Loiret Eco n° 37 - Février 2011

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n°37 février 2011

Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret

CAHIER SPÉCIAL :

découvrez vos nouveaux élus à la CCI du Loiret

FORMATION : une réforme qui se joue sur le terrain

Sylvie Gilles, gérante ID2 Val de Loire et présidente du CJD Orléans

12 SERVICES L’Atelier O’Carré redessine votre intérieur

16 CRÉATION Succès fulgurant pour La Cave ô fromages !

21 À TABLE Le 128 : le restaurant bistronomique trace sa route


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ÉDITO

LES CCI en marche

V

ous allez découvrir en cahier central de ce numéro de Loiret Eco les 40 membres élus à la CCI du Loiret, qui vont fixer pour la nouvelle mandature (2011-2015) les grandes lignes de son action. Celles-ci vont s’articuler autour de nos trois missions principales : accompagner les entreprises, développer le territoire mais aussi représenter et défendre les intérêts de celles-ci. L'ensemble des élus et moi-même ne cesserons de le marteler : la réforme du réseau consulaire et la nouvelle organisation qui en découle sont une véritable chance qu’il nous faut saisir. Nous avions déjà, sur plusieurs plans, anticipé ces mutations. C’est le cas par exemple de certaines fonctions de backoffice mutualisées avec la CCI de Touraine, du développement de partenariats autour de formations diplômantes avec l’ESCEM Tours-Poitiers ou encore du projet Citévolia, dont l’envergure régionale – et même nationale – a été affichée dès l’origine. En attendant de définir précisément la stratégie de la prochaine mandature avec l’ensemble de vos élus consulaires, voilà ce que vous, entrepreneurs, pouvez attendre de votre CCI : la poursuite des dynamiques enclenchées pour fédérer les énergies, les

talents et les capacités d’investissement aux services des territoires ; des unions fortes pour peser sur les décisions de politique publique économique ou d’aménagement du territoire ; la mutualisation et la rationalisation des ressources pour réaliser des économies. Et bien sûr, approfondir plus encore cette notion de proximité. Les enjeux des six CCI départementales de la région Centre, sous l’impulsion d’une CCI régionale unie au service de l’efficacité, sont majeurs. Exprimer la voix des entrepreneurs, accompagner la compétitivité économique régionale, développer l’entrepreneuriat, favoriser le rayonnement de la région et lui ouvrir toujours plus de frontières et enfin agir pour l’aménagement du territoire : voilà à quoi nous allons nous atteler sans tarder.

Yves Broussoux Président de la CCI du Loiret ACTIVITÉS

DE LA

Rapport d’

Chambre ambre de Commerce et d’Indust d’Industrie DU LOIRET

2005-2010

En encart spécial dans ce magazine : le rapport d’activités 2005-2010 de la CCI du Loiret. Avant de découvrir les grandes lignes de la mandature 20112015 dans un prochain Loiret Eco, la CCI du Loiret vous propose un point sur ses missions et les actions engagées au cours de la période 2005-2010.

février 2011

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AGIR

pour le développement économique des entreprises et des territoires

LE CHOIX

d’une vision prospective

ACCÉLÉRER les synergies et FÉDÉRER les ambitions

REPÈRES et chiffres clés

PROPOSER

un ensemble de solutions concrètes à l’entreprise

3


TABLEAU DE BORD

INDICATEURS ET CHIFFRES CLÉS du Loiret Créations et radiations d’entreprises

Créations d’entreprises par bassin de vie

Source > CCIL

Source > CCIL – décembre 2010

500

Beaugency Briare Châteauneuf-sur-Loire Château Renard Chatillon-Coligny

450 400 350

Créations

300 250

Chatillon-sur-Loire Cléry St André Ferrières Gien Jargeau

3 3 4 1 1

2 3 1 10 2

200 150

130

Radiations

100

Malesherbes

Bassin de Vie d'Angerville

71

50 0

jan. 10

fév.

mars

avril

mai

juin

juillet

août

sept.

oct.

nov.

Bassin de Vie de Souppes sur Loing

Puiseaux

Pithiviers

Bassin de Vie de Toury

déc. Ferrières Neuville aux Bois

Courtenay

Beaune la Rolande

Patay

Montargis

Dépenses de consommation des ménages

Bassin de Vie de Châteaudun

Châteauneuf sur Loire

Orléans

Château-Renard

Meung sur Loire

Source > Insee

Lorris Jargeau

Châtillon Coligny

la L o i r e

+1,5 %

évolution sur 1 an

Beaugency

+2,8 %

évolution sur 1 mois

25 22 537

22 883

22 265

Gien

Sully sur Loire

La Ferté Saint Aubin

Produits manufacturés

20

Briare Source : Observatoire économique - CCI du Loiret, janvier 2009

15 +0,2 %

évolution sur 1 an évolution sur 1 mois

10

5

0 en millions d’euros

9 593 dont biens durables

+6,6 % 9 617

9 024

novembre 2009

octobre 2010

novembre 2010

Lorris Malesherbes Meung-sur-Loire Montargis Neuville-aux-Bois

2 1 3 12 2

Orléans Pithiviers Puiseaux Sully-sur-Loire Toury

66 6 1 6 1

Commerce extérieur dans la région Occupation et fréquentation hôtelière

Source > Douanes

Source > Insee/Ministère délégué au tourisme/CRT

en milliers d’euros

Centre Taux d’occupation novembre 2010

44,4 %

Région Centre

Loiret

(T3 - 2010)

(T3 - 2010)

Part Loiret

Loiret variation sur un an

Exportations

3 804 306

1 417 618

37,29 %

47,9 %

Importations

3 597 568

1 287 784

35,80 %

206 738

130 815

0,4 pt

Soldes

Fréquentation hôtelière novembre 2010 - nuitées

327 348

87 034

-0,5 pt

Taux de chômage Source > Insee (*Estimations provisoires)

Permis de construire autorisés

3e trimestre 2010*

Variation sur un trimestre

Variation sur un an

Loiret

8,7 %

0,1 pt

+ 0,5 pt

Source > Direction Régionale de l’Équipement

Logements (nbr) Locaux d’activités (m²)

4

2T 2010

3T 2010

Évolution

456

527

16 %

Centre

8,6 %

0 pt

+ 0,3 pt

- 50 %

France

9,3 %

0 pt

+ 0,1 pt

1444

725

37 février 2011


SOMMAIRE n° 37 février 2011 Magazine de la CCI du Loiret ADMINISTRATION

Hôtel consulaire 23, place du Martroi 45000 Orléans Tél. 02 38 77 77 77 Fax 02 38 53 09 78

11 15 21

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION

Bruno Jacquemin DIRECTRICE DE LA RÉDACTION

Anne Ferreira RÉDACTRICE EN CHEF

Gaëlle Lepetit RÉDACTION

Marie Belhomme (p.11 à 16 et p.21) Estelle Boutheloup (p.23 à 29) Gaëlle Lepetit DIFFUSION

Chantal Legris CONCEPTION

www.enola-creation.fr PHOTOS

Didier Depoorter (sauf encart élus Fabien Thouvenin) IMPRESSION

Imprimerie Nouvelle

17 03 04 06 10 11

ÉDITO TABLEAU DE BORD ACTUALITÉS MADE IN LOIRET

Sylvia Fromenteaud Tél. 02 38 77 77 22

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TIRAGE

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21 000 exemplaires N° ISSN : 1955-0642 CONTACT CCI - RÉDACTION

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Yves Broussoux Tél. 02 38 77 77 75 www.blogdupresident.loiret.cci.fr

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CRÉATION Succès fulgurant pour La Cave ô fromages !

LA CCI SUR INTERNET

17 SPÉCIAL ÉLECTIONS : DÉCOUVREZ VOS ÉLUS À LA CCI DU LOIRET

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DOSSIER

FORMATION : UNE RÉFORME QUI SE JOUE SUR LE TERRAIN FORMATION : une réforme qui se joue Le paysage de la sur le terrain formation professionnelle est en train de changer. Suite à la réforme lancée par l’État en novembre 2009, des actions sont en cours, pour répondre à ses deux principaux objectifs : « mettre en place un système plus juste et davantage tourné vers ceux qui en ont le plus besoin, et faire de la formation professionnelle un outil au service du retour à l’emploi ». Parallèlement, face à une offre ne répondant pas toujours aux besoins des entreprises, des initiatives locales innovantes s’organisent pour créer et mettre au point des solutions personnalisées, comme les projets Pharcos et BEPI. CAHIER SPÉCIAL :

découvrez vos nouveaux élus à la CCI du Loiret

Sylvie Gilles, gérante ID2 Val de Loire et présidente du CJD Orléans

COMMERCE Au Moulin Fleuri, l’exotisme floral dans le Gâtinais

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À TABLE Le 128 : le restaurant bistronomique trace sa route

12 SERVICES L’Atelier O’Carré redessine votre intérieur

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16 CRÉATION Succès fulgurant pour La Cave ô fromages !

21 À TABLE Le 128 : le restaurant bistronomique trace sa route

PASSÉS COMPOSÉS La formation professionnelle au miroir de l’histoire

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février 2011

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ACTUALITÉS

Les Parfums Christian Dior lancent leur Plan de Déplacements Entreprise

R

epenser la mobilité au sein de l’entreprise et celle liée aux trajets domicile-travail : c’est l’objectif du Plan de Déplacements Entreprise (PDE) déployé progressivement au cours du dernier trimestre 2010 par les Parfums Christian Dior à SaintJean-de-Braye. Première étape en partenariat avec TAO (Transports de l’Agglomération Orléanaise) : la modification des horaires et des circuits de bus desservant le site, doublée de la prise en charge à 50% du coût de l’abonnement par l’entreprise. Un moyen pour les salariés travaillant

en équipe d’utiliser le réseau bus-tram de l’agglomération orléanaise et qui devrait, après une période de test de six mois, déboucher sur la création définitive d’un nouvel arrêt de bus (prise en charge par TAO et l’AgglO). Parallèlement, les 1350 salariés du site de production ont été sensibilisés à l’utilisation de modes de transport plus respectueux de l’environnement lors de leurs trajets domicile-travail. 24 d’entre eux ont à ce jour opté pour la location d’un vélo à assistance électrique (six vélos sont dédiés à la circulation sur le site), également

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prise en charge à hauteur de 50% par les Parfums Christian Dior (soit un coût de 21 € mensuels pour le salarié). Comme l’a rappelé Jean-Dominique Bosq, directeur des Opérations, « repenser la mobilité s’intègre dans une démarche plus globale de l’implication des parfums Christian Dior en

faveur de l’environnement ». Une responsabilité citoyenne de l’entreprise, certifiée ISO 140001 et déjà passée par la réduction de sa consommation d’eau («de deux tiers ces deux dernières années ») et d’énergie ainsi que par une action sur la recyclabilité de ses déchets.

Soutien à la création et à la reprise d’entreprise : le Crédit Agricole Centre Loire et Loiret Initiative signent une convention

A

NOUVEAU

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vec la signature d’une convention le 17 décembre dernier, le Crédit Agricole Centre Loire réitère son soutien à l’association Loiret Initiative : grâce aux 10 000 € versés chaque année pendant trois ans, la banque contribue à alimenter le fonds de prêts destinés aux créateurs et repreneurs du département. Financé par de nombreux acteurs (Caisse des dépôts et consignation, Conseil Régional et Feder, Conseil Général et Communauté d’agglomération Orléans Val de Loire, Banque Populaire), le dispositif prévoit l’octroi de prêts à taux zéro sans garantie ni intérêt pour les créateurs et repreneurs d’entreprise. Au soutien financier s’ajoute un 37 février 2011


EIRL : la protection du patrimoine personnel de l’entrepreneur

D

parle dans ce cas d’AERL), l’EIRL reste subordonnée à la déclaration du patrimoine affecté. Une déclaration qui doit notamment spécifier « un état descriptif des biens, droits, obligations ou sûretés affectés à l’activité professionnelle […] » et qui doit être établie soit dans un Centre de formalités des entreprises (CFE), soit en ligne sur www.guichet-entreprises.fr. Celui-ci la déposera au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) pour les commerçants, au registre tenu par le greffe du tribunal de commerce pour les auto-entre-

C’est avec tristesse que la CCI du Loiret a appris le décès de la journaliste Marie Belhomme le 30 janvier dernier. Elle avait collaboré à la rédaction de Loiret Eco de septembre 2010 à ce présent numéro. La CCI du Loiret présente à sa famille et à ses proches ses sincères condoléances.

accompagnement des porteurs de projets sous forme de parrainage et de suivi, assurés par des partenaires bénévoles (Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret, Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Loiret, Orléans Val de Loire Technopole et la Boutique de Gestion). Les comités d’agrément (deux réunions mensuelles à Orléans et Montargis ou Gien) sont composés de chefs d’entreprise, banquiers et experts-comptables, bénévoles également. Pour Dominique Proust, vice-président du Crédit Agricole Centre Loire, l’engagement de la banque aux côtés de Loiret Initiative s’inscrit en faveur du développement du territoire : « Favoriser l’installation de créateurs d’entreprise, accompagner les repreneurs, c’est ajouter ou maintenir de l’activité, c’est créer de l’emploi, c’est créer de la richesse, et tout cela est utile pour promouvoir un territoire et le rendre plus attractif ». www.loiret-initiative.loiret.cci.fr

février 2011

37

preneurs (et professions libérales) et au registre de publicité légale choisi par l’entrepreneur en cas de double immatriculation (RCS et Répertoire des Métiers). L’EIRL, soumis aux obligations en vigueur pour les entrepreneurs individuels, doit en outre tenir une comptabilité séparée (documents comptables d’une entreprise individuelle classique), un compte bancaire séparé et une dénomination intégrant le nom de naissance ou d’usage de l’entrepreneur (comme « Peinture Dupont EIRL »). www.loiret.cci.fr

Toute l’actualité de l’AgglO sur votre smartphone ! www.agglo-orleans.fr NOUVEAU

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epuis le 1er janvier 2011, les entrepreneurs individuels, déjà en exercice ou lors de la création de leur activité, peuvent opter pour un nouveau statut : l’entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL). Sa spécificité ? Il distingue le patrimoine professionnel du patrimoine personnel et protège ainsi des créanciers professionnels, en cas de défaillance d’activité, les biens personnels du travailleur non-salarié en entreprise individuelle. Accessible aux entreprises individuelles et aux auto-entrepreneurs (on

Application téléchargeable gratuitement sur App Store et bientôt sur Android Market

7


ACTUALITÉS

De la taxe professionnelle à la contribution économique territoriale

S

ubstituée à la taxe professionnelle depuis le 1er janvier 2010, la contribution économique territoriale (CET) est assise sur deux impôts : la cotisation foncière des entreprises (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). La CFE correspond à l’ancienne taxe professionnelle, basée sur le fon-

cier, déduction faite – et c’est nouveau – des équipements et biens mobiliers (matériel, outillage…) désormais exclus du calcul de la cotisation. La CVAE quant à elle concerne les entreprises commerciales réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 152 000 €. Elle est égale à 1,5 % de la valeur ajoutée de l’entreprise, soit la différence

entre CA et charges externes (achat de marchandises, variation négative des stocks, taxe sur le CA…). En principe, toutes les personnes physiques ou morales, exerçant une activité professionnelle non salariée, sont redevables de la CET chaque année, dans la commune où elles disposent de locaux ou de terrains. Les auto-entrepre-

neurs peuvent être exonérés de CET l’année de leur création et dans les deux années suivantes à condition d’avoir opté pour un versement libératoire de l’impôt sur le revenu. Pour en savoir plus : http://tinyurl.com/2up55sw (site de la CCI de Paris-Ile-deFrance)

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P

armi les nombreuses mesures issues de la loi de finances 2011 (1) – impactant les entreprises – certaines portent sur l’aménagement de régimes d’exonération (comme celui relatif à la création d’entreprises en zone de revitalisation rurale, désormais étendu aux reprises d’entreprises, limité aux entités de moins de 10 salariés et dont la sortie dégressive est ramenée de neuf à trois ans) ou de réduction d’impôt, par exemple pour souscription au capital de PME (22 % des versements effectués chaque année pendant la période de référence contre 25 % précédemment). Les nouvelles dispositions suppriment en outre l’exonération d’impôt spécifique sur les indemnités de départ volontaire dans le cadre d’un accord de Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences, ainsi que l’exonération de charges patronales des entreprises du secteur des services à la personne. Les exonérations patronales sur les rémunérations versées à certains salariés de jeunes entreprises innovantes ont quant à elles été réduites. Par ailleurs, la limite de déduction applicable aux redevances de concession de brevets entre entreprises appartenant à un même groupe est révolue. Concernant le régime des sociétés mères et filiales, le plafonnement de la quote-part pour frais et charges de 5 % intégrée dans le résultat fiscal des sociétés bénéficiant du régime des sociétés mères-filles, a lui aussi été supprimé. Autre changement notable induit par la loi : les véhicules dits N1 (de tourisme homologués utilitaires) sont désormais concernés par le paiement de la taxe sur les véhicules de société, ainsi que par le malus écologique variable selon le niveau de CO2 émis. À noter également la revalorisation de la limite d’application du régime réel simplifié (Bénéfices Industriels et Commerciaux et TVA), fixée à 777 000 € pour les entreprises commerciales et 234 000 € pour les prestations de services.

ACTION LOGEMENT

Loi de finances 2011 : exemples de ce qui change pour les entreprises

http://tinyurl.com/69rcagg (1) Loi n° 2010-1 657 du 29 décembre 2010 de finances pour 2011 (JO du 30/12/2010).

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37 février 2011


Contact : Chantal Tuffreau


MADE IN LOIRET

DU NUMÉRIQUE dans la déco « Doggy rider » : tel est le thème du coussin décliné en plusieurs coloris et formats, aujourd’hui devenu la mascotte de Teo Jasmin. L’entreprise créée en 2003 par deux sœurs - Angéline et Céline Bailly - a fait de la réalisation d’objets décoratifs par impression numérique sa spécialité. Des coussins, fauteuils, stickers, sacs, panneaux muraux, tee-shirts ou encore badges, renouvelés à l’infini grâce à une photothèque de près de 10 000 clichés dans laquelle les dirigeantes puisent leur inspiration. Teo Jasmin diffuse ses créations grâce à un réseau de 150 revendeurs en France (une centaine en Europe) et depuis 18 mois, grâce à son site de vente en ligne. Parmi ses clients de renom, la PME compte l’Hôtel Plazza à Oslo, l’Hôtel Concorde Bellepierre à La Réunion ou encore le salon VIP de Roland Garros. À l’étroit dans ses locaux parisiens et avec le soutien du Conseil général du Loiret et du SIVOM de Meung-sur-Loire, Teo Jasmin a choisi Beaugency pour y implanter sa nouvelle usine de production de 755 m². Sept des 12 personnes qu’emploie la PME y travaillent. www.teojasmin.com

GRANDS CRUS à croquer 120 « bonbons » au chocolat : telle est la contenance ce de la plus grande et longiligne boîte orange qui signe les créations du chocolatier orléanais Sébastien Papion. Des boîtes es plates imaginées « pour accéder directement au chocolat qu’on aime sans casser les étages comme c’est le cas avec un ballotin », et qui rivalisent avec les pâtes d’amande, pâtes de fruits, pralinés et autres confitures que le chocolatier fait lui-même. ui-même. « Avec un maximum de produits issus de producteurs rs locaux, comme les fruits de Saint-Hilaire-Saint-Mesmin min ou le miel de Mareau-aux-Prés » précise-t-il. Grâce à sa créativité féconde, le chocolatier invente chaque mois une nouvelle collection de chocolats. Il proposee également deux ateliers de dégustation aux particuliers et aux entreprises. Le premier est conçu comme une balade gourmande qui débute avec la plantation des cacaoyers jusqu’à la dégustation de grands crus de chocolats au-dessus de la boutique rue Jeanne d’Arc (limité à 9 personnes). Le second se déroule au restaurant le Week-end à Chécy, en collaboration avec son gérant et sommelier Frédéric Arlettaz. Le concept : succomber aux accords subtils du chocolat et de vins d’exception. Tél. : 02 38 53 02 77 ou 02 38 53 27 93

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37 février 2011


COMMERCE

AU MOULIN FLEURI, l’exotisme floral dans le Gâtinais Cinq unions commerciales récompensées pour leur dynamisme

Ingénieur horticole devenu fleuriste, Yanick Hébert, après 15 ans d’expatriation en zones tropicales, s’est installé à Chapelon. Créateur de compositions originales pour particuliers et revendeurs, il organise aussi des cours dans son atelier refait à neuf.

Yanick Hébert

Cinq unions commerciales (UC) du département ont été récompensées pour le dynamisme des actions portées avec leurs adhérents en 2010. Organisé par la FICAL (Fédération interprofessionnelle du commerce et de l’artisanat du Loiret) et la CCI du Loiret, en partenariat avec le Crédit Mutuel, le challenge a décerné le 1er prix (1 500 €) à l’UC de Saint-Jeande-la-Ruelle, le 2ème au comité des fêtes Dunois-Châteaudun-Fbg Bannier (1 300 €), le 3ème à l’UC de Beaugency (1 100 €), le 4ème à Sully-sur-Loire (800 €) et enfin le 5ème prix à celle de Lorris (600 €). Lors de son Assemblée générale du 24 janvier dernier, la FICAL a également procédé à l’élection de son bureau et de son nouveau président : Georges Boutaud (ACS Sécurité à Meung/Loire) succède à Serge Maniago (ancien pdt de l’UC de Jargeau).

multiplie le chiffre d’affaires par six, atteignant jusqu’à 50 tonnes de fleurs pour la seule fête des mères ! De retour en France, l’envie de se mettre à son compte – avec son épouse – germe peu à peu. Dont acte. S’approvisionnant auprès de Rungis et de producteurs du Loiret, il fournit aujourd’hui de nombreuses jardineries et enseignes de grandes surfaces du département. Yanick Hébert conçoit également des créations originales (beaucoup de fleurs plantées sur mousse, d’immenses feuilles exotiques) pour les événements familiaux. Avec un plus : « On prête l’intemporel, comme des bambous ou des gousses d’1,50 mètre, et on ne facture que le périssable ».

Une ORAC pour financer des travaux de rénovation

D

’ingénieur à fleuriste, tel est le parcours plutôt atypique de Yanick Hébert. Titulaire d’un diplôme « d’ingénieur des techniques de l’horticulture et du paysagisme », ce passionné crée en 2007 un atelier de confection florale : Au Moulin Fleuri, à Chapelon dans le Gâtinais. Sa formation l’a conduit à travers le monde : en Guyane française où il s’initie aux orchidées, puis au Cameroun pour les feuilles et fruits tropicaux et aux États-Unis pour la production légumière et grainière. Suivent quatre années à Tahiti pour aider les producteurs de fleurs ; puis il retrouve la plantation Caplain, au Cameroun, où il reste 10 ans et

février 2011

37

Grâce aux récents travaux pour moderniser et rendre plus fonctionnelle et chaleureuse une grange d’époque - pour lesquels il bénéficie d’un accompagnement de la CCI du Loiret et d’un financement dans le cadre d’une ORAC (1), à hauteur de 30 % de son investissement -, deux autres activités se développent : la vente directe, et des cours de composition florale à l’issue desquels les élèves repartent avec leur création. Celui du 19 février est axé sur la Saint Valentin. Une fête synonyme de période d’activité intense, après Noël, Nouvel An et la fête des mères, mais devant Pâques ou les phases saisonnières de plantations pour massifs. Ventes directes et fourniture aux revendeurs représentent le plus gros volume d’activité du Moulin Fleuri, dont « le chiffre d’affaires équivaut à celui d’une petite boutique », résume le dirigeant. Après la rénovation de ses locaux, il va s’atteler cette année au lancement d’un site Internet. Tél. 02 38 95 56 85 (1) Opération de Restructuration de l’Artisanat et du Commerce

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L’ATELIER O’CARRÉ redessine votre intérieur En créant leur agence d’architecture intérieure et de décoration à Orléans, Laure-Anne Dupuy et Virgile Eve ont fait de leur complémentarité leur carte maîtresse. À la clé pour leurs clients : des réponses à la fois techniques, esthétiques et économiques.

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orts de leurs expériences respectives, Laure-Anne Dupuy et Virgile Eve ont décidé de créer une agence qui offre une totale complémentarité. La SARL O’Carré est née en octobre dernier, à Orléans, sur l’idée de deux jeunes au cursus bien fourni. La jeune femme a été pendant 10 ans chef de projet en tant qu’architecte d’intérieur à l’étranger et à Paris. Elle a obtenu la reconnaissance du CFAI, le Conseil Français des Architectes d’Intérieur. De son côté, Virgile Eve, diplômé des Beaux-Arts « section graphisme et design d’espace », a exercé en tant que décorateur indépendant sur l’axe NancyMetz-Luxembourg. Deux parcours qui ont fini par se rejoindre. Laure-Anne Dupuy, Orléanaise d’origine, cherchait un associé. Virgile Eve, de son côté, avait déjà élaboré un site Internet qu’il a adapté à O’Carré. À l’arrivée, les deux professionnels proposent des prestations allant de l’architecture intérieure à la décoration finale : du bâti au mobilier sur mesure. Ils interviennent sur des projets de réaménagement (deux appartements transformés en duplex), d’extension ou de rénovation. En moins de cinq mois, ils ont déjà cinq chantiers de maîtrise d’œuvre sur l’Orléanais et un autre à Paris. Ainsi que plusieurs « Home plans déco », dans le Loiret. « C’est une formule plus simple, explique Virgile Eve, on prépare un carnet de bord et le client choisit ». Une activité qui les amène, en un temps très court, à des budgets de 60 000 à 300 000 € pour la maîtrise d’œuvre et de 5 000 à 30 000 € sur la décoration seule. « Mais ce n’est pas notre chiffre d’affaires, soulignent-ils, nos honoraires sont de 15 % sur les prestations de maîtrise d’œuvre et sur devis pour les Home plans déco ».

tements et maisons de particuliers. Autant de clients différents qui ont compris la valeur ajoutée qu’apporte O’Carré : des idées tant dans le concept que dans le matériau, la sécurité pour toute modification de structure, des tarifs négociés avec les artisans, la gestion totale du chantier et de ses délais, un résultat unique car sur mesure, etc. Des prestations assises sur des compétences solides, à l’heure où le home staging se décline tous azimuts dans les magazines, émissions tv et sur la Toile. « Nous, nous exerçons un métier qui est très réglementé » prévient Laure-Anne Dupuy. Et même si O’Carré s’inscrit dans un style plutôt contemporain, sa priorité reste de s’adapter au client et non pas de lui appliquer d’office la tendance actuelle des intemporels et des tons naturels.

Free Stock Self Stockage s’agrandit Alain Robert l’avait annoncé fin 2007 lorsqu’il proposait ses solutions novatrices de stockage aux entreprises et aux particuliers : Free Stock vient d’achever une nouvelle phase d’agrandissement de ses locaux soit une capacité de 500 boxes pour une superficie totale de 3 400 m². L’entreprise, implantée sur le Pôle 45, à la sortie de l’autoroute, offre à ses clients une solution sécurisée (et un fonctionnement en libreservice) au manque de place, adaptée aussi bien aux besoins ponctuels ou de longue durée. Autre actualité de l’entreprise : le lancement d’un blog professionnel complémentaire à son site Internet (une création de l’agence de communication orléanaise patricegabin.com), et donc placé sous le signe de l’interactivité. www.freestock.fr www.orleans-box.com

www.o-carre.fr

Mise en perspective unique Les lieux privilégiés pour exercer leurs compétences ? Les hôtels, restaurants, bars ou commerces ainsi que les appar12

Laure-Anne Dupuy et Virgile Eve

37 février 2011


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Engagée dans une démarche de responsabilité sociétale, la CCI du Loiret cherche à réduire son impact sur l’environnement. Aussi a-t-elle décidé d’utiliser un papier plus écologique pour l’impression de son magazine économique. Déjà imprimé avec des encres végétales, Loiret Eco sera désormais réalisé sur un papier composé à 50 % de fibres recyclées et 50 % de pâte FSC (fabriquée à partir de bois récoltés dans des forêts gérées durablement).

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DÉVELOPPEMENT DURABLE

LA ZÉCO DES ACACIAS, un pôle pour éco-construire La Zéco (pour zone d’éco-construction) des Acacias a pour vocation de sensibiliser le grand public et les professionnels aux valeurs et à l’intérêt de l’habitat responsable. L’une de ses structures vient de recevoir l’agrément d’intérêt collectif. 2 à 2,5 M€ – issu des ventes aux particuliers, aux professionnels et des appels d’offres – pour une vingtaine de salariés et une quinzaine de bénévoles. Mais la Zéco des Acacias intègre aussi d’autres associations, des artisans et entreprises du bâtiment, des architectes, etc. Au total, une trentaine de membres. « Le bâtiment représente 45 % des émissions de gaz à effets de serre, souligne Jean-Baptiste Thévard. Ici, nous rassemblons des compétences qui allient qualité de l’air thermique, bilan carbone, autonomie énergétique, économie locale et responsabilité sociale. Pas d’emploi précaire chez nos adhérents ».

Vers la création de filières

Jean-Baptiste Thévard

«

Construire en étant responsable » : tel est le leitmotiv de Jean-Baptiste Thévard, président et fondateur depuis mai 2007 de la Zéco des Acacias. Cette association héberge dans ses locaux, à Orléans, quatre autres structures dont les domaines d’activité sont liés à la construction écologique, la lutte contre le réchauffement climatique, l’économie solidaire et sociétale et l’intérêt collectif : la SARL Ac-cès (gros et second œuvre, agréée Entreprise solidaire), Univers-Sain (boutique de matériaux d’isolation et de finition), Syleol (commercialisation de systèmes de chauffage propre, comme les chaudières-cuisinières à bois) et enfin, l’association Approche-Paille, créée par Jean-Baptiste Thévard en 2005 (formation à la construction et l’auto-construction en paille). Ce pôle de construction écologique génère un chiffre d’affaires de

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Éco-construire : l’investissement est plus élevé mais génère des avantages fiscaux et des aides variées ; et surtout des consommations énergétiques moindres. Pour sensibiliser le grand public, l’association donne des conférences et organise les « Mercredis de la Zéco des Acacias », rendez-vous hebdomadaires et gratuits sur l’isolation, la récupération d’eau ou encore la peinture (programme sur le site Internet ou au 02.38.24.17.73). L’été dernier, s’est créée la coopérative Zéco-SCIC, une SA à capital variable qui vient juste d’obtenir l’agrément d’intérêt collectif. « On vise la norme ISO 26 000 », indique son président, Jean-Baptiste Thévard, qui essaie de travailler avec les collectivités lançant des éco-quartiers, comme Orléans ou Saint-Jean-de-Braye. Autres ambitions pour ce pôle : l’édition des règles professionnelles de la construction en paille, via Le Réseau français qui lui est dédié et dont Jean-Baptiste Thévard, ex-technicien du bois et formé au Québec à ces techniques, est le vice-président. La paille, toujours, est au cœur d’un projet qu’il mène avec la région Centre pour créer une réelle filière opérationnelle.

Deux carrières du Loiret reconnues pour leurs actions en faveur de l’environnement Parmi les 67 carrières de la région Centre engagées dans la charte environnement de l’UNICEM(1), deux sites du Loiret ont été récompensés en décembre dernier. Le premier, à Sandillon, a atteint en 2010 le niveau maximum de cette charte ; le second, à Baccon, a reçu une mention spéciale « Biodiversité ». Bruit, qualité de l’air, protection de l’eau mais aussi concertations avec les riverains, les associations de protection de l’environnement et les pouvoirs publics sont autant de critères (80 au total) audités chaque année. Soumises à une réglementation rigoureuse depuis 1993 – la loi sur les installations classées pour la protection de l’environnement – les carrières fournissent les matières premières nécessaires au bâtiment et aux travaux publics notamment. Soit, sur les chantiers actuels de la région (Trams à Orléans et Tours, hôpitaux….) plus de 4000 salariés directement ou indirectement mobilisés. (1) Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction

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CRÉATION

Succès fulgurant pour LA CAVE Ô FROMAGES ! Tout juste ouvert et abritant jusqu’à 100 références de fromages, ce commerce orléanais propose également des ateliers de dégustation et fournit le restaurant du Crillon à Paris.

«

Cela fait longtemps que je pensais à me lancer, pas forcément dans la restauration mais, en tout cas, dans quelque chose touchant à l’alimentation ». Depuis le 29 octobre dernier, c’est chose faite. Florence Arlettaz a ouvert La Cave Ô Fromages !, dans le centre d’Orléans, une boutique au décor à la fois tonique et chaleureux qui abrite des dizaines de références de fromages, jusqu’à 100 pour les fêtes. Une enseigne venant compléter le pôle de commerces de bouche qui se forme au début du faubourg Bannier. Avec comme maître-mot, la qualité. Cette Orléanaise de 30 ans se fournit principalement chez Hervé Mons, fromager-affineur meilleur ouvrier de France qu’elle a connu lors de son parcours dans la restauration, notamment dans le restaurant Le Week-end, que son mari tient à Chécy. Florence Arlettaz a passé les deux mois d’été auprès d’Hervé Mons à compléter son expérience mais aussi à découvrir d’innombrables variétés de fromages. « Et aujourd’hui, c’est vraiment ce que les clients me demandent : que je leur fasse connaître des produits nouveaux. Et ils reviennent ! » Les fêtes se sont « très très bien passées, confie-t-elle, et même mieux que prévu ». Le panier moyen s’établit autour de 15 € pour quatre ou cinq fromages, « à peine plus cher qu’en grande surface », estime-t-elle. À cela, s’ajoutent les œufs bio d’Ouzouer-sur-Loire, la crémerie, les plateaux de fromages sur mesure et originaux (dont, d’actualité, une « boîte cadeau spécial Saint Valentin ») ou les dégustations de quatre à huit fromages (7,50 à 13 €) avec possibilité (son mari est sommelier) d’un verre de vin (4 €).

Fournisseur de palace Des dégustations qui se font également à l’extérieur : le couple a déjà effectué, dans des entreprises, une dizaine de ces ateliers-cocktails qui peuvent aussi se réaliser chez les particuliers. Cette activité variée a permis d’embaucher une personne à mi-temps. Un premier bilan déjà donc bien positif pour cette SARL, avec 16

Florence Arlettaz

licence restauration, tout juste ouverte, et dont la dirigeante est encore militaire. « Je suis dans un parcours de reconversion, je suis encore pour quelques mois salariée de l’Armée, où je travaillais au mess ». Un poste lié à la restauration, à la base de Bricy. Du public, celle-ci est donc passée au privé, investissant 130 000 €, doublé d’un soutien de Loiret Initiative de 10 500 €.

Aujourd’hui, Florence Arlettaz nourrit des projets : monter un site Internet, travailler davantage avec les producteurs régionaux et fournir plus de restaurants. La Cave Ô Fromages ! compte déjà des clients prestigieux : elle fournit le Crillon, le célèbre palace parisien… Tél. : 02 38 81 29 51

Une vitrine de services BtoB Ouverte rue du faubourg Bannier à Orléans depuis début janvier, l’entreprise de services administratifs destinés aux entreprises possède aussi son magasin. Handirect Services - première franchise du réseau ouverte dans le Loiret - joue la carte de la réactivité et de la proximité. « Nous mettons à disposition des entreprises toute une palette de services comme l’impression de lettres, d’enveloppes, la saisie de données pour des mailings marketing par exemple ou encore des opérations de routage, jusqu’à 20 000 plis » énumère la gérante, Nathalie Stefanelli. L’entreprise, qui se veut aussi citoyenne, recrute en priorité des travailleurs handicapés (trois d’ici trois ans selon ses prévisions). La gérante a bénéficié d’un accompagnement à la création d’entreprise de 8 semaines avec la CCI du Loiret, financé par la région Centre et le FSE. www.orleans.handirect.com

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Nouvelle mandature 2011-2015 : des chefs d’entreprise élus à votre service


DOSSIER SPÉCIAL

PRÉSIDENT

1ER VICE-PRÉSIDENT DÉLÉGUÉ

Yves BROUSSOUX (Aureylis)

Daniel GUILLERMIN (Shiseido International France)

UNE RÉFORME À CONSTRUIRE « La réforme nous demande de construire ». Tel sera le fil conducteur de la mandature 2011-2015. Car la finalité de la réforme des réseaux consulaires engagée dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP), en vigueur depuis le 1er janvier, tient en ces deux mots d’ordre : rationaliser l’organisation, repenser les missions. À la clé : plus d’efficacité dans le service rendu aux entreprises grâce à une offre plus homogène et la réalisation d’économies de structure grâce à une répartition cohérente des missions entre les différents échelons. Objectif final ? Faire des CCI des acteurs incontournables du développement économique local. Construire donc, « dans l’apaisement et le consensus, en s’appuyant sur les compétences des chefs d’entreprise qui ont souhaité s’investir » pose Daniel Guillermin. Avec 32 nouveaux élus sur 40, la prochaine mandature sera donc à la fois placée sous le signe de la continuité et du renouveau. Yves Broussoux, réélu Président de la CCI du Loiret, rappelle que les futures lignes d’action seront celles des programmes de la CCI du Loiret (Ndlr : à retrouver dans un prochain dossier spécial mandature 2011-2015). Parmi les dossiers qu’il appartient de consolider : « Il y a par exemple la cellule d’accompagnement des entreprises que nous avons mise en place et dont l’utilité ne se dément pas,

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récemment encore avec les actualités en Tunisie… Il y a les actions de proximité que la CCI va continuer de développer auprès des entreprises sur l’ensemble du territoire, et les actions de long terme, comme le projet Citévolia ou le lobbying en faveur d’une LGV passant par Orléans », illustre Yves Broussoux. Ce que peuvent attendre les entreprises de la nouvelle équipe élue ? Pas de révolution, mais des évolutions. « En terme d’écoute, de dialogue et d’ouverture, pour construire avec d’autres instances, précise le 1er Vice-président délégué, car la régionalisation va impliquer d’autres modes de fonctionnement, une sorte de fertilisation croisée avec les autres CCI ». Un fonctionnement différent, au service d’une vision prospective à l’échelon régional. Emblématique de cette vision et du type de missions que doivent mener les CCI, le projet Citévolia incarne « un projet structurant pour le territoire et une ambition régionale à l’échelle d’une vingtaine d’années ». Et de souligner : « un projet mené sous le leadership de la CCI certes, mais avec le soutien de partenaires et de collectivités, dans le cadre d’un plan d’urbanisme cohérent ». Sans oublier, bien sûr, le rôle désormais central de la Chambre de Commerce et d’Industrie régionale.

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LE BUREAU DE LA CCI DU LOIRET (2011-2015)

De gauche à droite : Guy Robinet (Trésorier adjoint), Yves Broussoux (Président), Viviane Malet (Première Secrétaire), Philippe Boutron (Vice-président Commerce), Jerry Gras (Trésorier), Daniel Guillermin (1er Vice-président délégué), Nicolas Chiloff (Deuxième Secrétaire), Alain Jumeau (Vice-président Services), Christian Morin (Vice-président Industrie).

LES ÉLUS

Thierry ALLARD

Wirecom Technologies

Philippe BOUTRON

Les Acacias février 2011

Yves AMÉGÉE

M&G Consulting

Michel BRISSON

Prodiac 37

Denis AUBE

Perdis

Sylvain CLAISSE

Grenaillage Peinture Claisse

Jean-François BOUCHER

Mr Bricolage

Damien COLOMBOT

Pro Soudure

Pascal BOUCHERON

Décathlon France SAS

Charles DE JERPHANION

Distribution Casino France

Patrick BOURRELIER

JSM-Perrin

Jean-François DENIS

Toutenet 19


DOSSIER SPÉCIAL

Michel JALICON

Philippe FOUCQUIER

Sables et Graviers de l’Orléanais

Alain JUMEAU

Foncière EXIA

Les Cars Dunois

Freddy LIOT

Viviane MALET

Les Dominicaines

Jean-Claude PERRIN

Entreprise Roger Perrin

O’Malley

Catherine PROCHASSON

Form’Ligne

Christiane FRANCHINA

Déco-Flor

Nicolas KAKKO CHILOFF

Cogemec

Pierre MAROL

Stéphane GIRERD

Toutenkamion

Pierre LE DONNE

AVC Sécurité

Christine MARTY

Atelier du Piano

Alstef

Patrice PiCHARDY

Pichardy Patrice

Hélène QUIDET

Filigrane

Jerry GRAS

Christian HUMBERT

Abraysienne

Bureau d’Etudes Christian Humbert

Guy LEFEBVRE

TDA Armements SAS

Christian MORIN

Klac Industrie

Benoît REINE

Normacadre

Jean-Jacques LEFEBVRE

Conseil Courtage Travaux Bâtiment

Philippe PARISIEN

John Deere

Robert RIUTORT

Hutchinson Flexibles Automobiles

COMPOSITION DE LA CCI RÉGIONALE CENTRE Le nouveau bureau de la CCIR est composé de 12 membres : Président : Nicolas Chiloff (Loiret) Premier Vice-président et Vice-président Commerce : Yves Massot (Touraine) Vice-président : Yves Broussoux (Loiret) Vice-président : Serge Babary (Touraine) Vice-président : Joël Alexandre (Eure-et-Loir) Vice-président : Yvan Saumet (Loir-et-Cher) Guy ROBINET

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Centre Exa Developpement-Ced

Vice-président : Alain Brunaud (Cher) Vice-présidente : Paulette Picard (Indre) Trésorier : Patrick Rassinoux (Eure-et-Loir) Trésorier adjoint : Guy Lefebvre (Loiret) Secrétaire : Philippe Asselin (Cher) Secrétaire adjoint : Christian Brault (Touraine)

Jean-Luc VOITURIN

JL Voiturin 37 février 2011

Conception/réalisation : www.enola-creation.fr – Photos : Fabien Thouvenin sauf Michel Brisson (Didier Depoorter).

Laurence DUPUIS

Orléans Isolation


À TABLE

LE 128, le restaurant bistronomique trace sa route Bistronomique. Le restaurant olivétain s’inscrit dans cette tendance qui mêle cuisine élaborée - italienne ou classique - cadre épuré et tarifs étudiés. Un concept qui séduit largement.

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uatre ans tout juste ! Le restaurant Le 128 a ouvert en février 2007, à Olivet, au… 128 avenue du Loiret. Un total changement avec le Tex Mex qui le précédait. Sa nouvelle propriétaire, Sylvie Thouveny, qui tenait auparavant le Café des Arts face au château de Sully-sur-Loire ou L’Étape à Orléans, a opté pour un décor qui mêle poutres, pierres et inox pour un rendu associant le contemporain et le rustique. Dans les assiettes, même parti-pris. Le 128 propose une cuisine tendance et élaborée, avec beaucoup de spécialités italiennes. Risottos (jusque dans les desserts), pâtes fraîches, piccata de veau se succèdent à la carte aux côtés de plats plus traditionnels comme le suprême de volaille de l’Orléanais ou la brochette de Saint-Jacques avec macération de légumes. « On essaie aussi de faire découvrir les vins italiens », indique Sylvie Thouveny. Côté tarifs, on navigue, à midi, entre le plat du jour à 9 € et les formules qui débutent à 16,50 €. Les menus démarrent eux à 31,50 € et les plats à la carte à 15 €. Ce restaurant de 80 places en intérieur (plus 60 autres en terrasse)

s’inscrit donc totalement dans la vague « bistronomique » : une cuisine de qualité, gastronomique, « mais servie dans un cadre épuré, explique Sylvie Thouveny, où il y a un bar, où l’on passe de la musique. Cela permet de rester dans des tarifs de bistros ».

Recrutement et rénovation en perspective Ouvert sept jours sur sept, midi et soir, le restaurant rythme sa journée autour de quatre temps : café avec presse quotidienne dès 10 heures, service continu de midi à 14 heures, bar à cocktails dès 18 heures et « Découvertes culinaires » dès 19 heures. « On sert même après les spectacles du Zénith », précise la responsable. Et la clientèle ne s’y trompe pas. « Malgré la conjoncture, le chiffre d’affaires se maintient et a même tendance à progresser », glisse-t-elle. La fréquentation se situe, en moyenne, autour de 80 couverts par jour (mais jusqu’à 70 pour les déjeuners de décembre !), essentiellement à midi, pour des repas d’affaires, et le week-end où viennent davantage de

Sylvie Thouveny

jeunes et de familles. « On a aussi une clientèle de bridgeurs », indique Sylvie Thouveny qui accueille de nombreuses réunions privées qu’elle peut recevoir dans l’une des salles d’une capacité de 60 couverts. À cela s’ajoutent quelques soirées à thème, comme celles dédiées récemment à la magie ou au poker. Pour cette année 2011, les projets et actualités ne manquent pas : un nouveau site Internet, un menu Saint Valentin dès le samedi 12 février, l’embauche de deux personnes pour compléter l’équipe de huit employés et, à venir, une façade totalement relookée. www.restaurantle128.com

128 avenue du Loiret 45160 Olivet Tél. 02 38 66 18 40

Un restaurant « La Boucherie » à Amilly C’est dans la Zone d’activités d’Antibes à Amilly que le groupe La Boucherie (77 restaurants en France) a ouvert une enseigne début décembre. Avec un concept entièrement tourné vers les amateurs de viande (basé sur un choix de pièces de bœuf nobles), ce sont 3500 clients qui ont été servis lors du premier mois d’ouverture, comme l’annonce Sylvie Collé, directrice de l’établissement. Ouvert 7 jours/7 et avec une équipe de 17 personnes, La Boucherie propose également des plats traditionnels (tête de veau en cassolette, tripes à la mode de Caen, pot-aufeu…) et des desserts maison. À côté du plat du jour, les menus débutent à 9,50€ pour un ticket moyen de 20/22€ pour un repas complet (par personne). www.la-boucherie.fr

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DOSSIER Erwann Le Tallec, Directeur du personnel Gemey Maybelline

FORMATION : une réforme qui se joue sur le terrain Le paysage de la formation professionnelle est en train de changer. Suite à la réforme lancée par l’État en novembre 2009, des actions sont en cours, pour répondre à ses deux principaux objectifs : « mettre en place un système plus juste et davantage tourné vers ceux qui en ont le plus besoin, et faire de la formation professionnelle un outil au service du retour à l’emploi ». Un secteur qui, selon une étude de la DARES1 publiée en 2010, pesait près de 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2008. Parallèlement, face à une offre ne répondant pas toujours aux besoins des entreprises, des initiatives locales innovantes s’organisent pour créer et mettre au point des solutions personnalisées, comme les projets Pharcos et BEPI (Bourse d’évolution professionnelle interentreprises).

C

’est une réalité bien connue : l’ensemble des dispositifs de formation professionnelle existant en France est jugé complexe. Ainsi, les entreprises évoquent entre autres un manque de lisibilité, la pesanteur des aspects administratifs, ou encore l’absence 22

d’harmonisation entre les régions, sans compter un manque global d’information. Autant de facteurs qui freinent principalement les TPE et PME dans leur démarche de formation. Une tendance confirmée dont le journal Le Monde s’était fait l’écho en janvier dernier : « En s’appuyant sur

des études de terrain, une série de travaux confirme que les formations restent conçues pour les grandes entreprises ». Le quotidien indiquait par ailleurs qu’« en dehors de contenus généralistes (gestion, comptabilité, langues…), les offres existantes sont plus adaptées aux grandes 37 février 2011


entreprises, où les métiers sont clairement divisés, qu’aux PME, où une certaine polyvalence est exigée ». Ce que confirme Sylvie Gilles, Directeur général d’ID2 Val de Loire : « faute de formation certifiante en Région Centre – il faut aller sur Paris – nous avons monté pour la première fois une formation ITIL (IT Infrastructure Library) avec Antellium (Fleury-les-Aubrais) ». Côté salarié, la formation professionnelle est encore trop souvent mal vécue : « On m’envoie en formation : est-ce parce que je suis nul ? ». Un changement culturel reste donc à faire, incitant les salariés à devenir acteurs de leur formation. C’est notamment dans cet esprit que s’inscrit la réforme du système de formation professionnelle souhaitée par le gouvernement : « c’est la garan-

tie offerte à chacun de pouvoir rebondir vers un nouveau métier ou d’acquérir de nouvelles compétences pour évoluer dans sa carrière », affirme-t-il sur son site2, ajoutant que « c’est un moteur de l’ascenseur social, et c’est aussi un vrai atout pour la compétitivité des entreprises, qui bénéficient de salariés mieux formés et plus performants ». Outre la portabilité du DIF, qui permet au salarié de conserver ses heures de droit individuel de formation acquises chez un précédent employeur, la création de nouveaux dispositifs (Bilan d’Etape Professionnel, Passeport orientation et formation, entretien de milieu de carrière, CIF hors temps de travail), un Fond paritaire de sécurisation des parcours professionnels est désormais en place : doté de 1 milliard d’euros,

Associonsnous ! Formons à nos métiers industriels et attirons pour recruter.

Avec “Pharcos”, Gemey part à la recherche de compétences qualifiées « Associons-nous ! Formons à nos métiers industriels et attirons pour recruter » : Erwan Le Tallec, Directeur du personnel chez Gemey Maybelline, résume l’idée qui a amené les Parfums Christian Dior, Shiseido, Famar, Servier, Pierre Fabre et Merck Santé à intégrer le dispositif AFREL* Pharcos (Pharmacie/Cosmétique). But du dispositif (lire aussi p. 24) : apporter une réponse collective aux métiers dits “en tension” en favorisant la mutualisation d’échanges et de pratiques. « Les métiers industriels ont évolué avec l’arrivée de nouveaux systèmes très automatisés, du coup nous avons du mal à trouver des compétences qualifiées – opérateurs de fabrication, de conditionnement, techniciens de production… – malgré un territoire où le secteur est très développé », explique Erwan Le Tallec. Implanté sur Ormes depuis 1969, le site Gemey Maybelline est la 1re usine mondiale du Groupe L’Oréal en production de maquillages colorés (fonds de teint, vernis à ongle, rouges à lèvre et gloss). « C’est notre 1re participation au dispositif. Pour nous, l’intérêt de recruter des contrats de professionnalisation est fort car nous allons les former sur site à des techniques inhérentes à nos métiers et plus particulièrement la conduite de lignes automatisées. Ainsi, deux opérateurs seront formés en alternance sur un an, avec à la clé une validation par un CIMA**. Nous travaillons en synergie avec les entreprises impliquées dans le projet Pharcos : annonces, sélection et réception des candidats… ». Déjà habituée à la formation d’apprentis à la conduite de lignes, Gemey Maybelline fait un nouveau pas en faveur de la formation des jeunes : « pour le personnel, c’est de la transmission de savoir-faire, une valorisation de l’expertise-métier ». Un bémol toutefois : « les personnes recrutées ont déjà une expérience dans le domaine de la pharmaciecosmétique. Or nous cherchons à attirer de nouveaux profils… » conclut Erwan Le Tallec. * Accompagnement à la formation et au recrutement pour les entreprises du Loiret ** Conduite industrielle de machines automatisées (Titre professionnel) www.loreal.fr

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il contribue à l’objectif de former 500 000 salariés peu qualifiés de plus et 200 000 demandeurs d’emploi. L’État va par ailleurs renforcer son contrôle sur les organismes de formation, afin de garantir pleinement la qualité des formations. Il entend aussi accroître la transparence des circuits de financement et améliorer la qualité des formations grâce notamment à la réforme des organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) qui gèrent chaque année 6 milliards d’euros consacrés au financement des formations.

Donner envie de se former Pour Patrick Ugarte, président d’OPCALIA Centre, « l’État a repris la main, souhaitant optimiser et réorganiser pour que la formation ne bénéficie plus uniquement aux cadres mais à l’ensemble des salariés. Si les gens arrêtent de se former, ils perdent l’envie de se former ». Il faut donc les motiver en leur proposant toute une offre de formations. Ainsi, dans le Loiret, « la CCI est un des acteurs de la formation qui offre des dispositifs adaptés aux entreprises cherchant à faire progresser leurs équipes » indique Frédérique Dreux, Directrice déléguée du pôle enseignement-formation de la CCIL. Avec une nouveauté : « le pôle Formation de la CCI se présente comme un acteur différent : expertise pédagogique, proximité, modularisation… Notre offre de formation évolue aujourd’hui. Nous développons les parcours diplômants et certifiants ». La VAE (Validation des acquis de l’expérience) par exemple donne l’opportunité à ceux qui n’ont pas eu de diplômes au cours de leur formation initiale d’en obtenir un en faisant reconnaître leurs acquis : « nous allons les accompagner pour leur permettre d’accéder au diplôme qui leur manque ». Pratiquée depuis trois ans par l’ECG (Ecole de Commerce et de Gestion) d’Orléans, la VAE a notamment permis à des salariés de la chaîne Mac Donald’s (Directeurs ou Superviseurs) de suivre un parcours débouchant sur un 23


DOSSIER

Le bel avenir des contrats de “pro” chez Kiabi Avec la crise, le low cost est un marché qui se porte bien. En témoigne l’ambition du leader français du prêt-à-porter pour la famille, qui a bâti son image sur le concept de “la mode à petit prix” : poursuivre son développement (429 magasins, 8 500 collaborateurs, près de 1,06 Md € de CA en 2009) pour devenir un acteur mondial avec, notamment, l’ouverture en 2010 d’une centaine de nouveaux points de vente en France. « L’idée de l’enseigne est de dire aux jeunes “demain, si vous êtes bons, et si vos résultats sont là, il y a des postes à pourvoir” », explique Julien Martin, 30 ans, directeur du nouveau Kiabi de la zone commerciale d’Antibes à Amilly. 2 180 exactement dont 800 en France, ouverts à tous les niveaux et pour tous types de fonction, répondant ainsi aux attentes des jeunes issus des écoles de commerce. La politique régionale de Kiabi est de constituer un vivier d’assistants managers niveau Bac +3/Bac +5, toujours en contrats de professionnalisation car c’est un métier très terrain. À partir de Bac +3, une embauche en contrat cadre étant possible ». Installé dans sa nouvelle fonction depuis l’ouverture du magasin fin octobre 2010, Julien Martin, ancien de l’École de commerce et de distribution d’Orléans, a ainsi recruté en septembre deux anciens étudiants de l’ECD 3e année. « Avant de nous rejoindre, Alexandra et Axel ont été formés en contrat de “pro” au magasin école d’Orléans. Un réel atout : parallèlement à leurs cours, les jeunes sont en immersion professionnelle totale mettant en pratique ce qu’ils apprennent (communication, management, gestion…) aux côtés de managers expérimentés qui les forment durant 14 semaines à la fonction d’“assistant manager des ventes”. À l’issue de chaque formation, il faut avoir au moins 95 % de réponses correctes à un QCM pour qu’elle soit validée ». À 22 et 24 ans, Alexandra et Axel sont aujourd’hui de vrais managers avec un an d’ancienneté. Et s’ils souhaitent évoluer rapidement, ils pourront devenir, au terme d’une formation interne de 18 mois, directeurs de magasin. www.kiabi.com

Julien Martin, directeur Kiabi Amilly

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diplôme Bachelor de l’école, « le même que passerait un étudiant ». Autre exemple chez Audiens, avec des profils davantage tournés vers la gestion : « nous avons travaillé pendant 6 mois avec des middlemanagers. Ils vont également suivre les cours qui vont leur permettre de valider les modules manquants », ajoute Frédérique Dreux, rappelant que « permettre aux salariés de s’impliquer dans une dynamique de progrès leur donne un nouvel élan pour évoluer dans l’entreprise, en les aidant à prendre confiance grâce à cette reconnaissance de leurs compétences ». La VAE vient ainsi étoffer l’offre de formations de base proposée par la CCIL. Une offre globale évoluant vers plus d’accessibilité pour les petites entreprises et s’adressant tout particulièrement aux employés et agents de maîtrise, même si tous les publics sont concernés. La valorisation de l’alternance et l’emploi des jeunes ne sont pas oubliés, avec notamment les contrats de professionnalisation sur l’ECG en 3e année (95 % d’insertion réussie dans les 3 mois). Enfin, une nouveauté pour septembre 2011 : la possibilité, sous condition d’éligibilité, d’obtenir en 12 mois seulement le Diplôme de l’ECG tout en étant salarié, alors que la voie étudiante classique prend 3 ans. Au total, toutes formations confondues (management/action commerciale, international/langues, droit/gestion, informatique, RH, reprise et création d’entreprises, etc.), ce sont près de 2000 stagiaires qui ont été formés en 2009, pour un total d’environ 58 000 heures de formations, pratiques, courtes, ciblées, dispensées à proximité (Ormes, Orléans, Montargis…) par des professionnels expérimentés. Quant aux secteurs d’activité confrontés à des problèmes de pénurie de compétences, la CCI du Loiret accompagne collectivement les entreprises avec le dispositif AFREL3 : elle recense les besoins, identifie les moyens et outils existants ou à construire, 37 février 2011


Création : Conseil régional du Centre 2009

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DOSSIER

mobilise les acteurs de l’emploi et de la formation, et assure une ingénierie complète pour garantir l’obtention des résultats souhaités. Déjà opérationnel sur le secteur de la pharmacie-cosmétique, le dispositif AFREL est en cours de finalisation pour l’hôtellerie-restauration et en projet pour la logistique-transport.

L’initiative innovante du BEPI Et quand les dispositifs existants ne suffisent pas ou ne répondent pas complètement aux besoins de certaines entreprises, il reste la voie de l’innovation. Celle qu’a

choisie un groupe d’entreprises (IBM, Datacard, Hitachi, LCI, ID2 Val de Loire, IGM, PDCI ainsi qu’Actiforces et l’Aract, pilotes du projet) rassemblées autour du pôle d’excellence Nekoé, pour la mise au point du projet BEPI : Bourse d’Évolution Professionnelle Interentreprises. « BEPI est né d’une demande d’entreprises qui ont fait part de leurs préoccupations par rapport à la possibilité de gérer des compétences, explique Paul Pietyra, Directeur de Nekoé. L’idée de départ étant la volonté d’échanger et de créer une dynamique territoriale interentreprises

Le dispositif Afrel est en cours de finalisation pour l’hôtellerierestauration et en projet pour la logistiquetransport.

sur la problématique RH (formation, recrutement, mobilité…) ». Fin 2009-début 2010, un questionnaire a été lancé sur Internet vers différentes entreprises de la région, auquel plus de 50 entreprises ont répondu. Financé par les fonds européens, le projet était en phase de diagnostic jusqu’à la fin décembre 2010. Il a permis de faire ressortir 3 constats : les coûts de formation sont ou semblent trop élevés pour les entreprises ; il y a une inadéquation entre modules de formation proposés et besoins sur le terrain ; les dispositifs de formation apparaissent

Le « management maternaliste » gagnant d’ID2 Val de Loire 2007 aura été un tournant important dans la vie professionnelle de Sylvie Gilles. Il y a 4 ans, CDLI, sa SSII créée en 2001, s’adossait au groupe ID2 (7,7 M€), spécialiste des systèmes et réseaux informatiques, « un vrai choix pour avoir plus de moyens et monter une équipe performante. Sans ouverture vers de grands comptes, nous prenions le risque de voir partir des collaborateurs », explique Sylvie Gilles, directrice générale d’ID2 Val de Loire et présidente du CJD Orléans*. De 10 salariés, l’entreprise passe à 130 (dont 29 sur Saran) et l’arrivée de grands comptes finance la croissance (CA 1,9 M€). L’occasion pour Sylvie Gilles de se recentrer sur les métiers qu’elle aime dont la gestion des RH. « Une entreprise informatique meurt si elle ne forme pas ses salariés. Avec ou sans réforme, c’est un investissement obligatoire pour rester dans la compétitivité de demain ». Et côté méthode, Sylvie Gilles apparaît très à la pointe, voire atypique. Son leitmotiv « faire progresser les collaborateurs autour d’une valeur : l’économie au service de l’homme ». Comment ? Par un « management maternaliste » qu’elle assume pleinement. « Lors d’une embauche, un contrat moral de 5 ans est passé pour faire “grandir” le collaborateur, comme on le ferait avec ses enfants, lui apprendre à se projeter dans l’avenir », poursuit Sylvie Gilles. Autre originalité en matière RH : le recrutement, non pas sur C.V. mais sur le potentiel (savoir-être, savoir-faire, agilité aux changements…), « qu’il faut savoir détecter et cultiver ». De la même façon qu’elle n’hésite pas à « emmener des collaborateurs sur des terrains où ils n’iraient jamais », Sylvie Gilles sait se remettre en question : « tous les 3 ans, ma stratégie est remise sur la table et nous vérifions que les collaborateurs sont bien en phase sur les valeurs de l’entreprise et les besoins des clients ». Le but étant toujours de conjuguer épanouissement professionnel et personnel des collaborateurs au service de la performance globale de l’entreprise.

Sylvie Gilles, directrice générale ID2 Val de Loiret et présidente du CJD Orléans

* Centre des jeunes dirigeants d’entreprise www.id2-vdl.fr

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37 février 2011


Opcalia au cœur du changement Trop complexe à appréhender. C’est ce que ressentent la plupart des entreprises lorsqu’on évoque l’ensemble des dispositifs de formation professionnelle. « Or, celle-ci, existant depuis 1971 et représentant 25 Mds € est, avec la R&D, l’un des deux moteurs de l’économie », affirme Patrick Ugarte, président depuis 1995 d’OPCALIA Centre (Organisme Paritaire Collecteur Agréé et expert de la formation professionnelle). C’est pourquoi il est primordial d’avoir aux côtés des entreprises des organismes qui apportent une compréhension des dispositifs, mais aussi des financements (entreprises, fonds européens, État, Région, mutualisation…). Le tout dans un souci de proximité, d’optimisation et de simplification : l’idée est de « faire en sorte que les entreprises ne s’aperçoivent pas de cette complexité. Que le chef d’entreprise ne subisse pas la formation, mais qu’il en fasse un outil stratégique d’investissement, pour que son entreprise soit compétitive et que l’argent soit le mieux dépensé possible », poursuit Patrick Ugarte. Consciente de ces réalités, la réforme de la formation professionnelle a prévu un élargissement des missions des OPCA : accompagnement des entreprises dans l’analyse et la définition des besoins collectifs et individuels de leurs salariés. Elle a aussi introduit l’ouverture de la formation « en formant des salariés en situation difficile, et/ou des “salariables” : ceux qui sont les plus éloignés de la formation ainsi que ceux qui sont entre la formation et l’emploi » précise Patrick Ugarte. La sécurisation des parcours professionnels est ainsi intégrée aux objectifs de la formation professionnelle. Autre objectif : « fournir aux TPE et PME un service de proximité sur les différents bassins d’emploi, en veillant notamment à ce que les fonds non utilisés pour les entreprises de plus de 50 salariés puissent être affectés aux plus petites structures ». De quoi donner désormais de meilleures chances de se former à tous.

Patrick Ugarte, président Opcalia Centre

www.opcalia.com

comme une nébuleuse aux yeux des entreprises. Pour autant, le projet BEPI demeure encore à l’état expérimental, s’attachant principalement à l’analyse des besoins, et à la construction avec les entreprises volontaires de solutions correspondant à leurs attentes. Ainsi, pour bien comprendre leurs besoins et leurs problématiques, plus de 30 entreprises ont été rencontrées sur Orléans et l’agglomération. « Que faire notamment quand des salariés ne peuvent plus évoluer ? Comment les accompagner dans leur février 2011

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départ ? Peut-on définir des profils où il y a une perspective d’évolution : “notre salarié vous intéresserait-il, que pourrait-il faire chez vous ?” ». Autant de questions que se posent les entreprises, souligne Paul Pietyra, indiquant que l’objectif est aussi de « donner de la visibilité à un salarié, de lui permettre d’avoir une idée de chez qui il pourrait aller au bout de 8 ans, un salarié restant aujourd’hui dans une société entre 5 et 8 ans ». Le tout en évitant la fuite des compétences, comme le rappelle Sylvie Gilles, DG d’ID2 Val de Loire : « Ce

Ce que veulent les entreprises, c’est garder les compétences en région Centre.

que veulent les entreprises c’est garder ces compétences en région Centre. Aujourd’hui, les jeunes diplômés sortant d’une école d’ingénieurs veulent à tout prix aller à Paris ! Or si l’on forme un collaborateur, il peut aller dans une autre entreprise partenaire adhérente au projet. Une mutation se fait alors car dans cette autre entreprise, il trouvera d’autres motivations. En fait un collaborateur ne rentre plus dans une entreprise mais dans un noyau d’entreprises innovantes. Au final, c’est du gagnant-gagnant ».

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DOSSIER

Isabelle Freundlieb, chargée de mission Aract Centre

Stratégie, organisation, compétences : l’Aract en trois dimensions « Quels sont mes besoins ? Mon organisation est-elle adaptée ? Comment faire face aux nouvelles problématiques… ? Aujourd’hui, tout va plus vite pour les entreprises et tout aussi rapidement elles doivent s’adapter aux changements : une PME par exemple ne peut plus garder un salarié 20 ou 30 ans sur le même poste. À lui donc de devenir acteur de son parcours en s’impliquant dans le choix de l’évolution de sa carrière ». Chargée de mission à l’Aract Centre – Association régionale pour l’amélioration des conditions de travail créée en 1999 et dont la mission est de concilier performance d’entreprise et qualité de vie au travail pour le salarié – Isabelle Freundlieb intervient sur la gestion des compétences et la construction des parcours auprès de PME-PMI, de structures associatives et auprès de branches professionnelles avec la CAPEB, le Pôle automobile et l’URIOPSS. « Les entreprises ne peuvent plus agir seules mais doivent se fédérer et composer avec leur territoire pour être plus fortes. Dans une démarche de GPEC, elles doivent donc, elles aussi, être acteurs de leur développement dans une logique de mutualisation », poursuit Isabelle Freundlieb. Ainsi, pour tenter de répondre à ce besoin de mutualisation est arrivé le projet BEPI (voir dossier). « Le but de l’Aract via ce projet est d’accompagner les entreprises sur de nouvelles problématiques et nouvelles démarches, les aider à recruter, former, optimiser leurs compétences ». Lieu d’échanges et d’information le BEPI fonctionnerait comme un forum, une place de rencontre. Y seraient ainsi débattus des questionnements aussi divers que : l’accompagnement au travail de la “Génération Y”, comment faire pour que des salariés licenciés retrouvent une activité sans changer de territoire ? Comment ferrer les nouveaux arrivants ? Peut-on mutualiser des formations ? « Et, pourquoi pas, envisager la possibilité que plusieurs entreprises proposent du temps partagé pour créer des temps pleins ? ». Autant de thèmes sur lesquels l’Aract entend bien apporter sa pierre à l’édifice. www.centre.aract.fr

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Autre réflexion, celle de JeanFrançois Dutheil, Directeur commercial chez IGM (SSII basée à Saran) : « j’attends du BEPI de la réactivité. Quand nos clients nous demandent des compétences, nous avons des besoins rapides : nous n’avons pas 6 mois pour réfléchir et établir un plan de formation. Le BEPI permettrait de mettre en place rapidement des formations pointues. Car pour trouver des formations standards, pas de souci, mais quand il s’agit de trouver des experts pour donner des formations spécifiques, c’est très difficile. L’idée serait de pouvoir créer des formations spécifiques avec une compétence capable de monter un programme sur-mesure. Mais qui dit surmesure dit formation onéreuse… Le BEPI permettrait de trouver des entreprises qui auraient les mêmes besoins pour mutualiser les formations et les coûts ».

Offres et demandes sur une même plateforme À l’issue du diagnostic, et après avoir fait appel aux acteurs emploiformation (Aract, Maison de l’Emploi, CCI, APEC, OPCA, Cabinets conseil RH…) pour bénéficier de leur vision, il est ressorti que des solutions existaient pour résoudre les problématiques posées, notamment autour du thème de la mobilité. Par exemple, « une des pistes envisagées pourrait consister à créer l’équivalent d’une véritable bourse de l’emploi, avec demandes et offres. L’innovation résiderait alors dans le fait d’apporter une réponse en termes de temps partagé : en effet, beaucoup de sociétés cherchent des temps partiels, mais seulement pour quelques jours, or ça n’intéresse personne ! Il y a là un dispositif particulier à mettre en place », souligne Paul Pietyra. Toutefois, un problème majeur demeure : le manque d’information sur les organismes et les dispositifs de formation. Pour pallier ce déficit, l’idée d’une cartographie de la formation a été lancée. Et pour aller au-delà du simple 37 février 2011


outil informatique, la suite du dispositif prĂŠvoit de confier l’animation et la gestion de la BEPI Ă un opĂŠrateur privĂŠ, ÂŤ l’idĂŠe ĂŠtant d’essayer d’apporter ensemble une rĂŠponse au problème posĂŠ, par exemple en crĂŠant une formation Ă plusieurs et du mĂŞme coup en rĂŠduisant les coĂťts Âť. Le BEPI pourrait ainsi devenir une plate-forme oĂš les besoins et les formations seraient “dĂŠclarĂŠsâ€? par les entreprises elles-mĂŞmes, comme l’explique une simulation vidĂŠo rĂŠalisĂŠe par NekoĂŠ 4. En attendant la concrĂŠtisation en 2011 d’un pilote, avec un site et une ĂŠquipe, la question de la viabilitĂŠ ĂŠconomique du projet BEPI se pose, la piste de l’abonnement ĂŠtant notamment ĂŠtudiĂŠe. ÂŤ Si le

Fonds social europÊen a permis de mettre des ressources sur le projet pendant un an, il faut maintenant trouver une suite au projet, avec le support des collectivitÊs et des opÊrateurs privÊs pour mettre le dispositif en musique. L’objectif visant prioritairement la formation et le temps partagÊ  rappelle Paul Pietyra. Le tout en Êchangeant sur les solutions avec un maximum de sociÊtÊs via un forum.  Les informations viennent du terrain. C’est une mine d’or qui nous pousse dans notre rÊflexion pour construire une solution territoriale  . Une dynamique qui actionnerait des leviers et saurait contourner les habituels points de blocage :  il faut que les sociÊtÊs se fassent confiance, même si

elles sont concurrentes. Personne n’est lĂ pour dĂŠvoiler sa stratĂŠgie mais pour mettre en commun des solutions Âť conclut avec optimisme Paul Pietyra. 1 Direction de l’animation de la recherche, des ĂŠtudes et des statistiques du Ministère du Travail 2 www.gouvernement.fr 3 Accompagnement Ă la formation et au recrutement pour les entreprises du Loiret 4 www.youtube.com/watch?v=jJzD0HO63II

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S’Êpanouir en 3 ans d’Êtudes

Prendre plaisir Ă travailler ensemble

ExpÊrimenter l’international

Construire sa vie professionnelle

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Oser entreprendre

fĂŠvrier 2011

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PASSÉS COMPOSÉS

LA FORMATION PROFESSIONNELLE AU MIROIR DE L’HISTOIRE La chronique d’Anne-Marie Royer-Pantin

Le domaine de la formation est vaste, ouvert, porteur d’enjeux majeurs et d’opportunités essentielles pour l’avenir. Dans le Loiret, terre de compétences et de savoir-faire, aux activités traditionnelles diversifiées, les questions d’acquisition d’un métier et de formation d’une main-d’œuvre qualifiée ont très tôt reçu des réponses concrètes et adaptées.

L

Anne-Marie Royer-Pantin Ancienne élève de l’École normale supérieure, médaille d’or de l’Académie d’Agriculture de France pour son œuvre littéraire et son action culturelle en faveur du patrimoine, Anne-Marie Royer-Pantin est écrivain, auteur d’essais, d’ouvrages d’histoire et de nombreux travaux sur le patrimoine local et régional. Sa chronique « Passés composés » propose un éclairage différent du présent et du devenir économiques de notre département, à la lumière d’un passé riche d’expériences originales et fructueuses, de belles aventures et de réussites exemplaires.

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’économie industrielle de la province orléanaise reposant dès le Moyen Âge sur les corporations, c’est au sein de ces communautés de métiers, qui étaient nombreuses et fortement structurées dans le Loiret, que se dispensait autrefois l’essentiel de la formation professionnelle. Le jeune entrait tôt sur le marché du travail et l’apprentissage était alors la seule forme d’enseignement professionnalisant. Ce type de formation reposait sur deux principes pédagogiques : l’exemple et la pratique – c’est-à-dire que le patron était à la fois le maître, le formateur et le modèle (enfin, idéalement…). Les corporations, au fil du développement économique de la province, se sont multipliées jusqu’à la fin de l’Ancien Régime ; c’est donc un large éventail de formations qui s’ouvrait aux jeunes gens, à leur entrée dans la vie active. Ces dynamiques « communautés d’arts et de métiers », comme on disait alors, attiraient à Orléans, parfois de fort loin, les candidats à l’apprentissage. Aux meilleurs d’entre eux, le compagnonnage, dont l’Orléanais était l’un des principaux foyers, apportait une formation continue basée sur le perfectionnement professionnel et l’excellence. Ainsi se sont profondément enracinées dans notre territoire des habitudes de transmissions des savoirs et des savoir-faire par l’apprentissage. La disparition des corporations à la Révolution, les premiers progrès techniques et l’extension de la division du travail posent la question de la régulation de la formation d’une main-d’œuvre qualifiée. Pour y répondre, on voit se constituer au cours du 19ème siècle, un réseau d’écoles

techniques et de sociétés de patronage, dues à des initiatives privées, soucieuses de la qualification de la jeunesse ouvrière : ainsi l’Œuvre des Apprentis d’Orléans, fondée en 1854, s’occupait-elle de plusieurs centaines de jeunes gens, répartis en une cinquantaine de formations différentes. Cette structure originale et efficace, qui dispensait également des cours du soir aux apprentis, a servi de modèle à la création d’autres sociétés analogues ailleurs en France. Dans le même esprit, on voit, au milieu du 19ème siècle, les patrons des importantes manufactures de Briare et de Gien créer des écoles au sein de leurs entreprises pour donner des cours du soir et apporter une formation complémentaire à leurs plus jeunes employés. À partir de la fin du 19ème siècle, avec le développement de la scolarisation et l’émergence de nouveaux besoins de qualifications, l’enseignement technique et professionnel se met en place, et la CCI du Loiret s’investit activement dans ces nouveaux secteurs de formation : dès 1883, elle encourage la création à Orléans d’une école d’apprentissage puis organise ses propres cours d’enseignement technique et commercial, qui vont prendre de l’ampleur et aboutir à la création, dans les années 1980, de l’École de commerce et de gestion d’Orléans. Aujourd’hui, au-delà de toutes les formations peu ou prou scolaires, c’est de « l’entreprise formatrice » que l’on attend beaucoup : n’était-ce pas déjà, en d’autres termes et dans un autre environnement, l’attente pleine d’espoir du jeune entrant chez un patron d’une « communauté des arts et métiers » au Moyen Âge ? 37 février 2011


CCI INFOS

LES RENCONTRES LOIRET ECOBIZ www.loiret-ecobiz.fr /////////////////////////////////////////////

ECOBIZ ENVIRONNEMENT ET SÉCURITÉ 15 mars 2011 - de 8 h 45 à 10 h 45 Installations classées : les dernières évolutions de la réglementation ICPE, les attentes de la DREAL (Direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement). Une rencontre avec l’inspection des instal-

lations classées pour faire le point sur : les dernières évolutions de la réglementation ICPE (nouveau régime Enregistrement , modifications de la nomenclature, précisions sur la modification substantielle, évolutions du contenu de l’étude d’impact, nouvelle composition du CODERST, le passage de DRIRE à DREAL…), les priorités pour l’inspection des installations classées en 2011,

les attentes de la DREAL vis-à-vis des exploitants d’ICPE. Intervenants : Alain DELHOMELLE - Chef de l’unité territoriale du Loiret de la DREAL Centre + inspecteurs des installations classées CCI du Loiret à Orléans. Contact : Sébastien Saint-Chély Tél. : 02 38 77 77 77 http://environnement.loiret-ecobiz.fr //////////////////////////////////////////////

Thinkstock

Mobil’actifs : 9 nouvelles entreprises se mobilisent avec la CCI du Loiret pour construire leur PDE Lancé le 18 janvier dernier par la CCI du Loiret, Mobil’actifs va permettre à neuf entreprises du département (soit près de 1 800 salariés) de construire leur Plan de Déplacements Entreprise (PDE). Concrètement, l’accompagnement d’une durée de six mois se décline sous forme de sessions de travail collectives et thématiques et d’un suivi personnalisé. Seront par exemple passées au crible des questions comme la démarche pour mener un diagnostic au sein de son entreprise, le calcul de son budget « déplacements » et des économies permises grâce au PDE, la diversité des actions envisageables par mode de transport ou encore l’élaboration d’un plan d’actions et la mise en œuvre d’indicateurs de suivi. Aux outils clés en mains fournis par la CCI du Loiret s’ajoutera la dynamique des

sessions favorisant échanges et co-construction. L’opération sera clôturée par une présentation officielle des plans d’actions des entreprises aux acteurs locaux (collectivités, exploitants des transports…). La démarche intéresse votre entreprise ? D’autres sessions seront planifiées. Contactez la CCI du Loiret. Contact : CCI du Loiret Karine Gauluet Tél. : 02 38 77 77 81 karine.gauluet@loiret.cci.fr 9 entreprises engagées pour une mobilité durable : AFPA Olivet (100 salariés) Mr Bricolage (340 salariés) Calberson Loiret (120 salariés) Thalès Air System (350 salariés) CroixMarie (120 salariés) Touténet (80 salariés) Chryso (200 salariés) Vauban Humanis (450 salariés) Ecole d’horticulture de la Mouillère (50 salariés)

Retrouvez toute l’actualité économique et celle de la CCI du Loiret sur :

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www.slideshare.net/cciloiret

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Taxe d’apprentissage : versement jusqu’au 28 février 2011 Les entreprises ont jusqu’au 28 février 2011 pour verser leur taxe d’apprentissage à l’organisme collecteur de leur choix, comme la CCI du Loiret. Si votre entreprise est assujettie à la taxe d’apprentissage, elle a reçu début 2011 un formulaire sous pli. Plutôt que de le retourner, la CCI vous invite à opter pour la déclaration en ligne (Webtaxe, accessible à partir de la page d’accueil du site www.loiret.cci.fr) qu’il vous suffira ensuite d’imprimer et d’expédier avec le règlement correspondant. Les avantages de la saisie en ligne ? Une aide à chaque étape, la garantie de la justesse des calculs, des répartitions selon les pourcentages légaux et enfin, l’accès à un fichier d’écoles pour vous aider dans vos choix d’affectations. Le caractère crucial de la taxe d’apprentissage, dont dépendent le maintien et le développement de formations dans le Loiret et la Région Centre, les entreprises semblent en avoir pris conscience : depuis 2005, le montant des fonds affectés aux établissements de la région (collecte CRCI) est en progression. À ce jour, 75% d’entre eux sont reversés aux établissements de la région Centre. Contact : 02 38 77 77 77 - www.loiret.cci.fr

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CCI INFOS

29 MARS 2011

FORUM ODYSSÉE : un concentré de solutions pour se développer à l’international C’est au Centre de Conférences d’Orléans que se tiendra la deuxième édition du forum régional pour le développement international des entreprises le 29 mars prochain. Organisé par CCI Centre International – le service international mutualisé des CCI de la région Centre – Odyssée s’adresse aux entreprises déjà exportatrices comme à celles qui souhaitent se développer à l’international.

L

a vocation du forum Odyssée ? Une opportunité de s’informer sur les enjeux de l’international, de trouver des solutions pour réussir sur les marchés étrangers ou encore d’identifier de nouveaux marchés où exporter. Il sera aussi question de sécuriser ses achats à l’international, de savoir comment mobiliser les compétences pour structurer son service export ou encore de connaître quels sont les financements et aides existants. Concrètement, le forum s’articulera autour d’un espace d’exposition (acteurs du commerce international,

partenaires régionaux et institutionnels) et d’un espace « Experts pays » (13 pays représentés pour des entretiens individuels sur inscription). Des rencontres sous forme d’ateliers thématiques (gestion des achats internationaux, logistique internationale et aides financières à l’international) jalonneront le forum. Présenté parmi les solutions RH abordées dans l’atelier dédié, le dispositif du V.I.E. (Volontariat International en Entreprise) sera complété de rendez-vous entreprises/candidats et d’un espace documentaire à disposition des entreprises.

Cette manifestation est organisée par CCI Centre International et la région Centre, en partenariat avec Ubifrance, la DIRECCTE, Entreprise Europe Network, CIC Ouest, HSBC, BNP/Paribas, BPVF, La Poste, la COFACE, Centreco-Centrexport et la Ville d’Orléans. Alexandre Adler, historien et écrivain, mènera une conférence intitulée : « La redistribution des cartes après la crise mondiale ». Contact : Catherine Audé Tél. : 02 38 25 25 70 odyssee@centre.cci.fr

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37 février 2011


NOUVEAU

LA CCI DU LOIRET facilite et sécurise vos opérations d’exportation À compter du 1er mars 2011, la CCI du Loiret met à la disposition des entreprises exportatrices un nouveau service : l’obtention de certificats d’origine en ligne et la dématérialisation de documents nécessitant un visa de conformité. Mode d’emploi.

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a CCI du Loiret, à l’instar de 35 autres CCI en France et seule CCI de la région Centre, adopte, dès le 1er mars 2011, le système GEFI (Gestion Électronique des Formalités Internationales) développé par la CCI de Paris. Concrètement, il permet aux entreprises exportatrices d’obtenir en ligne le certificat d’origine, document douanier commun à l’ensemble des États membres de l’Union européenne permettant d’identifier les marchandises et leur origine. Considéré comme un passeport, il est soumis à des règles de rédactions précises et normalisées et seules les CCI sont habilitées à le viser et à le délivrer. Le certificat d’origine délivré par le GEFI est utilisable dans un circuit privé de documents (opérations de crédits documentaires) ainsi que pour transmission à l’importateur dans un pays tiers. S’il n’est pas encore valide auprès des autorités douanières des pays tiers, l’objectif est qu’il soit prochainement accepté par certains pays échangeant entre eux des documents douaniers électroniques : Hong-Kong, Taïwan, Singapour, la Malaisie, la Corée du Sud et l’Australie.

d’origine (et le document imprimé si nécessaire) à l’entreprise, sans nécessité de se déplacer. Rapide ensuite : le dispositif est accessible 7j/7 et 24h/24. Sécurisé enfin, grâce à un accès réservé via identifiants et mot de passe personnels doublé de la garantie de la confidentialité des données. Courant 2011, GEFI s’enrichira d’une nouvelle fonctionnalité avec la mise à disposition d’un nouveau « WebAta » ; les entreprises pourront commander en ligne leurs carnets ATA (passage en douane des exportations temporaires, comme du matériel professionnel pour des salons ou de nouveaux échantillons), dont l’impression sera traitée en direct par les conseillers de la CCI connectés au GEFI. Plus d’informations : Tél. : 02 38 77 77 32 - visas@loiret.cci.fr www.formalites-export.com

Les exportations temporaires bientôt concernées Pour les entreprises exportatrices, les avantages du nouveau service dématérialisé sont triples. Simple d’abord, parce que la CCI valide le formulaire en ligne, le vise et renvoie le certificat

Formalités export dans le Loiret : chiffres clés En 2010, les agents de formalités internationales des agences de la CCI du Loiret à Orléans, Montargis, Beaugency et Pithiviers ont visé : 9 555 certificats d’origine 4 556 certificats de conformité 2 183 certificats matériels de signature 65 carnets ATA

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CCI INFOS

RÉSEAUX SOCIAUX ET USAGES PROFESSIONNELS : résultats de l’enquête de la CCI Les dirigeants du Loiret seraient de plus en plus enclins à utiliser les réseaux sociaux dans leur stratégie professionnelle, sans toutefois en exploiter tout le potentiel. C’est ce que révèle une enquête menée par la CCI du Loiret dans le département fin 2010.

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arteler que les réseaux sociaux et notamment le web 2.0 ou l’Internet collaboratif sont vecteurs de compétitivité pour les entreprises, sensibiliser les dirigeants aux TIC via les Passeports pour l’économie numérique ou encore les ateliers de la Webschool Orléans : la CCI du Loiret a pu constater que le message portait ses fruits. Une enquête menée fin 2010 en partenariat avec l’agence CSWEB Conseil auprès d’un échantillon de 150 dirigeants du département fait ressortir un chiffre encourageant : 32 % des dirigeants interrogés utilisent les réseaux sociaux à des fins professionnelles (dont 41 % dans le secteur des prestataires de services), contre seulement 4 % lors d’une précédente enquête (septembre 2009). Ce que les chefs d’entreprise font sur les

réseaux sociaux ? Ils y relaient notamment leur communication et s’en servent donc pour doper leur notoriété. Un premier pas dans l’appropriation des réseaux sociaux, également propices à la détection d’opportunités d’affaires, à la fluidification des relations clients et à l’enrichissement né du travail collaboratif. Paradoxe de ces résultats : 13 % des dirigeants interrogés se lancent sur les réseaux sociaux « pour imiter leurs concurrents » et à peine un peu plus sont en mesure d’évaluer l’impact de cet usage à titre professionnel (15 %). Au hit-parade des médias plébiscités par les dirigeants du Loiret : Facebook et Viadeo, suivis en 3ème position par la plateforme collaborative Ecobiz animée par le réseau des CCI, dont l’atout est d’associer des rencontres d’affaires de type « speed business

meeting » pour concrétiser les échanges. Principaux freins à l’investissement du chef d’entreprise sur les réseaux sociaux : une perception chronophage de l’activité à laquelle s’ajoutent l’incertitude du retour sur investissement et de la confidentialité des échanges ainsi que la crainte de ne pas maîtriser son e-réputation. Retrouvez l’intégralité de l’enquête sur www.loiret.cci.fr, cliquez sur

En bref

Conférence du Martroi : 130 chefs d’entreprise à l’écoute de Fred Cavazza Dans le cadre des Conférences du Martroi organisées par la CCI du Loiret à Orléans, Fred Cavazza, consultant indépendant spécialiste du web, est intervenu sur le thème des médias sociaux devant 130 chefs d’entreprise et salariés. Quelle stratégie professionnelle adopter sur ces médias ? Fred Cavazza a notamment délivré quelques grandes lignes directrices, émaillées d’exemples concrets et un plan d’actions en six actes. S’il préconise deux années minimum pour bâtir une stratégie efficace sur ces médias, Fred Cavazza s’est voulu encourageant : « vous n’êtes pas en retard » a-t-il assuré aux néophytes. À voir : des extraits de la conférence en vidéo et la projection de Fred Cavazza sur http://reseaux-sociaux-FredCavazza-conference-martroi.loiret.cci.fr/ Mais aussi : www.fredcavazza.net et www.mediassociaux.fr

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Transmission d’entreprise : 500 “prédiagnostics transmissibilité” pour les PME françaises Les dirigeants – âgés de plus de 50 ans – d’entreprises de plus de 8 salariés qui envisagent de transmettre leur entreprise peuvent bénéficier d’un « prédiagnostic » financé par le Ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi (200 € à la charge du dirigeant) et réalisé par des professionnels de la transmission. Contact : CCIL - Dominique Legrand-Borbeau Pôle Développement des entreprises Tél. : 02 38 77 77 65 dominique.legrand-borbeau@loiret.cci.fr

37 février 2011


Le Val de Loire, 10 ans d’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO

Création : Conseil régional du Centre - Crédit photo : P. Duriez - CRT Centre - Novembre 2010

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LES MISSIONS DE L’ADEL L’objectif de notre équipe est de faciliter les initiatives d’implantations et de développements économiques des entreprises sur l’ensemble du territoire du Loiret. Dans cette perspective, nous travaillons en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs économiques départementaux et nationaux.

www.adeloiret.com Ils ont choisi le Loiret : Implantations de l’italien ICT et de CML (Pannes), construction du centre unique de Recherche de LVMH, ouverture de POLE CENTRE (Epieds-en-Beauce), développement de COMEXO (Château-Renard), inaugurations de LIFAN Motocycles-Chine (Ingré) et de TEO JASMIN (Beaugency). COSM’Innov, Congrès International de Recherche en Cosmétologie DREAM, Eau et Milieux, 4e pôle de compétitivité du Loiret (labellisé en 2010) L’emploi est une priorité : 463 postes mis en ligne sur le portail-emploi de l’ADEL, 2 239 candidatures transmises, 11 000 connexions mensuelles (chiffres 2010).

15, rue Eugène Vignat - 45010 Orléans cedex 1 - Tél. 02 38 25 44 28 - Mail : info@adeloiret.com


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