Loiret Eco 25

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n° 25 octobre 2009

CRISE : pas de régime sec dans l’agroalimentaire

Manuel Machado, directeur d’Antartic et président de l’Ariac

11 COMMERCE Des Petits Hauts, la petite marque qui monte

13 INNOVATION Martin Pouret révèle de nouvelles saveurs

14 DÉVELOPPEMENT DURABLE Kryzalid ou la métamorphose des dirigeants


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édito

ÉCONOMIE : le grand mercato des taxes

Photo Fabien THOUVENIN

V

YVES BROUSSOUX Président de la CCI du Loiret

ous qui lisez cet édito, et qui êtes directement concernés par la suppression de la taxe professionnelle au 1er janvier 2010, avez certainement une opinion bien tranchée sur le sujet. Cette taxe, rappelons-le, est « due par les personnes physiques ou morales qui exercent en France une activité professionnelle non salariée » ; sa suppression, si elle allège partiellement les charges des entreprises, représente à l’échelon national un manque à gagner de 22,2 milliards d’euros pour les communes et de 8,1 milliards pour l’État. Votre CCI, à travers la TATP (Taxe additionnelle à la taxe professionnelle) y puise une large part de son budget. 30 milliards, la dotation est suffisamment substantielle pour que les questions liées à sa compensation trouvent des réponses adaptées. Succédant à la taxe professionnelle, la CET (cotisation économique territoriale) doit être composée d’une cotisation locale d’activité assise sur les valeurs foncières (seule la part des équipements et des biens matériels disparaît) et d’une cotisation complémentaire intégrant la valeur ajoutée des entreprises. Cette contribution sur la valeur ajoutée, les entreprises de services la pointent déjà du doigt, à cause d’un mode de calcul qui les pénalise injustement. L’État prévoit par ailleurs de transférer aux élus locaux certaines ressources fiscales qu’il perçoit aujourd’hui, comme la TIPP, la taxe sur les conventions d’assurance et celle sur les surfaces commerciales.

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Faites avancer le débat économique ! www.blogdupresident.loiret.cci.fr octobre 2009

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Principale ressource des collectivités locales, la disparition de la taxe professionnelle sonnera-t-elle le glas du pouvoir de décision des élus en matière de fiscalité ? Dans quelles proportions asséchera-t-elle les recettes des départements ? La cohérence entre réforme de la fiscalité des territoires et réforme des collectivités territoriales est-elle d’ores et déjà garantie ? Affaire à suivre… 3


tableau de bord

INDICATEURS ET CHIFFRES CLÉS du Loiret Créations et radiations d’entreprises

Créations d’entreprises par bassin de vie

Source > CCIL

Source > CCIL – août 2009

500

Beaugency Briare Châteauneuf-sur-Loire Château Renard Châtillon Coligny

450 400 350 Créations 300 250 200

Courtenay Gien Jargeau La Ferté Saint-Aubin Lorris

1 1 4 1 1

1 3 1 1 1

Radiations

150 Malesherbes

Bassin de Vie d'Angerville

100 61 50 0

19 sept. 08 oct.

nov.

déc. jan. 09

fév.

mars

avril

juin

mai

juill.

Bassin de Vie de Souppes sur Loing

Puiseaux

Pithiviers

Bassin de Vie de Toury

août

Ferrières Neuville aux Bois

Courtenay

Beaune la Rolande

Patay

Montargis

Dépenses de consommation des ménages

Bassin de Vie de Châteaudun

Châteauneuf sur Loire

Orléans

Château-Renard

Meung sur Loire

Source > Insee

Lorris Jargeau

Châtillon Coligny

la L o i r e

1,20 %

évolution sur 1 an

Beaugency

1,35 %

évolution sur 1 mois

25 21,722

21,690

21,983

Gien

Sully sur Loire

La Ferté Saint Aubin

20

Briare

Produits manufacturés

Source : Observatoire économique - CCI du Loiret, janvier 2009

15 4,74 %

évolution sur 1 an 10

5

0 en milliards d’euros

1,28 %

évolution sur 1 mois

8,398 dont biens durables juin 2008

8,796

8,685

mai 2009

Malesherbes Meung-sur-Loire Montargis Neuville-aux-Bois Orléans

1 1 9 1 30

Patay Pithiviers Puiseaux Souppes

1 1 1 1

juin 2009

Commerce extérieur dans la région Occupation et fréquentation hôtelière

Source > Douanes

Source > Insee/Ministère délégué au tourisme/CRT

en milliers d’euros

Centre Taux d’occupation juillet 2009 Fréquentation hôtelière juillet 2009 - nuitées

67,1 %

Région Centre

Loiret

(T2 - 2009)

(T2 - 2009)

Part Loiret

Loiret variation sur un an

Exportations

3 309 925

1 194 572

36,09 %

64,6 %

Importations

3 331 001

1 229 645

36,92 %

- 21 076

- 35 073

- 2,8 pt

Soldes 708 354

163 376

- 7,2 pt

Taux de chômage Source > Insee

Permis de construire autorisés Source > Direction Régionale de l’Équipement

Variation sur un trimestre

Variation sur un an

4e trimestre

2007

2008

Évolution

Loiret

8,2 %

+ 0,7 pt

+ 2,1 pt

Logements (nbr)

1 352

1 712

27 %

Centre

8,4 %

+ 0,7 pt

+ 2 pt

220 787

276 043

25 %

France

9,1 %

+ 0,6 pt

+ 1,8 pt

Locaux d’activités (m²)

4

2e trimestre 2009

25 octobre 2009


sommaire n° 25 octobre 2009 Magazine de la CCI du Loiret ADMINISTRATION

Hôtel consulaire 23, place du Martroi 45000 Orléans Tél. 02 38 77 77 77 Fax 02 38 53 09 78

10

15

12

16

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION

Bruno Jacquemin DIRECTRICE DE LA RÉDACTION

Emmanuelle Brier-Levitte RÉDACTRICE EN CHEF

Gaëlle Lepetit RÉDACTION

Gaëlle Lepetit, Estelle Boutheloup (p. 18 à 24)

03 édito 04 tableau de bord 06 perspectives

DIFFUSION

Chantal Legris CONCEPTION

www.enola-creation.fr PHOTOS/PHOTO DE COUVERTURE

2009, année charnière pour le commerce

Eric Mangeat IMPRESSION

08 passés composés

Corlet-Roto

Sous le signe de Mercure

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10 industrie Copie 45 imprime plus vert

TIRAGE

20 000 exemplaires N° ISSN : 1955-0642

11 commerce Des Petits Hauts, la petite marque qui monte

CONTACT CCI RÉDACTION

Tél. 02 38 77 77 85 gaelle.lepetit@loiret.cci.fr

12 services

PRÉSIDENT DE LA CCI

Yves Broussoux Tél. 02 38 77 77 75 www.blogdupresident.loiret.cci.fr

Intex Services, la qualité en ligne de mire

13 innovation Martin Pouret révèle de nouvelles saveurs

LA CCI SUR INTERNET

www.loiret.cci.fr

14 développement durable Kryzalid ou la métamorphose des dirigeants

15 création/reprise Marvel, du sourcing à l’Afrique

16 à table ô mon Bat ô, bientôt sur les flots

18 dossier Crise : pas de régime sec dans l’agroalimentaire Le secteur de l’agroalimentaire, une des plus belles vitrines de l’économie française, doit notamment son rayonnement à son dynamisme, à la modernité de ses structures et à sa capacité d’innover. Alors que d’autres secteurs comme l’automobile, l’immobilier ou la VPC, sont touchés par la crise mondiale, l’agroalimentaire semble, lui, résister. Mieux encore, dans le Loiret par exemple, les entreprises du secteur continuent d’innover, d’investir et de recruter. n° 25 octobre 2009

CRISE : pas de régime sec dans l’agroalimentaire

Manuel Machado, directeur d’Antartic et président de l’Ariac

11 COMMERCE Des Petits Hauts, la petite marque qui monte

13 INNOVATION Martin Pouret révèle de nouvelles saveurs

14 DÉVELOPPEMENT DURABLE Kryzalid ou la métamorphose des dirigeants

27 CCI infos

ENTREPRISE ET HANDICAP

Conjuguons s competenc Cap Emploi Loiret mobilise les entreprises dans le cadre d’un forum emploi et handicap, le 17 novembre 2009 au ZÉNITH d’Orléans

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octobre 2009

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perspectives

2009, ANNÉE CHARNIÈRE pour le commerce La dynamisation du centre-ville d’Orléans (projet rue des Halles, 2ème ligne de tram…) n’est pas sans répercussions sur les commerçants orléanais. Quel état des lieux la CCIL peut-elle dresser à ce jour ? Orléans bouge. Deux projets structurants vont renforcer l’attractivité de la ville : d’abord, la création de la rue des Halles, souhaitée par les commerçants du secteur, et qui va dynamiser le centre-

ville sud, étoffer l’offre commerciale en culture-loisirs et contribuer au rééquilibrage commercial du centreville. Mais le projet, en réflexion depuis six ans, a beaucoup de difficultés à voir le jour. Et la 1re phase, la requalification de la Halle, ne semble toujours pas ouverte… Comme l’illustrent les désengagements de la Taverne de Lowenbrau et du centre culturel Leclerc, la commercialisation des 13 000 m² est laborieuse et nous ignorons à ce jour le degré d’avancement des négociations et avec quelles enseignes. La ville d’Orléans a demandé l’inscription de ce secteur en zone touristique, le Préfet doit se prononcer. La CCIL y est favorable et souhaite être consultée sur le périmètre concerné, il ne faudrait pas en effet que cela crée de distorsion de concurrence entre les pôles commerciaux de la ville. Il reste par ailleurs évident qu’il faut mener une réflexion parallèle sur la mobilité des personnes et des biens.

des entreprises (Fédération bancaire, Urssaf, RSI…) pour recenser les mesures d’accompagnement existantes et envisager des solutions (allégement de charges, report, prêts spécifiques…). Ces mesures pourront aider les entreprises situées, notamment, sur les artères perpendiculaires, et seront d’autant plus utiles que la jurisprudence ne prévoit d’indemniser que les riverains immédiats de la ligne du tram. Tous les partenaires sont unanimes pour dire que notre rôle est de soutenir l’économie dans un contexte difficile. La CCIL participera d’ailleurs à la commission d’indemnisation pour défendre les intérêts des entreprises. J’ajouterais enfin qu’il faudra être vigilant sur le futur plan de circulation. Pour alléger le trafic et contribuer au développement durable, celui-ci devra miser sur la complémentarité des transports et les livraisons groupées par véhicules électriques

Quel est l’impact des travaux du tram, dont la mise en service est prévue pour 2012, sur le commerce du centre-ville d’Orléans ?

Parmi les mesures phares de la LME pour développer la concurrence et faire baisser les prix, l’assouplissement des conditions d’implantation des grandes surfaces est entré en vigueur au début de l’année. Ceux qui craignaient les effets pervers de la mesure avaient-ils raison ?

Il est évident que la fluidité de la circulation contribue à l’attractivité d’une ville et que les travaux liés à l’arrivée de cette nouvelle ligne, ajoutés à l’impact de la crise, pénalisent l’activité de certaines artères (rue des Carmes, faubourg Madeleine…). Dans ce contexte, Yves Broussoux, président de la CCIL, a réuni les différents organismes et partenaires

Michel Brisson Vice-Président de la CCI du Loiret et en charge du Commerce, Michel Brisson dirige la Charcuterie du Terroir, implantée à la Selle-sur-le-Bied depuis 1981.

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Comme nous l’avions prévu, la Commission Départementale d’Aménagement Commercial (CDAC) a libéralisé les implantations de grandes surfaces. En 2009, de février à juillet, 12 dossiers (sur 13) – dont un tiers pour la seule agglomération montargoise mais aussi dans les secteurs de Gien, Pithiviers et Tavers – ont été acceptés pour une surface de 18 000 m². À titre de comparaison, en 2008, sur 42 000 m² présentés en CDEC, 22 000 m² ont été acceptés. Des dossiers qui ne font plus 25 octobre 2009


Pour aider le secteur à relever ces défis, la CCIL se bat sur plusieurs fronts.

C’est d’actualité ! La 1 édition du salon Perspectives Commerce, initié par la CCIL, se tiendra au centre de conférences d’Orléans le 5 octobre prochain. Dédié à tous les acteurs du commerce du Loiret, le rendez-vous s’annonce crucial à plus d’un titre. Changements majeurs des comportements d’achats, bouleversements réglementaires : 2009 apparaît comme une année charnière dans le secteur. Perspectives Commerce fluidifie l’information et stimule les échanges pour accroître sa performance commerciale malgré un contexte difficile. Lors de cette journée, conférences, tables rondes et ateliers sont au programme, avec l’éclairage d’experts nationaux sur les évolutions du commerce ou encore les outils et techniques de performance du point de vente. re

www.perspectives-commerce.fr

l’objet d’aucune expertise économique, un développement commercial non maîtrisé, notamment sur les reprises de surfaces de vente suite à des créations par transfert : les conséquences sur l’équilibre des territoires sont réelles. La crise a peut-être freiné les initiatives, notamment sur les hard discounts. Mais que se passera-t-il lors de la reprise ?

Autres points qui suscitent le débat : les soldes « libres » et les ouvertures dominicales. Qu’en est-il dans le département ? Prisés par la grande distribution et les enseignes nationales, les soldes libres ou « flottants » ont fait peu d’émules localement. Ce qui ressort, c’est qu’entre soldes et promotions, le client risque d’attendre et de n’acheter que pendant ces périodes. Ce sont surtout l’équipement de la personne et de la maison qui devraient en pâtir. Les clients perdent leurs repères ! En résumé, trop de soldes tuent les soldes. Quant aux ouvertures dominicales, une enquête menée par la CCIL en début d’année a montré que 65 % des commerçants du Loiret étaient défavorables à leur généralisation, et que cinq dimanches suffisaient. Difficiles à gérer pour les commerçants indépendants qui ont peu de personnel, les ouvertures dominicales octobre 2009

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C’est reparti pour l’opération Commerce en Fête ! Du 8 au 18 octobre, 25 unions commerciales et plus de 600 commerçants du Loiret se feront les ambassadeurs du développement durable : outre les nombreuses animations proposées, leurs clients pourront échanger leurs ampoules usagées contre des lampes basse consommation à prix coûtant. http://commerceenfete45.loiret.cci.fr

apparaissent surtout nécessaires en décembre (2 dimanches) et depuis peu, en début de période de soldes. En plus, dans les grandes villes, la journée continue peut avoir un meilleur impact qu’une ouverture généralisée le dimanche. La réflexion est d’ailleurs en cours dans certaines villes du département. La loi du 10 août ne peut que satisfaire les commerçants du département.

Le commerce est sur le devant de la scène en octobre dans le Loiret, quels sont les défis prioritaires du secteur pour les années à venir ? D’une manière globale, le commerce fait face à trois enjeux majeurs : assurer sa pérennité en zone rurale, prendre en compte les impératifs liés au développement durable et maîtriser les nouvelles technologies. Pour aider le secteur à relever ces défis, la CCIL se bat sur plusieurs fronts. Parce qu’un

maillage du territoire en desserte commerciale est primordial, nous soutenons le développement de Points Multi Services et de marchés en zone rurale. Nous aidons les entreprises depuis plusieurs années à anticiper, à s’adapter aux nouveaux comportements des clients mais aussi aux évolutions sur les plans économique, environnemental et réglementaire. C’est que nous ferons à nouveau lors de Perspectives Commerce, 1er salon dédié aux acteurs du secteur. Nous valorisons aussi le commerce de proximité, en le rendant acteur du développement durable : c’est l’objectif de la prochaine opération Commerce en fête. Enfin, compte tenu de la montée en puissance exponentielle du e-commerce, les technologies de l’information et de la communication doivent être encore plus vulgarisées et diffusées. C’est ce que la CCIL s’attache à faire avec les Passeports pour l’économie numérique ou encore avec la promotion d’initiatives comme la Webschool. 7


passés composés

SOUS LE SIGNE DE MERCURE La chronique d’Anne-Marie Royer-Pantin TRAVERSÉ PAR LA LOIRE, LIEN D’UNITÉ PUISSANT, LIGNE DE VIE ET LIGNE DE CHANCE, AXE MAJEUR D’ÉCHANGES DE BIENS ET DE SAVOIRS, PENDANT DES SIÈCLES LE LOIRET A PUISÉ SES FORCES VIVES DANS SES ACTIVITÉS COMMERCIALES. AU COMMENCEMENT DONC ÉTAIT LE COMMERCE.

Mercure, dieu du commerce, dont les sandales ailées sont le symbole de la mobilité, la rapidité et l’efficacité.

C

ésar, déjà, notait que ces diables de Carnutes (les habitants gaulois de notre province) vénéraient Mercure plus que tous les autres dieux. Plusieurs trouvailles archéologiques dans le département, statuettes et inscriptions, évoquent le culte fervent que rendait ce peuple de marchands au sympathique dieu du commerce, protecteur des voyageurs, diligent, alerte et aventureux. C’est que ce territoire gallo-romain, autour de sa capitale, Orléans-Cenabum, et de quelques localités actives comme Briare, Gien ou Meung, grâce à sa position centrale au carrefour des grandes routes de Gaule, a très tôt assuré une importante fonction de transit et d’échanges. Le trafic de Loire a pris alors son essor, permettant l’afflux de marchandises de toutes sortes et le développement des transactions et des richesses. Cela valait bien quelques offrandes à Mercure. Au Moyen Âge s’affirme et se déploie cette antique vocation commerciale, entre l’axe ligérien et le réseau routier, tandis que s’implantent des foires renommées. Une organisation originale, créée à l’initiative des marchands, ayant son siège à Orléans, voit le jour au XIVe siècle : la Communauté des marchands fréquentant la rivière de Loire et autres fleuves descendant en icelle. C’est la grande époque des « marchands » – dans toute la force et la noblesse du terme : non seulement ils achètent et revendent les produits de nos terroirs (vins, céréales, bois, cuirs et laines des troupeaux de Beauce et de Sologne), mais encore ils multiplient les échanges avec les contrées de l’amont et de l’aval, avec les grandes cités drapières du Nord, ils nouent des liens avec des pays plus lointains, important des denrées exotiques et des épices. Les siècles suivants voient l’avènement du grand négoce, autour de puissantes familles commerçant avec les Amériques. Le bon La Fontaine, épaté de tous ces bateaux aux voiles gonflées allant et venant dans les ports d’Orléans, s’extasie : « Je m’imaginai voir le port de Constantinople en petit. » Grands négociants traitant directement avec les importateurs et les armateurs ou simples marchands redistribuant les produits, tous participent à la prospérité de notre territoire, où se développent grâce au commerce de multiples industries de transformation. Visitant Orléans en 1787, l’agronome anglais Arthur Young écrit : « La rue principale conduisant au pont est très belle, pleine d’activité et de mouvement : le commerce est ici considérable. »

8

Ainsi le commerce, proche ou lointain, a-t-il, tout au long de l’histoire du Loiret, fait battre le cœur de nos villes, tissant des liens, mobilisant les énergies, accélérant les circulations, diffusant les innovations, les biens et les idées, élargissant les rayons d’action. Riche de ce passé prestigieux et nourri du terreau d’expériences séculaires, il a de solides atouts pour s’adapter au présent et inventer l’avenir, en répondant aux exigences de la durée et du changement.

Anne-Marie Royer-Pantin Ancienne élève de l’École normale supérieure, médaille d’or de l’Académie d’Agriculture de France pour son œuvre littéraire et son action culturelle en faveur du patrimoine, AnneMarie Royer-Pantin est écrivain, auteur d’essais, d’ouvrages d’histoire et de nombreux travaux sur le patrimoine local et régional. Sa chronique « Passés composés » propose un éclairage différent du présent et du devenir économiques de notre département, à la lumière d’un passé riche d’expériences originales et fructueuses, de belles aventures et de réussites exemplaires.

25 octobre 2009


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Guillaume Mellet

D

ésormais imposée dans la plupart des appels d’offres émis par les collectivités locales, la certification Imprim’Vert® est quasiment un passage obligé pour les imprimeurs. Acquis dès 2001 par Copie 45, imprimeur à Chécy, le label recouvre entre autres le tri et le recyclage des déchets ou encore l’utilisation de produits moins toxiques. Une démarche écologique entamée par le père de l’actuel gérant, Guillaume Mellet, et renforcée à chaque opportunité. Spécialisée dans l’impression offset, Copie 45 revendique un positionnement « assez généraliste ». « Notre parc machines est composé de deux machines 4 couleurs dont une grand format, une 5 couleurs et de tout le matériel de façonnage habituel, plieuse, brocheuse… » énumère le dirigeant. De documents administratifs (têtes de lettres, documents commerciaux, 10

dépliants…) en travaux d’édition (ouvrages brochés, journaux d’entreprises, posters…), Copie 45 tente de sensibiliser ses clients à l’aspect écologique de l’impression. Et le fait systématiquement avec la certification PEFC de ses papiers (Programme de Reconnaissance des Certifications Forestières). « Tous nos stocks de papiers couchés sont PEFC, issus de forêts du nord de l’Europe, notamment scandinaves. Nous avons mis en place une chaîne de contrôle qui va de l’achat à la facturation et qui permet à nos clients de remonter jusqu’au distributeur et même au fabricant, et de savoir quelle est la parcelle d’arbres concernée, dans quel pays » explique Guillaume Mellet. Même souci de préservation de l’environnement avec l’utilisation d’encres quadri végétales ou lors du récent changement de flasheuse CTP, « moins rapide mais qui ne rejette ni révélateur ni fixateur ». Quant à l’utilisation de papier recyclé, le gérant n’est pas convaincu : « on n’abat pas d’arbres certes mais il faut retraiter le papier pour le désencrer et le blanchir au chlore… ».

Traquer les émissions de CO2 Dissuadé de s’engager vers la certification 14 001 [ndlr, la norme la plus utilisée en matière de management environnemental], « trop contraignante pour une petite structure de 30 salariés comme la nôtre », Guillaume Mellet envisage la réalisation d’un bilan carbone. « La période n’est pas faste mais j’y pense, je suis incapable à l’heure actuelle d’évaluer ce que l’entreprise émet en CO2, qu’il s’agisse des déplacements de nos commerciaux, de nos livraisons ou de celle des matières premières dont nous avons besoin » confie-t-il. L’engagement de Copie 45 lui

Les Crudettes en campagne jusqu’au 25 octobre Acteur n° 2 sur le marché des salades et légumes frais prêts à l’emploi (dit 4ème gamme), Les Crudettes ont lancé depuis la mi-septembre et jusqu’au 25 octobre une campagne média et promotionnelle d’envergure. Avec la reprise de la saga « Les Crudettes incruyable comme ça cruque » sur TF1, France 2, France 3 et les chaînes de la TNT, la marque entend à la fois asseoir sa notoriété et conforter sa position sur le marché de 4ème gamme. Sur la même période, des promotions sont proposées en hyper et supermarchés (une salade achetée = une salade gratuite) : une opportunité supplémentaire pour la marque de poursuivre sa croissance (+15.2 % en volume en 2009). Parmi les deux sites nationaux de production des Crudettes, celui de Châteauneufsur-Loire (10 000 m²) emploie 277 personnes et possède une capacité de production de 11 500 tonnes. www.lescrudettes.com

vaut notamment d’être retenu pour l’impression d’ouvrages pour les Parcs nationaux ou régionaux, le Conservatoire du littoral ou l’Organisation mondiale pour la protection de l’environnement (WWF). Si le renouvellement du parc des machines est au programme d’ici les trois prochaines années, Guillaume Mellet reconnaît que 2009, après deux années fructueuses, sera un mauvais cru. « On pâtit de la disparition de certains de nos clients ou de leur simple baisse d’activité… moins de factures à émettre pour eux, c’est moins de formulaires à imprimer pour nous ». www.copie45.fr

25 octobre 2009


commerce

DES PETITS HAUTS,

Vanessa Sanchez (à gauche) et Sylvie Ferling

la petite marque qui monte FÉMININS, CRÉATIFS, GOURMANDS, POÉTIQUES ET MODERNES, LES PETITS HAUTS DE LA MARQUE (PRESQUE) ÉPONYME SE FONT UNE PLACE DE PLUS EN PLUS SÛRE DANS LES DRESSINGS. À L’ORIGINE DU SUCCÈS : DEUX SŒURS ORIGINAIRES DU LOIRET, L’UNE STYLISTE, L’AUTRE, RESPONSABLE COMMERCIALE.

A

vec 14 boutiques en France, quelque 600 détaillants multimarques et un chiffre d’affaires de 13 millions d’euros en 2009 (presque doublé par rapport à 2008), la marque de prêt-à-porter féminin créée en 2000 a le vent en poupe. À l’origine Des Petits Hauts, deux sœurs, Katia, styliste, et Vanessa, responsable commerciale de la marque. « Ma sœur et moi avions toujours eu l’envie de créer notre entreprise, raconte Vanessa Sanchez, restait à trouver l’idée ». Alors respectivement acheteuse et informaticienne, Katia et Vanessa, filles de commerçants (à Gien et Orléans) changent délibérément d’orientation professionnelle pour concrétiser leur rêve. Un brainstorming avec un panel de consommatrices plus tard, le concept était né. « On a abouti à l’idée d’une marque de maille avec comme leitmotiv la qualité, les

couleurs, les matières naturelles comme le coton, la soie… » . Diplômée d’une école de commerce, Vanessa remercie aujourd’hui encore la banque orléanaise sans qui rien de tout cela ne serait arrivé. « Nous sommes allés voir la CIC-BRO avec notre carnet de commandes et ils nous ont tout de suite proposé un montage financier ». Tout s’enchaîne très vite. « C’est un coup de chance, tout s’est très bien vendu ». La 1re boutique ouvre rue Keller à Paris, suivie de 13 autres. Et le rythme ne faiblit pas : « Nous avons une douzaine d’ouvertures programmées d’ici les trois prochaines années, dans des villes comme Bordeaux, Lyon, Marseille et Nantes, quelques adresses supplémentaires à Paris, rue du Commerce et rue des Abbesses, en région parisienne également, ainsi que des projets d’affiliation avec de nouveaux

Caron Bio revendique des marges très serrées Ouverte à Saran depuis mai 2009, à proximité du centre commercial Cap Saran, la supérette Caron Bio est la 1re implantation du groupe en province. Aux côtés des cinq autres magasins Caron Bio, tous situés en Ile-deFrance, l’enseigne propose épicerie, liquide, fruits et légumes, cosmétiques, compléments alimentaires mais aussi détergents estampillés bio. Si chaque magasin démarre avec une configuration type, il évolue en fonction des besoins de la clientèle. octobre 2009

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« Les trois personnes du magasin de Saran nous font remonter les demandes exprimées par les clients et nous en tenons compte » affirme Jean Le Huan, chargé du développement. Avec une progression de 15 % en moyenne, Jean Le Huan annonce une activité « au-dessus de la profession », qu’il explique notamment par « des marges très serrées ». Après une légère baisse d’activité sur les mois de juilletaoût, la reprise serait au rendez-vous depuis la rentrée.

détaillants » annonce la jeune responsable commerciale. Sylvie Ferling, gérante de la boutique orléanaise depuis son ouverture l’été 2008, et par ailleurs gérante du magasin Côté Déco, dresse un bilan plutôt serein : « c’est une marque sérieuse et de qualité, les objectifs de la première année ont été dépassés ».

« Un rapport qualité/prix/créativité très juste » Chacune des boutiques reflète l’univers créatif et poétique de la marque, qui ciblait au départ les jeunes femmes de 35 ans. « Au final on couvre trois générations : la jeune fille de 20 ans, sa mère et parfois même sa grand-mère » s’amuse Vanessa Sanchez. Un succès qu’elle explique aussi par « un rapport qualité/prix/créativité très juste ». Alors que Des Petits Hauts songe à étoffer son offre d’accessoires (sacs, ceintures, écharpes…), la marque diffuse aussi quelques jeunes créateurs comme Petite Mendigote, Hop Hop Hop, Sous le Sable et Delphine Conty. Face à la créativité toujours plus féconde de sa sœur styliste, Vanessa Sanchez réfléchit déjà au prochain casse-tête qui l’attend : jongler avec les surfaces et les volumes. « La prochaine collection, ce sont 185 références, disponibles en quatre tailles et parfois jusqu’en 10 coloris différents ! ». www.despetitshauts.com

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services

INTEX SERVICES, la qualité en ligne de mire À L’IMAGE DU SECTEUR DES SERVICES À LA PERSONNE QUI CONNAÎT UNE CROISSANCE FULGURANTE, L’ENTREPRISE DIRIGÉE DEPUIS AVRIL 2009 PAR PATRICK JOSSIN POURSUIT SON DÉVELOPPEMENT. SA PRIORITÉ : PROFESSIONNALISER INTEX SERVICES POUR EN FAIRE UN ACTEUR DE RÉFÉRENCE.

L

es services à la personne constituent un gisement d’emplois dont la croissance n’est pas à la hauteur de leur potentiel. Si le constat a motivé en juillet 2005 la promulgation d’une loi destinée à doubler le rythme de croissance du secteur (dite Loi Borloo), c’est aussi la conviction de Patrick Jossin, gérant d’Intex Services à Ingré/Saint-Jean-de-la-Ruelle depuis avril 2009. Selon lui, le marché est très loin de la saturation et pourrait même permettre à l’entreprise dont le chiffre d’affaires affiche une constante progression (15 %) depuis sa création en 2003, « de le multiplier encore plusieurs dizaines de fois ». À la tête d’une entreprise de 55 salariés (37 équivalents temps plein) qui ne connaît pas la crise et continue d’embaucher, le dirigeant répond aux mutations de la société ; explosion du nombre

de familles monoparentales, augmentation du nombre de personnes âgées dépendantes combinée à un maintien domicile de plus en plus fréquent sont quelquesuns des facteurs qui font des services à la personne un secteur à fort potentiel. Aux trois activités historiques d’Intex Services, le ménage/repassage, le nettoyage, et l’entretien d’espaces verts, Patrick Jossin en a ajouté deux : le petit bricolage (réparation de petites pannes, miroir à accrocher…) et la surveillance temporaire de domicile (relevé de boîtes aux lettres, ouverture des volets par exemple). Et le repreneur nourrit déjà d’autres ambitions. Il envisage « des opportunités de croissance externe », mais aussi d’« élargir le panel de ses activités ». Ainsi, sur les 21 activités aujourd’hui éligibles au titre de services à la personne, Intex Services n’en exploite que cinq. Gardiennage d’animaux, courses, soutien scolaire… ? « À part notre agrément simple qui limite notre intervention auprès de particuliers, nous ne nous fixons pas de barrières » précise-t-il.

Professionnaliser l’entreprise Pas de barrières certes, mais avec une exigence de professionnalisation de son entreprise. « Je vais me donner les moyens de mettre en place un véritable process qualité, je vise le long terme » affiche Patrick Jossin. En ligne de mire, l’attribution d’une certification Qualicert basée sur un référentiel spécifique aux prestations de services à la personne. Car pour le dirigeant, les enjeux sont de taille. « Nous sommes une entreprise qui a pignon sur rue, la plus ancienne et la plus importante en terme de taille en tant qu’opérateur privé sur Orléans. Cette notion de qualité est au premier plan lorsqu’on veut s’inscrire comme une entreprise de référence dans son secteur d’activité ». Un label qualité gage de rigueur et d’efficacité dans un secteur qui affiche pour 2008 à l’échelon national un chiffre d’affaires de 15,6 milliards d’euros et un taux de croissance, sur ce même exercice, de 10 %. www.intex-services.fr

6èmes Trophées F d’or de la formation

Patrick Jossin

Toutes les entreprises de la région Centre qui ont mené des actions spécifiques et innovantes pour le développement des compétences de leurs salariés, ou qui ont réalisé des efforts significatifs pour la sécurisation des parcours professionnels, peuvent concourir pour les prochains « F d’or ». Organisés par Opcalia Centre, les trophées seront décernés lors d’une cérémonie le jeudi 19 novembre prochain dans l’hémicycle du Conseil régional du Centre à Orléans (date limite des candidatures le 2 octobre). L’an passé, dans le Loiret, ce sont notamment Saint-Gobain Sully (spécialiste de la transformation de verre) et Antartic (conditionnement et fabrication de boissons non alcoolisées) qui avaient été distinguées. www.opcalia-centre.com

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innovation

MARTIN POURET révèle de nouvelles saveurs C’EST UNE PETITE RÉVOLUTION QUI SE PRÉPARE DANS LE MONDE DU VINAIGRE EN CE DÉBUT DE 4ÈME TRIMESTRE 2009. AVEC SES SAUCES À POÊLER, LE CÉLÈBRE VINAIGRIER ORLÉANAIS PROPOSE UN PRODUIT NOVATEUR DESTINÉ AU GRAND PUBLIC.

«

Nous sommes toujours à la recherche de nouveaux goûts, nous scrutons l’évolution des tendances et restons à l’écoute des attentes des consommateurs ». JeanFrançois Martin, P.D-G de Martin Pouret, donne le ton. Pour assurer la pérennité

LSDH prix de l’Innovation 2009 Après l’Oscar de l’emballage en 2008 dans la catégorie « Optimisation », la laiterie de Saint-Denis de l’Hôtel vient de se voir gratifier des Grés d’Or de l’Innovation par la Fédération des Entreprises et Entrepreneurs de France (FEEF). Récompensée à nouveau, sa bouteille bicouches en PET avec barrière totale à la lumière, lancée en partenariat avec PDG Plastiques (Malesherbes) et Système U. Un véritable succès pour l’unique distributeur de la bouteille (lait écrémé de marque U) dont l’objectif de vente de 3 millions de litres pour 2009 sera dépassé. Les raisons de cet engouement ? La suppression de l’opercule en aluminium qui ferme la bouteille, ainsi plus facile à ouvrir et surtout plus écologique : un seul bouchon suffit à assurer sa parfaite étanchéité. Enfin, dernier atout et non des moindres, la prouesse technologique diminue de façon importante le poids de plastique nécessaire à sa fabrication (32 g à 28 g). www.lsdh.fr www.pdg-plastiques.com

octobre 2009

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de l’entreprise fondée en 1797 et dans la même famille depuis six générations, le célèbre vinaigrier l’affirme : « la tradition, ce n’est pas l’immobilisme ». L’entreprise, qui dispose à ce jour de 25 références de vinaigres et moutardes, lance en octobre un produit 100 % innovant. « Jusqu’à maintenant, l’évolution des vinaigres passait par l’aromatisation, à base de plantes ou encore de fruits, décrypte le PD-G, nous avons délibérément voulu dépasser ce stade en travaillant sur différents concepts d’utilisation des vinaigres ». Fruits de deux années de développement, d’investissements humains et financiers, les Sauces vinaigrées à poêler verront le jour sur les étals en grande distribution et en épicerie dès le mois d’octobre. Une petite révolution dans le monde du vinaigre. « Il s’agit d’un vinaigre à chaud, qui s’utilise en fin de cuisson à la poêle sur des légumes, de la viande ou encore du poisson ». Ces sauces, conçues pour sublimer la saveur et la texture des aliments, ont en outre un argument diététique. Et représentent un potentiel important : « c’est un vinaigre d’usage, 80 % de la cuisine des ménages est faite à la poêle » appuie Jean-François Martin. « Campagnarde », « Provençale », « Épice », les 3 sauces ont été élaborées pour être pratiques : prêtes à l’emploi et donc facile à utiliser, elles sont conditionnées en flacons de 250 g.

Un révélateur de goût à apprivoiser De quel potentiel l’entreprise de douze salariés dispose-t-elle encore pour innover ? Jean-François Martin le promet, « aujourd’hui le vinaigre est un produit dont on est loin d’avoir exploité toutes les possibilités en cuisine, c’est un révélateur de goût que les gens dosent encore mal. Notre objectif est d’apporter notre savoir-

Jean-François Martin

faire pour leur apprendre à maîtriser ce condiment tout en restant facile d’utilisation ». Une vision prospective compatible avec la marque de fabrique Martin Pouret : une méthode traditionnelle de fermentation en tonneaux de chêne qui laisse « la nature faire son travail » (3 semaines pour produire 40 litres de vinaigre) face à des procédés industriels à oxydation accélérée, capables de générer 30 000 litres en un temps record. Et lorsqu’on interroge le P.D-G sur ce qui suivra le lancement des Sauces vinaigrées à poêler, la réponse fuse : « Cette innovation n’est pas un coup ponctuel, c’est une démarche volontaire car c’est grâce à la différenciation qu’on pérennise l’entreprise » . Pour preuve, d’autres projets sont déjà dans les cartons, et seront même présentés au Salon international de l’agroalimentaire (Sial) en 2010. www.martin-pouret.com

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développement durable

KRYZALID ou la métamorphose des dirigeants ACCOMPAGNER LA STRATÉGIE DE RÉUSSITE DE L’ENTREPRISE TOUT EN INSCRIVANT LES PERSONNES DANS UNE DYNAMIQUE DE PROGRÈS : C’EST LE SAVOIR-FAIRE DE KRYZALID. UN COACHING POUR DIRIGEANTS EN QUÊTE DE SENS ET D’ENGAGEMENT DANS UN MONDE AUX LIMITES SANS CESSE REPOUSSÉES.

Nathalie Bizieau

«

Donner à quelqu’un la possibilité de prendre pleinement sa place, l’aider à déployer ses ailes, c’est aussi inscrire l’entreprise dans une démarche de développement durable ». Avec Kryzalid - entreprise experte en coaching et « en accompagnement des hommes et des organisations » créée à Saint-Jean-deBraye en 2006 - Nathalie Bizieau permet aux dirigeants et cadres de TPE/PME de développer un potentiel qui s’inscrit dans la durée. Et en cite d’emblée les fondamentaux : « développer la cohérence, le sens, la puissance, et l’ouverture ». Car, comme elle l’explique, pour être au clair avec des objectifs économiques, mieux vaut l’être aussi sur ses propres missions, ses valeurs et son engagement. Des paliers à franchir étape par étape qui débouchent naturellement sur « l’ouverture » de soi, avec, à la clé, souplesse et 14

adaptation. « L’idée c’est de désenclaver les chefs d’entreprise de leur expertise pour leur permettre d’avoir une vision de dirigeant. Ce sont souvent d’excellents experts mais qui passent parfois à côté de certains aspects de leur fonction » reconnaît Nathalie Bizieau. « C’est extraordinaire de travailler avec des personnes qui ont un parcours professionnel réussi et qui aspirent à élargir leur cadre de référence et revisiter leur mode de fonctionnement ! En se tournant vers le coaching à un moment donné, elles signifient qu’il n’y a pas d’évidence dans la vie » poursuit-elle. La plupart du temps, l’accompagnement de Kryzalid joue un rôle d’accélérateur : « une réflexion bien posée, un processus élaboré avec justesse, c’est à la clé, de la réussite, du gain de temps, de la facilité dans l’action ». De manière immuable, Nathalie Bizieau s’attache à cerner les objectifs de l’entrepreneur ou du cadre, lui demande vers quoi il veut tendre, puis lui propose de porter un regard différent et d’envisager de nouvelles opportunités. « On n’est pas dans une logique de formation, plutôt dans l’idée de voir les choses sous un autre angle » précise-t-elle.

Développer la culture réseau Voir les choses sous un angle nouveau, Nathalie Bizieau le met aussi à profit grâce au travail en réseau. À raison de 10 jours par an, elle propose un coaching réunissant plusieurs dirigeants, « qui fonctionnent comme au sein d’un comité de direction ». Multi-activités ou spécifique à un secteur, ce mode de réflexion collectif, stimulé par le coach, produit un vrai travail de cohésion, étayé par des études de cas. Le fil rouge de Kryzalid, c’est « le recentrage de l’être humain au cœur de l’entreprise et de l’économie ». La dirigeante l’affirme, la montée en puissance

Quand l’agriculture produit des énergies renouvelables Éleveur porcin à Saint-Germaindes-Prés dans le Loiret, le GAEC Beets valorise, grâce au procédé de méthanisation, les effluents d’élevage dont il dispose en grandes quantités. Le procédé, qui consiste à faire fermenter les effluents en absence d’oxygène, génère du biogaz qui est directement utilisé comme source d’énergie renouvelable pour produire de l’électricité, revendue à EDF, et de la chaleur, valorisée pour ses bâtiments d’élevage. C’est sur ce site qu’a eu lieu une « journée portes ouvertes » à destination des agriculteurs de la zone le 11 septembre dernier. Le projet, dont le montant a avoisiné les 900 000 euros, a bénéficié du soutien du FEDER (Fonds Européen de Développement Régional) à hauteur de 152 000 euros, aux côtés de la Région et du Conseil général du Loiret.

du coaching ces dernières années n’est pas fortuite. « On est axé sur l’être, en quête d’un sens plus profond et plus spirituel dans une société où les mots avoir/ consommer/ court terme commencent à montrer leurs limites. Les entrepreneurs veulent être acteurs et responsables ». Et se réjouit visiblement d’intervenir dans ce contexte : « C’est passionnant d’être dans cette dynamique ». www.kryzalid.eu

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création/reprise

MARVEL,

Renaud Decrop

du sourcing à l’Afrique APRÈS AVOIR OCCUPÉ PLUSIEURS POSTES À RESPONSABILITÉ À L’INTERNATIONAL, RENAUD DECROP A REPRIS MARVEL À SAINTJEAN-DE-BRAYE L’AN PASSÉ. L’ENTREPRISE DE NÉGOCE DE MATÉRIEL MÉDICAL A TROUVÉ UN REPRENEUR TRÈS MOTIVÉ, MAIS FREINÉ DANS SON DÉVELOPPEMENT PAR LE PLAN DE FINANCEMENT DE LA REPRISE.

«

Activité de négoce médical, dans l’ouest de la France, avec une part à l’export » : c’est ainsi que le CRA (Cédants & Repreneurs d’Affaires) définit en 2007 dans sa « feuille de cadrage » le profil-type de l’entreprise à reprendre par Renaud Decrop. Alors que l’idée de devenir chef d’entreprise reste latente pendant près de 15 ans, le déclic se produit au moment des campagnes nationales de sensibilisation à la transmission. Après une carrière très orientée à l’international (entre autres acheteur dans une société de trading à Hong-Kong, directeur des ventes en Amérique du sud pour une société américaine) mais aussi dans les biotechnologies, Renaud Decrop reprend Marvel en 2008, lors du départ à la retraite de son dirigeant. Créée en 1947, l’entreprise spécialisée dans le négoce de matériel médical opte dès les années 90 pour une stratégie très tournée vers l’export. L’ensemblierintégrateur y réalise d’ailleurs aujourd’hui 85 % de son chiffre d’affaire, vers Afrique essentiellement (22 pays). Si son cœur de métier reste la santé, l’entreprise s’est diversifiée en incluant le matériel périhospitalier, éducatif, l’informatique et la bureautique. « Marvel assure la majeure partie de son activité dans le cadre d’appels d’offres nationaux et internationaux. Notre diversification est liée au développement de nos clients qui formulent des demandes globales : nous livrons donc aussi bien des scalpels que des panneaux photovoltaïques, des groupes é lec trogènes ou encore des machines agricoles » illustre Renaud Decrop. Sur les 16 salariés et 2 apprentis qu’emploie l’entreprise, quatre sont dédiées au conditionnement. « Notre valeur ajoutée, c’est notre capacité octobre 2009

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à reconditionner les ensembles, Marvel est une agence de sourcing qui compte plus de 500 000 produits dans sa base de données et 1 300 fournisseurs ».

Le plan de financement, boîte de Pandore ? Aux rênes de l’entreprise « juste avant la crise », Renaud Decrop évoque aujourd’hui « des règles financières déséquilibrées dans l’accompagnement financier » ; Telle une épée de Damoclès, la durée du prêt d’acquisition, très courte (7 ans), est non négociable. À ses yeux, « les soutiens semblent beaucoup plus complets lorsqu’on crée une entreprise que dans le cas d’une reprise ». Mais Renaud Decrop l’assure,

il reste un entrepreneur « hypermotivé », auquel « le club repreneurs de la CCIL a apporté un réel soutien ». Pour conclure sur cette note philanthrope : « Quand on se regarde dans le miroir, on sait qu’on est une pièce maîtresse du puzzle mais on réalise surtout que chacun des salariés de l’entreprise est essentiel à son fonctionnement ». marvelnovedi@marvel.fr

LoiretEmploi.com : un site collaboratif autour du recrutement Lancé en septembre 2008, LoiretEmploi.com vient de souffler sa première bougie. Grâce à ses 350 adhérents actuels, le site Internet fonctionne sur le mode collaboratif : Vincent Marcé, son créateur, propose aux internautes de partager leurs expériences autour de l’emploi. Le type d’informations qu’on y échange ? Des précisions sur une entreprise que l’un vise d’intégrer et que l’autre a quitté, des détails sur un projet de création et les compétences recherchées pour le mener à bien. Après avoir renforcé le volet « présentiel » au cours du 1er semestre 2009 avec des réunions physiques, Vincent Marcé donne une nouvelle impulsion à LoiretEmploi.com. « Je souhaite ouvrir plus encore le site aux entreprises, elles peuvent déjà consulter gratuitement les profils en ligne, je les invite désormais à y déposer aussi leurs annonces ». Enfin, il propose aux créateurs de venir échanger sur leur projet, « de maturer l’idée » avant d’aller pousser les portes des organismes compétents pour accompagner les créateurs. www.loiretemploi.com

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à table

Guillaume Philippot

Ô MON BAT Ô, bientôt sur les flots TANDEM DYNAMIQUE À LA TÊTE DE L’UNE DES MEILLEURES TABLES ORLÉANAISES -L’ÉPICURIEN-, GUILLAUME ET SÉBASTIEN PHILIPPOT ONT PRIS LES COMMANDES DU RESTAURANT-VAISSEAU AMARRÉ QUAI DU CHÂTELET. EMBARQUEMENT IMMINENT !

S

’asseoir sur le pont avant, devant quelques fines de claire, une friture d’éperlans ou une terrine de campagne, entrecouper la dégustation de quelques gorgées de vin, tout en contemplant la Loire qui s’écoule sous ses pieds : c’est la nouvelle invitation au voyage que proposent Guillaume et Sébastien Philippot. Les deux frères, qui officient déjà à quatre mains dans l’une des meilleures tables orléanaises, L’Épicurien, ont remis le couvert pour relever ce nouveau challenge. Baptisé ô Bat ô (anciennement L’Inex), le bateau de Loire tourne à plein régime depuis le 19 juin dernier. Pour cela, Guillaume et Sébastien n’ont pas lésiné sur les moyens. « Nous avons consenti autant d’investissements que le prix que nous avons payé » souligne Guillaume

Philippot. Quelques ouvertures ça et là pour laisser plus de lumière naturelle pénétrer à l’intérieur, acquisition de gros réfrigérateurs et caves à vins, mobilier pour bateau flambant neuf : les associés confient avoir voulu imprimer leur marque dans le moindre détail. L’exiguïté de la cuisine ? Ces deux-là ont trouvé comment pallier la lacune. « Tout est cuisiné à l’Épicurien, nous disposons d’un entrepôt sur le quai juste en face, avec une chambre froide ». Impossible sans cette astuce pour ô Bat ô de servir des produits de la plus grande fraîcheur. Avec deux formules d’appel (11 € pour l’une des trois assiettes au choix et son verre de vin, et 16 € pour une assiette de l’écailler ou une entrée, un dessert et un verre de vin), et bientôt une formule plus classique (entrée-plat-

Formation HACCP/Paquet Hygiène : programmation 2010 À la demande de nombreux professionnels, une formation autour de « l’hygiène alimentaire dans les entreprises de restauration » est proposée par la CCI du Loiret. Le programme, établi sur une durée d’un jour et demi et spécifiquement conçu pour les professionnels, s’adresse à la fois aux exploitants d’entreprises et/ou à leur personnel. Son objectif ? Répondre notamment aux dispositions de la réglementation sur le « Paquet Hygiène » (applicable depuis janvier 2006) qui prévoit des obligations en matière de la formation à l’hygiène alimentaire. 16

Cette formation est obligatoire pour tous les métiers de bouche : restaurants, traiteurs, boucherscharcutiers, industries agroalimentaires. Plusieurs sessions sont programmées sur 2010, inscrivez-vous sans tarder ! - Le 11/01/10 et le 25/01/10 (Orléans) - Le 15/03/10 et le 29/03/10 (Montargis) - Le 07/06/10 et le 21/06/10 (Pithiviers) - Le 27/09/10 et le 11/10/10 (Orléans) - Le 15/11/10 et le 29/11/10 (Montargis) Plus d’informations sur www.loiret.cci.fr, rubrique CHR (Café-Hôtel-Restaurant).

dessert), l’établissement vise une clientèle très large. « C’était notre mot d’ordre, être accessible » précise Guillaume.

Un bateau rien que pour soi En première ligne lors du festival de Loire du 23 au 27 septembre (terrasse exceptionnelle de 300 couverts sur les quais), le bateau a ensuite fermé quatre jours pour quelques ajustements en vue de sa prochaine mise en navigation. Une attractivité supplémentaire que l’Office de Tourisme et de Congrès d’Orléans n’hésite pas à valoriser, comme le rappelle Guylène Philippot, responsable de salle. Pour l’hiver, ô Bat ô réserve d’autres surprises : ponts avant et arrière bâchés, parasols chauffants arrimés, le restaurant flottant change de physionomie. « D’un côté du bateau je vais proposer un bar à soupes et de l’autre, des cocottes de moules frites » visualise Guillaume Philippot. Ouvert 6 jours sur 7 en hiver contre 7j/7 le reste du temps, ô Bat ô offre même le luxe d’être privatisé. Loué 500 € pour la moitié du bateau, ou 1 000 € dans son intégralité, il se transforme en lieu atypique pour fêtes privées et réceptions professionnelles, avec une option (facultative) buffet et cocktail dînatoires. Prêts à larguer les amarres ? ô Bat ô 3, quai du Châtelet 45000 Orléans Tél. : 02 38 77 99 20 25 octobre 2009


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dossier

Manuel Machado, directeur d’Antartic et président de l’Ariac

CRISE : pas de régime sec dans l’agroalimentaire PREMIER EXPORTATEUR MONDIAL DE PRODUITS ALIMENTAIRES TRANSFORMÉS ET 2E DE PRODUITS AGRICOLES, 1RE INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE D’EUROPE, 1ER SECTEUR INDUSTRIEL FRANÇAIS ET 2E EMPLOYEUR INDUSTRIEL DE L’HEXAGONE*…, L’AGROALIMENTAIRE EST L’UNE DES PLUS BELLES VITRINES DE L’ÉCONOMIE FRANÇAISE. UN RAYONNEMENT QU’IL DOIT PRINCIPALEMENT À SON DYNAMISME, À LA MODERNITÉ DE SES STRUCTURES ET À SA CAPACITÉ D’INNOVER. ALORS QUE D’AUTRES SECTEURS COMME L’AUTOMOBILE, L’IMMOBILIER OU LA VPC, SONT TOUCHÉS PAR LA CRISE MONDIALE, L’AGROALIMENTAIRE SEMBLE, LUI, RÉSISTER. MIEUX ENCORE, DANS LE LOIRET PAR EXEMPLE, LES ENTREPRISES DU SECTEUR CONTINUENT D’INNOVER, D’INVESTIR ET DE RECRUTER.

«

L’agroalimentaire souffre moins de la crise que d’autres secteurs car nous sommes sur des produits de première nécessité et difficilement délocalisables »,

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commente Manuel Machado, directeur d’Antartic, la filiale d’Intermarché spécialisée dans l’embouteillage de boissons non alcoolisées à St-Martin-d’Abbat. 3e poste

derrière le logement (25 %) et le transport (15 %), l’alimentation représente en moyenne 13 % du budget des ménages français*. Des ménages qui, toutefois, consom-

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ment différemment pour des raisons économiques (baisse du pouvoir d’achat) mais aussi par souci de santé (prévention contre l’obésité, maladies cardio-vasculaires) et de protection de l’environnement (moins d’emballage, préférence pour les produits locaux et de saison). Le tout renforcé par un désir de retrouver la qualité et le goût des produits du terroir.

Le Loiret, un bon panier garni Et le Loiret, partie intégrante du « Jardin de la France », en regorge : miel de Sologne, safran du Gâtinais, vins AOC de l’Orléanais et du Coteaux du Giennois, vinaigre à l’ancienne Martin Pouret… pour la filière gastronomique. Élevage (bovins, porcins, volailles), productions céréalières (maïs, blé, colza, orge…), maraîchères (tomates, poivrons, concombres, salades…), arboricoles (pommes, poires, cerises…) pour l’industrie agroalimentaire. Autant de matières premières venant alimenter les filières fruits et légumes, pains/biscuits/ céréales ; boissons et produits laitiers mais aussi viandes, plats cuisinés, confiserie/ chocolat/miel/sucre et alimentation pour animaux du département. « Alimenter les gens est une fonction primaire de la vie ». Et pour Emmanuel Vasseneix, président de la Laiterie de St-Denis-de-L’hôtel (469 millions d’emballages produits en 2008), c’est aussi l’une des raisons pour lesquelles la crise a une sensibilité moins forte sur l’industrie agroalimentaire. Un secteur dans lequel le Loiret arrive d’ailleurs en tête des départements de la région Centre – elle-même 1re région céréalière d’Europe – avec 109 entreprises (sur 338 au niveau régional) et 7 000 salariés (1er employeur du département). Constitué de grands groupes et de PME souvent familiales, le Loiret compte de nombreuses entreprises de transformation fabriquant des produits de grande consommation pour les GMS de France (Carrefour, Auchan, Intermarché, Système U, Leclerc…) et les grandes enseignes de la restauration rapide (MacDonald’s…). Parmi elles : Cargill Meats Europe/St-Cyr-en-Val (nuggets de poulet), MacKey Food France/Fleuryles-Aubrais (steak haché surgelé), Orléans Viandes/Fleury-les-Aubrais (abattage et

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« On ne peut pas dire que l’on souffre mais on se bat » Cet été il a fait chaud, très chaud. Alors forcément on a bu, beaucoup bu. Mais différemment semble-t-il. Plans sociaux et baisse du pouvoir d’achat obligent. Alors par répercussion à l’autre bout de la chaîne… : « Nous avons un peu souffert avec des consommateurs qui se détournent de certains produits aux profits des produits Hard Discount, explique Manuel Machado, directeur du site d’Antartic, qui assure à St-Martin d’Abbat la production et l’embouteillage des boissons non alcoolisées (sirops, jus de fruits, softs et eaux) du Groupe Intermarché. Les jus frais par exemple étant chers, les premiers prix prennent le pas ». Ceci sans compter les consommateurs qui boudent l’eau en bouteille préférant celle du robinet. « On a légèrement perdu des volumes fin juillet : au global – 6 % et – 10 % sur l’eau par rapport à 2008 », constate Manuel machado. Un fléchissement qui ne saurait ralentir, en cette période de crise, la dynamique de développement dont l’entreprise a toujours fait preuve. Avec un CA de 125 M€ pour 324 millions de litres fabriqués, Antartic « cherche toujours à améliorer sa performance industrielle via l’optimisation sur l’organisation, les formations, les énergies, la logistique, le stock, les transports… et doit poursuivre sa politique d’investissement ». Aussi, en 2009, Antartic a mis en place une nouvelle ligne PET (8,5 M€), a consacré 4 % de la masse salariale (400 000 €) à la formation et investi 230 000 € sur les économies d’énergie à poursuivre en 2010. « Pour nous diversifier nous développons des activités à l’extérieur : développement des ventes avec d’autres enseignes de la distribution, co-packaging pour le conditionnement de bonbonnes d’eau et de jus de fruits pour d’autres industriels ». Autant d’initiatives qui auront rapporté cette année à Antartic un CA de 7,5 M€ en dehors d’Intermarché.

transformation), Tereos/Artenay (sucrerie-distillerie), Senoble/Lorris (yaourt, flan, crème dessert), Antartic/St-Martind’Abbat (boissons non alcoolisées), Laiterie de St-Denis-de-l’Hôtel (liquides alimentaires), Artenay Sevenday (barres céréalières, muesli), Mars-Masterfood (barres chocolatées, alimentation pour animaux). Pour promouvoir cette diversité des produits transformés, fabriqués et vendus dans le département, les clubs de l’agroalimentaire et de la Grande Distribution de l’UDEL ont signé, fin 2008, un partenariat unique en France autour de la

création du label “Produit dans le Loiret” : un logo que les consommateurs peuvent retrouver dans les rayons des magasins partenaires via des PLV communes.

L’ARIAC, le nouveau réseau de l’agro « Le consommateur recherche de plus en plus de produits régionaux pour des raisons notamment de traçabilité et de développement durable : il faut donc les valoriser, les mettre en avant. La Grande Distribution a besoin de ces produits locaux, il y a donc des liens à tisser entre eux et les industries agroalimentaires.

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Accorder une plus grande souplesse aux clients À en croire les chiffres, le groupe BCS, spécialisé dans la fabrication de pains et viennoiseries crus “prêts-àlever” et “prêts-à-cuire”, ne devrait pas manger de pain noir cette année. Du moins pas sur l’usine de production de Pithiviers, BCS Ile-de-France, que dirige Frédéric François. + 10% de production au 1er semestre 2009 (par rapport aux 10 000 t. de produits fabriqués en 2008) et + 10% de ventes (par rapport aux 15 000 t. de produits commercialisés en 2008). « Nous ne ressentons pas de baisse d’activité sur notre site. En revanche, ce que l’on perçoit c’est une incertitude et une instabilité de la part de nos clients – plates-formes de GMS, chaînes de sandwicherie, indépendants de terminaux de cuisson… – qui passent commande à la dernière minute ou reportent des livraisons. Conséquence : cela

provoque une désorganisation et donc, pour nous, un suivi encore plus attentif avec nos clients ». Et ce, sans déroger à la ligne stratégique fixée par BCS IDF : « Ce que nous souhaitons, rappelle Frédéric François, c’est apporter la même rigueur à la qualité des produits que nous fabriquons (pain cru et prêt-à-cuir surgelé) et distribuons (produits traiteur, pâtisseries et 300 références en pains spéciaux et viennoiserie). Accorder une plus grande souplesse à nos clients et leur proposer un service accru au niveau de la logistique, du suivi technique et administratif ». Forte de 65 salariés, l’unité pithiveraine prévoit une douzaine d’embauches et des plans de formation. De quoi renforcer le site dont les lignes de production continuent à se remplir pour alimenter les gros marchés parisiens et sud-parisiens.

Frédéric François, directeur de BCS Ile-de-France

C’est un projet qu’il faudrait pousser », explique Manuel Machado, président de l’ARIAC, l’Association régionale des industries alimentaires du Centre, créée il y a un peu plus d’un an (lire encadré). Un exemple de synergie qui permettrait aux entreprises de la région de se développer. « L’ARIAC doit travailler une crédibilité, poursuit Manuel Machado. En région Centre, il y a des perspectives d’évolution dans l’agroalimentaire. Il y a une technicité, de l’innovation, de la création et de la production que l’on ne peut pas trop délocaliser ». Autant d’atouts dont les entreprises membres de l’ARIAC se serviront pour lancer des actions conjointes de valorisation et de développement. Comment développer son chiffre d’affaires et s’ouvrir aux marchés (exportation, salons, GMS…) ? Mutualiser les coûts, faire connaître et mettre en commun les aides existantes. Comment améliorer la performance industrielle et l’image des entreprises agroalimentaires… ? C’est sur tout cela que l’ARIAC s’engage à œuvrer à la grande satisfaction de ses membres. « Je suis pour tout ce qui peut faire se rappro-

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« On s’est demandé s’il fallait arrêter les investissements »

Emmanuel Vasseneix, président de la Laiterie de Saint-Denis-de-L’Hôtel

« Quelle que soit sa typologie, une entreprise doit affronter les moments qui vont mal. En revanche, ce qui est grave, c’est de ne pas s’être posé de question avant la crise ». Pour Emmanuel Vasseneix, président de la Laiterie de Saint-Denis-de-L’Hôtel, 1er conditionneur de jus de fruits en France, prendre du temps à la réflexion stratégique est vital : « Qui je veux être, ce que je veux faire dans les 5 ans à venir ? Quelles sont les ambitions et les valeurs de mon entreprise… ? Cette réflexion, nous la menons depuis des années et pas à cause de la crise ». Résultat, des actions menées tous azimuts dans l’innovation de produits et de packagings – LSDH a récemment reçu le prix de l’innovation 2009 lors de la 11e édition des Grés d’Or de la FEEF (Fédération des entreprises et entrepreneurs de France) pour sa bouteille de lait bicouches en P.E.T, sans opercule, avec barrière totale à la lumière, lancée en partenariat avec Système U et PDG Plastiques – les formations, le social et l’environnemental. « Quand la crise est arrivée, on s’est demandé s’il fallait arrêter les investissements. Et plus on avançait, plus on confirmait qu’il fallait développer ». Un lourd programme d’investissements a ainsi été lancé : « environ 60 M€ sur trois ans sur tous nos sites : construction d’un transtockeur automatique à St-Denis-de-l’Hôtel (25 M€ depuis 4 ans ont été investis sur ce site), une nouvelle ligne de production de 24 000 bouteilles/h à Varennes-sur-Fouzon (Indre) et 10 M€ en Alsace à Sarre-Union ». De quoi booster la performance de LSDH dont l’ambition est de devenir un partenaire incontournable dans le domaine des liquides alimentaires en Europe pour ses clients distributeurs et Industriels.

cher les gens, commente Emmanuel Vasseneix. Aujourd’hui on ne va pas assez loin et assez vite. Il faut favoriser les échanges. Plus une zone sera forte plus nos entreprises seront fortes. J’attends de l’ARIAC que ce soit un système qui organise des formations dans nos métiers : je ne comprends pas que l’on n’ait pas de formations aux lignes automatisées dans le Loiret par exemple. Au niveau des relations, l’ARIAC pourrait également rapprocher nos mon-

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des avec l’administration locale, régionale et nationale. On est trop dans la relation méfiance/défiance. L’Ariac peut être un relais intéressant ».

Une filière qui recrute L’un des rares secteurs à embaucher en cette période de crise (plus de 10 000 emplois non pourvus actuellement dans le secteur selon l’ANIA, Association nationale des industries alimentaires), l’agroa-

limentaire souffre néanmoins d’un déficit d’image. Pourtant « on peut y faire de belles carrières », insiste Yves Jouannic, directeur du site Tereos à Artenay. « Mais la difficulté c’est le recrutement. L’agroalimentaire souffre d’une mauvaise image : c’est agricole, ça ne sent pas bon, on travaille à la chaîne… L’ARIAC pourrait apporter une aide à ce niveau-là. Chez Tereos, nous avons une vingtaine de postes à pourvoir en CDI : il faut assurer le

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renouvellement des générations. Une petite moitié de notre effectif a plus de 50 ans. Nous avons 50 personnes à embaucher d’ici 3 ans et entre 20 et 25 dans les mois à venir ». Techniciens, opérateurs de maintenance, conducteurs de ligne mais aussi cadres, scientifiques, l’agroalimentaire recrute et forme tous azimuts. « Une formation en alternance sur un an

a été mutualisée entre Tereos, les sociétés Antartic et LSDH et le lycée technique Ste-Croix-St-Euverte d’Orléans, poursuit Yves Jouannic. Trois salariés de Tereos ont ainsi été formés au poste de technicien de maintenance et chef de poste ».

Contraint d’innover Une main-d’œuvre nécessaire également

pour renforcer et accompagner des développements, des innovations et des modernisations de sites liés à de nouvelles stratégies mises en place pour répondre à de nouveaux besoins. Alors, crise ou pas, les investissements continuent – et ils croissent (+ 4 % en France en 2008*) – pour faire face aux différentes mutations du secteur : mondialisation, enjeux

Pas de coup de froid au rayon traiteur des MDD François Veyrié, directeur général de Bakkavör Traiteur

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François Veyrié, directeur général de Bakkavör Traiteur (Chevilly) le confirme : « Chez nous, il n’y a pas de crise dans nos ventes. 2009 sera au final une bonne année pour des raisons structurelles et conjoncturelles. Tout d’abord, nous fabriquons des produits agroalimentaires, secteur qui souffre moins que d’autres marchés. À savoir des produits à marque de distributeur (MDD) pour Carrefour, Auchan, Système U, ou encore Intermarché que ces enseignes dynamisent et qui se défendent mieux que les marques nationales plus chères. Ensuite nous sommes sur des produits de petits prix : environ 1,20 € pour des blinis et 1,50 € pour un pot de produits tartinables. Enfin, ce sont des achats plaisir et des produits dans la “mouvance apéritive” actuellement en plein développement ». Spécialisé dans la fabrication de blinis, tartinables végétaux (Tzatziki, Ktipiti, Guacamole…), taramas (rose, saumon et crabe) et, depuis cette année, de pizzas haute qualité, Bakkavör Traiteur, filiale du groupe islandais Bakkavör, a augmenté de 40 % sa production par rapport à 2008. 7 millions de barquettes blinis, 5 millions de pots tartinables et 1 million de pizzas sortent ainsi des trois ateliers de production avant conditionnement et expédition sur toute la France et l’Angleterre. « Un agrandissement du site est prévu en 2010, souligne François Veyrié. Notre usine est moderne et l’on investit régulièrement : 1 M€ sur les douze derniers mois ». Affichant un CA de 8 M€, le n° 1 du marché des MDD sur les tartinables et blinis en prévoit 12 en 2010. « On est bien situé ici logistiquement et c’est un bon bassin d’emploi. Et la crise a un effet positif sur l’emploi : on a moins de difficultés à recruter, on a plus de candidatures. Avec 45 salariés sur le site, nos effectifs ont augmenté de 30 % ».

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La crise, c’est bon pour le sucre

Yves Jouannic, directeur de Tereos Artenay

« Le sucre de bouche concerne 10 % de la consommation française. Une consommation en baisse depuis 10 ans mais dont la courbe remonte tout doucement depuis fin 2008 – début 2009. En effet, avec la crise, les gens se sont mis à restocker du sucre et, poussés par la vague du retour à la nature, au vrai goût des choses, ils recommencent à faire leurs confitures et leurs pâtisseries eux-mêmes ». Un changement d’habitudes des consommateurs qui ne peut que réjouir Yves Jouannic, directeur de la sucrerie-distillerie du groupe Tereos à Artenay. « Sur juin, l’appel client a doublé par rapport à 2008 sur notre site : + 100 % de production. Il faut dire aussi que cette année est une année fruits exceptionnelle ! On a donc employé les grands moyens en augmentant la production notamment des classiques sacs en papier de 5 kg : on a tourné pratiquement 6j/7 au lieu de 5j/7. Pour cela, on a dû faire appel à des intérimaires – une trentaine dont 25 au conditionnement – et décaler les congés ». Mais la crise aidant ou pas, la stratégie de développement doit continuer. Ainsi le groupe Tereos, parmi les 1ers producteurs mondiaux de sucres et d’alcool-éthanol (CA : 3,8 milliards d’euros), a choisi de renforcer son site d’Artenay (1 000 t/j de sucres fabriqués et 50 000 m3/an d’alcool “surfin” produit). « La raffinerie de Nantes fermant, nous allons récupérer la production des Doypacks, ces sachets de sucre souples en plastique avec bec verseur, poursuit Yves Jouannic. Ce qui va appeler de nouveaux planteurs de betteraves : il nous reste encore 1 500 ha supplémentaires à trouver dans un rayon de 35 km autour du site ». À bon entendeur.

environnementaux et de santé, nouvelles habitudes de consommation. Exemples dans le Loiret : Martin Pouret et sa « Pourette », nouvelle “sauce vinaigrée à poêler pour les consommateurs pressés” ; Les Trois Gourmands (Château-Renard) et leurs « Timbale mousse d’artichaut et son tartare de saumon frais » et « Tartare de saumon fumé frais à l’huile aromatisée à

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la truffe », nouvelles entrées à base de produits frais “sans gelée, sans conservateurs ni exhausteurs de goût”. Banette (Briare), le n° 1 de la boulangerie artisanale, et son nouveau Comptoir Meunier, station d’assemblage de farines pour pains spéciaux. Mais aussi Antartic et sa nouvelle ligne P.E.T, Tereos dont les derniers produits, « des sucres aromatisés à

la vanille, au citron et à la cannelle en big bags lancés sur le marché en janvier 2008 ont été mis au point et fabriqués sur le site d’Artenay », déclare Yves Jouannic ajoutant que « de nouvelles idées de produits sont en préparation dans nos centres de recherche dont une partie sur Artenay ». Ou encore LSDH et sa nouvelle bouteille de lait sans opercule. « La crise crée cepen-

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dant des opportunités, souligne Emmanuel Vasseneix. LSDH a acquis à Cholet (Maine-et-Loire) la société L’Abeille (120 personnes, CA de 50 M€), positionnée sur le développement et le conditionnement de soft drinks gazeux. Par ailleurs, avec la crise, des compétences se sont libérées : nous avons ainsi récupéré et créé une cinquantaine d’emplois (techniciens de production et de maintenance, ingénieurs R&D et de production…) sur Varennes-surFouzon (Indre) et St-Denis de l’Hôtel ».

H1N1… l’autre crise Malgré de légers résultats en baisse pour certains, mais en aucun cas catastrophiques, et des pressions financières et bancaires encore plus marquées en ces temps difficiles, les industries de l’agroalimentaire du Loiret semblent plutôt bien armées pour résister à la crise. Une question alors : la grande menace ne viendrat-elle pas du front froid… H1N1, fameuse grippe A ? Mais là encore, les entreprises semblent prêtes. « Chez Tereos, nous avons mis en place un PCA (Plan de continuité d’activité), explique Yves Jouannic. Il consiste, en prévention, à supprimer les open spaces, nettoyer les boutons de porte et les robinets, mettre à disposition des solutions hydroalcooliques et des masques : nous en avons déjà reçu 400 sur les 4 000 prévus pour le site… Et informer les salariés. Nous devons assurer la production car la grippe devrait arriver pendant la campagne betteravière (du 23 septembre jusqu’à fin décembre). Mais nous avons d’ores et déjà recontacté de jeunes retraités pour voir si, en cas de coup dur, ils seraient prêts à revenir travailler ». Et bien sûr ils le sont.

* Chiffres et données ANIA 2008 (Association nationale des industries alimentaires) Sources : cahier n° 3 de l’ADEL sur l’Agroalimentaire.

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L’ARIAC, le nouveau collectif pour et par les industries “agro” Depuis sa création en août 2008, 54 entreprises agroalimentaires de la région Centre ont rejoint l’ARIAC, l’Association régionale des industries alimentaires du Centre. Impulsé par quatre entreprises du Loiret leaders dans le secteur (Tereos, Crudettes, Laiterie de St-Denis-de-L’Hôtel et Antartic), ce collectif a pour but de fédérer les PME-PMI de l’industrie agroalimentaires autour d’actions communes sur la valorisation de l’image, le recrutement et la formation. « Pour l’heure, nous sommes en phase émergente, souligne Manuel Machado, président de l’ARIAC et, par ailleurs, directeur d’Antartic. Nous avons déjà mis en place des actions collectives sur la gestion eau-décheténergie par exemple pour que chaque entreprise améliore sa politique en la matière ». Soutenue par la DRIRE et la DRAAF, l’ARIAC souhaite s’imposer comme un acteur régional incontournable : « Nous sommes aujourd’hui reconnus, c’est une première satisfaction, poursuit Manuel Machado. Dans “l’agro”, on vit caché et il faut arrêter ». Pour preuve, l’association a eu – et aura encore – l’occasion de faire parler d’elle : rencontre auprès des CCI de la région, journées “Ouvre-Boîtes” une fois par trimestre et un colloque programmé à la fin de l’année au Conseil Régional. Contact : Philippe Villevalois, animateur ARIAC. 06 67 18 36 06 ou info@aria-centre.org Cotisation : de 100 € à 400 €.

Pour en savoir plus sur l’agroalimentaire : www.ania.net www.metiers-industries-alimentaires.com. www.decouverte-industries-alimentaires.com www.enseignants-industries-alimentaires.com www.adeloiret.com www.loiret.cci.fr

ERRATUM Dans le dossier de Loiret Eco de septembre, intitulé « Citévolia, agitateur de compétences », le nom du directeur général de l’ESCEM a mal été orthographié dans la légende photo (p.22). Il fallait lire Tamym Abdessemed. Nous lui présentons toutes nos excuses.

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agenda

LES RENCONTRES LOIRET ECOBIZ www.loiret-ecobiz.fr

16 octobre 2009 (matin) Échanges d’expériences sur les conclusions des audits ISO 14001 Les audits sont source de progrès pour un Système de Management de l’Environnement répondant aux exigences de l’ISO 14001. Avec l’intervention d’entreprises certifiées ISO 14001. 26 novembre 2009 (après-midi) Présentation par Téréos de sa gestion de la sécurité Sur son site d’Artenay, Téréos exploite une sucrerie- distillerie et effectue du conditionnement de sucre, de la rectification et de la déshydratation d’alcool. En pleine campagne de récolte des betteraves sucrières, Téréos présentera les moyens et méthodes déployés pour la sécurité du personnel.

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ECOBIZ PERFORMANCE INDUSTRIELLE 7 octobre 2009 Club Production - La VSM (Value Stream Mapping) : cartographie de la chaîne de valeur. 8 octobre 2009 Club Achats - Propriété industrielle (accord de confidentialité, éviter d’être copié...)

14 octobre 2009 Groupe de travail LEAN chez Hitachi à Ardon 20 octobre 2009 Groupe de travail LEAN chez ARCELORMITTAL à Amilly Contact : Nathalie Aminot-Boulley Tél. : 02 38 77 77 71 http://perfindustrielle.loiret-ecobiz.fr

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ECOBIZ RH & MANAGEMENT

ECOBIZ COMMERCIAL-MARKETING

20 octobre 2009 Emploi des seniors et retraites Contact : Catherine Savorat Tél. : 02 38 77 77 35 http://rhmanagement.loiret-ecobiz.fr

24 novembre 2009 Speed meeting : rencontre acheteur-vendeur Contact : Jean-Claude Landry Tél. : 02 38 77 77 69 http://commercial.loiret-ecobiz.fr

Retrouvez tout l’agenda sur www.loiret.cci.fr ! http://www.netvibes.com/cci-du-loiret et suivez la CCIL sur http://twitter.com/cciloiret 25

25 novembre 2009 Manifestation annuelle intercommunautés au centre de conférences d’Orléans.

ECOBIZ PERFORMANCE INDUSTRIELLE RELAIS LEAN CENTRE

Contact : Sébastien Saint-Chély Tél. : 02 38 77 77 19 http://environnement.loiret-ecobiz.fr

octobre 2009

A noter sur vos agendas !

Photo Fabien THOUVENIN

//////////////////////////////////////// ECOBIZ ENVIRONNEMENT-SÉCURITÉ

Formation « 5 jours pour entreprendre » Du 12 au 16 octobre (Montargis) Du 16 au 20 novembre 2009 (Orléans) Cinq jours pour rencontrer partenaires et experts de la création-reprise d’entreprise et se sensibiliser aux démarches à suivre pour mener à bien son projet. Contact : Espace Entreprendre de la CCIL Tél. : 02 38 77 85 90 espace.entreprendre@loiret.cci.fr http://createurs-repreneurs. loiret-ecobiz.fr 27


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Du 8 au 18 octobre 2009 ÈME

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ÉDITION DE « COMMERCE EN FÊTE »

valorise les économies d’énergie LA 5ÈME ÉDITION DE « COMMERCE EN FÊTE » INTITULÉE « MON COMMERÇANT, MON ENVIRONNEMENT », AURA LIEU DANS LE LOIRET DU 8 AU 18 OCTOBRE 2009. EN LIEN AVEC LE GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT, CETTE MANIFESTATION SERA CONSACRÉE AUX ÉCONOMIES D’ÉNERGIE, ET PLUS PARTICULIÈREMENT À CELLES LIÉES À L’ÉCLAIRAGE.

S

’appuyer sur une démarche écologique et économique tout en dynamisant le commerce de proximité : l’opération « Commerce en Fête » fait mouche pour sa 5ème édition du 8 au 18 octobre prochain. La manifestation, d’envergure nationale, a été organisée dans le Loiret par la CCIL, en partenariat avec la FICAL (1) et avec le soutien de l’ADEME, Récyclum, La Poste et Arlina Voyages. En lien avec le Grenelle de l’environnement et la disparition progressive des ampoules à incandescence, les économies d’énergie serviront de fil conducteur à l’opération. Au total, ce sont près de 600 commerçants et artisans,

réunis au sein de 25 associations du Loiret, qui se mobiliseront pour sensibiliser leurs clients aux économies d’énergie, liées à l’éclairage. Le principe est simple : les consommateurs qui remettront aux commerçants participants une ampoule usagée bénéficieront en retour d’un coupon d’achat à « prix coûtant » pour une Lampe Basse Consommation (LBC), à utiliser chez un distributeur local. Identifiables aux couleurs de l’opération affichées en vitrine, les commerçants distribueront également à leurs clients des plaquettes d’information sur les lampes basse consommation. En plus des animations

Jacqueline Viet, membre du bureau de l’union commerciale de La Ferté-Saint-Aubin « Notre union commerciale a toujours participé à Commerce en Fête car l’opération permet vraiment de fédérer les adhérents autour d’une thématique commune. Le projet a même convaincu la mairie de La Ferté-Saint-Aubin qui s’intéresse à la mise en œuvre d’un Agenda 21 et qui renforcera pendant cette période des moyens humains et logistiques à notre disposition. En plus des 3 000 ampoules que nous sommes prêts à vendre à prix coûtant, nous organisons un grand loto sur le thème des économies d’énergies et offrons des cadeaux axés sur le développement durable. Une exposition sur les éclairages moins énergivores se tiendra toute la semaine sur la place de la halle rénovée ».

Didier Lamarque, président de l’union commerciale de Pithiviers « Président de l’union commerciale de Pithiviers depuis mai 2009, je reste convaincu qu’il faut saisir toutes les opportunités de faire parler du commerce et c’est aussi pour cela que nous participons à Commerce en Fête. Motivation de taille : le kit de communication clés en mains fourni aux participants est vraiment très pratique. On n’hésite pas à participer à de tels projets qui tiennent la route, et qui sont rendus possibles grâce au réseau de partenaires. Il faut être plusieurs pour réussir une opération de cette envergure ». Contact : Véronique Chemineau – Pôle Expertises Économiques Tél. : 02 38 77 77 67 - www.loiret.cci.fr Pour tout savoir sur l’opération : http://commerceenfete45.loiret.cci.fr 28

organisées sur le thème du développement durable, les commerçants proposeront un jeu départemental, avec, à la clé, 53 chargeurs Globetrotter, 15 week-ends 100 % nature et une croisière en goélette sur la mer Adriatique (Croatie). Point d’orgue de ces 10 jours, une cérémonie de clôture saluera l’investissement de tous les acteurs de « Commerce en Fête » et donnera lieu à un premier bilan des économies d’énergies réalisées grâce à la manifestation. D’ores et déjà, connectez-vous sur www.commerceenfete.loiret.cci.fr et découvrez quelques astuces simples pour épargner la planète et votre porte-monnaie. (1) Fédération Interprofessionnelle du Commerce et de l’Artisanat du Loiret

Rappel Fiscalité des unions commerciales Les unions commerciales l’ignorent parfois : elles ne bénéficient pas de la règle fiscale d’exonération d’impôts commerciaux (TVA, impôt sur les sociétés et taxe professionnelle) propres aux associations sans but lucratif. En effet, l’administration fiscale considère qu’une association intervient dans un but lucratif dès lors qu’elle fournit des services aux entreprises qui en sont membres dans l’intérêt de leur exploitation. Ce qui est le cas des unions commerciales qui réalisent des opérations d’animation, de communication et de promotion commerciales. Celles-ci sont donc soumises aux impôts commerciaux. 25 octobre 2009


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Plan Urgence Jeunes 2009/2010

LES CCI MOBILISENT LES ENTREPRISES autour de l’apprentissage RECRUTER DES APPRENTIS, FACILITER L’INSERTION PROFESSIONNELLE DES JEUNES, PREMIERS TOUCHÉS PAR LA CRISE : TELS SONT LES OBJECTIFS DU PLAN URGENCE JEUNES MIS EN PLACE PAR LE GOUVERNEMENT. LA CCI DU LOIRET, À L’INSTAR DE L’ENSEMBLE DES CCI EN FRANCE, ACCOMPAGNE CE PLAN ET MOBILISE LES ENTREPRISES.

«

Je veux un effort exceptionnel pour l’emploi et pour la formation. Je veux miser sur les jeunes pour la sortie de la crise. En préparant les jeunes à leur avenir, la France prépare son avenir ». Nicolas Sarkozy, Président de la République, a lancé début juillet un plan exceptionnel pour développer l’alternance et soutenir l’emploi des jeunes : 1,3 milliard d’euros investis par l’État, un objectif de 320 000 contrats d’apprentissage signés en 2009/2010 et de 170 000 contrats de professionnalisation sur la même période. En première ligne, les CCI ont pour mission de mobiliser et d’accompagner les entreprises sur l’ensemble du territoire, grâce à l’action de 100 « développeurs de l’apprentissage » nommés en leur sein. Comme l’explique Laurent Wauquiez, Secrétaire d’État chargé de l’emploi, sur sa page Facebook, « les développeurs de l’apprentissage, c’est un réseau mis en place avec les chambres de commerce et d’industrie pour favoriser l’apprentissage dans les entreprises. Principe : rien de mieux que des acteurs de terrain, déjà aux contacts des entreprises, pour approcher ces dernières et les convaincre de recruter des apprentis ». Le rôle concret de ces développeurs ? Constituer un portefeuille de 500 entreprises chacun, rencontrer les entreprises en association avec les partenaires locaux, promouvoir l’apprentissage auprès de celles qui ne le connaissent pas encore et surtout, expliquer les nouvelles mesures du Plan Jeunes. Des mesures très incitatives dont la CCI du Loiret a adressé le détail par courrier à 12 000 entreprises du département en juillet dernier. Exonération de charges sociales et aides financières sont au cœur du dispositif : pour les entreprises de 11 salariés et plus, une aide (d’une durée d’1 an) au titre des gains et octobre 2009

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rémunérations versés depuis le 1er mai 2009 pour une embauche supérieure à 2 mois et pour les entreprises de moins de 50 salariés, une aide de 1 800 € pour le recrutement d’apprenti supplémentaire (embauches réalisées entre le 24 avril 2009 et le 30 juin 2010).

Former des professionnels « sur-mesure » Plus que jamais dans le contexte actuel, l’apprentissage permet aux entreprises de former des professionnels « sur-mesure », de transmettre leur savoir-faire et même de pourvoir des emplois dans des filières avec pénurie de qualifications. Mobiliser les entreprises avec efficacité, la compétence revient naturellement aux CCI qui assurent déjà l’enregistrement des contrats d’apprentissage des entreprises inscrites au registre du commerce, des associations et des professions libérales. Chaque année, les 110 « Points A » (Points Appui Alternance) de l’ensemble du territoire accompagnent en effet les entreprises dans les démarches administratives liées aux contrats par alternance et informent les jeunes des différentes disponibilités de formation. Et JeanFrançois Bernardin, président de l’Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie (ACFCI) s’y est d’ailleurs engagé : « Chaque année, les CCI accueillent déjà près de 100 000 apprentis, à tous les niveaux. Elles sont prêtes à accueillir 10 000 apprentis supplémentaires d’ici à fin 2010. ». www.entreprises.gouv.fr/jeunesactifs www.loiret.cci.fr, rubrique Apprentissage Développeur de l’apprentissage au sein de la CCI du Loiret : Chantal Tuffreau : 02 38 77 77 61

L’apprentissage c’est efficace ! > 3 apprentis sur 4 formés dans les CCI trouvent un emploi à l’issue de leur formation, > 82% d’entre eux ont connu, quatre ans plus tard, une progression professionnelle, > 94% des anciens apprentis recommanderaient l’apprentissage à leurs proches. Source : enquête ACFCI « Le parcours professionnel des apprentis 2004-2008 » – avril 2009

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CCI infos

ENQUÊTES DU MARTROI ET BAROMÈTRE EC’HORIZON : une réponse aux attentes des chefs d’entreprise DEPUIS MARS 2009, LA CCIL SOLLICITE CHAQUE MOIS UN ÉCHANTILLON REPRÉSENTATIF D’ENTREPRENEURS DU LOIRET SUR UNE PROBLÉMATIQUE D’ACTUALITÉ OU SUR UNE THÉMATIQUE QUI IMPACTE LEUR ACTIVITÉ. OBJECTIF : RECUEILLIR LEURS AVIS ET LEURS ATTENTES POUR MIEUX DÉFENDRE LEURS INTÉRÊTS ET AJUSTER AU PLUS PRÈS L’OFFRE DE SERVICES DE LA CCIL.

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ensez-vous que la crise va affecter le résultat financier de votre entreprise ? Utilisez-vous des outils collaboratifs et de partage d’informations à titre professionnel ? Connaissez-vous les dispositifs d’aides européennes ? C’est à ce type de questions qu’ont déjà répondu plus de 1 500 dirigeants du Loiret depuis la mise en œuvre des enquêtes du Martroi par la CCIL. Recueillir l’avis et les attentes des entrepreneurs du département afin de mieux servir leurs intérêts et proposer une offre de services la plus en adéquation possible est un axe stratégique de la CCIL. Concrètement, la réalisation des sondages est confiée par la CCIL à un prestataire de marketing téléphonique agréé. La synthèse des résultats - anonymat des réponses certifié - est publiée sur www.loiret.cci.fr, accessible dès la page d’accueil en cliquant sur « Enquêtes du Martroi ». Autre dispositif de suivi de conjoncture instauré depuis juin 2008 : le baromètre Ec’horizon Commerce. Fort de l’adhésion de près de 250 commerçants et de 10 unions commerciales, ce suivi de conjoncture s’appuie sur un panel de dirigeants. Ce qu’offre Ec’horizon Commerce : un suivi de l’activité économique de son secteur dans le Loiret, la possibilité d’expri-

mer son opinion sur un sujet d’actualité en lien avec son secteur et enfin la mise à disposition d’une synthèse permettant de se positionner par rapport à l’ensemble de sa profession. Observer, étudier les territoires pour intervenir en leur nom : c’est l’un des 10 programmes d’actions de la CCIL pour la mandature actuelle.

Quelles thématiques pour les enquêtes 2009 ? > Les entreprises du Loiret face à la crise (1er volet de l’année) - mars > Les pratiques des TIC et du web 2.0 avril > Etes-vous satisfait des horaires d’ouverture de votre CCI ? - mai > Connaissez-vous le dispositif d’aides européennes ? - juin > Plan Urgence Jeunes - juillet > Ouvertures dominicales de fin d’année - septembre > Les entreprises du Loiret face à la crise (2nd volet de l’année) - septembre Contact : Aude Voiement Pôle Connaissance, Etudes et Marketing Tél. : 02 38 77 77 28 aude.voiement@loiret.cci.fr

Grippe A (H1N1) : les entreprises doivent anticiper ! Avant l’arrivée de la pandémie grippale, toutes les entreprises du Loiret – quels que soient leur taille et leur secteur d’activité – sont invitées à prendre un certain nombre de mesures afin de ne pas être prises au dépourvu. Règle numéro un : travailler sur un plan de continuité d’activité (PCA) dont l’objectif est de prévenir les conséquences d’un absentéisme potentiel des salariés, du dirigeant, mais aussi des fournisseurs ou des clients. Autres dispositions utiles : renforcer les mesures d’hygiène, se procurer des masques ou encore acheter des solutions hydro-alcooliques. Et enfin, bien diffuser l’information auprès du personnel de l’entreprise. Pour vous accompagner dans ces démarches et faciliter votre communication, la CCI du Loiret, en tant qu’établissement public et partenaire privilégié des entreprises, vous invite à consulter la rubrique spéciale consacrée au sujet sur son portail ainsi que sur le blog créé à cet effet. Pour en savoir + : www.loiret.cci.fr cliquez sur Grippe A/H1N1 http://h1n1-grippe.loiret.cci.fr Contact : Catherine Savorat Tél. : 02 38 77 77 35 catherine.savorat@loiret.cci.fr

Loiret Eco, outil de business Le magazine économique de la CCI du Loiret génèret-il du business ? Oui, ont répondu à un peu plus de 46 % les entreprises interrogées à ce sujet en juillet dernier. Selon une enquête commanditée à Effitel par la CCI du Loiret auprès de 234 chefs d’entreprise

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n° 24 septembre 2009

ayant fait l’objet d’un article dans Loiret Eco au cours des deux dernières années, le magazine permet non seulement d’améliorer la notoriété de son entreprise mais il donne aussi l’opportunité de nouer des contacts professionnels et même de signer des contrats.

CITÉVOLIA, agitateur de compétences 11 COMMERCE Des bijoux tendance mode et marques

13 DÉVELOPPEMENT DURABLE

Eco-véranda : une 1ère en Région Centre

De gauche à droite : Olivia Berthelot (Cabinet Energia), Guy Héron Vanneuville (ABCM), Jocelyne Chelin (Cité Formation) et Michèle Rey (Thema Consultants).

14 TOURISME La Scala, un 2* confortissimo

25 octobre 2009



le Loiret, générateur de croissance

LES MISSIONS DE L’ADEL L’objectif de notre équipe est de faciliter les initiatives d’implantations et de développements économiques des entreprises sur l’ensemble du territoire du Loiret. Dans cette perspective nous travaillons en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs économiques départementaux et nationaux.

Des entreprises mondialement connues et des pme-pmi dynamiques et innovantes, leaders sur leurs marchés. Le Loiret est le 1er employeur régional du secteur (6 900 emplois). L’ADEL a consacré son 3ème cahier thématique (juin 2009) à l’agroalimentaire. Retrouvez les cahiers thématiques de l’ADEL sur www.adeloiret.com

www.adeloiret.com

15 , rue Eugène Vignat - 45010 Orléans cedex 1 - Tél. 02 38 25 4 4 28 - Mail : info@adeloiret.com

M O T R I C E F O R C E

u Tradition, Qualité, Innovation : l’agroalimentaire du Loiret a de l’avenir.


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