dans les bielles et les pistons ». Les moteurs nautiques et automobiles, c’est son domaine. Rodolphe Ouf a de l’expérience à revendre. Ou plutôt à donner. Car le président de l’association Initiative Loiret depuis novembre dernier est bénévole comme une quarantaine de ses confrères qui apportent leur aide aux projets d’entrepreneurs.

Rodolphe Ouf fait profiter de ses connaissances et sa pratique comme salarié, comptable mais aussi en qualité de gérant d’entreprises. Avec les réussites et les échecs que ces fonctions engendrent. « Je sais ce que cela fait quand on doit déposer le bilan. On y laisse de l’argent, sa santé, c’est aussi une remise en question et c’est pourquoi il faut se remettre en selle. »

« Initiative Loiret a un effet levier sur les projets » Lorsqu’on lui a proposé de devenir président d’Initiative Loiret, il s’est posé la question « Est-ce que je suis crédible alors que j’avais connu un échec ? Le bureau m’a encouragé à prendre la suite ». Et depuis, il se met au service de ce réseau et des entrepreneurs qui souhaitent s’engager. Chaque mois, le comité composé d’experts, d’assureurs, de chefs d’entreprises reçoit

une quinzaine de porteurs de projets. Ils doivent présenter leur activité. « Nous sommes là pour éviter que les gens prennent des risques inconsidérés et leur rappeler les règles de bon sens. ». Si le dossier est convaincant, le porteur de projet peut se voir octroyer un prêt de 5 000 à 25 000 euros dans la limite de 30% du montant total. « Ça a un effet de levier pour faire avancer les dossiers auprès des banques », précise Rodolphe Ouf. Initiative Loiret, facilitateur oui mais surtout accompagnateur. « Nous ne lâchons pas les personnes dans la nature, nous les suivons avec un parrain qui les accompagne dans un délai de 3 à 5 ans. Ce n’est pas de l’ingérence mais ces rendez-vous réguliers permettent de bien orienter les entrepreneurs pour qu’ils fassent les bons choix. »

— 180 projets accompagnés chaque année En 2015, 180 entrepreneurs ont pu profiter de ce dispositif avec un taux d’acceptation de 87 %. « À cinq ans, 84% des entreprises aidées qui existent encore aujourd’hui. » Rodolphe Ouf conseil, encourage, porte les initiatives. Il n’en n’oublie pas ses passions : les moteurs et l’entreprenariat. Cette année, il se lance un nouveau défi avec deux mécaniciens, il ouvre son garage spécialisé dans les voitures de sport Autoservice J. Et beaucoup d’expériences dans ses bagages. www.initiative-loiret.fr - contact@initiative-loiret.fr TEXTE : BARTHÉLEMY SANSON

1960

naissance en Seine-maritime

1976

devient manutentionnaire

1997

arrivée dans le Loiret chez Honda

2005

devient entrepreneur

2015

nommé président d’Initiative Loiret

28

Rodolphe Ouf, © D. Depoorter

2002

3 cycle en économie et stratégie de l’entreprise e

MONITEUR DE BONNE CONDUITE

29 FÉVRIER/MARS 2016

expert

VOTRE PROJET A RENDEZ-VOUS AVEC UN EXPERT-COMPTABLE

LE 3 FÉVRIER DERNIER, L’ORDRE DES EXPERTSCOMPTABLES A LANCÉ UN NOUVEAU DISPOSITIF D’ACCOMPAGNEMENT À LA CRÉATION D’ENTREPRISE

B

usiness story : votre projet a rendez-vous a v e c un expert-comptable » est un dispositif national qui permettra aux porteurs de projet de bénéficier de 3 RDV offerts avec un expert-comptable volontaire pour réaliser une ou plusieurs prestatations : prise de connaissance du projet, viabilité du projet, recherche de financement, statut juridique, fiscal et social, mise

en place de l’organisation et de la gestion de l’entreprise.

Business story repose sur une plateforme informatique permettant de faciliter la mise en relation entre les porteurs de projet et les experts-comptables : www.business-story.biz Après avoir sélectionné un expert-comptable dans l’annuaire accessible à partir d’une carte de France, le porteur de projet recevra un message électronique avec les coordonnées complètes du professionnel pour prendre contact avec lui. Parallèlement, l’expert-comptable sera informé par email que le porteur de projet souhaite le rencontrer en lui indiquant ses coordonnées. Ils seront incités à prendre contact dans un délai de 8 jours.

« Acteurs de la création d’entreprise » Lors du premier rendez-vous, l’expert-comptable et le porteur de projet détermineront la ou les prestations qui seront réalisées dans le dispositif en fonction des attentes et de l’état d’avancement du projet. Une lettre de mission précisant la gratuité de

l’intervention de l’expert-comptable dans le cadre de Business story sera signée.

Adossées à l’offre d’accompagnement des experts-comptables, des offres partenaires nationales et spécifiques à chaque région viendront prochainement compléter le dispositif. La lettre confirmant l’entrée du porteur de projet dans le dispositif et remise par l’expert-comptable, lui permettra de bénéficier à terme des offres référencées sur le site business-story.biz.

La création d’entreprise est une mission historique et naturelle pour un expert-comptable. Il était nécessaire de le faire savoir dans un écosystème en pleine évolution. Business story permettra aux experts-comptables d’être identifiés comme étant de véritables acteurs de la création d’entreprise. Grâce à ce dispositif, l’ordre des experts-comptables pourra produire des statistiques nationales et régionales sur le nombre d’experts-comptables et de créateurs d’entreprise bénéficiant du dispositif, et sur le nombre de mises en relation effectives.

Les experts-comptables se mobilisent pour accompagner les entrepreneurs et le font savoir !

Un chiffre à retenir

55.1

chiffres

Indicateurs

dirigeants du Loiret C'est le pourcentage de ats de leur entreprise ult rés les qui estiment que t 12,5 points de plus soi ; sont corrects en 2015 par rapport à 2014 cier ploitation + résultat finan Résultat = résultat d'ex l + résultat exceptionne ier 2016 /Perspectives 2016, févr e Source : Etude Bilan 2015 se d'Epargne Loire-Centr Loire&Orléans Eco et Cais

ÉCONOMIQUE DU LOIRET

Permis de construire commencés Loiret

Logements commencés

Commerce extérieur

4T 2015

Variation sur 1 trimestre

Variation sur un an

632

2%

-31%

59 287

177%

-1%

Centre-Val de Loire 3T 2015

Loiret 3T 2015

Part Loiret

Exportations

4 536 928

1 788 547

39,42%

Importations

4 311 040

1 827 083

42,38%

225 888

-38 536

en milliers d'euros

(en nombre)

Locaux d'activités commencés (surface en m2)

Source : Direction Régionale de l'Equipement nb : en date de prise en compte

Taux de chômage

Solde

Source : Douanes

Opinion des ménages - Niveau national 3T 2015

(estimations provisoires)

Variation sur 1 trimestre

Variation sur un an

(en point)

Moy.

nov 15

déc 15

janv 16

Sur le chômage

32

34

45

34

Sur les prix

-34

-41

-38

-39

Indicateur synthétique sur la confiance

100

97

96

97

(en point)

Loiret

10,1

0,2

0,2

Centre Val de Loire

9,9

0,3

0,3

France métropolitaine

10,2

0,2

0,2

Perspectives d'évolution

perspectives d'évolution

Source : Insee

Créations d'entreprises

Source : Insee

Défaillances d'entreprises

4500

145 000 800

4000 140 000

3500

20 000

700 600

3000

135 000

2500 2000

130 000

1500 1000

125 000

500 0

T4

T3

T2

2015 Loiret

T1

T4

T3

T2

T1

2014 Centre Val de loire

T4

T3

T2

T1

2013

120 000

15 000

500 400

10 000

300 200

5 000

100 0 T3

T2

2015 France

T1

T4

T3

T2

2014

T1

T4

T3

T2

T1

0

2013

Données trimestrielles CVS - Ensemble secteurs d'activtés - Source : INSEE - BDM

I ADMINISTRATION I Loire&Orléans Éco 14, boulevard Rocheplatte - 45000 Orléans ✆ 02 38 21 35 40 I DIRECTEUR DE LA PUBLICATION I Éric Doligé I RÉDACTION EN CHEF I Alain Souché ✆ 02 38 21 35 40 - alain.souche@loiretorleans.fr I COORDINATION & RÉDACTION I Fabienne Bonvoisin, Fatimata Diallo, Pierre-Élise Dumuis, Béatrice Laidin, Gaëlle Lepetit, Anne-Marie Leforestier, Barthélemy Sanson, Alain Souché I SECRÉTARIAT DE RÉDACTION I Force Motrice I CONCEPTION I Force Motrice I PHOTOS I Didier Depoorter, Contributeurs pour ce numéro : ADRTL, CCI Loiret, Dominique Chauveau, Ludovic Letot (couverture), Loire&Orléans Éco, Monteiro, Université d'Orléans I IMPRESSION & ROUTAGE I Groupe Maury Imprimeur I PUBLICITÉ I Sylvia Fromenteaud ✆ 02 38 77 77 22 I TIRAGE I 30 000 exemplaires I ISSN I En cours

30

Tendance sur 1 mois

Crédit photo : Didier Depoorter - www.goodby.fr

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Développements & implantations d’entreprises Gestion et commercialisation de parcs d’activités Relations économiques avec les territoires Animation de filières et pôles de compétitivité Promotion de la marque LOIRE&ORLEANS LA MAISON DES ENTREPRISES

14 Bd Rocheplatte • 45000 Orléans • 02 38 21 35 35 • info@loiretorleans.fr •

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