Loiret Eco Février

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n°19 février 2009

COMMERCE : la loi qui change les règles du jeu

Emmanuel Mallet délégué général Disval/Silor

14 DÉVELOPPEMENT DURABLE

La seconde vie des palettes de bois

15 CRÉATION Les vins bio se cliquent avant de se boire

16 INNOVATION IPI ou l’innovation éco-responsable


Un bon ressort de croissance peut accélérer votre développement !

\NOUVELLE VAGUE

Parce qu’il suffit parfois d’un bon tremplin pour qu’un projet s’envole, qu’une croissance externe aboutisse ou qu’une innovation se concrétise, nous nous investissons à vos côtés pour vous offrir un ressort de croissance efficace. P l a cer not r e énerg ie f i n a ncièr e au ser v ic e de vot r e développement, c’est notre métier. Toutes nos structures, Sodéro Participations, Bretagne Participations et Pays de la Loire Développement, interviennent aux côtés des dirigeants du Grand Ouest lors de moments-clés de la vie de leurs entreprises. Pour protéger leur capital, assurer une transmission sereine ou encore aider les repreneurs dans leurs projets. Pour nous, c’est cela l’énergie financière bien placée…

w w w. s o d e r o ge s t i o n . c o m


édito

ANTICIPEZ, ALERTEZ, votre CCI est à l’écoute ! A

u moment où nous mettons ce magazine sous presse, une cinquantaine d’entreprises du Loiret nous ont approchés via le dispositif Vigilance pour les PME, mis en place par la CCIL dès la mi-octobre. Un dispositif réactif, composé d’un groupe de soutien aux PME, mais aussi d’un relais sur mon blog et de la possibilité d’adresser vos messages, en toute confidentialité, sur ma messagerie personnelle (broussoux.yves@wanadoo.fr). 35 % de ces entreprises qui ont contacté la CCI sont industrielles, 25 % issues du secteur café-hôtel-restaurant, 20 % sont des entreprises de services et 20 % enfin sont des commerces. Quel constat aujourd’hui ?

Photo Fabien THOUVENIN

Cinq de ces entreprises n’auront pas d’autre issue que de se tourner vers le tribunal de commerce. Pour les autres, une fois leur situation réelle précisée en relation avec les réseaux bancaires, certaines conclusions s’imposent. Les banques ont une position plus restrictive – respect des facilités accordées mais pas davantage –, le cautionnement des dirigeants comme garantie complémentaire est davantage requis et parfois, les fonds privés auront été sollicités pour atténuer les découverts. Autre réalité en cette période de crise : la position des assureurs-crédit pour le crédit interentreprises est celle du repli. Pour une dizaine d’entreprises enfin, un accord a été trouvé avec les banques.

YVES BROUSSOUX Président de la CCI du Loiret

Anticipez, alertez ! Je renouvelle avec vigueur mon invitation à contacter la CCI ou à écrire sur ma messagerie, en toute confidentialité. Il est plus facile d’agir en amont que le jour où la trésorerie fait défaut et les incidents de paiement s’enchaînent. La CCI participe par ailleurs à des réunions conduites par le Préfet, le Trésorier Payeur Général et le Directeur de la Banque de France, et s’engage à ce titre pour la protection d’entreprises en plein développement. Parallèlement à l’action complémentaire qu’elle mène au sein d’une démarche officielle, la CCI du Loiret est désormais reconnue tiers de confiance, aux côtés d’autres réseaux comme celui des CMA, du MEDEF ou encore de la CGPME. Entré en vigueur le 1er février dernier à l’initiative de René Ricol, médiateur du crédit, ce dispositif vise à optimiser le traitement des dossiers d’entreprises en difficulté confiés aux médiateurs du crédit à l’échelon départemental. Je vous en rappelle d’ailleurs le numéro d’appel : 0 810 00 12 10 (1).

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Actualité de la CCI, discours, prises de position… : www.blogdupresident.loiret.cci.fr février 2009

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Malgré un éditorial dont la teneur générale peut sembler négative, je tiens à souligner que la majorité des entreprises du département continuent leur activité, en s’adaptant aux circonstances actuelles. (1)

Prix d’un appel local

3


tableau de bord

INDICATEURS ET CHIFFRES CLÉS du Loiret Créations et radiations d’entreprises

Créations d’entreprises par bassin de vie

Source > CCIL

Source > CCIL

500

Beaugency Briare Châteauneuf-sur-Loire Châtillon Coligny

450 400

Créations

350 300

Courtenay Gien Jargeau La Ferté Saint-Aubin

3 2 3 1

2 5 2 3

250 200 150

Malesherbes

Bassin de Vie d'Angerville

Radiations

100 50 0

jan.

fév.

mars

avr.

mai

juin

juill.

août

sept.

oct.

nov.

Bassin de Vie de Souppes sur Loing

Puiseaux

Pithiviers

Bassin de Vie de Toury

déc. 08

Ferrières Neuville aux Bois

Courtenay

Beaune la Rolande

Patay

Montargis

Dépenses de consommation des ménages

Bassin de Vie de Châteaudun

Châteauneuf sur Loire

Orléans

Lorris

Source > Insee

Jargeau

1%

évolution sur 1 an évolution sur 1 mois

25 21,731

21,894

Château-Renard

Meung sur Loire

Châtillon Coligny

la L o i r e

Beaugency

0,3 %

La Ferté Saint Aubin

0,8 %

Source : Observatoire économique - CCI du Loiret, janvier 2009

Gien

Sully sur Loire

21,95 Briare

20

évolution sur 1 an Produits manufacturés

15

0,6 %

évolution sur 1 mois

dont champ commerce*

Lorris Meung-sur-Loire Montargis Neuville-aux-Bois

10

5

0 en milliards d'euros

novembre 2007

octobre 2008

2 2 7 2

Orléans Pithiviers Puiseaux Sully-sur-Loire

46 6 1 2

novembre 2008

*Commerce de détail : hors automobiles, pneus, pièces détachées et produits médicaux.

Commerce extérieur dans la région Occupation et fréquentation hôtelière Source > Insee/Ministère délégué au tourisme/CRT

Taux d’occupation octobre 2008 Fréquentation hôtelière octobre 2008 - nuitées

Source > Douanes en milliers d’euros

Région Centre

Loiret

(T3 - 2008)

(T3 - 2008)

Part Loiret

Centre

Loiret variation sur un an

Exportations

3 808 428

1 378 844

36,21 %

57,7 %

62,9 %

Importations

3 626 090

1 307 393

36,06 %

182 338

71 451

39,19 %

- 0,2 pt

Soldes 490 781

123 991

+ 2,2 pt

Taux de chômage Source > Insee

Permis de construire autorisés Source > Direction Régionale de l’Équipement

Logements (nbr) Locaux d’activités (m²)

4

2e trimestre 2008

Variation sur un trimestre

Variation sur un an

2007

2008

Évolution

Loiret

6,1 %

0,2 pt

- 0,6 pt

985

1 037

5%

Centre

6,3 %

0,2 pt

- 0,7 pt

144 841

185 551

28 %

France

7,2 %

0 pt

-0,9 pt

19 février 2009


sommaire n°19 février 2009 Magazine de la cci du loiret ADMINISTRATION

Hôtel consulaire 23, place du Martroi 45000 Orléans Tél. 02 38 77 77 77 Fax 02 38 53 09 78

10

16 15

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION

Bruno Jacquemin

17

DIRECTRICE DE LA RÉDACTION

Emmanuelle Brier-Levitte RÉDACTRICE EN CHEF

Gaëlle Lepetit RÉDACTION

Gaëlle Lepetit, Estelle Boutheloup (p. 11 à 17) DIFFUSION

Chantal Legris

03 04 06 10

CONCEPTION

www.enola-creation.fr PHOTOS

Didier Depoorter IMPRESSION

Corlet-Roto PUBLICITÉ

18 dossier

édito tableau de bord actualités industrie Une infrastructure de pointe au service du livre

Sylvia Fromenteaud Tél. 02 38 77 77 22 TIRAGE

11 commerce

20 000 exemplaires N° ISSN : 1955-0642

Plaisirs de vigne

Photo de couverture

12 services

Emmanuel Mallet Didier Depoorter

Communiquer à la vitesse de la lumière

CONTACT CCI RÉDACTION

Tél. 02 38 77 77 85 gaelle.lepetit@loiret.cci.fr

14 développement durable La seconde vie des palettes de bois

PRÉSIDENT DE LA CCI

Yves Broussoux Tél. 02 38 77 77 75 www.blogdupresident.loiret.cci.fr LA CCI SUR INTERNET

www.loiret.cci.fr

15 création Les vins bio se cliquent avant de se boire

16 innovation IPI ou l’innovation éco-responsable

Commerce : la loi qui change les règles du jeu En mobilisant la concurrence comme levier de croissance, la Loi de Modernisation de l’Économie engage des changements cruciaux pour les entreprises du commerce. Facilitation d’implantation des grandes surfaces, libre négociation des prix entre fournisseurs et distributeurs, augmentation des crédits de soutien aux commerçants de proximité… : les mesures effectives au 1er janvier 2009 ne sont que la première étape d’une réforme qui s’échelonne sur deux ans.

25 CCI infos

17 à table Relais louis XI, gastronomiquement bio

Centre de Formation Supérieure Apprentissage BAC à BAC+3

Des jeunes motivés et formés :

UNE VRAIE RESSOURCE POUR VOTRE ENTREPRISE ! cfsa-aftec.com Le CFSA de l’AFTEC d’Orléans est un établissement certifié ISO 9001 / version 2000 Conception et réalisation de formations diplômantes par alternance Avec le concours du Conseil régional du Centre et du Fonds Social Européen

février 2009

19

27 av. du parc de l'Étuvée - ORLÉANS

Tél : 02 38 22 13 00

5


actualités

Les Ateliers Chrétien célèbrent leurs 40 ans Les Ateliers Chrétien, spécialisés dans la fabrication de menuiserie aluminium et vérandas, ainsi que dans la pose de fenêtres PVC, stores, clôtures et portails, ont tout juste célébré leur 40ème année d’existence. Créée à Meung-sur-Loire, la société gérée depuis avril 1999 par Éric Laubret emploie aujourd’hui huit salariés. « J’ai déjà investi pour rénover le parking et refaire toute la signalétique du bâtiment. En 2009 nous avons programmé de renouveler le parc de machines, à commencer par l’achat d’une scie deux têtes, dont le montant peut aller jusqu’à 70 000 € » explique le gérant. Avec un chiffre d’affaires d’un million d’euros en 2008, Éric Laubret affirme qu’en dépit « d’une concurrence très rude sur les fenêtres en PVC », son carnet de commandes est plein jusqu’en juin. Il vient de déposer une demande auprès de la Chambre de Métiers et d’Agriculture du Loiret pour obtenir le titre de Maître artisan.

La direction des services fiscaux du Loiret change d’adresse La direction des services fiscaux du Loiret a pris place dans de nouveaux locaux, situés à l’adresse suivante : cité administrative Coligny (bâtiment P1) au 131 rue du faubourg Bannier à Orléans. Tél. : 02 38 79 50 50 dsf.loiret@dgfip.finances.gouv 6

Malgré la crise, Lsdh poursuit son plan de croissance

E

mbauches, investissements, formations du personnel : rien de ce qui a été programmé au sein de la Laiterie de Saint Denis de L’Hôtel (LSDH) ne sera remis en cause par la crise et le climat morose ambiant. C’est le parti pris volontariste – et optimiste – affiché par l’entreprise spécialisée dans le conditionnement de liquides alimentaires aseptiques et réfrigérés pour de grandes marques et des marques distributeurs. Même si l’entreprise déplore la « contraction » croissante du budget alimentaire des ménages au profit d’autres postes de dépenses, elle reste convaincue qu’une stratégie offensive, dans le respect des aspects sociaux, sociétaux et environnementaux, est la meilleure arme pour conquérir les marchés français et étranger. Alors que les trois sites du groupe bénéficieront des investissements programmés

(respectivement 25 M€ et 10 M€ à Varennes sur Fouzon et Sarre-Union pour l’installation, notamment, de nouvelles lignes de conditionnement), celui du Loiret verra 6 M€ injectés afin d’assurer le stockage de nouveaux produits en briques et en bouteilles. Un investissement qui vise aussi l’amélioration des conditions de travail des salariés, dont le bien-être au travail est une préoccupation constante de LSDH et de son dirigeant, Emmanuel Vasseneix. L’entreprise annonce par ailleurs des réflexions plus poussées sur les aspects commerciaux et R&D. Objectif de la stratégie : atteindre sur chacun des sites de LSDH, d’ici les trois prochaines années, un parfait état de fonctionnement, répondant aux certificats et normes indispensables (ISO 14 001 mais aussi des référentiels de la grande distribution de type IFS et BRC).

L’auto-entrepreneur : un nouveau statut pour doper la création

M

esure phare de la Loi de Modernisation de l’Économie (LME) entrée en vigueur au 1er janvier 2009, le statut de l’auto-entrepreneur doit permettre d’encourager l’entreprenariat en France. Son principe : des formalités de création simplifiées à l’extrême et des charges payées une fois le chiffre d’affaires réalisé. Exit l’inscription au registre du commerce et des sociétés, une simple inscription sur formulaire papier par courrier, en ligne sur www.cfenet.cci.fr ou auprès du Centre de Formalités des Entreprises suffit. Parmi les nouveautés induites par la loi : des contributions fiscales et sociales seulement dues une fois le chiffre d’affaires réalisé, à hauteur de 13 % pour les ventes et 23 % pour les prestataires de services. Le régime de l’entrepreneur est accessible à tout porteur de projet d’activité commerciale ou artisanale souhaitant créer une activité complémentaire à un autre revenu ou tester une idée « sans engagement ».

Les entreprises déjà enregistrées au RCS, bénéficiant du régime de la micro-entreprise, peuvent bénéficier des régimes micro-social et micro-fiscal simplifiés par simple demande auprès du RSI et du centre des impôts avant le 31 mars 2009. Seul bémol pour être auto-entrepreneur : réaliser un chiffre d’affaires inférieur à 80 000 € pour la vente de marchandises et à 32 000 € pour la prestation de services. Dans le Loiret, les personnes intéressées peuvent obtenir toutes les informations relatives au nouveau statut auprès de l’Espace Entreprendre de la CCI du Loiret, de ses agences locales à Beaugency, Gien, Montargis et Pithiviers. Une première estimation porte à 2 000 le nombre de candidats potentiels pour l’année 2009 dans le Loiret. Contact : CCIL - Sophie Viron Tél. 02 38 77 77 15 – sophie.viron@loiret.cci.fr En savoir plus : www.auto-entrepreneur.cci.fr S’inscrire en ligne : www.cfenet.cci.fr

19 février 2009


actualités

Redex conforte son plan d’investissement industriel

I

d’entraînement de précision, un nouveau plan d’investissement de plus de 3M€ a été décidé. Il s’inscrit dans la continuité des 6 M€ déjà investis en 2007. Ont ainsi notamment été programmés : l’extension de la surface de production (plus de 2 000 m2), l’acquisition d’un bâtiment industriel destiné à abriter une unité de production de pièces mécaniques pilote pour l’industrie sidérurgique mondiale (Chine et Inde), l’acquisition de nouveaux moyens de production hauts-de-gamme de dernière génération ou encore l’amélioration de la logistique avec un fort investissement dans les moyens de stockage vertical automatisés. Même avec 80 % de sa part d’activité réalisée à l’export (Europe, États-Unis, Asie), Redex marque ainsi sa volonté de conserver en France la maîtrise de ses activités industrielles à très forte valeur ajoutée.

nnover en permanence et accroître la part export de son activité : c’est grâce à ces deux axes stratégiques que l’entreprise Redex, basée à Ferrières-en-Gâtinais, peut afficher un chiffre d’affaires doublé entre 2004 et 2008, passant de 22 à 43 M€. L’entreprise spécialisée dans la mécanique de haute précision, dirigée par Bruno Grandjean, se positionne comme l’un des leaders européens sur deux marchés à forte valeur ajoutée : les machines ou éléments de machines pour la sidérurgie fine et les systèmes de transmission mécanique de haute qualité pour l’industrie. Avec plus de 5 % de son CA consacré à l’innovation, Redex mise avec succès sur le développement de nouveaux produits et procédés de fabrication. Grâce aux très bons résultats commerciaux enregistrés lors des 4 dernières années, mais aussi au développement très rapide des systèmes

Tribunal de commerce d’Orléans : quels changements pour les entreprises ? ’est effectif depuis le 1er janvier 2009 : le tribunal de commerce d’Orléans est depuis cette date la seule entité juridique compétente pour l’ensemble du Loiret. Au total, 30 juges répartis dans cinq chambres aux missions immuables : traitement du contentieux (litiges commerciaux notamment), des procédures collectives (sauvegarde, liquidation, redressement) et prévention des difficultés des entreprises (entretien confidentiel, mandat ad hoc, conciliation). Même avec cette nouvelle organisation, les entreprises précédemment immatriculées au registre du commerce de Montargis n’ont aucune démarche à effectuer, c’est le greffe du tribunal qui a procédé au transfert automatique des fichiers. Quant aux entreprises créées à compter du 1er janvier 2009, elles s’adressent – comme avant la février 2009

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Photo Patrice DELATOUCHE

C

refonte de la carte judiciaire – au Centre de Formalité des Entreprises de Montargis ou d’Orléans, selon leur localisation. Enfin, les entreprises du Montargois qui avaient désigné le tribunal de commerce de Montargis compétent en cas de contentieux n’ont aucune formalité à accomplir : ce choix est systématiquement reporté sur le tribunal d’Orléans.

12 mars 2008 Premier rendez-vous du mécénat culturel dans le Loiret

C

’est le 12 mars prochain que se tiendra au Théâtre d’Orléans le premier rendez-vous du mécénat culturel du Loiret. Organisée par Fabien Meret, expert-comptable et commissaire aux comptes au sein du cabinet orléanais Bidault Richard dont il est président, la manifestation a pour vocation d’inviter les entreprises à rencontrer les acteurs culturels. La démarche de Fabien Meret, qu’il présente comme une « vulgarisation du mécénat », veut rompre avec le schéma traditionnel. « J’ai observé que dans le Loiret, à l’instar de ce qui se pratique en France, ce sont les mécènes qui choisissent des projets qu’ils financent directement, système qui laisse peu de chance aux petites associations de se faire connaître » explique Fabien Meret. Les problématiques de financement des petites associations, l’expert-comptable les connaît bien. Alors que son cabinet compte une cinquantaine d’associations, Fabien Meret est aussi trésorier de l’association abraysienne Arts musique et loisirs et responsable d’une association d’échanges avec le Québec. Avec cette première manifestation, l’objectif est de démontrer que le mécénat n’est pas l’apanage des grandes entreprises. Fabien Meret le stipule sur le blog dédié à l’événement, « la plupart des mécènes potentiels ne connaissent pas ce système, pourtant avantageux fiscalement, et pensent qu’il est réservé aux très grosses sociétés. Notre ambition est de leur faire prendre conscience qu’ils ont autant d’intérêt que les entreprises du CAC 40 à communiquer par ce biais ». http://rdvmecenat45.canalblog.com/

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actualités

Handicap, discrimination : les Parfums Christian Dior renforcent leur engagement Challenge Contractor Safety : Mc Neil Manufacturing dresse le bilan Mc Neil Manufacturing, laboratoire pharmaceutique spécialisé dans la fabrication de produits liquides, a rassemblé en décembre dernier une trentaine d’entreprises en présence de la CRAM et de l’OPPBTP. Objectif de cette seconde réunion depuis le lancement du « challenge Contractor Safety » piloté par M. Sow, superviseur des travaux et M. Harter, responsable ingénierie : faire le point sur la démarche sécurité menée par Mc Neil Manufacturing auprès des entreprises extérieures intervenant sur son site d’Orléans La source. « Notre démarche intègre aussi bien les entreprises dont les activités sont ici permanentes, comme la climatisation, la surveillance ou le nettoyage, que celles dont les interventions sur les chantiers sont ponctuelles » explique Jean-Raymond Mayeux, EH&S Manager. Auditées selon des normes internes et classées en trois niveaux de certification, les entreprises apparaissent de plus en plus motivées d’être associées à cette démarche, les plus performantes servant de modèles aux plus novices en matière de sécurité. La qualité de la politique sécurité des entreprises est désormais un critère décisif dans la procédure d’appels d’offres de Mc Neil Manufacturing. 8

« L’engagement des Parfums Christian Dior n’est pas une simple réponse à une contrainte réglementaire, il s’inscrit dans notre philosophie : nous recherchons des compétences qui ne sont pas liées à des capacités physiques et dans cette démarche, la dernière notion à laquelle je voudrais me référer, est celle du handicap », pose en préambule Jean-Dominique Bosq, directeur des Opérations des Parfums Christian Dior à Saint-Jean-de-Braye. Un engagement scellé le 8 janvier dernier autour d’une convention signée avec l’Agefiph, en présence de son président Tanguy du Chéné et des différents organismes œuvrant pour l’emploi des travailleurs handicapés. Avec cette convention, d’une durée de deux ans, les Parfums Christian Dior marquent leur attachement à la diversité et au fait que le handicap ne peut-être, en lui-même, un facteur de discrimination. Une convention qui réaffirme également la politique volontariste et durable menée depuis plusieurs années déjà par le groupe en faveur de l’emploi et du maintien dans l’emploi des personnes en situation de

handicap, comme l’a souligné Nathalie Bongibault, responsable ressources humaines, en charge du projet handicap. Sur la base d’un diagnostic conseil mené par le Cabinet ConsulT Handi, plusieurs axes seront développés. Priorité sera donnée au recrutement de nouveaux collaborateurs en situation de handicap, dont l’accueil et l’intégration seront facilités grâce à la mise en place de référents handicap au sein de chaque service et d’un parcours d’intégration. Les équipes médicales, sociales et RH resteront mobilisées pour optimiser le maintien dans l’emploi des travailleurs dont le handicap survient ou s’aggrave. Si l’aménagement du poste de travail et des bilans d’orientation sont quelques-uns des outils proposés, le volet formation sera renforcé, grâce à des partenariats avec des établissements et des organismes de formation. Et pour faire évoluer mentalités et comportements à tous niveaux hiérarchiques, l’entreprise prévoit une sensibilisation de l’encadrement, « pour une meilleure intégration des personnes en situation de handicap ».

Signature d’une charte Énergie Bois Région Centre Réunis à l’initiative d’Arbocentre, association interprofessionnelle qui réunit l’ensemble des entreprises de la filière bois de la région, les professionnels du combustible bois énergie ont mis en place une charte qualité. Signée le 7 janvier dernier dans les locaux d’Arbocentre en présence de Marie-Madeleine Mialot, vice-présidente de la Région Centre et de d’Alain Boudard, délégué régional de l’ADEME, la charte engage la quinzaine d’entreprises

signataires à « s’assurer de l’approvisionnement en bois de qualité ». Par leur adhésion, les professionnels certifient par exemple utiliser du bois issu des forêts gérées durablement et du bois des industries de la région. Ils attestent avoir recours à des entrepreneurs certifiés, informer le client sur la traçabilité et les caractéristiques techniques du produit ou encore évaluer la satisfaction du client au moins une fois par an. 19 février 2009


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UNE INFRASTRUCTURE DE POINTE au service du livre À MALESHERBES DEPUIS 1979, INTERFORUM EST L’UN DES DEUX PLUS GROS CENTRES DE DISTRIBUTION DE LIVRES EN FRANCE. SA PERFORMANCE ET LA SOPHISTICATION DE SES MACHINES EN FONT UNE RÉFÉRENCE UNIQUE EN EUROPE.

D

es plates-formes métalliques, la vue plongeante vaut le coup d’œil : des travées où s’affairent des centaines de personnes autour de convoyeurs (8 km !), de meubles “dynamiques” (au plan incliné sur roulettes pour faire avancer les produits), autour de bacs et d’incalculables mètres cubes de beaux livres, romans et autres best-sellers empilés sur palettes. « En moyenne 15 000 colis et 120 000 lignes de commandes sont traités par jour. Sur l’année, ce sont 110 millions de livres qui sont expédiés », résume Jean-Paul Alic, à la tête d’Interforum depuis 2003. Une cadence qui fait de la filiale d’Editis, 2e groupe d’édition français (CA de 760 M€) l’un des deux plus importants centres de distribution de livres en France. « Interforum diffuse et distribue les éditeurs du groupe comme Robert Laffont, Plon, Nathan, Le Robert, Place des Éditeurs… ainsi que des éditeurs tiers (Selection du Readers Digest, Gault Millau…) auprès de tous les revendeurs : libraires, enseignes spécialisées type FNAC, Virgin, Cultura…, les hyper et supermarchés, points presse… ». Au total, 13 000 clients touchant même toutes les librairies francophones du monde. 70 millions d’ouvrages en stock Implantée à Malesherbes depuis 30 ans, Interforum a su accroître la performance de son site. « C’est une préoccupation permanente, confie Jean-Paul Alic. Tous les ans, nous réinvestissons 2 M€ en moyenne sur la chaîne de préparation de commandes : un moyen indispensable pour développer l’outil de travail et accueillir de nouveaux éditeurs ». Capable d’expédier les commandes en 24 ou 48h sur toute la France, Interforum est équipée de machines ultra-sophistiquées pour une performance jusqu’ici inégalée dans 10

le secteur de la distribution du livre. « Le site de 60 000 m2 dispose d’un système très mécanisé avec des convoyeurs et des zones de stockage motorisées. Nous avons également deux tours entièrement robotisées où 70 000 palettes – la distance Malesherbes-Paris ! – stockent 70 millions de livres ». Quant à la préparation des commandes, elles se font selon les niveaux de vente des livres : « Près des convoyeurs, les best-sellers et autres meilleures ventes sont prélevés directement sur palettes. Sur les meubles dynamiques sont entreposés les livres qui servent à préparer les commandes des commerciaux et des libraires. Enfin, à l’étage, les faibles ventes sont préparées sur étagères ». Dans une autre partie du bâtiment, l’office : « Tous les jeudis, nous livrons les nouveautés aux librairies : 450 titres maximum ». « Il y a du monde, c’est bon signe ! » jauge Jean-Paul Alic précisant que sur les 110 000 millions de livres expédiés par an, le taux d’invendus est de 20 %. « Les livres en bon état sont alors remis en stock, les autres sont pilonnés et recyclés ».

Jean-Paul Alic

LSDH et PDG Plastiques récompensées pour une innovation mondiale Une préforme en PET (PolyEthylène Téréphtalate), bicouche (intérieur gris, extérieur blanc) et totalement imperméable à la lumière : telle est l’innovation qui a reçu l’oscar de l’emballage 2008 dans la catégorie « optimisation des emballages ». Une bouteille pour le lait allégé, plus économique, plus sûre mais aussi plus écologique, fruit d’une collaboration étroite entre PDG Plastiques (Pithiviers), PME spécialisée entre autres dans le développement et la fabrication d’emballages plastiques pour le secteur de l’agro-alimentaire et son client et partenaire la Laiterie de Saint Denis de l’Hôtel, spécialisée dans l’élaboration et le conditionnement de liquides alimentaires aseptiques et réfrigérés. Un ingénieur originaire et habitant du Loiret, Alain Viron, a co-inventé cette technologie. Elle a bénéficié du soutien du Conseil régional de la région Centre, du Conseil général du Loiret et d’Oséo. 19 février 2009


commerce

PLAISIRS de vigne ANCIEN PROPRIÉTAIRE DU PETIT BOUCHON À ORLÉANS, JEAN-MARC THOREAU A OUVERT UNE CAVE À VINS À MEUNG-SUR-LOIRE. CÉPAGES OUBLIÉS, CRUS INCONTOURNABLES… 380 RÉFÉRENCES SONT À DÉCOUVRIR À LA PETITE CAVE D’AMONT.

Ouvrir le jour du Beaujolais nouveau ! Ça ne s’invente pas pour un caviste ! Mais quand on connaît le personnage, rien d’étonnant : de la jovialité à l’état pur. C’est donc le 20 novembre 2008 que Jean-Marc Thoreau ouvre les portes de son nouveau commerce à 100 mètres du château de Meung-sur-Loire. Après le café-théâtre Le Petit Ballon et le bistrot-tabac-presse Le Petit Bouchon de la Lionne à Orléans, Jean-Marc Thoreau s’offre un nouveau ballon… d’oxygène. « Cela me correspond beaucoup mieux et me permet d’avancer dans la connaissance des cépages ». Jusqu’à y mettre les pieds comme l’annonce l’ardoise dans la vitrine : ouvert tous les jours sauf le lundi “Je suis dans les vignes”. « C’est indispensable. On voit ce qui s’y passe au fil des saisons : la taille, les vendanges, les chais… ». On l’aura donc compris, La Petite Cave d’Amont est une affaire de connaisseur. Aussi y trouve-t-on aux côtés des valeurs sûres

(les fameux Gigondas, Cahors, Chablis, St Nicolas de Bourgueil…), quelques vins peu connus comme « les Côte Rôtie ou les Condrieu, énumère Jean-Marc Thoreau. Des vieux cépages oubliés aussi comme Le Romorantin (Cour Cheverny) » . Ou encore des perles rares comme « le St Bris et l’Irancy ». Faites-vous constituer votre cave Au total, 380 références présentées dans un décor original et épuré : couchées en diagonale pour une parfaite lisibilité, les bouteilles sont accrochées en grappe à des mâts au niveau du goulot. « Une grappe, une appellation (Côtes-du-Rhône, Bourgogne, Vin de Loire…) ou un thème (vins du monde, eaux…). J’ai choisi de travailler par appellation pour serrer mes choix, justifie Jean-Marc Thoreau. C’est aussi le choix de l’affinité avec des viticulteurs que je connais depuis toujours. D’un côté, il y a les rouges, de l’autre les blancs (Quincy,

Studio Manzano lance sa console Zeta Dernière création du Studio Manzano, une console en acier conçue comme un bureau d’appoint, qui permet d’accueillir au hasard un ordinateur portable, un sac à mains et toute une batterie d’appareils numériques. Jérôme Lopé et Johann Aumaître, créateurs et designers associés, concentrent leur créativité autour d’un espace précis de la maison : son entrée. février 2009

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Jean-Marc Thoreau

Récemment, ils ont aussi lancé une table de chevet et un porte-manteau en bambou et acier laqué. Studio Manzano compte près de 20 points de vente en France (dont un à Orléans, ainsi qu’un show room) et s’est exporté en Belgique et en Espagne. Les deux associés recherchent aujourd’hui des stagiaires issus d’une école de commerce.

Jebsal en vendanges tardives, Trois Schistes…) et les bulles ». Côté spiritueux, on notera également une très belle sélection : La Vieille Prune de Souillac, vieux Calvados LeMorton, Chartreuse… et 22 références de whisky dont du Japonais. Et pour accompagner ces breuvages, des panières débordantes de produits gastronomiques raviront les plus gourmets : foie gras, cassoulet aux confits de canard, civet de canard au Cahors… En marge de sa boutique, Jean-Marc Thoreau souhaite mettre en place des soirées thématiques pour initier le public au vin : « un jeudi soir par mois au Café de la Terrasse, mon comité m’aidera à faire une sélection des dernières trouvailles. Et un vendredi ou un samedi soir par mois des animationsdégustations avec des viticulteurs auront lieu au Café du Commerce ». Enfin, pour ceux qui désireraient une très belle cave (verrerie et aménagement inclus), JeanMarc Thoreau se propose de la leur constituer pour 90 ou 180 € par trimestre. Avis aux amateurs. 11


services

COMMUNIQUER à la vitesse de la lumière DEPUIS LE PRINTEMPS 2008, ADISTA, LA BRANCHE TRÈS HAUT DÉBIT DE RM INFORMATIQUE, ACCOMPAGNE LES ENTREPRISES DU LOIRET VERS LE TRÈS HAUT DÉBIT LEUR PROPOSANT DE NOUVELLES POSSIBILITÉS TECHNOLOGIQUES. Pour Frédérik Emel, responsable de l’agence Adista Région Centre, il ne fait aucun doute : « le marché du très haut débit, c’est maintenant. Nous passons de l’ADSL ou du SDSL pour les professionnels (8 Mo maxi) à la fibre optique. Aujourd’hui, les débits sont limités par rapport aux répartiteurs. Avec la fibre optique, c’est le no limit et plus de fiabilité ». Que dire aussi des opportunités de services et d’économies pour les collectivités, PME et PMI ! À l’heure où leurs besoins augmentent (communiquer par la vidéo, télécharger des données ultra rapidement, interconnecter différents sites…), les réseaux fibre apparaissent incontournables. Créée en 1981 à Nancy sous le nom de RM Informatique, société d’intégration des systèmes d’information, Adista, opérateur de télécommunication, s’est implantée à Orléans au printemps 2008. « Dans des villes où sont en place des Délégations de Service Public, précise Frédérik Emel. Sur le Loiret, c’est la société Médialys qui nous permet d’exploiter son réseau de fibre optique sur laquelle nous faisons passer des services IP : visioconférence, téléphonie, mais aussi connectivités Internet, réseaux privés virtuels (VPN) pour les réseaux multisites… et ce à des coûts pertinents pour les entreprises ». Il est vrai dans certains cas que le coût de telles installations s’avère prohibitif freinant le développement des entreprises. « Adista propose aux sociétés des études de frais de génie civile en fonction de la distance d’implantation par rapport à la fibre, conseille et trouve des solutions pour optimiser les coûts ». 12

Frédérik Emel

Un accordcadre régional pour la formation professionnelle

Une double expertise d’opérateur et d’informaticien Au milieu des années 1990, collectivités locales et entreprises privées demandent à Adista de gérer leurs liens télécom, c’està-dire les tuyaux qui acheminent les données. 1998 marque la fin du monopole de France Télécom : RM Informatique prend alors une licence et devient opérateur sous le nom d’Adista, la branche très haut débit de RM Informatique. « Les PME et collectivités ne pouvaient pas se doter d’un service informatique opérationnel 24h/24. Pour se concentrer sur leur cœur de métier, elles ont choisi de déporter leur système sur des datacenters chez Adista ». Regroupant aujourd’hui 15 agences en France en plus de son siège à Nancy, Adista (CA de 13 M€) gère 3 000 liens télécom dont une quarantaine en Région Centre. « Ce qui plaît aux clients, souligne Frédérik Emel, c’est notre double expertise : opérateur et informaticien. Nous comprenons ainsi les problématiques métiers de nos clients : pépinières d’entreprises, transporteurs, collectivités… Par ailleurs, Adista est un opérateur multi-opérateurs. Nous travaillons avec Médialys et France Télécom par exemple pour assurer une disposition maximale du service ».

Région Centre et partenaires sociaux ont signé un accordcadre destiné à « lever les freins à l’accès à la formation professionnelle et à mieux anticiper les mutations économiques, notamment auprès des PME les plus fragilisées », comme l’a déclaré François Bonneau, président de la Région Centre. L’objectif affiché est de s’allier pour créer une offre de formation plus cohérente, développer les compétences et la qualification de l’ensemble des actifs ou encore de faciliter l’accès aux services d’information et à la formation. Dès 2009 des actions communes verront le jour, comme une amélioration de l’accompagnement des actifs engagés seuls dans un processus de VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) et la mobilisation des acteurs de la formation sur des filières prioritaires au niveau local. Huit partenaires sociaux représentatifs au niveau national ont signé l’accordcadre : côté salariés, la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, la CGT et FO et pour les employeurs la CGPME, le MEDEF et l’UPA. 19 février 2009


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développement durable

LA SECONDE VIE des palettes bois SUR LES 10 MILLIONS D’UNITÉS QUE COLLECTE ET TRIE CHAQUE ANNÉE BURBAN PALETTES RECYCLAGE, 5 À 10 % GÉNÈRENT DU DÉCHET BOIS. UN IMPORTANT PROJET DE COGÉNÉRATION, ISSU DE CETTE BIOMASSE, EST À L’ÉTUDE. « Allonger la durée d’utilisation des palettes est un moyen d’agir contre la déforestation : plus elle est recyclée moins d’arbres sont coupés ». Le concept de “développement durable” émerge tout juste il y a 20 ans quand Didier Burban fonde Burban Palettes Recyclage à Ormes, société de collecte, tri, vente et revalorisation de palettes bois. Un débouché opportun pour les industriels locaux et nationaux (Burban Palettes possède 8 autres sites en France) : non seulement ils ne paient plus pour se débarrasser de leurs plateaux mais en plus on les leur reprend. « Burban rachète entre 50 et 150 € la tonne. À la fin des années 80, les palettes partaient en décharge. Il n’y avait pas de revalorisation, explique Didier Burban. Puis une mutation s’est faite. Le coût des décharges est devenu important : d’environ 30 € la tonne, on est passé à 100 € aujourd’hui. Se sont greffées les lois de 1992 et 1994 interdisant la mise en décharge de tout produit revalorisable ». Ainsi Burban Palettes collecte environ 10 millions d’unités par an auprès d’un millier de fournisseurs : des

Didier Burban

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entreprises du secteur de la logistique, cosmétique, pharmaceutique, grande distribution… « La palette bois fait partie de la grande famille des produits de recyclage. 95 % de notre activité consiste donc à collecter, trier et réparer des palettes pour déterminer la revalorisation. 5 à 10 % est non recommercialisable. Les palettes sont alors broyées et traduites en déchets bois avant d’être revalorisées sous forme de panneaux d’agglomérés et, bientôt, sous forme de combustible pour une chaudière externe à l’entreprise », développe Didier Burban. Une cogénération pour 20 sociétés du Pôle 45 Le projet, initié par le dirigeant lui-même, devrait en effet voir le jour en 2011. Une étude de faisabilité est en cours. « L’idée est de développer un projet de cogénération in situ sur un nouveau site à Ormes en collaboration avec la CCIL, l’AgglO, Orléans Technopole, Arbocentre et le Groupement des Entreprises du Pôle 45. Cette chaudière produirait simultanément de l’eau

Trophées 2009 de l’Agence de l’eau Loire Bretagne Organisés par l’Agence de l’eau Loire Bretagne, les « Trophées de l’eau » récompensent trois actions exemplaires pour la protection de l’eau. Jusqu’au 16 mars 2009, collectivités, associations, industries, exploitations agricoles peuvent déposer leurs candidatures. La manifestation biannuelle propose de concourir dans six domaines différents parmi lesquels la gestion cohérente de l’assainissement en milieu rural ou urbain, les économies d’eau ou encore les actions innovantes de sensibilisation et de concertation sur l’eau et les milieux aquatiques. L’Établissement public du ministère du développement durable, qui compte 310 collaborateurs et dispose d’un budget de 340 millions d’euros, couvre 10 régions, des sources de la Loire et de l’Allier jusqu’à la pointe du Finistère. www.eau-loire-bretagne.fr

chaude et de l’électricité pour alimenter une vingtaine d’entreprises du Pôle 45 situées à moins de 1,5 km de la chaudière et certains projets des communes d’Ormes et Ingré qui ont aidé à l’acquisition du terrain. Ce serait une première en France ! » Quant à l’intérêt d’un tel projet, il est double : « réduction de la facture d’énergie et économie de production de CO2., les entreprises intéressées par les copeaux de bois pour alimenter leur propre chaudière évitant ainsi le transport de ces copeaux ». Poursuivant son développement dans l’hexagone, Burban Palettes Recyclage affiche aujourd’hui un CA de 35 M€ et se place, avec plus de 15 000 tonnes de déchets traités par an, comme un acteur économique important. 19 février 2009


création

LES VINS BIO se cliquent avant de se boire DEUX JEUNES PASSIONNÉS ONT LANCÉ UNE NOUVELLE BOUTIQUE DE VENTE EN LIGNE DÉDIÉE AUX VINS BIO ET AUX VINS NATURELS. LE SITE, VINBIONATUREL.FR, AFFICHE UNE CENTAINE DE RÉFÉRENCES LIVRABLES SOUS 24 OU 48 H.

Guillaume Le Brun (à gauche) et Cédric Place

«

C’est en voulant acheter du vin bio, que l’on s’est rendu compte que l’on avait du mal à en trouver ». Une frustration qui conduit Guillaume Le Brun et Cédric Place, deux grands amateurs de vins et surtout de vins naturels, à créer vinbionaturel.fr, une boutique de vente en ligne qui recense aujourd’hui une centaine de références. « Nous voulions vendre des vins qui soient les plus naturels possible du début à la fin : c’est-à-dire cultivés sans produits phytosanitaires, sans engrais, sans désherbant dans les vignes et présentant très peu de sulfites voire pas du tout. Des vins qui reflètent leur terroir ». Accessible depuis juin 2008, vinbionaturel.fr catalogue des vins de toute la France et quelques crus étrangers. « Ligériens pure souche, nous y avons intégré une très belle sélection de vins de Loire », précisent Guillaume et Cédric qui n’ont pas hésité à associer leurs compétences, web et marketing pour l’un, de sommelier et de caviste pour l’autre, pour donner naissance à ce site grand public. « Nos clients cherchent des vins vivants, gouleyants, ultra-fruités, digestes, élégants et francs. Ils ont souvent besoin février 2009

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d’un petit conseil. Aussi nous avons voulu un site chaleureux où l’on peut nous joindre par téléphone ou par mail ». Vente pédagogique Quant à la navigation du site ? Très intuitive. Deux critères pour choisir son vin : par la couleur (rouges, blancs, rosés…) et par région. Une entrée par le prix est également possible. « Chaque produit est accompagné d’une fiche descriptive comprenant des informations sur le domaine, le cépage, le terroir, la biodynamie, des commentaires de dégustation et des suggestions gastronomiques : on est épicurien, on ne fait pas que boire », plaisantent Guillaume et Cédric. Des caisses découverte sont également proposées à la vente : « nous encourageons le panachage. 6 vins différents sont à goûter : 2 rouges, 2 blancs, 2 bulles. De quoi faire un repas de fête ou de famille. Et si les gens veulent commander 24 bouteilles différentes de leur choix, c’est possible ». Enrichi d’interviews, vinbionaturel.fr se veut aussi un site pédagogique : « régulièrement nous allons voir les producteurs ou nous les

Skillvalley aide les entreprises à mieux communiquer avec les médias Aider les entreprises et les institutions de la région à mieux communiquer avec les médias : telle est l’ambition de Vincent Ripaud à travers l’entreprise qu’il vient de créer, Skillvalley communication & médias. « Aujourd’hui, non seulement les grands groupes s’organisent pour répondre à leurs besoins de communication, mais les PME régionales ou les collectivités locales souhaitent elles aussi mieux gérer leurs relations avec les médias ». Pour le créateur, précédemment attaché de presse au sein d’entreprises et d’institutions, c’est souvent la méconnaissance du métier de journaliste qui freine les entreprises dans leur communication. « En sensibilisant les entreprises et les institutions, en les accompagnant dans leur communication avec les médias, l’objectif est de faire connaître davantage leurs projets, leurs talents, leur originalité ». Pour le jeune dirigeant de 33 ans, cette communication est aussi vitale que l’innovation en période de crise.

rencontrons sur les salons pour en savoir plus sur la façon dont ils travaillent leurs vignes, explique Guillaume. Cela permet aussi de goûter leur cave en cours d’élevage pour affiner nos sélections ». Depuis sa mise en ligne, le site double chaque mois le nombre de visites (8 000 en décembre) et de commandes. « Nous avons un stock permanent de 3 000 bouteilles et 100 % de nos références sont disponibles immédiatement ». Abonnement à des coffrets, soirée dégustation, le pari du naturel semble réussi même si les deux co-fondateurs se refusent à surfer sur la vague bio. 15


innovation

IPI ou l’innovation éco-responsable INTERNATIONAL PLASTIC INDUSTRIE, ÉDITEUR-FABRICANT DE VAISSELLE ÉPHÉMÈRE RECYCLABLE, TRAVAILLE SUR L’OPTIMISATION DU RATIO POIDS/VOLUME DE SES PRODUITS. SA NOUVELLE COLLECTION EST SIGNÉE PHILIPPE STARCK.

«

Jean-Louis Revel

Le design doit faire oublier la transformation industrielle ». Voici l’un des objectifs que s’est fixé Jean-Louis Revel, PD-G d’International Plastic Industrie (IPI), implantée à Chilleurs-aux-Bois. « Toutes nos créations sont signées Philippe Starck. Nous avons choisi de lui confier la réalisation d’un nouveau concept de vaisselle éphémère pour son sens de la créativité bien sûr mais aussi pour sa connaissance des matières plastiques », poursuit le dirigeant. « Le tout devant s’inscrire dans une approche industrielle au niveau hygiène, norme, traçabilité et dans une démarche de développement durable ». Ainsi un système d’assiette ronde ou rectangulaire hérissée d’un picot sur lequel repose tasse, verre ou flûte sans aucun risque de les faire tomber a fait son entrée chez certains détaillants : un genre de kit mainlibre jetable – mais aussi réutilisable –, en plastique recyclable, idéal pour les cocktails et plateaux télé. Créée en 1985, IPI a rejoint le groupe ONIXA (distributeur de

Aspidor, prix de l’innovation Equip’Hotel 2008 M. Ghadri, médecin à Orléans, a reçu le prix de l’innovation (catégorie salle de bain) pour l’Aspidor lors du salon Equip’Hotel en novembre dernier. Destiné aux secteurs de la restauration et de l’hôtellerie, mais aussi au marché des particuliers, l’Aspidor est un abattant de toilettes dont la particularité est 16

de filtrer les mauvaises odeurs. Le produit de fabrication française, breveté, a nécessité 10 années de développement et un investissement de 2 millions d’euros. En vente dans quelques enseignes dans le Loiret, l’Aspidor a déjà été acquis par plusieurs restaurateurs du département.

matières plastiques) en 1996 qui l’accompagne dans son développement d’éditeurfabricant de vaisselle éphémère en thermoplastique pour les secteurs du catering aérien, maritime et ferroviaire, mais aussi pour les professionnels du food service, les collectivités, les GMS et les particuliers. Quant à son site, qui regroupe trois technologies (injection, impression et le suremballage), il produit plus de 5 000 tonnes de produits par an. Une vaisselle biodégradable ? Inscrite dans une démarche de développement durable, IPI parie sur l’avenir en développant des solutions éco-responsable. « IPI est très proactive mais ne veut pas faire n’importe quoi. Le développement durable ne doit pas se faire à bon marché, c’est une réflexion globale », insiste Jean-Louis Revel. « Notre approche se traduit donc par un travail du poids, de l’empilabilité et de l’emballage pour réduire la supply chain. Exemple. Pour le transport aérien, tout doit être allégé. IPI a donc travaillé sur la réduction du poids des gobelets plastique ramenant un verre de 13,4 g à 9 g. Un amincissement qui engendre une réduction de l’empilage de plus de 50 % et une réduction de 120 camions sur la route par an. Et ce fabriqué au moyen de presses électriques plutôt qu’hydrauliques, très énergivores ». Résultat : IPI fournit aujourd’hui des gobelets pour Air France-KLM mais fournit aussi aux grandes surfaces des sachets de couverts rangés et non plus en vrac. Quant au biodégradable que sollicite tant le marché ? « IPI travaille sur la possibilité de faire de l’injection dans les plastiques biodégradables à base d’amidon, de maïs. Mais avec une véritable interrogation : est-ce dangereux de prendre une ressource alimentaire pour en faire un produit industriel ? Nous n’avons pas la réponse ». 19 février 2009


à table

RELAIS LOUIS XI, gastronomiquement bio NUTRITHÉRAPEUTE, HÉLÈNE FAUVIN A QUITTÉ SON CABINET PARISIEN POUR OUVRIR UN HÔTEL-RESTAURANT DANS L’ÉTONNANT RELAIS LOUIS XI DE MEUNG-SUR-LOIRE. AU MENU : UNE CUISINE SAINE À BASE DE PRODUITS SAINS.

D

eux raisons de faire halte dans ce coin du Bout du Monde. Le site d’abord, une ancienne place forte d’où Jeanne d’Arc bouta les Anglais avant d’être transformée par Louis XI en écuries royales, et les « repas atypiques » d’Hélène Fauvin que l’on prend côté jardin, côté Loire ou dans cette charmante petite salle féminine et acidulée très Marie-Antoinette. « Un jour, j’en ai eu assez de dire aux gens comment il faut manger et faire le marché. J’ai eu envie de passer à l’acte ». C’est donc fin 2006 qu’Hélène Fauvin rachète le Relais Louis XI jusqu’ici privé. La partie restauration ouvre un an après, suivra en juin 2008 l’hôtel de 12 chambres avec vue sur le fleuve. « Je voulais donner une référence en lançant le bio en gastronomie dans un établissement qui est un véritable écrin ». Aussi foie gras, viandes, légumes, mais aussi poissons, huîtres et crustacés tout droit livrés de l’Île d’Oléron chaque semaine, tout est 100 % naturel, sans pesticides, sans colorants ni conservateurs, et sans saveurs de synthèse : « Tous les produits sont bio et labellisés y compris les vins, thés, cafés, jus de fruits, sodas, alcools, l’huile d’olive et de noix, le vinaigre (de cidre et balsamique)… Tout est maison, cuisiné à l’ancienne, tout passe par mes mains ». « Une cuisine un peu vintage » Quant à la préparation des plats, que celles et ceux qui veillent à leur ligne et à leur capital santé se rassurent, elle traduit évidemment le langage du nutrithérapeute : « comme ne pas associer graisses et sucres, ne pas cuire les aliments à n’importe quelle température mais apporter une cuisson juste pour ne pas détruire les vitamines et oligo-éléments (légumes vapeur, gambas au wok, pâtes al dente…) ni dans n’importe quelle eau, février 2009

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précise Hélène Fauvin. Ici elle est filtrée et osmosée pour la cuisson des aliments et la préparation du café, thé, infusions… C’est aussi respecter l’équilibre acidobasique en ajoutant par exemple quelques gouttes de citron dans un jus d’orange ». Bref, à l’arrivée une table aussi belle que saine avec des volailles fermières : « lapin au champagne, pintade aux fruits d’hiver, chapon, canard à l’orange, poulet au chocolat… » ; de fabuleux fromages et d’irrésistibles desserts : « chantilly de châtaignes à la vanille, nonnette à l’italienne servie dans une gelée d’orange et un mascarpone, jusqu’à la crème chocolat grand-mère. J’aime que les gens retrouvent le goût de leur enfance ». Autant de merveilles à déguster selon la formule de son choix : brunch (19,50 €), dîner aux chandelles (38,50 €) ou dans l’après-midi au salon de thé. Enfin, pour les amateurs qui souhaiteraient aller plus loin dans la découverte des aliments et des nutriments, Hélène Fauvin propose des cours de cuisine (60 € la journée) une fois par mois de novembre à avril.

La Boucherie affiche des débuts prometteurs Le restaurant La Boucherie, qui a ouvert ses portes en octobre dernier à Saran – à côté du Multiplexe Pathé – annonce des débuts fulgurants : 20 000 repas au 1er décembre pour une moyenne de 300 couverts quotidiens. L’enseigne saranaise (une des 65 que compte le groupe La Boucherie en France) a misé sur une carte de qualité et cible un public d’amateurs de viande. Le restaurant, dirigé par Yannick Landy, compte 30 salariés. Il est ouvert 7 jours sur 7 et propose des menus complets à 20 € en moyenne, ainsi que des menus « cinémas », avec place de cinéma incluse.

Hélène Fauvin

Relais Louis XI 2, rue Saint Pierre 45130 Meung-sur-Loire Tél. 02 38 44 27 71 17


dossier

Jean-Pierre Gontier, président des centres Leclerc Olivet et Fleury-les-Aubrais

COMMERCE : la loi qui change les règles du jeu EN MOBILISANT LA CONCURRENCE COMME LEVIER DE CROISSANCE, LA LOI DE MODERNISATION DE L’ÉCONOMIE ENGAGE DES CHANGEMENTS CRUCIAUX POUR LES ENTREPRISES DU COMMERCE. FACILITATION D’IMPLANTATION DES GRANDES SURFACES, LIBRE NÉGOCIATION DES PRIX ENTRE FOURNISSEURS ET DISTRIBUTEURS, AUGMENTATION DES CRÉDITS DE SOUTIEN AUX COMMERÇANTS DE PROXIMITÉ… : LES MESURES EFFECTIVES AU 1ER JANVIER 2009 NE SONT QUE LA PREMIÈRE ÉTAPE D’UNE RÉFORME QUI S’ÉCHELONNE SUR DEUX ANS. Développer la concurrence pour faire baisser les prix : c’est l’un des objectifs de la Loi de Modernisation de l’Économie (LME). Parmi les mesures phares qui concernent le secteur du commerce, l’assouplissement des conditions d’implantation des grandes surfaces, conçu pour donner aux consommateurs plus de choix entre les différents modes de distribution. Le nouveau dispositif bouscule les lois Royer et Raffarin, qui avaient notamment instauré un processus de contrôle préalable à l’implantation commerciale à travers 18

une autorisation délivrée par les commissions départementales d’équipement commercial (CDEC). Cette réglementation, en intégrant des critères économiques et concurrentiels dans les décisions d’implantation, se trouvait alors en contradiction avec la liberté d’établissement inscrite dans le Traité de Rome. Mise en cause par les autorités communautaires, la législation française a fait l’objet d’une procédure d’infraction auprès de la Commission européenne. Au 1er janvier 2009, le seuil de déclenchement des procédures

d’autorisation pour l’implantation (et l’extension) de magasins passe donc de 300 à 1 000 m2. L’entrée en vigueur de la LME doit ainsi favoriser la multiplication du nombre d’opérateurs, avec l’objectif affiché de mettre les distributeurs en concurrence et de les inciter à baisser leurs prix. À ceux qui voient dans cette mesure la porte ouverte à des implantations débridées, Dominique Moreno, sous directrice chargée du département de droit public et économique à la CCI de Paris, rappelle que le « filtre » de l’autorisation a été de 19 février 2009


plus en plus perméable au fil des ans : « les surfaces autorisées sont passées d’un million de mètres carrés en 1995 à plus de trois millions aujourd’hui, avec un taux d’acceptation de plus de 80 % ». Alors que le décret relatif à l’aménagement commercial a été publié le 25 novembre dernier (1), la LME ne marque que la première étape d’une réforme programmée en deux temps. « Il s’agit d’une adaptation progressive à la législation européenne, sans abrogation brutale des lois » explique Dominique Moreno. Second temps de la réforme, le projet porté par le député UMP et rapporteur du texte de la LME Jean-Paul Charié, sera quant à lui discuté début 2009 pour une application fin 2009. Il intégrera la législation de l’aménagement commercial dans le droit commun de l’urbanisme : l’autorisation d’exploitation commerciale supprimée, le commerce sera alors régulé en amont dans les documents d’urbanisme locaux. « L’idée est que les élus reprennent la main sur l’intérêt général dans ce domaine, nous supprimons la loi Royer mais actionnons d’autres leviers pour dynamiser le commerce » argumente Jean-Paul Charié. Arsenal réglementaire simplifié et nouveaux critères décisionnels Depuis le 25 novembre 2008, les commissions départementales d’aménagement commercial (CDAC) se substituent aux CDEC. Au cœur des nouvelles instances départementales, les élus locaux, désormais au nombre de cinq et majoritaires : le maire de la commune d’implantation, celui de la commune la plus peuplée de l’arrondissement (autre que celle d’implantation), les présidents de l’intercommunalité, du conseil général et enfin du syndicat mixte ou de l’Établissement public de coopération intercommunale (EPCI) chargé du SCOT. Siègent à leurs côtés trois « personnes qualifiées » désignées par le préfet, mais plus les chambres consulaires. Ces dernières peuvent toutefois, au même titre que « toute personne dont l’avis présente un intérêt », être entendues pour éclairer la décision. Plus que dans sa nouvelle composition, la véritable rupture instaurée par la réforme réside dans la modification des critères décisionnels. Ce qui prime désormais pour toute nouvelle implantafévrier 2009

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« Celui qui veut entreprendre doit être libre » Président des hypermarchés E. Leclerc d’Olivet, de Fleury-lesAubrais et de l’enseigne Brico Jardi Leclerc à Fleury-les-Aubrais, JeanPierre Gontier se définit comme « un passionné de l’entreprise ». « Il faut toujours aller de l’avant, d’autant plus en période de crise, il faut avancer, et vite » assènet-il. Fondateur et président de la Scamark - filiale chargée de développer tous les produits de marques distributeur de l’enseigne, 2,5 milliards d’€ C.A. – il a lancé début janvier à Orléans La Source le premier Leclerc drive de la région. Un entrepôt de 2 000 m2 où les commandes des clients sont disponibles 2 heures après leur commande sur Internet, parmi 4 000 références les plus prisées et au même prix qu’en magasin. Ce qu’il pense de la LME ? « Je suis un libéral et suis convaincu que celui qui veut entreprendre doit être libre ». Pour lui, l’élévation du seuil d’implantation ouvre une

brèche aux maxi-discounters, mais il ne le craint pas. « La concurrence n’en sera que plus dynamique et ne m’empêchera pas d’être moins cher ». Commerçant indépendant à l’instar de tous les entrepreneurs adhérents du mouvement E. Leclerc, il en rappelle d’ailleurs la philosophie commune : « être moins cher ». La LME (rebaptisée non sans ironie la « Loi Michel Édouard » dans la sphère Leclerc), « c’est une victoire pour nous, cela représente 20 ans de combat ». Et de rappeler le cheval de bataille du groupe, « seul pourfendeur de la loi Galland, qui nous empêchait de répercuter au consommateur les baisses de prix obtenues auprès des industriels ». S’il déplore la multiplicité des lois parues qui « perturbent nos gestions », JeanPierre Gontier attend de l’État qu’il favorise la liberté d’entreprendre et qu’ « il ne publie plus de textes qui sont l’antithèse de la création d’entreprise ».

Jean-Pierre Gontier, président des centres Leclerc Olivet et Fleury-les-Aubrais

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dossier

Localisation et répartition des commerces de plus de 300 m² dans le Loiret Hors cafés-hôtels-restaurants, automobile et services à vocation non commerciale

Pays Beauce Gâtinais en Pithiverais 46 établissments

Agglomération de Montargis 91 établissements

Pays Loire-Beauce 22 établissements

Agglomération d'Orléans 281 établissements

Pays Forêt d'Orléans Val de Loire 25 établissements

Pays Gâtinais 30 établissements

la L o i r e

Pays Sologne Val Sud 21 établissements

Pays du Giennois 48 établissements

Source : Observatoire économique - CCI du Loiret, janvier 2009

Alimentaire

Hygiène santé

Culture-loisirs

Multi-activités

Equipement de la maison

Services aux particuliers

Equipement de la personne

Répartition par activité des + 300 m²

Répartition des commerces Plus de 300 m² Alimentaire Culture Loisirs

13

1

8%

975

77

23

30 %

743

246

95

39 %

835

68

13

19 %

720

Hygiène Santé

6

0

0%

1 094

Multi-activités

150

90

60 %

173

4

1

25 %

372

Équipement de la maison Équipement de la personne

Services aux particuliers

20

Plus Part Nombre de des + 1000 m² total de 1 000 m² / 300 m² commerces

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tion, ce sont ses effets en matière d’aménagement du territoire et de développement durable. Exit les tests économiques préalables, l’étude d’impact économique ou encore l’enquête publique requise pour les surfaces commerciales de + de 6 000 m2, les nouveaux critères tiennent compte de « l’animation de la vie urbaine, rurale et de montagne », des flux de transport, de la qualité environnementale du projet ou encore de son insertion dans les réseaux de transport collectif. La diversité commerciale et la préservation des commerces de détail de proximité seront notamment intégrées dans les SCOT (schémas de cohérence territoriale) et PLU (Plan Local d’Urbanisme). « Les SCOT et PLU pourront déterminer les rues, les ilots, dans lesquels la diversité commerciale ou la préservation du commerce de détail est nécessaire » précise Dominique Moreno. Pour rendre sa décision, la CDAC dispose d’un délai de 2 mois (contre 4 auparavant) et une autorisation ne peut être délivrée qu’avec la majorité absolue des membres présents (avec un quorum de cinq). Pour contrebalancer l’assouplissement des conditions d’implantation des grandes surfaces, les pouvoirs du maire sont renforcés. C’est le cas pour le droit de préemption dont bénéficient les communes –portant sur les baux commerciaux et artisanaux comme sur les fonds de commerce–, élargi aux terrains susceptibles d’accueillir des surfaces commerciales comprises entre 300 et 1 000 m2. La commune dispose alors d’un an pour mettre en place un projet alternatif favorable au commerce de proximité. Et dans les communes de moins de 20 000 habitants, les maires ont en outre la possibilité de saisir la CDAC sur des projets compris entre 300 et 1 000 m2. Sur ce point, Emmanuel Mallet, directeur général délégué de DisvalSilor à Châteauneuf/Loire, émet quelques réserves : « Bien sûr il fallait libérer l’économie du pays, reste à savoir quelle sera l’étendue de ces nouveaux pouvoirs et comment on va réussir à maintenir un juste équilibre entre les différentes formes de commerce. Quelle sera la priorité des élus : la diversité commerciale ? La baisse des prix ? Les élus auront-ils la capacité d’avoir une vision prospective pour leur commune ? Il y aura autant de cas que d’élus, cela risque février 2009

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Pour une loi du marché et non une loi figée Le volet commerce de la LME, entré en vigueur au 1er janvier 2009, n’est que la première salve de la réforme du commerce. Jean-Paul Charié, député du Loiret, rapporteur de la LME et chargé du contrôle de son application, travaille sur un second projet qui devrait être effectif à la fin de l’année. Il annonce le lancement d’un comité de déploiement national chargé de mettre en œuvre la loi : « Nous allons développer un blog qui fournira un centre de ressources nationales et départementales. Une commission tripartite composée d’élus, de représentants de chambres consulaires et d’architectes et d’urbanistes, chargée de concevoir un schéma d’urbanisme commercial opposable au tiers, y publiera ses travaux et recueillera ainsi les avis ». Autre changement proposé : substituer au raisonnement en m2 une distinction à quatre échelons : le commerce de proximité, le commerce d’agglomération, celui qui rayonne sur plusieurs communes et enfin sur plusieurs départements. « Il s’agit de réaffirmer une libre mais loyale concurrence. La présence de grandes surfaces de vente dans les centres villes, comme la Fnac ou encore Zara, permet de drainer des clients et d’en faire bénéficier les commerçants de proximité ». Sur l’aspect développement durable, critère essentiel pour toute future implantation, JeanPaul Charié précise que chaque département pourrait fixer 20 critères HQE (Haute Qualité Environnementale) parmi lesquels les commerçants de proximité seraient invités à en retenir 8. « Il s’agit d’inciter et non de contraindre ». Résumer l’esprit de la loi ? « Nous voulons une loi du marché et non une loi figée, monopolisée. J’aimerais que tous ceux qui sont impliqués acceptent une remise en cause mais surtout, qu’ils fassent confiance à ce nouvel équilibre ».

Jean-Paul Charié, député du Loiret chargé du contrôle de l’application de la LME

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dossier

d’être un grand désordre… ». Au niveau national, la composition de la CNAC ne diffère que très peu de l’ancienne CNEC (quatre hauts fonctionnaires et quatre personnes qualifiées). En revanche, les conditions de recours à cette instance ont été profondément modifiées. Désormais ouvert à « toute personne ayant un intérêt à agir », le recours doit s’effectuer dans un délai d’un mois. Parmi les nouvelles facultés conférées au maire, il y a aussi celle de saisir l’Autorité de la concurrence « en cas d’exploitation abusive d’une position dominante ou d’un état de dépendance économique ». La nouvelle entité administrative indépendante voit ses pouvoirs d’investigation, de décision et de sanction accrus par rapport à l’ancien Conseil de la concurrence. Comme celui d’infliger des sanctions qui peuvent aller jusqu’à la résiliation des contrats et la cession de surfaces. Aux anciennes contraventions de 1 500 € par m2 irrégulier sont substituées des amendes de 250 € par jour d’ouverture illicite assorties d’amendes délictuelles de 15 000 € en cas d’inexécution des mesures préfectorales.

Des mesures pour soutenir le commerce de proximité Pour la première fois, la LME instaure la possibilité pour les distributeurs de négocier les tarifs présentés par leurs fournisseurs, dans un souci de plus grande loyauté des relations. Emmanuel Mallet, sceptique, s’interroge : « Cette mesure va profiter aux industriels à forte notoriété, la négociabilité des prix ne reposera que sur leur volonté d’avoir une politique commerciale équilibrée… vont-ils préférer voir leurs produits référencés partout ou réserver leurs meilleures conditions aux plus gros distributeurs ? ». Autre changement induit par la LME : les délais de paiement des clients à leurs fournisseurs sont désormais strictement encadrés. Un dispositif mis en œuvre pour endiguer un fléau de notre économie : les retards de paiement seraient l’une des causes majeures de la défaillance d’entreprises en France. À partir du 1er janvier 2009 et sauf dérogations sectorielles, ces délais ne dépasseront pas 45 jours fin de mois maximum ou 60 jours à compter de la date d’émission de 22

Emmanuel Mallet – directeur général délégué Disval Silor

« Les lois libérales favorisent les structures les plus grandes » Adhérent à la Fédération de Commerce et de Distribution (FCD), Emmanuel Mallet tient à cette mise au point : « La FCD représente plusieurs enseignes, qui vont du maxi-discount aux hypermarchés en passant par le commerce de proximité. Difficile de parler d’une voix homogène lorsque les intérêts sont si divergents ». Pour le délégué général de Disval Silor, spécialisée dans la distribution de produits alimentaires frais et surgelés à destination des supérettes de 50 à 400 m2 (Coccinelle, Cocci Market, Panier Sympa), la LME aura des effets pervers. « Le raccourcissement des délais de paiement devrait peu affecter les commerçants de proximité car ils payent déjà en deçà des délais légaux, en revanche le circuit des petits et moyens grossistes, comme nous, sera touché ». Des nouveaux délais de paiement qui devraient, selon lui, pénaliser les rayons à rotation lente bénéficiant de conditions plus souples et obliger

certaines entreprises à accroître leurs besoins de fonds de roulement. Autre question chère au dirigeant de Châteauneuf/Loire : le travail le dimanche. « Si les grandes surfaces peuvent ouvrir le dimanche, elles vont forcément empiéter sur le commerce de proximité. Il est plus difficile d’organiser un travail 7 jours sur 7 quand on n’a que 2 ou 3 salariés. Toutes les lois libérales favorisent les structures les plus grandes ». Et d’appeler de ses vœux une justice commerciale plus réactive : « l’économie libérale n’est saine que si les décisions sanctionnant une mauvaise gestion sont vite prises. Je ne suis pas contre une économie libérale et je constate que lorsqu’on fait son travail correctement, on persiste sur le marché ». Au final, le directeur délégué souhaite que la loi « reste garante des équilibres » et ne soit pas synonyme d’« un renforcement des concentrations et de certains lobbyings ».

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la facture. En 2012, ils devraient s’élever à 30 jours. « Il y a longtemps que la grande distribution n’est plus un mauvais payeur et qu’elle ne fait plus de profits sur des délais de paiement outranciers », s’insurge Jean-Pierre Gontier, président des centres E.Leclerc d’Olivet et de Fleuryles-Aubrais, « dans un magasin comme celui d’Olivet le délai moyen de paiement se situe à 38 jours. Cette mesure peut être gênante pour des structures moins solides ou celles qui viennent de se créer mais dans une période où les banques sont frileuses, cela va alléger la trésorerie de certaines PME-PMI ». Ce qui l’indigne davantage, c’est l’attitude de l’État, « qui paye à 120 voire à 180 jours et qui devrait pourtant être le premier à appliquer ses propres lois » . Quid du commerce de proximité dans cette réforme ? Stéphane Thomas, délégué régional au commerce et à l’artisanat, rappelle qu’il fait l’objet d’un soutien appuyé du gouvernement : « Hervé Novelli, secrétaire d’État chargé

du commerce, de l’artisanat, des PME, du tourisme et des services, avait déjà annoncé en juin une politique clairement renforcée vers le commerce de proximité. Une volonté gouvernementale également signifiée en conseil des ministres au mois de septembre ». Parmi les priorités : une meilleure connaissance du secteur pour en identifier les bonnes pratiques et leur diffusion aux niveaux local et national, une réforme des outils de soutien aux projets innovants et porteurs de croissance mais aussi la valorisation du commerce de proximité. Dans cet esprit, le FISAC (Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce) voit plusieurs de ses leviers assouplis et élargis (lire encadré ci-dessous). Stéphane Thomas le souligne, les projets FISAC, qu’ils concernent le milieu rural ou urbain, sont nombreux dans le Loiret. « La ville d’Orléans poursuit une dynamisation de son centre-ville commercial et finalise une demande de 3ème tranche. C’est aussi le cas de la ville

de Montargis, qui devrait déposer une demande de 1ère tranche portant sur des investissements structurants pour son centre-ville et un programme conséquent d’animations commerciales : deux opérations qui sollicitent le FISAC pour près d’1,5 millions d’euros et qui attestent de la vitalité des acteurs de centre-ville ». Selon Franck Lehuédé, chef de projet au département consommation du CREDOC (2), la LME devrait bien sûr stimuler la concurrence sur les prix, mais sans doute favoriser les acteurs en place et l’émergence de zones nouvelles où les « chaînes risquent de se cannibaliser entre elles ». Et le consommateur au final ? Franck Léhuédé le décrit vieillissant (26,4 % de la population sera âgée de 80 ans et plus en 2020), vivant de plus en plus seul, aujourd’hui peu réceptif aux critères « label » et « marque », mais davantage enclin à privilégier le commerce de proximité et soucieux de gagner du temps. Parallèlement, un récent sondage Fevad/Credoc (3) révèle que les Français

Le Fisac, un dispositif assoupli et élargi

Stéphane Thomas – Délégué régional au commerce et à l’artisanat

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Créé par la loi du 31 décembre 1989, le FISAC (Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce) évolue lui aussi avec l’entrée en vigueur de la LME au 1er janvier 2009. « La priorité du Fisac est de cibler son action sur les lieux de fragilité du commerce et les aides aux entreprises » déclare Stéphane Thomas, délégué régional au commerce et à l’artisanat. Un dispositif financé par la Tascom (due par les commerces dont le C.A est supérieur à 3 000 € m2) avec un budget en hausse, « doté de 100 millions d’euros pour 2009, contre environ 80 millions en 2008 » précise Stéphane Thomas. Parmi les principales mesures de soutien au commerce de proximité, les taux d’aide sont relevés de 30 à 40 % et la taille des communes rurales éligibles passe de 2 000 à 3 000 habitants. « Bien que la période ne soit pas propice à l’euphorie

budgétaire, les actions dynamiques en milieu rural sont nombreuses dans le Loiret. Les pays Giennois, Beauce Gâtinais en Pithiverais, Sologne Val Sud, Forêt d’Orléans Val de Loire souhaitent par exemple relancer des opérations collectives de modernisation du commerce et de l’artisanat » constate le délégué régional. Et de rappeler que le Fisac, s’il vient en accompagnement de projets souvent ambitieux, suppose un partenariat technique et financier avec les acteurs locaux. Du côté des aides aux entreprises, les plafonds d’éligibilité sont portés de 800 000 € à 1 million d’euros de C.A., et de 50 000 à 75 000 € pour le montant des dépenses retenues. « Autre assouplissement très attendu, poursuit Stéphane Thomas, c’est la réduction du délai de carence entre le financement de deux opérations, qui sera désormais de deux ans contre 5 précédemment ». 23


dossier

sont toujours plus nombreux à acheter à distance. Avec 78 % d’acheteurs sur la Toile d’octobre 2007 à 2008, le chiffre est en augmentation de 5 % par rapport à 2006, soit deux millions d’acheteurs en plus. La tendance est encore à la hausse si l’on en croit les intentions d’achat. Que plébiscitent

REPÈRES Loi Galland : la loi sur la loyauté et l’équilibre des relations commerciales ou loi Galland (du nom du ministre délégué aux Finances et au Commerce extérieur) est entrée en vigueur le 1er janvier 1997, dans le but de réglementer les relations entre la grande distribution et ses fournisseurs. Son objectif était de protéger le petit commerce et les fournisseurs, en interdisant aux grandes surfaces de répercuter la totalité des ristournes et des rémunérations des prestations commerciales qu’ils recevaient de leurs fournisseurs dans les prix de vente aux consommateurs. Loi Royer : la loi d’orientation du commerce et de l’artisanat du 27 décembre 1973, dite loi Royer, était destinée à réglementer l’urbanisme commercial. Elle a institué une procédure obligeant les projets de création de commerce de plus de 1 000 m² dans une commune de moins de 40 000 habitants et de plus 1 500 m² au-delà, à demander au préalable l’autorisation, en complément du permis de construire, des Commissions départementales d’urbanisme commercial (CDEC) pour s’implanter ou s’agrandir. Loi Raffarin : loi française du 5 juillet 1996 qui renforce la loi Royer en

ces cyberconsommateurs ? La simplicité et la compétitivité des prix, plus faciles à comparer. En revanche, l’impossibilité de toucher ou de voir le produit, tout comme l’absence de conseil d’un vendeur sont les derniers freins pour les plus réfractaires. Pour combien de temps encore ?

(1)

abaissant à 300 m² le seuil de la surface au-delà duquel une autorisation administrative d’implantation de surfaces commerciales est nécessaire.

collectives, rurales ou urbaines, les opérations individuelles à destination des entreprises en milieu rural, les études, les actions collectives spécifiques décidées par le ministre chargé du commerce et de l’artisanat. Les décisions d’attribution des aides sont prises par le ministre sur la base de projets instruits au plan local par les préfectures de département et après avis des délégués régionaux au commerce et à l’artisanat.

Loi de Modernisation de l’Économie (LME) : www.modernisationeconomie.fr : - mesure n° 3 « Réduire les délais de paiement », - mesure n° 15 « Permettre la négociabilité des tarifs entre distributeurs et fournisseurs », - mesure n° 17 « Renforcer les aides en faveur du petit commerce ». - mesure n° 18 « Favoriser l’installation de plus de supermarchés pour avoir plus de supermarchés et faire baisser les prix » - mesure n° 19 « Créer une autorité de la concurrence unique ». CDEC : Commission départementale d’urbanisme commercial CNEC : Commission nationale d’équipement commercial CDAC : Commission départementale d’aménagement commercial CNAC : Commission nationale d’aménagement commercial FISAC : Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce mis en œuvre pour des opérations classées en quatre catégories : les opérations

Décret n° 2008-1212 du 24 novembre 2008 relatif à l’aménagement commercial (2) Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (3) Sondage Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance) /Credoc – octobre 2008

PLU : Plan Local d’Urbanisme, principal document d’urbanisme de planification de l’urbanisme communal ou éventuellement intercommunal. SCOT : Schéma de cohérence territoriale, document d’urbanisme qui fixe, à l’échelle de plusieurs communes ou groupements de communes, les organisations fondamentales de l’organisation du territoire et de l’évolution des zones urbaines, afin de préserver un équilibre entre zones urbaines, industrielles, touristiques, agricoles et naturelles. Instauré par la loi SRU du 13 décembre 2000, et élaboré par un ou plusieurs EPCI (Établissement Public de Coopération Intercommunale), il fixe les objectifs des diverses politiques publiques en matière d’habitat, de développement économique, de déplacements.

LE 18 FÉVRIER SUR WWW.TWIDECO.TV, UN ACTU DIRECT SPÉCIAL RÉFORME DE L’AMÉNAGEMENT COMMERCIAL

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CCI infos interview

« LE VÉRITABLE ARBITRE, AU FINAL, SERA LE CONSOMMATEUR, PEUT-ÊTRE MÊME L’ÉLECTEUR… » SOUTIEN AU COMMERCE DE PROXIMITÉ, PARTENARIAT AVEC LES UNIONS COMMERCIALES, ACCOMPAGNEMENT DES COMMERCES FACE AUX MUTATIONS, OBSERVATOIRE DU COMMERCE OU ENCORE URBANISME COMMERCIAL : LES ACTIONS MENÉES PAR LA CCI DU LOIRET DANS CE SECTEUR SONT MULTIPLES. L’ENTRÉE EN VIGUEUR DE LA LOI DE MODERNISATION DE L’ÉCONOMIE (LME) PRÉFIGURE UNE NOUVELLE PHYSIONOMIE DU PAYSAGE COMMERCIAL, AUQUEL LA CCI ACCORDE D’ORES ET DÉJÀ LA PLUS GRANDE ATTENTION. DÉCRYPTAGE PAR YVES BROUSSOUX, SON PRÉSIDENT. QUELLE EST LA POSITION DE LA CCI DU LOIRET VIS-À-VIS DU VOLET COMMERCIAL DE LA LME ? Je constate simplement que la nouvelle loi est entrée en vigueur au début de cette année et elle s’impose à tous. En outre, certains changements, comme la mise en place des CDAC(*), ne sont que transitoires puisque la réforme à laquelle travaille le député du Loiret Jean-Paul Charié va donner une nouvelle impulsion au commerce dès la fin 2009. Comme elle l’a toujours fait, la CCI du Loiret restera attentive à ce que l’équilibre commercial soit préservé. Certes elle ne siège pas dans les CDAC, mais elle pourrait être concertée dans le cadre de l’élaboration des documents d’urbanisme qui régiront, prochainement, les février 2009

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locales. Bien entendu, la LME a fait l’objet de plusieurs réunions d’informations et d’échanges. La CCI s’implique aussi aux côtés des collectivités lors de la définition de leur politique commerciale et sur certains projets commerciaux avec les unions commerciales. Il nous incombe également de « monter au créneau » pour défendre l’intérêt des entreprises commerciales lorsque nous le sentons menacé, comme avec le village de marques à Romorantin.

implantations commerciales. Avec cette réforme, les élus ont acquis le pouvoir de dessiner le paysage commercial. Une chose est certaine : qui peut aujourd’hui se déclarer opposé au maintien du commerce de proximité ? Il apparaît évident que le véritable arbitre au final sera le consommateur, peut-être même l’électeur… Quoiqu’il en soit, la CCI du Loiret se réserve le droit d’exprimer librement sa position, face à des situations qu’elle jugerait anormales ou excessives dans le cadre de ce nouveau processus. UN BILAN DE L’ACTION DE LA CCI EN MATIÈRE D’URBANISME COMMERCIAL ? Les CDEC(*) ont étudié 35 dossiers en 2008 (61 en 2007), et 22 318 m2 ont été ainsi accordés par les CDEC et CNEC(*) (contre 40 322 m2 en 2007). La CCI du Loiret s’est mobilisée chaque fois que des questions majeures se sont posées pour les commerçants : une enquête a ainsi été réalisée auprès de la grande distribution et des unions commerciales au sujet des ouvertures dominicales, suivie d’une réunion de concertation avec les collectivités

QUELLES SONT AUJOURD’HUI LES AUTRES COMPÉTENCES DE LA CCI EN MATIÈRE DE COMMERCE ? Notre champ d’action est très large et varié. Il s’étend du soutien au commerce de proximité, par exemple à travers le déploiement des Points Multi-Services dans les zones rurales, à la collaboration avec les unions commerciales (UC), qu’il s’agisse d’opérations d’animations au niveau départemental comme le très prisé « Commerce en Fête » ou encore l’accompagnement de ces UC dans le cadre d’opérations de développement local de type FISAC ou ORAC. Un autre volet fort de notre action concerne l’accompagnement du secteur face aux mutations qu’il connaît, particulièrement fortes ces derniers temps. Dans ce cas, notre action va de la promotion des TIC auprès des commerçants à l’intervention d’experts sur des sujets pointus, en passant par une sensibilisation au développement durable. Sans oublier notre observatoire du commerce qui permet de suivre l’offre commerciale et le comportement d’achat des ménages du Loiret et de la région Centre. Des compétences variées au service d’une bonne appréhension du secteur, qui s’adaptent en permanence à l’environnement économique. (*) Lire page 24

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Une solution opérationnelle pour la gestion des compétences

Une solution financière attractive

Des formalités administatives simplifiées

Par le POINT Apprentissage de la CCI du Loiret Tél. : 02 38 77 77 25 Fax : 02 38 42 15 61 point-a@loiret.cci.fr


CCI infos

TAXE D’APPRENTISSAGE : optez pour la saisie en ligne ! Si votre entreprise est assujettie à la taxe d’apprentissage, vous avez reçu récemment un formulaire sous pli (bordereau d’appel). Plutôt que de le retourner à la CCI du Loiret, habilitée par délégation de la CRCI CENTRE à collecter, nous vous encourageons à établir votre déclaration en ligne via la WebTaxe (accès portail de la CCIL). Ce service fournit une aide à chaque étape de la saisie, garantit les calculs et les répartitions selon les pourcentages légaux et donne accès à un fichier d’écoles. Gain de temps et sécurisation des données sont assurées pour les entreprises et cabinets comptables qui opteront pour la WebTaxe. Les données des dossiers sont automatiquement transférées dans l’application métier de l’organisme collecteur, afin d’assurer un traitement rapide. Retenez que les cabinets comptables ont ainsi la possibilité de récupérer les données salariales (salaires, effectifs, déductions) à partir du Traitement des Données Sociales.

Nouvelle adresse pour le centre de formation de la CCI du Loiret ! Depuis le 12 janvier dernier, le centre de formation de la CCI du Loiret est situé Impasse de Monbary à Ormes (Pôle 45). Contact : Valérie Richard Pôle Enseignement-Formation Tél. 02 38 77 85 96 Valerie.richard@loiret.cci.fr février 2009

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Une fois le formulaire renseigné en ligne, il vous suffit de l’imprimer, de joindre le règlement correspondant et de l’adresser à la CCI du Loiret. Retenez que vous avez jusqu’au 28 février 2009 pour verser votre taxe à l’organisme collecteur de votre choix, comme la CCI du Loiret. À défaut de versement de la taxe d’apprentissage avant le 1er mars 2009, son montant sera majoré « de l’insuffisance constatée » (montant dû multiplié par deux) par le service des impôts *. La collecte 2008 aura permis à la CRCI CENTRE de reverser 9 910 k€ aux établissements d’enseignements de la Région CENTRE (soit 72 % de sa collecte). Le choix d’affectation de la taxe d’apprentissage est un acte crucial, dont dépendent de nombreuses formations d’enseignement locales

et l’avenir des générations qui seront de futures recrues pour vos entreprises. * Loi n° 2007-1787 du 20.12.2007 relative à la simplification du droit - art.12

Contact : Point A – Pôle Informations, Formalités, Accueil Tél. : 02 38 77 77 25/29 point-a@loiret.ci.fr

ZOOM SUR LA FORMATION Responsable de projets industriels, option marketing et vente Apporter une double compétence technique et commerciale - très prisée des entreprises - en un an par apprentissage : c’est la possibilité donnée par l’ECG d’Orléans depuis la rentrée 2008 avec la formation « Responsable de Projets industriels – option marketing-vente en milieu industriel » (MVMI). Accessible aux moins de 26 ans titulaires d’un Bac+3 (licence ou licence professionnelle industrie/scientifique), la formation gratuite est couronnée d’un diplôme de niveau II (bac+4), diplôme le plus élevé actuellement au sein du groupe ECG-CFSA de la CCI du Loiret. Exerçant dans un premier temps comme technico-commercial ou

chargé d’affaires, de clientèle ou ingénieur d’affaires, les apprentis évoluent ensuite vers des fonctions d’encadrement (responsables d’agence ou commercial…). Parmi les apprentis de la promotion 2009, Gabor Horvathy, titulaire d’un DUT Sciences et génie des matériaux complété d’une licence professionnelle en gestion de la production industrielle, travaille actuellement pour la société orléanaise Sandvik SAS. Plus d’informations : Philippe Mercier Groupe ECG – CFSA de la CCI du Loiret Tél. : 02 38 77 89 00 mvmi@cfsa-cci45.org 27


CCI infos

LEAN : quand les entreprises boostent leur compétitivité ! VÉRITABLE PHILOSOPHIE DE MANAGEMENT DE L’ENTREPRISE, LE LEAN PERMET DE S’INSCRIRE DANS UNE DYNAMIQUE D’AMÉLIORATION CONTINUE DES PERFORMANCES. CETTE DÉMARCHE EFFICACE SERA LE FER DE LANCE DE LA NOUVELLE COMMUNAUTÉ LOIRET ECOBIZ DÉDIÉE À LA PERFORMANCE INDUSTRIELLE, QUI S’APPUIERA SUR LE TOUT NOUVEAU RELAIS LEAN CENTRE.

R

echercher la performance par l’amélioration continue et l’élimination des gaspillages : tel est l’esprit du Lean, développé à l’origine au Japon par Toyota, et qui a donné naissance au Toyota Poduction System (TPS). Une nouvelle manière de produire disséquée dans une étude du MIT (1) dans les années 80, qui décrypte les raisons de la suprématie de Toyota sur les autres constructeurs américains. Véritable outil qui permet aux entreprises de gagner en performance et en compétitivité, le Lean est un processus applicable à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, leur secteur (industriel ou tertiaire, même les hôpitaux et les cliniques s’y intéressent) ou leur mode de fabrication (grande série

ou unitaire). « L’idée du Lean, c’est de faire mieux avec les moyens dont on dispose, afin de mieux répondre aux attentes de ses clients tout en améliorant sa productivité et compétitivité », précise Nathalie Aminot-Boulley, animatrice de la communauté Loiret Ecobiz Performance industrielle au sein de la CCIL. Ce que peuvent attendre les entreprises d’une démarche Lean ? L’implication du personnel, de nouvelles méthodes de travail et une amélioration de la qualité produit et service. À la base de la « pensée Lean », philosophie de gestion de l’entreprise orientée clients, quelques principes essentiels : définir la valeur de chaque produit ou service, identifier la chaîne de valeur, créer des

JEUDI 19 FEVRIER 2009 9H/12H – CCI DU LOIRET

Lancement de la communauté Loiret Ecobiz « Performance industrielle » et du Relais Lean Centre Loiret Ecobiz poursuit son déploiement en 2009 avec le lancement, le 19 février prochain dans les locaux de la CCIL Place du Martroi à Orléans, de la communauté Performance industrielle. La communauté s’adresse en priorité aux dirigeants, aux responsables production et technique, mais aussi aux responsables achats et leurs équipes. La présentation de la communauté sera doublée du lancement du Relais Lean Centre, en présence de Michel ALLIROT, de l’Institut Lean France. Il interviendra sur le thème « Comment démarrer, poursuivre ou approfondir une démarche Lean ? ». Sur inscription auprès de Nathalie Aminot-Boulley, animatrice de la communauté Performance industrielle : Tél. 02 38 77 77 71 ou nathalie.aminot-boulley@loiret.cci.fr www.loiret-ecobiz.fr 28

flux de valeur continus (flux tirés par le client uniquement) et viser la perfection en permanence. Un processus qui s’appuie autant sur le capital humain (« on forme des hommes avant de fabriquer des produits ») que sur celui de l’entreprise. Dans une démarche Lean, chaque problème est une opportunité d’amélioration. Une démarche qui s’inscrit dans la durée Processus de fond, le Lean dispose d’une boîte à outils permettant de résoudre les problèmes au fur et à mesure qu’ils sont détectés. Comme par exemple la méthode des 5S relative à l’organisation du poste de travail, le SMED (Single Minute Exchange of Die), changement rapide d’outil ou de fabrication, ou encore la VSM (Value Stream Mapping), cartographie de la chaîne de valeur. Appliqué ponctuellement, le Lean n’apporte pas les résultats attendus. En revanche, déployé en profondeur et à tous les niveaux de l’entreprise, son efficacité se révèle redoutable. Pour accompagner les entreprises dans le déploiement du Lean, la CRCI et le réseau des CCI de la région Centre, en partenariat avec l’Institut Lean France (ILF), ont créé le Relais Lean Centre. La nouvelle structure régionale d’animation et d’information propose un accompagnement continu aux entreprises qui souhaitent mettre en œuvre ou approfondir une telle démarche. Il a donc pour vocation de sensibiliser les entreprises au Lean, d’identifier leurs besoins et de mettre en place les formations adaptées pour les tops managers, les superviseurs et les référents Lean, mais aussi d’organiser des conférences thématiques. Il est composé de conseillers entreprises, de collaborateurs d’entreprises ayant déjà appliqué le Lean. Dans le Loiret, une nouvelle communauté Loiret Ecobiz, dédiée à la performance industrielle, sera lancée le 19 février prochain (lire l’encadré), avec le Lean comme axe phare. Grâce à la plateforme collaborative en ligne et à travers des rencontres, les échanges de bonnes pratiques, d’expériences et d’informations, trouveront un cadre propice. Aujourd’hui considéré comme un moyen de vaincre tous types d’inefficacités en entreprise, le Lean serait-il une arme supplémentaire pour affronter la crise économique ? (1)

MassachussettInstituteofTechnology–J.Womack&D.Jones

19 février 2009


CCI infos

Plan de développement de l’économie numérique :

C’EST PARTI ! R

eplacer la France parmi les grandes nations numériques à l’horizon 2012 : telle est l’ambition du plan de développement de l’économie numérique, désormais porté par Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’État chargée de la prospective et du développement de l’économie numérique. Ce qui motive un tel un investissement ? L’économie numérique s’affiche comme le secteur le plus dynamique de l’économie mondiale et « principal facteur de gain de compétitivité des économies développées ». Si l’accès de tous les Français à l’Internet haut débit d’ici à 2012 est une priorité fixée dans le plan quinquennal, les entreprises seront encouragées à miser sur le numérique, pour doper leur compétitivité et leur croissance. Pour autant, la réalité est encore loin d’être conforme au tableau idéal projeté en 2012 : seules 50 % des entreprises françaises sont connectées à l’Internet haut débit, 30 % disposent d’un site Internet et 500 000 TPE et PME sont encore totalement déconnectées de l’économie numérique. Pour pallier les manques et rattraper les retards, le plan gouvernemental prévoit tout un arsenal de mesures, dont la mise en œuvre repose, pour beaucoup d’entre elles, sur les CCI. Avec pour leitmotiv : sensibiliser les dirigeants aux vertus des TIC, leur en faciliter l’accès et la formation. Pour convaincre les derniers irréductibles, des « ambassadeurs du numérique pour les PME » fourniront par exemple aux entreprises diagnostics et bilans sur leur utilisation des TIC, afin de les inciter à améliorer leur productivité. Et dans la droite lignée des Passeports pour l’Économie numérique, des modules de formation seront développés pour les créateurs et dirigeants à travers 500 points sur l’ensemble du territoire. Parmi les outils innovants et reconnus dans ce plan : l’utilité des webschools (action n° 108). L’initiative orléanaise y fait figure d’exemple : les webschools (littéralement les « écoles février 2009

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de la Toile ») sont des lieux où experts et passionnés décryptent gratuitement – de manière ludique et interactive – l’univers du web et du web 2,0 (lire l’encadré cidessous). L’exemple orléanais a fait école puisque depuis de nombreuses villes sont aujourd’hui dotées de webschools, comme -entre autres - à Tours, Bayonne, Montluçon… La CCI du Loiret est engagée depuis plusieurs années dans le soutien et le déploiement du numérique auprès des entreprises du département. Investie dans l’accompagnement des PME dans l’obtention du Passeport pour l’économie numérique, elle a accueilli en juin dernier à Orléans les Assises du Numérique. Également présente aux côtés des commerçants pour développer l’e-commerce, la CCI du Loiret s’apprête à lancer prochainement une communauté dédiée aux TIC et aux enjeux du numérique. Contact : Sonia Bertin – Pôle Expertises Économiques Tél. 02 38 77 77 16 sonia.bertin@loiret.cci.fr www.francenumerique2012.fr

Webschool Orléans : expliquer, former, désacraliser Ouverte aux particuliers comme aux entreprises, la Webschool Orléans (WSO) se réunit deux fois par mois sous forme d’ateliers ludiques et gratuits. Basées sur l’interactivité et la réciprocité des échanges, les réunions n’ont pas d’autre vocation que de démocratiser le web et le web 2.0 auprès du plus grand nombre. Pas d’inscription préalable, chacun peut voguer d’un atelier à l’autre au cours d’une même soirée et participer aux seules sessions qui l’intéressent au cours de l’année. Dates, lieux, programmes sont à découvrir sur le blog dédié, avec possibilité de publier suggestions et commentaires (http://www. webschool-orleans.com/). En décembre dernier, c’est Hervé Bourdon, directeur marketing chez Oxatis, entreprise spécialisée dans la création et la gestion de sites marchands, qui est venu animer un atelier sur l’e-commerce. Dans l’assistance, beaucoup de novices, peu de commerçants. Un problème de sensibilisation ? En matière d’e-commerce comme pour le web en général, Hervé Bourdon conclut : « Il faut expliquer, former, désacraliser ».

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Rejoignez le réseau des entreprises en mouvement !

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Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret - 23, place du Martroi - 45044 Orléans Cedex 1 - tél. +33 (0)2 38 77 77 97 / 77 70 - fax. +33 (0)2 38 53 09 78


CCI infos agenda

LES RENCONTRES DES COMMUNAUTÉS LOIRET ECOBIZ www.loiret-ecobiz.fr ///////////////////////////////////////////// COMMUNAUTÉ LOGISTIQUE Mardi 10 février 2009 9h/11h - CCI du Loiret à Orléans Rencontre-petit-déjeuner sur le thème du statut d’opérateur économique agréé (OEA) , qui concerne potentiellement tous les acteurs de la chaîne logistique, avec une législation qui entre en vigueur au 1er juillet 2009. Une rencontre, co-animée par Dominique Le Tainturier (groupe SAVE) et Benoît Jambard, auditeur, service régional des Douanes. Contact : Marie Voisin Tél. : 02 38 77 77 14 http://logistique.loiret-ecobiz.fr

///////////////////////////////////////////// COMMUNAUTÉ RESSOURCES HUMAINES ET MANAGEMENT Mardi 10 février 2009 9h/11 h 30 - CCI du Loiret à Orléans Les évolutions législatives Jeudi 19 mars 2009 à partir de 18h – ECG d’Orléans Gestion des risques routiers : autodiagnostic et préconisations (en partenariat avec la communauté Mobilité et Déplacements et le Club de Pro Sécurité) Contact : Catherine Savorat Tél. : 02 38 77 77 35 http://rhmanagement.loiret-ecobiz.fr

///////////////////////////////////////////// COMMUNAUTÉ ENVIRONNEMENT Jeudi 19 février Visite d’entreprise – La gestion de l’environnement chez Sanofi-Aventis à Amilly Contact : Sébastien Saint-Chély Tél. : 02 38 77 77 19 http://environnement.loiret-ecobiz.fr ///////////////////////////////////////////// COMMUNAUTÉ PERFORMANCE INDUSTRIELLE Jeudi 19 février 9h/12h – CCI du Loiret à Orléans Lancement de la communauté et du relais Lean Centre Contact : Nathalie Aminot-Boulley Tél. : 02 38 77 77 71 nathalie.aminot-boulley@loiret.cci.fr

« PAQUET HYGIÈNE / HACCP », une formation obligatoire pour les entreprises du secteur alimentaire Lundi 16 mars 2009 9h/17h et lundi 30 mars – 13 h 30/17h à l’agence de la CCI à Montargis Depuis la mise en place du « paquet hygiène » en 2006, les entreprises du secteur alimentaire ont l’obligation de se former à la méthode HACCP. Sont ainsi concernées les entreprises existantes mais aussi les créations (restauration, traiteurs, industries agro-alimentaires, boucherscharcutiers…). La CCI du Loiret a donc élaboré une formation qui s’adresse aux chefs d’entreprises comme à leurs salariés. Après une première journée consacrée à la théorie, les participants disposent de 15 jours pour auto-évaluer le respect des normes dans leur propre établissement et entamer l’application de l’HACCP. À l’issue de ce diagnostic, une demi-journée est consacrée aux difficultés rencontrées février 2009

19

et aux actions envisagées pour être en conformité avec la nouvelle réglementation, plus souple sur les moyens à mettre en œuvre mais plus restrictive sur les processus de travail. Grâce à ce module dynamique et interactif, la CCI donne aux professionnels des métiers de bouche les moyens de faire face aux nouveaux enjeux de leur profession. Le coût de la formation s’élève à 350 €, avec la possibilité d’être pris en charge par le fonds d’assurance formation.

Vous êtes intéressé ? Contacts : Philippe Léon – Valérie Tavernier Pôles des Expertises Économiques Tél. : 02 38 77 77 56 philippe.leon@loiret.cci.fr

Conférence Jeudi 26 mars 2009 8 h 30/11h – CCI du Loiret à Orléans « Espionnage et pratiques déloyales… votre entreprise est-elle à l’abri ? » Comment sécuriser son patrimoine informationnel ? Comment protéger son savoir-faire ? Comment éviter le vol d’informations sensibles ? Présentée par la Direction Départementale du renseignement Intérieur, avec la Jeune Chambre Économique d’Orléans. Conférence gratuite sur inscription.

Contact : Fatimata Diallo Pôle Connaissances, Etudes et Marketing Tél. 02 38 77 77 30 fatimata.diallo@loiret.ci.fr 31


RELATIONS HUMAINES : MANAGEMENT EFFICACITÉ PERSONNELLE - COMMUNICATION

Janvier à mars

RÉF.

Dates

HACCP

320

Habilitation électrique pour électricien

1,5 j : 12-26 janvier

3e semaine de 743a 3,5 j : janvier et de mars

Habilitation électrique pour 743b 1 j : 3 semaine de électricien - Recyclage janvier et de mars Habilitation électrique pour 2 j : 3e semaine de 743d janvier et de mars non-électricien Habilitation électrique pour 1 j : 3e semaine de 743 janvier et de mars non-électricien - Recyclage Contact : Valérie RICHARD – valerie.richard@loiret.cci.fr - 02 38 77 85 96 Comment optimiser les consomma2,5 j : 03-04-05 février tions énergétiques dans l’entreprise Contact : Maud BERAUD-SECK – ADEME - 02 38 24 17 59

2 j : 16-17 mars

Affirmation de soi

253

3 j : 09-10-23 février

1 050 €

Coût

Gestion du temps

281

3 j : 02-03-13 mars

1 050 €

350 €

Oser prendre la parole en public

285

3 j : 09-10-23 mars

1 050 €

Formation de formateurs internes

292

4 j : 12-13-19 20 janvier

1 400 €

Le téléphone : image de marque de l’entreprise

400

2 j : 02-03 février

690 €

De la prise de note au compte-rendu

412

2 j : 12-13 mars

690 €

Techniques rédactionnelles

838

3 j : 22-23-30 janvier

1 050 €

Se réconcilier avec l’orthographe et la grammaire

839

4 j (en1/2 j) : 12-13-19-20-26-27 mars - 02-03 avril

1 190 €

400 € 800 € 400 €

1 500 €

Contact : Joëlle ROBERT – joelle.robert@loiret.cci.fr - 02 38 77 85 97

ACHATS ACHATS RÉF. Pratique de l’achat

230

Négocier aux achats

232

Dates 6 j : 23-24-25 mars 11-12-13 mai 5 j : 09-10-11 mars 06-07 avril

Coût 2 330 € 2 190 €

Contact : Micheline AUGER – micheline.auger@loiret.cci.fr - 02 38 77 86 00

ACTION COMMERCIALE - MARKETING RÉF.

Dates

690 €

252

1 400 €

e

Coût

Maîtriser ses émotions et son stress

HYGIÈNE - SÉCURITÉ RÉF.

Dates

Coût

LANGUES ÉTRANGÈRES LE CENTRE D’ETUDE DES LANGUES > Langues enseignées : anglais, américain, russe, allemand, polonais, espagnol, chinois, italien, japonais, portugais, français langue étrangère. > Une offre diversifiée, répondant aux besoins de votre entreprise • Cours en présentiel : face à face ou en petits groupes • Parcours individualisés et tutorés (e-learning) • Stages en immersion • Formations par téléphone • Coaching

REACTIVATION DES BASES LINGUISTIQUES : 620 €

La prospection téléphonique

202

2 j : 02-03 mars

690 €

Vendre plus

206

1 j : 20 mars

390 €

Techniques de vente

211

3 j : 05-06-13 février

Utiliser le droit pour mieux vendre

223

1 j : 26 janvier

390 €

224

1 j : 04 février

390 €

225

1 j : 08 janvier

390 €

226

1 j : 16 mars

390 €

Piliers et pratique du marketing

254

4 j : 12-13-19-20 février

1 400 €

Se développer à l’international

850

2 j : 19-20 janvier

650 €

Développement et pilotage de la promotion de produits ou services

257

4 j : 22-23-29 30 janvier

1 400 €

Les incoterms 2 000

851

1 j : 12 mars

350 €

Maîtrise de la logistique à l’international

852

1 j : 04 février

350 €

Echanges intracommunautaires : DEB et TVA

853

1 j : 16 mars

350 €

Les documents d’accompagnement dans les procédures import-export

854

1 j : 18 février

350 €

Les 3 éléments déterminants pour acheter ou vendre un produit, espèce tarifaire, valeur en douane

855

1 j : 16 février

350 €

Les moyens de paiement : pratique du Crédit documentaire et garanties bancaires

856

1 j : 10 mars

350 €

Les bases de l’international

859

2 j : 04-05 mars

650 €

Marketing international

860

2 j : 18-19 mars

650 €

Répondre à un appel d’offre à l’international

861

1 j : 27 janvier

350 €

Gestion d’un réseau de distributeurs à l’étranger

863

1 j : 10 mars

350 €

Négocier dans un environnement concurentiel (loi de juillet 2008 ). Le droit : un outil de management pour la force de vente L’approche directe des collectivités locales : le marché négocié

1 050 €

RÉF.

Dates

Coût

561

4 j : 16-17-2324 mars 3 j : 02-03-09 mars

770 €

Gérer la formation professionnelle

562

2 j : 22-23 janvier

580 €

Gestion du personnel

563

3 j : 29-30 janvier et 06 février

690 €

564

3 j : 12-13-19 mars

720 €

569

3 j : 15-16-23 janvier

750 €

504

870 €

1 490 € au titre 570 du plan ou du DIF Contact : Françoise LOISEAU - francoise.loiseau@loiret.cci.fr - 02 38 77 86 02 Bilans de compétences (au titre du plan, du DIF, du Congé Bilan)

Contact : Joëlle ROBERT – joelle.robert@loiret.cci.fr - 02 38 77 85 97 U

GESTION DU PERSONNEL

Gérer la paie et les déclarations sociales Le CE au quotidien : champ de compétences et gestion courante

Des formations « sur mesure » pour des objectifs individuels au sein de l’Espace Langues ou dans votre entreprise, toute l’année, selon devis. Un Centre d’Examens pour le T.O.E.I.C., le WIDAF, l’ELYTE et Examens des Chambres de Commerce Franco-Etrangères.

NOUVEA

Contact : Joëlle ROBERT – joelle.robert@loiret.cci.fr - 02 38 77 85 97

Formation Economique des membres de CE Formation des membres du CHSCT

Module de 40 heures, incluant : • E-learning tutoré • Expression orale en petits groupes • Face à face pédagogique – Nous consulter

24 heures soit 6 RV de 4 heures planning sur demande

DÉVELOPPEMENT À L’INTERNATIONAL RÉF.

Dates

Contact : Joëlle ROBERT – joelle.robert@loiret.cci.fr - 02 38 77 85 97

Coût


COMPTABILITÉ/GESTION - FINANCES

CRÉATION ET REPRISE D’ENTREPRISE RÉF.

Dates

RÉF.

Coût

5 jours pour entreprendre

594

Orléans Du 19 au 23 janvier

400 €

5 jours pour entreprendre : prestataires de services

594

Du 09 au 13 mars

400 €

Comprendre la comptabilité, les règles du jeu et les documents

Dates

Coût

500

4 j : 02-03-09-10 février

900 €

Pratique de la compta courante, niveau 1

520

4 j : 12-13-19-20 janvier

800 €

Maîtriser les déclarations de TVA

521

1 j : 05 février

260 €

Gérer la clôture des comptes, niveau 2

525

4 j : 09-10-16-17 mars

800 €

Pratiquer la comptabilité fournisseurs

535

2 j : 16-17 février

580 €

L’actualité en droit du travail et gestion des contrats

560

1 j : 18 septembre

250 €

Contact : Françoise LOISEAU – francoise.loiseau@loiret.cci.fr - 02 38 77 86 02

L’actualité en social et gestion de la paie

560 A

1 j : 19 septembre

250 €

INFORMATIQUE - BUREAUTIQUE

Formation des membres du CHSCT

561

3 j : 02-03-09 mars

770 €

Coût

Gérer la formation professionnelle

562

2 j : 22-23 janvier

580 €

8 semaines soit 280 heures à temps plein Formation action longue de Création Reprise d’Entreprise

597

Orléans Du 09 mars au 04 mai

2 900 €

Montargis Du 05 janvier au 27 février

RÉF.

Dates

L’essentiel de la micro

610

4 j : 08-09-16-23 janvier 12-13-20-27 mars

850 €

Gestion du personnel

563

3 j : 29-30 janvier et 06 février

690 €

Pratique de Lotus Notes

615

2 j : 23-24 février

590 €

Gérer la paie et les déclarations sociales

564

3 j : 12-13-19 mars

720 €

Utilisateurs : sécurisez vos données et vos connexions internet

621

2 j : 25-26 février

590 €

Le CE au quotidien : champ de compétences et gestion courante

569

3 j : 15-16-23 janvier

750 €

Pratique de Windows 2000-xp-2003-Vista

622

1 j : 23 janvier

280 €

Pratique de Outlook 2000-2002-2003-2007

624

1 j : 23 janvier

280 €

625

2 j : 26-27 janvier 23-24 mars

580 €

626 A 2 j : 17-24 février

590 €

Tout Internet : navigation, recherches et messagerie, fonctions courrantes et avancées Le bureau mobile avec Google : communiquer, partager : agendas, textes, tableaux, photos Création et gestion de blogs avec Google

629

2 j : 30-31 mars

580 €

Tout sur Powerpoint 2000, XP, 2007

640

2 j : 05-06 février

590 €

Pratique de L’Office 2000-xp à l’Office 2007

649

1 j : 24 février

290 €

L’essentiel d’Excel 2000, XP, 2007

650

3 j : 02-03-09 février

790 €

Pratique d’Excel 2000, XP, 2007 niveau 2 : calculs, fonctions, bases de données et graphiques complexes

651

2 j : 22-29 janvier 19-26 mars

590 €

Pratique de Excel, niveau 3, initiation aux macros et à Visual basic

653

3 j : 05-06-11 mars

880 €

L’essentiel d’ACCESS 2000, XP, 2007

660

4 j : 16-17-23 février 02 mars

1 100 €

L’essentiel de Word 2000, XP, 2007 commandes et fonctions usuelles

670

3 j : 12-13-19 janvier 09-10-16 mars

790 €

671

2 j : 12-19 février

590 €

675

2 j : 04-05 février

590 €

Tout sur Photoshop

677

3 j : 13-20-27 mars

820 €

L’essentiel d’Open Office v2, traitement de texte, tableur et présentation

696

2 j : 08-15 janvier

590 €

Pratique de Word 2000, XP, 2007 niveau 2 Tout sur le publipostage et l’e-mailing avec Word, Excel, Outlook

Contact : Françoise LOISEAU – francoise.loiseau@loiret.cci.fr - 02 38 77 86 02

Des formations qualifiantes, diplômantes pour vos salariés en Congé Individuel de Formation en contrat de professionnalisation sur les métiers de : Commercial terrain, Acheteur. Contact : Lena BOUCHER - lena.boucher@loiret.cci.fr - 02 38 77 86 03

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Notre appui dans la conception de votre plan de formation A partir > de vos projets d’amélioration, d’orientation ou d’investissement > des souhaits exprimés par vos collaborateurs > de l’évolution de vos métiers > de votre culture entreprise > de votre environnement,

Le pôle cci formation > identifie et analyse vos besoins et axes de progrès > élabore un plan d’action et une offre pédagogique adaptée > vous propose des solutions de validation des acquis > assure un suivi post-formation > vous guide dans la gestion de vos demandes de DIF

Contact : Valérie RICHARD - valerie.richard@loiret.cci.fr - 02 38 77 85 96


Bulletin d’inscription ement.

Ce document a valeur d’engag

Intitulé du stage : Réf. :

Prix net en EUR :

Dates :

M. / Mme / Melle

Nom :

J’atteste avoir pris connaissance des conditions générales d’inscription (au verso). Je vous confirme avoir fait, si nécessaire, les demandes auprès de mon organisme payeur et m’engage à verser le montant de la prestation en cas de refus de l’organisme.

PARTICIPANT Prénom :

Adresse : Tél. :

Portable :

e-mail :

Date de naissance : Fonction :

Qualification :

❑ Profession libérale ❑ Cadre supérieur ❑ Enseignant ❑ Agent de Maîtrise ❑ Employé ❑ Ouvrier

❑ Inscription Individuelle

❑ Entreprise

❑ Cadre Moyen ❑ Commerçant ❑ Autre

INSCRIPTION PAR L’ENTREPRISE Raison sociale : Personne à contacter : Adresse :

Code APE/NAF : Fonction :

Tél. :

Fax :

Nbre de Salariés : e-mail :

Adresse de facturation : Pour éviter toute erreur, indiquer obligatoirement l’adresse de facturation. ❑ L’entreprise

M. Mme

❑ L’organisme Payeur

Nom : Adresse : Nbre de Salariés : e-mail :

❑ Ci-joint le règlement de Fait à

Le

Tél. : SIRET :

Signature

Fax. :

Cachet de l’entreprise

Coupon-réponse

à retourner à CCI Loiret – Pôle Enseignement Formation – 17, bd de Châteaudun – 45000 Orléans ou par fax au 02 38 77 89 09.

Entreprise : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Contact : M. Mme, Melle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fonction :

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