Loiret Eco n°30 Avril 2010

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n°30 avril 2010

Ateliers de l’apprentissage : INTERVIEW DE LAURENT WAUQUIEZ

LE GRAND RETOUR des commerces de proximité Michel Quénardel, gérant du Relais de Dampierre

10 INDUSTRIE Eco-Mulch innove pour la préservation du sol

13 SERVICES Pentalog, bientôt cloud de services informatiques

14 DÉVELOPPEMENT DURABLE Le kangourou vert : la livraison urbaine en mode écologique


Eure & Loir Loiret Loir & Cher

L’EXPERT COMPTABLE,

le partenaire stratégique des TPE / PME pour affronter les difficultés et rendre possible l’avenir

Pour optimiser la gestion du patrimoine

L’Expert Comptable au cœur de l’entreprise Les Experts Comptables, premier réseau de conseil aux entreprises, exercent leurs missions aux côtés du chef d’entreprise.

L’Expert Comptable est le partenaire de confiance du chef d’entreprise qu’il accompagne dans les projets comme dans les obstacles et qui offre la garantie de son indépendance et de sa déontologie.

Intervenant dans plus de la moitié des PME/TPE et dans tous les types d’entreprises, l’Expert Comptable est présent dans 60 000 entreprises de la région à travers 346 Experts Comptables et 2 300 collaborateurs sur 4 départements.

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Parce que la gestion du patrimoine de l’entrepreneur doit être coordonnée à l’évolution de l’entreprise, l’Expert Comptable accompagne et conseille le dirigeant pour : Optimiser sa rémunération en arbitrant entre salaires et dividendes Optimiser sa charge fiscale personnelle Évaluer son entreprise

Pour aider le dirigeant à gérer les difficultés Même si toutes les mesures ont été prises, des difficultés peuvent survenir et seule une action adaptée peut permettre de passer un cap difficile. Consulter la cellule de prévention du tribunal de commerce Consulter le centre d’information à la prévention Faire appel à la médiation du crédit

Pour savoir saisir les opportunités de croissance externe L’Expert Comptable étudie avec vous et vous accompagne pour : Évaluer une entreprise Proposer des solutions de reprise Établir un business plan Assister aux négociations

Pour choisir ou faire évoluer le cadre juridique de l’activité

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Le choix du cadre juridique d’exploitation doit s’adapter à l’évolution de l’entreprise et emporte des conséquences sur les charges de structure. En matière juridique, l’Expert Comptable peut donner des consultations relevant de son activité principale : Choisir le cadre juridique le mieux adapté Conduire des opérations de restructuration Fusionner ou transformer des entreprises

Pour parfaire la présentation financière de l’entreprise Dans toutes ses démarches, l’entreprise doit présenter ses comptes pour faire état de sa situation financière. L’Expert Comptable aide l’entreprise à : Améliorer la présentation de son bilan Mettre en valeur la situation financière Analyser la situation pour se présenter à la cotation bancaire

Ordre des Experts Comptables Région d’Orléans 19 rue Théophile Chollet - BP 5205 - 45052 ORLEANS CEDEX 1

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édito

YVES BROUSSOUX Président de la CCI du Loiret

Friches Rivierre Casalis :

MOTEUR ! V

ous aussi, vous pensiez que les friches Rivierre Casalis, c’étaient un peu l’Arlésienne d’Orléans et de l’Agglo ? Quoiqu’il en soit, les événements ont pris une tournure décisive ! C’est avec beaucoup de plaisir et de fierté que la CCIL et ses partenaires vous annoncent que les opérations sont entrées dans une phase très concrète. Le 8 mars dernier, en présence de Pierre Bauchet, maire de la commune de Fleury-les-Aubrais, et des médias, nous avons officialisé le début de la démolition des anciennes friches rue André Dessaux.

Le terrain de 17 000 m2 situé rue André Dessaux, dont la CCIL est copropriétaire avec la Caisse d’Épargne Loire Centre et la Caisse des Dépôts, sera, à l’heure où vous lirez ces lignes, tout à fait méconnaissable et prêt à accueillir le démarrage d’un autre chantier : Citévolia. S’y dresseront donc entre autres les futurs locaux de la CCI du Loiret - plus spacieux, plus pratiques, plus accessibles, plus écologiques et surtout plus adaptés aux besoins des entreprises-, mais aussi son pôle enseignement-formation, très orienté vers l’alternance et l’apprentissage, grâce à des partenariats comme ceux noués avec l’ESCEM Tours-Poitiers ou l’Université d’Orléans. Il est également possible, comme je l’ai déjà déclaré, que la Fédération Française du Bâtiment du Loiret y construise ses futurs locaux… Des négociations sont par ailleurs en cours avec d’autres acteurs majeurs.

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Faites avancer le débat économique ! www.blogdupresident.loiret.cci.fr avril 2010

6:01

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En attendant, nous avons voulu que ce chantier soit le plus respectueux possible de l’environnement, comme ça avait été le cas lors de la première phase de démolition en 2005. À cette époque, les gravats de déchets béton concassés avaient été réutilisés pour réaliser la voirie de la rue André Dessaux, en accord avec Eurovia et la Communauté d’agglomération d’Orléans. Aujourd’hui, les déchets inertes spécialisés ont déjà été traités et acheminés vers des centres de stockage appropriés. Les éléments métalliques seront valorisés et le béton (près de 7 000 tonnes) a été concassé -sur place- et sera réutilisé pour combler certains sous-sols sur le site. Vous l’aurez compris, l’heure n’est pas à l’inertie ni à la perte de temps inutile : la CCI du Loiret avance et investit pour l’avenir économique du territoire ! 3


tableau de bord

INDICATEURS ET CHIFFRES CLÉS du Loiret Créations et radiations d’entreprises

Créations d’entreprises par bassin de vie

Source > CCIL

Source > CCIL – février 2010

500

Beaugency Briare Châteauneuf-sur-Loire Château Renard Cléry Saint André

450 400 350 300 250

Créations

Ferrières Gien Jargeau La Ferté Saint-Aubin Montargis

1 1 7 2 1

1 5 3 2 14

200 150

Radiations 107

100 50 0

mars

avril

mai

juin

juill.

août

sept

oct.

nov.

Malesherbes

Bassin de Vie d'Angerville

31 déc. jan. 10 fév. 10

Bassin de Vie de Souppes sur Loing

Puiseaux

Pithiviers

Bassin de Vie de Toury

Ferrières Neuville aux Bois Patay

Dépenses de consommation des ménages Source > Insee

Bassin de Vie de Châteaudun

Châteauneuf sur Loire

Orléans

Château-Renard

Lorris

1,5 %

Jargeau

Châtillon Coligny

la L o i r e

-2,7 %

évolution sur 1 mois 22 499

Montargis

Meung sur Loire

évolution sur 1 an 25

Courtenay

Beaune la Rolande

22 802

Beaugency

22 190

Gien

Sully sur Loire

La Ferté Saint Aubin

20 Produits manufacturés

Briare

15 6%

évolution sur 1 an évolution sur 1 mois

-7,8 %

10 9 596 5

0 en millions d’euros

9 833

Neuville-aux-Bois Orléans Pithiviers Sully sur Loire

9 061

dont biens durables novembre 2009

décembre 2009

janvier 2010

1 59 5 5

Commerce extérieur dans la région Occupation et fréquentation hôtelière

Source > Douanes

Source > Insee/Ministère délégué au tourisme/CRT

en milliers d’euros

Taux d’occupation décembre 2009 Fréquentation hôtelière décembre 2009 - nuitées

Région Centre

Loiret

(T3 - 2009)

(T3 - 2009)

Part Loiret

Centre

Loiret variation sur un an

Exportations

3 496 049

1 263 717

36,15 %

38,2 %

43,2 %

0,13 pt

Importations

3 312 648

1 269 697

38,33 %

183 401

- 5 980

302 595

85 917

- 0,72 %

Soldes

Taux de chômage Source > Insee

Permis de construire autorisés Source > Direction Régionale de l’Équipement

Variation sur un trimestre

Variation sur un an

4e trimestre

2007

2008

Évolution

Loiret

8,1 %

- 0,1 pt

+ 1,9 pt

Logements (nbr)

1 352

1 712

27 %

Centre

8,2 %

- 0,1 pt

+ 1,7 pt

220 787

276 043

25 %

France

9,1 %

0 pt

+ 1,7 pt

Locaux d’activités (m²)

4

3e trimestre 2009

30 avril 2010


sommaire

14

n° 30 avril 2010 Magazine de la CCI du Loiret ADMINISTRATION

Hôtel consulaire 23, place du Martroi 45000 Orléans Tél. 02 38 77 77 77 Fax 02 38 53 09 78

10 21

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION

Bruno Jacquemin DIRECTRICE DE LA RÉDACTION

Emmanuelle Brier-Levitte RÉDACTRICE EN CHEF

Gaëlle Lepetit

13

RÉDACTION

Gaëlle Lepetit Estelle Boutheloup (p. 22 à 27) DIFFUSION

Chantal Legris CONCEPTION

www.enola-creation.fr PHOTOS

Didier Depoorter

03 04 06 08

édito tableau de bord actualités perspectives Entreprises de services : un vivier à préserver

IMPRESSION

Imprimerie Nouvelle

10 industrie

PUBLICITÉ

Eco-Mulch innove pour la préservation du sol

Sylvia Fromenteaud Tél. 02 38 77 77 22

12 commerce

TIRAGE

Ecocaddy, une enseigne pour consommer autrement

21 000 exemplaires N° ISSN : 1955-0642 CONTACT CCI - RÉDACTION

Tél. 02 38 77 77 77 gaelle.lepetit@loiret.cci.fr PRÉSIDENT DE LA CCI

Yves Broussoux Tél. 02 38 77 77 75 www.blogdupresident.loiret.cci.fr LA CCI SUR INTERNET

13 services Pentalog, bientôt cloud de services informatiques

14 développement durable Le Kangourou vert : la livraison urbaine en mode écologique

16 création/reprise

www.loiret.cci.fr

Mécamion, entre reprise et reprise…

21 à table Fleur de sel restaurant exhausteur de goût

avril 2010

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22 dossier Le grand retour des commerces de proximité Révolutionnant l’univers de la consommation, les grandes surfaces ont bousculé le commerce de proximité, incapable d’offrir aux consommateurs autant de références à des prix si compétitifs. Aujourd’hui, la tendance s’inverse : crise, hausse du carburant, démarche développement durable, volonté des consommateurs de retrouver qualité et traçabilité des produits… Elles voient leur fréquentation baisser, au profit des commerces de proximité de centre-ville et centre-bourg. Pour autant, dans le Loiret, certaines zones rurales voient leurs petits commerces se tarir. Pour y remédier, des opérations de dynamisation ont été lancées afin de maintenir une vie commerciale sur tout le territoire. n°30 avril 2010

Ateliers de l’apprentissage : INTERVIEW DE LAURENT WAUQUIEZ

LE GRAND RETOUR des commerces de proximité

Michel Quénardel, gérant du Relais de Dampierre

10 INDUSTRIE Eco-Mulch innove pour la préservation du sol

13 SERVICES Pentalog, bientôt cloud de services informatiques

14 DÉVELOPPEMENT DURABLE Le kangourou vert : la livraison urbaine en mode écologique

29 passés composés 30 CCI infos

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actualités

Le groupe VALLOIRE s’engage pour la qualité et l’environnement

Q

u’il s’agisse de location d’appartement, d’acquisition d’une maison, ou d’investissement dans la pierre, le groupe Action logement Valloire poursuit son investissement dans les certifications qualité. Trois labels ont été adoptés par les différentes sociétés du groupe : Qualibail, Qualiprom, NF Logement. Autre axe de développement mis en place depuis deux ans : proposer des constructions respectueuses de l’environnement. Ainsi, Valloire s’est engagé dans une démarche de certification HABITAT & ENVIRONNEMENT pour tous ses programmes de plus de 10 logements mis en location par ses Entreprises Sociales pour l’Habitat et a adopté des normes telles que BBC (Bâtiment Basse Consommation) ou THPE (Très Haute Performance Energétique) pour la construction des logements

mis en vente. Le Groupe Valloire, dont la vocation est depuis 50 ans de loger les salariés d’entreprises et d’assurer leur parcours résidentiel tout au long de leur vie, est aujourd’hui constitué des organismes suivants : CIL VALLOIRE qui propose les produits et services d’Action Logement (anciennement 1 % Logement), mais aussi de BATIR CENTRE et HAMOVAL, deux Entreprises Sociales pour l’Habitat, situées à Orléans et Montargis (15 500 logements et plus de 40 000 personnes logées). Parmi les autres entités du groupe : SOCOGIM, agence immobilière qui propose à la location et à la vente des biens dans l’ancien ; la SICL, promoteur constructeur, commercialise des programmes de standing et Logis Cœur de France, constructeur de maisons individuelles. www.groupe-valloire.fr

Innovation, investissement, international : Oséo accompagne la reprise

D

ominique Combe-Laboissière, directeur régional d’Oséo Centre l’a confirmé : en 2010, Oséo alimentera les « trois principaux moteurs de la croissance que sont l’innovation, l’investissement et l’international ». Priorité sera donc donnée au partage de risque et à l’accompagne-

Dominique Combe-Laboissière, directeur régional d’Oséo Centre

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ment de projets innovants à forte valeur ajoutée des entreprises, ainsi qu’aux projets dits collaboratifs, notamment dans le cadre de la toute nouvelle gestion du Fonds Unique Interministériel pour le compte de l’État. Cette année, l’accent sera mis à la fois sur le financement des investissements et le renforcement des fonds propres des entreprises. À l’international, l’objectif d’Oséo sera d’aider les entreprises dans leur démarche d’exportation ou d’implantation à l’étranger. Des enjeux ambitieux après une année 2009 qualifiée « d’intense » en raison de la mobilisation exceptionnelle d’Oséo dans le cadre du plan de relance gouvernemental. En Région Centre, ce sont ainsi 3 500 projets qui ont été soutenus (+28 % qu’en 2008) au profit de 3300 entreprises ; 411 millions de prêts ont été garantis (+78 % par rapport à 2008) dont 129 millions dans le cadre du plan de relance. Enfin, pour favoriser plus encore la croissance des entreprises

Auto-entrepreneur : les experts-comptables rappellent les limites légales du statut Le succès du statut de l’autoentrepreneur, s’il repose essentiellement sur la simplicité des démarches de déclaration et de cessation d’activité, ainsi que sur son avantageuse fiscalité (charges payées une fois le CA réalisé), n’en possède pas moins quelques limites que l’ordre des Experts Comptables de la région d’Orléans souhaite rappeler. Le statut d’auto-entrepreneur reste réservé aux personnes physiques, exerçant à titre individuel, et relevant du régime social des indépendants. Autrement dit, les activités dites « réglementées », comme l’expertise comptable, demeurent interdites à l’auto-entrepreneur(1). Par conséquent, un auto-entrepreneur ne peut prétendre exécuter ou diriger certains travaux en intervenant « directement dans la tenue, la vérification, l’appréciation ou le redressement des comptes. À défaut, l’auto-entrepreneur sera poursuivi pour exercice illégal de la profession d’expert-comptable ». Le Croec précise que les sanctions encourues, prévues par le code pénal, sont les suivantes : un an d’emprisonnement et 15 000 € d’amende. www.experts-comptables-orleans.fr http://croecorleans.wordpress.com (1) Article 20 de l’ordonnance du 19.09.1945

- de taille intermédiaire - Oséo constitue un réseau numérique composé de 2000 entrepreneurs (80 en Région Centre) « aux perspectives de croissance les plus prometteuses ». Vocation de cette communauté d’« entrepreneurs d’excellence » : devenir un lieu d’échange et de partage de problématiques communes, de solutions, tout en ayant plus de visibilité auprès des médias et des pouvoirs publics. www.oseo.fr http://excellence.oseo.fr/

30 avril 2010


actualités

« Le recrutement par alternance doit être compris comme un choix gagnant par les entreprises » ON LE SAIT, L’ALTERNANCE EST UNE VOIE D’EXCELLENCE EN MATIÈRE D’INSERTION PROFESSIONNELLE POUR LES JEUNES, ET POURTANT, ELLE PROGRESSE TROP FAIBLEMENT EN FRANCE. LAURENT WAUQUIEZ, SECRÉTAIRE D’ETAT CHARGÉ DE L’EMPLOI, EXPLIQUE POURQUOI IL A LANCÉ LES ATELIERS DE L’APPRENTISSAGE ET DE L’ALTERNANCE EN JANVIER DERNIER. INTERVIEW.

Laurent Wauquiez

d’excellence d’insertion sur le marché du travail : trois groupes de travail, des débats fructueux, des entretiens poussés, des prises de position diverses. Tous les acteurs de l’apprentissage, parmi lesquels les chambres de commerce et d’industrie qui jouent un rôle essentiel, travaillent à rendre le système plus simple, lisible et attractif.

cadre de leurs politiques de recrutement et de s’enrichir au niveau du capital humain. Je souhaite aussi leur rappeler les efforts entrepris pour faciliter le montage des contrats en alternance, notamment par la recherche d’une offre de formation adaptée aux besoins en qualification des entreprises visitées. www.ateliers-apprentissage.gouv.fr

Qu’attendez-vous de ces ateliers et sur quels sujets précisément ?

Pourquoi avoir créé les ateliers de l’apprentissage et de l’alternance ? Laurent WAUQUIEZ : L’enjeu auquel nous sommes confrontés en France c’est que notre système de formation est beaucoup trop théorique et ne reconnaît pas suffisamment l’importance de la valeur travail dans les processus d’autonomie et de responsabilisation des individus, notamment des plus jeunes. Sur le marché du travail, on est de plus face à un paradoxe : les entreprises ne veulent pas embaucher de jeunes car ils sont considérés comme peu ou pas opérationnels, et les jeunes n’arrivent pas à décrocher le premier emploi qui leur permettrait d’acquérir l’expérience nécessaire. L’alternance et l’apprentissage sont la clé pour sortir de ce cercle vicieux. En effet, c’est une voie privilégiée pour l’insertion des jeunes sur le marché du travail : il faut rappeler qu’un jeune a deux fois plus de chances d’être embauché lorsqu’il a choisi l’apprentissage. J’ai donc lancé les ateliers de l’apprentissage et de l’alternance pour développer et promouvoir cette voie avril 2010

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Laurent WAUQUIEZ : La mission de ces ateliers, c’est de formuler des propositions opérationnelles et d’apporter des réponses concrètes à des questions majeures : comment aider les apprentis dans leur vie quotidienne (logement, transport, achat de matériel, choix d’une formation, recherche de son entreprise…) ? Comment développer l’alternance, comment l’étendre des métiers traditionnels aux métiers du tertiaire et à tous les niveaux de cursus ? Le troisième atelier est centré sur les préoccupations des entreprises afin qu’elles s’engagent davantage dans l’alternance : comment simplifier les démarches, quelles incitations mettre en place ? Des mesures incitatives sont déjà opérationnelles, telles que le dispositif « zéro charges » ou les primes au recrutement ; il faut aller encore plus loin pour atteindre l’objectif d’un jeune sur cinq en alternance à horizon 2015.

Quel message voulez-vous adresser aux entreprises du Loiret, cible de ce magazine ? Laurent WAUQUIEZ : Je voudrais rappeler que le recrutement par la voie de l’alternance doit avant tout être compris par les entreprises comme un choix gagnant et il faut les inciter à recruter par cette voie d’excellence. C’est la possibilité pour elles de former des salariés directement à leurs métiers, de fidéliser les jeunes dans le

Plan Urgence Jeunes : les entreprises du Loiret sont réceptives Le plan exceptionnel lancé par le gouvernement en juillet dernier en faveur de l’apprentissage et de l’insertion professionnelle des jeunes commence à porter ses fruits. Fortes de leur proximité, les CCI ont été mobilisées pour sensibiliser les entreprises aux vertus de l’apprentissage et aux nouvelles mesures du Plan Urgence Jeunes. Depuis l’entrée en vigueur de ces aides, le Point A de la CCIL a identifié 300 entreprises ayant opté pour le recrutement d’un apprenti. www.loiret.cci.fr, rubrique apprentissage ou 02 38 77 77 61, Chantal Tuffreau, Développeur de l’apprentissage au sein de la CCIL

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perspectives

ENTREPRISES DE SERVICES : un vivier à préserver… La CCI du Loiret a intégré dès 2007 les services dans sa « signature », aux côtés du commerce et de l’industrie, qu’est-ce que cela a changé ? Cette modification de la signature sous le logo de la CCI du Loiret n’a pas été anodine : il a marqué une véritable reconnaissance des entreprises de services, qui représentent 43 % des ressortissants de la CCI. Cette date coïncide également avec le lancement de la première communauté Loiret Ecobiz, dédiée aux prestataires de services. Forte des nouvelles dynamiques enclenchées, la Commission Services a d’abord choisi d’effectuer un état des lieux du secteur. Un état des lieux indispensable compte tenu du caractère très hétéroclite des entreprises concernées. À côté des éléments statistiques qui ont été dégagés (36 % du nombre total d’établissements de services aux entreprises de la région

Centre sont dans le Loiret, soit un peu plus de 4500 établissements employant près de 32 000 salariés*), cette étude nous a permis d’identifier clairement quelles étaient les attentes de ces entreprises et de leurs dirigeants.

Quelles sont les demandes qui ont émergé ? Quelles actions concrètes la CCI a-t-elle pu mettre en œuvre pour y répondre ? D’emblée, la nécessité de travailler en réseau s’est imposée : la communauté Loiret Ecobiz prestataires de services a répondu directement à cette volonté ; elle regroupe aujourd’hui 250 adhérents. L’objectif de la commission services était clair : il s’agissait de définir et de mettre en place des actions ciblées favorisant l’activité économique et la croissance des entreprises de services. Nous avons par exemple mené des actions pour favoriser le travail des entreprises de formation dans le cadre

des interventions de la CCIL ou encore mis en place une action d’aide au recrutement pour les entreprises de l’hôtellerie et de la restauration.

Quels sont les axes de travail prioritaires de la commission pour 2010 ? Nous étudions la possibilité de constituer un annuaire départemental, enrichi sur la base d’une démarche volontaire, et qui comporterait les domaines d’expertise de chacun. La thématique de l’innovation par les services, au cœur du Salon des entreprises de services que la CCIL co-organise en septembre prochain, est un sujet qui nous mobilise actuellement. Nous imaginons d’autre part comment faciliter le référencement des entreprises de services par les grands comptes et les réseaux d’acheteurs. Nous allons pour cela analyser les problèmes rencontrés dans chaque secteur puis dans un second temps engager une concertation avec ces grands comptes. Enfin, nous voulons stimuler l’implication, mais aussi l’implantation, d’entreprises de services dans le projet Citévolia, particulièrement dans le domaine de la formation, des ressources humaines…

Rudy Willig Architecte DPLG, membre du bureau de la CCI du Loiret et président de sa Commission Services, président de la CGPME du Loiret, Rudy Willig remet en perspective l’action de la CCI en faveur des entreprises de services. Et pointe les axes prioritaires de travail.

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C’est d’actualité !

Dépêchonsnous de décliner un Small Business Act à la française pour aider les entreprises de services à rester maîtres de leur destin.

Au-delà d’un premier bilan des actions engagées, quel est selon vous l’enjeu prioritaire du secteur ? Le fait d’avoir accordé une place à part entière au secteur des services a non seulement permis de dégager des moyens spécifiques mais a conféré une meilleure lisibilité aux actions de la CCI dans ce domaine. Cela dit, les services restent « solidaires » des autres secteurs d’activité et notamment de l’industrie qui reste créatrice de richesse et dont le secteur des services dépend par définition ! Ce qui apparaît préoccupant, c’est l’accès de plus en plus difficile des TPE et PME du secteur aux marchés. Tout le monde s’accorde à dire que les PME sont créatrices d’emploi, qu’elles dynamisent le tissu avril 2010

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27-28-29 avril 2010 : Participez au NEKOE JAM, un événement collaboratif inédit en France Session de co-innovation à grande échelle, le jam est un dialogue sur Internet, en instantané, concentré sur trois jours, 24 h/24. C’est donc un moyen innovant, ouvert à tous, d’échanger des idées et de construire des projets de développement et de partenariats nouveaux. Pour animer les discussions autour des 5 grandes thématiques d’actualité (Transformons l’industrie/Développement durable et services/ Réinventons la relation client/Révolution des services et révolution numérique/Dynamisons notre territoire), des experts associés à des facilitateurs mais i aussii de d grands d noms du monde économique et politique seront présents. À l’issue des trois jours, tous les participants recevront un rapport complet valorisant les points clés et les bonnes idées. Les résultats et les projets initiés suite au jam seront présentés lors du forum de l’innovation par les services, Serv’Innov, à Orléans les 22 et 23 septembre prochains. Inscriptions sur www.nekoe.fr/nekoejam et demandes d’informations à nekoejam@nekoe.fr ou sur le site www.nekoe.fr

Bientôt une communauté Loiret Ecobiz Innovation Grâce à la convention de partenariat entre Orléans Technopole Développement et la CCI du Loiret, une chargée d’innovation a été recrutée le 1er février dernier. Ses missions ? Créer et animer une communauté Loiret Ecobiz Innovation, mais aussi conseiller les entreprises à potentiel d’innovation. Des missions qui s’inscrivent dans le cadre des actions collectives des différents partenaires aux échelons départementaux et régionaux (groupes de travail, programmes d’actions, manifestations…). Contact : Nathalie Purdom – Tél. : 02 38 69 80 50 – Mobile : 06 75 20 56 40 – nathalie.purdom@tech-orleans.fr

économique et pourtant aujourd’hui la centralisation et la mondialisation les privent d’un grand nombre de marchés. Dépêchons-nous de décliner un Small Business Act à la française pour aider ces entreprises à rester maîtres de leur destin et non pas à devenir esclaves de grands groupes ou sous-traitants. C’est l’enjeu de demain : beaucoup de groupes internationaux assurent leur

développement en monopolisant de façon « institutionnelle » les marchés… Poursuivez le débat sur www.loiret.cci.fr ! (Cliquez sur Loiret Eco et postez vos commentaires !) *Etude Services aux entreprises – prestataires de services 2007, à télécharger sur www.loiretecobiz.fr, en page d’accueil de la communauté Prestataires de services.

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industrie

ECO-MULCH INNOVE pour la préservation du sol SPÉCIALISÉE DANS LE DÉVELOPPEMENT ET LA FABRICATION DE MATÉRIEL AGRICOLE, ECO-MULCH A FAIT UNE PRESTATION REMARQUÉE DU DERNIER SIMA(1). AVEC LE GLYPH-O-MULCH, MÉDAILLÉ D’ARGENT DANS LA CATÉGORIE INNOVATION, L’ENTREPRISE OFFRE UNE ALTERNATIVE À L’UTILISATION D’HERBICIDES CHIMIQUES.

Etienne Bazin

L

a dernière innovation d’Eco-Mulch, récompensée par une médaille d’argent au SIMA (1) 2009, répond à une préoccupation environnementale de taille : éviter l’utilisation de produits phytosanitaires dans l’agriculture. Il aura fallu quasiment 4 ans et deux personnes en R & D à pleintemps à cette entreprise de Nogent-surVernisson, spécialisée dans le développement et la production de matériel agricole, pour mettre au point le Glyph-o-Mulch. « L’idée de départ, explique Etienne Bazin, co-gérant avec Jean-Charles Renaudat, c’était de permettre aux agriculteurs en travail simplifié de procéder à un désherbage complet sans recours aux herbicides totaux, avec un engin de vitesse rapide, déplaçant peu de terre et consommant peu d’énergie ». En cause, la matière active du désherbant total le plus utilisé en France, et dont les résidus de molécule sont une des substances les plus retrouvées dans 10

les eaux… Face à la pression croissante exercée sur les pouvoirs publics pour la réduction de l’utilisation du produit en question, le Glyph-o-Mulch pourrait bien devenir un engin incontournable. Avec un brevet qui couvre environ 80 pays, l’innovation cherche à séduire une clientèle étrangère. « Nous avons déjà commercialisé cette machine en Asie où nous avons de bonnes perspectives, en Allemagne et en Autriche où la culture biologique est plus développée qu’en France, mais également en Afrique du nord et en Espagne ou le Glyph-o-Mulch suscite un grand intérêt pour limiter l’évaporation de l’eau dans les zones de cultures arboricoles semi-arides ». Mais le chef d’entreprise le déplore : « Le souci pour des entreprises comme la nôtre, c’est le prix des salons qui reste vraiment prohibitif… Il me semble que les structures d’accompagnement à l’export devraient faire un réel effort sur ce point ». Et la notoriété internationale gagnée grâce à la reconnaissance du SIMA n’a pas eu

les retentissements escomptés : « Le problème, c’est que la crise agricole sans précédent que nous traversons n’encourage pas nos clients potentiels à investir ».

Favoriser les techniques culturales simplifiées Avec 1,5 M€ de CA en 2009 et 11 salariés, Eco-Mulch doit faire face à des carnets de commande en baisse. L’entreprise cherche donc à innover en permanence. À côté de ses « herses magnum », outil qui répartit les pailles de façon optimale et accélère leur dégradation, l’entreprise est en train de développer une nouvelle ligne de semoirs. Précédemment importées d’Italie, ces lignes sont désormais conçues en interne, toujours dans le même esprit de « travail simplifié » : cultiver à moindre coût, avec un meilleur rendement, tout en réduisant voire en supprimant l’utilisation d’engrais et de pesticides. www.eco-mulch.com (1) Salon international du machinisme agricole

29 mai 2010 : la zone d’activités de Dry ouvre ses portes La zone d’activités « La Métairie », à Dry, ouvrira ses portes le samedi 29 mai prochain de 10 h à 18 h Objectif ? Faire connaître les entreprises de la zone, dont la Communauté de Communes du val d’Ardoux (CCVA) est propriétaire, mais aussi faire la promotion du site et des terrains encore disponibles à l’acquisition. Une permanence sera d’ailleurs assurée à cette fin. Les six entreprises qui vous accueilleront ce jour-là : CMBR (serrurerie-métallerie pour le bâtiment), Dominique Eneault Terrassement, MPG (maille métallique), MDE Klein Miroiterie Delaunoy, Verger (aménagements extérieurs) et la menuiserie Colliaut. La zone d’activités, qui s’étend sur 13 hectares, est située à 18 km d’Orléans, 5 km de Meung/Loire et 8 km de Beaugency, et à proximité des autoroutes A10 (Paris/Bordeaux) et A71 (Paris/Clermont). Contact : CCVA - 02 38 45 19 46 - www.ccvaldardoux.fr

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Q 7,

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commerce

ECOCADDY, une enseigne pour consommer autrement À FLEURY-LES-AUBRAIS, ON PEUT DEPUIS AOÛT DERNIER REMPLIR SON PANIER SANS RUINER SON BUDGET. EN CRÉANT LA PREMIÈRE ENSEIGNE DE DÉSTOCKAGE ALIMENTAIRE DE L’AGGLOMÉRATION D’ORLÉANS, RACHID LOUKIL RÉPOND À UNE DEMANDE CROISSANTE DES CONSOMMATEURS.

D

es couches pour bébé en fin de promotion, de boîtes de conserve avec un défaut d’emballage type code-barres manquant, des boissons qui approchent de quelques semaines ou de quelques mois leur date optimale de consommation… : dans le magasin de déstockage alimentaire géré par Rachid Loukil et son épouse, les produits de marque qui ne peuvent plus être vendus dans le circuit traditionnel sont les bienvenus. Ouvert en août 2009 à Fleury-les-Aubrais sur une surface de 150 m2, Ecocaddy est passé de 600 à 1300 références. « Malgré tout, il ne faut pas venir ici avec l’idée de trouver un produit bien précis » prévient Rachid Loukil. Car, à l’inverse des circuits de distribution classiques, on ne pourra jamais acheter ici les

Rachid Loukil

mêmes produits d’une semaine sur l’autre. La raison ? Le déstockage alimentaire est dépendant non pas de la demande des clients, mais de l’offre des fournisseurs, dont les produits observent des cycles de vie de plus en plus courts. Dans les faits, ces magasins d’un nouveau genre ont le vent en poupe ; pourtant, malgré le succès, les gérants gardent le profil bas. « Notre point fort, c’est de proposer exclusivement des produits de marque à un prix discount » avance-t-il discrètement. Dans une profession où règne la culture du secret (les marques refusent de communiquer et la publicité est même interdite aux magasins de déstockage alimentaire), les enseignes comme Ecocaddy sont de plus en plus prisées par les consommateurs. Ils concrétisent ici leur souhait de ne pas trop entamer leur pouvoir d’achat sans renoncer à la consommation de produits de marque. Et pour vaincre d’éventuelles réticences face aux dates de péremption des denrées, Rachid Loukil rappelle que la réglementation est stricte, et qu’il la respecte. « Lorsqu’on propose des produits ayant dépassé leur date limite d’utilisation optimale, il faut savoir qu’ils ne constituent aucun danger pour la santé. Ils peuvent avoir perdu certaines de leurs qualités spécifiques, comme un pain de mie qui sera par exemple moins moelleux… ».

Une clientèle hétérogène « On croise ici une clientèle très variée, constate Rachid Loukil, de jeunes célibataires, des retraités, mais aussi des familles, de toutes origines ethniques et sociales ». Ecocaddy s’est même constitué au fil du temps une clientèle d’habitués : en dépit d’un emplacement peu visible (au fond d’une allée), le bou12

Roche Bobois célèbre ses 50 ans La célèbre marque de meubles haut de gamme fête cette année ses 50 ans… L’ancienne entreprise familiale et parisienne compte aujourd’hui 240 magasins dans le monde et ouvre une nouvelle enseigne à l’étranger au rythme d’une chaque mois. Implanté dans le Loiret (rue André Dessaux à Orléans/Fleury-les-Aubrais) depuis 1993, le magasin Roche Bobois dirigé par Fabien Steiner présente ses trois grandes collections sur 850 m2 (les Contemporains, Les Provinciales, les Voyages). La multinationale s’inscrit dans une démarche environnementale de plus en plus affirmée : emballages recyclables, une ligne de mobilier en chêne massif de Bourgogne, sans solvant, issu de forêts durablement gérées mais aussi l’ambition de voir toutes ses usines certifiées Iso 14001 à l’horizon 2015. En région Centre, Roche Bobois est aussi implantée à Chartres depuis 1997. www.roche-bobois.com

che-à-oreille fonctionne bien. Le gérant, dont l’étude de marché confiée à la CCI du Loiret avait révélé le potentiel du projet, se déclare « plutôt satisfait » après huit mois d’activité. Dans les cartons, le projet d’agrandir le magasin de 100 m2 supplémentaires d’ici la fin 2010. « Même si j’ai multiplié ma gamme, il y a encore des produits que les clients ne peuvent pas trouver ici. J’ai l’intention d’ajouter un rayon viande et fruits et légumes quand l’extension sera opérationnelle » prévoit le jeune dirigeant. www.ecocaddy.fr

30 avril 2010


services

PENTALOG, bientôt cloud de services informatiques MEMBRE DE CROISSANCEPLUS, LAURÉAT DE L’EUROPEAN TECHNOLOGY FAST 500 EN 2009, LE LEADER DES SOLUTIONS OFFSHORE/NEARSHORE DE SERVICES INFORMATIQUES POURSUIT SON IMPLACABLE ASCENSION. EN LIGNE DE MIRE, LE CLOUD COMPUTING.

U

n mauvais crû pour 2009, des perspectives maussades pour 2010 : face à la baisse généralisée de leur CA l’an passé (1) , comment les SSII parviendront-elles à redresser la barre ? Dans un tel contexte, la performance de la SSII orléanaise Pentalog, créée en 1993 par Frédéric Lasnier, fait figure d’exception. Avec une croissance organique faisant évoluer le CA de 9,2 M€ en 2008 à 13,5 M€ en 2009 et vraisemblablement de plus de 15 M€ en 2010, le leader français de l’informatique et de l’offshoring low cost a semble-t-il opéré les bons choix. Comme l’explique son PDG, Pentalog s’est tournée vers des stratégies véritablement différenciées vis-à-vis de la concurrence, avec « des offres rares, justifiant des niveaux de marges plus élevées que nos concurrents ». Et de préciser : « le marché attend toujours plus de service dans la valeur ajoutée d’un prestataire en ingénierie ». L’entreprise, qui

compte aujourd’hui 430 salariés (tous multilingues !), connaît un développement exponentiel : création d’un joint-venture avec le groupe Ausy (Pentalog Technology) en 2006, réussite spectaculaire de Pentalog Deutschland début 2008 (avec des clients comme LHS Ericsson), mais aussi sur l’arc méditerranéen français, et qui font de Pentalog « la meilleure offre nearshore accessible en France et en Allemagne ». Implantée à Chisinau en république de Moldavie, Pentalog a aussi considérablement développé sa clientèle roumaine depuis deux ans, pour le compte de grandes banques locales et françaises. À Bucarest, Brasov, Iasi et Sibiu, avec le déploiement « d’une des plus grosses équipes outsourcées d’Europe sur les plateformes de téléphonie mobile », Pentalog s’est imposée comme la 2e structure d’outsourcing et de consulting du pays. En août 2008, le premier voyage du PDG au Viet-

Apprentissage : 12 nouvelles formations à la rentrée 2010 Le CFA Inter Universitaire Région Centre (CFAIURC) ajoute 12 nouvelles formations universitaires en apprentissage aux 50 diplômes en alternance sous contrat d’apprentissage existants. Présent sur tous les secteurs d’activité – sciences, industriel, commercial, droit, gestion, communication – le CFAIURC a bâti sa nouvelle offre en concertation avec le Conseil régional du Centre, le rectorat et les universités d’Orléans et de Tours. Parmi les 12 nouvelles formations proposées en DUT 2ème année, en licence pro ou encore en master pro, figurent par exemple à l’IUT d’Orléans deux DUT 2ème année : « Qualité Logistique Industrielle et Organisation Option Métrologie et Gestion de la Qualité » et « Gestion des entreprises et des administrations options finance-comptabilité ». Tout le détail en ligne sur le site Internet du CFAIURC, sur lequel les entreprises peuvent déposer leurs offres d’apprentissage et les étudiants postuler dans toutes les formations. www.cfaiurc.fr

avril 2010

30

Frédéric Lasnier

nam - « un véritable coup de foudre » - scelle l’implantation de l’entreprise à Hanoï en avril suivant. Entre deux, quelques interventions ponctuelles en Ukraine, en Autriche, dans le golfe de Finlande, en Israël, peut-être un jour en Inde…

Web 2.0 et RH Ces multiples agences internationales, toutes soumises à un plan qualité drastique (seuls trois « bugs bloquants » recensés chez les clients l’an passé), sont un atout qui a permis à Pentalog de remporter plusieurs contrats IT d’envergure. L’autre carte maîtresse de l’entreprise, c’est l’exploitation ultra-poussée des réseaux sociaux. Pour Frédéric Lasnier, l’avenir est au « cloud computing », c’est-àdire au partage de capacités informatiques et de logiciels : « Pentalog ambitionne de devenir le 1er cloud de services informatiques ». Démarche inédite qui lui vaut le privilège de « structurer les prix sur le low cost », la SSII a récemment mis en ligne le catalogue de ses 132 prestations ainsi qu’un « calculateur de prix » interactif. Enfin, dernier né de ce cloud IT en construction : People Centric, cabinet de recrutement web spécialisé dans le domaine IT. Avec des capacités de recrutement évaluées à plus de 500 candidats par an, la start-up voit déjà grand. www.pentablog.fr www.jechoisismonprestataireit.com www.peoplecentric.fr (1) http://tinyurl.com/ydqkttm

13


développement durable

LE KANGOUROU VERT : la livraison urbaine en mode écologique LES TRANSPORTS SONT RESPONSABLES DE 26 % DES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE EN FRANCE. POUR QUE LES CITÉS DE DEMAIN SOIENT PLUS RESPIRABLES ET PLUS SILENCIEUSES, IL FAUT IMPÉRATIVEMENT LIMITER LES NUISANCES LIÉES AU TRANSPORT DE MARCHANDISES. LE KANGOUROU VERT S’INSCRIT SUR CE CRÉNEAU.

Maxime Asselin et Christophe Descombes

L

a question du transport des marchandises en ville n’est pas nouvelle, et pourtant, elle accuse encore en France un certain retard par rapport au transport urbain de personnes. Stimulée par la loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Energie (LAURE) de 1996 et la loi relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbain (SRU) de 2000, la problématique des déplacements urbains est aujourd’hui cruciale. Lorsqu’ils créent Le Kangourou Vert à Orléans en octobre 2009, Maxime Asselin et Christophe Descombes l’ont bien compris. Spécialisés dans le transport « propre » de petits colis (moins de 30 kilos), les associés ont choisi de se lancer sur un marché (pour l’instant) de niche, autant « par conviction » que pour « surfer sur la vague verte » [ndlr : L’entreprise 14

interviendra le 20 avril prochain dans le cadre d’un atelier de la communauté Ecobiz Mobilité et Déplacements]. C’est avec un camion électrique et un « cargo-cycle » (un triporteur) à assistance électrique que le Kangourou Vert effectue ses livraisons chez les commerçants, les administrations, mais aussi pour le compte de transporteurs et même de particuliers. Seule limite aujourd’hui : une livraison située dans le périmètre du centre-ville d’Orléans. Des véhicules « plus chers à l’achat mais vite amortis », précise Maxime Asselin, et qui présentent deux avantages de taille : l’absence de gaz d’échappement à proximité des sites dans lesquels ils circulent et la suppression des émissions sonores. Côté entretien, le bilan s’avère aussi positif : « il n’y a pas de pièces mécaniques à changer, il suffit juste de mettre de l’eau distillée dans les batteries » résume le chef d’entreprise. Côté autonomie, 8 heures de charge sont nécessaires au camion pour effectuer 80 km, 4 heures pour 15 km en cargo-cycle.

Faire d’une pierre deux coups Pour le client, la course sera facturée entre 5 € et 15 € HT, selon l’urgence, le poids ou le volume du colis. « Pour une livraison en tarif éco sous 4 heures dans Orléans, quartier des Blossières, d’un colis de 5 kilos, il vous en coûtera 5 € HT » illustre Maxime Asselin. Autre atout du Kangourou Vert : une flotte de véhicules « habillée » de publicité, et qui, selon le dirigeant, « se distingue grâce à un support atypique et écologique ». L’entreprise, soutenue par Loiret Initiative et par l’ADEME Centre au

Les entreprises artisanales incitées à réduire leur facture énergétique Maîtriser ses consommations énergétiques : l’enjeu est majeur pour les entreprises artisanales. Le réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA) du Centre a mené une enquête sur cette question auprès des artisans de l’alimentaire (bouchers-charcutiers et boulangerspâtissiers) et des artisans des soins à la personne (salon de coiffure, salon de soins esthétiques). Les principales conclusions de l’enquête et quelques conseils pour réduire sa facture énergétique ont été condensés dans une plaquette. En outre, les CMA départementales proposent une « visite énergie » gratuite afin de permettre aux chefs d’entreprise de faire un premier point sur leurs consommations énergétiques et leurs pratiques environnementales. CMA du Loiret - Anne Marjoux Tél. : 02 38 62 99 94 a.marjoux@cm-loiret.fr

titre d’ « opération exemplaire », envisage prochainement l’achat d’un camion électrique supplémentaire. Mais ce qu’elle attend avec impatience, c’est l’entrée en vigueur d’un arrêté municipal du 26 mai 2009. Si son application reste subordonnée à la mise en place de la signalisation adéquate, la disposition restreint notamment les horaires de livraison des véhicules thermiques ainsi que l’utilisation des emplacements de livraison dédiés. Pour le Kangourou Vert, pas d’inquiétude. « Nous sommes déjà dans le respect de cette réglementation ». www.lekangourouvert.fr

30 avril 2010



création/reprise

MÉCAMION,

entre reprise et reprise… PATRICK DESBOIS A REPRIS IL Y A SEPT MOIS À CHÂLETTE/LOING L’UNE DES FILIALES DE TOUTENKAMION, SPÉCIALISÉE DANS L’USINAGE DE PIÈCES DE FONDERIE. UNE REPRISE D’ENTREPRISE BIEN ORCHESTRÉE, BIEN ENCADRÉE, ET QUI N’ATTEND PLUS QUE LA REPRISE… ÉCONOMIQUE.

D

epuis octobre 2009 à la tête de Mécamion, spécialisée dans l’usinage de pièces de fonderie en aluminium, Patrick Desbois, ingénieur Arts et Métiers, vit une « passation de relais » harmonieuse. Cédée par la famille Girerd, exploitée par M. Chesneau, cette filiale du carrossier Toutenkamion emploie aujourd’hui 18 salariés à Châlette-sur-Loing. Si le contrat entre le cédant et le repreneur prévoit un accompagnement « tacite » pouvant aller de 6 à 18 mois, c’est d’un très bon œil que Patrick Desbois voit le binôme se prolonger. « Je peux notamment m’appuyer sur M. Chesneau pour

des aspects très techniques que je ne maîtrise pas encore parfaitement » confie le dirigeant. Avant de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, cet ancien cadre du secteur automobile, mû par le désir de « voler de ses propres ailes », a suivi un module de préparation à la reprise d’une semaine au sein de la CCI du Loiret. Il a également adhéré à son groupe Repreneurs, qui comprend 15 membres en moyenne. Ce qu’il en a retiré ? « La possibilité de croiser les expériences avec des dirigeants qui rencontrent les mêmes difficultés », mais aussi le cadrage de nombreuses actions. « Beaucoup de choses peuvent être programmées et déblayées en amont » , admet Patrick Desbois. D’ailleurs, comme il l’a fait lui-même, il incite les futurs repreneurs à s’appuyer sur les structures compétentes. « Il est indispensable de se faire aider par les spécialistes, qu’il s’agisse de juristes, d’experts-comptables, ou encore d’associations comme ÉGÉE, Loiret Initiative, Val de Loire Entreprendre… ».

Géothermie Centre veut consolider son activité À la tête de Géothermie Centre (Saint-Jean-le-Blanc) depuis juillet 2009, Stéphane Quienne s’attend à une année 2010 tout aussi difficile qu’en 2009, et ce, « bien que les énergies renouvelables aient le vent en poupe ». Pointée du doigt, la crise économique, mais pas seulement. « Le marché de la géothermie a explosé en 2007 et 2008 et a vu pulluler de nombreuses entreprises qui ont parfois mal servi les clients et terni par ricochet l’image de la profession » constate le chef d’entreprise. Avec six salariés, l’entreprise est le distributeur exclusif des pompes à chaleur de la marque Sofath dans le Loiret, le Cher et l’Eure-et-Loir. Objectif pour 2010 ? « Consolider l’activité à tout prix ». Un nouveau challenge pour ce chef d’entreprise qui a déjà mis de nombreux atouts de son côté avant de se lancer : un accompagnement de deux mois à la création et un stage reprise PME-PMI à la CCI du Loiret ainsi qu’un prêt à taux zéro de 15 000 € de Loiret initiative.

Systèmes de contrôles à la pointe

Patrick Desbois

16

Membre de l’EPAM – Entreprises de Productique de l’Agglomération Montargoise – aux côtés d’entreprises comme JSM Perrin, Redex ou Boyer, Mécamion travaille essentiellement pour les secteurs ferroviaire et de l’armement. « L’une de nos forces, avec la compétence des salariés, c’est la partie contrôle. Nous sommes équipés de deux machines de mesures tridimensionnelles, ce qui est rare pour une entreprise de la taille de la nôtre, mais c’est un argument infaillible pour remporter certains marchés » avance le dirigeant. Et pour cause, dans certains cas, une seule pièce peut

requérir jusqu’à 300 points de contrôle. Seule ombre au tableau aujourd’hui : la conjoncture économique. « Notre chiffre d’affaires a reculé de 10 à 15 % entre 2008 et 2009, néanmoins le 1er trimestre 2010 s’annonce un peu moins difficile que la fin de l’année passée ». Malgré tout, Patrick Desbois n’a qu’un seul regret à formuler : celui de ne pas avoir franchi plus tôt le pas de diriger sa propre entreprise. 30 avril 2010


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BA C

A P

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RELATIONS HUMAINES RÉF.

MARKETING ACTION COMMERCIALE RÉF. Traiter efficacement la réclamation client

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2j

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COÛT

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RÉF.

DATES

DÉVELOPPEMENT PERSONNEL Gérer les conflits et l’agressivité Gérer les personnalités difficiles Maîtriser ses émotions et son stress Affirmation de soi L’estime de soi Développer ses compétences comportementales Organisation et gestion du temps MANAGEMENT Savoir déléguer pour responsabiliser Le management d’une équipe : spécial cadres et dirigeants Formation de tuteurs

DATES

400

2j

22-23 mars

COÛT

862

1j

27 avril

350 €

852

1j

23 avril

350 €

851

1j

26 avril

350 €

855 bis

1j

29 avril

350 €

1j

10 juin

285

3j

20-21-28 mai

1 100 €

3j

22-23-29 mars

1 100 €

412

2j

24-25 juin

838

3j

839

4j

3-4-10 juin en ½ journée : 7-8-14-15-21-22-2829 juin

224

2j

9-10 septembre

720 €

225

2j

3-4 mai

720 €

252

2j

23-24 septembre

720 €

253 287

3j 3j

25-26 mars / 2 avril 20-21-28 mai

1 100 € 1 100 €

424

4j

11-12-25-26 mai

1 450 €

281

3j

31 mai / 1-10 juin

1 100 €

296

2j

29-30 avril

283

4j

14-15-21-22 juin

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APPROCHE FINANCIÈRE Risques et assurances : les assurances incontournables de l’exportateur et de l’importateur APPROCHE LOGISTIQUE Maîtrise de la logistique à l’international Les incoterms 2000 DOUANE ET FISCALITÉ Techniques et procédures douanières ADMINISTRATION IMPORT-EXPORT Les documents d’accompagnement dans les procédures import-export

COMMUNICATION Optimiser l’accueil physique et téléphonique Oser prendre la parole en public Réussir ses réunions De la prise de note au compte-rendu Techniques rédactionnelles

DATES Orléans du 8 au 12 mars du 31 mai au 4 juin Montargis du 17 au 21 mai Orléans du 16 mars au 11 mai du 25 mai au 20 juillet

COÛT 400 €

5 jours pour entreprendre

594

(35h)

Formation action longue de Création Reprise d’Entreprise

597

(280h)

Formation reprise de Café hôtel Restaurant Formation reprise Entreprise Industriele ou de Services à l’industrie

595

(70 h)

du 7 au 18 juin

400 €

596

(35h)

du 21 au 25 juin

400 €

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2 900 €


COMPTABILITÉ/GESTION FINANCES RÉF. DATES COMPTABILITE – FINANCES - GESTION Comprendre la comptabilité, mars les règles du jeu et les 500 4 j 18-19-22-26 21-22-28-29 juin documents L’essentiel de la gestion : analyse, indicateurs, coûts, 501 4 j 17-18-25-26 mai marges, budgets Pratique de la compta avril 520 4 j 26-27 courante, niveau 1 3-4 mai Maîtriser les déclarations 521 1 j 19 avril de TVA Pratiquer la comptabilité 535 2 j 12-13 avril fournisseurs Compta intensive niveau 2 : mars 525 4 j 8-9-15-16 Gérer la clôture des comptes 3-4-10-11 juin DROIT DU TRAVAIL – GESTION DU PERSONNEL ET PAIE L’actualité en droit du travail 560 1 j 26 mars et gestion des contrats L’actualité en social et gestion de la paie Gérer la formation professionnelle Gestion du personnel Gérer la paie et les déclarations sociales GESTION DES COMPETENCES

COÛT

900 € 910 €

RÉF. 820 € 280 € 600 € 820 €

280 €

560A

1j

25 mars

280 €

562

2j

25-26 mars

590 €

563

3j

19-20-26 avril

700 €

564

3j

7-8-17 juin

720 €

6 x 4 h - Planning sur 24 h demande Bilan de compétences 570 6 x 4 h - Planning sur Bilan de compétences 571 24 h demande seconde partie de carrière INSTITUTIONS REPRESENTATIVES DU PERSONNEL Formation économique des 504 4 j 11-12-18-25 mars membres du CE Le CE au quotidien : champ de compétences et gestion 569 3 j 11-12-18 mars courante Formation des membres du 561 3j 22-23-29 avril CHSCT

1 490 € 1 490 €

880 € 750 € 780 €

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GESTION DU PERSONNEL RÉF. Formation économique des membres du CE L’actualité en droit du travail et gestion des contrats L’actualité en social et gestion de la paie Gérer la formation professionnelle Gestion du personnel Gérer la paie et les déclarations sociales Bilan de compétences

DATES

COÛT

504

4j

11-12-18-25 mars

880 €

560

1j

26 mars

280 €

560A

1j

25 mars

280 €

562

2j

25-26 mars

590 €

563

3j

19-20-26 avril

700 €

564

3j

7-8-17 juin

720 €

570

6 x 4 h - Planning sur 24 h demande

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INFORMATIQUE BUREAUTIQUE

1 490 €

2j

DATES 15-16-23-30 avril 3-4-11-18 juin 19-20 avril

600 €

621

2j

19-20 avril

600 €

622

1j

26 avril

290 €

624

1j

26 avril

290 €

625

2j

24-25 juin

600 €

626A

2j

26-27 mai

600 €

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2j

26-27 mai

600 €

640

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600 €

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6-7 mai 5-6 juillet 1er avril 30 juin 11-12-19 mars 20-21-28 mai 1-2-9 juillet

651

2j

22-29 avril 15-22 juin

590 €

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3j

/

880 €

660

3j

6-7-12 avril

880 €

670

3j

26-27 avril / 3 mai 7-8-12 juillet

790 €

671

2j

18-25 mai

590 €

675

2j

26-27 mai

590 €

677

3j

17-25-31 mai

830 €

696

2j

27-28 mai

600 €

L’essentiel de la micro

610

4j

Pratique de Lotus Notes Utilisateurs : sécurisez vos données et vos connexions internet Pratique de Windows 2000-xp2003-Vista Pratique de Outlook 20002002-2003-2007 Tout sur internet : navigation, recherches et messagerie : fonctions courantes et avancées Le bureau mobile avec Google : communiquer, partager : agendas, textes, tableaux, photos Création et gestion de blogs avec Google Tout sur Powerpoint 2000, XP, 2007 Passage d’Office 2000-xp à office 2007

615

L'essentiel d'Excel 2000, XP, 2007 Pratique d'Excel 2000, XP, 2007 niveau 2 : calculs, fonctions, bases de données et graphiques complexes Pratique d’Excel, niveau 3, initiation aux macros et à Visual basic L'essentiel d'ACCESS 2000, XP, 2007 L'essentiel de Word 2000, XP, 2007 commandes et fonctions usuelles Pratique de Word niveau 2 : commandes et fonctions élaborées Tout sur le publipostage et l’e-mailing avec Word, Excel, Outlook Tout sur Photoshop L’essentiel d’Open Office, traitement de texte, tableur et présentation

Pack E-learning micro+

698

Pack E-Learning micro+

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en complément d’une formation CCI : 1 logiciel (Word, Excel, 1 an Access, Internet, Powerpoint...), 1 version, 1 utilisateur, assistance à distance Pack seul : 1 logiciel (Word, Excel, Access, Internet, 1 an Powerpoint...)1 version, 1 utilisateur, assistance à distance

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FLEUR DE SEL

restaurant exhausteur de goût LE RESTAURANT FLEUR DE SEL À CERCOTTES (ANCIENNEMENT L’AUBERGE DE LA FORÊT), REPRIS EN OCTOBRE 2008, S’EST DÉJÀ FORGÉ UNE BELLE RÉPUTATION. À SA TÊTE, UN TRIO (DIDIER FOUCRET, GÉRANT, SON FILS OLIVIER, CHEF EN CUISINE ET MICHEL GILLET, MAÎTRE D’HÔTEL) QUI REVENDIQUE LE PROFESSIONNALISME D’UN RESTAURANT GASTRONOMIQUE DANS UNE AMBIANCE DÉCONTRACTÉE.

D

e ses passages dans des établissements quatre étoiles à l’étrangerIrlande, Îles Caïman, Suisse, Canada, Espagne -, d’un dîner de gala aux côtés de Michel Troisgros ou de son apprentissage chez le traiteur orléanais et Meilleur Ouvrier de France Lenormand, Olivier Foucret, chef à la Fleur de Sel, aura gardé autant de souvenirs que d’influences. Dans l’assiette donc, des produits du terroir retravaillés, mais aussi quelques produits exotiques, une cuisine aux accents « latino et asiatique »… Le résultat ? Des pieds de porc sublimés par du foie gras, de la tête de veau métamorphosée en cromesquis, de la purée de panais à la vanille ou une tarte Tatin à base de mangues, d’abricots et de pistache (« un vrai succès ! » constate le chef). Du mardi au dimanche midi, la Fleur de Sel propose deux menus qui changent tous les 2-3 jours, à 28 €

(entrée, plat, fromage ou dessert) et 35 € (entrée, plat, fromage et dessert). À ces prix-là, on pourra se laisser tenter par une crème brûlée de chair de crabe et de queues d’écrevisses, poursuivre par une assiette du pêcheur, crème de langoustine, et terminer par un financier à la pistache, chutney de griottes et zestes d’oranges confits, glace vanille. Pour s’aventurer sur des sentiers plus gourmets encore, le menu dégustation (45 € hors boissons, 65 € avec cocktail maison, accord mets et vins, eaux et café compris) réserve quelques surprises, comme ce tronçon de lotte et cake aux épices à paella et coriandre ou ce filet d’autruche, jus de viande à l’huile de truffe blanche.

Vins au verre À la carte des vins, qui recense une soixantaine de références - et que l’on peut aussi

Tourisme : une résidence pour une clientèle « affaires » 110 appartements du studio au T2, de 20 à 50 m2, pouvant accueillir jusqu’à 4 personnes : c’est ce que propose cette résidence de tourisme 2 étoiles à Orléans, à quelques pas de la cité administrative Coligny. À proximité du tramway, à moins de 5 mn des gares d’Orléans et de Fleury-les-Aubrais, la résidence Citéa est destinée à une clientèle affaire et de loisirs, pour un hébergement d’une nuit, d’une semaine ou plus d’un mois. Y sont ainsi proposés des services hôteliers (ménage, linge de maison, petit déjeuner…) et des prestations de qualité (piscine chauffée, appartements climatisés, espace bureau, kitchenette équipée…). Une réalisation pilotée par Centre Immo Promotion (la Chapelle-Saint-Mesmin), filiale de Sogeprom, spécialisé dans l’immobilier d’entreprise, commercial, et les logements et résidences à thèmes.

déguster au verre - on retrouve « des vins de Loire mais aussi de très bonnes références dans d’autres appellations avec un bon rapport qualité/prix » promet Michel Gillet, associé et maître d’hôtel. Démonstration avec les vins sélectionnés pour le menu dégustation en mars dernier : la cuvée Les Creisses 2006 (P. Chesnelong), un Vouvray « Le plan de Jean » 2008 Domaine des Aubuisières (B. Fouquet) et un Pouilly fumé « Les duchesses » 2008 (Domaine Laporte). Repris « en pleine crise », l’établissement a non seulement réussi à séduire une clientèle d’affaires mais aussi à reconquérir les anciens clients de l’Auberge de la forêt. « Toutes les cuisines ont été remises aux normes hôtelières 2011 et 2015 et l’intérieur a été entièrement rénové » précise Didier Foucret, père du chef et gérant du restaurant. Aux 40 couverts en salle (plus 25 couverts de la salle privative) viendront bientôt s’ajouter deux nouvelles terrasses dans le parc attenant, pour les séminaires, mariages ou baptêmes par exemple. Avec un accès facile et des parkings adéquats, ils imaginent déjà le résultat fini : « on pourra alors accueillir des cocktails pour 200 personnes environ ». Fleur de Sel 68 RN20 - 45520 Cercottes Tél. : 02 38 75 41 11 www.cartesurtables.com

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avril 2010

Olivier Foucret et Michel Gillet

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dossier Viviane Malet, commerçante et présidente de l’union commerciale « Montargis Passion »

LE GRAND RETOUR

des commerces de proximité RÉVOLUTIONNANT L’UNIVERS DE LA CONSOMMATION, LES GRANDES SURFACES ONT BOUSCULÉ LE COMMERCE DE PROXIMITÉ, INCAPABLE D’OFFRIR AUX CONSOMMATEURS AUTANT DE RÉFÉRENCES À DES PRIX SI COMPÉTITIFS. AUJOURD’HUI, LA TENDANCE S’INVERSE : CRISE, HAUSSE DU CARBURANT, DÉMARCHE DÉVELOPPEMENT DURABLE, VOLONTÉ DES CONSOMMATEURS DE RETROUVER QUALITÉ ET TRAÇABILITÉ DES PRODUITS… ELLES VOIENT LEUR FRÉQUENTATION BAISSER, AU PROFIT DES COMMERCES DE PROXIMITÉ DE CENTRE-VILLE ET CENTRE-BOURG. POUR AUTANT, DANS LE LOIRET, CERTAINES ZONES RURALES VOIENT LEURS PETITS COMMERCES SE TARIR. POUR Y REMÉDIER, DES OPÉRATIONS DE DYNAMISATION ONT ÉTÉ LANCÉES AFIN DE MAINTENIR UNE VIE COMMERCIALE SUR TOUT LE TERRITOIRE.

D

e l’alimentation générale au cafétabac, de la boulangerie à la boucherie-charcuterie, du marchand de journaux à la pharmacie, sans oublier le salon de coiffure, l’horloger ou la petite boutique de vêtements, les commerces de proximité ont toujours fait partie de notre vie, rythmant nos achats quotidiens depuis des générations… Hier fragilisés par des habitudes de consommation qui faisaient privilégier aux consommateurs la recherche des

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prix les plus bas, les dirigeant en masse vers les grandes surfaces situées sur le trajet domicile-travail, les commerces de proximité refont aujourd’hui surface. À la faveur d’un contexte de crise propice à la révision des comportements, notamment grâce à la démarche de développement durable, les Français achètent globalement moins dans les grandes surfaces, se recentrant au contraire sur le commerce de proximité. Les raisons ne sont toutefois

pas seulement économiques (notamment vis-à-vis des coûts du carburant) et environnementales – la notion d’écocitoyen faisant son chemin – mais également d’ordre plus humain : outre l’envie d’un retour à la qualité et à la traçabilité des produits, la recherche de convivialité est désormais une préoccupation majeure, comme le prouve la bonne vitalité des marchés, pour lesquels l’importance du lien social est souvent rappelée. 30 avril 2010


Car après avoir un temps boudé les étals, « les consommateurs reviennent sur les marchés. C’est le retour au vrai commerce, le marché est la base du commerce. D’ailleurs, certains pays ne fonctionnent qu’à travers les marchés : la Thaïlande, le Maroc, la Tunisie… », souligne Didier Desterne, représentant de la Fédération nationale des commerçants des marchés de France (FNSCMF) et président des syndicats des marchés du Loiret. « C’est culturel, il y a un flux et un brassage social : d’ailleurs c’est là que vont les politiques en campagne électorale, sur les marchés ! » rappelle-t-il.

La CCI soutient les marchés Pour la CCI du Loiret aussi, ce regain de fréquentation des marchés constitue une opportunité de développement qu’il faut encourager : c’est l’objet de la dynamique impulsée conjointement avec les professionnels, visant à moderniser et à professionnaliser les marchés afin de les adapter aux nouvelles tendances de consommation, et dans le même temps de reconquérir, voire de rajeunir, leur clientèle. À ce titre, d’importants efforts sont consentis par la CCI dans l’aide à la mise en place d’outils (lire encadré p24). Premier d’entre eux, la création d’un outil Internet baptisé Géomarchés, prévu pour être opérationnel au dernier trimestre 2010 : permettant un double accès, aussi bien pour les consommateurs que pour les professionnels (commerçants, mairies, etc.), ce portail a pour but de constituer une véritable bourse d’échanges de disponibilités de travail ou d’emplacements. L’intérêt d’un tel service en ligne réside dans la possibilité de faire se rencontrer l’offre et la demande, lorsque par exemple une municipalité recherche un boucher ambulant ou un poissonnier. À raison d’une centaine de marchés se tenant chaque semaine dans le Loiret, Géomarchés.com devrait être une véritable mine d’informations… Autre action, la formation des placiers communaux. Deux sessions sont organisées au cours du 1er trimestre 2010, afin de mieux appréhender le métier de receveur-placier. Un métier dont le rôle s’avère incontournable et essentiel pour la bonne tenue et l’organisation des marchés. Au programme : réglementation de la profession, gestion et développement des marchés, etc. Dans le même esprit de formation, un atelier avril 2010

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À Montargis, les commerces bougent grâce au FISAC « Ici, à Montargis, le commerce se porte plutôt bien. Nous avons une clientèle fidèle et très réceptive à ce que l’on fait », lance Viviane Malet, commerçante et présidente de l’Union commerciale de Montargis, Montargis Passion. Il faut dire que pour les 130 commerçants de « l’union », ce ne sont pas les idées ni les actions de dynamisation qui manquent ! De quoi animer toute l’année le centre-ville. D’abord, le Salon Tendancia (16-17-18 avril). Organisé aux Jardins du Pâtis autour de 45 exposants, ce festival dévoile les nouvelles tendances dans le prêt-à-porter, la déco, l’informatique ou encore la hightech… Ensuite, la création d’une boutique en ligne, www.montargis-shopping. com ; le développement de la carte de fidélité ; la mise en place de chèquescadeaux ; la création d’un journal bi-annuel ; les campagnes de communication pour la Grande Nuit des Soldes (juin), la Foire de la Madeleine (juillet), le Crazy Day (septembre), La Fiesta (octobre) et Les Folie’s de Noël (décembre). Sans oublier la modernisation et l’extension de la sonorisation et le recrutement d’un animateur. « Ça crée une dynamique par rapport au centre-ville et un climat sympathique pour les clients », poursuit Viviane Malet, également présidente de la Fédération des Unions commerciales de l’Agglomération de Montargis. Autant d’opérations collectives de promotion et de communication essentielles au maintien et au développement des commerces de proximité. « Ces animations sont possibles grâce aux aides du FISAC, le Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce, souligne Viviane Malet. 215 000 € financés par l’État, la mairie de Montargis, la CCI et l’Union commerciale ». Un fonds qui permet aussi aux commerçants et artisans du centre-ville de bénéficier d’aides individuelles à la modernisation (remises aux normes, accès handicapés) et à la rénovation de leurs vitrines et façades dans le cadre de l’opération urbaine de la ville. À Montargis, les commerçants n’ont pas fini de soigner leur image.

d’information est proposé aux créateurs d’activités non sédentaires : se déroulant une fois par mois à l’Espace Entreprendre de la CCI du Loiret, l’École des marchés aborde sur une demi-journée la démarche de création d’une activité de vente sur les marchés, ses spécificités, les bonnes questions à se poser ainsi que les pièges à éviter. Être commerçant ambulant étant un métier à part entière, avec ses problématiques et ses règles spécifiques, ces réunions d’information prévoient la possibilité de poser des questions à un expert spécialisé et à un commerçant en activité.

S’initier aux TIC pour 0 € Pour les commerçants non sédentaires, la CCI propose le passeport pour l’économie numérique. Il s’agit de les sensibiliser aux

TIC (Technologies de l’information et de la communication), dans le but de moderniser la profession, mais aussi de les inciter à suivre de plus près les nouveaux modes de consommation de leurs clients et aussi à rejoindre le réseau Géomarchés.com. Une occasion exceptionnelle, pour les commerçants non sédentaires, de s’initier gratuitement à l’informatique et à Internet, en suivant 3 sessions de 3 heures chacune dans l’année (à partir du deuxième trimestre 2010). Les participants se verront en outre proposer des conditions préférentielles pour l’acquisition de matériels ou de logiciels ainsi que pour des prestations informatiques. Côté collectivités enfin, la CCI propose un accompagnement pour la création ou l’extension de marchés, sous la forme d’un 23


dossier

outil d’aide à la décision conçu comme une prestation sur-mesure : synthèse des étapes à suivre pour créer un marché, étude chiffrée propre à la commune, mise à disposition de documents types (règlements, questionnaires), liste des commerçants non sédentaires et des producteurs locaux de la zone de chalandise, avis technique quant à la viabilité du projet. Quant au grand public, il n’est pas oublié ! Dans le cadre de la promotion et de l’animation des marchés, une plaquette sera prochainement diffusée en direction des habitants du département, mais aussi des touristes et des infrastructures d’hébergement. Elle recensera tous les marchés du Loiret, avec leurs dates et leurs lieux.

Une action qui sera prolongée par une opération départementale de promotion des marchés programmée au second semestre 2010.

PMS : nouvel élan pour les zones rurales Ces dernières années, les commerces implantés en milieu rural ont souffert. Le changement des habitudes de consommation et d’achat a abouti à une véritable désertification. Ainsi, en 2009, 82 communes du Loiret se trouvaient dépourvues de tout commerce. Malgré l’existence de tournées et de grandes surfaces à proximité, le besoin d’une nouvelle offre locale était attendue, l’évasion hors département res-

tant relativement limitée, et étant essentiellement le fait de la vente à distance. Une réponse est venue avec les points multi-services (PMS) : la Région Centre et le réseau régional des CCI se sont engagés, dans le cadre de leur politique d’Aménagement du Territoire à proposer la mise en place d’une centaine de PMS, dont 20 dans le Loiret. Véritable « espace de services », pouvant être implanté aussi bien dans une entreprise commerciale qu’artisanale à dominante alimentaire (par exemple une épicerie ou encore un bar, un restaurant, etc.), le point multi-services concerne les communes de moins de 2000 habitants. Grâce à un partenariat établi au niveau régional avec desorganismes privés

Quand les marchés se vendent Chez les Desterne, on est sur les marchés depuis début 1900 à vendre fruits et légumes. Didier, lui, a préféré les fleurs. « C’est un métier passionnant mais très difficile ». Alors quand ce représentant de la Fédération nationale des commerçants des marchés de France (FNSCMF) et président des syndicats des marchés du Loiret, voit les consommateurs revenir aux étals en plein air, la satisfaction est là : « Les gens recherchent une convivialité, une fraîcheur et une traçabilité des produits. Par ailleurs, la hausse du carburant a poussé les consommateurs à moins aller en hypermarché préférant s’approvisionner en centre-ville et ce, dans le sédentaire ou non ». Autre cause à ce retour gagnant : la désaffection ou la disparition des commerces sédentaires alimentaires dans les communes. « Que reste-t-il alors en produits frais ? Le marché ». Contribuant au dynamisme des villes, les marchés se développent de plus en plus. D’après une enquête menée en 2009, 104 marchés existent dans le Loiret répartis sur 74 communes. En juin 2009, le département comptait 13 nouveaux projets. Face à ce regain de notoriété, un programme de promotion et de valorisation a été lancé par la CCIL en partenariat avec le Syndicat des marchés du Loiret, le Département et la Région, et soutenu par le Feder : création d’un site Internet, Géomarchés, pour rapprocher l’offre et la demande entre professionnels et collectivités, mise en place d’une formation pour les placiers, de réunions d’information pour ceux qui veulent se lancer, d’une sensibilisation aux TIC et d’une aide aux collectivités pour créer ou étendre des marchés. Enfin, il est prévu la diffusion d’une brochure grand public sur les marchés du Loiret. « Ceprogramme est une main tendue vers tous les acteurs des marchés qui ont un intérêt commun », insiste Didier Desterne saluant la prise en compte du commerce non sédentaire par les différents partenaires « qui nous aident à parfaire notre dynamisme ». 24

Didier Desterne, fleuriste ambulant et président des syndicats des marchés du Loiret

30 avril 2010


et publics, il propose au public une gamme de services complémentaires de son activité principale : relais SNCF, informations touristiques, retrait d’argent, produits de téléphonie mobile, Point Poste… Pourvu d’un équipement numérique et bureautique incluant photocopieur, télécopieur, poste informatique avec accès Internet, les PMS de la région se distinguent par leur signalétique immédiatement identifiable, avec entre autres des panneaux à l’entrée du village et/ou un totem à l’extérieur de l’établissement. Ciblant les entreprises, les commerçants, les artisans, désireux par exemple recevoir un bon de commande par fax, d’envoyer un devis par e-mail, ou encore d’effectuer une formalité administrative sur Internet, mais aussi les habitants souhaitant photocopier un document, passer une annonce, consulter des résultats d’examens scolaires sur Internet…, le PMS peut aussi intéresser les touristes (documentation, consultation de sa messagerie à distance, envoi de photos, etc.). Cette opération d’implantation de PMS facilite l’accès des populations rurales aux TIC et, favorise le regain d’intérêt pour le commerce de proximité, en permettant l’existence d’un lieu convivial dans la commune. Quant au chef d’entreprise, elle est une opportunité pour faire croître et fidéliser sa clientèle, comme en témoigne Michel Quénardel, qui va exploiter à compter d’avril 2010 un Point Multi-Services à Dampierre-en-Bury : « dans le coin, personne ne peut se connecter à Internet : il existe bien un accès à la mairie mais il n’est pas très connu. ».

L’union commerciale fait la force Pour continuer à exister et se développer, la modernisation est souvent un passage obligé. Et pour ce faire, un petit coup de pouce est toujours le bienvenu. Avec l’ORAC (Opérations de restructuration de l’artisanat et du commerce) et le FISAC (Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce), l’État dispose de deux outils pour mener des opérations collectives de modernisation. Grâce à l’ORAC, un commerçant peut par exemple moderniser son point de vente, ou un artisan s’équiper de nouveaux matériels. Dans les deux cas, la CCI pourra accompagner le montage du dossier. Le FISAC avril 2010

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Michel Quénardel, gérant du Relais de Dampierre

Services numériques au comptoir « Quand j’ai reçu la note d’information de la CCI, je me suis dit tout de suite « j’en veux un ! ». J’avais déjà failli monter un cyber café, c’était l’occasion ». Après Viglain, Neuvy-en-Sullias, Ménestreau-en-Villette et Guilly, un cinquième Point Multi-Services (PMS) va ouvrir à Dampierre-enBurly, au Relais de Dampierre, le tabac-presse-restaurant-traiteur que tient Michel Quénardel, depuis 1983. Un nouvel espace de communication avec accès Internet et mise à disposition d’une photocopieuse, d’un scanner et d’une imprimante dont pourront bénéficier gratuitement, courant avril, tous les habitants de la commune ainsi que les touristes et les travailleurs de la CNPE (Centrale nucléaire de production d’électricité), principaux clients du restaurant. « L’accès à ces services se fera sans obligation de consommer, 7j/7, de 7 h à 22-23 h, précise Michel Quénardel, mais néanmoins sans en abuser. Ici, on est un peu le commerce de proximité du village ». Signalé par un totem logoté à l’extérieur de l’établissement, le PMS sera installé au rez-de-chaussée, dans l’espace tabac-presse-bar-loto mais à l’écart pour que les utilisateurs aient un peu d’intimité. « Cela permettra aux personnes âgées par exemple, qui ne peuvent pas toujours se déplacer, de pouvoir imprimer des documents, explique Michel Quénardel, d’offrir un accès Net à ceux qui n’en ont pas et permettre, pourquoi pas, à certains de faire leurs premiers pas sur la toile ». Avec ce nouveau dispositif, mis en place après accord de la mairie et avis des autres commerçants, Michel Quénardel espère gagner une nouvelle clientèle : « des gens qui ne fréquentaient pas l’établissement avant ou des jeunes qui n’ont pas les moyens de se financer un équipement informatique. Mais plus généralement, j’espère que le PMS va revitaliser le village car, à Dampierre, le lien de proximité se perd : les gens sortent moins qu’avant. C’est un moyen de lutter contre l’individualisme ». 25


dossier

La supérette qui fait revivre l’Argonne Neuf mois se sont écoulés entre la fermeture du Lidl et l’ouverture, début décembre 2009, du nouveau Franprix d’Orléans Argonne, situé au centre commercial Marie Stuart. « Quelques manifestations ont éclaté durant cette période : la population avait peur de perdre un commerce de proximité », raconte Labili L’Hadj, repreneur indépendant de la supérette, associé avec son frère et beau-frère. Labili L’Hadj a beaucoup investi dans ce projet pour en faire un commerce accueillant de 700 m2 et « non communautaire où l’on trouve de tout pour tout le monde selon le souhait de la population ». Et ce, sans aucune aide financière. « Franprix est une très bonne enseigne qui associe une marque nationale et des prix discount. La gamme ici est étendue : environ 10 000 références avec des « produits du monde » pour que chacun s’y retrouve. Pour attirer un maximum de clients, nous allons proposer la baguette à 0,50 € et les fruits de saison à 1 € le kg. Nous avons apporté le snaking qui n’existait pas et la possibilité d’utiliser les tickets restaurant ». Labili L’Hadj, qui tenait le Point Chaud du centre commercial, a tout de suite senti le potentiel du site : « Avec l’arrivée du Tram, le centre commercial va être restructuré. Cela s’accompagnera d’un renouvellement des commerces et de la restauration de boutiques, d’un réaménagement de la Place Mozart avec la création d’un parking minute pour les commerçants ». Une revitalisation qui s’intègre au cœur d’un quartier en plein essor avec le développement d’un pôle économique sur le boulevard Marie Stuart (nouveau bâtiment du Département) et la ZAC d’une cinquantaine d’entreprises de l’avenue Jean Zay. « Depuis l’ouverture du magasin, nous avons regagné de la population. Après la fermeture du Lidl, les commerçants avaient ressenti une baisse de leur chiffre d’affaires. En amenant un service de proximité, on est tous gagnants : les gens font leurs courses d’un seul trait sur un lieu unique ».

Labili L’Hadj, gérant du Franprix Orléans Argonne

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permet pour sa part de financer des opérations très diverses, allant de la création à la modernisation des entreprises, qu’il s’agisse de commerce, d’artisanat ou de services. Son rôle est de préserver ou de développer un tissu d’entreprises de proximité dans les villes de plus de 3000 habitants. Un souci de préservation que l’on retrouve aussi dans les quartiers dits sensibles des grandes agglomérations. Là où plus encore qu’ailleurs, un commerce de proximité peut tout changer : sa présence maintient la vie commerciale et constitue un facteur essentiel pour le lien social, comme le prouve la réussite du nouveau Franprix implanté avec succès à Orléans au cœur de la cité de l’Argonne. L’heure est au retour à l’hypercentre et les consommateurs manifestent un intérêt pour tous les « plus » qu’apporte une authentique relation personnalisée, comme seule la proximité peut en offrir : « les gens sont à la recherche d’un lieu de vie et de rencontre où ils ne sont pas anonymes. Ils veulent être chouchoutés », note Viviane Malet, commerçante et présidente depuis 11 ans de l’Union commerciale de Montargis, Montargis Passion. Une attention toute particulière au client et une capacité de conseil qui sont bien souvent l’apanage des petites enseignes : « on revient aux structures plus petites. Les centres commerciaux sont une autre façon de consommer où l’on a tendance à remplir son caddie un peu trop. On consomme pour consommer. » poursuitelle. Mais la relation de proximité n’exclut pas une forme de consommation raisonnée : « Les gens fonctionnent moins en coup de cœur ; en centre-ville, on gère sa consommation. » Mais si le commerce de proximité veut résister, il ne peut le faire avec des commerçants isolés. C’est du moins ce que pense Serge Maniago, président de la Fical (Fédération Interprofessionnelle du Commerce et de l’Artisanat du Loiret). Selon lui, « il faut inciter les commerces à se regrouper au sein d’unions commerciales qui pourront ensuite rejoindre les 31 unions commerciales déjà adhérentes à la Fical ». Et pour donner envie au consommateur de redécouvrir le commerce de proximité, la Fical organise, en fin d’année, une animation commerciale à l’échelle départementale sous forme de tombola, avec des voyages à la clé. Une 30 avril 2010


Deret “truck” le thermique contre l’électrique Enfin un camion que l’on aimera suivre ! Silencieux, sans odeur et n’émettant aucun rejet polluant, le nouvel utilitaire Modec, reconnaissable à sa marguerite « branchée », est 100 % électrique. En circulation depuis fin septembre 2009, ce 5,5 t est distribué exclusivement en France par ElecTruckCity, 1er distributeur français de véhicules utilitaires électriques et dont Deret Transporteur est l’actionnaire majoritaire. L’occasion pour le groupe Deret de se positionner sur la problématique du dernier km. « Chez Deret, le développement durable fait partie d’un état d’esprit, lance Jean-Luc Fournier, responsable communication du groupe Deret (153 M€). Nous fonctionnons depuis toujours sur l’initiative et l’innovation sur des marchés de niche à valeur ajoutée ». Ici celui d’un nouveau mode de distribution des marchandises en centre urbain : « Des centresvilles perturbés par les pollutions, les nuisances sonores… et de moins en moins accessibles aux camions. Comment alors décongestionner sans perturber l’activité commerciale ? Il y a deux ans, l’idée a germé ». Grâce à la création de 22 agences dans les plus grandes agglomérations (à moins de 5 km du centre-ville) Deret Transporteur peut accueillir sa flotte de 50 véhicules d’une capacité de 2 t en charge utile (un investissement total de 5 M€). « Le but étant de massifier les marchandises à destination des hypercentres pour ensuite livrer les clients finaux sous forme de tournées optimisées ». Client de longue date de Deret, Sephora est la première enseigne française à avoir franchi le pas. « Quatre mois après le lancement, 122 magasins étaient livrés en électrique, dont ceux d’Orléans », souligne Jean-Luc Fournier. Avec à la clé une réduction de 329 t des émissions de C02. En test pour d’autres enseignes, la démarche de Deret Transporteur a fait l’objet d’une convention « d’opération exemplaire » avec l’ADEME, dans le cadre de la charte « Objectif C02, les transporteurs s’engagent ». Pour Deret, les voies vertes sont ouvertes.

initiative qui vise, par le biais d’une opération aussi ludique et populaire qu’une tombola, à faire redécouvrir le commerce de proximité.

Des livraisons urbaines plus vertes Autre facteur jouant en faveur d’un retour aux commerces de proximité, la prise de conscience générale de l’importance du développement durable : soucieux d’adopter un comportement écocitoyen, les consommateurs sont maintenant de plus en plus nombreux à limiter les déplacements inutiles. Prêts à renoncer à avril 2010

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Jean-Luc Fournier, responsable communication du groupe Deret

prendre leur voiture pour sortir de la ville, ils attendent que celle-ci puisse leur proposer des solutions attractives pour faire leurs courses. Une situation qui implique que le circuit d’approvisionnement des magasins ne soit pas le principal facteur limitant : devant composer avec des centres-villes où le piéton retrouve peu à peu sa place, les moyens de livraisons doivent progressivement être repensés. Par exemple en utilisant des véhicules plus petits, à motorisation électrique pour éviter les nuisances sonores et olfactives, comme a su le mettre en place Deret Transporteur.

Une piste qui, conjuguée à des aménagements urbains adaptés, pourrait préfigurer une intégration réussie des commerces de proximité dans le cœur des villes de demain. Pas de doute, le retour au petit commerce est une tendance forte. À tel point que les grandes enseignes font désormais leur retour en hypercentre. Comme quoi, les « petits » commerçants ont eu raison de s’accrocher à ce qui pourrait désormais être leur devise : small is beautiful…

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PETIT ÉLOGE DE LA PROXIMITÉ La chronique d’Anne-Marie Royer-Pantin

LA PROXIMITÉ EST DANS L’AIR DU TEMPS : ELLE ÉVOQUE LE VOISINAGE, LA VIE DE QUARTIER, LES LIENS QUI SE TISSENT, UNE MANIÈRE DE COMPLICITÉ ENTRE LES ÊTRES. ELLE VÉHICULE DES VALEURS NON SEULEMENT ÉCONOMIQUES, MAIS AUSSI SOCIALES ET HUMAINES. D’OÙ L’IMPORTANCE DU COMMERCE DE PROXIMITÉ, POUR CONTINUER À FAIRE BATTRE LE CŒUR DE NOS VILLES ET VILLAGES.

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uel est le point commun entre l’échoppe d’antan et la vitrine moderne, entre l’étal médiéval et le concept-store dernier cri, entre l’épicerie 1900 et la supérette actuelle ? La proximité – qui définit un réseau de relations proches, une économie dont la zone de chalandise est limitée, mais personnalisée, ouverte et souple. Cette économie de proximité a toujours eu une fonction essentielle dans le quotidien des habitants de notre territoire, qu’ils soient citadins ou ruraux. Le commerce est, avant tout, une histoire de relations, de rapprochements, d’échanges en direct : le mot, dans son sens premier, désigne les relations humaines, la sociabilité – il ne faudrait pas l’oublier. Et le commerce de proximité, plus que tout autre, repose sur ces principes, depuis toujours. Ainsi, dans les villes du Loiret très tôt dotées de foires et marchés importants (les anciennes halles de Lorris, d’Aschères, de Bellegarde ou de Puiseaux en sont les vivants témoignages), le petit commerce a été le moteur de l’animation et l’organisateur des temps forts. Les marchés y ont fait figure, au cours de siècles, de principaux lieux de convivialité, d’aubaine et de plaisir, autant que de transactions et de circulation des produits. Orléans, qui possédait des foires parmi les plus anciennes de France, comptait plusieurs marchés quotidiens, nettement spécialisés ; et l’on constate que, jusqu’aux 16e et 17e siècles, les marchands forains venant directement à la rencontre des chalands y ont été plus nombreux que les marchands dits « stationnaires » c’est-àdire sédentaires. Ainsi s’entretenaient des

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relations très étroites entre commerçants et clients, entre ville et campagne. L’autre caractéristique de ce type de distribution traditionnelle était l’esprit de coopération, le sens de la vie collective et de l’association. Nées de nécessités et d’intérêts communs sous l’Ancien Régime, les corporations de commerçants et d’artisans, dans la province orléanaise, étaient nombreuses, actives et bien organisées, représentant une force véritable avec laquelle il fallait compter. Adaptabilité, mobilité, regroupement des forces et des actions, coordination des efforts, intégration dans le tissu local, personnalisation des conseils et des achats : tous ces vieux principes, sur lesquels le commerce de proximité s’est appuyé au cours de son histoire, sont plus actuels que jamais et restent fondamentaux, même si ce secteur commercial a dû se réorganiser, innover et édicter de nouvelles règles du jeu pour répondre aux changements de la société. Aujourd’hui comme hier vecteurs de vitalité et convivialité, facteurs de cohésion sociale, les commerces de proximité privilégient l’environnement humain ; ils se juxtaposent, s’épaulent, se diversifient, se complètent sans se contrarier, s’adaptent aux mutations du cadre urbain et des modes de vie, dans des cœurs de ville embellis que se réapproprient avec bonheur les piétons. Ils dépassent la simple stratégie commerciale pour nouer des relations directes avec la clientèle : c’est la sociabilité à l’œuvre. Et c’est la meilleure carte à jouer dans un contexte toujours plus concurrentiel.

Anne-Marie Royer-Pantin Ancienne élève de l’École normale supérieure, médaille d’or de l’Académie d’Agriculture de France pour son œuvre littéraire et son action culturelle en faveur du patrimoine, Anne-Marie Royer-Pantin est écrivain, auteur d’essais, d’ouvrages d’histoire et de nombreux travaux sur le patrimoine local et régional. Sa chronique « Passés composés » propose un éclairage différent du présent et du devenir économiques de notre département, à la lumière d’un passé riche d’expériences originales et fructueuses, de belles aventures et de réussites exemplaires.

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CCI infos

agenda

LES RENCONTRES LOIRET ECOBIZ www.loiret-ecobiz.fr /////////////////////////////////////////////

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ECOBIZ ENVIRONNEMENT

ECOBIZ PERFORMANCE INDUSTRIELLE ACHATS

Jeudi 22 avril 2010 Le développement durable : c’est rentable ! L e D éve lo p p e m e n t D u ra b le p o u r une entreprise ne se limite pas à réduire l’impact de cette dernière sur l’environnement. Il crée de la valeur et doit améliorer la performance économique de l’entreprise. Comment une réelle stratégie de développement durable peut-elle améliorer la performance économique de l’entreprise ? La performance sociale : pourquoi est-elle un levier incontournable pour le développement économique d’une entreprise ? Quels « outils Développement Durable » sont aujourd’hui disponibles pour les entreprises et les collectivités locales ? Intervenant : Alan FUSTEC, président de Goodwill Management Témoignages de Fabrice POLLET, PDG de Pollet Peinture et d’Emmanuel VASSENEIX, président de la Laiterie de Saint-Denis-de-l’Hôtel Jeudi 6 mai 2010 (après-midi) Visite d’une chaufferie biomasse Le bois-énergie connaît aujourd’hui un certain engouement car la filière répond aux enjeux du développement durable. Mais concrètement, à quoi ressemble une chaufferie bois ? Comment cela fonctionne-t-il ? Pour répondre à ces 2 dernières questions, DALKIA vous invite à visiter une chaufferie biomasse d’une puissance de 4,5 MW. Au programme : Visite d’une chaufferie bois à Montargis Contact : Sébastien Saint-Chély Tél. 02 38 77 77 19 http://environnement.loiret-ecobiz.fr

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Mardi 20 avril 2010 Etre collaborateur/collaboratrice Achats de son entreprise Contact : Romain Soulé Tél. 02 38 77 77 71 http://perfindustrielle.loiret-ecobiz.fr /////////////////////////////////////////////

ECOBIZ RH & MANAGEMENT Jeudi 29 avril 2010 (matin) La retraite complémentaire Intervenant : Béatrice Andrieu, groupe Novalis-Taitbout Contact : Caroline Sasias Tél. 02 38 77 77 35 http://rhmanagement.loiret-ecobiz.fr /////////////////////////////////////////////

ECOBIZ MOBILITÉ ET DÉPLACEMENTS Mardi 20 avril (de 8 h 30 à 10 h 30) Le vélo au cœur d’un Plan de Déplacement Entreprise (PDE) - Le PDE du Crédit Mutuel Centre, Martine Ferlando, en charge de la communication interne ; - Déplacements domicile-travail, Hervé Bellut, président d’association OBC ; - Quand le vélo favorise l’emploi de personnes handicapées, Raymond Grenier, responsable développement durable au BRGM ; - Sécurité et responsabilité de l’employeur : le vélo dans votre document unique des risques professionnels (DURP), Sébastien Saint-Chély, CCI Loiret ; - Transports de marchandises en centreville : le triporteur, nouveau transport de proximité, Le Kangourou Vert. Contact : Karine Gauluet Tél. 02 38 77 77 81 http://mobilite.loiret-ecobiz.fr

CCI Centre International : prochains RV Vendredi 23 avril 2010 Journée SUISSE Intervenant : CCI France-Suisse, RV individualisés à la CCI du Loiret ou en entreprise Contact : Martine PINGUAT Tél. : 02 38 77 77 99 martine.pinguat@loiret.cci.fr Mardi 27 avril 2010 Journée ESPAGNE Intervenant : CCI Française de Barcelone, RV individualisés à la CCI du Loiret ou en entreprise Contact : Stéphane MUNOS Tél. : 02 38 77 77 68 stephane.munos@loiret.cci.fr Mardi 27 avril 2010 (après-midi) Des outils de financements pour les PME-PMI innovantes et qui exportent ou souhaitent exporter en liaison avec l’ARITT, la Région Centre, EEN, CCI Centre International et la CCI du Loiret. Contact : Stéphane MUNOS Tél. : 02 38 77 77 68 stephane.munos@loiret.cci.fr

Retrouvez tout l’agenda sur www.loiret.cci.fr ! http://www.netvibes. com/cci-du-loiret Suivez la CCIL sur http://twitter.com/ cciloiret et sur www.facebook.com 30 avril 2010


CCI infos

La CCI du Loiret ouvre

UNE ÉCOLE DES MANAGERS REPRENDRE UNE ENTREPRISE, AVOIR L’ÉTOFFE D’UN DIRIGEANT : LE DÉFI EST PROPORTIONNEL AUX QUALITÉS DONT IL FAUT FAIRE PREUVE POUR RENDRE L’AFFAIRE PÉRENNE. POUR METTRE TOUS LES ATOUTS DE VOTRE CÔTÉ, LA CCI DU LOIRET PROPOSE UN PARCOURS CERTIFIANT.

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evenir chef d’entreprise, est-ce que cela s’apprend ? La question revient de manière immuable et se pose d’autant plus lorsqu’il s’agit de reprendre une entreprise. Du côté des cédants – qui négligent trop souvent la préparation de la transmission – le souci reste d’assurer la pérennité de l’entreprise. Pour le repreneur, l’enjeu est de taille, car c’est sur ses capacités à analyser, décider, prévoir et développer que l’avenir de l’entreprise va se jouer. Dans ce cheminement, avoir occupé avec succès un poste technique ou commercial n’assure pas à lui seul la réussite du futur dirigeant. Il sera en revanche indispensable de savoir développer une stratégie, d’anticiper, d’innover, de maîtriser la gestion financière autant que les ressources humaines… Un programme que la CCI du Loiret, avec le réseau national consulaire de l’École des managers, propose de découvrir à travers 60 jours

répartis sur 11 mois. Processus de benchmarking, élaboration et pilotage d’une stratégie efficace, démarche marketing, action commerciale, analyse et contrôle de la rentabilité, développement de son potentiel, management, sont quelques-unes des thématiques qui seront décortiquées pour aider les repreneurs à atteindre la performance. L’accompagnement - assuré par des consultants accompagnateurs certifiés en management, des experts et des professionnels - débouche sur la validation des acquis et des compétences, et est reconnu par un titre de niveau II enregistré au R.N.C.P. (Répertoire National des Certifications Professionnelles). Contact et inscriptions : Colette Paris Pôle Enseignement et Formation Tél. : 02.38.77.85.94 colette.paris@loiret.cci.fr

Partenariat ECG Orléans-ESCEM Tours-Poitiers autour de la V.A.E. Débuté en novembre 2008, le partenariat entre l’ECG d’Orléans et le groupe ESCEM Tours-Poitiers, a permis à des directeurs de l’enseigne de restauration rapide Mc Donald’s d’accéder, via la Validation des Acquis de l’Expérience, au diplôme ECG - bac +3 visé par l’Éducation nationale. Une 2nde promotion de Directeurs est en cours. Avec six candidats à ce jour, cette promotion s’étoffera d’inscriptions de personnes non issues de Mc Donald’s. Pour plus d’informations sur les possibilités de cursus par VAE, l’ECG d’Orléans organise dans ses locaux une réunion d’information ouverte à tous le 23 avril 2010 à 12h30.

NOUVEAU : l’ECG d’Orléans propose l’alternance à la carte L’ÉCOLE DE COMMERCE ET DE GESTION D’ORLÉANS (ECG), GÉRÉE PAR LA CCI DU LOIRET, OUVRE À LA RENTRÉE 2010 UNE SECTION D’APPRENTISSAGE POUR LES 2E ET 3E ANNÉES DE FORMATION.

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’est nouveau : les étudiants pourront désormais passer leurs 2e et 3e années à l’Ecole de Commerce et de Gestion d’Orléans comme apprentis dans la même entreprise (55 % de leur temps), pour mettre en application les connaissances théoriques acquises. Quant aux 3es années en contrat de professionnalisation, c’est même 73 % de leur temps qui sera passé au sein de l’entreprise, soit 38 semaines au total. L’ouverture de cette nouvelle filière, qui va dans le sens de la dynamisation de l’apprentissage souhaitée par le gouvernement, a été accordée par avril 2010

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le Conseil Régional à partir de la rentrée de septembre 2010. Et pour les étudiants qui n’optent pas pour l’apprentissage, l’alternance prend la forme de différentes missions et stages en entreprise, en France et à l’étranger. Pour eux, 60 des 118 semaines de formation se déroulent sur le terrain. L’alternance Ecole/Entreprise est bien le moteur de la pédagogie de l’ECG.

Orléans est la première école indépendante dans le classement du Figaro du 27 janvier dernier (qui recense 50 écoles de commerce). La formation Bachelor de l’ECG comprend 60 semaines en entreprise (dont 8 à l’étranger), soit 50 % du cursus. Autant d’éléments qui portent leurs fruits en termes d’insertion professionnelle, puisque 97 % des diplômés obtiennent un premier emploi en moins de 2 mois.

Un taux d’employabilité exemplaire Avec une formation en 3 ans après bac validée par un diplôme visé bac + 3 par le Ministère de l’Education Nationale, l’ECG

Toutes les infos sur : www.ecgorleans.org

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www.neologis.fr j -XSLWHULPDJHV

ANCHISSEMENT NCHISSEMENT / ROUTAGE ROUTAGE, INFORMATIQUEE, E, GES GGEESSTION GESTIO TION DOCU TIO TI OCU OC CUMEN MENNTAIRE TAI TAI A RE, RE, ALLARM RE ARRM RME ME ET SURV URRVEIL EILLAN EIL LAN ANCCE, AN CE, TÉÉLÉC LÉCOOMM OM UNIICAT OMMUN OM CAT N,, FORM CATION RM MATI A ION, AT ONN,, BBAANQU ON ON, NNQQU QUE ET SER ERVICE ERV VICE ICE IC CESS FIN INAANC NNCI CIERS E , CONSEIL C ET

z RĂŠservend ! a t votre s 95 RX 95 02 38 60 6 60 30 6 02 22

/Ĺ›L /Ĺ›LQQRYDWLRQ WL SDU OHV VHUYLFHV XQ HQMHX ¨FRQRPLTXH Dans un monde en forte mutation socio-ĂŠconoPLTXH OĹ›RĆąUH GH VHUYLFHV HVW XQ atout majeur pour renforcer la compĂŠtitivitĂŠ des entreprises, asseoir leur pĂŠrennitĂŠ et dĂŠvelopper l’attractivitĂŠ des territoires ,QQRYHU SDU OHV VHUYLFHV GHYLHQW XQH VWUDWÂŞJLH GĹ›DYHQLU ÂĄ OD IRLV FUÂŞDWULFH GH YDOHXU HW JÂŞQÂŞUDWULFH GH FURLVVDQFH SRXU toutes les entreprises, quels que soient leur secteur d’actiYLWÂŞ RX OHXU WDLOOH

Le forum de l'innovation par les services

Expos ConfĂŠrences Ateliers Rendez-vous Rencontres

Participez

au grand rendez-vous

rÊgional de l’innovation

par les services

22&23 septembre 2010 Information & rĂŠservation :

CENTRE DE CONFÉRENCES / ORLÉANS

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CCI infos

GUICHET UNIQUE : des formalités toujours plus simples pour les chefs d’entreprises LA CCI DU LOIRET FAIT OFFICE DE GUICHET UNIQUE POUR TOUTES LES FORMALITÉS DE CRÉATION DES ENTREPRISES DU DÉPARTEMENT RELEVANT DE SA COMPÉTENCE, AVEC EN OUTRE, DEPUIS PEU, LA DÉLIVRANCE D’AUTORISATIONS POUR 14 ACTIVITÉS RÉGLEMENTÉES. EXPLICATIONS.

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u sein des CCI, les centres de formalités des entreprises (CFE) permettent aux entreprises d’accomplir en un même lieu et grâce à un dossier unique les déclarations relatives à leur création. Avantage pour les chefs d’entreprise : éviter la multiplication des démarches auprès de différents organismes pour effectuer les déclarations juridiques, fiscales, sociales… Investis du rôle de « guichet unique » par la Loi de Modernisation et de l’Économie du 4 août 2008, les CFE ont intégré progressivement toutes les formalités nécessaires au démarrage effectif de l’activité mais aussi les démarches périphériques, comme l’autorisation d’exercice, l’inscription sur des registres professionnels, la déclaration en mairie ou en préfecture liée à l’ouverture… Les CFE assurent donc le contrôle formel et la transmission des déclarations et pièces justificatives aux organismes destinataires des formalités, dans le respect de la confidentialité des informations recueillies…

94 activités concernées fin 2011 Le CFE de la CCI du Loiret, à l’instar des CFE du réseau consulaire, a donc un rôle triple : centraliser les déclarations, contrôler les documents présentés et transmettre l’ensemble des pièces aux organismes compétents qui s’assureront de leur régularité et de leur validité. Depuis la publication du décret n° 2010-210 du 1er mars 2010, les CCI sont également compétentes pour intégrer au dossier constitué par le CFE les demandes d’autorisation nécessaires à l’exercice de 14 activités. À fin 2011, ce sont 94 activités au total qui seront couvertes par les CFE. Au final, pour les chefs d’entreprise, gain de temps avril 2010

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Les 14 activités concernées par le guichet unique depuis le 1er mars 2010 - agent immobilier, - boucherie, boulangerie artisanale, - centre équestre, - charcuterie, - coiffure en salon, - commerce non sédentaire, - contrôle technique de la construction, - expert-comptable, - géomètre-expert, - plomberie, - architecte, - vétérinaire, - marchand de biens.

et simplification des démarches sont les bénéfices attendus. • www.guichet-entreprise.fr • www.loiret.cci.fr, rubrique « Réalisez vos formalités » • www.cfenet.cci.fr

Périmètre urbain de préemption : la CCI favorable sous conditions La CCI du Loiret vient d’émettre un avis favorable – assorti de quelques suggestions – au projet de la Ville d’Orléans de périmètre urbain de préemption. Comme la loi l’autorise, le conseil municipal d’Orléans, peut, « par délibération motivée, délimiter un périmètre de sauvegarde du commerce et de l’artisanat de proximité, à l’intérieur duquel sont soumises au droit de préemption les cessions de fonds artisanaux, de fonds de commerce ou de baux commerciaux ». Concrètement, cela signifie que pour toute cession, le cédant doit – sous peine de nullité – faire une déclaration préalable à sa commune, en précisant le prix et les conditions. Sur ce projet, qui englobe l’intra mail d’Orléans, les pôles commerciaux des faubourgs, la Croix Saint Marceau et la rue Eugène Turbat, le périmètre de sauvegarde de la Source, le pôle commercial de l’Argonne, le périmètre de sauvegarde du quai de Prague et de la place de la Bascule (soit près de 1500 emplacements commerciaux), la CCI du Loiret a émis un avis favorable le 11 février dernier. Avec ces suggestions : « prévoir un suivi régulier afin de faire évoluer le cadre en fonction des évolutions de l’environnement et continuer à privilégier un périmètre plus restreint et plus précis quant aux activités concernées ».

Carte de commerçant ambulant ou non sédentaire Depuis le 10 mars 2010, ce sont les Centre de Formalités des Entreprises (CFE) des CCI et CMA qui délivrent les cartes de commerçant ambulant. Cette carte, désormais infalsifiable (carte plastifiée du type carte nationale d’identité) et payante (15 euros), dispose d’une durée de validité de quatre ans. Pour en savoir plus sur l’activité de commerçant ambulant, et connaître la liste des pièces à fournir en cas de première demande, modification ou renouvellement de la carte : www.loiret.cci.fr > Réalisez vos formalités > Formalités carte ambulant 33


CCI infos

CENTRE DE CONTACT CLIENT : la CCI du Loiret à l’écoute des entreprises OBTENIR L’INFORMATION QU’IL VOUS FAUT AU MOMENT OÙ VOUS EN AVEZ BESOIN : TELLE EST, EN SUBSTANCE, LA VOCATION DU NOUVEAU CENTRE DE CONTACT CLIENT MIS EN PLACE PAR LA CCI DU LOIRET. FRUIT D’UN PARTENARIAT AVEC LES CCI DE PARIS ET DE TOURAINE, LE DISPOSITIF VISE UNE MEILLEURE QUALITÉ DE SERVICE.

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lus de proximité, plus d’accessibilité, plus de valeur ajoutée en termes de services et d’information économique : ce sont les attentes prioritaires des dirigeants d’entreprises lorsqu’ils s’adressent à la CCI du Loiret. Ces mêmes attentes s’expriment, quel que soit le canal utilisé, pour entrer en relation avec les élus ou les collaborateurs de la CCI, ou pour obtenir une réponse pertinente à une problématique concrète. C’est pourquoi, depuis le 15 décembre dernier, un nouveau service est proposé aux clients de la CCI : le Centre de Contact Client, issu d’un partenariat innovant avec la CCI de Paris et la CCI de Touraine. Ouvert de 8 h 30 à 18 h 30 sans interruption, le Centre de Contact répond à 90 % des demandes formulées au 02 38 77 77 77, numéro unique, au coût d’un appel local. Il gère une moyenne de 100 appels par jour, principalement émis par les dirigeants, cadres, salariés ou créateurs d’entreprises (70,9 % des appels), concernant les problématiques de création-transmission, de

formalités, et d’informations pratiques et juridiques (76,4 %).

Un espace accessible 24 h/24 Lorsque la demande s’avère plus pointue ou plus personnalisée, l’accompagnement du client se poursuit, soit par une mise en relation directe avec nos conseillers formalités, soit par l’envoi d’un mail à nos conseillers-experts. En complément de ce service téléphonique, un espace accessible 24 h sur 24, à partir du portail de la CCI www.loiret. cci.fr permet de poser sa question en ligne à partir d’un formulaire. La réponse est alors garantie sous 48 h. Le Centre de Contact Client est également un moyen supplémentaire d’en savoir plus sur la nouvelle offre de produits de la CCIL, diffusée dans Loiret Eco en mars dernier. Nouveaux produits, nouveaux services, et…nouvelle organisation donc, qui s’appuie notamment sur la mutualisation : la CCI du Loiret met tout en œuvre pour répondre au plus près aux attentes des entreprises.

Ce qu’en pensent nos clients : Stéphane B., commerçant : « Le président de mon union commerciale m’a fait connaître l’existence d’un baromètre géré par la CCI pour suivre chaque mois la marche des affaires. J’ai appelé le 02 38 77 77 77 : on m’a présenté le dispositif Ec’horizon et fourni les coordonnées de la personne qui l’anime. Dès le lendemain, je recevais une proposition pour adhérer au dispositif ». Véronique S., porteur de projet : « Lors du salon de la création d’entreprise de novembre dernier, j’ai récupéré une plaquette présentant le dispositif d’accompagnement de l’Espace Entreprendre de la CCI du Loiret. Un simple appel au 02 38 77 77 77 et j’ai reçu par mail une fiche présentant les réunions d’informations qu’organise la CCI pour ceux qui envisagent de créer leur entreprise, ainsi qu’un lien direct vers le site Internet (http://sondages.loiret.cci.fr/ index.php?sid=5) permettant de m’inscrire ».

Devenir de la RN154 : quelle issue ? Principale voie de communication Nord-Sud de l’Eure-et-Loir, la RN154 joue un rôle de premier plan pour les déplacements de voyageurs, le transport de marchandises vers les ports de Rouen et du Havre et la dynamique locale. La mise à 2 x 2 voies de la RN154 est un projet ancien, lancé en 1994, et aujourd’hui partiellement réalisé. Les aménagements restant à faire se situent dans le département d’Eure-et-Loir. Leur coût est estimé entre 650 et 700 millions d’euros. Au rythme des dotations budgétaires, l’échéance de mise en service complète ne pourrait être envisagée avant plusieurs décennies (au-delà de 2050). Il a donc été proposé, afin d’accélérer le processus d’aménagement, la mise en concession autoroutière de l’itinéraire concerné en vue d’une mise en service en 2018. La CCI du Loiret, avec la Chambre régionale de Commerce et d’Industrie (CRCI) et la CCI d’Eure-et-Loir, ont d’ailleurs rédigé un cahier d’acteurs demandant cette mise en concession autoroutière au plus tard en 2018. La Commission particulière du débat public « Devenir de la RN154 » remis un compte-rendu de ce débat le 26 mars dernier [ndlr, date de mise sous presse]. L’Etat dispose, à compter de cette date, de trois mois pour rendre sa décision et indiquer quelles suites il compte donner au projet mis au débat. http://www.debatpublic-devenirdelarn154.org/ 34

30 avril 2010



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Pour cet événement : 21 personnes mobilisées 17 heures de montage 2 poids lourds de matériel 5 artistes sur scène 300 invités

1 agence : XCPH Organisation

www.xcph.com 7 bis, rue de l’Industrie / Z.A. les Montées / 45073 Orléans Cedex 2 / 02 38 56 60 54


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