Loiret Eco 21

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n°21 avril 2009

INTERNATIONAL : passeport pour une success story Lionel Clermont, PDG de l’entreprise Guinault

10 INDUSTRIE Hitachi dans le big-bang du stockage

14 INNOVATION F-City : la petite citadine 100 % électrique

15 DÉVELOPPEMENT DURABLE Abowind, l’éolien clés en mains


*

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(3)

devise : VIVEZ L’EXPÉRIENCE !

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présente


édito

ANTICIPER plutôt que subir les mutations économiques Impensable d’aborder cet édito sans parler de la crise. Dure réalité que nous confirment les résultats de la dernière enquête menée par votre CCI (1) auprès des entreprises du Loiret. Bien sûr il y a celles qui semblent traverser ces turbulences sans ombrage, d’autres n’ont pas cette chance-là. L’activité économique s’est ralentie et les carnets de commande en pâtissent ; les commerces sont victimes de changements brutaux de comportement des consommateurs. Que faire alors ?

Photo Fabien THOUVENIN

Il faut prendre la crise à bras-le-corps. Identifier tous les outils et les moyens qui seront autant de leviers pour aider l’entreprise à résister et à refaire surface. Parmi eux, l’export reste pour certaines entreprises une opportunité de développement indiscutable. Comme l’explique Jacques Rombauts, à la tête de la commission affaires internationales de la CCI du Loiret, dans son interview (p. 25), il peut sembler difficile de parier sur une stratégie à l’international en ces temps tourmentés. Mais la démarche en vaut la peine et s’avère porteuse de croissance si elle est bien menée. Votre CCI est là aussi positionnée comme un interlocuteur de proximité pour vous accompagner dans ce cheminement.

YVES BROUSSOUX Président de la CCI du Loiret

Autre instrument sur lequel il est impératif de miser : la formation continue. C’est un enjeu stratégique pour les entreprises, encore plus aujourd’hui alors que les situations de chômage et de chômage partiel se multiplient. Former ses collaborateurs, c’est assurer à son entreprise plus de technicité, plus de compétitivité. C’est aussi savoir anticiper, sur les métiers et les filières de demain. Cette question cruciale, il faut la traiter en liaison avec les syndicats et les branches professionnelles concernés. Pour le commerce aussi des issues sont possibles. Les récentes préconisations du député Jean-Paul Charié en faveur de la revitalisation des centres bourgs et centres villes doivent être suivies avec intérêt. Ne négligeons pas l’apport des TIC dont on sait le potentiel qu’elles représentent pour le commerce. Enfin, réjouissons-nous de la prochaine ouverture de l’A19, dont les retombées seront positives pour notre département.

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Faites avancer le débat économique ! www.blogdupresident.loiret.cci.fr avril 2009

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Regardons l’avenir avec responsabilité. Les efforts à consentir sont réels, significatifs. Ils requièrent plus que jamais une solidarité accrue de la part de l’ensemble des acteurs économiques.

(1) Retrouvez la synthèse en détail sur www.loiret.cci.fr

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tableau de bord

INDICATEURS ET CHIFFRES CLÉS du Loiret Créations et radiations d’entreprises

Créations d’entreprises par bassin de vie

Source > CCIL

Source > CCIL – février 2009

500

Beaugency Briare Châteauneuf-sur-Loire Château Renard Châtillon Coligny

450 400 350 300

Créations

250

Courtenay Ferrières Gien Jargeau La Ferté Saint-Aubin

3 1 4 1 1

2 1 7 5 3

200 150

Radiations

127

50 0

31 mars 08 avr.

mai

juin

juill.

août

sept.

oct.

nov.

déc.

jan. 09

Malesherbes

Bassin de Vie d'Angerville

100

Bassin de Vie de Souppes sur Loing

Puiseaux

Pithiviers

Bassin de Vie de Toury

fév.

Ferrières Neuville aux Bois

Courtenay

Beaune la Rolande

Patay

Montargis

Dépenses de consommation des ménages

Bassin de Vie de Châteaudun

Châteauneuf sur Loire

Orléans

Château-Renard

Meung sur Loire

Source > Insee

Lorris Jargeau

Châtillon Coligny

la L o i r e

1,8 %

évolution sur 1 an

Beaugency

21,692 20

21,702

22,092 0,4 %

dont champ commerce*

Source : Observatoire économique - CCI du Loiret, janvier 2009

Lorris Malesherbes Montargis Orléans

5

janvier 2008

Briare

2%

évolution sur 1 mois

10

0 en milliards d'euros

Gien

Sully sur Loire

La Ferté Saint Aubin

évolution sur 1 an Produits manufacturés

15

1,8 %

évolution sur 1 mois

25

décembre 2008

1 2 13 69

Patay Pithiviers Puiseaux Sully-sur-Loire

2 7 1 4

janvier 2009

*Commerce de détail : hors automobiles, pneus, pièces détachées et produits médicaux.

Commerce extérieur dans la région Occupation et fréquentation hôtelière Source > Insee/Ministère délégué au tourisme/CRT

Centre

Loiret variation sur un an

Taux d’occupation décembre 2008

38,90 %

43,10 %

- 0,6 pt

Fréquentation hôtelière décembre 2008 - nuitées

305 421

84 247

+ 0,8 pt

Source > Douanes en milliers d’euros

Région Centre

Loiret

(T4 - 2008)

(T4 - 2008)

Part Loiret

Exportations

3 837 527

1 425 143

37,14 %

Importations

3 637 157

1 482 999

40,77 %

200 370

- 57 856

Soldes

Taux de chômage Source > Insee

Permis de construire autorisés Source > Direction Régionale de l’Équipement

Logements (nbr) Locaux d’activités (m²)

4

3e trimestre 2008

Variation sur un trimestre

Variation sur un an

2007

2008

Évolution

Loiret

6,2 %

0,1 pt

- 0,3 pt

985

1 037

5%

Centre

6,4 %

0,1 pt

- 0,3 pt

144 841

185 551

28 %

France

7,3 %

0,1 pt

-0,6 pt

21 avril 2009


sommaire n° 21 avril 2009 Magazine de la CCI du Loiret ADMINISTRATION

Hôtel consulaire 23, place du Martroi 45000 Orléans Tél. 02 38 77 77 77 Fax 02 38 53 09 78

1O

12

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION

Bruno Jacquemin DIRECTRICE DE LA RÉDACTION

Emmanuelle Brier-Levitte RÉDACTRICE EN CHEF

Gaëlle Lepetit

11

RÉDACTION

Gaëlle Lepetit, Estelle Boutheloup (p. 10 à 17) DIFFUSION

Chantal Legris CONCEPTION

www.enola-creation.fr PHOTOS/PHOTO DE COUVERTURE

Eric Mangeat IMPRESSION

03 04 06 10

17 18 dossier

édito tableau de bord actualités industrie Hitachi dans le big-bang du stockage

Corlet-Roto

11 e-commerce

PUBLICITÉ

Sylvia Fromenteaud Tél. 02 38 77 77 22

Lionel Clermont, PDG de l’entreprise Guinault

10 INDUSTRIE Hitachi dans le big-bang du stockage

Un chez soi tendance Afrique ?

12 services

TIRAGE

20 000 exemplaires N° ISSN : 1955-0642

Chauffeur privé pour découverte du Val de Loire en V.I.P.

CONTACT CCI RÉDACTION

Tél. 02 38 77 77 85 gaelle.lepetit@loiret.cci.fr

14 innovation F-City : la petite citadine 100 % électrique

PRÉSIDENT DE LA CCI

Yves Broussoux Tél. 02 38 77 77 75 www.blogdupresident.loiret.cci.fr

15 développement durable

LA CCI SUR INTERNET

16 création

www.loiret.cci.fr

INTERNATIONAL : passeport pour une success story L’export est vecteur de croissance : le postulat n’est INTERNATIONAL : passeport pour une success story plus l’apanage de grandes entreprises et nombreuses sont les PME et TPE qui réussissent aujourd’hui à l’export. Pour doper les exportations - et sous l’impulsion des pouvoirs publics - les différents acteurs qui accompagnent les entreprises à l’international se sont rassemblés autour d’un objectif commun : clarifier et simplifier leur rôle et leurs actions. Une ambition qui se décline sur le terrain par un renforcement du rôle de proximité des CCI. n°21 avril 2009

Abowind, l’éolien clés en mains Mil Pat’ : le p’tit système pas bête du tout

14 INNOVATION F-City : la petite citadine 100 % électrique

15 DÉVELOPPEMENT DURABLE Abowind : l’éolien clés en mains

25 CCI infos

17 à table Le Petit Gone : assiettes lyonnaises !

32 calendrier formations

La formation continue : un enjeu pour l’entreprise et ses salariés Management - Communication Juridique Comptabilité Bureautique Transport - Logistique Préventions des risques BTP / TP

En partenariat avec Consilium RH Bilan de compétences - Conseil en recrutement Graphologie - Bilan de carrières

2, rue Girodet 45000 ORLEANS - Tél. 0 238 768 316 - Fax 02 38 420 421 Mail : 2r.formations@orange.fr

avril 2009

21

5


actualités

Les experts-comptables, un appui avisé en tant de crise

«

En cas de difficulté, 95 % des chefs d’entreprises se tournent vers leur expert-comptable » lance Serge Aubailly, président de l’Ordre des Experts Comptables de la région d’Orléans. Dans un contexte de crise, il lui tient à cœur de souligner le rôle privilégié que joue l’expert-comptable auprès des dirigeants. Une position qu’il explique par « sa vision très large de l’organisation de l’entreprise, de sa gestion, son financement, du patrimoine de l’entrepreneur, des opportunités économiques et fiscales… ». Et de rappeler que si le suivi de gestion est un impératif, « ce n’est pas le moment de baisser la garde, une entreprise ne peut aujourd’hui se passer d’un prévisionnel, que ce soit d’exploitation ou de trésorerie, et à condition qu’il soit décliné selon un

certain nombre d’hypothèses » précise le président. Loin de plaider en faveur d’une morosité générale, Serge Aubailly insiste sur cet apparent paradoxe : la crise offre aussi des opportunités, de croissance externe notamment, et pour lesquelles l’expert-comptable est là aussi en première ligne. « L’expert-comptable dispose de nombreuses banques de données, qui permettent d’aider une entreprise à se situer par rapport au marché » ajoute-t-il. Sur de nombreux volets l’entreprise peut aussi se reposer sur un expert-comptable. « On peut par exemple apporter notre expertise pour aider les dirigeants à adapter le niveau de leurs charges à leurs objectifs, sans augmenter la masse salariale et en ayant recours à d’autres solutions comme la sous-traitance ». conclut-il. www.experts-comptables-orleans.fr http://croecorleans.wordpress.com

Autoentrepreneurs : la CCI du Loiret enregistre un flot d’inscriptions

L

e Centre de Formalités des Entreprises de la CCI du Loiret a enregistré près de 250 inscriptions au régime de l’autoentrepreneur sur les deux premiers mois de l’année 2009, et plus de 1 300 demandes d’informations ont été satisfaites. Un engouement à l’image du succès constaté à l’échelon national (67 000 inscriptions sur la même période), mais qui ne semble pas capter les candidats à la « traditionnelle » inscription au registre du commerce et des sociétés (toujours 30 chaque mois en moyenne). L’attractivité du régime de l’autoentrepreneur réside dans la simplification des formalités de création - une inscription sur formulaire papier par courrier, en ligne sur www.cfenet.cci.fr ou auprès du Centre de Formali-

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tés des Entreprises suffit - mais aussi dans ses conditions fiscales : les contributions sociales et fiscales ne sont dues qu’une fois le chiffre d’affaires réalisé, à hauteur de 13 % sur les ventes et 23 % pour les prestataires de services. Le régime s’adresse tout particulièrement aux personnes qui portent un projet d’activité commerciale ou artisanale et qui souhaitent créer une activité complémentaire à un autre revenu ou tester une idée « sans engagement ». À condition de réaliser un chiffre d’affaires inférieur à 80 000 € HT pour la vente de marchandises et à 32 000 € HT pour la prestation de services. Dans le Loiret, les personnes intéressées peuvent obtenir toutes les informations relatives au nouveau

Claude Pinault, figure locale du commerce orléanais, prend sa revanche sur la maladie Atteint du syndrome de Guillain Barré à l’âge de 54 ans – une maladie rare qui affecte les nerfs périphériques et qui peut être mortelle – Claude Pinault prend aujourd’hui sa revanche sur la maladie et publie « Le syndrome du bocal » (1). Dans ce livre, le gérant des magasins orléanais 1,2,3, Etam Lingerie et Le Tanneur, juge au tribunal de commerce, ancien viceprésident des Vitrines d’Orléans et ancien président du GIE Halles Châtelet, nous livre un témoignage saisissant sur son combat pour redevenir un « homme-debout ». Un récit acéré – où l’humour est toujours présent – de cette longue victoire sur la tétraplégie. Écrit avec un style remarquable et publié dans une prestigieuse maison d’éditions. (1)

« Le syndrome du bocal » - Éditions Buchet/Chastel

statut auprès de l’Espace Entreprendre de la CCI du Loiret, du Centre de Formalités place du Martroi à Orléans et de ses agences locales à Beaugency, Gien, Montargis et Pithiviers. Contact : CCIL - Sophie Viron Tél. 02 38 77 77 20 – www.cfenet.cci.fr En savoir plus : www.auto-entrepreneur.cci.fr et http://blog.auto-entrepreneur.cci.fr/

21 avril 2009


actualités

E

n dépit d’un contexte économique et financier pour le moins troublé, la Caisse d’Épargne Loire-Centre a confirmé son essor commercial en 2008. Avec un résultat net positif de près de 50 M€ et un milliard d’euros de fonds propres (soit un ratio de 10,1 % pour une norme de 8 %), la banque régionale affiche un premier exercice performant. Un succès qui s’explique notamment par un chiffre record de collecte d’épargne (518 M€ soit +79 % par rapport à 2007) et une progression en parts de marché sur l’ensemble de ses activités de la banque de détail. Outre le fait qu’elle a su capter une nouvelle clientèle de particuliers et de professionnels (+ 10 % d’artisans, commerçants et professions libérales) tout en créant des postes supplémentaires de gestionnaires de clientèle spécialisée, les crédits affectés à l’équipement des professionnels ont progressé de 3 %. Jusqu’en septembre 2008, l’activité dans le secteur du crédit immobilier a été très soutenue,

avant de se ralentir et manifester un léger recul des engagements de crédits immobiliers (704 M€). Sur les marchés du développement régional, c’est plus d’un milliard d’euros que la Caisse d’Épargne LoireCentre a prêté aux acteurs de l’économie régionale. La banque coopérative régionale, engagée dans des projets d’économie locale à la responsabilité sociétale, dispose de 210 agences et emploie 1 737 salariés (450 dans le Loiret dont 250 au siège d’Orléans). Dans un contexte de fusion des organes centraux des groupes Caisse d’Épargne et Banque Populaire, Jean-François Paillissé, président du directoire, s’attend à une année 2009 délicate. « La gestion très rigoureuse de nos charges nous permet de supporter un voire deux exercices difficiles. Nous abordons cette année avec responsabilité et vigilance, et continuerons d’accompagner les acteurs régionaux dans les projets que nous jugeons viables ».

Caisse d’Épargne Loire Centre Didier Depoorter

La Caisse d’Épargne Loire-Centre annonce un premier exercice performant

Jean Arondel (pdt du Conseil d’orientation et de surveillance), Jean-François Paillissé (pdt du Directoire), Pascal Vrignaud (Membre du Directoire, pôle finances et activités bancaires), François Dorémus (Membre du Directoire, pôle Banque de développement régional), Dominique Languillat (Membre du Directoire, pôle Ressources)

Droit des entreprises en difficulté : la procédure de sauvegarde plus accessible

R

endre la procédure de sauvegarde instaurée par la loi du 26 juillet 2005 plus accessible et plus attractive : telle est l’ambition de l’ordonnance du 18 décembre dernier (1) entrée en vigueur le 15 février 2009. Initialement prévue pour permettre aux dirigeants dont l’entreprise rencontre des difficultés de se placer sous la protection du tribunal de Commerce avant la cessation de paiement, la procédure apporte plusieurs assouplissements. L’investissement du dirigeant dans la procédure de sauvegarde est renforcé et les conditions d’ouverture assouplies : s’il n’a plus à prouver que ses difficultés sont de nature à le conduire à l’état de avril 2009

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cessation de paiement mais simplement justifier « de difficultés qu’il n’est pas en mesure de surmonter », ses pouvoirs dans l’administration et la réorganisation de son entreprise sont consolidés. Il peut désormais établir lui-même (dans un délai de 8 jours à compter de l’ouverture de la sauvegarde) l’inventaire des biens de sa société, avec la certification d’un commissaire aux comptes ou d’un expert-comptable. S’offre à lui également la possibilité de proposer le nom d’un administrateur judiciaire au tribunal de commerce aux côtés des juge-commissaire, mandataire et administrateur judiciaires désignés par le tribunal de commerce dans le jugement

d’ouverture de la procédure de sauvegarde. Entre autres changements induits par l’ordonnance figurent notamment la simplification du recours à la liquidation judiciaire et une amélioration de la conciliation qui conserve son caractère amiable et confidentiel. www.loiret.cci.fr > Veille réglementaire > Commercial > Entreprises en difficultés (1)

Ordonnance n° 2008-1345 du 18 décembre 2008 portant réforme du droit des entreprises en difficulté (JO du 19/12/2008). Décret n° 2009-160 du 12.02.2009 pris en application de l’ordonnance du 18.12.2008.

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actualités

1 000 projets pour la relance : Pithiviers concernée Parmi les 1 000 projets retenus à l’échelon national pour contribuer à relancer l’économie française figure le centre d’affaires de la ville de Pithiviers. Initié par le député Jean-Paul Charié en novembre 2006, le projet a pour vocation de transformer l’immeuble de La Poste - dont la CCI du Loiret est propriétaire - en un véritable centre d’affaires. L’immeuble de 1 500 m2, entièrement dévolus au tertiaire, est destiné à accueillir une dizaine de start-up, salles de réunions, bureaux et salle de conférence. Au titre du plan de relance, le projet bénéficiera d’une aide de 380 000 € sur un budget total de 2 millions d’euros. Le centre d’affaires, dont les travaux doivent commencer début 2010, devrait être dopé par la mise en service de l’A19.

7 « ambassadeurs » de la relance Depuis le 23 février dernier, sept parlementaires ont été nommés en mission aux côtés de Patrick Devedjian. Chacun en charge d’une partie du territoire, ils devront favoriser l’application rapide du plan sur le terrain et assurer l’équité territoriale des mesures mises en œuvre. La remise de leurs conclusions en juin 2009 permettra d’évaluer la mise en place du plan de relance et du démarrage effectif des projets. C’est Philippe HOUILLON, (député du Val d’Oise) qui est en charge de la région Centre et de l’Ile-deFrance. 8

Les mesures fiscales du plan de relance

P

armi les mesures du plan destiné à créer les conditions d’une relance rapide et durable de l’économie française, des mesures fiscales ont été prises. Elles visent à assurer le remboursement immédiat par l’État des sommes qu’il doit aux acteurs économiques. 4 mesures à retenir : L’accélération de la restitution du crédit d’impôt recherche (CIR), applicable depuis le 2 janvier 2009 pour le CIR 2008 et le solde de CIR disponibles des années antérieures (2005, 2006, 2007). L’accélération de la restitution de la créance née du report en arrière de déficits (RAD), applicable depuis le 2 janvier

2009 pour les créances de RAD non imputées sur l’impôt sur les sociétés ainsi que celles déclarées au titre des exercices clos au plus tard le 30.09.2008. L’accélération du remboursement des excédents d’acompte d’impôt sur les sociétés, applicable depuis le 2 janvier 2009 pour le remboursement anticipé des excédents de versement de l’impôt sur les sociétés pour les exercices clos au plus tard le 30.09.2009. La mensualisation des remboursements de crédit de taxe sur la valeur ajoutée, applicable au 1er janvier 2009. Plus d’informations et formulaires disponibles sur www.impots.gouv.fr

Davantage de moyens pour financer les PME

L

e plan de relance prévoit une augmentation des moyens destinés au financement des PME, qui représentent un enjeu essentiel en termes d’activité et d’emploi mais qui sont aujourd’hui les plus fragiles face à la crise. Il comprend donc une augmentation des capacités d’intervention d’Oséo, ainsi que de la SIAGI(1) pour les plus petits dossiers, afin de garantir des prêts accordés aux PME et aux entreprises de taille intermédiaire et donc d’inciter les banques à leur accorder les prêts nécessaires. Il agit aussi en faveur des TPE, pour les aider à embaucher. http://tinyurl.com/cv3y7s Contacts OSÉO Fabrice Guarneri à Orléans : tél. 02 38 22 84 67 (1)

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Contact CCIL : www.blogdupresident.loiret.cci.fr broussoux.yves@wanadoo.fr (confidentialité assurée)

21 avril 2009


Évènement National

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industrie

HITACHI dans le big-bang du stockage DEPUIS 1991, HITACHI FABRIQUE DES UNITÉS DE STOCKAGE À DISQUES DURS DANS SON USINE DU PARC DE LIMÈRE. UNE ACTIVITÉ AU CŒUR DES NOUVEAUX ENJEUX TECHNOLOGIQUES LIÉS À LA FORMIDABLE EXPLOSION DES DONNÉES INFORMATIQUES.

Yoshikazu Shibata

formance, fiabilité. Tous les deux à trois ans, le constructeur lance une nouvelle génération de plates-formes de stockage, produites sur trois sites : un au Japon (également site de développement), un aux États-Unis et enfin celui d’Ardon, qui emploie 300 personnes sur 19 000 m2 de bâtiments, réalisant un chiffre d’affaires de 225 millions € en 2007. Hitachi y fabrique des unités de stockage dont les capacités se chiffrent désormais en pétaoctets voire en exaoctets (soit un million ou un milliard de fois plus que le gigaoctet).

Toujours plus…

Y

oshikazu Shibata, président de Hitachi Computer Products (Europe), le confirme : les besoins en matière de stockage des données sont en expansion vertigineuse. Selon Hitachi, trois axes de croissance se dessinent : « les données structurées, dites “traditionnelles”, du tertiaire (systèmes bancaires, compagnies aériennes, assurances…), en évolution d’environ 30 % par an ; les données non structurées, liées à l’émergence d’Internet : imagerie médicale, images satellite, diffusion audiovisuelle, documents bureautique… pour ce type de données, la progression est quant à elle d’environ de 60 %. Enfin, le “content depot”, qui a littéralement explosé avec le Net, croît environ de 120 % par an ! » Un phénomène engendré par le succès des FaceBook, YouTube et autres Twitter… Sur ces marchés porteurs, Hitachi se démarque en fournissant des produits de haut et moyenne gamme, répondant à trois critères essentiels : qualité, per-

10

Lancé en 2007, Hitachi Universal storage platform V (USP-V, summum de la gamme) a été conçu pour être compatible avec les technologies concurrentes. « Le client conserve ses plateformes de stockage existantes (marque HITACHI DATA SYSTEMS ou autre), et peut investir dans une USP-V : ses plates-formes seront contrôlées par celle-ci, le pilotage se faisant à partir d’un seul point de contrôle, grâce à la virtualisation de la capacité de stockage », explique Yoshikazu Shibata. Une plate-forme intelligente en somme, qui dispense de rajouter de la mémoire. But de l’opération : ne pas faire augmenter le coût de stockage pour le client. Quant aux perspectives technologiques, Yoshikazu Shibata confirme que « la capacité de stockage des disques durs va continuer à progresser, et leur dimension va passer de 3,5 à 2,5 pouces. Ce qui permettra de réduire la taille des armoires. Quant à la mémoire Flash, déjà existante sur les PC, elle reste onéreuse, bien qu’elle soit la technologie du futur. » Déjà intégrée dans les baies de stockage des USP-V, les disques à mémoire Flash réduisent la consommation électrique tout en accélérant la vitesse d’accès

Le CNPE de Dampierre-enBurly promeut les métiers du nucléaire auprès des lycéens Le Centre Nucléaire de Production d’Électricité (CNPE) de Dampierreen-Burly a signé une convention de partenariat avec le lycée Jacques Monod de Saint-Jeande-Braye. L’entreprise et le lycée se mobilisent ainsi en faveur du développement de relations durables et souhaitent promouvoir les métiers de l’industrie auprès des jeunes. La convention devrait permettre de faire face aux enjeux de recrutement dans les métiers du nucléaire d’ici les prochaines années : à la centrale de Dampierre, plus de 200 embauches sur quatre ans sont programmées. L’entreprise s’engage à proposer chaque année trois contrats à durée indéterminée à de jeunes diplômés du brevet de technicien supérieur du lycée Jacques Monod. Le CNPE, qui emploie 1 500 salariés dont 300 prestataires, proposera aussi aux élèves des immersions destinées à compléter leur professionnalisation. Il participera également aux jurys d’examen du BTS CIRA (Contrôle industriel et régulation automatique).

aux données. Une économie qu’Hitachi favorise également en évitant que les disques tournent lorsqu’ils ne sont pas sollicités. Et Yoshikazu Shibata de conclure : « en concevant des matériels labélisés “green products”, nous nous sommes engagés dans le développement durable et la préservation de l’environnement ». www.hitachi-computerproducts.fr

21 avril 2009


e-commerce

UN CHEZ SOI tendance Afrique ? STATUETTES EN PADOUK, VASES EN BOIS, MASQUES BASANGWÉ, BOUCLIERS PUNU, CHAISES À PALABRE, DJEMBÉS, TABLEAUX, BATIKS… AVEC DECOEXOTIC.COM, RODRIGUE POKAM MET L’AFRIQUE AU CŒUR D’UN E-COMMERCE ÉQUITABLE.

À

la recherche d’un emploi stable qui n’en finit pas d’arriver, Rodrigue Pokam, 24 ans, décide de créer son propre emploi. « Je voulais travailler sur l’Afrique pour le côté sentimental et le devoir d’apporter quelque chose à ce continent », explique le jeune éditeur d’origine camerounaise. Après un an d’étude de marché, il enchaîne les réunions d’informations (ANPE, CCI) et voyage en Côte d’Ivoire, Cameroun, Mali, Sénégal, Gabon où il part à la rencontre d’artisans. C’est décidé, il créera un site web marchand « mais sur la base d’une filière équitable ». Pour cela, Rodrigue Pokam monte sa société, hébergée dans la pépinière d’entreprises de St-Jean-de-la-Ruelle, et s’attaque au e-commerce en autodidacte, du référencement à la conception de son site qu’il ouvre il y a un an. « decoexotic.com propose des articles d’artisanat et de décoration d’Afrique. Il y a 1 000 références : masques, mobilier en bois exotique, tis-

sus, tableaux, arts de la table… » Bref, une large fenêtre sur la culture africaine allant jusqu’à la découverte d’objets ethnographiques. Pour sélectionner ses produits, Rodrigue se déplace en Afrique 3 fois par an. « Je travaille sous forme de commerce équitable avec 17 artisans qui s’engagent à respecter une charte : fabrication de qualité, ne pas faire travailler des mineurs… Mon but est de les aider à se développer. J’ai par exemple équipé mon artisan de tableau d’un PC portable pour doper son entreprise. Une façon de lui montrer que je ne suis pas dans une politique d’exploitation. »

Un showroom pour voir avant d’acheter Avec 300 visites par jour, decoexotic.com touche une clientèle éclectique en attente de d’originalité et de qualité. « Tout est fait main, pas de fabrication en série. Decoexotic propose le produit que l’on ne trouve pas ailleurs. Je suis le seul par

Réduction des délais de paiement : flexibilité sous conditions Disposition issue de la Loi de Modernisation de l’Économie (LME) pour améliorer l’environnement financier des entreprises, la réduction des délais de paiement à 45 jours fin de mois ou 60 jours calendaires est effective depuis le 1er janvier 2009. Certaines flexibilités ont toutefois été consenties pour tenir compte des spécificités sectorielles, à l’instar des récents accords conclus dans les secteurs du jouet, du bricolage et de l’horlogerie-bijouterie. Les branches professionnelles ayant soumis un calendrier progressif de mise en œuvre de la loi au plus tard le 1er janvier 2012, verront leurs projets soumis à la validation par décret après avis du Conseil de concurrence. La mesure devrait apporter globalement 4 Md€ de trésorerie additionnelle aux TPE françaises. avril 2009

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Rodrigue Pokam

exemple à importer des porte-bouteilles en ébène, padouk et wengé, précise Rodrigue. Les vases en bois et les cendriers en ébène en forme de pied sont des produits exclusifs. » Et ce, à des prix abordables : 10 € pour une série d’éléphant en ébène, 30 € pour un vase en bois, 100 € pour du mobilier… Quant aux collectionneurs d’art premier, craqueront-ils sur le couple bangwa fertilité (3 199 €) ? « Ce couple a vraiment existé. C’est une pièce rare et unique. L’histoire de ces statuettes est décrite sur une fiche produit. J’ai tenu en effet à apporter une dimension culturelle au site : chaque article fait l’objet d’une description et une visionneuse permet de le voir sous tous les angles. » Et pour se faire une idée encore plus précise du produit, Rodrigue met son showroom à disposition des clients. Aujourd’hui positionné sur l’Afrique noire, decoexotic.com devrait s’ouvrir prochainement au Maghreb et à l’Asie. De quoi donner des envies d’ailleurs. www.decoexotic.com

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services

CHAUFFEUR PRIVÉ pour découverte du Val de Loire en V.I.P DEPUIS 2008, ODYSSÉE EN VAL DE LOIRE PROPOSE DES EXCURSIONS QUOTIDIENNES EN MINIBUS SUR LA RÉGION CENTRE ET PARIS. AU TOTAL, 18 SITES INCONTOURNABLES QUE STÉPHANIE LE DONNE, CHAUFFEUR GUIDE-INTERPRÈTE, FAIT DÉCOUVRIR EN TOUTE CONVIVIALITÉ.

M

icro-casque sur la tête, mains sur le volant, Stéphanie Le Donne, 29 ans, abreuve ses passagers de commentaires touristiques et d’anecdotes historiques. L’art de vivre et la gastronomie régionale y passent aussi. Et ce, en français, anglais ou espagnol. Aujourd’hui, Chamerolles et La Ferté-St-Aubin ; demain Blois et Chambord ; après-demain, Versailles et Paris… Sept jours sur sept, la jeune guideinterprète diplômée réalise le vœu des touristes qui « rêvent de châteaux, d’architecture, d’Histoire et s’intéressent de plus en plus à la vie quotidienne des rois et des reines de France ». Des journées où elle se met à leur disposition pour un service personnalisé et haut de gamme : « Odyssée en Val de Loire propose chaque jour, au départ d’Orléans, un programme d’excursions en Val de Loire, sur Paris, les Yvelines et la Seine-et-Marne, à la journée ou à la demi-journée, explique Stéphanie Le Donne. Avec une mise en valeur du Loiret sur deux jours : visite des Châteaux de Chamerolles, La FertéSt-Aubin, Sully-sur-Loire, de l’oratoire de Germigny ou encore du canal de Briare ». Mais des aménagements de circuits et des excursions à la carte sont également possibles : « On m’a déjà demandé les plages du débarquement, le Mont Saint-Michel et le Périgord ! » Une souplesse dans la formule qui attire beaucoup aujourd’hui comme le confirme Stéphanie : « c’est un service qui se développe de plus en plus dans les villes et les gens, qui fuient le tourisme de masse, y sont de plus en plus habitués. C’est un peu du V.I.P, les gens se sentent privilégiés. »

Navette aéroport et visites guidées virtuelles Lancée en 2008, Odyssée en Val de Loire est aujourd’hui le seul prestataire de ce type sur Orléans. Un service qui vient com12

pléter l’offre touristique de la ville tout en répondant à un réel besoin : « Quand des touristes arrivent à la gare, ils se retrouvent bloqués et n’ont d’autre choix que de prendre un taxi ou un autre train s’ils veulent aller à Chambord ou sur un autre site ». Stéphanie Le Donne vient alors les prendre à la gare ou directement à leur hôtel et les ramène l’excursion finie. Véritable ambassadrice de la ville d’Orléans et de ses alentours, Stéphanie propose également des visites guidées – sans son minibus cette fois – pour des entreprises, Loisir Accueil Loiret (CDT) et l’Office de Tourisme d’Orléans. Une escapade ou un déplacement en France ou en Europe ? Odyssée en Val de Loire assure aussi un service de navette aéroport et de location de véhicule avec chauffeur. « Fin 2009, je compte proposer des conférences sur histoire de l’art et des visites guidées virtuel-

Stéphanie Le Donne

les dans les maisons de retraite, clubs et associations. » Pour Stéphanie, l’odyssée s’annonce prometteuse…

Humanis Solutions innove contre les conduites à risques en entreprise Humanis Solutions, société experte en gestion des comportements et conduites à risques (alcool, route, tabac principalement) en entreprise, dispense depuis 2004 des formations basées sur un concept pédagogique original. « Nos métiers sont innovants sur le plan humain puisque notre approche, complètement décalée par rapport aux discours classiques, s’attaque aux causes et non aux effets » explique Jean de Bellabre, co-fondateur de l’entreprise orléanaise. Des formations qui visent à améliorer le bien-être et la santé des salariés et à réduire rapidement les coûts liés aux comportements et conduites à risques, au sein d’entreprises « en constante recherche d’une amélioration de leur rentabilité et de leur performance ». Interpellée par ce nouveau concept, la Commission Européenne (Direction Générale de l’Énergie et des Transports) a retenu le programme « la route, ou le paradigme des bulles© », développé par Humanis Solutions, et a souhaité que l’Unité en charge de la Sécurité Routière, au sein de la Commission, y participe. Ce stage s’est donc déroulé en mars dernier à Bruxelles. www.humanis-solutions.com

21 avril 2009


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innovation

F-CITY : la petite citadine 100 % électrique LA PREMIÈRE MAQUETTE DU NOUVEAU VÉHICULE URBAIN MODULABLE A ÉTÉ PRÉSENTÉE AU DERNIER SALON DES MAIRES ET DES COLLECTIVITÉS LOCALES 2008. À AMILLY, TORK ENGINEERING LANCERA UNE PRÉSÉRIE DE 300 VÉHICULES À LA FIN DE L’ANNÉE.

Richard Tur

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l est rouge, mesure 2,50 m de long sur 1,60 m de large et 1,60 m de haut. Son look, presque cubique, lui donne un côté avant-gardiste et ludique. 100 % électrique, il roule à 65 km/h maximum et se conduit sans permis. Conçu pour des trajets moyens de 5 km, il n’est fait que pour la ville. Sa cible ? Mairies, collectivités principalement. Voici le F-City, Véhicule individuel public de demain. « C’est la solution des centres-villes confrontés à la saturation du trafic, au bruit et à la pollution, résume Richard Tur, directeur général de Tork Engineering, filiale technologique de FAM Automobiles à l’origine du projet. Le groupe a lancé ce concept

Pôles de compétitivité : 8ème appel à projets L’État a lancé un 8ème appel à projet pour l’attribution d’aides au financement de projets de recherche et développement (R&D) présentés par les pôles de compétitivité. Il est, comme les précédents, ouvert à l’ensemble des secteurs économiques, industriels (y compris agro-alimentaires) ou de services. Les projets doivent être adressés le 30 avril au plus tard à la Direction générale des entreprises (DGE) du ministère de l’Économie, des finances et de l’emploi qui coordonne cette procédure interministérielle. Parmi les 14

critères de sélection : les retombées en termes de création de valeur, d’activité économique et d’emplois ; le contenu technologique innovant ; le développement de nouveaux produits ou services pouvant être mis sur le marché à moyen terme et enfin la cohérence des projets avec la stratégie du pôle et des entreprises concernées. Lors des 4 premiers appels à projets, 313 projets ont été retenus sur les 721 déposés et ont bénéficié d’un financement de près de 432 M€ de l’État auxquels se sont ajoutés 203 M€ des collectivités territoriales.

pour apporter une réponse aux problèmes de mobilité urbaine de courte distance. » Labellisé par le pôle Véhicule du futur, le F-City est un concentré d’innovation. « Il sera en libre-service dans la rue, sur le principe du Vélib’, commente Richard Tur. Grâce au système Vu LogTM mis au point par notre partenaire, l’utilisateur localise le véhicule le plus proche par géo-positionnement via son portable, et le réserve sur son téléphone. Pour démarrer, il passe une carte devant un lecteur embarqué. Grâce à ce système de géo-localisation, le F-City n’a besoin ni de borne ni d’espace dédié pour la prise en charge et la restitution du véhicule, contrairement au Vélib’. » L’autre fonction inédite également pilotée par le système Vu LogTM concerne le stockage d’énergie amovible du véhicule. « Grâce encore à ce système, l’exploitant sait en permanence l’état de charge des batteries. Si elles ont besoin d’être changées, une équipe intervient sur place et procède au changement du rack. »

Pour le public et les communes Compact, modulable et écologique, le F-City a été pensé pour permettre aux collectivités de répondre à leur cahier des charges en matière de développement durable. « En avril seront produits trois nouveaux châssis, précise Richard Tur. Ils préfigureront le lancement, fin 2009, d’une première présérie de 300 véhicules qui répondront à des appels d’offres de grandes agglomérations dont Paris. Le F-City est un projet ambitieux : la production de 1 000 véhicules par an est prévue dans les 2 à 3 ans à venir. » Et c’est dans l’usine de Tork Engineering, à Amilly, que seront fabriqués les châssis et la suspension du véhicule. Une unité de production sera spécialement créée. Aujourd’hui en version 3 places, le F-City sera décliné en 4 places et version utilitaire. Une modularité qui pourrait servir aux livraisons, au transport de marchandises ou du matériel des personnes chargées des espaces verts des communes. « Actuellement, une trentaine de véhicules est disponible pour des essais dans les villes. Une démarche sera faite bien entendu sur Orléans », conclut Richard Tur. www.fam-auto.com

21 avril 2009


développement durable

ABO WIND, l’éolien clés en main DÉVELOPPEMENT, FINANCEMENT, CONSTRUCTION ET EXPLOITATION, LA SARL ABO WIND COMPTE PARMI LES DÉVELOPPEURS DE PARCS ÉOLIENS LES PLUS EXPÉRIMENTÉS EN EUROPE. ELLE DISPOSE DE TROIS AGENCES À NANTES, ORLÉANS ET TOULOUSE. algré le 2 e plus grand potentiel d’Europe, la France est à la traîne en matière d’exploitation de l’énergie éolienne : « Elle est en retard par rapport à l’Allemagne ou l’Espagne mais elle se développe, commente Jean-Claude Chaumeton, directeur d’ABO Wind Orléans. Aujourd’hui, 3 500 MW sont installés en France. Le Grenelle fixe un objectif de 19 000 MW pour 2020. » Depuis 2002, ABO Wind apporte sa pierre à l’édifice : la société a déjà mis en service 10 parcs éoliens pour une puissance de 88 MW. De nombreux projets sont en cours d’étude en région Centre. « Nous cherchons à faire des projets qui apportent de la satisfaction. L’éolien citoyen est notre valeur, poursuit Jean-Claude Chaumeton. À travers nos montages financiers, nous offrons aux communes, mais également aux habitants, la possibilité de faire partie du financement et d’en tirer des revenus sécurisés. »

M

Une communication pleine d’énergie Concertations régulières, transparence et communication des résultats des études, ABO Wind tient aussi à être présent aux côtés des communes et des habitants tout au long de la vie du parc éolien. « Entrer en contact avec les mairies pour savoir si elles sont désireuses d’accueillir un parc sur leur commune fait partie de notre philosophie », assure Jean-Claude Chaumeton rappelant que « l’éolien est une source de développement local : retombées fiscales, création d’emplois, loyers versés aux propriétaires et exploitants… ». Mais auparavant, trois ans de développement seront nécessaires entre le lancement des premières études et la délivrance du permis de construire par la Préfecture. En premier lieu, trouver des terrains et avril 2009

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Jean-Claude Chaumeton

obtenir les autorisations. Pour cela ABO Wind s’appuie sur un travail d’analyse des données du vent, des schémas régionaux éoliens et sur des cartes pour un repérage des habitations : « L’ADEME préconise une implantation à plus de 500 m, ABO Wind va au-delà. Mais la réglementation protégeant les riverains repose sur l’émergence sonore : le niveau de bruit autorisé à ajouter est de 5 dB le jour et 3 la nuit. » Après une promesse de bail emphytéotique, des études techniques et environnementales sont engagées. « Une phase qui nécessite de nombreuses concertations avec les services de l’État et d’informer régulièrement la population », souligne JeanClaude Chaumeton. Suivront une consultation pour avis des services de l’État et des mairies et une enquête publique avant le feu vert définitif. Tout au long de l’ex-

Efficacité énergétique : les fonds européens soutiennent l’innovation Parmi les 57 nouveaux projets programmés pour un total de plus de 4 790 000 € dans le cadre du Fonds européen de développement régional (FEDER), figure la mise en place d’une première unité de méthanisation dans le Loiret. Avec l’appui de la Chambre départementale d’agriculture du Loiret, l’unité sera installée au lieudit « Les 3 chapeaux » à Saint-Germain-des-Prés (à côté de Châteaurenard) par l’entreprise Agri-Énergie. La méthanisation, technologie nouvelle en France, permet de produire de l’électricité et de la chaleur à partir d’effluents des élevages porcins et bovins. Alors que l’électricité sera vendue, la chaleur sera en partie utilisée par l’unité de méthanisation et par les installations de l’exploitation et des habitations. Sur les 900 000 € que représente ce projet de ferme, 152 000 € sont portés par le FEDER aux côtés de la Région et du Conseil général du Loiret. www.europe-centre.eu

ploitation, ABO Wind assurera l’interface entre fabricants, sociétés de maintenance et propriétaires des parcs pour un suivi optimal. « Une éolienne fournit l’équivalent de la consommation d’électricité de 2000 foyers, hors chauffage électrique. Cette énergie est revendue à EDF, lui permettant de limiter le fonctionnement de ses centrales ». De quoi redonner un second souffle à la planète. www.abowind.com

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création

MIL PAT’ : le p’tit système pas bête du tout EN 1993, JEAN-MARIE MARY BREVÈTE LE MIL PAT’, UN SYSTÈME SIMPLE ET PRATIQUE SERVANT À DÉPLACER LES GONDOLES DES GMS. INGÉNIEUSE, LA PETITE PLATINE À BILLES PORTEUSES FAIT AUJOURD’HUI LE TOUR DU MONDE.

Jean-Marie Mary

travail, on m’a dit “personne ne voudra de vous !” ». Qu’à cela ne tienne. Un an après, il crée Renov’Park, une association dans laquelle des jeunes en contrat d’insertion réparent les caddies des hypermarchés. « Un jour, un hyper me demande de l’aide pour déplacer des gondoles. Leur technique ? De la couenne de lard sous les meubles… ». C’est alors le déclic pour Jean-Marie Mary : il invente ce petit carré roulant qui, placé sous chaque pied de gondole, forme comme un mille pattes, alias Mil Pat’. « Quand les GMS (grandes et moyennes surfaces) procèdent à un remodeling ou refont leur carrelage, soit elles ferment le magasin soit ça gêne leur activité. Mon système leur permet de fonctionner sans discontinuité. »

La p’tite bête qui monte

«

C’est la deuxième invention après la carte à puce ! », plaisante Jean-Marie Mary à la tête de Gondoles Services basée à Châtillon-Coligny. Il est vrai que l’idée est toute bête, encore fallait-il y penser : à l’aide d’un levier, faire glisser sous des gondoles des platines aluminium à billes porteuses pour déplacer plus facilement les rayonnages pleins des grandes surfaces. « Pour bouger une gondole de dix éléments, ils y passaient une nuit à dix personnes. Moi, avec mon brevet, 20 minutes à trois ». Ancien ouvrier à Louviers, Jean-Marie Mary est licencié pour raison économique en 1992. « J’étais délégué syndical CGT. On me voyait tout le temps dans le journal. Quand j’ai cherché du

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À 165 € le kit platine-levier-cavalier, le système Mil Pat’ fait aujourd’hui l’unanimité auprès des GMS, frigoristes, jardineries et magasins de bricolage. « Nous vendons 2 500 platines par an et en louons 700 par mois. Le déplacement de gondoles est notre principale activité mais nous avons des demandes pour le démontage et le remontage et un marché s’ouvre sur la remise en état de gondoles abîmées pour la vente d’occasion ». Avec déjà 300 clients, Gondoles Services continue d’étoffer son portefeuille : « Je touche maintenant l’international : Europe, Canada, Arabie Saoudite, Nouvelle Calédonie… L’idée est de vendre partout et au plus grand nombre : des entreprises qui ont besoin de bouger de grosses machines aux déménageurs et particuliers. » Après le lancement fin 2008 de la société Mil Pat’ Ile-de-France,

Bip Bip Services, une nouvelle venue dans le secteur des services à la personne Repassage, livraison de courses, garde d’enfants, préparation de repas, aides aux devoirs ou encore assistance administrative et gardiennage : c’est dans le secteur des services à la personne que Christine Fassot a créé son entreprise en octobre dernier. Basée à Fleury-les-Aubrais, la jeune créatrice a suivi plusieurs formations avant de se lancer – notamment un module de 2 mois de préparation à la création d’entreprise au sein de l’Espace Entreprendre de la CCI du Loiret – et a bénéficié d’un prêt Loiret Initiative d’un montant de 7 500 €. Titulaire d’un agrément simple délivré par la DDTE, qui exclut de sa cible les enfants de moins de 3 ans et les personnes âgées dépendantes, Bip Bip Services permet à ses clients de bénéficier d’une réduction ou d’un crédit d’impôt de 50 % du montant total des factures payées dans l’année selon la loi fiscale en vigueur. www.bipbipservicesloiret.fr

l’ouverture d’une succursale en Italie est en cours. « Fin 2010, Mil Pat’ Ile-deFrance couvrira le nord de la France via 4 agences à Lille, Strasbourg, Nantes et Paris. Suivront Bordeaux et Lyon en 2011, Toulouse et Marseille en 2012 ». Après 15 ans passés à travailler la nuit, les weekends et jours fériés, Jean-Marie Mary a arrêté les chantiers pour se consacrer au développement de son entreprise. « Je me prépare une retraite tranquille. J’ai eu de la chance aussi je souhaite partager : je prends des jeunes et je les remets dans le bain ». www.gondoles-services.fr

21 avril 2009


à table

LE PETIT GONE : assiettes lyonnaises ! LE MEILLEUR DE LA CUISINE LYONNAISE À ORLÉANS, C’EST POSSIBLE : BOULEVARD ROCHEPLATTE, UN JEUNE COUPLE PASSIONNÉ MET À L’HONNEUR AVEC ENTHOUSIASME LES SPÉCIALITÉS DE LA GRANDE CAPITALE GASTRONOMIQUE FRANÇAISE. Saucisson pistaché et truffé, quenelles de brochet, cervelle des Canuts… au Petit Gone (nom qui évoque un enfant turbulent du Lyonnais, proche du titi parisien), c’est comme si on y était ! Pas tout à fait le pur bouchon made in Lyon, mais l’esprit est bien là. C’est le pari de Guillaume Labitté, le chef de cuisine et Anaïs Chabbert, maître d’hôtel, tous deux n’ont que 26 ans. « On a commencé à deux. L’idée était de se faire plaisir tout en cuisinant dans une ambiance pierres, poutres et poêle associant rusticité et modernité. Anaïs et moi avons mis nos idées en commun. Et aujourd’hui, cela fait deux ans que ça tourne », déclare Guillaume. Originaire de Pithiviers et diplômé de l’Institut Paul Bocuse à Lyon, il a fait ses premières armes au Pavillon du Parc, au cœur du parc de la Tête d’Or à Lyon. Quant à Anaïs, si au départ elle avait suivi les cours d’une école de graphisme à Lyon, finançant ses études par des petits boulots dans la restauration, elle apporte aujourd’hui une touche de créativité dans les assiettes du Petit Gone, servies dans un décor noir et orange. Deux ans après leur installation, boulevard Rocheplatte à Orléans, à l’emplacement de l’ancien Pasta Boulevard, leur établissement vient de rentrer dans le cercle des Toques du Loiret.

autant oubliés : miel du Gâtinais (nougat et nougat glacé), carottes des sables (flan, purée, millefeuille carotte-chocolat), chou vert (tombée de chou vert avec poitrine fumée…). Au Petit Gone, pas de prix exorbitants : le menu de midi est à 17 € (entrée, plat, dessert), les menus lyonnais et découverte étant quant à eux 28, 50 et 31 €. Pour les gastronomes en culotte courte, le menu enfant (12 €) n’est pas ici « steak-frites ou jambon blanc, mais bien la déclinaison des menus du jour avec des portions moindres. » Côté cave, outre les vins de Loire, l’accent est tout naturellement mis sur la Vallée du Rhône. « Ce sont des vins de découverte, AOC, à des prix compris entre 20 et 30 € la bouteille » précisent Guillaume et Anaïs. « Aujourd’hui, les clients viennent vers les créations qu’ils ne connaissent pas encore », note Anaïs. Petit aperçu pour le printemps : cappuccino de petits pois au lard croquant par exemple. Veloutés et flans de légumes, milk shakes de fruits frais… « à condition d’avoir des fruits et des légumes cette année », souhaite de tout cœur Guillaume.

Guide Michelin 2009 : deux étoiles dans le Loiret La récente parution du Guide Michelin 2009 ne révèle aucune surprise dans le département. Depuis la fermeture du restaurant orléanais « Les Antiquaires », où Philippe Bardau œuvrait, seuls L’auberge des Templiers aux Bézards et La Gloire à Montargis affichent une étoile. Figurent malgré tout dans le guide rouge plusieurs établissements dans la catégorie « Bibs gourmands » (repas soignés à prix modérés) : L’Hôtel des voyageurs à Bonny-sur-Loire, Le Lancelot à Chilleurs-auxbois, La canardière à Coullons, Guillaume de Lorris à Lorris, La Dariole et Eugène à Orléans, La Laurendière à Olivet et enfin Le Grand Saint-Benoît à Saint-Benoît-sur-Loire.

Une cuisine inventive Avec des produits frais et de saison, le Petit Gone propose une cuisine inventive, où l’on n’hésite pas à faire des mélanges de goûts : crevettes au lait de coco et curry par exemple, îles flottantes de jambon cru au foie gras, mousse d’avocat épicée avec un coulis de fruits rouges, brochettes de Saint-Jacques sauce au champagne et sauce balsamique à la truffe blanche… Les produits locaux ne sont pas pour avril 2009

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Guillaume Labitté (à gauche), Anaïs Chabbert et Kévin Mathieu

Le Petit Gone 11 bd Rocheplatte 45000 Orléans Tél. : 02 38 53 54 63 17


dossier Jean-Michel Rouanet, responsable de la communication Maquet SA

INTERNATIONAL : passeport pour une success story L’EXPORT EST VECTEUR DE CROISSANCE : LE POSTULAT N’EST PLUS L’APANAGE DE GRANDES ENTREPRISES ET NOMBREUSES SONT LES PME ET TPE QUI RÉUSSISSENT AUJOURD’HUI À L’EXPORT. PAS ASSEZ TOUTEFOIS POUR REDRESSER LE COMMERCE EXTÉRIEUR FRANÇAIS, DONT LE DÉFICIT A ATTEINT 55,7 MDS € EN 2008. POUR DOPER LES EXPORTATIONS - ET SOUS L’IMPULSION DES POUVOIRS PUBLICS LES DIFFÉRENTS ACTEURS QUI ACCOMPAGNENT LES ENTREPRISES À L’INTERNATIONAL SE SONT RASSEMBLÉS AUTOUR D’UN OBJECTIF COMMUN : CLARIFIER ET SIMPLIFIER LEUR RÔLE ET LEURS ACTIONS. UNE AMBITION QUI SE DÉCLINE SUR LE TERRAIN PAR UN RENFORCEMENT DU RÔLE DE PROXIMITÉ DES CCI.

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udacieuses, réactives, persévérantes mais aussi prévoyantes : les entreprises actives à l’international réunissent toutes ces facultés à la fois. « On n’exporte que si on bouge ! Il faut avoir envie de voyager, de bousculer ses habitudes et de rencontrer d’autres cultures ! » prévient Jean Bernard, président d’IRIS Instruments, PME orléanaise qui réalise près de 85 % de son chiffre d’affaires à l’international. Exporter est-il plus difficile et moins naturel pour une PME que pour un grand groupe ? Qu’on se détrompe, dans le Loiret, 92 % des entreprises qui 18

exportent sont des PME voire des TPE. En revanche, elles ne réalisent que 51 % du chiffre d’affaires export (CAE) du département, le solde étant l’œuvre d’une dizaine de grandes entreprises, exportatrices confirmées. Leader en nombre d’exportateurs et en chiffre d’affaires (58 % du CAE de la région Centre), le Loiret peut compter sur son industrie pour doper son activité à l’international. En particulier sur son industrie chimique, mais aussi sur la fabrication d’équipements et de machines mécaniques et électroniques, ou encore sur l’industrie agro-alimentaire. Excéden-

taire au niveau de sa balance commerciale en 2008, tout comme la région Centre, le Loiret affiche sur cet exercice un solde positif de 48 millions d’euros (1). Malgré tout, l’activité du département à l’international peut encore marquer des points. En ligne de mire, les « primo-exportateurs », ces entreprises qui effectuent moins de 5 % de leur chiffre d’affaires à l’export ou sur un pays dit « grand large » (hors UE et pays du Maghreb). Considérées comme exportatrices occasionnelles, ces dernières ont une activité à l’export marginale, pas de structuration dédiée, un profil de 21 avril 2009


« débutantes » et sont souvent des TPE, pour un tiers issues du commerce. C’est précisément sur la détection et l’accompagnement de cette catégorie d’entreprises que s’est focalisé CCI Centre International – le service mutualisé des CCI de la Région Centre – en 2008. Une stratégie qui fait écho au pari lancé à l’échelon national par l’ACFCI, la DGTPE, Ubifrance et l’UCCIFE(2), avec un objectif de 10 000 exportateurs supplémentaires à l’horizon 2011. « Cet objectif se traduit en région Centre par la détection et l’intégration de 120 entreprises par an dans un programme d’accompagnement structurant, soit 360 au final » confirme Béatrice Guérin-Coutansais, directrice International CRCI Centre. Avec son programme primo-exportateurs, la structure aide les entrepreneurs à se poser les bonnes questions. Mon produit est-il exportable ? Est-ce que je peux répondre à la demande de clients étrangers ? Ai-je la capacité financière et les compétences nécessaires ? Le dispositif contribue non seulement à l’identification des marchés cibles mais il facilite l’approche de clients potentiels et aide à mobiliser les ressources financières. Depuis plusieurs années, la CCIL propose aux entreprises primo-exportatrices quatre réunions annuelles autour de thématiques qu’elles ont-elles-même définies, entrecoupées de rendez-vous individualisés. Des réunions auxquelles un exportateur local confirmé est associé afin d’apporter son témoignage. Parmi les freins qui empêchent encore certaines TPE et PME de fourbir leurs armes à l’international, il y a une raison intrinsèque : leur taille. C’est là encore un des objectifs du programme primo-exportateurs de CCI Centre International, d’inciter les PME à se regrouper pour mieux accéder aux marchés internationaux.

Structurer sa démarche à l’export À côté de ce vivier, deux autres types d’établissements cohabitent. Il y a les « potentiels ». Sont reconnus sous cette appellation les établissements dont l’activité export est développée, avec une démarche en voie de structuration et un profil expérimenté (une expérience à l’export depuis au moins 6 ans). Essentielavril 2009

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lement des PME industrielles, celles qu’il est impératif d’accompagner et d’aider à prospecter les marchés porteurs. C’est un axe prioritaire pour les conseillers en développement international de CCI Centre International, qui ont proposé l’an passé 54 prestations individuelles, en partenariat avec les acteurs concernés : missions individuelles (de la rédaction du cahier des charges au suivi de la mission), mise en place d’un VIE (Volontariat International en Entreprise), études de marchés, accompagnement sur des salons, rencontres avec des acheteurs… À ces services viendront se greffer dès 2010 un véritable coaching à l’export, sous forme de détachement d’un

conseiller au sein de l’entreprise, une demi-journée par semaine. Dernière catégorie dans la famille des exportateurs : les « structurés », autrement dit les entreprises dont l’export est une composante naturelle de l’activité (plus de 10 destinations à l’export en général) et qui ont une démarche extrêmement organisée. Dans presque la moitié des cas, elles ont fait le choix d’un responsable export dédié, un investissement qui fait souvent la différence. En effet, selon le CCI SCOPE 2008 établi par la CRCI Centre, seules 45 % des entreprises du Loiret ayant une activité à l’export disposent d’un responsable dédié à plein temps - ce qui reste toutefois supé-

Maquet SA, quand l’innovation soutient l’international Être présent à l’international, c’est une seconde nature pour l’entreprise orléanaise Maquet SA. Filiale du groupe suédois Getinge, spécialisée dans l’éclairage opératoire et le multimédia, l’entreprise joue dans la cour des grands : située dans le « Top 10 » des entreprises du Loiret réalisant à elles seules plus de 67 % du CA export départemental (1), Maquet table pour 2008 sur un CA d’environ 100 millions d’euros, dont 70 % à l’international. « Nous nous implantons dans de nouveaux pays au rythme de trois nouvelles filiales chaque année, explique Frédéric Herpin, directeur marketing et communication, les dernières en date sont Dubaï et le Vietnam. Maquet compte 36 filiales dans le monde et un réseau d’une petite centaine de distributeurs ». Une stratégie adaptée en fonction des contraintes de chaque pays. « Nous commençons par un distributeur puis nous investissons dans une filiale, c’est plus onéreux mais plus sûr à long terme, on est ainsi en contact direct avec le client » précise Jean-Michel Rouanet, responsable

de la communication. Avec 10 % de ses 300 salariés dédiés à l’activité R&D, l’innovation est la carte maîtresse qui permet à Maquet de conserver sa position de leader face à des concurrents allemands, américains et japonais. « Nous avons commercialisé 5 nouveaux produits en 2008, venus étoffer nos 8 gammes d’éclairage » indique Frédéric Herpin. Parmi eux, un éclairage de bloc opératoire équipé du système AIM (2). « Il s’agit d’un éclairage à leds intelligent capable de détecter la présence de la tête du chirurgien et de redistribuer la lumière sans dégrader la vision » précise J.-M. Rouanet. Certains d’entre eux sont même équipés de caméras HD. Des éclairages toujours plus plats, plus sophistiqués, plus légers et plus résistants, pour alimenter les marchés internationaux des équipements médicaux. (1)

Classement en fonction du CA Export, réalisé sur la foi des déclarations des établissements ayant répondu à l’enquête international CCI CI au cours de l’année 2008. (2) Automatic Illumination Management

19


dossier

Ati Incinérateurs Muller : l’innovation et le respect de l’environnement en ligne de mire « Respectueux de l’environnement ». Le leitmotiv d’Ati Incinérateurs se décline en cinq langues sur le site Internet de l’entreprise : anglais, espagnol, chinois, russe et roumain, bientôt arabe. L’entreprise de Champoulet, spécialisée dans la conception et la fabrication de matériel d’incinération de déchets hospitaliers, industriels, la crémation humaine et animale, réalise 80 % de son CA à l’export (7 millions d’€ en juin 2008 avec une progression de 15 % par an). « Nous sommes déjà présents dans plus de 60 pays et nous nous préparons à pénétrer le marché sud américain, explique Philippe Berchon, directeur d’Ati, et le respect des normes européennes (1), qui sont les plus strictes au monde en la matière, est l’une des clés de notre compétitivité ». Un critère aujourd’hui intégré par de plus en plus de pays, comme le Brésil ou le Pakistan. « Nous avons mis six mois à accéder au marché pakistanais, réputé extrêmement difficile, avec en plus une offre de traitement des gaz émis » se réjouit Catherine Flageul, assistante export en charge du développement de l’entreprise en Amérique du Sud notamment. Une prospection doublée de la recherche d’un partenaire local, pour laquelle Ati Incinérateurs sollicite actuellement des financements auprès d’Oséo. Et si l’entreprise est dotée de son propre bureau d’études capable de répondre aux demandes les plus singulières de ses clients – comme la crémation de chameaux – elle innove régulièrement. Les derniers développements ont abouti au lancement d’incinérateurs à co-génération (la Pologne cliente pionnière) mais aussi à celui d’incinérateurs mobiles. « Ils présentent l’avantage de fonctionner dans un container qui peut être déplacé, dont le coût peut être mutualisé par plusieurs clients, c’est un produit qui marche très bien en Russie » explique Catherine Flageul. Pour conquérir le marché russe, « très complexe au niveau des formalités douanières », la société a allié le recrutement d’une Volontaire Internationale en Entreprise (un an reconductible) aux services d’un distributeur exclusif. Communication commerciale en russe, présence sur les salons et rencontres physiques ont optimisé l’entrée d’Ati Incinérateurs dans le pays. (1) [ndlr la directive européenne CE 76/2000]

rieur à la proportion constatée à l’échelon régional - et peu d’emplois sont spécifiquement consacrés à la fonction internationale. Chez l’orléanaise Maquet SA, spécialisée dans les éclairages opératoires et le multimédia, quatre personnes parcourent le globe au sein de la division Marketing. « Nous voyageons pour la prospection mais aussi parce que nous formons nos filiales à nos produits » explique Frédéric Herpin, directeur marketing et communication de cette filiale du suédois Getinge. Avec 70 % de son CA réalisé à l’international, l’entreprise est dotée de moyens à la hauteur des enjeux : un service technique international où l’on répond aussi bien en anglais, qu’en allemand, espagnol et portugais mais aussi des cours d’anglais pour tous les salariés dont le niveau le nécessite. « Ces cours sont dispensés sur le temps de travail, et sont utiles par exemple à des monteurs présents sur des salons internationaux. En plus, l’exemple est donné par notre directeur général, parfaitement bilingue ». En effet, comme l’explique Béatrice Guérin-Coutansais : « c’est un volet sur lequel il faut investir du temps. Si notre rôle est de convaincre les entreprises que l’export est vecteur de croissance, il faut aussi les persuader de la nécessité de mobiliser les ressources humaines adaptées ». Avec 65 % de son chiffre d’affaires réalisé à l’international, la société Guinault appartient aussi à ces entreprises pour lesquelles l’export est une composante essentielle de l’activité. Spécialisée dans la fabrication d’équipements de servitude aéronautique et de compresseurs de démarrage notamment, 2,5 personnes, et deux assistantes, sont exclusivement dédiées à l’activité export.

Mobiliser les fonds

Philippe Berchon, directeur général Ati Incinérateurs Muller

20

Avec un chiffre légèrement supérieur à la tendance régionale, le Loiret réalise plus de 62 % de son CA à l’export vers les pays de l’Union Européenne. Si la Belgique, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni sont les meilleurs clients du département, les États-Unis se positionnent en 1ère place des clients hors UE, et le Maroc en pôle position pour l’Afrique. Mais les produits et services du Loiret sont également prisés par le Moyen-Orient (10 % du CAE), un peu moins en Amérique et en 21 avril 2009


Asie. La Chine n’arrive qu’en 28ème position des destinations à l’export du Loiret. Un marché à fort potentiel qui doit être une destination impérative ? « Une entreprise déjà aguerrie à l’international sur l’Union Européenne aura tout intérêt à s’orienter vers les marchés émergents, en se faisant accompagner, car il faut aller sur place » précise Béatrice Guérin-Coutansais. « La Chine est tellement vaste qu’il ne faut pas raisonner à l’échelle du pays mais de la province, poursuit celle qui a dirigé la CCI française à Shanghaï pendant 7 ans, en étant bien préparé et avec de bons produits, ce n’est pas si difficile. Il suffit de trouver les bons appuis sur place, de faire preuve d’humilité : même une petite entreprise peut réussir en Chine ». Concernant les velléités d’implantation des entreprises du Loiret qui ciblent de nouveaux pays, arrivent sur le podium l’Allemagne, puis la Russie et enfin l’Inde. Parmi les entraves au développement international, il y a - l’apparente - difficulté à mobiliser des fonds. Pourtant les aides, aussi diverses soient-elles, existent bien. Au niveau régional, le dispositif Cap Export peut soutenir un développement à l’international. Par le biais de son volet « NMI » (Nouveaux marchés à l’international), plus spécifiquement dédié aux entreprises primo-exportatrices, certaines dépenses peuvent être financées jusqu’à hauteur de 50 %, comme la création de supports de communication multilingues, la participation à des foires et salons hors Union Européenne, des missions de prospection commerciale ou encore l’embauche d’un VIE. Un mode de recrutement alternatif et atypique qui permet de confier à un jeune volontaire une mission à l’étranger de six mois à deux ans, avec exonération de charges sociales. Depuis 2005, les PME peuvent en outre bénéficier d’un crédit d’impôt pour les projets situés en dehors de l’espace économique européen (50 % des dépenses occasionnées par le VIE, plafonné à 40 000 euros). En Région Centre, 40 VIE devront être recrutés chaque année d’ici 2011 (10 000 à l’échelon national). Le volet « développement international » accompagne quant à lui le déploiement d’une stratégie export sur trois ans. Avec une aide de 50 % plafonnée à 400 000 € sur cette période, peuvent ainsi être pris avril 2009

21

Lionel Clermont, PDG de l’entreprise Guinault

L’American Dream selon Guinault « Le marché américain peut nous faire doubler notre activité ». Lionel Clermont, PDG de l’entreprise Guinault, spécialisée dans la fabrication d’équipements de servitude aéronautique et de compresseurs de démarrage, est en passe de voir aboutir un projet mûri depuis deux ans. Avec un CA qui a presque triplé en l’espace de 5 ans - 19 millions d’euros en 2008, dont 65 % réalisés à l’export - l’entreprise de Saint Cyr en Val exporte déjà dans le monde entier. Sauf aux ÉtatsUnis. « J’étais convaincu que c’était le dernier pays à conquérir, explique le dirigeant, c’est un marché très important et nous n’aurons pas deux opportunités de tenter l’aventure ». Pour satisfaire des clients américains « où le client roi exige l’excellence sans attendre », dont la culture et la vision industrielle sont radicalement différentes des nôtres, Guinault avance avec une stratégie prudente mais déterminée. « Il est indispensable d’organiser son implantation, afin de s’ancrer solidement, pour être indélogeable ». Pour Lionel Clermont, il était impensable d’aborder le marché américain sans posséder les fondamentaux : un support

technique « bien dimensionné », un réseau commercial et un SAV performants mais surtout, une partie de la production sur place. L’entreprise va donc créer une joint venture avec une entreprise du Kansas, chargée de l’assemblage final de sous-ensembles. « C’est un partage de valeur ajoutée, détaille le PDG, nous conservons la fabrication des éléments critiques et technologiques, que notre partenaire se charge d’intégrer dans les châssis roulants ». Une façon habile de mettre aussi l’entreprise à l’abri des fluctuations de la parité euro/ dollar. Si le partenaire américain a été choisi selon des critères bien précis – même secteur d’activité, capitaux familiaux, management jeune et force de vente offensive – l’entreprise y détachera un salarié en permanence « afin de maîtriser la gestion et s’assurer que les standards de production sont respectés ». Pour Guinault, l’accès au marché américain n’est plus qu’une question de temps. « Nous avons une commande potentielle d’une compagnie aérienne renommée, nous attendons seulement que l’économie américaine redémarre ».

21


dossier

Jean Bernard, Président (au 1er plan) et Philippe Lannon, directeur finances et ventes Iris Instruments

Aimer bouger et se remettre en question Société par actions simplifiée depuis 1990, Iris Instruments est détenue à 51 % par le BRGM et à 49 % par Oyo, spécialiste japonais de la géotechnique. L’entreprise orléanaise, experte en conception et la fabrication d’instrumentation d’exploration et de surveillance du sous-sol, réalise près de 85 % de ses 6 millions de chiffre d’affaires à l’exportation. « Nous sommes positionnés sur un marché de niche qui nous pousse à vendre nos produits partout où ils peuvent l’être, et donc dans le monde entier » explique Jean Bernard, président de l’entreprise. Au sein d’Iris Instruments (20 salariés), qui exporte aujourd’hui dans 57 pays, les déplacements à l’étranger font partie du quotidien : « je pars demain en Australie à un congrès de géophysique, annonce le dirigeant, un autre collaborateur revient de Thaïlande, nous préparons une mission au Canada ». Comme il l’explique, la réussite à l’export va de pair avec un goût pour les voyages, une aptitude à la remise en question, et la maîtrise de l’anglais s’avère une compétence incontournable. Si la Chine fait jeu égal avec la France dans le portefeuille de l’entreprise (13 % des ventes), c’est la Mongolie « grâce à l’exploration minière », puis le Brésil, qui arrivent en seconde position. Les clients d’Iris Instruments - pour moitié établissements publics ou universités et pour moitié bureaux d’études privés - assurent à l’entreprise des rentrées d’argent « sécurisées », puisque dans la majorité des cas, c’est la réception du paiement qui conditionne la livraison. Avec pour exigence de ne jamais être présent sur un seul continent ou un seul marché, la société vise à gagner encore en notoriété et à conquérir de nouveaux pays. « L’internationalisation nous a beaucoup aidés », admettent Jean Bernard et Philippe Lannon, directeur finances et ventes. « Internet a considérablement changé la donne en 10 ans, il suffit d’un clic de souris pour qu’une société népalaise, que nous ne connaissons pas, prenne contact avec nous et nous commande un équipement quelques semaines plus tard ».

en charge les frais de voyage des salariés sur une zone ciblée, leur rémunération à cette occasion, les frais de location et d’animation d’un show-room ou encore les frais de dépôt de marques et de brevets. La Coface, qui permet aux entreprises de se prémunir contre les risques liés à l’exportation, via l’assurance crédit et l’assurance prospection, avec cette année des procédures simplifiées et des délais d’instruction réduits. Oséo propose également une multitude d’aides à l’international aux PME technologiquement innovantes, sous forme de financements, de garanties, mais aussi pour l’implantation ou le montage de partenariats technologiques à l’étranger. Des aides dont a bénéficié l’entreprise Guinault, sous forme d’avances rembour22

sables. Avec une dizaine de personnes au sein de son département R&D, Guinault mise gros sur sa capacité à innover (dans les domaines de la mécanique, de l’électronique numérique, analogique, les générateurs…). Ses équipements de servitude militaire, conçus et fabriqués par l’usine de Saint-Cyr-en-Val, nécessitent des développements pointus : résistance à un environnement climatique extrême (-32° à +55°), compatibilité électromagnétique, économes en carburant grâce à l’électronique intelligente. « Nous avons bénéficié d’avances remboursables auprès d’Oséo, explique Lionel Clermont, PDG de l’entreprise, elles donnent de l’oxygène en terme de trésorerie puisqu’à taux zéro. Mais il est évident, lorsque nous sollicitons ce type

d’aides, que nous sommes quasiment certains que le projet va réussir ». Pour aider les entreprises à y voir plus clair, la CCIL organise régulièrement, dans l’ensemble du département, des permanences avec les acteurs concernés.

Un guichet unique diagnostic et d’orientation Mais avant de mobiliser les ressources financières, encore faut-il savoir vers qui se tourner. La confusion liée à la multiplicité des acteurs à l’international et au chevauchement de certaines compétences, qui pouvait dissuader certaines entreprises de se lancer à l’international, n’a plus lieu d’être. Dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP), 21 avril 2009


institutions, agences publiques et structures privées se sont rassemblées autour d’un objectif commun, via des conventions nationales de partenariat. Elles visent une organisation plus claire, plus simple et mieux coordonnée. Une « nouvelle équipe de France à l’export » comme le titrait le supplément au Moniteur du Commerce International de janvier 2009, a été constituée dans ce but. Avec pour piliers

le réseau Ubifrance et les chambres de commerce et d’industrie (CCI). Au premier incombera un rôle central d’orientation et d’élaboration de services d’accompagnement des entreprises à l’export ; les secondes se voient chargées de la détection et de l’accompagnement des exportateurs potentiels. Une compétence naturelle pour celles qui sont déjà identifiées - grâce à leur connaissance très pointue du tissu

économique local - comme un acteur de proximité. Cette connaissance du terrain, le Club des experts à l’international lancé en 1998 par la CCI du Loiret l’illustre bien. Son concept ? Une visite d’entreprise dont l’activité à l’international est au cœur des échanges. Débutantes ou confirmées, PME ou grandes entreprises : hôtes et visiteurs font de leur différence une opportunité de s’enrichir. Le club, qui réunit 170

L’activité internationale dans le Loiret Source > Douanes- Loiret 4ème trimestre 2008

Le commerce extérieur dans le Loiret En millions d’euros

En millions d’euros

export

import

solde

export

import

solde

1T1996

886

880

6

2003

5 229

5 383

-154

4T2007

1 455

1 407

48

2004

5 696

5 430

266

1T2008

1 487

1 498

-11

2005

6 185

5 416

769

2T2008

1 519

1 472

47

2006

6 710

5 544

1 166

3T2008

1 380

1 310

70

2007

5 952

5 708

244

4T2008

1 425

1 483

-58

2008

5 811

5 763

48

Les principaux pays clients du Loiret

Les principaux produits exportés

(période 1T2008-4T2008)

(période 1T2008-4T2008)

1500

1200

600

300 En millions d’euros

!LLEMAGNE 2OYAUME 5NI %SPAGNE )TALIE "ELGIQUE 2USSIE 0OLOGNE 0AYS "AS )RLANDE 3UISSE %TATS 5NIS 2OUMANIE 0ORTUGAL 2ÏPUBLIQUEªTCHÒQUE #HINE

1200

900

900

600

300 En millions d’euros

0

0

avril 2009

1500

0RODUITSªPHARMACEUTIQUES 3AVONS ªPARFUMSªETªPRODUITSªDgENTRETIEN 0RODUITSªDEªLAªCHIMIEªORGANIQUE -ACHINESªDgUSAGEªGÏNÏRAL 0RODUITSªDEªLAªCONSTRUCTIONªAUTOMOBILEª %QUIPEMENTSªMÏCANIQUES -ACHINESªDEªBUREAUªETªMATÏRIELªINFORMATIQUE %QUIPEMENTSªPOURªªAUTOMOBILESª -OTEURS ªGÏNÏRATRICESªETªTRANSFORMATEURSªÏLECTRIQUES 0RODUITSªDEªLgÏDITION ªIMPRIMÏSªOUªREPRODUITS #ÏRÏALESªTRANSFORMÏESªETªALIMENTSªPOURªANIMAUX 0RODUITSªDEªLAªCULTUREªETªDEªLgÏLEVAGE !PPAREILSªDOMESTIQUES -ATÏRIELªÏLECTRIQUE 0RODUITSªDUªTRAVAILªDUªBOIS !UTRES

38,6 % : c’est la part du Loiret dans les importations de la Région Centre (période 1T2008-4T2008)

!UTRES

36,3 % : c’est la part du Loiret dans les exportations de la Région Centre (période 1T2008-4T2008)

21

23


dossier

Serge Audoynaud, directeur régional des Douanes

Simplification et accessibilité des procédures douanières À côté de sa mission fiscale, la Douane affiche sa volonté d’accompagner la compétitivité des entreprises à l’international. « Nous sommes positionnés sur deux logiques complémentaires, indique Serge Audoynaud, directeur régional des Douanes à Orléans, que sont la simplification et l’accessibilité de nos informations à destination des entreprises et la réingénierie douanière, qui concerne notamment le délai de traitement de la déclaration en douane et son incidence sur le statut de la marchandise ». Le premier volet, illustré par la démarche 3S (services, simplicité, sécurité) offre aux entreprises des procédures douanières adaptées à leurs échanges commerciaux. C’est par exemple le cas du dédouanement à domicile ou du régime de l’entrepôt douanier. Des simplifications indispensables quand on sait que de nombreuses entreprises ressentent encore les démarches douanières comme complexes. Une perception que tempère Serge Audoynaud : « Le nombre de documents exigés pour le dédouanement est en nette diminution, et il ne faut pas plus de 8 minutes, en région Centre, au système DELTA pour donner main levée de la marchandise. La procédure de dédouanement est dématérialisée et le système permet l’accès à des téléprocédures facilitatrices ». Avec l’entrée en vigueur du statut d’Opérateur Économique Agréé (OEA), la Douane allège aussi les contrôles des entreprises les plus fiables en leur accordant un statut privilégié après audit. « Une reconfiguration du réseau du dédouanement en région Centre est en cours qui permettra un travail en réseau à partir du bureau d’Orléans où chaque opérateur se verra désigner un référent unique douanier pour la gestion de ses procédures » annonce-t-il.

adhérents, compte à son actif presque 50 visites d’entreprises. Au niveau régional, les CCI sont désormais le point d’entrée unique, « véritable guichet de diagnostic et d’orientation » estampillé - et bientôt labellisé - « CCI International ». Un nouveau positionnement acté le 27 novembre dernier lors du forum Odyssée, en association avec Centréco et la Région Centre, par une déclinaison régionale de la convention quadripartite nationale (2). Non seulement elle renforce le réseau des CCI du Centre dans son rôle d’interlocuteur de proximité des entreprises à l’international, mais elle réaffirme le rôle de coordination de la CRCI Centre entre les signataires. Dans le cadre de cette convention, un délégué régional Ubifrance sera hébergé par la CRCI Centre dès l’été 2009. (1) (2)

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Pour aller plus loin : CCI Centre International/Loiret Stéphane Munos Tél. 02 38 77 77 68 stephane.munos@loiret.cci.fr Martine Pinguat Tél. 02 38 77 77 99 martine.pinguat@loiret.cci.fr Douanes régionales Cellule conseil aux entreprises Marie-Laure Madre Tél. 02 38 77 46 05 marie-laure.madre@douane.finances.gouv.fr

www.oseo.fr www.centrexport.regioncentre.fr/ www.douane.gouv.fr www.coface.fr www.uccipe.org www.exporter.gouv.fr www.maquet.com www.iris-instruments.com www.guinault.com www.ati-incinerateurs.com

Douanes, 2008 Convention de partenariat du 23.04.2008 signée par l’Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie, la Direction générale du Trésor et de la politique économique (DGTPE), Ubifrance et l’Union des CCI françaises à l’étranger (UCCIFE)

21 avril 2009


CCI infos interview

Jacques Rombauts

« L’EXPORT RESTE la meilleure opportunité de développement à moyen et long termes »

Photo Fabien THOUVENIN

À LA TÊTE DE LA COMMISSION « AFFAIRES INTERNATIONALES » DE LA CCI DU LOIRET, RESPONSABLE DU DÉVELOPPEMENT FAMAR EN FRANCE, JACQUES ROMBAUTS REVIENT SUR LA MUTUALISATION DES SERVICES INTERNATIONAUX DES CCI DE LA RÉGION. SI L’AMBITION EST D’HARMONISER LES DIFFÉRENTES EXPERTISES ET D’AFFINER LA CONNAISSANCE DES ENTREPRISES, LES CCI SE VOIENT CONFIRMÉES DANS LEUR RÔLE D’ACTEUR DE PROXIMITÉ. LA CCI DU LOIRET A MUTUALISÉ L’ENSEMBLE DE SES PROJETS À L’INTERNATIONAL DEPUIS 2008. QUE PEUVENT EN ATTENDRE LES ENTREPRISES ? L’objectif de la mutualisation est le suivant : s’appuyer sur les différentes compétences à l’international développées au sein de chaque CCI à l’échelon départemental afin d’en tirer une expertise globale, au service des entreprises. La mise en œuvre d’un plan de formation régional est un exemple de cette harmonisation, qui évite que des modules semblables ne soient dupliqués sur plusieurs départements. Cette rationalisation, qui doit permettre de gagner en efficacité et en performance, aboutira à la déclinaison d’une offre plus riche pour les entreprises. Mais celles-ci doivent continuer à considérer leur CCI départementale comme un interlocuteur de proximité.

L’ORGANISATION DU FORUM ODYSSÉE EN NOVEMBRE DERNIER EST-ELLE EMBLÉMATIQUE DE CE NOUVEAU POSITIONNEMENT ? La tenue d’un forum de cette ampleur – qui a rencontré un vrai succès, à l’instar des opérations “Tour du Monde” précédemment organisées par la CCIL – a démontré l’avantage de cette mutualisation. Il avait pour vocation de présenter aux entreprises les services de CCI Centre Internaavril 2009

21

tional et de rassembler en un même lieu tous les acteurs de l’import/export. Des spécialistes et 22 représentants des CCI à l’étranger étaient également présents lors de ce premier rendez-vous régional. L’idée était que les primo-exportateurs puissent s’informer sur les enjeux à l’international, savoir comment entamer une première démarche. Les thématiques des tables rondes ont été jugées bien ciblées, les entretiens en face à face efficaces et la conférence de prestige sur la Chine bien reçue : les entreprises accueillies sur le forum ont fait part d’un taux de satisfaction très élevé !

QU’EST-CE-QUI PEUT PERMETTRE DE DOPER L’ACTIVITÉ À L’EXPORT DU LOIRET ET DE LA RÉGION ? Nous avons identifié deux axes majeurs sur lesquels les CCI de la région vont concentrer leurs actions. Le premier concerne la détection et l’accompagnement des primoexportateurs, ces entreprises qui ont tous les atouts pour réussir une démarche à l’international mais que plusieurs freins empêchent de développer leur chiffre d’affaires à l’export. L’autre point crucial concerne la structuration d’une approche par filière : puisque le rôle d’une CCI est aussi et surtout de mettre les entreprises en réseau, nous travaillons à rapprocher les entreprises d’une même filière,

à l’instar de l’émulation et des échanges qui existent au sein d’un pôle de compétitivité. La filière automobile devrait être concernée par une telle démarche. Parmi les moyens mis en œuvre par CCI Centre International pour favoriser les synergies entre entreprises ayant une activité à l’international, figure la plateforme collaborative Proforum. Il existe également des clubs d’entreprises, dont le rôle est de stimuler le partage et l’échange d’expériences. C’est le cas du Club des Experts à l’international de la CCI du Loiret, qui compte à son actif une cinquantaine de visites d’entreprises impliquées à l’export, et réunit 170 adhérents.

FAUT-IL INCITER LES ENTREPRISES À SE LANCER À L’EXPORT DANS UN CONTEXTE DE CRISE MONDIALE ? C’est sans doute plus difficile de convaincre une entreprise actuellement de consentir certains investissements, qu’ils soient financiers ou RH, et pourtant l’export reste la meilleure opportunité de développement à moyen et long termes. Il faut combattre les velléités de rester replié sur soi, comme le contexte économique et financier pourrait nous y pousser, et choisir la voie naturelle : s’ouvrir au monde.

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CCI infos

12/14 mai 2009 SALON DES SERVICES AUX ENTREPRISES : quand l’union fait la force 18 ENTREPRISES PRESTATAIRES DE SERVICES, ADHÉRENTES À LA COMMUNAUTÉ LOIRET ECOBIZ DÉDIÉE, SE SONT UNIES AUTOUR D’UN PROJET COMMUN : LE SALON SOLUTIONS SERVICES EXPO. UNE ILLUSTRATION CONCRÈTE DE L’INTÉRÊT DE PARTAGER EXPÉRIENCES ET SAVOIR-FAIRE AUTOUR D’UN MÊME OBJECTIF.

L

e caractère très hétérogène du secteur des services aux entreprises était-il une entrave à la mise en place d’un salon dédié ? C’est en tout cas pour mettre fin à ce constat qu’Alain Cahir, spécialisé dans l’organisation de salons professionnels, a programmé le salon Solutions services expo au Parc des Expositions à Orléans du 12 au 14 mai prochains. Une véritable opportunité pour les entreprises adhérentes à la Communauté Loiret Ecobiz Prestataires de services de mutualiser leurs

savoir-faire et de mobiliser leurs compétences autour d’un projet commun : leur participation au salon. De cette émulation commune ont découlé plusieurs actions collectives. D’abord, la création d’un espace Ecobiz au sein duquel chacune des 18 entreprises participantes animera son propre stand. L’agence Mellow Design, spécialisée dans la décoration d’intérieurs et l’événementiel (Saint-Jean-dela-Ruelle), a d’ailleurs animé bénévolement un atelier intitulé « L’aménagement

du stand dans un salon d’entreprises ». Ensuite, côté logistique, la taille critique du stand Ecobiz (150 m2) leur a permis de bénéficier de tarifs préférentiels. Enfin, un programme de mini-conférences a été élaboré (lire l’encadré ci-dessous). Solutions Services Expo s’adresse à tous les donneurs d’ordre, qu’il s’agisse de grandes entreprises, de PME-TPE, du service public, des collectivités mais aussi de micro-entreprises, commerçants, artisans et professions libérales. Contact : Cécile Torrent Animatrice Communauté Loiret Ecobiz Prestataires de services Tél. : 02 38 77 58 87 http://prestatairesdeservices.loiret-ecobiz.fr

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avril 2009

21

Accompagnement sur les risques professionnels Mesurer son environnement de travail pour optimiser la gestion de son temps Se perfectionner dans son rédactionnel Avantages d’un Comité d’Entreprise pour les sociétés de moins de 50 salariés L’apprentissage et ses avantages côté entreprises Les différentes formations universitaires existantes en apprentissage sur la Région Centre La Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences ou la prospective des métiers et des qualifications À l’international : Internet et l’e-commerce des solutions sur mesure Entreprises en scène : Boostez votre créativité ! La baisse des frais généraux, une démarche stratégique Optimisation des coûts : exemples concrets Communiquez efficacement Coaching, être efficace autrement Optimiser son temps administratif La secrétaire idéale, existe-t-elle ? Comment fiabiliser le recrutement de vos collaborateurs par nos outils d’évaluations ? Prochaines étapes de la dématérialisation des déclarations sociales des entreprises Optimiser la performance de vos « Achats » avec la participation de vos fournisseurs. Le Développement durable : quelles opportunités en temps de crise ? Comment mettre en œuvre une démarche Développement durable ? Comment garder les bons collaborateurs dans son entreprise ? Comment accompagner les jeunes recrues dans l’entreprise? Anticiper la gestion des impayés Préparer les conditions générales de vente et la prévention des risques clients Se connaître pour adopter les attitudes adaptées à son environnement La maîtrise des coûts et l’appropriation de l’informatique par des solutions modernes, souples et économes en ressources.

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CCI infos

EC’HORIZON : les unions commerciales adhèrent au concept LE BAROMÈTRE MENSUEL DÉDIÉ AUX COMMERÇANTS DU LOIRET SE POSITIONNE PEU À PEU COMME UN OUTIL D’AIDE À LA DÉCISION INDISPENSABLE. RÉCEMMENT, PLUSIEURS UNIONS COMMERCIALES (UC) – CELLE DE CHÂTEAU-RENARD EN TÊTE – ONT REJOINT LE PANEL.

E

n plus de la version publique accessible en ligne chaque mois sur www. loiret.cci.fr, le baromètre Ec’horizon est édité dans une version étoffée pour les adhérents du panel. À côté de %DURPqWUH la synthèse générale de l’ac tivité commerciale du Loiret, les 220 adhérents Ec’horizon ont ainsi accès à des données territoriales et sectorielles. Le dispositif a depuis peu remporté l’adhésion de plusieurs UC, à commencer par celle de Château-Renard, qui regroupe 38 commerçants. Les UC disposent tous les deux mois d’éléments affinés sur un territoire bien délimité, ce qui leur permet, par exemple, d’évaluer les retombées d’opérations commerciales spécifiques et de les mettre en regard Indicateurs nationaux

Indice des prix à la consommation (janvier) : 118.39 Æ - 0,40 % *

• • •

Indice des prix de la grande distribution (janvier) : 121.2 Æ - 0.1 %*

SMIC horaire brut : 8.71 €

N° 6 Edition Février 2009

Pour 84 % des commerçants interrogés, la conjoncture actuelle est défavorable ou très défavorable. Même si cette tendance est en augmentation de 9 points par rapport à janvier 2009 (en raison de la fin des soldes), on retrouve un niveau comparable à celui constaté en septembre 2008.

Alimentation Æ + 0.6 %* Produits manufacturés Æ - 1.5 %* Services Æ + 0.3 %*

Dépenses de consommation en milliards d’euros (champ commerce, janvier) : 15 776 Æ + 2 %*

dĞŶĚĂŶĐĞ ĂĐƚƵĞůůĞ

(+ 0.81 % par rapport à la période novembre - décembre 2008)

Toutefois, pour les mois à venir, les commerçants prévoient une amélioration relative de la conjoncture : ils ne sont plus que 78 % à prévoir une conjoncture défavorable ou très défavorable. Nous notons également que la note de confiance en l’avenir est la plus haute enregistrée depuis la création du panel en juillet 2008.

Taux de chômage localisé : 6.2 % au 3eme trimestre 2008

Nombre de créations totales de commerces : 55 (janvier)

ŚŝĨĨƌĞƐ Ě͛ĂĨĨĂŝƌĞƐ

Nombre de radiations totales de commerces : 33 (janvier)

&ƌĠƋƵĞŶƚĂƚŝŽŶ

Météo

Nombre de jours de pluie (>5mm) Nombre de jours ensoleillés (>7h)

Janvier 2009 3 (0)**

7 (+2)**

*Evolution par rapport à décembre 2008 **Evolution par rapport à la même période en 2008

WƌĠǀŝƐŝŽŶƐ ƉŽƵƌ ůĞƐ ƉƌŽĐŚĂŝŶƐ ŵŽŝƐ

des évolutions mais jamais de données chiffrées de type chiffre d’affaires. Ec’horizon s’adapte aussi aux sujets d’actualité : loi de modernisation de l’économie, soldes, développement durable sont quelques uns des sujets susceptibles d’être abordés. En septembre, la CCI du Loiret édite un baromètre annuel récapitulant toutes les données.

Confiance en l’avenir des commerçants : 5.37 / 10

Indicateurs Loiret

Autorisations de constructions neuves : 1 037 au 3ème trimestre 2008 Æ +5.3%**

des tendances du reste du département. Après Château-Renard, ce sont les UC de Jargeau, Sully/Loire, Marcilly-en-Villette, La Ferté-Saint-Aubin, Beaugency et Meung/Loire qui sont en passe de rejoindre le panel avec le soutien de la Fical (Fédération Interprofessionnelle du Commerce et de l’Artisanat du Loiret). Pour les commerçants, la contrepartie est peu chronophage : 10 enquêtes par an, d’une durée de cinq minutes environ, et dans la plus grande confidentialité. Comment jugez-vous la conjoncture actuelle et comment la voyez-vous évoluer ? Avez-vous réalisé ou non le chiffre d’affaires prévu ? Les comportements d’achat se sont-ils modifiés ? Les informations recueillies concernent

sŽůƵŵĞ ĚĞ ƐƚŽĐŬ

ǀŽůƵƚŝŽŶ ũĂŶǀŝĞƌ ϮϬϬϴ ͬ ũĂŶǀŝĞƌ ϮϬϬϵ

Les soldes ont permis de reconquérir une clientèle soucieuse de son pouvoir d’achat : la fréquentation des magasins est globalement équivalente à celle de l’an dernier mais a généré, pour 40 % des interrogés, un chiffre d’affaire inférieur. Il en découle un panier moyen en baisse pour 44 % des panelistes. Dans ce contexte de crise économique, les commerçants s’adaptent puisque 56 % d’entre eux estiment avoir atteint leurs objectifs prévisionnels du mois de janvier malgré un chiffre d’affaires en baisse.

On retrouve également ce phénomène au niveau du volume de marchandises commandées : 48 % des commerçants déclarent avoir un volume de stock stable par rapport à l’an dernier dans un contexte où moins de ventes sont réalisées.

1

SOLDES ET VENTE AU DÉBALLAGE : nouvelles dispositions Le calendrier des périodes de soldes a été réformé afin d’harmoniser les dates à l’échelon national (1), à quelques exceptions près (Corse…) : désormais étalées sur cinq semaines, les soldes d’hiver débutent le 2ème mercredi du mois de janvier (à 8 h) ou, lorsque cette échéance se situe après le 12 janvier, le premier mercredi du mois de janvier. Les soldes d’été sont fixées au dernier mercredi du mois de juin (8 h). Ces soldes peuvent être complétées par des soldes d’une durée maximale de deux semaines (en une fois ou scindées en deux). À l’exception du mois précédent les soldes nationales, la date de ces « soldes flottantes » peut être fixé en toute liberté par le commerçant. Dans un souci de simplification et de rapidité, leur télédé28

claration peut désormais se substituer aux formulaires papier. (1) Articles L.310.3, D310-15-2 et D310.15-3 du Code du Commerce et Arrêté du 08.01.2009 relatif à la déclaration préalable des périodes complémentaires de soldes. Source : DGCCRF

Télédéclaration des soldes : http://telesoldes.dgccrf.bercy.gouv.fr ou http://www.pme.gouv.fr ou http://www.dgccrf.bercy.gouv.fr/ Contact : Martine Marcelaud Pôle Connaissances Études Marketing Tél. : 02 38 77 77 92 martine.marcelaud@loiret.cci.fr

Vous voulez rejoindre le panel ? Contact : Ludovic Bertrand Pôle Connaissances Études et Marketing Tél. : 02 38 77 77 66 ludovic.bertrand@loiret.cci.fr http://echorizon.loiret.cci.fr

Les résultats des CDAC en ligne Les décisions de la Commission Départementale d’Aménagement Commercial sont accessibles en ligne. Instaurées par la Loi de Modernisation de l’Économie dite LME, les CDAC se sont substituées aux Commissions Départementales d’Équipement Commercial (CDEC). Le seuil de déclenchement de la procédure d’autorisation d’exploitation commerciale a été relevé de 300 m2 à 1 000 m2. La CDAC dispose de 2 mois pour statuer à compter de sa saisine. Passé ce délai, la décision est réputée favorable. www.loiret.cci.fr > Rubrique Commerçants ou http://tinyurl.com/chhf3a (site de la Préfecture du Loiret) 21 avril 2009


CCI infos

IMMEUBLE D’ACTIVITÉS TERTIAIRES : la CCI du Loiret parie sur le potentiel du montargois LA CCI A INVESTI DANS UN TOUT NOUVEL IMMEUBLE DE 1 000 M2 DÉVOLUS AU TERTIAIRE, À PROXIMITÉ DE DU CENTRE-VILLE ET DE LA GARE DE MONTARGIS. SA LIVRAISON, PRÉVUE POUR FIN 2009, OUVRE DE NOUVELLES PERSPECTIVES DANS LE NORD-EST DU DÉPARTEMENT. 1 000 m 2 de bureaux sur deux étages, comprenant chacun un plateau paysager, bureaux et locaux techniques : telle sera la physionomie de l’immeuble livré fin 2009 à proximité de la gare et du centreville de Montargis. Le projet, développé par la CCIL avec le concours de la Ville de Montargis, l’Agglomération montargoise Et rives du Loing (AME), offre une réponse concrète aux demandes régulières d’implantation d’entreprises reçues par l’Agence de développement économique du Loiret (Adel). À vocation tertiaire, le bâtiment devrait vraisemblablement accueillir des centres de relations clients et des SSII. « La CCI du Loiret mise sur

le potentiel du Montargois et du Gâtinais parce que nous sommes convaincus que Montargis a sa carte à jouer dans le développement économique du nord-est du département » avait déclaré Yves Broussoux, président de la CCIL, lors du lancement du projet. La proximité géographique avec Paris, doublée de tarifs compétitifs, confèrent au futur immeuble une attractivité supplémentaire auprès des entreprises. Engagée en faveur du développement durable, la CCIL a opté pour un immeuble aux normes HPE (Haute Performance Énergétique). Puits canadien, centrale de traitement d’air double flux, pompe à chaleur réversible, double vitrage à faible

émissivité, lames brise-soleil pour modérer l’apport calorifique solaire : la faible consommation énergétique de l’immeuble réduira d’autant le montant des charges locatives. Vous voulez en savoir plus ? Contact : Pascal Masson Pôle CCI Immo – Tél. : 02 38 77 77 08 pascal.masson@loiret.cci.fr

MARCHÉS PUBLICS : accès simplifié pour les petites et moyennes entreprises Le plan gouvernemental de relance rapide et durable de l’économie – dont les trois quarts des effets devront avoir porté leurs fruits en 2009 - a prévu des mesures pour accélérer les programmes de construction et d’investissement publics et privés. Les dispositifs d’accès aux marchés publics, qui constituent l’un des leviers utiles au développement des petites et moyennes entreprises, sont régulièrement allégés et simplifiés pour en faciliter l’accès. Alors que depuis 2006 le code des marchés publics intègre des mesures favorables aux PME – comme la passation de marchés en lots séparés ou la suppression de l’obligation de fournir des références similaires au marché proposé – l’État s’est par exemple engagé à raccourcir son délai avril 2009

21

global de paiement de 45 à 30 jours. Si le renforcement de l’accès des PME aux marchés publics est également un des objectifs du Small business Act européen, adopté le 25 juin 2008 par la Commission européenne, la Loi de Modernisation de l’Économie (LME) du 4 août 2008 a instauré en France un dispositif expérimental pour une période de cinq ans. Il vise à inciter les acheteurs publics à traiter de façon préférentielle les PME innovantes, ou à leur réserver une part de leurs marchés publics, en matière de haute technologie, de recherche et développement et d’études technologiques. La CCIL a mis en ligne sur www.loiret. cci.fr, rubrique « Marché publics », une plate forme qui permet aux entreprises

de consulter les avis d’appels publics à la concurrence qu’elle lance, de télécharger les cahiers des charges correspondants et de répondre à ses appels d’offres de manière dématérialisée. www.loiret.cci.fr > Rubrique Marchés Publics Retrouvez les dispositions qui ont modifié le code des marchés publics en janvier 2009 : - décret n° 2008-1355 du 19 décembre 2008 : plan de relance - décret n° 2008-1356 du 19 décembre 2008 : relèvement de certains seuils - circulaire du 19 décembre 2008 : augmentation des avances en 2009 - décret n° 2008-1550 du 31 décembre 2008 : délais de paiement et intérêts moratoires

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CCI infos agenda

Conférence

LES RENCONTRES DES COMMUNAUTÉS LOIRET ECOBIZ www.loiret-ecobiz.fr ////////////////////////////////////////// COMMUNAUTÉ LOGISTIQUE

//////////////////////////////////////////////

COMMUNAUTÉ RESSOURCES HUMAINES ET MANAGEMENT 16 avril 2009 L’emploi de travailleurs handicapés – Intervenant : Raynal Merlin, CAP EMPLOI LOIRET Contact : Catherine Savorat Tél.: 02 38 77 77 35 http://rhmanagement.loiret-ecobiz.fr

15 avril 2009 – 9 h à 12 h Visite de chantier de l’A19 Une visite interactive de l’A19 réservée aux entreprises adhérentes à la Communauté Loiret Ecobiz logistique. Tarifs, trafic, environnement, contraintes : vous pourrez poser vos questions à Jean-Luc Fournier, responsable de la communication et des relations publiques d’Arcour. Départ prévu à 9 h à Pithiviers. Contact : Marie Voisin Tél. : 02 38 77 77 14 http://logistique.loiret-ecobiz.fr

CRÉATION/REPRISE 9 avril Réunion d’information à l’agence locale de la CCI à Gien et Pithiviers. 21 avril Réunion d’information à l’Espace Entreprendre à Orléans. 23 avril Réunion d’information à l’agence locale de la CCI à Montargis. Contact : Espace Entreprendre Tél. : 02 38 77 85 90

RÉSEAU TRANSMISSION LOIRET 9 avril Petit-déjeuner Transmission PME à l’agence locale de la CCI à Montargis. 23 avril Groupe repreneurs (sur inscription). Contact : Dominique Legrand-Borbeau Pôle Expertises Économiques Tél. : 02 38 77 77 65 dominique.legrand-borbeau@loiret.cci.fr

CRÉATION/REPRISE D’UN CAFÉ-HÔTELRESTAURANT 14 avril Réunion d’information consacrée aux spécificités de la création/reprise dans le secteur. Contact : Espace Entreprendre Tél. : 02 38 77 85 90

Retrouvez tout l’agenda sur www.loiret.cci.fr ! http://www.netvibes.com/cci-du-loiret avril 2009

21

14 mai 2009 CCIL à Orléans Conférence « Construction bois, bois énergie, des opportunités pour le développement durable de votre entreprise », avec le témoignage de deux industriels. Contact : Sébastien Saint-Chély Tél. : 02 38 77 77 19

Conférence/ débat « Énergie » 28 avril 2009 17 h/20 h Salle Chantoiseau à Pithiviers Sur les thèmes de la « production d’énergies renouvelables » mais aussi de « la consommation maîtrise demande d’énergie », l’association « Cultivons l’avenir du Pthiverais » organise une conférence à Pithiviers. Destinée aux artisans, industriels et agriculteurs ainsi qu’aux collectivités territoriales, la rencontre a pour objectif de réaffirmer le poids du nord du département dans le développement d’énergies renouvelables, de valoriser la filière existante et d’inciter les professionnels à la rejoindre. Vidéos et témoignages d’entreprises viendront à l’appui de cette manifestation organisée en partenariat avec la CCI du Loiret, la CMA du Loiret, la Chambre d’Agriculture, le Crédit Agricole, les Coopératives Agricoles et le Pays Beauce-Gâtinais. Contact : Agence locale de la CCI à Pithiviers Maryannick Couturier Tél. : 02 38 30 87 60 maryannick.couturier@loiret.cci.fr 31


Mars à juillet

ACTION COMMERCIALE - MARKETING RÉF.

Dates

RÉF.

Dates

Gérer les conflits et l’agressivité

224

2 j : 15-16 juin

690

Coût

690

Coût

Gérer les personnalités difficiles

225

2 j : 11-12 mai

La prospection téléphonique

202

2 j : 02-03 mars

690

Maîtriser ses émotions et son stress

252

2 j : 16-17 mars

Vendre plus

206

1 j : 20 mars 29 mai

390

Gestion du temps

281

3 j : 02-03-13 mars

1 050

Techniques de vente

211

3 j : 08-09-16 juin

Développer et optimiser les performances de votre équipe

283

4 j : 04-05-12-13 mai

1 400

Clients difficiles et objections

213

2 j : 14-15 mai

690 `

Présenter, argumenter, convaincre

284

2 j : 06-07 avril

Stratégie de fidélisation clients

222

2 j : 09-10 avril

690 `

Oser prendre la parole en public

285

3 j : 09-10-23 mars

Utiliser le droit pour mieux vendre

223

1 j : 08 juin

390

Estime de soi

287

2 j : 22-29 juin

Négocier dans un environnement concurentiel (loi de juillet 2008 ).

224

1 j : 18 juin

390

Motiver et animer son équipe

290

6 j : 04-05-11-12 28-29 mai

1 790 `

L’approche directe des collectivités locales : le marché négocié

226

1 j : 16 mars 12 juin

390

Organiser une réunion efficace

294

3 j : 02-03-09 avril

1 050 `

Savoir déléguer pour responsabiliser

296

2 j : 25-26 juin

690 `

Le téléphone : image de marque de l’entreprise

400

2 j : 02-03 juin

690 `

De la prise de note au compte-rendu

412

2 j : 12-13 mars

690 `

Développer ses compétences comportementales

424

4 j : 18-19-25-26 mai

1 400 `

Techniques rédactionnelles

838

3 j : 23-24-30 avril

1 050 `

839

4 j (en1/2 j) : 12-13-19-20-26-27 mars - 02-03 avril 04-05-11-12-18-19 25-26 juin

1 190 `

1 050

Pratique du marketing niveau 2

255

4 j : 23-24-28-29 avril

1 400

Le plan marketing

256

3 j : 14-15-18 mai

1 050

Développement et pilotage de la promotion de produits ou services

257

4 j : 09-10-16-17 avril

1 400

La communication d’entreprise

258

4 j : 19-20-25-26 mai

1 400 `

Traiter efficacement la réclamation client

428

2 j : 06-07 avril

690 `

Contact : Joëlle ROBERT – joelle.robert@loiret.cci.fr - 02 38 77 85 97

ACHATS RÉF.

Dates

Coût

Pratique de l’achat

230

6 j : 23-24-25 mars et 11-12-13 mai

Sélection et évaluation des fournisseurs

231

2 j : 06-07 avril

Négocier aux achats

232

5 j : 09-10-11 mars 06-07 avril

2 190 `

Rôle et responsabilités des appros

233

3 j : 25-26-27 mai

1 390

2 330 `

Se réconcilier avec l’orthographe et la grammaire

690

690 ` 1 050 ` 690 `

Contact : Joëlle ROBERT – joelle.robert@loiret.cci.fr - 02 38 77 85 97

990

GESTION DU PERSONNEL RÉF.

Dates

Coût

Achats et développement durable

236

2 j : 02-03 avril

1 190 `

Formation économique des membres de CE

Les systèmes d’information achat

237

2 j : 04-05 juin

1 190 `

Formation des membres du CHSCT

561

3 j : 02-03-09 mars

770

Gérer la formation professionnelle

562

2 j : 28-29 mai

580

Gestion du personnel

563

3 j : 21-22-28 avril 15-16-22 juin

690

Le contrat d’achat en droit français et communautaire

238

3 j : 08-09-10 juin

Le contrat d’achat à l’international

239

3 j : 15-16-17 juin

1 390 1 390

504

4 j : 16-17-23-24 mai

870

L’achat de transport

240

2 j : 15-16-17 juin

1 190 `

Gérer la paie et les déclarations sociales

564

3 j : 12-13-19 mars

720

Externalisation

241

2 j : 14-15 mai

1 190 `

Le CE au quotidien : champ de compétences et gestion courante

569

3 j : 11-12-18 mai

750

Bilans de compétences (au titre du plan, du DIF, du Congé Bilan)

570

24 heures soit 6 RV de 4 heures planning sur demande

Contact : Valérie RICHARD – valerie.richard@loiret.cci.fr - 02 38 77 85 96

U NOUVEA

DÉVELOPPEMENT À L’INTERNATIONAL Coût

1 490 au titre du plan ou du DIF

RÉF.

Dates

Se développer à l’international

850

2 j : 25-26 juin

650 `

Les incoterms 2 000

851

1 j : 12 mars

350 `

Échanges intracommunautaires : DEB et TVA

853

1 j : 16 mars 25 juin

350 `

Les documents d’accompagnement dans les procédures import-export

854

1 j : 22 juin

350 `

> Langues enseignées : anglais, américain, russe, allemand, polonais, espagnol, chinois, italien, japonais, portugais, français langue étrangère.

Les 3 éléments déterminants pour acheter ou vendre un produit, espèce tarifaire, valeur en douane

855

1 j : 28 mai

350 `

Les moyens de paiement : pratique du Crédit documentaire et garanties bancaires

856

1 j : 10 mars 04 juin

350 `

> Une offre diversifiée, répondant aux besoins de votre entreprise • Cours en présentiel : face à face ou en petits groupes • Parcours individualisés et tutorés (e-learning) • Stages en immersion • Formations par téléphone • Coaching

Contact : Françoise LOISEAU - francoise.loiseau@loiret.cci.fr - 02 38 77 86 02

LANGUES ÉTRANGÈRES LE CENTRE D’ÉTUDE DES LANGUES

Les bases de l’international

859

2 j : 04-05 mars

650 `

RÉACTIVATION DES BASES LINGUISTIQUES : 620

Marketing international

860

2 j : 16-17 mars

650

Le contrat de vente à l’international

862

1 j : 9 avril

350 `

Gestion d’un réseau de distributeurs à l’étranger

Module de 40 heures, incluant : • E-learning tutoré • Expression orale en petits groupes • Face à face pédagogique – Nous consulter

863

1 j : 10 mars

350 `

Développer et manager vos réseaux de vente à l’international

864

1 j : 16 juin

350 `

Contact : Joëlle ROBERT – joelle.robert@loiret.cci.fr - 02 38 77 85 97

Des formations « sur mesure » pour des objectifs individuels au sein de l’Espace Langues ou dans votre entreprise, toute l’année, selon devis. Un Centre d’Examens pour le T.O.E.I.C., le WIDAF, l’ELYTE et Examens des Chambres de Commerce Franco-Etrangères.

Contact : Joëlle ROBERT – joelle.robert@loiret.cci.fr - 02 38 77 85 97


CRÉATION ET REPRISE D’ENTREPRISE RÉF.

5 jours pour entreprendre

594

Dates

COMPTABILITÉ/GESTION - FINANCES Coût

Montargis Du 11 au 15 mai Orléans Du 06 au 10 avril Du 15 au 19 juin

400

5 jours pour entreprendre : prestataires de services

594

Orléans Du 09 au 13 mars

400

Reprise Café Hôtel Restaurant

595

Du 15 au 26 juin

400

Reprise entreprise industrielle ou de services à l’industrie

596

Du 08 au 12 juin

400

597

8 semaines soit 280 heures à temps plein Orléans Du 09 mars au 04 mai Montargis Du 05 janvier au 27 février

Formation action longue de Création Reprise d’Entreprise

2 900

Contact : Françoise LOISEAU – francoise.loiseau@loiret.cci.fr - 02 38 77 86 02

INFORMATIQUE - BUREAUTIQUE

L’essentiel de la micro

RÉF.

Dates

Coût

610

4 j : 12-13-20-27 mars 14-15-27-28 mai 01-02-09-10 juillet

850 `

Pratique de Lotus Notes

615

2 j : 23-24 juin

590 `

Utilisateurs : sécurisez vos données et vos connexions internet

621

2 j : 25-26 juin

590 `

Pratique de Windows 2000-XP-2003-Vista

622

1 j : 23 avril

280 `

Pratique de Outlook 2000-2002-2003-2007

624

1 j : 23 avril

280 `

625

2 j : 23-24 mars 28-29 mai 03-15 juillet

580 `

Tout sur internet : navigation, recherches et messagerie, fonctions courantes et avancées Le bureau mobile avec Google : communiquer, partager : agendas, textes, tableaux, photos Création et gestion de blogs avec Google

RÉF.

590 `

Coût

500

4 j : 11-12-18-19 mai

900

L’essentiel de la gestion : analyse, coûts, marges, budgets

501

4 j : 02-03-09-10 avril 11-12-18-19 juin

900

Formation économique des membres du CE

504

4 j : 16-17-23-24 mai

870

Pratique de la compta courante, niveau 1

520

4 j : 30-31 mars et 06-07 avril 02-03-08-09 juin

800 `

Maîtriser les déclarations de TVA

521

1 j : 25 mai

260 `

Gérer la clôture des comptes, niveau 2

525

4 j : 09-10-16-17 mars 14-15-26-27 mai

800 `

Pratiquer la comptabilité fournisseurs

535

2 j : 01-02 juillet

580 `

L’actualité en droit du travail et gestion des contrats

560

1 j : 19 avril

270 `

560 A 1 j : 15 mai

270 `

L’actualité en social et gestion de la paie Formation des membres du CHSCT

561

3 j : 02-03-09 mars

770 `

Gérer la formation professionnelle

562

2 j : 28-29 mai

580 `

Gestion du personnel

563

3 j : 21-22-28 avril

690 `

Gérer la paie et les déclarations sociales

564

3 j : 12-13-19 mars 5-10-11 juin

720 `

Le CE au quotidien : champ de compétences et gestion courante

569

3 j : 11-12-18 mai

750 `

Bilan de compétences

570

24 heures soit 6 X 4 h Planning sur demande

1 490 `

Contact : Françoise LOISEAU - francoise.loiseau@loiret.cci.fr - 02 38 77 86 02

HYGIÈNE - SÉCURITÉ RÉF. HACCP

626 A 2 j : 17-24 juin

Dates

Comprendre la comptabilité, les règles du jeu et les documents

320

Dates 1,5 j : 08 et 22 juin

Habilitation électrique pour électricien

e semaine de 743a 3,5 j : 3 mars et mai

Coût 350 ` 1 400 `

629

2 j : 30-31 mars 06-07 juillet

580 `

Habilitation électrique pour électricien - Recyclage

743b

1 j : 3e semaine de mars et mai

400 `

Tout sur Powerpoint 2000, XP, 2007

640

2 j : 27-28 avril 25-26 juin

590 `

Habilitation électrique pour non-électricien

743d

2 j : 3e semaine de mars et mai

800 `

Pratique de L’Office 2000 XP à l’Office 2007

649

1 j : 21 avril 23 juin

290

Habilitation électrique pour non-électricien - Recyclage

743

1 j : 3e semaine de mars et mai

400 `

L’essentiel d’Excel 2000, XP, 2007

650

3 j : 30-31 mars et 06 avril 01-02-08 juin

790 `

Pratique d’Excel 2000, XP, 2007 niveau 2 : calculs, fonctions, bases de données et graphiques complexes

651

2 j : 19-26 mars 13-20 mai 30 juin et 08 juillet

590 `

Pratique de Excel, niveau 3, initiation aux macros et à Visual basic

653

3 j : 05-06-11 mars 04-05-12 juin

880 `

L’essentiel d’Access 2000, XP, 2007

660

4 j : 15-16-22-29 juin

Pratique d’Access-XP-2003, niveau 2 : SQL et macros

661

3 j : 19-20-26 mai

L’essentiel de Word 2000, XP, 2007 commandes et fonctions usuelles

670

Pratique de Word 2000, XP, 2007 niveau 2 Tout sur le publipostage et l’e-mailing avec Word, Excel, Outlook

671 675

2 j : 25-26 mai

590 `

Tout sur Photoshop

677

3 j : 13-20-27 mars

820 `

L’essentiel d’Open Office v2, traitement de texte, tableur et présentation

696

2 j : 08-15 avril 02-09 juillet

590 `

3 j : 09-10-16 mars 24 juin 06-07 juillet 2 j : 23-30 avril 11-18 juin

1 100 ` 890 ` 790 ` 590 `

Contact : Françoise LOISEAU – francoise.loiseau@loiret.cci.fr - 02 38 77 86 02

Contact : Valérie RICHARD – valerie.richard@loiret.cci.fr - 02 38 77 85 96

Des formations qualifiantes, diplômantes pour vos salariés en Congé Individuel de Formation en contrat de professionnalisation sur les métiers de Commercial terrain Contact : Lena BOUCHER - 02 38 77 86 03 Valérie RICHARD - 02 38 77 85 96


Bulletin d’inscription ement.

Ce document a valeur d’engag

Intitulé du stage : Réf. :

Prix net en EUR :

Dates :

M. / Mme / Melle

Nom :

J’atteste avoir pris connaissance des conditions générales d’inscription (au verso). Je vous confirme avoir fait, si nécessaire, les demandes auprès de mon organisme payeur et m’engage à verser le montant de la prestation en cas de refus de l’organisme.

PARTICIPANT Prénom :

Adresse : Tél. :

Portable :

e-mail :

Date de naissance : Fonction :

Qualification :

❑ Profession libérale ❑ Cadre supérieur ❑ Enseignant ❑ Agent de Maîtrise ❑ Employé ❑ Ouvrier

❑ Inscription Individuelle

❑ Entreprise

❑ Cadre Moyen ❑ Commerçant ❑ Autre

INSCRIPTION PAR L’ENTREPRISE Raison sociale : Personne à contacter : Adresse :

Code APE/NAF : Fonction :

Tél. :

Fax :

Nbre de Salariés : e-mail :

Adresse de facturation : Pour éviter toute erreur, indiquer obligatoirement l’adresse de facturation. ❑ L’entreprise

M. Mme

❑ L’organisme Payeur

Nom : Adresse : Nbre de Salariés : e-mail :

❑ Ci-joint le règlement de Fait à

Le

Tél. : SIRET :

Signature

Fax. :

Cachet de l’entreprise

Coupon-réponse

à retourner à CCI Loiret – Pôle Enseignement Formation – 17, bd de Châteaudun – 45000 Orléans ou par fax au 02 38 77 89 09.

Entreprise : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Contact : M. Mme, Melle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fonction :

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Adresse e-mail : ❑

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Souhaite recevoir les programmes détaillés des stages ci-dessous référencés :

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Souhaite la visite d’un conseiller


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