Enjeux energie enquete martroi

2011

Octobre

Enquête du Martroi Dirigeants, comment abordez vous les enjeux de l’énergie pour votre entreprise ?

En partenariat avec Et

150 PME issues des secteurs de l’industrie, du transport et des services ont été interrogées

DOSSIER : Dirigeants, comment abordez vous les enjeux de l’énergie pour votre entreprise ?

L’actualité récente, marquée par les débats en France faisant suite à l’annonce de la sortie programmée du nucléaire en Allemagne, par la hausse importante des coûts énergétiques, notamment celle du carburant – et par la mise en application du Grenelle 2, devrait inciter les entreprises à modifier leurs comportements énergétiques.

Alors que 62 % des Français souhaitent une sortie progressive du nucléaire (sondage Ipsos – juin 2011), nous constatons que seuls 46 % des dirigeants du Loiret sont dans la même optique. Certes, l’appréciation du danger est partagé mais deux aspects semblent expliquer cette perception nuancée des dirigeants interrogés : la crainte de hausse des coûts énergétiques induite par la réduction de la dépendance au pétrole et le sentiment qu’il n’existe pas d’alternative sérieuse.

Quel que soit le scénario nucléaire envisagé, deux problématiques s’imposent aujourd’hui aux dirigeants : maîtriser les coûts énergétiques de l’entreprise et réduire son empreinte environnementale (Gaz à effet de serre). Pour y faire face, les dirigeants peuvent s’appuyer sur deux leviers : la diminution de la consommation énergétique qui passe notamment par le changement des comportements existants et la modification des sources d’approvisionnement en favorisant les énergies renouvelables.

Dans ce contexte, la région Centre dispose d’un potentiel important, plus ou moins bien connu, en matière de production énergétique via le bois énergie et la géothermie. Ainsi, dans le Loiret, alors que le potentiel du bois énergie semble être connu par 75 % des dirigeants interrogés, celui de la géothermie ne l’est que par 55 % d’entre eux.

Pour mieux appréhender l’ensemble de ces enjeux, la CCI du Loiret a interrogé 150 PME issues des secteurs de l’industrie, du transport et des services. Deux aspects ont été évoqués : mesurer l’importance de l’enjeu énergétique pour l’entreprise et évaluer l’impact de la hausse des coûts énergétiques en termes économique, social et environnemental.

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DOSSIER : Dirigeants, comment abordez vous les enjeux de l’énergie pour votre entreprise ?

L’énergie : une problématique considérée « importante » mais encore peu analysée dans les entreprises 3,7/5 : c’est la note qu’attribuent les dirigeants à l’importance de l’évolution des coûts énergétiques dans l’entreprise. Cette appréciation est plus marquée pour les transporteurs qui attribuent une note de 4,05/5 – certainement en lien avec l’envolée récente du coût des carburants. D’une manière générale, la charge énergétique pèse de plus en plus sur la compétitivité des entreprises et semble nécessiter une meilleure maîtrise.

En effet, la question énergétique est aujourd’hui peu traitée au sein de l’entreprise. Ainsi, moins d’un tiers des dirigeants connaissent le poids relatif du coût de l’énergie sur le chiffre d’affaires ; un peu plus d’un tiers dispose d’au moins un collaborateur dédié à la gestion de l’énergie et seuls 40 % effectuent un suivi de l’actualité énergétique.

Suivi des offres énergétiques

40,7%

Evolution des coûts

50,0%

Veille technologique

36,0%

Veille réglementaire

36,7% 0,0%

Sur ce dernier point, notons que la veille effectuée concerne davantage l’évolution des coûts et des offres existantes que les aspects règlementaires ou technologiques.

Sur l’ensemble de ces problématiques, les entreprises de services semblent moins concernées que les industriels et les transporteurs.

10,0% 20,0% 30,0% 40,0% 50,0% 60,0%

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DOSSIER : Dirigeants, comment abordez vous les enjeux de l’énergie pour votre entreprise ?

Directive sur les énergies renouvelables La directive sur les énergies renouvelables adoptée dans le cadre du paquet énergie climat approuvé par le Parlement et le Conseil européen à la fin de l’année 2008 prévoit de porter en 2020 à 20 % la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie finale.

Au premier janvier 2010, le « mix » énergétique de la France – qui représente 257,8 Millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep) dont 6 % lié aux énergies renouvelables- ce compose de la manière suivante :

Bio-carburants : 11,4 %

Electricité 42,9 %

Déchets urbains renouvelables : 6,5 %

Energies renouvelables et déchets : 6,1 %

Gaz 14,9 % Pétrole 31,9 %

Autres : 12,4 % (pompes à chaleur, éolien, résidus agricoles, biogaz, géothermie, photovoltaïque solaire thermique)

Bois énergie 45,3 %

Charbon 4,2 %

Hydraulique : 24,4 %

Pour y parvenir, la directive fixe des objectifs au niveau de chacun des Etats-membres : pour la France, l’objectif est de 23% et a d’ores et déjà été introduit dans le projet de loi de Mise en œuvre du Grenelle de l’environnement adopté à la quasi-unanimité par le Parlement.

Le rapport du COMOP n°10 (comité opérationnel issu du Grenelle), très complet, disponible sur le site web (http://www.legrenelle-environnement.fr/grenelle-environnement/) fait l'objet d'un concensus entre les participants du Grenelle. Ses résultats par filière sont présentés dans le tableau ci-dessous.

Secteur renouvelable : Situation en 2006

Objectif 2020

Croissance

Bois (chauffage domestique)

7,4 Mtep

7,4 Mtep

-

Bois et déchets (collectif/tertiaire/industrie)

1,8 Mtep

9 Mtep

+7,2 Mtep

Solaire thermique, Géothermie et Pompe à chaleur

0,4 Mtep

3,2 Mtep

+ 2,8 Mtep

Hydraulique

5,2 Mtep

5,8 Mtep

+ 0,6 Mtep

Biomasse

0,2 Mtep

1,4 Mtep

+ 1,2 Mtep

Eolien

0,2 Mtep

5 Mtep

+ 4,8 Mtep

0 Mtep

0,4 Mtep

+ 0,4 Mtep

0,7 Mtep

4 Mtep

+ 3,3 Mtep

Chaleur

Electricité

Solaire photovoltaïque Biocarburants

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DOSSIER : Dirigeants, comment abordez vous les enjeux de l’énergie pour votre entreprise ?

Un risque énergétique certain mais perçu de manière différenciée

Les projections montrent une augmentation significative des coûts énergétiques à moyen terme.

Dans ce contexte, seuls 6 % des dirigeants n’envisagent aucun risque pour leur entreprise.

Pour les 94 % restants, ces hausses pèsent avant tout sur les coûts d’acheminement des marchandises et sur les coûts de fonctionnement de l’entreprise.

Aucun

6,0%

Déplacement de vos salariés

26,0%

Coûts de transport des marchandises

52,0%

Coûts de fonctionnement

50,0%

Coûts de fabrication

30,0% 0,0%

10,0%

20,0%

30,0%

40,0%

50,0%

60,0%

Au chapitre des risques encourus, leur appréciation est différente en fonction des secteurs d’activité. Ainsi, les transporteurs et les industriels mettent tous deux en exergue leur perte de compétitivité. De ces deux secteurs, les industriels semblent les mieux armés et y pallient par des mesures visant à diminuer leurs charges. Les transporteurs, quant à eux, envisagent un scénario plus pessimiste qui engage la survie de leur entreprise dans un contexte de forte concurrence européenne.

Les entreprises de services sont davantage dans une logique de répercussion des coûts sur le montant de leurs prestations. Toutefois, quelques dirigeants évoquent la perte de clients liée à l’application de cette politique.

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DOSSIER : Dirigeants, comment abordez vous les enjeux de l’énergie pour votre entreprise ?

Des dirigeants mitigés sur la mise en place de mesures compensatoires

Proportion d'entreprises qui ont une stratégie visant à réduire leur facture énergétique 60,0% 50,0%

57,1% 49,0%

47,3% 39,0%

40,0% 30,0% 20,0% 10,0% 0,0% Industrie manufacturière

PME

Transporteurs

Total général

47 % des dirigeants ont une stratégie visant à réduire leur facture énergétique.

Les transporteurs, très exposés à l’évolution du coût des carburants, sont plus nombreux, à hauteur de 57%. Toutefois, nous constatons que peu de dirigeants engagent des coûts « importants » pour traiter le problème dans sa globalité.

Il existe quatre axes stratégiques pour réduire la facture énergétique. Par ordre de priorités, les dirigeants adoptent les stratégies suivantes : ♦ Optimisation de leur organisation : cela passe par la mise en place d’instruments de mesure, par l’amélioration des process existants, voire par une sensibilisation du personnel pour changer les comportements. Dans ce cas de figure, les moyens financiers engagés par l’entreprise sont relativement faibles (achat d’instruments, programmes de formation…) en misant plutôt sur des pratiques plus économes. ♦ Réalisation d’investissements : d’une manière générale, les entreprises souhaitent un retour sur investissement très rapide (trois ans et demi). Le contexte économique actuel est à l’origine de cet état de fait qui pousse les entreprises à intervenir avec parcimonie sans pouvoir traiter le problème dans son ensemble. ♦ Renégociation des contrats énergétiques : il s’agit pour le dirigeant de baisser sa facture énergétique en se contentant de jongler avec les offres commerciales existantes (sans action concrète au sein de l’entreprise).

Loi NOME : décodage Imposée par Bruxelles, la réforme du marché de l'électricité constitue une ultime étape dans le processus de libéralisation du secteur, en France.

Présenté comme la réforme la plus importante dans le secteur depuis 1946, le projet de loi sur la nouvelle organisation du marché de l'électricité (Nome) reprend en grande partie les conclusions du rapport de la Commission Champsaur. Cette dernière préconise un accès à l'électricité nucléaire d'EDF au coût de revient pour tous les fournisseurs et s'oriente vers la suppression des tarifs réglementés pour les gros industriels (tarifs jaune et vert) et leur maintien pour les particuliers et les petites entreprises.

Le texte a été adopté en commission des affaires économiques sans vraiment rassembler. Les détracteurs n'ont cessé de dénoncer les conséquences financières pour les particuliers. La question qui a freiné l'application de la réforme est le niveau de l'Arenh (Accès régulé à l'électricité nucléaire historique), c’està-dire le prix de rachat de l'électricité d'EDF. Finalement fixé à 40 euros, pour un premier temps (puis à 42), ce tarif demeure source de divergences.

Reste que depuis l'ouverture à la concurrence du marché de l'électricité exigée par Bruxelles, aucun concurrent d'EDF n'a pu s'imposer. Avec son parc nucléaire, l'électricien tricolore a jusqu'à présent bénéficié de faibles coûts de production. La loi Nome va l'obliger à céder une partie de sa production nucléaire jusqu'à un quart -à ses concurrents

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DOSSIER : Dirigeants, comment abordez vous les enjeux de l’énergie pour votre entreprise ? ♦ Changement des sources d’approvisionnement : cela concerne 10 % des chefs d’entreprises interrogés. Dans ce cas de figure, la prise de conscience des dirigeants est plus importante (ils se tournent vers les énergies renouvelables) et la solution apportée est plus engageante.

Concernant les 53 % de dirigeants restants (qui n’ont pas de stratégie), eux aussi sont partagés sur l’impact que peut avoir la répercussion de la hausse des coûts énergétiques sur les prix de vente. La moitié d’entre eux voit une limite à cette politique et craint de perdre des clients ou en a déjà perdus. Ce sentiment est plus fort pour les transporteurs pour les mêmes raisons que celles évoquées plus haut (concurrence européenne).

Par ailleurs, très peu de dirigeants ont connaissance de la stratégie de leurs concurrents (12 %). Les plus en veille sur ce point sont encore une fois les transporteurs qui, dans près de 90 % des cas, ont une stratégie identique à celle de leurs concurrents.

L’éco-taxe poids-lourds Le principe : Elle devra être acquittée par les poids-lourds pour l’utilisation du réseau routier national non concédé et des routes départementales susceptibles de subir un report de trafic.

Les objectifs : Issue du Grenelle Environnement, l’éco-taxe permet : • • • •

une fiscalité plus écologique qui pèse sur les trafics réellement effectués plutôt que sur le coût du travail et les biens des entreprises de transport routier, une fiscalité plus juste qui touche tous les poids-lourds quelle que soit leur nationalité, un « signal-prix » qui favorise le report modal grâce à un mécanisme de répercussion de la taxe sur les chargeurs, de nouvelles ressources pour la construction des infrastructures de transport décidées lors du Grenelle Environnement.

La mise en place de l’éco-redevance : • • •

Actuellement une concertation est en cours avec les Conseils généraux afin de préciser les routes départementales sur lesquelles l’éco-redevance sera perçue. Il faut noter que la majorité des Conseils généraux souhaitent étendre le réseau taxable à leur profit.

La sélection de l’entreprise qui mettra en œuvre le système de perception de la taxe a été choisie : le gouvernement vient de signer avec Autostrade le contrat relatif à la collecte de l'écotaxe poids lourds.

A partir de 2013, cette taxe sera acquittée par les camions circulant sur le réseau français, après une expérimentation de trois mois en 2012 en Alsace.

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DOSSIER : Dirigeants, comment abordez vous les enjeux de l’énergie pour votre entreprise ?

Un Plan Climat Energie jugé trop ambitieux Le Plan Climat Energie de la région Centre, en cours de rédaction, prévoit une réduction de 35 % des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) pour le secteur de l’industrie d’ici 2020.

A cette ambition régionale, les dirigeants émettent plusieurs réserves : le contexte conjoncturel actuel n’en fait pas une priorité d’autant plus que cela nécessite des investissements jugés importants dans un délai considéré trop court. Par ailleurs, ils sont plusieurs a estimer qu’il ne s’agit que d’un effet d’annonce puisque, d’une part, il s’agit d’un objectif « collectif » qui ne s’accompagne pas d’un contrôle « individuel » (par entreprise) et d’autre part, il n’a pas de caractère « obligatoire » défini avec un cadre règlementaire.

Cela explique que seuls 32 % estiment cet objectif atteignable à condition toutefois que soient mis en place une sensibilisation des entreprises et des salariés, un financement spécifique, ainsi qu’un accompagnement technique. Dans la même proportion, une entreprise sur trois à mis en place un plan d’actions visant à diminuer les émissions de GES.

Transports : l’affichage des émissions de CO2 devient obligatoire Responsable de 33,7 % des émissions de CO2 en France en 2010, le transport est le premier émetteur de gaz à effet de serre. Mais cette pollution varie fortement en fonction du trajet et du mode de transport utilisé.

Afin de pouvoir, lors de chaque déplacement, privilégier le mode le plus écologique, le Grenelle de l’environnement impose aux opérateurs (entreprises de transports en commun, de déménagement, taxis, loueurs de véhicules, collectivités, agents de voyages, etc.) d’informer leurs clients sur l’impact CO2 de leur prestation. Le décret mettant en œuvre cet engagement est paru le 25 octobre 2011 au Journal officiel.

La mise en œuvre du dispositif est fixée entre le 1er juillet et le 31 décembre 2013 pour tenir compte des délais d'appropriation par les entreprises et leur permettre d’élaborer un guide pratique à destination des utilisateurs. En parallèle, une démarche de normalisation européenne a été engagée, à l'initiative de la France, afin de favoriser le développement de ces pratiques chez nos voisins. Elle devrait aboutir à une réglementation européenne d’ici 2013.

Source : www.developpement-durable.gouv.fr

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Un consensus : moins consommer !

Près de 70 % des dirigeants interrogés ont déjà mis en place des actions visant à moins consommer d’énergie. De fait, les entreprises ne sont plus que 3 % à envisager des actions de ce type.

La mise en œuvre de ces projets est plutôt considérée comme une opportunité (pour près de 60 %) car elle concilie à la fois objectifs économiques (facture énergétique en baisse), respect de l’environnement pour les générations futures et valorisation de l’image de marque de l’entreprise (marketing).

Chauffage / Ventilation / Climatisation 35,0% Autre : 30,0% Eclairage 25,0% 20,0% 15,0% Gestion des fluides Bâtiment 10,0% (Vapeur / Air …

5,0% 0,0% Chaufferie et chaudières

Equipements électriques

Gestion de l'énergie

Transports Procédés de production

Au palmarès des actions menées, les principaux postes d’économie utilisés sont le chauffage / ventilation / climatisation, l’éclairage et les transports.

Au chapitre des freins, trois sont fortement identifiés : le temps accordé à la mise en place d’actions, le financement et les compétences et savoir-faire requis. Parmi eux, seul un tiers des dirigeants est prêt à être conseillé par un spécialiste des énergies pour améliorer leur efficacité énergétique ou étudier d’autres alternatives.

Généralisation du compteur Linky Le 28 septembre 2011 à l’occasion d’une conférence de presse à laquelle participait Michèle Bellon, Présidente du directoire d’ERDF, Eric Besson, Ministre chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique, a annoncé « la généralisation du compteur Linky qu’a expérimenté avec succès ERDF pendant un an ».

Le compteur Linky représente la 1ère étape de la construction d’un réseau de distribution d’électricité “intelligent”, appelé Smartgrid. Permettre l’échange de données en temps réel sur le réseau électrique, tel est le principe du Smartgrid. Celui-ci permettra en particulier d’optimiser la conduite et l’exploitation du réseau, de réduire les pics de consommation sur le réseau et ainsi d’en augmenter l’efficacité énergétique.

Le ministre a indiqué que ce nouveau compteur ne coûterait rien aux clients et que les coûts de déploiement seraient intégralement financés par ERDF, grâce aux gains de productivité permis par ces nouveaux appareils.

Le compteur Linky offrira de nombreux services gratuits aux clients : o o o o o

une facture calculée sur leur consommation réelle et non sur une estimation ; des délais d’intervention ramenés de 5 jours à moins de 24 h ; un meilleur suivi de la consommation électrique et ainsi une meilleure maîtrise des dépenses en énergie ; un diagnostic plus précis des pannes sur le réseau permettant une réalimentation en électricité plus rapide ; des interventions réalisées à distance.

L’objectif est d’installer 35 millions de compteurs Linky sur tout le territoire national à l’horizon 2020.

L’expérimentation réalisée en Touraine et à Lyon, a déjà permis de poser et tester près de 300 000 compteurs. Fabrication et pose des compteurs Linky, recyclage des anciens compteurs : au global, le déploiement devrait permettre la création d’environ 10 000 emplois en France.

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Un impact social peu mesuré 48 % des dirigeants mettent en corollaire de l’augmentation du coût des carburants un risque sur la gestion de leurs ressources humaines.

En effet, le constat est le suivant : depuis quelques années, la progression du coût des carburants a été plus forte que celle des salaires. Par conséquent, cela engendre une perte de pouvoir d’achat pour les salariés qui se rendent sur leur lieu de travail avec leur véhicule.

Face à cet état de fait, les dirigeants rencontrent des difficultés pour embaucher du personnel avec des salaires au SMIC et pour conserver les salariés résidant loin de leur lieu de travail. Pour remédier à cela, plusieurs pistes sont avancées : adopter une politique de revalorisation des salaires, prendre en compte la mobilité des salariés, voire même, pour un dirigeant, embaucher du personnel à proximité de l’entreprise.

Sur ce dernier volet, seuls 21 % des dirigeants ce sont penchés sur la question. Plusieurs solutions ont été apportées pour les navettes domicile-travail parmi lesquelles figurent : le co-voiturage, la prise en charge partielle des abonnements aux transports en commun et les aménagements d’horaires et, d’autre part, pour les déplacements professionnels : la prise en charge plus large des frais (en favorisant les prestations hôtelières), le prêt de véhicule et les stages d’éco-conduite.

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En conclusion, nous pouvons dire que : ♦ L’énergie est considérée aujourd’hui comme un enjeu important, davantage perçu sous l’angle économique.

Toutefois, les moyens mis en œuvre pour réduire la facture énergétique restent relativement limités et centrés sur l’existant c'est-à-dire sans réalisation d’investissement. ♦ Le risque énergétique est sérieux et peut compromettre le devenir des entreprises. La prise de conscience est davantage marquée pour les transporteurs qui font déjà face à une concurrence européenne exacerbée. ♦ La nécessité de « moins consommer » semble être partagée par la majorité des dirigeants et a déjà fait l’objet d’actions concrètes et homogènes parmi les entreprises interrogées ♦ La mobilité des salariés est un enjeu moindre pour les dirigeants. Quelques actions sont envisagées ou ont été mise en place mais aucun dirigeant n’a évoqué la mise en place d’un Plan de Déplacement des Employés.

Contacts : 02 38 77 77 77 Equipe de production Partenaires

Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret

Christine Rouzioux-Goichaud christine.rouzioux@loiret.cci.fr Mounir Essaadaoui mounir.essaadoui@loiret.cci.fr Billy Jannequin billy.jannequin@loiret.cci.fr

Pascal Combe Tel : 06 43 07 08 36 contact@biotep-energie.com 54 rue des cailloux 45430 MARDIE

Sébastien Saint-Chély sebastien.saint-chely@loiret.cci.fr

Jean Candiago Tel : 02 38 41 58 41 jean.candiago@erdf-grdf.fr 47, avenue de Saint Mesmin 45077 ORLEANS CEDEX 2

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Marine Humen marine.humen@loiret.cci.fr

Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret Pôle communication et relations extérieures Sylvia Fromenteaud sylvia.fromenteaud @loiret.cci.fr

23, place du Martroi 45044 Orléans Cedex 1 Tel : +33 (0)2 38 77 77 77 Fax : +33 (0)2 38 53 09 78 Chambre de Commerce et d'Industrie du Loiret Siret : 184 500 015 - APE : 9411Z - TVA : FR 15 184 500 015

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